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Concert Tu’iro’o, 1ère édition le 6 septembre

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PAPEETE, le 22 août 2019 - La Maison de la culture produit un nouvel événement : le concert Tu’iro’o. Ce rendez-vous d’envergure qui se veut pérenne, invite les grands noms de la musique locale à s’emparer de To’ata. Pour commencer ce sont les belles voix des années 1980-1990 qui seront à l’honneur, à savoir : Maire Tavaearii, Maruia, Élise Tuhua et les Tefafano Sisters.

"Je crois qu’on n’a encore jamais eu l’occasion de se retrouver sur scène toutes ensemble", constatent les artistes invitées à la première édition des concerts Tu’iro’o. "C’est un cadeau d’être encore là, on vous promet de belles surprises que vous ne regretterez pas !", lance Maire Tavaearii.

"Si le public veut retrouver nos tubes, c’est le moment", ajoute Maruia. "La scène? On ne la quitte jamais vraiment, on vous a concocté un beau programme", affirme Élise Tahua. Quant aux Tefafano sisters, elles parlent d’une "rare opportunité, parce que To’ata, ce n’est pas rien, elle accueille les grands !"

Les six chanteuses se font toutes une joie d’assurer le premier concert Tu’iro’o.

To’ata aux Polynésiens de renom

Il revient au ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, d’expliquer le concept du concert Tu’iro’o. Il en est à l’initiative. "On a les concerts To’ara depuis un moment. Ils nous ont permis de faire émerger de jeunes talents comme les Tikahiri par exemple, Maruao… L’idée avec les concerts Tu’iro’o, était d’offrir cette grande aire de To’ata à nos artistes."

Il poursuit "c’est un peu une deuxième étape. To’ata reçoit de grandes stars internationales, mais nous avons aussi de grands artistes en Polynésie. Mais eux n’ont pas les moyens d’accéder à cette grande scène".

Il n’est pas seulement question de coût de location. Un espace qui reçoit jusqu’à 3 000 personnes, implique une gestion particulière en termes de billetterie, communication, accueil du public, placement… Avec cette nouvelle initiative, tout cela est pris en charge par la Maison de la culture. Un cachet est par ailleurs payé.

Les femmes à l’honneur

Pour la première édition, Hinatea Ahnne, directrice de la Maison de la culture, a souhaité rendre hommage aux femmes, "aux belles voix de la fin des années 1980, début des années 1990".

À l’affiche se trouve Maire Tavaearii (Petit nuage, Tiare o fenua/Teuro, Rien que toi et moi…). Elle a 40 ans de carrière, a démarré dans le groupe de Bobby mais a tracé une route bien à elle. Elle a enregistré son premier album à 14 ans sur invitation du studio Arevareva. Elle a animé avec Patrick Noble la scène du Royal (ils ont été élus meilleurs chanteurs en 1987), a fait partie du groupe de Guy Laurens. Elle a enregistré un nouvel album en 2017 et annonce une tournée pour 2020.

À ses côtés se trouvera Maruia (Une île bordée de bleu, Erita, E manea, Oe te tahi, Aime en silence…), repérée dès 1990, nommée meilleure chanteuse aux oscars de la musique polynésienne de 1992 à 1995. Elle s'est exprimée dans toute la région Pacifique, en Europe et dans tous les archipels polynésiens.

Élise Tahua (Manu iti e, Moemoea, Tiare Maohi, Tehei Arii…), originaire de Takapoto a été lancée lors du concours de chant de Gabilou À la découverte d’une étoile. Elle a enregistré de nombreux albums et a eu la chance d’avoir accompagné la fille de Nat King Cole, Nathalie Cole.

Enfin, les Tefafano Sisters (E ipo, Fare e, 2 chevaux, Kahana…) est un groupe composé de Maeva, Malou et Kare, trois sœurs animées de la même passion. "On a ça dans le sang." Elles ont assuré de nombreux concerts, ont enregistré des albums, participé à des spots publicitaires. Elles sont régulièrement sollicitées par des groupes qui participent au Heiva.

Les chanteuses interpréteront leurs tubes en solo, duo, parfois en trio ou toutes ensembles. Elles seront accompagnées d'un orchestre dirigé par Bruno Demougeot (voir encadré, "Tisser du lien entre les générations").

Déjà plébiscité par les artistes

Le concert Tu’iro’o va s’inscrire dans le temps, le ministre de la Culture l’a promis. Les artistes du territoire se sont déjà manifestés pour y participer. "On peut assurer une programmation sur trois années."

La sélection n’a pas encore été effectuée. "Concentrés sur l’organisation de la première édition, on a été un peu pris de court, on a reçu de très nombreuses sollicitations, mais nous n’avons pas encore réfléchi aux thèmes et critères pour la suite."

Concert Tu’iro’o, 1ère édition le 6 septembre
"Tisser du lien entre les générations"

Le chef d’orchestre choisi pour cet événement est Bruno Demougeot, qui est également pianiste. "Je suis né dans les années 1980, mais quand je voyais les clips de ces chanteuses à la télévision, je gardais les yeux grands ouverts. J’ai eu les mêmes impressions en les retrouvant toutes ensemble lors des répétitions, il y a l’émotion. Je crois qu’il y a eu une fracture entre les générations d’artistes, peut-être à cause des stars internationales, peut-être à cause d’internet. Pourtant on a tous dans le cœur les chansons des artistes de la génération qui nous précède, il faut créer du lien."

Pratique

Le vendredi 6 septembre à 19h30 sur l’aire de spectacle de To’atä
Tarifs : Adultes 1 500 Fcfp et 1000 Fcfp pour moins de 12 ans & PMR : 1 000 Fcfp
Billets en vente sur place et en ligne.


Contacts

Renseignements au 40 544 544
FB : Maison de la Culture de Tahiti



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La santé dans la ligne de mire des syndicats

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La santé dans la ligne de mire des syndicats
PAPEETE, le 22 août 2019 - Un préavis de grève va être déposé ce jeudi après-midi dans le secteur de la Santé. Un mouvement social qui va toucher les services et les dispensaires de la Direction de la Santé ainsi que les hôpitaux en Polynésie. Parmi les 20 points de revendication, l’intersyndicale met en avant, entre autres, « la revalorisation du point d’indice (ISS) ».

Après le BTP et l’Equipement, l’intersyndicale (CSTP-Fo, Otahi, O Oe To Oe Rima et CSIP) vise désormais la direction de la Santé. Un préavis de grève y sera déposé ce jeudi après-midi. Un mouvement social qui va toucher les services de la direction de la Santé, ainsi que ses dispensaires, sans oublier les hôpitaux au fenua.

20 points de revendication sont ainsi mis en avant, dont, « la revalorisation du point d’indice (ISS), la diminution des moyens pour la prise en charge des patients ou encore le manque de reconnaissance dans les professions paramédicales. »

Syndicats, ministère de la Santé et direction de la Santé ont jusqu’à mardi pour trouver un accord, sans quoi, le mouvement social prendra effet, mercredi matin à 0 heure.

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Entretien du terre-plein central sur le front de mer et Prince Hinoi les 26 et 27 août

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Entretien du terre-plein central sur le front de mer et Prince Hinoi les 26 et  27 août
PAPEETE, le 22 août 2019 - Deux voies du boulevard Pomare et de l’avenue du Prince Hinoï seront fermées de part et d’autre du terre-plein central, le lundi 26 et mardi 27 août, à partir de 20 h et jusqu’à 2 h du matin, afin de permettre au Service des Parcs et Jardins et de la Propreté d’entretenir les plantations du terre-plein central.

Il est recommandé aux automobilistes la plus grande prudence et le respect des consignes de sécurité aux abords du chantier.
Il est recommandé aux automobilistes la plus grande prudence et le respect des consignes de sécurité aux abords du chantier.

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Raiatea s'engage contre le décrochage scolaire

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Raiatea s'engage contre le décrochage scolaire
PAPEETE, le 22 août 2019 - Après Pirae et Taravao, le lycée de Uturoa à Raiatea accueille depuis cette rentrée une mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS). Ce dispositif est destiné aux élèves âgés de 16 à 25 ans, "la finalité étant de les remettre dans le cursus scolaire ou de les insérer professionnellement dans une formation", explique Sariah Aharau, responsable pédagogue de la MLDS à Raiatea. 

Ce sont les fléaux récurrents de l'éducation, la déscolarisation et le décrochage scolaire. Pour résoudre ces problématiques le gouvernement a lancé en 2015 le dispositif "Mission de lutte contre le décrochage scolaire" (MLDS), destiné aux élèves âgés de 16 à 25 ans qui sont donc déscolarisés. 

Deux MLDS, pilotées par le Département de l'orientation et de l'insertion (DOI),  ont ainsi été lancées. La première à Pirae en 2015 et la seconde en 2017 à Taravao. Et une troisième s'installe cette année au lycée de Uturoa à Raiatea. "L'établissement nous a mis à disposition une salle. On sera donc en mesure d'accueillir 30 élèves qui seront répartis dans deux modules", explique Sariah Aharau, responsable pédagogue de la MLDS à Raiatea.

Le premier module d'accueil et d'accompagnement concerne les élèves sortis du système scolaire en fin de 3e et qui n'ont pas obtenu de diplôme.  Et le second module intitulé "l'école de la seconde chance" regroupe des jeunes qui n'ont pas obtenu leurs orientations demandées ou qui ont arrêté leurs études en 2nde , 1ère ou terminale. "La finalité du dispositif est de les remettre dans le cursus scolaire ou de les insérer professionnellement dans une formation de la vie active à travers le SEFI, le CFPA et autres formations pour adultes", précise Sariah Aharau. 

"LEUR REDONNER CONFIANCE"
Pour encadrer ces élèves en difficulté la responsable pédagogue pourra compter sur une équipe de professeurs volontaires, mais également sur des intervenants extérieurs. "L'équipe pédagogique travaillera avec ces jeunes sur leurs projets professionnels. Mais la mission la plus importante sera de leur redonner confiance en soi et estime de soi", insiste Sariah Aharau. 

Pour le moment seulement quatre élèves se sont manifestés auprès de la MLDS de Raiatea. "Nous attendons en fait la fin de la période d'orientation pour proposer le dispositif aux élèves", indique Sariah Aharau.

Cette dernière a par ailleurs prévu des réunions d'informations dans toutes les communes et les quartiers difficiles de Raiatea pour informer la population de l'intérêt de ce dispositif. A noter qu'environ 4% des collégiens sont déscolarisés. Et à peu près 8% des jeunes âgés de plus de 16 ans ont quitté l'école.

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Cyril Tetuanui de nouveau menacé d'inéligibilité

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Cyril Tetuanui de nouveau menacé d'inéligibilité
PAPEETE, le 22 août 2019 - Le maire de Tumara'a et président du Syndicat pour la promotion des communes (SPC), Cyril Tetuanui, a comparu jeudi matin en appel pour ses deux affaires de « favoritisme » et de « corruption passive » dont les procédures avaient été annulées par la Cour de cassation en décembre 2018. L'avocat général a pourtant requis les mêmes peines, y compris d'inéligibilité, qu'avant la cassation. La cour d'appel rendra sa décision le 3 octobre.
 
Le président du Syndicat pour la promotion des communes (SPC) et actuel maire de la commune de Tumara’a, Cyril Tetuanui, a été jugé une nouvelle fois jeudi matin par la cour d’appel de Papeete pour ses deux affaires de « favoritisme » et de « trafic d’influence », requalifiée d'ailleurs pour cette dernière en « corruption passive ». En effet, la Cour de cassation avait cassé et annulé les condamnations de l'édile le 18 décembre 2018 dans ces deux affaires, notamment pour une erreur de qualification pénale.

Gymnases et sponsoring politique
Dans le premier dossier de « favoritisme », le maire de Tumara’a est accusé de ne pas avoir respecté les règles de procédure des marchés publics dans le cadre d’un appel d’offres portant sur la construction de deux gymnases de sa commune pour un montant total de 49 millions de Fcfp. L'élu avait accepté de faire mettre en paiement des factures émises par des sociétés appartenant à un entrepreneur, alors que les travaux auraient dû faire l’objet d’une mise en concurrence.
L'autre dossier, plus conséquent, de « corruption passive » avait été mis au jour à la suite d'une perquisition effectuée chez Mederick Tavaearii, un commerçant, forain et trafiquant d’Ice de Raiatea. A son domicile, les enquêteurs avaient trouvé un document signé de Cyril Tetunaui dans lequel le Tavana admettait avoir reçu 1,5 million de Fcfp pour « sponsoriser » la campagne de son épouse, la sénatrice Lana Tetuanui, entendue par les enquêteurs mais pas inquiétée dans cette affaire.
A la suite de cette découverte, les investigations avaient ensuite permis de remonter aux nombreux avantages et privilèges accordés à Mederick Tavaearii : contrat de la mairie pour sa boulangerie, stands et libéralités supplémentaires au Heiva, prêt d'engins de la mairie... Aucune preuve n’avait permis d’établir que l’argent versé à Cyril Tetunaui avait été utilisé dans un but politique, mais plusieurs versements en espèces avaient en revanche été découverts sur le compte personnel de l'élu.

« Dossier de clochemerle »
Face à la cour d’appel, Cyril Tetuanui, dont les revenus mensuels s’élèvent à 700 000 Fcfp, s’est montré peu prolixe. Pour sa défense, Me François Quinquis a fustigé un dossier de « clochemerle » dans lequel on « inflige des griefs dépourvus de consistance ». L’avocat est notamment revenu sur la somme versée par Mederick Tavaearii en indiquant que son client l’avait reçue non pas en qualité de maire mais pour le compte d’un parti politique, le Tahoeraa, dont Cyril Tetuanui était un « membre actif ».
Lors de ses réquisitions, l’avocat général a demandé la confirmation des peines prononcées en décembre 2016 et février 2017 dans ces affaires, soit huit mois de prison avec sursis pour le premier dossier et un an de prison ferme et deux ans d'inéligibilité pour le second, en rappelant notamment que de nombreux commerçants de la commune avaient fait état d’avantages et de privilèges accordés à Mederick Tavaearii par Cyril Tetuanui. La décision de la cour a ensuite été mise en délibéré au 3 octobre prochain.

Cyril candidat ?
A l’approche des élections municipales, toute la question est donc de savoir si le maire de Tumara’a compte à nouveau se présenter en mars prochain. Car si la cour condamne Cyril Tetuanui à une peine d’inéligibilité, ce dernier pourra encore se pourvoir en cassation et sera donc en capacité de briguer un nouveau mandat. Interrogé jeudi à ce sujet, le président du SPC s’est fermement refusé à tout commentaire.
Rappelons que Cyril Tetuanui a déjà été condamné définitivement à une peine d'un an d'inéligibilité en 2012 dans une autre affaire, mais que cette peine n'a jamais été appliquée en raison d'un « couac » administratif.

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Le “Clairefontaine du surf” inauguré à Papara

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Le “Clairefontaine du surf” inauguré à Papara
PAPARA, le 22 août 2019 - "Popoti", le centre de formation technique de surf a été inauguré jeudi à Papara, par les autorités du Pays et de l'Etat. Cet équipement, situé sur le spot de Taharuu, permettra à tous les jeunes polynésiens de se former à cette discipline dans les meilleures conditions possibles, avec pour objectif principal de professionnaliser cette pratique et faire ainsi émerger des talents.

Après deux ans de travaux, le centre de formation technique de surf, baptisé "Popoti",  a été inauguré jeudi à Papara, sur le spot de Taharuu. Le montant total de l’opération est de 145,7 millions de Fcfp pour la construction et 6 millions Fcfp pour les études, avec un financement de 80% du montant, hors taxes, par l’Etat, dans le cadre du Fonds Exceptionnel d’Investissement, le reste étant pris en charge par le Pays. 

Ce centre permettra à tous les jeunes Polynésiens de se former à cette discipline dans des conditions optimales, avec pour objectif principal de professionnaliser cette pratique et de faire ainsi émerger des talents qui pourront faire rayonner la Polynésie française à travers les compétitions internationales. La livraison de ce complexe constitue également un support et un atout majeur dans la candidature de Tahiti pour organiser les épreuves de surf des JO 2024 de Paris. 

Le “Clairefontaine du surf” inauguré à Papara

Le “Clairefontaine du surf” inauguré à Papara

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À la Une de Tahiti Pacifique vendredi 23 août

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À la Une de Tahiti Pacifique vendredi 23 août
Votre magazine Tahiti Pacifique n° 414 sort demain, vendredi 23 août, dans les kiosques

Au sommaire :

LE DOSSIER – LE SYSTÈME ÉDUCATIF EN CRISE
Le paysage scolaire polynésien voit fleurir ces dernières années des écoles privées hors-contrat, d’inspiration montessorienne pour la plupart, qui proposent des pédagogies alternatives fondées principalement sur la bienveillance éducative. Cette évolution de l’offre éducative semble traduire un changement majeur de la société dans son rapport à la parentalité et donc à la scolarité, ce qui interpelle nécessairement sur les lacunes du système éducatif public traditionnel.
 
SITES MILITAIRES – CRSD : CADEAUX EMPOISONNÉS ?
Dans le cadre des Contrats de redynamisation des sites de défense (CRSD), l'État a procédé à la libération des emprises militaires dans les communes de Papeete, Faa'a, Pirae, Arue, Mahina et Taiarapu-Est. Cédés pour un euro symbolique, ces terrains et les constructions qui y sont édifiées vont probablement, selon les dernières estimations, nécessiter une dépollution, par désamiantage et suppression des métaux lourds et carburants, à hauteur d'un milliard de Fcfp pour les rendre aménageables…
 
HOMMAGE – LUMIÈRE SUR LE SCULPTEUR MARA V 
Vaiere Mara, inconnu pour certains, plus grand sculpteur polynésien pour d'autres, est un artiste à la réputation ambivalente. Jonathan Bougard, artiste-peintre, souhaite faire connaître ce façonneur de beauté à la Polynésie. Il fait avec nous un retour sur ses recherches sur l'homme, le père de famille et le sculpteur, espérant le sauver de l'oubli dans lequel il est tombé il y a peu.

Disponible dès demain dans tous vos points de vente habituels.
Disponible également :

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Un chasseur sous-marin meurt à Teahupo’o

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Un chasseur sous-marin meurt à Teahupo’o
PAPEETE, le 22 août 2019 - Un chasseur sous-marin est décédé mercredi soir à Teahupo'o sur la Presqu'île de Tahiti, localisé par hélicoptère après que sa famille a alerté les secours.

Un chasseur sous-marin a trouvé la mort mercredi soir à Teahupo’o. Il était parti en mer en fin d’après-midi et n’est pas rentré à la tombée de la nuit. Sa famille, ne le voyant pas revenir, a prévenu les pompiers de Vairao à 21h30. Ces derniers ont alerté le JRCC qui a coordonné les recherches. Un important dispositif terrestre composé de pompiers et de policiers municipaux a été engagé et renforcé de moyens de secours nautiques : embarcations et jet-skis des pompiers et de la fédération polynésienne de surf. Le JRCC Tahiti a rapidement sollicité le concours de l’hélicoptère Dauphin qui a été déclenché par le haut-commissariat. Des plongeurs ont également pris part aux recherches. L’hélicoptère a fini par localiser la personne recherchée, avant de l’hélitreuiller puis de l’évacuer vers une ambulance des pompiers de Vairao. Le médecin arrivé sur place n’a pu que constater le décès du chasseur-sous-marin.

Cette opération à l’issue tragique est l’occasion de rappeler les conseils de prudence : Ne jamais partir seul en chasse sous-marine, éviter de sortir en mer la nuit, informer sa famille de son départ et de son heure de retour éventuelle.
Avec communiqué

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Zampieri invitée aux Defis Wind Japan et France 2020

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Zampieri invitée aux Defis Wind Japan et France 2020
Mathilde Zampieri a été invitée à participer aux Défis Wind Japan et France en 2020. Ces deux événements sportifs attirent chaque année plus de 1 000 participants du monde entier, professionnels ou amateurs.
 
athilde Zampieri pratique le windsurf à Raiatea et participe aux étapes du championnat du monde de la discipline. Elle fut 3e mondiale junior en 2017 et 2018, lors du World Windsurfing Tour. "Cette saison 2019 se passe vraiment super bien pour le moment !" se réjouit-elle. "En juin, je suis partie deux semaines en France pour m’entraîner, puis j’ai enchaîné directement sur le Défi Wind Caribbean, à Bonaire dans les Caraïbes. A l’issue de 11 courses, je termine 3e junior chez les femmes, derrière la Japonaise Satomi Suzuki (2e) et Alyssa Wijnand (1ère)."
 
Grâce à ce podium, Mathilde Zampieri vient d’obtenir une invitation pour les "Défi Wind" Japon et France en 2020, deux des plus importantes compétitions de windsurf au monde, mélangeant professionnels et amateurs,
souvent dans des conditions de vent extrême. Plus de 1400 compétiteurs étaient au départ de la course en France cette année. "Mon inscription et mon hébergement seront pris en charge".confie-t-elle.
 
"J’ai de nombreux projets qui arrivent, mais j’essaye de me concentrer sur mes études. ATN m’aide vraiment énormément sur mes dates afin que je loupe le moins de cours possible. C’est génial car j’ai pu valider ma première année d’études STAPS, tout en continuant le windsurf. J’essaye également de promouvoir au maximum le fenua à l’étranger, notamment grâce à mon dernier film "Meherio"  (Colter Johnson 2018), diffusé aux Etats-Unis. J’ai eu aussi la chance de partir à Hawaii en mars pour le shooting photo d’une marque de voiles" a-t-elle ajouté.

Zampieri invitée aux Defis Wind Japan et France 2020

Zampieri invitée aux Defis Wind Japan et France 2020

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Marama Meha'i, futur contrôleur aérien dans l'armée

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Marama Meha'i, futur contrôleur aérien dans l'armée
Papeete, le 22 août 2019 - Marama Meha'i s'envole demain pour l'école de sous-officiers de Rochefort où la jeune fille va se former au métier de contrôleur aérien. Elle fait partie des 20 Polynésiens qui rejoignent les rangs de l'Armée de l'air ces jours-ci.

"J'ai déjà joué à Flight simulator, mais là, c'est vraiment différent d'être dans un cockpit en vrai", lance Marama Meha'i, assise dans le cockpit du Transall de l'Armée de l'air, des étoiles plein les yeux. A 19 ans, la jeune femme a décidé de s'engager dans l'armée. Elle s'envole demain pour la métropole, destination l'école de sous-officiers dans la ville de Rochefort où elle va suivre une formation de contrôleur aérien.

"Je suis passionnée par l'aéronautique, j'avais vraiment envie de travailler dans cette voie-là, mais ce sont des études assez coûteuses et longues en métropole. Je me suis renseignée et j'ai vu que l'armée formait pour devenir contrôleur aérien, alors j'ai décidé de tenter ma chance", avoue un peu réservée Marama Meha'i.

"J'AI VRAIMENT BEAUCOUP BOSSE"
Marama Meha'i, futur contrôleur aérien dans l'armée
Mais si la jeune fille est ici sur le tarmac de l'aéroport de Faa'a, prête à décoller dans quelques heures pour l'école de sous-officiers de Rochefort, ce n'est pas seulement à la chance qu'elle le doit, mais à elle-même. "J'ai obtenu mon bac S au lycée de Papara l'an dernier. Et depuis un an, je me suis préparée pour être reçue au concours de contrôleur aérien. J'ai passé les tests ici, puis j'ai pris des cours d'anglais, car il faut un bon niveau. J'ai aussi appris à connaître tous les avions de l'armée française, ainsi que leurs localisations. J'ai vraiment beaucoup bossé pour cela. Ensuite, je suis partie en France pour passer les entretiens de motivation en juillet devant une commission de contrôleurs aériens de l'Armée de l'air. J'ai appris que j'étais sélectionnée en revenant ici", lâche dans un grand sourire, la jeune fille, très fière de s'engager dans l'armée pour six ans.
Car il faut dire que pour Marama Meha'i, l'armée, c'est un peu comme sa seconde famille. "J'ai baigné dans l'armée. Mon grand-père était militaire, ma mère a failli s'engager. Là, je m'engage avec ma cousine, qui part aussi comme contrôleur aérien. Mon petit copain aussi veut s'engager. J'espère qu'il pourra bientôt venir", avoue la jeune fille, originaire de Mataiea.

Et si elle reconnait avoir vraiment hâte de partir servir la France et d'embrasser cette nouvelle carrière dans l'armée comme contrôleur aérien, elle reconnait aussi, à quelques heures du départ, que ce n'est pas si facile de partir à des milliers de kilomètres de son fenua natal. "J'appréhende un peu tout de même, la famille risque de me manquer, j'espère qu'ils pourront venir me voir. Je sais que ma mère est très fière de mon engagement. Je le fais pour la France, mais aussi pour eux", lâche-t-elle pudiquement.


Marama Meha'i, futur contrôleur aérien dans l'armée
Vingt jeunes Polynésiens s'engagent comme aviateurs

D'ici quelques heures ou quelques jours, une vingtaine de jeunes Polynésiens vont quitter le fenua pour rejoindre les rangs de l'Armée de l'air. Agés de 18 à 25 ans, neuf d'entre eux vont servir en tant que sous-officiers, neuf comme militaires de rang et deux autres vont intégrer l'École d'enseignement technique de l'Armée de l'air de Saintes. Les sous-officiers sont recrutés avec un niveau bac minimum et les hommes du rang à partir de la 3e jusqu'au bac. Avant de partir, ils ont été reçus cet après-midi avec leurs familles au détachement Air 190 de Faa'a.
"Les neuf Polynésiens, recrutés en qualité de sous-officiers, vont partir à l'école de Rochefort pour une formation militaire de 16 semaines puis ils seront affectés dans des lieux différents selon les métiers qu'ils vont apprendre. L'apprentissage se déroule sur plusieurs mois en fonction des spécialités choisies. Concernant, les militaires du rang, ils vont d'abord partir 15 jours dans leurs villes d'affection, Tours, Mont-de-Marsan, Vélizy-Villacoublay ou Romorantin où ils seront parrainés, puis ils recevront une formation militaire de huit semaines. Ensuite, ils seront formés également à des métiers. Les deux jeunes qui partent à Saintes vont être formés à des métiers de technicien de l'air", explique l'adjudant-chef Maxime Bienfait, du bureau de recrutement de l'armée de l'Air en Polynésie.

S'engager dans l'Armée de l'air ?

Le Centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) – bureau air accueille, renseigne et conseille les jeunes Polynésiens sur les différentes carrières offertes par l’Armée de l’air. Les futurs candidats peuvent se rendre dans le bureau de Arue (caserne LCL Broche) où ils seront mis au courant du processus de recrutement. Le recrutement se fait en plusieurs phases : un process de testing avec une information collective, des tests psychotechniques, des épreuves de sport et une visite médicale puis un entretien de motivation.
L’Armée de l’air propose environ 3500 postes par an, dans une cinquantaine de métiers différents, allant de fusilier commando de l’air à pilote de chasse, en passant par contrôleur aérien, mécanicien, ou encore météorologue ou secrétaire.



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301 personnes secourues en mer en 2018

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301 personnes secourues en mer en 2018
PAPEETE, le 22 août 2019 - Dominique Sorain, haut-commissaire de la République, a présenté jeudi les chiffres de l'action de l'Etat en mer pour l'année 2018. Ainsi 301 personnes ont été secourues et 455 opérations de sauvetages ont été coordonnées par le JRCC Tahiti. 

Ce jeudi s'est tenu la journée de rentrée et de formation dédiée à l'action de l'Etat en mer. Des représentants des Forces armées en Polynésie française, de la Gendarmerie nationale, des Affaires maritimes, des Douanes, de la Protection civile, de la Police aux frontières ainsi que les services du Ministère de la Justice ont participé à cette journée. Le but étant "de favoriser les liens entre les acteurs et d’améliorer la coordination des services afin de rendre plus efficace leur action commune."

Cette journée était également l'occasion pour le Haut-commissariat de présenter les chiffres de l'action de l'Etat en mer en 2018. Ainsi 301 personnes ont été secourues en mer au fenua l'année dernière par le JRCC Tahiti, contre 221 en 2017. En sachant que la zone de recherche et de sauvetage aéromaritime couvert par le JRCC Tahiti couvre 12,5 millions de kilomètres carrés et s'étend des Kiribati à Pitcairn. 

Dominique Sorain, haut-commissaire de la République, a par ailleurs rappelé les quatre enjeux prioritaires de l’action de l’État en mer qui intervient sur une zone immense de 5 millions de kilomètres carrés, soit plus de la moitié de l’espace maritime français :
- la protection des ressources et de l’environnement en mer à travers la surveillance des
pêches ;

- le sauvetage des vies humaines, la surveillance de la navigation, l’assistance aux
navires en difficulté et la lutte contre les pollutions maritimes ;

- la lutte contre les activités illicites en mer, plus particulièrement le narcotrafic ;

- la coopération et le soutien que l’État apporte au Pays dans le domaine maritime dans
le respect des compétences de chacun.

Les chiffres de l'action de l'Etat en mer en 2018
- 1 418 navires de pêche suivis par le centre maritime commun de Polynésie française

- 3 : opérations aéromaritimes majeures de police des pêches conduites avec des moyens
français, en coopération avec des unités étrangères (australiennes, néo-zélandaises et des îles
Cook) dans la ZEE de Polynésie française

- 12,5 : la zone de recherche et de sauvetage aéromaritime, sous la responsabilité du JRCC
Tahiti, couvre 12,5 millions de km2 (soit deux fois la ZEE) et s’étend des Kiribati à Pitcairn.

- 301 : nombre de personnes secourues en mer.

- 455 : nombre d’opérations coordonnées par le JRCC Tahiti.

- 10 : nombre de minutes, en moyenne, entre le déclenchement d’une balise de détresse et la
réception de l’alerte au JRCC Tahiti.

- 450 : nombre de visites de sécurité réalisées par le Service des affaires maritimes (État).

- 70 : nombre de navires contrôlés par les Douanes.

- 768 : nombre de navires contrôlés par les unités de la Gendarmerie.

- Plus de 5 tonnes : poids total de la cocaïne saisie de 2016 à 2019 à bord de voiliers par les
moyens français sur la route Amérique latine – Australie/Nouvelle-Zélande.

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Arnaque, ice et arme blanche en comparution immédiate

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 Arnaque, ice et arme blanche en comparution immédiate
PAPEETE, le 22 août 2019 - Six individus ont été présentés en comparution immédiate jeudi suite à une transaction sur fond de trafic d’ice qui avait très mal tourné le 9 avril dernier à Faa’a. Un revendeur avait été blessé avec une arme blanche. L’audience a été renvoyée au 30 septembre.

L’affaire débute le 10 avril lorsqu’un couple se présente à la gendarmerie afin de déposer plainte pour une agression dont il aurait été victime. L’homme et la femme expliquent qu’ils ont été violentés par quatre inconnus dont l’un était armé d’un couteau et ce, alors qu’ils se trouvaient dans leur luxueux véhicule stationné sur un parking. Le plaignant présente une plaie superficielle à la jambe.

Perplexes, les enquêteurs exploitent les caméras de vidéosurveillance et se rendent compte que les agresseurs venaient à la rencontre du couple pour ce qui ressemblait nettement à une transaction sur fond de trafic d’ice. L’homme qui conduisait le véhicule a même été filmé alors qu’il tentait de percuter les quatre individus. Une mère de famille a assisté à la scène, tétanisée.

Gros sel
Le 20 août, les quatre agresseurs ainsi que le couple, sont placés en garde à vue. Hormis la jeune femme, tous reconnaissent qu’ils se livraient en effet à une transaction d’ice. L’homme qui avait initialement porté plainte indique qu’il souhaitait en effet “arnaquer” les quatre autres individus en leur vendant du gros sel. Mais l’homme ne s’attendait pas à ce que ces acheteurs aient également l’intention de lui voler la drogue en lui mettant un couteau sous la gorge.

Ces six individus, dont certains sont des consommateurs réguliers d’ice, ont été présentés en comparution immédiate ce jeudi et ont demandé un renvoi pour préparer leur défense. Ils seront de nouveau jugés le 30 septembre. Trois des individus ont été placés en détention provisoire, les trois autres sous contrôle judiciaire.


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Plantes prohibées : sursis requis contre Jean-Claude Tang en appel

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Plantes prohibées : sursis requis contre Jean-Claude Tang en appel
PAPEETE, le 22 août 2019 - L’ancien cadre du service du développement rural (SDR), Jean-Claude Tang, et son épouse, condamnés en avril dernier pour avoir participé à l’importation de plus de 3 000 plantes interdites sur le territoire, ont été jugés par la cour d’appel jeudi en leur absence. L’avocat général a requis la confirmation des peines prononcées en première instance.

Lors du procès en première instance, Jean-Claude Tang, sa femme ainsi que deux autres prévenus avaient été condamné à six mois de prison avec sursis. Il était reproché à l’ancien cadre du Service du développement rural (SDR) ainsi qu’à trois autres prévenus d’avoir profité de la visite annuelle de la délégation polynésienne au salon de l’agriculture à Paris pour acheter et importer des plantes interdites à Tahiti. La femme de Jean-Claude Tang était quant à elle poursuivie pour avoir donné 200 000 Fcfp à une horticultrice afin que cette dernière lui ramène les plantes prohibées.

Le procès en appel du couple Tang a eu lieu jeudi en l’absence des prévenus qui étaient représentés par leurs conseils. L’avocat de la Polynésie française, Me Jourdainne, a tenu à rappeler qu’au regard de son poste à l’époque des faits, Jean-Claude Tang n’avait pu ignorer le caractère illicite de ces importations.

L’avocat général a requis la confirmation des peines prononcées à l’encontre du couple qui avait été condamné en première instance à 6 mois de prison avec sursis. La cour d’appel rendra sa décision le 3 octobre.


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Des Tiki Toa gagnent la Coupe de Suisse

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Des Tiki Toa gagnent  la Coupe de Suisse
Plusieurs Tiki Toa ont joué le week-end dernier avec le BSC Lions Riviera avec lequel ils ont remporté aux penalties (2-2/4-3) la Coupe de Suisse contre les Winti Panthers. On comptait dans l’effectif suisse les Heimanu Taiarui, qui réside en Suisse, Tearii Labaste, Ariihau Teriitau et Heirauarii Salem, trois joueurs de l’AS Pirae. Les quatre Tahitiens ont marqué en finale les six buts de leur équipe. Heimanu Taiarui a reçu par ailleurs le Trophée du meilleur buteur et celui du meilleur joueur du tournoi. Dans la foulée, l’équipe termine troisième de la Swiss Beach Soccer League 2019, un championnat au niveau relevé.

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Un Maître de aïkido à Tahiti

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Un Maître de aïkido à Tahiti
Les pratiquants d'aïkido du dojo de Erima ont reçu la visite de Sylvain Paré, un maître de la discipline qui a côtoyé pendant 20 ans Hirokazu Kobayachi, élève de Morihei Ueshiba, le maître fondateur de cet art martial japonais.
 
L'aïkido n’est pas un sport, c’est un art martial sans compétitions qui existe en Polynésie depuis le début des années 1970. La fédération, sous sa dénomination actuelle de Fédération polynésienne d'aïkido, existe depuis 1996. Patrick Cojan, Alphonse Chene, René Chansin, avec Jean-Claude Laspeyre, forment le noyau d’anciens qui sont à l’origine des premiers clubs d'aïkido de Polynésie.

 
Ils ont reçu récemment au dojo municipal de Erima, à Arue, Sylvain Paré, 68 ans, qui a profité de son passage à Tahiti pour rendre visite à ses anciens camarades. Il a pu ainsi se rendre compte, après plus de 40 ans d'absence, que ses amis Alphonse et René avaient continué la pratique de l’aïkido et étaient devenus enseignants. "On s’était rencontrés sur les bancs de la fac, on a gardé des contacts, je suis venu ici faire du tourisme et un peu de aïkido avec mes amis" a déclaré Sylvain Paré.
 
Cet art martial japonais non violent relativement récent, basé sur la respiration et la décontraction, se pratique tout en souplesse, en utilisant la force de l’adversaire pour se défendre. Selon Sylvain Paré, "les gens abandonnent vite parce que c’est difficile. Surtout pour les garçons qui ont envie de forcer. Mais le mouvement est très pur, très simple. On y trouve un art de vivre".

Un Maître de aïkido à Tahiti
Parole à Sylvain Paré
 
Quelques mots de présentation ?
 
« J’habite à côté de Carcassonne, dans le petit village de la Montagne Noire. Je pratique l’aïkido depuis 47 ans. J’ai travaillé avec Maître Hirokazu Kobayachi que j’ai suivi pendant 20 ans qui était un élève du fondateur. J’étais en prise directe avec, disons, « la source ». C’est ce qui fait qu’on me demande ici, en Italie, en Belgique, pas parce que je suis génial mais parce que j’ai suivi ce maître qui est décédé, comme pratiquement tous les grands maîtres qui ont été des élèves du fondateur. »
 
Comment décrire cette discipline à un novice ?
 
« L’aikïdo, c’est avant tout la recherche de l’harmonie avec le partenaire, en respectant son intégrité physique et morale, par rapport à une attaque quelconque, en ne se mettant jamais en opposition, en utilisant sa force pour la retourner contre lui. Il y a un concept d’esthétique, d’éthique, qui sont très importants, avant l’efficacité, mais au bout d’un certain temps, cela devient efficace. La pratique est difficile, ingrate, on progresse lentement. C’est une véritable voie qui mérite d’être poursuivie. Plus vous êtes vieux, plus vous devenez bon. En général, c’est plutôt le contraire. Avec la sagesse, va venir la puissance et l’efficacité, en plus de l’esthétique et de l’éthique. »
 
Quelques mots sur les origines de cet art martial ?
 
« Cet art martial japonais est le plus récent. Le fondateur Maître Morihei Ueshiba est mort en 1969. C’est la quintessence de plusieurs arts martiaux qu’il a pratiqué dans sa jeunesse. Avec ça, il a créé l’aikïdo qui est devenu non-violent avant tout. Dans sa jeunesse, c’était plus virulent. Après la bombe atomique d’Hiroshima, il est devenu pacifiste, il a recherché la non-violence avant tout. C’est un sport sans compétition. »
 
Qu’apporte l’aïkido ?
 
« J’étais prof de maths, j’ai utilisé l’aikido par rapport à la gestion d’équipe, au fait de rester calme, serein en toute situation. Cela sert pour être calme au volant…Les répercussions sont immenses. »


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Grosmaire non retenu pour le Mondial

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Grosmaire non retenu pour le Mondial
PAPEETE, le 22 août 2019 - Denis Grosmaire n’a pas été retenu en équipe de France pour les championnats du monde d’apnée, prévus du 2 au 15 septembre à Villefranche-sur-mer. Il avait pourtant dépassé les minimas en Indonésie. Le comité a préféré sélectionner "un apnéiste s’entraînant en eau froide".
 
Originaire de Moorea, surfeur, pêcheur sous-marin, le waterman Denis Grosmaire n’a commencé la compétition en apnée qu’en 2018 après être devenu instructeur Aida (association internationale pour le développement de l’apnée) mais il a rapidement obtenu de bons résultats en immersion libre, avec une cinquième place Aida France 2018 et une 10e place au Vertical Blue, équivalent du championnat du monde de la discipline, à -93 mètres.
 
En début d’année, Denis a été victime d’un accident de bateau dont il est sorti avec une jambe cassée. A sa grande surprise, alors qu’il a repris l’entraînement depuis deux mois en Indonésie et a dépassé de cinq mètres le minima de 90 mètres, il n’a pas été sélectionné pour participer aux championnats de France 2019, "le choix du comité de sélection s’étant porté sur un apnéiste qui s’entraîne en eau froide" nous a-t-il expliqué, déçu.
 
Mais il en faut plus pour le stopper, Denis vise désormais les championnats du monde en 2020. "Je chasse et je m’entraîne en poumons vide sur faible profondeur à -45 mètres, ce qui permet de simuler la grande profondeur".
 
Il vient de poser ses valises à Tikehau. Il continue ses formations, gratuites auprès des pêcheurs de Tikehau ou Apataki (et payées par les mairies dans d’autres îles comme à Moorea, Tahiti et Bora Bora). "J’ai formé plus de 800 personnes" a-t-il précisé. Il devrait lancer en octobre, une activité liant apnée et observation de requins en milieu naturel. Denis est membre par ailleurs de l’association de défense des requins Mao Tore Tore.

Grosmaire non retenu pour le Mondial

Grosmaire non retenu pour le Mondial

Grosmaire non retenu pour le Mondial

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Les syndicats font monter la pression

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Les syndicats font monter la pression
PAPEETE, le 22 août 2019 - Les négociations entre l’intersyndicale et le gouvernement reprennent vendredi. Un moment très attendu par les partenaires sociaux. Depuis mercredi, plus de 200 grévistes espèrent une issue favorable au conflit. Jeudi matin, des tensions étaient palpables au service de l’Equipement, alors que pour les grévistes du privé, l’ambiance était plus détendue.

Six heures jeudi matin, les grévistes du service de l’Equipement sont sur leurs différents piquets de grève. A l’entrée de chaque service, des plots en béton sont installés pour empêcher les véhicules des non-grévistes d’entrer. Mais une heure plus tard, un plot est retiré, à la demande d’un cadre.“Je comprends leur combat, mais ils ne peuvent pas nous empêcher de travailler. S’ils n’avaient pas retirer ce plot, j’aurais été contraint de rentrer chez moi, puisqu’il n’y a aucun parking aux alentours”,souligne-t-il.“Il suffit de venir discuter avec nous et on essaye de trouver une entente”, retorque Sala Teato, secrétaire adjoint du Syndicat autonome de l’Equipement, la Satep.

Du côté de la Présidence, l’ambiance est plutôt détendue. Les grévistes des six sociétés privées chantent pour faire passer le temps. Ils savent que leurs patrons rencontreront le gouvernement dans la journée. Au centre des discussions, la répartition des marchés publics jugée inéquitable par les patrons du privé. Rappelons que les commandes de travaux publics sont attribuées selon le code des marchés publics, via des appels d’offres, pour éviter le favoritisme.

Pour Lucie Tiffenat de Otahi, la solution pour les patrons est qu’ils fassent des "propositions plus innovantes à des prix plus attractifs. Pour le moment, Boyer est la seule société à faire de meilleures offres, tant sur la qualité, que sur la rapidité de la livraison du chantier. Donc, c’est normal que le Pays choisisse cette société”, et de rajouter :“Nous sommes là pour ces salariés qui risquent de perdre leur travail demain. On ne se lève pas pour défendre les intérêts de ces entreprises.”

L’intersyndicale sera reçue ce vendredi par le gouvernement. Si le Pays a annoncé, dans un communiqué, de premiers échanges “constructifs” mercredi soir avec les partenaires sociaux, les syndicalistes affirment plutôt le contraire, parlant même d’“échec”. Quoi qu’il en soit, l’avenir du mouvement dépendra de cette deuxième rencontre. Les grévistes assurent que le mouvement ira crescendo si les négociations n’aboutissent pas. Après la Santé, d’autres secteurs pourraient être touchés par des futurs préavis de grève.

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Librairies, l’épilogue d’une époque

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Librairies, l’épilogue d’une époque

PAPEETE, le 22 août 2019 – Les deux librairies historiques de Polynésie, Archipels et Klima, vont fermer leurs portes dans les prochains mois après respectivement 33 et 83 ans d’existence, en raison principalement de départs en retraite. Et aucun repreneur ne s’est positionné pour poursuivre l’activité des deux établissements. Une véritable page qui se tourne dans le paysage culturel local.

 

Hasard du calendrier ou signe des temps  ? Deux des librairies historiques de Polynésie vont fermer leurs portes sans repreneurs dans les prochains mois. La librairie Archipels, installée rue des Remparts, va définitivement baisser le rideau le 30 septembre prochain. Dans le même temps, en face de la cathédrale à Papeete, la librairie Klima doit fermer avant la fin de l’année.


Des établissements de 33 et 83 ans

Créé en 1986 par Emanuel Lou, la librairie Archipels avait été rachetée en 1990 par Evelyne Lee, toujours en poste aujourd’hui. Mais après 47 ans de travail, Evelyne a décidé de prendre une retraite méritée. “Les librairies, c’est quand même dur”, concède la propriétaire. Et en effet, si de potentiels repreneurs ont manifesté un intérêt pour le local de la boutique, aucun libraire n’a souhaité reprendre l’activité sur place. En revanche, le stock de livres d’Archipels va être vendu à Office One, le groupe déjà propriétaire de la librairie Odyssey en centre-ville. Le projet annoncé est d’installer un espace librairie au sein du magasin actuellement spécialisé en fournitures de bureau sur l’avenue du Prince Hinoï. 

 

Concurrencé par Internet et par les sites de vente en ligne comme Amazon, le secteur de la vente de livre a également subi la crise de plein fouet dans les années 2000, explique Evelyne Lee. La librairie Archipels a employé jusqu’à neuf salariés. Aujourd’hui, ils ne sont plus que trois. “Aujourd’hui, c’est assez difficile. Il faut se diversifier. Je me suis heureusement diversifiée un peu ces dernières années et c’est ça qui m’a sauvé. Mais la concurrence d’Internet nous crée des préjudices.” La libraire dit également constater un manque d’intérêt pour la lecture chez les plus jeunes. “Avant, le livre était un loisir. Maintenant, ce sont les jeux vidéo les loisirs.” 

 

La librairie Klima, de son côté, fait office de monument dans le secteur. Fondée en 1936, elle s’est installée place Notre Dame à Papeete en 1964. Ses responsables actuels n’ont pas souhaité s’étendre pour l’heure sur les circonstances de la fermeture annoncée d’ici la fin de l’année. Mais, là aussi, c’est un départ en retraite et des raisons de santé qui poussent les propriétaire à baisser le rideau. Et, là aussi, aucun repreneur n’a souhaité poursuivre l’activité de la librairie et reprendre les deux employés aujourd’hui en fonction. Selon nos informations, le stock de livres sera soldé et il n’est pas prévu pour l’heure qu’il soit repris par un des derniers libraires de la place.


Une page qui se tourne

“Voir une librairie qui ferme, c’est toujours très triste. En particulier pour les acteurs du livre, mais je pense aussi pour l’ensemble de la société”, commente le président de l’Association des éditeurs de Tahiti et des îles (AETI), Christian Robert, qui dit évidemment comprendre les propriétaires des deux enseignes. “Je pense qu’ils ont aussi évidemment raison de penser à eux et d’arrêter de travailler à partir d’un certain âge.” Mais pour l’éditeur d’Au Vent des îles, l’avenir n’est pas pour autant tout noir pour le secteur. “En tant qu’éditeurs, on se rend compte que ça fonctionne quand même. C’est un secteur compliqué, c’est sûr”, explique Christian Robert. “Mais à la fois il y a de plus en plus de livres qui sortent. (…) Ça veut dire qu’il y a des gens qui y croient.” 

 

Même discours du côté de la jeune association d’auteurs Taparau. Patrick Chastel, son président, reconnaît “le côté emblématique dans ces deux fermetures” mais veut rester optimiste pour l’avenir, saluant le travail des établissements encore existants. Reste qu’une page se tourne avec la fermeture de ces deux enseignes. Deux symboles du livre et de la culture en Polynésie. 


Evelyne Lee, propriétaire de la librairie Archipels : “Il était temps de lever le pied”
Librairies, l’épilogue d’une époque

Pour quelles raisons la librairie Archipels va-t-elle fermer ses portes  ?

“La seule raison, c’est ma retraite. Cela fait 30 ans que je possède la librairie et je me suis dit qu’il était temps de lever le pied. Mon mari est déjà à la retraite depuis 9 ans. Ça va quand même être bien d’être à la retraite ensemble.” 

Il n’y a pas de repreneur pour votre activité de libraire et une autre librairie historique de Papeete, Klima, va bientôt fermer ses portes. Est-ce que cela signifie que les temps sont durs pour votre métier  ?

“Aujourd’hui, c’est assez difficile. Il faut se diversifier. Je me suis heureusement diversifiée un peu ces dernières années et c’est ça qui m’a sauvé. Mais la concurrence d’Internet nous crée des préjudices. Et puis, les jeunes lisent moins. Ils ont des tablettes, mais ils ne lisent pas. Avant, le livre était un loisir. Maintenant, ce sont les jeux vidéo les loisirs.” 


Odyssey et les autres
Librairies, l’épilogue d’une époque

La librairie Odyssey, située en centre-ville place Notre Dame à Papeete, va donc devenir dans quelques mois la principale librairie de Polynésie. “Avec Amazon”, ironisait jeudi un spécialiste du secteur. Mais d’autres enseignes proposent bien évidemment encore des livres à la vente. Office One, propriété du même groupe qu’Odyssey, devrait donc lancer bientôt son espace librairie à partir du stock de la librairie Archipels. On peut également citer en exemple la librairie du Petit Prince dans la galerie marchande de Carrefour à Punaauia. On retrouve aussi, justement, les grandes surfaces Carrefour avec des espaces dédiés à la librairie, certes réduits, mais dans lesquels on retrouve nombre d’ouvrages locaux plus difficiles à trouver sur Internet. Enfin, quelques points de vente épars spécialisés en papeterie ou journaux proposent toujours quelques livres à l’achat.


Patrick Chastel, président de l’association Taparau  : “Un côté emblématique dans ces fermetures”

Comment réagissez-vous à ces deux fermetures de librairies historiques de Polynésie  ?

“Il y a un côté emblématique dans ces deux fermetures. Les personnes qui se sont occupées de ces librairies, et même les familles dans le cas de Klima, sont des personnages très forts de la vie polynésienne. Maintenant dans les deux cas, ce sont des personnes âgées qui vont prendre leur retraite. Ce qui est plutôt dommageable, ce n’est pas tellement le fait qu’elles arrêtent. C’est surtout qu’il n’y a pas de repreneurs.” 

Qu’est-ce que cela veut dire du secteur du livre  ?

“Je ne suis pas trop pessimiste pour autant. Je trouve qu’Odyssey, qui va se retrouver seule librairie, fait un très bon travail. Les gens qui travaillent là bas sont des gens admirables et compréhensifs. Ils vont se retrouver en situation de monopole c’est vrai, mais ce sont des gens qui travaillent vraiment bien. Donc, je ne suis pas pessimiste. Maintenant, ce qu’il faut c’est ne pas occulter les auteurs locaux c’est sûr.” 


Christian Robert, président de l’AETI  : “Une librairie qui ferme, c’est toujours triste”

Deux librairies qui ferment, ce n’est pas une bonne nouvelle pour les éditeurs  ?

“Evidemment, ce n’est pas très bien accueilli. Voir une librairie qui ferme, c’est toujours très triste. En particulier pour les acteurs du livre, mais moi je pense aussi pour l’ensemble de la société. Le livre est un outil important. Je pense que tout le monde a la mesure de ça. C’est malheureux, alors que le gouvernement vient de supprimer la TVA sur les livres justement pour essayer de soutenir le secteur, que ces fermetures arrivent maintenant. Après, la librairie Klima, elle a plus de 80 ans. Et je pense qu’ils ont aussi évidemment raison de penser à eux et d’arrêter de travailler à partir d’un certain âge. La librairie Archipels aussi, c’était un monument.”

Ces fermetures, cela fait toujours moins de livres en vente  ?

“Evidemment, les éditeurs sont tristes. Après, il y a peut-être aussi aujourd’hui moyen d’avoir accès aux livres. Je pense notamment aux grandes surfaces qui sont assez mobilisées. Il y a toujours deux librairies qui vont continuer à fonctionner (Office One et Odyssey, NDLR). Maintenant, il faut aussi se poser des questions. Pourquoi ces librairies ferment ? Est-ce que c’est à cause d’Internet ? Je ne crois pas trop, mais les gens l’avancent. C’est triste, c’est sûr. Mais le livre me semble être un secteur assez dynamique en Polynésie ces dernières années. Alors est-ce qu’ils ont eu du mal à traverser cette période de crise qu’on a connue. C’est peut-être une réalité.”

Vous êtes inquiets pour le secteur  ?

“En tant qu’éditeurs, on se rend compte que ça fonctionne quand même. C’est un secteur compliqué, c’est sûr. Tous les éditeurs font ce métier par passion. Ce n’est pas le secteur dans lequel on a les plus grands espoirs de bénéfices, c’est évident… Mais à la fois il y a de plus en plus de livres qui sortent. Alors ce n’est peut-être pas forcément une bonne chose, mais c’est une réalité. Ça veut dire qu’il y a des gens qui y croient. Et on ne peut que leur souhaiter d’exister longtemps.” 


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Lynx et panthères traînent mystérieusement la patte en Floride

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Lynx et panthères traînent mystérieusement la patte en Floride
Miami, Etats-Unis | AFP | mercredi 21/08/2019 - Les autorités américaines enquêtent sur un mystérieux trouble neurologique qui affecte les panthères et les cousins du lynx en Floride, les empêchant de marcher normalement.

"Tous les animaux affectés marchaient anormalement ou avaient des problèmes de coordination de leurs pattes arrières", a annoncé l'Agence de la pêche et de la faune sauvage de Floride.
Des caméras de surveillance ont enregistré des images de félins à divers degrés de la maladie, dont la cause n'est pas encore connue. Les maladies infectieuses, les déficiences nutritionnelles et les expositions à diverses toxines sont envisagées. 
Si relativement peu d'animaux présentaient des symptômes, qui les font tituber comme s'ils étaient ivres ou entamaient des pas de danse, les chercheurs tentaient encore de déterminer l'ampleur du problème.
"Plusieurs maladies ont déjà été écartées", a expliqué Gil McRae, le directeur de l'institut de recherche de l'Agence de la pêche et de la faune sauvage de Floride, ajoutant que ses services travaillaient avec ceux de l'Etat fédéral américain et divers spécialistes à travers le monde pour éclaircir ce mystère.

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Préavis de grève à l’Intercontinental Moorea

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Préavis de grève à l’Intercontinental Moorea
MOOREA, le 23 août 2019 - Un préavis de grève vient d’être déposé auprès de la direction de l’Intercontinental de Moorea. C’est la confédération O Oe To Oe Rima qui met en avant huit points de revendication, tels que la suppression des sanctions entreprises à l’encontre de quatre salariés de cuisine, le respect du protocole d’accord de 2006 ou encore la régularisation de la situation des personnes en CDI à temps partiels.

Dans le contexte social actuellement très agité en Polynésie, un nouveau préavis de grève vient d’être déposé par la confédération syndicale O oe to oe rima auprès de la direction de l’hôtel Intercontinental à Moorea. Des négociations sont prévues ce vendredi entre la direction et la confédération syndicale.

O oe to oe rima met en exergue huit points de revendication, dont le retrait des sanctions à l’encontre de quatre salariés en cuisine, la requalification des CDD en CDI, la régularisation de la situation des CDI à temps partiels ou encore le respect du protocole d’accord de 2006.

Si aucun accord n’est trouvé, la grève « illimitée » sera effective à parti du jeudi 29 août.


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