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Le bronze pour nos handballeuses U17

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Le bronze pour nos handballeuses U17
PAPEETE, le 20 août 2019 - La sélection féminine U17 de basketball termine le Trophée IHF d’Océanie tournoi en troisième position et revient ainsi avec la médaille de bronze.

La sélection de Tahiti de handball U17 a participé la semaine dernière au Trophée IHF d’Océanie (Trophy Océania Women). Ce tournoi alterne une année sur deux les filles et les garçons. La sélection de Tahiti était composée de jeunes filles âgées de 12 à 16 ans.
 
Beau parcours pour les jeunes Tahitiennes qui ont remporté leurs trois matchs de poule contre Fidji 22-11, contre la Papouasie 26-8 et contre l’Australie 18 à 16.
 
Les Tahitiennes se sont ensuite fait battre par le pays hôte, la Nouvelle Calédonie (12-25) puis par la Nouvelle-Zélande (14-26).
 
Tahiti termine le tournoi en troisième position et revient ainsi avec la médaille de bronze. L’Australie, la Nouvelle-Zélande, les Samoa Américaines, Fidji, la Papouasie Nouvelle-Guinée et la Nouvelle-Calédonie étaient de la partie.

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Pas-de-Calais: une tarentule "non mortelle" découverte dans des bananes d'un supermarché

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Pas-de-Calais: une tarentule
Lille, France | AFP | mercredi 20/08/2019 - Une jeune tarentule "non mortelle" pour l'homme a été découverte samedi dans un régime de bananes sur l'étal d'un magasin Auchan à Arras (Pas-de-Calais), immédiatement tuée sans que personne ne soit piqué, a-t-on appris mercredi auprès du distributeur confirmant une information de la Voix du Nord.

Selon Auchan Retail France, la tarentule, une "phormictopus cancerides", qui peut provoquer "gonflement et irritation" en cas de piqûre, a été découverte samedi en fin d'après-midi dans des bananes non bio importées de République Dominicaine, et immédiatement tuée par les services de sécurité du magasin. Le supermarché a retiré "l'ensemble" des bananes et "tout vérifié".
La direction d'Auchan Retail France affirme que c'est la première fois qu'une araignée est découverte dans ses produits et assure avoir demandé à son fournisseur en direct de revoir ses procédures pour que cela ne reproduise plus.

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Australie : la condamnation du cardinal Pell pour pédophilie confirmée en appel

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Australie : la condamnation du cardinal Pell pour pédophilie confirmée en appel
Melbourne, Australie | AFP | mercredi 20/08/2019 - La justice australienne a confirmé mercredi en appel la condamnation du cardinal George Pell, naguère l'un des prélats les plus puissants du Vatican, pour viol et agressions sexuelles sur deux enfants de chœur dans les années 1990, un arrêt accueilli avec émotion par une victime.

L'ex-secrétaire à l'Economie du Saint-Siège, âgé de 78 ans, avait été condamné en mars à six ans de prison pour l'agression de deux adolescents de 13 ans en 1996 et 1997 dans la cathédrale de Melbourne, ville dont il était l'archevêque.
L'affaire opposait M. Pell, un homme qui a élu deux papes, été un des proches conseillers de François et même été impliqué dans la réponse de l'Eglise face aux scandales de pédophilie, et un ancien enfant de choeur aujourd'hui trentenaire. 
La deuxième victime du prélat est décédée en 2014 d'une overdose, sans jamais avoir fait état de l'agression.
En costume sombre, M. Pell a comparu devant la Cour suprême de l'Etat de Victoria, dans le sud de l'Australie, baissant occasionnellement la tête pendant que la juge Anne Ferguson lisait un résumé de la décision rejetant son appel.
 

- Victime "très convaincante" -

 
La magistrate a décrit la victime comme quelqu'un de "très convaincant" qui "n'est clairement pas un menteur, pas un fantaisiste et qui a été témoin de la vérité".
La foule massée a l'extérieur a salué la décision avec des applaudissements qui ont été entendus jusque dans la salle d'audience.
La juge Ferguson a déclaré que le cardinal serait admissible à une libération conditionnelle dans trois ans et huit mois, bien qu'il puisse encore former un pourvoi devant la Haute Cour fédérale, plus haute juridiction d'Australie.
La victime, dont l'identité ne peut être dévoilée, a parlé de quatre années d'un combat judiciaire "angoissant" qui l'ont plongé "dans des états, aux moments les plus sombres, qui m'ont fait craindre de ne pas pouvoir en revenir".
"Après avoir assisté aux funérailles de mon ami d'enfance (...), j'ai ressenti le devoir de témoigner", a-t-il ajouté dans un communiqué lu par son avocat. "Je ne suis par un héraut de la cause des survivants d'agressions sexuelles."
Lisa Flynn, avocate du père de la victime décédée, a déclaré à l'AFP qu'"un poids avait été levé".
 

- "Evidemment déçu" -

 
"Il estime que justice a été rendue aujourd'hui. Il est vraiment soulagé que George Pell soit derrière les barreaux ce soir", a ajouté l'avocate.
Plus haut représentant de l'Eglise catholique condamné pour viol sur mineur, le cardinal, qui clame son innocence, a été reconnu coupable en décembre de cinq chefs d'accusation, notamment d'avoir imposé une fellation en décembre 1996 à un garçon de 13 ans et de s'être masturbé en se frottant contre un autre.
Les faits avaient eu lieu dans la sacristie de la cathédrale St Patrick de Melbourne, dont Mgr Pell était l'archevêque, où les deux victimes s'étaient cachées pour y boire du vin de messe.
Deux mois plus tard, M. Pell avait poussé l'un des adolescents contre un mur et lui avait empoigné les parties génitales.
"Le cardinal Pell est évidemment déçu par la décision d'aujourd'hui", ont indiqué dans un communiqué transmis par l'Eglise ses avocats, qui ont dit qu'ils étudiaient l'opportunité d'un pourvoi, attendu sous 28 jours.
De son côté, le Vatican a relevé que M. Pell pouvait encore saisir la Haute cour, sans rien dire de l'enquête canonique en cours.
 

- Déchu de l'Ordre d'Australie -

 
"A ce stade, avec l'Eglise d'Australie, le Saint-Siège réitère sa proximité avec les victimes d'agressions sexuelles et son engagement à poursuivre, au travers des autorités ecclésiastiques compétentes, les membres du clergé qui commettent ces agressions", a déclaré le Vatican dans un communiqué.
La défense avait fait feu de tout bois pour contester la condamnation, soulevant au total 13 objections allant de la chronologie des faits après la fin de la messe à la possibilité matérielle pour George Pell d'avoir commis les agressions dans l'encombrante tenue sacerdotale dont il était vêtu alors qu'il venait de célébrer l'office.
Surtout, ils estimaient le verdict "déraisonnable", car basé exclusivement sur le témoignage d'une victime.
Le Premier ministre australien Scott Morrison a exprimé mercredi sa sympathie pour les victimes et annoncé que le cardinal Pell serait déchu de sa médaille de l'Ordre d'Australie.
M. Pell avait connu une ascension fulgurante avant d'entrer en  2013 dans le conseil de neuf cardinaux (C9) chargé d'aider le pape à réformer la Curie, le gouvernement du Vatican. En 2014, il était devenu secrétaire à l'Economie.
Depuis sa condamnation, le cardinal a été relevé de sa fonction de responsable financier du Vatican et perdu sa place dans le C9. 
Le Vatican a ouvert sa propre enquête sur Mgr Pell qui pourrait au final être défroqué.

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L'Indonésie envoie des renforts en Papouasie où les troubles continuent

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L'Indonésie envoie des renforts en Papouasie où les troubles continuent
Manokwari, Indonésie | AFP | mercredi 21/08/2019 -La province indonésienne de Papouasie a connu mercredi un troisième jour de manifestations qui ont par endroits dégénéré en affrontements, poussant Jakarta à envoyer quelque 1.200 militaires et policiers en renfort.

Le gouvernement a appelé au retour au calme dans cette province pauvre de l'extrême est de l'archipel. Les émeutes ont commencé lundi après l'arrestation pendant le week-end de 43 étudiants papous et des injures racistes prononcées à leur égard.
Un millier de personnes a manifesté mercredi dans les rues de Timika (sud de la Papouasie), où un journaliste de l'AFP a vu des manifestants jeter des pierres vers les fenêtres du parlement local et tenter de détruire la barrière y donnant accès. La foule n'a été dispersée dans cette ville qu'après des tirs de sommation de la police.
Plusieurs centaines de manifestants ont aussi défilé dans les rues des villes de Sorong et de FakFak à l'ouest de l'île.
Plusieurs villes de cette région riche en matières premières étaient paralysées mercredi, dont Manokwari où des magasins et le parlement local ont été incendiés par des émeutiers lundi. 
Plusieurs policiers ont été blessés, selon les autorités. Des informations non confirmées ont fait état de manifestants blessés.
Quelque 900 policiers et 300 militaires ont été déployés à  Manokwari et Sorong, ont indiqué mercredi le gouvernement et les autorités de Papouasie.
Le porte-parole de la police nationale Muhammad Iqbal a estimé que la situation restait "globalement sous contrôle", précisant les forces de l'ordre n'étaient pas équipées de balles réelles.
La colère s'est répandue à travers la Papouasie après des informations sur l'arrestation samedi de 43 étudiants papous par la police à Surabaya, la deuxième ville du pays, sur l'île de Java.
La police anti-émeute a investi un dortoir pour déloger des étudiants papous qui avaient été accusés d'avoir détruit un drapeau indonésien le jour de la fête de l'Indépendance de l'Indonésie. Les policiers les ont arrêtés et interrogés avant de les  libérer.
Parallèlement, une manifestation contre la présence des étudiants papous a été organisée au cours de laquelle des injures raciales ont été proférées.
Le président indonésien Joko Widodo a promis une enquête sur les incidents survenus à Surabaya et devrait se rendre dans la province prochainement.
La régio, nriche en ressources naturelle, connait une rébellion indépendantiste sporadique contre le gouvernement indonésien.
La Papouasie s'est déclarée indépendante en 1961, mais l'Indonésie en a pris le contrôle par la force en 1963 et l'a officiellement annexée en 1969.
De nombreux Papous réclament l'indépendance, comme la Papouasie Nouvelle-Guinée, autre moitié de cette grande île qui l'a obtenue en 1975 après avoir été une colonie australienne.

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Une quatrième société de concassage dans la vallée de la Papenoo

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Une quatrième société de concassage dans la vallée de la Papenoo
PAPENOO, le 21 août 2019 - Une enquête de commodo et incommodo sera ouverte à partir de vendredi à la mairie de Papenoo. La population est amenée à donner son avis sur le projet d'installation d'une quatrième société de concassage dans la vallée de la Papenoo. 

Trois sociétés de concassage sont déjà installées dans la vallée de la Papenoo. Et une quatrième entreprise, Polynésie Agrégats gérée par Rodrigue Ly Sao, a fait une demande auprès du gouvernement pour s'établir dans ladite vallée. C'est dans ce cadre qu'à partir de vendredi une enquête de commodo et incommodo s'ouvrira à la mairie de Papenoo. 

Le public pourra également prendre connaissance de l'étude de l'impact sur l'environnement du projet. Et un commissaire enquêteur recueillera l'avis de la population tous les vendredis jusqu'au 20 septembre. 


UN DOSSIER BIEN FICELE


"On a travaillé pendant 13 mois avec un bureau d'étude sur ce projet et on a un dossier bien ficelé", explique Rodrigue Ly Sao. Installé pour le moment à Faaone, l'entrepreneur souhaite transférer ses activités à Papenoo pour des raisons économiques.

"On a notre lieu de vente à Arue. Aujourd'hui on ne peut amener que deux voire trois camions par jour de Faaone. En s'installant à Papenoo on pourra faire plus d'allers-retours et on sera également plus proches de nos clients. Ça nous permettra d'être plus compétitifs", précise le chef d'entreprise. 


LE TAVANA INQUIET


Vetea Avaemai, maire délégué de Papenoo, est de son côté sceptique à propos de ce projet. "Il y a déjà trois sociétés de concassage dans la vallée. Pourquoi venir en rajouter une nouvelle ?", s'interroge le tāvana. 

Ce dernier s'inquiète notamment des nuisances engendrées par cette activité. "Je parle de la poussière, du bruit, et des passages incessants de camions que devront subir les habitants de la zone (…) On attendra les résultats de l'enquête mais je suis pour le moment inquiet", confie Vetea Avaemai. 

"On a fait des recherches pendant des mois pour trouver un terrain éloigné de toute habitation dans le but de gêner le moins de monde (…) Nous avons fait du concassage pendant plus de dix ans à Faaone et nous n'avons jamais eu de plainte de la part du voisinage", se défend Rodrigue Ly Sao.

La population de Papenoo et de sa vallée pourra se faire une idée du projet en se rendant dès vendredi à la mairie. 

Une quatrième société de concassage dans la vallée de la Papenoo

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Marama Vahirua avec l'école de surf de Steven Pierson

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PAPEETE, le 21 août 2019 - En pleine Tahiti Pro Teahupoo, Marama Vahirua nous emporte cette semaine dans l’école de surf de l’ancien professionnel, Steven Pierson, qui a toujours réussi à allier vie professionnelle et passion de la glisse et de l’océan.

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Gardes à vue confirmées dans l’affaire des bonbonnes toxiques

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Gardes à vue confirmées dans l’affaire des bonbonnes toxiques
PAPEETE, le 21 août 2019 - La chambre de l’instruction a rejeté, le 6 août dernier, les requêtes en nullité des gardes à vue déposées par les avocats de Rodolphe Putoa et Claude Serra dans le cadre du scandale des bonbonnes toxiques. Les deux hommes restent mis en examen pour des violations du code de l'environnement.

Le 16 juillet dernier, les avocats de deux des trois mis en examen dans l’affaire des bonbonnes toxiques, Rodolphe Putoa et Claude Serra, avaient déposé des requêtes en nullité concernant les gardes à vue de leurs clients devant la chambre de l’instruction. Me Jourdainne, le conseil de Rodolphe Putoa, affirmait alors que ces requêtes avaient pour but de voir “si les règles de procédure ont bien été respectées dans le cadre de la procédure pénale à laquelle sont soumis les justiciables.” Après avoir mis la décision en délibéré, la chambre de l’instruction a rejeté ces demandes le 6 août dernier.

Rodolphe Putoa et Claude Serra, qui occupaient les postes de responsable de la cellule phytosanitaire de la Direction de la biosécurité et de responsable de la cellule Protection des milieux à la Direction de l’Environnement (DirEn), avaient été mis en examen le 27 février dernier à la suite de la découverte de bonbonnes toxiques qui contenaient du gaz létal hautement nocif et qui avaient été coulées lors du sabordage du Kura Ora II.

196 tonnes de déchets industriels
Rappelons que cette affaire avait été mise au jour suite à la découverte de fûts flottant dans la mer. L’enquête conduite par les gendarmes de la brigade nautique avait établi, tel que l’avait expliqué le procureur de la République lors d’une conférence de presse "qu’au moins 87 bonbonnes de bromure de méthyle (18 de 100 kg pleines et périmées, 69 vides) contenant par ailleurs du chloropricrine (gaz rajouté pour donner une odeur au bromure, en cas de fuite, et utilisé pendant la Première Guerre mondiale comme gaz létal de combat) étaient stockées dans l’épave du Kura Ora II". Ces bonbonnes provenaient d’un stock entreposé à la cellule phytosanitaire de la Direction de la biosécurité. Mais le chargement clandestin contenait 196 tonnes de déchets industriels divers, dont des chariots élévateurs, réservoirs, tôles, extincteurs et épaves en tous genres.

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Pêche professionnelle : une aide pour l’équipement en radiocommunications

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Pêche professionnelle : une aide pour l’équipement en radiocommunications
PAPEETE, le 21 août 2019 - La loi du Pays du 17 janvier 2019 a institué une aide pour l'acquisition de matériels de radiocommunications sur des navires de pêche. Le Conseil des ministres a approuvé ce mercredi l’octroi de cette aide pour dix thoniers supplémentaires. Le dispositif pendra fin en décembre prochain.

Le Conseil des ministres ayant approuvé mercredi l’octroi de l’aide pour dix thoniers supplémentaires, le nombre de dossiers approuvés concernant l’équipement de ce type de navires s’élève désormais à 20. A ce jour, la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) qui gère le dispositif a enregistré le dépôt de 40 dossiers éligibles.

L'arrêté du Conseil des ministres du 1er février 2019 portant application de la loi du Pays du 17 janvier 2019 a établi les modalités précises pour bénéficier d’une aide pour l'acquisition de matériels de radiocommunications sur des navires de pêche.

Pour financer ces aides, qui prévoient le remboursement de 50% du montant de l’équipement incluant son installation, une enveloppe de 45 millions de Fcfp a été prévue. Le dispositif prendra fin le 31 décembre 2019, ces équipements seront alors devenus obligatoires. Le gouvernement invite donc les professionnels de la pêche qui sont éligibles (thoniers, bonitiers et poti marara), à solliciter cette aide sans tarder auprès de la DPAM.

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La détaxe carburant reconduite pour la desserte maritime des îles

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La détaxe carburant reconduite pour la desserte maritime des îles
PAPEETE, le 21 août 2019 - Le gouvernement a décidé de reconduire le dispositif de détaxe des carburants dont bénéficient les armateurs desservant les îles. Cette aide, sous forme de détaxe, leur permet d’assurer la desserte des îles éloignées dans des conditions économiques plus favorables aux populations.

Le Conseil des ministres, en complément des demandes déjà accordées lors de sa séance précédente, a décidé mercredi de reconduire cette aide pour les sociétés suivantes qui en ont expressément fait la demande : la SARL SNGV 2 Moorea (au titre de l’exploitation du navire Terevau assurant la liaison entre Tahiti et Moorea), la SNC Agieray et Cie, (au titre de l’exploitation du navire Dory assurant les liaisons entre les atolls des Tuamotu de l’Ouest), l’EURL Transport Maritime des Tuamotu Ouest (TMTO), (au titre de l’exploitation du navire Mareva Nui desservant les Tuamotu – Gambier) et la SAS Société de Navigation Polynésienne (SNP), (au titre de l’exploitation du navire Hawaiki Nui desservant les îles Sous Le Vent).

Seuls les armateurs détenant une licence d’exploitation peuvent bénéficier du régime d’exonération des droits et taxes sur les carburants et les huiles. En application des dispositions accompagnant l’octroi de ces exonérations, les sociétés bénéficiaires sont soumises à l’obligation de retraiter les huiles usagées et les eaux de cale. Elles doivent transmettre la fiche de suivi du retraitement deux fois par an à la DPAM, accompagnée de ses justificatifs et attestations de retraitement par des organismes agréés. A défaut, le bénéfice de l’exonération leur sera refusé.

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Polynésie la 1ère veut redevenir 1ère en Polynésie

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Polynésie la 1ère veut redevenir 1ère en Polynésie
Papeete, le 21 août 2019 - A l'occasion de sa réunion de rentrée ce mercredi, Polynésie la 1ère a clairement affiché ses intentions de reconquérir le public polynésien. Et pour cela, un seul maître-mot qui s'applique à internet, à la radio et à la télévision : la proximité avec la population.

"C'est le téléspectateur qui a la télécommande en main et qui décide de s'arrêter sur un programme, alors à nous de lui faire choisir ceux de Polynésie la 1ère. C'est lui, le seul maître à bord", précise d'entrée de jeu Gérard Hoarau, le directeur régional de la station de Pamatai, lors de la réunion de rentrée de la chaîne. Une rentrée un peu particulière, puisque la chaîne du groupe France Télévisions, qui a perdu son leadership lors des derniers sondages de 2018, espère bien retrouver sa première place devant TNTV.
Alors pour cette nouvelle saison, Polynésie la 1ère a teasé ce matin les grandes lignes du scénario de la reconquête de l'audience : "Notre ADN, c'est la proximité. On veut une télévision pour, avec et par les Polynésiens (…). On veut retisser les liens avec nos auditeurs, nos internautes et nos téléspectateurs de Tahiti et de nos archipels ", insiste le directeur régional. Et pour recréer ces liens avec la population locale, Polynésie la 1ère mise sur la convergence de ses trois supports, complémentaires les uns des autres, le web, la radio et la télévision.

DONNER DAVANTAGE LA PAROLE AUX POLYNESIENS
Du côté de la télévision, la station de Pamatai a choisi pour cette rentrée de fidéliser les présentateurs du JT, plébiscités par le public. La grande messe de l'information privilégiera des sujets proches des gens, qui les concernent. "L'individu doit passer avant l'institutionnel, on doit vraiment lui donner davantage la parole", souligne le rédacteur en chef, Alain Petit.
Si la chaîne compte toujours sur ses émissions phares comme "Sans Tabu", qui s'ouvre désormais à la société civile, "Mata ara" ou encore "Vevo", plusieurs nouvelles émissions devraient faire buzzer. A l'instar de "Ha'uti Mai", un quizz en mode micro-trottoir présenté par la jeune humoriste en vogue Yepo, ou encore "Tama'a Kaikai", une émission qui met en valeur la cuisine locale.
Du côté du web, si le site et les réseaux sociaux continuent toujours de diffuser les produits de la télévision et de la radio, de nombreux contenus sont et seront créés spécifiquement ou diffusés d'abord sur le numérique. Les Facebook live devraient avoir de beaux jours devant eux.
Enfin, du côté de la radio, la proximité semble, là encore, être le fil conducteur de cette reconquête de l'audience. L'émission "C’est que du bonheur", présentée par Pascal et Taina, va donner pendant deux heures le matin, du lundi au vendredi, la parole aux auditeurs. "Coup de cœur ou coup de gueule, c’est avant tout le pouls de la société polynésienne qui est mesuré chaque matin sur Polynésie la 1ère ", précise la chaîne.
De quoi tisser des liens forts au quotidien.


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L’as Pirae fait son mercato

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L’as Pirae fait son mercato
Cette année, les changements à l’intersaison semblent être importants, tant au niveau des joueurs que des entraineurs. Nous avons pu assister à un entrainement de l’as Pirae et plusieurs joueurs de premier plan issus de Central et Tefana portaient le maillot orange : Alvin Tehau, Taumihau Tiatia, Sylvain Graglia, Enzo Tehau…
 
L’as Pirae, présidé actuellement par Heimana Salem, est un club qui a plus de cinquante ans d’existence et qui a vu défiler des joueurs comme Marama Vahirua, Reynald Temarii…Huit fois champion de Tahiti - dont la dernière fois en 2014 -, neuf fois vainqueur de la Coupe de Tahiti Nui…Lors de la saison 2018-2019, il termine 4e du championnat et rate la qualification pour la Ligue des clubs champions OFC pour six points.
 
Ces dernières années, le club a accueilli de nombreux Tiki Toa comme Naea Bennett – devenu coach -, Raimana Li Fung Kuee, Teva Zaveroni, Tearii Labaste, Patrick Tepa, Ariihau Teriitau, Heirauarii Salem, Gervais Chan Kat, Raimoana Bennett, bénéficiant ainsi de joueurs ayant touché au sport de haut niveau à travers le beach soccer.
 
Le football tahitien reste un football amateur mais à l’intersaison, certains joueurs changent de club, attirés, entre autres, par des contrats de travail fournis par les sponsors des clubs. Et cette année, les changements qui se profilent sont de taille. Cent millions d’investissement ont également été évoqués pour la remise à niveau du terrain de football du club.

L’as Pirae fait son mercato
Il y avait à cet entrainement le milieu de terrain offensif Alvin Tehau, capitaine de la sélection A, capitaine et joueur emblématique de Tefana où il évolue depuis qu’il est poussin. Taumihau Tiatia, défenseur de Tefana, évoluant lui aussi en sélection A, était également présent.
 
Il y avait aussi Sylvain Graglia, attaquant vedette de l’as Central ou encore Enzo Tehau, lui aussi issu de Central, club qui avait, rappelons-le, essuyé une lourde défaite 8-0 il y a quelques mois en quart de finale de Ligue des champions OFC à domicile, une défaite qui ne pouvait pas ne pas laisser de traces.
 
Il y a du mouvement également du côté des entraineurs avec le départ du coach de Central Efrain Araneda vers l’as Dragon et le départ du coach de Dragon Timiona Asen vers Manu Ura. Xavier Samin, avec Pascal Vahirua comme adjoint, prend les rênes de l’as Tefana. Samuel Garcia lui reste à Vénus, qui représentera la Polynésie lors de la prochaine Ligue des champions OFC, avec Tiare Tahiti.
 
Les transferts seront officialisés fin août, avec une reprise de la saison 2019-2020 à mi-septembre, comme chaque année. SB / FTF

L’as Pirae fait son mercato
Parole à Naea Bennett, coach de Pirae :
 
De nouveaux joueurs, de nouvelles ambitions ?
 
« Non, l’objectif reste toujours le même, faire du mieux possible en championnat, aller chercher le titre. On a essayé l’année dernière, cela a failli marcher. Cette année l’objectif est le même, le titre bien sûr et la Coupe de Tahiti Nui également, avec l’apport de nouveaux joueurs. »
 
Comment l’arrivée de joueurs importants a pu se concrétiser ?
 
« Je ne sais pas ce qui se passe dans les autres clubs, je ne regarde pas ce qui se passe chez les autres. Mais quand tu as ce genre de joueurs qui vient te voir pour intégrer ton équipe…Il faudrait être fou pour leur dire « non, on a pas besoin de vous. » Ce sont des joueurs de grande qualité, on est content de les accueillir dans notre effectif. »
 
Des joueurs en provenance surtout de Tefana, de Central ?
 
« Quand il y en a un qui dit « je vais là-bas », d’autres suivent, c’est comme ça que ça marche ici. Il y a peut-être eu des petits « bin’s » mais cela reste un groupe de copains qui a décidé d’adhérer à notre projet de club. On a également l’apport d’un coach en provenance du Toulouse Football Club qui est là pour nous aider. Il est là pour préparer l’équipe techniquement. »
 
Quelles sont ces nouvelles recrues ?
 
« Rien est encore fait car il faudra l’aval de la fédération tahitienne de football fin août, on attend le tableau des démissions-mutations. Certains sont en pourparlers et m’ont demandé s’ils pouvaient venir s’entrainer avec nous. »

L’as Pirae fait son mercato
Parole à Alvin Tehau :
 
Qu’est ce qui vous a poussé à quitter Tefana ?
 
« J’ai de nouveaux objectifs en vue. Avec Pirae, l’objectif est de faire le doublé coupe-championnat. Je suis content de jouer avec des joueurs de qualité. J’ai déjà joué avec certains joueurs tels que Raimana Li Fung Kuee, Ariihau Teriitau, Patrick Tepa…Pirae est une équipe qui est revenue vers le haut du tableau déjà la saison dernière. »
 
Pourquoi n’avoir pas participé aux Jeux du Pacifique ?
 
« Je n’ai pas pu être présent pour raisons professionnelles. »
 
Un dernier mot ?
 
« Je remercie mes anciens coéquipiers et mes nouveaux coéquipiers pour leur accueil. Il y a une super ambiance et les joueurs sont très motivés. J’ai vraiment hâte de commencer la nouvelle saison. »

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La DSP dément l’affaire du « braquage » à Paofai

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La DSP dément l’affaire du « braquage » à Paofai
PAPEETE, le 21 août 2019 – Le commissaire divisionnaire de la Direction de la sécurité publique (DSP) de Papeete, Mario Banner, a réagi mercredi matin à l’affaire du « braquage » du 15 août dernier sur le parking de Champion Paofai en affirmant qu’il s’agissait d’une « pure invention ». « On est en train de faire peur aux gens pour des choses qui n’existent pas », a vivement réagi le patron de la DSP.
 
« J’ai appris comme tout le monde en ouverture du journal de Polynésie la 1ère qu’il y aurait eu des faits de braquage avec des gens lourdement armés, qui étaient neuf dans deux véhicules et qui auraient braqué six personnes qui discutaient dans un parking », a réagi mercredi matin le commissaire divisionnaire de la DSP, Mario Banner, passablement énervé par le traitement médiatique et le véritable buzz suscité sur les réseaux sociaux par un fait divers qu’il affirme être « une pure invention ». Mardi soir, la chaine de télévision a diffusé l’interview anonyme d’un homme affirmant avoir été témoin d’un tel événement dans la nuit du 15 au 16 août dernier, sur le parking du Champion Paofai entre minuit et une heure du matin.
 
« Tout ce que je sais, c’est qu’effectivement il s’est passé quelque chose, mais de beaucoup moins gravissime. Puisqu’au même moment, au même endroit, il y a un jeune homme qui s’est fait aborder par trois individus qui ont sorti un couteau de cuisine et qui lui ont piqué son vélo. Point final, ça s’arrête là », tonne Mario Banner, qui s’étonne de n’avoir reçu aucune plainte ou signalement pour des faits d’une telle gravité. Ceci malgré la déposition de la victime du vol de vélo et les auditions des suspects présents sur le parking le soir des faits… « Si la scène a duré quatre à cinq minutes, quinze personnes qui hurlent et deux voitures qui dérapent à Paofai, même à minuit ça ne passe pas totalement inaperçu. »

"On est en train de faire peur aux gens"
Le commissaire dit par ailleurs s’interroger sur la véracité de la version donnée par le témoin : « Je vois que l’on fait état de faits qui datent d’une semaine. On procède à l’interview anonyme d’un témoin qui donne des détails sur la façon dont les faits se sont passés, en disant que ce sont deux véhicules blancs de marque Clio, qui sont des voitures de location parce qu’ils ont le macaron orange, mais par contre qui n’est pas fichu de donner un numéro de plaque d’immatriculation ? »
 
Mario Banner dénonce un « dérapage médiatique »« Ce qui me désole le plus, ce sont les propos tenus en langue tahitienne. Parce que quand on emploie le mot « orure hau », c’est fort ici. Il est rare qu’on emploie ce mot en Polynésie. Ca veut dire qu’il y a une « insurrection ». Ca veut dire qu’on est en train de faire peur aux gens pour des choses qui n’existent pas », s’énerve le patron de la DSP. « Je pense que la police, comme la gendarmerie, ont bien assez de travail avec les trafics d’Ice et de cannabis ou encore l’alcoolisation forte en ville. Et ce n’est pas la peine d’ajouter de l’huile sur le feu. »

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La croissance a atteint 2,5% en 2018

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La croissance a atteint 2,5% en 2018
PAPEETE, le 21 aout - La bonne santé de l'économie polynésienne se confirme en chiffres. Une nouvelle estimation du PIB de la Polynésie révèle que la croissance de notre économie a été de 2,5% en francs constants l'année dernière. Nous n'avions plus connu une croissance aussi rapide depuis... 2003. Cette embellie de l'activité économique a été accompagnée par la création de l'équivalent de 1500 emplois à temps plein.

Selon les comptes économiques rapides de la Polynésie française (CEROM) publiés hier, 2018 a été une très belle année pour notre économie. Il ne s'agit encore que d'estimations, qui pourraient être révisées de quelques milliards de francs dans les années qui viennent, mais la tendance est claire : notre produit intérieur brut (PIB) aurait augmenté de 2,5% l'année dernière, pour atteindre 615,5 milliards de Fcfp.

Selon les économistes de l'Institut de la Statistique de la Polynésie française (ISPF), l'Institut d'Emission d'Outre-Mer (IEOM) et de l'Agence française de Développement (AFD), tous les grands composants de l'économie sont en forme (voir encadrés), que ce soit la consommation, le commerce extérieur ou les investissements. Seule la hausse des cours du pétrole a tenté de plomber l'atmosphère, mais sans arriver à freiner la croissance.

Cette belle performance, après une croissance tout aussi remarquable de 2,4% en 2017, permet à l'économie polynésienne de se rapprocher de son plus haut d'avant la crise : en francs constants, nous arrivons au même PIB qu'en 2005. Encore 3% de croissance supplémentaire pour revenir au niveau de 2007, soit juste avant la profonde crise qui a ravagé la société polynésienne au tournant de la décennie.

NOUS SOMMES ENCORE DANS LE RATTRAPAGE DE LA CRISE

Nicolas Prud'homme, directeur de l'ISPF, a expliqué lors de la conférence de présentation du CEROM que "cette croissance de 2,5% est un rattrapage presque mécanique de la crise des années 2007 à 2013. Cette croissance est fragile, car elle est très dépendante de la consommation des ménages, du tourisme et des taux d'intérêts bas. Nous sommes soumis aux facteurs extérieurs. De plus, le PIB est un indicateur qui ne fait pas la différence entre une croissance favorable aux plus nécessiteux et à l'environnement. Mais nous sommes optimistes pour l'avenir proche, nous sommes en train de compiler les chiffres du deuxième trimestre 2019 et les résultats sont favorablement orientés."

Si le paysage économique reste dégagé, il y a donc quelques petits bémols dans ce beau tableau. En plus de ceux mentionnés par le directeur de l'ISPF, notons que depuis 2007 la population polynésienne a augmenté de 10%, donc même si la richesse du pays revient à son maximum historique, le rattrapage économique sera encore long avant que le niveau de vie de chacun redevienne ce qu'il était à l'époque. Et une inquiétude reste vive : même avec cette croissance record, notre économie n'a créé que 1500 emplois salariés équivalents temps plein (+2,3%) l'année dernière. Même si ce rythme se maintient, il faudra une génération entière pour fournir un travail aux 36 100 personnes qui cherchent un emploi (dont seulement 14 700 sont inscrits au SEFI) rien que dans l'archipel de la Société...

La consommation des ménages, moteur de la croissance
La croissance a atteint 2,5% en 2018
Le plus gros moteur de la croissance 2018 a été la consommation, principalement celle des ménages (qui ont apporté 1,7% sur les 2,5% d'augmentation du PIB à eux seuls). Cette consommation s'est retrouvée dans les ventes de voitures neuves (+10%), la reprise des crédits à la consommation et la hausse des importations de biens de consommation. Ce qui pousse les ménages à la consommation : une reprise des embauches (+2,3 %) et une hausse des salaires (+1,2 % pour le salaire moyen) qui profitent au pouvoir d'achat.

Tourisme : l'effet "United" va succéder à l'effet "French Bee"
La croissance a atteint 2,5% en 2018
Avec +10 % de fréquentation touristique en 2018, l'effet "French Bee" s'est fait pleinement sentir dans tous les secteurs liés au tourisme : transport international, hôtellerie, restauration... Si bien que les exportations de service ont explosé de +9 %, compensant largement une mauvaise année de plus pour la perle (nous avons exporté 2,3 millions de perles de moins l'année dernière). Notons qu'au niveau du commerce extérieur, notre poisson et notre vanille continuent de connaitre une croissance spectaculaire sur les marchés étrangers depuis 10 ans...
Notons que les premiers chiffres de 2019 montrent qu'après l'effet French Bee qui a profité aux pensions de famille et aux locations saisonnières de type AirBnB, les nouvelles lignes aériennes ouvertes par United Airlines semblent surtout profiter aux grands hôtels.

Les investissements profitent des taux d'intérêts bas
La croissance a atteint 2,5% en 2018
Au niveau des investissements, tout le monde semble s'en donner à cœur-joie, à commencer par les ménages qui profitent des taux d'intérêts historiquement bas pour acheter des biens immobiliers à tour de bras (+5 % pour les investissements des ménages en valeur). Le secteur public fait aussi peser son poids en augmentant ses investissements de 6 %. Restent les entreprises, qui sont plus prudentes avec une hausse des investissements de seulement 2 % (quand on ne compte pas les nouveaux Dreamliners achetés par ATN, ce qui est tout de même un gros morceau qui est sorti des statistiques). Toute cette frénésie de construction et d'achats à longs terme a d'ailleurs fortement contribué à faire exploser les importations (+5,7 %, avec tout de même une bonne partie causée par la hausse des cours du pétrole).

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Qui sera le Super Aito ?

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Qui sera le Super Aito ?
Le Super Aito 2019, une course de pirogue V1 proposée par Te Aito Events sous l’égide de la Fédération tahitienne de va’a, est prévu ce week-end entre Moorea et Tahiti, sur un parcours de 34 km. Qui succèdera à Steeve Teihotaata ? L’arrivée est prévue à la Pointe Vénus vers 14 heures.

Charley Maitere et Mara Aitamai sont les initiateurs de deux courses de va’a marathon V1 d’exception, qui sont proposées chaque année en Polynésie depuis une trentaine d’années : le Te Aito et le Super Aito. La première, programmée cette année le 20 juillet, est ouverte à tous et regroupe environ 1 000 rameurs, toutes catégories confondues. Le Te Aito existe même dans d’autres pays comme la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie… La course attire donc de nombreux étrangers.

Le Super Aito, proposée environ un mois plus tard, est un peu le combat des chefs, l’explication ultime. Les 100 meilleurs du Te Aito sont retenus pour cette course particulièrement difficile qui consiste à traverser le chenal entre Moorea et Tahiti contre les éléments.
 
Mara Aitamai l’a précisé hier matin en conférence de presse : "Depuis l’année dernière, on est revenus aux sources, en quelque sorte, sur un parcours Temae-Pointe Vénus tout en remontée. C’est ce qui rend cette course difficile". En effet, il faut être un véritable aito pour ramer contre le vent et la houle pendant 34 kilomètres.
 

Qui sera le Super Aito ?
Le Te Aito 2019 a été remporté par Kévin Céran-Jérusalémy. Ce dernier, très en forme actuellement, s’est également illustré en remportant le championnat du monde de va’a marathon dernièrement en Australie. Mais le tenant du titre du Super Aito, Steeve Teihotaata, a plus d’un tour dans son sac et reste lui aussi un très grand champion.
 
En va’a, tout peut arriver. Les rameurs du Top 10 du Te Aito, voire au-delà, sont des vainqueurs potentiels : Kevin Céran-Jérusalémy, Manutea Million, Tutearii Hoatua, Steeve Teihotaata, Damas Ami, Sly Ly-Sao, Hititua Taerea, Charles Teinauri, Taaroa Dubois, Raihere Tevaearai…
 
Le départ de la course des séniors sera donné à 10h45 sur le plan d’eau de la plage de Temae qui, rappelons-le, est une zone protégée par un plan de gestion de l’espace maritime. Les bateaux de l’organisation uniquement pourront entrer dans la zone. L’arrivée est prévue à la Pointe Vénus vers 14 heures.

Les qualifiés du Super Aito sont les 100 premiers de la catégorie open du Te Aito, les 10 premiers de la catégorie junior, les 5 premiers de la catégorie master 40, les 5 premiers de la catégorie master 50. S'y ajoutent 6 master 60, 1 master 70 et 18 qualifiés en provenance des îles suite à l'Ariimatatini Race (Rangiroa), au Te Aito Manihi et à la Tohiea de Moorea.
 

Qui sera le Super Aito ?

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Les grévistes veulent durcir le mouvement

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Les grévistes veulent durcir le mouvement
PAPEETE, le 21 août 2019 - Statut-quo mercredi dans le BTP entre l’intersyndicale et le gouvernement. Aucun accord n’a été trouvé pour mettre fin au mouvement de grève qui touche l’Equipement et six sociétés privées du secteur. Les grévistes annoncent un durcissement du mouvement jeudi.

Mercredi matin, aux premières heures, une cinquantaine de grévistes des six sociétés privées du BTP s’est retrouvée devant la présidence. Avec leurs pancartes installées le long de la route,les employés se disent déterminés et veulent se faire entendre. «Nous ne voulons pas perdre notre travail. Il faut que le Pays fasse quelque chose», déclare l’un des grévistes.

Du côté de Tipaerui, l’ambiance est plus tendue. Dans la matinée,des tensions ont eu lieu entre un membre du Syndicat autonome de l’Equipement (Satep) et quelques cadres.«Certains ont poussé la palette avec leur véhicule, d’autres ont essayé de retirer notre piquet de grève, alors que nous sommes dans nos droits. Certains ne me connaissaient pas, et lorsque je leur ai dit que je représentais le syndicat, ils ont baissé d’un ton», décrit Sala Teato, secrétaire adjoint de la Satep.

Pas facile de trouver une solution, si en face, les interlocuteurs, que l’intersyndicale a rencontré jusque-là n’ont pas de pouvoir de décision. En effet, les négociations se sont tenues sans la présence du ministre de l’Equipement, René Temeharo, hors du territoire. «Peut-être qu’il a les clés pour ouvrir les robinets et apporter des solutions. Mais il n’est paslà, c’est bien dommage», regrette Sala Teato.

Selon le ministère de l’Equipement, seul 13,9% des effectifs de la direction de l’Equipement «tous services confondus» ont cessé le travail, mercredi. «J’appelle mes collègues à se mobiliser, c’est maintenant qu’il faut se lever», indique Etienne Heuea, agent de l’Equipement, au niveau de l’exploitation. Un service réputé comme étant «le bras armé du Pays». «Durant les intempéries, c’est la première section que l’on active pour les interventions, que cela soit dans les rivières, les éboulements... Ici, nous approvisionnons en carburant tous les engins qui sont sur les chantiers à Tahiti. S’il y a un problème au fenua, nous sommes les premières personnes à intervenir. Nous nous chargeons aussi de déplacer les blocs de ciment sur Arue et Punaauia, afin de fluidifier la circulation aux heures de pointe», explique Etienne Heuea.

Durant de longues heures,les hommes sont restés solidaires en attendant les consignes de leurs leaders. Les représentants syndicaux attendaient, eux aussi de leurs côtés, que le président Edouard Fritch veuille bien les recevoir. A 14 heures, une délégation ministérielle a reçu les patrons des six sociétés privées ainsi que les représentants du ministère de l’Equipement. Et dans la foulée, leaders syndicaux ont été reçus par plusieurs ministres.

Mercredi soir, les grévistes affirmaient unanimement que la grève devait se durcir jeudi, si la situation ne s’améliorait pas. Certains évoquant la possibilité d’investir les voies en face de la Présidence.

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L'Indonésie bloque internet en Papouasie pour contenir les émeutes

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L'Indonésie bloque internet en Papouasie pour contenir les émeutes
Jakarta, Indonésie | AFP | jeudi 21/08/2019 - Le gouvernement indonésien a confirmé jeudi avoir bloqué l'accès à internet dans sa province de Papouasie secouée par des émeutes depuis le début de la semaine,  craignant que la propagation de contenus racistes en ligne n'alimente les troubles.

Plusieurs villes connaissent depuis le début de la semaine des manifestations qui ont dégénéré par endroits en émeutes avec des bâtiments officiels incendiés et des heurts avec la police dans cette région pauvre située à l'extrême est de l'archipel indonésien.
L'arrestation pendant le week-end à Surabaya, sur l'île de Java, de 43 étudiants papous et des injures à caractère raciste dont ils ont été la cible ont provoqué un mouvement de colère en Papouasie.
Les autorités ont commencé par demander aux opérateurs mobile un ralentissement des réseaux internet, invoquant le besoin de combattre les infox ou les commentaires provocateurs et racistes contre les Papous, issus de plusieurs ethnies mélanésiennes, avant de bloquer la fourniture internet mobile.
"Ce matin l'accès internet était complètement bloqué", a indiqué à l'AFP Ferdinandus Setu, porte-parole du ministère des Télécommunications.
"Il y avait un très grand nombre de contenus racistes et provocateurs en ligne (...) qui est devenu viral", a-t-il expliqué.
Les trois opérateurs desservant la région ont coopéré au blocage de l'internet mobile, même s'il était toujours possible de se connecter par le wifi ou par d'autres moyens.
Le calme semblait revenu jeudi dans la province après l'arrivée de renforts de quelque 1.200 policiers et militaires. Quarante-cinq manifestants ont été arrêtés et le ministre chargé de la Sécurité Wiranto est arrivé sur place mercredi soir avec les commandants en chef de la police et de l'armée.
Dans la capitale Jakarta, une manifestation en faveur de l'indépendance de la Papouasie a rassemblé plus d'une centaine de manifestants.
La région riche en ressources naturelles qui abrite quelque 3 millions d'habitants connaît une rébellion indépendantiste sporadique contre la mainmise du gouvernement indonésien.
La Papouasie s'est déclarée indépendante en 1961, mais l'Indonésie en a pris le contrôle par la force en 1963 et l'a officiellement annexée en 1969 après un référendum d'autodétermination controversé.
De nombreux Papous réclament l'indépendance, à l'instar de la Papouasie Nouvelle-Guinée, autre moitié de cette grande île qui l'a obtenue en 1975 après avoir été une colonie australienne.

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Un Américain castre un homme rencontré sur un site fétichiste d'eunuques

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Un Américain castre un homme rencontré sur un site fétichiste d'eunuques
Miami, Etats-Unis | AFP | mercredi 21/08/2019 - Un homme a été arrêté en Floride pour avoir pratiqué une castration sur un volontaire rencontré via un site fétichiste spécialisé dans les eunuques, a annoncé la police locale.

La police du comté de Highlands, au nord-ouest de Miami, a assuré dans un communiqué teinté d'humour noir qu'elle se souviendrait "longtemps" de son intervention dans la nuit de dimanche à lundi.
"C'est un peu... sensible. On peut même dire qu'il y a de quoi perdre la boule", écrit le bureau du shérif sur sa page Facebook.
Lorsque les policiers ont frappé à sa porte, Gary Van Ryswyk, 74 ans, leur a signalé qu'il venait de pratiquer une castration sur un homme, lequel était en train de saigner abondamment sur un lit, une serviette sur son bas-ventre.
Un récipient rose contenait non loin de là "deux parties du corps qui avaient été récemment beaucoup plus proches de la victime", raconte la police dans son récit très cru.
L'homme émasculé, non identifié, a été transporté à l'hôpital. Ses jours ne sont pas en danger.
Toujours selon le communiqué de la police, Gary Van Ryswyk avait aménagé la pièce comme un bloc opératoire, avec équipement médical et médicaments contre la douleur.  
Il a affirmé avoir rencontré la victime par l'intermédiaire d'un site fétichiste d'eunuques, et que ce n'était pas la première fois qu'il s'adonnait à une telle opération. 
Il a été inculpé lundi pour exercice illégal de la médecine ayant provoqué des blessures.

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"La jeunesse", grande cause territoriale du gouvernement calédonien

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Nouméa, France | AFP | jeudi 21/08/2019 - Le président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie a placé "l'avenir de la jeunesse" au centre de son action lors de sa déclaration de politique générale, jeudi, qualifiée "de creuse et sans ambitions" par l'opposition.      
"La jeunesse est une cause qui transcende les clivages, les origines, les statuts (...) Permettez-moi d'inscrire l'action de ce gouvernement dans celle de l'avenir de notre jeunesse comme grande cause territoriale", a-t-il déclaré.       
Dans une allocution d'une heure devant les élus du Congrès de ce territoire très autonome, il a appelé à agir en faveur de la jeunesse, la moitié de la population a moins de 30 ans, dans les domaines de la santé, de la pratique sportive, de l'apprentissage scolaire ou encore de la lutte contre la délinquance. Un quart des infractions sont commises par des mineurs en Nouvelle-Calédonie.        
Président du gouvernement collégial depuis le 28 juin, après les élections provinciales de mai, Thierry Santa (Avenir en Confiance, droite proche LR) a en outre qualifié "d'enjeu majeur", la lutte contre les violences intrafamiliales et préconisé un meilleur accompagnement des mineurs en danger.       
Pendant son discours, un collectif de "Femmes en colère" manifestait devant le Congrès pour dénoncer l'inaction des autorités face aux violences faites aux femmes, après le meurtre début juin de Corine, lycéenne de 18 ans tuée par son petit ami. Il s'agit du deuxième féminicide depuis le début de l'année en Nouvelle-Calédonie.      
La protection de l'environnement, l'équilibre des comptes sociaux et la relance économique ont constitué les autres axes majeurs du discours de Thierry Santa.        
Chef du groupe indépendantiste UNI (Union nationale pour l'indépendance, FLNKS), Louis Mapou s'est dit "déçu" par une déclaration qui "manque d'ambition", déplorant que des questions centrales comme "les inégalités sociales ou le rééquilibrage" aient été absentes.       
Pour Calédonie ensemble (CE, centre droit), Philippe Michel a fustigé "une déclaration vide et creuse", dépourvue "de mesures sérieuses, précises et concrètes".       
A l'inverse, le chef du groupe UC (Union Calédonienne, FLNKS) a salué une déclaration "pragmatique et très collégiale".     
Le scrutin provincial du 12 mai dernier a ouvert le dernier mandat de l'accord de Nouméa (1998), qui organise la décolonisation par étapes de la Nouvelle-Calédonie.         
Le 4 novembre 2018, les Calédoniens ont refusé l'indépendance à 56,7% lors d'un référendum d'autodétermination. Deux autres référendums devraient avoir lieu en 2020 et 2022.

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Fascinant ciel profond…

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Fascinant ciel profond…
PAPEETE, le 22 août 2019 - L’association Proscience, en partenariat avec l’université, donne la parole à Jean-Pierre Bonnefoy. Passionné par l’observation du ciel profond, ce territoire qui démarre au-delà de notre système solaire, Jean-Pierre Bonnefoy promet une conférence "très visuelle".

Tahiti Infos : Votre conférence s’intitule Fascinant ciel profond, mais qu’est-ce que le ciel profond ?
Jean-Pierre Bonnefoy : "Le ciel profond commence très au-delà de notre système solaire et s’étend sur des milliards d’années-lumière. La dernière planète de notre système solaire est Neptune, puisque Pluton a été déclassée et est devenue une planète naine. Neptune est située à 3 milliards de kilomètres. Beaucoup plus loin, il y a les étoiles. La première étoile se trouve, elle, à 40 000 milliards de kilomètres de notre système solaire."

Tahiti Infos : Vous parlerez de ces distances ?
Jean-Pierre Bonnefoy : "En fait, l’un de mes objectifs est de montrer le gigantisme comme l’extrême variété des distances en jeu. Pour ce faire, je vais m’appuyer sur des images, ce sera très visuel comme conférence. Je vais chercher à faire le lien entre de belles images du ciel profond et les grandes structures sur lesquelles travaillent les astrophysiciens."

Tahiti Infos : De quelles structures parlez-vous ?
Jean-Pierre Bonnefoy : "Des objets qui composent la voie lactée (notre galaxie), de leur agencement les uns avec les autres. Mais aussi d’autres galaxies. Il sera donc question de distances, de temps, d’expansion de l’univers…"

Tahiti Infos : Quels sont donc les objets qui composent notre galaxie ?
Jean-Pierre Bonnefoy : "Les étoiles, les amas d’étoiles, les nébuleuses. La meilleure vision de l’univers que nous puissions avoir est celle d’un gaz dont les atomes seraient des galaxies. On estime qu’il existe entre 700 et 10 000 milliards de galaxies dans l’univers connu."

Tahiti Infos : Présenterez-vous vos propres images lors de la conférence ?
Jean-Pierre Bonnefoy : "Oui, pour la très grande majorité d’entre elles. Depuis trois ans, j’ai acquis un télescope, des caméras et des logiciels de traitement d’images astronomiques. C’est le diamètre du télescope qui fait sa puissance, ceux qui se trouvent dans le désert d’Atacama par exemple ont 8,20 mètres de diamètre. Le mien n’a que 30 centimètres de diamètre, mais il permet beaucoup d’observations intéressantes."

Tahiti Infos : Que pouvez-vous voir avec cet équipement ?
Jean-Pierre Bonnefoy : "Par exemple, je me suis demandé si je pouvais voir un objet dont la lumière est partie avant la formation de la Terre, c’est-à-dire il y a plus de 4,55 milliards d’années. J’ai obtenu une réponse que je vous livrerai lors de la conférence. Pour pouvoir obtenir ce genre de réponse il faut du temps et certaines connaissances. Mes anciennes activités de recherche m’ont bien aidé."

Tahiti Infos : Comment prendre conscience de la puissance du matériel ?
Jean-Pierre Bonnefoy : "Je ferai des comparaisons, entre les images, les distances. Je montrerai par exemple ce que l’on voit dans le ciel à l’œil nu, comme la nébuleuse d’Orion, les Nuages de Magellan qui sont des galaxies irrégulières, les Pléiades. À propos de Pléiades, saviez-vous que ce sont près de 3 000 étoiles ? Alors qu’à l’œil nu on en voit seulement neuf ! Et encore …"

Tahiti Infos : Vous montrerez ensuite ce qu’il est possible de voir avec un télescope ?
Jean-Pierre Bonnefoy : "Je dirais plutôt ce qu’il est possible d’acquérir avec une caméra 50 fois plus sensible que l’œil : des images numériques qui une fois traitées avec des logiciels spécifiques permettent d’admirer les formes et les couleurs des nébuleuses et des galaxies. Une approche entre astrophysique et esthétique."

Une lunette astronomique en héritage

Un jour de 1954 le grand-père de Jean-Pierre Bonnefoy disparaît. "J’avais 11 ans, et j’ai alors hérité de lui un microscope, un poste à galène et une belle lunette astronomique." La même année, ses parents lui ont offert un livre mythique : l’Astronomie populaire de Camille Flammarion. Jean-Pierre Bonnefoy a le ciel pour horizon depuis 65 ans.

Il a une formation de physicien, électronicien et informaticien. Il a soutenu deux thèses, l’une sur les calculateurs rapides analogiques et une autre sur le traitement d’images et l’intelligence artificielle.

Il a travaillé pendant des années sur des outils utilisés par les astrophysiciens. "Je me suis intéressé à un domaine mal connu du grand public, le traitement du signal, c’est-à-dire la recherche d’informations dans un milieu perturbé." Une démarche qui intéresse de nombreux domaines : biologie, médecine, astronomie… "J’ai évolué vers le traitement d’images et l’intelligence artificielle. Ce qui m’a toujours obsédé c’est l’extraction de connaissances d’une scène réelle."

Jean-Pierre Bonnefoy, ancien professeur des universités, a créé en 1990 à l’université de la Rochelle le L3i - Laboratoire informatique images interactions - lequel compte aujourd’hui plus de cent chercheurs. Il a été vice-président du conseil scientifique de l’université de la Polynésie française de 2000 à 2007, et a signé la trilogie Polynesia sortie en Pocket en 2012 et 2013.

Fascinant ciel profond…
Pratique

L'association Proscience propose une nouvelle conférence "tout public" en partenariat avec l'université de Polynésie (Savoirs pour tous), le jeudi 5 septembre à 18h15, dans l’amphi A3 de l’université.
Entrée libre



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Grévistes et syndicats font monter la pression

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Grévistes et syndicats font monter la pression
PAPEETE, le 22 août 2019 – Quelques blocages filtrants des installations de la direction de l’Equipement à Tipaerui ont été mis en place tôt jeudi matin, pendant qu’à la présidence les grévistes des sociétés privées du BTP attendent une réunion avec le Pays prévue vendredi. Les leaders syndicaux annoncent également d’autres préavis de grève, notamment dans la santé.
 
Jeudi matin, au deuxième jour de mouvement social à la direction de l’Equipement et dans six entreprises privées du secteur du BTP, les grévistes et leaders syndicaux ont décidé de faire monter crescendo la pression. A Tipaerui, des plots en béton ont été installés pour bloquer les accès au parc à matériel, au laboratoire, à l’exploitation et au STT. Même si dans la matinée, les grévistes ont consenti à retirer un plot pour permettre aux cadres non-grévistes de se garer.
 
Devant la présidence, où les grévistes des six sociétés privées du BTP se sont installées, on dit attendre la rencontre prévue vendredi entre le gouvernement et les patrons des sociétés. Rappelons que les grévistes font porter la responsabilité des difficultés de leurs entreprises sur le manque, ou en tous cas la « mauvaise répartition », de la commande publique.
 
Mercredi soir, une première rencontre a eu lieu à la présidence entre les ministres Jean-Christophe Bouissou, Nicole Bouteau et Tea Frogier et l’intersyndicale CSTP-FO, CSIP, O oe to oe rima, Otahi et Satep. Selon la présidence, les échanges ont été « constructifs ». Pas assez pour lever la grève néanmoins.
 
Enfin, les leaders syndicaux se sont réunis jeudi matin au CESC. D’autres préavis de grève sont dans les tuyaux, notamment dans le secteur de la santé. « Les préavis sont prêts », affirme-t-on de source syndicale, mais ils n’ont pas encore été déposés.

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