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Une baleine blanche à Papeete

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Une baleine blanche à Papeete
PAPEETE, le 24 juillet 2019 - Une baleine blanche a été aperçue ces derniers jours devant la digue de Motu uta à Papeete.

Un lecteur de Tahiti infos, Olivier Montlahuc, nous a fait parvenir ces magnifiques photos d’une baleine blanche observée devant la rade du port de Papeete, ces derniers jours. Précisant qu'il ne souhaitait pas nous dire de quand datent ces photos afin d'éviter la cohue autour du cétacé.

Une baleine blanche à Papeete
Les clichés ont été pris avec un téléobjectif lorsque la baleine s'est approchée du bateau pour jouer. Selon le photographe, il s'agirait d'un "jeune adulte qui était seul". En 35 années passées en Polynésie, notre lecteur n’avait jamais vu ce type de baleine.

Une baleine blanche à Papeete

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Marama Vahirua au contact des Seasiders

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PAPEETE, le 24 juillet 2019 - Du très très lourd cette semaine avec Marama Vahirua qui nous fait découvrir la salle de Jiu Jitsu Brésilien et de MMA Seasiders, en compagnie de son président et instructeur, Marere Coquil.

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Climat: une centenaire allemande se lance en politique

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Climat: une centenaire allemande se lance en politique
Kirchheimbolanden, Allemagne | AFP | jeudi 25/07/2019 - La décision de l'Allemande Lisel Heise d'entrer en politique s'est cristallisée lorsqu'on lui a coupé le micro dans une réunion publique. Cette centenaire, devenue élue locale, se bat désormais au côté des jeunes pour le climat.

Celle qui a pris sa retraite de l'enseignement il y a 40 ans défendait alors la réouverture d'une piscine extérieure.
"Quand j'ai commencé (à parler), certains ne voulaient vraiment pas m'écouter et sont allés jusqu'à débrancher la prise" du micro, raconte-t-elle à l'AFP.
"Aujourd'hui, des gens du monde entier viennent me parler. Qui rit désormais ?", plastronne-t-elle.
Ce qui a changé depuis, c'est son élection au printemps, contre toute attente, au conseil municipal de Kirchheimbolanden, en Rhénanie-Palatinat (ouest), quelques semaines à peine après avoir soufflé ses cent bougies.
Ce n'est pas un hasard si la piscine a mobilisé Mme Heise. Elle incarne deux thèmes qui lui tiennent à cœur: les jeunes et la santé publique.
De là a découlé son engagement pour le climat, inspiré par la mobilisation des jeunes du mouvement "Fridays for future", lancé par la Suédoise Greta Thunberg et très suivi par la jeunesse allemande.
 

- "Tout le monde la respecte" -

 
"Les jeunes me donnent vraiment de l'espoir", s'enthousiasme celle qui tempête contre l'industrie automobile allemande et se promène encore chaque jour dans la vieille ville pittoresque de Kirchheimbolanden, qui compte 8.000 habitants.
Mme Heise fait partie d'une vague montante de personnes âgées qui refusent de rester à l'écart de la vie publique, à l'image du mouvement "Oma gegen Rechts" ("Les grands-mères contre la droite"). Lancé en 2017 en Autriche et importé en Allemagne, il rassemble régulièrement des femmes âgées qui veulent tirer les leçons de l'Histoire et s'opposer au racisme.
La carrière politique de Lisel Heise a démarré en début d'année lorsqu'un membre du conseil municipal, Thomas Bock, 59 ans, a vu en elle une alliée potentielle.
M. Bock dirige un groupe politique local militant contre les partis traditionnels et pour plus de transparence. Il avait besoin d'une candidate ayant suffisamment de passion pour s'élever contre les pouvoirs en place.
Lise Heisel "a un caractère fort et beaucoup d'énergie", salue-t-il.
Et, détail non négligeable selon lui, nombre d'électeurs l'ont eue comme enseignante et "tout le monde la respecte".
La ville a été dirigée pendant plus de deux décennies par le parti conservateur d'Angela Merkel (CDU), et, durant le dernier mandat, par une grande coalition avec les sociaux-démocrates, à l'image de celle qui dirige le pays depuis 2013.
 

- Courage civique -

 
Mais le succès du groupe dont fait partie Mme Heise a déplacé le centre de gravité de la ville vers la gauche.
L'ancienne enseignante n'est pas seulement une étoile montante de la politique, mais aussi le témoin d'une grande partie du tumultueux XXe siècle allemand.
Le père de Mme Heise, née au lendemain de la Première Guerre mondiale, possédait une usine de chaussures et était lui aussi membre du conseil municipal. Après le pogrom de la "Nuit de Cristal" en novembre 1938, il s'éleva devant ses pairs contre l'incendie de la synagogue locale et la persécution des Juifs.
"Les nazis parlaient toujours de liberté, mais c'était une +fata morgana+", une illusion optique, estime Lise Heisel.
Son père a passé plusieurs semaines en prison jusqu'à ce qu'un ami intervienne avec des relations bien placées à Berlin, l'empêchant d'être envoyé en camp de concentration.
Mme Heise aime à penser qu'elle a hérité d'une partie de son courage civique.
Elle vit dans l'immense maison qu'elle partageait autrefois avec ses parents, à quelques pas de l'emplacement de l'ancienne synagogue où se trouvent désormais un arbre et un monument commémoratif.
 

- La "honte" Trump -

 
Veuve depuis quatre ans après plus de sept décennies de mariage, elle habite là avec un de ses quatre enfants et un petit-fils. Elle a huit arrière-petits-enfants.
Mme Heise aime accueillir des visiteurs dans son salon rempli de livres, y compris un volume, bien en vue, de photos de Barack Obama. "Un dirigeant politique doit avoir une vision et une pensée logique mais aussi humaniste, affirme-t-elle.
Elle ne porte pas dans son coeur Donald Trump, dont les ancêtres venaient du village proche de Kallstadt. "J'ai honte que son grand-père soit d'ici", assène la centenaire.
Lisel Heise reste en forme physiquement et intellectuellement en jardinant et en se passionnant pour des talk-shows politiques.
Sepandar Lashkari, 44 ans, venu d'Iran en Allemagne lorsqu'il était adolescent, tient un café dont Mme Heise a été une des premières clientes.
L'élue de 100 ans est une "excellente publicité pour la ville", s'enthousiasme-t-il.
"Beaucoup de gens sont devenus plus actifs politiquement grâce à elle. Elle inspire jeunes et vieux d'une manière très positive", loin du "cynisme" qui pollue selon lui la politique.

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Après le Titanic, Robert Ballard veut retrouver l'avion d'Amelia Earhart

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Après le Titanic, Robert Ballard veut retrouver l'avion d'Amelia Earhart
Washington, Etats-Unis | AFP | mercredi 24/07/2019 - Le célèbre chasseur d'épaves américain Robert Ballard s'attaque à un nouveau défi: retrouver l'avion d'Amelia Earhart, portée disparue dans le Pacifique en 1937, selon le magazine National Geographic.

Le scientifique doit quitter les Samoa le 7 août pour rallier l'atoll inhabité de Nikumaroro, appartenant à la république du Kiribati, où l'appareil de l'aviatrice se serait écrasé, a précisé le magazine sur son site internet.
L'expédition doit être composée de deux équipes: l'une, dirigée par un archéologue du National Geographic, doit étudier des sites spécifiques de l'île, alors que Robert Ballard doit superviser les recherches sous-marines à bord de son bateau d'exploration Nautilus.
L'expédition doit faire l'objet d'un documentaire de deux heures dont la diffusion est prévue le 20 octobre sur la chaîne de télévision du magazine.
M. Ballard, 77 ans, a plusieurs trophées à son actif, comme le Titanic, identifié en 1985 par 4.000 m de fond, le cuirassé allemand Bismarck ou le porte-avions américain USS Yorktown, coulé en 1942 pendant la bataille de Midway dans le Pacifique.
Le sort d'Amelia Earhart, pionnière de l'aviation et première femme à avoir traversé l'Atlantique en solitaire en 1932, reste un mystère 82 ans après sa disparition.
L'aviatrice, alors âgée de 39 ans, avait décollé d'Oakland (Californie) aux commandes de son bimoteur Lockheed Electra avec son navigateur Fred Noonan le 20 mai 1937 pour réaliser un tour du monde d'ouest en est.
Le 2 juillet, ils quittaient Lae, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, pour une étape particulièrement ambitieuse de 4.000 kilomètres afin de se ravitailler en carburant sur le minuscule îlot d'Howland, territoire américain situé pratiquement à mi-chemin entre l'Australie et Hawaï. Ils n'y sont jamais arrivés.
L'une des théories veut que le bimoteur soit tombé en panne sèche au-dessus de l'océan Pacifique et qu'il se soit écrasé sur Nikumaroro, alors appelée Gardner Island.
Un professeur d'anthropologie de l'université du Tennessee a affirmé en mars 2018 que des ossements, du matériel et des affaires retrouvés en 1940 sur cette île correspondaient bien aux restes de l'aviatrice.

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SLN: inquiétude justifiée, mais on peut inverser la tendance

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SLN: inquiétude justifiée, mais on peut inverser la tendance
Paris, France | AFP | mercredi 24/07/2019 - La PDG du groupe minier et métallurgique français Eramet, Christel Bories, a jugé mercredi qu’il y avait "de bonnes raisons d'être inquiet" sur la situation de la filiale SLN en Nouvelle-Calédonie, mais que l'on "peut inverser la tendance" si le plan de sauvetage est mis en oeuvre "sans perturbations".

Les responsables calédoniens, qui se sont exprimés récemment, "ont absolument raison d'être inquiets, et nous le sommes aussi, sur la situation de trésorerie de la SLN à la fin de ce semestre", a déclaré Mme Borie.
La PDG s'exprimait lors d'une conférence téléphonique à l'occasion de la publication des résultats semestriels du groupe métallurgique et minier Eramet, maison-mère de la SLN (Société Le Nickel) qui produit du nickel en Nouvelle-Calédonie..
"La SLN a encore fait un mauvais semestre (...) à cause des perturbations", a-t-elle constaté.
Mais "si on met en oeuvre le plan (de sauvetage) (...)  on peut inverser la tendance", a-t-elle assuré. Avec un prix du nickel restant au niveau moyen du semestre écoulé, "on peut améliorer la situation si on opère en ligne avec le plan de sauvetage", a-t-elle jugé.
La SLN a accusé une perte de 57 millions d'euros au premier semestre, contre un bénéfice de 4 millions un an auparavant. Le résultat a pâti principalement de la baisse des cours du nickel, mais aussi de "perturbations des centres miniers de la Côte Est", selon Eramet.
La PDG a mis l'accent sur les "avancées" dans le plan de sauvetage de la SLN.  "On est à peu près dans les temps, sauf pour l'énergie", a-t-elle noté.
Deux des trois volets du plan sont remplis: l'autorisation d'exportation de minerai de nickel à faible teneur et les accords sur la réorganisation du rythme de travail. Le groupe prévoit d'exporter 1,5 million de tonnes cette année.
Reste le troisième volet, qui concerne la réduction des coûts de l'énergie. Les discussions ont été rouvertes avec le nouveau gouvernement calédonien, en place depuis mai.
"Nous sommes dans des discussions constructives et nous espérons pouvoir les mener à bout dans les semaines qui viennent", a déclaré Christel Bories.
"Ces trois volets sont indissociables et complémentaires. Ils ouvrent la voie à notre objectif de réduction" du coût de production de la SLN, a-t-elle dit.
"Mais pour ça (...) il faut une bonne exécution sans perturbation. C'est absolument essentiel", a-t-elle insisté.
La semaine dernière, les autorités de Nouvelle-Calédonie ont souhaité la création d'un "comité de coordination de sauvetage de la SLN", redoutant une fermeture qui "serait catastrophique".      

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Des milliards de recettes communales définitivement irrécouvrables

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Des milliards de recettes communales définitivement irrécouvrables
PAPEETE, le 24 juillet 2019 – Le Conseil d’Etat vient de mettre un point final au dossier des milliards de Fcfp de « recettes communales irrécouvrables ». Une quarantaine de communes polynésiennes sont concernées pour, près de six milliards de Fcfp de recettes municipales qui ne finiront jamais dans les caisses des collectivités.

C’est la fin d’un complexe et faramineux feuilleton juridique pour une quarantaine de communes de la Polynésie française. Celui des six milliards de Fcfp de « recettes communales irrécouvrables », né d’une subtilité du Code général des collectivités territoriales (CGCT) lors de sa mise en application en 2008. A l’époque, la période de prescription pour le recouvrement des recettes communales était passée de 30 ans dans l’ancienne réglementation à 4 ans dans le nouveau CGCT. Problème, un nombre incommensurable de titres de recettes communales se sont retrouvées prescrites et donc impossibles à recouvrir.
 
En effet, en l’absence d’adressage dans les communes polynésiennes, l’identification des débiteurs est extrêmement difficile et le recouvrement des recettes par les comptables publics parfois impossible. « Dura lex, sed lex », les comptables publics sont pourtant responsables sur leurs deniers personnels de l’argent dont ils ont la charge. Et la dernière comptable publique en poste à la Trésorerie des îles du Vent, des Australes et des archipels (Tivaa) au moment du changement de prescription s’est retrouvée mise en « débet » -en obligation de rembourser à la collectivité- des sommes perdues.

​Le Conseil d’Etat valide la Cour des comptes
Dans le cadre de cette procédure, c’est d’abord la chambre territoriale des comptes de la Polynésie française qui a constaté à partir de 2015 que les recettes non recouvrées depuis ces 30 dernières années étaient désormais prescrites pour les communes polynésiennes. La décision de la chambre a ensuite été affinée en appel par une jurisprudence de la Cour des comptes en mars 2017, considérant que la comptable en question ne pouvait être mise en débet que sur les sommes qu’elle n’avait pu recouvrer après 2009. Les créances antérieures étant trop anciennes.
 
Et le 17 juin dernier, le Conseil d’Etat est venu confirmer cette jurisprudence pour la toute première fois dans une décision concernant la commune de Papeete. Sa décision n’étant pas susceptible de recours, la jurisprudence va s’appliquer à l’ensemble des quarante communes dans la même situation, avec à chaque fois des montants de recettes irrécouvrables variables…
 
Pour prendre l’exemple de Papeete et ses 667 millions de Fcfp de recettes communales non-recouvrées, la comptable publique a été mise en débet de 47 millions de Fcfp. Résultat, les 620 millions de Fcfp de titres de recettes jugés trop anciens pour être réclamés se sont perdus dans la nature. Or, comme ils ont été inscrits dans le budget de Papeete depuis toutes ces années, la municipalité va devoir petit à petit effacer son ardoise. C’est d’ailleurs ce qu’elle a commencé à faire, à raison de 60 millions de Fcfp par an.

​Et maintenant ?
Maintenant que la jurisprudence est définitive, la chambre territoriale des comptes de Polynésie française va pouvoir appliquer la même décision à toutes les communes dont les comptes ne sont pas « fiables », parce qu’ils présentent des titres de recettes qui ne peuvent plus être recouvrés. Une situation totalement unique sur le territoire de la République française. Reste à espérer que les communes les moins dotées pourront éponger leur ardoise sans trop de difficultés budgétaires.
 
Cette affaire aura en tous cas eu le mérite de permettre une « prise de conscience » sur les problématiques de recouvrement en Polynésie, pour reprendre les termes du président de la chambre territoriale des comptes, Jean Lachkar, il y a tout juste un an, puisque : « les comptables des communes se sont retournés vers les ordonnateurs et ont demandé un effort, en améliorant l’adressage, en améliorant la qualité du débiteur et en améliorant les poursuites ». Ce qui a pu permettre, selon le magistrat, « l’élaboration d’un plan de recouvrement des produits locaux qui porte ses fruits ».

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Dernière étape du waterman ce week-end

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Dernière étape du waterman ce week-end
PAPEETE, le 25 juillet 2019 – La cinquième et dernière étape du Waterman Tahiti Tour est prévue ce week-end à Teahupo’o, elle s’intitule « End of the road ». Cette compétition sportive pas comme les autres associe stand up paddle, natation, prone paddle board et exercices physiques « surprise » concoctés par l’organisateur Stéphan Lambert.
 
Le Waterman Tahiti Tour, qui est un championnat itinérant, existe depuis 2014 (6e édition). Après Mataiea, Papara, Huahine et Mahina, les watermen et waterwomen se départageront ce week-end à Teahupo’o. Le Waterman Tahiti Tour intègre des courses de stand up paddle comptant pour le championnat de Polynésie de la discipline. Les athlètes peuvent choisir de faire seulement une partie du programme.
 
Le championnat de Polynésie de stand up paddle
 
Certains paddlers ne font que les courses de Sup, certains nageurs ne font que les courses de natation…46 hommes figurent actuellement dans le classement « 425 Pro Sup series » (courses de sup) dont 20 ont fait au moins trois des quatre épreuves 2019. C’est actuellement Georges Cronsteadt (quatre points) qui est le leader devant Niuhiti Buillard (huit points), Ricky Aitamai (neuf points) et Keoni Sulpice (onze points), Enzo Bennett tentant cette année sa chance à l’international.
 
Chez les femmes, avant cette dernière étape, on a en tête de classement Vaimiti Maoni suivie d’Hina Yiou et Haniarii Brillant. Cinq concurrentes sont encore en lice, ayant fait au moins trois des quatre courses.

Dernière étape du waterman ce week-end
Le classement waterman
 
Seuls ceux qui font la totalité des épreuves figurent au prestigieux classement « waterman ». Sept athlètes sont dans ce cas. Le tenant du titre 2018 Damien Troquenet est actuellement en tête de ce classement (quatre points), suivi de Atamu Conti (six points), Henere Harrys (neuf points), Fernando Stalla (onze points)…le but étant d’avoir le moins de points possible.
 
Chez les femmes, quatre concurrentes sont classées : Vaimiti Maoni (trois points), Hinarii Yiou (six points), Maeva Hargrave (onze points) et Hinatea Danielou (douze points). L’organisation a également développé la catégorie « waterkids » avec une dizaine d’enfants classés et une épreuve -Huahine-, qui a réuni pas moins d’une quarantaine d’enfants.
 
Le programme ?
 
Difficile de donner un programme précis du week-end, l’organisation faisant justement en sorte de surprendre les compétiteurs en annonçant au dernier moment les épreuves pour éviter qu’ils ne s’entrainent à tel ou tel type d’effort. Le rendez-vous est fixé à 13H à Punui pour les inscriptions, avec à partir de 14H les « waterman Kids », le Air Tahiti Warm up (exercices surprise) et le « waterman combo » (natation, Sup et prone à la suite).
 
Le dimanche 28 juillet, le rendez-vous est fixé au pk 0 de Teahupo’o pour l’ouverture des inscriptions à 7H30. A partir de 8H30 se tiendront les WTT 425 Pro Sup series #5 (Sup longue distance contre la montre), puis le Deep Ocean Paddleboard series (prone), le KXT open water swim (nage en eau libre) et à 14H de nouveau les WTT 425 Pro Sup series #5 avec cette fois-ci la beach race, la course technique. SB

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Henri Burns de retour au combat

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Henri Burns de retour au combat
PAPEETE, le 25 juillet - Après de longs mois passés à participer à la création d’une école d’arts martiaux à Moorea, Henri Burns, 25 ans, qui avait remporté le prix du public des Trophées du sport 2018, va va entamer une préparation en Nouvelle Zélande en août pour préparer de futurs combats d’arts martiaux mixtes.
 
Parole à Henri Burns :
 
Quelques mots sur l’école d’arts martiaux de Moorea ?
 
« Cette école était un rêve d’enfant. J’ai pu le réaliser en mars 2019 grâce au partenariat avec la team Moorea. A Haapiti, on est une section de ce team Moorea qui s’appelle Team Haapiti. A l’origine, on est deux, avec Vaiarii Childs. Actuellement, on est à 77 licenciés. C’est cette team que l’on retrouve régulièrement dans les compétitions de jiu jitsu brésilien ou de lutte au niveau local. Nos jeunes sont déjà à cinq compétitions à leur actif dont une internationale. Cela permet à nos jeunes de se défouler et d’apprendre de nouvelles choses. »
 
Tu repars au combat ?
 
« L’école m’a pris du temps mais maintenant que tout est bien établi à Moorea, il faut que je continue ma carrière, que je pense à moi. Je suis encore jeune et je compte bien y arriver. Je pars le 6 août pour un camp d’entrainement en Nouvelle Zélande d’un mois et demi. Cette préparation me servira à envisager de prochains combats en Corée du sud ou à Bahreïn pour les championnats du monde amateur IMMAF (fédération internationale d’arts martiaux mixtes), mais rien n’est fixé pour le moment. »
 
Quelques mots sur cette salle en Nouvelle Zélande ?
 
« Le champion de l’UFC Israël Adesanya est un de mes partenaires d’entrainement là-bas. La City Kickboxing a été cette année élue deuxième meilleure salle au monde par l’UFC et cela fait deux-trois années qu’ils sont dans le top 5. Dans la salle, on peut compter six combattants de l’UFC. C’est un bon moyen pour moi de pouvoir aller vers l’UFC, la plus grosse organisation professionnelle d’arts martiaux mixtes. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Oui, j’organise le « Maona Training Camp » du 29 juillet au 2 août à Moorea dans un cadre propice à la reconnexion avec la nature. Le but c’est de transmettre des valeurs comme le respect, la discipline, l’amour mais aussi de former à la self-défense parce que c’est important de savoir se défendre. (infos au 87 74 23 84). Merci à Air Tahiti Nui qui me permet de m’exporter ainsi qu’à tous mes autres sponsors. Merci également à Tahiti Infos. »

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Pollution marine : l'indigestion

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Pollution marine : l'indigestion
PAPEETE, le 25 juillet 2019 - Lundi dernier, un photographe sous-marin de Moorea a porté secours à une tortue qui avait ingéré du plastique. Le lendemain, il a extrait un fil de pêche de trois mètres de la bouche d’un requin citron. Ce passionné alerte sur le nombre de déchets croissant qu’il retrouve chaque semaine dans l’océan.

Frédéric Pons est photographe et guide sous-marin pour le compte du club de plongée Moorea blue diving. Ces derniers jours, alors qu’il accompagnait des plongeurs, ce professionnel de l’océan a été ulcéré de devoir porter secours à une tortue verte et à un requin citron qui avaient ingéré des déchets flottant dans la mer.

Nageoire entaillée
Pollution marine : l'indigestion
« Le 22 juillet dernier, nous avons fait une première plongée en début de matinée. Ce jour-là, j'avais ma casquette de photographe sous-marin et non de guide et je suis tombé sur cette jolie tortue verte au bout de cinq minutes de plongée. Je me suis approché afin de la prendre en photo, et j'ai aperçu quelque chose qui dépassait de son anus. J’ai rapidement compris que c'était un sac plastique », explique-t-il avant de préciser que les tortues les confondent souvent avec des méduses. Frédéric décide alors de s’approcher de la tortue afin d’ « agripper le plastique » qui en sort dans son intégralité. Mais le constat ne s’arrête pas là. La tortue a en effet la nageoire droite entaillée et semble avoir « reçu un coup. » Selon le photographe, « la tortue ne s'enfuie pas de peur » et semble «reconnaissante » : « Elle passera même au milieu des plongeurs qui n'ont pas assisté à la scène d'extraction. »

"Des solutions existent"
Pollution marine : l'indigestion
Dès le lendemain et alors qu’il effectue une nouvelle plongée, le photographe tombe cette fois sur un requin citron qui a un hameçon dans la bouche avec un fil nylon de plus de trois mètres. Après plusieurs tentatives, Frédéric parvient à « l'extraire par chance » mais l’hameçon reste fixé.

Tel qu’il le rappelle avec amertume, le photographe ramasse des « déchets flottant, bouteilles et sacs en plastique, au moins une fois par semaine ». Et de rappeler qu’en 2019, « nous utilisons toujours des sacs plastiques alors que des solutions existent. »

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Un "Top Chef" des élus pour les roulottes de Vaipoopoo

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Papeete, le 25 juillet 2019 - Quatre élus du conseil municipal se sont improvisés jeudi midi jurys pour sélectionner les trois nouvelles roulottes, qui pourront s'installer sur le site de Vaipoopoo. Transparence oblige, les élus ont dû déguster "à l'aveugle" les six plats des finalistes.

La salle du conseil municipal de Punaauia avait des faux airs de l'émission de téléréalité "Top chef" jeudi midi. A l'ordre du jour de quatre élus de la commission de l'Équipement de la mairie, la croustillante mission de déguster les petits plats concoctés par les candidats retenus par les services de la mairie pour participer à cette épreuve. L'enjeu de cette finale : l'autorisation pour les trois lauréats d'installer leur roulotte sur le site tout juste réaménagé de Vaipoopoo.

Mais avant d'obtenir ce précieux sésame, les six finalistes doivent avant tout convaincre les papilles délicates de quatre élus, Michel Leboucher, Aitu Pomare Pommier, Terava Patii et Tania Manea-Lyau.

"Depuis la réglementation de 2017, c'est une obligation de lancer des appels à concurrence pour une occupation du domaine public à caractère économique. La procédure n'est pas fixée dès lors qu'elle est objective et transparente. On a donc décidé de lancer cet appel pour les roulottes avec un cahier des charges précis", explique Tanguy Poulain, responsable de l'occupation du domaine public de la ville, qui confie secrètement bien aimer les émissions culinaires.


"PAS DE FAVORITISME"
Un
Sur les quatorze dossiers envoyés aux services de la mairie de Puannauia, six d'entre ont répondu aux différents critères exigés. "On a établi un système de notation en fonction de différents critères comme la variété, l'originalité, le prix, le nombre d'emplois créés et bien sûr, les mesures d'hygiène, de salubrité et de sécurité. On a également attaché une grande importance à l'impact environnemental", poursuit Tanguy Poulain.

Une fois leur ticket gagné pour participer à cette finale originale, la mairie de Punaauia a souhaité pimenter encore un peu la sélection des candidats... Piment plutôt apprécié par les finalistes, "C'est original comme sélection, on est vraiment jugé sur ce que l'on cuisine. Il n'y a pas de favoritisme", se réjouit un candidat.

Place maintenant aux choses sérieuses avec une dégustation des plats par les quatre élus. Pour mener à bien cette mission, les membres du conseil municipal doivent juger en fonction de deux paramètres : le goût et la présentation. Pour garantir une transparence absolue, les édiles ont testé "à l'aveugle" les six plats. Chaque candidat ayant un numéro attribué. Et à ce jeu savoureux de la dégustation, certains élus se sont montrés de vrais critiques culinaires en herbe. Qui sait, peut-être seront-ils un jour les dignes successeurs des jurys de Top Chef comme Philippe Etchebest, Michel Sarran ou encore d'Hélène Darroze !

LES PLATS PRESENTES SERONT SUR LES CARTES DES ROULOTTES
Un
"J'aime beaucoup la présentation de ce plat, c'est vraiment très beau, très visuel. L'emballage est écologique, c'est très important aussi de faire attention à utiliser moins de plastique", reconnaît Tania Manea, qui avoue toutefois dans un petit sourire, qu'elle ne sait pas utiliser les baguettes en bois. Mais qu'importe, cela ne l'empêchera de tester ce plat et tous les autres : gâteau au chocolat, entrecôtes, frites de uru, de taro, tartares & co.
"Il y a pas mal de produits locaux utilisés, c'est bien aussi. Certains plats sont assez originaux, on souhaite qu'il y en ait de la variété", note Terava Patii, prenant à cœur cette nouvelle mission culinaire plutôt sympathique.

Si les délibérations du jury ne seront annoncées officiellement que la semaine prochaine par le maire de la ville, une chose est certaine… les dîneurs pourront retrouver les plats des gagnants sur les menus des roulottes de Vaipoopoo d'ici peu.


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À la Une de Tahiti Pacifique, vendredi 26 juillet

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À la Une de Tahiti Pacifique, vendredi 26 juillet
Votre magazine Tahiti Pacifique n° 412 sort demain, vendredi 26 juillet, dans les kiosques
Au sommaire :
LE DOSSIER – MAISON DE LA CULTURE : QUEL CIRQUE !
Depuis la dissolution de l’EPIC Heiva Nui en 2013, la Maison de la culture est chargée, outre ses missions originelles, de l’organisation de tous les spectacles et manifestations organisés place To’atā. "Si l’établissement est parvenu à faire face à ce bouleversement, force est de constater qu’il a davantage subi que maîtrisé cette mutation, faute d’analyse des risques et d’un accompagnement adéquat de la part de son ministère de tutelle", notait la Chambre territoriale des comptes en mai 2018 dans un rapport accablant transmis au gouvernement. Le Grand théâtre a notamment reçu "un avis défavorable à la poursuite de son exploitation" en 2015, mais quatre ans après, il continue toujours son activité au détriment de la sécurité publique…
#PAROLE D'ÉTUDIANT – LA VIE D'ÉTUDIANT : ENTRE INCERTITUDES ET PRESSIONS…
La rédaction de Tahiti Pacifique a à cœur de porter les voix des nouvelles générations avec notre nouvelle rubrique mensuelle "#Parole d'étudiant". Vous le verrez, dans cette tribune, les jeunes ont, eux aussi, leurs pressions quotidiennes, et de bonnes idées pour agir et faire bouger les lignes ! Vous souhaitez-vous aussi, vous exprimer et partager votre expérience ? Écrivez-nous à dominique.fenuacom@gmail.com ou tahitipacifique@fenuacom.pf ou contactez-nous sur Facebook : Tahiti Pacifique.
LA CULTURE – VERS UN SOUTIEN INTERNATIONAL AUX RĀHUI DE TAHITI ?
Suite à l'invitation de Tamatoa Bambridge, nous avons suivi un groupe composé de scientifiques et de membres d'Organisations non gouvernementales sur les traces des rāhui de Tahiti. À l'ordre du jour, deux zones majeures : nous devions visiter les zones protégées de Tautira et de Teahupoo. Reportage…

Disponible dès demain dans tous vos points de vente habituels.
Disponible également :
• Sur mobile via l'application gratuite Tahiti Kiosque  (lien App Store)
• Via la boutique en ligne

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Le ministre Sébastien Lecornu ira à Anaa, Makemo et Rikitea

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Le ministre Sébastien Lecornu ira à Anaa, Makemo et Rikitea
PAPEETE, le 25 juillet 2019 – Le ministre chargé des Collectivités territoriales, Sébastien Lecornu, arrivera vendredi soir en Polynésie française pour une visite de cinq jours, qui passera par Anaa, Makemo et Rikitea.
 
Le programme de la visite officielle du ministre chargé des Collectivités territoriales, Sébastien Lecornu, a été dévoilé jeudi par les services du haut-commissariat. Le ministre arrive vendredi soir à Tahiti. Outre un passage au marae Arahurahu à Paea, il consacrera toute la journée de samedi à des rencontres protocolaires avec Edouard Fritch, les parlementaires polynésiens, les responsables du Centre de gestion et de formation, ainsi que Christian Vernaudon et Makalio Folituu au titre du CESC. Dimanche, le ministre se rendra à Anaa aux Tuamotu, lundi à Makemo et mardi à Rikitea où il assistera à l’ouverture du congrès des communes. Sébastien Lecornu quittera la Polynésie mercredi soir.


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Les candidatures aux municipales jusqu’au 27 février 2020

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Les candidatures aux municipales jusqu’au 27 février 2020
PAPEETE, le 25 juillet 2019 – Le haut-commissariat a annoncé jeudi les principales dates pour les élections municipales de 2020. Les inscriptions sur les listes devront être déposées au plus tard le 7 février et les candidatures le 27 février 2020.
 
Dans un communiqué, le haut-commissariat a annoncé jeudi les principales dates pour les prochaines élections municipales. Les dates de convocation des électeurs étaient connues depuis quelques jours. Le premier tour des municipales aura lieu le dimanche 15 mars 2020 et le second tour le dimanche 22 mars 2020.
 
Mais les services de l’Etat précisent également que « les demandes d’inscription sur les listes électorales en vue de participer à ce scrutin devront être déposées au plus tard le vendredi 7 février 2020. » Les ressortissants d’un autre Etat membre de l’Union européenne peuvent voter et sont éligibles aux élections municipales, à condition d’être inscrits sur les listes électorales complémentaires pour ces élections, à cette même date. Enfin, la période de prise de candidature, qui sera fixée par arrêté du haut-commissaire de la République en Polynésie française, s’achèvera, pour tous les candidats, le jeudi 27 février 2020.

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Trials à Teahupo'o, les inscriptions sont ouvertes !

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Trials à Teahupo'o, les inscriptions sont ouvertes !

PAPEETE, le 26 juillet 2019 - La fédération tahitienne de surf l'a annoncé mercredi, les inscriptions pour les trials de la Tahiti Teahupo'o Pro sont ouvertes. Pour les surfeurs locaux, cette journée de compétition programmée du 16 au 18 août est une porte d'entrée pour la Tahiti Pro Teahupo'o, septième étape du championnat du monde de surf professionnel prévue du 21 août au 1er septembre 2019 à Tahiti.

 

En 2018, Mateia Hiquily et Tikanui Smith, deux locaux, avaient été les deux surfeurs à se qualifier pour le « Main Event » à l'issue d'une édition mémorable ayant proposé de grosses vagues. Tikanui Smith, malgré une blessure, avait pu éliminer Julian Wilson, alors dans le Top 5 du championnat pro, et se hisser jusqu'au round 3 de la compétition. Le gagnant des trials et le meilleur Tahitien se qualifieront pour le Main Event. Quels surfeurs parviendront à tirer leur épingle du jeu cette année ? SB

 

 

 

 


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"Fa'atura ia Mauna Kea": les Tahitiens se connectent au combat des Hawaiiens

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PAPENOO, le 25 juillet 2019 - L'association Haururu a organisé ce jeudi sur le site de Fare Hape à Papenoo une cérémonie pour témoigner son soutien aux hawaiiens qui manifestent contre la construction d'un télescope géant sur le Mauna Kea. "C'est un projet qui porte préjudice pas seulement aux Hawaiiens mais à tout le peuple du "Moana Nui a Hiva", a indiqué Yves Doudoute membre de l'association Haururu.

A l'image de l'acteur Dwayne Johnson, alias "The Rock", qui a apporté son soutien aux manifestants opposés à la construction d'un télescope géant sur le Mauna Kea à Hawaii, l'association Haururu s'est elle aussi mobilisée ce jeudi. Une trentaine de personnes ont ainsi participé à une "cérémonie de communion" sur le site de Fare Hape dans la vallée de la Papenoo. L'occasion donc pour elles d'apporter leur soutien et d'envoyer du mana aux Hawaiiens engagés dans cette cause. 

"Pour moi la construction d'un tel projet sur la montagne sacrée Mauna Kea est quelque chose de très mal. Pas seulement pour les Hawaiiens mais pour tout le peuple du "Moana Nui a Hiva". C’est-à-dire tous les peuples du triangle polynésien", a expliqué Yves Doudoute membre de l'association Haururu à l'issue de la cérémonie. "Avec ce projet ils effacent d'une certaine manière notre identité polynésienne. Nous ne pouvions pas rester les bras croisés. Il ne faut pas non plus oublier que Pele, l'une des plus importantes déesses de la mythologie hawaiienne est originaire de la vallée de la Papenoo. Nous entretenons ainsi des liens très importants avec les Hawaiiens."  

"CONTINUER A SE BATTRE POUR SA TERRE"
Selon les légendes, le Mauna Kea qui culmine à 4 200 mètres d'altitude, est la représentation de Wākea, le dieu du ciel. Certains ancêtres y sont d’ailleurs inhumés, et des cérémonies y sont encore aujourd'hui pratiquées, et d'autres continuent à enterrer leurs cordons ombilicaux pour se relier à cette terre sacrée. "Il faut continuer à se battre pour sa terre parce que c'est de là que vient la vie d'un Polynésien et le plus important c'est de là qu'il tire mana. Il ne faut pas céder et s'unir. A fa'atura ia Mauna Kea. Respectons Mauna Kea", a insisté Yves Doudoute. 

Kauhilani Teuira, dont la grand-mère est originaire de Hawaii, a également participé hier à cette cérémonie de communion sur le site de Fare Hape. "Même à des centaines de kilomètres de nos frères et de nos sœurs hawaiiens on peut quand même participer à ce combat qui nous concerne tous", a confié le jeune homme. 

Pour rappel depuis dix jours plusieurs centaines de Hawaiiens campent au pied du Mauna Kea pour manifester contre le projet de construction d'un des plus grands télescopes du monde (TTM), de 30 mètres de diamètre, prévu sur le sommet de cette montagne. Les travaux devaient débuter depuis le 15 juillet dernier, pour un budget prévu de 1,4 milliard de dollars américains, soit environ 140 milliards fcpf. Cependant les manifestants ont barré la route d'accès à la montagne, et ont dressé des tentes. 

Devant cette forte mobilisation le district de Big Island a voté mercredi un moratoire de 60 jours pour permettre aux parties de trouver un compromis. 


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Faa’a joue la carte bleue

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Faa’a joue la carte bleue
PAPEETE, le 25 juillet 2019 – La commune de Faa’a a inauguré jeudi le tout premier service de paiement par carte bancaire en Polynésie pour les redevances communales.
 
Le service inauguré jeudi par la mairie de Faa’a est une petite révolution pour les communes de Polynésie française. La municipalité est la première à permettre le paiement par carte bancaire des redevances communales. A partir de ce jour, tout abonné peut payer ses redevances communales comme les factures d’eau, de collecte des déchets ou encore de cantine scolaire avec sa carte bancaire quelle que soit sa banque.
 
Le service a été inauguré jeudi matin à 11 heures en présence du maire Oscar Temaru, du premier adjoint Robert Maker, des représentants de la banque Socredo, du Trésor public et des techniciens de la commune. Toutes les cartes bancaires sont acceptées (Socredo, de Tahiti, de Polynésie, CCP et les cartes internationales Visa, Mastercard, Union Pay) à l’exception de l'Amex.
 
Ce projet pilote aujourd’hui en application va donnera l’occasion aux autres communes de se reposer sur l’expérience de Faa’a pour définir dans les mois à venir l’installation d’un TPE dans leur mairie, se félicite la mairie.

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Premiers gagnants du jeu Be Happy 2019

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Premiers gagnants du jeu Be Happy 2019

Le premier tirage du grand jeu concours BE HAPPY a eu lieu le jeudi 25 juillet à 10h30 en direct sur les ondes de Radio 1  et Tiare FM ! Pour y participer, il fallait remplir un bulletin de participation disponible dans le Tahiti Infos chaque jour et joindre 5 tickets non gagnants des jeux Astro, Coco Bingo ou bien ‘Ori Tahiti et de déposer le tout dans l’urne présente dans votre point de Vente. Les 20 heureux gagnants ont eu la chance de remporter de super cadeaux à savoir :

  • le 1er prix : Un package pour deux personnes à l’hôtel InterContinental Bora-Bora Resort & Thalasso comprenant 2 nuits en villa sur pilotis Emeraude, sans petits déjeuner avec 2 billets d’avion, est remporté par TEURIRAI Moeata
  • les 2e : Un package pour deux personnes à l’hôtel InterContinental Tahiti Resort & Spa comprenant 2 nuits en chambre supérieure vue jardin, petits déjeuners américains inclus, sont remportés par MEZIANNE Bétrice
  • le 3e prix : Un package pour deux personnes à l’hôtel InterContinental Tahiti Resort & Spa comprenant 2 nuits en chambre supérieure vue jardin, petits déjeuners américains inclus, sont remportés par  TEMANUPAIOURA Louisa
  • du 4e au 10e prix : PERRY Patrick, ASINIERE Régine, MARE Christelle, KELLY Jocelyne, HURUPA Hinaraurea, TUAIAVA Thérèse, EBB Ida remportent chacun une enceinte Get together mini denim MARLEY offerte par Vodafone,
  • du 11e au 20e prix : TUUIA Rosina, OTARE Augusta, TAMEMATEA Germaine, MANOANUI Tarue, CHEONG YU Tino, GOBRAIT Richard, APEANG Yee Gniuk Tai, LAM Karine, TUAIRA Félix, DOOM Laetitia remportent chacun une pochette cadeau de tickets à gratter offerte par la Pacifique des Jeux

Les gagnants pourront récupérer leurs lots au Fare Loto avec leur pièce d’identité dès le lendemain du tirage.

Le second tirage aura lieu le jeudi 22 août et les 20 lots seront :

  • 1er prix : Un jet Sea Doo, Spark 3P 90 CV 63 KD avec une remorque GLV BW1312V, 3 gilets swoosh neolite bleu XL, un kit de 3 feux à main Solas, un system Anchor d’une valeur total de 1.533.690 F.
  • 2e prix : Un smartphone One Plus 6 de 64 Go dual sim avec un abonnement Giga d’un an offert par Vodafone,
  • 3e et 4e prix : Un package pour deux personnes à l’hôtel InterContinental Tahiti Resort & Spa comprenant 2 nuits en chambre supérieure vue jardin, petits déjeuners américains inclus,
  • 5e au 11e prix : Une enceinte Get together mini denim MARLEY offert par Vodafone,
  • 12e au 20e prix : Une pochette cadeau de tickets à gratter offert par la Pacifique des Jeux F.

Venez également tenter votre chance avec la Caravane du Tiurai qui assurera des animations du 1er au 14 août dans certains points de vente de Tahiti et Moorea. Durant ces animations vous pourrez gagner des goodies et des tickets à gratter.

Vous pourrez aussi remporter un lot grâce au  » Tirage du détaillant » : au début de chaque animation, un heureux élu sera tiré au sort et remportera une pochette cadeau de ticket à gratter d’une valeur de 1.000F. Le gagnant viendra la récupérer dans le point de vente concerné.

Le grand jeu concours est organisé en partenariat avec Nautisport, InterContinental, Tahiti infos, Vodafone, Radio 1 et Tiare Fm. Ce jeu est exclusivement réservé aux majeurs. Règlement déposé chez maître ELIE.


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L'aéroclub de Tahiti fête ses 40 ans

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L'aéroclub de Tahiti fête ses 40 ans
PAPEETE, le 25 juillet 2019 - L'Aéroclub UTA de Tahiti fête ses 40 ans. Une longue histoire où des milliers de jeunes pilotes ont été formés au vol dans nos îles paradisiaques. Aujourd'hui encore, 40 élèves pilotes sont en formation au sein du club pour obtenir leur brevet de pilote privé.

L'Aéroclub UTA (Union de Transports Aériens) a été créé le 2 décembre 1978 par des passionnés d'aviation. Son but : mettre des avions à disposition des pilotes amateurs et organiser des formations au brevet de pilote privé pour la nouvelle génération. En 1995, il fêtait ses 1000 adhérents. En juillet 2019, les archives du club montrent que 8208 personnes ont été membres du club au cours de sa longue histoire.

L'aéroclub de Tahiti fête ses 40 ans
Aujourd'hui, l'Aéroclub UTA possède cinq avions – 3 Piper et 2 Cessna – et 5 instructeurs dont un chef pilote. Les 80 membres actifs ont entre 17 ans et 60 ans, la moitié sont des élèves en formation. "Nous sommes entre passionnés et on continue de faire vivre l'association" nous assure le président du club, Dany Dana.

L'Aéroclub UTA est le seul aéroclub de Polynésie. Association reconnue d'utilité publique, elle organise régulièrement des vols de découverte pour les jeunes de Faa'a, financés par des cotisations des adhérents. La jeunesse a toujours été au cœur de l'action du club. En 1993, il forme même, deux fois dans l'année, le plus jeune pilote de France, avec Ludovic Boyer puis Vincent Soupe, qui obtiennent leur brevet à 17 ans (l'âge minimum).

Mais l'histoire de l'aéroclub n'est pas rempli que de bons souvenirs. Déjà il y a eu quelques années de crise, avec une baisse du nombre de pilotes et d'appareils dans la flotte qui ont conduit les deux aéroclubs historiques à fusionner. Il y a aussi eu quelques accidents, heureusement jamais graves au niveau humain. Le plus spectaculaire s'est déroulé le 19 mai 1995, quand l'appareil C172 FODHE a connu une sortie de piste et s'est abîmé dans le lagon près de l'aéroport, sans causer de blessés. Les coûts "prohibitifs" pour récupérer l'avion l'ont condamné à rester immergé. Il est aujourd'hui devenu un spot de plongée très connu.

Venez rencontrer l'aéroclub
L'aéroclub de Tahiti fête ses 40 ans
Le 17 août 2019, lors de l'événement Back to School organisé à Papeete autour de la Cathédrale de 9h à 17h, vous pourrez venir rencontrer l'Aéroclub UTA sur leur stand pour tout savoir sur l'association, les formations de pilotage, les baptêmes de l'air ou les vols de découverte.

Comment devenir pilote ?
L'aéroclub de Tahiti fête ses 40 ans
Pour avoir le droit de piloter un avion seul, il vous faut le brevet de pilote privé (PPL). Il vous autorisera à piloter des avions à moteur à travers le monde, avec certaines restrictions (par exemple piloter un avion bimoteur, le vol de nuit ou le vol aux instruments demandent des qualifications supplémentaires). Vous pourrez même transporter des passagers sans but commercial. C'est aussi la première étape avant de devenir pilote commercial.
En Polynésie, la formation au PPL vous coûtera 800 000 francs en moyenne, compter un à trois ans pour compléter la formation. Vous aurez 45 heures de vol au minimum et des cours théoriques que vous devrez valider avec un QCM de 120 questions.
Les jeunes de moins de 21 ans qui ont obtenu leur BIA (Brevet d'initiation à l'aéronautique), enseigné dans plusieurs lycées et même à l'université en cours du soir ou en cours sur internet, pourront bénéficier d'une bourse de la Fédération Française Aéronautique de 262 000 francs !

Dany Dana, président de l'Aéroclub UTA
L'aéroclub de Tahiti fête ses 40 ans
En 40 ans d'histoires le club a eu des hauts et des bas. Raconte nous la belle époque de l'aviation en Polynésie.
Déjà à l'époque il y avait deux aéroclubs, ils ont fusionnés depuis. Le nôtre, UTA, existe depuis 40 ans. Il y a eu une période faste où il y a eu une grosse activité aéroclub, quand nous avions une bonne dizaine d'avions, sans compter tous les avions privés dont certains étaient mis à disposition des membres de l'aéroclub. Il y a de supers souvenirs !

Aujourd'hui il y a une nouvelle énergie, où en est le club ?
Il y a toujours eu de l'activité, et le club continue son activité. Le bureau a été changé il y a quelques mois et je suis devenu président. Je suis né en 1978, la même date que l'aéroclub, donc avec le reste du bureau on veut être dynamiques et communiquer notre passion de l'aéronautique avec le reste des Polynésiens ! Et il y a aujourd'hui une grosse demande dans le monde entier pour des pilotes, surtout de jeunes pilotes, il y a de grosses embauches donc ça créer une dynamique.

Qu'est-ce qui attire les gens vers le pilotage ?
C'est un rêve de gosses pour nous. Il y en a qui se lancent, d'autres non. Nous on a eu la chance d'essayer et on a été tout de suite piqués au vif. C'est vraiment une passion, et si en plus on arrive à en faire son métier c'est génial. Quand on va à Moorea, à Bora Bora, à Maupiti, on peut même aller aux Tuamotu avec nos avions, c'est un vrai plaisir. C'est une chance de voler en Polynésie. On a de belles infrastructures et il y a peu de trafic, donc on est vraiment libres.

Pour vos 40 ans vous essayez d'aller à la rencontre du public ?
Oui, on veut se montrer, partager notre passion. On est tous bénévoles, on fait ça à but non lucratif. Donc le but est vraiment de dire à tous que passer son brevet de pilote c'est possible pour tout le monde ! On a donc des projets, on souhaite mettre en place des journées portes ouvertes et on sera présents le 17 août à l'événement Back to School à la Cathédrale de Papeete, où le public pourra venir s'inscrire à des vols d'initiation ou des baptêmes de l'air. Pour nous suivre, venez sur notre page Facebook "Tahiti Aéroclub UTA - Les ailes du Fenua".


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Tahitian Local Food, premier prix de la StartupCup

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Tahitian Local Food, premier prix de la StartupCup
PAPEETE, le 26 juillet 2019 - La finale de la StartupCup Polynésie, compétition d’entrepreneuriat innovant organisé par le Prism de la CCISM, a eu lieu hier soir dans les jardins de l’assemblée. Le grand gagnant est Tahitian Local Food, qui propose le concept de cours de cuisine polynésienne authentique et responsable.



L'incubateur Prism de la CCISM organisait hier soir, dans les jardins de l’assemblée, la finale de la StartupCup Polynésie, une compétition de l’entrepreneuriat innovant. Le jury, composé de cinq représentants des sociétés partenaires de l’événement, devait choisir trois lauréats parmi huit projets innovants présentés lors de cette soirée. Le grand vainqueur est le projet de Tahitian Local Food, qui souhaite proposer des “cours de cuisine pour les touristes souhaitant vivre une expérience authentique et en total immersion avec la culture polynésienne“. Ce projet a été pensé par Vaihinia Maruhi et son mari Huui Teiva, depuis la cuisine de leur maison d’hôtes, Simple et Authentique, à Moorea. Vaihinia Maruhi propose déjà des cours de cuisine aux touristes qui louent des chambres dans son établissement. Leur concept vient de là. “On avait beaucoup de retour des touristes sur les produits utilisés pendant ces cours : ils souhaitaient connaître la provenance des produits, les goûter, connaître la culture polynésienne, en savoir plus”, raconte Vaihinia Maruhi.

TAMA’A BOX ET TRY TAHITI BOUILLONNENT D’IDEES

Les deux autres lauréats sont Tama’a Box et Try Tahiti, arrivés successivement deuxième et troisième. Tama’a Box, le projet porté par le trio Clémence David, Anais Pucci et Tanguy Blavin, propose la “mise en place d’un système de plats à emporter en verre consigné, pour les acteurs de la restauration”. Try Tahiti, le projet porté par Tamara Emeriau, sa sœur Sonia Galibert et Mathieu Pacheteau, propose quant à lui un “marketplace avec des produits polynésiens locaux et éco-friendly, dont 10 % des revenus seront reversés à des associations locales de protection de l’environnement tels que Oceania”. Si nos deux lauréats repartent respectivement avec des enveloppes de 200 000 et 100 000 Fcfp, le grand gagnant remporte 500 000 Fcfp et un an d’incubation chez Prism. Il n’est cependant pas nécessaire de gagner ce concours pour être incubé. D’autres projets, y compris ceux des lauréats, pourront répondre au prochain appel à projets de Prism à la mi-août.



PAROLE A

VAIHINIA MARUHI
Porteuse de projet principale de Tahitian Local Food
“Notre projet serait d’ouvrir un local et de faire un partenariat avec les agriculteurs, pêcheurs et artisans de Moorea. Nous proposerions aux touristes des cours de cuisine polynésienne et des rencontres directes avec les personnes proposant les produits utilisés. Les touristes iraient chez les agriculteurs et participeraient même à la plantation. Ils iraient chez les pêcheurs qui leur montreraient des poissons de nos eaux peu communs dans leur pays et leur parleraient du rāhui, la tradition ancestrale de pêche où les espèces marines ne sont plus pêchés pour une période afin qu’ils puissent se reproduire.”

ANAIS PUCCI
Membre de Tama’a Box
“On a remarqué que les consignes sont déjà bien dans les mœurs en Polynésie, avec les bouteilles de bières Hinano. Alors, on a réfléchi à un service qui simplifie la vie au monde de la restauration et qui réponde à la problématique du plastique. On a réfléchi à un produit solide et qui dure le plus dans le temps : le verre. Pour l’instant, notre concept de mise en place de système de plats à emporter en verre consigné concerne les contenants type boîtes, mais nous pensons aussi l’étendre aux couverts et gobelets.”

TAMARA EMERIAU
Porteuse de projet principale de Try Tahiti
“Notre boutique en ligne est déjà lancée depuis le 16 juin. On propose actuellement une vingtaine de produits, seulement des produits locaux. Les clients peuvent par exemple trouver des produits de beauté, comme de l’huile de coco, ou encore des produits pour la maison, comme des couvre-plats réutilisables en tissu aux motifs locaux. Pour l’instant, on propose une livraison en Polynésie, dans les îles où il y a une agence de poste, mais on souhaite rendre ces produits accessibles aux autres îles et au reste du monde, à commencer par les Etats-Unis. Pour notre site web, on souhaite aussi ajouter une fonctionnalité qui permettrait aux clients de choisir eux-mêmes l’association à qui seront reversés les 10% du prix de leurs achats.”



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Canada: la police intensifie ses recherches pour retrouver deux fugitifs

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Canada: la police intensifie ses recherches pour retrouver deux fugitifs
Montréal, Canada | AFP | jeudi 25/07/2019 - Chiens pisteurs, drone, camion blindé: la police canadienne a intensifié jeudi ses recherches dans une région inhospitalière du centre du pays pour tenter de retrouver deux jeunes fugitifs, accusés du meurtre d'un homme et soupçonnés de celui de deux touristes étrangers.

"Nous croyons qu'ils sont toujours dans la région" de Gillam, bourgade située en pleine forêt marécageuse à plus de 1.000 km au nord de Winnipeg, la capitale du Manitoba, a dit Julie Courchaine, porte-parole de la police fédérale, au sujet des fugitifs Kam McLeod, 19 ans, et Bryer Schmegelsky, 18 ans.
Les fugitifs ont été observés à deux reprises dans la région, mais pour la dernière fois lundi, avant que la voiture dans laquelle ils se déplaçaient soit retrouvée incendiée, a confirmé la porte-parole lors d'une conférence de presse.
Kam McLeod et Bryer Schmegelsky n'ont pas été revus depuis mais il n'y a pas eu "de vol de véhicule qui puisse leur être attribué", a-t-elle noté, laissant entendre qu'ils étaient toujours dans la région.
La police a reçu plus de "80 renseignements" depuis deux jours au sujet des deux hommes, qui se sont lancés dans une cavale de plus de 3.000 km à travers le Canada après le meurtre dans le nord de la Colombie-Britannique d'un Canadien âgé de 64 ans, dont le corps avait été retrouvé le 19 juillet dans une aire de repos le long d'une route.
Les deux meurtriers présumés sont également soupçonnés d'avoir auparavant tué par balle l'Australien Lucas Fowler et sa petite amie américaine Chynna Deese en Colombie-Britannique, à quelque 500 km au nord du lieu du meurtre du Canadien Leonard Dyck, un professeur de botanique à l'université de Colombie-Britannique.
"Nous vérifions tous les renseignements, nous retournons toutes les pierres, nous recevons constamment de nouveaux éléments", a déclaré Mme Courchaine.
Des policers en tenue de combat ratissent systématiquement des "zones d'intérêt" dans la forêt dense, parfois impénétrable, et infestée de moustiques entourant Gillam, où pourraient se trouver les deux hommes, selon la porte-parole de la police.
Des "ressources significatives" sont déployées sur le terrain, avec un groupe tactique d'intervention de la Gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale), une équipe de négociation en situation de crise, des chiens pisteurs et du soutien aérien, a indiqué Mme Courchaine.
"Les Canadiens peuvent être certains que tous les moyens techniques nécessaires sont utilisés", a assuré de son côté le ministre canadien de la Sécurité publique, Ralph Goodale.
Dans une interview avec l'agence Canadian Press, Alan Schmegelsky, père de l'un des fugitifs, a dit croire que son fils, Bryer, était profondément angoissé et qu'il se préparait à mourir dans une confrontation avec la police.
Affirmant que son fils ne s'était jamais remis du divorce de ses parents en 2005, il s'est dit convaincu qu'il était engagé dans une "mission suicidaire" et qu'"il mourra(it) aujourd'hui ou demain".
"Repose en paix, Bryer. Je t'aime. Je suis tellement désolé que tout cela se soit produit. Je suis tellement désolé de n'avoir pu te sauver", a-t-il déclaré, en larmes.

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