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Léa Moerava Godailler 1ère française en padel tennis

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Léa Moerava Godailler 1ère française en padel tennis
EN BREF - Léa Moerava Godallier est devenue depuis le 1er juillet la numéro 1 française de padel tennis au classement de la FFT, la fédération française de tennis. C’est la première fois qu’une Tahitienne arrive à ce niveau ! Léa Moerava fait déjà partie de l’équipe de France et, à compter de septembre, elle s’engagera à 100% sur le circuit professionnel du Word Padel Tour (WPT) en s’installant à Madrid, en Espagne, afin de s’entrainer et de jouer avec les meilleures joueuses mondiales. Actuellement 156 mondiale, Léa Moerava compte bien rentrer dans le top 100 au plus vite, voirr le top 50 mondial. SB

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Plus deux places pour Michel dans le WCT

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Plus deux places pour Michel dans le WCT
PAPEETE, le 23 juillet 2019 – La sixième étape du championnat du monde de surf professionnel s’est déroulée en Afrique du Sud du 9 au 22 juillet dernier. Michel Bourez a pu terminer le Corona Open de J-Bay à la 9e place, une régularité qui lui permet de remonter de deux places au classement général. Il est désormais 11e, à la porte du Top 10, juste avant le Tahiti Teahupo’o Pro prévu du 21 août au 1er septembre.
 
Michel Bourez est actuellement dans sa 11e année de présence sur le championnat du monde de surf professionnel proposé par la world surf league. Il a intégré le WCT en 2009 et n’en est jamais ressorti. Sa meilleure place au terme du championnat annuel a été une cinquième place en 2014. Il est également connu pour être un des quatre surfeurs, avec Gary Elkerton, Mark Richards et Andy Irons, à avoir remporté les trois compétitions hawaiiennes composant la « Triple Crown ».
 
La saison 2019 s’annonçait intéressante à suivre pour les fans de Michel Bourez. Avec la retraite de Mick Fanning, de Joel Parkinson et la fin de carrière à venir de Kelly Slater, Michel Bourez est devenu un des plus « anciens » du World Tour, avec Jordy Smith ou Julian Wilson. Malheureusement, il a fallu compter en parallèle avec la montée en puissance de plusieurs surfeurs brésiliens comme Italo Fereira, Filipe Toledo ou encore Gabriel Medina…
 
Malgré tout, le talent de notre « Spartan », couplé à sa longue expérience du world tour, en font un des candidats au Top 5, le club fermé des quelques surfeurs pouvant aspirer au titre de champion du monde. Mais la réalité est toujours plus compliquée. Il réalise un début de saison très correct (9e, 17e, 9e, 9e, 9e, 9e) mais ne parvient à aucun moment à atteindre les quarts de finale.

Plus deux places pour Michel dans le WCT
Mais sa régularité paye quelque part et lui permet de remonter de deux places suite à la dernière épreuve Sud-Africaine, une des plus exotiques du World Tour. Avec le forfait pour le reste de la saison de celui qui était le n°1 au classement John John Florence, suite à une nouvelle blessure au genou lors de l’avant-dernière étape brésilienne, Michel Bourez est potentiellement dans le Top 10.
 
La prochaine étape sera à domicile pour Michel Bourez : le Tahiti Tehupo’o Pro. Il a tout essayé et a déjà beaucoup montré sur cette vague, en compétition comme en free surf : se mettre la pression et ne pas se la mettre, prendre toutes les vagues et attendre la bonne vague…On a tous en mémoire son énorme engagement lors des conditions titanesques de 2014.
 
Rien de tout cela n’a encore « payé »…Pas une seule fois en 10 éditions il n’aura pu atteindre les quarts de finale. Que dire d’autre de cette étape qui ne lui a jamais porté chance ? Il vaut mieux peut-être ne rien dire, juste croiser les doigts et attendre de voir ce que cette édition pourra lui réserver. SB

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Dix mois ferme pour l’(es)croque-mort

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Dix mois ferme pour l’(es)croque-mort
PAPEETE, le 23 juillet 2019 - Un quadragénaire a été condamné ce mardi par le tribunal correctionnel pour escroquerie. L’homme, qui se faisait passer pour le dirigeant d’une entreprise de pompes funèbres, avait arnaqué plusieurs personnes en leur faisant payer une formation professionnelle en contrepartie d’un emploi. Il a écopé de 10 mois de prison ferme.

L’homme qui a comparu ce mardi devant le tribunal correctionnel n’est pas un inconnu de la justice puisqu’il a récemment été jugé pour homicide involontaire. Le 2 juin dernier, il avait mortellement fauché un adolescent à Paea alors qu’il se trouvait en état d’ébriété. Pour ces faits, il a été condamné à 18 mois de prison ferme le 4 juillet dernier.

Ce matin, le prévenu était cette fois jugé pour escroquerie. En 2016 et 2017, ce père de famille avait laissé des petites annonces dans des grandes surfaces afin de recruter du personnel pour une entreprise de pompes funèbres dont il était soi-disant directeur. Il avait ensuite demandé aux candidats, qu’il rencontrait sur des parkings au volant d’un corbillard en costume, de lui donner des sommes d’argent afin qu’ils aillent se former en Nouvelle-Zélande. Trois personnes avaient été arnaquées. Elles se sont toutes constituées parties civiles.

Le multirécidiviste a écopé d’une peine de 18 mois de prison dont 8 avec sursis et d’une mise à l’épreuve de deux ans avec l’obligation de rembourser ses victimes.

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"La grippe devrait être moins virulente"

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Papeete, le 23 juillet 2019 - La Direction de la santé a annoncé hier dans son dernier bulletin de veille sanitaire une épidémie de grippe de type B, de la lignée Victoria. Si cette nouvelle grippe ne semble pas trop virulente, elle pourrait atteindre son pic d'ici deux semaines.

Les mouchoirs sont de nouveau sortis des poches, les quintes de toux résonnent un partout. Ca y est, la grippe est de retour en ce début d'hiver austral ! Annoncé par la Direction de la santé dans son dernier bulletin de veille sanitaire, le stade épidémique a été franchi lors de la semaine du 1er juillet. Pas moins de 316 cas ont été déclarés par les médecins sentinelles, dont 22 confirmés de grippe B pour la première quinzaine de ce mois.

"On vient de savoir ce matin qu'il s'agit de la grippe B, de la lignée Victoria", précise le Dr Marine Giard, chef du bureau de veille sanitaire à la Direction de la santé. C'est l'une des deux lignées de la grippe de type B, l'autre étant Yamagata.

La "bonne nouvelle", c'est que cette grippe de type B de la lignée "Victoria" semble globalement moins virulente que la grippe de type A qui a touché la Polynésie en mars dernier. Toutefois, modère le Dr Giard, "cela ne veut pas dire qu'il y aura moins de personnes atteintes, mais il y aura sûrement moins d'hospitalisations (…). Elle peut prendre des formes sévères notamment chez les personnes fragiles. Actuellement, quelques personnes sont hospitalisées, mais on ne recense aucun décès".
Autre "bonne nouvelle", l'épidémie n'est pas encore présente dans toute la Polynésie, mais est surtout répandue à Tahiti, à Moorea et à Raiatea. Toutefois, cette bonne nouvelle pourrait ne plus l'être longtemps et la maladie pourrait se propager dans les autres îles dans les semaines futures.


" UNE SEMAINE DE FATIGUE"
"On est encore en phase ascendante, le pic pourrait avoir lieu d'ici deux semaines", annonce la chef du bureau de veille sanitaire, en précisant bien sûr qu'il ne peut y avoir aucune certitude.

Et comme les mauvaises nouvelles n'arrivent jamais seules, cette lignée Victoria est aussi contagieuse et sournoise que toutes les autres grippes du monde. "La personne est contagieuse la veille, voire l'avant-veille des symptômes et certaines personnes sont asymptomatiques, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas malades, mais elles vont toutefois la transmettre", explique le Dr Giard, avant de conclure qu'il faut bien compter "une semaine de fatigue si on l'attrape".

De quel type de grippe s'agit-il ?
La grippe qui touche actuellement le fenua est une grippe de type B, de lignée Victoria. Ce n'est pas une grippe très virulente. Il existe deux types de grippes qui circulent chez l'homme : la grippe de type A et la grippe de type B. Ensuite, pour chaque type, il existe différentes déclinaisons.

Les personnes vaccinées sont-elles protégées ?
Le vaccin est efficace pour la grippe de type B, de lignée Victoria. Les personnes vaccinées durant la campagne sont donc protégées. La campagne de vaccination, qui s'est déroulée entre novembre et décembre, a touché les personnes à risques.
Actuellement, il n'est plus possible de se faire vacciner, car la campagne de vaccination est close. La Polynésie a fait le choix de fixer cette campagne au dernier trimestre de l'année afin de prévenir le fenua de l'épidémie de grippe métropolitaine de janvier, qui touche généralement le territoire ensuite. Il n'est pas possible de faire plusieurs campagnes de vaccinations dans une même année notamment pour des raisons de logistique, de durée de vie des vaccins et de la mutation du virus.


Les mesures de prévention ?
- Tenir les personnes fragiles (âgées, en affection de longue durée, obèses, femmes enceintes) à distance des personnes malades ;
- Dans les lieux publics, à proximité d’une personne visiblement malade, se détourner si elle tousse ou éternue ;
- Eternuer dans sa manche ou en se couvrant la bouche avec un mouchoir ;
- Se moucher dans un mouchoir à usage unique, puis le jeter à la poubelle ;
- Se laver les mains fréquemment, notamment après avoir éternué ou s’être mouché, et après être passé par des lieux très fréquentés (bus, salle d’attente…).


Grippe ou dengue ? Comment savoir ?
Depuis le 10 avril, la Polynésie est en phase d'épidémie de dengue 2. A la date du 22 juillet, 200 cas autochtones et deux cas importés de dengue 2 ont été confirmés depuis début 2019.
Dans les cas de dengue ou de grippe, le patient risque de présenter une fièvre brutale, une fatigue intense et des douleurs.
L'une des grandes différences va être les signes respiratoires. Si la personne présente des signes respiratoires, de la toux, elle risque d'être davantage atteinte de la grippe.
Si la personne présente des signes de nausées, vomissements douleurs, des douleurs articulaires et musculaires, de tête, des éruptions cutanées et /ou des saignements, elle pourrait davantage avoir la dengue.
Seul le médecin pourra faire le diagnostic entre les deux maladies.

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Le Mini Heiva de l’Intercontinental ouvre ses portes vendredi

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Le Mini Heiva de l’Intercontinental ouvre ses portes vendredi
PUNAAUIA, le 23 juillet 2019 - Quatre soirées seront ainsi programmées pour ce rendez-vous culturel sur le grand motu de l’hôtel. Comme chaque année, des groupes de danse et de chant du Heiva i Tahiti présenteront, de nouveau, leurs spectacles.

La 38e édition du Mini Heiva de l’Intercontinental ouvrira ses portes vendredi. Les convives pourront ainsi découvrir ou redécouvrir la prestation de quelques groupes qui ont participé au Heiva i Tahiti.

Cette année, sept groupes ont accepté de se produire sur la scène du grand motu de l’établissement (voir programme ci-dessous). L’école de danse de feu « Tama Ahi » de Léon Teai sera encore de la partie. Pour cette nouvelle édition, les tū’aro mā’ohi ouvriront les quatre soirées, avec la prestation du porteur de fruit, de deux grimpeurs de cocotier et d’un leveur de pierre. Les groupes de danse, de leurs côtés, présenteront des candidats au titre de Miss et Tane Mini Heiva 2019. Le nom des grands gagnants seront annoncés lors de la dernière soirée prévue le samedi 3 août.

Cet événement culturel se terminera par la soirée « Coup de cœur » qui se fera le vendredi 9 août, au restaurant « Te Tiare », à partir de 19 heures.


Infos pratiques

Tarif Mini Heiva : 11 800 francs par adulte / 5 900 francs pour les enfants de 4 à 11 ans.
Tarif Coup de cœur : 10 800 francs / 5 400 francs pour les enfants de 4 à 11 ans.


Programme des soirées

Vendredi 26 juillet

Thème : mā’a tahiti
Chant : Tamari’i Mataiea
Danse : Pupu Tuha’a Pae

Samedi 27 juillet

Thème : soirée merveilleuse
Chant : Tamari’i Pane Ora
Danse : Tere’ori

Vendredi 2 août

Thème : soirée merveilleuse
Chant : Tamanui Apato’a no Papara
Danse : Tamari’i Mataiea

Samedi 3 août

Thème : soirée archipel
Danse : Hitireva


Trois questions à Thierry Broveli, directeur de l’Intercontinental

Pourquoi, cette année, O Tahiti E, le grand gagnant en Hura Tau, ne sera pas présent ?
« Marguerite, on la connaît très bien. C’est elle, je pense, qui a décidé de ne pas poursuivre l’avis de son groupe. Elle nous a simplement dit qu’elle se sentait déjà très fatiguée, que son groupe était fatigué, et qu’elle partait dans les îles. Ainsi, elle n’a pas voulu répondre présent. Il n’y a aucune polémique d’aucune sorte pour nous. »

Quelles sont les nouveautés pour cette édition ?
« On essaye d’affiner nos programmes, d’améliorer les accueils. L’an dernier, on a commencé à mettre des chanteurs et on a vu que ça plaisait. Alors cette année, on continue avec des petits groupes locaux et certains groupes bien connus. Ensuite, ce qu’on a voulu faire, c’est améliorer un petit peu la qualité de la partie tū’aro mā’ohi. Donc, effectivement, au lieu de mettre un sport par soir, on a décidé de mettre tous les sports tous les soirs. On augmente un peu le nombre de participants à cette prestation, ce qui mettra un petit peu de variété. Et puis, dans les buffets, on a senti une demande de langoustes et d’huitres assez fortes, donc on l’a fait aussi. »

Donc, un effort est mis sur les langoustes cette année ?
« Un effort est fait partout où on peut le faire. Je suis convaincu qu’il y a beaucoup de gens qui sont allés au Heiva parce qu’il y a la tradition, il y a le groupe en entier, il y a toute cette tradition ancienne du Heiva. Mais, je suis certain que, parmi eux, beaucoup reviennent ici sur le motu parce que l’ambiance y est « très chaude », « très colorée ». A To’atā, les groupes sont très espacés. A l’Intercontinental, ils sont très concentrés sur une scène très petite pour eux. Ça donne des tableaux visuels et colorés d’une intensité qu’on ne retrouve pas sur To’atā. Je pense qu’on amène une prestation qui ne se trouve pas ailleurs. »



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L’OPH « inefficace » et « défaillant »

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L’OPH « inefficace » et « défaillant »
PAPEETE, le 23 juillet 2019 – Dans son dernier rapport publié lundi, la chambre territoriale des comptes étrille le fonctionnement de l’Office polynésien de l’habitat (OPH) dont la gouvernance politique est jugée « inefficace » et l’action en tant que bailleur social « défaillante »
 
Après un rapport très négatif sur la politique du logement social au début du mois, la chambre territoriale des comptes en Polynésie française (CTC) a publié lundi un rapport une nouvelle fois accablant sur l’OPH. Sept ans après le dernier rapport de 2012, la plupart des constat d’échecs sont renouvelés par la juridiction financière qui « conclut à l’impérieuse nécessité, pour l’OPH, de repenser avec l’appui du gouvernement, son modèle en profondeur ».
 
Dans ce document de plus de 70 pages, la juridiction regrette d’abord une « gouvernance politique inefficace », estimant que le conseil d’administration « s’empare insuffisamment des questions stratégiques » et que la valse des six directeurs en cinq ans n’a pas aidé à trouver un cap durable.

​2,5 milliards d’impayés depuis 1988
Mais surtout, la chambre dénonce la « défaillance » de l’action de l’OPH dans sa mission principale de bailleur de logement social. Retards dans les constructions avec 276 unités de logements groupés livrés en cinq ans pour 2 711 dossiers en attente… Retards de réhabilitations avec seulement 10% de crédits d’investissements dédiés aux travaux utilisés depuis 2013… Ou encore retards dans la collecte des loyers et leur révision avec pas moins de 2,5 milliards de Fcfp de loyers restant à recouvrer depuis 1988. Soit l’équivalent de deux ans et demi de recettes locatives complètes de l’ensemble du parc OPH.
 
Seule note positive, la chambre constate tout de même un « dynamisme » ces dernières années sur les volumes de fare en kit et d’aides à la construction distribués. Dynamisme néanmoins relatif, puisqu’il n’a permis que de répondre à 17,6% des demandes de fare et 79% des demandes de matériaux sur l’année 2017… La chambre relève d’ailleurs que l’OPH a tendance à « délaisser » les contrôles sur l’usage de ces aides « laissant la porte ouverte à toutes sortes d’abus ».

​La fausse prime au résultat
Enfin, pour clore le tableau déjà peu reluisant, la juridiction financière épingle les « pratiques contestables » réalisées au sein de l’établissement public en matière de primes. Primes versées aux directeurs depuis 2016 et primes de performance versées à tous les agents depuis 2017. « Une prime dite à la performance qui n’en a que l’apparence », puisque cette prime est assises à la fois sur le montant de la subvention de fonctionnement de l’OPH et sur les « résultats exceptionnels » qui résultent des restes de crédits liés à l’inexécution des travaux…
 
Au final, la chambre formule par moins de 12 recommandations et précise qu’aucune réponse au rapport n’a été apportée par les directeurs successifs et le président du conseil d’administration de l’OPH.

6 milliards de Fcfp de recettes locatives perdues
L’OPH « inefficace » et « défaillant »
Le stock de loyers impayés constaté en 2017 s’élève à 2,54 milliards de Fcfp, constate la chambre. Soit l’équivalent de près de 2 ans et demi des recettes locatives de l’office. « La totalité de ce stock ne peut pas être imputée à la mauvaise qualité de gestion de l’OPH. En effet, les bailleurs sociaux supportent des aléas qui s’imposent à eux, de telle sorte qu’un taux d’impayés de 5% peut apparaître comme un taux incompressible », précise la juridiction. « A partir de cette hypothèse, le manque à gagner imputable à l’OPH doit être ramené à 1,6 milliard de Fcfp, une somme cependant très significative. »
 
A cette somme, on peut ajouter dans les recettes locatives perdues, l’absence de révision des baux, pourtant prévus par les textes. « L’estimation a nécessité de conduire une simulation financière qui tienne compte de l’historique du quittancement pour chaque lotissement. Il ressort de cette évaluation que, depuis leur mise en location, la perte est estimée à 4,62 milliards de Fcfp lorsque ne sont considérés que les logements ayant fait l’objet d’un quittancement de la part de l’OPH, sur lequel est appliquée une révision annuelle de 5% comme cela aurait dû être pratiqué. »
 
En conséquence, l’OPH aurait perdu au total, sur longue période, près de 6 milliards de Fcfp, écrit la chambre. Soit six années d’activité locative, ou bien encore, l’équivalent du coût moyen de construction de 300 logements collectifs !
 

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Finale du StartupCup Polynésie : encore deux jours pour voter

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Finale du StartupCup Polynésie : encore deux jours pour voter
PAPEETE, le 23 juillet 2019 - Parmi 42 candidatures, huit projets ont été retenus pour la finale de l’évènement StartupCup Polynésie, organisé par le PRISM de la CCISM. Dans le cadre de la finale de demain soir, l’évènement donne la parole au public, qui peut voter pour son projet préféré.



Dans le cadre de la finale de la StartupCup Polynésie, une compétition créée et organisée par PRISM, l’incubateur de la CCISM, « pour repérer et favoriser les projets innovants émergeants en Polynésie », huit finalistes ont été sélectionnés, parmi 42 candidatures. La soirée de la Grande Finale aura lieu ce mercredi 24 juillet dans les jardins de l'Assemblée de la Polynésie française et débutera à 18h. A cette soirée, les finalistes devront présenter leur projet, répondre aux questions du jury et s'affronter lors d'une battle.

En attendant le jour de la finale, l’évènement offre la possibilité au public de voter pour son projet préféré. Pour cela, il leur suffit de se rendre sur le site officiel de PRISM et de cliquer sur le lien de son projet préféré. Les trois projets qui obtiendront le plus de votes du public se verront attribués des points bonus, qui s’ajouteront aux notes du jury. Le public a jusqu’au 24 juillet, à 20h, pour voter.

Pour rappel, trois vainqueurs seront choisis parmi les huit finalistes. Ils se verront attribuer un passeport digital ainsi qu’une enveloppe de 500 000, 200 000 et 100 000 Fcfp. Le grand gagnant bénéficiera aussi d’un an d’accompagnement par l’incubateur PRISM. La grande gagnante de l’an dernier, la startup Te Nati, a pu être aidée pendant neuf mois, créer son entreprise et vendre ses premiers produits, des costumes à l’équipe gagnante du Heiva I Paris.

La success story de Te Nati est le but de l’existence de PRISM. « PRISM souhaite accompagner les porteurs de projets innovants, pour qu’ils puissent créer leurs entreprises et ne pas répéter les erreurs faites par d’autres avant eux. », explique Alan Touchard, chargé d'émergence et d'innovation chez PRISM.



Comment voter ?

Voter en cliquant ici.

Qui sont les huit startups finalistes ?

  • Code Hero Academia (club extra-scolaire d’apprentissage de la programmation de jeux-vidéos pour les enfants)
  • Fare O Pepe (utilisation de nacres perlières de Polynésie pour fabriquer des nœuds papillons)
  • Foodease (application mobile de commande de plats cuisinés par des restaurateurs à livrer ou à emporter)
  • Precious Plastic Fenua (transformation du plastique collecté dans la nature en de nouveaux objets utiles pour les polynésiens)
  • SeedOut Fenua (application mobile pour compenser son empreinte carbone de manière ludique et gratuite)
  • Tahitian Local Food (cours de cuisine pour des touristes souhaitant vivre une expérience authentique de la culture polynésienne)
  • Tama'a Box (système de récipients consignés pour les acteurs du secteur de la restauration pour supprimer les emballages plastiques)
  • Try Tahiti (marketplace locale & eco-friendly de produits exclusivement eco-responsables, dont 10% des bénéfices sont reversés aux associations locales de protection de l'environnement)



Assiter à la finale

Finale : demain, à 18h, dans les jardins de l'Assemblée de la Polynésie française
Evénement gratuit et ouvert à tous
Inscription obligatoire sur le site Eventbrite.




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10.000 sets de table pour attirer des médecins à Douarnenez

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10.000 sets de table pour attirer des médecins à Douarnenez
Brest, France | AFP | mercredi 24/07/2019 - Pas moins de 10.000 sets de table vont être distribués dès jeudi aux restaurateurs de Douarnenez par la petite commune du Finistère qui souhaite profiter de l'affluence estivale pour faire savoir au plus grand nombre, et sur un ton humoristique, qu'elle est à la recherche de médecins.

Notamment connue pour son festival de cinéma, la petite station balnéaire espère ainsi "toucher un grand nombre de visiteurs extérieurs en vacances à Douarnenez".
Sur un ton humoristique et direct, les sets en papier épais annoncent clairement la couleur: "DOUARNENEZ RECHERCHE MEDECINS", peut-on y lire en lettres majuscules. 
En dessous, une multitude de petits mots écrits à la main vantent le cadre de vie: "Un petit plouf pour ta pause?", "La baie de Douarnenez, un spectacle permanent", "Ici l'air est pur à 120%!!", "Des locaux tout neufs vous attendent..." ou encore "Tout ce qui est écrit ici est vrai et signé du maire", suivi d'une signature.
La ville de 14.500 habitants mais 23.600 en été, ne comptait plus que 11 médecins généralistes en 2018, contre 14 deux ans plus tôt, note-t-elle dans un communiqué, annonçant en outre six départs à la retraite dans les cinq ans à venir. Une opération similaire avait déjà été lancée en 2018.
Le 16 juillet, le Parlement a adopté définitivement le projet de loi sur la santé qui prévoit notamment la fin pour la rentrée 2020 du "numerus clausus". Conçue comme un antidote à la pénurie de médecins, cette suppression vise à augmenter d'environ 20% le nombre de médecins formés. Mais les effets ne se feront sentir que dans une décennie.

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La cour d'appel de Nouméa renvoie à octobre sa décision d'extrader ou pas un Chinois

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La cour d'appel de Nouméa renvoie à octobre sa décision d'extrader ou pas un Chinois
Nouméa, France | AFP | mercredi 23/07/2019 - La cour d'appel de Nouméa a renvoyé mercredi au 9 octobre prochain sa décision sur l'extradition d'un ressortissant chinois dans son pays, dans l'attente d'une expertise médicale sur sa capacité à endurer une détention en Chine.     

La cour a estimé que le renvoi en Chine de Ning Sishen, 64 ans, "ne heurte aucun motif" du traité d'extradition entre la Chine et la France de 2015, mais a fait valoir "un motif facultatif", en demandant une expertise médicale.       
"L'examen clinique dira si son état de santé est compatible avec une détention en Chine ou s'il serait de nature à le dégrader sérieusement", a déclaré Jean-Michel Stolz, président de la chambre d'instruction de la cour d'appel.       
Lors de l'audience le 26 juin, le parquet avait requis l'extradition du sexagénaire, qui avait exprimé sa "peur" de retourner en Chine affirmant qu'il y serait torturé.        
Visé par une notice rouge d'Interpol et un mandat d'arrêt international, Ning Sisheng a été arrêté fin avril en Nouvelle-Calédonie alors qu'il y faisait escale durant une croisière touristique avec une amie.        
Les autorités chinoises lui reprochent d'avoir détourné des fonds publics équivalent à environ 1,3 million d'euros au moyen "d'une escroquerie pyramidale". L'homme réside depuis 2010 en Australie et n'est jamais retourné en Chine depuis le 13 décembre 2011.     
"Je suis satisfait de cette décision, les juges ont fait une application à la lettre des règles du traité, qui prévoit que l'évaluation de l'état de santé soit effectuée par la France avant un renvoi en Chine", a déclaré à la presse Stéphane Bonomo, avocat de Ning Sisheng.        
Il s'est en outre félicité d'avoir obtenu la remise en liberté de son client, incarcéré "depuis 100 jours" à la prison du Camp Est, surpeuplée. Sans ressource, Ning Sisheng, qui sera soumis à un strict contrôle judiciaire, sera hébergé par des membres de la communauté asiatique de Nouvelle-Calédonie.      
"Je salue le sens de la justice, de l'égalité et de la démocratie des Occidentaux", a déclaré le prévenu à l'énoncé de la décision.
Elle intervient après que la cour suprême de Suède a refusé le 9 juillet d'extrader un ressortissant chinois, accusé par Pékin de détournement, au motif qu'elle n'avait pas de garantie du respect des principes de la Cour européenne des droits de l'homme.       
La justice de Nouvelle-Zélande avait précédemment pris une décision similaire, invoquant les risques de torture en Chine. 

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Tour de France : les athlètes arrivent dimanche

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Tour de France : les athlètes arrivent dimanche
Papeete, le 24 juillet 2019 -Le fameux événement sportif a démarré le 6 juillet dernier en Belgique. Depuis, les cyclistes enchaînent les étapes. La dernière est prévue dimanche 28, sur les Champs Élysées à Paris.

Appelé Le tour ou la grande boucle, le tour de France est un événement sportif né en 1903. À l'époque le cyclisme était en plein développement. Le tour de France a été organisé par le journal l'Auto qui voulait relancer ses ventes. Le succès a été tel, que la course a été reconduite.

En 1903, la course se faisait en 6 étapes (soit une distance de 2 428 kilomètres). La vitesse moyenne était alors de 25,679 km/h. En 2018, le tour de France a comporté 21 étapes, soit 3 349 kilomètres. La vitesse moyenne des coureurs était de 40,206 km/h.

Depuis 1903, le tour a été organisé tous les ans ou presque. Il a été interrompu pendant les deux guerres mondiales. La fameuse caravane du tour a été mise en place en 1932. L'arrivée sur les Champs-Élysées en 1975.

Le parcours change chaque année. Le départ le plus éloigné de la France a été choisi à Berlin en 1987. Plus de mille kilomètres séparent la ville de la frontière française.

Anecdotes
Tour de France : les athlètes arrivent dimanche
Par exemple, dans les années 1920, les coureurs du tour fumaient une cigarette par étape pour "mieux respirer" et "ouvrir leurs poumons". Les dangers du tabagisme n'étaient pas encore connus !

En 2012, des clous de tapissier ont été jetés sur la route vers le sommet de Péguère, ce qui a provoqué une série de crevaison dans le peloton de tête. Le peloton, c'est un groupe.

Pendant le tour des postiers assurent la réception et la distribution du courrier aux cyclistes mais aussi aux journalistes, organisateurs, suiveurs car ils sont loin de chez eux pendant trois semaines !

Sais-tu ce qu'est la voiture-balai ? C'est une voiture en toute fin de cortège qui récupère les cyclistes épuisés abandonnant l'étape et stoppe ceux qui sont hors-délais. Car les étapes doivent être réalisées en un temps maximum établi selon son profil. La lanterne rouge c'est le dernier coureur. Le tour le plus haletant a été celui de 1989 car il n'y avait que 8 secondes d'écart entre les deux coureurs de tête.

Épate tes copains !
Sais-tu que certains maillots portés par les cyclistes ont une signification particulière ?

Le maillot vert : il est porté par le coureur qui occupe la première place d'un classement au cours de certaines compétitions par étapes de cyclisme sur route. Au Tour de France, c'est le classement par points qui compte depuis 1953.
Le maillot à pois : il distingue celui qui occupe la première place d'un classement (celui de la montage pour le Tour de France).
Le maillot blanc : il est attribué au meilleur des jeunes coureurs depuis 1975. Abandonné de 1989 à 1999, il est réapparu en 2000.
Le maillot jaune : il est porté par le premier coureur. Eddy Merckx détient le record de détention de ce maillot : il a porté 96 jours.

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Manaearth, la solution alternative aux plastiques de table

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Manaearth, la solution alternative aux plastiques de table
Papeete, le 24 juillet 2019 - Yacenda Verdet monte son entreprise. Cette juriste de formation et de métier a trouvé sa place dans l’incubateur Prism pour donner naissance à Manaearth. Elle espère lancer dès décembre la production de barquettes et assiettes en fibres naturelles.

"Savez-vous qu’en Polynésie nous consommons 70 000 barquettes par jour ? ", interroge Yacenda Verdet. Par an, la consommation avoisine les 23 millions. Le chiffre a été comme un déclic pour Yacenda Verdet. Un de plus.
"En fait, je me lance dans ce projet de Manaearth pour plusieurs raisons. Ces derniers mois, différents éléments m’ont fait réfléchir."
Yacenda Verdet admet une certaine sensibilisation à l’environnement depuis toujours. Mais elle n’effectuait que des petits gestes au quotidien.

LES DÉCLICS
Récemment, elle a appris que les bacs du centre d’enfouissement technique de Paihoro allaient être saturés à partir de 2025. Une situation à laquelle aucune solution n’a encore été trouvée.
Par ailleurs, elle a découvert le grand nombre de couverts, barquettes, verres en plastique utilisés chaque jour sur le territoire.
"Le plastique a pris une place grandissante dans nos vies. Nous l’importons mais ne le traitons pas", résume Yacenda Verdet. "Chaque jour, il nous rend service une fois pendant quelques minutes seulement. Ensuite, il passe 100 ans dans l’environnement."
Ces constats mis en parallèle à ses recherches personnelles d’alternatives ont été à l’origine de son aventure Manaearth.
"Ce sont des convictions personnelles qui me poussent à faire tout ça. En face, il y a une attente de la population qui n’est pas comblée. Il y a tellement de choses à faire et on ne voit rien venir, alors je me lance. On aimerait un soutien du gouvernement, en l’attendant, ce sont les privés et associations qui font évoluer les offres."

UNE ALTERNATIVE LOCALE AU PLASTIQUE
Son idée est de proposer une alternative localement. Elle va fabriquer des barquettes et assiettes (dans un premier temps) à partir de produits naturels non transformés : feuilles de bananiers, fibres de coco…
Ces barquettes et assiettes sont écologiques car, si elles retournent dans la nature, elles se dégradent. Elles ne présentent aucun danger, ni pour la terre, ni pour ses habitants.
Une méthode de thermomoulage permettra de donner aux fibres végétales la forme des ustensiles usuels. "Je n’invente rien. Les techniques de fabrication sont innovantes pour le territoire mais elles existent ailleurs."

VALORISER DES DÉCHETS
Yacenda Verdet est juriste. Pour Manaearth, elle a demandé un mi-temps. Elle envisage encore de réduire son temps de travail. "Il faut voir à long terme maintenant. Il y a un réveil, un peu lent, mais existant."
Elle a prototypé les barquettes et assiettes en projet. "Je me focalise sur l’alimentation à emporter pour l’instant. Ensuite, je passerai au jardinage. Je veux proposer des alternatives aux pots en plastique."
Elle s’est rapproché du Service de développement durable pour sélectionner les fibres. Il lui faut organiser maintenant une filière de récupération des fibres. "Je ne vais pas créer de circuit d’approvisionnement mais utiliser les parties de plantes qui sont déjà exploitées." Elle proposera aux agriculteurs de les débarrasser de ce qu’ils considèrent comme des déchets où, de leur racheter s’ils les transportent.
Pour réussir, Yacenda Verdet a rejoint Prism en août 2018. Elle a participé et remporté (elle est arrivée 2e) le Startuppeur challenge organisé par Total cette année. Elle touche au but. Elle espère lancer la production d’ici à décembre.
Petit à petit, elle étendra la gamme de produits. Surtout, elle aimerait que Manaearth inspire d’autres porteurs de projets. "C’est tous ensemble qu’on arrivera à réduire notre importation de plastique."


Contacts
Facebook : Manaearth

Vous avez une idée ?
Si vous aussi vous avez un projet, vous pouvez contacter Prism l’incubateur. Il est destiné à tous les porteurs de projet à potentiel. L’accès à cet incubateur se fera au travers d’un processus de sélection. Les projets sélectionnés bénéficient d’un accompagnement de 6 mois dans l’espace PRISM, situé dans les locaux de la CCISM.
Pour en savoir plus : https://www.prism.pf/
Pour en savoir plus sur le Startuppeur Challenge : https://startupper.total.com. Ce challenge a pour but de "soutenir les idées et les projets qui ont pour but de résoudre des inégalités, de trouver des solutions positives à des problèmes de société qui touchent les personnes vivant dans votre pays". Il est ouvert depuis 2018 à la Polynésie.

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Qui succèdera à Enrique Ariitu ?

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Qui succèdera à Enrique Ariitu ?
La 25e édition du Taapuna Master est prévue du jeudi 25 au dimanche 28 juillet à Punaauia. Bodyboard, surf, kneeboard et dropknee sont au programme, comme chaque année. Qui succèdera à Enrique Ariitu, vainqueur de la précédente édition ? Des navettes payantes au départ de la marina de Vaipoopoo permettront au public de venir assister au spectacle.
 
La 25e édition du Taapuna Master se déroule ce week-end à Punaauia. Les meilleurs surfeurs locaux s’affronteront sur le célèbre spot de Taapuna qui est une des meilleures vagues de récif de Polynésie. A quelques semaines des Trials de la Tahiti Teahupo’o Pro, nos surfeurs locaux pourront se jauger en tentant de remporter cette compétition prestigieuse.
 
Le week-end dernier, le jeune Eimeo Czermak s’est illustré en remportant la compétition junior. Ce dernier s’est déjà fait un nom en free surf en surfant Teahupo’o dans de grosses conditions. Il démontre par cette victoire qu’il est également à l’aise en compétition à Taapuna, une vague qu’il surfe en backside, c’est à dire dos à la vague.
 
Parmi les engagés, on retrouve le tenant du titre 2018 Enrique Ariitu mais aussi Ruarii Atani, Lorenzo Avvenenti, Ariimoana David, Hira Teriinatoofa, Steven Pierson, Eimeo Czermack, Kevin Bourez, Tereva David…L’organisation est basée cette année à Vaipoopoo, à Punaauia. Des navettes payantes (1000 xpf pour 45’) permettront au public de venir assister au spectacle. Il est demandé aux visiteurs de se garer à la mairie de Punaauia. SB

Qui succèdera à Enrique Ariitu ?
Parole à Lionel Teihotu, président de la fédération tahitienne de surf :
 
Quelques mots sur la compétition junior ?
 
« Lorsqu’on a vu s’inscrire Eimeo, jeune surfeur de Teahupo’o, on savait qu’il allait être un des favoris. Il s’est finalement imposé sans contestation possible. Dès le début de la finale, il a eu la plus grosse vague de la série, impossible pour Erwan Figuri de rivaliser. C’est une belle victoire pour lui. Du côté de l’organisation, cela s’est bien passé, on a eu des vagues d’1m50 appropriées à cette catégorie. »
 
Les conditions sont bonnes pour enchainer avec le Taapuna Master ?
 
« Nous sommes actuellement sur place, on remercie au passage tous les membres du Taapuna Surf Club. Les vagues arrivent progressivement. Nous sommes cette année au parc Vaipoopoo et non plus à Orohiti. On a décalé au mois de juillet, il fait un peu plus froid que d’habitude, mais on est bien. Merci aux pêcheurs de Vaipoopoo qui nous permettent d’utiliser leur ponton. On est prêts à lancer la compétition avec les bodyboardeurs ce jeudi puis avec les surfeurs vendredi. » Propos recueillis par SB

Qui succèdera à Enrique Ariitu ?

Les bodyboardeurs engagés :
 
CASABIANCA Thibault
FABISCH Manea
KELLEY Hotu
MVENG Tinihau
POILVET Alann
OMITAI James
TEMAHUKI Moroni
TEPA Tunui
THIBAUD Kirahu
TEHEI Tahiri
TEMORERE Fred
CAPONY Alexis
CAPONY Nicolas
MAITUI Terence
WONG PAO SING Tuhiti
HUUTI Hakahei
HUTIA Jacky
VANAA Tuatini
ARIIHOHOA Tauarii dit 'Papa'
BONNET Steven
PUNAA Larry
RAGIVARU Taianui
SUI Jérémie
HAPAIRAI Manohiti
FARAIRE Angélo
DAYAN Giorgio
SANDARAN Wilfrid
 
Les surfeurs engagés :
 
ATANI Ruarii
BOURGOIN Félix
CHARLES Teiki
CZERMAK Eimeo
DAVID Heimoananui
MONCHAU Edouard
TAHUTINI Heifara Jr
TAHUTINI Teoro
TAIROA Teiva
MALLET Remi
BOUREZ Kevin
MONCHAU Jacques
TAISNE Raphael
DUBOIS Teaotua
RATIA Maxime
FIGURI Erwan
CHIN LOY Steve
TERIINATOOFA Hira
PIERSON Steven
TEURURAI Taaroaarii
TOROMONA Hiro
ARIITU Enrique
VILLET Wilfried
DAVID Tereva
FURLOTTI Patrick
TINIRAU Taramu
RAIOHA Mauiki
DAVID Ariimoana
LI CHAO Brandon
MERVIN Taivini
POULOU Jocelyn
KELLY Ryan
ARAKINO Mahinui
 

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Nukutepipi, atoll inclusive

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Nukutepipi, atoll inclusive
PAPEETE, le 24 juillet 2019 - Doté d'installations dignes d'un palace de luxe, l'atoll privé de Guy Laliberté à Nukutepipi possède pas moins de 17 bungalows et 3 villas et de toutes les facilités d'un grand établissement hôtelier... En plus des nombreuses oeuvres d'art et installations très "personnelles" voulues par le propriétaire comme un studio d'enregistrement dernier cri ou un observatoire astronomique.

A mi-chemin entre le musée à ciel ouvert et l’hôtel de luxe, l’atoll de Nukutepipi est doté d’installations assez déconcertantes. Après six ans de travaux et un investissement global de plus de douze milliards de Fcfp, l’atoll est centré autour d’un village constitué de 17 bungalows, 2 villas « juniors » et la villa de Guy Laliberté. Un salon-bar doté d’une installation sonore de 100 000 watts se déploie sur la plage, juste à côté d’une immense piscine à débordement.
 
Le style architectural retenu à Nukutepipi est extrêmement sobre, voire assez terne. « On voulait avoir une vision assez intégrée de l’architecture avec des matériaux qui vont vieillir naturellement, se griser et disparaître dans l’environnement », explique Richard Dulude, architecte pour Guy Laliberté et Lune Rouge. « Pour nous, architectes et designers, c’est difficile d’intégrer le turquoise et le vert. Donc l’idée de tout mettre en gris et en noir, c’est justement de permettre à travers les fenêtres et les ouvertures d’en faire des tableaux colorés ».

Spa, centre d'affaires, mini-cinéma...
Nukutepipi, atoll inclusive
Outre un restaurant, une salle de jeu, un mini-cinéma, un « centre d’affaires », un spa avec deux salles de massage et une salle de sport, l’atoll est également doté d’un centre de plongée, d’un espace nautique et de plusieurs installations sportives avec terrains de tennis, de beach-volley, de basket, de tir à l’arc ou même parcours santé. Plus insolite, Guy Laliberté a fait installer un observatoire de 26 mètres de haut au-dessus de la forêt primaire, ou encore un véritable observatoire d’astronomie sur l’un des coins reculés de l’île, un studio d’enregistrement démesuré avec du matériel à la pointe de la technologie. « L’équivalent en terme d’équipements du studio du Capitole à Los Angeles », explique son staff.
 
Enfin, l’atoll est parsemé d’œuvres d’art. Tiki, statues, sculptures, tableaux ou œuvres de la collection privée de Guy Laliberté pullulent sur Nukutepipi.… La Pergola, une chapelle métallique de 9 mètres de haut de l’artiste belge Wym Delevoye, perdue au cœur de la forêt, est sans contestation possible l’élément le plus insolite de l’atoll. « Il y a un côté volontairement surréaliste de mettre en contraste une réalité avec une autre », explique Richard Dulude. « Guy est un grand collectionneur et partout dans ses résidences, l’art fait partie de son univers. »

​Travailler à Nukutepipi
Nukutepipi, atoll inclusive
Selon sa responsable de la communication, l’une des raisons pour lesquelles Guy Laliberté a souhaité ouvrir son atoll de Nukutepipi aux médias locaux est le nombre de Polynésiens qui ont travaillé sur place ces six dernières années. Au quotidien, le staff de l’île est composé de 40 personnes. Un chiffre qui monte à 120 quand il y a des invités sur place. En période de travaux, il n’y a jamais eu plus que 100 à 120 personnes en permanence sur le chantier, affirme l’équipe de Guy Laliberté. « Et en tout, sur les six ans, on peut considérer qu’il y a eu 300 à 500 personnes différentes qui ont travaillé sur le projet ».
 
Aujourd’hui, l’équipe de Nukutepipi recrute dans différents corps de métiers. Il est d’ailleurs possible de postuler en répondant aux offres d’emploi à l’adresse direction@nukutepipi.com  . Mais attention, l’intégration passe d’abord par un premier CDD de quatre mois sans retour à Tahiti. « C’est un test difficile à passer », explique le directeur de la structure. « Ensuite, le rythme varie de 6 à 8 semaines sur place et 1 semaine de retour à Tahiti ».

L’incroyable projet d’autosuffisance alimentaire
Nukutepipi, atoll inclusive
Une grande partie du projet environnemental à Nukutepipi repose sur l’autosuffisance alimentaire que l’équipe de Guy Laliberté prévoit pour 2022 à 2025. Première étape aujourd’hui réglée, l’atoll est autonome en eau potable. Outre les 2 000 mètres cubes de capacité de stockage, les équipes sur place ont réussi à trouver la recette d’une eau potable « made in Nukutepipi ». Un équilibre entre 75% d’eau de pluie reminéralisée avec 25% d’eau de la lentille d’eau douce située sous la forêt primaire. Le mélange est filtré « au-delà de la qualité de filtration d’eau demandée pour les hôpitaux », explique le directeur de l’atoll, Romain Borie. Une eau potable déclinée en eau plate ou gazeuse, pour alimenter jusqu’à 200 personnes vivant en même temps sur l’atoll. Le seuil maximal étudié pour ne pas dépasser les capacités de Nukutepipi.
 
Côté agriculture, outre les 16 000 cocotiers de la cocoteraie, les 12 ruches installées sur l’île et le futur verger dans la zone couverte par la lentille d’eau douce, une zone d’exploitation agricole est toujours en cours de finition sur un sol sableux pourtant peu propice à l’exercice. A côté d’un poulailler destiné à accueillir près de 200 poules pondeuses, deux zones se distinguent : d’un côté 90 jardinières de sable et de compost pour les cultures tropicales et de l’autre 3 serres pour les cultures plus fragiles. Pour l’heure, 37 types de légumes différents sont prévus. « Mais bon, Guy Laliberté n’a pas encore eu le temps de s’intéresser à fond à cette partie, donc il n’est pas exclu que dans quelques mois nous soyons à 200 légumes différents », s’amuse un membre de l’équipe sur la zone agricole.
 
Sur place, une dizaine d’employés s’affairent quotidiennement à préparer le futur jardin d’Eden. « On est les mains vertes de Guy », s’amuse l’un d’entre eux. « Et ça va être incroyable quand ça va être fini ».

Pas de moustiques à Nukutepipi
Nukutepipi, atoll inclusive
L’une des curiosités de Nukutepipi est l’absence de moustiques ou de nonos. L’expérience est assez agréable et permet « un effet de confort », reconnaît l’équipe de Guy Laliberté. Le directeur d’exploitation, Romain Borie, explique qu’il n’y avait pas de moustique à l’origine sur l’atoll et que leur introduction a été ponctuellement et accidentellement causée par l’homme. Aujourd’hui, les moustiques ont été éradiqués et leur absence est contrôlée et surveillée au prix d’innombrables efforts et investissements.
 
En tout, 75 pièges de type filets à odeurs sont disposés sur l’ensemble de l’atoll. Chaque semaine, leur contenu est envoyé à l’Institut Louis Malardé pour analyse. Et lorsqu’un moustique est détecté, une procédure d’alerte conséquente est mise en place. Un jour par semaine, les employés de l’exploitation agricole de l’atoll ne font que du dé-gîtage. Des battues sont même organisées sur l’ensemble de l’atoll, pour détruire tous les gîtes éventuels. Des pastilles de chlore sont disposées dans les trous. En amont, tout ce qui est importé à Nukutepipi est traité et éventuellement mis en quarantaine.
 
Mêmes procédures pour éviter les infestations de rats, d’insectes importés ou de maladies. « On dépense une fortune pour ça, c’est vraiment un élément extrêmement important de la surveillance de l’écosystème de l’île », glisse un membre du staff.

Nukutepipi, atoll inclusive

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Du motocross ce week-end

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Du motocross ce week-end
EN BREF - En partenariat avec la fédération de motocyclisme de Polynésie française, l’association « Taapuna Motors Sports » organisera la quatrième et la cinquième journée du championnat de motocross du calendrier fédéral 2019. Ces journées intitulées « TAAPUNA MX RACE » se dérouleront sur le terrain de Vaitarua, à Papeari, les dimanche 28 juillet et dimanche 25 août 2019 de 8H30 à 15H30.
 
En parallèle, 20 enfants âgés de 14 à 18 ans, et deux accompagnateurs issus de différents quartiers prioritaires de Punaauia, seront invités lors de ces journées dans le cadre d’un projet à caractère social programmé par ce club cette année. Ces évènements seront l’occasion pour ces jeunes de découvrir le motocross, d’être sensibilisés à la pratique de ce sport et à la sécurité routière.
 
Plusieurs groupes associatifs seront présents pour diverses animations : les car-bass, l’aérodynamisme...Pour toutes informations complémentaires appelez au 87 28 82 40.

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La sélection de futsal VS une équipe pro d’Australie

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La sélection de futsal VS une équipe pro d’Australie
La sélection de Tahiti de futsal, les Aito Arii, jouera trois matchs amicaux contre l’équipe australienne professionnelle du Galaxy FC. Les matchs sont prévus le lundi 29 juillet, le mercredi 31 juillet et le vendredi 2 août, à 19H30 dans la salle omnisports de Dragon, à Titioro. Ces rencontres ont été programmées dans le cadre de la préparation des qualificatives de la Coupe du monde 2020.
 
La sélection de Tahiti de futsal, les Aito Arii, s’apprête à affronter l’équipe australienne professionnelle du Galaxy FC. Trois matchs amicaux sont au programme le lundi 29 juillet, le mercredi 31 juillet et le vendredi 2 août à 19h30. Les rencontres seront précédées d’un match d’ouverture à 18H30. Ces trois matchs entrent dans le cadre de la préparation des Aito Arii pour les qualificatives de la Coupe du monde de la discipline.
 
Le futsal est une discipline qui compte plus de 5000 licenciés. Sa compétition phare, le Festival des îles, réunit chaque année début avril des joueurs de toute la Polynésie. Un championnat local est également programmé, le championnat Top Nike, qui permet aux équipes des différents comités de s’affronter régulièrement.
 
Nul doute que les Aito Arii auront besoin du soutien du public local pour tenter de rivaliser avec cette équipe professionnelle australienne. Le prix des places est fixé à 300 xpf. SB/FTF

La sélection de futsal VS une équipe pro d’Australie
Parole à Jean-Baptiste Barsinas, sélectionneur :
 
Quelques mots sur ces trois rencontres ?
 
« On se prépare pour les qualifs’ qui vont se dérouler en Calédonie au mois d’octobre 2019. Jouer des équipes étrangères entre dans le cadre de notre préparation. Ces qualifs’ concernent la Coupe du monde de futsal qui va se dérouler en Lithuanie en février 2020. Pour ces qualifs de la zone Océanie’, il y aura nous, la Calédonie, les Salomon, Fidji, Vanuatu et je crois Tonga aussi. »
 
Quelques mots sur la sélection de Tahiti ?
 
« Il y a eu un remaniement concernant les joueurs. Quelques jeunes ont intégré le groupe depuis septembre-octobre 2018. Certains anciens joueurs sont également présents. Le capitaine est Steve Wong de Mahina. On a des joueurs du comité de Mahina, de Pirae, de Papeete, de Punaauia et de Rapa également. »
 
Un dernier mot, un message pour le public ?
 
« On va représenter le Pays, ce serait bien qu’il y ait des supporters. Le futsal est bien représenté sur toute la Polynésie, on a 5400 adhérents, donc ce serait bien si une partie de ceux-là soient là pour supporter la sélection qui affrontera cette équipe professionnelle qui joue dans la première Ligue australienne et qui a un bon niveau. »

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"Nous sommes conscients que la drogue circule en prison"

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PAPEETE, le 24 juillet 2019-Le directeur du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) de Polynésie française, Lionel Lecomte, quittera ses fonctions le 5 août prochain. Trafic d’ice, politiques publiques en matière de délinquance : l’homme se dit «préoccupé » par l’avenir.

Durant ces trois années passées à la tête du SPIP, quels sont les chantiers principaux sur lesquels vous avez travaillé ?

"L’administration pénitentiaire a fait un effort considérable pour la Polynésie française. Lorsque je suis arrivé ici, il y avait 22 personnels. Aujourd’hui, nous sommes 59. La pluridisciplinarité s’est mise en place. Un gros effort de formation a été fait, notamment avec la venue de pointures mondiales en matière de criminologie telles que le directeur de la probation au Québec, Denis Lafortune. De ces trois années, je retiens essentiellement une structuration du service. Nous sommes passés d’un travail social à la carte à la mise en place de méthodes structurées avec une évaluation du niveau de risque, un plan d’accompagnement adapté à ce niveau de risque. A titre informatif, nous sommes ceux qui avons mis le plus grand nombre de programmes de prévention de la récidive au niveau national. Cette dynamique collective est à la fois liée aux moyens dont j’ai bénéficié mais également à la qualité des personnes avec lesquelles j’ai travaillé."

Il était important pour vous d’instaurer la justice restaurative en Polynésie. Où en est le SPIP aujourd’hui ? Quelles sont les avancées dans ce domaine ?

"Travailler la justice restaurative, c’est prendre la réalité sous un autre prisme. Jusqu’à présent, nous travaillions uniquement avec des personnes sous contrainte. Hors, la justice restaurative nous impose de travailler avec des personnes qui sont volontaires. Nous avons mis en place un partenariat avec l’APAJ et nous avons progressivement travaillé sur la formation des personnels sur le territoire afin de mettre en place des rencontres auteur-victime. Cela a été le cas cette année avec les auteurs de vols avec violence et leurs victimes et les résultats ont été bluffants. Une quinzaine de personnes sont entrées dans le dispositif en quelques mois et 100% des victimes se sont dites apaisées et soulagées".

Lors de sa récente venue en Polynésie, la ministre de la justice, Nicole Belloubet, a notamment visité le centre pénitentiaire de Faa’a-Nuutania dont elle a dénoncé l’état "pas acceptable". De quelle manière va-t-il être amélioré ?

"Depuis que je suis en Polynésie, les petits travaux sont monnaie courante à Nuutania et son aspect extérieur diffère de son aspect intérieur. Dans la prison, c’est vétuste mais propre. La ministre a rejoint l’administration pénitentiaire sur la nécessité de mettre en place un schéma directeur. Le problème de ce schéma directeur est qu’aujourd’hui, il n’est pas prévu dans le plan prison. Cela signifie, sauf changement, que les travaux vont être effectués par la mission Outre-mer et ses moyens. Cela va se faire progressivement en commençant par ce qui est absolument nécessaire : le quartier femmes. Car les détenues vivent dans des conditions qui ne sont pas acceptables. »

Au tribunal, de nombreux détenus évoquent le trafic de drogues en prison. Comment le SPIP peut-il tenter d’endiguer ce phénomène ?

"Nous sommes très conscients que la drogue circule en prison. C’est une réalité qui n’est pas propre à la Polynésie car dès que l’on met des consommateurs et des dealers dans un même environnement, le trafic trouve sa place. Il y a environ 1 000 infractions au centre de Tatutu, la première d’un point de vue quantitatif étant la détention ou la cession de stupéfiants. C’est un vrai problème face auquel nous avons décidé de mettre un place un "quartier étanche". Au sein d’un module de confiance, il s’agira d’un étage avec 30 personnes détenues qui fonctionnera en autonomie afin de ne pas être en contact avec les dealers (qui interviennent en détention). Ce module sera évidemment basé sur le volontariat. Nous effectuerons des tests aléatoires mais nous allons surtout mettre en place 5 ou 6 programmes qui s’inspireront des centres de postcure avec des activités de relaxation, des groupes de parole, des activités sportives adaptées et stabilisatrices ainsi que des projets d’ordre humanitaire. Ce module ouvrira ses portes le 6 septembre. A titre informatif, nous avons fait un sondage anonyme en détention sur le nombre de personnes désireuses d’arrêter de consommer des stupéfiants. Nous avons reçu une cinquantaine de réponses positives .Il s’agit d’un dispositif conçu avec le chef d’établissement, en partenariat avec l’unité sanitaire. »


Que ce soit en milieu ouvert ou fermé, vous suivez de nombreux individus qui souffrent de pathologies psychiatriques, de quels moyens disposez-vous pour les accompagner ?

"Nous suivons des personnes atteintes de pathologies psychiatriques dont certaines ont décompensé et qui sont actuellement à la rue. Il est quasiment impossible de décrocher un rendez-vous rapide au service psychiatrique du CHPF et, la plupart du temps, nous sommes renvoyés vers les urgences. La moyenne pour obtenir un entretien est de quatre mois. Face à l’urgence, nous n’avons aucun moyen."

Face au fléau de l’ice qui, on le sait, provoque notamment des lésions d’ordre psychiatrique, pensez-vous que la délinquance en Polynésie va s’aggraver ?

"Ce qui est compliqué, c’est que nous sommes sur une nouvelle forme de délinquance qui est désormais structurée. L’économie liée au trafic de stupéfiants génère tellement de profits : elle fait vivre des familles entières. L’appât du gain est si élevé que les trafiquants prennent tous les risques. L’on constate également qu’ils utilisent la forme pyramidale, c’est une industrialisation de l’économie du trafic avec de petites mains qui consomment de l’ice. Enfin, la question de la prise en charge des malades est complexe. Ces gens sont d’abord malades avant d’être délinquants. Si l’on fait un parallèle avec ce que les Antilles ont connu, il y a de quoi être vigilant, voire inquiet. Sur le territoire, il y a eu une forte augmentation de la violence dans la délinquance parallèlement à la forte augmentation de la consommation. Cela dépasse largement mes compétences mais il y a selon moi, un point de vigilance important à avoir sur ce sujet. »


Propos recueillis par Garance Colbert

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Le litre d’essence va grimper à 145 Fcfp

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Le litre d’essence va grimper à 145 Fcfp
PAPEETE, le 24 juillet 2019 – Le dernier compte-rendu du conseil des ministres annonce une hausse des prix de l’essence et du gazole à la pompe à compter du 1er août prochain.
 
Le gouvernement annonce une hausse des prix des hydrocarbures dans son compte-rendu du conseil des ministres de mercredi. Il explique que « la faible baisse constatée tant pour les hydrocarbures liquides que pour le gaz butane aux dates de chargement ne doit pas faire dissiper la très grande volatilité des prix d’approvisionnement en hydrocarbures sur les marchés internationaux ». Et il indique que la tendance haussière de l’essence sans plomb (+13.53% entre avril et juillet 2019) et du gazole (+5.28% entre avril et juillet 2019) de ces derniers mois « contraint d’augmenter les prix de ces hydrocarbures de 5 Fcfp par litre » :
· pour l’essence sans plomb, le prix de détail passe de 140 Fcfp/litre à 145 Fcfp/litre ;
· pour le gazole public, soit un prix de détail passe de 142 Fcfp/litre à 147 Fcfp/litre.

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La matinée de la Bounty

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La matinée de la Bounty
Papeete, le 24 juillet 2019 - L’Association Bounty Tahiti organise dimanche 28 juillet son premier Bounty Brunch au Fare Suisse. Pendant une matinée, le public pourra découvrir les méandres de l'histoire de ce mythique navire à travers deux conférences. L'une de Corinne Raybaud abordera le thème "Il y a 230 ans, la mutinerie de la Bounty" et l'autre, de Josiane Teamotuaitau évoquera "Les femmes du Bounty : les oubliées de l’histoire".

"Hollywood a pas mal galvaudé l'histoire de la Bounty et de sa mutinerie. Il y a encore de nombreuses histoires à raconter sur cette aventure et sur Pitcairn. On veut faire découvrir ou redécouvrir aux Polynésiens et aux touristes l'histoire de ce bateau, de son équipage, des marins, des femmes, des mutins…", explique Thérèse Huber de l'association Bounty Tahiti.
Pour faire connaître ces aventures épiques, Thérèse et Bennie Huber, passionnés tous les deux par les destins hors normes de ces hommes et de ces femmes, organisent ce dimanche un brunch autour de ce célèbre navire. Entre deux cookies à la farine de uru, le célèbre fruit de l'arbre à pain à l'origine de l'expédition de la Bounty, deux conférences, suivies de débats, seront proposées au public. La première animée par l'historienne Corinne Raybaud, aura pour thème "Il y a 230 ans, la mutinerie de la Bounty" (lire encadré) et la seconde de Josiane Teamotuaitau reviendra sur "Les femmes du Bounty : les oubliées de l’histoire".

L'HISTOIRE DE CES FEMMES POLYNESIENNES EMMENEES A PITCAIRN
"On a souhaité notamment parler des femmes polynésiennes de la Bounty, car on s'est aperçu que très peu de personnes connaissaient l'histoire de ces femmes, alors qu'elles ont joué un rôle essentiel. C'est grâce à elles si l'île de Pitcairn est toujours peuplée aujourd'hui", précise Thérèse Huber.
Si Thérèse Huber, membre de l'association ne veut pas "spolier" la conférence de Josiane Teamotuaitau, elle donne néanmoins quelques indices. Elle reconnaît notamment que le quotidien de ces femmes n'a pas été facile. Au nombre de douze, elles étaient bien moins nombreuses que les hommes, engendrant forcément quelques sentiments pas toujours sympathiques de la part de la gent masculine…


La matinée de la Bounty
Corinne Raybaud
"L'équipage a certainement influencé, voire manipulé Fletcher Christian à devenir mutin"

"La mutinerie a eu lieu le 28 avril 1789, il y a 230 ans. Lors de cette conférence, je vais notamment revenir sur les raisons de l'expédition de la Bounty, qui l'a décidée, comment a été choisi le capitaine William Bligh. Puis, je vais aborder le voyage jusqu'à Tahiti. La traversée a été très longue, car le navire n'a pas pu passer le Cap Horn et a été obligé de faire le tour de monde. Cela a retardé leur arrivée à Tahiti au mois d'octobre 1788. L'équipage n'a alors pu trouver suffisamment de plans de uru et a dû attendre six mois pour repiquer et faire pousser de nouveaux plants.
Pendant cette période, la discipline s'est alors relâchée, les marins ont découvert la vie tropicale, les femmes… Il semblerait que la capitaine Bligh n'ait pas participé aux douceurs de vie de l'île, d'où sans doute une certaine frustration.
La mutinerie a lieu le 28 avril 1789, quelques semaines seulement après le début du trajet du retour. On peut se poser de nombreux questionnements sur cette mutinerie et notamment sur la personnalité de Fletcher Christian. C'était un homme jeune de 24, 25 ans, destiné à un bel avenir, ses relations avec Bligh étaient bonnes à Tahiti. Je pense que l'équipage a fortement influencé, voire manipulé Fletcher Christian à devenir mutin, l'équipage, lui, n'avait rien à perdre et préférait rester dans cette île tropicale, avec de belles femmes. Alors que Fletcher savait qu'en faisait cela, il tirait une croix sur son avenir, qu'il serait pourchassé. La Metro-Golwyn-Mayer a voulu faire passer son acteur Marlon Brandon (ndlr qui incarne Fletcher Christian) pour un héros romantique. En réalité, Fletcher Christian est un héros tragique, d'autant plus qu'il se met lui-même dans une situation désespérée.
Le trajet en chaloupe de Bligh et de ses 18 marins pendant 41 jours jusqu'au Timor, fait de lui, un navigateur hors du commun.
Enfin, je reviendrai également sur les mutins et leurs différentes épopées (…) jusqu'à Pitcairn et leurs vies ainsi que celles des hommes et des femmes polynésiennes venus avec eux sur cette île.
Au départ, tout va bien, mais ils vont rapidement s'entretuer, notamment pour les terres et les femmes. Certains vont essayer de fabriquer de l'alcool, d'autres se suicident… En 1808, il ne restera plus qu'un seul survivant mutin, le patriarche, John Adams vivant avec les femmes et les enfants."


Infos pratiques :
Dimanche 28 juillet de 9 à 12 h au Fare suisse.
Entrée 2000 Fcfp. ½ tarif pour les enfants.
Réservation recommandée avant le 25 Juillet par téléphone au 89 72 56 28 ou par mail sur bounty.tahiti@gmail.com.
Facebook : Bounty Tahiti
L'association organise différents évènements tout au long de l'année.


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Air Tahiti Nui bénit son nouveau "Bora Bora"

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Air Tahiti Nui bénit son nouveau
FAA'A, le 24 juillet 2019 - Air Tahiti Nui a procédé ce mercredi sur le tarmac de l'aéroport de Tahiti-Faa'a à la bénédiction de son troisième Tahitian Dreamliner, baptisé du nom de Bora Bora. La nouvelle flotte de la compagnie au tiare devrait être complétée en août prochain avec la réception du Tetiaroa. 

Après le "Fakarava", et le "Tupaia" place désormais au "Bora Bora". Air Tahiti Nui (ATN) a procédé ce mercredi à la bénédiction de son troisième Boeing 787-9 Dreamliner qui hérite donc du nom de la Perle du Pacifique. Discours, orero, danses et prière ont ponctué cette cérémonie qui s'est tenue sur le tarmac de l'aéroport de Tahiti-Faa'a. "C'est toujours un moment d'émotion, d'autant plus que le Bora Bora a été la vedette lors du salon du Bourget en juin dernier où il a servi de modèle d'exposition pour Boeing", a indiqué Michel Monvoisin, P-dg de Air Tahiti Nui. 

PREMIER DREAMLINER EN PROPRIETE DIRECTE
Air Tahiti Nui bénit son nouveau
Le Bora Bora, ou FO-VAA, est sorti de l'usine de Seattle en mai dernier. Il est arrivé au fenua en juin, et à d'ores et déjà effectué ses premières rotations entre Tahiti et Los Angeles. 

C'est le premier appareil en propriété directe de la compagnie au tiare qui avait obtenu en avril dernier l'agrément de Bercy pour une aide en défiscalisation nationale dans le cadre de l'achat de deux Boeing 787-9 Dreamliner. Le second étant le "Tupaia qui devrait être réceptionné en août prochain par ATN. "Il est déjà assemblé et sorti de l'usine de Seattle. Il est prévu pour le 18 août normalement mais ça reste à confirmer", a expliqué Michel Monvoisin. 

Pour le renouvellement de sa flotte, la compagnie au Tiare avait opté en 2015 pour l’acquisition de quatre appareils de type Boeing Dreamliner, dont deux exploités en location. Deux appareils devaient en outre acquis en pleine propriété. L’investissement pour ces achats est de l’ordre de 50 milliards Fcfp. En 2015, compte tenu de l’incertitude sur une éventuelle prolongation du dispositif de défiscalisation nationale au-delà du 31 décembre 2017, Air Tahiti Nui avait "écarté le sujet de la défiscalisation d’emblée" dans son plan de financement, de l’aveu même de son P-dg, Michel Monvoisin. Depuis, le dispositif a été reconduit pour une prolongation jusqu’en 2025. 

PAROLE A
Air Tahiti Nui bénit son nouveau
Michel Monvoisin, p-dg de Air Tahiti Nui 
"Important de conserver le nom de Bora Bora"


Il était important de conserver le nom de Bora Bora. Le marché nord-américain est notre premier marché et Bora Bora est souvent dans leur liste, d'où l'intérêt de conserver ce nom. Il dispose des mêmes équipements que les deux autres Tahitian Dreamliner, et ils sont également équipés pour les evasan que nous sommes les seuls à assurer.

Air Tahiti Nui bénit son nouveau
Gaston Tong-Sang, maire de Bora Bora
"Le nom de Bora Bora symbolise beaucoup de choses"


Le nom de Bora Bora est en effet porteur. Il symbolise beaucoup de choses et pas uniquement la beauté. Je pense à l'environnement et au pavillon bleu. Le touriste de demain c'est celui qui va choisir une destination presque propre mais en tout cas respectueuse de l'environnement. Il faut maintenir au bon niveau les services existants et en créer de nouveau. 

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Comparatif des salaires : êtes-vous bien payés ?

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Comparatif des salaires : êtes-vous bien payés ?
PAPEETE, le 24 juillet 2019 - À partir de quel salaire faites-vous partie de la moitié des salariés les mieux payés de Polynésie ? Combien faut-il gagner pour faire partie du « top 10 % », les 10 % des salariés les mieux payés ? Grâce à nos infographies basées sur les chiffres officiels de l'ISPF fournis par la CPS, comparez facilement votre salaire au reste de la population.

Le comparatif des salaires
Comparatif des salaires : êtes-vous bien payés ?

Comparatif des salaires : êtes-vous bien payés ?
En 2018, si vous gagniez plus de 226 190 Fcfp bruts par mois, vous faisiez partie de la moitié des salariés avec les plus hauts salaires de Polynésie (hors fonctionnaires d’État cotisant à la Sécurité sociale métropolitaine). En retirant les cotisations sociales et la CST, ça signifie recevoir un salaire net d'au moins 195 000 Fcfp sur son compte à la fin du mois. D'un seul coup, beaucoup de gens vont se sentir plus riches !

Car on s'attendrait à un revenu médian plus élevé. La Polynésie a la réputation d'avoir de très hauts salaires, alors que ce chiffre est finalement très proche du salaire minimum de 152 914 Fcfp bruts (en net, quelques 133 000 francs).

Il faut vraiment chercher dans les très hauts revenus pour se rapprocher du cliché. Le « top 10 % » des salariés polynésiens gagne plus de 566 500 Fcfp bruts (environ 479 000 francs nets) par mois, soit 3,7 fois plus que le revenu minimum. Une disparité qui tire la moyenne des salaires vers le haut.

Comparatif des salaires : êtes-vous bien payés ?
Les disparités public/privé

Comme le montre notre infographie en haut de cet article, les salariés du secteur public local (Territoire, communes, etc.) gagnent en moyenne 22 % de plus que les salariés du privé. Mais ce chiffre est trompeur. Ainsi, l'écart n'est que de 16 % chez les 10 % les moins bien payés et de 17 % dans le « top 10 % ».

Les cadres intermédiaires du public sont mieux rémunérés que dans le privé, avec un salaire médian supérieur de 52 % dans le public et un salaire supérieur de 40 % pour le quart supérieur des salariés les mieux payés.

Pour le comprendre, il faut s'en remettre à la démographie :
- Selon le recensement de 2017, 30 % de la population polynésienne n'a aucun diplôme. Seulement 14 % de la population a suivi des études supérieures.
- Dans le public, [une étude de 2011,]url:https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00645340/document réalisée par l'avocat Mickaël Fidèle et l'économiste Florent Venayre, nous apprend que 35 % des agents publics ont un niveau d'études supérieures, plus du double de la population générale. De plus, même pour être agent de catégorie D, le niveau minimum est le certificat d'études (en pratique, la fonction publique emploie aussi des personnes non diplômées, surtout dans les archipels).
- Dans les archipels éloignés, les emplois publics sont souvent les seuls postes en CDI à temps plein.
- Enfin, les fonctionnaires sont plus âgés que la population générale et les grilles de progressions salariales à l'ancienneté sont plus généreuses dans le public que dans le privé.

Nous n'avons trouvé aucune étude qui compare les salaires dans le public et le privé à niveaux de diplôme et d'ancienneté égaux. Il semble tout de même clair que les salariés du public s'en sortent mieux que ceux du privé, mais avec un avantage que l'on pourrait estimer autour de 17 %.

>>> [Lire aussi notre article de 2014, sur les chiffres des salaires de 2013.]url:https://www.tahiti-infos.com/Salaires-combien-gagnez-vous-par-rapport-au-reste-des-Polynesiens_a118343.html

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