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TAHITI INFOS N° 1451 du 22 juillet 2019

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TAHITI INFOS N° 1451 du 22 juillet 2019
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Marché du bitumage de Moorea : BTP fixé sur son sort lundi

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Marché du bitumage de Moorea : BTP fixé sur son sort lundi
PAPEETE, le 19 juillet 2019 - La société Bernard Travaux Polynésie (BTP) a saisi la justice en référé afin d’ordonner à la Polynésie française de reporter la signature d’un marché à bons de commande pour l’entretien des routes territoriales de Moorea et Maiao. L’audience a eu lieu ce matin. La décision sera rendue lundi.

Le juge des référés a étudié vendredi la requête, déposée le 5 juillet dernier, par l’entreprise Bernard Travaux Polynésie (BTP) qui vise à ordonner à la Polynésie française de reporter la signature du marché de "travaux de revêtement de chaussées, d’aménagement et tous travaux connexes de purges localisées, de reprofilage, d’assainissement pluvial, de réseaux, sur diverses routes territoriales de Moorea et Maiao", en passe d’être accordé à la société concurrente Boyer.

Lors de l’audience ce matin, la Polynésie a réaffirmé que la société BTP avait proposé un bitume de classe 60/70, un bitume non-conforme et « trop mou » qui ne correspondait à aucun des deux types de bitume demandés dans l’appel d’offres. Le conseil de la société Boyer a, quant à lui, affirmé que la société BTP, qui possède un « énorme » stock « inutilisable » de bitume 60/70, avait pour but de le « refourguer » à Moorea.

Vision opposée pour l’avocat de la société BTP qui a rappelé que le fameux bitume de classe 60/70 avait notamment été utilisé pour un chantier à Taha’a et que la « classification des bitumes » était un « vrai problème de fond » en Polynésie.


Appel public à la concurrence
Le marché à bons de commande mono-attributaire au cœur du litige avait fait l’objet d’un appel public à la concurrence publié en janvier. Il porte sur l’entretien du réseau routier de l’île de Moorea. Le montant prévisionnel des travaux de bitumage identifiés pour 2020 est de l’ordre de 300 millions de Fcfp. Une fois conclu, ce marché de travaux publics engagera le Pays pour 4 ans avec l’attributaire et selon toute vraisemblance la société Boyer.

La proposition de la société Bernard Travaux Polynésie pour ce marché avait été éliminée, de même que celles des sociétés J-L Polynésie et Interoute, par décision de la Direction de l’équipement (DEQ). Décision rendue le 20 juin dernier.

Une précédente offre de la société BTP avait déjà été retoquée par le Pays, mi-2017, avec celles des sociétés J-L Polynésie et Poly-goudronnage. Le marché en cause était celui de l’entretien des routes territoriales de Tahiti. Ce marché à bons de commande d’une valeur estimée de 3 milliards de Fcfp sur trois ans avait été confié à la société Boyer, un concurrent nouveau venu à l’époque dans le cercle très fermé du noir, en Polynésie.

Le juge des référés rendra sa décision lundi.

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Un ex-directeur de l’IJSPF condamné pour recours à la prostitution de mineur

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Un ex-directeur de l’IJSPF condamné pour recours à la prostitution de mineur
PAPEETE, le 22 juillet 2019 – L’information était passée inaperçue à l’audience la semaine dernière, l’ancien directeur de l’Institut de la Jeunesse et des Sports entre 2007 et 2013, Antonio Arai, fait partie des quatre hommes condamnés pour recours à la prostitution de mineur de moins de 15 ans.

Après vérification des conditions exactes du huis clos partiel prononcé la semaine dernière lors du procès en comparution immédiate de quatre hommes poursuivis pour recours à la prostitution de mineures de moins de 15 ans, il apparaît que la publication de l’identité des condamnés ne porte pas atteinte à la protection des victimes mineurs dans ce dossier. Or, l’information était passée inaperçue à l’audience jeudi dernier, l’un des condamnés n’est autre que l’ancien directeur de l’Institut de la Jeunesse et des Sports de la Polynésie française (IJSPF) entre 2007 et 2013, Antonio Arai, aujourd’hui en poste à la mairie de Papeete.

L’ancien directeur de l’IJSPF a été condamné à 18 mois de prison dont 8 avec sursis. L’entrepreneur, Léo Le Prado, déjà condamné par le passé pour atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans, a écopé de 30 mois dont 18 avec sursis, tout comme l’ancien pharmacien de Pamaitai, Auguste Ly Sing Lao. Le retraité, Pureni Martial, a quant à lui été condamné à 24 mois de prison dont 12 avec sursis, non pas pour recours à la prostitution de mineur, mais pour atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans.

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Les cavalières tahitiennes championnes du saut obstacle en Outre-Mer

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Les cavalières tahitiennes championnes du saut obstacle en Outre-Mer
PAPEETE, le 22 juillet 2019 - Les cavalières tahitiennes ont décroché entre samedi et lundi 5 médailles dont deux en or aux Championnats de France, épreuve Outre-Mer. En individuel Lila Calamel, Maya Menu et Emma Merel se sont notamment classées aux trois premières places du concours de saut d'obstacles.

Huit jeunes cavalières du fenua participent depuis ce week-end à Lamotte-Beuvron en Métropole, aux Championnats de France d'équitation épreuve Outre-Mer. 

Elles ont tout d'abord pris part samedi et dimanche à l'épreuve par équipe du saut d'obstacle. A l'issue du concours les deux équipes tahitiennes se sont classées aux deux premières places. "L'équipe Tahiti 1" composée de Gabrielle Venot, Naya Picart, Emma Merel et Lila Calamel est montée sur la plus haute marche du podium, et a devancé "L'équipe Tahiti 2" de Lalie Joho, Noée Joho, Morgane Meudan et Maya Menu. La troisième place du concours est revenue à une équipe de l'île de La Réunion.

L'année dernière déjà la sélection tahitienne entrainée par Antonin Mianné avait remporté l'or en équipe.



LES TAHITIENNES DOMINENT LE CONCOURS INDIVIDUEL
Les cavalières tahitiennes championnes du saut obstacle en Outre-Mer
Après l'épreuve par équipe les Tahitiennes étaient engagées lundi sur l'individuel. Un concours de nouveau dominé par les cavalières du fenua. Lila Calamel a décroché la médaille d'or, la deuxième pour elle après l'équipe, en devançant Maya Menu et Emma Merel qui se classent respectivement deuxième et troisième du concours. Une quatrième Tahitienne est également présente dans le top 10. Lalie Joho a terminé à la 7e place du concours.
 
Elles défendront désormais leur chance le reste de la semaine en épreuves nationales.
 
Pour rappel en juin dernier l'équitation polynésienne avait déjà brillé à Lamotte-Beuvron lors des Championnats de France de horse-ball. L'équipe composée d'Emma Merel, Heremana Pierson, Maya Menu, Isaure Tabka, Jade Lideau et Youna Bernard avait remporté la médaille d'argent. La sélection tahitienne s'était inclinée en finale face Marcq-en-Bareuil sur le score de 8-2.

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Boyer garde le marché du bitumage à Moorea

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Boyer garde le marché du bitumage à Moorea
PAPEETE, le 22 juillet 2019 - Le juge des référés du tribunal administratif de Papeete a rejeté lundi le recours déposé par la société Bernard Travaux Polynésie (BTP) qui contestait l’attribution du marché pour l’entretien des routes territoriales de Moorea et Maiao à la société Boyer.

Dans un jugement rendu lundi matin, le juge des référés du tribunal administratif de Papeete a rejeté la requête déposée le 5 juillet dernier par la société Bernard Travaux Polynésie (BTP) contre l’attribution du marché du bitumage des routes de Moorea à la société Boyer. BTP a même été condamnée à verser 500 000 Fcfp de frais de justice à la société SAS Boyer.

Très précisément, la société BTP avait saisi la justice administrative au début du mois dans le cadre du marché de "travaux de revêtement de chaussées, d’aménagement et tous travaux connexes de purges localisées, de reprofilage, d’assainissement pluvial, de réseaux, sur diverses routes territoriales de Moorea et Maiao", en passe d’être accordé à la société concurrente Boyer par le Pays.

Un marché passé en janvier dernier et qui porte sur l’entretien du réseau routier de l’île de Moorea. Le montant prévisionnel des travaux de bitumage identifiés pour 2020 étant de l’ordre de 300 millions de Fcfp et engageant le Pays pour quatre ans avec la société attributaire.

L’offre de BTP « irrégulière »
Lors de la procédure d’appel d’offre, la proposition de la société BTP pour ce marché avait été éliminée, notamment en ce qu’elle proposait un type de bitume non conforme aux deux autres types qui avaient été sollicités dans le cadre du marché.

A l’audience vendredi dernier, BTP avait pourtant soutenu que son offre était parfaitement « régulière en ce qui concerne le bitume ». Le conseil de la société BTP avait expliqué que le type de bitume incriminé, le bitume 60/70, avait été utilisé pour un chantier à Taha’a et pouvait donc être adapté aux routes de Moorea. De leurs côtés, le Pays ainsi que la SAS Boyer avaient accusé BTP de vouloir « refourguer » son « énorme » stock de bitume 60/70 sur les routes de l’île sœur.

Lundi, le tribunal administratif a estimé que l’offre de BTP était « irrégulière » et que le bitume proposé dans cette offre, le bitume 60/70, n’était pas « au nombre de ceux répertoriés au sein de la norme NF EN 12591 » demandée pour ce marché. « Dès lors que son offre était irrégulière, la société BTP ne peut justifier d’un intérêt lésé et n’est ainsi pas fondée à invoquer d’éventuels manquements de la Polynésie française à ses obligations de publicité et de mise en concurrence », a donc conclu le tribunal.

Rappelons que s’agissant d’un recours en référé, le tribunal administratif statue dans un délai court et sur des motifs d’évidence. L’affaire pourra donc revenir sur le fond dans les prochains mois.

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Le concours d’innovation nautique ouvert à la Polynésie

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Le concours d’innovation nautique ouvert à la Polynésie
Papeete, le 22 juillet 2019 - Un concours national pour valoriser les innovations régionales dans la filière nautique est en cours. Les régions, ainsi que les départements et territoires ultramarins peuvent y participer. Des épreuves de qualification en région permettront de désigner les finalistes qui seront exposés dans un espace spécifique du 7 au 15 décembre 2019 à l’occasion de la 59e édition du Salon nautique de Paris.
Initié par le Nautic – Salon nautique de Paris et la Fédération des industries nautiques (Fin), le concours national d’innovation nautique entend valoriser les innovations régionales dans la filière nautique.


L’innovation intéresse les organisateurs du salon nautique de Paris depuis deux ans. En 2017, un espace dédié était ouvert lors de l’événement, en 2018, une exposition de prospective sur le bateau du futur, un hackathon de 24 heures et un concours d’innovation dans la seule région des Pays-de-la-Loire ont été mis en place.

Cette année, le concours revient (ainsi que le hackathon). Il s’ouvre à toutes les régions métropolitaines, les départements et territoires ultramarins. Les Polynésiens peuvent y participer.

Ce concours s’adresse aux entreprises de toutes tailles qui ont pour consigne de : "présenter une innovation en lien avec les pratiques nautiques, autrement dit une activité pratiquée sur l’eau ou sous l’eau (mer, lacs ou rivières)". Les innovations doivent être au stade de prototype ou en cours de commercialisation.

Une pré-sélection va avoir lieu dans les régions, départements et territoires d’outremer. "Le cluster avec le syndicat Tai Moana des industries nautique est en charge de la sélection régionale d'un maximum de dix dossiers viables et intéressants", indique Stéphane Renard du Cluster maritime de Polynésie française.

"Nous devons établir un recensement local des innovations, assurer la validation des aspects ‘nouveauté’ et ‘intérêt de l’innovation’ pour la filière nautique, et d'accompagner les porteurs de projets concernés lors de la finale nationale."

En fonction du nombre de projets finalistes, les organisateurs nationaux se réserveront le droit d’opérer une dernière sélection.

Les finalistes bénéficieront d'une visibilité importante au niveau national, "avec l'opportunité de réseau professionnel que cela comporte. La FIN pourra, le cas échéant, et selon les projets, proposer un accompagnement financier aux lauréats", insiste Stéphane Renard.

"Par ailleurs, que ce soit avec l'appui des entités et réseaux "Pôle Mer", de la Fin, du Cluster maritime français et des Clusters maritimes ultra-marins, les débouchés et les appuis techniques, financiers et commerciaux qui peuvent en découler seraient inédits pour une société polynésienne."

Voilà une occasion pour les sociétés locales "de faire connaître leurs capacités d'innovation tant dans la construction d'embarcations et de matériels nautiques (surf, va'a, chantiers navals,…) et les services qui peuvent être mis en place".

Les produits et services finalistes seront exposés dans un espace spécifique du 7 au 15 décembre 2019, lors de la 59e édition du Salon nautique de Paris. La grande finale est prévue le 14 décembre.

Le concours d’innovation nautique ouvert à la Polynésie
Pratique
Tout savoir sur le concours : https://www.salonnautiqueparis.com/fr/visiter/les-animations/concours-d-innovation-nautique
Vous avez jusqu’au 30 septembre.

Contact
Mail : info@cluster-maritime.pf

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Vaea Dang : "Il y en a qui font du shopping, moi je fais les poubelles"

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Vaea Dang :
Papeete, le 22 juillet 2019-Concrètement design est une entreprise fondée par Vaea Dang qui s’est lancée dans l’upcycling. Depuis un an, l’histoire de cette entreprise s’écrit au fil du temps et des rencontres.

"J’ai travaillé 18 ans dans l’administration", raconte Vaea Dang. "Je crois fort au service public, mais je me suis rendu compte que je n’étais pas fonctionnaire dans mon mode de pensée. J’ai besoin d’avancer vite."

Vaea Dang avait aussi besoin d’avancer hors-cadre, d’écrire elle-même sa vie, de donner du sens à son quotidien. "Avant, dans l’administration, un problème se présentait, on l’identifiait, on trouvait une solution, mais on ne pouvait la mettre en œuvre sans le bon formulaire."

"J’AI DEMISSIONNE"
Vaea Dang :
"Au début, tu es jeune et plein d’illusion, tu penses que tu vas pouvoir changer les choses, mais finalement, la machine a plus d’inertie que ce que tu peux avoir d’énergie pour la faire avancer. J’ai démissionné."

Vaea Dang a eu besoin de concret, de "faire des choses binaires. Par exemple, si tu fais une erreur dans la construction d’une chaise, tu t’en rends compte rapidement. Ça marche ou ça ne marche pas, il n’y a pas d’autres choix".

Elle s’est mise à fabriquer des objets. Elle a commencé par réaliser une étagère avec des tuyaux galva. "Parce que, quand tu surfes sur Pinterest, il y en a partout."

Elle a fini l’étagère, s’est aperçue que son opération avait été finalement plus coûteuse que prévue et s’est mise à faire tourner sur une table la bombe de peinture vide qui lui restait entre les mains. "Pendant deux heures, j’ai joué avec."


"UN PIED DE NEZ A LA SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION"
Au bout du compte, une idée a germé : "j’ai voulu faire une lampe à partir de cette bombe". Et c’est ainsi qu’est né le concept de Concrètement Design. Vaea Dang a monté une entreprise d’upcycling faisant au passage "un pied de nez à la société de consommation".

L’upcycling, ou surcycling, consiste à récupérer des matériaux et produits qui ne servent plus pour les valoriser. "Ce qui est différent du recyclage", insiste Vaea Dang. Le recyclage étant un procédé de traitement qui remet un objet en circulation de production. "Il y en a qui font du shopping, moi je fais les poubelles, c’est incroyable ce qu’on y trouve."

Aujourd’hui, Vaea Dang a toujours des problèmes, mais elle passe à la résolution sans attendre. "Je ne me dis jamais, c’est impossible." Lorsqu’elle a une idée, elle agit même si elle n’a pas l’expérience ou la maitrise du matériau ou de l’outil.

Lorsqu’elle a fabriqué sa première lampe à partir d’une bombe de peinture, elle a contacté les artistes de streetart du territoire. "Chronos a été emballé, il m’a donné tout ce qu’il avait de vide, il a été très réceptif et ça m’a encouragé dans ma démarche".

Elle est passée ensuite à la fabrication de lampes grand modèle avec des pots de peinture plus volumineux. Elle a ausi le projet de fabriquer une table à partir d’un cadre de vélo. Elle progresse en fonction de ce qu’elle trouve et des idées qui poussent. Surtout elle travaille à son rythme.


RESPECT ET SOLIDARITE
Elle prône le slow design. "Un produit a besoin de temps pour voir le jour, cela permet une meilleure utilisation des ressources humaines et énergétiques." Vaea Dang s’inscrit dans une démarche de respect de l’environnement.

En parallèle, dans l’atelier qu’elle s’est aménagé au fond de la vallée de Hamuta, elle a lancé des stages d’upcycling pour les enfants (à partir de 10 ans). Elle en a fait trois avant de faire une pause. Elle était tellement absorbée par ses propres créations qu’elle n’était pas à 100% avec son public. Ce qui ne la satisfaisait pas. "Mais j’y reviendrai", assure-t-elle.

Elle a également installé une grande table, son "truck", au centre de l’atelier. "C’est un endroit à disposition pour qui en a besoin, les patentés qui ont besoin pour quelques heures d’une connexion internet." Pour en profiter, il n’y a ni réservation possible, ni engagement. Le tarif est attractif.

Avec Concrètement Design, elle imagine par ailleurs des projets solidaires. "J’aimerais créer des objets à partir de boîtes de conserve alimentaires. " Elle envisage d’acheter lesdites boîtes, de donner leur contenu à des associations et de les récupérer une fois vides pour les valoriser.

Elle devrait aussi, sous peu, se lancer dans la fabrication d’objets à partir d’une voile de bateau. Elle reversera une partie des bénéfices des ventes à la Saga. Vaea Dang a trouvé un autre chemin pour rendre service au public.



Vaea Dang :
Christiane Restilli : de la pub à la fabrication de petit mobilier

Elle avait une agence de pub, mais l’a mise de côté pour donner du sens à sa vie. "La création dans le milieu de la publicité est de plus en plus morne, les clients de plus en plus frileux, j’étais suis de plus en plus déçue." Pour répondre à son besoin de créativité elle s’est mise à fabriquer du petit mobilier coloré à partir de caisses. Elle partage une partie de l’espace de l’atelier Concrètement Design.

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Le mana magique du massage ma'ohi

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Le mana magique du massage ma'ohi
Papeete, le 22 juillet 2019 - A l'occasion de l'événement Te Mana ora Ma'ohi, une dizaine de masseurs traditionnels sont réunis au centre artisanal de la mairie de Faa'a jusqu'au 4 août pour faire découvrir le massage ma'ohi et son mana.

"J'étais tendue, je me sens vraiment mieux, plus légère. J'ai comme l'impression que l'on m'a enlevé un poids" raconte, dans un sourire radieux, un touriste visiblement ravi du massage qu'il vient de recevoir. L'homme est venu au centre artisanal de la mairie de Faa'a pour découvrir le massage traditionnel polynésien, le taurumi, à l'occasion de l'événement Tere Fare ora Ma'ohi, organisé par l'association Te Mana ora Ma'ohi.

Jusqu'au 4 août, une dizaine de masseurs polynésiens sont réunis. Tous ont en commun de pratiquer le massage traditionnel, réputé pour ses effets bénéfiques pour soulager les maux et libérer les énergies. Pratique ancestrale dans la culture polynésienne, cet "art" se transmet des matahiapo aux plus jeunes, ceux qui sont dotés d'un don, investis par le mana.


"COMME SI DIEU GUIDAIT MES MAINS"
Le mana magique du massage ma'ohi
Ce don, Henri l'a ressenti dans un rêve à l'âge de neuf ans, et à plus de 60 ans, il masse toujours les gens. "Dès le début, je vais comprendre la personne. En accentuant ma pression des mains, je vais aider à libérer les énergies pour les laisser circuler. La personne va se sentir mieux", explique-t-il avec réserve. "C'est un peu comme si dieu guidait mes mains pour soulager la personne".

En guise de bureau, une table de massage recouverte d'un pareo. Avec ses mains en "or", ses doigts de fée et ses flacons d'huile ou de monoi, Henri va pendant une demi-heure, parfois pendant une heure et demi "ne faire plus qu'un avec la personne".

RECONCILIATION "DU CORPS ET DE L'ESPRIT"
Véritable réunion et réconciliation "du corps et de l'esprit", le massage traditionnel polynésien est connu pour soigner les maux physiques, psychologiques et parfois même les mauvais sorts ou encore les possessions."Il y a des points dans le corps où en les touchant je vais sentir le passé, le vécu de la personne. Je vais trouver là où elle a mal et les raisons de son mal, souvent ça peut être des problèmes avec la famille, avec des collègues de travail, etc. Je vais décharger la personne. Parfois, elle va être un peu tendue pendant le massage, petit à petit ça va aller mieux. Il y a des endroits du corps très importants, notamment la voûte plantaire, où on ressent de nombreux organes" souligne Henri, jamais lassé de soulager les gens.

"UNE GUERISSEUSE PAR LES MOTS"
Pour Mateata Gatien, à l'origine de cette initiative de réunir en un même lieu une dizaine de masseurs traditionnels, il est essentiel de perpétuer ces traditions polynésiennes. "L'association met en valeur nos 'tradipraticiens' Ma'ohi qui ont un savoir-faire hérité de leurs ancêtres. Ils partagent les mêmes valeurs de bienveillance, de respect et de solidarité. Il est important de conserver ce savoir-faire et surtout ce savoir être pour le transmettre et en faire bénéficier un maximum de personnes", précise la vice-présidente de l'association Te Mana ora Ma'ohi, qui pratique également le massage traditionnel polynésien.

Mateata a tout appris de sa grand-mère. "Elle a senti que j'avais un don quand j'étais jeune, que j'avais le mana et elle m'a formée", précise-t-elle, une once de fierté dans la voix quand elle évoque son aïeule. Mateata, elle, s'est davantage "spécialisée" dans l'art du massage où les maux sont soignés non seulement par les gestes, mais également par les mots. "Je soulage notamment les gens avec les paroles. C'est le ho’oponopono mana spirit 'retrouver son mana'. Je soigne les maux par les mots", précise la femme qui se définit comme "une guérisseuse par les mots". "A chaque fois c'est unique, quand on trouve et que la personne va mieux, c'est comme miraculeux !"


Infos pratiques
L'association Te Mana ora Ma'ohi organise le tere Fare ora Ma'ohi
Tous les jours jusqu'au 4 août de 8h à 17h au centre artisanal de la mairie de Faa'a.


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"A la recherche de nos racines", une expo sur la généalogie des Polynésiens

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Papeete, le 22 juillet 2019- Louis Shan Sei Fan et Philippe Siu présentent jusqu'au 28 juillet leur nouvelle exposition "A la recherche de nos racines" à la mairie de Punaauia. A travers une centaine de panneaux, arbres ou autres rosaces, les deux hommes se sont plongés dans la généalogie de nombreuses familles polynésiennes.

Louis Shan Sei Fan et Philippe Siu sont tous les deux des aficionados de généalogie. Pendant une semaine , jusqu'au 28 juillet, ils vont exposer de nombreux documents dans le cadre de leur nouvelle exposition "A la recherche de nos racines" dans le hall de la mairie de Punaauia. Et ils n'en sont pas à leur coup d'essai puisqu'ils ont déjà organisé deux expositions cette année.
" La première édition était consacrée exclusivement à l’histoire et l’origine de la communauté chinoise de la Polynésie française, particulièrement sur le 'Siang'. On a élargi la seconde exposition aux familles polynésiennes, notamment celles des grands chefs coutumiers et des familles royales avec un chapitre particulier consacré aux nombreux descendants des colons qui ont marqué l’histoire du Pays. Cette exposition s’inscrit dans la continuité des deux précédentes qui ont eu lieu à l’Assemblée et à la Chambre de Commerce en janvier et en avril derniers", détaille Louis Shan Sei Fan.

"REMONTER LE TEMPS"
Avec son compère, Philippe Siu, Louis Shan Sei Fan passe des heures à inspecter les registres d'état civil, à écouter des témoignages oraux, à aller au service des Affaires foncières… Tout cela dans le but de remonter le temps, de retracer la généalogie de nombreuses familles polynésiennes.
" C'est amusant car en partant d'une personne, on peut remonter le temps, l'histoire d'une bonne partie de la Polynésie. Les gens apprennent beaucoup de choses qu'ils ne savaient pas. On a fait l'arbre généalogique des certains membres du conseil municipal de la commune de Punaauia. On s'est aperçus que certains étaient cousins alors qu'ils ne le savaient même pas", confie dans un petit sourire, Philippe Siu.
Et grâce à ces longs travaux de recherche des ancêtres, les deux compères ont pu retrouver les racines de nombreux Polynésiens et même de certains très connus. "Oscar Temaru a des origines chinoises (…). Le nom de famille Lissant vient à l'origine de Liao Liao, tout comme Les Liaut, les les Liault, les Leogite, les Lefay, les Bontent…" explique avec passion Louis Shan Sei Fan.
Vrai plongeon dans l'histoire de la Polynésie et de ses familles, les deux généalogistes veulent surtout jouer un rôle de transmission. "On fait cela pour que les jeunes connaissent leurs origines. C'est vraiment important de connaître ses racines", avoue Philippe Siu.

Que va comporter cette nouvelle exposition ?
Louis Shan Sei Fan et Philippe Siu "La prochaine exposition va reprendre ces trois volets :
La poursuite de la présentation des familles chinoises issues de l’immigration chinoise des années 1865. Grâce au recensement des 91 familles effectué dans les années 1940 par le consulat de Chine de Papeete, Nous avons commencé par une petite série de familles. Mais nous n’avons pas été en mesure de traiter l’ensemble familles chinoises recensées lors des deux premières expositions qui ont déplacé de très nombreux visiteurs. Ils ont très majoritairement demandé la poursuite de cette opération afin d’en savoir plus sur leurs ancêtres.
Nous avons également estimé que le volet relatif aux chefs coutumiers et grandes familles royales méritait d’être inscrit au programme de cette troisième édition du mois de juillet.
Enfin, comme en avril dernier, une place doit être réservée aux descendants des familles de colons mais aussi aux " nouveaux " résidents installés à Punaauia depuis la création dans les années 1970, des grandes résidences sur les hauteurs de la commune.
Cette troisième édition sera l’occasion de mettre l’accent sur le grand métissage issu d’une intégration réussie en Polynésie française, aussi bien au plan ethnique, culturel et social, un cas unique dans l’Outre-Mer français".

Infos pratiques :
DJusqu'au dimanche 28 Juillet de 8 à 17 heures
Dans le hall de la mairie de Punaauia.
Entrée gratuite

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« Que l’on nous reconnaisse en tant que peuple mā’ohi » (François Pihaatae)

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« Que l’on nous reconnaisse en tant que peuple mā’ohi » (François Pihaatae)
PAPEETE, le 22 juillet 2019 - Le pasteur François Pihaatae a succédé ce week-end à Taaroanui Maraea à la tête de l’Eglise protestante mā’ohi. Le nouveau président compte poursuivre le travail entamé par son prédécesseur, en insistant sur la reconnaissance par la France de la souveraineté du peuple mā’ohi.

À 54 ans, le pasteur François Pihaatae a accédé ce week-end à la présidence de l’Eglise protestante mā’ohi. Il succède ainsi à Taaroanui Maraea, en poste depuis seize ans. « En 2017, le président a décidé de s’arrêter et il a proposé mon nom pour prendre la relève », explique François Pihaatae.

Ce week-end à Moorea, la commission permanente de l’Eglise protestante mā’ohi a suivi à l’unanimité les recommandations de Taaroanui Maraea et élu le nouveau président de l’église. Le nouveau président prône la poursuite du travail entamé par son prédécesseur. Et parmi les dossiers phares, on retrouve le nucléaire ou encore la reconnaissance de la souveraineté du peuple mā’ohi.

Des sujets qui seront d’ailleurs débattus, toute cette semaine, à Moorea, lors du 135e synode de l’Eglise protestante mā’ohi. Le thème qui a été retenu, cette année, est « Vivre la paix sur ta terre ».

NUCLÉAIRE, UN COMBAT QUI A BIEN DU MAL À AVANCER

Parmi les nombreux sujets qui seront discutés, on retrouve celui du nucléaire. Un dossier sur lequel, l’Eglise protestante mā’ohi s’est largement exprimée, ces dernières années. En 2016, elle avait décidé d’attaquer l’Etat français pour crime contre l’humanité. Trois ans plus tard, aucune grande avancée n’a été constatée. « Sur les 700 dossiers déposés par Moruroa e Tatou et soutenus par l’Eglise, seuls douze cas ont eu gain de cause », regrette François Pihaatae, également secrétaire du bureau de l’association anti-nucléaire.

Le 2 juillet dernier, une énième lettre a été déposée au haut-commissariat et au président du Pays. « Nous demandons la suppression de la loi Morin et nous voulons aussi que la France facilite la procédure d’indemnisation des victimes », explique le pasteur.

Et pour se faire entendre, l’Eglise protestante mā’ohi a décidé de se rendre tous les ans à l’ONU. « Nous y retournerons tant que la France n’acceptera pas de reconnaître les conséquences des essais nucléaires sur nos populations. Elle doit réparer aussi les dégâts générés par ces essais. »

LA SOUVERAINETÉ DU PEUPLE MA’OHI, UNE ETAPE IMPORTANTE POUR FRANÇOIS PIHAATAE

Attention aux amalgames, prévient François Pihaatae. Dans l’utilisation du terme de souveraineté, le président de l’Eglise tient à préciser qu’il n’est pas question d’expédier qui que ce soit en dehors de nos frontières. « Nous voulons juste que l’on nous reconnaisse en tant que peuple mā’ohi. Il faut que la France accepte qu’il y avait déjà un peuple qui vivait ici avant l’arrivée des européens. On aimerait qu’ils reconnaissent aussi nos ressources, c’est l’héritage que nos ancêtres nous ont légué. »

« Il faut que la France nous respecte », déclare le président de l’Eglise protestante mā’ohi.

LA JEUNESSE ET LA POLITIQUE

Autre sujet sur lequel les dirigeants de l’Eglise se pencheront, cette semaine, la jeunesse. Pour le nouveau président de l’Eglise protestante mā’ohi, il est temps de responsabiliser « notre jeunesse », et pour cela, les parents ont également un rôle à jouer. « L’Eglise pourra proposer des activités pour aider les familles. »

Délinquance, drogue… face à tous ces fléaux, l’Eglise protestante mā’ohi estime que tout le monde a sa part de responsabilité, que ce soit le gouvernement ou encore les autres églises. François Pihaatae appelle au rassemblement des forces vives de ce pays. « Il faut que l’on arrête de se chamailler et que l’on se retrouve autour d’une table pour discuter de tous les sujets qui touchent notre pays. Nous devons sauver la pirogue sur laquelle nous nous trouvons. »

Autres points à l’ordre du jour : la décroissance des natalités, le don d’organes, la mission aux Nation Unies, la formation des diacres et la redéfinition de la mandature des présidents d’arrondissement. Le 135e synode l’Eglise protestante mā’ohi fermera ses portes dimanche, lors d’un grand culte, où seront dévoilés les grandes lignes de ces rencontres.



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Premier procès devant un tribunal en Amérique Latine d'un chien victime de maltraitance

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Premier procès devant un tribunal en Amérique Latine d'un chien victime de maltraitance
Atenas, Costa Rica | AFP | lundi 22/07/2019 - "Campeon" (Champion), un gentil corniaud de deux ans et deux mois, a été lundi à Atenas (Costa Rica, à 35 km de la capitale San José) le premier animal en Amérique Latine ayant subi des maltraitances à assister en tant que victime au procès de son bourreau.

Le président du tribunal a averti qu'il ne tolérerait pas de désordres et Campeon se l'est tenu pour dit : à part un léger jappement, il a été sage comme une image. 
La petite salle d'audience du tribunal d'Atenas était pleine à craquer entre une quinzaine de représentants de la presse, la partie civile, les procureurs, les témoins, l'accusée et son avocat et les habitants (surtout des femmes d'un certain âge) présents pour soutenir la victime.
L'audience a été suspendue lundi en milieu d'après-midi et reprendra vendredi matin, a annoncé le parquet. 
En novembre 2017, celui qui ne s'appelait pas encore Campeon, alors un chiot âgé de seulement six mois portant le nom de Tyson, était attaché avec une ficelle qui s'enfonçait profondément dans la chair de son cou. Souffrant de malnutrition, il était efflanqué et couvert de puces.
La présidente de la Fondation d'Atenas d'aide aux animaux abandonnés, Dora Castro, a expliqué lundi au tribunal qu'elle avait été alertée par l'un des frères de la maîtresse du petit chien qui lui avait envoyé une vidéo montrant comment ce dernier était traité.
Mme Castro l'avait alors récupéré et l'avait emmené chez un vétérinaire où il avait dû recevoir des soins pendant une vingtaine de jours. Une fois le chiot sorti d'affaire et requinqué, sa bienfaitrice a porté plainte en janvier 2018, en vertu de la loi récemment promulguée au Costa Rica sanctionnant les mauvais traitements infligés aux animaux.
Hébergé avec une quinzaine d'autres chiens, Campeon semble aujourd'hui tout à fait remis. L'oeil vif, il a exploré le tribunal et fait connaissance avec gentillesse et sans timidité avec la presse et ses admirateurs pendant une suspension d'audience.
Seule séquelle apparente : il ne supporte pas les colliers et doit désormais être tenu en laisse à l'aide d'un harnais, a expliqué Mme Castro.
La loi costaricienne prévoit des peines allant de six mois à trois ans de prison pour de mauvais traitements ayant provoqué la mort d'un animal, six mois à deux ans pour des actes de cruauté et 20 à 50 jours-amende pour les mauvais traitements moins graves.
Le président du tribunal a fait état de précédents aux Etats-Unis et en Espagne de comparution en justice d'animaux victimes de mauvais traitements.

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De nouveaux référendums en Nouvelle-Calédonie vont "aggraver les tensions"

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De nouveaux référendums en Nouvelle-Calédonie vont
Paris, France | AFP | lundi 22/07/2019 - L'organisation de deux nouveaux référendums sur l'indépendance en Nouvelle-Calédonie, prévus par l'accord de Nouméa (1998) va "aggraver les tensions" sur le Caillou et "la situation économique", ont estimé lundi trois parlementaires calédoniens, à l'issue d'une entretien avec le Premier ministre.

Après un premier référendum en novembre dernier qui a donné une victoire plus courte que prévu aux pro-français (56,7%) face aux indépendantistes, deux autres référendums peuvent être organisés en 2020 et 2022 si un tiers des membres du Congrès le sollicite.
Deux formations politiques - une non-indépendantiste (l'Avenir en Confiance, droite), et une autre indépendantiste (le FLNKS) - ont déjà fait part de leur volonté qu'un deuxième référendum ait lieu le plus vite possible. 
Mais pour les députés Philippe Dunoyer et Philippe Gomès, et le sénateur Gérard Poadja, tous du parti non indépendantiste Calédonie ensemble (centre droit), "l'organisation de deux nouveaux référendums va aggraver les tensions dans la société calédonienne" et détériorer l'attentisme dont souffre déjà l'économie calédonienne", a déclaré le député Dunoyer à la presse, à l'issue de leur rencontre avec le Premier ministre. 
"Nous sommes venus lui réaffirmer notre attachement à ce qu'un dialogue approfondi et nourri entre formations politiques soit travaillé, dans la perspective de substituer à ces deux référendums binaires d'opposition, un +référendum de projets+ parce qu'il faut sortir par le haut de l'accord de Nouméa", a-t-il expliqué.   
L'organisation du 2e référendum sera le sujet abordé lors du prochain comité des signataires (de l'accord de Nouméa, ndlr), prévu en principe en septembre à Matignon.
Les trois parlementaires ont également fait part de leur inquiétude pour la Société Le Nickel (SNL), filiale d'Eramet, qui emploie 1.800 personnes sur le territoire. Exploitant historique du nickel de Nouvelle-Calédonie, la SLN perd environ 8,3 millions euros par mois après sept exercices consécutifs dans le rouge. L'hypothèse d'une procédure de sauvegarde auprès du tribunal du commerce est sur la table.     
Les parlementaires ont appelé l'Etat et Eramet, les actionnaires, à "assumer leur responsabilité", en apportant "le financement nécessaire". "La Nouvelle-Calédonie a fait sa part d'effort pour soutenir la SLN dans son redressement", tout comme "les salariés et les sous-traitants"." Aujourd'hui, il n'est pas question que ce soit aux Calédoniens de payer le prix", a insisté M. Dunoyer.    

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Le Parlement adopte définitivement un texte pour faciliter la gestion de l'indivision en Polynésie

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Le Parlement adopte définitivement un texte pour faciliter la gestion de l'indivision en Polynésie
Paris, France | AFP | mardi 23/07/2019 - Le Parlement a adopté définitivement mardi, par un ultime vote du Sénat, une proposition de loi visant à faciliter la gestion de l'indivision foncière en Polynésie française, une "réforme importante", s'est félicitée la Garde des Sceaux, tout juste rentrée d'un déplacement dans le Pacifique. 

Ces dispositions permettant d'adapter le droit commun aux spécificités culturelles et géographiques de la Polynésie française "sont extrêmement attendues" par les populations locales, a souligné Nicole Belloubet. Lors de sa visite en Polynésie française, elle a notamment inauguré le tribunal foncier de Papeete, "dédié aux affaires de terres", particulièrement bloquantes. Ces particularités rendent les questions de succession foncière "complètement inextricables", davantage que dans les autres territoires d'outre-mer, a estimé la ministre. La dispersion géographique des héritiers, leur nombre important en raison des liens familiaux (plusieurs centaines de personnes parfois pour un seul héritage, selon Nicole Belloubet), le nombre important de contentieux ainsi que l'absence de représentation obligatoire par avocat freinent considérablement la succession. 

S'inspirant pour l'essentiel des recommandations d'un rapport de 2016 d'une délégation sénatoriale sur la sécurisation des titres fonciers dans les Outre-mer, cette proposition de loi comprend six articles. Ils adaptent notamment l'attribution préférentielle d'une propriété, favorisent les sorties d'indivision, permettent à un des membres d'une famille de représenter toute la branche de cette famille, et empêchent la remise en cause d'un partage judiciaire par un héritier omis. L'article 6 concerne la concession de l'exploitation d'un aérodrome de l'Etat à la Polynésie française. Ces dispositions "débloqueront les politiques d'aménagement sur place", s'est réjoui mardi le vice-président du Sénat et sénateur ultramarin Thani Mohamed Soilihi (LREM).

Cette proposition de loi  reprend quelques uns des articles de la loi sur la réforme du statut d'autonomie de la Polynésie, qui avaient été censurés par le Conseil constitutionnel fin juin pour des questions de procédure.

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Epidémie de grippe déclarée au fenua

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Epidémie de grippe déclarée au fenua
PAPEETE, le 23 juillet 2019 – Le stade épidémique a été atteint début juillet en Polynésie française pour la grippe B, annonce la direction de la Santé dans son bulletin de veille sanitaire. L’épidémie s’ajoute à celle de dengue de type 2 toujours en cours.
 
Le dernier bulletin de veille sanitaire de la direction de la Santé, diffusé lundi, annonce une épidémie de grippe B en Polynésie française. Le stade épidémique a été franchi lors de la semaine du 1er juillet. Pas moins de 316 cas de syndromes grippaux ont été recensés par les médecins du réseau sentinelle lors de la première quinzaine du mois de juillet. Parmi eux, 22 cas confirmés de grippes B ont été déclarés par les médecins.
 
La direction de la santé recommande donc de tenir les personnes fragiles (âgées, obèses, femmes enceintes) à distance des personnes malades, de se détourner des personnes malades dans les lieux publics lorsqu’elles toussent ou éternuent, d’éternuer dans sa manche ou en se couvrant la bouche avec un mouchoir, de se moucher dans un mouchoir à usage unique, puis de le jeter à la poubelle ou encore de se laver les mains fréquemment.
 
A noter par ailleurs que le bulletin de veille sanitaire fait état d’une augmentation toujours sensible de l’épidémie de dengue de type 2. Pas moins de 200 cas autochtones de dengue 2 ont été recensés depuis début 2019. Tahiti et Bora Bora sont en phases épidémiques. Moorea et Nuku Hiva sont en phases d’alertes.

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Heiva i Tahiti 2019 : Les lauréats clôturent les festivités

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Heiva i Tahiti 2019 : Les lauréats clôturent les festivités
PAPEETE, le 23 juillet 2019 - Les soirées des podiums, qui ont eu lieu vendredi et samedi place To'atā, ont clôturé la 138e édition Heiva i Tahiti. Retour en images sur ce dernier week-end de spectacle qui s'est terminé avec un émouvant hommage, rendu par la troupe O Tahiti E, à Marguerite Lai qui a fait ses adieux au Heiva. 

Les photos des soirées des podiums

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Décès de l'ancien conseiller territorial Eric Mai

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Décès de l'ancien conseiller territorial Eric Mai
PAPEETE, le 23 juillet 2019 - Eric Mai, conseiller territorial élu sur la liste du Tahoeraa Huiraatira entre 1991 et 2001, est décédé dimanche dernier à l'âge de 73 ans.

L'ancien conseiller territorial Eric Mai est décédé dimanche dimanche dernier à 73 ans. Eric Mai a été élu à l’assemblée territoriale, aujourd'hui assemblée de la Polynésie française (APF), le 6 avril 1991 sur la liste Tahoeraa Huiraatira. Il a de nouveau été réélu en 1996 et a occupé ses fonctions de conseiller territorial jusqu'en 2001.

"Durant ses deux mandat, il a défendu avec énergie et détermination ses convictions au sein de plusieurs commissions législatives et extérieures, telles que la commission permanente, la commission de l’économie et des finances ou encore le comité de l’habitat insalubre ou le conseil de la statistique", indique un communiqué de l'APF diffusé lundi. "Eric Mai laissera le souvenir d’un homme discret et généreux dont l’engagement politique trouvait ses fondements dans la défense inlassable des intérêts de ses concitoyens."

Le président de l'assemblée Gaston Tong Sang a tenu, en son nom personnel et en celui de l’ensemble des représentants à l’assemblée de la Polynésie française, à adresser aux membres de la famille d'Eric Mai ses condoléances attristées et ses pensées les plus sincères.

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Fermeture de la plage Tahiamanu pour cause de travaux

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Fermeture de la plage Tahiamanu pour cause de travaux
MOOREA, le 23 juillet 2019 - Le site de Tahiamanu est partiellement fermé depuis ce mardi pour cause de travaux. Des travaux d'aménagement qui prévoient notamment le rechargement en sable de la plage avant la pleine saison de houle du nord.

Mauvaise nouvelle pour les baigneurs. Depuis ce mardi la plage de Tahiamanu située à Moorea est partiellement fermée pour cause de travaux dans le but de lutter contre l'érosion du littoral. 

Les travaux devraient durer cinq mois, et s'étendent environ sur 250 m et sur toute la partie sud de ladite plage. Ils concernent la réalisation "d’un ouvrage de rétention immergé en enrochements, permettant de retenir le sable et jouant également le rôle de brise-lames." Et la deuxième partie des travaux concerne le rechargement en sable de Tahiamanu. 

La problématique de lutte contre le recul du trait de côte et l’érosion des plages a fait l’objet d’un diagnostic réalisé en août 2016 sur le site de Tahiamanu, l’une des plages les plus fréquentées de l’île, à partir duquel des propositions d’actions ont été formulées.

En effet, la plage de Tahiamanu témoigne d’une régression progressive de la surface de sa plage ces cinquante dernières années. En s’appuyant sur l’analyse des photos aériennes, on estime à 60 % la surface de plage de sable blanc perdue depuis 1955.

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Bilan des Jeux, les tops et les flops…

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Bilan des Jeux, les tops et les flops…
PAPEETE, le 22 juillet 2019. Les XVIèmes Jeux du Pacifique se sont déroulés aux îles Samoa du 7 au 20 juillet 2019. Pour le sport Polynésien, ces Jeux du Pacifique, qui se déroulent tous les quatre ans, sont un moment de partage exceptionnel, de joie, de déception mais également de vérité. Quel est le bilan de ces XVIèmes Jeux du Pacifique ? Eléments de réponse.
 
Les XVIèmes Jeux du Pacifique se sont déroulés aux îles Samoa du 13 au 20 juillet 2019. Pas moins de 24 pays du Pacifique y ont participé. La délégation tahitienne était composée d’environ 400 personnes, entre athlètes, encadrants, coachs, staff médical et administratif, journalistes. Pour rappel, c’est la Calédonie qui remporte ces Jeux du Pacifique Samoa 2019 devant la Papouasie et Samoa, Tahiti se positionnant à la quatrième position du classement avec 35 médailles d’or.
 
Pour rappel, ce sont les médailles d’or qui sont comptabilisées pour le classement final des pays participants. Que retenir de ces Jeux du Pacifique ? Tout d’abord, de très bonnes performances de certains de nos athlètes.

Bilan des Jeux, les tops et les flops…
Les « tops »
 
Les athlètes au top en individuel
 
Trois médailles d’or
 
Rahiti De Vos avait participé à la nage en eau libre dès le premier jour de compétition en remportant la médaille d’or après 5 km d’une course qui s’était terminée par un finish spectaculaire. Ce Tahitien vivant aux états Unis avait par la suite remporté deux autres médailles d’or individuelles en bassin, dans la magnifique piscine couverte de Upolu, sur 400 mètres et 1500 mètres en nage libre, soit un total de trois médailles d’or individuelles ! En comparaison, le Samoan Brandon Schuster a été déclaré meilleur athlète masculin des Jeux avec deux médailles d’or en natation. Rahiti De Vos est l’athlète tahitien ayant remporté le plus de médailles d’or en individuel.
 
Deux médailles d’or
 
Toujours lors de la première semaine, Kévin Céran-Jérusalémy remporte quant à lui deux médailles d’or en individuel en gagnant la catégorie va’a V1 sur 500 mètres puis la catégorie Va’a marathon V1 sur 24 km. Après ses titres de champion du monde V1 en va’a marathon (2017) et va’a vitesse (2018), Kévin Céran-Jérusalémy prouve un an plus tard lors de ces Jeux du Pacifique qu’il est actuellement le maitre absolu de la discipline et un sportif exceptionnel. Imaginez un champion de semi-marathon gagner également un 400 mètres…
 
On peut citer également le triathlète Benjamin Zorgnotti qui a fait très fort en remportant, lors des deux derniers jours de compétition, une médaille d’or en aquathlon et une en triathlon soit deux médailles d’or en individuel. Après sa médaille d’argent lors des derniers Jeux du Pacifique en Papouasie Nouvelle Guinée de 2015, il décroche cette fois-ci l’or avec brio en battant les athlètes calédoniens sur le front de mer de Apia, malgré la chaleur écrasante, seulement quelques heures avant la cérémonie de clôture.

Bilan des Jeux, les tops et les flops…
Les équipes au top
 
Quatre médailles d’or
 
En ce qui concerne les équipes, le va’a féminin se démarque. Les femmes de Teva Va’a font un sans-faute la première semaine, sur le site de compétition situé à une heure de la capitale Apia, en remportant l’or en V6 et V12 sur 500m, sur 1500m puis en va’a marathon sur 24 km, soit pas moins de quatre médailles d’or par équipe au total. C’est un excellent résultat alors que le va’a féminin avait été plutôt le point faible lors des derniers championnats du monde de va’a. Il est à préciser toutefois que la Nouvelle Zélande n’était pas présente dans cette discipline.
 
Trois médailles d’or
 
Comme en Papouasie, le team Polynésien de tir a obtenu de très bons résultats. L’équipe composée de Tuanua Degage, Pascal Brettes et Moeava Bambridge remporte trois médailles d’or par équipe en « single rise » (un plateau pour deux cartouches), « single barrel » (un plateau pour une cartouche) et « point rise » qui est également une variante du ball-trap. Pour rappel, la fédération polynésienne de tir est présidée par Louis Provost qui n’est autre que le président du comité olympique de Polynésie française.
 
Deux médailles d’or
 
Chez les hommes, toujours en va’a, nos Tahitiens se sont illustrés en remportant la course V6 sur 1500 m et sur 24 km, ramenant donc deux médailles d’or par équipe dans cette discipline reine en Polynésie. Les équipes ayant ramené deux médailles d’or sont rares, les performances de notre équipe de va’a restent donc significatives. Ces médailles d’or ne tombent pas du ciel, elles sont le fruit du travail acharné de nos rameurs, des encadrants qui font que le va’a est un sport-roi en Polynésie avec de nombreuses courses organisées, en V6 comme en V1.
 
A noter également les deux médailles d’or par équipe ramenées par les joueurs de badminton polynésiens. Une finale 100% tahitienne est remportée en double homme par Remi Rossi et Rauhiri Goguenheim, puis une deuxième médaille d’or est à mettre à l’actif de Tahiti grâce à la victoire en double mixte par le tandem Remi Rossi/Coralie Boutin. Ces résultats en disent long sur la qualité de nos badistes polynésiens.
 
En triathlon également, deux médailles d’or ont été remportées par équipe, la première en aquathlon par l’équipe formée par Benjamin Zorgnotti, Cédric Wane et Salomé de Barthez et la deuxième en triathlon lors du dernier jour de compétition par l’équipe formée par Benjamin Zorgnotti, Raphaël Larmour-Azzari et Salomé de Barthez. Un résultat historique pour le triathlon polynésien.

Bilan des Jeux, les tops et les flops…
Les autres médailles d’or…
 
De nombreuses autres belles performances sont à saluer. On évoquera la superbe médaille d’or de la sélection de Tahiti de volley-ball, la médaille d’or par équipe en tennis de table, les médailles d’or individuelles en judo de Rauhiti Vernaudon, Romain Desfour et Cyril Gaudemer, les médailles d’or de Vaimiti Maoni et Maguy Temaiana en va’a, de Poerani Bertrand et Nicolas Vermorel en natation, de Teiva Winkelstroeter en tir à l’arc, de Samuel Aragaw en athlétisme, de Salomé de Barthez en aquathlon…avec une mention spéciale pour les médailles d’argent de la sélection masculine de basket ou celle de la sélection féminine de volley-ball, celle de Timona Poerau en athlétisme qui auraient mérité l’or au vu de leurs parcours exceptionnels…

Bilan des Jeux, les tops et les flops…
Les « flops »
 
Le va’a homme par équipe
 
Lors de la première semaine, les deux quatrièmes places de la sélection masculine de va’a sur 500 m en V6 et V12 ne sont pas passées inaperçues, suscitant de nombreux commentaires sur le web. Il ressort des divers entretiens réalisés sur place que sans doute les meilleurs n’avaient pas été sélectionnés. Les équipages tenants du titre de champion du monde de va’a marathon (Shell Va’a) et champion du monde de va’a vitesse (Maona a hine) ne faisaient pas partie du voyage à Samoa. En cause, un calendrier fédéral trop chargé, le manque d’intérêt des clubs pour cette compétition qui ne se déroule pourtant que tous les quatre ans, un manque de préparation des sélectionnés…Dix médailles d’or sur douze c’est très bien, mais le public attend un douze sur douze sur cette discipline reine en Polynésie…
 
La boxe
 
Aucune médaille d’or en boxe. Avant les Jeux, les rivalités entre la nouvelle fédération (FBAPF) et l’ancienne fédération (PBA) avaient finalement débouché sur une soirée boxe qui avait tourné largement à l’avantage de l’ancienne fédération et ses boxeurs expérimentés (10 sélectionnés PBA sur 12). Mais au final, les résultats sont en deçà des attentes, trois ou quatre médailles d’or étaient sans doute à la portée de nos boxeurs Heimata Neuffer, Heiarii Mai…La controverse a soufflé et plusieurs personnes de l’encadrement FBA ont dénoncé des jugements manquant d’impartialité. Ce ne sont pas les seuls, d’autres pays ont dénoncé ces jugements. Au final, aucune médaille d’or n’est ramenée par Tahiti dans cette discipline.
 
Le football
 
Discipline importante en Polynésie, le football tahitien était bien représenté à Samoa. Du côté des femmes, on s’y attendait un peu car Stéphanie Spielmann avait bien expliqué que le football tahitien féminin « renaissait de ses cendres » depuis seulement trois ans en Polynésie. Même renforcées par quelques graines de championnes comme Kiani Wong et Vaihei Samin qui évoluent en métropole, nos jeunes filles n’ont pas pu rivaliser avec les joueuses expérimentées de la Papouasie Nouvelle Guinée. Elles perdent également contre les îles Cook face à une équipe coriace et font match nul 0-0 contre le Vanuatu. Une victoire, un match nul et deux défaites à mettre à l’actif de notre sélection qui ne joue même pas la place de troisième.
 
Du côté des hommes, le tournoi débute mal par une défaite à froid face à Fidji. Tahiti gagne facilement au score (3-0) mais difficilement sur le terrain même en supériorité numérique face aux Salomon et c’est logiquement qu’elle s’incline 3-0 face à la Calédonie. Samuel Garcia, le nouveau sélectionneur, a été nommé moins de deux mois avant l’échéance, constituant un effectif avec de nombreux jeunes. La sélection de Tahiti a été privée de plusieurs joueurs-clés indisponibles, de Tiki Toa occupés à qualifier Tahiti pour la prochaine coupe du monde de beach soccer. Au passage, dommage que le beach soccer ne soit pas présent aux Jeux du Pacifique au vu de la large victoire de Tahiti récemment lors de la Coupe des Nations regroupant les Pays d’Océanie…

Bilan des Jeux, les tops et les flops…
La natation, le judo, le taekwondo, la force athlétique, le rugby, la voile…
 
Cinq médailles d’or en natation c’est très bien pour Tahiti, dont trois pour Rahiti De Vos qui évolue aux Etats Unis, mais la natation calédonienne a fait une véritable razzia de médailles d’or dans cette discipline. Sept, par exemple, pour la seule Emma Terebo et de nombreuses médailles d’or par équipe !
 
A l’image du manque de participation dans la catégorie sénior du championnat de Polynésie de judo, « seulement » trois médailles d’or dans cette discipline fortement pourvoyeuse de médailles. C’est bien, mais compte tenu de l’engouement que suscitent les sports de combats en Polynésie, on ne peut que rester sur sa faim. Dommage que le jiu jitsu brésilien ne soit pas au programme !
 
Que dire du taekwondo, une des disciplines phares en Polynésie, absent des Jeux pour cause de dissensions internes ! Où étaient nos Anne-Caroline Graffe, Tuarai Hery, Waldeck Defaix, Remuera Tinirau, Raihau Chin, Peter Babka…de nombreux candidats pour des médailles d’or…Quand on voit l’engouement en Polynésie pour les sports de remise en forme, le fitness, la force athlétique, on ne peut que regretter qu’il n’y ait pas plus de représentants polynésiens en force athlétique lors de ces Jeux. On peut regretter également l’absence du rugby lors de ces Jeux du Pacifique, la nouvelle fédération n’étant pas encore reconnue à l’international. La voile non plus n’a pas donné grand-chose malgré notre fort potentiel dans ce dimaine.
 
Pas évident de faire participer nos meilleurs éléments, ce dans diverses disciplines. Sans tous ces « flops », c’est sans doute la deuxième place qu’occuperait la Polynésie française à la place de la Papouasie Nouvelle Guinée.

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Une belle aventure humaine
 
L’expérience des XVIèmes Jeux du Pacifique reste malgré tout une aventure humaine exceptionnelle et la découverte pour beaucoup des Samoa, un pays à la population attachante. Si certains médias peuvent regretter l’interdiction d’accès des lieux de vie des athlètes permettant de mieux retranscrire le vécu de ces derniers, on peut tout de même dire que globalement, tout s’est bien passé. Si tout n’est pas rose à Apia, que les nombreux bâtiments de la ville sont vieillissants, on aura noté la superbe voire la démesure des infrastructures sportives, communales voire gouvernementales estampillées « China Aid ».
 
On sent par ailleurs dans cette île d’Upolu, dont le niveau de « bétonnage » pourrait être comparé à plus ou moins à Raiatea, un fossé social moins important qu’à Tahiti. On reste par contre frappé par le nombre d’églises flambantes neuves pour certaines, démesurées pour d’autres, parsemées un peu partout sur l’île. Les deux cérémonies d’ouverture et de clôture ont été grandioses et remplies d’émotion et, de manière générale, on a pu sentir le pouls d’une population accueillante, enthousiaste…C’est avec un pincement au cœur que l’on a pu faire un dernier tronçon de route en truck typique de Samoa menant à l’aéroport et poser un regard sur une des nombreuses banderoles disposées partout sur le tour de l’île : « God bless Pacific family ». Mauruuru Samoa !

Bilan des Jeux, les tops et les flops…

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Bilan des Jeux, les tops et les flops…

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Les pêcheuses aussi se forment à la sécurité

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Les pêcheuses aussi se forment à la sécurité
La section chasse sous-marine de l’AS Tefana, sous l’égide de la fédération tahitienne des sports subaquatiques de compétition (FTSSC), a organisé deux journées de formation sur la sécurité en chasse sous-marine le 6 et le 7 juillet à Vairao.

Ces deux journées avaient pour objectif de limiter au maximum les accidents qui surviennent régulièrement dans la pratique de la chasse sous-marine mais aussi de développer ce sport auprès des femmes. Cinq « pêcheuses » ont donc pris part à cette formation, en plus des autres participants, et ont pu bénéficier des précieux conseils de nos championnes locales, Taina Orth et Onyx Lebihan.

Mère de famille soucieuse de pouvoir assurer la sécurité de son fils, apprentie-pêcheuse en quête de découverte et désireuse de progresser, femme de pêcheur…le profil des stagiaires était hétéroclite mais toutes souhaitaient pouvoir bénéficier d’un minimum de formation pour assurer leur propre sécurité et celles de leurs proches.

Les pêcheuses aussi se forment à la sécurité
Ces deux journées de formation ont été déclinées en deux parties :

 Un volet théorique (2H30 en salle) sur les bienfaits et les risques de la chasse sous-marine, l’analyse d’une syncope (les raisons, les signes précurseurs), la préparation du matériel et les précautions à prendre avant, pendant et après une partie de pêche sous-marine.
Un volet pratique (6 heures en mer) pour apprendre à bien respirer afin de sécuriser ses apnées et à bien réaliser ses canards et ses descentes, pour apprendre également les techniques de repêchage et de remorquage d’un syncopé. Chaque stagiaire a ensuite pu apprendre à pêcher en binôme en toute sécurité, en présence d’un formateur.

Les formateurs ont à maintes reprises rappelé aux stagiaires que l’objectif est de ramener du poisson, et non pas de faire des performances d’apnée. On peut prendre du poisson dans très peu d’eau (à la vague, dans le lagon…) en privilégiant les sorties très tôt le matin et en fin de journée. Aucun poisson, aussi gros ou aussi difficile à prendre qu’il puisse être, ne vaut une vie !
 A ce jour, ce sont près de 400 personnes qui ont été sensibilisées ou formées à la sécurité en chasse sous-marine (lycéens, collégiens, pêcheurs professionnels ou de loisirs, …) par les membres de la fédération. D’autres formation sont prévues au courant du deuxième semestre 2019. Rahiti BUCHIN

Les pêcheuses aussi se forment à la sécurité
Maud Blin, stagiaire :

« Cela fait plus d’un an que mon fils Manech veut se mettre à la pratique de la chasse sous-marine mais je voulais qu’il puisse suivre une formation au préalable compte tenu des nombreux risques. C’est chose faite et j’ai pu moi-même y participer ! Je suis maintenant capable de le surveiller et d’assurer sa sécurité. Il a fait sa première sortie officielle avec Heimana Terou, pêcheur de l’as Tefana et a pu prendre ses deux premiers poissons. »

Hina Lecalvic, stagiaire :

« J’avais suivi un stage d’apnée il y a trois ans de cela. Je pêche de temps en temps avec mon mari et j’ai pu participer à ce stage grâce à mon amie Onyx Lebihan. Cela m’a beaucoup motivée de pouvoir partager cela avec d’autres filles et je compte organiser des sorties communes pour m’améliorer encore. »

Onyx Lebihan, double championne Océania et formatrice :

« Avec Taina, on pêche depuis toutes jeunes et nous nous sommes lancées en compétition en 2014. C’est un monde bien masculin et cela été difficile pour nous car dans la majeure partie des compétitions, nous avons été confrontées à des équipes masculines. Au niveau du tournoi Océania et du mondial, la discipline se développe bien au niveau des féminines. Au niveau local, beaucoup de filles pratiquent mais elles sont peu connues alors qu’elles ont un très fort potentiel. »

« Nous avons monté une page facebook « To’ahine spearfishing » afin d’échanger, de partager sur notre passion commune. De plus en plus de filles se manifestent, nous organisons régulièrement des sessions ensemble et nous espérons pouvoir mettre en place un championnat féminin à l’instar de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie. »

Pour en savoir plus :
Page Facebook : Fédération Tahitienne des Sports Subaquatiques de Compétition ou To’ahine spearfishing
Contact : Rahiti 87 73 79 08 / Onyx 87 73 34 33

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Gaston Flosse éligible en sursis

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Gaston Flosse éligible en sursis
PAPEETE, le 23 juillet 2019 - Le leader du Tahoeraa, Gaston Flosse, est de nouveau éligible après avoir purgé les cinq ans de privation de ses droits civiques dans les affaires du SED et des emplois fictifs. L’ancien président sera donc éligible s’il souhaite se présenter aux élections municipales de mars 2020, mais sera toujours sous la menace d’une nouvelle peine d’inéligibilité dans l’affaire de la citerne d’Erima.

Cinq ans jour pour jour après le rejet de son pourvoi en cassation dans l’affaire des emplois fictifs, Gaston Flosse est de nouveau éligible depuis ce mardi 23 juillet 2019. L’ancien président du Pays et leader du Tahoeraa a terminé de purger les peines de deux et trois ans d’inéligibilité prononcées en 2013 et 2016 dans les affaires des emplois fictifs et du SED.

On se souvient qu’avant les élections territoriales de 2018, Gaston Flosse avait épuisé tous les recours juridiques afin de tenter de faire valoir son éligibilité. Le leader autonomiste avait défendu, par la voix de son avocat, la confusion des deux peines de privation de ses droits. Or, la commission administrative de la commune de Arue, puis le tribunal de première instance et enfin la Cour de cassation avaient refusé son inscription sur les listes électorales confirmant que les deux peines devaient se cumuler.

On notera d’ailleurs au passage que Gaston Flosse n’a pas subi cinq années complètes d’inéligibilité, puisque la date retenue pour le début de sa peine a été celle du 23 juillet 2014 lors du rejet de son pourvoi, mais qu’il n’a été démis officiellement de ses fonctions de président du Pays que le 4 septembre 2014.

La menace Erima
Les affaires judiciaires ne sont pas pour autant terminées pour l’élu le plus condamné de la Polynésie française. Toujours mis en examen dans l’affaire du Ranelagh, l'octogénaire reste dans l’attente de son jugement en appel dans l’affaire de la citerne d’Erima. En effet, le 27 juin dernier, Gaston Flosse a été condamné pour détournement de fonds publics à trois ans d’inéligibilité dans ce vieux dossier.

L’ancien président a fait appel de ce jugement, les peines prononcées en première instance sont donc actuellement suspendues. Et au regard des délais de la cour d’appel de Papeete et de la Cour de cassation à Paris, Gaston Flosse ne sera pas définitivement jugé dans ce dossier avant la fin 2020.

Les municipales, c’est possible
Gaston Flosse pourra donc, s’il le souhaite, se présenter aux élections municipales des 15 et 22 mars 2020. Il n’en a, jusqu’ici, jamais encore exprimé officiellement la volonté et, s’il le décide, il devra au préalable se réinscrire sur les listes électorales d’une commune. Avec la menace, comme lors des territoriales de 2013, de redevenir inéligible en cours d’un éventuel mandat.

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