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Marché du bitumage de Moorea : BTP fixé sur son sort lundi

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Marché du bitumage de Moorea : BTP fixé sur son sort lundi
PAPEETE, le 19 juillet 2019 - La société Bernard Travaux Polynésie (BTP) a saisi la justice en référé afin d’ordonner à la Polynésie française de reporter la signature d’un marché à bons de commande pour l’entretien des routes territoriales de Moorea et Maiao. L’audience a eu lieu ce matin. La décision sera rendue lundi.

Le juge des référés a étudié vendredi la requête, déposée le 5 juillet dernier, par l’entreprise Bernard Travaux Polynésie (BTP) qui vise à ordonner à la Polynésie française de reporter la signature du marché de "travaux de revêtement de chaussées, d’aménagement et tous travaux connexes de purges localisées, de reprofilage, d’assainissement pluvial, de réseaux, sur diverses routes territoriales de Moorea et Maiao", en passe d’être accordé à la société concurrente Boyer.

Lors de l’audience ce matin, la Polynésie a réaffirmé que la société BTP avait proposé un bitume de classe 60/70, un bitume non-conforme et « trop mou » qui ne correspondait à aucun des deux types de bitume demandés dans l’appel d’offres. Le conseil de la société Boyer a, quant à lui, affirmé que la société BTP, qui possède un « énorme » stock « inutilisable » de bitume 60/70, avait pour but de le « refourguer » à Moorea.

Vision opposée pour l’avocat de la société BTP qui a rappelé que le fameux bitume de classe 60/70 avait notamment été utilisé pour un chantier à Taha’a et que la « classification des bitumes » était un « vrai problème de fond » en Polynésie.


Appel public à la concurrence
Le marché à bons de commande mono-attributaire au cœur du litige avait fait l’objet d’un appel public à la concurrence publié en janvier. Il porte sur l’entretien du réseau routier de l’île de Moorea. Le montant prévisionnel des travaux de bitumage identifiés pour 2020 est de l’ordre de 300 millions de Fcfp. Une fois conclu, ce marché de travaux publics engagera le Pays pour 4 ans avec l’attributaire et selon toute vraisemblance la société Boyer.

La proposition de la société Bernard Travaux Polynésie pour ce marché avait été éliminée, de même que celles des sociétés J-L Polynésie et Interoute, par décision de la Direction de l’équipement (DEQ). Décision rendue le 20 juin dernier.

Une précédente offre de la société BTP avait déjà été retoquée par le Pays, mi-2017, avec celles des sociétés J-L Polynésie et Poly-goudronnage. Le marché en cause était celui de l’entretien des routes territoriales de Tahiti. Ce marché à bons de commande d’une valeur estimée de 3 milliards de Fcfp sur trois ans avait été confié à la société Boyer, un concurrent nouveau venu à l’époque dans le cercle très fermé du noir, en Polynésie.

Le juge des référés rendra sa décision lundi.

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Les basketteuses tahitiennes dans l'histoire des Jeux

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Les basketteuses tahitiennes dans l'histoire des Jeux
APIA, le 20 juillet 2019 – L'équipe féminine de 3 contre 3, composée des sœurs Lefranc, de Mahinetea Tavanae et de Mahine Tepu ont remporté ce samedi la médaille de bronze. La sélection féminine de basket-ball rentre ainsi dans l’histoire des Jeux du Pacifique en montant sur le premier podium de la discipline. 

Le basket-ball 3 contre 3 a fait son entré cette année aux Samoa dans le programme des Jeux du Pacifique. Tahiti était bien évidemment représenté chez les hommes et les femmes. Chez les hommes l'équipe était composée de Raimoana Liu,  Maui Garbutt, Raimoana Tinirauarii et Reihiti Sommers. Les deux derniers ayant déjà disputés le tournoi en 5 contre 5, où ils avaient disputé la finale perdue face à Guam. 

Chez les femmes l'équipe était composée des sœurs Lefranc, Alizée et Océane, Mahinetea Tavanae et Mahine Tepu, toutes présentes déjà sur le 5 contre 5. 

Si la sélection masculine a vu sa route vers la finale stoppée par Fidji en quarts, les basketteuses de leurs côtés ont disputé ce samedi les demi-finales. Invaincues jusqu'à ce stade du tournoi avec 6 victoires en 6 matchs, les Tahitiennes étaient opposées aux joueuses des Îles Cook pour une place en finale. Le match est serré et âpre entre les deux équipes, avec moins de deux paniers d'écart. 

Dans la dernière minute de jeu les Îles Cook sont tout de même devant au score 11-10. Mais c'est sans compter sur la détermination d'Aliée Lefranc qui inscrit le panier égalisateur dans les dernières secondes du match (11-11). Place donc aux prolongations. La première équipe à inscrire deux points l'emporte. Les basketteuses des Îles Cook marquent en premier (12-11). Alizée Lefranc provoque ensuite une faute et à l'occasion de donner l'avantage à Tahiti grâce à deux lancers-francs. Elle rate malheureusement ses lancers, et sur la possession suivante les Cook inscrivent un deux points qui les envoient en finale (14-11). 

Il reste néanmoins la médaille de bronze à aller chercher pour les basketteuses tahitiennes. Dans la petite-finale ces dernières sont opposées à leurs rivales calédoniennes, qu'elles domineront assez facilement, en remportant le match sur le score de 16-8. 

La sélection féminine de basket-ball en 3 contre 3 rentre ainsi dans l’histoire des Jeux du Pacifique en montant sur le premier podium de la discipline. 

A noter que l'or chez les femmes est revenue à Fidji et la médaille d'argent aux Îles Cook. Chez les hommes Guam s'empare de l'or et réalise donc le doublé après avoir conservé leur titre au 5 contre 5. Fidji se pare d'argent et l'équipe de Samoa complète le podium. 

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Tahiti ne sera pas sur le podium

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Tahiti ne sera pas sur le podium

APIA, le 20 juillet 2019 - Dernier jour de compétition pour ces XVIèmes Jeux du Pacifique. Les résultats ne sont pas encore officiels et la journée n'est pas encore terminée mais plusieurs pays ont une avance conséquence sur Tahiti au tableau général des médailles. C'est le nombre des médailles d'or qui détermine la victoire finale.

 

La Calédonie, qui vient de perdre la finale du football 2-1 face à la Nouvelle Zélande qui a marqué deux buts dans les dernières minutes de jeu, est actuellement à 75 médailles d'or, d'ores et déjà assurée de la victoire, on a ensuite la Papouasie Nouvelle Guinée, deuxième avec 40 médailles d'or (premier en 2015), puis on a Samoa avec 38 médailles d'or et Fidji avec 35 médailles d'or. On a ensuite Tahiti avec 33 médailles d'or et l'Australie avec 32 médailles.

 

Ce soir aura lieu la cérémonie de clôture. Les résultats officiels devraient donc être connus. SB


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Nicole Belloubet, " ambassadrice " des Marquises à Paris

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Nicole Belloubet,
Papeete, le 19 juillet 2019- A l’occasion de sa visite aux Marquises, la garde des Sceaux, Nicole Belloubet s'est engagée ce vendredi à transmettre l'invitation du maire de Nuku Hiva, au président de la République pour qu'il vienne découvrir cet archipel lors sa visite prévue au fenua en 2020.


Il y a des requêtes qui ne se refusent pas. Et c'est avec enthousiasme que la ministre de la Justice, Nicole Belloubet a accepté celles de Benoît Kautai, le maire de Nuku Hiva. Sa " mission " : jouer le rôle de "porte-parole" des Marquises en transmettant au président de la République, Emmanuel Macron, une invitation à venir visiter l'archipel, lors de sa venue en Polynésie française prévue en avril 2020.
" Je m'engage dès que je rentre en France à dire au président Macron à quel point, il faut absolument que lors de son séjour, il vienne ici. Je voudrais vraiment vous dire à quel point, je suis touchée, ainsi que les collègues qui m'accompagnent, par la chaleur de votre accueil ", confie la garde des Sceaux, sur le site du Tiki surplombant la baie de Taiohae.

Une petite clôture pour la prison
Nicole Belloubet,
Autre requête du maire de l'île, celle de construire une petite clôture pour délimiter la prison de Taihoae. La garde des Sceaux s'est engagée à discuter de ce souhait avec l’administration pénitentiaire. Visitée par la ministre de la Justice la veille, cette prison, où ne résident que quatre détenus, uniquement des Marquisiens, est très atypique. Les prisonniers ne sont pas enfermés à clef entre quatre murs. En guise d'enceinte, un manguier et des pelouses ! Toutefois, située en plein centre de la capitale de Nuku Hiva, il peut arriver que des enfants ou des touristes ne pénètrent en son antre, sans même le savoir, d'où le besoin selon le tavana de Nuku Hiva de construire cette clôture.

Quelques arguments très colorés et fleuris
Nicole Belloubet,
Visite de la cathédrale, du site du tiki ou encore du fare artisanal, la garde des Sceaux, s'est plongée au cœur de la culture marquisienne ce vendredi matin. Immortalisant de nombreux moments avec son appareil photo, la ministre, chapeau en pandanus sur la tête et colliers jusqu'au cou, devrait avoir quelques arguments très colorés et fleuris pour convaincre le président de la République de venir découvrir à son tour les charmes de cet archipel éloigné, situé à 20 000 kilomètres de Paris.

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Victoire sur le fil de Brian Ah Min aux juniors du Aito Va'a

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Victoire sur le fil de Brian Ah Min aux juniors du Aito Va'a
PAPEETE, le 19 juillet 2019 - 1055 rameurs s'affrontent ce week-end à la course Aito Va'a. Ce vendredi ce sont les enfants et les juniors qui se sont confrontés à ces longues épreuves de pirogue en solitaire. Brian Ah Min s'est imposé chez les juniors U19 après un duel épique avec Keahi Agnieray, les deux champions sont arrivés tellement proches l'un de l'autre que le jury à eu du mal à choisir un vainqueur. Chez les femmes, c'est la néo-zélandaise Makayla Timoti qui emporte les honneurs. Les courses continuent ce samedi avec les courses Senior, Open et Master.

Victoire sur le fil de Brian Ah Min aux juniors du Aito Va'a
Vendredi matin, ce sont les enfants de moins de 14 ans qui ont occupé le plan d'eau, avec des parcours de 3 à 9 kilomètres sous un grand soleil et dans une très bonne ambiance. Et l'après-midi, ce sont les juniors de moins de 19 ans qui ont pris la rame, pour un trajet de 14 kilomètres (le même que celui de samedi, qui a été parcouru deux fois par les vétérans).

Chez les hommes, la course a été dominée par un duel entre Brian Ah Min et Keahi Agnieray, qui se sont tenus coque contre coque pendant un long sprint final. Chez les femmes, ce sont cette fois les étrangères qui se sont illustrées, avec une kiwi en première place et une australienne en dauphine. Les deux nous assurent que la va'a est en pleine explosion chez les jeunes de leurs pays... Une affirmation confirmée par l'équipe masculine d'Australie, qui est venue se mesurer au gratin du va'a en préparation des championnats du monde. Il faut donc s'attendre à de plus en plus de concurrence pour nos rameurs dans les années qui viennent !

Brian Ah Min, vainqueur du Te Aito Taurea (juniors U19)
Victoire sur le fil de Brian Ah Min aux juniors du Aito Va'a
Peux-tu nous raconter comment tu as vécu cette course ?
C'est facile sur l'année, il y avait du bon surf donc on s'est bien éclatés avec les copains. Je suis resté à l'arrière de la course avec les copains pendant tout le seul, et vers la passe de Taone j'ai décidé d'aller à côté du premier et de le tenir jusqu'à la sortie à Pirae. Là à la sortie j'ai décidé d'attaquer, que j'allais tout donner, et j'ai pris un bon écart mais à la fin le copain Keahi est revenu. Je ne pensais pas qu'il allait revenir aussi fort, ça a été un combat très dur à la fin.

Keahi qui revient en flèche dans la dernière montée, c'est impressionnant ?
Oui c'est impressionnant. Ça m'a rappelé l'année dernière avec Teanavai. Je ne voulais pas finir encore deuxième donc j'ai tout donné !

Pourtant tu avais commencé à l'arrière de la course, c'était une stratégie ?
Voilà, je ne voulais pas trop allumer et être excité devant. J'ai référé gérer par derrière et revenir après.

Comment t'es-tu préparé à cette course ?
C'était assez dur pour moi, ces temps-ci il fait quand même froid et je suis tombé trois fois malade, ça a été très difficile. Donc je suis content de ma performance d'aujourd'hui. C'est ma maman qui m'a préparé des ra'au Tahiti !

Des remerciements ?
Celle-là est pour Raiatea ! Je remercie aussi tous mes sponsors et tous mes fans, surtout mes parents !

Keahi Agnieray, deuxième place du Te Aito Taurea (juniors U19)
Victoire sur le fil de Brian Ah Min aux juniors du Aito Va'a
Tu viens de franchir la ligne d'arrivée au coude à coude avec Kelly, on ne sait même pas encore si tu es premier ou deuxième. Serais-tu déçu de rater la victoire ?
Franchement même si je suis deuxième, je ne serai pas déçu après la remontée que j'ai fait. J'étais quand même à une bonne cinquantaine de mètres des deux premiers au virage, donc j'ai bien remonté. Quel que soit le résultat je serai content de ma performance.

A quoi pensais-tu pendant cette longue remontée ?
Je savais que j'allais revenir, vu que les deux collègues sont bons dans le surf, mais ils ont un gabarit plus fin par rapport au mien. Je suis plutôt un booster, donc la remontée c'est fait pour moi. Alors je n'ai pas paniqué à cause du retard et j'ai pu revenir petit à petit. Je l'ai collé à l'avant-derrière bouée, pour ne plus le lâcher jusqu'à l'arrivée !

Quel est ton programme pour la suite de l'année ?
Donc demain je participe à la course en senior. Après, vu que je suis dans les cinq premiers en junior, je vais participer au Super Aito. Là début août on part avec la Team OPT aux championnats du monde en V6, et ensuite départ à Hawaii pour suivre les courses hawaiiennes avec une équipe de là-bas.

Cette performance aujourd'hui, c'est un bon signe pour la saison ?
Oui c'est un bon signe, surtout que c'est peut-être ma dernière saison ici en va'a. L'année prochaine je parts en France pour mes études, donc je veux tout donner pour la dernière année, c'est maintenant ou jamais ! Je serai à fond jusqu'à la fin de l'année !



Les résultats des enfants

En Aito Tama U10 garçons (3 km)

1. Tehei Teheiura (en 14:09)
2. Manavai Dordillon
3. Rete Hokahumano

Aito Tama U10 filles (3 km)
1. Kealani Teraaitepo (en 15:17)
2. Lee Hana Hoiore
3. Ahurei Angia

Aito Tama U12 garçons (6 km)
1. Tamati Heta (en 26:06)
2. Syeeve Haoatai
3. Emmanuel Teriipaia

Aito Tama U12 filles (6 km)
1. Nateahi Sommer (en 27:11)
2.Terito Tiatia
3. Keali Gomph

Aito Tama U14 garçons (9 km)
1. Kahea Taie (en 34:36)
2. Teariki Terorohauepa
3. Kenzo Tanetoa

Aito Tama U14 filles (9 km)
1. Tumata Tapi (en 40:30)
2. Mahinatea Dehors
3. Océane Punu-Greseque

Les résultats des juniors

Aito Taurea U19 hommes

1. Brian Ah Min
2. Keahi Agnieray
3. Aunuarii Maker

Aito Taurea U19 femmes
1. Makayla Timoti
2. Mau Touhere
3. Tautiare Manate

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Le triathlon tahitien marque l'histoire

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Le triathlon tahitien marque l'histoire

APIA, Le 20 juillet 2019 – Ces XVIèmes Jeux du Pacifique à Samoa resteront dans l'histoire du triathlon tahitien. Sur six médailles d'or possibles, cinq ont été gagnées par les athlètes tahitiens. Benjamin Zorgnotti fait partie des quelques athlètes de la délégation tahitienne ayant ramené deux médailles d'or en individuel. Il en ramène également deux autres par équipe, soit quatre au total.

 

Le triathlon tahitien ne pouvait pas rêver mieux. Sur six médailles d'or envisageables, la sélection de Tahiti de triathlon en ramène cinq. Il s'est avéré qu'elle s'est retrouvée en face d'une sélection calédonienne talentueuse, expérimentée mais vieillissante. Cela commence bien, vendredi, 11e et avant-dernier jour de compétition avec les trois médailles d'or en aquathlon, deux en individuel pour Salomé De Barthez et Benjamin Zorgnotti et une par équipe, grâce à leur temps cumulés avec celui de Cédric Wane.

 

Le lendemain samedi, dernier jours de compétition, le triathlon est lancé à 8h00 : 750 m de natation, 20 km de vélo et 5 km en course à pied sur le front de mer de Apia. Salomé De Barthez sort de l'eau avec 1'15 de retard sur Charlotte Robin et perd ensuite 15 à 20 secondes voire plus par tour de vélo sur la puissante Calédonienne. Au bout de six tours, elle part en course à pied avec un retard de 3', un retard trop important pour être rattrapé. Elle rattrape tout de même la moitié de ce retard avec une belle médaille d'argent à la clé.


Le triathlon tahitien marque l'histoire

Benjamin Zorgnotti sait qu'il doit rattraper ce retard d'1'30 pour avoir l'or en équipe. Il n'a que 15' d'avance sur son poursuivant à la sortie de l'eau mais il va progressivement créer un écart pendant le vélo. Derrière, le Calédonien Julien Lopez chute au virage et Cédric Wane, qui est dans sa roue, tombe avec lui. Benjamin en profite pour s'échapper et s'imposer avec une avance telle qu'elle lui permet de remporter l'or également en équipe.

 

Belle deuxième place pour Raphaël Larmour-Azzari qui avait raté le podium la veille en aquathlon, victime de vomissements. Cédric Wane est malchanceux, avec une épaule en sang, il termine de nouveau quatrième 20'' derrière Patrick Vernay, alors qu'il était en train de revenir sur lui progressivement. Jean Michel Monot, le président de la fédération et Eric Zorgnotti, directeur technique, ont pu féliciter l'ensemble de l'équipe pour ses performances, marquant un tournant dans l'histoire du triathlon tahitien. SB


Le triathlon tahitien marque l'histoire

Parole à Benjamin Zorgnotti :

 

Un tournant pour le triathlon tahitien ?

 

« Cela faisait des années qu'on était pas capables d'aller leur chercher les médailles d'or par équipe, aujourd'hui on l'a fait. En général, ils étaient également médailles d'or en individuel, ce n'est pas souvent qu'on les avait. Aujourd'hui, on ramène cinq sur six donc c'est parfait. En plus, on a une équipe jeune, ils ont une équipe un peu moins jeune donc on prouve que le triathlon est une discipline phare à Tahiti. »

 

Quelques mots sur la victoire par équipe ?

 

« Salomé, je la voyais sur l'or individuel, cela n'a pas été le cas. Dès que j'ai vu le résultat de la course féminine, je savais que cela allait se reposer sur nous pour aller chercher cette médaille d'or par équipe. Derrière, cela m'a mis « les crocs », forcément. Je voulais aller chercher cette médaille d'or par équipe à tout prix, et d'une pour dire que j'avais quatre médailles et non trois, et de deux parce que la médaille d'or par équipe, c'est la plus belle. »

 

Quel est le bilan ?

 

« J'ai ramené toutes les médailles d'or que je pouvais. Je l'avais dit, je l'ai fait. Je n'ai pas choisi la manière la plus facile de le faire mais je l'ai fait quand même. Aujourd'hui, je suis satisfait de la préparation, de tout ce qu'on a fait avec mon coach, de tout le support qu'on a eu. Il y a eu un support exceptionnel sur la course donc voilà, je suis super content. » Propos recueillis par SB


Le triathlon tahitien marque l'histoire

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Une des plus belles médailles tahitiennes

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Une des plus belles médailles tahitiennes

APIA, le 20 juillet 2019 – Le bilan est positif pour le volley-ball polynésien lors des XVIèmes Jeux du Pacifique. La sélection de Tahiti féminine ramène la médaille d'argent et la sélection masculine ramène la médaille d'or. Cela n'était pas arrivé depuis 2003. Les filles ont perdu 3 sets à 2 contre la Calédonie et les hommes ont gagné 3 sets à 0 contre Wallis.

 

Deux finales pour Tahiti en volley-ball, une perdue et une gagnée. La première s'est déroulée vendredi soir (jeudi pour Tahiti), elle a opposé la sélection féminine tahitienne à la sélection calédonienne. C'est la Calédonie qui remporte le premier set 25-13. Mais les Tahitiennes vont réussir à revenir dans le match pour remporter le deuxième set 25-18 et égaliser à un set partout.

 

Tout leur réussit, elles continuent dans leur lancée et remportent le troisième set 25-17. Les sœurs Tehea et Tehei Labaste, qui évoluent en métropole, apportent un plus indéniable à la sélection. Mais les Calédoniennes ont des qualités. Dans le quatrième set, décisif, les deux équipes sont à 18-18 et se livrent à une lutte sans merci. La Calédonie marque au bon moment et remporte le set 25-22. Deux sets partout, il y aura un set décisif en 15 points !

 

La Calédonie mène 6 à 3 mais tout est encore possible. Notre n°6 Kahaia Tauraa, le fer de lance de l'attaque tahitienne, se jette en bord de terrain pour rattraper une balle et se blesse au genou. Quelque chose ne fonctionne plus. Le mental ? Le physique ? Les deux ? Les Tahitiennes s'inclinent finalement 15-7 dans cette finale en laissant filer une médaille d'or qui semblait si proche.


Une des plus belles médailles tahitiennes

Les hommes gagnent 3-0 contre Wallis

 

Les hommes de leur côté, le lendemain, ont eu un scénario plus favorable. Menés par un Donovan Teavae toujours aussi efficace, les Tahitiens ont fait ce qu'il fallait. Il démarrent très bien le premier set mais Wallis revient, les deux équipes sont à 20-20 avant que Tahiti ne s'impose finalement 26-24. Dans le deuxième set, Wallis enchaine sept points pour mener 19-16 mais Tahiti parvient à inverser la tendance pour s'imposer 25-22. C'était chaud mais ça passe.

 

Dans le troisième set, forcément Tahiti joue en confiance. L'équipe prend des risques au service et globalement cela passe. La défense, l'attaque, la cohésion...L'équipe est au top, elle joue un cran au dessus que l'équipe de Wallis et s'impose logiquement 25-17 dans le dernier set pour une victoire nette et sans bavures 3 sets à 0. Un grand bravo à nos deux équipes ! SB


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Parole à Abel Temarii, coach de la sélection :

 

Quelques mots sur ces deux finales ?

 

« Cela fait des mois et des mois qu'on s'entraine. Les garçons sont beaucoup plus solides mentalement que les filles. Je dois dire que j'ai une belle petite équipe de jeunes, composée également de quelques anciens mais ce sont majoritairement des jeunes. C'est de bon augure pour l'avenir. Pour cette finale, je pense qu'on était supérieurs aux Wallisiens, physiquement. Mais il faut rendre hommage à ces Wallisiens qui détenaient la médaille d'or depuis 2007. On avait perdu cette médaille d'or en 2007, on vient de la reprendre. C'est énorme, après trois Jeux d'affilée pour Wallis, on ramène la médaille d'or à la maison. »

 

Le volley-ball tahitien est le plus fort dans le Pacifique aujourd'hui ?

 

« Je ne serais pas aussi présomptueux mais il se porte bien. On a quand même des joueurs et des joueuses qui évoluent en métropole donc cela prouve qu'on arrive quand même à s'exporter vers le haut niveau. Certains joueurs qui sont là jouent dans le haut niveau en métropole. Je trouve que le bilan est bon. C'est une belle manière de terminer pour toute la délégation polynésienne et surtout pour le Pays. Mauruuru maitai. » Propos recueillis par SB


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Kevin Ceran-Jerusalemy est le Aito 2019

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Kevin Ceran-Jerusalemy est le Aito 2019
PAPEETE, le 20 juillet 2019 - Après une course âprement disputée entre l'élite du va'a polynésien, le Aito 2019 en catégorie Open hommes a été remporté par Kevin Ceran-Jerusalemy. Chez les femmes, Hinatea Bernadino s'est largement imposée lors de son grand retour sur la scène compétitive. Enfin, en vétéran c'est Patete Roopinia qui s'empare du titre.

La course Te Aito 2019 s'est terminée ce samedi 20 juillet avec les deux épreuves reines : l'Open femmes le matin puis l'Open hommes l'après-midi. Les courses se sont bien déroulées, les casses et abandons restant rares malgré des conditions rendues difficiles par le fort vent et la houle croisée.

Les meilleurs surfeurs ont d'ailleurs souvent sorti leur épingle du jeu lors des passages en océan entre la Pointe Vénus et la passe du Taaone, qui se sont révélés très techniques. Par contre dans le lagon, le vent de face et la mer lisse ont donné un bel avantage aux sprinters puissants. Une édition qui s'est donc révélée très intéressante, avec du grain à moudre pour tous les types de rameurs.

Le matin, les courses Open femmes et vétérans sur 14 kilomètres ont d'ailleurs démontré la domination physique et technique de Hinatea Bernadino et de Patete Roopinia dans leurs catégories. Ils se sont imposés avec une large avance sur la concurrence.

Une courses pleine de rebondissements

Kevin Ceran-Jerusalemy est le Aito 2019
Mais l'après-midi a été beaucoup plus disputé, ce qui a offert au public un sacré spectacle sur l'ensemble des 28 kilomètres du parcours (le même que le matin, mais à faire deux fois). Après la première phase de surf en haute-mer, une échappée de 8 rameurs s'est démarquée et a fait la course en tête pour tout le reste de l'épreuve. C'est le vainqueur de l'année dernière, Steve Teihotaata, qui a d'abord mené la danse. Pendant le premier tour, il remporte chacun de ses duels dans le lagon et reste en tête jusqu'au Tahara'a… Mais à mi-course il finit par être débordé sur ses deux flans et sa domination psychologique est mise à mal. Bien malin celui qui a prédit le futur gagnant à ce moment là, car les huit concurrents de tête étaient tous motivés comme jamais.

Le rythme d'enfer de ces huit élites s'est maintenu pendant tout le deuxième tour, et des signes de fatigue ont commencé à se faire voir à 7 kilomètres de l'arrivée. Certains ont pris du retard, le groupe des huit s'est finalement disloqué et c'est Manutea Million qui a soudain émergé avec une belle longueur d'avance grâce à un choix d'itinéraire un peu différent. Mais il s'est trop éloigné vers le large et a dû repiquer vers la plage, ce qui lui a fait perdre du temps – et la tête de la course – au niveau du Taharaa. Kevin Ceran-Jerusalemy, qui s'était abstenu jusque là de participer aux différents duels, avait aussi choisi un itinéraire un peu différent, mais cette fois le long de la côte. Un bon pari, il en a profité pour mettre un gros coup d'accélérateur qui lui a permis d'aborder la dernière ligne droite en tête. Sa réputation de sprinter n'aura pas été démentie car plus personne n'est parvenu à le rattraper avant la ligne d'arrivée, ce qui lui permet de remporter le Te Aito pour la cinquième fois de sa carrière.


Kevin Ceran-Jerusalemy, vainqueur du Aito Tane
Kevin Ceran-Jerusalemy est le Aito 2019
Comment s'est passée ta course ?
Ma stratégie a été de gérer, vu que je n'avais pas eu assez d’entraînement pour tenir deux heures. Du coup je ne me suis pas pris la tête, j'ai géré, et dès que j'ai vu que j'étais en position de gagner, j'ai allumé !

Tu penses que tes concurrents se sont épuisés pendant le premier tour ?
Je ne sais pas. Je pense que j'ai eu de la chance d'avoir collé tout seul le Tahara'a au retour, et je pense que c'est ce qui a fait la différence pour la remontée.

Manutea Million, deuxième au Aito Tane
Kevin Ceran-Jerusalemy est le Aito 2019
Tu arrives deuxième après avoir mené presque tout le dernier retour, tu es déçu ?
Oui, déçu. Gagner c'était l'objectif d'aujourd'hui, je m'étais bien préparé pour. Et puis, manque de pot, je n'ai pas vu la dernière bouée qui était complètement vers le bord, du coup j'ai pris tout droit vers le haut. Une erreur d'itinéraire. Ensuite Kevin a bien poussé à un moment où le vent s'est calmé, il a pris l'avantage. J'ai essayé de recoller mais il a maintenu son avance. Félicitations à lui !

Hinatea Bernadino
Kevin Ceran-Jerusalemy est le Aito 2019
Tu as gagné de façon dominante, quel est ton secret ?
Alors là je n'avais pas de secret, j'ai même plutôt eu peur de tout. Je n'étais vraiment pas sûre de moi parce qu'avec mes problèmes de dos, ça faisait un an que je ne m'étais pas allignée sur une course en V1. Du coup je ne savais plus où me placer par rapport au niveau des autres. Mais franchement je ne peux être que fière de mon résultat d'aujourd'hui. Quand on n'attend rien, on dirait que ça marche mieux ! J'étais moins dans le stress, j'ai pu bien gérer ma course, rester calme. Je suis vraiment contente, c'est ma dixième victoire là, je ne pouvais pas espérer mieux ! Je remercie vraiment ma famille.

Patete Roopinia
Kevin Ceran-Jerusalemy est le Aito 2019
Comment as-tu vécu ta course ?
Déjà la course d'aujourd'hui, je la prépare depuis Raiatea. J'étais conscient, mentalement, que j'allais venir chercher ce titre. J'y croyais, après il fallait le faire ! Ensuite pendant la course, j'étais en mode récupération tout le long, ensuite pendant la remontée du Tahara'a j'ai donné tout ce que je pouvais pour terminer devant ! Je pense que j'ai bien gérer la course. J'étais à l'aise dans le surf donc j'ai pu m'économiser, et pour le sprint j'ai pu finir grâce à mes entraînements !

Tous les résultats
Aito Tane (28 km)
1. Kevin Ceran-Jerusalemy (en
2. Manutea Million
3. Tutearii Hoatua

Aito Vahine (14 km)
1. Hinatea Bernadino (en 1:19:57)
2. Marguerite Tamaiana
3. Marianna Hodges

Master Tane (14 km)
1. Patete Roopinia (en 1:12:5)
2. Rauhiri Varuahi
3. Daniel Leprado


Les résultats complets sont à retrouver sur le site de la fédération de va'a.

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"Tahiti est dans le train habituel"

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PAPEETE, le 21 juillet 2019 - Louis Provost, président du Comité olympique de Polynésie française (COPF), dresse également le bilan de ces XVIe Jeux du Pacifique où la délégation tahitienne a finit à la quatrième position avec 119 médailles, dont 35 en or. 

Après 12 jours de compétition quel bilan faites-vous de ces XVIe Jeux du Pacifique aux Samoa ? 


Je pense que l'on a passé de bons Jeux. Tous les athlètes sont venus pour se donner à fond et pour représenter au mieux le pays. Je n'ai pas pu aller voir toutes les disciplines mais à celle où j'y étais j'ai vu des aito combattre. On a trouvé plus fort que nous en face, mais ça s'est joué à rien du tout parfois pour les médailles d'or. 

On finit 4e au classement des médailles à trois médailles d'or de Samoa qui finit sur la troisième marche du podium. Quel est votre constat ? 

Effectivement il y eu des lacunes sur quelques disciplines. Par exemple au tennis de table il y a quatre ans on a ramené 7 médailles d'or sur 7 possibles. Ça n'a pas été le cas cette année. Maintenant il faut tirer les enseignements de ces Jeux et préparer l'avenir avec un plan d'action. Un plan d'action qui va être mise en place à la suite des rapports des différents présidents de fédération. C'est quelque chose qui n'a jamais été fait auparavant. Nous mettrons noir sur blanc leur différentes remarques et leurs préconisations. A partir de là on fera un séminaire de regroupement de toutes ces idées pour lancer avec le gouvernement un plan d'action pour pouvoir gagner les Jeux de 2023. On vient aux Jeux pour les gagner et pas seulement pour y participer. Et si en 2027 on récupère l'organisation des Jeux ça sera pour les gagner.

Tahiti part quand même avec un temps de retard sur les Calédoniens, les Papous et même les Samoans aujourd'hui....

Il faut savoir que l'on ne participe pas à toutes les disciplines inscrites au programme des Jeux. On part donc déjà avec un déficit de 100 médailles. Nous on est dans le train habituel, c'est-à-dire entre la deuxième et la quatrième place. On a déjà fait pire que ça. Pour l'instant on est quatrième il faudra s'en contenter. Mais on doit en tirer des enseignements. D'ailleurs pendant la compétition nous avons signé une convention avec les autres territoires francophones du Pacifique. Ce qui va nous permettre de se mesurer plus souvent aux autres plutôt que d'attendre tous les quatre ans. Le étant de s'améliorer et d'avoir les meilleures performances possibles. 

Vous êtes également président de la Fédération polynésienne de tir qui a réalisé de très bonnes performances aux Samoa avec un grand chelem en équipe au ball trap et des médailles au pistolet...

Je suis en effet très satisfait. On aurait toujours pu faire mieux, mais on eu aussi une période de faiblesse au tir. A Nouméa en 2011 on est rentré avec zéro médaille d'or pour le tir. Tauhiti Nena qui était président du COPF a l'époque nous avait alors donné quelques consignes. Depuis on a redressé la barre grâce à une nouvelle équipe et en Papouasie Nouvelle-Guinée en 2015 on est les meilleurs de la discipline, comme aux Samoa en 2019. Le tir, et je le dit avec beaucoup d'humilité, peut servir d'exemple. Aux autres fédérations désormais de faire le nécessaire comme nous l'avons fait. 

Qu'avez-vous pensé de la l'organisation ? 

Les Samoa ont très peu de temps pour se préparer ont fait du bon travail. On avait de très bonnes infrastructures pour les différentes disciplines. Ensuite au niveau du logement tout le monde, les athlètes ne se sont pas plaints. Les autres pays nous enviaient même nos conditions. Ensuite sur la restauration, au niveau nutritionnel c'était pas mal. il y a eu quelques petits couacs mais c'est comme ça lorsque l'on a 5 000 athlètes à nourrir tous les jours. Et pour les transports chaque délégation gérait son transport. C'est une idée à retenir parce qu'auparavant on avait des transports et l'on arrivait jamais à l'heure. 

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Un policier mis en examen et écroué pour trafic d'ice

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Un policier mis en examen et écroué pour trafic d'ice
PAPEETE, le 21 juillet 2019 -Le policier municipal de la commune de Papara qui avait été arrêté le 16 juillet dernier à l’aéroport de Tahiti Faa’a a été présenté devant un juge d’instruction samedi. L’homme, qui a été mis en examen pour trafic de stupéfiants, a été placé en détention provisoire.

le 16 juillet dernier, les enquêteurs de la Section de recherches de Papeete, appuyés par le GIGN, ont arrêté trois individus à l’aéroport de Tahiti Faa’a. Ils ont interpellé une femme qui arrivait de Hawaï en possession de 60 grammes d’ice, l’homme qui l’accompagnait ainsi qu’un policier municipal de la commune de Papara qui venait chercher la mule.

Si la jeune femme et l’homme qui l’accompagnait ont été relâchés, le policier municipal a été présenté devant un juge d’instruction samedi au terme de quatre jours de garde à vue. Cet homme, marié et père d’un enfant, a été mis en examen pour trafic de stupéfiants. Il a ensuite été présenté devant le juge des libertés et de la détention qui a ordonné son placement en détention provisoire. La jeune femme qui transportait la drogue sera convoquée prochainement devant le magistrat instructeur en charge de l’affaire.


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Décès de Richard Maiterai, le maire de Maeva à Huahine,

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Décès de Richard Maiterai, le maire de Maeva à Huahine,
PAPEETE, le 21 juillet 2019 - Le maire délégué de la commune associée de Maeva à Huahine, est décédé samedi.

Dans un message publiée sur Facebook, le maire de Huahine, son conseil municipal ainsi que les agents communaux ont adressé leurs « plus sincères condoléances à son épouse et leurs enfants dans cette dure épreuve. »

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Les prochains Jeux du Pacifique aux îles Salomon

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Les prochains Jeux du Pacifique aux îles Salomon
APIA, le 20 juillet 2019 – Après douze jours de compétition, les XVIèmes Jeux du Pacifique se sont terminés en apothéose samedi soir (vendredi soir pour Tahiti) à Apia, capitale des îles Samoa. Tahiti termine en 4e position derrière la Calédonie, la Papouasie et les Samoa. Les XVIIèmes Jeux du Pacifique se dérouleront aux îles Salomon.
 
Le rideau est tombé sur les XVIèmes Jeux du Pacifique ! Après douze jours de compétition, une cérémonie de clôture émouvante est venue mettre un terme à ce moment exceptionnel d’échanges entre peuples du Pacifique qui se déroule toutes les quatre années. Pas moins de 24 pays du Pacifique étaient en lice.
 
Les délégations ont défilé une nouvelle fois devant le public présent dans le grandiose Apia Park, en présence de nombreuses personnalités dont le premier ministre des Samoa Sailele Maliegaoi. Les athlètes sont ensuite venus s’asseoir pour écouter différents discours. Responsables politiques et religieux ont pris la parole pour rappeler à tous les valeurs véhiculées par le sport : le dépassement de soi, la fraternité, les bienfaits pour la santé…
 
L’excellence a été félicitée mais il a été également rappelé à tous que la défaite n’est pas une fin en soi mais un appel à la persévérance pour faire mieux la prochaine fois. Le sport est avant tout une façon de se construire, de construire son avenir et de passer de bons moments avec les autres, ces Jeux du Pacifique en auront été une nouvelle démonstration.

Les prochains Jeux du Pacifique aux îles Salomon
Mais il faut un gagnant et ce gagnant aura été cette fois la Nouvelle Calédonie, devant la Papouasie Nouvelle Guinée et les Samoa. (4e place tahitienne à confirmer et tableau définitif des médailles à venir). Nul doute que le sport polynésien saura tirer les conclusions qui s’imposent pour pouvoir espérer faire son retour dans le trio gagnant lors de la prochaine édition de ces Jeux du Pacifique.
 
Les prix des meilleurs athlètes de la compétition ont ensuite été décernés aux représentants du Samoan Brandon Schuster (deux médailles d’or en natation) et de la Calédonienne Emma Terebo (sept médailles d’or en natation), ces derniers ayant déjà quitté le pays.
 
Puis le président du conseil des Jeux fidjien Vidya Lakhan a ensuite transmis le drapeau des Jeux du Pacifique au représentant des îles Salomon où se dérouleront les prochains Jeux du Pacifique avant qu’un spectacle de danse du feu et un feu d’artifice grandioses ne clôturent la soirée. SB

Les prochains Jeux du Pacifique aux îles Salomon

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Australie: une femme soupçonnée d'avoir décapité sa mère avant de déposer la tête chez les voisins

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Australie: une femme soupçonnée d'avoir décapité sa mère avant de déposer la tête chez les voisins
Sydney, Australie | AFP | dimanche 20/07/2019 - Une Australienne, inculpée dimanche pour meurtre, est soupçonnée d'avoir décapité sa mère en présence d'un enfant - une scène décrite comme "effroyable" par la police - avant de déposer la tête dans l'allée des voisins.

La police australienne a précisé, selon les médias locaux, que le corps de la victime âgée de 57 ans a été retrouvé samedi soir chez elle à Sydney, décrivant la scène comme "l'une des plus effroyables" auxquelles elle a pu assister.
Sa fille de 25 ans a été arrêtée dans le jardin devant la maison des voisins. Elle avait déposé la tête de sa mère dans l'allée conduisant à leur domicile, a indiqué le Daily Telegraph.
Selon la télévision australienne ABC, la jeune femme a comparu dimanche par liaison vidéo devant le Tribunal de Parramatta, déclarant qu'elle souhaitait une aide médicale.
La police a confirmé à l'AFP que la jeune femme avait été conduite à l'hôpital pour évaluation.
Selon ABC, elle n'a pas demandé à être libérée sous caution.
Un enfant de quatre ans, membre de la famille, assistait à la scène du crime et a été conduit à l'hôpital pour une blessure sans gravité à la tête avant de rejoindre les siens, a précisé la police.
Un soutien a été proposé aux policiers qui ont découvert la scène, selon le détective Brett McFadde.
"Les policiers sont formés pour répondre à tous types de situation, il n'en reste pas moins qu'il s'agissait là d'une agression horrible", a-t-il expliqué à la presse à Sydney.
"Il s'agissait là de l'une des scènes les plus fortes et effroyables que la police ait eu à traiter", a poursuivi Brett McFadde.

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La Nouvelle-Zélande durcit encore la législation sur les armes

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La Nouvelle-Zélande durcit encore la législation sur les armes
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | lundi 21/07/2019 - Le gouvernement néo-zélandais a annoncé lundi son projet de création d'un registre national des armes, deuxième volet du durcissement de la législation sur le sujet consécutif aux attaques des mosquées de Christchurch.

La Première ministre Jacinda Ardern a également annoncé le renforcement des règles d'obtention des permis de port d'armes afin "d'empêcher qu'elles ne tombent entre de mauvaises mains".
Le massacre du 15 mars, durant lequel un suprémaciste blanc a tué 51 fidèles pendant la prière du vendredi, a changé les comportements sur le sujet, a-t-elle estimé.
"Il y a une nouvelle normalité autour des armes, un changement d'état d'esprit", a-t-elle déclaré à la presse. "Les armes les plus dangereuses sont retirées de la circulation". 
Immédiatement après l'attaque, le gouvernement avait interdit les armes semi-automatiques de type militaire (MSSA) comme celles utilisées par l'auteur du massacre. 
Le ministre de la Police Stuart Nash a expliqué que les dernières mesures visaient à permettre aux autorités d'en savoir plus sur les armes en Nouvelle-Zélande.
"Aux termes de la loi actuelle, nous ne savons pas exactement combien d'armes sont en circulation, qui les possède, qui les vend, qui les achète, si elles sont en lieu sûr", a-t-il déclaré.
Le registre national, qui sera mis en place sur cinq ans, comportera des informations sur les 1,2 million d'armes qui se trouvent dans le pays de cinq millions d'habitants.
Le deuxième volet législatif prévoit aussi d'interdire aux étrangers d'acheter des armes. L'auteur de la tuerie de Christchurch Brentan Tarrant est un ressortissant australien qui se serait procuré son arsenal alors qu'il vivait dans l'Ile du Sud de la Nouvelle-Zélande.
Toute personne condamnée pour violences, activités en lien avec la criminalité organisée, trafic de drogue ou délits sur les armes sera interdite de permis.
Un programme de rachat des armes désormais illégales a été lancé en juin. D'après M. Nash, plus de 11.000 armes ou pièces d'armements ont été remises pour l'heure aux autorités. 

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Australie: des journalistes français interpellés pendant une manif contre une mine de charbon

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Australie: des journalistes français interpellés pendant une manif contre une mine de charbon
Sydney, Australie | AFP | lundi 21/07/2019 - Une équipe de télévision française qui filmait une manifestation contre une mine de charbon géante a été interpellée lundi en Australie et inculpée pour intrusion sur une voie ferrée, a annoncé la police australienne.

Le projet Carmichael de mine de charbon près de la Grande barrière de corail est conduit par le conglomérat indien Adani et pèse plus de 20 milliards de dollars australiens (12 milliards d'euros). 
Il est depuis son origine plombé par des problèmes judiciaires et réglementaires, ainsi que par l'activisme d'organisations dénonçant sans relâche son impact environnemental. 
Le journaliste Hugo Clément, parti du site français Konbini pour la chaîne publique France 2, pour qui il va réaliser des documentaires sur l'environnement, et trois membres de son équipe de tournage figurent parmi sept personnes interpellées lors de la manifestation organisée dans l'Etat du Queensland (nord-est), à Abbot Point, d'où doit être exporté le charbon. Le groupe a été inculpé d'intrusion sur une voie ferrée, selon la police.
"On était juste en train de filmer l'action de ces gens et on ne sait pas pourquoi, la police a décidé de nous arrêter", a déclaré Hugo Clément à la chaîne publique ABC. "On ne faisait pas partie de l'action, on n'est pas des militants, juste des journalistes".
D'après ABC, le journaliste a été libéré sous caution avec l'interdiction de se rendre dans un rayon de 20 kilomètres autour du site de la mine. Les journalistes devront comparaître devant un tribunal à Bowen le 3 septembre.
Le mois dernier, le gouvernement du Queensland avait levé le dernier obstacle environnemental à la construction de la mine, qui doit produire 27 millions de tonnes de charbon par an. 
Les écologistes font valoir que le charbon produit contribuera au réchauffement climatique global qui dégrade la Grande barrière. La matière première devra en outre transiter par le port proche d'Abbot Point.
La Grande barrière de corail, classée au Patrimoine mondial, est déjà menacée par les ruissellements agricoles et le développement et la prolifération des acanthasters, étoiles de mer dévoreuses de coraux.
Elle vient de subir plusieurs graves épisodes consécutifs de blanchissement imputés au réchauffement climatique.
Les partisans du projet font valoir qu'il créera des centaines d'emplois.

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Entrée payante à Saint-Paul-de-Vence? Un candidat aux municipales lance l'idée

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Entrée payante à Saint-Paul-de-Vence? Un candidat aux municipales lance l'idée
Nice, France | AFP | lundi 22/07/2019 - Rendre piéton Saint-Paul-de-Vence et faire payer l'entrée 5 euros: un futur candidat aux municipales dans ce village touristique parmi les plus fréquentés de la Côte d'Azur, lance l'idée

"Je fais payer 5 euros tous les touristes, sauf les habitants de Provence-Alpes-Côte d'Azur qui viennent à Saint-Paul (...) L'an dernier, on a reçu 2 millions de touristes, ça fait 10 millions d'euros", expose dans une interview au quotidien Nice-Matin Claude Granereau, 82 ans, qui assure qu'il va se présenter aux élections municipales sans étiquette.
"Avec ça, je refais les remparts qui sont dans un triste état, je crée une supérette et une boulangerie. Et je mets à zéro la taxe foncière et celle d'habitation. Grosso modo, cela revient à baisser les impôts de 20%", ajoute cet ancien ingénieur de Shell. Il redoute l'arrivée imminente de "millions de Chinois" avec la ligne directe Nice-Pékin qu'inaugure Air China le 2 août.
M. Granereau indique qu'il s'est établi après une carrière internationale à Saint-Paul-de-Vence en 2012: "C'est le paradis... à 18H00 et avant 09H00", dit-il, assurant n'avoir "rien contre les touristes". "Il faudrait les canaliser", ajoute-t-il, joint par l'AFP en pleine partie de pétanque. Il anime depuis six mois une newsletter jugée fantaisiste par certains: "Les idées neuves n'ont pas d'âge!", se défend-il. 
Il n'existe aucun comptage officiel des touristes, mais le maire sortant Joseph Le Chapelain, sur le départ, a exprimé plusieurs fois sa préoccupation que le village de 300 habitants ne devienne pas un Disneyland provençal.
La politique de l'office du tourisme, pour l'instant, est de ne pas obliger les autocars à réserver leurs places de parking à l'avance, comme à Monaco. L'office observe aussi avec satisfaction un nombre croissant de visiteurs en séjour individuel grâce à de plus grandes possibilités hôtelières.
Les premiers à s'enticher du village ont été les artistes du début du 20e siècle qui montaient en tramway chevalets et toiles sous le bras. La notoriété artistique du village a grandi ensuite dans les années 1950 à 1970 avec Pablo Picasso, Marc Chagall, Jacques Prévert ou encore Yves Montand. 
Le village abrite aujourd'hui 35 ateliers d'artistes et une trentaine de galeries d'art, et de nombreux boutiques et restaurants. De nombreux monuments classés sont préservés, tout comme les fameux remparts des 16e-17e siècles, qu'une aide européenne a permis de commencer à restaurer en 2008.

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Belloubet dénonce l'état "pas acceptable" de Nuutania

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Belloubet dénonce l'état
Papeete, France | AFP | lundi 21/07/2019 - La ministre de la Justice Nicole Belloubet, en déplacement en Polynésie, a dénoncé l'état déplorable de la maison d'arrêt de Nuutania, qualifiant l'état de certaines cellules de "pas acceptable", et s'est engagée à des rénovations.
Depuis l'ouverture d'un autre établissement en 2017 à Tatutu, cette prison vétuste et surpeuplée est réservée aux prévenus, aux courtes peines et à 17 femmes incarcérées dans un quartier distinct. Elle est occupée à 150%.
"Il y a des quartiers qui ont été rénovés par les détenus eux-mêmes (...). En revanche, là où ça n'a pas été rénové, ce n'est pas acceptable", a déclaré à la presse la Garde des Sceaux dimanche, après avoir visité Nuutania.

Les murs couverts de peinture écaillée, et parfois de moisissures, témoignent de conditions de vie difficiles, à la fois pour les surveillants et les détenus. Plusieurs d’entre eux ont obtenu des indemnisations pour leurs conditions de détention. "Cela donne une impression terrible quand on arrive", a admis Nicole Belloubet.

Elle a rapporté à l'AFP avoir échangé avec des détenus vivant "à quatre dans une cellule de 10 à 12 mètres carrés, à l’état de vétusté apparent, parce que non rénovée". Elle note aussi que chez les femmes, les cellules sont sombres et l’intimité "inexistante".

"La question est de savoir si on rénove, si on reconstruit. Le schéma directeur va nous le dire de façon définitive. Nous l'attendons d'ici à la fin de l'année", a-t-elle promis.

Mme Belloubet s’est par ailleurs engagée sur le transfert des femmes détenues dès le mois d’octobre.

Si les chiffres globaux de la délinquance n’augmentent pas en Polynésie, les magistrats ont attiré l’attention de la ministre de la Justice sur l'augmentation du trafic de drogue, de méthamphétamines en particulier, ces dernières années, avec une consommation en forte hausse, de nouveaux réseaux et La création de laboratoires locaux.

Les violences intrafamiliales, sur les femmes et les enfants, préoccupent aussi la justice. Nicole Belloubet souhaite mieux faire connaître leurs droits aux femmes, développer le téléphone "grave danger" et augmenter la capacité du centre d’accueil déjà existant à Tahiti.

ml/cs/ola/fmp

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Un projet de loi pour un « retour des terres » à Rurutu et Rimatara

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Un projet de loi pour un « retour des terres » à Rurutu et Rimatara
PAPEETE, le 22 juillet 2019 - La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, le président Edouard Fritch, ainsi qu’un grand nombre de professionnels se sont réunis ce matin à la présidence pour évoquer la problématique foncière en Polynésie. Le gouvernement a annoncé qu’il souhaitait proposer un projet de loi afin que rétrocéder des terres à Rurutu et Rimatara d’ici le mois de septembre.

Lors de cette réunion, qui s’est tenue à huis clos ce dimanche à la présidence, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, le président du Pays, Edouard Fritch, le ministre de l’économie verte, Tearii Alpha, ainsi que de nombreux professionnels du domaine foncier, ont notamment abordé le cas des îles de Rurutu et Rimatara. Le pays a ainsi annoncé qu’il allait présenter un projet de Loi d’ici à « fin septembre » afin de rétrocéder les terres de ces îles qui sont actuellement gérées à 65% par le Pays.

A l’issue de cette rencontre, Nicole Belloubet, a indiqué que le dialogue était « très soutenu » dans le domaine du foncier entre les autorités polynésiennes et les magistrats : « Nous avons construit un dispositif de structure avec la mise en place du tribunal foncier et un dispositif de fond sur le traitement de l’indivision foncière qui devrait prochainement aboutir au parlement français (Voir encadré ci-dessous). » Pour la garde des sceaux, il reste cependant « beaucoup à faire » : « Une loi est une chose importante. C’est souvent la condition pour agir. Il faut ensuite concrétiser et traiter chaque situation particulière et sur ce point, nous aurons encore besoin du concours de l’ensemble des auxiliaires de justice. Il faudra traiter les situations individuelles et y apporter les réponses nécessaires. »

Tearii Alpha : « Des mesures pour sortir de l’indivision »
Quel était l’objet de cette réunion ?

"Nous voulions évoquer les perspectives à travers le schéma directeur que nous sommes en train de construire pour le foncier en Polynésie. Nous avons présenté la situation particulière de Rurutu et de Rimatara dont les parcelles de terre sont gérées à plus de 65 % par le Pays alors que ces terres ont fait l’objet de PV de bornage dans les années 1950. Nous avons donc proposé aux deux conseils municipaux et après concertation auprès des professionnels du tribunal foncier et des notaires et géomètres, un projet de loi de Pays qui va proposer le retour de ces terres à des revendiquant issus de la famille de celui qui est attributaire ou signataire du PV de bornage de 1952. Cette procédure simplifiée sera présentée dans une loi de Pays à partir du mois de septembre. L’objectif est de confirmer la présence sur ces terres de familles de Rurutu et Rimatara qui y vivent déjà et qui ont continué à jouir de leurs propriétés familiales dans la tradition orale en dehors des titres de propriété officiels. Ce dispositif innovant et novateur, bien sûr, intéressé la ministre et nous avons évoqué toutes les mesures qui ne sont pas encore complètement validées mais qui pourraient venir plus tard pour accompagner la sortie de l’indivision."


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Nukutepipi, l’expérience de Laliberté

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Nukutepipi, l’expérience de Laliberté
PAPEETE, le 22 juillet 2019 - Le milliardaire, fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, a ouvert la semaine dernière les portes de son atoll de Nukutepipi à la presse locale pour présenter sa « création ». Un projet à 12 milliards de Fcfp, proposé à la location à 130 millions de Fcfp la semaine, à mi-chemin entre l’hôtel de luxe et le laboratoire expérimental.
 
Ni hôtel, ni résidence secondaire, ni refuge en cas de fin du monde… L’atoll privé de Nukutepipi, acheté en 2007 par le milliardaire québécois fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, est présenté par l’intéressé comme une sorte d’œuvre d’art, de « création » au même titre que ses spectacles. Difficile en effet de poser une définition précise sur le projet aujourd’hui porté par la holding de Guy Laliberté, Lune Rouge, et dont les travaux viennent tout juste de s’achever après six années de chantier.
 
La semaine dernière, jeudi et vendredi, Guy Laliberté et ses équipes de Lune Rouge ont décidé de présenter aux médias locaux le résultat de cet investissement faramineux de 12 milliards de Fcfp pour faire de l’atoll un jardin d’Eden pour sa propre expérience et celle de touristes très haut de gamme. Jusqu’ici quelques photos et indiscrétions avaient filtré, malgré les clauses de confidentialité intégrées aux contrats des employés sur place. Cette fois-ci, l’objectif est de montrer au grand jour la totalité de l’atoll, espaces de maintenance et lieux de vie du personnel compris.
 
« Guy Laliberté est un créateur, doublé d’un businessman. Il y a vraiment ces deux facettes de sa personnalité dans tout ce qu’il fait », explique la responsable de la communication de Lune Rouge. « Il a travaillé sur ce projet comme un artiste et il n’aime pas présenter quelque chose qui n’est pas fini. Aujourd’hui, il veut montrer sa création. Il veut montrer aux Polynésiens ce qu’ils ont contribué à faire ».

Jurassic Parc
Nukutepipi, l’expérience de Laliberté
Il y a un côté Jurassic Parc à arpenter dans des voiturettes électriques les chemins de sable qui sillonnent la végétation de l’atoll. Outre l’écosystème extraordinaire de Nukutepipi -une forêt primaire, une lentille d’eau douce et l’absence de passe autour de l’atoll-, l’installation réalisée par Guy Laliberté est totalement surréaliste. On peut notamment croiser, au beau milieu de cet atoll quasiment désert des Tuamotu, un studio d’enregistrement dernier cri, un observatoire d’astronomie ou encore une œuvre d’art constituée d’une cathédrale métallique de 9 mètres de haut…
 
Guy Laliberté s’est créé un espace de luxe absolu. Il a décrété son propre fuseau horaire (+1h sur Tahiti). Il s’est installé une immense villa au bout d’une lignée d’une vingtaine de bungalows individuels. Le tout dans un style « anti-bling-bing » très recherché. L’ambiance des bâtisses paraît même un peu terne, dominée par des tons grisâtres et marron. L’idée étant de faire disparaître les habitations dans végétation, pour mettre en valeur le vert des plantes et le bleu du lagon.
 
Il n’en reste pas moins que l’atoll est équipé comme un véritable hôtel de luxe. Spa, restaurant, salle de jeu, mini-cinéma, salle de conférence, mini-bar à chaque coin de rue… Pas moins de 120 personnes sont employées sur place lorsque Guy Laliberté ou des invités sont logés. Un chiffre qui retombe à 40 en permanence le reste de l’année. Du personnel qui reste la plupart du temps six à huit semaine sur place, pour une semaine à Tahiti. Un sacrifice difficile à tenir, mais des conditions de travail vantées par les quelques employés rencontrés. « Le boss est tellement cool qu’il a accepté le carbass pour les employés en fin de week-end », explique l’un d’entre eux. Passionné de musique et DJ à ses heures, Guy Laliberté, qui s’est installé 100 000 watts de puissance sonore dans le salon-bar au centre de Nukutepipi, pouvait difficilement refuser…

"Ca ne peut pas être rentable"
Nukutepipi, l’expérience de Laliberté
Désormais officiellement proposé à la location à près de 130 millions de Fcfp la semaine, l’atoll de Nukutepipi n’a pour l’heure « aucune réservation ». « Ce n’est pas un problème, ça ne peut pas être rentable, ça n’est pas fait pour ça », explique-t-on chez Lune Rouge. Le marché n’est pas « concurrentiel », explique Guy Laliberté, qui préfère que son atoll continue de servir de laboratoire expérimental pour l’autosuffisance alimentaire, la constitution d’une immense réserve de tiki en Polynésie, ou encore de la recherche sur les abeilles et les oiseaux endémiques…
 
« Il a encore plein d’idée, et on ne sait pas encore exactement tout ce qu’on va pouvoir proposer à notre clientèle », concédait vendredi Romain Borie, un jeune ingénieur agronome propulsé directeur d’exploitation à Nukutepipi par le fantasque québécois. Nukutepipi est une « création » avec laquelle l’artiste n’a semble-t-il pas encore fini d’expérimenter.

Guy Laliberté, propriétaire de Nukutepipi : « Ce projet, c’est une création »
Nukutepipi, l’expérience de Laliberté
On a lu et entendu beaucoup de choses sur votre projet à Nukutepipi. Notamment qu’il s’agissait d’un refuge pour votre famille et vos proches en cas de fin du monde. Qu’en est-il réellement et qu’avez-vous voulu faire ici ?
« Non, cette ligne de communication (le refuge en cas de fin du monde, NDLR) a été sortie de son contexte au milieu d’une longue entrevue. Mais mon idée à Nukutepipi, c’est d’avoir trouvé un lieu magique dans le monde et d’y avoir fait une création, au même titre que les spectacles que j’ai pu faire avec le Cirque du soleil. Je suis un créateur et nécessairement j’ai été inspiré lorsque j’ai mis les pieds ici pour la première fois. Je suis tombé amoureux de l’endroit. On a décidé de faire une ‘bulle’ qui va permettre aux gens de vivre des expériences uniques. Et surtout d’être en contact avec cet endroit au milieu de nulle part. (…) C’est une île qui est pure. Il n’y a pas de moustiques. Il n’y a pas de rats. Il n’y a pas de nono. C’est assez unique dans le monde. Et cette île a un impact sur l’humain. Elle nous ramène les deux pieds sur terre. On prend un coup d’humilité et on se rend compte qu’on est un grain de sable au milieu de l’océan. Même après avoir construit tout ce qu’on a construit ici, si dame nature décide de tout nettoyer elle le fera… Ici, on a l’une des dernières forêts primaires des Tuamotu. On a une île où les oiseaux nichent à terre… Pour nous, Ca va être un laboratoire. C’est un lieu où les gens vont pouvoir être en contact avec la nature pure. Et on espère en faire profiter le plus de monde possible à travers des expériences organisées par Lune Rouge (la société de Guy Laliberté, NDLR), qui est propriétaire de l’île. »
 
Est-ce que c’est davantage un projet personnel qu’un projet hôtelier ?
« Ce n’est pas un hôtel. Ce n’est pas une maison privée non plus. On est dans ce ‘no man’s land’ qui est un peu exceptionnel. Et c’est la beauté de l’endroit. Elle n’est rien de ce qui existe à Tahiti. Ce n’est pas un projet personnel. Je suis un créateur. On a créé des spectacles, des lieux magiques, alors pour moi tout environnement est prétexte à création. Et j’ai traité ce projet là de la même façon que j’ai traité la création de nos spectacles. On propose une expérience émotionnelle, artistique, culinaire, de santé ou environnementale… Et il y a plusieurs projets reliés à l’île. On a cet objectif de faire de l’île un lieu où seront présents les tiki. On connaît l’histoire des tiki lors de la colonisation, avec l’église qui a détruit tous les tiki. Donc on a fait un exercice accompagné d’experts. On a identifié les techniques de création des tiki. On a été aux Marquises. On a travaillé avec des artistes contemporains. L’un des objectifs que j’ai ici, c’est d’en faire un sanctuaire de tiki qui va reprendre l’histoire des tiki tahitiens. Mais c’est un projet de dix à vingt ans… Par ailleurs, on a un projet avec les abeilles. L’île est pure. Elle n’est pas contaminée par les pesticides. On peut donc essayer de faire de croisements d’abeilles reines pour trouver des solutions génétiques pour contribuer à préserver les abeilles dans le monde. On a toute une série de petits projets comme ça qui ne sont pas seulement pour l’île ou pour la Polynésie, mais pour le reste de la planète. J’ai toujours été très sensible à la protection de l’environnement, donc pour moi c’était important de faire ça. »
 
La préservation de l’environnement semble d’ailleurs être la partie la plus importante de ce projet ?
« Oui, les ressources premières sont précieuses. On est chanceux parce qu’on a une source d’eau naturelle. Et puis on récolte l’eau de pluie. On a bâti un système d’énergie avec le solaire. On est en train de préparer une autonomie alimentaire… Le reste c’est principalement deux choses : le fuel pour les avions et puis quand on met le système de son à fond, ça demande un générateur. Mais ce sont les deux seules choses qui ne sont pas autonomes. »
 
Pourquoi avez-vous choisi la Polynésie pour ce projet ?
« J’ai cherché dix ans un endroit pour faire un projet comme ça. Je savais que c’était dans le Pacifique. J’avais cette attraction pour le Pacifique. (…) Je me suis promené aux Fidji aux Cook ou à Hawaii. Et puis la première fois que je suis venu à Tahiti, c’était en 1992. C’était aux Tuamotu pour faire de la plongée sous-marine. Forcément avec l’affinité de la langue, j’ai continué à venir ici et j’ai vraiment bien connecté avec la culture tahitienne. Je pense qu’il y a une mentalité qui me plaît. Je me sens bien. Je me sens chez vous. Vers les années 2000, j’ai commencé à regarder plus sérieusement. A un moment donné, j’avais une opportunité pour un motu à vendre à Bora Bora. J’ai été passer une semaine là-bas et puis la négociation s’est mal passée. Et c’est là qu’un ami m’a dit : il y a une autre île mais elle est loin, très loin. Il m’a montré sur la carte et effectivement, c’est au milieu de nulle part… Et puis on est allé la voir et cette île là m’attendait. En 2007, j’ai acheté l’endroit. On a fait des études environnementales pendant trois ans. On a nettoyé l’île de ses espèces invasives. Parce qu’il y avait eu des interventions de l’être humain. Après ça, on a fait un premier projet. Et juste après avoir commencé la construction, il y a une houle qui arrivée. Apparemment, elle arrive tous les 15 à 17 ans. Une houle qui passe par-dessus l’île. En voyant le parcours de cette vague, on s’est dit qu’on allait changer nos plans de construction. C’est comme si la nature nous avait averti. Elle nous avait dit : ‘peut-être que vous ne devriez pas construire comme ça ici’. Ensuite, on a commencé la construction sur un chantier de six ans. Ca a été un long processus. Et enfin, on a fait des tests d’habitation. D’abord il y a trois ans et puis il y a quelques mois, pour valider l’organisation qu’on voulait mettre en place. Et là on est prêts. »
 
Avec cette île, vous vous sentez un peu Robinson ?
« J’ai toujours été un Robinson. J’ai toujours aimé voyager. Tout ce que j’ai fait dans ma vie était justifié par ce désir de voyager. Quand on me demandait ce que je voulais faire dans ma vie à huit ans, certains répondaient médecin, docteur, plombier, architecte… Moi je disais que j’allai voyager. Donc ce lieu vient aussi satisfaire ce désir de voyage. Mais c’est aussi un outil de travail. C’est un lieu où on va pouvoir faire de la création. Ca va être utilisé à plusieurs sauces. Autant de façon corporative de mon côté, que pour le partager avec d’autres gens parce que je ne pourrai pas passer douze mois par an ici. Et puis j’aime bien penser que partager les trésors, ça fait partie des plaisirs de la vie. »

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Le ministre Sébastien Lecornu à Tahiti vendredi

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Le ministre Sébastien Lecornu à Tahiti vendredi
PAPEETE, le 22 juillet 2019 - Le ministre auprès de la ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités Territoriales, Sébastien Lecornu, sera à Tahiti du 26 au 31 juillet.

Sébastien Lecornu, le ministre en charge des Collectivités Territoriales, arrivera à Tahiti le 26 juillet pour une visite de cinq jours au cours de laquelle il assistera notamment au congrès des communes à Rikitea.

Sébastien Lecornu était déjà venu à Tahiti en septembre 2017. Il était à l'époque secrétaire d'Etat auprès du ministre de la transition écologique et solidaire.

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