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Le colonel Soriano prend la tête du RSMA-Pf

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Le colonel Soriano prend la tête du RSMA-Pf
PAPEETE, le 18 juillet 2019 - La cérémonie de passation de commandement, présidée par le général Thierry de Ladoucette, a eu lieu mercredi au parc Vairai à Punaauia. Le colonel Christophe Soriano a ainsi succédé au colonel Attia qui quitte la Polynésie après avoir obtenu des résultats «particulièrement élogieux ».

Après deux années passées à la tête du Régiment du service militaire adapté de Polynésie française (RSMA-Pf), le colonel Attia a quitté ses fonctions mercredi lors d’une cérémonie de passation de commandement présidée par le commandant du service militaire adapté, le général Thierry de Ladoucette.

Emue, le colonel Attia, qui va désormais rejoindre l’Hexagone-Balard à Paris, a souligné «l’honneur » qui lui avait été fait lorsqu’elle a été désignée à ce poste : « Un temps de commandement de chef de corps dans une carrière d’officier, c’est vraiment un aboutissement. Ce sont 25 ans d’efforts, d’entraînement et d’expérience qui permettent d’être désigné par le président de la République, c’est un signe de la confiance qui nous est faite ».

Hommage appuyé
Lors de la cérémonie de passation de commandement, le général Thierry de Ladoucette a rendu un hommage appuyé au colonel Attia, un « officier complet et de très grande valeur qui a démontré les plus belles qualités humaines et professionnelles et qui laisse à son successeur un magnifique régiment avec des résultats particulièrement élogieux. Un officier déterminé qui a eu à cœur d’adapter l’organisation de son régiment afin de lui permettre de répondre avec une plus grande efficacité aux défis de demain. » Le commandant du service militaire adapté a ensuite évoqué les deux années de commandement du colonel Attia durant lesquelles le « régiment a obtenu de remarquables résultats dans l’ensemble des domaines tant en termes de recrutement et de formation qu’en terme d’insertion des jeunes polynésiens dans l’emploi durable. »

Rappelons qu’en 2018, 85% des volontaires-stagiaires du RSMA-Pf ont été insérés dans l’emploi dont 60 % d’entre eux dans l’emploi durable.

Biographie du colonel Christophe Soriano
Officier de recrutement direct, le colonel Christophe Soriano choisit l’infanterie à l’issue de son cursus initial à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr qu’il quitte avec le diplôme d’ingénieur en relations internationales. Il sert majoritairement en unité de combat où il occupe les postes de chef de section, commandant de compagnie et chef du bureau opérations. Après un temps passé comme instructeur infanterie à l’école de l’artillerie où il réussit le concours de l’école de guerre, il sert comme assistant militaire du chef d’état-major de Force Command de l’OTAN à Madrid. A l’issue de son affectation comme chef du bureau opérations du régiment de tirailleurs d’Épinal, il intègre l’état-major du corps de réaction rapide à Lille où il est chef d’une équipe de planification d’opérations militaires.Au cours de ses différentes affectations, il effectue neuf missions à l’étranger. Chevalier de la Légion d’honneur, le colonel Soriano est marié et père d’un enfant.

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​5e Trophée Tahiti Infos de pétanque, les 27 et 28 juillet à Papara

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​5e Trophée Tahiti Infos de pétanque, les 27 et 28 juillet à Papara
PAPEETE, 18 juillet 2019 - Le 5e Trophée Tahiti Infos est programmé les samedi 27 et dimanche 28 juillet prochains au boulodrome de Papara, en partenariat avec la fédération polynésienne de pétanque. Plus de 1,3 million de francs sont mis en dotation pour récompenser les meilleures équipes.
 
Le rendez-vous est devenu un classique pour les amateurs de pétanque depuis la première édition de 2015. Cette année, le Trophée organisé par Tahiti Infos en collaboration avec la Fédération polynésienne de pétanque (FPP) se déroulera durant le week-end des 27 et 28 juillet au boulodrome de Papara.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 24 juillet. Le prix de l’inscription est de 1500 Fcfp par personne. Pour tout renseignement, il est possible de contacter Vaea 87384862 (côte Est), Lise 87709630 (côte Ouest) et Suzanne 87700474 pour les joueurs de Papeete. Les inscriptions seront également possibles sur place, avant le démarrage du tournoi, samedi 27 juillet.

Chaque inscription donne droit à un t-shirt Tahiti Infos. En outre, cette année, chaque ticket d’inscription ouvrira automatiquement à son titulaire un droit de participation au tirage au sort organisé à l’issue du tournoi, avec de nombreux lots à gagner. Il est donc recommandé de garder son ticket d’inscription.

La compétition est ouverte à tous, licenciés ou non. Cette année encore des délégations étrangères sont attendues de d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Une trentaine de joueurs calédoniens seront également présents. Plus de 1000 joueurs de pétanque devraient participer à cette 5e édition du Trophée Tahiti Infos. "L’année dernière, nous avions accueilli 296 triplettes et 120 doublettes femmes, soit 1128 compétiteurs, se rappelle Remy Auméran, le président de la Fédération polynésienne de pétanque. Cette année, nous allons essayer de battre ce record. Les inscriptions sont en cours. On verra bien mercredi prochain, 17 heures. Ensuite, comme chaque année, s’il y a des retardataires on peut toujours prendre des inscriptions sur place."

Le montant total de la dotation financière mise en jeu pour ce tournoi est d’un peu plus de 1,3 million de francs. Le premier prix réservé pour la triplette homme gagnante est de 300 000 Fcfp. Chez les femmes, la première doublette empochera 130 000 Fcfp.

Tournoi du Heiva, ce week-end à Papara
Lieu : Boulodrome de Papara
Date : Samedi 20 et dimanche 21 juillet
Démarrage : 10 heures
Inscriptions sur place

Comme chaque année, la Fédération de pétanque organise le tournoi du Heiva quelques jours avant le grand rendez-vous du Trophée Tahiti Infos. Ce rendez-vous est programmé ce week-end au boulodrome de Papara. "C’est un tournoi de rodage. Il permet aux équipes de se consolider", explique Rémy Auméran.
Le tournoi démarre à 10 heures samedi matin et s’achève dimanche vers 19 heures.

Programme du 5e Trophée Tahiti Infos
​5e Trophée Tahiti Infos de pétanque, les 27 et 28 juillet à Papara
Samedi 27 juillet
8 heures : Discours d’accueil du président de la FPP
8 h 05 : Allocution du représentant de Tahiti Infos
8 h 20 : Le mot du maire de Papara
8 h 45 : Discours du président du Comité olympique de Polynésie française
8 h 55 : Prière
9 heures : Début des parties
12 heures : Pause
13 heures : Reprise des parties
19 heures : Fin de la première journée de tournoi
 
Dimanche 28 juillet
8 h 30 : 1/8 de finale des triplettes hommes
9 h 30 : ¼ de finale des triplettes hommes et doublettes femmes
12 heures : Pause
14 heures : ½ finales hommes et femmes
16 heures : Finale hommes et femmes
18 heures : Remise des lots


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​Le troisième volet de la convention cancer adopté par l’assemblée

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​Le troisième volet de la convention cancer adopté par l’assemblée
PAPEETE, 18 juillet 2019 - Les représentants de la Polynésie française ont adopté en commission permanente le troisième volet de la convention Etat-Pays de prise en charge du patient atteint du cancer en Polynésie française.
 
Les 21 représentants de la commission permanente de l’assemblée ont adopté par 18 voix pour et 3 abstention la délibération portant approbation du projet de convention relative au développement de la filière de prise en charge du patient atteint du cancer en Polynésie française.

Le Pays et l’État ont prévu en 2016 la signature de trois conventions annuelles relatives au développement de la filière de prise en charge du patient atteint du cancer en Polynésie française sur la période allant de 2017 à 2019, avec une dotation de 6 millions d’euros sur trois ans.

La programmation 2019 prévoit la réalisation de deux projets pour un montant total de 2,6 millions d’euros hors taxes (312,9 millions de Fcfp), financés à hauteur de 80 % par l’État et 20 % par le Pays.

Les deux opérations retenues au titre de la convention 2019 concernent l’acquisition d’équipements et de véhicules spécialisés pour 54,9 millions de francs hors taxes et un investissement dans la filière d’anatomopathologie et l’installation de matériel lourd TEP SCAN/Cyclotron au CHPF pour 258 millions de Fcfp hors taxes. Ce scanner de précision permet de détailler plus finement l’observation des tumeurs, d’en déterminer la localisation et les particularités, avec une meilleure efficacité de traitement à la clé.

"Une fois que l’on aura mis en place ces nouveaux équipements, on aura pratiquement tous les outils nécessaires à la thérapeutique", a assuré Jacques Reynal, jeudi en séance.

Dans un contexte très favorable à la délibération, la représentante Eliane Tevahitua a tout de même voulu souligner le caractère "chiche" de cet accompagnement financier de l’Etat. Pour l’élue souverainiste, "700 millions de Fcfp sur trois ans au service oncologie dans le cadre d’une convention où l’Etat ne prendra en charge que 80 % des actions identifiées, laissant au Pays l’obligation d’assumer les 20 % restants". Et de rappeler : "Le traitement des patients cancéreux coûte environ 3 milliards par an à la CPS et les frais médicaux cumulés des 10 000 patients polynésiens atteints de cancers radio-induits depuis le 1er janvier 1992 approche des 70 milliards de Fcfp uniquement supportés par les Polynésiens tandis que le responsable de ces dommages sanitaires continue de fuir ses responsabilités. C’est à la lumière de ces chiffres qu’il convient d’analyser ce projet de 3e convention entre l’Etat et la Polynésie au titre de l’exercice 2019. (…) Où a-t-on vu que le responsable d’un dommage demande à sa victime de participer aux frais de réparation ?"

"Je comprends tout à fait cette position, a reconnu le ministre de la Santé. Néanmoins il ne faut pas que l’on fasse de cette nécessité de reconnaissance un rideau qui cacherait les progrès de prise en charge que nous réalisons". Un projet de reconduction de cette convention de partenariat financier Etat-Pays est actuellement à l’étude pour 2020.

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Du bronze pour Marc Lisan au powerlifting

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Du bronze pour Marc Lisan au powerlifting
APIA, le 19 juillet 2019 – Marc Lisan, originaire de Huahine, a remporté ce vendredi la médaille de bronze en force athlétique dans la catégorie des moins de 83 kg. Mahei Oopa chez les moins de 74 kg finit de son côté quatrième. 

Une nouvelle médaille pour les athlètes tahitiens en force athlétique. Après les médailles d'argent de Sandra Pratz et de Heilani Sao Yao, Marc Lisan pour les hommes dans la catégorie des moins de 83 kg a décroché le bronze ce vendredi. Le Tahitien, originaire de Huahine, a terminé le concours avec une charge totale de 647.5 kg. Ce dernier aura été au coude à coude tout au long de la compétition avec Ruaia des Kiribati qui finit quatrième à 22 kg du Tahitien. 

Sur les deux premières marches du podium on retrouve deux athlètes de Nauru. Deamo Baguga en or avec une charge totale de 730 kg et son compatriote Adam en argent avec une charge de 702.5 kg. "Je suis très fier de ma troisième place. Devant moi j'ai deux athlètes de Nauru qui font les championnats du monde", a confié Marc Lisan. "J'ai eu un beau combat avec le Kiribatien. J'ai fait la différence au bench-press où j'ai sorti une barre à 182 kg. J'ai jamais fait ça à Tahiti. Je me suis donné à fond et je suis satisfait du résultat."

Un deuxième tahitien était également engagé ce vendredi matin en force athlétique. Mahei Oopa chez les moins de 74 kg a eu moins de réussite et termine au pied du podium. 

Les compétitions de force athlétique se poursuivent ce vendredi après-midi aux Samoa avec l'entrée en lice des poids lourds, où quatre Tahitiens sont engagés. 

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Le souffle vital de O Tahiti E a enchanté To'atā

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Le souffle vital de O Tahiti E a enchanté To'atā
PAPEETE, le 18 juillet 2019 - Pari réussi pour la troupe de Marguerite Lai qui repart avec le grand prix de Madeleine Mou'a. Tere'ori de Taina Tinirauarii remporte le prix Gille Hollande et Tamarii Mataiea est le grand vainqueur du Tumu Ra'i Fenua. Retour sur cette édition avec son lot de surprises, mais aussi de déceptions.

Il est près de 22h30, mercredi, quand les derniers résultats tombent. Il y a des heureux, il y a des déçus, mais tous sont heureux d'être montés sur la scène de To'atā cette année.

Après, deux semaines de concours, c'est finalement O Tahiti E qui est le grand vainqueur en hura tau. Il devance ainsi les troupes Hitireva et Tamari'i Mataiea. Cette année, pour l'écriture de son thème, la troupe de Marguerite Lai a fait appel aux connaissances de Jean-Claude Teriierooiterai, et c'est tant mieux, puisqu'il repart avec le prix du meilleur auteur. Pour ce spectacle, Jean-Claude a décidé de mettre en avant "le grand souffle de la vie transmis grâce au 'aepau". "Le aho nūnui, le grand souffle de la vie légué par l’ancêtre, transmis sans interruption, est ainsi enrichi à chaque génération."

Dès le début du spectacle de O Tahiti E, les spectateurs sont plongés dans l'ambiance. Le silence est demandé, et le souffle des danseurs se fait alors entendre : magique ! Pas un bruit pendant près de dix minutes. Le silence règne sur To'atā, les danseurs s'approprient la scène et offrent au public et aux membres du jury un numéro qui nous emporte.

Pas de chichis, les danseuses sont très légèrement maquillées. Les visages sont fermés et la gestuelle fait partie intégrante de cette première partie du spectacle. Vient ensuite le temps de la gaieté, de l'amour… À travers ce spectacle, on comprend que ce rituel ne peut être pris à la légère, c'est un don que l'on remet à une personne de confiance, qui arrivera à perpétuer cette tradition.

Autre partie qui séduit les cœurs, le 'aparima 'āmui, dans lequel la jeune héritière Terita rencontre l'amour de sa vie. Un 'aparima qui a été composé par Tenania Temataua, superbe mélodie qui vient englober le végétal porté par les danseurs et danseuses.

O Tahiti E a tapé fort cette année, la troupe a remporté en tout cinq prix.

Hitireva se hisse à la seconde place en hura tau, avec quatre autres titres en poche. Malgré la beauté de son spectacle, Kehaulani Chanquy finit deuxième. Cette année, la troupe a mis en avant Tupaia, navigateur polynésien qui transmet son savoir à son neveu, Taiata. Plusieurs tableaux, tous aussi dynamiques les uns que les autres, ont ainsi été préparés. Ce qui était vraiment impressionnant lors du passage de Hitireva, c'est le nombre de danseurs présents sur la scène, une centaine de filles et autant pour les garçons, ce qui a permis de faire plusieurs petits groupes par tableau. Du travail de pro, certes, mais cela n'a pas suffi pour remporter les faveurs du jury.

À la troisième place, Tamari'i Mataiea. Après les critiques reçues au sujet de son thème, quelques jours plus tôt, la troupe des Teva a plu au jury. Une belle revanche pour essuyer toutes les critiques.

En hura ava tau, Tere'ori cartonne

Pour une première, Tere'ori obtient le fameux sésame qui lui permet d'accéder à la catégorie supérieure pour les prochaines éditions du Heiva i Tahiti. Ses hīmene ont fait la différence et ont touché les cœurs des membres du jury.

Pour son thème, Tere'ori s'est rapproché de Mike Teissier, expert en chants traditionnels. Celui-ci a raconté l'histoire de Hoturoa, un 'aito de Papara.

Le groupe de Moorea, Heihere arrive à la seconde place avec son thème relatant les valeurs du fara (pandanus). L'arc-en-ciel de Hura Mai arrive en troisième position.

Cette année, les spectacles présentés par les groupes en hura ava tau sont diverses, mais à notre niveau, aucun ne nous a vraiment emporté. Sûrement dû aux nombreux costumes tombés parterre… Quoi qu'il en soit, le trio gagnant mérite sa place et, par cette victoire, Tere'ori vient ainsi casser les codes en présentant un spectacle sans choristes, seules les voix des musiciens et des chanteurs ont résonné le 11 juillet sur la scène de To'atā. Autre élément nouveau, les hīmene qui ont pris possession de leur spectacle : juste magnifique et agréable à entendre. Pari réussi pour l'auteur qui nous disait dans l'interview qu'il nous avait accordé la semaine dernière : "Si les danseurs ne viennent pas au chant, eh bien, c'est à nous à aller vers eux". C'est tout à fait cela Mike Teissier. Votre recette a eu l'effet attendu, et cela vous a conduit sur la plus haute marche du podium. Un exemple qui, nous en sommes sûrs, portera ses fruits dans les années à venir.

Le meilleur danseur, un sacré phénomène

Il se prénomme Pai Amo et il nous vient de Moorea. Élu meilleur danseur du Heiva i Tahiti 2019, le jeune homme a conquis le cœur du jury et du public, le 13 juillet. Son entrée à fait sensation, son pā'oti nu'u tīfene a juste émerveillé le public. Sa prestance, en général, était quasi-parfaite et ce qui était remarquable également, c'était son sourire qui ne l'a jamais quitté du début à la fin. Il donnait l'impression d'exécuter sa prestation avec légèreté et sans encombres.

Le titre de la meilleure danseuse revient à Matatini Mou, de Hitireva. Une danseuse professionnelle avec un fa'arapu sensationnel.

De beaux costumes cette année encore

Comme chaque année, le public ou plutôt les amateurs de "mode" attendent avec impatience de découvrir les créations de chaque groupe. Et pour cette nouvelle édition, le niveau était intéressant. Toahiva, par exemple, a présenté un costumes rouge et noir original. Mais le titre est revenu au groupe Pupu Tuha'a Pae. Le professionnalisme de Vetea Toatiti n'est plus à démontrer. La finesse de son travail est à nouveau récompensé, puisqu'il obtient le prix du meilleur costume Hura Nui 
(en more).

Pour le costume végétal, c'est celui de Heihere qui a remporté les faveurs du jury. Fait avec les feuilles de pandanus blanches et vertes et son fruit, ce costume en forme de cœur était tout simplement bien pensé.

En orchestre, la troupe de Toahiva repart avec le premier prix en "orchestre création". Un prix bien mérité et on se rappelle encore de la prestation de ces musiciens qui ont chanté avec leurs tripes, en présentant également une chorégraphie. Un régal.

Pour l'orchestre patrimoine, Heihere a reçu les faveurs du jury.

Tamarii Mataiea, magistrale en chant

Et de deux pour Tamarii Mataiea ! Ce groupe de chant remporte le grand prix Tumu Ra'i Fenua, pour la deuxième année consécutive.

Avec quatre prix en poche, Tamarii Mataiea a récolté le plus grand nombre de points. Il a notamment remporté les deux premiers prix en 'ūtē, puis le second prix en tārava tahiti. Une prestation qui mérite d'être saluée. Cette année, la troupe a mis en avant le tiurai d'antan et ses festivités. Un point d'honneur est d'ailleurs donné à son 'ūtē paripari, qui nous a fait frissonner.

Autres groupes, habitués des premiers prix, O Faa'a, qui est le grand gagnant en tārava raromata'i devant Tamarii Mahina et Natiara. Tamanui Apato'a no Papara repart, lui, avec le premier prix en tārava tuha'a pae, devant Pupu Tuha'a Pae et Tamari'i Tuha'a Pae no Mahina. Grande surprise, par contre, en tārava tahiti, avec la victoire de Tamari'i Pane Ora de Papara. Pour une première participation, Tiarenui Conroy a porté son groupe sur la plus haute marche du podium, avec son hommage à sa mère Morohi Vahine.

Le plus beau rū'au est celui de Tamanui Apato'a no Papara, qui vantait la beauté du raufara, feuilles de pandanus qui font vivre plusieurs familles de Rimatara.

Le prix du meilleur auteur a été décerné à Te Noha no Rotui.

Une belle édition, mais…

Cette année, 28 groupes étaient en lice, dont 15 en chant et 13 en danse. Tous ont présenté de beaux spectacles, même si quelques erreurs et maladresses ont été perçues, avec des grimaces par-ci parce que les gestes n'étaient pas bien appris, ou encore ces fleurs, par-là, qui laissent apparaître le soutien-gorge, ou encore ces tenues végétales qui lâchent, petit à petit... dévoilant quelques paires de fesses.

Durant nos tournées avec les groupes, alors que nous faisions leur portrait et que nous présentions leur thème, nous avons été troublés par leur interprétation des couleurs... En effet, comment une couleur peut représenter autant de chose et certains chorégraphes ont eu des idées assez étonnantes... comme "le rouge, avec le 'ōpuhi, pour représenter la pluie", ou encore "le blanc pour le ciel". Et cette année, la couleur jaune en a pris pour son grade. Si pour certains le jaune représente la sagesse, eh bien pour d'autres, cette couleur représente l'orgueil, etc. Ce serait bien que la maison de la Culture, organisateur de l'événement, mette en place un code couleur unique qui servira à tous les groupes, afin que tout le monde aille dans le même sens.

Teva i Tai repart bredouille

Enfin, s'il y a bien un groupe qui nous avait séduits et qui est reparti finalement bredouille, c'est Teva i Tai. Malgré la dynamique de leur spectacle, leur bonne étoile ne les a pas aidés. Pourtant, le thème était intéressant, avec cette urgence à ramener notre jeunesse sur le droit chemin, pour éviter que notre culture ne se perde.

Un message fort et qui revient, chaque année, mais la particularité du spectacle de Teva i Tai est cet espoir que la troupe lance, à la fin, à travers son Matarii i ni'a, période d'abondance, où tout est en fleurs.

Un spectacle qui peut nous laisser croire que rien n'est perdu et que si chacun y mettait du sien, notre culture demeurera à jamais.
Chaque année, il y a des gagnants et tout le reste, parce qu'au final, il n'y a jamais de perdants au Heiva i Tahiti. Il n'y a que des personnes qui sont passionnées par ce qu'elles font. Des personnes qui font vivre notre culture et, où la langue prend toute sa place. Merci à tous ces artistes, merci pour ce temps donné à notre patrimoine. Comme le disait Marguerite Lai, mercredi soir : "Nous sommes prêts à évoluer, mais attention à l'évolution."

Nō reira, tē hina'aro nei au e ha'apōpou maita'i ia 'outou te mau ti'a ato'a tei ha'a nō te Heiva i Tahiti i te mau matahiti ato'a. 'Aua'e 'outou i ruperupe ai tō tatou hīro'a. 'Ia heiva te Heiva.

La parole aux membres du jury
Mama Iopa
Présidente du jury

"Chacun a mis son expérience au service de notre culture"


"Je suis heureuse parce qu'au sein du jury, il y avait ce respect entre chaque individu. Quand un donne son avis, les autres écoutent. Ensuite, les autres donnent leurs avis pour construire et non pour détruire. Au final, tout le monde est d'accord. C'était vraiment une équipe qui travaillait ensemble, chacun a mis son expérience au service de notre culture. Je remercie vraiment mes collègues.
Certes, la tâche n'a pas été de tout repos pour décerner tel prix à untel, c'est comme cela dans tous les concours. Mais lorsque nous avons un jury qui échange et partage son savoir pour aider ou faire avancer, ça ne peut être que positif. L'année prochaine, le ministre voudrait que je reste au sein du jury. Donc, on verra bien d'ici là."



Victor Teriitahi
Expert en danse

"L'année prochaine, je reviendrai sur le devant de la scène"


"Je voudrai encourager les groupes à revenir sur la scène, parce que c'est notre patrimoine. Il ne faut pas que cela disparaisse. L'année prochaine, je reviendrai sur le devant de la scène."


Mirose Paia
Experte en écriture

"Les membres du jury ont pris leur décision collégialement"


"Je voudrai remercier tous les groupes, tous les auteurs, les compositeurs, les orchestres, les 'ōrero… tous ceux qui ont œuvré pour ce heiva. Tout le monde s'est donné à fond et je voudrai vraiment les remercier.

Concernant l'écriture des thèmes, je suis émue. On peut dire que notre langue est toujours présente et on voit dans les textes qu'il y a cette âme que je souligne souvent. J'ai été touchée par ce que j'ai pu voir cette année.

Nous avons fait notre devoir en ce qui concerne la vérification de l'origine des thèmes qui nous ont été proposés. Les membres du jury ont pris leur décision collégialement."


Edwin Teheiura
Expert en chant

"J'ai beaucoup appris"


"Cette année, nous n'avons pas attribué de prix pour le meilleur compositeur en chant, parce qu'au niveau du rū'au, la plupart des sonorités qui existent sont anciens. Nous nous sommes concertés, et on sait dit que, dans le 'ōte'a, par exemple, on impose aux groupes de composer, alors que dans le rū'au, ce n'est pas le cas. Ils gardent ce qui est traditionnel. Pour nous, ce n'était pas logique de décerner un prix compositeur dans le rū'au.

À part cela, je trouve que c'était un bon heiva. J'ai beaucoup appris et j'ai apprécié l'attitude du jury et tout ce qu'il y avait par rapport aux fiches de notation, au règlement. C'est un bilan positif pour moi, si je venais à remonter sur la scène de To'atā."




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Les travaux ont bien commencé à Heiri

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Les travaux ont bien commencé à Heiri
PAPEETE, le 18 juillet 2019 - Les travaux de réfection de la servitude d’Aratia Ruoto, à Heiri, ont débuté lundi. Le chantier pourrait durer jusqu’à fin novembre pour un coût de 171 millions de Fcfp. Les riverains ne cachent pas leur satisfaction.



« Ces travaux sont une bonne chose », explique Heia Tamarino, une riveraine de la servitude en travaux. « On ne pouvait pas laisser la route dans cet état. Quand il y a de la pluie, tout est bouché et inondé. En plus, ces travaux ont lieu pendant la journée et pendant les vacances, donc c’est bien », continue-t-elle.

DES TRAVAUX JUSQU’A FIN NOVEMBRE

Depuis ce lundi, les travaux d’aménagement ont débuté sur la route de Heiri, dans la servitude Aratia Ruoto, à Faa’a. Si plusieurs dates ont été annoncées jusqu’ici, « fin octobre » et « début novembre », il est dorénavant annoncé que les travaux « dureront jusqu’à fin novembre 2019 ». Ces travaux concernent une zone de 430 mètres.

Les interventions de l’entreprise Boyer, en charge du chantier, ont été divisées en deux phases. La première phase concerne les 250 premiers mètres, où se situe notamment l’école primaire de Piafau. « Nous essayons de nous adapter à la population, donc on travaille plus dur durant cette première phase pour finir rapidement et causer le moins de gêne à l’école et aux riverains », explique le surveillant du chantier. La deuxième phase concernera les 200 derniers mètres, où se situent plusieurs habitations.

Pour les besoins des travaux et la sécurité de tous, la circulation est réduite à 30 kilomètres/heure sur les 250 premiers mètres de la servitude, dans les deux sens. Hier, les ouvriers se sont attaqués à la zone dans la servitude Aratia Ruoto, entre 150 et 240 mètres de la route de ceinture. Dans cette zone, une des voies de circulation de la servitude a été bouclée. Plusieurs panneaux de signalisation ont été posés. Des ouvriers gèrent la circulation dans les deux sens. Les interventions ont lieu de 7 heures à 17 heures environ. « Il n’y a pas de travaux le soir pour ne pas gêner la tranquillité des riverains et la circulation des usagers de la route », explique le surveillant du chantier.

LUEUR D’ESPOIR CHEZ LES RIVERAINS

Les riverains interrogés se disent tous ravis des travaux qu’ils attendaient depuis longtemps. « Les travaux ne nous dérangent pas. Ça fait longtemps que la route n’a pas été refaite. A cause de cela, nos voitures tombent dans les trous (nids de poules de la servitude, NDLR). C’est pour ça que je suis à pieds, parce que ma voiture s’est abîmée, à force », nous explique une piétonne qui réside dans le voisinage. « Il n’y a pas de problème avec ces travaux. Ils ont été annoncés à tout le monde dans la servitude. Même la poussière et le bruit, ça ne nous dérange pas. Ça fait partie des travaux. On s’y fait. C’est pour notre bien et le bien de tout le monde. Pendant des années, on a demandé. Maintenant, on n’a plus à se plaindre. », explique Heia Tamarino.

UN BUDGET DE 171 MILLIONS

Pour rappel, l’Etat et le pays ont accordé un budget de près de 171 millions de Fcfp pour ces travaux. L’opération consiste en la réfection partielle et à l’aménagement de la route de Heiri sur environ 430 mètres. « Nous allons créer des places de parking, un arrêt de bus, des trottoirs convenables de 1 m 50 de large en béton coloré, au lieu de trottoirs en bitume brûlant, des canalisations d’eaux pluviales, des passages piétons et des ralentisseurs », a rappelé ce jeudi le ministre de l’Equipement, René Temeharo, lors du point presse organisé sur place, hier. Fin novembre, les deux voies de la servitude refaites mesureront 3 mètres de large chacune.





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​La prison de Taiohae, un "modèle original" pour Nicole Belloubet

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​La prison de Taiohae, un
TAIOHAE (Nuku HIva), 18 juillet 2019 - Actuellement en Polynésie française, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, s'est rendue ce jeudi à Nuku Hiva. La garde des Sceaux a profité de son déplacement marquisien pour visiter la petite prison ouverte de Taiohae où les détenus ne sont pas enfermés à clef.
 
La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, s'est rendue jeudi dans la plus petite prison de la République française, la prison de Taiohae, située sur l'île marquisienne de Nuku Hiva. Outre sa taille, la particularité de cette prison est qu'elle n'a ni mur d'enceinte, ni mirador. Les détenus peuvent se promener "librement" dans le jardin, dans les bâtiments. Le parloir se passe sous un manguier. Le soir, ils rentrent dans leurs cellules et les gardiens repartent tranquillement dormir chez eux.

La journée, les prisonniers, cuisinent, entretiennent les lieux et font du sport. "C'est un modèle très original", estime la ministre, pour "les détenus qui acceptent de respecter les règles, de jouer le jeu".

​La prison ne fermera pas
Actuellement, les détenus sont au nombre de quatre. Ils ont en commun d'être tous originaires de l'archipel des Marquises et d'avoir à purger des peines de moins de cinq ans. "Bien sûr, les dossiers de détenus sont étudiés avec attention", précise Evelyne Le Cloirec, la directrice adjointe du centre pénitentiaire de Nuutania dont dépend la prison de Taiohae.

Du côté des gardiens, certains ont travaillé auparavant dans d'autres centres pénitentiaires. Mais pour eux, le modèle de prison d'un genre très singulier tel que celui de Taiohae semble également avoir fait ses preuves. "Il n'y a jamais eu de problème. Les détenus jouent vraiment le jeu. S'ils ne le font pas, ils connaissent les règles et retourneront par la case  prison à Papeete", observe l'un des quatre gardiens de cette prison, où sont pensionnés autant de détenus.

Et, bonne nouvelle : pour les détenus marquisiens, la rumeur selon laquelle elle pourrait fermer prochainement, a été démentie par Nicole Belloubet, jeudi. La ministre s'est intéressée au quotidien de ces hommes détenus au bout de monde et a souhaité  que ces détenus aussi puissent préparer leur réinsertion.
 
La garde des Sceaux poursuit sa visite vendredi à Nuku Hiva avant de se rendre samedi dans d'autres prisons de Polynésie, au centre pénitentiaire de Nuutania, au centre de détention de Papeari puis à celui d'Uturoa à Raiatea.
 

​La prison de Taiohae, un

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Les volleyeuses tahitiennes reviendront à Tahiti avec la médaille d'argent

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Les volleyeuses tahitiennes reviendront à Tahiti avec la médaille d'argent

APIA, le 19 juillet 2019 - Après avoir battu les Samoa en demi-finale trois sets à zéro la veille, la sélection féminine de volleyball menée par Abel Temarii a affronté en finale ce vendredi soir la sélection de Calédonie. Le match s'est déroulé en trois set gagants.

Premier set :

 

Le premier set est totalement à l'avantage des Calédoniennes, un set qu'elles ont mené du premier au dernier point. Tout leur réusit : les smashs et surtout la réception des attaques tahitiennes. On rajoute à cela quelques fautes de service, de filet...10-5 puis 16-5, les Calédoniennes prennent le large au milieu du set et ne seront plus rattrapées. Elles remportent finalement le premier set 25-13.

 

Deuxième set :

Bonne entame de set pour Tahiti qui prend rapidement quelques points d'avance pour mener 5-3 puis 10-4. Nos Tahitiennes parviennent ensuite à conserver 4-5 points d'avance tout au long du set. Elle égalisent finalement à un set partout. La défense fonctionne mieux, les automatismes reviennent avec quelques smashs moins hauts mais qui scorent à chaque fois. 25-18 dans le deuxième set et donc un set partout.


Les volleyeuses tahitiennes reviendront à Tahiti avec la médaille d'argent

Troisième set :

 

Les Tahitiennes débutent bien (5-2) mais cette fois-ci la Calédonie s'accroche lors de ce set crucial. Les deux équipes sont à 10-10, la Calédonie passe même en léger avantage 14-13 mais cela ne durera pas. Tahiti mène 18-16 et c'est le tournant du set, Tahiti défend bien et marque, marque encore et remporte finalement le set 25-17. Tahiti mène deux sets à un.

 

Quatrième set :

 

Tahiti continue sur sa lancée et marque des points superbes. Plus rien ne semble arrêter nos Tahitiennes. (4-1) Mais la Calédonie s'accroche et veut rester dans le match, elle revient à 6-6 puis passe même devant (8-6) La machine tahitienne s'enraye-t-elle ? Non, elles se reprennent et repassent momentanément (10-8) mais la Calédonie reprend la tête après une faute de filet (11-10) puis enchaine quelques points (15-13) et continue sa course en tête. Les deux équipes font jeu égal (18-18) mais c'est la Calédonie qui marque quelques points au bon moment pour mener de nouveau (24-20). Tahiti sauve une balle de set, puis une deuxième mais Tahiti perd ce quatrième set 25-22 sur une faute de service. Deux sets partout, le cinquième set sera le set décisif.


Les volleyeuses tahitiennes reviendront à Tahiti avec la médaille d'argent

Cinquième set :

 

Tahiti marque le premier point, important pour l'ascendant psychologique de ce set ultime mais c'est la Calédonie qui prend ensuite la main pour mener 6-3. C'est à ce moment que notre n°6, auteure de nombreux smashs, tente de rattraper une balle en bord de terrain et se blesse, sortant sur une civière. Soutenues par leur public, les Calédoniennes vont en profiter pour enchainer les points pour s'imposer finalement 15-7 dans cet ultime set décisif face aux Tahitiennes en larmes qui n'ont pas démérité et qui reviendront à Tahiti avec la médaille d'argent. SB

 


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Tumatai Dauphin en argent au lancer de poids

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Tumatai Dauphin en argent au lancer de poids
APIA, le 19 juillet 2019 – Une neuvième médaille pour l'athlétisme tahitien aux Samoa. Tumatai Dauphin au lancer de poids a terminé deuxième ce vendredi du concours avec un jet à 17m40. Le Fidjien Mustafa Fall a déroché la médaille d'or grâce à un jet à 17m75. 

Tumatai Dauphin, le leader de la délégation tahitienne d'athlétisme et double champion du Pacifique en titre au lancer de poids, visait une troisième médaille d'or de suite aux Jeux du Pacifique de Samoa cette année. A l'échauffement l'athlète du fenua réalise un jet à 18m50. "Je voulais tuer le concours à l'échauffement en lançant le plus loin possible, et impressionner les autres concurrents", a-t-il indiqué. 

Malheureusement le Tahitien n'arrive pas à reproduire cette performance lors du concours. Son jet le plus lointain sera mesuré à 17m40, ce qui lui permet de s'assurer néanmoins la médaille d'argent, soit la neuvième médaille pour l'athlétisme tahitien aux Jeux de Samoa. 

L'or est revenue à Mustafa Fall, originaire de Fidji, avec un jet à 17m75, record de Fidji battu de 75 cm. Le podium est complété par le Samoan Nathaniel Sulupo qui a lancé son poids à 16m07.

Le bilan en terme de médaille pourrait s'améliorer ce samedi avec le semi-marathon. Le Tahitien Samuel Aragaw, titré sur le 5 000 m, s'alignera sur la course. 

PAROLE A
Tumatai Dauphin, médaillé d'argent au lancer du poids
"Je garde le sourire parce que je suis fier du travail accompli par notre délégation"


On va dire que ce concours du poids était accessoire pour moi. Même si bien évidemment je voulais défendre mon titre parce que je suis un compétiteur dans l'âme et que je déteste perdre. Mais je garde le sourire parce que je suis fier du travail accompli par notre délégation sur ces Jeux. Nous avons envoyé 12 athlètes qui ont ramené 8 médailles. Le ratio est incroyable alors que personne ne croyait, en tout cas très peu de personne croyait en notre délégation. Ça récompense le travail de tous les coachs et de l'encadrement technique. Je pense à Thierry Tonnellier,  Pierre Belache, Mike Aka, Winsy Tama,  qui était avec nous pour les Jeux. Et au fenua je pense à Gordon Barff, Véronique Boyer qui se sont tous investis.  

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Guinée: une candidate au baccalauréat accouche puis reprend l'examen

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Guinée: une candidate au baccalauréat accouche puis reprend l'examen
Conakry, Guinée | AFP | jeudi 18/07/2019 - Une étudiante qui se présentait à l'épreuve de physique du baccalauréat en Guinée a quitté précipitamment la salle d'examen pour accoucher, puis a repris l'épreuve moins d'une heure plus tard, après avoir donné naissance à un petit garçon, a-t-elle indiqué jeudi à l'AFP.

Tôt mardi matin, Fatoumata Kourouma Condé, 18 ans, a ressenti des douleurs annonçant l'imminence du terme de sa première grossesse. Mais elle a décidé de se rendre à la première épreuve du bac au Lycée Grand-Ducal de Mamou, à quelque 250 km à l'est de Conakry, a-t-elle expliqué par téléphone, confirmant des informations de la presse locale.
"J'ai pris mon courage à deux mains, je suis allée en salle d'examen sans rien expliquer à mon mari, ni au délégué du ministère (de l'éducation), de peur qu'on me demande de rester à la maison ou d'aller voir mon médecin", a-t-elle confié.
Vers 08H30, alors que l'épreuve de physique avait déjà commencé, l'examinateur a constaté qu'elle était sur le point d'accoucher. "Il fallait l'évacuer vers une maternité", a expliqué Mohamed Diakité, le responsable du centre d'examen.
Transférée au centre de santé de la ville, Fatoumata Condé a donné naissance à un garçon après une dizaine de minutes de travail et, vers 09H10, elle était de retour en salle d'examen.
"C'était inimaginable que je rate une seule épreuve de mon examen que j'ai préparé toute l'année", a-t-elle expliqué à un correspondant de l'AFP.
"J'étais heureuse d'avoir mis au monde un petit garçon, mais angoissée de rater" l'examen, se souvient-elle. "Lorsque mes proches sont arrivés à la maternité, j'ai fait une toilette rapide et j'ai filé en salle d'examen, au grand étonnement du personnel médical, de ma famille et de tout le monde au centre d'examen", a précisé la jeune femme.
Son mari, un caporal-chef de la gendarmerie, "est heureux" et "ne fait que raconter cette histoire insolite à tout le monde, surtout à ceux qui prennent le temps d'aller à la maison voir cette brave femme et d'embrasser le nouveau-né", a confié un proche de la famille, en souhaitant que le jeune enfant soit prénommé "Espoir".
"Tout le monde à Mamou les félicite et nous prions Dieu pour que Fatoumata ait son examen de baccalauréat", a-t-il ajouté.

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La Papouasie exige de Canberra un calendrier pour évacuer les réfugiés

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La Papouasie exige de Canberra un calendrier pour évacuer les réfugiés
Sydney, Australie | AFP | vendredi 18/07/2019 - Le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée James Marape a appelé l'Australie vendredi à fixer une date-limite pour relocaliser des centaines de demandeurs d'asile bloqués sur l'île de Manus depuis des années.

M. Marape, qui rencontrera son homologue australien Scott Morrison à Canberra la semaine prochaine, a déclaré à la chaîne australienne ABC qu'il voulait "établir un calendrier" pour trouver un lieu d'habitation aux migrants détenus sur Manus.
"On parle d'êtres humains. On ne peut pas les laisser dans les limbes sans idée de leur avenir", a dit le Premier ministre, qui vient d'arriver au pouvoir.
L'Australie mène depuis 2013 une politique d'immigration draconienne. Elle n'accepte aucun boat people sur son sol, même ceux qui remplissent les critères du droit d'asile. Les migrants qui ne sont pas directement refoulés en mer sont envoyés dans des camps de rétention dans le Pacifique, comme Manus ou sur l'île de Nauru, avec interdiction de s'installer en Australie.
James Marape a déclaré qu'il avait déjà discuté de cette question avec Peter Dutton, le ministre australien de l'Intérieur tenant de la ligne dure contre les demandeurs d'asile.
"Je lui ai demandé d'accélérer la procédure d'élimination du problème des demandeurs d'asile", a-t-il déclaré. "Il y a de vrais réfugiés et il y a aussi de faux réfugiés. Que va-t-il se passer avec ceux qu'on a chez nous"?, a-t-il demandé.
Les conditions de vie des demandeurs d'asile relégués dans les camps du Pacifique sont dénoncées par l'ONU et les défenseurs des droits de l'Homme.
Beaucoup ont été relocalisés mais environ 450 hommes sont toujours à Manus. Ces dernières semaines, le nombre de tentatives de suicide parmi des migrants de plus en plus désespérés a augmenté.
Environ 350 demandeurs d'asile sont toujours à Nauru.
Canberra justifie sa politique par la nécessité de dissuader les migrants d'entreprendre un périlleux voyage en mer et de décourager les passeurs. 
Depuis qu'il est devenu Premier ministre il y a deux mois, M. Marape a déclaré la guerre à la corruption endémique dans son pays et promis de rééquilibrer ses relations avec ses alliés, ainsi qu'avec les multinationales qui exploitent les vastes ressources minières de la Papouasie.
Il est attendu dimanche en Australie, son premier voyage à l'étranger en tant que chef du gouvernement.

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La N-Calédonie teste le "modèle islandais" contre les addictions des jeunes

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La N-Calédonie teste le
Nouméa, France | AFP | vendredi 18/07/2019 - Trois communes de Nouvelle-Calédonie ont décidé d'adopter le "modèle islandais", qui a porté ses fruits dans de nombreux pays, pour lutter contre les addictions à l'alcool, au tabac ou à la drogue chez les adolescents, ont-elles annoncé vendredi.    
Cette méthode, expérimentée pour la première fois en Islande en 1997, a été présentée en Nouvelle-Calédonie l'an dernier, sous l'impulsion de la Fédération des industries de Nouvelle-Calédonie (FINC).    
Dans le cadre d'une réflexion sur la santé et l'alimentation, l'organisation avait invité Harvey Milkman, professeur émérite du département de psychologie de l’université de Denver (Colorado), cheville ouvrière du programme.    
Sa clé de voûte consiste en premier lieu à soumettre aux collégiens et lycéens un questionnaire anonyme sur leur environnement social et leurs habitudes de consommation : "Avez-vous déjà été ivre? Avez-vous déjà essayé de fumer? Combien de temps passez-vous avec vos parents?....".  
En Nouvelle-Calédonie, les villes-pilotes de Dumbéa, du Mont-Dore et de Koné en sont à cette phase et viennent de réceptionner les résultats des enquêtes, en compagnie d'Harvey Milkman, en mission du 10 au 20 juillet.      
"On observe des données assez similaires à celle de l'Islande il y a 20 ans, avec environ 20%  des adolescents qui déclarent avoir été ivres au cours du mois. Aujourd'hui, en Islande, le taux a chuté à 7%", a déclaré à la presse le professeur américain.     
L'enquête dans les communes calédoniennes a aussi montré qu'une fille sur 5 de 15 et 16 ans fume quotidiennement et qu'avant 13 ans, 40% des adolescents ont déjà bu de l'alcool et 9% fumé du cannabis.      
Couvre-feu à 22 heures pour les 13-16 ans, sport à volonté, plus de temps et d'activités partagés avec les parents, prévention et mobilisation de tous les acteurs sont les piliers de la méthode prônée par le professeur Milkman.       
"Ici, 15 à 20% des jeunes disent avoir des activités extra-scolaires. En Islande, ils sont 99%", a-t-il indiqué alors que dans ce pays nordique les familles bénéficient d'une allocation dédiée à ces frais.       
Des villes de 28 pays différents et le Chili à l'échelle nationale ont adopté les recommandations d'Harvey Milkman, qui a insisté sur l'impérative implication de tous les acteurs pour des résultats significatifs, comme ceux observés en Islande.        
La Nouvelle-Calédonie, où environ 30% de la population a moins de 25 ans, est confrontée à une hausse constante de la part des mineurs dans les faits de délinquance (25%), commis le plus souvent sous l'emprise de l'alcool ou du cannabis.

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Recours à la prostitution de mineures : « ils sont allés chercher des enfants de la rue »

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Recours à la prostitution de mineures : « ils sont allés chercher des enfants de la rue »
PAPEETE, le 19 juillet 2019 - Quatre hommes, âgés de 55 à 73 ans, ont été présentés en comparution immédiate ce jeudi pour répondre de « recours à la prostitution » de deux mineures et de deux majeures. Ils ont été condamnés à des peines comprises entre 10 et 18 mois de prison ferme.

Avant que l'audience ne débute, l'avocate de l'unique partie civile de ce dossier, la mineure qui était la plus jeune à l'époque des faits, a demandé le huis clos total. En l'absence de cette victime, le procureur de la République a estimé qu'il était peut-être « intéressant » que tels faits soient connus. Après en avoir délibéré, le tribunal correctionnel a ordonné un huis clos partiel autorisant la présence de la presse.

Les quatre individus avaient été déférés au tribunal le 28 juin dernier au terme de 48 heures de garde à vue au sein des locaux de la Brigade de recherches de Faa'a qui était en charge de l'enquête. Ils avaient ensuite été placés sous contrôle judiciaire.

L’affaire avait débuté en août 2018 suite à une dénonciation anonyme. Dénonciation anonyme qui avait en fait été effectuée par la femme de l'un des prévenus. L’enquête préliminaire avait permis d'établir que les quatre mis en cause avaient recours à des prostituées dont deux d'entre elles étaient des mineures. La plus jeune des prostituées n'avait que 12 ans à l'époque des premiers rapports tarifés. Sans domicile fixe, la jeune fille vivait sur une plage avec son copain de l'époque. Face aux enquêteurs, cette victime avait indiqué qu'elle avait commencé à se prostituer afin de « manger ». Lorsque son compagnon était au foot ou au surf, elle s'asseyait « au bord de la route » et des « hommes s'arrêtaient ».

Les quatre hommes ont été présentés en comparution immédiate ce jeudi. A la barre, ils ont tous adopté la même défense en expliquant qu'ils n'avaient pas connaissance de la minorité des deux prostituées mineures. Le tribunal a ensuite évoqué leurs personnalités. Parmi les prévenus : un chef d'entreprise déjà condamné à 8 reprises dont une fois pour des faits d'atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans, un pharmacien à la retraite actionnaire majoritaire d'une pension à Moorea, un chargé de service de la mairie qui recevait les prostituées mineures dans son bureau et un retraité en instance de divorce. Tous avaient fréquenté les deux prostituées mineures en échange d'argent mais aussi de nourriture ou du paiement de factures EDT.

Préjudice moral
Lors de sa plaidoirie, l'avocate de l'unique partie civile dans ce dossier, la mineure la plus jeune, a rappelé qu'à l'époque des faits, sa cliente était une « enfant de 12 ans » qui s'était retrouvée « à la rue ». « On ne se prostitue pas volontairement à cet âge! Il faudra un travail énorme pour récupérer cette jeune fille dont tout le monde a profité » a t-elle conclu avant de demander 1, 5 million au titre du préjudice moral subi par la victime.

« Ces quatre hommes ont pour certains amassé des fortunes considérables, pour d'autres, ils avaient des vies de bons pères de famille. Ils sont allés chercher des gamines et pas n'importe quels enfants :des enfants de la rue. Ces mêmes enfants qui sont obligés de s'adonner à une prostitution de nécessité car ils vivent dans une grande précarité», a fermement conclu le procureur de la République avant de requérir des peines comprises entre 12 et 18 mois de prison ferme.

Pour la défense du retraité, Me Eftimie a dénoncé une vision « machiste et archaïque » du dossier dans lequel une jeune fille décide « sciemment d'avoir les relations sexuelles qu'elle veut » . Me Bennouar, l'avocat de l'employé de la mairie de Papeete a, quant à lui, évoqué l' « erreur d'une vie » commise par un homme qui n'avait jamais eu aucun problème auparavant.

Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné les quatre prévenus à des peines comprises entre 10 et 18 mois de prison ferme.








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De l'argent et du bronze pour les boxeurs

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De l'argent et du bronze pour les boxeurs
APIA, le 20 juillet 2019 - Les boxeurs tahitiens ont remporté un total de 8 médailles aux Samoa. 7 de bronze et une d'argent décrochée par la boxeuse Heiura Nena chez les moins de -75 kg. 

Un bilan mitigé pour les boxeurs tahitiens aux Samoa. S'il ont décroché un total de 8 médailles, aucun athlète n'a réussi à ramener l'or, et seule la boxeuse Heiura Nena chez les moins de -75 kg a disputé une finale ce vendredi aux Samoa. Elle s'est malheureusement inclinée aux points face à la Samoane Faasu Loia, à la suite d'un scénario improbable . Les deux jeunes femmes sont montées une première fois sur le ring mais au bout de deux minutes les arbitres arrêtent combat. La cause : un juge samoan avait été choisi pour juger le combat. 

Heiura Nena et son adversaire remonteront sur le ring après plusieurs heures d'attente. Dans ce deuxième combat Faasu Loia prend donc l'ascendant sur la Tahitienne et l'emporte aux points. 


Des victoires volées ? 


La moisson de médailles pour la délégation de boxe est ensuite complétée par 7 médailles de bronze.

Heimata Neuffer, grandissime favori en moins de 91 kg, a vu sa route vers l'or barrée en demi-finale par le Samoan Hugo Fata.  Ce dernier est  envoyé au tapis par le Tahitien dans la dernière reprise  et est donc compté. Mais cela ne suffit pas à convaincre les juges qui désigneront comme vainqueur aux points le boxeur Samoan. Heimata Neuffer se contente donc de la médaille de bronze. 

Heiarii Mai, autre grande chance de titre chez les moins de 75 kg, s'est également incliné en demi-finale sur décision partagée face au Calédonien Ramses Thimoumimais, malgré là encore un combat dominé par le boxeur tahitien. 

Même scénario pour Tautuarii Nena engagé chez les moins de 81 kg. Opposé au Samoan américain Jolando Taala en demi-finale le Tahitien n'aura pas la faveur des juges en dépit d'un combat parfaitement maitrisé. Une troisième médaille de bronze pour la la délégation tahitienne.

Tearii Rua (-52 kg), Roger Waoute (-56 kg), Edith Tavanae (-60 kg) et Hereani Apeang-Bennett (-51 kg) complète la collection de médaille de bronze pour la boxe tahitienne aux Jeux de Samoa. 

De leurs côtés les boxeurs samoans ont remporté un total de 7 médailles d'or sur les 13 possibles. Ce qui permet à Samoa de creuser l'écart au classement des médailles sur Tahiti qui pointe désormais à la sixième position avec 31 médailles d'or. 

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 20 au lundi 22 juillet 2019

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Pharmacies de garde : Du samedi 20 et dimanche 21 juillet 2019

- Papeete : Pharmacie PAOFAI. Tél. 40 43 93 93
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 47 01 47 ou 40 47 01 44.

- Faa’a : Pharmacie TIARE TAHITI. Tél. 40 83 29 44
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00.

- Punaauia : Pharmacie AITO. Tél. 40 45 57 70
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60.

Du samedi 20 juillet 2019 à 12h30 au lundi 21 juillet 2019 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr Luth Gaëlle Tel. 40 42 46 72

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr MALAPER Jean Paul Tel. 40 50 70 70

-Commune de Paea : Dr REDOUTE Rémy Tel. 40 53 35 12

-Commune de Papara : Dr FAYOLLET Florence Tél. 40 43 30 33

-Taravao et la presqu’île : Dr LOQUET Henri Tel. 40 57 21 88

-Secteur de MOOREA : Dr BOUCHET Nicolas Tel. 40 54 47 47

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr KRAJEWSKI Justine Tel. 40 67 67 37

-Ile de Huahine : Dr MOTYKA Pascal dimanche de 08h00 à 11h00 Tel. 40 68 82 20

-Ile de Raiatea : Dr LACROZE Gaëlle Tel. 40 66 49 66

-Ile de Tahaa : Dispensaire de Taha’a Tel. 40 65 63 31

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : ----------------------- Tel. ----------------------

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : -------------------------- Tel. ----------------------

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 7h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 - poste 4114
Samedi à partir de 7h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

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Tere ‘Ori et O Faa’a : une prestation gratuite en remerciements

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Tere ‘Ori et O Faa’a : une prestation gratuite en remerciements
FAAA, le 19 juillet 2019 - Les groupes de chants et danses O Faa’a et Tere ‘Ori se produiront gratuitement ce samedi soir à partir de 19 heures au Motu Ovini de Faa’a. Cette prestation vient clôturer des mois de répétitions couronnés par une double victoire au Heiva.

Tere ‘Ori et O Faa’a, deux groupes de Faa’a lauréats d’un premier prix dans leur catégorie au Heiva I Tahiti 2019, proposent une prestation gratuite ce samedi 20 juillet. Ce spectacle ouvert à tous aura lieu sous le  chapiteau du Motu Ovini. La soirée débute à 19 heures.
 
En effet, cette année au Heiva i Tahiti, la troupe de danses Tere ‘Ori est lauréate du premier prix en catégorie Hura Ava Tau. Le groupe de chants O Faa’a finit premier de la catégorie Tārava Raromata’i.
 
Le spectacle gratuit qu’offrent les deux troupes samedi vise à remercier la commune de Faa’a pour son soutien, ainsi que la famille et les proches des deux formations.

Tere ‘Ori et O Faa’a : une prestation gratuite en remerciements

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5 médailles d'or sur six possibles en triathlon

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5 médailles d'or sur six possibles en triathlon
APIA, le 19 juillet 2019 - Excellents résultats du triathlon tahitien lors de ces XVIèmes  Jeux du Pacifique. Ce matin, après la deuxième place de Salomé de Barthez, qui s'était octroyée l'or la veille en aquathlon (natation + course à pied), n'a pas pu décrocher cette fois-ci la médaille d'or. Avec une 1'15 de retard après la natation sur la Calédonienne, elle a continué à perdre 20' secondes par tour environ sur le vélo. Avec trois minutes de retard avant la course à pied, impossible pour elle de revenir sur son adversaire.

Benjamin Zorgnotti, lui a écrasé la concurrence en faisant sa course seul en tête. Il remporte l'or en individuel et rattrape le retard de Salomé de Barthez, ce qui permet à Tahiti de remporter également l'or par équipe qui se jouait sur les chronos cumulés des concurrents. Cédric Wane, malchanceux, dans la roue d'un Calédonien qui tombe devant lui, chute lourdement et termine sa course au mental à la 4e place.

Au total, cinq médailles d'or sur six possibles ont été remportées par le triathlon polynésien, pour la plus grande joie de Jean Michel Monot, le président de la fédération présent sur place.  SB

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Les volleyeurs Tahitiens médaillés d'or

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Les volleyeurs Tahitiens médaillés d'or
APIA, le 20 juillet 2019 - Au douzième et dernier jour de compétition des Jeux du Pacifique, la sélection de Tahiti de volley-ball menée par Abel Temarii était en lice pour tenter de décrocher la médaille d'or. Après la défaite en finale de la sélection féminine, les hommes avaient à cœur décrocher l'or cette fois-ci. Pour rappel, Tahiti avait gagné trois sets à zéro en match de poule contre cette même équipe de Wallis.

Premier set :

Tahiti rentre très bien dans le match et met la pression d'entrée sur son adversaire Wallisien et mène 10-4 puis 15-9. Tout fonctionne, l'attaque, les services, la défense. Rien ne semble pouvoir faire barrage à Donovan Teavae, fer de lance de l'équipe, et ses coéquipiers. Mais Wallis ne se laisse pas faire et revient progressivement dans ce match (20-20). Le ton est donné, Tahiti va devoir aller chercher cette médaille d'or. Après avoir sauvé une première balle se set, Wallis perd finalement le premier set 24 à 26. 1-0 pour Tahiti.

Deuxième set :

Le début du deuxième set est à l'image de la fin du premier. Les deux équipes font jeu égal (5-5) puis Wallis prend quelques points d'avance (10-7) mais Tahiti défend bien et revient à 10-10. Donovan Teavae est toujours aussi efficace au smash, avec un peu de réussite Tahiti s'octroie trois points d'avance (16-13) avant d'aborder la fin du set mais Wallis revient en enchainant sept points ! 19-16 puis 21 16 pour Wallis. Les deux équipes sont à égalité 21-21 Service gagnant pour le n°7, puis trois balles de set pour Tahiti qui s'impose finalement 25-22. Tahiti a eu chaud mais ça passe ! Deux sets à zéro pour Tahiti.

Les volleyeurs Tahitiens médaillés d'or
Troisième set :

Forcément la confiance est du côté de Tahiti dans ce début de set qui mène 6-3. Tahiti sert fort et prend des risques mais globalement ça passe, l'équipe continue sa course en tête et fait le break 11-5. Les Wallisiens sont touchés au moral alors que les Calédoniens sont dans les tribunes en train de s'imaginer jouer cette finale. La sélection tahitienne domine la situation et enchaine les points. (15-10).

Wallis est au bord de la rupture, Tahiti mène 20-13, à cinq points de la délivrance, à cinq points de la médaille d'or qui cette fois-ci n'échappera pas à Tahiti. Les volleyeuses sont là, en train de supporter la sélection de Tahiti. L'écart est trop important, Wallis ne reviendra pas, Tahiti s'impose 25 à 17 remporte la médaille d'or en volley ball de ces Jeux du Pacifique. SB

 

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Foncier : le Sénat favorable à la loi pour le partage par souche

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Foncier : le Sénat favorable à la loi pour le partage par souche
PAPEETE, 19 juillet 2019 - La commission des lois du Sénat a adopté jeudi à Paris sans modification la proposition de loi visant à faciliter la sortie de l'indivision foncière et sur les conditions d'exploitation d'un aérodrome d'Etat. Le texte est examiné ce mardi par le Sénat en séance publique.
 
La commission des lois du Sénat a adopté le 18 juillet la proposition de loi relative à la Polynésie française et portant sur le droit successoral et les conditions d'exploitation des aérodromes d’Etat.

La proposition de loi reprend sans modification les articles censurés le 27 juin par le Conseil constitutionnel dans la loi portant diverses modifications institutionnelles en Polynésie. La proposition de texte vise à adapter les règles en matière indivisions successorales aux spécificités polynésiennes, en particulier l’ancienneté des successions. Elle concerne des dispositifs d’attribution préférentielle, de retour à la famille du défunt des biens immobiliers qu’il détenait en indivision avec celle-ci, des droits de l’héritier omis, et de la sortie d’indivision et du partage par souche.

Ces dispositions s’inspirent pour l’essentiel des recommandations du rapport de la délégation sénatoriale aux outre-mer de 2016 sur la sécurisation des titres fonciers dans les outre-mer. La mission parlementaire avait mis en exergue le caractère complexe de la question foncière en Polynésie française où "les nombreuses indivisions réunissent parfois des centaines d’indivisaires à la faveur de successions non liquidées depuis quatre à cinq générations et alimentent l’abondant contentieux des « affaires de terre »".

Le texte validé sans modification jeudi par la commission du Sénat reprend également un article précisant le cadre juridique dans lequel l’État peut concéder l’exploitation d’un aérodrome qui relève de sa compétence en Polynésie française. Cette disposition permet à l’État de décider l’attribution d’un contrat de concession aéroportuaire à une société de projet associant un opérateur économique et la Polynésie française, sur demande de celle-ci. L’article est également adopté.

Les sénateurs ont constaté cependant que la proposition de loi qui leur était présentée, abandonne au passage deux articles retoqués le 27 juin par le Conseil constitutionnel. Ont été laissées de côté les dispositions relatives aux crématoriums et à la dépénalisation du stationnement payant, "sans que l'on comprenne pourquoi ", a déploré jeudi en séance le sénateur LR de l’Ardèche, Mathieu Darnaud, rapporteur. Selon lui, dans ce dossier, "la rapidité et l'efficacité" ont de toute évidence primé sur l'exhaustivité. "Il semblerait que la non-reprise de ces dispositions dans le texte résulte d'un défaut de coordination avec le ministère de la justice", a-t-il estimé. "Nos collègues polynésiens ne souhaitent pas que l'adoption de ce texte soit retardée. En effet, ces dispositions sont attendues de longue date."

La proposition de loi visant à faciliter la gestion et la sortie de l'indivision successorale et l'exploitation d'un aérodrome en Polynésie française, est programmée ce mardi en séance publique du Sénat, dans le cadre d’une procédure parlementaire accélérée.

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Le Prince Hinoi partiellement fermé à la circulation lundi et mardi

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PAPEETE, 19 juillet 2019 - Deux voies de l’avenue du Prince Hinoï seront fermées de part et d’autre du terre-plein central, le lundi 22 juillet et mardi 23 juillet, à partir de 20 heures et jusqu’à 2 heures du matinafin de permettre au Service des Parcs et Jardins et de la Propreté d’entretenir les plantations du terre-plein central.
 
Il est recommandé aux automobilistes la plus grande prudence et le respect des consignes de sécurité aux abords du chantier.

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