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Compte rendu du conseil des ministres du 17 juillet 2019

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Voici le compte rendu du conseil des ministres du 17 juillet 2019


Projet de convention cadre pluriannuelle 2019-2020 du 3e instrument financier

Le Conseil des ministres a approuvé la convention cadre pour la période 2019-2021, relative au 3e instrument financier (3IF) de l’Etat au profit de la Polynésie française.
Pour rappel, le 3e instrument financier, au même titre que la dotation globale d’autonomie (DGA) et la dotation territoriale pour l’investissement des communes (DTIC), est issu de la transformation de la dotation globale de développement économique (DGDE) créée 2002, pour accompagner la Polynésie française dans la reconversion économique post-nucléaire.
Il s’agit de la troisième convention cadre pluriannuelle pour ce partenariat créé en 2011 par lequel l’Etat concourt au financement des investissements prioritaires de la Polynésie française. Ce nouvel acte d’engagement permettra d’améliorer, après plusieurs années de pratiques, le fonctionnement du dispositif. Les dernières évolutions, qui sont le résultat de concertations entre les services du Pays et de l’Etat, sont attendues depuis plusieurs années par la Polynésie française.
Il s’agit en particulier de simplifier les procédures juridiques et comptables de traitement des opérations d’investissement co-financées avec l’Etat afin d’en améliorer le rythme d’exécution. En 2019, la participation au 3IF inscrite en loi de finances de l’Etat est maintenue au niveau de 2018, soit 51 312 800 € (6.123.245.817 Fcfp).


Mise à jour du code des impôts

Le Vice-président de la Polynésie française a présenté au Conseil des ministres la dernière mise à jour du Code des Impôts, actualisée au 1er mai 2019.
Par rapport à son millésime précédent, cette nouvelle version intègre près de vingt nouveaux actes réglementaires, ainsi qu’un ensemble de modifications facilitant la lecture du document.
Une fois le code des impôts approuvé par le Conseil des ministres, celui-ci fera l’objet d’une publication au Journal officiel de la Polynésie française (JOPF). Il sera ensuite édité sous format livre par l’Imprimerie officielle de Polynésie française. Cette version est la seule qui soit opposable à l’administration.


Point sur l’indice des prix, du BTP et des hybrides

En juin 2019, l'indice des prix à la consommation augmente de 0,1 % et s'établit à 99,38, essentiellement en raison de l'augmentation des tarifs de Transport aérien. Sur douze mois, l'indice général des prix à la consommation augmente de 0,7 %. Moins sensible aux fluctuations des tarifs de Transport aérien, l’indice ouvrier est stable en juin 2019. Il progresse de 1,5 % en glissement sur douze mois. L'indice général hors Transport aérien international est également stable en juin 2019. Il est en hausse de 1,5 % en glissement sur douze mois.
En juin 2019, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) reste stable. L'augmentation de 0,1 % des tarifs des services compense la baisse des prix des matériaux chimiques (- 0,3 %). Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre et celui du Second Œuvre sont stables. Depuis janvier, l'index général du bâtiment augmente de 0,3 %. Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil est en baisse de 0,1 % et celui des Travaux Spécialisés reste stable. Depuis janvier, l'index général des Travaux Publics croît de 0,4 %. Sur 12 mois, l'index général du BTP est en hausse de 1,5 % ; l'index du Bâtiment croît de 0,9 % et celui des Travaux Publics, de 2,2 %.

En juin 2019, les index hybrides prennent les valeurs suivantes (base 100 en décembre 2010) :

Index Valeur Variations en %
Mensuelle Sur 12 mois
Gardiennage 114,82 - 0,5
Sûreté 110,01 - 0,2
Véhicules Légers 111,39 - 2,4
Véhicules de Chantier 105,23 - 0,4
Construction navale en aluminium 127,82 - 4,4
Fourniture de pièces détachées pour navires 110,06 - 0,9
Index des Transports Publics Terrestres 108,37 - 2,4
Index des Assurances 104,93 - -0,8
Index du Transport Aérien International 96,18 -0,8 -0,7


Acquisition foncière pour la construction de logements sociaux à Paea : subvention d’investissement en faveur de l’OPH
Le ministre du Logement a présenté, en Conseil des ministres une proposition d’octroi d’une subvention d'investissement en faveur de l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH) pour financer l’achat de parcelles totalisant une superficie de 23 671 m² situées à l’entrée de la vallée d’Orofero au PK 22, dans la commune de Paea.
L’acquisition foncière est faite dans la limite des évaluations validées par la commission des domaines du Pays et tient compte également des études réalisées (faisabilité, géotechnique et topographie) et des aménagements effectués sur le terrain (terrassement et protection des talus). Le coût total de cette acquisition est estimé à la hauteur de la subvention (337 932 000 Fcfp TTC).
L’OPH lancera, dès finalisation de l’acquisition, une consultation pour le recrutement de la maîtrise d’œuvre et la définition d’un avant-projet sommaire d’ici la fin 2019. Ces parcelles accueilleront un programme de 78 logements individuels.

Réglementation maritime lors de la « Tahiti Pro Teahupoo 2019 »

Dans le cadre de l’exercice de la police administrative spéciale des activités nautiques, la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes (DPAM) a validé, au plan technique, un projet portant conditions d’organisation et de déroulement de la compétition annuelle de surf dénommée « Tahiti Pro Teahupoo 2019 ». Cette compétition internationale se déroulera dans la commune de Teahupoo du 15 août au 1er septembre.
L’organisateur a prévu de renouveler le dispositif de l’année précédente reposant sur trois zones soumises à des limitations d’activités et de vitesse de la navigation maritime comme suit :
- La zone A proche du platier récifal, est interdite à la navigation et à la baignade ;
- La zone B est interdite à la navigation, à l’exception d’une sous-zone réservée à la baignade et au stationnement des engins non immatriculés (pirogues, planches de surf et de paddles) ;
- La zone C est réservée aux navires autorisés suivant les conditions déterminées par l’organisateur. Pour cette zone, il est prévu une limitation de vitesse à trois nœuds et d’encadrer les modalités de stationnement des navires qui y sont présents.
En dehors de ces trois zones qui seront délimitées par des bouées à l’initiative de l’organisateur, la vitesse de navigation est limitée à cinq nœuds depuis l’entrée de la passe de Havae jusqu’à un demi mille marin au large. Les manquements aux règles de limitations d’activités et de vitesse sont passibles des peines de contravention de 4ème classe.

Promotion de la destination : subvention du ministère du Tourisme à l’association Patutiki

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de 900 000 Fcfp à l’association « Patutiki » pour une étude marketing et la création d’un site internet pour la promotion du tatouage marquisien.

Soutien au tournage de la série télévisée « positive Outre-mer » en Polynésie

La société Internep a bénéficié d’une subvention du Pays d’un montant de 840 000 Fcfp pour la réalisation de la série télévisée « Positive Outremer » saison 2. Les 4 thèmes suivants ont été traités : la permaculture, le poti marara - invention polynésienne, Moorea Coral Gardeners - la jeunesse se bat pour les coraux, et le va’a.

Les diffusions des films sur la chaîne Public Sénat et sur les réseaux sociaux ont débuté début juillet. Les premiers retours en termes d’audimats sont très encourageants et augure d’une belle promotion de la destination Polynésie sur ces supports. La société souhaite continuer le partenariat avec la Polynésie française et propose de travailler sur des nouveaux thèmes dans une prochaine saison, dont les tournages pourraient démarrer en fin d’année.

Dans ce cadre, le Conseil des ministres a octroyé une subvention de 840.000 Fcfp pour contribuer à la production de la série télévisée. La production propose de tourner autour des thèmes suivants : l’outremer, pilote des énergies nouvelles, entreprenariat-start-up et recherche, une biodiversité unique, la destination tourisme, des ressources naturelles, une diversité culturelle étonnante, la jeunesse et l’outremer fournisseur de sportifs de haut niveau. L’audience de la chaîne Public Sénat est évaluée à 20 millions de téléspectateurs par semaine.

Actions de protection de la flore
Les îles et atolls de la Polynésie française, du fait de leur isolement, abritent une flore riche et diversifiée. Parmi les 870 plantes que compte la flore établie à l'origine avant les premières occupations humaines, plus de la moitié d'entre elles sont des espèces endémiques qui ne se trouvent que dans nos îles polynésiennes. Cette rareté et parfois les très faibles zones d'occupation rendent cette biodiversité extrêmement fragile comme l'emblématique tiare 'apetahi à Raiatea.
Néanmoins, le gouvernement veille depuis de longues années au maintien du patrimoine de la Polynésie et finance de multiples opérations qui composent un programme diversifié. Celui-ci repose sur une réglementation protectrice, de l'acquisition constante de connaissances et des actions de terrain pour ne voir aucune de nos espèces disparaître. Les résultats des actions de ce programme sont régulièrement évalués et les objectifs reprécisés en fonction des espèces concernées afin de poursuivre les travaux.
Ainsi, pour ce qui concerne le tiare 'apetahi, le taux d'extinction est estimé à 81%, et ce calculé sur une période de 20 ans. La zone d'occupation de cette espèce estimée à 100 ha a diminué de 11% en 8 ans, suite à la disparition de 11 stations.
Si les dégâts causés par l'homme restent importants, ces travaux ont montré que la majorité des dégradations humaines étaient aujourd'hui essentiellement accidentelles, permettant de mieux orienter la communication.
Un champignon pathogène (pourriture molle) a pu être observé et étudié pour la première fois en 2015. Il serait une des 3 causes principales de mortalité directe, voire la principale. Ce champignon semble par ailleurs affecter d'autres espèces de la flore polynésienne et il est apparu aujourd'hui utile d'élargir le travail d'étude de ce pathogène à une vingtaine d'autres plantes.
Le travail d'identification mené bénéficiera ainsi à d'autres espèces de la flore des îles de la Société et permettra de contribuer à la préservation de ces plantes également. Ce travail accompagné d'efforts de renforcements des populations au moyen de germinations de plantules se fera durant les exercices 2019-2020-2021. C'est dans ce cadre, à l'issue d'une consultation publique, qu'une convention vient d'être signée entre le Ministère en charge de la culture et de l'environnement et les prestataires associés que sont Frédéric Jacq et Raiatea randonnée.

Subvention de fonctionnement à l’association « Pacl Events » pour des actions menées dans le domaine du handicap
Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de 350 000 Fcfp à l’association « Pacl Events » pour permettre la prestation sur scène du comique « Guillaume Bats », lequel est atteient de la maladie des os de verre.
L’association « Pacl Events » est une association de loi 1901 avec une volonté de soutenir les vocations de jeunes artistes et de véhiculer des messages de sensibilisation par le biais de productions artistiques. Dans le cadre de ses missions, elle souhaite offrir 100 places de ce spectacle à plusieurs associations accueillant des publics en situation de handicap afin de leur présente ce bel exemple de réussite sociale et professionnelle.
Ce projet est aussi soutenu aux fins de participer à une prise de conscience collective sur les personnes porteuses de handicap et de tendre vers une société plus solidaire. La formation envisagée dans ce cadre va en outre permettre aux aidants d’accéder à une pré-qualification dans le domaine du service à la personne avec la remise d’une attestation de formation validant leurs compétences et acquisitions.

Modification du calendrier vaccinal de l’enfant

La Polynésie française dispose actuellement de recommandations vaccinales pour la population de la naissance à l’âge de 16 ans. Le calendrier vaccinal permet de définir les règles techniques et les modalités des vaccinations obligatoires et recommandées.
Ce calendrier évolue régulièrement, notamment en fonction de la situation des maladies concernées, des groupes de personnes les plus touchées, de l’existence de nouveaux vaccins, de l’évolution des vaccins déjà existants, ou encore des nouvelles connaissances scientifiques sur la durée de protection des vaccins. D’autre part, pour conserver une bonne couverture vaccinale (proportion suffisamment importante des enfants vaccinés dans la population), en vue de protéger les enfants contre les maladies transmissibles, et d’éviter la circulation des virus et des bactéries pour protéger les personnes fragiles. Certaines vaccinations recommandées et pratiquées depuis de nombreuses années ont été rendues obligatoires par la loi du Pays du 12 mai 2019.
Il s’agit des vaccinations contre la coqueluche, contre les oreillons et contre les infections à pneumocoque. Le nouveau calendrier vaccinal publié tient donc compte de ces modifications et précise, pour chaque vaccination obligatoire ou recommandée, le nombre d’injections et l’âge auquel elles doivent être administrées aux enfants concernés. La rentrée scolaire pourra être l’occasion pour les professionnels de santé, de procéder à la vérification de la complétude du calendrier vaccinal des enfants, à l’aide des deux annexes de l’arrêté pris en conseil des ministres.


Subventions de fonctionnement aux fédérations sportives et associations sportives

Le Conseil des ministres a examiné 2 dossiers de subventions destinés à une fédération sportive et une association sportive pour un montant global de 2 149 500 Fcfp. Les subventions de fonctionnement sont attribuées au titre des activités générales pour 2019, et selon les modalités suivantes :

- Fédération de boxe anglaise de Polynésie française pour un montant de 1 976 500 Fcfp ;

- Association Hamuta Bload Bowl Stars pour un montant de 173 000 Fcfp.


Subvention de fonctionnement en faveur de l’Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP)

L’Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP), représente, au niveau national, 750 000 enfants licenciés dans 8 000 associations d'écoles, portant le sport comme outil d'éducation à la citoyenneté et à la démocratie. Cette année, pour ses 80 ans, l’association a choisi d'organiser un Congrès national des enfants à Paris. La section polynésienne de l’USEP va y participer.

Le Conseil des ministres a donc octroyé une subvention de fonctionnement, d’un montant de 1 750 000 Fcfp, en faveur de l'Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP) pour financer le déplacement de sa délégation au congrès national des enfants de l'USEP.



Liste officielle des écoles et établissements scolaires labélisés « Aire Marine Educative » pour l’année scolaire 2019-2020
Le Comité de Pilotage des Aires Marines Educatives s’est réuni le mercredi 5 juin dernier, pour examiner les dossiers de candidatures des écoles et des collèges au Label AME.
Le Label AME 2019 a ainsi été décerné aux écoles et établissements scolaires suivants : l’école primaire de Teavaro-Moorea, l’école primaire de Rotoava-Fakarava, le groupe scolaire Teina-Mahu-Tubuai, le collège de Punaauia-Tahiti, le collège de Hakahau-Ua Pou, le collège/lycée de Bora Bora.
Il s’agit de la Génération 4 des AME du Réseau des Aires Marines Educatives de Polynésie française. En outre, le Comité de Pilotage AME a reconduit le Label AME pour l’année scolaire 2019-2020 aux écoles des générations 1, 2 et 3 du réseau polynésien. Les écoles ainsi reconduites au Label AME pour l’année scolaire 2019-2020 sont :
Génération 1 : 2012-2013-2014 : L’école primaire de Vaitahu- Tahuata, l’école primaire de Omo’a- Fatu Hiva, l’école primaire de Hane-Ua Huka, l’école primaire de Hakahetau- Ua Pou.
Génération 2 : 2016-2017 : L’école primaire de Raroia, l’école élémentaire 2+2=4- Punaauia-Tahiti, l’école élémentaire de Fareroi, Mahina-Tahiti, l’institut d’insertion médico-éducatif Te ana hau de Pirae-Tahiti, l’institut d’insertion médico-éducatif Tamaru arii de Taravao-Tahiti, le Centre scolaire primaire de Hakahau-Ua Pou, l’école primaire de Patoa, Taiohae- Nuku Hiva.
Génération 3 : 2017-2018 : l’école primaire Ahototeina, Teahupoo-Tahiti, l’école primaire Mairipehe, Mataiea-Tahiti, le groupe scolaire Nuutafaratea, Mataiea-Tahiti, l’école élémentaire Apea, Papara- Tahiti, l’école primaire Manava Tavahiroa-Anaa, l’école primaire Tehihi o te maramarama de Puohine-Taputapuatea-Raiatea, le centre pour jeunes adolescents de Fare- Huahine.
Le réseau des Aires Marines Educatives de Polynésie française compte désormais 24 écoles et établissements scolaires labellisées AME. (17 écoles, 3 collèges, 1 collège/lycée, 1 CJA, 2 IIME) soit 1069 élèves.
Cinq nouveaux établissements ont répondu à l’Appel à manifestation d’intérêt lancé par la DGEE pour l’extension du réseau en 2020. Sont donc candidats au Label AME 2020 : les écoles primaires de Raiarii Tane de Tautira-Tahiti et de Papetoai-Moorea, le collège de Makemo, le collège de Mataura- Tubuai, et le lycée professionnel agricole d’Opunohu-Moorea.

Brevet professionnel polynésien de guide d’activités physiques de pleine nature : création de la mention « randonnée pédestre »

En 2017, le Conseil des ministres a créé le brevet professionnel polynésien de guide d’activités physiques de pleine nature, qui confère à son titulaire l’aptitude et la qualification générale à encadrer et animer, auprès de tout public, en autonomie et à titre professionnel, une activité physique de pleine nature, dans un objectif de découverte du milieu naturel de la Polynésie française.

L’objectif de ce diplôme est de favoriser le développement, en toute sécurité, de prestations de qualité qui s’adressent essentiellement aux visiteurs, en ouvrant des perspectives d’emploi et d’insertion pour nos jeunes. Cet arrêté détermine un cadre commun aux métiers de guides, et se décline en mentions relatives à une activité, chacune également créée par arrêté. Deux mentions existent depuis 2017 : « activités lagonaires » et « plongée subaquatique ».

L’activité professionnelle de « guide de randonnée pédestre » est, en revanche, toujours réglementée par le « brevet polynésien d'animateur, option guide de randonnée pédestre », créé en 1999 par délibération de l’Assemblée de la Polynésie française. La formation qui permet d’obtenir ce diplôme dure environ 6 mois à temps plein et est très demandée. Sept sessions ont été réalisées à ce jour, le plus souvent par l’Institut de la jeunesse et des sports de la Polynésie française, dont une à Ua Pou en 2004 et une à Raiatea en 2005, permettant de diplômer 93 guides résidant sur les îles hautes du Fenua. La dernière formation conduisant à ce diplôme a, quant à elle, été organisée en 2015 à Tahiti.
Les textes encadrant ce diplôme étant désormais obsolètes, il convient donc de procéder à l’harmonisation des diplômes dans ce secteur en créant la mention « randonnée pédestre » du brevet professionnel polynésien de guide d’activités physiques de pleine nature. L’arrêté pris en Conseil des ministres définit les prérogatives du guide de randonnée pédestre, qui « encadre et anime l’activité randonnée pédestre auprès de tout public, et dans le respect des réglementations en vigueur, sur tous types de sentiers ou zones de montagne, y compris les passages nécessitant l’utilisation de techniques alpines. L’activité peut comporter des passages en milieu aquatique, en l’absence de courant, mais aucune action de nage ne doit être requise pour progresser. »
Il précise, en outre : les exigences préalables à l'entrée en formation, les exigences minimales à la mise en situation pédagogique, les qualifications et expériences des tuteurs, les pré-requis pour accéder à l'examen, les épreuves certificatives, les modalités de recyclage, le guide de randonnée pédestre étant soumis à la vérification, tous les cinq ans, du maintien de ses acquis en matière de sécurité et de secours en randonnée pédestre, les équivalences, le cas échéant, et enfin, les dispositions diverses qui prévoient notamment des mesures transitoires pour les titulaires des qualifications professionnelles existantes.


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De l'argent pour Sandra Pratz et Heilani Sao Yao en force athlétique

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De l'argent pour Sandra Pratz et Heilani Sao Yao en force athlétique
APIA, le 18 juillet 2019 - Les compétitions en force athlétique ont débuté ce jeudi aux Jeux du Pacifique de Samoa. Sandra Pratz chez les moins de 57 kg, et Heilani Sao Yao en moins de 63 kg ont toutes les deux décroché l'argent. 

En force athlétique trois mouvements sont imposés : le squat, le développé couché et le soulevé de terre. Dans chacun des mouvements les athlètes ont droit à trois essais, le but étant de réaliser la barre la plus lourde sur chaque épreuve. 

Ainsi neuf tahitiens sont engagés dans les compétitions de force athlétique, ou powerlifting, qui ont débuté ce jeudi aux Samoa. Les femmes étaient les premières à entrer en lice avec Sandra Pratz chez les moins de 57 kg et Heilani Sao Yao en moins de 63 kg. 

Au squat Sandra Pratz réussit à passer une barre à 92.5 kg ce qui lui permet de se classer provisoirement en quatrième position. De son côté Heilani Sao Yao passe une barre à 120 kg sur le premier mouvement et se place en deuxième position de sa catégorie. 

Au développé couché Sandra Pratz valide une barre à 72.5 kg et se hisse en deuxième position derrière une athlète papou. Avec 70 kg soulevé sur le deuxième mouvement Heilani Sao Yao consolide elle sa deuxième place. 

Avant donc le dernier mouvement les deux Tahitiennes sont en parfaites position pour décrocher une médaille. Sur le soulevé de terre Sandra Pratz réalise une barre à 142.5 kg, et s'assure ainsi la médaille d'argent. Et avec une barre de 130 kg sur la dernière mouvement, Heilani Sao Yao déroche également l'argent. Grâce à ses deux médailles la délégation tahitienne de force athlétique égale déjà son bilan de Port-Moresby où les athlètes avaient ramené 2 médailles. Jeudi après-midi, Vaitiare Sham Koua (-84 kg) faisait également son entrée en lice. 

A noter que les compétitions de force athlétique se poursuivent ce vendredi aux Samoa avec l'entrée en lice des hommes. Sept athlètes tahitiens seront concernés par ces concours. 

De l'argent pour Sandra Pratz et Heilani Sao Yao en force athlétique

PAROLE A
De l'argent pour Sandra Pratz et Heilani Sao Yao en force athlétique
Andy Faremiro, coach de la sélection de force athlétique
"On savait que Sandra et Heilani pouvaient monter sur le podium"


Les deux médailles de Sandra Pratz et Heilani Sao Yao étaient prévisibles. On a vu de quoi elles étaient capables aux championnats de Polynésie. Et au vu de leur barre et de celles des autres athlètes engagés dans les Jeux on savait qu'elles pouvaient monter sur le podium. On a encore une belle chance de médaille avec Vaitiare Sham Koua. Pour les hommes on en saura plus vendredi à l'issue des pesées. 

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Nicole Belloubet : « Respecter l’identité de cette terre »

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Nicole Belloubet : « Respecter l’identité de cette terre »
PAPEETE, le 17 juillet 2019 - La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, est arrivée mercredi matin à l'aéroport de Tahiti-Faa'a. Lors de l’inauguration du tribunal foncier dans la journée, la garde des Sceaux a annoncé une modification de la réglementation sur les droits de succession et notamment sur les modalités de partage des terres.

Nicole Belloubet est arrivée en Polynésie mercredi matin pour une visite de cinq jours. Accueillie par le président du Pays, Edouard Fritch et le secrétaire général du haut-commissariat, la garde des Sceaux a indiqué qu'elle était au fenua pour rencontrer "l'ensemble des magistrats, des personnels pénitentiaires, pour voir comment fonctionne le service public de la justice en Polynésie française".

Après avoir déposé une gerbe devant le Monument aux Morts avenue Pouvana'a a O'Opa, Nicole Belloubet s'est entretenue avec Edouard Fritch à la présidence. Elle a ensuite rejoint le site de l’ancien hôpital Vaiami afin d’inaugurer le tribunal foncier, officiellement en activité depuis un an et demi. Lors de son discours, elle a longuement évoqué le projet de loi adopté par l’Assemblée Nationale le 11 juillet dernier et dans lequel est prévu une réforme du code civil applicable à la Polynésie française portant sur les droits de succession et notamment sur les modalités du partage.

Si le projet de loi est adopté par le Sénat le 23 juillet prochain, la réforme portant sur les droits de succession ferait donc rentrer dans la loi une pratique jurisprudentielle de la cour d’appel de Papeete. A savoir que le partage ne se feraient plus par tête (partage entre personnes vivantes), mais par souche (entre les groupes de personnes qui sont les descendants des héritiers).

« Faciliter les choses »
Nicole Belloubet : « Respecter l’identité de cette terre »
Selon la ministre, la modification du droit de succession facilitera la sortie de l’indivision en Polynésie : « sans rentrer dans les détails juridiques qui sont très techniques, je peux assurer qu’en travaillant avec les Polynésiens, en respectant à la fois l’identité de cette terre et l’identité de ce que signifie la terre ici, nous avons pris des dispositions qui sont conformes à nos principes institutionnels français en termes d’égalité et de droit de la propriété et qui s’appuient vraiment sur la réalité de la vie en Polynésie avec des questions sur le partage par souche. Je pense que cela va considérablement faciliter les choses. »

Jeudi matin, la ministre s’est envolée vers les îles Marquises où elle visitera notamment la prison de Taiohae et la section détachée de Nuku Hiva. Elle rentrera samedi à Papeete afin de se rendre aux centres de détention de Tatutu et Nuutania. Nicole Belloubet achèvera son voyage par une visite à la prison et à la section détachée de Raiatea.

Nicole Belloubet : "L'indépendance de la justice est une réalité"
Nicole Belloubet : « Respecter l’identité de cette terre »
Lors de son arrivée à l'aéroport de Tahiti-Faa'a ce matin, la ministre a été interrogée par nos confrères de Radio 1 et TNTV. Questionnée sur le fait que les soutiens d'Oscar Temaru aient crié au "procès politique" lors du procès radio Tefana en juin dernier, la garde des Sceaux a affirmé qu'elle n'intervenait "jamais sur des affaires individuelles" : " c'est un principe. D'ailleurs, cela ne serait pas envisageable autrement, c'est une chose qui est inimaginable. L'indépendance de la justice est une réalité. J'interviens auprès des procureurs pour donner des directions de politique générale : lutte contre les trafics de stupéfiants, contre les violences faites aux femmes, la criminalité organisée, mais jamais, jamais dans des situations individuelles."

La cité judiciaire sous « quatre à cinq ans »
Nicole Belloubet : « Respecter l’identité de cette terre »
Lors de l’inauguration du tribunal foncier, le Premier Président de la cour d’appel, Régis Voaux-Massel, a présenté la première étude de faisabilité concernant la construction d’une « cité judiciaire » sur le site de Vaiami. Ce nouveau bâtiment aurait vocation à « sortir la cour d’appel du site du tribunal de première instance afin d’y réintégrer tous les services externalisés». Il abriterait notamment le Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) et la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) qui sont actuellement « logés dans des locaux loués et malcommodes. »

Interrogée sur le projet, Nicole Boullebet a affirmé que l’Etat allait « construire » cette cité judiciaire afin notamment de « desserrer la cour d’appel ». Selon la ministre, il faudra encore « quatre à cinq ans » afin que des études préalables soient menées et que des appels d’offres soient lancés.

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L'OPH prévoit 78 logements à Orofero

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L'OPH prévoit 78 logements à Orofero
PAPEETE, le 17 juillet 2019. L'OPH prévoit d'acheter un terrain de 23 671 m², à l’entrée de la vallée de Orofero au PK 22, à Paea, pour y construire 78 logements.

Le ministre du Logement a présenté ce mercredi, en conseil des ministres, une proposition d’octroi d’une subvention d'investissement en faveur de l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH) pour financer l’achat de parcelles totalisant une superficie de 23 671 m² situées à l’entrée de la vallée de Orofero au PK 22, dans la commune de Paea.

L’acquisition foncière est faite dans la limite des évaluations validées par la commission des domaines du Pays et tient compte également des études réalisées (faisabilité, géotechnique et topographie) et des aménagements effectués sur le terrain (terrassement et protection des talus). Le coût total de cette acquisition est estimé à la hauteur de la subvention (337 932 000 Fcfp TTC).

L’OPH lancera, dès finalisation de l’acquisition, une consultation pour le recrutement de la maîtrise d’œuvre et la définition d’un avant-projet sommaire d’ici la fin 2019. Ces parcelles accueilleront un programme de 78 logements individuels.

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Une étude pour mieux connaître le champignon menaçant nos plantes

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Une étude pour mieux connaître le champignon menaçant nos plantes
PAPEETE, le 17 juillet 2019. Le champignon pathogène responsable en grande partie de la disparition du tiare 'apetahi va être étudié encore davantage. Il pourrait en effet affecter d'autres espèces de la flore polynésienne.


Les îles et atolls de la Polynésie française, du fait de leur isolement, abritent une flore riche et diversifiée. Parmi les 870 plantes que compte la flore établie à l'origine avant les premières occupations humaines, plus de la moitié d'entre elles sont des espèces endémiques qui ne se trouvent que dans nos îles. Cette rareté et parfois les très faibles zones d'occupation rendent cette biodiversité extrêmement fragile comme l'emblématique tiare 'apetahi, à Raiatea. Le taux d'extinction du tiare 'apetahi est estimé à 81% sur une période de 20 ans. "La zone d'occupation de cette espèce estimée à 100 ha a diminué de 11% en 8 ans, suite à la disparition de 11 stations", souligne le gouvernement dans le compte rendu du conseil des ministres ce mercredi. "Si les dégâts causés par l'homme restent importants, ces travaux ont montré que la majorité des dégradations humaines étaient aujourd'hui essentiellement accidentelles, permettant de mieux orienter la communication."

Un champignon pathogène (pourriture molle) a pu être observé et étudié pour la première fois en 2015. Il serait une des trois causes principales de mortalité directe, voire la principale. "Ce champignon semble par ailleurs affecter d'autres espèces de la flore polynésienne et il est apparu aujourd'hui utile d'élargir le travail d'étude de ce pathogène à une vingtaine d'autres plantes", précise le gouvernement. "Le travail d'identification mené bénéficiera ainsi à d'autres espèces de la flore des îles de la Société et permettra de contribuer à la préservation de ces plantes également. "

Ce travail accompagné d'efforts de renforcements des populations au moyen de germinations de plantules se fera durant les exercices 2019-2020-2021. C'est dans ce cadre, à l'issue d'une consultation publique, qu'une convention vient d'être signée entre le ministère en charge de la culture et de l'environnement et les prestataires associés que sont Frédéric Jacq et Raiatea randonnée.



> Lire aussi Le Tiare apetahi souffre loin des regards


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Une aide technique dans la lutte contre la délinquance et les violences

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Une aide technique dans la lutte contre la délinquance et les violences
PAPEETE, 17 juillet 2019 - Nicole Belloubet s’est entretenue en tête à tête avec le président Fritch, mercredi matin, avant de rencontrer le gouvernement en marge du Conseil des ministres. La discussion avec la garde des Sceaux a porté sur le problème de la délinquance et des violences intrafamiliales en Polynésie.
 
C’était l’un des axes forts martelés par Edouard Fritch lors de la dernière campagne des Territoriales : l’amélioration de la vie quotidienne des familles et des Polynésiens. Fin janvier encore, lors de ses vœux aux confessions religieuses, le chef de l’exécutif avait déploré de bilan dressé par les autorités judiciaires pour 2018 concernant la délinquance et les violences en Polynésie : "je ne serai apaisé et satisfait que lorsque nos familles iront beaucoup mieux. Je suis encore trop attristé par certains drames familiaux révélés presque quotidiennement par l’actualité. L’amour et la paix sont absents dans beaucoup de nos familles."

Mercredi matin, à la faveur d’un entretien avec la garde des Sceaux, cette problématique des violences intrafamiliales et de la délinquance a été abordée en marge du Conseil des ministres. "Je sais que la ministre est très sensible à ces sujets", a dit Edouard Fritch à l’issue de la rencontre.

​Soutien technique
Le sujet pourrait être une des thématiques récurrentes durant le séjour de la ministre de la Justice Polynésie française : "Je prendrai le temps de lui en parler, explique Edouard Fritch. Surtout au sujet de la prévention et de l’accompagnement de structures que nous avons mises en place et qui nous permettent de veiller à ce que cette délinquance se réduise et que les enfants soient pris en charge dès leur plus jeune âge, dans les écoles. Il y a un gros sujet à ce niveau-là. Il y a aussi derrière l’accompagnement parental. C’est un travail de professionnels. On a besoin de compétences, de moyens humains et de techniques d’approche du problème.
Si déjà les équipes des services du ministère de la Justice peuvent nous accompagner au stade de la réflexion, au stade d’un plan concernant la mise en place de moyens pour une meilleure prévention... C’est un travail de spécialistes. On a besoin d’un fort soutien de la métropole. Je crois qu’elle est sensible. Je suis optimiste au sujet de son accompagnement
."

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Un dauphin meurt après une collision avec un paquebot à Tiputa

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Un dauphin meurt après une collision avec un paquebot à Tiputa
PAPEETE, le 17 juillet 2019 - Dans la passe de Tiputa à Rangiroa, une femelle dauphin suivie par le GEMM a heurté le paquebot Paul Gauguin : elle n’a pas survécu. Il s’agit du second accident entre un bateau et un dauphin, en moins d’un an, dans cette zone où résident dix dauphins.



Dimanche dernier, une femelle dauphin est morte après une collision avec le paquebot Paul Gauguin dans la passe de Tiputa, à Rangiroa. « Rose » est le nom donné à cette femelle dauphin de 5 ans et demi, en référence à sa couleur de peau plus claire que les dauphins de sa communauté, et son ventre et ses flancs rosés. Rose faisait partie du groupe de dauphins suivi par le Groupe d’Étude des Mammifères Marins (GEMM) basé à Rangiroa.

Le décès a été constaté 15 minutes après l’accident par Pamela Carzon, responsable scientifique du GEMM de Polynésie. « Il n’y a eu aucune faute spéciale de la part du bateau. Cela aurait pu arriver avec n’importe quel autre paquebot », explique Pamela Carzon. Un marin, témoin de l’accident, a lui-même remorqué Rose après avoir observé « son absence de mouvement après collision ». Il raconte : « le paquebot entrait dans le lagon par la passe de Tiputa. La jeune femelle dauphin Rose, accompagnée d’autres dauphins, nageait et sautait à l’étrave du paquebot ; lors d’un saut plus haut que les autres, « Rose » a malencontreusement percuté le bulbe d’étrave du paquebot ».

Il s’agit du second accident avec un bateau, au même endroit, selon Pamela Carzon. En effet, le 8 septembre 2018, une jeune femelle dauphin de 5 ans nommée « Câline » a été sévèrement blessée par une hélice de bateau. Deux tiers de son dos a été coupé. Elle a néanmoins survécu. Câline appartient à la même communauté de 30 grands dauphins que Rose. Dix de ces dauphins ont élu résidence à Tiputa, une zone de moins de 2 kilomètres carrés, où le tourisme est intense et les passages de navire sont fréquents.

Les activités humaines posent des risques pour les animaux. Pour protéger les dauphins, les autres résidents marins et aussi la population, la GEMM fait plusieurs recommandations. Les usagers de la mer sont invités à respecter les animaux, particulièrement pendant leur période de repos dans les passes et lagons, en ne les sollicitant pas. Ils sont aussi invités à adopter des limites raisonnables dans leurs interactions : « ne pas s’accrocher à l’aileron de l’animal » par exemple. Les bateaux doivent réduire leur vitesse dans les zones de résidence des animaux, tels que Tiputa, où les activités humaines et animales sont concentrées. Il est possible de couvrir totalement ou en partie son hélice avec des protections d’hélice.




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21 élèves du Centre des Métiers d’Art ont reçu leur diplôme

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21 élèves du Centre des Métiers d’Art ont reçu leur diplôme
PAPEETE, le 17 juillet 2019 - Le Centre des métiers d’art (CMA) a remis à ses 21 élèves stagiaires les diplômes du Certificat polynésien des métiers d’art (CPMA) et du Brevet polynésien des métiers d’art (BPMA). Leurs créations étaient exposées dans les jardins de la présidence.


Ce mardi soir, les 21 élèves stagiaires du Centre des métiers d’art (CMA) ont reçu leur diplôme et exposé leurs créations dans les jardins de la présidence.

Les diplômes remis sont le Certificat polynésien des métiers d’art (CPMA), équivalent d’un Certificat d’aptitude professionnel (CAP), et le Brevet polynésien des métiers d’art (BPMA), équivalent d’un Baccalauréat professionnel.

Les diplômés se voient attribués les titres d’artisan pour le CPMA et de maître artisan pour le BPMA.

Le CPMA et le BPMA ont été créés en mai 2017, avant d’être reconnu par l’Etat en juin 2019. Il s’agit ainsi de la première promotion pour ces diplômes.

« Tous les 21 élèves stagiaires ont réussi avec succès, et les travaux qu’ils ont présenté ont permis d’apprécier leur engagement et leur recherche artistique », révèle la Présidence.





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Heiva i Tahiti : suivez le palmarès en direct

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Heiva i Tahiti : suivez le palmarès en direct
PAPEETE, le 17 juillet 2019. Le palmarès du Heiva i Tahiti 2019 est dévoilé ce soir à partir de 19h30. Treize groupes de danse et 15 en chant étaient en compétition cette année.

Tarava Tuha'a Pae
Heiva i Tahiti : suivez le palmarès en direct
1er prix : Tamanui Apatoa no Papara
2e prix : Pupu Tuha'a Pae
3 e prix : Tamarii Tuhaa Pae no Mahina

Plus beau costume végétal
Heiva i Tahiti : suivez le palmarès en direct
Heihere

Heiva i Tahiti : suivez le palmarès en direct

Myrna Tuporo, plus connue sous le nom de "Māmā Iopa", est la présidente du jury de ce Heiva i Tahiti 2019. Cette professionnelle en chants traditionnels participe au Heiva depuis 1982. Elle a fait partie des membres du jury durant onze années, dont trois éditions en tant que présidente.

Cliquez ici pour relire son interview : "Le but principal du Heiva i Tahiti est de guider notre jeunesse dans sa vie future, afin que notre culture perdure"


Mirose Paia a été missionnée pour juger l'écriture des thèmes de chaque groupe.

Mirose Paia : "Mon rôle est de voir si les graphies ne sont pas mélangées"

Dans le cadre du Heiva i Tahiti, les orchestres ont l'occasion de démontrer leur potentiel, puisque deux concours sont mis à leurs dispositions. Il s'agit des concours imposé et création.
Relire Les frappes ancestrales seront mises en avant

N'hésitez pas à consulter notre article sur le Tumu ra'i fenua. Ce prix récompensera le meilleur groupe de chant du Heiva i Tahiti, celui qui aura accumulé le plus grand nombre de points dans les trois catégories imposées de ce concours : tārava, rū'au et 'ūtē paripari. Ces chants traditionnels suscitent de plus en plus d'intérêt.


Les treize groupes de danse ont dû présenter un spectacle de 50 minutes, avec 200 personnes maximum. Dans cette catégorie, les participants doivent obligatoirement présenter un 'aparima 'āmui, un 'ōte'a 'āmui, un pā'ō'ā et un hivināu. Explications ici.


Enfin, le Heiva ne serait rien sans les artisans qui créent les instruments de musique. Il y a quelques semaines, nous avons rencontré Jean Noho. Il est bien connu des groupes de danse. Victime de son succès, Jean peut fabriquer jusqu’à quatre tō’ere par jour.


Heiva i Tahiti : suivez le palmarès en direct











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Une mule interpellée avec 60 grammes d'ice, un policier en garde à vue

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Une mule interpellée avec 60 grammes d'ice, un policier en garde à vue
PAPEETE, le 17 juillet 2019 - Une jeune femme a été interpellée hier soir à l'aéroport de Tahiti-Faa'a en possession de 60 grammes d'ice. Deux hommes, dont un policier municipal de la commune de Papara, ont également été arrêtés. Les trois individus sont actuellement en garde à vue au sein des locaux de la Section de recherches.

La mule a été interpellée mardi soir alors qu'elle venait de débarquer d'un vol en provenance de Hawaï. La jeune femme transportait 60 grammes d'ice in corpore. Deux autres hommes, dont un policier municipal de la commune de Papara, ont également été interpellés alors qu'ils attendaient la jeune femme à l'aéroport.

Les trois individus ont été placés en garde à vue dans les locaux de la Section de recherches (SR) à Papeete. Ces trois arrestations ont été faites dans le cadre d'un dossier suivi par un juge d'instruction.


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Les volleyeurs en finale !

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Les volleyeurs en finale !
APIA, le 18 juillet 2019 - La sélection de Tahiti de volley-ball coachée par Abel Temarii vient de jouer sa demi finale contre la Nouvelle Calédonie. Nos volleyeurs tahitiens se sont imposés trois sets à zéro au terme d'un match serré : 26-24 dans le premier set, 25-23 dans le deuxième set et 25-21 dans le troisième set. La sélection a pu compter sur un soutien massif du public dans lequel se trouvaient notre sélection de Tahiti de football mais aussi nos basketteurs...SB

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Samuel Aragaw remporte la première médaille d'or pour l'athlétisme

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Samuel Aragaw remporte la première médaille d'or pour l'athlétisme
APIA, le 18 juillet 2019 – Samuel Aragaw a déroché ce jeudi sur le 5 000 m la première médaille d'or de l'athlétisme tahitien aux Samoa. Candice Richer, au triple saut, et Mahine Tapu, au lancer du javelot ont toutes les deux remporté la médaille de bronze. 

"Ia ora 'o Tahiti Nui" a résonné pour la première fois dans l'Apia Park aux Samoa, en l'honneur de Samuel Aragaw victorieux sur le 5 000 m hommes ce jeudi. Une course parfaitement gérée par le Tahitien. Avikash Lal, le coureur fidjien, prend les devants dès le départ, laissant derrière lui un groupe de quatre athlètes dont fait parti Samuel Aragaw. Ce dernier reste bien au chaud et se préserve jusque dans les 1 200 derniers mètres de la course. Le moment choisi pour le Tahitien pour placer une accélération. Il rattrape alors sans difficulté le Fidjien à bout de souffle à l'avant de la course avant de le déposer dans le virage finale, se permettant même de relâcher son effort dans les dernier mètres. 

"A Tahiti il a l'habitude de courir avec ses jambes parce qu'il est au-dessus de tout le monde. Mais pour les Jeux on lui a demandé de courir avec sa tête. Il n'était pas le plus fort mas il a été plus malin que les autres. C'est le genre de course qui va le faire grandir",  a indiqué Thierry Tonnelier, cadre technique à la Fédération d'athlétisme de Polynésie française (FAPF). 

Samuel Aragaw n'en a pas fini avec son programme aux Samoa. Il s'alignera samedi sur le semi-marathon où il sera l'homme à battre. 

Candice Richer et Mahine Tapu en bronze
Samuel Aragaw remporte la première médaille d'or pour l'athlétisme
Cette nouvelle journée de compétition en athlétisme a également été marquée par les médailles de bronze de Candice Richer et de Mahne Tapu. La première s'est offerte sa deuxième médaille de bronze de la semaine sur le triple saut grâce à un bond à 11m45. La seconde Mahine Tapu, affaiblie par un virus, s'est classée troisième du lancer du javelot grâce à un jet à 42m17. 

L'athlétisme a permis à la délégation tahitienne d'engranger 8 médailles depuis le début de cette semaine (1 d'or, 1 d'argent, et 6 de bronze). Les compétitions se poursuivent ce vendredi aux Samoa avec notamment l'entée en lice de Tumatai Dauphin au lancer de poids. 

Samuel Aragaw remporte la première médaille d'or pour l'athlétisme

PAROLE A
Samuel Aragaw remporte la première médaille d'or pour l'athlétisme
Samuel Aragaw, médaillé d'or sur le 5 000 m
"J'ai joué la stratégie"


Sur la course j'ai joué la stratégie. Le Fidjien avant la course il me dit qu'il va courir sur un rythme de 3 minutes au kilomètre ce qui fait 15 minutes sur toute la course. Je me suis dit que c'est un dingue. Mais comme je savais que les Papous étaient forts également, ma stratégie et celle de mon coach Thierry Tonnelier, c'était de rester avec eux et qu'ils travaillent pour moi. A cinq tours de la fin je me sentais bien et je voyais que le Fidjien avait du mal. Je me suis dit que c'était le moment d’accélérer et de le dépasser. C'est un honneur de pouvoir remporter la première médaille d'or en athlétisme pour Tahiti.

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Volley : Les hommes et les femmes en finale

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Volley : Les hommes et les femmes en finale

APIA, le 18 juillet 2019 – Il s'agissait jeudi (mercredi pour Tahiti) de la 9e journée de compétition des Jeux du Pacifique de Samoa. Après la belle médaille d'argent des basketteurs tahitiens, c'était au tour des volleyeurs et des volleyeuses d'entrer en lice. La demi-finale des hommes face à la Calédonie s'est soldée par une victoire 3 sets à 0. La sélection féminine s'est qualifiée également pour la finale en battant Samoa sur le même score.

 

Dans le premier set, chez les hommes, c'est la Calédonie qui mène au score en ayant jusqu'à 5 points d'avance (16-11) mais Tahiti ne baisse pas les bras, la confiance semble être au rendez-vous. Tahiti parvient à recoller au score in-extrémis 23-23 et s'impose finalement 26-24 sur sa deuxième balle de set, cela commence bien. Dans le deuxième set, quasiment le même scénario, la Calédonie mène légèrement au score (15-13), les équipes sont à 20-20 puis Tahiti mène 24-21 et gagne finalement le deuxième set 25-23.

 

Dans le troisième set, Tahiti parvient cette fois à faire course en tête de quelques points mais la bataille est rude. La sélection peut compter sur le soutien de nombreux Tahitiens présents dans le public : les footballeurs, les basketteurs...Une partie du public samoan est également acquis à sa cause. Dans la tribune d'en face, les supporters calédoniens sont également nombreux et font également entendre leur voix.


Volley : Les hommes et les femmes en finale

Le match reste serré, 5-5, 10-10 puis 20-20...A 21-20 pour Tahiti, le n°10 Donovan Teavae, auteur d'une multitude de smashs gagnants, est au service. Grâce à ses services aussi surpuissants que précis, il permet à Tahiti de mener 22-21, 23-21, 24-21. Dès sa première balle de match, Tahiti remporte la rencontre dans l'euphorie générale. Les volleyeurs de la sélection, menés par Wilson Bonno, vont proposer un haka effectué lors de la cérémonie d'ouverture.

 

Aucun suspense dans le match des filles : les Tahitiennes sont d'un niveau clairement supérieur. Elles s'imposent 25-13, 25-14 puis 25-11 pour gagner trois set à zéro. Les hommes affronteront Wallis samedi (vendredi pour Tahiti) et les femmes affronteront la Nouvelle Calédonie vendredi (jeudi pour Tahiti). SB


Volley : Les hommes et les femmes en finale

Parole à Donovan Teavae :

 

Ton analyse du match ?

 

« Franchement, on est venu ici à tête reposée. Bon, on avait gagné le match de poule contre eux 3-2. Le premier match, on était mal rentrés, donc ce match-ci, cela nous a montré vraiment notre niveau. On est montés en puissance pendant tout le tournoi, on s'est dit qu'il fallait qu'on reste concentrés même si on avait gagné la première fois. Il ne fallait pas se relâcher. On a maintenu la pression. On a pas bien commencé les sets mais on a fonctionné un peu au diesel. Si on remonte bien, cela veut dire qu'on a le niveau pour revenir. On est bien, on est chauds. »

 

La qualité du service a pesé ?

 

« Oui, on a su mettre de la qualité dans notre service en mettant de la pression mais pas trop. Gagner comme ça contre Nouméa...c'était la bête noire, un peu parce qu'ils nous avaient éliminés en demi-finale en 2015, du coup il ne fallait pas faire la même erreur. On gagne 3-0 mais peu importe le résultat, il fallait qu'on gagne. En gagnant 3-0, c'est encore mieux pour la confiance de chacun. » Propos recueillis par SB.

 


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Les autorités calédoniennes inquiètes pour la Société Le Nickel

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Les autorités calédoniennes inquiètes pour la Société Le Nickel
Nouméa, France | AFP | jeudi 17/07/2019 - Les autorités de Nouvelle-Calédonie ont souhaité jeudi la création d'un "comité de coordination de sauvetage de la SLN", filiale d'Eramet en grande difficulté, redoutant une fermeture qui "serait catastrophique".      

"Pour les pouvoirs publics calédoniens, la fermeture de la SLN n'est pas une option", ont indiqué dans une déclaration commune à la presse les dirigeants de la Province Sud, de la mairie de Nouméa et du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, à propos du premier employeur privé de l'archipel.      
Tous ont souhaité la mise en place d'un "comité de coordination de sauvetage de la SLN", invitant l'Etat, Enercal -société de production et de distribution d'énergie- et l'entreprise elle-même à s'y joindre.    
"La SLN c'est 1.800 emplois directs et 8.000 emplois induits. Si elle fermait, l'impact sur nos comptes sociaux, déjà en difficulté, entrainerait un écroulement du système", a déclaré Thierry Santa, président du gouvernement local, en charge de la mine.    
Exploitant historique du nickel de Nouvelle-Calédonie, la SLN perd environ 1 milliard CFP (8,3 millions euros) par mois après sept exercices consécutifs dans le rouge. L'hypothèse d'une procédure de sauvegarde auprès du tribunal du commerce est sur la table.     
L'industriel, qui dispose d'une raffinerie et de quatre sites miniers, a mis en place un plan de sauvetage axé sur trois leviers: l'augmentation du temps de travail, la hausse des exportations de minerai brut et la réduction du coût de l'énergie.      
Malgré une série d'aléas, les deux premiers sont opérationnels. En revanche, la révision du prix de l'électricité qu'Enercal - dont la Nouvelle-Calédonie est l'actionnaire majoritaire - vend à la SLN, en complément de celle de sa centrale au fuel, est toujours en discussions.      
"Si on veut baisser ce coût de l'énergie, sans que cela pèse pour les consommateurs calédoniens, nous avons besoin de l'Etat", a déclaré Sonia Backès, présidente de la province sud, prônant une "plus grande coordination des acteurs" du dossier.      
Les autorités se sont également engagées à "tout mettre en oeuvre" pour que la future centrale au gaz, qui doit permettre à la SLN de réduire son coût de production, soit construite dans les délais d'ici 2023, en dépit d'un "retard important".        
La situation de la SLN sera examinée lors d'un prochain conseil d'administration d'Eramet, le 24 juillet.

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A Taïwan, un "village graffiti" veut soulager la solitude des personnes âgées

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A Taïwan, un
Ruan Chiao, Taïwan | AFP | jeudi 18/07/2019 - A Ruan Chiao, village niché sur le piémont brumeux de la chaîne de montagnes du centre de Taïwan, il n'y a presque pas de jeunes. L'artiste Wu Tsun-shien tente de renverser la tendance en peignant des fresques multicolores sur les maisons.

Trempant son pinceau dans de l'émulsion beige, il pose de nouvelles couches de peinture sur un tableau éclatant de paysans en chapeau de bambou traditionnel.
Derrière lui, un villageois âgé passe péniblement son chemin appuyé sur une canne dans la grand-rue décorée de fresques colorées.
"Ce village est plein de vieilles gens", se lamente l'artiste de 55 ans. La plupart des jeunes, dont ses propres enfants, sont partis pour la ville et les plus âgés se sentent seuls.
Cet ancien gardien de prison et jardinier, aujourd'hui conseiller artistique d'un parc scientifique, peint pour son plaisir depuis 2007.
Ses fresques murales font venir à Ruan Chiao de jeunes visiteurs prompts à prendre des selfies dans les endroits qui s'y prêtent.
"Ces dessins attirent de nombreux touristes et les vieux ne s'ennuient plus autant. C'est ma plus grande réussite", se réjouit M. Wu.
 

- Poupées Barbie -

 
Taïwan compte ainsi une poignée de "villages graffiti" qui cherchent par l'art à insuffler de la vie dans des campagnes désertées par la jeunesse.
Comme ailleurs sur la planète, la métamorphose économique de l'île ces dernières décennies a bouleversé le paysage rural et provoqué des mutations démographiques considérables.
Mais à Taïwan le phénomène est "peut-être plus récent qu'ailleurs", commente Shelley Rigger, spécialiste de l'île au Davidson College de Caroline du Nord (Etats-Unis). Car pendant longtemps l'activité manufacturière est restée à la campagne. "Les gens cousaient les vêtements des poupées Barbie dans leur maison, puis les apportaient à l'usine d'emballage au milieu du village".
A Ruan Chiao par exemple, on fabriquait des offrandes en papier traditionnellement brûlées dans les temples.
Dans les années 1990 toutefois, l'activité manufacturière s'est déplacée en Chine et ces emplois ont disparu. "C'est comme cela que les zones rurales se sont vidées", ajoute la chercheuse.
 

- Parler -

 
La population de Taïwan, 23 millions d'habitants, est vieillissante. Le taux de fécondité est inférieur au seuil de renouvellement des générations depuis 1984. La natalité s'est écroulée à 180.000 naissances en 2018, son plus bas niveau en huit ans.
La maison ancestrale des Wu est occupée par le père de l'épouse de l'artiste, 81 ans, et sa femme, 72 ans. Ce couple âgé travaille toujours la terre dans les montagnes avoisinantes et fait pousser des légumes bio. 
Les deux enfants de M. Wu ont fait des études universitaires et sont partis, l'un pour l'Australie, l'autre pour la ville voisine. 
Fan Ai-hsiu, sa femme, souligne que les tentatives pour attirer les jeunes touristes à Ruan Chiao sont moins motivées par l'intérêt économique que par la volonté d'animer le quotidien de ses parents. "Ils veulent avoir des conversations avec des gens, c'est ce qui leur manque, ce n'est pas une question d'argent."
Il n'a pas été facile de convaincre les villageois de convertir leurs façades en autant de toiles. "Les gens ici sont plutôt conservateurs", souligne Fan Ai-hsiu. "Mais ils se sont rendu compte que [les tableaux de Wu] faisaient venir du monde".
Les thèmes privilégiés de l'artiste sont des scènes rurales et les symboles traditionnels de la chance.
Mais c'est dans la demeure ancestrale qu'il s'exprime vraiment et les photographies de ses fresques font un carton sur les réseaux sociaux. Perchée en surplomb du village, la maison entière est une tapisserie de tableaux, bon nombre illustrant les opinions politiques de l'artiste.
 

- Fresques sociales -

 
Wu Tsun-shien est intimement persuadé que le monde n'en fait pas assez contre le changement climatique. Des dessins dépeignent la destruction apocalyptique de l'environnement. D'autres évoquent le mariage gay, auquel il s'oppose, le traitement réservé aux seniors dans une société consumériste...
"Cette fresque dépeint la société corrompue actuelle de Taïwan", remarque-t-il à côté d'un mur gigantesque où figurent des centaines de personnages. "Celle-là montre le chaos provoqué par les téléphones mobiles, les ordinateurs, la télévision.... Celle-là, c'est la perte de notre culture, quand les jeunes générations Hakka ne connaissent pas leur culture."
Les Hakkas, originaires du sud de la Chine, vivent à Taïwan depuis quatre siècles et y représentent entre 15 et 20% de la population.
Evelyn Sun, 25 ans, organise des événements artistiques et gastronomiques sur l'île et a découvert les oeuvres de M. Wu sur les réseaux sociaux.
Elle s'est rendue dans le village avec un groupe d'amis et ils ont partagé le repas de la famille Wu, des plats de légumes de la tradition Hakka et des oeufs durs cuits avec des herbes.
"Taïwan a de nombreux +villages graffiti+, de beaux endroits pittoresques que les gens vont déserter juste après avoir pris leurs photos", raconte-t-elle.
"Mais ici je me suis rendu compte que chaque tableau illustre un problème de société". Elle espère que les jeunes Taïwanais viendront plus souvent à Ruan Chiao. "Ces gens sont notre culture, notre histoire, il faut faire leur connaissance". 

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Australie: alerte au crapaud-buffle dans le sud

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Australie: alerte au crapaud-buffle dans le sud
Sydney, Australie | AFP | jeudi 17/07/2019 - La découverte près de Sydney d'un crapaud-buffle, une espèce invasive habituellement cantonnée dans le nord tropical de l'Australie, suscite la crainte de le voir s'adapter et avancer vers le sud, menaçant la biodiversité.

Le crapaud, un mâle adulte, a été attrapé mardi par une famille à une cinquantaine de km au nord de Sydney. C'est la première fois qu'un crapaud-buffle est découvert en pleine nature dans cette partie du pays, selon le Parc des reptiles australien.
Originaire d'Amérique centrale et du sud, le crapaud-buffle, le plus grand crapaud du monde, a été introduit en Australie en 1935 pour lutter contre des coléoptères qui dévastaient à l'époque les plantations de canne à sucre.
Mais il s'est montré inefficace contre cet insecte et est devenu une nuisance bien plus redoutable. Avec ses glandes venimeuses, il est toxique pour ses prédateurs qui tentent de s'en nourrir.
Avec un hiver anormalement doux, les experts redoutent de le voir s'adapter aux températures du sud-est du pays.
L'Australie a déployé des efforts considérables pour tenter de contrôler cette espèce invasive. La limite connue de son habitat est pour le moment établie à quelque 400 km au nord de Sydney.
Il progresse dans le nord du pays à un rythme estimé entre 40 et 60 km par an et avance vers le sud de 3 à 4 km par an. 
"S'il fait plus chaud sur de longues périodes, cela va évidemment convenir aux crapauds", a expliqué à l'AFP le directeur du Parc des reptiles, Tim Faulkner.
Selon lui, deux autres crapauds seulement ont été découverts ces quinze dernières années dans la zone où a été trouvé le dernier en date. Tous deux étaient venus "en stop" avec des voyageurs ou à bord de camions de livraison.
Mais "en découvrir un en plein milieu de l'hiver, en train de croasser près d'un barrage (...), c'est un signe alarmant", a-t-il poursuivi. "Cela ne veut pas forcément dire qu'il est arrivé là par ses propres moyens mais on peut s'interroger sur les circonstances qui lui ont permis de venir".
Selon M. Faulkner, le crapaud-buffle va menacer encore d'autres espèces s'il se développe vers le sud. "Un seul couple de crapauds peut avoir un effet catastrophique", redoute-t-il alors qu'une femelle peut pondre jusqu'à 70.000 oeufs par an. 

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Une bouteille à la mer retrouvée en Australie un demi-siècle après

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Une bouteille à la mer retrouvée en Australie un demi-siècle après
Sydney, Australie | AFP | jeudi 17/07/2019 - Un enfant australien qui a retrouvé sur une plage une bouteille contenant un message s'est peut-être découvert un correspondant car son auteur, un petit Anglais qui l'avait jetée à la mer voici 50 ans depuis un navire en partance pour l'Australie, a été identifié.

Jyah Elliot, neuf ans, devra probablement attendre un moment pour avoir des nouvelles de l'auteur du message désormais âgé de 63 ans: celui-ci a de nouveau pris la mer, cette fois pour une croisière en mer Baltique, rapporte le groupe de médias ABC.
Jyah a découvert le trésor dans des dunes de sable sur une plage d'Australie-Méridionale mardi. Le lendemain, ABC avait retrouvé la trace de l'auteur via sa famille élargie vivant au Royaume-Uni et en Australie.
Paul Gilmore avait 13 ans lorsqu'il jeta sa bouteille dans l'océan Indien, le 17 novembre 1969, dans l'espoir de trouver un correspondant. La lettre, qui dit que le navire se trouve à "1.000 miles à l'est de Fremantle, en Australie-Occidentale", demande au récipiendaire de "répondre, s'il vous plaît". 
Dès le mercredi, Jyah a envoyé une lettre à l'intention de l'adresse australienne figurant dans le message.
"Il était si content", a raconté sa mère Carla Elliott à ABC. 
La soeur de Paul Gilmore, Annie Crossland, a expliqué que son frère répondrait au jeune garçon dès son retour de croisière. "C'est extraordinaire, absolument incroyable", a-t-elle dit. "Il sera super content", ajoute-t-elle, expliquant que la famille avait déménagé depuis bien longtemps de l'adresse figurant sur le message.
Son frère avait envoyé au total six bouteilles du TSS Fairstar, un bateau qui transportait des migrants britanniques du Royaume-Uni vers l'Australie. 

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Tahiti en or sur l'aquathlon

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Tahiti en or sur l'aquathlon
APIA, le 19 juillet 2019 - Benjamin Zorgnotti et Salomé De Barthez ont tous les deux décroché la médaille d'or ce vendredi à l'aquathlon. Tahiti a terminé également premier du classement par équipe, soit un total de 3 médailles d'or pour les triathlètes du fenua.

Au programme pour les triathlètes ce vendredi aux Samoa de l'aquathlon. Soit un parcours de 750 m en natation et parcours de 5 km en course à pied. Les triathlètes tahitiens marquent leur territoire aux Samoa. Benjamin Zorgnotti et Salomé De Barthez se sont tous les deux imposés ce vendredi sur l'aquathlon en dominant les athlètes calédoniens. 

Et pourtant ces derniers sont tous sortis en tête à l'issue de la natation. Chez les femmes la Cagou Charlotte Robin sort en tête après les 750 m de nage devant deux autres Calédoniennes, alors que Salomé De Barthez quatrième à l'issue de la natation accusait un retard de 1''30 sur la tête. 

Supérieure sur la course à pied la Tahitienne est remontée sur ses concurrentes et a pris la tête de la course au bout du deuxième tour. Ses concurrentes ne la reverront plus, et Salomé De Barthez franchi la ligne d'arrivée en tête. Une belle revanche pour elle quatre ans après l'incident de Port-Moresby où un bénévole l'avait mal orientée la privant de la médaille d'or. 

Du côté des hommes le même scénario s'est reproduit. Le Calédonien Benoit Rivière sortait en première position à l'issue de la natation devant Benjamin Zorgnotti et Raphaël Armour-Lazzari. Et comme Salomé De Barthez chez les femmes Benjamin Zorgnotti refait son retard sur les 5 km de course à pied avant de creuser l'écart, et franchi la ligne d'arrivée en tête devant Benoit Rivière et et Julien Lopez de la Nouvelle-Calédonie. 

Grâce à leur victoire confortable en individuel, Salomé De Barthez et Benjamin Zorgnotti permettent également à Tahiti de remporter la médaille d'or par équipe. 

Ce samedi place au triathlon aux Samoa. Au programme un parcours de 750 mètres nage, 20 km à vélo, 5 km de course à pied. 

Tahiti en or sur l'aquathlon

PAROLE A
Tahiti en or sur l'aquathlon
Salomé De Barthez, médaillée d'or à l'aquathlon
"Je limite la casse en natation et je donne tout sur la course à pied"

Je me suis cassée la clavicule il y a six mois. Il a fallu une longue rééducation. Je n'ai pas encore repris mon niveau en natation mais à pied c'est revenu. Sur cette course je limite la casse sur le parcours en natation et en course à pied je donne tout, même si c'était dur. Je voulais vraiment cette médaille d'or parce qu'il y a quatre ans il me l'avait prise. 

Tahiti en or sur l'aquathlon
Benjamin Zorgnotti, médaillé d'or à l'aquathlon
"Pour Samoa j'avais mis toutes les chances de mon côté"


C'est passé même si ça fait deux jours que je suis malade comme pas possible. J'ai voulu prendre le départ c'est normal. Ça a été très dur avec la chaleur. On l'a bien vu avec Raphael qui a explosé en course à pied. Le Calédonien on savait qu'il allait sortir fort à la natation. Puis sur la course à pied j'ai mis le cerveau sur off et j'ai couru parce que je savais qu'il n'était pas très bon en course à pied. Je pensais le reprendre plus vite mais ça a été dur. Ce sont mes 3e Jeux. Je suis passé à côté en Nouvelle-Calédonie et en Papouasie Nouvelle-Guinée, et pour Samoa j'avais mis toutes les chances de mon côté. Ça fait six mois que je ne vis plus et que je m'entraine et aujourd'hui ça paye. 

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50 ans de l'homme sur la Lune : des séances spéciales au planétarium

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50 ans de l'homme sur la Lune : des séances spéciales au planétarium
PAPEETE, 18 juillet 2019 - A l'occasion du 50e anniversaire de l'homme sur la Lune, le planétarium de l'association Proscience s'installe à l'école maternelle Tamanui à Paofai du vendredi 19 juillet au vendredi 26 juillet. 

C'était il y a 50 ans : le 16 juillet 1969, les trois astronautes américains de la mission Apollo 11, Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins, décollaient pour la Lune. "C'est une grande date de l'exploration spatiale", souligne Régis Plichart, président de Proscience.

A cette occasion, l'association a installé son plané dans la salle de repos de l'école maternelle Tamanui à Paofai. Le planétarium sera ouvert au public du vendredi 19 juillet au vendredi 26 juillet. 

La Lune et la mission Apollo 11 seront à l'honneur des séances. Il y aura des séances d'une heure comme habituellement mais aussi des séances d'une heure t 30. Un format "test" précise Régis Plchart. En effet, beaucoup de visiteurs du planétarium ont encore beaucoup de questions à poser après seulement une heure dans le planétarium. En échange d'une petite participation qui permet à l'association de couvrir ses frais courants, les spectateurs pénètrent dans le dôme pour être plongés dans un univers étoilé et solaire. Les bénévoles de l'association proposeront au public composé d'enfants et d'adultes plusieurs séances par jour. Un film de 12 minutes retraçant l’histoire de la mission Apollo 11 sera aussi projeté. 

50 ans de l'homme sur la Lune : des séances spéciales au planétarium
L'équipage avait mis quatre jours pour atteindre la Lune. Le module lunaire Eagle, avec Armstrong et Aldrin à bord, a aluni le 20 juillet 1969 à 20 h 17 GMT. 

"Houston, ici la base de Tranquillité. L'aigle s'est posé", déclare Neil Armstrong dans son micro. Après avoir descendu les marches de la navette, Neil Armstrong a posé son pied gauche sur la Lune. Aussitôt, il déclare : "C'est un petit pas pour l'Homme, un bond de géant pour l'humanité." Cette phrase diffusée en direct dans le monde entier restera gravée à tout jamais dans les esprits. Depuis, elle figure dans tous les livres d'histoire. 

Neil Armstrong décrit en direct ce qu'il vit : "Mon pied ne pénètre que d'un huitième de pouce. Il ne semble pas qu'il y ait difficulté à marcher. C'est une très fine poussière. Il est difficile de dire s'il s'agit de mottes de terre ou de rocher." 

Vingt minutes plus tard, Buzz Aldrin, le pilote de la mission, le rejoint. "Attention, lui dit Armstrong, ne claque pas la porte en sortant."

Les deux astronautes restent deux heures et demie sur la Lune. Ils ramassent des roches, prennent des photos, sautillent et font quelques pas de danse. Aldrin gambade dans toutes les directions : "Comme un joueur de football, il faut placer son pied un peu sur le côté et le coincer de biais dans le sol. Les sauts de kangourou vont bien, mais ne sont pas aussi commodes que la marche normale", explique-t-il. Les deux hommes, après avoir marché un instant sur le sol lunaire, plantent un drapeau américain pour marquer leur exploit ! 

50 ans de l'homme sur la Lune : des séances spéciales au planétarium
À près de 400 000 kilomètres de là, sur terre, des centaines de millions de personnes ont les yeux rivés sur leur écran de télé et assistent en direct à l'un des moments les plus importants de l'histoire de l'humanité. En tout, seuls douze hommes ont foulé le sol lunaire. Le dernier l'a fait en 1972. 

Ce premiers pas de l'homme sur la Lune en 1969 s'est inscrit en pleine période de « guerre froide » entre les États-Unis et la Russie. Dans le domaine spatial, les Russes étaient alors en avance. Ils avaient déjà envoyé un chien et un homme dans l'espace et ont été les premiers à y envoyer un satellite. Pour marquer les esprits, les Américains avaient décidé d'envoyer un homme sur la Lune. 

Si vous n'avez pas encore fait de séance dans le planétarium, n'hésitez pas à profiter de cette opportunité. En effet, une seule série de séances est prévue fin août. L'association ne sait pas encore si elle pourra trouver d'autres salles pour installer son planétarium. "Nous présentons le ciel du soir aux visiteurs. Après les séances, les visiteurs pourront avoir des repères en regardant le ciel en fin de journée et prendre du plaisir en le regardant, explique Régis Plichart. Nous avons réussi à redonner la passion du ciel. Ceux qui viennent nous voir des curieux, des néophytes, certains reviennent plusieurs fois car ils sont devenus passionnés." 

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Une dernière victoire pour Tahiti

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Une dernière victoire pour Tahiti

Clap de fin pour le football Tahitien aux Jeux du Pacifique. Notre sélection de Tahiti termine sur une victoire 8-1 face aux Samoa Américaines mais ce sera insuffisant pour pouvoir jouer la place de troisième dans le tournoi. Pas d'espoir de médaille non plus pour notre sélection féminine qui termine son parcours par un match nul 0-0 contre le Vanuatu.

 

La sélection de Tahiti de football a joué jeudi (mercredi pour Tahiti) son dernier match dans le cadre des Jeux du Pacifique. Pour rappel, il fallait terminer premier d'une poule de six pour jouer la finale ou terminer meilleur deuxième pour jouer la place de troisième. Au bout des cinq matchs, Tahiti ne se retrouve dans aucune de ces deux configurations.

 

Premier match perdu dès le lendemain de la cérémonie d'ouverture 2-1 contre Fidji, puis victoire 7-0 contre Tuvalu, victoire 3-0 contre les Salomon, puis défaite 3-0 contre la Calédonie et enfin victoire 8-1 contre les Samoa Américaines. Même schéma pour les femmes avec quatre matchs à jouer : défaite 2-1 contre les Cook, victoire 1-0 contre les Salomon, défaite 4-0 contre la Papouasie et enfin match nul 0-0 contre le Vanuatu.

 

Pour rappel, Samuel Garcia, le coach de Vénus, a pris ses fonctions de sélectionneur de l'équipe A le 20 mai dernier, constituant une nouvelle équipe sans plusieurs joueurs importants (blessés, indisponibles...) qui avaient battu la Calédonie à domicile courant 2018 lors de la dernière apparition de notre sélection A.


Une dernière victoire pour Tahiti

Lors de ce dernier match contre les Samoa Américaines, il aurait fallu gagner 17-0 pour espérer un goal average assurant à Tahiti la place de meilleur deuxième. Sous le soleil de 13H, par temps chaud et lourd, les Toa Aito ont affronté une équipe des Samoa Américaines techniquement faible. Mais avec la fatigue accumulée au long des matchs, des joueurs blessés ou suspendus, de nombreuses occasions ont été ratées, même si huit buts ont pu être marqués.

 

Barre transversales, poteaux, manque de lucidité...Tahiti aurait pu effectivement mettre 20 buts à la sélection des Samoa Américaines. Mais, tous regroupés en défense avec seulement un attaquant en pointe, les Samoans se sont bien battus et ont tout fait pour gêner les Tahitiens, parvenant même sur une longue ouverture à marquer un but.

 

Pour les filles, on savait que cela allait être difficile puisque le football tahitien renait de ces cendres à Tahiti depuis seulement trois ans environ. Là aussi, beaucoup de jeunesse dans notre sélection qui s'est retrouvée parfois face à des quadragénaires, par exemple dans l'équipe Papou qui a une ligne de défense constituée de joueuses expérimentées.

 

Nul doute que cette aventure Samoane laissera malgré tout de beaux souvenirs à nos jeunes, venus en masse après leur match contre Samoa soutenir la sélection de Tahiti de volley-ball qui a pu battre la Calédonie 3 sets à 0 en demi-finale du tournoi de volley, une sorte de revanche par discipline interposée. SB/FTF


Une dernière victoire pour Tahiti

Parole à Samuel Garcia :

 

Un dernier match contre une équipe faible ?

 

« Oui, d'un niveau très faible mais il fallait le finir. Donc je suis content, on a bien fini le tournoi, on rentre avec trois victoires et deux défaites. Je pense qu'on est à notre place dans le sens qu'on a besoin encore de travailler. On vient de se découvrir. En tous cas, je suis très satisfait du comportement des garçons, maintenant il va falloir travailler pour préparer juin 2020. »

 

On a pu voir évoluer de nouveaux joueurs ?

 

« Sur la base, je suis parti pour renouveler l'effectif. A part quelques-uns comme Teaonui Tehau qui a déjà de l'expérience, ils sont encore jeunes, ce sont des garçons qui ont 26 ans. J'ai voulu essayer des joueurs qui ont été très performants cette année en championnat, notamment à Tiare Tahiti. Il me l'ont bien rendu, après, comme le temps était court, je me suis appuyé sur une base de Vénus parce qu'on avait besoin de gagner du temps. Je suis très satisfait du comportement de certains jeunes, notamment le petit Farearii Tuteina de Tefana. »

 

Quel est le bilan ?

 

« Dans l'ensemble, c'est un gros point positif, on a vécu une belle expérience. Quand on se retrouvera au mois de septembre, on va tous avoir grandi et on va préparer l'avenir. Bien sûr, la sélection va rester ouverte, il y aura certainement des U20 de Bruno qui vont l'intégrer puis on va préparer ça doucement, avec beaucoup de travail et d'humilité et je pense qu'on arrivera à faire quelque chose de bien. » Propos recueillis par SB/FTF


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