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Gardes à vue contestées dans l’affaire des bonbonnes toxiques

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Gardes à vue contestées dans l’affaire des bonbonnes toxiques
PAPEETE, le 16 juillet 2019 - Les avocats de deux des trois mis en examen dans l’affaire des bonbonnes toxiques du Kura Ora II, Rodolphe Putoa et Claude Serra, ont déposé des demandes de nullité de gardes à vue et mise en examen de leurs clients, plaidées mardi matin devant la chambre de l’instruction. La décision sera rendue le 6 août.

L’affaire dite des « bonbonnes toxiques » du Kura Ora II a été évoquée ce mardi devant la chambre de l’instruction. Les avocats de deux des trois mis en examen, Rodolphe Putoa et Claude Serra, ont déposé des requêtes en nullité concernant les gardes à vue de leurs clients. Les deux hommes, qui occupaient les postes de responsable de la cellule phytosanitaire de la Direction de la biosécurité et de responsable de la cellule Protection des milieux à la Direction de l’Environnement (DirEn), avaient été mis en examen le 27 février dernier à la suite de la découverte de bonbonnes toxiques qui contenaient du gaz létal hautement nocif et qui avaient été coulées lors du sabordage du Kura Ora II.

« Non-respect des règles de procédure »
A l’issue de l’audience devant la chambre de l’instruction ce mardi, Me Jourdainne, le conseil de Rodolphe Putoa a indiqué que cette demande visait la forme et non le fond du dossier :« Concernant mon client, la requête en nullité a été déposée devant la chambre de l’instruction à propos de la mesure de garde à vue dont il a fait l’objet et qui ne correspond pas aux conditions posées par le code de procédure pénal pour avoir recours à une mesure de garde à vue. Cette dernière est une mesure de contrainte, c’est-à-dire que la personne est privée de sa liberté, hors mon client avait déjà été entendu dans le cadre d’une audition libre et il n’y avait aucun motif qui justifiait la mesure de contrainte pour l’entendre une seconde fois. Au regard de ce non-respect des règles de procédure, j’ai sollicité la nullité de la mesure devant la chambre de l’instruction. » L’avocat précise bien que cette démarche ne touche pas au « fond du dossier » : « il s’agit de la forme. Nous sommes là pour voir si les règles de procédure ont bien été respectées dans le cadre de la procédure pénale à laquelle sont soumis les justiciables. »

Le conseil de Claude Serra a quant à lui expliqué qu’il ne souhaitait pas s’exprimer sur l’affaire avant que la chambre de l’instruction ne rende sa décision.

Rappelons que cette affaire avait été mise au jour suite à la découverte de fûts flottant dans la mer. L’enquête conduite par les gendarmes de la brigade nautique avait établi, tel que l’avait expliqué le procureur de la République lors d’une conférence de presse "qu’au moins 87 bonbonnes de bromure de méthyle (18 de 100 kg pleines et périmées, 69 vides) contenant par ailleurs du chloropricrine (gaz rajouté pour donner une odeur au bromure, en cas de fuite, et utilisé pendant la 1ère guerre mondiale comme gaz létal de combat) étaient stockées dans l’épave du Kura Ora II". Ces bonbonnes provenaient d’un stock entreposé à la cellule phytosanitaire de la Direction de la biosécurité. Mais le chargement clandestin contenait 196 tonnes de déchets industriels divers, dont des chariots élévateurs, réservoirs, tôles, extincteurs et épaves en tous genres.

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26 habitants de Tahuata évasanés pour risque de tuberculose

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26 habitants de Tahuata évasanés pour risque de tuberculose
PAPEETE, 16 juillet 2019 - Une évacuation sanitaire est organisée par voie marine ce mercredi matin de Tahuata à Hiva Oa pour procéder à des tests de dépistage de la tuberculose sur 26 sujets susceptibles d'avoir été contaminés, dont plusieurs enfants. 

Un contingent de 26 personnes a été identifié comme susceptible d’avoir été contaminé par la tuberculose, vallée de Hanatetena à Tahuata, dans le groupe Sud de l’archipel des Marquises. Parmi eux, les 12 élèves de l’unique classe de l'école primaire et des proches de l’institutrice ou qui ont été en contact régulier avec elle.

Toutes ces personnes sont attendues mercredi matin dans l’île voisine de Hiva Oa pour des tests de dépistage de la tuberculose. Une évacuation sanitaire est programmée à 6 h 30 par voie marine, à bord d’un bonitier. A Hiva Oa, un radiologue est dépêché de Papeete pour conduire cette mission de dépistage, dans les locaux du dispensaire d’Atuona.

Depuis fin juin, onze personnes testées positives à la tuberculose ont déjà été identifiées sur l’île de Tahuata, comme l'ont révélé nos confrères de Polynésie la première ce week-end. Un pic de contamination que Félix Barsinas déplore en s'indignant de "la lenteur des autorités sanitaires du Pays". Contacté mardi, le maire de cette petite île de 653 habitants pointe le "manque de réactivité des autorités sanitaires" face à une contamination qui, selon lui, est connue depuis "fin mars". L'édile de Tahuata assure que l’alerte avait été relayée à l’époque via le médecin de la circonscription : "C’est vous dire la lenteur. On a peut-être minimisé l’ampleur du phénomène."

Mais du côté de la Direction de la Santé, on assure que toutes les personnes contaminées ont été placées à l'isolement et traitées, dès lors qu'elles étaient identifiées. Parallèlement, une enquête a été conduite sur le terrain depuis fin mars pour identifier les sujets contacts. "La tuberculose est une maladie qui évolue à bas-bruit et très lentement", explique le docteur Laurence Bonnac-Théron, la directrice de la Santé. "Il faut du temps pour identifier les cas contacts et mettre en place les opérations de dépistage." Dans ce contexte, un délai de trois mois pour conduire l'enquête ne peut pas être regardé, selon elle, comme "lent". 

La maladie a été introduite en mars sur l’île par l’enseignante de la classe multiniveaux de Hapatoni, sur la côte ouest de l'île. Cette dernière aurait été contaminée à Tahiti. A la suite d’un dépistage ciblé mené le 10 juin, les autorités sanitaires ont constaté 11 cas d’Infection tuberculeuse dans cette vallée de Tahuata. Huit se sont avéré des cas d’infection tuberculeuse latente. Ils concernent deux adultes dont une institutrice et six des 14 enfants scolarisés sur place. Tous ont été diagnostiqués positifs à la maladie mais ne présentant pas de signes cliniques de tuberculose. En revanche, deux enfants ont développé la maladie et sont actuellement soignés à Tahiti. De même, l’institutrice de la classe multiniveaux de la vallée connexe de Hanatetena a été contaminée. Et c'est par elle que la maladie pourrait avoir été introduite dans ce secteur de la côte est de Tahuata. 

Ce foyer de tuberculose est atypique à Tahuata. Aux Australes et aux Marquises Sud, aucun cas n’a été déclaré au cours de l’année 2018. Dans ces archipels, les derniers cas remontaient respectivement à 2013 et 2015.

En 2018, 54 nouveaux cas de tuberculose ont été déclarés en Polynésie française. Sur l’ensemble, 44 formes étaient pulmonaires, dont 25 sont bacillifères avec examen direct positif. Pour le reste il s’est agi de 10 formes extra-pulmonaires.

Depuis 2014, l'incidence de la tuberculose varie sur le territoire entre 19,1 et 21,7 cas pour 100 000 habitants. On déplore chaque année des décès dus à cette maladie. Par comparaison, l’incidence de la tuberculose est 2,7 fois plus élevée en Polynésie française qu’en métropole. Elle est comparable à l’incidence de la Guyane (18,3 pour 100 000 habitants en 2015) mais inférieure à celle de Mayotte (25,9 pour 100 000 habitants en 2015).

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​Les chiffres de l’emploi poursuivent leur hausse en 2019

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​Les chiffres de l’emploi poursuivent leur hausse en 2019
PAPEETE, 16 juillet 2019 - L’emploi a progressé dans tous les secteurs à l’exception de l’industrie, sur les douze derniers mois, en Polynésie française. L'indice de l'emploi croît de 3,6 % sur un an alors que la variation moyenne annuelle observée de 2014 à 2018 est de + 2,2 %.
 
Sur les 12 derniers mois, l’emploi progresse dans le secteur de la construction (+6 %), dans l'hôtellerie-restauration (+2,9 %), le commerce (+3,4 %) et les autres services (+4,4 %), constate l’Institut de la statistique en Polynésie française dans une analyse conjoncturelle des chiffres de mai 2019.

L'emploi a été stable dans l'industrie. Sur douze mois de mai 2018 à mai 2019, l'indice de l'emploi croît de 3,6 % alors que la variation moyenne annuelle observée de 2014 à 2018 est de + 2,2 %.

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Distribution gratuite d'une pêche miraculeuse de ature à Tautira

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  Distribution gratuite d'une pêche miraculeuse de ature à Tautira
Papeete, le 16 juillet 2019 - Environ deux cents personnes étaient venues ce mercredi dans les jardins de la mairie de Tautira à la distribution gratuite de ature. Renouant avec la tradition de la commune, Herman Parker avait décidé de partager une partie de sa pêche miraculeuse avec la population.

Si la pêche aux ature a été miraculeuse mardi, la distribution de ce poisson n'était pas due hier à un miracle mais bel et bien à la générosité d'un homme : Herman Parker. Pour la deuxième fois depuis février, le pêcheur a souhaité de nouveau perpétuer une vieille tradition de la ville de Tautira qui est de donner une partie de sa pêche miraculeuse à la population.
Très réservé, l'homme a préféré rester invisible et a chargé la maire déléguée de Tautira, Patricia Lenoir de se charger de prévenir la population de la distribution de ces petits poissons savoureux. Et en 2019, les traditions se sont adaptées aux nouveaux moyens de communication. En effet, c'est par un simple post sur Facebook que la maire déléguée a averti les habitants de cet élan de générosité. Et forcément avec les réseaux sociaux, les nouvelles vont vite et se répandant à la vitesse grand V. C'est ainsi que plus de 200 personnes, habitants de Tautira, mais également de Taravao ou de Pueu s'étaient déplacées pour la distribution gratuite. Arrivée à bord de deux pirogues, la délicate marchandise a ensuite été versée sur une vaste bâche au milieu du jardin de la mairie.

LES MATAHIAPO D'ABORD
  Distribution gratuite d'une pêche miraculeuse de ature à Tautira
Tradition oblige toujours, ce sont les Matahiapo qui ont eu l'honneur de se servir en premier, 50 ature chacun. "Je vais faire du fafaru ce soir et avec ce qui reste, je vais faire du poisson cru avec du lait de coco ou du sashimi", explique une femme d'un certain âge, visiblement ravie et même émue de ce retour aux traditions. "Ca me rappelle quand j'étais plus jeune". Une fois les sacs, seaux ou glacières des Matahiapo bien remplis, au tour de tous les autres habitants de se servir, 40 poissons par tête cette fois-ci.
Mais si la pêche a été miraculeuse, elle ne l'a toutefois pas été assez pour certains pas assez rapides, mais qu'importe ! "C'est vraiment bien de refaire vivre cette tradition unique à Tautira. J'en mangerai plus la prochaine fois", confie un jeune le sourire en coin.

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Un moai et de la rame au menu des Rapa Nui

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Un moai et de la rame au menu des Rapa Nui
PAPEETE, le 16 juillet 2019 - Une délégation de jeunes adolescents et de sculpteurs originaires de Rapa Nui était présente à Tahiti et Raiatea ces deux dernières semaines. Ils souhaitaient perfectionner leur technique de rame et représenter leur île au Festival Taputapuatea Raiatea 2019.

Une délégation de Rapa Nui, principalement composée de jeunes adolescents originaires de cette île, était présente ce lundi à la mairie de Faa’a. Ce passage à la mairie signait la fin de leur séjour de deux semaines à Tahiti et Raiatea. Leur séjour avait deux objectifs : apprendre à mieux ramer et participer au Festival Taputapuatea Raiatea 2019.

Pendant leur séjour, ils ont été accueillis et aidés par la ville de Faa’a. Désireux d’apprendre la pratique du va’a, leur périple a commencé à Faa’a, où les installations de la commune, tels que des pirogues, ont été mis à leur disposition. Milton Laughlin, un entraîneur de Faa’a, était aussi présent à leurs côtés pour leur enseigner l’art de la rame. La ville de Faa’a leur avait préparé en plus un programme complet de découverte de l’île de Tahiti. « Cette délégation était déjà venue il y a un an pour apprendre à ramer. Cette expérience positive lui avait donné envie de réitérer », précise-t-on à la mairie. Dans le même temps, une partie de leur délégation, composée de sculpteurs, s’est rendue à Raiatea dans le cadre du Festival Taputapuatea Raiatea 2019. Sur place, ils ont procédé à la taille et à l’offrande à la population de Raiatea d’un moai de cinq mètres de haut. « Le retour des sculpteurs de Rapa Nui est attendu afin qu’ils finissent les yeux de la statue et qu’elle soit déplacée pour être exposée dans la commune de Uturoa », souligne une organisatrice du festival.

Le Festival Taputapuatea Raiatea 2019 avait lieu du 8 au 11 juillet. Celle-ci a été créée pour être un lieu de rencontres et d’échanges culturels entre les îles composant le triangle polynésien. Cette année, elle a rassemblé 13 délégations, dont celle de Rapa Nui. La délégation de Rapa Nui est repartie ce mardi matin. La dernière délégation du Festival encore présente sur le territoire, la délégation de Maui (Hawaii) est rentrée ce mardi après-midi.





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Voyage époustouflant au golf de Moorea

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PAPEETE, le 16 juillet 2019 - Attention les yeux !... Marama Vahirua vous emporte cette semaine dans le cadre à couper le souffle du golf de Moorea., en compagnie de son directeur, Grégory Leric.

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Des basketteurs en argent

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Des basketteurs en argent
APIA, le 17 juillet 2019 – La sélection masculine de basket-ball s'est inclinée  ce mercredi en finale des Jeux du Pacifique face à Guam sur le score de 83-74. Les coéquipiers de Ariimarau Meuel ramène donc dans leurs valises la médaille d'argent. 

Ils avaient débuter les Jeux du Pacifique avec deux défaites très inquiétantes respectivement face à Fidji (80-66) et à la Papouasie Nouvelle-Guinée (93-51). En dépit de ses revers la sélection masculine de basket-ball du fenua a su se remobiliser. Tout d'abord en s'imposant très largement face aux Îles Salomon (89-32). Une victoire qui leur assurait un quarts de finale face à la Nouvelle-Calédonie.

Des Cagous que les Tahitiens battront sur le score de 65-55, le tout en remontant un déficit de 17 points. En demi-finale mardi les coéquipiers de Ariimarau Meuel retrouvaient l'équipe de Fidji pour une revanche. Au bout d'un scénario improbable  Reihiti Sommers sur un tir à 3 points au buzzer envoyait les Tahitiens en finale des Jeux. Un stade que le basket-ball tahitien n'avait plus atteint depuis 1995. "On a commencé la compétition comme un canard boiteux, mais on a su se poser les bonnes questions et arriver en finale", a confié Honoura Bonnet, coach de l'équipe. 

Dernier obstacle pour les Tahitiens dans leur conquête de l'or, l'équipe de Guam sacrée en 2015 à Port-Moresby et invaincue dans le tournoi. 

"On a loupé des petits trucs"
Des basketteurs en argent
D'entrée jeu les Guamiens imposent leur loi aux basketteurs tahitiens, en s'appuyant notamment sur leur intérieur Tai Wesley très efficace dans la raquette. Mais les hommes de Honoura Bonnet tiennent le choc. Grâce notamment à  Raimoana Tinirauarii Tahiti n'accuse qu'un retard de 7 points à la mi-temps (39-32). 

Au retour des vestiaires Guam passe la seconde et compte jusqu'à 18 points d'avance au milieu du troisième quart-temps. Mais les représentants du fenua ne lâchent rien. Ils retrouvent un second souffle en défense, et Raimoana Tinirauarii continue d'être toujours aussi tranchant en attaque. Les Tahitiens réussissent à revenir à 11 points au moment d'aborder les dix dernières minutes du match (63-52). 

Au début de l'ultime période, Michel Audouin et Reihiti Sommers plantent deux trois points qui permettent à Tahiti de revenir à cinq points de Guam (67-62). On croit l'exploit en marche, mais Tai Wesley et JP Cruz font repassé l'écart à +10 pour Guam au moment d'aborder les cinq dernières minutes. Les Tahitiens ne s'en relèveront pas et s’inclinent finalement sur le score de 83-74, et décroche ainsi la médaille d'argent. 

"On est la seule équipe qui n'a pas été balayée par Guam. On perd que de neuf points mais on a loupé des petits trucs pour revenir dans la partie", a indiqué Honoura Bonnet à l'issue du match. "Les joueurs n'ont peut-être pas assez cru en leur chance. Mais on avait à faire à une équipe qui est semi-pro et qui enchaîne les tournois de haut-niveau depuis quatre ans. Nous on s'est entraîné deux mois pour les Jeux."

En atteignant la finale des Jeux du Pacifique la sélection masculine s'est qualifiée pour pré-qualifications de la FIBA Asia Cup. A noter aussi que le basket-ball ne s'arrête pas pour autant du côté des Samoa. Ce mercredi débute le tournoi de 3 contre 3. Une discipline qui fait son entrée aux Jeux. 

PAROLE A
Des basketteurs en argent
Raimoana Tinirauarii, médaillé d'argent au basket-ball
"Beaucoup de gens ne croyaient pas en nous"


C'est toujours bien d'arriver en finale d'une compétition et de jouer pour l'or. Beaucoup de gens ne croyaient pas en nous. Mais avec l'équipe on est arrivé en finale des Jeux et on s'est qualifié pour les Jeux d'Asie, c'est un formidable accomplissement pour tout le travail qu'on a fourni. On perd contre Guam mais dans l'ensemble on est quand même satisfait de notre parcours. Tout le monde s'est donné à fond malgré les blessures, et on voulait remporter l'or pour les supporters tahitiens qui étaient présents dans la salle ce soir. 

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Médaille d'argent pour Timona Poareu à la perche

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Médaille d'argent pour Timona Poareu à la perche

APIA, le 17 juillet 2019 - La neuvième journée de compétition des XVIèmes Jeux du Pacifique a eu lieu à Apia ce mercredi. Pour l'athlétisme, présent uniquement sur la deuxième semaine, c'était la troisième journée. Belle performance pour Timona Poareu qui s'offre une belle médaille d'argent en saut à la perche (4m60) au lendemain de sa médaille de bronze en décathlon. Takina Bernardino s'offre quand à elle une belle médaille de bronze sur 400 mètres.

 

Le public s'est montré enthousiaste à Apia Park lors de la troisième journée dédiée à l'athlétisme. Après sa belle médaille de bronze en décathlon, Timona Poareu s'est offert une magnifique médaille d'argent en saut à la perche derrière le Calédonien Eric Reuillard. Alors que le médaillé de bronze, le Tongien Kaisa Pakileata, ne saute qu'à 3m50, Timona Poareu et Eric Reuillard passent tous les deux 4m60, le Calédonien dès le premier essai, le Tahitien au deuxième.


Médaille d'argent pour Timona Poareu à la perche

Alors que le Calédonien fait l'impasse sur la barre des 4m70, Timona rate ses trois essais. Le Calédonien est donc médaillé d'or, ayant réussi 4m60 du premier essai. Timona Poareu n'a pas à rougir de sa performance, bien au contraire, son record personnel étant à 4m66. La veille, il participait au décathlon avec une médaille de bronze à la clé, un total donc de deux médailles pour ce jeune Tahitien qui étudie en métropole.

 

Très belle course de Takina Bernardino qui s'offre la troisième place et une médaille de bronze lors du 400m féminin en 56''35, sa spécialité. Elle aussi est venue de métropole spécialement pour renforcer la sélection de Tahiti d'athlétisme. Déception pour Matéo Lada qui ne parvient pas à passer sa première barre (4m20) alors que le saut à la perche est sa spécialité. La jeune Loveleina Wong Sang est sixième au lancer du disque en battant son record personnel dès le premier essai (36m69). SB


Médaille d'argent pour Timona Poareu à la perche

Parole à Timona Poareu :

 

Bilan positif ?

 

« Oui, assez positif. Je suis déjà content d'avoir ramené deux médailles. J'aurais préféré l'argent au déca parce que c'était vraiment faisable et l'or en saut à la perche...ça je ne sais pas si c'était faisable mais j'aurais voulu car cela m'aurait motivé encore plus pour la suite, cela m'aurait donné un coup de boost pour la saison prochaine. Je suis toujours content, 4m60 après un déca, on va dire que c'est vraiment bien. »

 

Comment as-tu pu faire la différence sur le décathlon ?

 

« J'ai joué sur la perche justement pour faire la différence avec celui qui était derrière moi, j'avais pu prendre la deuxième position provisoire. Malheureusement, le 1500m n'est pas mon point fort, le troisième m'a rattrapé et a pris cette deuxième place à 120 points d'écart, des points que j'aurais pu assurer sur le disque mais bon, dans un déca, rien ne se passe comme on le veut, c'est un peu compliqué. »

 

Important de représenter Tahiti ?

 

« Oui, franchement. Les Jeux du Pacifique, c'est vraiment quelque chose. En 2015, je n'avais pas pu être présent à cause d'une blessure. J'avais vraiment hâte de participer. Pour mes premiers Jeux, avoir deux médailles pour Tahiti, c'est vraiment un honneur, je suis content. » Propos recueillis par SB


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7 nouvelles médailles pour le judo tahitien aux Samoa

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7 nouvelles médailles pour le judo tahitien aux Samoa
APIA, le 17 juillet 2019 – A l'issue des compétitions en équipe et en open qui se sont déroulées ce mercredi, les judokas tahitien ont ajouté 7 nouvelles médailles après les 12 récoltées mardi en individuel. Cyril Gaudemer a notamment décroché l'or en open chez les plus de 73 kg. 

Après les compétitions en individuel mardi, les judokas étaient de retour sur les tatamis samoans ce mercredi pour la compétition en équipe. La sélection masculine de Tahiti, emmenée par Romain Desfour titréen -100 kg, s'est inclinée en finale face aux Calédoniens. Les judokas se contentent donc de l'argent.

La sélection féminine, avec comme de fer lance Rauhiti Vernaudon médaillée d'or en plus de 78 kg,
a décroché la médaille de bronze en battant en petite-finale les Samoa.

Place ensuite aux compétions en open. Chez les femmes dans la catégorie des plus de 57 kg Poerava Temakeu déroche la médaille d'argent suite à sa défaite en finale face à une Fidjienne. Rauhiti Vernaudon, après avoir remporté l'or mardi en individuel chez les plus de 78 kg, se contente de la médaille de bronze en open. Teraimatuatini Bopp rapporté également le bronze en open. 

De l'or en revanche pour les hommes en open dans la catégorie des plus de 73 kg. Cyril Gaudemer a dominé en finale un judoka tongien. Gaston Lafon remporte de son côté la médaille de bronze chez les moins de 73 kg. Il s'est imposé en petite finale face à un judoka calédonien. 

A l'issue des deux journées de compétition, les judokas tahitiens ramènent donc un total de 19 médailles au fenua, dont trois en or.

Lire aussi >> 12 médailles, dont 2 en or pour les judokas tahitiens

7 nouvelles médailles pour le judo tahitien aux Samoa

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La police de Nouvelle-Zélande interpelle des manchots dans un stand à sushis

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La police de Nouvelle-Zélande interpelle des manchots dans un stand à sushis
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mercredi 16/07/2019 - Deux manchots pygmées de Nouvelle-Zélande sont entrés par effraction chez un vendeur de sushis de la gare la plus fréquentée de Wellington avant d'être renvoyés dans leur habitat naturel par les forces de l'ordre.

La police a raconté avoir été informée durant le week-end de la présence d'un de ces animaux dans le centre-ville, et l'avoir remis dans les eaux du port. 
Mais le manchot est revenu sur les lieux du crime mardi avec un complice. Les "vagabonds déhanchés" comme les ont appelés les enquêteurs avaient commencé à se faire un nid à l'intérieur de ce stand à sushis situé dans la gare de Wellington, au cœur de la ville.
Il a fallu les appâter avec du saumon pour les capturer et les renvoyer de nouveau à la mer. Les autorités chargées de la faune sauvage ont également sécurisé le stand à sushis afin de prévenir toute récidive.
D'après Jack Mace, directeur du Département de la protection de la nature, les oiseaux qui entrent dans la saison de reproduction recherchaient un endroit étriqué et sûr "pour ouvrir leur boutique et pondre leurs œufs". 
"On a bien des coups de fil pour nous signaler des nids sous les maisons des gens. C'est assez fréquent", a-t-il dit à la chaîne TVNZ. "Mais c'est clair, la gare la plus fréquentée de Wellington, c'est inhabituel".
Pour aller jusqu'à la gare, le couple de manchots a peut-être eu à traverser une autoroute mais il est possible, selon M. Mace, qu'ils aient réussi à se faufiler dans les canalisations d'eau.
Du haut de leur 25 centimètres, les petits manchots bleus sont la plus petite espèce de manchots. Ils pèsent environ un kilogramme.
L'espèce, qui ne peut pas voler, est considérée comme en péril du fait du développement urbain et de la perte de leur habitat, et des chiens. 
On les voit assez souvent à Wellington, où leurs colonies se trouvent le long des côtes escarpées ou sur l'île Matiu, près du port de la capitale.

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USA: plus d'un million de personnes veulent envahir une base secrète

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USA: plus d'un million de personnes veulent envahir une base secrète
Washington, Etats-Unis | AFP | mercredi 16/07/2019 - Depuis des décennies, les scientifiques cherchent des traces de vie extraterrestre, sans succès jusqu'à présent - sauf pour les gens qui croient que le gouvernement américain cache des aliens dans une base secrète du Nevada.

A la date de mardi, plus de 1,3 million de personnes avaient signé pour un événement Facebook intitulé "Storm Area 51, They Can't Stop Us All of US", soit "Prenons d'assaut la Zone 51, ils ne peuvent pas nous arrêter tous".
L'idée serait d'envahir le 20 septembre prochain cette célèbre Zone 51, une base ultra-secrète de l'US Air Force située dans le désert du Nevada. Si secrète que son existence même n'a été reconnue par la CIA qu'en 2013, lorsque l'agence de renseignement a déclassifié des documents sur l'avion espion U2.
Le mystère qui entoure la Zone 51 en a fait un sujet de choix pour les théories du complot relatives aux extraterrestres. La base est apparue dans des séries comme "The X Files" et dans le film à grand spectacle "Independence Day".
Les créateurs de l'événement Facebook ont expliqué comment ils voyaient la chose. "On va tous se rassembler au Area 51 Alien Center", une attraction touristique proche de la Zone 51 "et on va coordonner notre entrée" sur la base.
En cas de réaction violente des militaires devant une telle invasion, les créateurs de l'événement Facebook ont tout prévu: "Si on court comme Naruto, on peut bouger plus vite que leurs balles. Allons voir les aliens!".
Naruto est le héros d'une série japonaise de dessins animés qui a la particularité de courir très vite avec les bras étendus vers l'arrière.
En plus des 1,3 million de personnes qui ont déclaré sur Facebook qu'elles participeraient à l'événement, un million se sont dites "intéressées".
Le projet a suscité d'innombrables commentaires sur les réseaux sociaux, dont beaucoup consacrés aux moyens de détourner l'attention des gardes de la base pour que la foule puisse y pénétrer.
D'autres ont estimé que le FBI pourrait pourchasser ceux qui ont déclaré leur intention de participer.
Dans un post sur la page Facebook, l'un des "organisateurs", prudent, a publié un texte dans lequel il se dégage de toute responsabilité.
"P.S. Hello le gouvernement américain, c'est une plaisanterie, et je n'ai pas vraiment l'intention d'appliquer ce plan", a écrit Jackson Barnes. "J'ai juste pensé que ce serait amusant" de lancer l'idée.
L'US Air Force, toutefois, ne semble pas trouver cela drôle. Elle a déclaré au Washington Post: la Zone 51 "est un terrain d'entraînement pour l'US Air Force, et nous découragerons toute personne qui essayerait d'entrer dans cette zone où nous entraînons des forces armées américaines".
"L'US Air Force est toujours prête à protéger l'Amérique et ses installations", a-t-elle prévenu.

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Canberra appelle Pékin à laisser sortir une mère ouïghoure et son fils australien

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Canberra appelle Pékin à laisser sortir une mère ouïghoure et son fils australien
Sydney, Australie | AFP | mercredi 16/07/2019 - Le gouvernement australien a appelé mercredi la Chine à laisser un enfant naturalisé australien et sa mère ouïghoure quitter le pays, quelques jours avoir après co-signé une lettre dénonçant le traitement par Pékin de cette minorité musulmane.

La Chine est soupçonnée d'avoir interné jusqu'à un million de personnes, surtout ouïghoures, dans des camps de rééducation de la région du Xinjiang (nord-ouest). Pékin dément ce chiffre et parle de "centres de formation professionnelle" destinés à lutter contre la radicalisation islamiste.
Canberra avait dans un premier temps refusé la nationalité au petit Lutifeier, né au Xinjiang en août 2017 d'un père australien et d'une mère ouïghoure, avant de revenir sur sa décision suite à une procédure en justice.
Le père, Sadam Abdusalam, milite depuis des mois pour que son épouse ouïghoure, Nadila Wumaier, et leur fils qu'il n'a jamais rencontré puissent venir en Australie.
Mercredi, la ministre des Affaires étrangères Marise Payne a annoncé que "l'ambassade à Pékin a demandé officiellement que les autorités chinoises permettent à Mme Wumaier et à son fils (qui est un ressortissant australien) de se rendre en Australie".
Cette annonce survient quelques jours après la décision de M. Abdusalam d'évoquer son cas en public pour la première fois, lors d'un entretien lundi avec la chaîne publique ABC.
Il a expliqué à l'AFP que sa femme avait été entendue par les autorités chinoises au lendemain de cet entretien mais avait été relâchée.
Mme Payne a dit être au courant des informations de presse sur cette affaire, soulignant cependant que les autorités consulaires n'avaient pas accès à Mme Wumaier du fait de son absence de nationalité australienne.
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a indiqué mercredi qu'il n'avait pas connaissance de la demande australienne.
"Si l'Australie fournit à la Chine les informations détaillées de ce cas par les voies bilatérales, la Chine fournira l'assistance nécessaire", a-t-il toutefois promis lors d'une conférence de presse régulière.
Canberra évite traditionnellement toute friction avec Pékin, son plus important partenaire commercial. Mais les tensions bilatérales se sont accrues du fait d'inquiétudes sur les questions de sécurité et la présence chinoise croissante dans le Pacifique.
L'Australie figure parmi 22 pays, dont le Royaume-Uni, la France, le Canada et le Japon, qui ont écrit la semaine dernière aux plus hauts responsables de l'ONU pour dénoncer les détentions présentées comme arbitraires de membres de minorités ethniques en Chine.
M. Abdusalam s'est dit "vraiment heureux" que Canberra ait décidé d'agir mais l'a appelé à en faire davantage. 
"Je vais continuer de faire pression sur la Chine et sur le gouvernement australien", a-t-il déclaré à l'AFP.
"Le 31 août, (Lutifeier) aura deux ans. Je voudrais voir mon fils avant le 31 août pour que nous puissions célébrer son anniversaire en famille".

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Tahiti, médaille d'or par équipe en tir

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Tahiti, médaille d'or par équipe en tir

Belle moisson de médailles pour la fédération polynésienne de tir présidée par Louis Provost, le président du comité olympique de Polynésie française. Mercredi (mardi pour Tahiti), la sélection de Tahiti s'est illustrée en remportant la médaille d'or par équipe et une médaille d'argent en individuel en ball-trap.

 

Au troisième jour de compétition pour le tir, le bilan pour la fédération polynésienne de tir est déjà positif. Après la médaille d'or et la médaille d'argent obtenues lundi et les deux médailles d'argent obtenues mardi en tir au pistolet, nos tireurs se sont illustrés cette fois-ci en ball-trap, remportant la médaille d'or par équipe. En individuel Tuanua Degage gagne également une médaille, en argent cette fois-ci. Pour l'instant, le tir polynésien rapporte à Tahiti pas moins de six médailles, deux en or et quatre en argent. SB


Tahiti, médaille d'or par équipe en tir

Parole à Francis Sanford, membre de la sélection :

 

Quelques mots sur votre discipline ?

 

« Après quelques jours d'entrainement pour la sélection de Tahiti, le jour J est arrivé. Beaucoup de pluie et très de peu de soleil, c'est une difficulté supplémentaire pour essayer de gérer l'ingérable ! On peut choisir un verre pour le beau temps, le verre orange par exemple, et là il pleut. Il y a des verres qui sont adaptés pour les jours sombres et d'autres pour les jours clairs et des fois les choix faits peuvent porter préjudice. »

 

Quelques mots sur la compétition ?

 

« Le format de compétition est un format international. Pour les Océania, on a 300 plateaux donc 100 plateaux par jour. Pour les Jeux du Pacifique, c'est la même chose, avec les trois disciplines différentes. Pour Tahiti, nous avons une belle sélection. Le président Louis Provost a fait un très bon choix, en mettant les meilleurs tireurs de Polynésie. Je n'ai pas trop fait attention à la concurrence, pour le ball-trap, on était les favoris, avec la Calédonie. Notre équipe s'est bien débrouillée. Les entrainements que l'on a eux ces derniers jours ont porté leurs fruits. »

 

Un dernier mot, un remerciement ?

 

« Un grand merci à nos supporters qui ne sont malheureusement pas là mais qui nous soutiennent à travers facebook. Cela nous fait chaud au cœur. Le soutien est important lors de compétitions telles que celles-ci. » Propos recueillis par SB


Tahiti, médaille d'or par équipe en tir
Résultats pour la Compétition en Single Rise :

En individuel :


Or – SAMOA : Franco Caffarelli (100)
Argent – TAHITI : Tuanua Degage (100)
Bronze - FIDJI : Glenn Kable (99)
4ème – TAHITI : Moeava Bambridge (99)
5ème – TAHITI : Pascal Brettes (99)

 

Par équipe :


Or - TAHITI (Tunua Degage, Moeava Bambridge, Pascal Brettes) 298/300
Argent - SAMOA (Maskell, Loibl, Caffarelli) 295/300
Bronze - NOUVELLE CALEDONIE (Roumagne, Azzaro, Lepigeon) 290/300


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50 ans de l'homme sur la Lune : des séances spéciales au planétarium

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50 ans de l'homme sur la Lune : des séances spéciales au planétarium
PAPEETE, le 17 juillet 2019. A l'occasion du 50e anniversaire de l'homme sur la Lune, le planétarium de l'association Proscience s'installe à l'école maternelle Tamanui à Paofai du vendredi 19 juillet au vendredi 26 juillet.


C'était il y a 50 ans : le 16 juillet 1969, les trois astronautes américains de la mission Apollo 11, Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins, décollaient pour la Lune. "C'est une grande date de l'exploration spatiale", rappelle Régis Plichart, président de Proscience. A cette occasion, l'association a installé son planétarium dans la salle de repos de l'école maternelle Tamanui à Paofai. Le planétarium sera ouvert au public du vendredi 19 juillet au vendredi 26 juillet.

La Lune et la mission Apollo 11 seront à l'honneur de ces séances. Il y aura des séances d'une heure comme habituellement mais aussi des séances d'une heure trente. Un format "test" précise Régis Plichart. En effet, beaucoup de visiteurs du planétarium ont encore beaucoup de questions à poser après une heure dans le planétarium. En échange d'une petite participation qui permet à l'association de couvrir ses frais courants, les spectateurs pénètrent dans le dôme pour être plongés dans un univers étoilé et solaire. Les bénévoles de l'association proposeront au public composé d'enfants et d'adultes plusieurs séances par jour pendant une semaine. Un film de 12 minutes retraçant l’histoire de la mission Apollo 11 sera aussi projeté.

50 ans de l'homme sur la Lune : des séances spéciales au planétarium
L'équipage avait mis quatre jours pour atteindre la Lune. Le module lunaire Eagle, avec Armstrong et Aldrin à bord, a aluni le 20 juillet 1969 à 20H17 GMT.

« Houston, ici la base de Tranquillité. L'aigle s'est posé », déclare Neil Armstrong dans son micro. Après avoir descendu les marches de la navette, Neil Armstrong a posé son pied gauche sur la lune. Aussitôt, il déclare : « C'est un petit pas pour l'Homme, un bond de géant pour l'humanité ». Cette phrase diffusée en direct dans le monde entier restera gravée à tout jamais dans les esprits. Depuis, elle figure dans tous les livres d'histoire.

Neil Armstrong décrit en direct ce qu'il vit : « Mon pied ne pénètre que d'un huitième de pouce. Il ne semble pas qu'il y ait difficulté à marcher. C'est une très fine poussière. Il est difficile de dire s'il s'agit de mottes de terre ou de rocher ».

Vingt minutes plus tard, Buzz Aldrin, le pilote de la mission, le rejoint. « Attention, lui dit Armstrong, ne claque pas la porte en sortant. » Les deux astronautes restent deux heures et demie sur la Lune. Ils ramassent des roches, prennent des photos, sautillent et font quelques pas de danse. Aldrin gambade dans toutes les directions : « Comme un joueur de football, il faut placer son pied un peu sur le côté et le coincer de biais dans le sol. Les sauts de kangourou vont bien, mais ne sont pas aussi commodes que la marche normale », explique-t-il. Les deux hommes, après avoir marché un instant sur le sol lunaire, plantent un drapeau américain pour marquer leur exploit !

À près de 400 000 kilomètres de là, sur terre, des centaines de millions de personnes ont les yeux rivés sur leur écran de télé et assistent en direct à l'un des moments les plus importants de l'histoire de l'humanité. En tout, seuls douze hommes ont foulé le sol lunaire. Le dernier l'a fait en 1972.

50 ans de l'homme sur la Lune : des séances spéciales au planétarium
Ce premiers pas de l'homme sur la lune en 1969 s'est inscrit en pleine période de « guerre froide » entre les États-Unis et la Russie. Dans le domaine spatial, les Russes étaient alors en avance. Ils avaient déjà envoyé un chien et un homme dans l'espace et ont été les premiers à y envoyer un satellite. Pour marquer les esprits, les Américains avaient décidé d'envoyer un homme sur la Lune.

Si vous n'avez pas encore fait de séance dans le planétarium, n'hésitez pas à profiter de cette opportunité. En effet, une seule série de séances est ensuite prévue fin août. L'association ne sait pas encore si elle pourra trouver d'autres salles pour installer son planétarium. "Nous présentons le ciel du soir au public. Après les séances, les visiteurs pourront avoir des repères en regardant le ciel en fin de journée et prendre du plaisir en le regardant",:// explique Régis Plichart. "Nous avons réussi à redonner la passion du ciel. Ceux qui viennent nous voir des curieux, des néophytes, certains reviennent plusieurs fois car ils sont devenus passionnés".




Pratique
Du vendredi 19 juillet au vendredi 26 juillet.
Enfants de 10 ans et plus et adultes : 500 Fcfp la séance
Enfants de moins de 10 ans : 300 Fcfp la séance. L'association recommande de ne pas venir avec des enfants de moins de 4 ans : les séances leur semblent trop longues).
Groupes « garderies » : 6 000 Fcfp (24 personnes dont 2 ou 3 accompagnateurs)
Groupes privés (associations, comités d’entreprises, groupes d’amis etc.) : 8.000 Fcfp la séance (maximum 24 personnes)
Les groupes peuvent faire leurs réservations par mail (prosciencetahiti@gmail.com) ou par téléphone (89 72 02 60).

Pour les particuliers, la billetterie sera ouverte sur place pendant les horaires de séances dès le vendredi 19 juillet à 10 heures. Il sera alors possible de prendre vos places pour le jour et l’heure qui vous conviennent le mieux.

Plus d'informations sur le site de Proscience.

Au programme, entre autres :
découverte du ciel du soir
Le système solaire : Soleil, planètes et satellites - Formation,
vie et mort d'une étoile
Étoiles, constellations, mythologie
Les saisons
Voyages vers les planètes
Notre famille d'étoiles , notre galaxie : la Voie Lactée
La Lune sous toutes ses formes (Formation, géographie, phases et éclipses, Mission Apollo etc.)

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"Je n'interviens jamais dans des situations individuelles"

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PAPEETE, le 17 juillet 2019 - La ministre de la justice, Nicole Belloubet, est arrivée ce matin à l'aéroport de Tahiti Faa'a . La garde des Sceaux doit inaugurer le tribunal foncier en fin de matinée.

Nicole Belloubet est arrivée en Polynésie ce matin pour une visite de cinq jours. Accueillie par le président du Pay, Edouard Fricth et le secrétaire général du Haut-commissariat, la garde des Sceaux a indiqué qu'elle était au fenua pour "inaugurer le tribunal foncier" et rencontrer "l'ensemble des magistrats, des personnels pénitentiaires, pour voir comment fonctionne le service public de la justice en Polynésie française".

Après avoir déposé une gerbe devant le Monument aux Morts avenue Pouvana'a a O'Opa, Nicole Belloubet s'est entretenu avec Edouard Fricth à la présidence.

En fin de matinée, elle inaugurera le tribunal foncier. Elle doit ensuite rencontrer Gaston Tong Sang, le Président de l'assemblée de la Polynésie française ainsi que Kelly Asin-Moux, le Président du CESC.

Dès demain, la garde des Sceaux s'envolera pour les Marquises où elle visitera notamment la prison de Taiohae.

Nicole Belloubet : "l'indépendance de la justice est une réalité".
Lors de son arrivée à l'aéroport de Tahiti Faa'a ce matin, la ministre a été interrogée par nos confrères de Radio 1 et Tntv. Questionnée sur le fait que les soutiens d'Oscar Temaru aient crié au "procès politique" lors du procès radio Tefana en juin dernier, la garde des Sceaux a affirmé qu'elle n'intervenait "jamais sur des affaires individuelles" : " c'est un principe. D'ailleurs, cela ne serait pas envisageable autrement, c'est une chose qui est inimaginable. L'indépendance de la justice est une réalité. J'interviens auprès des procureurs pour donner des directions de politique générale : lutte contre les trafics de stupéfiants, contre les violences faites aux femmes, la criminalité organisée mais jamais, jamais dans des situations individuelles."

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Le squash tahitien rate de peu la médaille par équipe

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Le squash tahitien rate de peu la médaille par équipe

APIA, le 18 juillet 2019 - Tahiti a raté la médaille de bronze par équipe et il n'y a pas vraiment d'espoir d'en avoir en individuel mais l'expérience des Jeux du Pacifique reste intéressante pour nos joueurs. Nous avons pu interviewer Patrick Morelle, président de la fédération tahitienne de squash qui nous en dit un peu plus sur cette discipline qui regroupe environ 120 licenciés à Tahiti.


Le squash tahitien rate de peu la médaille par équipe

Parole à Patrick Morelle, président de la fédération tahitienne de squash :

 

Comment cela se passe pour vous ?

 

« Du côté de notre discipline, cela a été bien la première semaine, on a eu un tournoi par équipe où on finit quatrième, on rate la médaille de bronze de très peu. En individuel, c'est plus compliqué car il y a de très bons joueurs en face comme un joueur de Calédonie qui est un joueur professionnel qui fait partie des 100 meilleurs mondiaux. Malgré la présence d'autres joueurs d'un niveau très élevés, on arrive à mettre deux joueurs dans le top 10 chez les garçons. Chez les filles, cela a été plus compliqué car on a vraiment un niveau élevé. »

 

Vous avez joué également en double ?

 

« Oui, on est passé ensuite aux matchs en double en parvenant à qualifier deux équipes en quarts de finale, en sachant qu'on a pas de terrain de double à Tahiti. C'est une bonne nouvelle. En mixte, on une équipe qui a perdu contre Fidji et contre les Papous car ils sont habitués à jouer en double et pas nous. On a quand même des résultats de très bon augure, si on arrive à avoir des courts de double sur Tahiti. On a l'autre paire mixte qui a perdu logiquement contre Fidji. »

 

Les Jeux du Pacifique, une belle expérience ?

 

« Oui, après, nous on est un sport optionnel, il y a quatre ans, on était en Papouasie Nouvelle Guinée, c'est la première fois qu'on participait. Pareil, on avait loupé une médaille par équipe chez les filles d'un jeu. C'est bien qu'on ait pu participer ici à Samoa grâce à la présence d'infrastructures. L'inconvénient, c'est que dans quatre ans ce sera aux îles Salomon et il n'y aura pas de squash là-bas, cela va donc reporter à huit ans, peut être à Tahiti si Tahiti se positionne, Fidji ou Vanuatu...On verra dans huit ans s'il y aura du squash aux Jeux du Pacifique. »

 

Quelques mots sur le squash à Tahiti ?

 

« On est en forme et en pleine évolution. On a environ 120 licenciés, on a trois clubs, on a un gros tournoi international qui se déroule à Tahiti chaque année au mois de mai et qui commence à prendre de l'ampleur au niveau international. Cette année, on a eu deux joueurs du top 30 mondial qui sont venus. Le n°2 français et le n°1 écossais. Ce serait bien d'avoir une deuxième structure ailleurs qu'à Phénix pour avoir un peu de concurrence et surtout la construction d'un terrain de double pour qu'on puisse entrainer les jeunes dans de bonnes conditions. » Propos recueillis par SB


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"Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus", débarquent à Tahiti

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Papeete, le 17 juillet 2019 - Adapté du best-seller de John Gray vendu à 50 millions d'exemplaires, le spectacle éponyme "Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus" se produit pour la première fois à Tahiti le 28 septembre prochain sur le motu de l’Intercontinental Resort Tahiti.

Après avoir séduit plus d'1,5 million de spectateurs avec les deux premiers épisodes, cette adaptation toute personnelle de Paul Dewandre, à la fois instructive et hilarante plus que jamais dans l'air du temps, devient ce guide indispensable des relations entre les Martiens et les Vénusiennes, les hommes et les femmes…
À l'heure où les rapports hommes-femmes sont questionnés, décortiqués, voire malmenés , il prouve que l'égalité est bien en marche, que le couple est loin d'être un schéma ringard, et qu'au-delà des orientations sexuelles de chacun, tout le monde court après la même chose : l'amour ! Et c'est précisément ce que viennent chercher les spectateurs.

Comédie présentée en binôme avec l'imitateur Thierry Garcia qui prêtera ses nombreuses voix à la cause de l'amour et de l'humour. Imitateur depuis 12 ans aux " Guignols de l'info ", il mêle émouvantes chansons sur le couple - de Brel à Gainsbourg en passant par Souchon ou Stromae - et provocations amusantes de Gad Elmaleh ou Fabrice Lucchini ou encore Cristina Cordula.

Infos pratiques :
Samedi 28 septembre à 19 h 30
à l’Intercontinental Resort Tahiti - Motu
Billetterie : Places assises numérotées :
Catégorie 1 front de scène : 6.500 Fcfp
Catégorie 2 : 5.500 Fcfp
Catégorie 3 : 5.000 Fcfp
En vente sur www.ticketpacific.pf, dans les magasins Carrefour Faa’a, Punaauia et Arue et à Radio 1/Tiare FM à Fare Ute (Frais web : + 100 Fcfp/place achetée en ligne).

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Le serpent, un curieux animal qui vit aussi à Tahiti

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Le serpent, un curieux animal qui vit aussi à Tahiti
Papeete, le 17 juillet 2019 - À l’occasion de la journée mondiale des serpents (16 juillet), voyons que ces animaux ont de particulier. Il en existe partout dans le monde, y compris en Polynésie. Ils ne laissent personne indifférent. Certains développent même des phobies c’est l’ophiophobie.

Il existe des serpents de toutes les tailles. Certains ne mesurent que quelques centimètres, d’autres atteignent les sept mètres ! Pas moins de 2 700 espèces ont été recensées.
Ils vivent sur le sol, dans l’eau, dans les arbres, dans les déserts ou les forêts tropicales. Depuis peu, ils sont aussi à Tahiti ! Aucun serpent terrestre n’était présent à Tahiti, mais, en 2014, un article rédigé par des chercheurs a annoncé l’arrivée de Indotypholps braminus. On l’appelle aussi le serpent des pots de fleurs.
Les serpents sont des animaux à sang froid (on utilise aussi le terme de poïkilotherme). Un animal à sang froid est un anomal qui ne possède pas de mécanisme capable de réguler la température corporelle.
Chez l’homme par exemple, peu importe la température extérieure, la température intérieure ne varie pas. L’homme est un animal à sang chaud (on dit aussi homéotherme).
Chez le serpent, la température intérieure est fonction de la température extérieure. S’il fait froid, elle est froide, s’il fait chaud, elle est chaude.
Ces animaux sont ovipares. Ils pondent des œufs pour se reproduire. Ils sont tous carnivores, ils avalent leurs proies sans la mâcher, puis ils digèrent.
Parmi les 2 700 espèces, 400 sont venimeuses. Cela signifie qu’elles peuvent injecter du poison. Les crotales ou le serpent à lunettes par exemple injectent leur venin grâce à des crochets placés dans leur bouche. Ils mordent.
Certains cobras sont capables, eux, de cracher leur venin à distance. Ils se relèvent (ils peuvent atteindre jusqu’à 1 m 70 de haut), ils gonflent leur cou puis crachent. C’est très impressionnant.
Les serpents qui sont très gros peuvent étouffer leur proie comme l’anaconda, le python ou le boa constrictor.
Tout cela explique, en partie, la peur que ces animaux provoquent. Certaines personnes ont tellement peur des serpents qu’on parle de phobie. C’est l’ophiophobie. Une phobie est une peur démesurée qui dépend plus d’un ressenti que de causes précises.
L’ophiophobie est la phobie la plus répandue dans le monde.

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La DAF réagit à l'affaire de terre de la Fautautia

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La DAF réagit à l'affaire de terre de la Fautautia
PAPEETE, 17 juillet 2019 - La Direction des affaires foncières (DAF) a souhaité réagir après la médiatisation de la plainte déposée par deux ayants droit de la vallée de la Faatautia, relayée dans nos colonnes le 15 juillet dernier.

Le 15 juillet dernier, deux ayants droit de la vallée de la Faatautia à Hitia'a, Georges Richmond et Patrice Taata, ont médiatisé leur dépôt de plainte « pour des faits d’escroquerie, de complicité d’escroquerie, par l’établissement de faux documents, fourniture de moyens, pour spolier des surfaces de plus de 450 hectares situées sur les hauteurs de la terre Faatautia. »

La Direction des affaires foncières, dont nous n'avions relayé que la dernière position connue dans ce dossier, a souhaité réagir plus précisément pour présenter sa version de l'affaire et répondre aux accusations qu'elle juge "hautement diffamante" des deux plaignants. La DAF regrette que le "raccourci qui ne présente pas en détail le contexte et les multiples échanges qui ont eu lieu entre M. Richmond et la Direction des affaires foncières" puisse "laisser présager un certain dédain dans la réponse qui lui a été apportée".

​Sur l’établissement prétendu de faux documents :
"Il n’est pas raisonnable de faire passer le cadastre comme étant à l’origine de toutes les problématiques foncières de notre Pays. En effet, le cadastre ne fait que délimiter des terres et indiquer le nom du ou des propriétaires dans la matrice cadastrale. Cette division qui dépend de la Direction des Affaires foncières délivre des extraits de plans cadastraux, qui, il est important de le rappeler, ne sont pas des titres de propriété. Ainsi, un extrait de plan cadastral en contrariété avec un juste titre de propriété sera rectifié.

C’est  précisément le contexte du différend qui est né entre l’administration et M. Richmond. Ce dernier persiste à considérer le cadastre comme étant erroné au regard de son interprétation très personnelle de documents approximatifs. Loin de contredire ces affirmations, l’administration du Pays lui a simplement notifié le fait que celles-ci étaient « partiales et sans fondement sérieux » et ne permettaient pas d’apporter les modifications demandées.

Les accusations sont très graves et il faudra que M. Richmond apporte des preuves sérieuses sur les prétendus faux documents ou faits d’escroquerie qu’il mentionne dans ce qui ressemble plus à un buzz médiatique qu’à une démarche fondée."

​Sur la prétendue spoliation :
"La Direction des Affaires foncières souhaite indiquer que le cadastre actuel référence d’ores et déjà un domaine  d’environ 250 hectares comme étant la propriété des plaignants au titre des actes dont ils se prévalent. Ceux-ci estiment que l’emprise couverte par leur titre doit être étendue et couvrir toute la haute montagne pour atteindre une superficie de 450 hectares supplémentaires (soit une superficie totale d’environ 700 hectares).

Ainsi, le fait que le Cadastre ne souhaite pas, sur la base des seules affirmations de M. Richmond et son cousin, attribuer à ces derniers 450 hectares de plus, ne peut pas être regardé comme une « spoliation ». Il s’agit plutôt d’une démarche prudente, et réservée de l’administration du Pays puisque à ce jour M. Richmond et son cousin n’ont pas apporté de preuves tangibles permettant de valider l’extension souhaitée de leur propriété. De plus, les analyses complémentaires commandées par la DAF à des géomètres privés ne permettent pas de confirmer ces affirmations.

Sur ces deux points, il semble que la voie judiciaire soit la plus indiquée pour rendre des conclusions qui permettront de trancher définitivement la question."

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Plus de 37 000 passagers internationaux supplémentaires en 2019

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Plus de 37 000 passagers internationaux supplémentaires en 2019
PAPEETE, le 17 juillet 2019. Aéroport de Tahiti (ADT) a communiqué ce mercredi les résultats de trafic pour les six premiers mois de l'année 2019 des aéroports de Faa'a, Bora Bora, Raiatea et Rangiroa. Le société relève que la croissance du trafic au niveau international a été encore largement positive au cours des six premiers mois. Les mois de janvier et avril ont atteint le taux de croissance record de novembre 2018 avec plus de 20%.

La hausse du trafic international, débutée l'an dernier avec l'arrivée de French Bee, commence à avoir des effets sensibles sur le trafic domestique. ADT observe ainsi un "rebond" "en avril et en juin avec des taux de croissance de +15,5% et +8,1% qui font écho à la forte hausse de l’international de ces mois (+21,7% et 9,7%) et qui portent finalement le bilan de ce 1er semestre à +6,4% soit plus de 20 000 passagers supplémentaires."

La société indique "Au rythme actuel, et sous réserve que la croissance cumulée reste au-dessus de 7.9%, Tahiti-Faa’a pourrait bien franchir la barre symbolique d’1,5 million de passagers en 2019."

Trafic international : poursuite attendue de la croissance
Plus de 37 000 passagers internationaux supplémentaires en 2019
En matière de croissance, quatre des six premiers mois de l’année se réfèrent à une période durant laquelle French Bee et United étaient absentes. Il était donc attendu que la croissance soit au rendez-vous sur une tendance comparable avec celle du dernier trimestre 2018.

Attente confirmée avec quatre mois largement positifs et des mois de janvier et avril qui atteignent le taux de croissance record de novembre 2018 avec plus de 20%. Les mois de février et mars progressent à des rythmes légèrement inférieurs, mais qui restent soutenus.

Au total, ce premier semestre se solde par une progression de 12,5% du nombre de passagers internationaux ce qui représente plus de 37 000 passagers supplémentaires par rapport à la même période en 2018. C’est la plus forte progression enregistrée depuis 2010.

Les rangs se resserrent derrière Air Tahiti Nui
Plus de 37 000 passagers internationaux supplémentaires en 2019
Sur la répartition des parts de marché, la redistribution des cartes continue d’évoluer même par rapport aux derniers mois de 2018, alors que les nouveaux opérateurs étaient déjà en place. Les quelques différences s’expliquent principalement par la montée en puissance progressive de la force de frappe commerciale de United Airlines d’une part, et par la saisonnalité de ce premier semestre qui entraîne une demande moins élevée et une adaptation programmée des capacités comme celle de French Bee qui a opéré deux fréquences par semaine sur les quatre premiers mois de l’année.
Tout cela aboutit à un nouveau classement de répartition des parts de marché en tête duquel se trouve naturellement la compagnie basée, Air Tahiti Nui, avec 49,5% des passagers internationaux transportés.
Loin derrière se regroupent quatre opérateurs desquels se détachent légèrement Air France (11,8%) et French Bee (11,5%), suivis de près par United (9,6%) et Air New Zealand (8,7%).

Face à cette concurrence, les opérateurs historiques connaissent des fortunes contrastées en ce 1er semestre. Air France résiste plus que bien avec une croissance de 3% soit 1 149 passagers supplémentaires, à la faveur d’un très bon mois de mars (+11%). À l’inverse, Air Tahiti Nui souffre davantage en perdant plus de 23 500 passagers par rapport à la même période de l’an dernier (-12,6%), recul davantage marqué en février, mars et mai. "On sait que la clientèle croisière a été fortement sollicitée par United et que le programme de fidélité de cette compagnie est très performant", souligne Aéroport de Tahiti. "Ceci, ajouté à l’agressivité des tarifs de French Bee, explique en partie les difficultés de la compagnie à conserver son volume historique de clientèle, notamment américaine. "


Sur le marché Pacifique, Air New Zealand subit un coup d’arrêt avec un recul de 5,7% sur 6 mois, plus marqué en mars (-18%) tandis qu’il s’atténue en juin (-1%). Cette baisse peut être expliquée par l’effervescence du produit 787 d’Air Tahiti Nui et l’impact de French Bee avec une destination nouvelle, San Francisco, qui a pu susciter la curiosité de la clientèle locale. Air New Zealand indique cependant que malgré cette baisse de fréquentation, ses recettes unitaires sont en progression et les objectifs de rentabilité sont atteints.
Hawaiian poursuit la croissance observée fin 2018 à l’occasion du lancement d’une seconde fréquence saisonnière. Ces vols additionnels ont été suspendus depuis mi-janvier, ce qui a permis à la compagnie d’enregistrer encore une forte hausse en janvier (+55%), avant une partie de yoyo en février, mars et avril (respectivement -11%, +14% et -23%) et un nouveau record en juin (+42,9%) marqué par la reprise de sa seconde fréquence saisonnière.
De leurs côtés, Air Calin progresse de 10,2% tandis que LATAM régresse de près de 17,5%.

Trafic domestique : une croissance qui décolle enfin au 2e trimestre
Plus de 37 000 passagers internationaux supplémentaires en 2019
On avait déjà remarqué la dichotomie des taux de croissance international et domestique en 2018. Le premier trimestre 2019 tend à forcer encore le trait sur cet écart qui se creuse par rapport à l’an dernier. Aux 20% de croissance internationale de janvier est venu répondre un petit 3,4%, tandis que février et mars affichent des scores encore plus modestes. Un rebond est toutefois observé en avril et en juin avec des taux de croissance de +15,5% et +8,1% qui font écho à la forte hausse de l’international de ces mois (+21,7% et 9,7%) et qui portent finalement le bilan de ce premier semestre à +6,4% soit plus de 20 000 passagers supplémentaires.


Accélération à Bora Bora, ralentissement à Rangiroa
Bora Bora reprend des couleurs après une année 2018 en demi-teinte (+5,4%) comparée à la croissance internationale avec laquelle la perle du pacifique avait l’habitude d’aligner sa croissance. 2019 se rapproche de ce modèle, en particulier depuis mars où les quatre derniers mois écoulés dépassent le seuil des 10% de hausse.

Raiatea se porte également très bien, assez nettement au-dessus des chiffres du trafic domestique de Tahiti-Faa’a, avec une moyenne de 8,1% portée par de très bons mois en février et juin.

Rangiroa a subi au 1er trimestre un petit contrecoup de sa forte croissance de 2017 et 2018 (respectivement +7,4% et +9,2%) avec un ralentissement notoire en mars (-5.7%) qui vient marquer une pause déjà pressentie avec des taux de croissance moins élevés en début d’année. Avril et juin renouent avec une croissance à deux chiffres qui vient relever la moyenne du semestre à 5,6%.

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