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Schéma d’aménagement : une enquête publique avant la fin de l’année

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Schéma d’aménagement : une enquête publique avant la fin de l’année
PAPEETE, le 15 mai 2019. Le gouvernement a précisé ce mercredi la suite du calendrier pour le schéma d’aménagement de la Polynésie française. Un projet d’aménagement et de développement durable (PADD) du Pays et de sa déclinaison par archipel a été établi. Il sera concrétisé dans une loi de Pays présentée à l’Assemblée de Polynésie française à la fin de cette année 2019.

Depuis ce mois-ci, le gouvernement travaille sur la rédaction des pièces définitives du SAGE, la production de cartographies, de synthèses et de documents cadres et juridiques. L’ensemble sera soumis à une enquête publique et à l’approbation des institutions de la Polynésie française.
Le PADD du Pays sera étoffé par la trame verte et bleue, le schéma d’implantation des grands équipements à l’échelle territoriale et la localisation préférentielle des aménagements structurants (extensions urbaines, portuaires, industrielles, etc.). La mise au point des schémas d’archipels apportera des cartographies détaillées des implantations des équipements d’intérêt territorial, des documents d’orientations générales et une trame verte et bleue par archipel. Ce travail devrait être achevé d’ici la fin du mois de septembre. La programmation des investissements publics s’étendra jusqu’en octobre.
A ce moment-là, le dossier du SAGE pourra être ouvert à l’enquête publique et à la consultation du Conseil économique, social et culturel. Le vote à l’Assemblée de la Polynésie française suivra au mois de décembre 2019 et la promulgation du Sage pourra être annoncée au début de l’année 2020.
Pour rappel, les principaux grands projets structurants retenus sont le Village Tahitien, la création d’un « parc naturel » dans les communes du Sud de Tahiti, l’ouverture à l’international de l’aéroport de Nuku Hiva, dans un format « régional » tourné vers Hawaii, le développement de la filière thon aux Marquises, la construction d’un aéroport de dégagement à Rangiroa, et à partir de cette structure, le développement du secteur touristique dans la partie Ouest de l’archipel…




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Tohei Theophilus, meilleure oratrice des Doctoriales

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Tohei Theophilus, meilleure oratrice des Doctoriales
Papeete, le 15 mai 2019 - Tohei Theophilus a remporté mercredi 15 mai le prestigieux prix de la présentation orale de l'édition 2019 des Doctoriales. Sébastien Longo et Mathilde Maslin ont également brillé en recevant chacun un prix dans l'amphithéâtre bien rempli de l'Université. Cet évènement permet aux doctorants de présenter en quelques minutes l'avancement de leurs travaux de recherche.

Si elle a d'habitude le regard tourné vers les algues et la mer, Tohei Theophilus avait aujourd'hui des étoiles plein les yeux ! La jeune fille a remporté mercredi à l'Université de Polynésie française le prestigieux prix de la présentation orale des Doctoriales, pour sa thèse portant sur la "Diversité, Ecologie et Potentiel Biotechnologique des algues brunes proliférantes dans les lagons de Polynésie française" (Lire encadré).
"Cela me fait très plaisir de voir que toute la préparation en amont a porté ses fruits, c'est une victoire pour mon labo, pour tous ceux qui sont derrière moi (…). Cela m'encourage beaucoup", explique enthousiaste Tohei Theophilus. La jeune doctorante a su convaincre avec un discours structuré et posé les 15 membres du jury de cette nouvelle édition des Doctoriales. "La présentation était très claire, d'un très bon niveau", note Alban Gabillon, directeur de l’école Doctorale du Pacifique, en remettant le prix à la jeune doctorante. Co-organiseur de cet évènement avec l'Université de Polynésie française, en partenariat avec EDT, le pôle de compétitivité Tahiti Fa'ahotu et Robert Wan, le directeur reconnaît néanmoins que "les résultats avec les autres nominés pour ce prix étaient très serrés. Les deux autres candidats ont également fait de très belles présentations".
Sébastien Longo, en 2e année de thèse, s'est quant à lui, illustré en recevant le prix de la meilleure perspective de valorisation économique ou culturelle et Mathilde Maslin, en 1re année, avec le meilleur poster (Lire encadré).

UN EFFORT DE VULGARISATION
Tohei Theophilus, meilleure oratrice des Doctoriales
Au total, 36 étudiants se sont relayés à tour de rôle du 13 au 15 mai dans ce grand amphithéâtre de l'Université parfois intimidant. Pendant ces trois jours, les doctorants issus de l'université, mais également d'autres sites comme le Criobe ont saisi cette occasion pour présenter, en vulgarisant, l'avancement de leurs travaux sur des thèmes très différents. "Tahitiens aujourd’hui : du corps sublimé au corps souffrant" ; "Géopolitique Maritime de la Chine et axe stratégique Indo-Pacifique : Quelles perspectives française" ; "Mémoire, justice et réparation. Le cas du Pacifique - Les essais nucléaires" ou encore "Des plantes polynésiennes à usages thérapeutique et cosmétique : Recherche d’activités anti-inflammatoire, anti-tumorale et anti-vieillissement cutané ", sont quelques-uns des sujets de thèses très variés présentés par les participants. Les doctorants en première année devaient réaliser une petite présentation orale de cinq minutes suivie de cinq minutes de questions et les doctorants en deuxième année de thèse ou plus, présenter une communication orale de 15 minutes suivie de dix minutes de questions.

Le palmarès

Prix de la meilleure présentation orale, d’une valeur de 200 000 Fcp remis par EDT :
• Nominés : Tohei Theophilus, Tony Gardon, Sébastien Longo
• Lauréate : Tohei Theophilus (UMR-EIO) pour sa présentation "Diversité, Ecologie et Potentiel Biotechnologique des algues brunes proliférantes dans les lagons de Polynésie française".

Prix de la thèse offrant la meilleure perspective de valorisation économique ou culturelle, d’une valeur de 100 000 Fcp, remis par le Pôle d’innovation Tahiti Fa’ahotu :

• Nominés : Marotea VItrac, Sébastien Longo, Raihei White
• Lauréat : Sébastien Longo (UMR-EIO) pour sa présentation "Ciguatera : effets du pH et de la disponibilité en nutriments sur la croissance et la production toxinique chez Gambierdiscus polynesiensis".

Prix du meilleur poster, d’une valeur de 70 000 Fcp. remis par le groupe Robert Wan :
• Nominés : Mathilde Maslin, Pierre Lopez, Deana Wong
• Lauréate : Mathilde Maslin (UMR-EIO) pour son poster "Etude de la ressource en éponge Dactylospongia metachromia pour une production durable".

Prix de la meilleure présentation orale décerné à Tohei Theophilus (UMR-EIO) pour sa présentation "Diversité, Ecologie et Potentiel Biotechnologique des algues brunes proliférantes dans les lagons de Polynésie française".

Les récifs coralliens sont soumis à de nombreuses pressions naturelles et anthropiques qui menacent la survie des coraux et entrainent une dominance de macroalgues sur ces récifs (phase-shift). Le projet DIVECOBAL crée en 2017 a permis de caractériser les assemblages d’algues brunes et leurs variabilités spatiotemporelles sur les sites d’Arue et de Punaauia (Tahiti) et d’identifier génétiquement les taxons composant ces communautés et les espèces impliquées dans les proliférations. La suite du projet consiste à analyser chimiquement ces algues qui représentent potentiellement un réservoir de substances d’intérêt. Des essais guidés pourront mettre en perspective une valorisation pour les domaines de l’aquaculture, de la cosmétique et/ou de la santé.

Prix de la thèse offrant la meilleure perspective de valorisation économique ou culturelle décerné à Sébastien Longo (UMR-EIO) pour sa présentation "Ciguatera : effets du pH et de la disponibilité en nutriments sur la croissance et la production toxinique chez Gambierdiscus polynesiensis".

La prolifération du dinoflagellé benthique Gambierdiscus polynesiensis, agent responsable de la Ciguatéra en Polynésie Française représente un enjeu sanitaire majeur. La toxicité de cette microalgue a été comparée chez 4 souches d’origine géographique distincte au moyen d’analyses de CBA-N2a et LC-MS/MS. Nos résultats montrent (i) une grande diversité des ciguatoxines (CTXs) produites, avec une dizaine d’analogues mis en évidence, (ii) une variation de la production en CTXs en fonction de l’origine géographique des souches, celles des Marquises et des Gambier étant 2 fois plus toxiques que celle des Tuamotu ; (iii) une augmentation de la toxicité de la culture avec l’âge des cellules. Le rôle écologique de ces métabolites secondaires sera discuté, ainsi que l’hypothèse d’une inégalité régionale face au risque ciguatérique en Polynésie française.

Prix du meilleur poster décerné à Mathilde Maslin (UMR-EIO) pour son poster "Etude de la ressource en éponge Dactylospongia metachromia pour une production durable".

L’éponge Dactylospongia metachromia, commune de l’Indonésie à la Polynésie française, a fait l’objet d’études chimiques depuis les années 50 car elle fournit avec un rendement remarquable deux épimères d’un terpène, l’ilimaquinone. Des hémisynthèses ont été réalisées sur ces composés purifiés pour obtenir de nouvelles molécules, dont l’une fut retenue pour son activité remarquable sur la production d’insuline par les cellules de Langerhans. Pour pouvoir la développer, un système de production durable de l’éponge doit maintenant être instauré qui optimise la croissance de l’éponge et la production des molécules d’intérêt. Il s’agira d’abord de caractériser la ressource existante (stocks naturels) sur les plans quantitatifs et qualitatifs (bioécologie), puis de tester la mise en place d’une nouvelle filière aquacole en Polynésie française.

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Punaauia fête l'orange les 21, 22 et 23 juin

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Punaauia fête l'orange les 21, 22 et 23 juin
PUNAAUIA, le 15 mai 2019 - Le thème qui a été retenu cette année est "Hoho'a mātāmua". Du 21 au 23 juin, des activités prendront place dans les jardins de la mairie de Punaauia. Le traditionnel défilé des porteurs d'oranges et des associations se fera le 22 juin.

L'orange du plateau de Tamanu est l'emblème de la ville de Punaauia. Tous les ans, la municipalité met en avant ce fruit durant un week-end, avec le concours "'Anani voice", le "Raid 'anani" ou encore le village des artisans dans les jardins de l'hôtel de ville.

Cette année, les festivités se tiendront du 21 au 23 juin. Le défilé des porteurs d'oranges se fera le samedi 22 juin, avec en tête de peloton les hommes qui défileront avec les fruits qu'ils auront récolté, quelques jours plus tôt, sur le plateau de Tamanu. Ce défilé permettra aux associations de Punaauia, aux confessions religieuses et aux services communaux de se faire connaitre.

CONCOURS "'ANANI VOICE KIDS"


Tout comme l'année dernière, la municipalité organisera le concours de chant "'Anani voice", samedi soir.

Petite nouveauté cette année, les enfants seront également mis à l'honneur, avec le concours "'Anani voice kids". Un casting est d'ailleurs prévu ce vendredi de 17 heures à 19 heures, dans la salle du conseil municipal. Pour plus d'informations à ce sujet, contactez le service Jeunesse et vie locale au 40 86 56 22.

RAID 'ANANI

Les sportifs n'ont pas été oubliés. Ils pourront participer au "Raid 'Anani", le dimanche 23 juin.

"Le départ sera donné, à l’entrée de la Zone Industrielle de la Punaru’u, avec deux parcours au programme : le premier de 10 kilomètres et le second de 18 kilomètres", indique la municipalité.

Les informations seront communiquées ultérieurement sur la page Facebook de la ville de Punaauia et sur le site internet de la commune




Punaauia fête l'orange les 21, 22 et 23 juin

Punaauia fête l'orange les 21, 22 et 23 juin

Punaauia fête l'orange les 21, 22 et 23 juin

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Le projet aquacole de Hao une nouvelle fois modifié

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Le projet aquacole de Hao une nouvelle fois modifié
PAPEETE, le 15 mai 2019 - Il fait partie des projets les plus attendus au fenua. Le projet aquacole de Hao connait encore des retards au niveau du calendrier. De nouveaux permis de construire doivent être demandés suite à des modifications techniques qui ont été apportées au projet.

La première pierre de ce projet aquacole de Hao avait été déposée en mai 2015. Depuis, plus aucune avancée n'a été perçue, sauf des dates qui ont été annoncées puis repoussées.

Aujourd'hui, cette affaire connait de nouveaux retards. En cause notamment, des modifications qui ont été apportées par l'investisseur, Wang Cheng. "Ce sont des modifications techniques, comme par exemple pour la base vie que l'on a déplacée. Par ce simple fait, le permis de construire précédent ne peut plus être utilisé en l'état. On leur a expliqué dès lors qu'il commence à modifier un point, deux points il était évident que le permis de construire qui a été délivré allait tomber et qu'il serait nécessaire dans ces cas-là de refaire une nouvelle demande", précise Mara Aitamai, de la société MDM, consultant à la maîtrise d'ouvrage déléguée.

Et de rajouter : "Il s'agit notamment de la modification de la taille des bassins, de l'annulation de la route côté lagon. Sur le projet primaire, l'investisseur chinois avait prévu 57 bassins. Il faut savoir que chaque bassin au départ était à peu près de la même dimension que la piscine de Tipaerui. Mais après plusieurs déplacements de Wang Cheng, l'idée qu'il a eue était d'augmenter le nombre de bassins mais de réduire leurs dimensions. On est donc passé de 57 à 87 bassins. Pas pour produire plus de poissons mais pour mieux maîtriser l'évolution des larves qui sortiront de l'écloserie."

Les équipes de la maitrise d'œuvre travaillent "d'arrache-pied" sur la dernière mouture du projet. La nouvelle demande du permis de construire de la base vie, révélée cette semaine par Polynésie la 1ère, sera déposée "dans les meilleurs délais", c'est-à-dire "avant la fin du mois de juin". "Et on pourrait obtenir ce nouveau permis à la fin du mois de juillet", assure Mara Aitamai. Selon le maître d'œuvre, le chantier de la base vie, "qui accueillera les futurs travailleurs, pourrait être achevé à la mi-novembre. Ensuite il faudra déposer une demande de permis pour la grande base d'exploitation aux alentours de la fin du mois septembre. Pour espérer obtenir un permis de construire en bonne et due forme en janvier prochain."

Concernant les fameux containers, selon Mara Aitamai, ils sont sur la bonne voie. "Une bonne partie des containers sont terminés. Ils sont en train de façonner les containers qui vont servir de base commune, c’est-à-dire tout ce qui est douche, toilette et laverie. Le plus compliqué ce sont les bureaux parce qu'il faut des câbles et tout ce qui va avec."

Ce sont en tout 237 containers qui devraient arriver dans les prochains mois pour la base vie, "et peut-être une dizaine voire une quinzaine pour le centre de recherche".

Une fois que la base vie sera terminée et que les premiers chercheurs Chinois seront installés, place à la récolte des larves. "Elles seront collectées aux abords des récifs de Hao. Les géniteurs seront ensuite pêchés en profondeur aux alentours de 30-40 mètres minimum. Pour cela, on irait plutôt du côté de Amanu où on a détecté notamment des espèces de mérous et de napoléon", précise le maître d'œuvre.

Avant que les nouveaux plans ne soient publiés dans les médias, le maître d'œuvre voudrait qu'ils soient présentés au gouvernement. La question qui se pose aujourd'hui : Est-ce-que ce projet verra réellement le jour cette année ou pas ?

Ce qui est certain, c'est que dans ce projet, la société Tahiti Nui Ocean Food investira 39 milliards de francs. Le pays, pour sa part, s'est chargé de mettre un foncier à la disposition de l'investisseur et de le nettoyer. En 2017, le Pays a construit la route de contournement avant de prolonger la digue de protection. L’État s'est chargé, de son côté, du nettoyage des sites pollués.


Le projet aquacole de Hao une nouvelle fois modifié
Théodore Tuahine
Maire de Hao

"Je ne veux plus m'avancer et j'attends de voir"


"Par rapport au projet, le moral est saturé, dans le sens où il faut dire aux gens que ce qui a été décidé avant a encore été refait. Cela fait 5 ans qu'on redit les mêmes choses. Donc, aujourd'hui, je ne veux plus m'avancer et j'attends de voir. Cependant, le moral doit rester au beau fixe pour que le projet puisse voir le jour. Et c'est ce que nous voulons avec mon conseil municipal. Le plus important pour nous est de développer des activités pour les habitants de Hao. C'est vrai aussi que les gens sont fiu."



Le projet aquacole de Hao une nouvelle fois modifié
Mara Aitamai
Maitre d'œuvre

"Il faut encore patienter"


"Ce projet de ferme aquacole est certainement l'un des plus importants pour le pays. Il y a tellement de paramètres et d'autres facteurs qui doivent trotter dans la tête de l'investisseur et qu'il souhaite améliorer. Il a annoncé en tout cas à une certaine époque à la population de Hao qu'il souhaitait faire de l'atoll une vitrine de son savoir-faire. Il veut vraiment un outil proche de la perfection. On voudrait simplement dire à la population qu'il faut encore patienter. Mais la partie de la population qui râle le plus est celle qui s'inquiète de l'impact environnemental du projet. Je les ai rencontrés et j'ai proposé de les intégrer dans les commissions de sécurité et de suivi une fois que le chantier aura démarré. On va y aller en toute transparence. Nous allons certainement avancer à vitesse grand V mais ils pourront toujours nous poser des questions sur des points qui les dérangent et nous apporterons les réponses qu'il faut."




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Wiley Wan veut faire voyager les internautes

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Wiley Wan veut faire voyager les internautes
PAPEETE, le 16 mai 2019 - Il a remporté le premier Mov’it festival. Depuis, Wiley Wan poursuit sa route avec ce rêve : parcourir le monde, le filmer et le photographier pour faire voyager son public. Il réussit déjà à le transporter en capturant des images de sa Polynésie.

Il y a un mois, se tenait le premier Mov’it Festival. Un concours vidéo amateur organisé par les élèves de troisième année de licence information et communication de l’Institut supérieur de l’enseignement privé de Polynésie (Isepp).
Les inscrits devaient présenter un clip de moins de deux minutes mettant en valeur la destination Tahiti (le thème de la 1ère édition du concours). Douze vidéos ont été visionnées par un jury de professionnels de l’audiovisuel.

C’est finalement celle de Wiley Wan qui a été retenue. "Pourtant, j’ai fait ça la veille, enfin le montage. Je ne m’y attendais pas. Ce sont des collègues qui m’ont encouragé à m’inscrire. J’espérais c’est tout", rapporte-t-il.

Sa récompense c’est la reconnaissance. "Pour participer au Mov’it Festival, il fallait montrer Tahiti, la destination. J’ai pris des images que j’avais déjà."

La Polynésie pour Wiley Wan c’est la nature, mais aussi les gens. Un environnement qu’il connaît bien car depuis cinq ans, il le filme et le photographie.

Une passion

Les images sont plus qu’un passe-temps, c’est une passion. "J’ai envie de faire voyager les gens et de promouvoir notre fenua", explique Wiley Wan. Depuis décembre, il met en ligne ses créations. Il alimente des réseaux sociaux (Youtube, Facebook, Instagram).

Il se charge tout seul du montage. "J’ai appris sans l’aide de personne, en surfant sur internet. Je n’ai pas suivi de cours ou fait de stages."

Une fois qu’il a récolté des images (il est équipé d’une Go Pro, d’une caméra et d’un drone) il dit essayer de leur donner un sens avec des logiciels adaptés.

Plus tard, il aimerait pouvoir vivre de ses créations, voyager. Ce qui lui plairait ça serait de montrer la beauté du monde entier et non plus seulement celle de Tahiti et de ses îles. Il a fait une pause pour des raisons personnelles dans son cursus scolaire. Il espère pouvoir reprendre le lycée en août. Il vise une branche audiovisuelle au lycée Saint-Joseph.


Wiley Wan veut faire voyager les internautes
Contacts

Instagram : @wileywan
Facebook : WileyProdTahiti
YouTube : Wiley Wan

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« La Polynésie est sur le chemin de notre coopération »

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« La Polynésie est sur le chemin de notre coopération »
PAPEETE, le 15 mai 2019 - Quelques semaines après le deuxième sommet des nouvelles Routes de la Soie, le 25 avril dernier à Beijing, le consul de Chine en Polynésie française, Shen Zhiliang, a accordé une longue interview à Tahiti-Infos pour détailler notamment les implications potentielles de ce vaste projet pour la Polynésie. Il évoque également le projet aquacole de Hao et le sujet -très actuel- de la pollution des navires chinois en Polynésie.

Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le projet « La ceinture et la route » aussi appelé projet des nouvelles « Routes de la Soie » de la Chine ?
« A mon avis, le projet « La ceinture et la route » crée la plus grande plateforme du monde pour la coopération internationale. Il a été initié par notre président Xi Jinping en 2013. L’objectif de cette initiative, c’est d’opérer des coopérations pour la paix et pour le bénéfice mutuel dans une optique d’enrichissement mutuel. L’initiative est basée sur la construction d’infrastructures pour créer un monde interconnecté et fournir une force motrice pour la croissance mondiale. Le tout dans une optique d’ouverture, pour que ce projet soit bénéfique à tous. C’est pour ça que nous avons eu de nombreuses participations lors du dernier sommet du 25 avril. Jusqu’à aujourd’hui, 127 pays du monde et 29 organisations internationales ont signé les documents de coopération dans le cadre de cette initiative. Depuis six ans, les chiffres d’affaires de coopération des projets dans ce cadre ont dépassé 6 000 milliards de dollars US (640 000 milliards de Fcfp) et les investissements chinois dans ces projets ont dépassé les 90 milliards de dollars (9 600 milliards de Fcfp). Ce qui a permis de créer plus de 300 000 emplois locaux. Cette initiative a commencé par l’Asie et l’Europe. Et aujourd’hui, elle atteint l’Afrique, l’Océanie et l’Amérique du Sud. La Polynésie se situe sur la prolongation de cette route. (…) La route de la Soie existe depuis l’antiquité. Aujourd’hui, elle participe d’une démarche d’ouverture de la Chine vers l’extérieur au niveau des échanges commerciaux, mais aussi culturels ou éducatifs… »

Votre président a mis l’accent sur le « développement vert » pour ces projets. Comment cela se traduit-il concrètement ?
« Le développement vert est très important pour la Chine. C’est une partie indispensable dans notre développement de civilisation écologique. Les efforts de la Chine ces dernières années en matière écologique ont été reconnu par l’ONU et par de nombreux Pays. Quand on parle de développement vert, il y a des infrastructures vertes et des financements verts pour protéger notre planète. Les conditions primordiales pour que les entreprises investissent sont que les projets correspondent à des besoins des partenaires et qu’ils respectent toutes les lois en vigueur dans ces Pays. Il y a des centaines de projets d’infrastructures en cours. Mais tous les projets -par exemple hydroélectriques, thermoélectriques ou de chemins de fer- doivent respecter des études d’impact environnemental. Nos projets sont également étudiés en ce sens par des parties tiers. Parce qu’on comprend que tous nos partenaire sont très préoccupés par l’écologie. Comme je vous les dis, c’est d’abord la consultation et après la coopération. Ce n’est pas la Chine qui décide. Elle discute avec les pays. Le gouvernement chinois exige des entreprises chinoises de respecter les obligations environnementales et de renforcer la coopération internationale dans ce cadre. Comme le dit notre Président : « La montagne verte et l’eau claire valent de l’or ».

Ces projets concernent-ils également les câbles sous-marins pour des liaisons Internet à très haut débit, notamment dans le Pacifique ?
« Nous avons développé des projets dans l’électricité, l’énergie renouvelable ou les réseaux terrestres. Tout cela fait partie de ce système de réseaux et de routes terrestres. Mais bien sûr nous avons des projets de câbles sous-marins. En 2015, l’entreprise chinoise China Unicom a annoncé plusieurs projets de câbles sous-marins, y compris un projet de câble sous-marin direct Asie-Amérique. La grande entreprise de télécommunication chinoise China Mobile a également travaillé avec la Corée du Sud, le Japon, les Etats-Unis et Taiwan pour le projet « NPC ». Un nouveau projet trans-Pacifique part de Shanghai vers Pacific City aux Etats-Unis. Il a été mis en fonction en mars dernier. »

« Hao est un projet gagnant-gagnant »
On a déjà évoqué un projet de câble entre la Chine et l’Amérique du Sud pouvant passer la par la Polynésie. Est-ce réellement à l’étude ?
« Sur ce projet que vous mentionnez, oui nous en avons entendu parler. Je sais que des entreprises chinoises sont intéressées et qu’il y a eu des discussions entre différentes parties. La Chine soutient l’idée, le Chili soutient l’idée, et plusieurs pays insulaires soutiennent l’idée. Mais la prochaine étape, c’est de concrétiser. Jusqu’à aujourd’hui, ça reste une idée, pas encore du concret. »

La Polynésie française, du fait de sa situation géographique centrale dans le Pacifique, est-elle directement concernée par ces nouvelles routes de la Soie ?
« Il faut toujours commencer par les relations Etat-Etat. Premièrement, la France fait partie des premiers pays occidentaux qui ont accepté de participer à cette initiative. Depuis quelques années, la Chine avec la France ont travaillé ensemble pour pousser à la coopération des marchés tiers. Cela veut dire que certains projets dans des pays tiers peuvent être financés par la Chine et la France. Par exemple, la Chine et la France ont travaillé sur des projets en Afrique. Fin mars de cette année, notre président a effectué une visite officielle en France et les deux parties ont signé un « memorandum of understanding » pour développer des marchés tiers. Deuxièmement, la Polynésie se situe au centre du Pacifique. Donc c’est une localisation très importante, très intéressante. La Polynésie est sur le chemin de la prolongation de ces nouvelles routes de la soie. La Polynésie est sur le chemin de notre coopération. Et ça nous fait plaisir de voir que lors de nos différents entretiens ici, les Polynésiens expriment leur souhait que la Polynésie participe à ces projets avec la Chine. Je pense qu’avec les échanges de plus en plus étroits entre la Polynésie et la Chine, les visites qui s’accélèrent, je suis convaincu qu’il y aura davantage de participation de la Polynésie avec la Chine. »

Lorsque l’on évoque les projets chinois en Polynésie, on pense évidemment aujourd’hui au projet aquacole de Hao qui peine à démarrer. Ce projet est-il viable selon vous ?
« Une chose très importante que l’on a fait depuis ma prise de fonction, c’est que j’ai accompagné le président Edouard Fritch et le haut-commissaire René Bidal pour aller voir ce projet à Hao. On peut dire que c’est un très bon projet. C’est un projet qui répond aux attentes de la Polynésie. Et à long terme, il peut servir la croissance de la Polynésie et créer de l’emploi. C’est un projet gagnant-gagnant. Mais c’est aussi un projet complexe, parce que c’est un projet de construction maritime qui touche à l’environnement et parce que c’est un projet à long terme. Vous savez que tous les projets maritimes demandent beaucoup de procédures administratives, d’agréments et d’études d’impact environnemental. Le projet aquacole de Hao, c’est la même chose. Il y a beaucoup de procédures administratives à effectuer. Je le répète, le gouvernement chinois encourage les entreprises chinoises à aller investir à l’étranger pour créer de nouveaux marchés, mais en même temps le gouvernement exige que les entreprises respectent les lois des pays dans lesquels ces entreprises investissent, surtout du point de vue environnemental mais aussi sur le plan social. Je sais qu’il y a des discussions entre les investisseurs chinois et les entreprises privées de Polynésie. Ils ont beaucoup échangé sur des travaux à venir. En Chine, on dit que les bons projets prennent du temps à démarrer. En Chine, nous construisons vite, mais c’est parce que nos projets prennent beaucoup d’années d’études préalables. »

« Toute pêche illégale à l’intérieur de la ZEE sera punie lourdement »
Pour finir sur l’actualité récente, un navire chinois a été intercepté en début de semaine pour une pollution au large de Tahiti. On se souvient également de la pollution aux sacs plastiques aux Marquises en janvier dernier. Comment les autorités chinoises peuvent travailler à empêcher ces incidents qui nuisent tant à l’environnement qu’à l’image de la Chine en Polynésie ?
« Je comprends tout à fait ces craintes. Mais dans le Pacifique, il y a beaucoup de bateaux. Et même sur des bateaux chinois, il y a des équipages étrangers. A mon arrivée en 2017, un navire chinois s’est échoué en Polynésie et a causé une pollution. On a cherché à contacter le gouvernement chinois, puis on a cherché à contacter l’armateur, qui finalement était Taïwanais… Reste que lorsque ce type de pollution est découvert, je vous prie de contacter immédiatement le consulat pour en avertir le gouvernement chinois, en plus des autorités maritimes en Polynésie. J’ai eu des échanges avec des responsables des bateaux chinois qui sont venus ici. Ils m’assurent être très stricts avec les marins, notamment sur les questions de déchets. Nous répétons tout le temps qu’il faut respecter la loi et les réglementations internationales. Et si jamais les autorités françaises en Polynésie nous informent et prouvent que des bateaux chinois polluent ou pêche dans la ZEE de la Polynésie, sachez que j’adresserai immédiatement un rapport sur ces faits au gouvernement chinois. Malheureusement, il faut aussi constater que dès qu’il y a un petit problème en mer concernant l’environnement, on dit que ce sont des navires chinois. Lorsque je fais le tour de cette magnifique île, je vois parfois des déchets par endroit. Ce n’est pas la faute des Polynésiens ou du gouvernement, ce sont des problèmes individuels. C’est la même chose pour les navires qui polluent. Mais sachez qu’en tant que représentant du gouvernement chinois, nous allons continuer à sensibiliser les bateaux et les marins. Nous y sommes sensibles. D’autant plus qu’aujourd’hui le continent de plastique dérive de l’Amérique du Nord vers l’Asie. Ces préoccupations nous concernent donc très directement. »

Sur la problématique du contrôle des navires de pêche chinois dans le Pacifique, les autorités polynésiennes assurent surveiller la zone. Le gouvernement chinois y participe-t-il également ?
« Nous exigeons que tous les bateaux respectent la convention des Nations Unies. Tous les bateaux qui pêchent en haute mer doivent respecter ces obligations. Mais sur ce sujet, je pense que vous savez également qu’il y a des personnes, pour des raisons diverses, qui ont diffusé des informations disant que les bateaux chinois pêchaient dans la ZEE de la Polynésie et que ce n’est pas la réalité. Notre consulat et les autorités françaises l’ont confirmé. Maintenant, il faut savoir que l’administration chinoise pour la pêche supervise à distance tous les bateaux chinois par GPS ou par d’autres moyens. Et une fois que les bateaux chinois approchent à 5 miles nautiques des frontières de la ZEE, nous en sommes alertés. Toute pêche illégale à l’intérieur de la ZEE sera punie lourdement, y compris en retirant les licences de pêche des bateaux. Encore une fois, si jamais l’autorité locale ou d’autres personnes découvrent que des pêcheurs chinois pêchent dans la ZEE, ils peuvent directement rapporter cette information aux autorités maritimes françaises et au consulat de Chine en Polynésie. »

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Tvaite inspirée par l'arc-en-ciel, Te anuanua

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Tvaite inspirée par l'arc-en-ciel, Te anuanua
PAPEETE, le 16 mai 2019 - L'artiste peintre revient à la Maison de la culture pour la 3e année consécutive. Elle propose une série de toiles aux couleurs de l'arc-en-ciel, émaillées de motifs en lien avec le ciel et la terre nourricière. Plus tard, Tvaite se rendra en Californie puis au Japon pour exposer ses créations.

Les toiles de Tvaite ont toujours beaucoup de couleurs. L'exposition qui se prépare salle Muriavai le confirme, si besoin était. "Le thème, c'est l'arc-en-ciel, Te anuanua", explique l'artiste peintre.

C'est une vision de l'arc-en-ciel qu'elle propose. Pour chaque couleur, elle a composé quatre tableaux. Sachant qu'elle a retenu six couleurs au total et non sept, les nuances entre l'indigo et le violet étant trop subtiles pour le travail réalisé. En plus, quelques toiles noires montrant les sept couleurs de l'arc-en-ciel réunies viennent compléter la série de l'exposition.

"J'ai par ailleurs ajouté, sur toutes les toiles, des éléments du ciel, les étoiles, la lune, la pluie… Enfin, la pluie annonçant pour moi l'abondance, j'ai également peint des motifs figuratifs de la terre nourricière, le tarot, le cocotier, le 'uru, les fleurs tropicales."

Son thème est apparu il y a un an tout juste. "C'est amusant, les thèmes à la Maison de la culture me viennent lorsque j'y expose. En 2017, j'ai trouvé celui de 2018 et en 2018, celui de 2019."

Tvaite se dit très contente du résultat de son travail 2019. "Je pense que je m'autorise plus de liberté, j'ai évolué par rapport à mes premières toiles. Je n'ai plus peur de me lancer, je m'affranchis de ce que pense les autres."

Dans le cadre de cette évolution, l'artiste se lance dans différents projets. En septembre, mois d'anniversaire de Bobby Holcomb, elle annonce un rendez-vous à Huahine en l'honneur de l'artiste hawaïen, probablement à l'hôtel Lapita. "J'ai besoin de retourner aux sources, de rendre hommage à celui qui m'a donné envie de peindre." Ce projet reste toutefois à finaliser.

En octobre Tvaite retournera en résidence au Méridien de Bora Bora, fin octobre elle participera à une exposition collective à la galerie Winkler à Papeete et en décembre, elle montera sa première exposition internationale en Californie à Los Angeles.

"L'idée étant, au-delà de la présentation des toiles, de mettre en avant la Polynésie à travers les cinq sens avec la dégustation de produits, la diffusion de musique et d'un parfum d'ambiance créé spécialement pour l'occasion, la distribution de fleurs de tiare pour le toucher."

Ensuite, en 2020, elle a d'ores et déjà prévu une exposition dans une galerie d'art de Kyoto, au Japon. "Elle aura lieu en mai", se réjouit Tvaite. "Les Japonais sont très attirés par la Polynésie en général, et l'art polynésien en particulier", assure-t-elle d'après ses premiers contacts.

Tvaite inspirée par l'arc-en-ciel, Te anuanua
Pratique

À la maison de la culture, salle Muriavai du mardi 21 au samedi 25 mai.
Le vernissage aura lieu le 21 mai à 18 heures.
Ouverture : de 9 heures à 18 heures en semaine et de 9 heures à midi le samedi. Fermé le lundi.

Contacts

Site internet de la Maison de la culture
Tél.: 40 54 45 44
Facebook de l'artiste : Tvaite

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Kassav', 40 ans, à To'ata le 18 octobre

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Kassav', 40 ans, à To'ata le 18 octobre
PAPEETE, le 16 mai 2019 - Le groupe mythique de zouk revient à Tahiti. Il sera place To'ata le 18 octobre, 25 ans après leur premier concert polynésien !

Le groupe Kassav' fête ses 40 ans cette année ! De nombreux concerts sont prévus partout dans le monde, y compris à Tahiti. Les artistes seront sur la scène de To'ata le 18 octobre.

Considéré comme la référence n°1 du zouk, le groupe est l'auteur de chansons devenues des tubes légendaires : Sye Bwa, Zouk la se sel medikamamn nou ni, Koré Séré ou encore ou Lé.

Tout a commencé avec Pierre-Édouard Decimus, membre du groupe les Vickings, qui a décidé de "concevoir une nouvelle démarche musicale avec Freddy Marshal", raconte le groupe sur son site internet. Le duo fait appel à Georges Decimus (frère de pierre-Édouard) et Jacob Desvarieux, alors guitariste et arrangeur.

Très attaché à la musique populaire de la Guadeloupe, Pierre-Édouard Décimus, cherche à l'adapter aux techniques musicales modernes. Les rythmes d'origine, venant essentiellement du gwoka, ont servi de base. "Kassav est donc un concept avec d'être un groupe. Une réflexion, un désir de progression, un retour aux sources."

Le trio de base fait paraître le premier album de kassav intitulé love and Ka Dance début 1979. Le groupe, se formera ensuite au fur et à mesure, sous différentes formes (Soukwé ko'w ou Kassav) avec des allées et venues de musiciens et chanteurs jusqu'en 1984.

Depuis, ils ont assuré des centaines de concerts et sorti de très nombreux albums.

Pratique

Tarif : à partir de 5 500 Fcfp
En vente dans les magasins Carrefour (Arue, Faa'a et Punaauia), à Radio 1 Fare ute et en ligne.


En savoir plus

Site internet du groupe.

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Baisse des greffes rénales : "les services d’hémodialyse risquent d’être rapidement saturés"

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Baisse des greffes rénales :
PAPEETE, le 16 mai 2019. En 2015, 30 greffes rénales ont été réalisées au fenua. En 2018, il n’y en a que eu que 13. « Les services d’hémodialyse risquent d’être rapidement saturés », constate Jacques Raynal. Le ministre de la Santé lancera une campagne d’informations sur le don d’organes dans quelques mois.


La représentante Tapura Huira’atira Virginie Bruant a interpellé ce jeudi matin le ministre de la santé sur la problématique du don d’organes. « Les mentalités semblent évoluer en Polynésie et pourtant le nombre de greffe est en baisse », constate Virginie Bruant qui met en avant «  le coût des dialyses pour la collectivité (80 000 francs pacifique par patient et par séance en moyenne), les contraintes imposées aux patients, le coût des évasans, la saturation des services urologie du Taaone, de l’Apurad et de Dial’isis » avant de demander au ministre de la Santé, Jacques Raynal, comment il va agir pour inverser cette tendance.

Le ministre de la Santé indique que sur les « 20 dernières années 102 greffes ont été réalisées suite à des évasans en métropole soit près de cinq greffés polynésiens alors qu’en décembre 2018, on comptait 88 greffes réalisées en Polynésie française, soit près de 17 greffés par an. La réalisation de cette activité au sein du CHPF a permis la greffe pour de nombreux patients mais un nombre insuffisant en raison du taux d’opposition au prélèvement. »
Alors qu’on pouvait penser que le nombre de greffés rénaux polynésiens allait augmenter, le nombre a finalement diminué. « En 2015, le nombre de transplantations atteint 30. Ce nombre chute depuis », décrit le ministre. « On observe une décroissance régulière. Il a été de 13 greffes seulement en 2018. Avec une baisse de la réalisation de la greffe par rapport aux chiffres attendus les services d’hémodialyse sur 44 donneurs potentiels en 2017-2018, 12 ont pu être prélevés. En 2018, le taux d’opposition au prélèvement d’organes a été de 64 % ».
Jacques Raynal et les professionnels de la santé ont étudié ces refus : « La majorité des oppositions émane des proches et n’est pas liée directement à des directives du défunt. »

En Polynésie française, tout comme en métropole, la loi indique que nous sommes tous présumés donneurs, c'est-à-dire donneurs d'organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé.

Au moment du décès, avant d'envisager un prélèvement d'organes et de tissus, l'équipe médicale vérifiera que vous n'êtes pas inscrit sur le registre national des refus. Si tel n'est pas le cas, il sera vérifié auprès des proches que vous n’avez pas fait valoir de votre vivant votre opposition à l’écrit ou à l’oral. Dans le cas d’une expression orale, l’équipe médicale demandera aux proches d’en préciser les circonstances et de signer la retranscription qui en sera faite par écrit.

« On peut déplorer une méconnaissance de ces dispositions »,
regrette Jacques Raynal qui précise qu’une campagne d’information sera menée dans la seconde partie de l’année 2019.

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​Retraites : Manuia Maiti propulsée à la présidence du COSR

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​Retraites : Manuia Maiti propulsée à la présidence du COSR
PAPEETE, 16 mai 2019 - Manuia Maiti présidera le Conseil d’orientation et de suivi des retraites pour les deux prochaines années. La présidente de la Jeune chambre économique de Tahiti est "étonnée" d’accéder à cette fonction avec le soutien des organisations syndicales de salariés.
 
Le Conseil d’orientation et de suivi des retraites (COSR) a programmé sa première réunion de travail, mardi 28 mai à 15 heures avec à l’ordre du jour l’examen de trois projets d’arrêtés en conseil des ministres. Le gouvernement attend un avis sur ces textes pour le 4 juin au plus tard. En question, la fixation de données paramétriques qui doivent entrer en vigueur à partir du 1er juillet prochain, avec l’application des premières mesures de la réforme de l’assurance vieillesse polynésienne.

L’instance consultative s’est réunie ce jeudi matin au siège de l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (Arass) afin d’élire les membres de son bureau. La loi prévoit que le secrétariat du COSR soit assuré par l’Arass. Jeudi, il s’agissait de désigner au sein de ses membres ceux qui en assureraient la présidence et la vice-présidence pour les deux prochaines années.

Manuia Maiti est élue présidente du COSR un peu à l’insu de son plein gré. "Je ne m’attendais pas du tout à avoir le poste de présidente du COSR, a-t-elle expliqué à l’issue de la réunion. Ce sont les syndicats qui ont proposé ma candidature. J’étais étonnée. Ils ont voté pour moi. J’ai soutenu ma candidature."

Sur les neuf membres présents ou représentés, sa candidature a recueilli une majorité de 5 voix, tandis que celle de Régis Chang, représentant du Medef-Polynésie au sein du COSR, a recueilli quatre voix. L’ancien directeur de la Caisse de prévoyance sociale est élu vice-président de l’instance avec 9 voix.

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Une nuit au musée… chez James Norman Hall

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Une nuit au musée… chez James Norman Hall
PAPEETE, le 16 mai 2019 - La maison James Norman hall gardera ses portes ouvertes jusque tard dans la soirée de samedi. Elle célèbre la Nuit au musée. Au programme : danses et visite guidée de la maison du fameux co-auteur avec Charles Nordhoff des Révoltés de la Bounty.

La nuit au musée est un événement européen organisé depuis 2005 en mai. Ce samedi 18 mai sera donc la 15e édition. À cette occasion, les musées participants proposent des animations gratuites la nuit.

À Tahiti, la Maison James Norman Hall joue le jeu. Elle propose au public deux temps forts : des visites guidées en français puis en anglais et des duos de danse contemporaine et de hip hop.

"Nous sommes partis sur l'idée du souvenir et de la persistance des sentiments pour construire les chorégraphies", précise Yhuel Florence, directrice du centre de danse André Tschan et professeur.

Ce sont Fanny De Oliveira et Émilie Chauprade, professeures de danse contemporaine au centre André Tschan qui assureront la prestation de danse contemporaine. Il s'agira d'une danse de cinq minutes au cœur même de la maison James Norman Hall. Cette prestation sera proposée entre 18 et 19 heures puis repétée après 19 heures.

Le duo de hip hop sera composé de Chad et Tiare et s'intitulera "Time". Lui aussi aura lieu deux fois.

Pratique

Maison James Norman Hall à Arue le samedi 18 mai, 18 et 19 heures.
Ouvert à tous, entrée libre.

Contacts

Tél.: 40 50 01 60
Site internet maison James Norman Hall
Facebook : Maison James Norman Hall Tahiti

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Pas de civières dans les Boeing d'ATN : une "question qui préoccupe" le gouvernement

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Pas de civières dans les Boeing d'ATN : une
PAPEETE, le 16 mai 2019. Lana Tetuanui, représentante Tapura, a interpellé le gouvernement sur la non-possibilité d'installer des civières pour les évasans à bord des Boeing d'Air Tahiti Nui. Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a reconnu que "c'est une question qui nous préoccupe depuis plus d'un an. (...) Il nous a été dit que ce ne serait pas impossible à faire mais que cela prendrait du temps".


"J'ai été interpellée à Paris par la famille d'un malade évasané en métropole qui vivait ses derniers jours", explique Lana Tetuanui, dans l'hémicycle de l'assemblée de la Polynésie française. "Les sœurs ont voulu ramener leur frère au fenua pour qu'il puissent vivre ses dernières heures ici. En revenant, à, Papeete, j'ai appris que ce malade était décédé en métropole. J'ai découvert que les nouveaux appareils d'ATN ne peuvent pas transporter de civières, les nouveaux appareils d'ATN ne sont pas configurés pour transporter des malades nécessitant de l'oxygène." "Que fait-on ?", interpelle l'élue Tapura. "Il s’agit de détresse humaine."

Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a reconnu que "c'est une question qui nous préoccupe depuis plus d'un an. Les premiers signalements qui nous ont été faits concernaient les branchements de couveuses sur les nouveaux appareils d'ATN pour des évacuations sanitaires d'enfants vers la Nouvelle- Zélande". Le ministre a ensuite ajouté que "les travaux nécessaires à la mise en place d'un système permettant de revenir à la possibilité d'avoir des civières et de l'oxygène doivent être agréés". "Il nous a été dit que ce ne serait pas impossible à faire mais que cela prendrait du temps", précise-t-il avant d'indiquer qu'une convention lie la société ATN et la CPS "mais il peut arriver qu'on ait des voyages sur d'autres aéronefs en cas impossibilité de passer par ATN".

> Lire aussi notre article Pas de civières médicalisées dans les nouveaux avions d'ATN




Pas de civières dans les Boeing d'ATN : une

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Christelle Lehartel : « La suppression des 10 postes compensée dans sa totalité par les heures supplémentaires »

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Christelle Lehartel : « La suppression des 10 postes compensée dans sa totalité par les heures supplémentaires »
PAPEETE, le 16 mai 2019. « La suppression des 10 postes est compensée dans sa totalité par l’équivalent en heures supplémentaires », assure la ministre de l’Education qui souhaite améliorer les remplacements par ce biais.


Le représentant Tahoeraa James Heaux a interpellé la ministre de l’Education, Christelle Lehartel, ce jeudi matin à l’assemblée sur « la suppression de 10 postes pour le second degré et un transfert de 23 postes du premier degré vers le second degré ». La ministre lui a répondu en insistant : « Vous confondez postes et moyens. Il y a bien maintien des moyens ». « Le transfert des 23 postes enseignants CJA du 1er vers le 2nd degré ne constitue absolument pas une baisse de moyens. C’est la fin de l’opération initiée par les équipes ministérielles précédentes. Les CJA accueillent des élèves en âge d'être scolarisés au collège. Il est donc logique de transférer ces postes vers le second degré ».

La ministre de l’Education a ensuite rappelé que « depuis plusieurs années, les effectifs des élèves en Polynésie française sont en baisse forte et régulière. Dans le 1er degré, il y a 575 élèves en moins par rapport à l’année dernière, soit 1412 élèves en moins depuis 2015. Dans le second degré, on a constaté une baisse de 170 élèves et de 864 élèves depuis 2015 ». « Malgré cette importante baisse, les postes budgétaires et les dotations financières ont toujours été maintenus », poursuit-elle. « La suppression des 10 postes est compensée dans sa totalité par l’équivalent en heures supplémentaires. (…) La suppression des postes ne veut pas dire réduction des moyens mais redéploiement de ces moyens justement pour les remplacements. (…) Les professeurs non remplacés cette année ne sont absolument pas liés à des problèmes de moyens mais malheureusement à un problème de vivier et de droit puisque le juge a condamné l’Etat sur les contrats des CDD en les requalifiant de droit privé polynésien ouvrant droit à une cédérisation presque systématique »







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Paracanoë – Championnat de France : Patrick Viriamu qualifié pour les championnats du monde

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Grâce aux résultats obtenus lors du championnat de France de canoë-kayak, Patrick Viriamu a pu obtenir sa place en équipe de France en vue de participer aux championnats du monde de la discipline prévus en Hongrie en Août. En ligne de mire, les Jeux Paralympiques de Tokyo en 2020.
Paracanoë – Championnat de France : Patrick Viriamu qualifié pour les championnats du monde
Patrick Viriamu et Raiarii Teuiau sont revenus de métropole après avoir participé aux championnats de France de fond proposés le mois dernier par la fédération française de canoë kayak (FFCK). Patrick Viriamu, qui participait dans la catégorie handisport VL3, a pu remporter la course K1 homme paracanoë sur 5000 mètres en 26’02’’98 avec plus de six minutes d’avance sur son poursuivant, un bon chrono synonyme de qualification.
 
Patrick Viriamu intégrera donc l’équipe de France, ce qui lui permettra de représenter Tahiti aux prochains championnats du monde de canoë-kayak prévus en Hongrie, à Szeged, en août prochain. En ligne de mire, il y a bien évidemment les Jeux Paralympiques de Tokyo en 2020.
 
La fédération polynésienne de sport adapté et handisport (FPSAH) était soutenue par la compagnie Air Tahiti Nui qui a pris en charge les déplacements de ces athlètes handisport. De nouveaux projets de déplacements sont en vue, notamment une participation aux championnats d’Europe et à la Coupe du monde de canoë-kayak en Pologne à la fin du mois de mai.
 
Pour rappel, Patrick Viriamu est originaire de Tubuai, archipel des Australes, et il est agriculteur de profession. Patrick Viriamu est champion du monde de va’a marathon 2017 et champion du monde de va’a vitesse 2018. Il avait également remporté en 2017 le Trophée du sport dans la catégorie athlète handisport de l’année. SB/FPSAH

Paracanoë – Championnat de France : Patrick Viriamu qualifié pour les championnats du monde
Parole à Jérémie Le Fort, cadre technique FPSAH :
 
« Super chronos de Patrick Viriamu qui se qualifie pour Szeged en août prochain. Raiarii Teuiau n’a malheureusement pas réalisé les chronos nécessaires, il est malgré tout retenu pour le collectif France pour les Jeux de 2024 à Paris et il continuera sa préparation en tant qu’espoir. Le bilan est donc positif. »
 
« De plus, dans la même catégorie que Patrick Viriamu, la catégorie VL3, un nouveau rameur a été détecté par la FFCK en juillet dernier pour les Jeux Paralympiques Paris 2024. Allgower Maruae, jeune rameur polynésien, pourrait donc succéder à Patrick sur la prochaine Olympiade. »
 
« Allgower Maruae pourrait également participer aux stages et aux Championnats du Monde à Szeged en compagnie de Patrick afin qu'il s'illustre et mesure le niveau du parava'a à l’international. Un grand merci à Air Tahiti Nui qui permettent au handisport polynésien de briller à l’international. »

Paracanoë – Championnat de France : Patrick Viriamu qualifié pour les championnats du monde

Paracanoë – Championnat de France : Patrick Viriamu qualifié pour les championnats du monde

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Golf – Sélection de Tahiti : Du talent malgré des difficultés pour s’entrainer

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A quelques semaines des Jeux du Pacifique, nous avons pu faire le point sur la sélection de Tahiti avec Francis Mayès, diplômé d’état depuis plus de quarante ans et coach de la sélection. Apo Wohler, Jérémie Biau, Nicolas Changarnier seront de la partie avec également Ari De Maeyer, un jeune particulièrement prometteur. L’équipe féminine n’est pas en reste avec notamment Vaea Nauta, Maggy Dury, Flavia Reid-Amaru ou Moea Simon.
Golf – Sélection de Tahiti : Du talent malgré des difficultés pour s’entrainer
Parole à Francis Mayès :
 
Le bilan de votre dernier déplacement en Australie ?
 
« C’était une première, nous n’avions jamais joué en Australie avec les jeunes. C’était un très beau tournoi, un tournoi sur le parcours du Royal Pines qui accueille chaque année l’open d’Australie. Il y avait 180 joueurs au total et douze nations différentes, réparties en catégories d’âge. Ari De Maeyer a fait une fois de plus de très bonnes performances. Lors du dernier déplacement, il avait gagné en Nouvelle Zélande. Il avait gagné également en Nouvelle Calédonie l’an dernier. Je pensais qu’il allait gagner encore mais il a fait le meilleur score à égalité contre le meilleur joueur de sa catégorie puis il a perdu au premier trou en play-off. »
 
Quelques mots sur Ari De Maeyer ?
 
« Il va bientôt avoir 14 ans. Il a de très grandes qualités. Pour jouer à très haut niveau, je pense que ce qui pêche le plus c’est son physique. Il est grand mais pas très rapide. On va mettre l’accent sur le physique pour développer ses qualités de rapidité et de souplesse, pour qu’il puisse gagner en longueur. Le swing, techniquement, ce n’est déjà pas mal du tout, le petit jeu c’est également très bien, le comportement sur le parcours est très bon. »
 
Comment a été financé ce dernier déplacement ?
 
« On a pu faire ce déplacement grâce à la fédération polynésienne de golf, grâce aux clubs de Fei Pi et de Central et grâce aux parents. Les trois parties se sont partagées le budget. Il y avait également Dimitri David, un joueur que j’entraine depuis quelques années. Il avait fait une performance exceptionnelle en battant le n°1 français et il a été finaliste du dernier championnat de Polynésie open. Son frère jumeau Thomas était également avec nous. Il a eu une première journée noire puis a fait cinquième le dernier jour pour terminer 12e au général mais il aurait pu finir dans les cinq premiers. »

Golf – Sélection de Tahiti : Du talent malgré des difficultés pour s’entrainer
Les Jeux du Pacifique approchent ?
 
« Je suis très content de notre équipe fille, il y a une super ambiance avec beaucoup de cohésion. Il se trouve que le niveau des filles sur le papier est très bon mais le problème que l’on a à Tahiti, c’est qu’elles ont du mal à s’entrainer car elles ont toutes des préoccupations professionnelles ou scolaires et le golf est à 45 minutes de la ville. Elles viennent donc s’entrainer le week-end avec moi le samedi et parfois le dimanche. On a Vaea Nauta, Maggy Dury qui elle habite près du golf, Flavia Reid-Amaru qui est en pôle espoir en France et on a pu rappeler Moea Simon, que j’ai entrainée également quand elle était toute jeune. »
 
« J’espère qu’on fera le meilleur résultat possible. On ne peut faire que mieux que l’édition précédente dont je ne rappellerais pas les mauvais résultats. Je rêve de la plus haute marche du podium mais je sais qu’il y a de très bonnes joueuses en Calédonie et dans d’autres pays donc je sais que cela va être très compliqué, compte tenu du fait que l’on ne peut pas s’entrainer autant qu’on le souhaiterait. »
 
Du côté des hommes ?
 
« Idem, très bonne équipe avec Apo Wohler qui travaille sur le golf, qui peut donc s’entrainer et qui a un bon niveau, Jérémie Biau qui vient le week-end, Nicolas Changarnier que j’ai eu en stage plusieurs fois dont une fois à Apia pour reconnaître le parcours, un garçon sympathique et disponible puisqu’il a du temps avant d’intégrer une université américaine. Pour finir, nous avons Ari De Maeyer qui est un jeune espoir mais qui se hisse déjà parmi les meilleurs de Polynésie. On est content qu’il puisse participer à ce genre d’expérience. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Malheureusement, notre open International aura lieu cette année après les Jeux du Pacifique, en septembre. J’aimerais que nos joueurs puissent participer à un maximum de compétitions avant les Jeux. La fédération fait son maximum pour que l’on puisse se préparer dans les meilleures conditions possibles. A nous d’essayer d’avoir les meilleurs résultats. Un grand merci aux parents, aux clubs et à la fédération pour le dernier déplacement. Grâce au nouveau bureau, nos jeunes ont pu faire de nouveaux déplacements en Nouvelle Zélande, en Nouvelle Calédonie ou en Australie. Je trouve que c’est très intéressant pour eux. » Propos recueillis par SB

Golf – Sélection de Tahiti : Du talent malgré des difficultés pour s’entrainer

Golf – Sélection de Tahiti : Du talent malgré des difficultés pour s’entrainer

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C'est parti pour la Startup Cup !

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C'est parti pour la Startup Cup !
PAPEETE, le 16 mai 2019 - La deuxième édition de la Startup Cup a été lancée mercredi soir. Les aspirants entrepreneurs pourront profiter d'ateliers d'innovation collective pour préciser leurs projets et leurs équipes, puis participer à la compétition destinée à départager les meilleurs "pitch". 800 000 francs en trois prix et une place dans la quatrième promotion de l'incubateur PRISM sont à gagner.

Avis à tous les Polynésiens qui ont un projet de création d'entreprise dans le cœur : c'est reparti pour le concours Startup Cup. Il s'adresse à ceux qui veulent entreprendre mais qui hésitent encore à se lancer, soit qu'il leur manque une équipe, soit qu'il leur manque une idée claire.

Le concours se déroulera en trois étapes :
1. Cette deuxième quinzaine de mai, les équipes du PRISM feront le tour des salons, écoles et de l'UPF pour parler entreprenariat et présenter le concours ;
2. En juin, 8 ateliers d'innovation collective seront organisés à travers la Polynésie, à Tahiti, Moorea, Bora Bora, Rangiroa et Hiva Oa, pour aider les porteurs de projet à préciser leurs idées et constituer leurs équipes ;
3. En juillet, les candidats pourront déposer leurs dossiers en ligne. Huit finalistes seront sélectionnés par un jury de professionnels et s'affronteront lors de la Grande Finale le 27 juillet.

L'organisation espère que ce concours aura le même succès que la première édition de la Startup Cup organisée l'année dernière. Le concours organisé par l'incubateur PRISM de la CCISM avait récompensé trois projets, dont deux se sont transformé en start-up. Te Nati, présenté par la lauréate Poerani Albert (en interview) a réalisé ses premières ventes ce mois-ci, tandis que 17Sud Composites de Manuarii Poulain a levé plus de 30 millions de francs cette semaine pour créer une activité industrielle de matériaux composites. Les deux projets ont beaucoup évolué depuis le concours, après 7 mois d'incubation au PRISM. Un témoignage du dynamisme de nos entrepreneurs en herbe et une inspiration pour ceux qui vont se présenter cette année !

C'est parti pour la Startup Cup !

Comment participer ?
Une fois votre équipe constituée et votre projet bien cadré, vous pourrez déposer votre dossier de candidature sur le site startupcup.pf en juillet. Un jury de professionnels sélectionnera les 8 meilleurs projets. Ils s'affronteront lors d'une "bataille de pitch" (5 minutes pour présenter son projet, 5 minutes pour répondre aux questions du jury) lors de la Grande Finale le 27 juillet dans les Jardins de l'Assemblée.

À gagner :
- 1er prix : Une dotation financière de 500 000 Fcfp et un accompagnement d'un an au PRISM
- 2e prix : Une dotation financière de 200 000 Fcfp
- 3e prix : Une dotation financière de 100 000 Fcfp
Les trois lauréats gagneront aussi une formation Passeport Digital.

Alan Touchard, organisateur de la Startup Cup
C'est parti pour la Startup Cup !
Le PRISM célèbre la fin de sa deuxième année d'existence avec un bon bilan. 21 startups accompagnées, qui ont levé 35 millions de francs et bientôt de trentaine de plus... Vous pensez arriver à faciliter la création d'entreprise, une démarche longtemps très compliquées ?
Oui. Souvent, les entrepreneurs ont du mal à démarrer parce qu'ils passent beaucoup trop de temps à réfléchir et pas assez à exécuter. Mais on se rend compte que ce sont les startups qui exécutent, quitte à se planter, qui progressent. Parce que se tromper permet de se corriger et de faire mieux derrière !

Vous allez dans les archipels pour vos ateliers d'innovation collective. Il y a beaucoup d'entrepreneurs dans les îles ?
Il y en a beaucoup, contrairement à ce qu'on imagine. Mais ils ne savent pas forcément innover, ou ils manquent d'idées porteuses. Donc l'idée est de les inspirer, ouvrir les esprits et de montrer qu'on peut faire quelque chose de nouveau et d'innovant même dans son île. Et l'arrivée de Natitua va leur permettre de s'ouvrir et de s'inspirer de ce qui se fait ailleurs, pourquoi pas à développer chez eux. Mais ça va aussi permettre à des gens qui vont créer un business complètement numérique de vendre des produits ou des services à distance, dans le monde entier, depuis leur maison dans les îles. Donc il y a de supers opportunités.

Le format a changé, au lieu d'un finaliste par atelier ce sera une sélection sur dossier. Pourquoi ce changement ?
On s'est rendu compte que les équipes qui se formaient le jour même sans se connaitre faisaient parfois émerger de très beaux projets, mais par la suite ils avaient du mal à développer l'idée car ils ne se connaissaient pas. Donc cette année on prend le contre-pied et on fait en sorte que des personnes puissent déjà fédérer une équipe autour d'eux avant de présenter un projet.

Poerani Albert et Justine Restelli, cofondatrices de Te Nati
C'est parti pour la Startup Cup !
Où en est votre projet ?
Donc Te Nati est une startup visant à exporter des costumes de danse 100% locaux. Nous sommes hébergées au PRISM depuis 7 mois et nous en sommes à la phase de prototypage dans notre incubation. On teste notre produit, donc on a fabriqué et envoyé 11 costumes à Paris pour le Heiva i Paris, qui se passe ce weekend, les 18 et 19 mai. Et tout va bien, avec quelques rajustements qui avaient été prévus !

Vous avez donc réussi à réaliser le projet présenté à la StartupCup de l'année dernière ?
Oui, il nous manque encore le site internet et l'application où on peut créer soi-même son costume, ça sera pour l'année prochaine. Pour l'instant on se contente de nos mains et de nos idées. Mais on a tout produit ici ! Par exemple le collier que les filles vont porter, en tout on en a eu pour 26 mètres de graines de kana qu'on a percées et enfilées nous-même ! On a conclu cette vente avec des amis, pour pouvoir tester et communiquer... Et on a fait beaucoup d'erreurs, mais elles nous ont fait apprendre plein de choses pour rectifier la production localement ! Ça a été notre erreur au départ, de trop réfléchir au lieu de tester, de commencer directement même si on doit rencontrer des difficultés.

Et on ne s'attendait pas à ce que ce soit du gâteau, mais ça a été vraiment dur. On a produit 11 costumes en un temps record ! C'est une leçon d'humilité, on fait des petits pas, mais on avance et on apprend. Maintenant l'objectif c'est d'en vendre 12, pour toujours progresser !

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Municipales Papeete : Marcel Tuihani se lance dans l'arène

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Municipales Papeete : Marcel Tuihani se lance dans l'arène
PAPEETE, le 16 mai 2019 - Dans un communiqué de presse, le président du parti "Te Ora Api o Porinetia" confirme sa candidature pour les prochaines municipales à Papeete. Il annonce également son soutien aux Républicains pour les européennes.

Après plusieurs mois loin de la vie politique, l'ancien président de l'assemblée, Marcel Tuihani annonce sa candidature aux élections municipales à Papeete, l'an prochain. "J’avais annoncé ma candidature pour ces élections communales et je tiens à rester fidèle à mes engagements et les respecter. Le respect de sa parole est un acte essentiel quand on réclame la confiance des électeurs", indique Marcel Tuihani, président du parti "Te Ora Api o Porinetia".

Marcel Tuihani qui informe aussi son soutien aux Républicains pour les élections européennes du 26 mai, "dont la tête de liste est François-Xavier Bellamy".

Cinq points essentiels ont attiré l'attention de l'ancien président de l'Assemblée, dans le programme de la liste "Les Républicains". "L'Europe Frontière, qui arrête enfin l'immigration de masse, nous défend face au terrorisme islamiste et protège notre territoire, en refusant tout nouvel élargissement ; l'Europe Civilisation, qui assume et défend notre histoire, transmet et fait rayonner avec fierté notre identité et nos valeurs ; l'Europe Puissance, qui sort de la naïveté et assume la défense de nos intérêts, de nos emplois, de nos entreprises, face aux géants de la mondialisation - États-Unis et Chine en tête ; l'Europe Projet, éloignée du "toujours plus" de normes et axée sur le développement prioritaire de grands projets stratégiques, utiles pour notre économie, pour notre influence, pour notre futur, et enfin, l'Europe Efficace, dont l'action sera plus rapide, plus démocratique, moins technocratique, respectueuse des citoyens et des nations européennes."

Et le communiqué de conclure : "La proposition 61 prévoit que "les Outre-mer sont une richesse pour la France, au service de la puissance de l’Union européenne au-delà des frontières continentales. L’insularité, l’éloignement géographique ou les spécificités économiques de nos territoires d’Outre-mer doivent cependant être défendus sans relâche pour adapter la législation européenne à leurs caractéristiques et besoins, particulièrement dans le cadre de la mise en œuvre des Fonds européens structurels dans ces territoires ou des négociations commerciales UE - pays tiers".





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À la Une de Tahiti Pacifique, vendredi 17 mai

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À la Une de Tahiti Pacifique, vendredi 17 mai
Au sommaire :
A la Une de Tahiti Pacifique
DOSSIER – NOUVELLE ÉCONOMIE : CRÉER UNE START-UP À TAHITI, PAS SI FACILE
Les Polynésiens ont eux aussi l’ambition de créer des start-up et ils sont de plus en plus nombreux à se lancer dans l’aventure. Certains y voient l’émergence d’une Silicon Valley locale, avec la création de nos champions de demain et des milliers d’emplois à la clé. Mais ce ne sera pas si facile. Entre les lourdeurs administratives, la petite taille de notre marché, le manque cruel d’investisseurs et l’absence de nombreuses spécialités, monter une entreprise innovante en Polynésie se révèle parfois une mission impossible.
TECHNOLOGIE – NATITUA FINALEMENT ÉTENDU AUX AUSTRALES
Alors que relier les Australes au haut débit avait initialement été jugé trop coûteux, la décision a soudainement été prise au 1er mai de lancer le projet, et les choses devraient aller vite. Dès la fin du mois, un bateau va étudier le possible tracé d’un futur câble Tahiti-Rurutu-Tubuai… Mais aucun budget n’est encore arrêté.
CULTURE – Ā'AMU, UNE ARTISTE AU CŒUR DES LÉGENDES POLYNÉSIENNES
Après le succès de sa superbe exposition "Portraits et légendes" qui s'est tenue fin 2018, à la Maison de la culture, Christine Fabre aka Ā'amu se dévoile et confie ses prochains projets. Portrait d'une artiste-peintre sensible et passionnée, qui a en outre illustré le livre « 'Ura, la perruche de Rimatara » de Patrick Chastel et fait également un travail remarquable autour de son texte sur les légendes de « Hiro et Hina ».
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Allan Poilvet, la crème de la crème des apprentis

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Allan Poilvet, la crème de la crème des apprentis
Papeete, le 16 mai 2019 - Allan Poilvet a remporté jeudi 16 mai au lycée hôtelier de Tahiti la médaille d'or de la finale régionale du Concours "Un des Meilleurs Apprentis de France". Le jeune homme, qui fait partie désormais de la crème de la crème des jeunes apprentis, partira représenter les couleurs de la Polynésie française lors de la finale du concours en septembre prochain dans la spécialité "cuisine froide".

Si le jury a savouré ses plats, Allan Poilvet, lui, peut savourer sa médaille d'or au cou ! Cinq heures aux fourneaux, quatre mousselines de volaille, une gelée de consommé aux légumes de saison et quatre crèmes viennoises au coulis de pomme vanillée plus tard, Allan Poilvet est un jeune homme fatigué, mais heureux. Âgé de 19 ans, il vient de remporter la médaille d'or de la finale régionale du Concours "Un des Meilleur Apprenti de France (MAF)", véritable sésame pour participer à la finale nationale le 27 septembre prochain à Paris.
"Je suis super fier de partir à Paris, je vais essayer de bien représenter la Polynésie de montrer tout notre savoir", déclare Allan Poilvet dans un grand sourire.
Elève au lycée hôtelier en Mention complémentaire, Allan Poilvet a participé ce jeudi avec deux autres camarades à la première édition en Polynésie de ce concours. Et pour cette première, Jean-François Girardin, le président de la société nationale des meilleurs ouvriers de France avait fait le déplacement, ainsi que la ministre de l'Education, Christelle Lehartel, venue remettre les médailles aux jeunes qui ont bataillé ferme pendant cinq heures pour confectionner des plats complexes. Débridage du poulet, mousseline, gelée, bouillon… des pratiques pas toujours très utilisées par les jeunes générations. "Cela fait deux mois que l'on travaille sur les plats, tous les trois ont énormément bossé. Ce sont des plats traditionnels, anciens qui demandent une technique que l'on n'utilise plus beaucoup, surtout pour des jeunes", explique Frédéric Bolmont, leur professeur tout heureux de la médaille d'or d'Allan Poilvet, mais également des médailles d'argent de ses deux autres élèves, Angia Anderson et Manate Mau.
Il peut être heureux leur professeur, car le Concours "Un des Meilleurs Apprentis de France", est reconnu pour être la crème de la crème en matière de concours pour les jeunes. Les épreuves de qualification sont loin d'être du caviar. Alors qualifier l'un de ses élèves pour la finale à Paris, c'est la cerise sur le gâteau, accompagnée d'un Nabuchodonosor de champagne millésimé !

FAIRE PREUVE DE CREATIVITE
Allan Poilvet, la crème de la crème des apprentis
Mais avant cela, les trois jeunes élèves du lycée hôtelier ont dû séduire le jury à commencer par Jérémy Martin, chef au Tahiti Ia Ora Beach Resort managed by Sofitel et co-organisateur de l'évènement. Les jeunes ont également dû faire preuve de créativité pour faire saliver les babilles des autres membres du jury, également chefs cuisiniers à Tahiti, Heiarii Hoiore de Hei (anciennement la Corbeille d’Eau), Fabrice Métais de l'Auberg’in ou encore Frédéric Plantecoste du Velvet.
"Les candidats ont tous les mêmes ingrédients dans le panier, ils ont des plats précis à confectionner dans un temps limité. Ensuite c'est à eux de faire preuve de créativité pour convaincre le jury", explique avec sagesse Jean-François Girardin, ancien Meilleur ouvrier de France et président de cette première édition polynésienne.


Du poulet non vidé, des cous de poulet, trois poireaux...
Allan Poilvet, la crème de la crème des apprentis
Et dans le panier, Angia, Allan et Manate ont trouvé du poulet non vidé, des cous de poulet, trois poireaux, 200 gr de carottes, 150 gr de pointes d’asperges, 100 gr de petits pois écossés et bien d'autres choses encore… Bref, tous les ingrédients pour réaliser avec beaucoup de dextérité et forcément de créativité des mousselines de volaille, une gelée de consommé aux légumes de saison. Sans oublier que les mousselines devaient être moulées de la forme de leur choix et déposées sur un décilitre et demie de gelée de consommé agrémentée de légumes et dressée en assiette calotte blanche non siglée.
Du côté du dessert, au menu de cette finale régionale crèmes viennoises, coulis de pomme vanillée. Et forcément les crèmes devaient être démoulées, sinon c'était trop facile, sur quatre assiettes et le coulis forcément servi en saucière blanche à part.
Et à ce jeu gastronomique, c'est Allan Poilvet, qui n'en est pas à son coup d'essai, déjà vainqueur d'autres prix, qui régalera les jurys métropolitains.

Allan Poilvet, la crème de la crème des apprentis
Jean-François Girardin, président du concours " Un des Meilleurs Apprentis de France " et Meilleur Ouvrier de France en 1993.


"C'est un concours sur la créativité. Les jeunes doivent comprendre que la compétition est importante, car ils seront soumis à cela tout le long de leur carrière professionnelle. C'est bien de proposer également ce genre de compétition aux jeunes en Polynésie.
Les concours permettent de suivre les jeunes, s'ils sont bien encadrés, entourés, ils peuvent avoir le titre de '"Un des Meilleurs Apprentis de France". C'est un tremplin très important pour eux. Avec cette étiquette-là, ils vont être très recherchés sur le marché du travail. Cela ouvre les portes des meilleurs établissements et cela quel que soit le métier, car ce concours existe pour 98 métiers."


Jean-François Girardin retrouvera le Chef Jérémy Martin pour un dîner à quatre mains le samedi 18 mai prochain au restaurant Le Carré. Ce sera la seule occasion pour les gourmets polynésiens de rencontrer cet ancien Chef de cuisine du Ritz.

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Une centaine d'enseignants du privé en grève ce jeudi

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Une centaine d'enseignants du privé en grève ce jeudi
PAPEETE, le 16 mai 2019 - Ils se sont donnés rendez-vous, ce jeudi matin, devant le Haut-commissariat. Un mouvement qui rejoint le rassemblement national et qui met en avant les doléances spécifiques à l'enseignement privé. Et au fenua, les revendications portent essentiellement sur le statut d'agent public et la couverture sociale.

Trois organisations syndicales de l'enseignement privé ont appelé à la grève ce jeudi, en soutien au mouvement national.

Ce sont donc plus d'une centaine d'enseignants qui se sont rendus aux alentours de 8h30 au Haut-commissariat, où ils ont été reçus par le directeur cabinet. "On a deux dossiers, le premier concerne le statut d'agent public de l’État, où la protection de l’État n'existerait plus. Nous lui avons parlé aussi de l'urgence de ce dossier, sinon les enseignants du privé ne pourront plus faire de sorties pédagogiques, parce qu'ils ne seront plus couverts par l’État. Le deuxième point porte sur les mesures sociales. Le vice-recteur a sorti une circulaire en 2017 et depuis, nous sommes sous le régime de la CPS", explique Edgar Taeatua, porte-parole de l'intersyndicale.

À la question de ne pas avoir manifesté la semaine dernière aux côtés des fonctionnaires d’État, l'intersyndicale assure que les revendications ne sont pas les mêmes, malgré le fait qu'ils soient des agents publics de l’État. "Nous ne sommes pas fonctionnaires, c'est d'ailleurs pour cette raison que les mesures sociales qui seront appliquées ne concernent pas les fonctionnaires. Un exemple, les mères de famille qui attendent leur troisième enfant. Auparavant, elles avaient 26 semaines de congés maternité et depuis 2017, on se retrouve à 16 semaines. Les fonctionnaires, eux, ont 26 semaines. On a des revendications spécifiques au privé et c'est la raison pour laquelle, nous nous sommes distingués", indique le représentant syndical.

"C'est un moment historique, puisque sur le plan local, ce sont les trois organisations syndicales de l'enseignement privé qui se sont réunies. Nous avons été reçus au Haut-commissariat, nous avons mené les revendications nationales et locales, telles que le statut d'agent public qui n'est pas reconnu de la même manière qu'en France, malgré l'extension de la loi Debré sur le territoire, et le problème aussi de notre protection sociale, puisque de manière unilatérale, en 2017, le vice-recteur nous a mis sous le régime complet de la CPS, alors que les règles de la CPS vont à l'encontre de celles de la protection sociale des agents publics de l’État. Donc, nous avons porté les revendications des trois syndicats, de manière à ce que l’État prenne en considération le problème de la Polynésie française", souligne Christine, représentante syndicale.

Après le Haut-commissariat, le cortège s'est rendu à la présidence, où les leaders syndicaux ont été reçus par la ministre du Travail, Nicole Bouteau. Dans l'après-midi, ils ont rencontré le secrétaire générale du vice-rectorat.


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