Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46330 articles
Browse latest View live

Carnet de voyage - C’est la saison du cacao !

$
0
0
Carnet de voyage - C’est la saison du cacao !
TAHITI, le 16 mai 2019. C’est la saison du cacao, la première de l’année, puisqu’après la récolte de mai-juin-juillet, les heureux possesseurs de cacaoyers savent qu’ils pourront à nouveau faire une belle « moisson » de cabosses en fin d’année. Mais toutefois la récolte actuelle prend une importance particulière puisque grâce à quelques professionnels talentueux, ces gros fruits colorés vont être transformés en délicieux chocolat,s que nous pourrons déguster en septembre……

Le 18 avril dernier, Tahiti Infos avait consacré un article à l’initiative de deux jeunes entrepreneurs, Morgane Richard-Bruant et Manutea Parent, associés pour créer « Tahiti Origin by M », une société qui a pour objet de fabriquer un chocolat haut de gamme, 100% made in Tahiti.
La première récolte de l’année 2019 ayant commencé, c’est l’occasion pour nous de revenir sur l’histoire du cacao à Tahiti qui a déjà connu des ratés au XIXe et au XXe siècle et qui, en ce début du XXIe siècle, espère bien réussir enfin son décollage.

Coprah, coton, café…
1845 : le docteur Francis Johnstone (1802-1855), chirurgien de profession, installé à Tahiti depuis huit à dix ans, voit son « commerce » fructifier auprès de la petite colonie essentiellement de missionnaires anglais occupant déjà Tahiti, tandis que son influence ne cesse également de croître, puisque la reine Pomare IV fait parfois appel à ses services, autant comme médecin que comme conseiller.

A l’époque, l’actuelle Polynésie française n’existait pas encore ; quelques années auparavant, les îles étaient encore des royaumes indépendants et la Grande-Bretagne comme la France lorgnaient sur ces terres dans le grand Monopoly colonial de l’époque. Et c’est la France qui l’avait emporté finalement avec la signature du protectorat en 1842 (l’annexion ne se fera qu’en juin 1880, quand Pomare V fera don de ses Etats à la France).

Johnstone, lui, si influent soit-il, n’était pas un fin politique, mais en revanche, il avait compris que ces îles devaient être mises en valeur. Féru de botanique, il fit lors de cette année1845 une grande opération d’enrichissement de la flore locale en important, d’Asie comme d’Amérique et même d’Afrique), un très grand nombre de plantes n’existant pas encore. Parmi celles-ci, Theobroma cacao, le cacaoyer, qu’il fit venir du Mexique.

Le climat, chaud et humide, convient parfaitement à ce petit arbre, et de fait, Johnstone réussit parfaitement bien cette acclimatation. Mais à l’époque, la trilogie coprah-coton-café (et oranges accessoirement), avait le vent en poupe, et aucun colon ne se lança à grande échelle dans la production de fèves de cacao et à plus forte raison de chocolat.

Johnstone, qui rédigea également un traité consacré aux plantes médicinales polynésiennes, mourrut prématurément en 1855, et avec lui fut enterré tout son savoir et toute sa science : les Tahitiens savaient quel amour le chirurgien portait aux plantes et à leur étude ; aussi Johnstone inaugura-t-il le cimetière de l’Uranie à Papeete (il fut le premier à y être enterré) d’une manière singulière puisque dans sa tombe, ses proches et amis polynésiens ajouteront toutes ses notes, ses archives, ses écrits, bref le fruit de tous ses travaux.

Et de cacao, sinon artisanalement ici ou là, il ne fut plus question pendant des décennies…

1965 : un plan cacao-poivre
Deuxième moitié du XXe siècle. La Seconde Guerre mondiale fait partie du passé : à Paris, on sait que l’empire colonial français a subi et subit une cure d’amaigrissement, mais on sait aussi que les territoires demeurant français méritent la plus grande attention. Des plans quinquennaux agricoles sont savamment élaborés et c’est le cinquième, celui de 1965 à 1969, qui retiendra toute notre attention, car alors les ingénieurs agronomes français estiment qu’en Polynésie, la nouvelle trilogie coprah-vanille-café, lancée avec force dès la fin de la guerre, doit être renforcée par de nouvelles productions ; deux plantes sont sélectionnées pour cela, le poivre et le cacao.

A l’époque, les généticiens français de l’Institut de recherche pour le café et le cacao sont les meilleurs du monde. Ils sélectionnent donc plusieurs variétés et décident de créer des plantations expérimentales dans l’archipel de la Société et aux Marquises. En effet, avec l’arrivée sur le marché mondial de nombreux oléagineux (colza, huile de palme, etc.), les cours du coprah s’étaient effondrés et une production de fèves de cacao paraissait judicieuse en renfort du coprah.

Ces plantations expérimentales, entre un demi-hectare et un hectare, comportaient quelques dizaines d’arbres chacune et il n’en reste aujourd’hui pas grand chose, quoique dans certaines vallées, aux Marquises notamment (Taipivai), on rencontre encore quelques pieds survivants de cette époque.

400 hectares de cacao prévus à Moorea !
Le territoire disposait pour sa part d’une formidable réserve foncière agricole à Opunohu (île de Moorea), une surface de plus de six cents hectares. Il fut alors décidé que quatre cents de ces hectares seraient consacrés au cacaoyer, ce qui permettrait à Tahiti d’exporter une quantité substantielle de fèves, voire de chocolat.

Constat amer d’un spécialiste quelques décennies plus tard : « tous ces projets sont tombés à l’eau, pour trois raisons : pas de continuité dans l’effort, pas de compétences, pas de coordination entre services et avec la population ». En plus, l’installation aux Tuamotu du CEP, le Centre d’expérimentations du Pacifique, allait créer des centaines d’emplois et déverser un flot d’argent sur nos îles, achevant de tuer les initiatives agricoles. Le cacao, pour la seconde fois, tomba ainsi dans l‘oubli.

Ambitieuse renaissance
Les débuts du XXIe siècle, après les échecs passés, marquent une timide -mais amitieuse- renaissance du cacao et donc du chocolat. Aux Marquises, un Allemand, Manfred Drechsler, a patiemment replanté, dans une vallée de Ua Pou les trois principales variétés et fabrique aujourd’hui un chocolat de qualité qu’il vend aux touristes de l’Aranui, lors de chaque escale. Son activité est artisanale, mais elle a le mérite d’exister. Plus récemment, la dynamique société Couleur Cacao, implantée depuis 2008 à la Presqu’île, managée par Sarah et Laurent Bourgeon, s’est, elle aussi, lancée dans la fabrication de chocolat, notamment à l’occasion de son dixième anniversaire.

Demain un grand cru ?
Mais le projet le plus important est celui de Tahiti Origin By M, une société que viennent de créer Manutea Parent, agronome, et Morgane Richard-Bruant, spécialiste du chocolat depuis de nombreuses années. Leur ambition ? Créer un nouveau terroir pour le chocolat, autre que l’Asie, l’Afrique ou l’Amérique du Sud, et produire, à terme, huit tonnes de chocolat haut de gamme par an, destiné en grande partie à l’exportation.

C’est avec Morgane et Manutea que nous sommes allés faire certaines des photos de cette double page, puisque pour eux, la première récolte 2019 marque le début de leur activité en vraie grandeur, après une période intense de tests, tous réussis.

Echec au XIXe, échec au XXe, mais succès -enfin- au XXIe siècle ? C’est tout le mal que l’on souhaite à ces entrepreneurs et à ce produit sur le point de voir le jour, le « chocolat de Tahiti », peut-être demain synonyme de grand cru…

Textes et photos : Daniel Pardon

La nourriture des dieux
Theobroma cacao
Malvacée (ex-Sterculiacée)
Origine : Méso-Amérique (Mexique, Guatemala, Belize)
Introduction moderne
Peu commun
Comestible

Originaire d’Amérique centrale où il était déjà cultivé trois mille ans avant Jésus-Christ, le cacaoyer (petit
arbre de six à douze mètres de haut) se décline en
de nombreux cultivars. Son nom scientifique, Theobroma, signifie « nourriture des dieux » en grec ancien.

Les arbres, produisent, dit-on, toute l’année mais en réalité on effectue deux récoltes dans nos îles : à même le tronc et les grosses branches, les magnifiques cabosses orange emplies de graines sont à maturité en mai, juin et juillet et en fin d’année. Elles contiennent, dans un mucilage blanc sucré, des fèves qui doivent d’abord fermenter légèrement avant d’être torréfiées pour en extraire l’arôme typique, celui du chocolat. À défaut (ces opérations sont complexes), on peut consommer la pulpe qui entoure les graines, ce que font volontiers les enfants.

On distingue trois variétés de cacaoyers, le forastero (ancêtre de tous les hybrides, 80 % de la culture dans le monde, robuste, très productif, au goût amer), le trinitario (plus délicat, au parfum et aux arômes très riches) et enfin le criollo (sans doute le plus noble, au goût très doux, mais au rendement faible car sa culture n’est pas simple). Ces trois variétés ont été introduites en Polynésie française et sont susceptibles de se croiser entre elles au fil des pollinisations, ce qui signifie que de très nombreux hybrides se retrouvent dans nos jardins.

La plus grande plantation de cacaoyers se trouve actuellement à Hiva Oa (environ 300 arbres) ; il en reste environ 200 à Nuku Hiva (vallée de Taipivai) mais il existe aussi une belle plantation à Mahina en fond de vallée.

Un arbre cauliflore
Sous les tropiques, un certain nombre de fruits se développent de manière pour le moins originale, directement sur les branches ou sur les troncs même des arbres, parfois à la base du tronc, très près de la terre ; ces arbres sont dits cauliflores, caulis signifiant tronc ou tige en latin et flore désignant tout simplement la fleur.

En fait, on distingue la cauliflorie (fleurs sur le tronc) et la ramiflorie (fleurs sur les branches), certains arbres conjuguant les deux phénomènes.
Cette stratégie, car c’en est une, présente, pour la plante qui l’adopte, deux avantages : la possibilité de produire des fruits très lourds (les jaques, les calebasses, les cabosses de cacao, etc.), ou très abondants (les bilimbis), et l’opportunité de ne pas être pollinisés seulement par des insectes volants ou des oiseaux, mais également par des chauve-souris et des petits mammifères arboricoles. Toujours dans le souci d’optimiser leur reproduction, les arbres cauliflores fournissent des fruits très accessibles aux animaux frugivores, qui peuvent ainsi disperser aisément leurs graines.

Parmi les arbres cauliflores, outre le cacaoyer, citons Couroupita guianensis (le boulet de canon), Artocarpus heterophyllus (le jaquier), Carica papaya (le papayer), Crescentia cujete (le calebassier), Durio zibethinus (le durian), Syzygium malaccense (le jambosier), Phyllanthus acidus (l’arbre à seurettes), Flacourtia rukam (le lovi-lovi), Lansium domesticum (le langsat)…

Enfin, si le plus gros fruit du monde demeure une citrouille suisse (famille des Cucurbitacées) de 1 053 kilos, produite en 2014, le jaquier est l’arbre produisant les plus gros fruits ne reposant pas sur le sol : un jaque à maturité peut peser cinquante kilos, pour une longueur d’un mètre.

Johnstone, « père » du cacaoyer à Tahiti
En 1845, le chirurgien Francis Johnstone introduisit de nombreuses plantes à Tahiti. D’origine écossaise, il avait vu le jour le 28 juillet 1802 et s’établit à Tahiti probablement en 1836. Il soignait les pasteurs protestants et leurs familles ainsi que la reine Pomare IV, qui faisait appel à lui lorsque la médecine traditionnelle échouait. En juin 1838, Jacques-Antoine Merenhout, consul des Etats-Unis et sa femme, victimes d’une agression, sont soignés par ses soins. Mme Johnstone, née Elisa Hunter (1820-1916) était de son côté sage-femme, infirmière et interprète de la reine. Le couple se passionnait pour la botanique et Francis Johnstone rédigea un riche traité sur la médecine traditionnelle locale. Malheureusement, les Tahitiens en charge de ses obsèques l’enterrèrent avec toutes ses archives ! La tombe de Johnstone fut la toute première à être creusée au grand cimetière de l’Uranie, à Papeete où elle se trouve encore, contre la grille d’entrée.

Parmi les plantes introduites par Johnstone à Tahiti, citons le cacaoyer (Theobroma cacao) bien sûr, mais aussi la goyave de Chine (Psidium cattleianum), la sensitive (Mimosa pudica), des variétés d’hibiscus, le bougainvillier (Bougainvillea spectabilis), la mandarine (Citrus reticulata), le roucouyer (Bixa orellana), le poireau de bord de mer, riri en tahitien (Crinum asiaticum), le faux flamboyant (Caesalpinia pulcherrima), le baobab (Adansomnia digitata), l’érythrine ou arbre à baleines (Erythrina fusca), le sesbania (Sesbania grandiflora), le cassier (Vachellia farnesiana), le bois noir (Albizia lebbeck), le cardinalier (Adenanthera pavonina), le lilas des indes (Melia azedarach) et bien d’autres encore. Sa contribution à l’enrichissement de la flore locale peut être considérée comme très importante.

Carnet de voyage - C’est la saison du cacao !

Carnet de voyage - C’est la saison du cacao !

Carnet de voyage - C’est la saison du cacao !

Carnet de voyage - C’est la saison du cacao !

Carnet de voyage - C’est la saison du cacao !

Carnet de voyage - C’est la saison du cacao !

Carnet de voyage - C’est la saison du cacao !

Carnet de voyage - C’est la saison du cacao !

Carnet de voyage - C’est la saison du cacao !

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 18 au lundi 20 mai 2019

$
0
0
Pharmacies de garde : Du samedi 18 et dimanche 19 mai 2019

- Papeete : Pharmacie CARDELLA. Tél. 40 43 81 97
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 47 01 47 ou 40 47 01 44.

-Faa’a : Pharmacie TIARE TAHITI. Tél. 40 83 29 44
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00.

-Punaauia : Pharmacie MOANA NUI. Tél. 40 43 16 98
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60.

Du samedi 18 mai 2019 à 12h30 au lundi 20 mai 2019 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr BOUTRY Odile Tel. 40 46 18 18

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr BRODIN Stéphan Tel. 40 43 98 46

-Commune de Paea : Dr COVIC Erik Tel. 40 53 27 52

-Commune de Papara : Dr PROYART Denis Tél. 40 57 35 88

-Taravao et la presqu’île : Dr LAFITTE Bernard Tel. 40 57 21 88

-Secteur de MOOREA : Dr GAUDARD Franck Tel. 40 56 44 63

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr DUVAL François Tel. 40 67 67 07 - 87 78 27 80

-Ile de Huahine : Dr BANFF Nataly le dimanche de 08h00 à 11h00 Tel. 40 68 81 81

-Ile de Raiatea : Dr MICHEL Christelle Tel. 40 66 23 01 - 87 74 94 04

-Ile de Tahaa : Dr ROUVEYROL Régis Tel. 40 65 60 60

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : -------------------------- Tel. ----------------------

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : -------------------------- Tel. ----------------------

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 - poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Déjà 9 milliards d'investissements en défisc' en 2019

$
0
0
Déjà 9 milliards d'investissements en défisc' en 2019
PAPEETE, le 16 mai 2019 - La première commission consultative des agréments fiscaux de l’année s’est tenue, mercredi, pour examiner 7 dossiers, comprenant 6 projets liés au développement de l’économie bleue polynésienne, dans les domaines de la croisière, du mareyage et du charter nautique.
L’ensemble de ces projets représente un montant d’investissement global de 9,2 milliards de francs injectés dans l’économie polynésienne.


Le montant de l’aide du Pays, sous la forme de crédits d’impôts et d’exonérations de l’impôt sur les sociétés en phase d’exploitation s’élève à 4,2 milliards Fcfp. En termes d’impact économique, il est prévu la création de 186 emplois directs dès la mise en exploitation des investissements et le maintien de 232 emplois existants.

Les projets ayant reçu un avis favorable seront présentés prochainement en commission du contrôle budgétaire et financier à l’Assemblée de la Polynésie française.

Pour l’exercice 2019, le Gouvernement de la Polynésie française a décidé de poursuivre ses efforts pour soutenir le tourisme, notamment en étendant la défiscalisation locale à la construction de pensions de famille pour accompagner le développement touristique dans les archipels, mais également en portant à 60% le taux de crédit d’impôt pour les rénovations d’hôtels ou de résidence de tourisme international pour encourager les projets de développement ou d’extension de capacité d’accueil. Par ailleurs, ce taux de crédit d’impôt a été porté à 50% afin de favoriser le développement de sociétés polynésiennes de croisière.

Enfin, la construction de parkings isolés ou intégrés à un immeuble est désormais éligible. Ces parkings devront participer à l’embellissement de l’espace (habillage des façades, parois végétales) et à l’amélioration de la circulation automobile.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

"Alerte info, bande d'abrutis": un fugitif trahi par un message Facebook

$
0
0
Montréal, Canada | AFP | mercredi 15/05/2019 - Un homme recherché par la police en Colombie-Britannique, dans l'ouest du Canada, a été arrêté dans une ville de la province voisine après avoir révélé sa localisation dans un message Facebook envoyé à une télévision locale qui avait diffusé son avis de recherche.

Après avoir vu sa photo sur le site de la chaîne de télévision locale CFJC Today, située à Kamloops, en Colombie-Britannique, Jessie Dean Kowalchuk leur a envoyé un message sur Facebook: "Alerte info, bande d'abrutis: je suis à Edmonton et ne reviendrai pas", selon un article de ce média publié mardi soir.
Informées de ce message par la chaîne, les autorités, qui recherchaient le suspect en Colombie-Britannique, ont alors demandé à étendre le mandat à la province voisine de l'Alberta, où se situe Edmonton.
Le 10 mai, la police de cette capitale provinciale a retrouvé et arrêté M. Kowalchuk. Il a ensuite été renvoyé à Kamloops, où il fait face à plusieurs chefs d'accusation pour manquement aux obligations de sa liberté conditionnelle.
"Nous sommes très satisfaits du fait que Jessie Kowalchuk ait envoyé un message indiquant où il habitait en Alberta", a réagi Jodi Shelkie, porte-parole de la police fédérale de Kamloops, citée par les médias locaux.
"Le ton de son message était très désobligeant, disant que la GRC (police fédérale, ndlr) avait raté son coup, parce qu'il vivait à Edmonton depuis trois ans", a-t-elle poursuivi. 
Les personnes recherchées "ne peuvent pas déménager pour éviter leurs problèmes juridiques", a-t-elle prévenu. "Tôt ou tard, la police les retrouvera".

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Nouvelle-Calédonie: les présidents des trois provinces élus

$
0
0
Nouvelle-Calédonie: les présidents des trois provinces élus
Nouméa, France | AFP | vendredi 16/05/2019 - Les présidents des trois provinces de Nouvelle-Calédonie ont été élus vendredi, dans la foulée des élections provinciales de dimanche, alors que des négociations sont en cours pour trouver une majorité à l'échelle territoriale, a constaté l'AFP.        

Six mois après le référendum sur l'indépendance remporté par les pro-français (56,7%), ces scrutins marquent l'ouverture du dernier mandat de l'accord de Nouméa, au cours duquel deux autres référendum peuvent être organisés en 2020 et 2022.       
Dans la province sud, la plus riche où se trouve Nouméa, Sonia Backés, chef de file de l'Avenir en confiance (droite proche LR), succède à Philippe Michel de Calédonie ensemble (centre droit).      
A 43 ans, cette ingénieure en informatique a été élue au deuxième tour avec 23 voix sur 40, bénéficiant en plus de ses 20 élus du renfort de trois élus de l'Eveil Océanien, parti communautaire wallisien et futunien.       
Mme Backès a largement emporté le scrutin dimanche, sa liste obtenant plus de 40% des voix alors que son rival à droite, Calédonie ensemble (CE), s'est effondré. Engagée en politique depuis une dizaine d'années, elle était dans la précédente mandature chef du groupe Les Républicains au Congrès.        
CE n'a pas présenté de candidat à la présidence du Sud et les indépendantistes du FLNKS ont proposé Roch Wamytan, qui a obtenu les 7 voix de son groupe. Les trois postes de vice-présidents sont également revenus à l'Avenir en confiance, suscitant l'amertume des membres de l'Eveil océanien et de CE.  
Dans la province nord, l'indépendantiste Paul Néaoutyine, en poste depuis 1999, entame un cinquième mandat à la tête de cette collectivité où dominent l'industrie minière et l'agriculture.  
Signataire de l'Accord de Nouméa (1998), cet ancien compagnon de route de Jean-Marie Tjibaou, leader kanak historique assassiné en 1989, a été élu à l'unanimité avec 22 voix.      
Il a rassemblé les 10 élus de son groupe UNI-FLNKS, les 9 élus de l'UC-FLNKS mais également les trois élus de droite, proches de l'Avenir en confiance.       
Enfin, dans la province des îles Loyauté, où la population est presque exclusivement kanak, Jacques Lallié (UC-FLNKS) a été élu avec 12 voix sur 14. Dans cette assemblée où ne siègent que des partis indépendantistes, les vice-présidences ont été partagées avec le Palika et Dynamique autochtone.        
La semaine prochaine, le président du Congrès, composé de 54 des 76 élus provinciaux, doit à son tour être désigné puis d'ici le 15 juin, un gouvernement collégial sera élu par le Congrès.     
Des tractations sont en cours pour trouver des majorités car le Congrès compte 25 non indépendantistes, 3 élus de l'Eveil océanien plutôt proches des loyalistes, et 26 indépendantistes.
Jeudi, les discussions entre les frères ennemis de la droite, Avenir en confiance et CE, ont tourné au vinaigre. En position charnière entre indépendantistes et pro-français, l'Eveil océanien a déclaré vouloir être "un faiseur de démocratie, plus qu'un faiseur de roi", sans autre précision.   

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Australie: fin de campagne serrée, endeuillée par le décès d'une légende travailliste

$
0
0
Australie: fin de campagne serrée, endeuillée par le décès d'une légende travailliste
Sydney, Australie | AFP | vendredi 16/05/2019 - Les dirigeants politiques australiens jetaient vendredi leurs dernières forces à la veille d'un scrutin législatif indécis, dans une fin de campagne endueillée par le décès de l'ex-Premier ministre Bob Hawke, légende du Parti travailliste.

"Cela va être l'élection la plus serrée que nous ayons vue en beaucoup, beaucoup d'années", a déclaré le Premier ministre Scott Morrison lors d'un déplacement dans le nord du Queensland (nord-est), qui compte de nombreuses circonscriptions indécises.
Il y a quelques semaines, l'opposition travailliste de l'ex-syndicaliste Bill Shorten semblait avoir partie gagnée, et tout le monde se préparait à l'alternance après six années de gouvernement d'une coalition de centre-droit formée par le Parti libéral et le Parti national.
Mais selon une étude Ipsos publiée vendredi, 51% des sondés opteraient pour le centre gauche et 49% pour la coalition libéral-national. Dans certaines circonscriptions, l'électorat est divisé à 50/50.
"Je crois que personne ne pensait qu'on en serait là à la veille de l'élection", a déclaré M. Morrison, 51 ans.
La fin de campagne a été marquée par le décès jeudi, à 89 ans, du dirigeant travailliste Bob Hawke, qui dirigea le gouvernement australien de 1983 à 1991.
Immensément populaire jusqu'à sa mort, l'ex-leader syndicaliste, qui avait la culture du consensus plutôt que de la confrontation, remporta quatre élections de rang à partir de 1983. 
Et le souvenir des réussites de son administration est venu démentir -à point nommé pour M. Shorten- les affirmations maintes fois réitérées par M. Morrison selon lesquelles tout gouvernement travailliste serait voué à l'échec.
Le chef de l'opposition a d'ailleurs choisi d'annuler ses derniers engagements de campagne pour rentrer à Sydney et parler de l'héritage de M. Hawke, qui reste à ce jour le travailliste qui sera demeuré le plus longtemps au pouvoir en Australie.
"Tristement, il n'a pas remporté son combat pour être présent à la soirée électorale et pour voir le Parti travailliste constituer un gouvernement", a dit M. Shorten aux journalistes.
"A titre personnel, je suis triste de ne pas pouvoir lui montrer que nous pouvons gagner et former un gouvernement, parce que j'aurais eu le sentiment d'honorer un contrat passé avec lui il y a de nombreuses années."
Les élections en Australie, où voter est obligatoire, sont traditionnellement très serrées.
La coalition libérale-nationale emmenée par Malcolm Turnbull l'avait emporté en 2016 de deux sièges.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le spectacle de Blanche Gardin projeté au Majestic de Tahiti

$
0
0
Le spectacle de Blanche Gardin projeté au Majestic de Tahiti
PAPEETE, le 17 mai 2019 - Humoriste, comédienne et scénariste française, Blanche Gardin présente actuellement Bonne nuit Blanche. Ce one-woman-show sera projeté au cinéma le Majestic le 1er juin. Il n'y aura qu'une seule soirée.

"C’est la comédienne la plus en vue du moment, récompensée notamment lors de la 30e cérémonie des Molières", explique Stéphane Bouthéon de PACL Events, société de promotion de l'art, la culture et les loisirs en Polynésie française.

"Dans son spectacle Bonne nuit Blanche, elle nous pousse à voir en face les vicissitudes de l’existence. Elle dézingue à tout vu en restant lucide, elle est âpre mais avance avec un gant de velours. Elle a le verbe d’une justesse imparable. Certes, elle est parfois crue", reconnait Stéphane Bouthéon, "mais elle est terriblement drôle".

Pour toutes ces raisons, la société de promotion organise une projection de son spectacle au Majestic le 1er juin. Il succède ainsi au concert des BTS et à la pièce de théâtre Britannicus de la Comédie française.

Blanche Gardin s'est faite connaître du grand public via le Jamel Comedy Club et grâce à son rôle dans la série télévisée WorkinGirls sur Canal +. Elle s'est fait reconnaître par le biais de ses stand-up. Elle a remporté deux années de suite un Molière de l'humour pour Je parle toute seule et Bonne nuit Blanche en 2018 et 2019.

Bonne nuit Blanche est un monologue. Celui d'une quadra célibataire, obsédée par le sexe, exaspérée par son environnement, son corps et son époque.


Pratique

Le 1er juin au cinéma Le Majestic à 19h30. Projection unique
Billets disponibles directement au cinéma.
Tarif unique : 1950 cfp (attention, les places sont très limitées).

Contacts

Renseignements sur la page Facebook : PACL Events Rideau Rouge Tahiti
Tél.: 87 23 73 86


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Guillaume Bats en septembre au Petit théâtre

$
0
0
Guillaume Bats en septembre au Petit théâtre
PAPEETE, le 17 mai 2019 - L'humoriste arrivera débarquera en septembre en Polynésie pour un spectacle au petit théâtre de la Maison de la culture.

Atteint de la maladie des os de verre, il est comédien professionnel depuis 2012. Son handicap compte parmi les premières matières de ses sketchs, mais ce n'est pas le seul.

Du 5 au 7 septembre.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Vaimalama Chaves serveuse dans la série Meurtre à Tahiti

$
0
0
Vaimalama Chaves serveuse dans la série Meurtre à Tahiti
PAPEETE, le 17 mai 2019 - Vaimalama Chaves, Miss France 2019, incarnera une serveuse dans la série Meurtre à Tahiti. Mano Salmon, du groupe Tikahiri, fait également parti du casting. Le tournage devrait débuter la semaine prochaine au fenua. 

Après l'aventure Fort-Boyard, Vaimalama Chaves, Miss France 2019, découvrira dans les prochains jours les joies d'un plateau de tournage. La belle a en effet été retenue au casting de la série Meutre à Tahiti, comme l'a révélé TV Magazine ce vendredi. Elle incarnera une serveuse dans un beach club. Une scène où elle joue du ukulele serait prévu dans le scénario. " Ce sera très court mais ça me fait plaisir de découvrir quelque chose de nouveau. Je me suis toujours demandé ce que cela fait de jouer la comédie", indique-t-elle à TV Magazine. 

Le tournage de la série devrait débuter la semaine prochaine au fenua. Vaimalama Chaves devrait être ainsi de retour pendant trois jours à Tahiti. Elle devrait croiser sur le plateau Mano Salmon, du groupe Tikahiri, qui a également été retenu au casting. 

Le public polynésien pourra ensuite apprécier leurs talents d'acteurs sur France 3.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La plainte du Secosud court-circuitée

$
0
0
La plainte du Secosud court-circuitée
PAPEETE, le 17 mai 2019 - La cour d’appel de Papeete a confirmé la relaxe prononcée en première instance au bénéfice des trois associés de la société Teva Rua Nui, à la suite d’une citation directe pour «escroquerie» intentée en 2017 par le syndicat Secosud.

Les dernières batailles juridiques faisant suite à l’attribution du marché de l’électrification des communes du Sud de Tahiti en 2017 s’éteignent progressivement au palais de justice. Hier, la cour d’appel de Papeete a confirmé la relaxe des associés de la société Teva Rua Nui, le candidat malheureux du marché, à la suite de la citation directe pour « escroquerie » intentée par le syndicat attributaire Secosud.

A l’origine de cette forme de plainte au pénal fin 2017, le Secosud souhaitait riposter aux recours de Teva Rua Nui devant le tribunal administratif contre l’attribution du marché à EDT-Engie. Recours eux-aussi balayés à l’époque par les juges… Sur le fond, le Secosud dénonçait la présence des associés de « Teva Rua Nui » dans une première société « Teva Rua », évincée au moment du choix des candidats lors de la procédure de passation du marché.

L’avocat des associés de Teva Rua Nui, Me James Lau, avait dénoncé à l’époque une « procédure bâillon » destinée selon lui uniquement à détourner l’attention du contentieux en cours sur la régularité de la passation du marché. Les juges de la cour d’appel ont confirmé que les faits dénoncés par le Secosud n’étaient pas constitués.

Finalement, après deux ans de batailles juridiques en tous genres, la régularité de la passation du marché n’a jamais été remise en cause.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

« Des fois, je rêve que maman arrête de me taper »

$
0
0
« Des fois,  je rêve que maman arrête de me taper »
PAPEETE, le 17 mai 2019 - Un homme et une femme ont été présentés en comparution immédiate ce jeudi pour répondre de violences habituelles et de violences volontaires commises sur quatre de leurs sept enfants, âgés de 4 à 13 ans. Jugés en état de récidive légale, le père et la mère des victimes ont été respectivement condamnés à trois ans et demi et quatre ans et demi de prison ferme.

Il aura fallu le courage d’un petit garçon de huit ans pour que l’affaire soit portée devant la justice. Le 14 mai dernier, l’enfant se confie à la directrice de son école. La veille, lorsqu’il est rentré au domicile familial, il a été violemment frappé par sa mère. Pour une raison qu’il ignore, le petit garçon a reçu plusieurs coups de poing. Ses déclarations, reportées par le corps enseignant, démontrent qu’il est régulièrement victime de violences de la part de ses parents. La famille, dont trois des sept enfants ont déjà été placés, est bien connue des services sociaux et de la justice. Le père et la mère ont été condamnés pour des faits similaires. Des mesures d’assistance éducative ont également été mises en place. Mais la violence n’a pas cessé et les auditions des autres enfants dressent un contexte de vie effroyable. Ils sont régulièrement frappés et insultés par leurs parents. Mais « certains reçoivent plus que d’autres ». Leur souffre-douleur semble en effet être leur fils âgé de 8 ans.

Au tribunal ce jeudi, le président lit ses déclarations dans un silence absolu. Le petit a parlé car il n’en peut plus : « c’est moi tout seul qui ait décidé car je ne veux plus qu’on me tape. Des fois, je rêve que maman arrêt de me taper ». Après avoir été frappé, il « pleure » et reste « seul ». Quand sa sœur est à son tour victime, il essaie de la « consoler » mais elle ne « dit rien ». Après avoir frappé ses enfants, la mère est « normale », elle « fait comme si rien ne s’était passé ». Le père, qui les frappe aussi de temps en temps, ne fait rien face aux excès de sa femme. Il ferme les yeux car il est « déjà suivi par la justice ». Un autre enfant, âgé de 7 ans, dit qu’il a souvent « mal » mais qu’il ne dit rien car il a « peur » de ses parents. Face aux enquêteurs, il explique qu’il préfère aller à l’école qu’être en vacances.



« L’ice pour explication »
La directrice de l’école des victimes a rempli un cahier dans lequel elle a noté les déclarations des enfants. Le 14 mars, les deux petits garçons disent que leur mère leur a donné des « coups de pied dans le dos. » Le 6 mai, ils ont été frappés « à la tête ». La liste, longue, est un « inventaire de l’horreur des coups », explique le procureur de la République.

A la barre, le couple, qui a reconnu les faits tout en les minimisant, tente de se justifier. La mère assure qu’elle les « tape » mais ne les « frappe » pas. Quelle est donc la différence ? Quand on tape, c’est avec la "main ouverte". Quand on frappe, c’est avec la « main fermée ». En garde à vue, la mère de famille s’était emportée : « Pourquoi, dans ce monde, on ne peut plus corriger ses enfants ? » Si son mari reste muet face au tribunal, elle pleure et invoque son addiction à l’ice : « quand il n’y en a pas, je pète un plomb, je n’arrive plus à gérer ma colère ». L’avocate des parties civiles, Me Rebeyrol, lui rappelle qu’elle est violente même lorsqu’elle n’a pas consommé d’ice.

Lors de sa plaidoirie, le conseil des enfants met le tribunal en garde : « Aujourd’hui, madame pleure et semble émotive. Elle essaie peut-être de vous amadouer mais lorsque ses enfants pleuraient après les pluies de coups, elle n’était pas amadouée. Lorsque l’on vous entend Monsieur le Président, c’est fort ! Nous imaginons cet enfant de 8 ans lorsqu’il explique aux gendarmes qu’il rêve que sa mère arrête de le frapper. »

Pour le procureur de la République, les justifications apportées par les prévenus ne « valent, en aucun cas, explications » : « N’en déplaise, l’éducation par la gifle, par les coups de trique ou les coups de pied ne marche pas. Elle créé un traumatisme évident qui empêche l’enfant de se construire ». 36 mois de prison dont 6 avec sursis ainsi que les révocations partielles des peines de 6 mois avec sursis prononcées contre les prévenus lors d’une précédente affaire sont requis.

Lourde tâche pour l’avocate du couple qui dénonce des « services sociaux démissionnaires » : « les parents et les enfants étaient en demande et personne ne les a aidés. Le fléau de cette famille tient essentiellement à la drogue ».

Au terme de deux heures d’audience, la mère de famille est condamnée à quatre ans et demi de prison ferme. Son mari écope d’un an de moins. Les quatre victimes ont quant à elles été placées.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Elections européennes : une permanence à la mairie de Pirae samedi 18 mai

$
0
0
Le maire de Pirae informe les électeurs de sa commune que le scrutin pour le renouvellement du Parlement européen se tiendra samedi 25 mai 2019 de 8h00 à 18h00 au bureau de vote sis à l’école Pirae Taaone, 781 Rue du Taaone.
A ce titre, la municipalité informe les administrés que la liste électorale de Pirae est close depuis jeudi 16 mai midi et la refonte n’ayant lieu qu’à partir de ce moment, l’impression des cartes est effectuée ce vendredi 17 mai 2019.

Avant le scrutin de samedi 25 juin, les électeurs peuvent vérifier qu’ils sont bien inscrits sur la liste électorale de Pirae en se rendant en mairie ou en interrogeant leur situation électorale via un formulaire électronique sur le site Service-

Pour faciliter le déroulement des opérations de vote, il est rappelé à la population de se munir de sa carte électorale et d’une pièce avec photo prouvant son identité : carte nationale d’identité, passeport etc…

Retrait des nouvelles cartes électorales :
Une permanence à la mairie de Pirae samedi 18 mai de 8h00 à 16h00 pour retirer sa nouvelle carte électorale.
- En mairie, se présenter au bureau des élections (Etat civil) situé au rez de jardin de l’hôtel de ville à la permanence organisée ce samedi 18 mai 2019 de 8h00 à 16h00 ou lundi 20 et mardi 21 mai 2019 de 7h30 à 16h00.

La distribution des nouvelles cartes électorales reprendra :
- Au secrétariat du bureau de vote de Pirae à l’école Pirae Taaone, samedi 25 mai 2019.
ATTENTION : Les cartes seront remises sur présentation d’une pièce d’identité (passeport, carte d’identité, permis de conduire).
Pour plus d’informations, contactez le Bureau des élections de la mairie de Pirae au 40 50 82 61 ou 40 50 80 80.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le livre pour lutter contre l'homophobie : l'association Cousins Cousines récompensée

$
0
0
Le livre pour lutter contre l'homophobie : l'association Cousins Cousines récompensée
PARIS, le 17 mai 2019. L'association Cousins Cousines de Tahiti a remporté le prix du public du Concours "Initiatives contre les LGBT-phobies". Ce concours était organisé par l'association métropolitaine Le Refuge qui accueille et accompagne des jeune LGBT victimes d'homophobie et en rupture familiale.


Fondée en 2003, à Montpellier, par Nicolas Noguier, Le Refuge offre un hébergement et un accompagnement personnalisé un peu partout en France aux jeunes LGBT, de 18 à 25 ans, victimes d’homophobie ou de transphobie et en situation de rejet familial. L'association organise jusqu'au 19 mai sa 7e semaine nationale afin de collecter des fonds et financer ses activités.
Dans le cadre de cette semaine, elle a organisé un concours "Initiatives contre les LGBT-phobies". Avec 34,1% des votes pour le projet "Le livre pour l’égalité et éduquer contre l’homophobie", l'association Cousins Cousines de Tahiti a remporté le prix du public.

L'association Cousins Cousines a constaté que "les bibliothèques publiques ont un potentiel pour être des tribunes de promotion de l’inclusion culturelle des personnes LGBT". "Notre projet sera de susciter l’idée auprès des bibliothèques publiques de Polynésie française, que l’accès à des collections dédiées pour les citoyens LGBT et les rencontres éducatives au sein de la bibliothèque sont importants pour faire apparaître les valeurs d’inclusion" et de "participer à l’acquisitions de fonds LGBT en bibliothèque par l’octroi d’un budget à notre structure associative en vue de réaliser ces achats de livres, romans, périodiques et d’ouvrage".

Cousins Cousines recevra ainsi 2 000 euros (238 000 Fcfp) grâce à ce prix pour mener à bien son projet.

L'association Cousins Cousines a été créée en 2007 afin d’aider à une meilleur « reconnaissance sociale » des homosexuel(le)s et plus de tolérance dans la société polynésienne. Aujourd’hui, elle souhaite être plus représentative de l’ensemble des minorités sexuelles et des identités de genre, mais aussi de familles plurielles (homo et transparentales) ainsi que des enfants issus de ces familles.



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Putai Taae va rester à l’assemblée malgré sa condamnation

$
0
0
Putai Taae va rester à l’assemblée malgré sa condamnation
PAPEETE, le 17 mai 2019 – Le haut-commissaire, René Bidal, ne démettra pas Putai Taae de ses fonctions de représentant à l’assemblée. La décision a été prise vendredi à la suite d’analyses concordantes de l’administration centrale à Paris sur le fameux article 109 du statut d’autonomie.

Démis de ses fonctions de maire de Papara en début de semaine, Putai Taae va en revanche bien conserver son siège de représentant à l’assemblée de la Polynésie française. Selon nos informations, le haut-commissaire a décidé de ne pas prononcer la démission d’office de l’élu à Tarahoi après sa condamnation en première instance à deux ans d’inéligibilité dans l’affaire de l’association Taatira Ia Ora Papara. Une condamnation assortie d’une « exécution provisoire » qui se heurte à l’article 109 du statut d’autonomie de la Polynésie française.
 
Comme révélé en début de semaine par Tahiti Infos, cet article 109 prévoit les conditions d’inéligibilité des élus de Tarahoi, précisant qu’elle ne peuvent résulter que d’une « décision juridictionnelle passée en force de chose jugée ». Toute la question était donc de savoir si cette mention faisait référence à une condamnation avec exécution provisoire ou à une condamnation définitive d’un élu. Et après plusieurs analyses de l’administration centrale, côté haussariat et coté justice, il ressort que l’article 109 se réfère bien à une condamnation définitive de l’élu.
 
Concrètement, Putai Taae ayant fait appel de sa condamnation, il faudra attendre qu’il ait épuisé toutes les voies de recours, appel et éventuellement cassation, pour que sa démission d’office puisse être prononcée à l’assemblée. En revanche, cette mention du statut n’a évidemment aucune incidence sur le mandat de maire de Papara. Putai Taae reste donc bien démissionné et inéligible sur le terrain communal.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La conférence sur le microbiote de Benoît Chassaing projetée à l’UPF

$
0
0
La conférence sur le microbiote de Benoît Chassaing projetée à l’UPF
PAPEETE, le 18 mai 2019 - Dans le cadre du Village de l’alimentation et de l’innovation (VAI) de mars dernier, Benoît Chassaing de l’Institut des sciences biomédicales d’Altanta aux États-Unis avait animé une conférence sur le microbiote. Le rendez-vous avait rencontré un énorme succès. Il sera projeté le 6 juin à l’université.

"La conférence de Benoît Chassaing a connu un tel succès qu’on avait dû refuser du monde à l’entrée", se rappelle Régis Plichart de l’association Proscience. "Le Petit théâtre était bondé, on ne pouvait pas faire plus."

La conférence a eu lieu le 28 mars dans le cadre du Village de l’alimentation et de l’innovation (VAI). Elle avait pour thème le microbiote, spécialité de Benoît Chassaing (lire aussi l'interview. Il est devenu professeur assistant à l’université d’Atlanta après son post-doc. Il travaille actuellement à l’Institut des sciences biomédicales d’Atlanta.

Le microbiote, depuis quelques années connaît un intérêt sans précédent de la part des chercheurs, mais aussi du grand public. Et donc de l’ensemble du secteur agro-alimentaire toujours sensible aux tendances du marché.
Benoît Chassaing s’était attaché au cours de la conférence à définir et présenter le microbiote, son intérêt dans l’organisme, son rôle, ses fragilités. Il avait éclairé ses propos de résultats de recherche récents, vulgarisés et portés à la compréhension du plus grand nombre.

Microbiote ou flore intestinale ?

Le microbiote, comme le définit Benoît Chassaing est "un ensemble de microorganismes, des bactéries, des virus, des champignons, des phages, des parasites qui constituent un écosystème en équilibre". Il se trouve dans l’intestin. C’est ce que l’on appelle aussi la flore intestinale.

Le microbiote joue un rôle extrêmement important, il intervient dans la communication entre l’intestin et le cerveau ! Il est en lien étroit avec le système immunitaire de l’organisme. Son déséquilibre pourrait être responsable de l’apparition d’allergies, de maladies auto-immunes. Il pourrait avoir un rapport avec l’obésité, le diabète de type II. Il jouerait un rôle sur le stress, l’anxiété, les maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson, Alzheimer…

Dans nos sociétés (des études comparatives ont été menées entre les habitants d’espace très urbanisés et pollués et les habitants vivant en tribu dans des environnements encore protégés), il est attaqué de toute part : alimentation déséquilibrée mais aussi usage régulier de produits de nettoyage, savons, antibiotiques…

Dans le cadre du cycle des "Savoir pour tous" de l’université, le Village de l'alimentation et de l'innovation et l’association Proscience ont mis en place la projection de la conférence du 28 mars à l’université. Le film dure de 1h40.

La conférence sur le microbiote de Benoît Chassaing projetée à l’UPF
Pratique

Le 6 juin dans l’amphithéâtre de l’université de Polynésie française.
Entrée libre.

Contacts

Facebook : As ProScience
Tél. : 89 72 02 60


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Any Bambridge et Loïc Hanuse, chevaliers de l’ordre de Tahiti Nui

$
0
0
Any Bambridge et Loïc Hanuse, chevaliers de l’ordre de Tahiti Nui
PAPEETE, le 18 mai 2019. Le président du Pays, Edouard Fritch, a élevé vendredi au rang de chevalier dans l’ordre de Tahiti Nui deux agents de la Police Nationale (DSP), Any Bambridge, brigadier-chef, et Loïc Hanuse, commandant de Police.


"Je veux honorer le travail de notre police. Je veux dire merci à toute notre police pour les services rendus aux citoyens de notre pays", a souligné le président du Pays vendredi soir en élevant au rang de chevalier dans l’ordre de Tahiti Nui, Any Bambridge et Loïc Hanuse, agents de la DSP.

Any Bambridg a été affectée, en 2011, à la brigade des stupéfiants. Aujourd’hui brigadier-chef, elle est, depuis janvier 2017, à la tête de cette brigade. "Avec une détermination remarquable, vous êtes en première ligne dans la lutte contre ce fléau qui touche notre jeunesse : l’ice", a mis en avant Edouard Fritch. "Vous avez ainsi largement contribué, souvent sur des enquêtes en partenariat avec la gendarmerie, à l’élucidation de plusieurs affaires d’ice au cours des deux dernières années. Votre engagement total pour ce combat si utile à notre société a déjà été salué à plusieurs reprises par votre hiérarchie."

Loïc Hanuse a été affecté en 1991 en Polynésie française, à la Direction des Polices Urbaines de Papeete. "Aujourd’hui commandant de Police, vous avez été l’adjoint de plusieurs directeurs de sécurité publique de Papeete depuis 2008, qui ont tous salué votre professionnalisme", a relevé Edouard Fritch. "En 27 années passées à la DSP, vous avez œuvré avec abnégation pour la protection des familles, pour la sécurité sur la voie publique, et résolu de nombreuses affaires de cambriolages et de stupéfiants."



Le commandant Loïc Hanuse partira à la retraite le 1er juillet prochain,



Any Bambridge et Loïc Hanuse, chevaliers de l’ordre de Tahiti Nui

Any Bambridge et Loïc Hanuse, chevaliers de l’ordre de Tahiti Nui

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Comment concilier travail et sport

$
0
0
Comment concilier travail et sport
PAPEETE, le 18 mai 2019. Les entreprises ayant adhéré au programme Entreprise Active se sont retrouvées ce samedi matin au parc Vairai de Punaauia pour participer aux EA Games, organisés par la Direction de la santé. L'objectif du programme est d'apprendre à concilier travail, vie de famille, activité physique et alimentation saine.


Vingt-et-une entreprises ont signé la charte d’engagement des entreprises actives pour la santé des salariés. Ce programme consiste à mettre en œuvre des actions favorisant une alimentation saine et équilibrée ainsi que la pratique régulière d’une activité physique auprès des salariés. Sous la supervision de la Direction de la santé, un soutien méthodologique et une aide à la prise de décision sont notamment proposés.

En Polynésie française, 70% de la population adulte est en surpoids. Afin d’inverser la tendance et d’agir sur les nombreux facteurs de risque qui influencent négativement l’état de santé de la population (sédentarité, consommation d’aliments néfastes pour la santé, alcoolisme, rythmes alimentaires, stress, etc.), il est nécessaire d’agir sur différents fronts.

"Ce n'est pas qu'une question de sport",
rappelle Laurence Bonnac-Théron, directrice de la santé. "Il faut faire de l’activité physique. Faire son jardin c'est une activité physique. Il faut marcher au lieu de prendre sa voiture, prendre l'escalier plutôt que l'ascenseur. Il ne s'agit pas de devenir compétiteur. Il faut aussi avoir une alimentation plus saine en rapport avec ses dépenses énergétiques. Faire la cuisine à la maison c'est également extrêmement important pour éviter de consommer des produits transformés. C'est aussi une transmission du savoir et un moment de partage avec les enfants."

Samedi, les salariés de ces 21 entreprises ont pu pratiquer au parc Vairai du yoga, du body-attack, du body-jam, du body-combat, du crossfit, de l'aviron indoor, de la marche nordique... Trente équipes ont participé au challenge inter-entreprises. Il a été remporté par la Brasserie de Tahiti devant TSP et la Polynésienne des eaux.

Le Conseil économique, social et culturel a décidé fin avril de se saisir de la question du diabète, "un défi vital pour la Polynésie". Les représentants de la société civile feront d'ici trois mois des propositions et recommandations. "Le fait que le CESC se penche sur cette question montre que l'ensemble de la population prend conscience de ce véritable problème (de comportement)", souligne Laurence Bonnac-Théron.


Cyril Gaudemer, coach aviron du club Farehoe
Comment concilier travail et sport
Que conseilleriez-vous à une personne qui travaille mais qui souhaite faire du sport malgré tout ?
Il faut d'abord trouver une activité qui vous plaise. Avec le travail, trouver du temps c'est compliqué. Donc si c'est une activité qui ne vous plait pas dès le départ, ce sera difficile. Il faut aussi que ce soit une activité qui soit proche du lieu de travail avec des horaires qui correspondent.

Ensuite, il faut réussir à s'organiser. Il y a de plus en plus d'activités avec des créneaux le midi qui permettent de concilier le travail, le sport et la vie de famille.

Y a-t-il des sports particulièrement recommandés pour les personnes qui travaillent en bureau ?

D'abord, il est conseillé de ne pas rester plus de deux heures assis. Toutes les 90 minutes ou deux heures, il est conseillé de se lever, de bouger et de s'étirer.

Ensuite, pour le choix du sport, cela dépend si on est en surpoids, ou si on est en bonne condition physique, Pour ceux qui sont en surpoids, il faut favoriser des sports à décharge comme la natation, la marche nordique ou l'aviron. Cela peut permettre aux personnes en surpoids de reprendre doucement une activité physique.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le corps d'Ange, 48 ans, a été découvert à Papeari

$
0
0
Le corps d'Ange, 48 ans, a été découvert à Papeari
PAPEETE, le 18 mai 2019. Le corps d'Angelina Fenuaiti, qui avait disparu depuis Pâques, a été retrouvé ce samedi matin. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes de son décès.


Comme nos confrères de TNTV l'ont révélé, le corps d'une femme a été retrouvé ce samedi matin près de l'église catholique de Papeari. Selon nos informations, il s'agit d'Angelina Fenuaiti, une maman, âgée de 48 ans, que sa famille n'avait plus vue depuis Pâques. C'est un travailleur de l'Eglise catholique qui découvert son corps alors qu'il était en train de débrousser.

Ses proches avaient lancé un appel à témoins sur les réseaux sociaux le 23 avril dernier pour la retrouver.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de son décès. Une autopsie sera réalisée.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le défi fou des aveugles de Mata Hotu

$
0
0
Le défi fou des aveugles de Mata Hotu
PAPEETE, le 18 mai 2019. Mata Hotu organise le 25 mai prochain son gala annuel avec le chanteur Rasta Nui. L'association s'est aussi lancé le défi de participer à une grande course de pirogue dans un an.


Noella descend d'un va'a ono. Ce samedi après-midi, c'était son premier entraînement aux côtés de ses cinq autres collègues. Noella est mal-voyante et a écouté avec attention les remarques des autres rameuses. "J'ai paniqué un peu mais j'ai demandé des explications à mes amies", explique-t-elle, le sourire aux lèvres. "Je suis contente de l’avoir fait. Je suis prête pour le prochain entraînement. J'aime ramer."

Noella est membre de Mata Hotu, présidée par Diego Tetihia, qui l'attend fièrement au bord de l'eau. L'association s'est lancé le défi de participer en avril prochain à la grande course de pirogue organisée par Polynésie la 1ère. "Il y a une catégorie para-va'a, nous avons décidé de présenter un équipage féminin et un équipage masculin", détaille Diego Tetihia.

Le club Hititoa de Tauhiti Nena met des pirogues à disposition de l'association pour que ses membres puissent s'entraîner. Un entrainement est prévu chaque samedi après-midi. Lors de la course, il y aura trois rameurs mal-voyants et trois personnes valides. "L'objectif est d'abord de se sentir bien dans sa peau grâce au va'a et de faire du sport", souligne le président de Mata Hotu.

L'association compte dans ses rangs aussi de très bons musiciens. Chaque année, ceux-ci sont mis à l'honneur lors d'un gala. Cette année, le gala, prévu le 25 mai prochain dans la salle Maria No te Hau à La mission, à Papeete, sera marqué par le grand retour de Rasta Nui, qui jouera ses plus grands morceaux. Les billets sont vendus 1500 Fcfp en pré-vente et 2000 Fcfp sur place.

Le défi fou des aveugles de Mata Hotu

Le défi fou des aveugles de Mata Hotu

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Première exposition artisanale de sculpture et tressage miniaturisés

$
0
0
Première exposition artisanale de sculpture et tressage miniaturisés
PAPEETE, le 18 mai 2019. Le ministre de la Culture et de l’Artisanat, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a inauguré la première exposition de sculpture et tressage miniaturisés, samedi matin, à la mairie de Papeete.


Cet événement est organisé par la fédération des artisans « Vahine Vaero Rimatara », avec le soutien du ministère de la Culture et le service de l’artisanat traditionnel. Grâce au travail et à la persévérance du président de la fédération, Jacques Tarina, et de la vice-présidente, Iaera Tefaafana, cette exposition, qui réunit 25 artisans de Rimatara, permettra au public de découvrir la miniaturisation, un art ancestral autrefois très pratiqué sur cette petite île des Australes mais qui était depuis quelque peu tombé en désuétude.

C’est sous l’impulsion de Hiro Ouwen, sculpteur et graveur sur nacre, qui avait dispensé une formation axée sur la finesse des motifs et la sculpture miniaturisée, qu’est venue cette volonté au sein de la fédération de faire renaître cette technique ancestrale.

Dans le domaine de la miniature, la finesse du travail nécessite de la patience, une dextérité précise et minutieuse, avec des critères bien particuliers, comme des fibres de pandanus de 2 millimètres de largeur maximum. Pour atteindre un résultat parfait, l’artisan prend beaucoup plus de temps que pour tresser un panier de taille normale. En vannerie, la hauteur d’une miniature doit être comprise entre huit et douze centimètres et en sculpture, celle-ci est de huit centimètres. La particularité des sculptures vient aussi des motifs spécifiques aux « Tuh’a’a Pae », réputés pour leur finesse.

Cette manifestation se tient dans la salle annexe de la mairie de Papeete, jusqu'au dimanche 26 mai. Au programme : deux concours sur deux jours chacun, portant respectivement sur le tressage d’un panier en pae’ore et une sculpture sur bois, auront lieu du lundi 20 au jeudi 23 mai, de 9 heures à 15 heures, pour une remise des prix prévue le vendredi 24 mai à 10 heures.

Ouverte au public de 8 heures à 17 heures tous les jours, la première exposition artisanale de sculpture et tressage miniaturisés prendra fin le dimanche 26 mai à 15 heures.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46330 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>