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Des durians, savoureux mais à l'odeur nauséabonde, vendus à prix d'or en Indonésie

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Des durians, savoureux mais à l'odeur nauséabonde, vendus à prix d'or en Indonésie
Tasikmalaya, Indonésie | AFP | mercredi 30/01/2019 - Deux durians, des fruits savoureux malgré l'odeur nauséabonde qu'ils dégagent, viennent d'être vendus dans le sud de l'Indonésie pour la somme exorbitante de près de 1.000 dollars pièce, soit environ huit fois le salaire minimum mensuel local.

Surnommé le "roi des fruits", le durian est très apprécié pour sa texture crémeuse dans toute l'Asie du sud-est. Et si, lorsqu'il a une forme oblongue, il ne coûte que quelques dollars, il vaut une véritable fortune quand, à l'instar des spécimens ainsi mis en vente au prix unitaire de 14 millions de roupies (990 dollars) dans un supermarché de Tasikmalaya - une ville de la province de Java occidentale -, il est rond et appartient à la variété "J-Queen", considérée comme extrêmement rare et particulièrement aromatique.
L'acheteur des deux fruits, qui avaient été disposés pour la circonstance sur du papier satin rouge, le tout ceint de fausses fleurs, "a voulu rester anonyme, mais c'était un amateur de durians", s'est borné à raconter mercredi à l'AFP le gérant du magasin, Heriawan Teten.
Ce fait divers a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. "Le prix est délirant. Avec cet argent, je m'achèterais plutôt une moto", a par exemple réagi un utilisateur d'Instagram. 

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Au pays de la charcuterie, la saucisse a désormais son hôtel

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Au pays de la charcuterie, la saucisse a désormais son hôtel
Georgensgmünd, Allemagne | AFP | mercredi 30/01/2019 - De la saucisse au menu mais aussi sur le papier peint, les savons de la douche et même sur les oreillers. Un cauchemar pour végétariens mais un rêve audacieux devenu réalité pour Claus Böbel, un charcutier allemand de la 4e génération, qui dirige ce qu'il présente comme le premier et unique hôtel de la saucisse au monde.
Niché dans un village propret à 40 minutes en voiture au sud de la ville bavaroise de Nuremberg, le "Bratwursthotel" lancé par ce quadragénaire attire des clients de toute l'Europe et de bien plus loin encore depuis qu'il a ouvert ses portes en septembre. 
Dans une maison de pierre au toit pentu et aux volets verts, l'établissement propose sept chambres et deux espaces de conférence pour les amoureux de la saucisse et les touristes en quête de couleur locale.
Derrière l'excentrique idée du charcutier-hôtelier, il y a une tentative pour maintenir en vie la boucherie-charcuterie locale, une institution symbole du "Mittelstand", ce réseau de petites et moyennes entreprises qui ont fait les heures de gloire de l'économie allemande.
Nombre de ces petits magasins provinciaux peinent à survivre face à la concurrence et aux prix imbattables du "hard discount" et de la grande distribution. S'y ajoute une consommation de viande en recul ces dernières années sur fond de scandales alimentaires répétés.
Résultat: le nombre de "Metzgerei" (charcuteries) a chuté à quelque 12.300 en 2017. Cette année-là, 1.100 ont définitivement tiré le rideau, selon les données des professionnels du secteur.
Souvent, les charcutiers ne trouvent pas de repreneur quand sonne l'heure de la retraite ou sont écrasés par les supermarchés ou même Amazon. 
 

- "Idées intelligentes" -

 
"Je veux montrer que les magasins des petits artisans comme le mien peuvent survivre quand on a des idées intelligentes", explique Claus Böbel, 48 ans, assis sur un tabouret imitant une boîte de conserve de saucisse hachée.
"Par ailleurs j'aime la vie à la campagne et plutôt que de partir, je veux attirer les clients ici, à Rittersbach", un bourg de 300 habitants, poursuit-il.
La famille Böbel produit et vend des saucisses dans ce recoin d'Allemagne depuis le 19e siècle.
Mais la tradition des grandes tablées familiales et des saucisses grillées sur un barbecue au fond du jardin le dimanche disparaît en douceur. 
Les Allemands, réputés pour être de gros mangeurs de viande, modifient leurs habitudes alimentaires. La consommation de viande a reculé de 8% depuis 1991. 
Et les dépenses d'alimentation des ménages allemands, quoiqu'en légère hausse, ne constituent encore à l'heure actuelle que 10,6% de toutes leurs dépenses, contre 13,2% pour les Français ou 14,2% pour les Italiens.
Pour Jörg Ruckriegel, de l'office du tourisme local, l'hôtel de la saucisse peut permettre d'inverser la tendance au déclin. "Les petits bouchers-charcutiers qui fabriquent toujours eux-mêmes leurs produits constituent une grande partie" du patrimoine local, ajoute-t-il.
D'ailleurs les clients de l'hôtel semblent l'apprécier au point de s'y "sentir comme à la maison". "Je rentrerai au Nigeria en sachant faire de la saucisse", s'enthousiasme la touriste Jovina Sperling dans le Livre d'Or de l'établissement.
"Cela rend notre petite ville célèbre, les gens viennent du monde entier", renchérit Stephanie Volker, une pharmacienne de 30 ans qui a fait un arrêt à la charcuterie lors de la pause-déjeuner.
A 48 ans, Claus Böbel, les joues roses, est un entrepreneur débordant d'enthousiasme qui roule les "r" comme on le fait dans son dialecte régional de Franconie.
 

- "Taxi à saucisse" -

 
Avec sa camionnette de livraison du même vert vif que les volets de son hôtel et la façade de sa boucherie, il fait aussi le "taxi à saucisse", livrant ses spécialités à travers les rues étroites de la petite cité.
Rêveur en grand, il a également lancé un site de vente sur internet qui s'adresse aussi bien aux amoureux de son produit fétiche des environs qu'aux habitants d'Hawaï ou de la Jamaïque.
Dans l'étroit lobby de son hôtel, dans lequel il a investi 700.000 euros en travaux de rénovation, le mot "saucisse" dispose de ses lettres de noblesse inscrites en plusieurs langues, de la "kolbasa" russe, à la "soseji" japonaise en passant par la "loukaniko" grecque.
La décoration intérieure soigne les détails: du porte-manteau imitant les couteaux de boucher aux cochons géants sur les portes en verre poli des toilettes, en passant par les savons en forme de... saucisse.
L'hôtelier-charcutier propose aussi aux clients juifs et musulmans qui ne mangent pas de porc des saucisses au boeuf.
"La saucisse, c'est ce qui nous rend le plus célèbre, nous les Allemands, avec la bière", sourit-il. "Si c'est ce que cherchent les touristes, pourquoi ne pas leur donner ?"

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Jihadiste privé de nationalité: Canberra reconnaît des erreurs

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Jihadiste privé de nationalité: Canberra reconnaît des erreurs
Sydney, Australie | AFP | mercredi 29/01/2019 - L'Australie a omis de procéder aux vérifications élémentaires avant de retirer sa nationalité à un homme soupçonné d'être un combattant de l'organisation Etat islamique, a reconnu mercredi un haut responsable, un aveu qui jette le doute sur la légalité de la décision.

Canberra a récemment privé Neil Prakash de sa nationalité australienne en arguant qu'il avait également la nationalité fidjienne. Mais les autorités fidjiennes ont nié avec vigueur qu'il s'agissait d'un de leurs ressortissants et l'affaire a provoqué une crise diplomatique embarrassante.
Neil Prakash, arrêté en octobre 2016 en Turquie où il était entré depuis la Syrie, est soupçonné d'avoir recruté des jihadistes pour l'EI et a été associé à des projets d'assassinats d'Australiens.
Il est poursuivi en Turquie pour "appartenance à un groupe terroriste armé".
C'est le douzième Australien à être déchu de sa nationalité en raison de liens présumés avec des groupes terroristes.
Une commission parlementaire sur le renseignement a soumis mercredi au feu roulant de ses questions plusieurs responsables du ministère de l'Intérieur pour savoir s'ils avaient vérifié sa nationalité fidjienne avec les autorités de Suva ou consulté des spécialistes des lois fidjiennes sur la citoyenneté avant de révoquer la nationalité australienne de Prakash.
"Non, nous ne l'avons pas fait", a reconnu Linda Geddes, haut responsable au ministère.
Un conseiller spécial auprès du gouvernement a expliqué à la commission qu'il avait fourni des "éléments solides" à Canberra sur le dossier mais s'est refusé à toute autre précision.
La loi australienne permet la déchéance de nationalité dans le cas de personnes binationales.
Mais si l'intéressé n'est ni Fidjien ni Australien, il serait apatride, ce qui contreviendrait aux conventions de l'ONU dont Canberra est signataire et à la loi australienne.
La décision a nourri les procès en incompétence à l'égard du ministre australien de l'Intérieur, Peter Dutton.

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Lana Tetuanui et Alain Christnacht répondent à la polémique sur l’indemnisation des victimes des essais nucléaires

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Lana Tetuanui et Alain Christnacht répondent à la polémique sur l’indemnisation des victimes des essais nucléaires
Lors d’une conférence de presse ce mercredi à Paris, la sénatrice Lana Tetuanui, également présidente de la Commission EROM, a tenue à « rétablir quelques vérités sur la polémique » qui a éclaté, la semaine dernière, autour du nouveau seuil d’1 millisievert employé par le CIVEN pour indemniser les victimes des essais nucléaires.
 
Piqûre de rappel. En février 2017, lors de l’adoption de la loi Égalité réelle Outre-mer (EROM), les parlementaires polynésiens avaient obtenu la suppression de la notion de « risque négligeable », qualifié de verrou symbolique empêchant l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français en Polynésie. Le gouvernement obtenait en contrepartie la création d’une Commission de cadrage de la loi Morin, chargée de « proposer les mesures destinées à réserver l’indemnisation aux personnes dont la maladie est causée par les essais nucléaires et de formuler des recommandations à l’attention du gouvernement ». La commission, présidée par la Sénatrice Lana Tetuanui et où figurent les députés polynésiens Nicole Sanquer et Moetai Brotherson, a remis son rapport contenant ses préconisation le 20 novembre dernier au Premier ministre et à la ministre des Outre-mer.
 
Dans ce rapport figurait l’élément qui a jeté un doute sur l’indemnisation des victimes. En effet, le Comité d’Indemnisation des Victimes des Essais (CIVEN), présidé par Alain Christnacht, a établi une nouvelle méthodologie employant le seuil minimal d’1 millisievert par an (1 mSv) pour pouvoir ouvrir une procédure, même si « cette limite est très éloignée du seuil de dangerosité ». Ce seuil s’ajoute à deux autres critères : avoir été en Polynésie française et ce, durant la période des essais. « La commission a voulu comprendre cette méthodologie » a expliqué la sénatrice Lana Tetuanui qui assure avoir « expliqué au Pays, à toutes les associations la base sur laquelle le CIVEN travaille », c’est-à-dire, cette dose minimale admise par les experts du CIVEN.
 
Pour son président Alain Christnacht, également présent à cette conférence de presse avec le médecin militaire Frédéric Poirier et l’ancien Secrétaire général du Haut-commissariat de la République en Polynésie Gilles Cantal tous deux membres de la commission), cette nouvelle base, utilisée depuis le 1er janvier 2018, répond au souci de « réserver l’indemnisation » aux victimes des essais, soit l’objectif même de la commission de cadrage de la loi Morin. « Il faut bien trouver le moyen de déterminer lesquelles de ces maladies ont été provoquées par les essais nucléaires » explique-t-il. « Le risque négligeable, c’était un taux de probabilité, un logiciel assez compliqué (…), dans le lequel on mettait les autres facteurs de risque » : âge, sexe, tabac, obésité, alcoolisme, délai entre l’exposition et la maladie. « Il en sortait un taux de probabilité que la maladie soit liée au rayonnement. Inférieur à 1%, on disait non. Supérieur, on disait oui ».

75 dossiers de malades polynésiens admis en 2018
Reconnaissant un système qui « a conduit à très peu d’indemnisation », il fallait selon Alain Christnacht trouver un autre moyen de déterminer si la maladie a bien un lien avec les essais nucléaires et donc réserver cette indemnisation aux seules victimes des essais. « Une personne ayant séjourné 48 heures en Polynésie, et contractant quelques années plus tard un cancer, pouvait très bien demander une indemnisation », justifie Alain Christnacht. « On a regardé tous les textes, et on a trouvé cette règle d’1 mSv, dans le code de la Santé publique, qui est la dose limite en-dessous de laquelle il ne peut y avoir aucune conséquence pour les personnes (…). Quand vous prenez un vol intercontinental, vous recevez 3 mSv », explique Alain Christnacht. Les dossiers admis en 2018, avec cette base d’1 mSv, comportaient selon le président du CIVEN des doses allant d’1 à 5 mSv.
 
Et pour Alain Christnacht, le résultat est là : entre 2010 à 2017 inclus, seulement 11 demandes émanent de personnes domiciliées en Polynésie ont vu leur dossier admis par le CIVEN, avec à l’époque la notion de risque négligeable. Mais depuis l’application de la loi EROM et sur la seule année 2018, 75 personnes ont vu leur dossier admis (sur 100 dossier déposés), avec ce nouveau seuil d’1 mSv.
 
Assurant toute sa « confiance » envers le président du CIVEN, la commission de cadrage et sa présidente Lana Tetuanui ont donc acté ce seuil dans son rapport remis en novembre, et dont les préconisations devaient faire l’objet d’un amendement « introduit par le gouvernement et validé par la commission de cadrage ». Cet amendement, voté fin décembre, intégrait donc l’officialisation de cette nouvelle méthode, mais aussi l’augmentation des crédits du CIVEN pour assurer le nombre croissant des dossiers positifs (budget abondé de 2 millions d’euros, le CIVEN aura 12 millions d’euros pour l’année 2019), le transfert total du terrain militaire sur lequel le futur Centre de mémoire des essais doit voir le jour et enfin, le retrait de la date limite du 20 décembre 2018 qui fermait l’opportunité des ayant-droits de déposer un dossier. C’est surtout ce dernier point qui a obligé le gouvernement à déposer cet amendement rapidement.
 
« On ne comprend pas trop le procès d’intention sur le CIVEN et l’amendement » a regretté Alain Christnacht. « Nous assumons totalement nos responsabilités » a insisté la sénatrice Lana Tetuanui, qui a dénoncé une « polémique » qui « remet en cause le travail de la commission ». « Je respecte le travail mené par nos associations. Nous avons aussi réussi à convaincre nos élus locaux pour mettre tout le monde dans la boucle, surtout sur les transmissions des demandes de dossier. Nous avons pu faire traduire dans la langue du pays le formulaire de demande d’indemnisation. Le Pays s’est donné les moyens de renforcer le Centre médico-social, outre le CIVEN qui mis des moyens supplémentaires », notamment le déplacement des médecins experts en Polynésie pour expertiser les malades, voulu par Alain Christnacht. Le prochain déplacement aura par ailleurs lieu en avril prochain.

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Vols Tahiti-Paris sans escale : Michel Monvoisin dénonce une "confusion du journaliste"

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Vols Tahiti-Paris sans escale : Michel Monvoisin dénonce une
PAPEETE, 30 janvier 2019 - "Pour mettre fin à la polémique", Michel Monvoisin, le P-dg de la compagnie Air Tahiti Nui, souhaite réagir à la "confusion du journaliste" d'Airways magazine, auteur d'un article dans le numéro de janvier où est évoqué le projet par ATN de vols directs entre Tahiti et Paris. 

>> Lire aussi : Un vol Papeete-Paris sans escale : "Nous y pensons vraiment" (Michel Monvoisin, ATN)

Dans un courrier transmis mercredi à la rédaction de Tahiti Infos, le P-dg de la compagnie aérienne Air Tahiti Nui souhaite donner quelques précisions suite à la publication le concernant, dans le dernier numéro d'Airways magazine. Une publication que nous avons relayée dans nos colonnes, mercredi : "Je n’ai jamais dit que nous envisagions de faire un PPT/CDG non-stop en Boeing 787-9 Dreamliner. Cet avion n’en n’a pas les capacités, souhaite corriger Michel Monvoisin. Il souligne cependant que la compagnie qu'il préside "regarde avec attention les expériences menées par Qantas et Singapore Airlines en matière d’ultra long courrier". 

Pour lui, en effet, "de nouvelles générations d’appareils arrivent sur le marché avec de telles capacités chez Airbus et Boeing. Ce type de vol de 18 heures nécessite, néanmoins, outre les capacités opérationnelles de l’appareil, des aménagements très spécifiques, notamment en matière de confort des passagers". Dans l'état actuel de l'offre d'Air Tahiti Nui, "il n’est pas envisageable de laisser les passagers assis 18 heures d’affilée sur des sièges de type classe économique standard tels que nous les connaissons aujourd’hui ; ce qui suppose des avions moins densifiés, et donc un coût au siège à bien évaluer. On note que les passagers favorisent de plus en plus les vols directs et préfèrent éviter les transits et changements d’avions, pour autant que le prix du billet soit acceptable : nous aurions tort de ne pas nous intéresser à ce type d’expérience même si nous n’avons aucun projet dans l’immédiat".

Enfin, le président de la compagnie au tiare estime que la "confusion du journaliste" d'Airways magazine, vient d'une précision qu'il avait apportée lors de l'entretien avec ce dernier : c’est que le choix du 787-9 avait aussi été motivé par sa consommation de carburant avantageuse, sa taille (capacité de 300 passagers) adaptée au marché et aux routes d’ATN, et ses capacités opérationnelles (le 787-9 est un avion avec un fort rayon d’action et plus il vole loin plus il est économique) qui nous permettront, le jour où le réceptif sera au rendez-vous (nombre de chambres), d’ouvrir des routes lointaines, notamment vers l’Asie." 

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Vers une formation complète de pilote professionnel au fenua

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Vers une formation complète de pilote professionnel au fenua
PAPEETE, 30 janvier 2019 - C3P, le Centre polynésien de perfectionnement au pilotage, projette l’ouverture courant 2019 de la première école de pilotage professionnelle en Polynésie française. La Sofidep accompagne cette entreprise dans ce développement stratégique qui offre aux jeunes polynésiens la possibilité de suivre une formation complète de pilote professionnel tout en restant au fenua.

Créée en 2006, la société C3P est spécialisée dans la formation de pilotes privés et la location d’aéronefs. L'ouverture en 2019 de son école de pilotage professionnel est rendu possible grâce à un tour de financement de 135 millions de francs, dont 50 millions Fcfp auprès de la société d'économie mixte Sofidep. L'organisme de financement rentre ainsi au capital de C3P. Le tour de financement est complété par un emprunt bancaire accordé par la Banque de Polynésie. Cette levée de fonds doit permettre à la société C3P d’investir et de se doter des outils nécessaires à la mise en place d’une école professionnelle de pilotage, la première en Polynésie française.

En effet, grâce à ces investissements d’envergure, C3P va acquérir un nouveau simulateur bimoteur de type ALX d’ALSIM qui vient compléter le simulateur déjà en place, en mettant à disposition un outil pédagogique sans précédent au service des formations aux brevets de pilote professionnel mais également d’entrainement et de sélection de pilotes. Autre investissement : l'acquisition d'un appareil bimoteur léger Tecnam P2006, venant ainsi agrandir la flotte actuelle de C3P, déjà composée de six aéronefs.

Vers une formation complète de pilote professionnel au fenua
"Le contexte de hausse très importante du trafic aérien mondial implique une croissance des ventes d’appareils de toutes catégories, qui eux-mêmes requièrent du personnel qualifié, notamment des pilotes de ligne. L’évolution régulière des appareils, pour des raisons économiques, de sécurité et de fiabilité, nécessite également des formations récurrentes, explique Stéphane Chantre, P-dg et  fondateur de C3P. Le lien intermédiaire entre brevet de pilote privé initial et un premier emploi en tant que pilote professionnel était jusqu’à aujourd’hui systématiquement délocalisé faute d’école professionnelle en Polynésie française. Grâce à cette opération et à l’acquisition de nouveaux matériels, nous pourrons dorénavant proposer l’ensemble de la formation de pilote professionnel selon tous les standards européens requis."

"Le projet de Stéphane Chantre d’offrir la possibilité aux jeunes Polynésiens de se former au métier de pilote professionnel tout en restant en Polynésie française nous a particulièrement séduit", se réjouit Gaspard Toscan du Plantier, Directeur général de la Sofidep. Il ajoute : "Accompagner ce projet, c’est permettre à la Polynésie française et plus généralement au Pacifique, de se doter d’un pôle de formation européen de référence dans un secteur très important pour notre économie insulaire, tout en anticipant une pénurie de personnels qualifiés et nécessaires pour répondre au développement de l’activité aéronautique polynésienne, mais aussi régionale et mondiale."

​A propos du Centre polynésien de perfectionnement au pilotage (C3P)
C3P est un organisme de formation aéronautique créé en 2006 par Stéphane Chantre, pilote instructeur et examinateur, ancien pilote de chasse de l’armée de l’air française, avec à son actif près de 8 000 heures de vols, et Vincent Roux, Instructeur et examinateur responsable de l’activité voltige, affichant 1600 heures de vol et technicien aéronautique qualifié sur Airbus
330/340, et Boeing 787 Dreamliner.
C3P dispose du Certificat d’Organisme de Formation Agrée (ATO) délivré par la DGAC et du Certificat d’agrément d’organisme de maintenance (PART MF) délivré par l’OSAC, lui permettant d’exercer son activité selon tous les standards européens requis. La société est par ailleurs agréée par le Ministère polynésien du tourisme et du travail comme centre de
formation.
Plus d’informations sur le site : http://www.c3p-tahiti.fr/

​A propos de la Sofidep
La  Société de financement du développement de la Polynésie française (Sofidep) est une société d’économie mixte qui a vocation à soutenir en phase de création et de développement les TPE et PME polynésiennes par des interventions pouvant aller jusqu’à 100 millions Fcfp.
Elle intervient sous forme de prêts participatifs, en fonds propres et quasi fonds propres aux côtés de partenaires financiers privés. L’objectif est de contribuer à la croissance de sociétés en leur donnant les moyens d’augmenter leurs capacités de production, de développer un marché ou un produit, ou de renforcer leur fonds de roulement. Au-delà, La Sofidep se donne pour ambition d’accompagner des entreprises ayant une activité présentant un potentiel innovant valorisable et créateur de richesses et d’emplois en Polynésie française.
Plus d’informations sur le site : www.sofidep.pf

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Melodia : un concert rap et électro contre l'ICE ce samedi à Faa'a

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Melodia : un concert rap et électro contre l'ICE ce samedi à Faa'a
PAPEETE, le 30 janvier 2019 - Melodia ce sera ce samedi 2 février dès 17h à Vaitupa, Faa'a. Ce grand concert enchaînera les prestations de rappeurs et DJ locaux à destination des jeunes de Tahiti, alliant la musique à la sensibilisation sur le fléau de l'ICE.

Le concert Melodia est organisé par l’association Hotuarea Nui (représenté par Yannick Tevaearai) et Polynesia Agency (représenté par Wilfred Johnston). L'événement aura lieu ce samedi 2 février à Vaitupa sous le grand chapiteau communal de faa’a de 17h à 23h. La manifestation est ouverte à tous et sans alcool.

L'entrée coûtera 1500 francs, l’ensemble des bénéfices serviront à mettre en place des actions pour les jeunes de Faa’a.

Lors de ce concert, les rappeurs locaux avec des DJs les plus en vogues joueront pour la jeunesse de Faa’a. Un campus de prévention sera installé, pour sensibiliser un maximum de jeunes aux problèmes de l'ICE et d’autres thématiques avec la direction de la santé. C’est la première fois qu’il y a une soirée de ce type à Faa’a, alliant musique et prévention.

Rendez-vous ce samedi 2 février pour un événement haut en couleur. Le dress code : jaune !

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Judo – Challenge Air Tahiti Nui : Les Jeux du Pacifique en ligne de mire

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La fédération polynésienne de judo a proposé ce week-end le Challenge Air Tahiti Nui. Pas moins de 126 compétiteurs ont pris part à la compétition qui a fait office de pré-sélection et de préparation pour les prochaines échéances internationales dont les Jeux du Pacifique, prévus à Samoa en juillet prochain. Nous avons pu faire le point avec Cyrille Gaudemer, directeur technique fédéral.
Judo – Challenge Air Tahiti Nui : Les Jeux du Pacifique en ligne de mire
Pas moins de 126 participants ont pris part au Challenge Air Tahiti Nui, une compétition de judo proposée à Fautaua ce samedi 26 janvier par la fédération polynésienne de judo. Cette compétition servira de repère pour la sélection prochaine des athlètes qui participeront à la Coupe de France minime prévue fin mars en métropole.
 
D’autres échéances sont en ligne de mire, notamment les Jeux du Pacifique 2019 prévus à Samoa du 7 au 20 juillet prochain. Pour cette dernière échéance, la sélection a déjà été effectuée et ce genre de compétition permet à l’effectif de « conforter son expérience » selon le directeur technique Cyrille Gaudemer. Un billet aller-retour Papeete-Narita offert par Air Tahiti Nui a été tiré au sort à l’issue de la journée de compétition. SB

Judo – Challenge Air Tahiti Nui : Les Jeux du Pacifique en ligne de mire
Cyrille Gaudemer, directeur technique de la fédération :
 
Comment s’inscrit cette compétition dans le calendrier fédéral ?
 
« C’est une compétition de mi-saison qui nous sert de pré-sélection pour les prochaines échéances internationales, avant le championnat qui aura lieu en mars. On aura une sélection pour les minimes pour la Coupe de France qui aura lieu fin mars, on aura également une pré-sélection pour les benjamins, minimes et séniors qui vont partir à Auckland mi-mai. Bien sûr, cela va conforter l’expérience de ceux qui participeront aux Jeux du Pacifique mi-juillet. »
 
Comment se font les sélections ?
 
« Plusieurs critères entrent en ligne de compte. Les résultats, l’assiduité aux entrainements fédéraux, l’assiduité dans leur club aussi et puis, bien sûr, les sélections se feront en fonction des quotas de places que l’on aura. On a jusqu’à huit minimes pour la Coupe de France par exemple. La sélection a été effectuée il y a deux-trois semaines pour les Jeux. On a une équipe hétérogène avec à la fois des jeunes et des moins jeunes. C’est un groupe qui est soudé et qui s’entraine tous les samedis ensemble, un groupe qui est prometteur. »
 
Satisfait de la participation ?
 
« Oui, on a eu le même nombre de participants que lors du championnat qui a eu lieu en novembre mais Raiatea n’était pas là. Sans Raiatea, on est à peu près dans les mêmes chiffres avec une participation relativement forte. On a eu une grosse participation des cadets qui ont participé en sénior. L’ordre a été quelque peu chamboulé avec des cadets qui viennent titiller les séniors. On espère avoir encore plus de monde grâce à Raiatea au mois de mars. »

Judo – Challenge Air Tahiti Nui : Les Jeux du Pacifique en ligne de mire
Les moments forts du week-end ?
 
« On a quand même deux cadets qui gagnent chez les séniors, Ra’irama Holozet et Mael Suberbie Cousy. En -66 kg, Cédric Delanne reste le maitre de la catégorie. En -73 kg, Gaston Lafon, blessé, n’a pas combattu ce qui a laissé des ouvertures aux autres. En -81 kg, Toanui Lucas est toujours au dessus. En 90 kg, David Chevalier s’est imposé et en -100 kg on retrouve Hutia Barff. En +100 kg, Ra’irama Holozet domine la catégorie. »
 
Quelques mots sur les Jeux du Pacifique à venir, les perspectives ?
 
« La Polynésie a toujours été forte en judo. La Calédonie aussi mais elle a connu un gros problème de développement depuis quatre ans, même si elle a des jeunes qui vont s’entrainer au Japon ou en métropole. Nous, on a deux équipes, une locale qui s’entraine dur mais aussi une équipe à l’extérieur avec notamment des filles qui sont soit à l’Insep, soit en pôle espoir. On est optimistes, on espère récupérer quelques médailles d’or. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Un grand merci à Air Tahiti Nui qui nous suit toute l’année sur nos différents déplacements. Trente-cinq jeunes arbitres étaient présents pour une « Coupe du jeune arbitre », on a pu les évaluer pour voir leur capacité à tenir une table d’arbitrage donc merci à eux d’avoir joué le jeu en tant que combattants mais aussi en tant que jeunes arbitres. » Propos recueillis par SB

Judo – Challenge Air Tahiti Nui : Les Jeux du Pacifique en ligne de mire

Judo – Challenge Air Tahiti Nui : Les Jeux du Pacifique en ligne de mire

Judo – Challenge Air Tahiti Nui : Les Jeux du Pacifique en ligne de mire

Judo – Challenge Air Tahiti Nui : Les Jeux du Pacifique en ligne de mire

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Le RIMaP-P en exercice à Raiatea

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Le RIMaP-P en exercice à Raiatea
PAPEETE, le 30 janvier 2019. Dans le cadre de sa préparation opérationnelle, la première section de la 4e compagnie du Régiment d’infanterie de Marine du Pacifique-Polynésie (RIMaP-P) est déployée à Raiatea depuis mardi et ce jusqu'au 5 février, pour y conduire des exercices et des entraînements.

En cas de cyclone ou d'événement nécessitant une intervention, les Forces armées en Polynésie française peuvent être amenés à se déployer sur les îles de la Polynésie française. L'objectif de cette projection (deux ont déjà été réalisés en 2018 à Raiatea et un à Huahine en 2018) vise ainsi à s'entraîner à se déployer et à améliorer la connaissance de la topologie des îles de la Polynésie française au cas où une intervention serait nécessaire.

Ce déploiement hors de Tahiti permet tout d'abord à la section de s’entraîner à travailler en interarmées, grâce à la mise en place et à la récupération des troupes par avion tactique CASA. Deux marches sont ensuite programmées, en vue de renforcer la rusticité et l’aisance de la section à évoluer dans un environnement tropical. En outre, les soldats vont également s’entraîner au combat tout en renforçant la cohésion de la section.

Renforçant le lien avec la population et les autorités locales, la section sera logée par la commune dans le gymnase de Paipai, et plusieurs activités sont également envisagées localement, comme des séances de sport ou la visite du marae.

Le RIMaP-P participe enfin à la mission de rayonnement des Forces armées en Polynésie française en dehors de Tahiti, en réalisant une session « classe défense et sécurité globale » avec une classe de 3e du collège de Faaroa. A cette occasion, le chef de corps du RIMaP-P, le colonel Taoufik Boufenghour, accompagné du commissaire en chef de 1ère classe David Saix, directeur du commissariat d'outre-mer et représentant l’amiral, rejoindront le lundi 4 février en hélicoptère Dauphin de la 35F la section et les jeunes, afin de s’assurer du bon déroulement des opérations, et saluer les responsables de la commune et de l’établissement.

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Jeux du Pacifique 2019 – Une délégation tahitienne en repérages

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Michel Sommers, président de la fédération tahitienne de natation et trésorier du comité olympique de Polynésie française et Teva Bernadino, président de la fédération tahitienne de cyclisme, sont actuellement aux Samoa en repérages. La Polynésie française fait en effet partie des pays qui participeront aux Jeux du Pacifique 2019 qui se dérouleront aux îles Samoa du 7 au 20 juillet.
Jeux du Pacifique 2019 – Une délégation tahitienne en repérages
Michel Sommers a pu faire part de ses premières impressions au sujet du « Village des Jeux Faleula » : « Notre première mission était de se rendre compte de la configuration du site. Nous sommes heureux d’avoir pu voir également le bureau des Jeux du Pacifique. A Tahiti, on ne voit que des mails, pas de photos, maintenant nous avons une bonne vision de la configuration du site. »
 
« Le terrain de football de Faleata est un grand et bel endroit. Samoa possède quatre espaces. Le terrain de basket est également intéressant. (…) Il y a quelque chose de spécial par rapport aux autres jeux. Quand nous rentrerons, nous serons en mesure de présenter au président de notre délégation les informations liées aux installations sportives. »
 
C’est la première fois qu’ils se rendaient aux îles Samoa et les deux présidents ont noté diverses similitudes entre Samoa et Tahiti, « ce qui a rendu leur périple intéressant ».
 
« Nous sommes tous Polynésiens et nous partageons le même état d’esprit. Nous avons un respect particulier pour tous les pays du Pacifique. Nous mangeons du taro comme les Samoans et il y a des similitudes dans nos cultures respectives. C’est la première fois pour nous aux Samoa et nous sommes très heureux d’être ici. »
 
L’organisation a déclaré que « le partage, les rencontres interculturelles, la construction de ponts entre les cultures de nos îles et entre nos nations respectives étaient des objectifs centraux de ces Jeux du Pacifique à Samoa. (…) C’est un plaisir de recevoir nos collègues de Polynésie et nous attendons également des visites d’autres pays participants dans les prochains mois. » SB avec www.samoa2019.ws

Jeux du Pacifique 2019 – Une délégation tahitienne en repérages

Jeux du Pacifique 2019 – Une délégation tahitienne en repérages

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Le gérant du Street Shop avait un commerce similaire à Toulouse

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Le gérant du Street Shop avait un commerce similaire à Toulouse
PAPEETE, le 30 octobre 2019. Le procureur de la République, Hervé Leroy, a indiqué que Nicolas Veyssiere, gérant du Street Shop de Papeete, est poursuivi à Toulouse "non pas uniquement pour détention et cession du cannabidol mais également pour détention d'herbe et de résine de cannabis". La justice lui reproche, à Papeete comme à Toulouse, d'avoir "provoqué à l'usage ou au trafic de produits stupéfiants en proposant à la vente (...) des bangs, des grinders, des balances...".


Le procureur de la République de Papeete, Hervé Leroy, a fait le point ce mardi sur le dossier du Street Shop. Le procès, qui devait avoir lieu ce mardi, a finalement été renvoyé au 23 avril en raison de l'absence de l'un des prévenus. Nicolas Veyssiere a en effet été incarcéré en métropole et est dans l'attente d'une comparution immédiate, qui est prévue le 14 février. Le jeune homme a fait une demande de remise en liberté, qui sera examinée ce jeudi par le tribunal correctionnel de Toulouse.

Des "'pack fidélité'"
Le procureur de Toulouse a décidé de poursuivre Nicolas Veyssiere pour avoir, entre janvier et août 2018, détenu de l'huile de cannabis, de l'herbe de cannabis et de la résine de cannabis et d'avoir offert ou cédé ses produits. En métropole, la justice lui reproche, tout comme à Papeete, le commerce de bangs, grinders, produits représentant une feuille de cannabis... la justice considère que ces graines de cannabis, aux côtés de pipettes, d'articles représentant des feuilles de cannabis et des balances de précision de 0 à 50 grammes constituent une provocation à l'usage ou trafic de stupéfiants.

Le procureur de la République a précisé que Nicolas Veyssiere vendait à Toulouse des "'pack fidélité' comprenant briquets, feuilles à rouler et grinders" qui étaient ensuite "offerts par les trafiquants de produits stupéfiants à leurs clients dans le quartier Mirail, Reynerie et Vares".
« Il est donc patent que Monsieur Veyssiere est poursuivi à Toulouse non pas uniquement pour détention et cession du cannabidol mais également pour détention d'herbe et de résine de cannabis". Pour le représentant du parquet, il est « tout aussi manifeste que M. Veyssiere est poursuivi (…) pour avoir provoqué à l’usage ou trafic » (de produits stupéfiants) en vendant bangs, grinders…

Le magasin Street Shop avait ouvert en février 2018 dans le centre-ville de Papeete avant de devoir fermer ses portes quelques semaines plus tard. Les mois précédant l’ouverture du Street Shop, ces produits étaient commercialisés auprès de magasins ou stations-service.

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Compte rendu du Conseil des ministres du 30 janvier 2019

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Création d’une antenne de la circonscription des îles Australes à Rurutu
 
En dépit de sa population nombreuse au regard de l’archipel des Australes, l’île de Rurutu ne dispose pas actuellement d’une représentation la plus complète possible des services du Pays. Les habitants de l’île sont donc obligés pour leurs démarches administratives de transmettre leurs demandes par courrier à la circonscription basée à Tubuai, de passer par les services de la commune ou même de se déplacer à Papeete, ce qui conduit à un allongement des délais de traitement de leurs dossiers et à des coûts supplémentaires importants.
 
Par ailleurs, l’île de Rurutu est riche de traditions et de savoir faire spécifiques. Dans cette optique, l’antenne de Rurutu aura également pour mission d’impulser, en étroite collaboration avec la population, le service de la culture et du patrimoine et le service du tourisme, une politique de valorisation de ce patrimoine culturel et de développer l’image d’un tourisme authentique, reflet de Rurutu et de l’archipel des Australes en général.
 
Dès lors, la mise en place d’une antenne de la circonscription des îles Australes sur l’île de Rurutu vise d’une part, au rapprochement nécessaire et souhaité de l’administration et de ceux qu’elle doit servir, et d’autre part, à une meilleure politique de développement des richesses culturelles de l’île.
 
 
Le Conseil des ministres valide le financement à parité avec l’Etat de cinq nouveaux projets d’envergure
 
Dans le cadre du Contrat de Projet Etat – Polynésie française 2015-2020 relatif au financement de projets relevant des compétences du Pays, le Conseil des ministres a validé le premier avenant à ce contrat qui acte le financement par l’Etat d’une seconde tranche de projets à hauteur de 1,8 milliard Fcfp.
 
Pour rappel, la première tranche de ce dispositif avait officialisé le financement par l’Etat de 6 projets à hauteur de 1,8 milliard Fcfp également. Ainsi, le Contrat de projet Etat-Pays aura permis le financement, à parité entre l’Etat et la Polynésie française, de 11 projets d’importance pour la Polynésie française, pour un total de 5,7 milliards  Fcfp d’investissements (6,3 milliards Fcfp en TTC).

Ce projet d’avenant doit désormais être soumis à l’approbation de l’Assemblée de la Polynésie française.
 
 
Nouveaux partenariat Etat-Pays : pour accompagner et soutenir les projets locaux de développement économique
 
Le gouvernement souhaite participer à un nouvel outil partenarial associant l’Etat et le Pays : le Programme « Investissements d’Avenir » régionalisé (PIA-R). Cet outil permettra, via la mise à disposition par l’Etat d’enveloppes pour un montant total de 256 millions Fcfp, de financer à parité avec le Pays de projets locaux de développement économique.
 
Toute entreprise locale pourra, sous certaines conditions, présenter un projet à un Comité composé de représentants de l’Etat et du Pays, qui pourra alors décider de lui attribuer une aide à la hauteur du projet déposé.
 
Afin de faciliter la relation entre les entreprises locales et le gestionnaire métropolitain des fonds, le gouvernement a demandé à la Sofidep de participer au dispositif afin de servir de relais local pour les entreprises qui souhaiteraient présenter un projet. Ces projets de conventions doivent désormais être soumis à l’approbation de l’Assemblée de la Polynésie française.
 
 
Commande publique : amélioration de la lisibilité et de la transparence
 
Au titre du plan stratégique de réforme du système de gestion des finances publiques de la Polynésie française (RGFP), le gouvernement a défini un premier plan d’actions. Outre la mise en place d’un nouveau Code des marchés publics, le gouvernement a souhaité améliorer la lisibilité et la transparence dans le domaine de la commande publique.
 
C’est ainsi que le Conseil des ministres a validé :
 
- La publication d’une liste annuelle prévisionnelle des marchés publics. Cette liste, bien qu’à caractère informatif, permettra aux entreprises du secteur de mieux anticiper les commandes publiques et donc y répondre plus efficacement. En augmentant la visibilité à moyen-terme des entreprises, le gouvernement entend ainsi faciliter les embauches.
 
- La publication d’une liste annuelle des marchés passés : le gouvernement mettra à disposition de tous la liste de tous les marchés publics (au-delà de 35 millions Fcfp) passés au cours de l’année écoulée. C’est ainsi que la liste pour l’année 2018 fait apparaître l’attribution de 87 marchés pour environ 6,5 milliards Fcfp de commande publique injectée dans l’économie.
Ces listes seront publiées au Journal officiel de la Polynésie française et diffusées sur Lexpol.
 
 
Adoption des comptes prévisionnels 2019 de la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM)
 
Suite à l’assemblée générale de la CCISM, qui s’est tenue le 26 novembre dernier, le Conseil des ministres a adopté les comptes prévisionnels de l’établissement pour l’année 2019, présentés en équilibre, à hauteur de 800 534 782 Fcfp tant en recettes qu’en dépenses.
 
Pour l’année 2019, le budget d’investissement prévisionnel de la chambre s’établit à 95 millions Fcfp. Ce budget permettra essentiellement le financement de travaux d’aménagement, notamment la reconfiguration du hall d’entrée de la CCISM, avec la création d’un espace d’accueil et d’espaces de co-working, et l’achat de logiciels et de matériel informatique. 
 
 
Nomination du commissaire-priseur en résidence sur l’île de Tahiti
 
Le commissaire-priseur, Serge Leontieff, ayant atteint la limite d’âge pour l’exercice de ses fonctions, l’office dont il était titulaire, avait été déclaré vacant un appel à candidature avait été lancé aux fins de son remplacement par le gouvernement.
 
La procédure de sélection étant arrivée à son terme, le Conseil des ministres a décidé de nommer Laura, Vaea Chevallier en qualité de commissaire-priseur en résidence sur l’île de Tahiti. Afin d’assurer la continuité des fonctions, Serge Leontieff est autorisé à exercer les fonctions de commissaire-priseur jusqu’au jour de la prestation de serment de son successeur.
 
 
40ème anniversaire de l’Office Polynésien de l’Habitat
 
Le ministre du Logement a présenté, en Conseil des ministres, le lancement des événements qui vont avoir lieu durant l’année 2019 pour le 40e anniversaire de l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH). En février 2019, l’Office Polynésien de l’Habitat va en effet fêter ses quatre décennies consacrées à bâtir des foyers à destination des plus modestes ne pouvant pas se loger décemment sur le marché privé.
 
Pour marquer cette 40e année à œuvrer dans la construction sociale, l’établissement va déployer, tout au long de 2019, plusieurs événements associant les agents, les associations et les locataires des résidences OPH : l’ouverture prochaine de l’agence OPH de Papeete, la commémoration officielle des 40 ans de l’Office, pour rappeler le travail accompli depuis 1979 et évoquer la Stratégie et programmation de la politique publique de l'habitat, le lancement de deux concours, l’un sur l’embellissement des quartiers OPH et l’autre sur la vie des quartiers OPH et un Forum professionnel destiné aux partenaires de l’OPH, consacré aux problématiques du logement social en Polynésie française.
 
D’autres événements sont prévus durant cette année au bénéfice des locataires et au sein desquels l’ensemble du personnel de l’OPH participera activement (championnat de sport par exemple dans certains lotissements). Le dépassement de soi, la motivation, l’écoute, la collaboration, l’esprit de challenge sont autant de qualités qui seront exprimées par l’ensemble des acteurs de ces événements tout au long de cette année.
 
 
Arrêté d’application de la loi du Pays instituant une aide pour l’acquisition de matériels de radiocommunication sur les navires de pêche
 
En date du 14 décembre 2017, l’assemblée de la Polynésie française a adopté une délibération relative aux radiocommunications à bord des navires de jauge égale ou inférieure à 160 tonneaux à l’exception des navires destinés au transport à passagers. Cette réglementation prévoit que ces navires doivent être équipés d’installations de radiocommunication afin notamment de garantir la sécurité des personnes embarquées à bord et de prévenir des risques de pollution éventuels. L’entrée en vigueur de ces obligations a été reportée au 1er janvier 2020 pour permettre aux professionnels de s’équiper.
Pour inciter les pêcheurs titulaires d’une licence de pêche professionnelle à assurer leurs sécurité en mer en s’équipant de matériels de radiocommunication devenus obligatoires, le Pays a décidé de mettre en place un dispositif d’aide pour l’acquisition du matériel idoine. Tel est l’objet de la loi du Pays du 17 janvier dernier. Cette loi prévoit que le taux d’aide est de 50 % de la dépense concernée, avec un plafond de 1 million Fcfp par navire. Le taux d’aide est calculé en montant HT et comprend le coût de la main d’œuvre pour l’installation des équipements.
Les bénéficiaires de l’aide accordée sont les personnes physiques ou morales installées en Polynésie française (domicile ou siège social), titulaires d’une licence de pêche professionnelle délivrée par la Polynésie française en cours de validité et exploitant un navire de pêche existant. Un navire existant est un navire ayant déjà navigué ou un navire sorti des chantiers navals et ayant fait l’objet d’une approbation par les services techniques concernés avant le 1er avril 2018, date d’entrée en vigueur de la délibération de l’Assemblée du 14 décembre 2017.
Les matériels concernés sont les suivants :
  • Pour les navires de pêche armés en 1ère catégorie ou en 2ème catégorie  :
  • la station de navire Inmarsat C avec récepteur AGA ;
  • Pour les navires de pêche armés en 1ère catégorie, 2ème catégorie, 3ème catégorie, ou 4ème catégorie :
  • la radiobalise de pont par satellite COSPAS-SARSAT (RLS) fonctionnant dans la bande des 406 MHz ;
  • le largueur pour les radiobalises de pont (RLS) lorsque celui-ci a 1 an ou plus à la date de promulgation de la loi du pays n° 2019-1 du 17 janvier 2019 ;
  • la pile au lithium équipant les radiobalises de pont (RLS), dès lors que celle-ci a plus de 3 ans à la date de promulgation de la loi du pays n° 2019-1 du 17 janvier 2019.
Conditions pour obtenir l’aide.
L’arrêté portant application de la loi du Pays du 17 janvier 2019 a pour but d’orienter les pétitionnaires sur la constitution de leur dossier de demande d’aide. L’instruction des dossiers est assurée par la direction polynésienne des affaires maritimes. Lorsque le dossier est complet, un récépissé est fourni au pétitionnaire. En cas d’acceptation, un arrêté accordant l’aide est délivré. En cas de refus, celui-ci est motivé et notifié au pétitionnaire.
La liquidation de l’aide est effectuée sur facture acquittée du fournisseur et attestation de pose du matériel sur le navire concerné. L’aide ne peut être versée que si l’opération n’a pas connu de commencement d’exécution avant la date figurant sur le récépissé de dépôt de demande d’aide. Un remboursement de l’aide sera sollicité par l’administration en cas de fausse déclaration, ou d’opération non réalisée dans les conditions prévues.
 

Salon du tourisme du 8 au 10 février prochains
 
Tahiti Tourisme organise, avec le concours de DB Tahiti, la 22éme édition du Salon du Tourisme qui se tiendra du 8 au 10 février prochains au parc expo de Mamao, Pour mémoire, le salon du tourisme a été initié en 2007 afin de répondre à 3 objectifs : développer le marché local, répondre à la demande des pensions de famille des îles éloignés et combler la basse saison du tourisme international par le tourisme d’intérieur.
Le principe est de proposer un lieu de rencontre entre les professionnels de l’industrie touristique et les résidents. Il s’agit de leur proposer des prestations à des prix attractifs, à raison de 2 rendez-vous annuels. Depuis sa création, l’événement ne cesse de croître, passant de 7 000 visiteurs en février 2008, à 18 529 en septembre 2018.
L’augmentation de la participation des professionnels de l’industrie est également à souligner. En effet, depuis 2015, elle connait une croissance moyenne de 10% par an. Les organisateurs pensent pouvoir atteindre 270 au moins inscrits au moins, contre 98 exposants recensés en 2010, soit une augmentation de 165% en 8 ans. Cette hausse constante du nombre d’exposants démontre que l’économie du Pays se porte mieux, que le secteur du tourisme est en plein développement, et que ces événements participent à l’essor de ses acteurs.
Par ailleurs, depuis 4 ans, le salon du tourisme a remporté la Tortue d’Or de la catégorie « Evénements Publics ». Pour cette raison, les organisateurs proposeront un service de « Tuk Tuk » électriques pour les visiteurs ne désirant pas se servir de leur véhicule. A l’occasion des 2 rassemblements biannuels des acteurs du tourisme, l’association du Tourisme Authentique de Polynésie française organise une journée technique en amont du salon de février Cette journée est dédiée au bilan des actions menées par l’association. C’est également l’occasion de diffuser des informations pratiques et utiles à ses membres.
 
 
Célébration des 70 ans de l’Institut Louis Malardé
 
L’Institut Louis Malardé (ILM) va fêter, en 2019, ses 70 ans. L’histoire commence en 1949, avec l’initiative philanthropique de William Albert Robinson, riche mécène américain, ému par les ravages causés par la filariose.
Depuis 7 décennies, l’ILM veille sur la santé des Polynésiens, adaptant son activité aux besoins du Pays (ciguatéra, tuberculose, lutte anti-vectorielle, dengue, Zika, chikungunya, transition alimentaire, maladies liées à l’environnement, analyses biologiques…).
Cette année sera l’occasion de retracer cette histoire, de rendre hommage aux femmes et aux hommes qui l’ont écrite mais aussi d’évoquer le présent et les projets d’avenir.  Le ministre en charge de la Recherche a présenté au Conseil des ministres le programme des festivités. Celui-ci prévoit, tout au long de l’année, de nombreuses manifestations, conférences et expositions, qui permettront à la population de découvrir ou redécouvrir l’Institut.
 
 
Loi du Pays portant diverses mesures en faveur de l’accessibilité foncière
 
L’accessibilité foncière est une priorité du Pays pour donner la possibilité aux Polynésiens, ainsi qu’aux acteurs publics et privés, de concrétiser des projets de développement permettant de désenclaver du foncier à ce jour inexploité. A cet égard, la loi du Pays du 6 juin 2018 portant diverses mesures en faveur de l’accessibilité foncière vise à :
  • répondre à la croissance de la population qui aura besoin d’accéder aux terres pour y installer des logements et des activités
  • permettre à la Polynésie française d’accroître l’autosuffisance alimentaire, par le développement d’une agriculture locale, rendue possible par l’accès à des parcelles à ce jour inaccessibles
  • favoriser le développement économique (artisanat, entreprises)
  • développer des réseaux de communication terrestres, supports indispensables de l’aménagement du territoire.
 
Cette loi distingue deux types de financement de ces réseaux routiers selon la nature des projets :
  • soit le projet est à vocation industrielle ou commerciale, et c’est au pétitionnaire de prendre en charge l’ensemble des coûts de l’opération (indemnisation, acquisition des surfaces nécessaires à l’accès, création de la desserte
  • soit le projet concerne le secteur concerne le secteur primaire, le développement de zones touristiques, ou d’habitat, de valorisation des sites culturels, etc., et la prise en charge revient à la Polynésie française
 
L’intérêt de cette loi est ainsi de créer les outils nécessaires à une meilleure répartition des populations et des activités sur un territoire restreint par des contraintes géographiques fortes. Le désenclavement permettra dans l’avenir d’investir et de redistribuer l’espace au profit des Polynésiens.
 
L’arrêté pris en Conseil des ministres vient préciser les modalités d’application de cette loi du Pays du 6 juin 2018 concernant les conditions relatives au caractère d’utilité publique, de l’instruction des demandes et du suivi des projets de développement.
 
D’une part, les conditions relatives au caractère d’utilité publique sont ainsi précisées :
  • l’assise foncière est inaccessible en raison de la topographie des lieux ou à l’absence ou à l’insuffisance de la voirie
  • l’existence d’un projet de développement déterminé qui peut consister en une opération d’aménagement, en la création de groupes d’habitation et des lotissements à usage d’habitation ou en un « projet collectif »
  • le coût de la desserte est en cohérence avec le montant de l’investissement nécessaire à la réalisation du projet envisagé
  • les voiries et réseaux préexistants doivent être compatibles avec le projet.
 
D’autre part, l’arrêté détaille la procédure d’instruction des demandes de déclaration d’utilité publique. En effet, l’un des objectifs de cette loi, outre le développement des populations et des activités sur des zones enclavées, est de créer des voies de circulation ouvertes au public, par l’utilisation de la déclaration d’utilité publique des accès.
 
De ce fait, l’arrêté précise que la Direction de l’Equipement et la direction de l’Agriculture seront en charge d’évaluer la faisabilité des accès et de la réalisation de leur mise en œuvre. A terme, les accès pourront ainsi être intégrés soit dans le domaine public communal ou à défaut dans le domaine public du Pays.
 
 
Nettoyage des plages aux Tuamotu
 
Le ministère en charge de l'Environnement a décidé de renouveler l'opération de nettoyage des plages de vingt îles des Tuamotu-Gambier. En effet, en 2016 et 2017, les équipes de nettoyage déployées sur place avaient réussi à collecter respectivement 6 et 7,4 tonnes de déchets en tout genre.
À partir du premier trimestre 2019, deux prestataires interviendront sur les îles de Fakarava, Raraka, Niau, Aratika, Kauehi, Toau, Arutua, Apataki, Kaukura, Takume, Marokau, Tatakoto, Reao, Pukarua, Tureia, Mangareva, Takaroa, Takapoto, Manihi et Rangiroa.
Les missions des prestataires sont de collecter les déchets retrouvés sur les plages présélectionnées, les trier et les rapatrier vers Tahiti afin qu'ils suivent les filières de traitement agréées. En complément de cette prestation de nettoyage, une opération de sensibilisation de la population présentera les bonnes pratiques à mettre en œuvre en matière de gestion des déchets.
 
Préservation des oiseaux de Polynésie française
 
Les îles et atolls de Polynésie française hébergent une biodiversité exceptionnelle, marquée par une avifaune remarquable. Celle-ci comprend une quarantaine d'oiseaux terrestres nicheurs dont une trentaine d'espèces sont endémiques de la Polynésie française ou orientale. De même, l'avifaune marine place la Polynésie française parmi les régions tropicales les plus riches avec une trentaine d'espèces parmi lesquelles se trouvent trois sous-espèces endémiques.
Certaines espèces sont particulièrement menacées mais le Gouvernement de Polynésie française veille au maintien des populations et finance des actions de conservation depuis de longues années. En effet, bien que cette diversité unique soit discrète, elle contribue indéniablement à l’originalité et à la beauté de la Polynésie française. La présence de ces oiseaux, outre le patrimoine biologique qu’ils représentent, est un atout touristique qui prend de plus en plus d’importance avec le développement de l’écotourisme et du « birdwatching », activité qui consiste à intégrer l'observation d'oiseaux dans le cadre de déplacements touristiques. Si les précautions sont prises pour que le développement de cette activité ne se fasse pas au détriment des animaux, la plupart de ces espèces sont tout de même victimes d'une ou de plusieurs espèces exotiques, tant animales que végétales, devenues envahissantes.
Ainsi, fin 2018, les résultats affichés sont encourageants pour des espèces emblématiques telles que le Monarque de Tahiti (Omama'o) dont les effectifs ont franchi la barre des 80 adultes, ou le Monarque de Fatu Hiva ('Oma'o) dont le nombre de couple reproducteur est passé de 3 à 6 en trois ans. Il est toutefois rappelé que le maintien de notre biodiversité si fragile repose sur les actions de contrôles réalisées par des spécialistes accompagnés de nombreux bénévoles, mais s'appuie également sur le comportement de tous nos concitoyens respectueux des règles fondamentales de protection de nos îles.
 
 
Salon de la bijouterie d’art polynésien

Pour sa 18ème édition, le salon de la bijouterie d’Art polynésien se tiendra du vendredi 8 au jeudi 14 février 2019 à la mairie de Papeete, dans la salle des conseils, au second étage. Organisé par l’Association « Bijouterie d’Art polynésien », présidée par Faaura Bouteau, ce salon regroupe une trentaine d’artisans qui valorisent leurs savoir-faire par la réalisation de bijoux dans la diversité de matières premières locales, notamment en nacre, coquillage, fibre et os.
Ce salon se distingue par une sélection d’exposants professionnels tant sur la qualité et la créativité des produits proposés que sur le choix des matières utilisées, conférant ainsi à l’artisanat d’art toutes ses lettres de noblesse. Le salon de la bijouterie d’Art polynésien est devenu un rendez-vous incontournable dont l’activité économique est le reflet de la volonté déterminée des artisans de vivre honorablement de leur art.
Ouvert au public de 8 heures à 17 heures tous les jours, le salon de la bijouterie d’Art polynésien prendra fin le jeudi 14 février à 16 heures. L’inauguration officielle est prévue le vendredi 8 février à 10 heures au second étage de la mairie de Papeete.
 
 
Inscription pseudo-éphédrine au tableau A des substances vénéneuses
 
Aujourd’hui, les médicaments contenant de la pseudo-éphédrine associée au paracétamol sont accessibles dans les pharmacies sans prescription médicale. Or il s’avère que la méthamphétamine ou « ice » peut être fabriquée clandestinement à partir de médicaments contenant de la pseudo-éphédrine.
En novembre 2018, l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale, informée par le ministre de la Santé d’un risque de mésusage, a alerté les pharmaciens et les ordres professionnels de cette problématique et il a été rappelé aux pharmaciens que conformément à l’article 60 de leur code de déontologie, « lorsque l’intérêt de la santé du patient lui paraît l’exiger, le pharmacien doit refuser de dispenser un médicament. Si ce médicament est prescrit sur une ordonnance, le pharmacien doit informer immédiatement le prescripteur de son refus et le mentionner sur l’ordonnance ».
Depuis, les pharmaciens qui limitent la dispensation de ces médicaments ou qui refusent de les dispenser sont confrontés à des actes d’incivilités, voire à des menaces de représailles à la fermeture des pharmacies, souvent tardive.
Afin de préserver la santé publique, et dans le cadre de la lutte contre la toxicomanie, il convient alors de :
  • renforcer les règles applicables à ces médicaments et ainsi éviter les débordements lors de ces refus de dispensation ;
  • supprimer l’accès libre à ces médicaments contenant de la pseudo-éphédrine qui sont utilisés comme précurseurs de méthamphétamine, d’autant que des équivalents thérapeutiques existent.
Ainsi, il est décidé de réformer les règles de prescription et de dispensation relatives à la pseudo-éphédrine et de retenir le choix d’une inscription de la pseudo-éphédrine au tableau A des substances vénéneuses. La prescription médicale des médicaments contenant de la pseudo-éphédrine sera ainsi rendue obligatoire.
 
 
Budget 2019 du régime des non salariés (RNS)
 
Le Conseil des ministres a approuvé le budget 2019 du régime des non salariés (RNS) et les différentes délibérations subséquentes de financement. Le conseil d’administration du régime s’est réuni le 13 décembre dernier, puis le 18 janvier 2019 pour adopter son budget 2019 et la délibération relative à la mise en place de l’aide « Aidant familial » en faveur des personnes âgées et/ou handicapées, délibérations renvoyées en seconde lecture.
Les délibérations adoptées le 13 décembre dernier et relatives au financement par convention des activités du centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF), des établissements privés de soins hospitaliers, des autres structures de soins, des professionnels de santé du secteur privé dans le cadre des soins ambulatoires et celles ayant trait au financement des actions 2019 par les différents fonds, ont également été rendues exécutoires par le conseil des ministres.
Le budget 2019 adopté par le conseil d’administration du RNS fait apparaître un résultat excédentaire de 1 million Fcfp, avec :
  • en produits, la somme de 4,317 milliards Fcfp ;
  • en charges, la somme de 4,316 milliards Fcfp ;
  • le déficit cumulé serait alors ramené à hauteur de -354 millions Fcfp.
Le budget 2019 intègre en produits, l’hypothèse d’une augmentation de +5,70% de la masse des revenus déclarés, sur la base d’une tendance haussière constatée entre décembre 2017 et décembre 2018 (+6%). Par conséquent, la masse des revenus RNS pour l’année 2019 s’élèverait 36,336 milliards Fcfp.
Avec le maintien en 2019 du taux de cotisation et du plafond de revenu mensuel soumis à cotisation pour le financement de l’assurance maladie, le montant total des recettes de cotisations RNS pour 2019 qui en découle est budgété à 3,575 milliards Fcfp. La participation du Pays est maintenue à son niveau précédent, soit 400 millions Fcfp, pour le financement des prestations familiales.
En dépenses, par rapport au budget 2018, le budget 2019 est marqué par une hausse globale de 1,24% résultant simultanément de l’augmentation des dépenses globales en assurance maladie (+2,91%) et d’une baisse du niveau des dépenses estimées en prestations familiales (-23,7%).
La synthèse du budget annuel 2019 du régime des non salariés traduit la nécessité de poursuivre les efforts engagés depuis 2010, en continuant à mettre en œuvre des mesures correctrices, de contenir les dépenses par une action sur les tarifs et sur les volumes, dans un contexte de mise à jour des nomenclatures des actes médicaux, de réorganisation de l’offre de soins et de réforme de la gouvernance du système, telles que définies dans le schéma d’organisation sanitaire.

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"Domination", un spectacle déjanté à découvrir à la Maison de la Culture

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PAPEETE, le 30 janvier 2019 - Ce spectacle réunira sur la scène du Grand théâtre de la Maison de la culture, les 22 et 23 février, les Pukan's Prada et les All in One. Des artistes qui côtoient deux univers différents, la danse et l'humour, et qui, le temps d'un spectacle, se retrouveront pour vous faire vivre un moment unique.

On ne présente plus les Pukan's Prada et les All in One, deux univers différents qui mêlent la danse à l'humour. Un mariage qui promet d'être étincelant, c'est en tout cas, ce que vous réserve le spectacle Domination, écrit par Yepo des Pukan's Prada. "J'ai choisi le titre Domination, pour tout ce qui nous entoure. La domination par rapport aux réseaux sociaux, à la violence, tout ce qui touche les jeunes. Comment ces moyens peuvent dominer les jeunes que ce soit en bien ou en mal. On va traiter des sujets qui touchent les jeunes, comme la culture, les relations amoureuses… On va se moquer un peu des événements qui peuvent paraître logiques et qui ne le sont pas au final", raconte-t-elle.

Pour écrire ce spectacle d'une heure et demie, Yepo s'est inspirée de la vie de tous les jours. "Dans un couple, on retrouve parfois des situations de jalousie, où un des deux partenaires refuse que sa moitié sorte en boîte de nuit avec ses amis, par manque de confiance. Et je préviens déjà que ça ne marchera pas avec moi, si je veux sortir avec mes ami(e)s, on me laisse. Je ne veux pas que mon copain me prive de ma liberté (rires). C'est ce que nous essayerons de faire ressortir dans nos sketches."

Et quoi de mieux que de faire passer des messages humoristiques à travers la danse. "Ça change plutôt que de voir uniquement deux personnes parler sur scène. On voulait animer autrement la scène, et on profite du fait que les All in One soient des artistes comme nous. C'est un spectacle où les All in One seront non seulement des danseurs, mais des comédiens également. De même, pour Maud et moi, nous sommes comédiennes, mais on sera aussi danseuses. C'est vraiment deux univers qui seront mélangés", indique l'humoriste.

Et pour être au top, tout ce petit monde répète sans relâche depuis le mois de novembre. "Aujourd'hui, il nous reste à être bien coordonné avec la musique". Plusieurs tableaux seront donc joués sur la scène et Yepo de rajouter : "On commence fort le spectacle, avec de l'humour, une bonne chorégraphie, des sketches qui vont plaire, je l'espère. En tout cas, avec les All in One, on rigole beaucoup."

Le spectacle vaut donc le détour, les billets sont en vente dans les magasins Carrefour, à 2 000 francs. Ils seront vendus à 3 000 francs, durant les deux soirées.

Domination, un spectacle à découvrir les 22 et 23 février, dans le Grand théâtre de la Maison de la culture.

Yepo
Humoriste

"Les jeunes se battent pour rien"


"J'ai appelé notre spectacle "Domination", parce que j'ai l'impression que les jeunes d'aujourd'hui se laissent dominer par tout ce qui est négatif. Sur les réseaux sociaux, il y a plusieurs vidéos de bagarres. Des fois, on ne sait même pas pourquoi ils se battent. Par moment, c'est pour des broutilles, juste parce qu'untel a mal regardé l'autre, ou bien, il a parlé avec la copine de l'autre…. Les jeunes se battent pour rien, ils se réunissent en bande en ville pour rien. Alors qu'ils peuvent s'inscrire dans un club pour faire du sport, ou d'autres activités… Être avec leurs familles, par exemple, au lieu de perdre leur temps à se battre dans la rue. Se battre à l'école pour réussir, ça c'est bien. Et puis, j'aimerai aussi dire qu'il ne faut pas accepter le fait d'être rabaissé(e) en public ou dans un couple... Nous avons aussi notre place dans cette société."



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La pseudoéphédrine dorénavant vendue sur ordonnance

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La pseudoéphédrine dorénavant vendue sur ordonnance
PAPEETE, 30 janvier 2019 - Le Conseil des ministres a inscrit mercredi le principe actif de la pseudoéphédrine au tableau A de la liste des substances vénéneuses. Actifed Rhume, Dolirhume, Fervex, Humex et autres Nurofen ne pourront plus être achetés que sur ordonnance.
 
Le principe actif de la pseudoéphédrine est un décongestionnant utilisé pour le traitement symptomatique des affections rhinopharyngées aiguës chez l’adulte. Il se trouve pourtant que la découverte récente d’un laboratoire clandestin de fabrication d’ice, à Tautira, a mis en évidence que cette molécule est également utilisée dans le cadre de la recette permettant la synthèse de cette méthamphétamine.
 
Jusqu’à présent, les médicaments contenant de la pseudoéphédrine associée au paracétamol étaient accessibles dans les pharmacies sans prescription médicale.

En novembre 2018, l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale, informée par le ministre de la Santé d’un risque de mésusage, a alerté les pharmaciens et les ordres professionnels de cette problématique et il a été rappelé aux pharmaciens que conformément à l’article 60 de leur code de déontologie, "lorsque l’intérêt de la santé du patient lui paraît l’exiger, le pharmacien doit refuser de dispenser un médicament. Si ce médicament est prescrit sur une ordonnance, le pharmacien doit informer immédiatement le prescripteur de son refus et le mentionner sur l’ordonnance".

Depuis, les pharmaciens qui limitent la dispensation de ces médicaments ou qui refusent de les dispenser sont confrontés à des actes d’incivilités, voire à des menaces de représailles à la fermeture des pharmacies, souvent tardive.

Afin de préserver la santé publique, et dans le cadre de la lutte contre la toxicomanie, le gouvernement a décidé en conseil des ministres d’inscrire la pseudoéphédrine au tableau A de la liste des substances vénéneuses. L’objectif est de renforcer les règles applicables à ces médicaments et ainsi éviter les débordements lors de ces refus de dispensation ; et de supprimer l’accès libre à ces médicaments contenant de la pseudoéphédrine qui sont utilisés comme précurseurs de méthamphétamine, d’autant que des équivalents thérapeutiques existent.

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Les moustiques mâles, petits soldats dans la lutte anti-vectorielle

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Les moustiques mâles, petits soldats dans la lutte anti-vectorielle
PAEA, 29 janvier 2019 - Le laboratoire d’entomologie de l’Institut Louis Malardé compte devenir, dès 2020, un agent déterminant dans la lutte anti-vectorielle contre les moustiques responsables de la transmission des arbovirus en Polynésie française. Son atout : la technique de l’insecte incompatible.
 
Cette Technique de l’insecte incompatible (TII) vise au contrôle des populations de moustiques. Elle repose sur la production en grand nombre et le lâcher régulier, dans les zones infestées, de moustiques mâles porteurs d'une souche de bactérie Wolbachia. Cette bactérie est naturellement présente chez 60 % des insectes, mais pas chez le moustique ciblé.

Chez le moustique, seule la femelle pique. En s’accouplant, les mâles porteurs de wolbachia stérilisent les moustiques femelles sous l’effet des propriétés naturelles de la bactérie. Dans la nature, si les mâles incompatibles entrent en concurrence avec leurs homologues "sauvages", dans la course à la reproduction, lorsqu’ils s'accouplent ils contaminent la femelle. Celle-ci, ne se reproduisant qu’une seule fois dans son cycle de vie (5 à 9 jours), se trouve contaminée et ne pondra que des œufs stériles. Plus on lâche de moustiques mâles porteurs de la bactérie, plus la population de moustiques ciblée diminue.

Les moustiques mâles, petits soldats dans la lutte anti-vectorielle
La technique de l’insecte incompatible est testée par le laboratoire d’entomologie médicale de l’Institut Louis Malardé depuis quelques années déjà sur deux sites hôteliers pilotes du fenua, à Tahaa depuis 2018 et au Brando de Tetiaroa jusqu’en 2016. Sur place ce mode opératoire très respectueux de l’environnement a permis une élimination durable des petits volatiles piqueurs. L’expérimentation s’est pour l’instant intéressée aux spécimens aedes polynesiensis, les moustiques impliqués dans la transmission de la filariose. Ces insectes sont très présents dans les fonds de vallée et les îles et sont forts dommageables au confort des touristes.

"Concernant l’aedes polynesiensis, l’histoire est écrite, explique le Dr Hervé Bossin, le responsable du laboratoire d'entomologie médicale de Paea : on a posé les base de la mise en œuvre routinière ; on a une maîtrise totale, de bout en bout, du procédé ; on peut procéder à des traitements à grande échelle. Aujourd’hui, on traite environ 1,5 km carré entre les deux sites de Tahaa et Tetiaroa. Dans le monde c’est une des plus grandes opérations sur le long terme."

Fort de ce succès, l’Institut Louis Malardé projette dorénavant de s’intéresser à un autre spécimen de la grande famille des moustiques : l’aedes aegypti. Cet insecte non endémique s'est répandu en Polynésie depuis le début du XXe siècle. Il est aujourd'hui très présent dans l’environnement domestique. Il se manifeste principalement durant le jour, avec des pics de nuisance à l'aube et au crépuscule. Il est le principal vecteur de transmission dans la population des arbovirus tels que la dengue, le zika ou le chikungunya.

L’aedes aegypti se trouve donc en bonne place sur la liste des ennemis publics du point de vue des autorités sanitaires. L’élimination systématique des gîtes larvaires est aujourd’hui le principal moyen de contrôle de ce vecteur. Cependant, cette méthode de traitement est complexe et coûteuse en ressources humaines, compte tenu des nombreux gîtes larvaires cryptiques ou inaccessibles. D’un autre côté, le recours accru aux insecticides pour la lutte contre les épidémies de dengue cause des dégâts non maîtrisés sur l’environnement.

​Production industrielle en 2021
"Le moustique aedes aegypti et l’aedes polynesiensis représentent des nuisances et sont la cause de nombreuses maladies et d’inconfort, constate le Dr Bossin. L’institut Malardé est en train de développer un procédé contre ces deux espèces. Celui-ci va permettre de réduire de façon drastique à la fois les nuisances et le risque d’exposition aux maladies. Pour ce faire, et afin de gagner du temps, nous faisons appel à une expertise avec l’acquisition de souches de moustiques que l’on va ensuite introduire dans le patrimoine local de façon à faire des colonies incompatibles polynésiennes de ce moustique aedes aegypti. Ensuite, on procédera comme pour l’aedes polynésiensis. C’est la même routine : on amplifie ; on produit en masse ; on sépare les mâles des femelles ; on lâche les mâles sur le terrain et ils font leur travail. Avant que ces opérations sur le terrain n’aient lieu, on aura vérifié tous les paramètres de la colonie ainsi constituée, afin de s’assurer qu’elle fait bien ce qu’elle est censée faire : que les mâles sont bien incompatibles, que wolbachia se maintient de génération en génération, que ces moustiques s’amplifient facilement en laboratoire, etc. Ce processus prendra à peu près un an avant que l’on soit en mesure de donner le feu vert pour les opérations de terrain."

L’ILM a reçu la semaine dernière l'autorisation administrative d'importer des spécimens aedes aegypti wolbachia. Elle envisage de produire de manière industrielle ce moustique porteur de la précieuse souche bactérienne.

Un module de production dédié de 600 mètres carrés est en projet au laboratoire d’entomologie de Paea. Il sera doté d’équipements spécialisés et devrait voir le jour d’ici 2021, grâce à un investissement de 550 millions Fcfp financé avec le contrat de projets.

Une cartographie des sites sensibles doit être réalisée en attendant pour cibler les zones de traitement, à terme. Les premiers lâchers d'aedes aegypti dans la nature devraient avoir lieu fin 2019, courant 2020. La lutte anti-vectorielle sur la base de cette technique de l'insecte incompatible devrait ensuite prendre une ampleur à la mesure de la production du module industriel de Paea. 

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Un poids lourd percute une habitation à Punaauia : deux blessés graves

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Un poids lourd percute une habitation à Punaauia : deux blessés graves
PUNAAUIA, le 30 janvier 2019. Deux personnes ont été gravement blessées et deux autres ont été également blessées après qu'un chauffeur de poids lourd a perdu le contrôle de son véhicule.


Dans le quartier Vaitavere, à Punaauia, vers 15 heures cet après-midi, pour des raisons que l’enquête déterminera, un poids lourd a quitté la route et a fini sa course dans une habitation située en contrebas.

Le chef de corps des pompiers de Punaauia coordonne les opérations de secours en lien avec le SAMU, la direction de la protection civile du haut-commissariat et la gendarmerie nationale.

Les pompiers de Faa’a et de Paea ont également été engagés dans cette opération.

Le SAMU a pris en charge les occupants de la maison et le chauffeur. A cette heure, le bilan est actuellement de deux blessés légers et de deux blessés graves. Une évaluation des dégâts matériels est en cours pour un relogement.

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"Le zéro déchet n'est pas juste une tendance, mais un mode de vie normale à adopter"

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PAPEETE, le 30 janvier 2019 - Selon des statistiques établies par le syndicat mixte Fenua Ma, chaque habitant de Tahiti produit en moyenne 365 kilos de déchets par an. Devant ce constat alarmantet pour préserver l'environnement de nos îles,de plus en plus de personnes se tournent vers un mode de vie "zéro déchet". "Il ne faut pas voir le mode de vie zéro déchet comme une tendance, mais plutôt comme quelque chose de normal à faire et à adopter", insiste Heru, adepte du concept. 

En moyenne, chaque habitant de Tahiti et Moorea produit un kilo de déchets par jour, soit 365 kilos par an ! Appliquez ensuite cette moyenne aux quelques 150 000 personnes qui vivent dans l'agglomération du grand Papeete, et vous obtenez un Himalaya de détritus en tout genre. Devant ce constat alarmant, et pour préserver l'équilibre naturel très fragile de nos îles, certaines personnes ont décidé de dire stop à cette orgie de consommation en adoptant un mode de vie "zéro déchet".

Prenons l'exemple de Heru, 24 ans, qui a décidé d'adopter ce concept dans le but d'œuvrer pour la protection de l'environnement : "J'ai grandi à la Presqu'île, donc j'ai toujours eu un rapport privilégié à la natur eet à l'environnement. Je me suis ensuite rapprochée des associations et notamment du collectif "Nana Sac Plastique" dont j'ai été l'ambassadrice. J'ai participé à des journées de ramassage et c'est là que j'ai pris conscience que l'on 'baignait dans les déchets'. Je me suis dit qu'il fallait agir plutôt que dénoncer la pollution. Je dirais aussi qu'i lne faut pas voir le mode de vie zéro déchet comme une tendance, mais plutôt comme quelque chose de normal à faire."

Rava, 26 ans, a de son côté adhéré au mode de vie zéro déchet il y a un peu plus d'un an: "Un jour, j'ai vu un reportage à la télé qui parlait de Béa Johnson, où elle présentait son concept de 'Zero wastehome'. Ça m'avait bien plu et je me suis mise progressivement à un mode de vie zéro déchet. Puis l'épicerie Eco Vrac à Mamao a ouvert ses portes et j'ai pu me procurer des produits sans emballages que j'avais du mal à trouver à Tahiti."

A lire aussi >> L’Épicerie Tahiti, le nouveau magasin de produits en vrac

DES "PETITS REFLEXES"A PRENDRE
Ainsi, les traditionnels sacs plastiques et emballages en tout genre, très polluants, laissent leur place à des sacs en tissus réutilisables, à des bocaux et à toute sorte de récipients en verre. Quelques petits réflexes à prendre lorsque vous sortez faire vos courses. "Par exemple, quand je vais acheter de la viande ou du fromage dans un supermarché, je vais à la découpe avec mes bocaux ou des Tupperwares. Mais tous les supermarchés ne jouent pas le jeu en disant qu'il y peut y avoir des problèmes d'hygiène", indique Rava.

"Il faut y aller progressivement et ne pas tout changer du jour au lendemain", préconise Heru. Avant d'ajouter, "ça commence par des gestes simples, comme par exemple dire non à un sac plastique, refuser les pailles."

Qu'en-est-il du porte-monnaie? Est-ce-que consommer de façon plus responsable permet de réaliser des économies? La réponse de la jeune femme est catégorique : "Oui, j'ai en effet réussi à faire des économies. Par exemple, pour les produits d'entretien del a maison. Avant j'achetais un produit différent 
pour nettoyer l'évier, les sols, etc.Quand on se rapproche du mode de vie zéro déchet on s'aperçoit que l'on a besoin que de trois produits : le vinaigre blanc, le bicarbonate de soude et le savon de Marseille."

DES BLOGS POUR TOUCHER PLUS DE PERSONNES
Désormais, les deux jeunes femmes souhaitent partager au plus grand nombre leurs petites astuces pour aider les personnes à adopter un mode de vie plus responsable. Rava a déjà pris les devants sur le sujet puisqu'elle partage maintenant depuis plus d'un an ses astuces et ses bons conseils sur un compte Instagram, qui compte pour le moment plus de 230 abonnés. "Au début, j'avais beaucoup de retours de la part d'amis de mon compagnon. Et puis petit à petit des inconnus ont commencé à me suivre et à me demander des conseils."
Heru travaille aussi sur un blog par l'intermédiaire duquel elle compte convertir quelques adeptes. "J'ai déjà posté quelques trucs sur mes profils personnels et qui ont très bien marché puisque j'ai eu pas mal de retours.Si je peux inspirer et aider des personnes à se lancer dans ce mode de vie c'est que du bonus", se réjouit-elle. Affaire à suivre donc. 

2e journée Internationale sans paille, le fenua au rendez-vous
Chaque jour, c’est un milliard de pailles en plastique non recyclables qui sont utilisées dans le monde, quelques minutes, puis jetées ! La paille fait partie des déchets les plus récoltés sur les plages. Elle cumule de nombreux défauts : petites, légères, à usage unique. "Au mieux", elle est jetée à la poubelle et finit enfouie. Au pire, et c’est souvent le cas, elle atterrit directement dans un caniveau ou dans la nature et, sous l’effet du ruissellement, termine sa course dans l’océan.

C’est donc l’un des déchets classiques que les oiseaux prennent par mégarde pour de la nourriture ou que les animaux marins ingurgitent facilement, d’autant plus qu’une fois dans l’océan, la paille se fragmente peu à peu en plusieurs morceaux. En septembre 2015, une vidéo dans laquelle deux scientifiques tentaient de retirer une paille en plastique du nez d’une tortue souffrante avait fait grand bruit sur la toile.

Pour lutter contre cette utilisation excessive et néfaste, une journée internationale sans paille en plastique est organisée dimanche 2 février. À l'origine de cet évènement, l'association française "Bas les pailles", en partenariat avec le projet "Bye Paille" de Low Carbon City, qui espère bien changer nos habitudes ! En Polynésie c’est le collectif "Nana sac plastique"et l’association "Tīa’i Fenua"qui se font le relais de l’évènement, en partenariat avec "Zéro Déchets Tahiti", l’association "Parent autrement à Tahiti"et la FAPE.

Au programme
La charte du Restaur’acteur :Suivant la même démarche que la charte du commerçant, qui compte aujourd’hui presque 120 signataires engagés à ne plus distribuer de sacs plastique, les enseignes hôtelières, snacks, bar et restaurants seront sensibilisés à l’impact de ces pailles à usage unique sur l’environnement. Ils seront alors invités à s’engager à ne plus distribuer de pailles en plastique et à proposer à leurs clients des alternatives plus respectueuses de l’environnement. Cet engagement se traduira par la signature d’une charte et la remise de kits de pailles en inox offerts par "Natural Shop Tahiti"aux premiers signataires. Ainsi, du 28 janvier au 10 février, soit pendant deux semaines, les familles seront invitées à se débarrasser de leurs stocks de pailles en les déposant dans l’un des points de collecte chez les partenaires participant à l’opération "Sans paille 2019".

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Nelle-Calédonie: démission d'un maire aux prises avec la justice

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Nelle-Calédonie: démission d'un maire aux prises avec la justice
Nouméa, France | AFP | jeudi 30/01/2019 - Harold Martin (LR) a annoncé jeudi sa démission de maire de la commune de Païta en Nouvelle-Calédonie, au lendemain de l'examen par la Cour de cassation d'un pourvoi formé suite à une condamnation pour prise illégale d'intérêt, ont rapporté les médias.      

"C'est une annonce importante. (...) J'ai décidé de démissionner de mon poste de maire de Païta", a déclaré à la radio locale RRB, M.Martin, cacique de la droite calédonienne, également élu au Congrés de l'archipel.      
"Je prends cette mesure de précaution parce ce que je veux que la commune ne soit pas inquiétée", a-t-il justifié alors que la cour de cassation a examiné mercredi une affaire le concernant et que l'arrêt de la haute juridiction sera rendu le 20 mars.       
"A Païta, on a un budget unique et on le vote toujours en mars", a déclaré M.Martin ne souhaitant pas de télescopage entre son agenda judiciaire et celui de la comune dont il est maire depuis 1995, au cas où ses peines seraient confirmées.       
L'élu de 64 ans s'était pourvu en cassation après avoir été condamné en février 2017 par la cour d'appel de Nouméa à deux ans d'inéligibilité, six mois de prison avec sursis et 58.000 euros d'amende pour prise illégale d'intérêt.           
L'affaire porte sur l'attribution en 2010 par l'OPT (Office des Postes et Télécommunications) du montage financier du marché défiscalisé de la téléphonie 3G, d’un montant de 3,2 milliards CFP (26,8 millions euros), au cabinet La Calédonienne d'Ingénierie dirigé par un homme avec lequel Harold Martin avait des liens d'amitié et d'affaires.       
A l'époque des faits, M.Martin était président du conseil d'administration de l'OPT et président du Congrès.        
"Ce qui était inéluctable va se produire. Harold Martin préfère anticiper pour organiser sa sucession. Sa carrière politique s'achève en charpie", a déclaré à l'AFP, Frédéric de Greslan, chef de l'opposition au conseil municipal de Païta.        
Habitué des tribunaux, Harold Martin a été relaxé en appel le 13 novembre dernier dans une autre affaire de prise d'illégal d'intérêt, portant sur la vente d'un terrain familial à Païta. Le parquet a formé un pourvoi en cassation.       
Signataire de l'accord de Nouméa (1998), Harold Martin doit en outre comparaitre le 7 juin prochain devant le tribunal correctionnel de Nouméa pour achat de voix, lors des élections municipales de 2014.

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Dans un igloo des Alpes italiennes, de la musique "de glace"

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Dans un igloo des Alpes italiennes, de la musique
PASSO DEL TONALE, Italie | AFP | jeudi 30/01/2019 - Lorsque Tim Linhart a commencé à fabriquer des instruments de musique à partir de glace, ils avaient plutôt tendance à exploser bruyamment. Mais les choses ont bien changé depuis.

Aujourd'hui, l'artiste américain est à l'origine d'une sorte d'orchestre "de glace" qui donne des concerts dans un grand igloo au coeur des Alpes italiennes. Des musiciens locaux viennent y participer et y jouer diverses sortes de musiques.
"Je réalisais des sculptures de neige et de glace depuis 16 ans dans la station de ski dont je suis originaire au Nouveau-Mexique quand je me suis dit que ce serait sympa de sculpter un violon", a expliqué à l'AFP l'artiste de 59 ans.
"Là, j'ai entendu le son venant de l'intérieur, c'était vraiment fascinant. J'ai pensé qu'en tendant encore un peu plus les cordes le son serait plus fort... En fait, ça a surtout fait +boom+, tout a explosé et fini en miettes", a-t-il raconté.
"Mais j'en avais assez entendu, et ça a été le début" de l'aventure de l'orchestre de glace, ajoute-t-il tout sourire au milieu de ses instruments disposés dans l'igloo, tous en glace.
 

- Un "Rolandophone" en glace -

 
Depuis la station de ski Passo Paradiso, à 2.600 mètres d'altitude dans le nord de l'Italie, les violons et les altos explosent encore, mais moins souvent. Et quand cela se produit, "vous savez alors que vous êtes exactement au point le plus proche possible de la musique des glaces", explique Tim Linhart.
Il a déjà construit, entièrement en glace, un violon, un alto, un xylophone, une contrebasse, une mandoline, un violoncelle et un "Rolandophone", un instrument à percussion de son invention.
Après avoir fait un moule des parties antérieures et postérieures, Tim Linhart utilise un mélange de neige et d'eau pour construire les parois de l'instrument, tout autour d'un support qui lui n'est pas de glace et sur lequel reposent les cordes.
Fabriquer une mandoline en glace prend cinq ou six jours, mais de plus gros instruments réclament des mois de travail.
"C'est un super matériau car vous pouvez en avoir autant que vous voulez ou le réduire et en plus c'est gratuit", explique encore l'artiste, pour qui le seul inconvénient est ... qu'il fond.
En raison de leur poids, nombre de ses instruments sont suspendus à des mousquetons d'alpinisme reliés à des câbles d'acier fixés au plafond de l'igloo.
"Ils sont incroyablement fragiles, quand vous les construisez il y a toujours le risque qu'ils se désintègrent en mille morceaux", reconnaît le violoncelliste Nicola Segatta, qui a aidé à la fabrication de son propre instrument et qui joue dans l'orchestre de glace.
Le son émis par ces instruments de glace doit être amplifié et les techniciens bataillent sans arrêt pour trouver le bon réglage dans une atmosphère changeante. 
Car lorsque le public fait son entrée dans l'igloo, qui peut accueillir 200 personnes, la température est d'environ -12° Celsius. Ensuite elle augmente, tout comme celle des instruments, obligeant les musiciens à accorder ceux-ci en permanence.
"Mais les émotions ressenties sont très fortes", explique avec enthousiasme le violoncelliste.
 

- Une "bénédiction" -

 
La température qui varie est aussi une bénédiction: "la glace est très sensible à son environnement. A peine fabriqués, ces instruments ont un son bizarre, métallique, mais plus vous les jouez, plus le son s'arrondit", explique Tim Linhart.
"Au bout de deux heures, le son sera deux fois plus rond qu'au début et surtout beaucoup plus agréable, plus doux, parce que la glace répond mieux aux vibrations qui la traversent et qu'elle se réchauffe comme si elle recevait un massage", assure-t-il.
Marié à une Suédoise et père d'un jeune garçon, Tim Linhart passe l'été avec sa famille dans le nord de la Suède, où il s'occupe de son jardin et de sculpture plus classique (sans glace), pendant que les meilleurs instruments de glace patientent dans un congélateur jusqu'au prochain hiver.
"S'ils deviennent vieux et usés, on les achève à coups de marteau ou on les laisse mourir au soleil", précise Tim Linhart.
L'Américain raconte aussi avoir fait l'an dernier le voyage jusqu'en Sicile pour y jeter un violoncelle à la mer, en offrande aux Dieux de la Méditerranée, ce qui, assure-t-il, a immédiatement provoqué une averse de grêle...
En ce moment, il enseigne l'art de fabriquer ces instruments et une salle de concert en glace. 
Ensuite, "je pourrai retourner faire de nouvelles choses, dans la sculpture et l'invention de la musique des glaces", assure-t-il.

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​Retraites : le Conseil d’Etat valide la réforme dans les grandes lignes

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​Retraites : le Conseil d’Etat valide la réforme dans les grandes lignes
PAPEETE, 31 janvier 2019 - Le Conseil d’Etat valide globalement la réforme du régime polynésien d’assurance vieillesse. Seuls deux articles, dont un intéressant les 30 000 cotisants de la tranche B, sont annulés.
 
La réforme du système polynésien d’assurance maladie entrera en vigueur progressivement à partir du 1er juillet 2019. La loi du Pays adoptée fin septembre dernier par l’assemblée territoriale a été validée dans ses grandes lignes par le Conseil d’Etat, dans un arrêt rendu mercredi, comme l’ont révélé, le jour même, nos confrères de Polynésie la 1ère.

Le texte avait fait l’objet de trois pourvois en cassation devant la haute juridiction de l’ordre administratif, formés par les centrales syndicales CSIP, O Oe To Oe Rima et par le syndicat de la fonction publique.

Sur les 110 articles de cette loi du Pays visant à "consolider les régimes de retraites polynésiens en renforçant le principe de solidarité et en rénovant la concertation", le Conseil d’Etat retoque deux dispositions.

D’une part, le dernier alinéa de l’article LP 6 est annulé. Cette disposition intéressait les mères de famille salariées exerçant un travail pénible pour l’organisme. L’âge légal d’un départ à la retraite étant fixé à 55 ans, le texte prévoyait à leur attention une durée d’assurance suffisante diminuée, eu égard à "l'incidence de la maternité sur leur vie professionnelle, notamment de la grossesse et de l'accouchement". Le Conseil d’Etat a décidé que cette disposition portait atteinte au principe d’égalité. La mesure est invalidée.

Pas de taux d'appel pour la tranche B

L’autre article annulé est plus problématique pour l’économie de la réforme du système de retraite. Il intéresse les 30 000 salariés polynésiens cotisant à la tranche B, c’est-à-dire les revenus mensuels compris entre 258 000 francs et 516 000 francs.

Le mode de contribution au régime de retraite de la tranche B est défini, pour les travailleurs salariés, par une délibération de 1995. Il s’agit d’une double cotisation dont le taux est fixé par arrêté en conseil des ministres. Cette double cotisation est répartie à raison de 2/3 à la charge de l’employeur et 1/3 à la charge du salarié. Jusqu’à présent, chaque franc cotisé ouvre droit pour chaque salarié à l’acquisition de points pour la retraite. Mais la réforme du système d’assurance vieillesse attaquée prévoyait de réserver une part de ces cotisations (entre 15 et 20 %) pour "contribuer à l’équilibre financier du régime". Cette répartition devait faire l'objet d'un arrêté futur en conseil des ministres. Les ressources générées par ce "taux d’appel" devaient représenter un peu plus de 1,5 milliard par an, en faveur de l’équilibre d’un régime encore financièrement viable, mais qui compte actuellement un peu plus de 10 000 pensionnés avec 2,5 cotisants pour un retraité.

Pour le Conseil d’Etat, ce "taux d’appel" est assimilable à un "prélèvement obligatoire" et "ne revêt pas le caractère d'une cotisation sociale mais doit être regardé comme une imposition de toute nature. (…) En s'abstenant d'en définir l'assiette, le taux et les modalités de recouvrement, le législateur du Pays a méconnu l'étendue de sa compétence". Cette disposition est donc jugée illégale en l’état. Elle ne pourra donc être mise en œuvre que par le biais d’une loi du Pays spécifique.

Pour le reste, le texte de la réforme est validé. Il prévoit dans les grandes lignes que l’âge légal pour prendre sa retraite soit progressivement repoussé de 60 à 62 ans entre 2020 et 2023, à raison de 6 mois d'allongement par an. La durée de cotisation sera portée de 35 à 38 ans de 2020 à 2023 à raison de 9 mois d'allongement par an. Ces ajustements paramétriques entreront en vigueur à partir du 1er janvier 2020. Mais dès le 1er juillet prochain, l'âge à partir duquel un travailleur pourra ouvrir son droit à pension de retraite par anticipation sera repoussé de 55 à 57 ans.


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