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Menace de grève à la direction de la biosécurité

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Menace de grève à la direction de la biosécurité
PAPEETE, le 31 janvier 2019 - Un préavis de grève a été déposé mercredi au sein de cette entité. Tous les services qui y sont rattachés sont concernés par cette menace, lancée par le syndicat A Ti'a i Mua. Si aucun accord n'est trouvé avant le 5 février à 0 heure, la grève sera effective pour une durée illimitée.

La direction de la biodiversité est sous le coup d'une menace de grève.

En effet, mercredi, le syndicat A Ti'a i Mua a déposé un préavis de grève dans cette institution. Six points sont ainsi mis en avant par le secrétaire général, Tu Yan, plus connu sous le nom de Piko. Le syndicaliste dénonce la nomination du nouveau directeur, les besoins en personnel, les moyens de fonctionnement ou encore la sécurité.

Si aucun accord n'est trouvé, le mouvement de grève sera effectif mardi à 0 heure, pour une durée illimitée. Tous les services seront donc impactés, que ce soit à Pirae, à Motu Uta, à l'aéroport et à l'abattoir.


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Les Pakumotu réclament la restitution de leur fausse monnaie

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Les Pakumotu réclament la restitution de leur fausse monnaie
PAPEETE, le 31 janvier 2019 - Trois représentants du gouvernement Pakumotu se sont rendus au Haut-commissariat ce jeudi matin afin de demander la restitution de leur monnaie. Dans l'impossibilité de rencontrer une autorité, les trois hommes sont repartis.

Les trois représentants du gouvernement Pakumotu souhaitaient s'entretenir avec le Haut-commissaire afin de demander à l'Etat de restituer leur fausse monnaie (le patu) ainsi que des biens saisis dont une imprimante. Ayant été déboutés dans leur demande d'entretien, les trois hommes ont rapidement quitté le Haut-commissariat.

Les Pakumotu réclament la restitution de leur fausse monnaie

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Le cirque de Samoa en piste à Tahiti

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Le cirque de Samoa en piste à Tahiti
PUNAAUIA, le 31 janvier 2019. Après une série de représentations à Moorea, Huahine et Raiatea, The Magic Circus of Samoa installe ses chapiteaux à Outumaoro, à Punaauia. Les représentations doivent commencer le 7 février et dureront environ un mois. Au programme : des acrobaties, du rire, de la magie, du jonglage, le « globe de la mort »…


« Pendant les deux heures de spectacle, on retombe en enfance. On rêve, on rit », raconte Teura, les yeux encore pleins d’étoiles. La jeune femme a assisté en famille au spectacle du cirque des Samoa, à Raiatea. « C’était la première fois que je voyais un tel spectacle. Il y avait des numéros de clowns, d’acrobates, de l’homme caoutchouc… Le premier numéro, celui de voltige, a été mon préféré. »

Après un passage à Huahine, Raiatea et Moorea, Bruno Loyal, fondateur du cirque des Samoa, et toute la troupe ont posé leurs valises et leurs chapiteaux à Outumaoro. Un grand chapiteau flambant neuf est arrivé ce jeudi d’Italie et va être monté à partir de ce vendredi. Bruno Loyal souhaite commencer les représentations de son « tout nouveau spectacle » à partir du 7 février. Elles sont prévues pour durer environ un mois.

Bruno Loyal est fier de sa troupe, composée de 32 personnes, dont 26 participent directement au spectacle. « Ce sont de bons artistes bien sûr mais ce sont aussi des bonnes personnes, avec des belles personnalités. Notre cirque est différent. Il est marqué par l’esprit polynésien. »

Chez les Loyal, le cirque est une histoire de famille. Le grand-père, le père et la mère de Bruno étaient déjà des gens du cirque. Dans son bureau, Bruno Loyal montre fièrement une affiche où on voit son grand-père en photo sur une affiche annonçant un de ses spectacles. Il montre aussi une photo en noir en blanc. « C’est le crique où je suis né », indique Bruno Loyal, La photo suivante, on le voit en pleine action de trapéziste.

C’est lors d’une tournée dans les îles du Pacifique qu’il est tombé sous le charme des îles Samoa. Il a décidé de s’y poser et de former ceux qui le souhaitent aux arts du cirque. L’équipe est ainsi constituée en majorité de Polynésiens. Puis, au fur et à mesure des tournées, des artistes du Brésil, d’Afrique du Sud… sont aussi venus rejoindre la troupe.


Bruno Loyal continue à transmettre sa passion. Ses trois fils participent aujourd’hui au spectacle. Le plus jeune, Bruno Junior, 15 ans, est un des artistes dans le globe de la mort, la « grande attraction », selon Bruno Loyal. Il s’agit d’un numéro qui se passe dans un grand globe en fer et au sein duquel circulent des motos. Ses deux plus grands fils, âgés de 25 à 23 ans, sont acrobates.

« Cette troupe est composée de jeunes artistes qui travaillent bien et beaucoup. Ils participent aussi à la vente des billets, de la boisson et de la nourriture. Cela m’a impressionné », souligne Poerava, qui a découvert le spectacle à Huahine. « Ils sont très professionnels et font tout ça avec le sourire. Tout est bien. C’était vraiment beau. Je conseille aux enfants, aux parents et grands-parents d’y aller ».

Grâce au nouveau chapiteau, qui peut accueillir 500 personnes dans les gradins et 100 personnes en VIP sur des chaises, le cirque des Samoa espère revenir tous les deux ans au fenua. Leur précédente venue remontait à 2013. Vous vous souvenezz peut-être que la troupe était venue avec Sultan Kosën, l’homme le plus grand du monde.

La troupe du Magic Circus of Samoa est orchestrée depuis plus de 30 ans par Bruno Loyal dont les parents étaient eux-mêmes des artistes de cirque.

Pratique
Le cirque de Samoa en piste à Tahiti
Tarifs : 1 500 Fcfp pour les enfants (2000 en VIP) et 2 500 Fcfp pour les adultes (3000 en VIP). Spectacle de 2 h 15.
Spectacle tous les jours sauf le lundi :
Mardi : 19 heures
Mercredi : 14 et 19 h
Jeudi : 19 heures
Vendredi : 19 heures
Samedi : 14 et 19 heures
Dimanche : 16 heures
Billets en vente prochainement dans les magasins Carrefour Arue, Faa’a et Punaauia, chez Radio 1 à Fare Ute, sur ticket-pacific.pf. Les billets seront aussi en vente sur place avant le début du spectacle.

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Carnet de voyage - Isabel Barretto, première « gouverneure » et amirale des Mers du Sud

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Carnet de voyage - Isabel Barretto, première « gouverneure » et amirale des Mers du Sud
Qui était donc Isabel Barreto de Castro, héroïne du jour et dont on ignore à peu près tout y compris son lieu et sa date de naissance, de même que le lieu et la date de son décès ? Difficile d’évoluer dans plus de flou, même si cette Espagnole a laissé son nom dans un petit coin de l’histoire du Pacifique Sud, en devenant la première « gouverneure » des îles Salomon et même la première « amirale » d’une flotte ibère…

A priori, et sauf à être contredit par des faits plus précis, Isabel Barreto aurait vu le jour dans la ville de Pontevedra, capitale de la province du même nom sise dans le nord-est de la péninsule ibérique (en Galicie). Nous employons le conditionnel, car rien n’est en vérité certain, d’autant que cette naissance est demeurée sans date précise : 1516 ou 1517, les avis sont partagés.

Des doutes sur son père
Cette période de sa vie est si floue que les historiens officiels ne sont pas d’accord sur l’identité de son père : selon les uns, Francisco Barreto fut un Lusitanien ayant occupé la place de dix-huitième gouverneur des Indes portugaises.

Pour d’autres, son véritable père est Nuño Rodriguez Barreto, d’origine portugaise, qui fit partie de la troupe de soudards sanguinaires emmenés par Francisco Pizarro à la conquête de l’empire inca à partir de 1533. Sa mère aurait été Mariana de Castro, le père comme la mère étant nés à Lisbonne. Isabel a donc très probablement une origine indirectement portugaise et se serait rendue dans le Nouveau Monde durant son enfance, au Mexique d’abord, avant de suivre son père au Pérou.

Pour le reste, silence total, personne ne sait rien de sa jeunesse, alors qu’elle apparaît pour la première fois sur la scène publique en épousant en 1585, à moins de vingt ans donc, un vénérable explorateur espagnol, Alvaro de Mendaña y Neyra, âgé de quarante-trois ans, soit vingt-quatre ou vingt-cinq ans de plus que sa jeune épouse.

Mendaña est un personnage déjà très connu, tant en Espagne qu’à Lima, mais sa dulcinée n’est probablement pas la première venue, car grâce à sa dot, nous le verrons un peu plus loin, le navigateur parvint à s’offrir rien moins qu’un bateau et un solide équipement pour une expédition devant durer plus d’un an.

Les mines d’or du roi Salomon…
En épousant un navigateur complètement obsédé par le désir de sillonner les Mers du Sud, doña Isabel savait qu’elle ne mettrait pas que sa dot en jeu, mais bel et bien sa vie si elle décidait de suivre son mari.

Celui-ci avait effectué le premier voyage de conquête d’un Espagnol dans le Pacifique Sud entre le 20 novembre 1567 et le 22 juillet 1569 (départ et retour au port de Callao). Il avait fait une découverte qu’il avait jugée prometteuse, quelques îles de l’archipel des Salomon (ainsi nommées car les Espagnols espéraient y trouver les mythiques mines d’or du roi Salomon).

Dès son retour à Lima, le navigateur fit des pieds et des mains pour repartir au plus vite, cette fois-ci avec armes et bagages afin de coloniser ce pays enchanteur.

Malheureusement pour lui, le vice-roi avait changé et le navigateur n’était plus très en cour. De fait, en 1585, lorsqu’il épousa Isabel Barreto, Mendaña n’avait pas remis les pieds sur un navire sillonnant les Mers du Sud et il n’est pas interdit de penser que c’est en partie grâce à l’influence d’Isabel sur le nouveau vice-roi, Garcia Hurtado de Mendoza, marquis de Cañete, que le navigateur put enfin repartir.

Mais on était déjà en juin 1595, le conquérant affichait cinquante-deux ans au compteur, un âge qui allait s’avérer très pesant pour pareille aventure.

Marins, soldats, femmes et enfants…
Le 9 avril 1595, financé en grande partie sur fonds propres, commençait donc le second voyage de Mendaña dans le Pacifique Sud. Mais avant même le départ, la discorde régnait entre les chefs de cette vaste entreprise qui mobilisait quatre bâtiments et plus de 400 personnes : la nao San Geronimo était le navire de la capitainerie, ayant pour capitaine et pilote Pedro Fernandez de Quiros (et les époux Mendaña à son bord, avec leurs serviteurs et esclaves), la nao Santa Ysabel était le navire amiral (qui disparut le 8 septembre 1595), la galiote San Felipe disparut le 10 décembre 1595 (propriétaire et capitaine : Felipe Curzo) et enfin la frégate Santa Catalina disparut le 19 décembre 1595 (propriétaire et capitaine : Alonzo de Leyra).

Nous l’avons dit, c’était une expédition à des fins de colonisation ; aussi de nombreuses familles, avec femmes et jeunes enfants, se trouvaient embarquées dans cette aventure (vingt-trois familles, quarante enfants, quarante-huit serviteurs). Isabel Barreto elle-même avait amené trois de ses frères, don Diego, don Luis, don Lorenzo et sa sœur doña Mariana (les deux derniers cités mourront durant le voyage).

Dès le départ, des dissensions très fortes se firent sentir : Isabel se rangea toujours du côté de son mari, qui était en opposition frontale avec Pedro Merino Manrique, le maître de camp, commandant la soldatesque embarquée.

Du 21 juillet au 5 août, l’expédition découvrit quelques îles des Marquises, nommées ainsi en hommage au vice-roi du Pérou, don Garcia Hurtado de Mendoza, marquis de Cañete.

Le 7 septembre, la petite flotte découvrait non pas les îles déjà reconnues par Mendaña lors de son premier voyage, mais l’île de Santa Cruz, aux Salomon certes, mais très au sud-est de l’objectif des Espagnols.

Sur place, la situation dégénéra très vite ; les rapports avec les indigènes oscillaient entre cordialité et hostilité et surtout, face aux maladies et au grand nombre de décès parmi les colons, il est clair que beaucoup d’entre eux cherchèrent à partir, pour trouver les îles de Mendaña ou pour rentrer au Pérou.

Une cascade de décès
Face aux menaces de mutinerie que le maître d’armes faisait peser sur lui, Mendaña y Neyra n’eut d’autre recours que de faire exécuter son rival à terre, sans procès ni même de temps pour une ultime confession, le 15 octobre 1595.

Dans la nuit précédent cette exécution, Isabel, selon Quiros, entendant des bruits suspects à terre, avait déclaré : « Mon Dieu, ils ont tué mes frères et ils réclament la chaloupe pour venir nous tuer. » Une phrase qui donne une idée de l’ambiance régnant entre le camp à terre et le navire de Mendaña.

Le même jour que la mort du maître de camp, des soldats « zélés », voulant précipiter la fin de l’expédition et rendre toute implantation sur place impossible, abattirent à bout portant le chef indigène Malope, qui était le plus sûr allié des Espagnols. Une manière de rendre la position de ceux-ci intenable et d’accélérer le départ. Mendaña ne faisait pas exception dans le bilan médical désastreux des Espagnols ; il était déjà très faible le 15 octobre et le 18 du même mois, il rendit son dernier soupir à la mi-journée. Il eut le temps d’organiser sa succession et c’est à ce moment-là qu’Isabel Barreto entra en lice ; elle fut nommée gouverneure (gobernadora) de la petite colonie et son frère don Lorenzo amiral de la flotte ; mais celui-ci décéda à son tour de la malaria le 2 novembre.

Décidée à ne rien partager !

Sans aucune expérience du commandement, de la navigation, de la direction d’une expédition, doña Isabel tenta de poursuivre la tache de son défunt mari, mais le 14 novembre, il lui fallut se rendre à l’évidence, elle devait faire appareiller les navires pour sauver ceux qui pouvaient encore l’être et gagner Manille.

Très orgueilleuse, elle ne voulut pas renoncer définitivement et annonça être favorable au départ, mais dans le but de revenir à Santa Cruz… Déclaration bien illusoire et qui ne dut tromper personne. A moins de trente ans, Isabel était donc supposée diriger cette entreprise qui virait au fiasco.

Quarante-sept personnes étaient mortes à Santa Cruz en un peu plus de deux mois.

En mer, Quiros, seul pilote réellement expérimenté, fut confirmé à son poste par la gobernadora, qui ne put, en définitive que suivre le mouvement, faute de la plus petite compétence et de la plus élémentaire empathie envers ses compatriotes. Plus isolée que jamais, elle ne commandait pas, se contentant, la plupart du temps de rester dans sa cabine à se faire servir.

Pire, alors que sur le bateau les malades mourraient de faim et de soif, elle maintint son train de vie, ne manquant ni d’huile, ni de vin, ni d’eau, ni de nourriture, bien décidée qu’elle était à ne rien partager. Son argument consistait à dire qu’elle et son mari avaient financé l’expédition et que ses biens étaient à elle et à elle seule, y compris ceux dont elle avait hérités. Elle refusa même que ses hommes lui payent ou s’engagent à lui payer les vivres qu’ils pourraient lui « emprunter ».

Jusqu’à la dernière minute, elle étala sa mesquinerie et son avarice, tant et tant qu’il fallut attendre une escale toute proche de Manille pour que des envoyés de la ville parviennent à lui faire sacrifier deux de ses truies afin d’apaiser la faim des malades et affamés qui se consumaient dans l’entrepont.

Remariage à Manille
Après avoir découvert Ponape, être passé par Guam puis Saipan, le 14 janvier 1596, la nao arriva enfin en vue des Philippines. Un trop généreux ravitaillement, le 18 janvier, causa la mort d’une demi-douzaine de personnes.

Finalement, le 11 février, le navire jeta l’ancre dans le port de Cavite et doña Isabel fut reçue le lendemain par les autorités de Manille. Elle fit commerce de certains de ses biens embarqués à Callao (il n’y a pas de petits profits !) et fit le récit du voyage au gouverneur avant de se remarier (veuvage d’un semestre) au mois de mai avec un noble rencontré aux Philippines, don Fernando de Castro, chevalier de l’ordre de Santiago.

Le 10 août, le San Jeronimo repartit de Manille en direction du Mexique ; au terme d’un voyage éprouvant de quatre mois, la nao parvint sur les côtes de ce qui s’appelait alors la Nouvelle-Espagne le 11 décembre et jeta l’ancre quelques jours plus tard à Acapulco.

La suite de la vie de doña Isabel fut à la hauteur de sa faiblesse de vue. Tandis que Quiros mettait tout en œuvre, entre le Pérou, l’Espagne et même le Vatican pour repartir (ce qu’il fit de 1605 à 1606), doña Isabel tenta mollement de faire valoir ses droits sur la Mar del Sur, aux côtés de son mari.
En réalité, après être revenue au Pérou, elle administra son encomienda de Castrovirreyna, dans la province de Huancavelica (à l’altitude de 3 956 m), au sud-est de Lima. On dit aussi qu’elle passa du temps à Guanaco, en Argentine, où elle aurait possédé, elle ou son mari, une autre encomienda.

La fin de sa vie est noyée dans le brouillard : pour certains, elle mourut en 1612 à Castrovirreyna où elle serait enterrée, alors que pour d’autres, elle partit en Espagne afin de tenter de faire valoir ses droits sur les Mers du Sud, de manière à contrer Quiros. En vain, puisque celui-ci repartit avec l’appui du roi, tandis qu’Isabel serait morte dans sa province natale de Galice.

Sa tombe, au Pérou ou en Espagne, n’a jamais été retrouvée.

Daniel Pardon

A lire
Carnet de voyage - Isabel Barretto, première « gouverneure » et amirale des Mers du Sud
-Marquise de la Mer du Sud (par Annie Baert). Editions Au vent des îles.
(petite foto)

Carnet de voyage - Isabel Barretto, première « gouverneure » et amirale des Mers du Sud
-Histoire de la découverte des régions australes (par Pedro Fernandez de Quiros, traduction Annie Baert). Editions L’Harmattan
(petite photo)

Avare, mesquine et égoïste…
Isabel Barreto, si l’on en croit le chroniqueur de l’expédition au cours de laquelle elle devint gobernadora, était un monstre d’égoïsme.
Laissons la parole à Quiros, narrateur de ce voyage épique, qui sut mettre en évidence l’incompétence mais surtout l’avarice d’Isabel :

Plutôt en pendre deux !

« Beaucoup (ndlr : de membres de l’équipage) lui demandaient (ndlr : à Quiros), puisqu’il savait les commander, de leur donner à manger et de leur verser un peu des jarres de vin, d’huile et de vinaigre de la gobernadora, ou de le leur échanger contre leur travail. Ils disaient encore qu’ils lui donneraient des gages, le lui paieraient à Manille, ou lui rendraient la même quantité, car c’était pour reprendre des forces afin de la conduire, elle et son navire. Sinon, ils mourraient tous en échange de sa mort (…) A plusieurs reprises, le chef-pilote entretint la gobernadora de ces requêtes qui durèrent tout le voyage et lui représenta qu’il était pire de mourir que de ne rien dépenser. Elle lui répondit qu’il était plus son obligé à elle que celui des marins, qui ne parlaient qu’avec sa permission et que, si elle en faisait pendre deux, les autres se tairaient. (…) Finalement, elle donna deux jarres d’huile, mais, comme ils étaient nombreux, il n’y en eut bientôt plus, et c’est ainsi que les plaintes réapparurent et durèrent tout le voyage ».

Son linge lavé à l’eau douce rationnée

« Fort préoccupé parce que nous avions peu d’eau et que certains, en secret, en usaient beaucoup, le chef-pilote assistait à la distribution des rations. La gobernadora en usait largement et s’en servait pour laver son linge. Quand elle en fit demander une jarre à cet effet, le chef-pilote lui dit qu’elle devrait considérer les circonstances et qu’il ne lui semblait pas juste de dépenser si largement le peu d’eau que nous avions. Elle prit cela comme un grave délit et en fut si affectée et si irritée qu’elle lui dit : « Ne puis-je pas faire ce que je veux de mon propre bien ? ». Le chef-pilote lui répondit que l’eau était à tout le monde, qu’il devait y en avoir pour tout le monde, que le rationnement correspondait au chemin qui restait à parcourir, que son devoir était de se restreindre afin que les soldats ne disent pas qu’elle lavait son linge avec leur vie et qu’elle devrait avoir plus de considération pour la patience d’hommes qui souffraient mais ne s’emparaient pas par le force de tout ce qu’elle possédait à bord du navire, car des gens affamés sont parfois capables d’excès. »
En réponse, « la gobernadora confisqua les clés au cambusier, un homme fidèle qui les avait reçues du chef-pilote et les donna à un de se serviteurs ».

Carnet de voyage - Isabel Barretto, première « gouverneure » et amirale des Mers du Sud

Carnet de voyage - Isabel Barretto, première « gouverneure » et amirale des Mers du Sud

Carnet de voyage - Isabel Barretto, première « gouverneure » et amirale des Mers du Sud

Carnet de voyage - Isabel Barretto, première « gouverneure » et amirale des Mers du Sud

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​Les Établissements français d’Océanie et l’Indo-Chine française

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​Les Établissements français d’Océanie et l’Indo-Chine française
PAPEETE, 4 février 2019 - L’association Mémoire polynésienne et la Maison de la culture organisent une conférence sur le thème Les tahitiens dans les guerres d’Indochine et de Corée, mardi 12 février. Tahiti Infos s’associe à cet événement en publiant chaque jour. Aujourd’hui, quelques faits historiques relatant les liens entre les EFO et l’Indochine.

Avant la guerre d’Indochine, des liens particuliers se sont tissés entre les Établissements français d’Océanie (ÉFO) et l’Indo-Chine française qui jusqu’en 1927, s’écrit avec le trait d’union car elle intègre aussi les comptoirs français d’Inde de Pondichéry, de Karikal, de Yanaon et de Mahé. 

La Banque de l’Indochine s’installe dans la colonie en 1904. Une main-d’œuvre ouvrière principalement originaire d’Annam arrive dans les ÉFO en 1930. Elle a été précédée au début du siècle par l’exil politique de Nguyen Van-Cam.
Dans les années 1989, la colonie d’Océanie accueille Nguyen Van Cam dit Ky Dong, activiste dans le delta du Tonkin du cercle de  Yen Thé et exilé par ordre du gouverneur Doumer.  Ky Dong, l’enfant merveilleux, à peine âgé de neuf ans conduit une première manifestation de contestation  contre la citadelle de Nam Dim. A cause de son jeune âge, il est envoyé au lycée d’Alger où il passe son baccalauréat.

​Les Établissements français d’Océanie et l’Indo-Chine française
A son retour en Indochine, après neuf années d’absence, il fonde une colonie agricole dans les montagnes de l’Annam, district de Cho Kei qui se transforme rapidement en une organisation quasi militaire. Le 24 janvier 1898, le gouverneur général de l’Indochine signe l’ordre de déportation de Nguyen Van Cam, d’abord en Nouvelle Calédonie puis Tahiti. Ky Dong est transporté aux Marquises, terre polynésienne de déportation où il rencontre Punu Ura a Teriitaumihau, sa future épouse, exilée comme lui, après les révoltes des îles Sous-le-Vent, de Ra’iatea et de Tahaa.

>> Lire aussi : Ký Dông, ce héros national vietnamien méconnu de l'Uranie

Ky Dong exerce à Hiva Oa la fonction d’infirmier. Il devient l’ami de Paul Gauguin. Il écrit notamment une pièce intitulée Les Amours d’un vieux peintre aux îles Marquises. Nguyen Van Cam est finalement ramené sur Tahiti pour travailler à l’hôpital de Papeete. Il décède le 17 juillet 1929 sans avoir revu sa terre natale et est inhumé au cimetière de l’Uranie. De son union avec Punu Ura sont nés en 1903 Pierre Napoléon et Bernadette, décédée pendant l’épidémie de grippe espagnole en 1919.

L’économie des Établissements français de l’Océanie a toujours eu à souffrir de pénurie de main-d’œuvre locale et va accueillir un millier d’ouvriers annamites dans les productions agricoles locales, cas de la culture de la vanille et du coprah mais surtout à Makatea pour l’extraction du phosphate pour une durée de cinq ans. 

Les Tahitiens les nomment anami sans mesurer dans leur inconscient collectif que des liens ancestraux les unissent peut-être, cas de la civilisation Cham. Les Chams furent de brillants navigateurs. Certains d’entre eux, acculés au littoral dans d’incessantes guerres sino-cham, ont-ils été poussés dans leurs voyages jusque dans les lointaines îles du Pacifique.
À la fin des années 40, la chute du prix de la vanille et du coprah dans les ÉFO rend la main-d’œuvre annamite bien plus coûteuse que l’embauche locale. Beaucoup de contrats ne sont pas renouvelés pour des raisons économiques ou sont résiliés à l’amiable pour indiscipline. Les derniers Annamites quitteront Makatea en 1953. Peu demandent le statut de résident et retournent en Indochine.

La guerre d’Indochine n’émeut pas l’opinion publique tahitienne. L’actualité retient davantage le vol expérimental d’un DC 4 d’Air France qui effectue une liaison de Paris à Bora Bora.

Seul, un leader politique tahitien se lève contre la guerre d’Indochine : Pouvana’a a Oopa surnommé par ses détracteurs le Viet, ou Pou Van Nam. Ses mots d’ordre ne sont pas entendus par tous ses fils polynésiens dont l’engagement au sein du corps expéditionnaire français d’Extrême Orient fait l’objet du livre Les Tahitiens dans les guerres d’Indochine et de Corée, récemment publié par Jean-Christophe Shigetomi.  

​Conférence le 12 février
L’association Mémoire polynésienne et la Maison de la culture organisent une conférence sur le thème Les tahitiens dans les guerres d’Indochine et de Corée.
Jean-Christophe Shigetomi relatera l’épopée des Tamari’i Tahiti engagés dans le corps expéditionnaire d’Extrême-Orient, entre 1945 et 1954. Il parlera aussi de ceux, moins nombreux, qui ont servi au sein du Bataillon français de l’ONU, entre 1950 et 1953 en Corée.

Date : le 12 février 2019 à partir de 18 heures

Lieu : Salle Muriavai

Entrée libre et gratuite

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Accident à Papara : le parquet fait appel du contrôle judiciaire

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Accident à Papara : le parquet fait appel du contrôle judiciaire
PAPEETE, le 31 janvier 2019 - L’homme qui a mortellement fauché un adolescent de 13 ans à Papara le 27 janvier dernier a été mis en examen ce mardi puis placé sous contrôle judiciaire. Le parquet, qui souhaite que l’auteur des faits soit placé en détention provisoire, a fait appel de cette mesure.

Le 27 janvier dernier, un sexagénaire a mortellement fauché un adolescent de 13 ans à Papara. La victime, qui roulait à contresens sur son vélo, a été percutée par le véhicule du conducteur qui se trouvait alors en état d’ébriété.

L’homme, présenté devant un juge d’instruction mardi, a été mis en examen pour homicide involontaire aggravé puis placé sous contrôle judiciaire.

Le parquet a fait appel de cette mesure ce mercredi. Cet appel sera traité le 5 février prochain par la chambre de l’instruction.

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Séquestre des loyers du Centre Vaima : Une décision "contraire au bon sens"

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 Séquestre des loyers du Centre Vaima : Une décision
PAPEETE, le 31 janvier 2019 - La cour d’appel a étudié ce jeudi la demande de rétractation de la décision du 6 décembre dernier ayant ordonné le séquestre des loyers du Centre Vaima suite à une requête déposée par le conseil des descendants de la nièce adoptive de Charles Brown Petersen. Pour le conseil des dirigeants du Centre Vaima, cette mesure de séquestre des loyers est "contraire au bon sens". La cour d’appel rendra sa décision le 11 avril prochain.

Depuis un arrêt rendu par la cour d’appel le 6 décembre dernier, tous les loyers versés par les commerçants aux dirigeants du Centre Vaima ont été séquestrés dans l’attente du règlement de la succession de l’homme d’affaires Richard Brown Petersen.

La cour d’appel a traité ce jeudi matin les demandes de rétractation de l'ordonnance du 6 décembre dernier qui avait ordonné le séquestre des loyers et qui ont été déposées par Me Usang et Me Quinquis, conseils respectifs des dirigeants du centre Vaima et des descendants de Phinéas Bambridge.

Pour le conseil de la famille Malmezac et du président du centre Vaima, Me Usang, le séquestre "a été prononcé sans qu’il n’y ait eu de procès, c’est-à-dire que le Centre Vaima a été mis devant le fait accompli sans que l’on ne lui ait demandé d’explication. Aujourd’hui, nous avons pu présenter des arguments pertinents et très lourds qui nous permettent d’obtenir la rétractation du séquestre de loyers. Car les revendications des Mac Millan ne tiennent pas debout tant en droit que dans les faits." Selon l’avocat, les dirigeants du Centre Vaima sont les victimes collatérales d’un "litige sur les successions", "le centre Vaima est locataire d’une assise foncière, il paye son loyer et nous n’avons aucune prise de position sur le litige au regard de la propriété du sol."

De son côté, Me Quinquis, qui représente les descendants de Phinéas Bambridge, affirme que cette mesure n’a "pas de sens" : "Tous les arguments du conseil des descendants de Denise Higgins ont été écartés par de très nombreuses décisions de la Cour d’appel qui sont aujourd’hui définitives (…) Il est acquis que sur les 3000 actions qui appartenaient à M. Brown Petersen, 2000 d’entre elles avaient déjà été léguées à Phinéas ou à Rudy Bambridge au moment de son décès. Les 1000 actions restantes ont été vendues régulièrement à la barre du tribunal suivant une procédure extrêmement minutieuse." Tel qu’il l’a indiqué ce jeudi face à la Cour d’appel, Me Quinquis craint qu’il ne faille se "résoudre à une alternative : soit les Mac Millan sont victimes d’un syndrome de déni par rapport aux décisions de justice qui ont été rendues, un syndrome grave et pathologique, soit ils sont en pleine escroquerie au jugement."


Imbroglio judiciaire autour d’un héritage colossal
L'affaire commence en 1962 lorsque le puissant homme d'affaires et propriétaire foncier, Charles Brown Petersen, décède en laissant un héritage colossal qui comprend notamment les terrains sur lesquels sont actuellement construits les locaux du centre Vaima.

Un an avant sa mort, Charles Brown Petersen avait adopté sa nièce, Denise Higgins. En juillet dernier, et suite à des décennies de procédure, la Cour de cassation a définitivement statué sur cette adoption en reconnaissant la légalité de cette procédure. Les descendants de Denise Higgins, la famille Mac Millan, sont donc en capacité d'accéder à des parts de l'héritage.

La famille Bambridge, descendante de Phinéas Bambridge, secrétaire particulier de Charles Brown Petersen, a toujours contesté l'adoption de Denise Higgins. Elle se présente aujourd'hui comme l'ayant-droit du milliardaire américain. Dans ce litige, le Centre Vaima cristallise toutes les tensions. Construit en 1974 par une société américaine et été acquis en 2009 par la famille Malmezac, et Philippe Vasseur, directeur et Président de la société, suite à un bail emphytéotique (bail d'une durée de 99 ans en moyenne), il est au cœur de l'arrêt de la Cour d'appel rendu le 6 décembre dernier. Car, si la société du Centre Vaima s'oppose déjà à la demande d'augmentation du bail par la famille Bambridge, elle se retrouve également au cœur de la guerre de succession.

Dans l’attente de la décision de la Cour d’appel, les loyers du Centre Vaima – qui avoisineraient les 200 millions de francs par an, sont donc toujours séquestrés



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Pirae dresse le bilan de ses actions en matière de sécurité

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Pirae dresse le bilan de ses actions en matière de sécurité
PIRAE, le 31 janvier 2019 - Le maire, Édouard Fritch, accorde de l’importance à la politique de prévention de la délinquance sur le territoire communal de Pirae et a souhaité pour cela ne pas agir seul. En 2017, avec le soutien du Conseil municipal, il décide de réactiver le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), instance qu’il préside à cet effet, composée de plusieurs partenaires.

Il s’agit là d’une des clés en faveur de la prévention partenariale qui se construit dans le cadre d’un réseau de confiance, c’est une coopération qui prend forme au niveau stratégique et opérationnel. C’est au sein de ce Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance que le pilotage de la politique communale de prévention de la délinquance s’exerce, sur la base d’un programme de travail et de collaboration partagée.

Ensemble, les partenaires élaborent un plan local d’actions de prévention intégrant les orientations prioritaires déclinées sur le plan opérationnel dans le but de toucher les publics et d’améliorer la tranquillité publique.C’est dans ce contexte que s’inscrit cette séance plénière,organisée une fois par an. Elle se fera en présence du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance de la commune présidée par le maire,en présence de René Bidal, haut-commissaire de la République en Polynésie française, de Hervé Leroy, procureur de la République auprès du tribunal de première instance de Papeete, des conseillers municipaux, des institutions et organismes publics et privés concernés, des directeurs des établissements scolaires, des représentants des associations et des confessions religieuses de Pirae.

Ce jeudi matin, il s’agit pour cette rencontre des partenaires du CLSPD de Pirae de dresser le bilan des actions 2018 et de présenter les perspectives 2019 pour optimiser cette collaboration en matière de prévention de la délinquance sur le territoire de Pirae. Et le bilan est plutôt positif,puisqu'en 2018, il y a eu un vrai travail de partenariat entre la commune et les services du Pays et de l'État, notamment dans le partage des informations.

Il s’agit là d’une des


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réseau de confiance, c’est une coopération qui prend forme au niveau stratégique et opérationnel. C’est

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Ensemble, les partenaires élaborent un plan local d’actions de prévention intégrant les orientations

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C’est dans ce contexte que s’inscrit cette

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actions 2018 et

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au sein de ce Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance que le pilotage de la po

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communale de prévention de la délinquance s’exerce, sur la base d’un programme de travail et de

collaboration partagée.

Ensemble, les partenaires élaborent un plan local d’actions de prévention intégrant les orientations

prioritaires déclinées sur

le plan opérationnel dans le but de toucher les publics et d’améliorer la

tranquillité publique.

C’est dans ce contexte que s’inscrit cette

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Hier

matin, il s’agit pour cette rencontre des partenaires du CLSP

D de Pirae de

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actions 2018 et

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pour optimiser cette collaboration

en matière de

prévention de la délinquance sur le territoire de Pirae.

Et le bilan est plutôt positif,

puisqu'en 2018, il y a eu un vr

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RESIPOL : Une structure de partage et d'échange autour de la recherche et de l'innovation

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RESIPOL : Une structure de partage et d'échange autour de la recherche et de l'innovation
PUNAAUIA, le 31 janvier 2019 - ​Les dirigeants et représentants des organismes de recherche et d'innovation présents au fenua ont acté hier la création du consortium Resipol (Recherche enseignement supérieur innovation pour la Polynésie). "L'idée est d'avoir une structure de partage et d'échange dans tous les domaines de la recherche et de l'innovation", explique Patrick Capolsini, président de l'Université de la Polynésie française.

Six organismes de recherche et d'innovation (voir encadré) présents en Polynésie française ont signé hier sur le campus de l'Université de la Polynésie française (UPF) l'accord cadre pour la création du consortium Resipol (Recherche enseignement supérieur innovation pour la Polynésie).
 
Ce dispositif est mis en place dans un cadre national (loi n°2013-660 relative à l’Enseignement supérieur et à la recherche du 22 juillet 2013) visant la mise en place d’une organisation territoriale coordonnée autour d’un projet partagé défini d’un commun accord par les établissements de l’État et du Pays et des partenaires de l’Université de Berkeley, afin de soutenir le développement de la Polynésie française par la connaissance, la formation et l’innovation.
 
"L'idée est d'avoir une structure de partage et d'échange dans tous les domaines de la recherche et de l'innovation", a expliqué Patrick Capolsini, président de l'UPF. Puis de compléter, "évidemment notre volonté avec les autres organismes fondateurs est de mettre en commun nos moyens, techniques, humains et financiers et donc d'avoir une politique commune dans beaucoup de domaines. Par exemple, des start-up polynésiennes pourraient s'appuyer sur des recherches et des études pour créer de la valeur ajoutée au niveau de l'économie."

FAIRE GAGNER DE LA VISIBILITE A LA RECHERCHE
Les partenaires de Resipol ont par ailleurs défini quelques objectifs. On note notamment la création d'un nouveau pôle de recherche sur le campus de Outumaoro, la construction d'une station d'écologie expérimentale à Moorea ou encore la construction du centre polynésien de recherche de Paea.
 
Les membres du consortium tâcheront également "d'accroître la visibilité de la recherche et la culture de la recherche" en Polynésie française. "L'idée est d'organiser des journées de la recherche, ou encore des 'doctoriales' de la Polynésie française. Parce qu'il y a énormément de choses qui se font dans le domaine de la recherche et l'innovation au fenua, mais que le grand public ignore encore", insiste Patrick Capolsini.
 
Les membres du consortium RESIPOL se réuniront dans les prochains jours pour travailler sur leur mode de fonctionnement et sur les actions à mener.

FOCUS
Les six membres fondateurs du consortium Resipol
L'Université de la Polynésie française
L'Université de Californie-Berkeley
Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
L'Institut française de recherche pour l'exploitation de la Mer (IFREMER)
L'Institut Louis Malardé (ILM)
L'Institut de recherche pour le développement (IRD)
 
En qualité de partenaires : L'École pratique des Hautes-études (EPHE), Météo France, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), le service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM), le pôle d'innovation Tahiti Fa'ahotu, l'Agence française pour la biodiversité (AFB)

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​Polynésie la 1ère sous la menace d’une grève à la veille du FIFO

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​Polynésie la 1ère sous la menace d’une grève à la veille du FIFO
PAPEETE, 31 janvier 2019 - La station Polynésie La 1ère est sous le coup d’un préavis de grève à l’appel du syndicat majoritaire CGT. Faute d’entente, les débrayages auraient lieu à partir du 5 février et pourraient compromettre l’organisation du 16e FIFO.
 
Le moment est choisi. Un préavis de grève déposé par le syndicat majoritaire CGT pourrait donner lieu à un mouvement en plein 16e FIFO, la semaine prochaine et compromettre sérieusement l’organisation de cette manifestation étiquetée France TV.

Sans entente avec la direction de la station avant le 5 février, la grève serait déclenchée mardi dès zéro heure pour une durée illimitée, "reconductible chaque jour".

A l’origine de cette contestation, le syndicat dénonce les conséquences, sur l’organisation et la qualité du travail, des coupes budgétaires auxquelles se trouve soumis la station de Pamatai, dans le cadre du plan d’économies imposées à toutes ses antennes par le groupe France Télévision.

"Mais la goutte qui a fait déborder la vase, c’est lorsqu’on a appris que 11 personnes du groupe France Télévision débarquent pour le FIFO, logés à l’Intercontinental pendant 10 jours, explique un employé de la chaîne. Et ils ne voyagent pas en classe éco. A côté de ça, on nous demande de supprimer trois postes équivalents temps plein, cette année, et subir une coupe budgétaire de 91 000 euro en 2019. C’est ce double langage qui a mis le feu aux poudres."

Le préavis demande à ce que soit établi un projet éditorial pour la reconquête des audiences ; un moratoire sur les suppressions de postes ; la régularisation des collaborateurs sous contrat CDD "depuis des années" ; le renouvellement « de certains cadres du comité de direction » ; et diverses améliorations des conditions de travail des techniciens.

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L'UPF lance ses premiers cours en ligne

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L'UPF lance ses premiers cours en ligne
PAPEETE, le 31 janvier 2019 - L'Université de la Polynésie française s'empare des hautes technologies pour moderniser son enseignement. Un premier cours de la formation continue est déjà disponible entièrement en ligne, et quatre de plus sont en cours de développement.

Un vent de modernité commence à souffler sur l'Université de la Polynésie française : sa toute première formation entièrement en ligne démarre début février. Les cours ont tous été filmés en vidéo, les élèves pourront y accéder à leur rythme et aux horaires qu'ils souhaitent. Des QCM en ligne leur permettront d'évaluer leurs progrès, un forum leur permettra d'échanger avec la classe virtuelle, ils pourront prendre des rendez-vous en téléconférence avec leur enseignant... La seule présence physique nécessaire sera le jour de l'examen final, pour obtenir le diplôme national.

Cette révolution va changer beaucoup de choses pour de nombreux étudiants. Ceux des îles pourront bénéficier de la formation sans devoir s'exiler à Tahiti plusieurs mois. Les étudiants salariés pourront avancer sur leurs cours sur leur téléphone pendant leurs moments de pause ou les week-ends. Les personnes à la mobilité réduite pourront suivre une formation sans galères...

La première formation en ligne proposée est la préparation au Brevet d'Initiation Aéronautique. Lancée il y a deux ans, elle est proposée en formation continue avec des cours du soir pour un total de 58 heures de cours avec un seul intervenant, le pilote-instructeur Cédric Le Ballois. Elle avait toutes les qualités pour être la première formation dématérialisée.

Jean-Claude Lecuelle, directeur de la formation continue, nous explique que "quand j'ai eu la présentation pour la première de ce nouveau type de formation et de ce qu'on peut faire avec, j'ai tout de suite pensé au BIA, parce que l'année dernière il y avait un effectif important et parmi ces étudiants il y avait des jeunes de 13-14 ans dont les parents patientaient sur le parking de l'université en attendant que les cours se finissent... Donc je me suis dit que ça serait une façon de rendre les choses bien plus simples. Et il y avait le fait que sur cette formation il n'y a qu'un seul intervenant. Car pour ce type de prestation, il faut déjà une certaine aisance devant la caméra, et ce n'est pas donné à tout le monde."

QUATRE AUTRES FORMATIONS CONTINUES BIENTÔT DÉMATÉRIALISÉES

Il nous révèle également que quatre nouvelles formations en ligne sont en cours d'élaboration (voir encadré), parmi les plus populaires de la formation continue. "Pour choisir les première formations qui seront mises en ligne nous avons d'abord pris en compte l'effectif de ces formations, parce que nous avons de gros problèmes d'infrastructures à l'université avec un nombre de grandes salles très limité. Il y a aussi la localisation des personnes qui veulent suivre ces formations, parce qu'avec le nouveau câble on peut maintenant atteindre toutes les îles principales avec ces offres en ligne. Enfin, il faut que les enseignants soient d'accord pour tester ce nouveau format !"

L'UPF lance ses premiers cours en ligne
Cédric Le Ballois, le formateur de la formation Préparation au BIA, nous confirme que ce nouveau format lui a tout de même demandé un temps d'adaptation : "Au début, j'ai eu un peu de mal devant la caméra, je ne me sentais pas particulièrement à l'aise. Je n'avais pas l'impression de pouvoir donner la même chose que lors d'un cours en présentiel devant des élèves. Mais grâce aux conseils de mes formateurs, j'ai finalement gagné en confiance et j'ai vite compris que je peux donner autant en vidéo, et même plus. L'intérêt de la vidéo c'est que les élèves peuvent la rejouer autant qu'ils veulent. S'ils n'ont pas compris, ou que trois jours après ils se posent encore une autre question, ils peuvent se rejouer la vidéo. Alors qu'un cours, c'est une fois et puis terminé ! Donc maintenant, je trouve que la vidéo est un format qui me plaît beaucoup. J'espère pouvoir consacrer plus de temps à mes élèves, même si c'est par internet. Je pourrai me consacrer non pas au contenu, mais à la formation de chaque élève. En cours traditionnel, on n'a pas le temps d'interagir avec chaque élève, donc là j'espère pouvoir être plus pointu avec chaque élève, repérer leurs points faibles, répondre aux questions qu'ils se posent... En plus, il y a beaucoup de profils différents. L'année dernière, on avait un élève de 13 ans et un autre de 67 ans, donc ils n'avaient pas du tout les mêmes attentes face à la formation."

Il confirme tout de même que regarder simplement les vidéos ne sera pas suffisant pour apprendre le cours : "Il y a tout de même besoin de travailler derrière. Il faut prendre des notes, réviser, explorer le sujet, comme dans un vrai cours. Les plus motivés se serviront des vidéos comme une introduction, puis iront travailler eux-mêmes sur les problèmes, et c'est ceux-là qui franchiront vraiment le pas de la connaissance."


Bientôt quatre formations de l'UPF entièrement disponibles en ligne
L'UPF lance ses premiers cours en ligne
Quatre nouvelles formations en ligne sont en cours d'élaboration à l'UPF :
- le Diplôme d'accès aux études universitaires (pour obtenir une équivalence du BAC)
- la Licence d'Administration Publique
- la Capacité en Droit
- le Diplôme d'Université Guide Touristique



Parole à : Christophe Batier, responsable du pôle TISE à l'UPF
"Les étudiants retrouvent le plaisir d'apprendre ils sont bien plus motivés avec des outils comme ça"

Vous avez un beau studio, combien a-t-il coûté ?
Alors, il a coûté 2,4 millions de francs, ce n'est pas si cher. Il est utilisé non seulement par les enseignants qui viennent enregistrer leurs cours comme tu l'as vu, mais aussi par les élèves. Parfois, les professeurs leurs donnent une activité en vidéo, par exemple sur le cours Projet Voltaire, pour apprendre l'orthographe et la grammaire, chaque étudiant doit présenter une règle de grammaire en une minute en format vidéo ! Et nous avons aussi ouvert ce matériel aux autres établissements scolaires, nous proposons aux professeurs des collèges et lycées publics de venir enregistrer leurs cours. Il faut absolument que vous regardiez les vidéos d'Anthony Lozac'h, professeur d'Histoire-géo au collège de Punaauia, qui a enregistré un cours sur l'histoire de l'économie du Pacifique au XIXe siècle, qu'il a mis gratuitement sur YouTube et Facebook ! En tout, nous avons déjà tourné 400 vidéos dans ce studio.

Tu viens de l'Université de Lyon où ces technologies sont déjà bien utilisées ?
Oui, j'ai installé cinq studios de ce type à Lyon, mais aussi plusieurs en Afrique. Pour les étudiants, ce que ça change c'est qu'ils ont accès aux cours tout le temps. Entre les grèves des transports, les étudiants des îles, c'est compliqué d'être tout le temps en présentiel. Là, si on n'a pas compris, on peut revenir en arrière, revoir la vidéo... Et on voit que les étudiants retrouvent le plaisir d'apprendre, ils sont bien plus motivés avec des outils comme ça.

Penses-tu que cette technologie pourra être étendue à l'ensemble des cours de l'université ?
Oui bien sûr. Après, il faut que chaque enseignant se l'approprie. Il y a différents niveaux d'utilisation. Le cours pratique, ça doit se faire en physique, on ne mettra pas un laboratoire de chimie en vidéo. Mais on peut mettre le cours sur les consignes de sécurité du laboratoire, ou comment utiliser tel ou tel équipement en vidéo, et ça sera très utile.


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USA: sous le nid de poule, un tunnel vers la banque

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USA: sous le nid de poule, un tunnel vers la banque
Miami, Etats-Unis | AFP | jeudi 31/01/2019 - Un nid de poule au milieu d'une rue de Miami, en Floride, a mis au jour un tunnel clandestin relié à une banque, selon l'antenne locale du FBI qui a ouvert une enquête pour tentative de cambriolage, ont indiqué jeudi les médias locaux.

Le trou s'est formé au beau milieu de Flamingo Rd, dans le quartier de Pembroke Pines, dans l'ouest de la ville, au niveau d'une succursale de la Chase Bank. 
Il a finalement laissé entrevoir un tunnel creusé à quelques centimètres seulement du bitume, selon les photos diffusées sur le compte Twitter de l'antenne locale de la police fédérale. 
Le trou a été signalé mercredi par un riverain aux services locaux de la voierie, qui a averti la police de Miami en découvrant un tuyau d'arrosage dans le conduit, a raconté le quotidien Miami Herald.
La police locale, avec le soutien du FBI, ont retrouvé l'entrée du tunnel cachée par des palettes de l'autre côté de la rue. A côté se trouvait un générateur électrique, un treuil et un petit wagon, a précisé le porte-parole du FBI, Michael Leverock.
Le tunnel, d'une longueur de 45 mètres environ, ne faisait que 60 à 90 cm de diamètre. "Il faut être très petit pour y entrer et il ne faut pas être claustrophobe", a expliqué le policier.
Selon lui, le terrassier amateur creusait depuis "plusieurs mois, ça ne se fait pas en un jour".
La banque, qui n'a pas souhaité faire de commentaire, n'a pas été victime de cambriolage, a précisé le FBI.
Le mode opératoire rappelle le célèbre "casse du siècle" qui avait visé à l'été 1976 la banque Société Générale de Nice (sud-est de la France). Les cambrioleurs étaient passés par les égouts puis avaient creusé un tunnel jusque dans la salle des coffres. Le butin, qui n'a jamais été retrouvé, a été estimé à 46 millions de francs, soit l'équivalent de 29,6 millions d'euros actuels.

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Russie: un tueur "vampire" se fait passer pour un médecin

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Russie: un tueur
Moscou, Russie | AFP | vendredi 01/02/2019 - Lycéen, il avait tué un camarade et bu son sang. Après dix ans d'internement, un Russe a réussi à se faire embaucher comme médecin avec un faux diplôme avant d'être démasqué et arrêté, ont rapporté vendredi les médias locaux.

Les enquêteurs ont annoncé vendredi l'arrestation de cet homme de 36 ans qui travaillait comme médecin chargé de la prévention dans un hôpital de Tchéliabinsk, dans l'Oural. Il a été inculpé pour avoir utilisé à dessein un faux diplôme de médecine afin d'obtenir un poste en novembre dernier.
Identifié par les médias locaux comme Boris Kondrachine, il a été embauché alors qu'il avait été condamné en 2000 à suivre un traitement après "avoir commis un crime particulièrement grave", a indiqué le Comité d'enquête russe, principal organisme chargé des investigations criminelles, dans un communiqué.
Selon des médias russes, en 1998, lorsqu'il était encore lycéen, le "faux docteur" avait injecté un sédatif à un camarade avant de le démembrer et de boire son sang.
Kondrachine "se considérait comme un vampire", assure le site d'information local Znak.com.
En août 2000, Boris Kondrachine avait été interné dans un hôpital psychiatrique après avoir été diagnostiqué schizophrène, selon le journal local Tcheliabinskaïa Nedelia.
Il est sorti de l'hôpital dix ans plus tard.
Kondrachine avait été embauché comme médecin,  chargé d'encourager les gens à ne pas boire d'alcool, à ne pas fumer et à faire de l'exercice, a indiqué la responsable du département municipal de la santé, Natalia Gorlova, citée par l'agence de presse Interfax.
Il a été arrêté en janvier après avoir été reconnu par un psychiatre qui l'avait traité lors d'un forum médical, selon Interfax.

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L'Australie a connu son mois de janvier le plus chaud jamais enregistré

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L'Australie a connu son mois de janvier le plus chaud jamais enregistré
Sydney, Australie | AFP | vendredi 31/01/2019 - L'Australie a connu son mois de janvier le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne de 30 degrés Celsius, accompagnée d'une sécheresse dévastatrice et des feux de brousse qui ont contribué à la mort massive de poissons, a-t-on indiqué vendredi de source officielle. 

Il s'agit de la moyenne la plus élevée pour un mois de janvier depuis qu'on enregistre les températures en Australie.
"Nous avons vu les effets de la vague de chaleur toucher d'importantes parties du pays à travers la plupart du mois, avec des records battus tant sur la durée qu'en ce qui concerne les températures extrêmes enregistrées pour une journée", a indiqué un responsable du bureau de climatologie, Andrew Watkins.
Selon lui, les conséquences du réchauffement climatique global, qui a vu les températures en Australie croître de plus d'un degré Celsius ces 100 dernières années, "ont aussi contribué" à la vague de chaleur enregistrée en janvier 2019.
Les pluies ont aussi été en dessous de la moyenne dans l'ensemble de l'Australie pour le mois de janvier, selon la même source.
La température la plus élevée en janvier a été de 49,5 degrés Celsius et a été relevée le 24 janvier dans le sud de l'Australie.
Plus d'un million de poissons sont morts en raison de cette vague de chaleur dans le bassin du Murray-Darling, rivière qui traverse cinq Etats dans l'est du pays.

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L'Australie admet avoir pu tuer des civils dans un raid sur Mossoul

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L'Australie admet avoir pu tuer des civils dans un raid sur Mossoul
Bagdad, Irak | AFP | vendredi 01/02/2019 - L'Australie a reconnu vendredi qu'elle a pu tuer jusqu'à 18 civils dans un raid aérien mené pour le compte de la coalition internationale antijihadistes à Mossoul il y a deux ans, quand le groupe Etat islamique  (EI) tenait encore cette ville d'Irak.

Saluant cette annonce, l'ONG de défense des droits humains Amnesty International a appelé le reste des Etats membres de cette coalition, qui intervient en Irak et en Syrie, à faire de même lorsqu'ils ont pu être à l'origine de la mort de civils.
Au terme d'une enquête interne, l'armée australienne a conclu que les avions de la coalition avaient "pu tuer entre six et 18 civils" au cours d'un raid sur le quartier al-Chifa, à Mossoul, dans le nord de l'Irak, le 13 juin 2017. 
Elle précise ne pas être sûre qu'il s'agisse de dégâts causés par un avion australien ou par celui d'un autre membre de la coalition.
Menée par les Etats-Unis, cette coalition a reconnu la mort de plus de 1.100 civils au cours d'environ 30.000 frappes aériennes depuis le début de l'opération "Inherent Resolve" en 2014 en Irak et en Syrie.
L'ONG Airwars, qui recense les victimes civiles de tous les bombardements aériens dans le monde, estime de son côté qu'au moins 7.468 civils ont été tués par la coalition dans ces deux pays.
Alors que de nombreuses informations font état de pilonnage parfois aveugles et de milliers de civils tués dans les combats ou par des raids aériens, Amnesty International a salué l'annonce australienne comme "un pas dans la bonne direction". 
"Le gouvernement australien s'est montré plus enclin à prendre ses responsabilités pour avoir causé la mort de civils que ses partenaires au sein de la Coalition, comme la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et la France", a indiqué la directrice de recherche d'Amnesty International pour le Moyen-Orient, Lynn Maalouf.  
Les combats urbains dans Mossoul, carrefour commercial historique du Moyen-Orient proche des frontières syrienne et turque, ont duré neuf mois. 
Ils ont opposé les forces progouvernementales irakiennes soutenues par la coalition aux jihadistes de l'EI et ont été décrits par des militaires comme parmi les plus violents et ravageurs des temps modernes.

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Vie chère en Outre-mer: Emmanuel Macron accuse les sur-rémunérations et les monopoles

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Vie chère en Outre-mer: Emmanuel Macron accuse les sur-rémunérations et les monopoles
Paris, France | AFP | vendredi 01/02/2019 - Emmanuel Macron a accusé les sur-rémunérations de fonctionnaires et les situations de monopoles d'être responsables de la vie chère dans les Outre-mer, devant une soixantaines de maires ultramarins réunis à l'Elysée dans le cadre du grand débat.

"La vie chère est entretenue par le fait qu'il y a une dualité des rémunérations en Outre-mer", a-t-il souligné.

En Outre-mer, les fonctionnaires bénéficient d'une majoration de leur traitement brut, justifiée notamment par le différentiel de coût de la vie avec l'Hexagone, qui varie de 40% (Guadeloupe, Guyane, Martinique) à 54% (La Réunion).

"Aujourd'hui la vie chère est chère pour tous ceux qui n'ont pas la sur-rémunération", a insisté le chef de l'Etat, notant cependant qu'il avait promis de ne pas revenir sur ces rémunérations dans son programme électoral.

"Ca doit venir de vous", a-t-il insisté auprès des élus. "Il faut penser une transition sur dix ans et savoir comment progressivement s'en sortir", a-t-il ajouté.

Il a aussi mis en cause "les filières monopolistiques ou oligopolistique" dans les Outre-mer, évoquant le cas d'une même voiture vendue beaucoup plus chère en outre-mer qu'en métropole. "Les milliers d'euros d'écart ils vont bien dans la poche de quelqu'un", a-t-il dit.

Il a rappelé qu'un délégué interministériel à la concurrence venait d'être nommé spécialement pour les Outre-mer.

"L'ordre publique économique, ça suppose que l'Autorité de la concurrence, soit démantèle les filières, soit sanctionne", a insisté le chef de l'Etat.

C'est la quatrième fois en deux semaines que le président de la République se prête au jeu d'une discussion avec des maires dans le cadre du grand débat national censé répondre à la crise des "gilets jaunes".

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Graine de talent : les 2nde ASSP rencontrent Teva Plichart

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Graine de talent : les 2nde ASSP rencontrent Teva Plichart
PAPEETE, le 1er février 2019. Dans le cadre du projet « graine de talent », Tahiti infos publie une série d’articles rédigés par les élèves du lycée Saint-Joseph. Ils parlent de la vie de l’établissement et mettent en avant les actions pédagogiques menées au sein du lycée. Aujourd’hui, un projet d’intégration de la section CAP Poissonnier


Dans le cadre d’une séquence croisée de français sur la Construction de l’information et d’histoire sur les voyages et découvertes, avec Mme Le Prado ainsi que d’un travail de documentation avec Madame Raoulx sur la navigation traditionnelle pour la semaine polynésienne du lycée, les élèves de seconde bac pro ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne) ont rencontré et interviewé le navigateur traditionnel Teva Plichart le 26 novembre dernier au CDI du lycée Saint-Joseph de Punaauia.

Teva Plichart, 42 ans, a une femme et 3 enfants. Il a commencé la voile à 9 ans. Il a continué ses études en France ainsi que la voile. Après avoir voulu devenir professeur de sport, il a suivi des études de médecine pour être podologue. En 2006, il a ouvert un cabinet à Faa’a. En 2011, il a vendu son cabinet car ça l’ennuyait de rester dans un bureau. Puis, il a acheté un bateau et il est devenu pêcheur.

A son retour sur Tahiti, il est entré dans l’association Fa'afa'aite et a navigué à son tour de manière traditionnelle. A bord de Fa'afa'aite, ils étaient 16, ils faisaient des quarts de quatre. Le premier voyage effectué a été vers les Tuamotu et la destination suivante a été Hawaii.

Nous, les élèves de ASSP, avons trouvé cette rencontre très enrichissante et nous avons découvert toutes les facettes du métier de navigateur de pirogue traditionnelle.

Suivi de l’article par Mme Le Prado, professeur de Lettres et Mme Raoulx professeur documentaliste


Infos sur le lycée polyvalent de Saint-Joseph
Téléphone : 40 54 13 10
Email : secdir@lpjo.ddec.pf
Courriel directeur : Vetea Araipu : diretab@lpjo.ddec.pf
Facebook: Lycee St Joseph Punaauia
Site web du lycée : www.lpsj.pf
Blog : La gazette de Saint Joseph/ Punaauia : http://lagazettelpjo-fr.over-blog.com/

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Pool party avec le duo électro Synapson

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Pool party avec le duo électro Synapson
Studio 87 fait venir le groupe Synapson une nouvelle fois au fenua pour assurer un concert unique le 2 mars, au Tahiti Ia Ora Beach Resort. Adeptes de French touch, venez (ré)écouter ce duo dynamique, qui vient d'être nommé dans la catégorie "Meilleur album de musique électronique" aux Victoires de la musique 2019 !


Après leur passage, il y a deux ans en Polynésie, pour le Convergence Tour, mais sous une pluie diluvienne, une revanche était obligatoire pour les artistes du groupe Synapson. Studio 87 n'a ainsi pas résisté à l'envie de faire revenir le duo électro, pour le plus grand plaisir des nightclubbers du fenua. Florian Sodoyer, le gérant, explique : "Les sonorités de leur nouvel album ("Super 8", 2018) ne laissaient place à aucun doute. Aussi, l'idée d'organiser un événement en plein jour, avec les merveilleux paysages de notre île, m'est apparue comme une évidence. Synapson se produira dans le cadre idyllique du Tahiti Ia Ora Beach Resort, lors d'une pool party exceptionnelle."

Pool party avec le duo électro Synapson
Ils en ont fait du chemin les deux amis d'enfance depuis la naissance de leur formation en 2009. En 2015, l'album "Convergence", une bombe électro-house, a ouvert pour ses auteurs, Alex et Paul, l'ère de tous les succès. Les deux artistes, hissés au rang de nouveaux héros de la French touch, ont depuis réalisé plusieurs tours du monde pour prêcher leur bonne parole musicale et assuré plus de 200 concerts en un an – Vieilles Charrues, Printemps de Bourges, Solidays, Zénith, etc. Quant à leurs tubes, Fireball ou All in You (plus de 15 millions de vues sur YouTube), ils se sont directement classés au sommet des tops iTunes dans de nombreux pays.

TOURNÉE À L'OLYMPIA ET DANS LES PLUS GROS FESTIVALS FRANÇAIS
Pool party avec le duo électro Synapson
Après le couronnement de leur opus "Convergence", sacré Disque d'or en 2016, et réalisé un Zénith complet en 2017, Synapson est de retour dans les playlists et sur les routes avec l'album "Super 8" (2018). Des dates prestigieuses à l’Olympia et dans les plus gros festivals français, comme les Francofolies ou Garorock, sont déjà programmées pour cet été en Métropole. Par ailleurs, les acolytes viennent d’être nommés dans la catégorie "Meilleur album de musique électronique" aux Victoires de la musique 2019.

Pool party avec le duo électro Synapson
"Nous avons le privilège de les recevoir entre leur tournée d’hiver et le début des festivals d’été, ce serait dommage de les manquer !", rappelle Studio 87. La billetterie sera ouverte à partir du 5 février ; 1 300 places sont disponibles pour ce concert unique.

Infos pratiques
Samedi 2 mars, à partir de 11 heures
Tahiti Ia Ora Beach Resort
Tarif : à partir de 3 500 Fcfp
Billets en vente dans les magasins Bose (centre Vaima) et iStore (centre commercial Pacific Plaza - Carrefour Faa'a)

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Fifo : la pirogue documentaire largue les amarres demain

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Fifo : la pirogue documentaire largue les amarres demain
PAPEETE, le 1er février 2019 - L’édition 2019 du Festival international du film documentaire (Fifo) commence ce samedi 2 février avec la Nuit de la fiction. C’est la 10e édition de cette soirée qui s’annonce riche en émotion avec onze films courts.

Le festival commence par une mise en bouche d’images imaginaires. C’est : la Nuit de la fiction, 10e du genre.

L’idée ? "Proposer le temps d’une soirée des films courts de fiction." Ces courts-métrage ne sont pas directement en lien avec la réalité océanienne. Mais ils le sont, indirectement, car ils s’inscrivent autour du grand océan. Ils sont "une autre façon de visiter les grandes thématiques de l’Océanie, en serpentant dans les méandres de l’esprit et de l’imagination des réalisateurs océaniens".

Ils sont onze, ils sont de France, de Nouvelle-Zélande, d’Australie, de Nouvelle-Calédonie. Ils durent entre 8 et 26 minutes.

Les organisateurs promettent une soirée "un peu moins sombre que l’an dernier. Que le spectateur se détende et s’amuse ! Un peu d’humour et d’émotions, quelques surprises, Shakespeare dans le bush, deux bébés ou pas, un réfugié, un fonctionnaire, un robot…"

Au programme : diversité, créativité, identité, originalité, traditions et modernité, quelques portraits… en somme, "une sélection de qualité".


Fifo : la pirogue documentaire largue les amarres demain
Pratique

Samedi 2 février de 19 à 22 heures au Grand théâtre de la Maison de la culture.
La soirée est gratuite.

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Le vernissage de l’exposition Hoho’a 2019 a lieu ce soir

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Le vernissage de l’exposition Hoho’a 2019 a lieu ce soir
PAPEETE, le 1er février 2019 - Voici venue la 9e édition de l’exposition Hoho’a. Installée au Musée de Tahiti et des îles, elle démarre par un vernissage ce soir en présence des photographes et durera jusqu’au 3 mars. L’occasion de découvrir le travail des professionnels et amateurs du secteur.

Hoho’a a été lancé par Christian Coulomb et Sylvain Girardot et leur association F16. "On a d’abord pu voir les photographies au Méridien et, rapidement, dans le magnifique espace du Musée de Tahiti et des îles. Un endroit prestigieux qui met en valeur notre travail", indique Lucien Pesquié, lui-même photographe. Il expose des clichés et notamment des images de Johnny Hallyday lors de son dernier passage en Polynésie.

Cette année, une cinquantaine de photographes seront présentés. Ce qui est le seuil limite en termes de capacité d’accueil de la salle d’exposition.

"Nous recevons de plus en plus de demandes", rapporte Lucien Pesquié qui fait partie du comité de sélection. "Tout le monde peut nous envoyer des images, ensuite nous faisons notre choix et attribuons à chaque participant une surface qu’il occupe comme il souhaite."

Pour les photographes, Hoho’a est une bonne occasion de faire connaître leur travail. "Rien que pour le vernissage, nous avons entre 600 et 800 personnes ! "

Le passage au numérique a bouleversé la photographie, dans sa pratique et dans sa diffusion. "Aujourd’hui, on a même de très bons appareils photos dans des téléphones, on peut toujours en avoir un sur soi." Une fois immortalisés, les scènes, portraits, paysages peuvent ensuite être diffusés via internet en général et les réseaux sociaux en particulier. "On les montre d’abord à son entourage, puis à des amis moins proches, puis à tout le public, on prend confiance, on ose montrer ce qu’on fait."

Une initiative comme Hoho’a permet d’aller plus dans la prise de confiance pour les photographes amateurs. "Pour les professionnels, ce n’est qu’une occasion de plus de montrer ses images, on a souvent déjà une bonne couverture médiatique."

Une édition sur deux est doublé du rendez-vous Hoho’a nui à la Maison de la culture. L’an dernier, des photographies avaient été présentées dans la salle Muriavai, sur le pae pae a Hiro et place To’ata.

Le vernissage de l’édition 2019 aura lieu vendredi 1er février en présence de tous les photographes. "Cette année, nous leur avons demandé de porter des badges pour que les visiteurs les reconnaissent et puissent engager la conversation plus facilement s’ils le souhaitent."

Pratique

Exposition au Musée de Tahiti et des îles du 1er février au 3 mars.
Vernissage le vendredi 1er février à partir de 18 heures.

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