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Un vol Papeete-Paris sans escale : "Nous y pensons vraiment" (Michel Monvoisin, ATN)

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Un vol Papeete-Paris sans escale :
PAPEETE, le 29 janvier 2018. Airways magazine consacre sa Une de janvier à Air Tahiti Nui. Dans un interview, le P-dg d'Air Tahiti Nui P-dg Michel Monvoisin a indiqué que leurs nouveaux Dreamliner pourraient permettre de réaliser le vol Papeete-Paris sans escale.


Dans un entretien avec Airways magazine, Michel Monvoisin explique que tous les vols de la compagnie au tiare "sont tous long courrier. C'est un fait. Et pour les très longues distances, nous avions besoin d’une autonomie. Et la meilleure gamme est livrée avec le Boeing 787-9. Cet avion nous permettrait de voyager sans escale de Tahiti à Paris. Nous battrions le vol Singapour-Newark actuel en termes de temps et de distance. Nous y pensons vraiment. L’escale à Los Angeles n’est pas vraiment confortable pour nos passagers français."


Le vol le plus long réalisé a été réalisé par Singapore Airlines. En octobre dernier, 150 passagers ont pris place à bord d’un Airbus A350-900 ULR (ultra long range, ultra long rayon d’action) pour parcourir 16.700 kilomètres séparant Singapour de New York. Cela a été le plus long vol commercial au monde, un marathon de près de 19 heures.

Si Air Tahiti Nui mettait un vol Papeete-Paris, le voyage durerait près de 20 heures.

Un vol Papeete-Paris sans escale :

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Street Shop : l'un des prévenus incarcéré en métropole, le procès renvoyé

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Street Shop : l'un des prévenus incarcéré en métropole, le procès renvoyé
PAPEETE, le 29 janvier 2019 - Enième rebondissement dans le cadre de l'affaire dite du « Street Shop » : le procès, qui devait avoir lieu ce mardi, a été renvoyé en raison de l'absence de l'un des prévenus. L'homme, incarcéré en métropole, est dans l'attente d'une comparution immédiate. L'affaire a été renvoyée au 23 avril prochain.

Les trois prévenus sont poursuivis pour avoir ouvert un magasin dans lequel ils commercialisaient notamment des graines de cannabis, des balances graduées et des grinders. Leur magasin, ouvert en février 2018 dans le centre-ville de Papeete, avait été perquisitionné par la DSP deux mois plus tard. Le Street Shop avait alors déjà fait l’objet d’un arrêté de fermeture pour non-respect de la réglementation imposée aux établissements recevant du public (ERP.) 

Au pénal, les infractions de « détention, offre, cession de stupéfiants » et d’« incitation à la consommation de stupéfiants » avaient été retenues à l’encontre des trois gérants du Street Shop qui devaient donc comparaître ce mardi devant le tribunal correctionnel pour répondre de ces faits.

« Acteur principal du dossier »
Si Cédric Tournier et Anthony Tutard se sont présentés lors de l'audience ce mardi, le conseil du dernier prévenu, Nicolas Veyssières, a indiqué que son client était incarcéré à Toulouse dans le cadre d'une affaire dans laquelle il est poursuivi pour avoir commercialisé du cannabidol (CBD) . L'homme, dont la demande de remise en liberté sera étudiée le 31 janvier en métropole, devrait être jugé en comparution immédiate le 14 février.

En l'absence de ce prévenu, « acteur principal » du dossier, le procès a été renvoyé au 23 avril prochain. Le tribunal a également ordonné la main levée sur le scellé apposé sur le magasin. Les prévenus pourront donc de nouveau utiliser ce local à condition de ne pas commercialiser des produits en lien avec les infractions pour lesquelles ils sont poursuivis.

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Loi Morin modifiée : les explications du gouvernement

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Loi Morin modifiée : les explications du gouvernement
PARIS, le 29 janvier 2019. Christelle Dubos, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, a répondu ce mardi au député Moetai Brotherson qui l'a interpellé sur « le retour du risque négligeable » dans la loi Morin, qui prévoit l'indemnisation des victimes des essais nucléaires.


Fin décembre, la loi Morin, prévoyant l'indemnisation des victimes des essais nucléaires, a été modifiée. La loi prévoit désormais une exposition minimale aux rayonnements ionisants pour contrecarrer le principe de causalité dont bénéficiaient jusqu’à présent les demandeurs. Le député Moetai Brotherson a interpellé le gouvernement ce mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée national sur "la marche en arrière inacceptable qui a été faite en la matière". "Comment accepter (...) que les victimes auront à nouveau à prouver qu'elles ont été exposées à un rayonnement supérieur à un millisievert ? Comment accepter que le risque négligeable sorti à grand renfort de com' en 2017 revienne en 2019 déguisé par la fenêtre à l'aide d'un cavalier législatif ?", demande l'élu polynésien avant de noter : "Avant la modification (...) la loi disait que sans une absolue certitude qu'une victime n'a reçu aucune expositions aux radiations nucléaires le Civen se devait d'indemniser la victime. Le Conseil d'Etat est allé dans ce sens en juin 2017."

"Aujourd'hui par des manœuvres plus que douteuses sur le plan constitutionnel et sur le plan moral, la reformulation de la loi reprend précisément les arguments qu'utilisait déjà le Civen pour refuser les indemnisations depuis plusieurs années", assure Moetai Brotherson. "Dix dossiers sur lesquels le rapporteur du tribunal administratif de Papeete avait donné raison aux requérants sont aujourd’hui suspendus du fait des amendements au projet de loi de finances 2019 (...). Combien de dossiers en cours et futurs vont souffrir de ces modifications ? On voudrait transformer le Civen en machine à ne pas indemniser on ne s'y prendrait pas autrement pour le plus grand bonheur des finances de l'Etat et au grand dam des victimes des essais nucléaires."

A l'assemblée nationale

Christelle Dubos, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, a répondu au député. "En 2018, le Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires a déterminé, à titre provisoire, la nouvelle méthodologie d’examen des demandes d’indemnisation, afin de tirer les conséquences de la suppression par la loi EROM de la notion de « risque négligeable ». Cette disposition permettait jusqu’alors d’inverser la présomption de causalité et de prendre en compte l’avis du Conseil d’État du 28 juin 2017", a-t-elle indiqué

"La nouvelle méthodologie repose sur l’article R. 1333-11 du code de la santé publique, qui fixe à 1 millisievert par an la limite d’exposition pour le public, afin d’écarter les demandes fondées sur des doses d’exposition inférieures à ce seuil. La commission créée par la loi EROM a recommandé de consolider la méthodologie provisoire du CIVEN. L’article 232 de la loi de finances pour 2019 a modifié en conséquence l’article 4 de la loi du 5 janvier 2010 relative à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français", poursuit la secrétaire d'Etat. "Cet article dispose désormais que ce comité examine si les conditions de l’indemnisation sont réunies. Lorsqu’elles le sont, l’intéressé bénéficie d’une présomption de causalité, à moins qu’il ne soit établi que la dose annuelle de rayonnements ionisants dus aux essais nucléaires français reçue par l’intéressé a été inférieure à la limite de dose efficace pour l’exposition de la population à des rayonnements ionisants fixée dans les conditions prévues au 3 alinéa de l’article L. 1333-2 du code de la santé publique."

"Les demandes d’indemnisation sont toujours instruites selon un régime de présomption légale, ce qui signifie que les victimes n’ont pas à prouver qu’elles ont été exposées à un rayonnement supérieur à 1 millisievert", assure Christelle Dubos. "La méthodologie résultant des nouvelles dispositions a déjà conduit le CIVEN à indemniser un plus grand nombre de demandeurs."

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Un adolescent décède après avoir été percuté par une voiture à Papara

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Un adolescent décède après avoir été percuté par une voiture à Papara
PAPEETE, le 29 janvier 2019 - Un adolescent de 14 ans qui circulait sur son vélo à Papara a été renversé par un véhicule ce dimanche. Hospitalisé, le jeune homme n'a pas survécu à ses blessures. Le parquet a ouvert une enquête pour homicide involontaire.

Fauché par un véhicule dimanche soir alors qu'il circulait sur son vélo, un adolescent de 14 ans est décédé ce lundi soir au CHPF. Le parquet a ouvert une information pour "homicide involontaire aggravé". Selon nos informations, le conducteur se trouvait en état d'ébriété lorsqu'il a renversé la victime.

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Contrat de projets : Plus de 5 milliards de francs investis pour 32 projets communaux

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Contrat de projets : Plus de 5 milliards de francs investis pour 32 projets communaux
PAPEETE, le 29 janvier 2019 - ​Le comité de pilotage du contrat de projets Etat-Pays relatif aux projets communaux s'est réuni ce mardi à la Présidence. Les autorités du Pays, de l'Etat les tavana ont examiné les résultats et les préconisations de l'évaluation à mi-parcours du contrat. Depuis 2015 32 projets communaux ont bénéficié d'un soutien financier pour un montant de plus 5,4 milliards de francs.

René Bidal, haut-commissaire de la République, et Edouard Fritch, président de la Polynésie française ont co-présidé ce mardi le comité de pilotage du contrat de projets 2015-2020 relatif aux investissements communaux.  L'objectif de cette réunion était d'examiner de manière collégiale, avec les maires et leurs représentants, les résultats et les préconisations issus de l'évaluation à mi-parcours du contrat.
 
Parmi les recommandations figure notamment une proposition de moduler les seuils de financement, permettant ainsi aux communes qui le souhaitent de pouvoir compléter les dotations du contrat de projets par des financements extérieurs ou des ressources propres. Cette disposition, qui fera l'objet d'un avenant au contrat dans les prochains jours, donnera désormais plus de souplesse et d'ouverture aux communes dans l'élaboration de leurs plans de financement.

INVESTISSEMENT DANS DES PROJETS ENVIRONNEMENTAUX
Ainsi depuis 2015, 32 projets communaux ont bénéficié d'un soutien financier du contrat de projets pour un montant total de plus de 5,4 milliards de francs. Injectés directement dans l'économie locale, ces investissements permettent d'offrir des services publics environnementaux de qualité, notamment dans les domaines d'adduction en eau potable, d'assainissement des eaux usées et de gestion des déchets.
 
A noter que les investissements communaux portés par le contrat de projets sont financés, toutes taxes comprises, à hauteur de 85 % à 95 % par l'État et par la Polynésie française, de manière paritaire. Les communes financent pour leur part entre 5 et 15 % du coût total des opérations.
 
Trois domaines sont éligibles au financement de ce contrat de projets: l'alimentation en eau potable, la gestion des déchets et l'assainissement des eaux usées. Il s'agit des trois obligations inscrites dans le Code général des collectivités territoriales (CGCT). Le contrat de projets peut aussi été utilisé pour financer la protection des populations sur les atolls dépourvus d’abris aux risques naturels.

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Makemo : liquidation judiciaire pour la société Te Mau Ito Api

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Makemo : liquidation judiciaire pour la société Te Mau Ito Api
PAPEETE, le 29 janvier 2019 - Le plan de continuation déposé en novembre dernier n’ayant pu être adopté, le tribunal mixte de commerce (TMC) de Papeete a prononcé ce mardi la liquidation judiciaire de la société Te Mau Ito Api, délégataire de service public pour la fourniture d’électricité à Makemo.

Le 11 septembre 2017, la société d’économie mixte Te Mau Ito Api des "éoliennes" de Makemo avait été placée en redressement judiciaire. Elle se trouvait alors dans l’incapacité de rembourser au Pays les 76 millions de francs d’avances en compte courant libérées pour lui permettre de faire face à ses dépenses.

N’ayant pu adopter le plan de continuation déposé en novembre dernier, le TMC a prononcé ce mardi la liquidation judiciaire de la SEM Te Mau Ito Api. Si cette décision est officielle, les motivations du jugement n’ont pas encore été communiquées.

Sous contrat d'affermage depuis 2006, la SEM Te Mau Ito Api (TMIA), détenue par Dominique Auroy et le Pays, était délégataire de service public pour la fourniture d’électricité à Makemo. La société d’économie mixte planifiait à l’origine de produire son énergie à partir d’un mélange entre l’éolien et le thermique. Or depuis 2009, son parc éolien ne marchait plus. Son modèle économique était déficitaire.




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L’UPF organise un concours d’éloquence le 28 mars

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L’UPF organise un concours d’éloquence le 28 mars
PAPEETE, le 29 janvier 2019 - Longtemps réservé aux étudiants en droit, le concours d’éloquent consiste à s’exprimer sur un sujet donné, à défendre une idée en construisant un argumentaire. Le premier concours polynésien aura lieu le 28 mars. Si la soirée est ouverte à tous, les candidats sont, pour ce premier rendez-vous, tous inscrits à l’université.

Oser, prendre position, défendre son point de vue, construire sa pensée, mettre en place un argumentaire, mémoriser, se convaincre, convaincre, poser sa voix, capter son auditoire… les concours d’éloquence permettent tout ça, et même plus. Pour le découvrir, vous êtes invités à assister au grand concours organisé par l’université le 28 mars prochain.

L’initiative a pu voir le jour grâce à Marina Demoy-Schneider, vice-présidente de la commission de la formation et de la vie universitaire à l’université de la Polynésie française (UPF). "En fait", raconte-t-elle, "tout est parti d’un constat : les étudiants ont du mal à s’exprimer à l’oral. Ils disent souvent ‘ça fait honte’. Pourtant, ils en ont la capacité ! Il n’ose tout simplement pas se lancer".

En discutant avec une collègue de l’université de Nouvelle-Calédonie, Marina Demoy-Schneider, imagine un concours d’éloquence pour répondre à la situation. "Ils ont le même problème là-bas, des élèves capables mais qui n’osent pas. Ils ont lancé le concours avant nous, et cela fonctionne."

L’organisation de la soirée, le jour J, a été déléguée à des élèves de DUT dans le cadre d’un projet tutoré. La préparation a été prise en charge par l’université elle-même qui propose depuis la rentrée de septembre des ateliers de préparation.

Tous les jours, sur la pause méridienne, des intervenants animent des ateliers de théâtre, vidéo, expression corporelle, conte et concentration/méditation.

Ces rendez-vous quotidiens, libres d’accès "on y vient quand on veut et quand on peut, que l’on soit ou non inscrit au concours", glisse Marina Demoy-Schneider, durent une heure trente. Ils permettent de renforcer la confiance en soi.

10 inscrits

Aujourd’hui, une dizaine d’étudiants universitaires s’est portée candidate au concours. Le jour J, ils auront 4 minutes pour défendre un sujet de leur choix. Ils viennent : "pour défendre un avis", "parce que c’est une initiative intéressante", "pour s’affranchir de la peur de la prise de parole"…

Un jury composé de cinq personnes dont le directeur du Conservatoire artistique de Polynésie française, deux artistes, un chef d’entreprise donnera une note à l’issue de chaque intervention en tenant compte de critères liés à l’argumentation, la structure du discours, le style du discours (choix du registre, effet linguistique, voix, jeu avec le public…), de l‘appropriation du discours et de sa mémorisation.

Le public aura lui aussi son mot à dire le 28 mars car un prix spécial du public sera attribué. Les trois premiers candidats partiront en Nouvelle-Calédonie en avril pour rencontrer leurs homologues calédoniens lors d’une rencontre d’éloquence du Pacifique.

En fonction de l’engouement pour l’événement, le concours et/ou les ateliers de préparation à l’université seront reproposés l’année prochaine.

En attendant, des vidéos de présentation des candidats (de 30 secondes) seront diffusées sur le site internet de l’université et sur les écrans de l’établissement à partir de fin février.


La Conférence, l’aînée

La Conférence est une association d’avocats. Elle a été fondée en 1810 et elle est réputée pour son concours d’éloquence sans doute le plus ancien, sinon l’un des plus anciens. "Le Concours de la Conférence des avocats du Barreau de Paris est un concours d’éloquence fondé il y a plus de deux siècles", est-il indiqué sur le site internet de l’association. Il s’adresse aux jeunes avocats inscrits au Barreau de Paris. Chaque année, une douzaine de secrétaires de la Conférence sont désignés suite à ce concours jugeant de leur aptitude oratoire et de leur capacité de conviction. Ces secrétaires assurent des missions confiées par le Barreau de Paris.
En savoir plus


Pratique

Le concours d’éloquence aura lieu le jeudi 28 mars l’universitaire, dans l’amphithéâtre A3.
L’entrée est ouverte à tous dans la limite des places disponibles (250), l’événement est gratuit.
Les inscriptions restent possible jusqu’au 15 février.


Contact

Tepua Brothers
Service vie étudiante et aide à la réussite, téléphone : 40 80 39 65
Tepua.brothers@upf.pf
Ou Marina Demoi-Schneider, vice-présidente de la commission de la formation et de la vie universitaire
Téléphone : 40 80 39 64
Mail. : marina.demoy-schneider@upf.pf


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Une fresque en l'honneur des anciens combattants du fenua

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Une fresque en l'honneur des anciens combattants du fenua
PAPEETE, le 29 janvier 2019 - ​Edouard Fritch, président de la Polynésie française, et Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de la Culture, ont inauguré ce mardi une fresque représentant les anciens combattants polynésiens. "C’est grâce à leur engagement si nous avons le luxe d’habiter au sein d’un pays où la famille et la cohésion sont nos valeurs", a rappelé le président du Pays.

Quand l'art et le devoir de mémoire se conjuguent en même temps. Une fresque représentant les anciens combattants polynésiens partis sous les drapeaux pour défendre les intérêts de la Mère patrie lors des deux Guerres Mondiales, a été inaugurée ce mardi par Edouard Fritch, président de la Polynésie française, et Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de la Culture. 
 
Le mur des anciennes écuries de la caserne Bruat, situé le long de la rue du Bataillon du Pacifique, a été choisi pour la réalisation de ce projet. Ainsi, une fresque a été réalisée par de jeunes artistes contemporains du fenua : Abuze, Cronos, HTJ et Komosulo. Elle a notamment été inspirée des portraits des anciens combattants. L’œuvre est structurée autour d’une succession des portraits parfois peints à même le mur ou bien travaillés à l’ordinateur et imprimés sur plaques aluminium.
 
"Nous devons nous souvenir de leurs actes car c’est, notamment, grâce à eux si aujourd’hui l’insouciance est encore de mise parmi notre jeunesse. C’est grâce à leur engagement si nous avons le luxe d’habiter au sein d’un pays où la famille et la cohésion sont nos valeurs", a souligné Edouard Fritch.

Une fresque en l'honneur des anciens combattants du fenua

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Voile – Championnat de Tahiti : Les Diam 24 étaient de la partie

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Le yacht club de Tahiti a proposé ce Dimanche 27 janvier une nouvelle étape du championnat de Tahiti. Pas moins de treize embarcations étaient au rendez-vous dont les trois Diam 24 ayant participé fin 2018 au Grand Prix Pacifique des Jeux. “Horo Horo” skippé par Gaël Lamisse s’impose en monocoque alors que Teva Plichart s’impose en multicoque sur “Trésors de Tahiti”.
Voile – Championnat de Tahiti : Les Diam 24 étaient de la partie
Le Yacht Club de Tahiti a organisé ce dimanche 27 janvier la quatrième régate “croiseurs” comptant pour le championnat de Tahiti 2018/2019. Treize bateaux au total, dix monocoques et trois multicoques, et cinquante-neuf équipiers se sont retrouvés sur la ligne de départ au niveau de la passe de Taunoa. Un parcours triangulaire était proposé entre la Pointe Vénus, les falaises du Tahaara et la passe de Taunoa.
 
Ce parcours relativement court, à effectuer trois fois, n’a guère laissé de répit aux différents équipages, les manoeuvres s’enchainant les unes après les autres. Le départ a été donné à 10h30 précises avec un vent de quinze à dix-huit nœuds et une houle du nord significative.

Voile – Championnat de Tahiti : Les Diam 24 étaient de la partie
Une rude batatille
 
Les cinq premiers se sont se livrés une rude bataille puisque après trois heures de course, seulement cinq minutes séparent le premier du cinquième. C’est finalement «Horo Horo»,  skippé par Gaël Lamisse qui s’impose devant «Neva Neva» de Gwenaëlle Janicaud. « Le Petit Prince » skippé par le tandem Isabelle Barbeau/Joël Hirlemann complète le podium.
 
« Diabolic » et « Arearea », respectivement quatrième et cinquième, terminent à quelques secondes du podium malgré leurs bonnes prestations. « Quille 2 Joie », qui était bien placé sur le premier triangle, allait faire une erreur de manœuvre de spi qui allait lui couter de précieuses minutes anéantissant ses espoirs de victoire. « Missionnaire », septième, s’est fait une petite frayeur lors du dernier triangle en flirtant d’un peu trop près avec le haut fond du « Mahoti » près du Taha’ara.
 
« Taotoo by Lariflete », équipage féminin qui participait pour la première fois à une régate du yacht club, a terminé à la huitième place, à seulement tente-sept secondes derrière « Missionnaire ». Les embarcations « Marie Jade » et « Muscade », ont été contraintes à l’abandon, le vent faiblissant trop en fin de course.

Voile – Championnat de Tahiti : Les Diam 24 étaient de la partie
Du spectacle avec les Diam 24
 
En multicoques, la présence des trois Diam 24 a offert un joli spectacle. En effet, ces bateaux surpuissant sont capables d’atteindre des vitesses approchant les 50km/h. Teva Plichart, sur « Trésor de Tahiti Pro », qui connaît bien ce bateau, puisqu’il avait terminé deuxième du tour de France à la voile en 2017, allait s’imposer sans grandes difficultés devant « Team S.C.E.A.P », skippé par Didier Arnould, qui pour sa part a connu des problèmes de réglage de gouvernail, lourds de conséquences sur ce genre d’embarcation. « Trésor de Tahiti Espoir », mené par Pierre Daniellot, termine troisième à quelques encablures.
 
Du vent, des voiles et cinquante-neuf équipiers manœuvrant sans cesse…Ce fut une bien belle journée qui s’est terminée par la traditionnelle proclamation des résultats et le pot de l’amitié au Yacht Club de Tahiti. Le Yacht Club de Tahiti tient à remercier tous les participants et tous les bénévoles qui ont contribué au bon déroulement de cette régate. Hervé BRIDE/SB                        
 
Prochainement :
 
10 février 2019 : cinquième journée du championnat de Tahiti Croiseurs : « La Valentine »
17 février 2019 : cinquième journée du championnat de Tahiti Optimist

Voile – Championnat de Tahiti : Les Diam 24 étaient de la partie

Voile – Championnat de Tahiti : Les Diam 24 étaient de la partie

Voile – Championnat de Tahiti : Les Diam 24 étaient de la partie

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Christelle Lehartel à la rencontre des Polynésiens de l’Insep

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Christelle Lehartel à la rencontre des Polynésiens de l’Insep
En mission jeunesse et sports à Paris, Madame la Ministre de l’éducation, de la jeunesse et des sports Christelle Lehartel est allée à la rencontre des jeunes polynésiens sportifs de haut niveau pensionnaires de l'INSEP, l’institut national du sport, de l’expertise et de la performance. La journée fut aussi l'occasion de rencontrer les instances du scoutisme français et d'échanger avec Thomas Degos, le chef de cabinet de la Ministre de l'Outre-Mer Annick Girardin. On reconnaît sur la photo les champions de taekwondo Anne-Caroline Graffe, Raihau Chin et Tuarai Hery ainsi que le jeune judokate Krystal Garcia. Ces deux derniers ont intégré l’Insep courant 2018. Mme la Ministre était accompagnée par Antony Pheu directeur de la jeunesse et des sports et Tiphaine Gribelin conseillère technique jeunesse et sports. SB & communiqué

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Le jeune accidenté était un espoir de la boxe

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Le jeune accidenté était un espoir de la boxe
La fédération de boxe anglaise de polynésie Française, son président Desli Grand Pittman et tous les membres de son bureau adressent à la famille Mendelsohn toutes ses condoléances dans l’accident tragique lors duquel Guillaume Mendelsohn a perdu la vie. Ce jeune homme de 13 ans était un des meilleurs espoirs de la boxe locale. Il était un exemple pour tous les jeunes de la fédération, tant par son fair-play que par sa combativité sur le ring. Tu resteras à jamais gravé dans nos mémoires champion.

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Rugby - Le calendrier de la Coupe de Tahiti 2019

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Rugby - Le calendrier de la Coupe de Tahiti 2019
La fédération polynésienne de rugby présidée par Apolosi Foliaki propose la Coupe de Tahiti 2019. Deux poules ont été constituées comprenant chacune quatre équipes soit huit équipes participantes au total. A noter le retour de Manu Ura dans la poule A après plusieurs années d’absence. A noter également la présence de l’équipe de Moorea dans la poule B qui fait elle aussi son apparition.
 
A noter également la présence de l’équipe Arue-XV Mili dans la poule B. Ces trois équipes viennent s’ajouter aux cinq équipes déjà présentes en 2018 en division 1 : Papeete RC, Punaauia RC, Pirae RC, RC Taravao et Faa’a Rugby. La grande finale se déroulera à Fautaua le 23 mars prochain. SB

Rugby - Le calendrier de la Coupe de Tahiti 2019

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Page enfant : La Chine et l’Asie au menu du nouveau Rallye lecture

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Page enfant : La Chine et l’Asie au menu du nouveau Rallye lecture
PAPEETE, le 29 janvier 2019 - À la bibliothèque pour enfants de la Maison de la culture un nouveau Rallye lecture va être lancé ce mercredi à 14 heures. Il a pour thème la Chine et l’Asie. Tu vas pouvoir découvrir une vingtaine d’ouvrages sur ce thème. Prêt ?

Si tu aimes les histoires sur la Chine et sur l’Asie, que tu vas envie de t’évader, de rêver, de déconnecter, alors tu vas être servi ! À la bibliothèque de la Maison de la lecture le prochain Rallye Lecture qui commence ce mercredi va te faire voyager sur ce continent.

Une vingtaine de livres ont été sélectionnés. Il y a par exemple : Akiko la courageuse, un petit conte zen d’Antoine Guilloppé. Il raconte l’histoire d’Akiko qui n’a pas peur la nuit ! Les silhouettes des arbres se découpent sous la lune comme un merveilleux théâtre d’ombres et ses amis les animaux l’accompagnent et veillent sur elle.

Il y a aussi La Grande épopée de Petit pouce, l’Oiseau arlequin, ou Les Petits Sentiers d’Obaasan. Le premier est un livre rédigé par Yui Togo et Marie Caudry qui parlent de l’histoire de Petit Pouce. Pas plus haut qu’un pouce, il est cependant très courageux et, un jour, il décide de partir à l’aventure pour devenir un grand samouraï…

Le deuxième, l’Oiseau arlequin de Pascale Maret parle de lion et de dragon-serpent qui se sont répartis le pouvoir (l’un sur la terre et l’autre sur la mer). Le troisième, Les Petits Sentiers d’Obaasan sont de Delphine Roux. Il t’emmène à la rencontre de Yuki qui se souvent avec émotion de sa rencontre à l’âge de huit ans avec une veielle dame japonaise de Kyoto devenue sa grand-mère-amie.

Que dois-tu faire avec ces livres ? En lire un maximum. Tu as trois semaines pour ça. Et, pour chacun des livres, tu dois répondre à un questionnaire à choix multiples.

Peu importe ton âge car tu peux te faire aider dans la lecture de ces ouvrages. Ce qu’il faut, lorsque tu auras terminé, c’est choisir ton livre préféré.

Tu pourras aussi devenir un critique littéraire en herbe en réalisant la fiche Coup de cœur pour la bibliothèque enfants.

Si jamais tu hésite, alors voici quelques informations à propos de la lecture : c’est une activité facile, que tu peux faire partout et qui te détendre, te permettre de t’évader en oubliant complètement tout ce qui t’entoure.

En plus la lecture améliore la mémoire, elle enrichit le vocabulaire et donc la compréhension du monde qui t’entoure mais aussi ta propre expression. Plus tu lis et mieux tu t’exprimeras !

Si tu en doutes, essaie un peu, quelques minutes d’abord. Puis, allonge petit à petit le temps de lecture et vérifie. Libre à toi, ensuite, de tout arrêter. Sachant que, vu le nombre de livres qui existent, tu trouveras toujours une histoire qui te plaira.


Pratique

Lancement le 30 Janvier à 14 heures.
La finale aura lieu le mercredi 27 février à 14h.

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Le Bougainville intervient sur un incendie à bord d’un navire de pêche taïwanais

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Le Bougainville intervient sur un incendie à bord d’un navire de pêche taïwanais
PAPEETE, le 29 janvier 2019. L’équipage du Bougainville est intervenu samedi dernier à bord d’un navire taïwanais, sur un incendie qu’il a rapidement maîtrisé, permettant d’éviter un drame.

Au cours de sa mission « Pacific Aito 2019.1 », le Bougainville réalisait un contrôle de police des pêches. En vue de contrôler les navires pêchant à l’extérieur de la zone économique exclusive de Polynésie française, à l’est de l’archipel des Tuamotu, une équipe de visite était déployée à bord du palangrier taïwanais YU LANG 12, dans le cadre réglementaire fixé par la Western and Central Pacific Fisheries Commission (WCPFC).

Au cours de l’inspection, un incendie s’est déclaré dans une cabine du navire de pêche. Face à l’absence des moyens d’extinction et à la réaction inappropriée de l’équipage pour faire face à cette situation, l’opération de contrôle a été suspendue et des extincteurs ont été acheminés rapidement par embarcation pneumatique du Bougainville vers le « YU LANG 12 ».

Les marins, en militaires professionnels et entraînés, ont ainsi rapidement maîtrisé puis éteint le feu qui s’était déclaré dans des câbles électriques d’une cabine. Aucun blessé ni dégât significatif ne sont à déplorer, grâce à la réactivité de l’équipe de visite d’une part, mais surtout grâce aux compétences acquises lors des formations et des entraînements, et à la polyvalence des marins des Forces armées en Polynésie française dans le domaine de la sécurité.

La situation étant revenue à la normale, l’équipe a achevé son contrôle et le navire a pu reprendre ses activités de pêche. Le Bougainville a quant à lui repris sa mission dans le Pacifique.

Le Bougainville intervient sur un incendie à bord d’un navire de pêche taïwanais

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Ces salariés de La Dépêche qui n'y croient plus

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Ces salariés de La Dépêche qui n'y croient plus
PAPEETE, le 29 janvier 2019 - Le plan de continuation de la direction du groupe La Dépêche a peut-être été accepté par le tribunal de commerce, mais certains salariés de l'entreprise de presse n'y croient déjà plus. En sous-effectif, avec du matériel obsolète et dans une société criblée de dettes, ils ne voient pas comment des licenciements économiques ou une réduction du temps de travail pourraient sauver leurs emplois...

Ce lundi, le tribunal mixte de commerce donnait trois mois de répit au groupe La Dépêche, placé en redressement judiciaire depuis juin dernier. La justice a considéré que le plan de continuation présenté par Dominique Auroy – P-dg et actionnaire unique du groupe – était "convenable". Les juges ont donné trois mois à l'entreprise pour en discuter avec ses créanciers et salariés.

Nous avons réussi à obtenir certains détails de ce fameux plan. Il s'agit principalement d'un choix cornélien adressé aux salariés : soit des licenciements économiques, soit une réduction généralisée du temps de travail dans les trois sociétés du groupe.

Un salarié de l'entreprise SIC La Dépêche, qui publie le quotidien d'information, nous assure ainsi que ce plan propose de commencer par licencier 9 salariés sur les 28 qui travaillent au journal. "Ensuite, ça sera les autres sociétés."

Alternativement, la direction propose de réduire le temps de travail des salariés de trois sociétés du groupe. Selon le syndical CSIP, la direction propose :
- Aux salariés de la SIC La Dépêche et de la Régie Polynésienne de Publicité de passer à 130 heures de travail par mois (30 heures par semaine) ;
- Aux salariés de la Centrale Tahitienne de Distribution de passer à mi-temps, donc à 84,5 heures par mois (19,5 heures par semaine).

Cette réduction du temps de travail serait accompagnée, selon le plan de redressement, par le Pays grâce au dispositif de "contrat de soutien à l’emploi" (CSE, voir l'encadré de cet article). Le Territoire prendrait alors à sa charge 20% du salaire perdu par les salariés, sur la base d’une indemnité plafonnée à deux fois le SMIG... ainsi que la part patronale des cotisations sociales afférents au CSE. Encore faut-il que le dossier soit déposé au SEFI et respecte la longue liste de critères administratifs pour bénéficier du dispositif.

"ÇA NE PEUT MARCHER QUE S'IL Y A DES INVESTISSEMENTS"

Selon Cyril Le Gayic de la CSIP, "ils ont besoin que les économies atteignent un certain montant pour retrouver l'équilibre d'ici quelques années et rembourser les 750 millions de francs de dettes. Il leur faut 50 millions de francs d'économies par an je crois. Donc on a reçu une proposition de l'actionnaire unique, Dominique Auroy : soit des licenciements économiques, soit un plan de restructuration avec la mise en place du CSE. Ils vont aussi réduire les véhicules de la centrale de distribution, et diverses économies un peu partout. Nous, les syndicats, nous en avons discuté et on doit se revoir mercredi avec la direction pour obtenir les détails du plan transmis au tribunal de commerce, que nous n'avons pas encore reçus. On va examiner ça en détail, et au final c'est le personnel qui va décider entre le licenciement économique ou la réduction du temps de travail avec une partie de perte de salaire."

Pour le syndicaliste, ce remède de cheval ne serait malgré tout pas suffisant pour sauver l'entreprise dans l'état où elle est : "Pour moi, mettre tout ça en place ça ne peut marcher que s'il y a une vraie volonté d'enfin redresser l'entreprise, donc des investissements et un renouvellement des machines. Il faut donner les moyens aux salariés, parce que si c'est pour continuer comme aujourd'hui, je ne pense pas qu'on verra le bout."

"ON SAIT TOUS QUE CES SOCIÉTÉS VONT À LA LIQUIDATION, IL N'Y EN A AUCUNE QUI VA SURVIVRE"

Un salarié de la SIC La Dépêche qui souhaite rester anonyme partage cette analyse : "À moins de sortir des journaux de 20 pages, ça va être dur, on ne va pas aller loin. Déjà que ça râle tout le temps contre les machines, on perd un temps fou, le matos est complètement obsolète ! En quatre ans, depuis qu'il a racheté le journal, il a vraiment réussi à casser un outil de travail..."

Ce salarié semble même avoir perdu tout espoir de redresser la société : "Pour moi, c'est vraiment du cinéma tout ça. C'est juste pour gagner du temps. On sait tous que toutes ces sociétés vont à la liquidation, il n'y en a aucune qui va survivre. Les équipes sont déjà en sous-effectif, il a divisé les effectifs par dix et il va encore virer du monde..." les réductions d'effectifs ne sont pas aussi drastiques, en 2012 l'entreprise, alors [Groupe Hersant Média, employait 185 personnes et éditait La Dépêche, Les Nouvelles, Paru Vendu, trois magazines et la radio NRJ, NDLR]

Ce salarié craint également que les licenciements économiques concernent prioritairement les grévistes qui se sont opposés à la direction : "Apparemment, les profils proposés pour ces licenciements correspondraient bien aux grévistes. Il veut s'en débarrasser pour faire ce qu'il veut. Déjà qu'il a saucissonné le groupe en petites sociétés pour écarter les syndicats... Mais je pense que cette boîte va fermer, vu la personnalité du patron. S'il s'acharne, je pense que c'est par orgueil... Il ne veut pas perdre face au concurrent, il nous le rabâche tout le temps, on a l'impression que c'est une guéguerre. Mais en vérité, ce n'est pas le concurrent qui fait couler la boîte, c'est le contentieux. Tous ceux qu'il a virés, ils ont tous gagné aux prudhommes, sans compter les procédures de la CPS, des créancier... Mais nous continuons à sortir le journal, certains l'aiment vraiment, d'autres ont des crédits à rembourser... les gens pourraient continuer, mais pas avec ce propriétaire."

Nous avons contacté Dominique Auroy, P-dg et propriétaire du groupe La Dépêche, pour le faire réagir à ces déclarations, mais il refuse de s'exprimer avant d'avoir pu présenter son plan de continuation aux salariés.




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Terrain militaire : le foncier de Mahina s'agrandit

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Terrain militaire : le foncier de Mahina s'agrandit
MAHINA, le 29 janvier 2019 - Cinq hectares supplémentaires viennent s'ajouter au patrimoine foncier de la commune de Mahina, avec l'acquisition des 5 hectares des terrains militaires. Un espace qui devrait être le futur poumon économique de la ville, avec "normalement" une trentaine d'entreprises qui seront implantées. Mais avant cela, des procédures doivent encore être définies.

La semaine dernière, on vous dévoilait le futur pôle économique de la commune de Mahina. "Ce sont des initiatives privées, publiques, des ateliers relais notamment de la part du Pays. Et il y a des spécialisations dans le domaine de l'agroalimentaire, du stockage et des loisirs", explique Jérôme Charbonnier, directeur général des services de Mahina.

Mais tous ces projets ne pourront pas voir le jour si la commune n'est pas officiellement propriétaire. Aujourd'hui, c'est fait. La signature du contrat de cession a eu lieu mardi matin, entre le tāvana, Damas Teuira et l'administrateur de l'État, Raymond Yeddou.

Mahina récupère ainsi la plus grande emprise foncière cédée par l'État, soit 5 hectares, sur le site de l'ancien Régiment du service militaire adapté (RSMA). Pour ce grand moment solennel, des élus du Conseil municipal étaient de la partie, ainsi que le colonel Lancien, ancien capitaine au service militaire adapté sur Mahina.

Maintenant que le contrat de cession a été signé, le parcours n'est pas terminé pour la municipalité avant l'installation des entreprises sur le site. "Nous sommes sur la réflexion du schéma d'aménagement qui va dimensionner la station d'épuration nécessaire sur la zone, les réseaux des eaux pluviales et des eaux usées, les voies d'accès. Nous sommes en train de réfléchir à la position des entreprises. Une fois que le schéma d'aménagement sera fini, c'est-à-dire dans les semaines à venir, nous serons en mesure d'être plus précis sur nos demandes de financement. Passée cette étape, nous aurons le montage du projet à finaliser, sous quelle forme la zone sera gérée, est-ce que la gestion de fera par une SEM ou par la commune ou par une entreprise ? Donc, il y aura le montage de la gestion de la zone à finaliser, et ensuite, on pourra passer à la délivrance des baux des entreprises qui pourront s'installer, je l'espère, d'ici 2022", indique Jérôme Charbonnier.

Concernant les bâtiments qui sont encore présents sur le site. "La dépollution et la déconstruction peuvent prendre un peu plus de temps, parce que ça peut être onéreux. On fera aussi des demandes de financements particuliers et lorsque cette étape sera passée, on pourra passer à la construction concrète. On a 15 ans pour commencer les travaux, c'est-à-dire que dès que l'on aura la station d'épuration sur le site, même s'il n'y aura aucune entreprise, on aura tenu nos engagements vis-à-vis de l'État sur cet échéancier. Le but n'est pas non plus d'avoir les entreprises dans 15 ans, mais de les avoir dans 2-3 ans maximum", prévient le directeur général des services de Mahina.

Si une trentaine de projets ont retenu l'attention de la municipalité, reste à savoir si tout ce monde pourra effectivement y être implanté. À cette question, la commune ne peut, pour l'heure, apporter de garantie. "L'essentiel des projets sera quand même sur place", lâche-t-on du côté de la direction générale des services. On sait juste qu'une centaine d'emplois directs seront créés, en plus des emplois indirects.


La parole à
Terrain militaire : le foncier de Mahina s'agrandit
Colonel Dominique Lancien
Directeur adjoint de la direction d'infrastructures de la Défense à Papeete

"Je garde toujours le souvenir de ces jeunes qui sont passés au GSMA"


"J'étais ici en tant que capitaine au service militaire adapté, qui était un groupement à l'époque, et qui est devenu un régiment aujourd'hui sur Arue. Le service militaire adapté, c'est une vie en soit et c'est la première connaissance que j'ai de la Polynésie et des jeunes Polynésiens. Une excellente expérience pour retrouver les jeunes, leur apprendre un métier et à les aider à trouver un travail, c'était une aventure humaine extraordinaire avant tout. Retrouver le site aujourd'hui me fait drôle, tous les souvenirs reviennent. C'est cette présence du SMA qui est ici et qui n'a pas vraiment changé. On recroise encore des gens qui me reconnaissent. Le SMA est encore un peu à Mahina. La commune a un beau projet qui, je l'espère, va redonner une deuxième vie à ce site, mais je garde toujours le souvenir de ces jeunes qui sont passés au GSMA."



Terrain militaire : le foncier de Mahina s'agrandit
Raymond Yeddou
Administrateur des Îles du Vent

"Ce sont les études qui diront le niveau de pollution"


i["Je rappelle que l'engagement de l'État est de remettre le terrain à disposition, mais c'est à la commune de réfléchir à son avenir, à travers des projets de développement économique. La commune a 15 ans avec des entreprises, des bureaux d'études pour réfléchir et aménager sa parcelle, l'exploiter, la louer, la gérer et en tirer des revenus. C'est un délai suffisant pour travailler sur ces questions, avec l'assistance de l'État et du Pays qui apportent de l'argent dans ce dispositif. Dans les crédits qui sont fléchis, nous avons les 10 millions d'euros qui servent à la dépollution [6 millions de l'État et 4 millions du Pays, NDLR]. Nous avons d'autres communes sur lesquelles nous avons eu l'occasion de les utiliser. Nous verrons ce qu'il en est de Mahina, ce sont les études qui diront le niveau de pollution. Il est dit dans le contrat également, que des crédits de droits communs peuvent compléter l'appui qui est prévu par le contrat."]i



Terrain militaire : le foncier de Mahina s'agrandit
Jérôme Charbonnier
Directeur général des services de Mahina

"S'il y a une ouverture sur la mer, ce serait un projet d'une toute autre dimension"


"L'intérêt pour la ville de Mahina, c'est d'abord la création d'emplois. Le deuxième intérêt, bien sûr, les entrées fiscales pour la commune et le troisième intérêt est que nous aurons une nouvelle zone de vie de jour comme de nuit, avec une salle polyvalente pour organiser des festivités, des journées de mariage, des fêtes associatives, des concerts, un marché municipal, des services de restauration… Donc, ce sera un vrai lieu de vie pour la population, avec des espaces verts, des espaces de loisirs. Ce sera aussi un site dont la population de Mahina et de la Côte Est pourra s'approprier. Dans la configuration actuelle, il n'est pas question d'implanter un hôtel en bord de mer, puisque nous n'avons pas accès à la mer. Ceci étant, c'est vrai que cette réflexion sur l'ouverture du terrain à la mer doit être posée, en termes d'intérêt général et de développement économique et social de la zone, pour la commune et tout le Pays. Et c'est vrai que s'il y a une ouverture sur la mer, ce serait un projet d'une toute autre dimension qui pourra voir le jour, pour la commune. Donc, quand on sait qu'il y a ce potentiel, il ne faut pas baisser les bras, il faut essayer de garder cette demande auprès de l'État et de l'armée."



Terrain militaire : le foncier de Mahina s'agrandit
Damas Teuira
Maire de Mahina

"C'est le Pays qui récupère tous les logements"


"Cinq hectares c'est déjà bien, mais dans une vision de développement à long terme, on voyait très bien l'exploitation du littoral. Et pour que cela soit possible, il faudrait que nous ayons un accès direct à la mer. Mais le problème est qu'il y a des logements qui appartiennent à l'État, et dans le contrat de redynamisation qui a été signé en 2016, tout ce qui se rapporte à des logements de l'État en voie de cession, doit obligatoirement être cédé au Pays. Les communes n'ont malheureusement pas droit à cela, c'est le Pays qui récupère tous les logements, au travers de sa compétence en matière de logement. Mais, sur Mahina nous avons aussi un projet de développement de tout le littoral qui va rejoindre Hitimahana et le terrain de 7 hectares de TDF. La grosse contrainte que nous avons aujourd'hui, ce sont ces logements entre le littoral et le terrain militaire."



Terrain militaire : le foncier de Mahina s'agrandit

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Terrain militaire : le foncier de Mahina s'agrandit

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Le 'āmuira'a Tamara de Mahina officiellement propriétaire du domaine communal

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Le 'āmuira'a Tamara de Mahina officiellement propriétaire du domaine communal
MAHINA, le 29 janvier 2019 - Pendant de longues années, cette maison paroissiale de l'Eglise Protestante Mā'ohi de Mahina louait à la municipalité un terrain de plus de 2 000 m². Depuis, le 'āmuira'a "Tamara" y a construit une grande maison de prières. Après 30 ans d'attente, ce groupe représentant l'archipel des Australes est enfin propriétaire.

L'acte de cession a été signé ce mardi entre les représentants de l'Église Protestante de Mahina et le premier magistrat de la commune.

Un foncier représentant une surface de plus de 2 000 mètres carrés, vendu à 25 millions de francs, contre une trentaine de millions de francs proposés il y a quelques temps par l'ancienne équipe municipale. "C'est un dossier qu'il a fallu que je négocie avec l'État, pour concrétiser de manière constructive et réfléchie, parce que le montant qui était proposé à l'époque était assez exorbitant, et je voyais mal cette communauté assurer cela", indique Damas Teuira, maire de Mahina.

En 2017, l'ex première adjointe au maire de Mahina, Lorna Oputu avait dénoncé une mise à disposition "litigieuse" au profit de l'Église protestante mā'ohi, puisque le bail n'avait pas été renouvelé en 2015 [durée du 1er bail signé en 2000, NDLR]. Après, l'annonce de cette affaire, les inquiétudes se lisaient sur les visages, aussi bien de l'équipe municipale que des représentants du Fare 'Āmuira'a Tamara. La mise en vente du terrain a donc été suggérée, et à cette époque, ce foncier avait été estimé à plus de 36 millions de francs.


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Paea : le ramassage des bacs gris se fera jeudi

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La commune de Paea informe ses administrés que le ramassage des ordures ménagères (bacs gris) se fera le jeudi 31 janvier aux heures habituelles. En cause, la fermeture du service de la voirie le 1er février à partir de 11h30.

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Bagarre mortelle et incendies à l’île de Pâques

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Bagarre mortelle et incendies à l’île de Pâques
RAPA NUI, le 29 janvier 2019- Les conflits, à l’île de Pâques, sont comme les incendies, parfois on les croit éteints, mais sous la cendre, les braises sont toujours vives. Alberto Araki, 34 ans, en a fait les frais, lui qui a été victime, lundi dernier, de coups de couteau mortels portés par un homme de 51 ans, surnommé « El Paquistan », au casier judiciaire déjà épais : il avait par le passé été accusé et condamné pour vol qualifié assorti de violences et pour vol qualifié assorti de menaces. Cette fois-ci, le conflit qui dure depuis des années entre les deux hommes est monté d’un cran, puisque leur bagarre a très vite dégénéré ; ce que l’on sait de divers témoignages est que la victime a reçu un violent coup de bâton sur le crâne et a ensuite été poignardée quatre fois.

L’île de Pâques est petite et si une ambulance est arrivée très vite sur place pour secourir l’homme poignardé (qui était vivant lorsqu’il a été pris en charge mais qui est décédé peu de temps après) et si les carabiñeros sont intervenus eux aussi très vite pour arrêter le meurtrier, la tension au sein du petit village de Hanga Roa est immédiatement montée ; les policiers ont été confrontés à toute une famille, tout un clan, celui de la victime, Alberto Araki. Le petit groupe, déchaîné, s’en est d’abord pris au véhicule des policiers duquel les manifestants voulaient sortir le meurtrier pour se faire justice eux-mêmes et le lyncher avant de retourner sa colère contre divers bâtiments officiels qu’ils ont incendiés : le registre d’Etat-civil, le bureau du procureur, celui du notaire.

Petero Edmunds Paoa, maire de l’île depuis de nombreuses années, et qui connaît bien évidemment les deux familles, assure qu’Alberto Araki bougeait encore lorsque l’ambulance l’a emmené à l’hôpital. Il se dit consterné par la violence subite et irraisonnée que ce drame a engendré.

Il reste maintenant aux forces de l’ordre chiliennes à durablement rétablir le calme (qui régnait hier soir), à arrêter les responsables de ces débordements, et aux édiles de l’île a tenter de ramener un peu de sérénité au sein des deux familles concernées par ce meurtre.Il semblerait qu’une affaire de terres soit à l’origine du conflit.

Si l'’apaisement doit aujourd’hui faire place au désir de vengeance, au Chili, on ne plaisante pas avec l’autorité : le meurtrier n’a pas de cadeau à attendre de la justice, et ceux qui ont commis des incendies volontaires avec violence auront, eux aussi, à répondre de leurs actes devant la justice.


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Les moustiques mâles, petits soldats dans la lutte anti-vectorielle

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Les moustiques mâles, petits soldats dans la lutte anti-vectorielle
PAEA, 29 janvier 2019 - Le laboratoire d’entomologie de l’Institut Louis Malardé compte devenir, dès 2020, un agent déterminant dans la lutte anti-vectorielle contre les moustiques responsables de la transmission des arbovirus en Polynésie française. Sa stratégie : la technique de l’insecte incompatible.
 
Cette Technique de l’insecte incompatible (TII) vise au contrôle des populations de moustiques. Elle repose sur la production en grand nombre et le lâcher régulier, dans les zones infestées, de moustiques mâles porteurs d'une souche de bactérie Wolbachia. Cette bactérie est naturellement présente chez 60 % des insectes, mais pas chez le moustique ciblé.

Chez le moustique, seule la femelle pique. En s’accouplant, les mâles porteurs de wolbachia stérilisent les moustiques femelles sous l’effet des propriétés naturelles de la bactérie. Dans la nature, si les mâles incompatibles entrent en concurrence avec leurs homologues "sauvages", dans la course à la reproduction, lorsqu’ils s'accouplent ils contaminent la femelle. Celle-ci, ne se reproduisant qu’une seule fois dans son cycle de vie (5 à 9 jours), se trouve contaminée et ne pondra que des œufs stériles. Plus on lâche de moustiques mâles porteurs de la bactérie, plus la population de moustiques ciblée diminue.

Les moustiques mâles, petits soldats dans la lutte anti-vectorielle
La technique de l’insecte incompatible est testée par le laboratoire d’entomologie médicale de l’Institut Louis Malardé depuis quelques années déjà sur deux sites hôteliers pilotes du fenua, à Tahaa depuis 2018 et au Brando de Tetiaroa jusqu’en 2016. Sur place ce mode opératoire très respectueux de l’environnement a permis une élimination durable des petits volatiles piqueurs. L’expérimentation s’est pour l’instant intéressée aux spécimens aedes polynesiensis, les moustiques impliqués dans la transmission de la filariose. Ces insectes sont très présents dans les fonds de vallée et les îles et sont forts dommageables au confort des touristes.

"Concernant l’aedes polynesiensis, l’histoire est écrite, explique le Dr Hervé Bossin, le responsable du laboratoire d'entomologie médicale de Paea : on a posé les base de la mise en œuvre routinière ; on a une maîtrise totale, de bout en bout, du procédé ; on peut procéder à des traitements à grande échelle. Aujourd’hui, on traite environ 1,5 km carré entre les deux sites de Tahaa et Tetiaroa. Dans le monde c’est une des plus grandes opérations sur le long terme."

Fort de ce succès, l’Institut Louis Malardé projette dorénavant de s’intéresser à un autre spécimen de la grande famille des moustiques : l’aedes aegypti. Cet insecte non endémique s'est répandu en Polynésie depuis le début du XXe siècle. Il est aujourd'hui très présent dans l’environnement domestique. Il se manifeste principalement durant le jour, avec des pics de nuisance à l'aube et au crépuscule. Il est le principal vecteur de transmission dans la population des arbovirus tels que la dengue, le zika ou le chikungunya.

L’aedes aegypti se trouve donc en bonne place sur la liste des ennemis publics du point de vue des autorités sanitaires. L’élimination systématique des gîtes larvaires est aujourd’hui le principal moyen de contrôle de ce vecteur. Cependant, cette méthode de traitement est complexe et coûteuse en ressources humaines, compte tenu des nombreux gîtes larvaires cryptiques ou inaccessibles. D’un autre côté, le recours accru aux insecticides pour la lutte contre les épidémies de dengue cause des dégâts non maîtrisés sur l’environnement.

​Production industrielle en 2021
"Le moustique aedes aegypti et l’aedes polynesiensis représentent des nuisances et sont la cause de nombreuses maladies et d’inconfort, constate le Dr Bossin. L’institut Malardé est en train de développer un procédé contre ces deux espèces. Celui-ci va permettre de réduire de façon drastique à la fois les nuisances et le risque d’exposition aux maladies. Pour ce faire, et afin de gagner du temps, nous faisons appel à une expertise avec l’acquisition de souches de moustiques que l’on va ensuite introduire dans le patrimoine local de façon à faire des colonies incompatibles polynésiennes de ce moustique aedes aegypti. Ensuite, on procédera comme pour l’aedes polynésiensis. C’est la même routine : on amplifie ; on produit en masse ; on sépare les mâles des femelles ; on lâche les mâles sur le terrain et ils font leur travail. Avant que ces opérations sur le terrain n’aient lieu, on aura vérifié tous les paramètres de la colonie ainsi constituée, afin de s’assurer qu’elle fait bien ce qu’elle est censée faire : que les mâles sont bien incompatibles, que wolbachia se maintient de génération en génération, que ces moustiques s’amplifient facilement en laboratoire, etc. Ce processus prendra à peu près un an avant que l’on soit en mesure de donner le feu vert pour les opérations de terrain."

L’ILM a reçu la semaine dernière l'autorisation administrative d'importer des spécimens aedes aegypti wolbachia. Elle envisage de produire de manière industrielle ce moustique porteur de la précieuse souche bactérienne.

Un module de production dédié de 600 mètres carrés est en projet au laboratoire d’entomologie de Paea. Il sera doté d’équipements spécialisés et devrait voir le jour d’ici 2021, grâce à un investissement de 550 millions Fcfp financé avec le contrat de projets.

Une cartographie des sites sensibles doit être réalisée en attendant pour cibler les zones de traitement, à terme. Les premiers lâchers d'aedes aegypti dans la nature devraient avoir lieu fin 2019, courant 2020. La lutte anti-vectorielle sur la base de cette technique de l'insecte incompatible devrait ensuite prendre une ampleur à la mesure de la production du module industriel de Paea. 

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