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Football - Ligue 1 : Raimana Li Fung Kuee " Le championnat reste ouvert "

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Mardi soir ont eu lieu au stade Pater les deux rencontres en retard de la septième journée. Tefana s'est imposé 2-0 contre Taiarapu et Pirae et Dragon ont fait match nul 3-3 après un match intense. Après dix matchs disputés, sept équipes sur dix se tiennent à quatre points près, le championnat reste donc ouvert alors que la deuxième phase a commencé ce week-end.
Football - Ligue 1 : Raimana Li Fung Kuee
Le championnat de Tahiti de Ligue 1 est divisé en trois phases de neuf matchs. Alors que la deuxième phase a débuté ce week-end, pas moins de sept équipes sur dix ne sont séparées que par quatre points. Vénus, Manu Ura et Central sont en tête avec 27 points, suivis par Tiare Tahiti avec 25 points, Dragon avec 24 points, Pirae et Tefana avec 23 points. Viennent ensuite les trois derniers, l’as JT avec 14 points, Taiarapu avec 13 points et Arue avec 11 points.
 
La rencontre entre Dragon et Pirae a débuté sur les chapeaux de roue, avec des occasions de part et d’autre. C’est finalement Gervais Chan Kat qui ouvre le score pour Pirae à la 20’ avant que le jeune capitaine de Dragon Roonui Tehau ne profite d’une mauvaise relance de Pirae pour remette les équipes à égalité. Pirae continue d’attaquer et Sandro Tau parvient à redonner l’avantage à son équipe. 2-1 pour Pirae à la 41’.

Football - Ligue 1 : Raimana Li Fung Kuee
Un match intense et équilibré
 
On pense que les deux équipes vont rentrer au vestiaire sur ce score mais non, Dragon parvient à marquer par deux fois en deux minutes ! 3-2 pour Dragon à la mi-temps. Le match est équilibré même si Dragon semble avoir quelques atouts techniques supplémentaires : Tamatoa Tetauira est absent mais Marama Vahirua, Rainui Tze-Yu, Samuel Hnanyine ou encore Roonui Tehau proposent du beau jeu.
 
Mais Pirae, qui continue de presser Dragon avec fougue, est récompensé à la 58’ minute. Suite à une énième faute sur Raimana Li Fung Kuee, son coup franc est repoussé mais le n°17 Roy Vongey tire à ras de terre dans l’axe et trompe le gardien de Dragon. Dans les dernières vingt minutes, Pirae continuera de pousser sans parvenir à prendre le dessus sur Dragon, solide en défense. Score final 3-3. SB / FTF

Football - Ligue 1 : Raimana Li Fung Kuee
Parole à Raimana Li Fung Kuee, capitaine de l’as Pirae :
 
Ton analyse du match ?
 
« Je pense que cela a été un match difficile des deux côtés. Il y a eu des buts mais je pense que l’on a fait beaucoup d’erreurs défensives, ce qui nous a coûté au moins deux buts. Bon, c’est comme ça, face à des grandes équipes comme Dragon, on paye cash ces erreurs. Après, on a pas lâché, on a su revenir au score, c’est bien, on a pas perdu le match. C’est ce que l’on va retenir, on a su relever la tête en deuxième mi-temps. »
 
Vous avez continué à presser quasiment jusqu’au bout ?
 
« Oui, c’est notre jeu. On joue vers l’avant. On a essayé de faire craquer cette équipe. Bon, il y a la fatigue qui s’est faite un peu sentir, on a joué samedi, on joue trois jours après, on rejoue vendredi…C’est difficile physiquement mais bon, c’est comme ça. Il va falloir s’accrocher et essayer de grappiller des points. Ce soir on gagne deux points, c’est positif, on est pas loin au classement. Il faut travailler et se concentrer sur Taiarapu, notre prochain adversaire. »
 
Quelques absents ?
 
« Oui, Tearii Labaste s’est blessé samedi suite à un mauvais coup volontaire d’un joueur de JT. Je déplore que dans ce championnat certains soient là juste pour casser des joueurs et qu’ils s’en vantent même après le match. C’est désolant de voir ce genre d’attitude. Patrick Tepa est blessé depuis un peu plus longtemps. Il nous manquait donc deux pièces maîtresses mais on a de jeunes joueurs qui sont bons aussi, à eux de montrer ce qu’ils valent. »
 
Un championnat ouvert cette année ?
 
« Oui, on a vu qu’il n’y avait pas vraiment de favori cette année, c’est une bonne chose pour le championnat de Tahiti, cela donne du suspense, cela laisse la possibilité à toutes les équipes d’accrocher le titre. Le championnat reste ouvert, à nous de tirer notre épingle du jeu. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Je remercie tous les joueurs qui viennent s’entrainer tous les jours, le staff, les supporters et nos familles surtout, nos femmes qui nous soutiennent parce que ce n’est pas facile d’avoir à supporter nos entrainements tous les soirs, même le week-end. » Propos recueillis par SB / FTF

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​Compte rendu du Conseil des ministres du 5 décembre 2018​

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Enquête Feti’i e Fenua : enquête famille, logement et relations familiales à distance, de l’ISPF
 
Le vice-président a présenté au Conseil des ministres le projet d’étude sur les fonctionnements familiaux en Polynésie française porté par l’ISPf (Institut de la statistique de la Polynésie française) autour d’une enquête famille, logement et relations familiales à distance, « Feti’i e Fenua ».
L’ensemble des acteurs publics du Pays et de l’Etat ont décidé de conjuguer leurs efforts humains et financiers afin d’apporter un éclairage nouveau sur les problématiques sociales au cœur du développement des politiques publiques.
Au travers d’un partenariat regroupant l’ISPF et l’Institut National des Etudes Démographiques (INED), des chercheurs de plusieurs universités et les services de la Polynésie française, ont conjointement défini les objectifs de cette étude :
  • L’analyse de l’organisation territoriale polynésienne en se focalisant sur les migrations, les familles et leurs fonciers ainsi que les politiques publiques, notamment concernant la scolarité, la santé et les transports ;
  • L’évaluation du rôle de l’implantation des services publics (éducation, santé, transports), des zones de développement économique sur les dynamiques de peuplement.
Cette étude, qui débutera en 2019, permettra de mieux appréhender les fonctionnements familiaux, notamment à distance, les caractéristiques individuelles et l’impact des dispositifs publics et de mesurer les défis posés par l’insularité.
La collecte des informations sera réalisée en 2019. Elle sera financée, à hauteur de 70 millions Fcfp, par le Contrat de projets Etat-Pays. Les travaux d’études, évalués, au total à 150 millions Fcfp, seront financés par l’INED (Institut national d’études démographiques) et l’Agence Nationale pour la Recherche.
 
 
Fiscalité douanière en matière de produits pétroliers et huiles lubrifiantes des moteurs des navires de commerce 
 
Le Conseil des ministres a pris par arrêté les dispositions d’application de deux délibérations de 1990, étudiées conjointement par le service des douanes et la direction polynésienne des affaires maritimes, afin d’y inclure les moyens de contrôle de l’obligation de retraitement des huiles usagées et eaux de cale souillées : tenue par les opérateurs bénéficiaires de ces produits exonérés de droits et taxes d’ un journal de bord spécifique, d’un registre des hydrocarbures et de fiches de retraitement des huiles usagées et eaux de cale souillées.
 
Ces documents doivent être adressés tous les 6 mois à la direction polynésienne des affaires maritimes qui assurera un contrôle, en collaboration avec la direction de l’environnement. En cas d’absence de justification du retraitement des huiles usagées et eaux de cale par un organisme agréé, le retrait du bénéfice du régime d’exonération fiscale est opéré par l’autorité compétente.
 
 
14e édition du Tahiti Travel Exchange
 
En 2018, l’Amérique du nord représentera près de 40% des parts de marché du tourisme en Polynésie française. Avec l’ouverture du ciel à la concurrence et notamment l’arrivée de la compagnie américaine United Airlines, cette part pourrait être encore plus importante en 2019.
Chaque année, le Tahiti Tourisme organise le Tahiti Travel Exchange, un rendez-vous annuel spécifique au marché nord-américain. L’objectif de cette rencontre est de réunir les professionnels du tourisme local et les voyagistes d’Amérique du nord, de favoriser les échanges, ainsi que de permettre aux partenaires locaux qui n’ont pas la possibilité de se déplacer sur les différents salons, au Canada ou aux Etats-Unis, de présenter et de promouvoir leurs produits et services.
Pour cette 14e édition, les rencontres se tiendront le mercredi 5 décembre à l’Intercontinental, de 8 h 30 à 16 h 30. Près de 120 personnes des marchés nord-américains sont attendues. Neuf voyagistes américains et 5 voyagistes canadiens seront représentés. Parmi les nouveaux partenaires, le groupe Apple Leisure, United Vacations, Travel Impressions, Blue Sky Tours et Funjet Vacations, seront également présents.
Cette journée sera également l’occasion de former les agents internationaux sur les nouveautés de la destination ainsi que les produits locaux. Ils seront notamment sensibilisés à la culture, avec l’inscription du marae Taputapuatea au patrimoine mondial de l’UNESCO et, d’autre part, à l’environnement avec le projet Coral Gardeners de Moorea. Des formations sur la perle de Tahiti ainsi que sur le monoï de Tahiti seront également proposées.
Le séjour des voyagistes est organisé avec les réceptifs locaux afin de permettre des visites de site, des rencontres sur le terrain ainsi que d’expérimenter des activités qu’ils souhaitent promouvoir, toujours en accord avec la stratégie de répartition des flux touristiques au-delà du circuit classique Tahiti-Moorea-Bora Bora.
 

Première phase de l’organisation de la Transpac 2020 : subvention de fonctionnement pour la société Archipelagoes
 
La société Archipelagoes a été créée en Polynésie française en 2007 et a ouvert une filiale en 2014 en Nouvelle-Calédonie. Il s’agit de la principale société spécialisée dédiée au développement du tourisme nautique dans le Pacifique sud insulaire, regroupant des consultants experts des secteurs du tourisme et du maritime. Impliquée activement aussi bien dans le développement et la structuration des filières croisière, plaisance internationale ou charter nautique, cette société a également construit sa notoriété sur sa capacité à organiser des événements nautiques en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie, dont la Tahiti Pearl Regatta (comme co-organisateurs depuis sa création), la Nuit nautique de Papeete, ou encore la Tahiti-Moorea Sailing Rendez-vous.
Depuis 2015, la société prospecte et élargit ses réseaux internationaux impliqués dans la course au large et la voile sportive de haut niveau avec un objectif annoncé : élaborer et organiser une nouvelle course au large trans-Pacifique qui puisse progressivement rivaliser avec des courses transatlantiques, telles que la « Route du Rhum » ou la « Transat Jacques Vabre ». En avril dernier, la société Archipelagoes s’est ainsi attachée les services d’un consultant spécialisé dans la course au large, membre pendant 16 ans de la « Team voile Groupama », l’une des principales écuries de voile sportive de très haut niveau en France. Ensemble, ils ont décidé de concevoir un événement qui s’appuie sur l’histoire de la course « Tahiti Race », dont 22 éditions ont été organisées en près d’un siècle par le « Transpacific Yacht Club », qui relie les ports de Los Angeles et de Tahiti, mais il a également été choisi de redéfinir un format de course original, bien plus exigeant et sélectif, afin d’attirer les meilleurs voiliers de course qui régatent traditionnellement dans le Pacifique ou au-delà. C’est ainsi que le projet dénommé « Transpac 2020, TransPacific Yachts Race - Los Angeles to Tahiti » est né.
L’itinéraire serait de 3 570 miles nautiques, soit une distance similaire à la « Route du Rhum »), en suivant un axe Sud-Sud-Ouest. Le record actuel officiel, établi en 2008 (le précédent datant de 1994), est de 11 jours, 10 heures, 13 minutes et 18 secondes.
En reliant Los Angeles à Tahiti, au-delà du défi sportif d’envergure mondiale, programmé quelques mois avant l’America’s Cup qui se déroulera à Auckland, en Nouvelle-Zélande, cette course à la fois nouvelle et très ancienne, sera l’occasion de positionner Tahiti comme un port étape, dans les circuits des courses autour du monde, en valorisant les infrastructures et les atouts de la destination nautique. Par ailleurs, l’événement s’inscrira dans une dynamique de célébrations des liens unissant depuis près de 200 ans désormais la Californie et la Polynésie française. A l’occasion de cette course, il est d’ailleurs prévu de pouvoir impliquer les entreprises et organisations californiennes qui sont soit directement liées à la Polynésie française, ou à la France de manière générale, ainsi que l’ensemble des fournisseurs et partenaires de la voile sportive.
L’année 2019 sera une année de préparation opérationnelle et logistique de l’événement, au cours de laquelle seront créés le comité d’organisation entre la Californie et la Polynésie, le comité de course international avec des sommités de la voile sportive, et le comité de soutien regroupant l’ensemble des partenaires afin de définir les possibilités d’organisation d’un village de départ sur Los Angeles, permettant notamment de mettre en valeur la destination Tahiti et ses îles. Il est également prévu l’organisation des festivités et d’un programme réceptif à l’arrivée à Tahiti au terme de cette course.
Dans ce cadre, le Conseil des ministres a octroyé une subvention d’1,4 millions Fcfp à la société Archipelagoes, pour un budget total de 4 millions Fcfp, cette société ayant jusqu’à présent assuré l’ensemble du financement des phases préparatoires sur fonds propres.
 
 
Participation au Salon international de l’agriculture à Paris
 
Le Salon international de l’agriculture va réunir les acteurs de l’économie agricole du 23 février au 3 mars 2019 à la Porte de Versailles, Paris. Cette 56ème édition a pour thème « L’agriculture : des femmes, des hommes, des talents ! ».
 
L’organisation de la représentation du Pays à ce grand événement pour le monde agricole est confiée à la CAPL (Chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire) qui pourra compter sur l’appui de la Délégation de la Polynésie française à Paris et des services de l’agriculture.
 
Ce salon constitue l’occasion pour l’agriculture polynésienne d’être actrice du rayonnement de la diversité et la richesse de la France, en exportant ses activités et ses produits, et ce auprès des 1 945 journalistes, dont 250 journalistes étrangers qui seront présents. Cet événement constitue aussi une tribune d’expression pour la Polynésie auprès des personnalités politiques et des nombreuses délégations étrangères reçues en visite officielle. Ce salon ouvre également la voie aux professionnels vers des débouchés novateurs à l’exportation afin d’explorer de nouveaux créneaux de distribution, notamment dans la transformation des produits du terroir.
 
Les conditions de participation sont précisées dans une convention de co-financement avec les exposants. La convention précise également les obligations de la CAPL en tant qu’entité organisatrice de l’événement, chargée de garantir notamment la logistique du stand « Tahiti et ses richesses », la communication de l’événement et la promotion des exposants y participant.
 
 
Délivrance des documents cadastraux par les communes de la Polynésie française
 
Le Conseil des ministres a pris un arrêté portant mesure d’application de la loi de Pays du 9 novembre 2018, relative à la délivrance de documents cadastraux par les communes de la Polynésie française.
 
L’application « Otia » déployée par la Direction des Affaires foncières, permet de gérer la consultation, la conservation et la publicité du cadastre. Cette application moderne et performante s’adresse aux professionnels du foncier du secteur privé ou administratif, ainsi qu’au grand public.  Elle intègre l’ensemble des données cadastrales disponibles sur la Polynésie française et permet la délivrance de documents cadastraux.
 
Jusqu’à présent, les communes avaient accès à l’application « Otia » uniquement pour la consultation des informations et des données cadastrales. Or, le Pays a souhaité ouvrir aux communes la possibilité de délivrer elles-mêmes certains documents cadastraux afin d’améliorer le service fourni auprès des administrés.
 
Ainsi, sous réserve que les conseils municipaux des communes concernées aient donné leur accord qui sera formalisé sous la forme d'une convention signée définissant les modalités d'utilisation de l'application "Otia" et que la délégation de compétences soit accompagnée du transfert des moyens financiers nécessaires, les communes auront la possibilité de délivrer des documents cadastraux. La loi du Pays du 9 novembre dernier permet en outre aux communes d'encaisser le produit des actes délivrés au bénéfice de leur régie municipale sur la base d'une tarification fixée par arrêté.
 
 
Transport d’élèves pour un stage aux îles du Vent : subvention de fonctionnement en faveur du Centre d’Education au Développement (CED) St Joseph de Taiohae
 
Le CED St Joseph de Taiohae à Nuku Hiva est un établissement privé d’enseignement professionnel qui organise, depuis son ouverture en 1998, des formations aux métiers de la terre, adaptées au contexte local.
 
Pour compléter l’enseignement pédagogique dispensé au centre, des stages pratiques d’une durée de 5 à 8 semaines chez une quarantaine d’exploitants agricoles, essentiellement de Tahiti et Moorea, sont organisés pour des élèves de la formation bac pro (spécialité conduite et gestion de l’entreprise agricole). Les dépenses liées à l’organisation de ces stages telles que l’accueil et le logement, ainsi que le transport en taxi de Taiohae à Terre déserte, les visites des enseignants et les déplacements sur Moorea sont pris en charge par le centre de formation, les familles et les entreprises d’accueil.
 
Le CED a toutefois sollicité une aide complémentaire auprès du ministère en charge de l’agriculture afin de financer le transport d’élèves venant effectuer leur stage aux îles du Vent. Le Conseil des ministres a octroyé une subvention à hauteur de 2 millions Fcfp en faveur de l’établissement pour la réalisation de cette opération.
 

Noël des Solidarités : samedi 8 décembre aux Jardins de Paofai
 
La direction des solidarités, de la famille et de l’égalité (DSFE) organise la seconde édition du Noël des solidarités afin de sensibiliser les plus jeunes aux valeurs familiales, de respect, d’entraide et de joie au titre de la cohésion sociale. Cette journée est dédiée à tous les enfants du fenua. Plus de 800 enfants suivis par la DSFE seront également conviés, le samedi 8 décembre dans les Jardins de Paofai, de 13h à 17h.
 
Au vu du succès rencontré l’an passé, une participation de plus de 1500 personnes est envisagée, au total. Les enfants accompagnés par leurs familles ou des accompagnateurs (accueillant familial agréé, encadrant institutionnel, familles d’accueil tiers, feti’i). Des groupes seront constitués par tranche d’âge, avec des activités qui seront adaptées en conséquence.
 
Pour les enfants âgés jusqu’à 6 ans, des manèges, des ateliers de maquillage, des ateliers de pêche aux canards, des jeux de balles et des ateliers créatifs seront proposés. Pour les enfants âgés de 7 à 12 ans, des ateliers de maquillage, des ateliers de pêche aux canards, des jeux de balles, des ateliers créatifs, un stand de « aumoa » et un jeu de piste seront proposés. Enfin, pour les 13 à 21 ans, il y aura une scène dédiée avec des démonstrations de ju-jitsu, de boxe anglaise, d’escrime, de boxe thai « vahine », d’onglerie et de parcours du combattant.
 
L’organisation de cette manifestation est possible grâce à la mobilisation d’un grand nombre d’acteurs de la société polynésienne, tant du secteur privé que de la société civile. Ainsi, plusieurs entités (Maison de la Culture, Conservatoire artistique de la Polynésie française, communes pour les transports, plusieurs sociétés privées) vont contribuer au Noël des Solidarités soit en apportant un soutien technique, soit en offrant des spectacles, des goûters ou des cadeaux.
 
 
Subventions de fonctionnement aux fédérations et associations sportives 
 
Le Conseil des ministres a examiné 6 dossiers de subventions destinées aux fédérations et associations sportives pour un montant global de 3 130 440 Fcfp. Les subventions attribuées sont les suivantes :
 
  1. Subventions de fonctionnement au titre des activités générales pour 2018 :
- Associations sportives:
  • Confédération du Sport Scolaire et Universitaire pour un montant de 477 000 Fcfp;
  • Ecole de Judo Jiu-Jitsu Self-Défense et Taïso de Polynésie pour un montant de 541 000 Fcfp ;
  • Comité des Sports de Tubuai pour un montant de 326 000 Fcfp ;
  • Tamarii Motu Nono no Afaahiti pour un montant de 312 000 Fcfp.
 
- Fédération sportive:
  • Fédération Tahitienne de Tir à l’Arc pour un montant de 484 440 Fcfp
 
  1. Subvention de fonctionnement en faveur de :
  • L’association All In One Dance pour la participation à l’émission « La France a un incroyable talent » pour un montant de 990 000 Fcfp.
 
 
Subvention à la Fraternité chrétienne des handicapés pour l'achat de matériel informatique
 
Le Conseil des ministres a pris un arrêté approuvant l’attribution d’une subvention de fonctionnement de 392 000 Fcfp en faveur de l’association de la fraternité chrétienne des handicapés dans le cadre du financement de l’achat de matériel informatique.
 
L’établissement met à disposition des élèves des postes informatiques pour différents apprentissages et travaux de recherche, l’objectif étant de faciliter la manipulation de l’outil informatique, facteur important d’intégration dans la société d’aujourd’hui. Afin de respecter les capacités de certains élèves et les optimiser, il est ainsi prévu de mettre à leur disposition des tablettes tactiles ou des ordinateurs portables qui pourraient les suivre au quotidien et faciliter les activités scolaires et éducatives.

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Pourquoi la Polynésie est vitale pour les missiles et les sous-marins chinois

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Pourquoi la Polynésie est vitale pour les missiles et les sous-marins chinois
PAPEETE, le 5 décembre 2018 - La Chine est décidément très active dans le Pacifique. Elle est déjà devenue la deuxième puissance en termes d'aides étrangères derrière l'Australie. Autant de cadeaux qui visent à préserver les intérêts de la Chine dans notre région, tant économiques, diplomatiques... que militaires.

Avec plus de 1,2 milliard de dollars d'aides directes versées entre 2011 et 2017 à des pays insulaires du Pacifique (selon la Pacific Aid Map, créée par le think tank australien The Lowy Institute), en plus de dizaines de projets d'infrastructures financés par des entreprises chinoises ou des prêts (voir encadré), la Chine est très active dans notre région et s'y fait de plus en plus d'amis. C'est qu'elle a de nombreux intérêts à y défendre.

Il s'agit d'abord d'intérêts économiques, avec le développement de la nouvelle Route de la Soie du président chinois Xi Jinping. Les îles du pacifique contrôlent les routes commerciales qui traversent notre océan entre l'Asie et le continent américain, et toutes les puissances économiques d'ambition globale se doivent d'y avoir une présence forte. C'était d'ailleurs la principale inspiration derrière la colonisation de nos îles au 19ème siècle... Et la principale inspiration des nouveaux efforts chinois. On peut analyser le projet aquacole de Hao à cette lumière : il donnera accès aux entreprises chinoises à un port en eaux profondes et à un aéroport international dans le Pacifique Sud sur une île amicale, une ressource qui n'existe pas actuellement.

Les investissements chinois dans les infrastructures d'autres îles du Pacifique, comme les îles Marshall en Micronésie dans le Pacifique Nord, les Fidji en Polynésie ou encore les Vanuatu dans l'Ouest de notre océan, pourraient à terme avoir le même objectif. Ces efforts qui, bien que très bien dotés financièrement, se heurtent cependant à des oppositions politiques.

Ainsi aux îles Marshall, Hilda Heine, la présidente de l'archipel, dénonçait en novembre dernier une machination chinoise derrière une motion de censure qui a failli faire tomber son gouvernement. Selon elle, le texte était motivé par son refus de soutenir la création d'un paradis fiscal géré de manière indépendante sur un des atolls des Marshall, un projet de territoire autonome et totalement exempté d'impôts afin d'y attirer des entreprises high-tech. C'était l'idée de Cary Yan, un homme d'affaires chinois et ressortissant des Iles Marshall. La motion de censure "est une tentative de certains intérêts étrangers pour contrôler nos atolls et en faire un pays au sein de notre pays", avait-elle alors déclaré à Radio New Zealand. "Nous devons être prudents connaissant la situation géopolitique de la région Pacifique", ajoutait-elle. "Le gouvernement doit mener ses propres recherches et assurer la sécurité de la souveraineté du pays".

La situation aux Vanuatu est tout aussi compliquée. En avril dernier, le Sydney Morning Herald affirmait que selon plusieurs sources, la Chine et le Vanuatu venaient d’entamer des négociations en vue de la construction d’une base militaire chinoise dans l’archipel. De quoi "bouleverser l’équilibre géostratégique" dans la région estimait le journal, les Vanuatu étant très bien situés près de la Nouvelle-Zélande, de l'Australie et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les trois plus importants pays océaniens. La nouvelle de la création d'une base militaire chinoise a cependant rapidement été démentie par le Vanuatu... Qui reste pourtant proche de la Chine, qui a offert au petit pays mélanésien une nouvelle résidence pour son premier ministre et un palais des congrès flambant neuf pour sa population.

UNE OFFENSIVE DIPLOMATIQUE CONTRE TAIWAN

Au niveau diplomatique, la Chine a un autre intérêt très fort à investir dans notre région : près d'un tiers des pays qui reconnaissent encore Taiwan comme un pays indépendant (et non comme une province rebelle de la Chine) sont des pays du pacifique. Il s'agit de Kiribati, des îles Marshall, de Nauru, de Palau, des îles Salomon et de Tuvalu.

Depuis 2016 et l'arrivée au pouvoir à Taiwan d'une présidente résolument anti-chinois, la Chine a engagé une grande offensive diplomatique mondiale pour retourner les derniers alliés internationaux de Taiwan. Elle en a converti trois en Amérique et en Afrique, laissant sa "province rebelle" avec seulement 17 amis dans le monde (dont le Vatican)... Mais elle n'a pas réussi à retourner un seul pays du Pacifique, malgré ses 1,26 milliards de dollars d'aides directes dans la région. Il faut dire que Taiwan a dépensé 190 millions de dollars d'aides chez ses six amis du Pacifique, soit deux fois plus que la Chine (c'est plus facile de faire des gros cadeaux à quelques petits pays qu'à toute une région...). Une fidélité à toute épreuve, au point que Nauru a frôlé l'incident diplomatique en septembre dernier lors du Pacific Islands Forum en snobant le représentant chinois à plusieurs reprises...

Le dernier intérêt chinois dans le Pacifique est militaire. Si les tensions avec les forces de l'OTAN sont déjà au maximum dans la Mer de Chine, où l'Empire du milieu a même construit des îles artificielles dans les eaux internationales pour y installer des bases militaires et tenter d'y instaurer sa souveraineté, les îles polynésiennes ne sont pas épargnées par ces grandes manœuvres.

MISSILES ET SOUS-MARINS EN POLYNÉSIE

Ainsi, comme le notait un article publié dans la "Lettre d'informations stratégiques et de défense" d'avril dernier, "au cours de cette année, près de 18 satellites Beidou-3 seront mis en orbite pour permettre à Pékin de disposer de son propre système GPS destiné au guidage de ses missiles et à son dispositif C4ISR. Or, c’est depuis la Polynésie que le suivi de ces satellites, et des missiles balistiques adverses, sera assuré pour l’hémisphère sud par le bâtiment de renseignement de 11 000 tonnes, le 'Yuan Wang-6', qui, avec quatre radars de trajectographie, constitue l’équivalent du 'Monge' français. Un navire qui fait régulièrement escale à Papeete." Effectivement, le navire inoubliable avec ses quatre paraboles pointées vers le ciel (voir photo d'illustration) passe régulièrement par nos eaux, et se promène également chez les autres pays du triangle polynésien.

Le même article affirme que les intérêts militaires chinois dans nos îles ne s'arrêtent pas là : "En outre, d’autres bâtiments d’exploration océanographique croisent dans la zone. Pour permettre à sa sous-marinade d’échapper aux barrières de sonars et ainsi bénéficier de l’effet de surprise en mer de Chine, l’APL (NDLR : Armée Populaire de Libération) est contrainte de les faire transiter par le nord du Japon, l’océan Pacifique et ce jusqu’à la pointe sud de l’Australie pour resurgir par le sud. Pour cela s’impose à elle une connaissance précise des reliefs sous-marins, ainsi que des couches de températures comme de salinité." Les navires océanographes chinois n'ont donc pas uniquement un but scientifique. Connaitre nos fonds marins sera indispensable si l'Armée Populaire de Libération espère développer une flotte de sous-marins capable de sortir de la mer de Chine...

À noter que la France elle-même réalise des cartes très précises de nos fonds marins avec le Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM). Nous avions ainsi visité le navire Atalante en 2015 en escale à Papeete, un navire très high-tech qui voyage à travers le monde pour établir ses cartes pour la marine française, ainsi que pour des missions civiles. De quoi appuyer nos ambitions pour étendre notre ZEE, mieux anticiper le risque de tsunamis... et ouvrir la voie aux sous-marins nucléaires français !


L'Australie et la Chine rivalisent d'aides et d'investissements dans le Pacifique
Pourquoi la Polynésie est vitale pour les missiles et les sous-marins chinois
Ces dernières années, il est bien bon être un état du Pacifique. Les plages, le cocotier, le soleil... Et surtout les milliards de dollars d'aide au développement et d'investissement étrangers qui semblent tomber du ciel. Selon des chiffres compilés par le think tank australien The Lowy Institute, c'est l'Australie qui a été la plus généreuse en 2011 et 2017, distribuant 6,5 milliards de dollars US d'aide étrangère à la région, loin devant les autres grands pays de notre océan. C'est l'équivalent de 3% du PIB de la région. Ce sont les voisins les plus proches et les plus gros de l'île-continent qui ont reçu le plus de soutien, avec par exemple 376 millions de dollars juste pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée. À égalité en deuxième et troisième place des donateurs se trouvent la Nouvelle-Zélande et la Chine, avec 1,2 milliard de dollars chacun. Suivent le Japon et les États-Unis.

Mais les aides australiennes sont en baisse, et ne semblent pas avoir l'impact diplomatique espéré. Les pays du Pacifique se rapprochent en effet de plus en plus de la Chine, que l'Australie et son allié américain considèrent de plus en plus comme un rival stratégique. Il faut dire que les aides australiennes se dispersent en de multiples petits projets socio-économiques, environnementaux, de santé ou de développement des communautés. Les aides chinoises, elles, sont accompagnées d'investissements privés par des entreprises chinoises ou par des prêts importants de sa banque publique d'investissement, de la Banque mondiale ou de la Banque de développement asiatique. Surtout, ces aides et investissements se concentrent sur des projets d'infrastructure colossaux à fort impact stratégique. Par exemple citons l'énorme nouveau siège du gouvernement des Tonga, le nouveau palais de justice des Samoa, le nouvel aéroport des Fiji... Ou le projet aquacole de Hao en Polynésie française, incluant la rénovation de son aéroport international pour permettre des vols directs vers la Chine.

L'Australie a d'ailleurs commencé à ajuster sa politique d'aides en réponse aux efforts chinois. Par exemple en 2018, le gouvernement australien a accepté de financer à hauteur de 100 millions de dollars un câble sous-marin entre Sydney et les îles Salomon... Pour contrer un projet de Huawei soutenu par le gouvernement chinois. Elle commence aussi à proposer des prêts pour des projets d'investissements, mais comme le note The Lowy Institute, la capacité d'emprunt des pays du pacifique a désormais atteint sa limite, et de nouveaux prêts australiens risquent surtout de servir à... rembourser les prêts chinois !


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Ice : un trafic mis à jour suite à la rixe du Royal Palms

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Ice : un trafic mis à jour suite à la rixe du Royal Palms
PAPEETE, le 5 décembre 2018 - Six individus ont été présentés ce mercredi devant le juge d’instruction dans le cadre d’un trafic d’ice mis à jour suite à une rixe qui avait opposé deux bandes rivales armées en février dernier au sein de la résidence Royal Palms à Punaauia. L’un de ces six individus a notamment été mis en examen pour « violences volontaires » et séquestration.

En août 2017, trois individus participent à une compétition de pirogues en Californie. Deux d’entre eux regagnent la Polynésie par voie aérienne. Le lendemain, le troisième est interpellé aux Etats-unis alors qu’il s’apprête à regagner le fenua. L’homme est en possession de 460 grammes d’ice. Il est actuellement détenu en Californie.

Six mois plus tard, en février 2018, la résidence du Royal Palms à Punaauia est le théâtre de règlements de comptes sur fond de trafic de stupéfiants. Deux bandes, impliquant des hommes armés et cagoulés, s’affrontent. Un coup de feu est tiré, les gendarmes interviennent et interpellent plusieurs individus. Les enquêteurs mettent la main sur un Colt 46 et de nombreuses armes à plomb.

« Violences et séquestration »
Le lien est établi entre cette rixe et l’arrestation de l’homme en possession de 460 grammes en 2017 en Californie. Dans le trafic d’ice mis à jour, il apparaît que les revendeurs étaient souvent menacés et victimes de violences, la tête de réseau n’hésitant pas à utiliser des hommes de main.

Dans le cadre de cette affaire, deux individus – dont celui qui est considéré comme le boss du réseau- - sont déjà incarcérés. Six autres personnes ont été présentées ce mercredi devant le juge d’instruction, Thierry Fragnoli, dont deux sont déjà impliqués dans le cadre de l’affaire dite « Sarah Nui ».

Parmi ces six individus, un individu a été mis en examen pour « violences volontaires » et « séquestration ». La justice le soupçonne d’être un « homme de main ». Condamné pour trafic de stupéfiants en 2013, il est également mis en examen dans le cadre d’un braquage à main armée. Présenté devant le juge des libertés et de la détention (JLD), il a demandé un débat différé pour préparer sa défense et a donc été placé en détention provisoire.



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À la Une de Hine Magazine, Décembre 2018

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À la Une de Hine Magazine, Décembre 2018
Votre Hine Magazine du mois de décembre, n° 37, est disponible dans les kiosques. Au sommaire de ce numéro spécial fêtes de fin d’année :
 
Te Hine – Tous derrière Vaimalama Chaves ! Notre magnifique Miss Tahiti 2018 défendra les couleurs de la Polynésie française le samedi 15 décembre face aux 29 autres représentantes des différentes régions de France. Placée parmi les favorites selon divers sondages, c’est le vote du public qui fera toute la différence et qui désignera la future Miss France 2019. Entretien avec une jeune femme déterminée à la veille de son départ pour l’aventure qui pourrait changer sa vie à jamais.
 
Shopping list au Père Noël – Pour ce spécial fêtes, Hine Magazine a fait le plein d’idées cadeaux pour vous. Encore plus de pages shopping que d’habitude, que ce soit pour se looker, des idées bijoux, de la beauté et des soins, des idées déco de fête, pour madame et pour monsieur. À piocher sans modération.
 
Beauté – Focus sur la coloration pour avoir une chevelure au top pour le réveillon. Et si on essayait la coloration végétale. Conseils de professionnelles pour tout savoir.
 
Noël Zéro déchet – Cette année, on décide de faire du bien à la planète en limitant au maximum l’impact des fêtes sur l’environnement. Un dossier Environnement dans lequel trouver des idées décalées pour un Noël vert. Des ateliers cadeaux à faire avec ses enfants pour allier plaisir d’offrir et en même temps limiter les emballages en plastique. Dans vos pages déco, on fait preuve d’imagination pour un réveillon aussi scintillant et sans déchet.
 
Un Noël solidaire – Les fêtes de fin d’année sont aussi l’occasion de partager. Hine Magazine met en avant des associations du fenua qui se mobilisent pour partager au mieux la magie des fêtes avec les personnes qui y ont le moins accès. N’hésitez pas à faire des dons ou participer à leurs actions.
 
Et encore plus pour vous : de la mode spécial looks de fêtes, rencontre avec l’artiste joaillier Serge About, tête-à-tête avec la créatrice Made By Jenny qui sort sa collection 2018, des idées de recettes de Cuisine pour les fêtes concoctées par L'alpha B, etc.
 
Toute l’équipe du Hine Magazine vous remercie pour votre fidélité. Nous vous souhaitons de passer de très bonnes fêtes et nous vous donnons rendez-vous en 2019.

Disponible en achat en ligne ou téléchargement :
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Colorado : un enfant met fin à l'interdiction des batailles de boules de neige

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Colorado : un enfant met fin à l'interdiction des batailles de boules de neige
Los Angeles, Etats-Unis | AFP | mercredi 05/12/2018 - Pendant près d'un siècle, la petite ville américaine de Severance, dans le Colorado, a interdit les batailles de boules de neige sur son territoire : Dane Best, un garçon de neuf ans qui voulait s'adonner légalement à ce plaisir hivernal, a convaincu cette semaine son conseil municipal de lever cette mesure.

"Les enfants d'aujourd'hui ont besoin de bonnes raisons pour jouer dehors", a notamment plaidé Dane Best devant les élus de Severance, selon des médias locaux.
"Des études suggèrent que le manque d'exercice à l'extérieur peut provoquer l'obésité, des troubles de l'attention, l'anxiété et la dépression", a fait valoir le garçon, qui souhaitait surtout "pouvoir lancer une boule de neige sans être hors la loi".
L'ordonnance prise par la municipalité de Severance, à sa fondation en 1920, interdisait tout jet de pierre ou autre "projectile". Et malheureusement pour les enfants de la ville de 4.000 habitants, les boules de neige rentraient dans cette catégorie.
Depuis qu'il avait appris l'existence de cette "loi d'un autre temps", voici un mois et demi, Dane Best ne cessait d'en parler et avait même convaincu ses copains d'école d'écrire au conseil municipal pour protester, a raconté sa mère au journal local Greeley Tribune.
Le conseil municipal de Severance a officiellement écouté lundi les arguments du garçon et lui a donné gain de cause, en votant à l'unanimité la levée de l'interdiction des boules de neige.
Dane Best s'est vu offrir par le maire le "premier lancer de boule de neige légal" de l'histoire de Severance, à la sortie de l'hôtel de ville.
Heureux de son succès, l'enfant a promis de s'abstenir de viser les fenêtres et assuré que son petit frère serait sa cible privilégiée.

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Cybersécurité : l'Australie adopte une loi qui inquiète les géants de la technologie

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Cybersécurité : l'Australie adopte une loi qui inquiète les géants de la technologie
Sydney, Australie | AFP | jeudi 06/12/2018 - L'Australie a adopté jeudi une législation controversée sur la cybersécurité, exigeant des géants technologiques, comme Facebook ou WhatsApp, qu'ils aident les services de sécurité à décrypter les communications de terroristes et criminels présumés.

Le projet a soulevé de vifs débats sur les questions de sécurité nationale et de protection de la vie privée.
La coalition conservatrice au pouvoir a invoqué la nécessité de permettre aux services de sécurité d'enquêter sur des crimes graves comme le terrorisme ou la pédophilie, citant le cas de trois hommes accusés de s'être servi de messageries cryptées pour projeter des attaques.
Des géants comme Google et Facebook accusent le texte de les rendre vulnérables aux pirates tandis que les défenseurs des libertés civiles dénoncent des menaces contre la vie privée.
Canberra pourra contraindre les entreprises du secteur à lever leurs protections technologiques, masquer les opérations secrètes des forces de police et aider ces dernières à accéder aux données des smartphones et aux messageries.  
Les entreprises s'exposeraient à des amendes de plusieurs millions de dollars en cas de refus d'accéder aux demandes des enquêteurs, avait expliqué le gouvernement en août. Elles pourraient cependant contester en justice les requêtes des investigateurs.
Les autorités australiennes peuvent demander à ce que leurs requêtes demeurent secrètes.
Le Digital Industry Group Inc (DIGI), qui représente les grands acteurs du secteur comme Facebook, Twitter, Google ou Amazon, a fait valoir que la loi les contraindrait à créer des failles dans leurs systèmes qui pourraient être exploitées par des hackers.
Le gouvernement conservateur voulait voir la loi adoptée avant la fin de la session parlementaire cette semaine, en prévision de la période des fêtes de fin d'année. Il s'était rallié l'opposition travailliste en concluant un compromis prévoyant notamment une évaluation du texte dans 18 mois.
La nouvelle loi pourrait permettre à  des services de renseignement de l'alliance dite "Five Eyes" (Australie, Nouvelle-Zélande, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Canada) de contourner les obstacles liés à la législation de leurs pays pour accéder à des appareils et contenus cryptés, a obervé Monique Mann, chercheuse à l'Université de Technologies du Queensland.

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Nickel: Vale injecte 500 millions de dollars dans son usine de N-Calédonie

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Nickel: Vale injecte 500 millions de dollars dans son usine de N-Calédonie
Nouméa, France | AFP | jeudi 05/12/2018 - Le groupe Vale va investir 500 millions de dollars (440 millions euros) dans son usine métallurgique de nickel en Nouvelle-Calédonie, misant sur l'essor du marché des voitures électriques pour écouler sa production, a annoncé jeudi à Nouméa la filiale calédonienne du géant brésilien.      

"Il s'agit d'un signe de confiance dans la transformation du marché. Jusqu'alors, on exportait pour les aciéries mais nous sommes en train de changer complètement de pied, vers des segments de marché qui demandent un nickel premium de plus grande qualité, notamment pour les batteries des voitures électriques", a déclaré à la presse Antonin Beurrier, PDG de Vale-NC, qui entrera officiellement en fonction le 1er janvier 2019.       
Enarque, M.Beurrier était précédemment directeur adjoint en charge de l'international à Aéroports de Paris et a déja été à la tête de la filiale calédonienne de Vale (2014 et 2016).
Il a annoncé l'investissement de 500 millions de dollars entre 2019 et 2022 dans un projet innovant de stockage des résidus à sec pour l'usine de Goro, au sud de l'archipel, confirmant une information donnée le 4 décembre à New-York par Fabio Schvartsman, président du groupe brésilien.      
"Quand on traite une tonne de minerai, on génère 1,2 tonne de résidus. Si on ne fait pas ce projet, il n'y a plus d'usine", a-t-il déclaré alors que  l'actuelle zone de stockage arrive à saturation et que sa configuration peut présenter des risques.       
"On va avoir une verse qui pourra être revégétalisée et non plus un barrage", a déclaré le dirigeant de Vale-NC, dont l'usine utilise un procédé de traitement du minerai de lixiviation à l'acide sulfrique. "Aujourd'hui, la sécurité et la qualité passent avant toute chose", a-t-il ajouté.         
Selon lui, les véhicules électriques pourraient représenter entre 20 et 25% du parc mondial d'ici 2025, soit un volume nécessaire de 500.000 tonnes de nickel.  
L'usine Vale-NC, qui produit oxyde de nickel et cobalt et emploie 1.400 personnes, a connu de nombreux déboires techniques et économiques, à tel point que l'Etat français lui a octroyé en 2016 un prêt de 200 millions d'euros pour aider à sa survie.       
Avec un cash-cost d'environ 11.000 dollars la tonne, l'unité doit poursuivre l'amélioration de sa compétitivité, ses pertes au troisième trimestre 2018 atteignant 42 millions de dollars, a également indiqué M.Beurrier.      
L'industriel vise un objectif de production de 40.000 tonnes d'oxyde de nickel en 2019 pour une capacité nominale de 52.000 tonnes.      
Dans un communiqué publié mercredi, le Premier ministre Edouard Philippe a pris "acte avec grande satisfaction" de cette "annonce d'investissements importants", qui "intervient à l'issue d'une année d'échange fructueux entre l'Etat et le groupe Vale".

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CNI et passeports : le traitement des demandes confié à 14 communes

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CNI et passeports : le traitement des demandes confié à 14 communes
PAPEETE, 6 décembre 2018 - Les dossiers de demandes de la carte nationale d'identité (CNI) ou du passeport seront traités par les mairies équipées d'un dispositif de recueil à compter du 1er janvier 2019, date à partir de laquelle le guichet du Haut-commissariat sera fermé.

A compter du 1er janvier 2019, les services du Haut-commissariat cesseront de recueillir sur place les demandes pour les cartes nationales d’identité (CNI) ainsi que les doubles demandes passeport et CNI, rappelle un communiqué diffusé jeudi. 

Cette nouvelle organisation vise à faciliter l’accès des usagers au service public. La délivrance des titres d’identité sera à compter de cette date confiée aux communes équipées d’un dispositif de recueil : Arue, Bora Bora, Faa’a, Hiva Oa, Mahina, Moorea, Paea, Papeete, Pirae, Punaauia, Rangiroa,Taiarapu-est, Tubuai et Uturoa. Les usagers pourront effectuer une demande de titres, dans la mairie de leur choix équipée d’un dispositif de recueil, quel que soit sa commune de résidence.

La fermeture effective des guichets du Haut-commissariat ne concerne pas les archipels éloignés qui continueront à bénéficier des tournées effectuées par les agents des services de l'Etat pour la délivrance des cartes nationales d’identité et des passeports. 

De même, la délivrance des passeports temporaires d’urgence et des passeports de mission continuera d’être assurée par le Haut-commissariat. 

A noter enfin que pour les demandes déposées avant le 1er janvier 2019, les titres pourront être retirés aux guichets du Haut-commissariat.

En 2017, près de 21 000 dossiers de demande de carte nationale d'identité ont été traités en Polynésie française et autour de 19 000 dossiers de demande de passeport.

CNI et passeports : le traitement des demandes confié à 14 communes

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Débat sur le budget 2019 : le discours d'Edouard Fritch

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Débat sur le budget 2019 : le discours d'Edouard Fritch
PAPEETE, 6 décembre 2018 - Le président Edouard Fritch a exposé les principes et rappelé la situation économique et sociale de la collectivité, qui ont guidé à l'élaboration du projet de budget général de la Polynésie française pour 2019, dans un discours prononcé jeudi matin devant les représentants polynésiens. L'examen de la délibération approuvant ce budget primitif est au programme de cette 7e séance de la session budgétaire. 

Monsieur le Président,
Monsieur le sénateur,
Madame la députée,
Monsieur le Vice-président,
Mesdames et messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Représentants,
Chers amis,
 
A l’occasion du débat d’orientation budgétaire, chacun des ministres a pu vous exposer la politique générale qu’il comptait mettre en œuvre l’année prochaine dans son secteur. Aujourd’hui, il vous est proposé d’en examiner la traduction concrète et chiffrée, au travers du projet de budget primitif 2019. 
 
C’est, certes, un budget confortable que nous vous proposons. Un budget qui récolte les fruits de la croissance enfin retrouvée, grâce, en particulier, aux mesures mises en place par notre gouvernement, aux efforts de rigueur de notre administration et de nos partenaires du monde économique. C’est aussi la conséquence de la stabilité politique qui a permis de redonner confiance aux investisseurs mais également à la population. 
 
Mais ce budget est malheureusement encore insuffisant pour résoudre, comme par magie, tous les problèmes de nos concitoyens dans cette seule année 2019. Nous aurions aimé apporter encore plus de soutien à nos secteurs économiques, engager encore plus d’actions pour la cohésion sociale, accorder davantage de fonds à la modernisation de notre administration et de notre Pays…
 
Pour cela, nous aurions pu, c’est vrai, endetter nos enfants ou aller chercher de l’argent auprès de je ne sais quel bienfaiteur providentiel, à l’ONU, peut-être, ou dans les émirats ? 
Nous, nous avons fait le choix raisonnable de ne compter que sur nos propres moyens avec, bien sûr, le soutien de notre partenaire institutionnel, l’Etat, qui nous est garanti par notre statut d’autonomie. 
 
Nous avons fait ces dernières années, je crois, la démonstration que cela était possible. Nous avons fait la démonstration que nous, Polynésiens, étions capables, par nous même, avec de la rigueur, du travail, de la constance, d’amener notre Pays sur le chemin de la prospérité et de restaurer l’équilibre social.
 
Vous me direz : « Nous n’y sommes pas encore ». C’est vrai, mais les chiffres parlent d’eux-mêmes et il faudrait être de très mauvaise foi pour ne pas reconnaitre que cela va beaucoup mieux que lorsque notre gouvernement a pris en mains les affaires du Pays ! 
 
Nous avons fait le choix raisonnable d’améliorer le quotidien de nos concitoyens, pas à pas, jour après jour, plutôt que de leur promettre la lune, qu’ils n’auront jamais. Alors, évidemment, ça ne fait peut-être pas rêver à l’Assemblée, ça ne fait pas les gros titres de la presse. Mais c’est un choix que j’assume car pour moi, faire de la politique, ce n’est pas faire du spectacle mais c’est se mettre au service de la population.
 
Je laisse à notre Vice-président le soin de vous présenter les grandes lignes de ce projet de budget, aujourd’hui soumis à votre approbation et les ministres, ici présents, se tiendront aussi à votre disposition pour vous apporter toutes les réponses nécessaires à votre décision. 
 
Ma principale préoccupation, vous le savez maintenant, est le bien-être de mes concitoyens et l’équilibre social. C’est pour cela que nous avons été élus. L’objectif du gouvernement est que chaque Polynésien puisse équitablement bénéficier des fruits de la croissance. 
 
Vous le savez, le programme du Tapura a axé sa première préoccupation sur le volet social, et notamment sur l’aide aux plus démunis.
 
J’entends les critiques récurrentes sur l’augmentation du nombre de sans domicile fixe dans les rues de Papeete. Les chiffres avancés par certains sont des plus farfelus, et ne reposent sur aucune donnée fiable. Le père Christophe, qui est un homme de terrain, a démenti récemment à la télévision les chiffres les plus alarmistes, estimant à environ 300 personnes la population qui vit régulièrement à la rue.
 
C’est beaucoup trop. Mais avant de proposer des remèdes, encore faut-il savoir pour ces gens vivent dehors. C’est l’évaluation que j’ai demandée lors ma rencontre en octobre avec le collectif Te Ta’i Vevo. On ne peut pas traiter, par exemple, de la même manière des gens qui relèvent de l’assistance psychiatrique que les jeunes travailleurs qui n’ont pas les moyens de se loger en ville. 
 
Le gouvernement est déterminé à mettre en œuvre les moyens nécessaires pour enrayer ce fléau. Cette année 2019 sera donc mise à profit pour faire aboutir plusieurs dossiers, à commencer par la mise en place d’un nouveau centre d’hébergement d’urgence, celui de Tipaerui n’étant pas aux normes pour accueillir la cinquantaine de personnes au quotidien. 
 
Les conditions d’accueil au centre de jour géré par Te Torea, ainsi que le centre Te Vaiete du père Christophe, situés à côtés de la caserne des pompiers de Papeete demandent également à être modernisées. La commune de Papeete a proposé de mettre le terrain à la disposition du Pays pour y édifier un complexe plus moderne. Des études sont menées actuellement pour faire aboutir ce projet.
 
Au-delà de l’urgence, nous entendons mettre en œuvre une politique de réinsertion afin de sortir de la rue ceux qui peuvent entrer dans un programme alternatif. C’est pourquoi nous avons lancé l’étude, comme nous l’avions annoncé dans notre programme, d’un centre d’hébergement et de réinsertion sociale, mais également l’étude de la mise en place d’un village communautaire pour accueillir les personnes en situation d’insertion.
 
 
Enfin, et parce qu’effectivement un certain nombre de personnes sont à la rue alors qu’elles ont un travail, nous avons identifié des terrains près du foyer de jeunes filles de Paofai pour édifier un foyer de jeunes travailleurs.
 
Dans notre programme, nous nous sommes engagés également sur la création d’un institut thérapeutique, éducatif et pédagogique pour accueillir les jeunes atteints de troubles comportementaux nécessitant une prise en charge spécifique. Un terrain domanial a été identifié à Moorea et des crédits d’étude sont prévus au budget.
 
J’ai demandé également au ministre de l’Equipement, en charge des transports terrestres, de mettre en œuvre, dans le cadre de la nouvelle délégation de transports publics, une tarification appropriée pour les étudiants du supérieur, les demandeurs d’emploi, les handicapés et tous les publics vulnérables, comme nous nous y étions engagés devant les électeurs. Il nous faut également engager le dialogue avec les partenaires sociaux en vue d’une participation des entreprises aux déplacements de leurs salariés qui utilisent les transports collectifs.
 
Le texte pour la prise en charge partielle des frais du permis de conduire pour les jeunes, comme là encore nous nous y étions engagés, est en voie de finalisation et sera soumis à votre assemblée pour une entrée en vigueur le plus rapidement possible.
 
Mais il importe aussi que chacun subvienne, avec dignité, à ses besoins et à ceux de sa famille, par son travail. L’emploi reste donc, en 2019, la préoccupation majeure du gouvernement et la question transversale de nos interventions.
 
Nous comptons, bien sûr, sur le développement de notre économie. C’est pour cela que nous poursuivons nos actions de soutien à la croissance, par des aides directes mais aussi par des aides fiscales à l’investissement. Les dispositifs d’aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) et d’aide au commerce de proximité et restaurants (ACPR) ont permis à de nombreuses petites entreprises d’améliorer leur outil de travail. Nous les reconduisons pour 2019. 
 
C’est ainsi près de 3,6 milliards d’aides à caractère économique, pour nos agriculteurs, nos pêcheurs, nos petites et moyennes entreprises que nous vous proposons d’approuver.
 
L’aide à l’investissement des ménages (AIM)  a permis à de nombreuses familles de condition intermédiaire d’accéder à la propriété. Mais c’est aussi un moyen de soutenir le secteur du bâtiment. En 2018, cette aide a permis à 5,5 milliards de projets d’aboutir. 
 
Ce montant, c’est aussi du chiffre d’affaires supplémentaire pour nos entreprises du BTP. Nous reconduisons ce dispositif pour 2019. Vous aviez autorisé l’élargissement du dispositif aux travaux d’aménagement et de réhabilitation, sans condition de revenu. Il s’agissait d’une mesure de relance pour les PME et TPE du bâtiment. Aujourd’hui, nous vous proposons de réintroduire des critères sociaux d’attribution des aides.
 
Nous avons agréé, en 2018, près de 11 milliards d’investissements privés au travers de notre dispositif de défiscalisation, pour une dépense publique de moins de 5 milliards. 
 
Nous vous proposons, pour 2019, non pas seulement de reconduire ce dispositif mais de l’étendre, notamment au secteur des pensions de famille. Et nous prévoyons au budget une enveloppe encore supérieure à celle des autres années.
 
Parallèlement, il nous faut encourager la création d’emplois et l’insertion professionnelle. Plus de 4 milliards y sont ainsi consacrés, dans ce projet de budget 2019 dont 3,4 milliards pour les stages d’insertion et d’accès à l’emploi et près d’un milliard pour les mesures d’incitation à l’embauche. 
 
Je veux aussi vous dire que la ministre en charge des solidarités mettra en oeuvre cette année deux autres engagements électoraux : d’abord le statut des aidants familiaux, les aidants feti’i, pour accompagner les personnes âgées en situation de dépendance à domicile en échange d’une indemnité mensuelle de 50.000 francs. 
Des modules de formations sont déjà programmés dans les CFPA ; 
 
Ensuite, nous allons réformer le dispositif COTOREP pour que les personnes handicapées qui trouvent un travail salarié puissent continuer à percevoir une partie de leur allocation afin de les encourager vers la vie active mais surtout de ne pas les pénaliser puisque leurs déplacements impliquent des frais supplémentaires à ceux des personnes valides. Le dispositif COTOREP sera également réformé pour ne plus obliger les personnes qui sont frappées d’un handicap irréversibles de devoir justifier régulièrement de leur condition. La déclaration initiale sera suffisante pour bénéficier des prestations.
 
 
 
L’agriculture est également un outil d’insertion sociale par l’emploi. Il donne de l’activité pour la population de nos îles et il permet à de nombreux jeunes et moins jeunes, de trouver dans l’agriculture, un métier passionnant.
 
Avoir sa propre entreprise agricole est un projet de vie qui commence à résonner de plus en plus auprès des personnes en recherche d’emploi et nous devons les soutenir.  Ces demandes sont entendues par le gouvernement qui a mis en place des aides à l’aménagement des fonciers agricoles, à l’acquisition de matériels et d’outils d’agro-transformation, notamment. Dans ce domaine, l’aide globale proposée est de 615 millions de francs.
 
Améliorer les productions agricoles fait également partie de nos priorités pour assurer la couverture des besoins en  produits locaux sur le marche polynésien. Pour ce faire, j’ai donné 3 axes au ministre de l’économie verte : l’aménagement de lotissements agricoles, l’accès facilité au foncier et la formation, qu’elle soit initiale ou continue. 
 
Le gouvernement proposera également une loi de pays visant à introduire plus fortement les produits locaux dans nos cantines scolaires.
 
La pêche constitue, pour nous, Polynésiens, un moyen de subsistance mais  elle est aussi porteuse d’un potentiel énorme de développement à l’exportation. Ce secteur mérite notre soutien sur ces deux échelles. 165 millions seront ainsi consacrés aux aides en fonctionnement, notamment pour la prise en charge du fret, 20 millions aux équipements frigorifiques et 35 millions à la mise en place de DCP. Respectivement, 150 et 100 millions sont inscrits pour l’aide à l’équipement des pêcheurs lagonaires et 100 hauturiers.
 
Concernant la pêche hauturière, la professionnalisation du secteur, le schéma directeur élaboré sous la conduite du Vice-président et le dialogue que nous avons entretenu avec le ministre national des comptes publics ont permis de rouvrir à le bénéfice du dispositif de défiscalisation métropolitaine pour nos armateurs. 
 
Dans les lois fiscales que vous allez examiner tantôt, nous vous proposons de maintenir, dans une moindre mesure, la défiscalisation locale pour l’acquisition de bateaux de pêche et, pour soutenir notre industrie navale, cette aide sera majorée pour les bateaux qui seront construits localement. 
 

 
Offrir à chaque Polynésien un logement digne est l’objectif ambitieux auquel s’est attelé notre ministre en charge du secteur. En 2018, la production de logements sociaux a poursuivi sa progression : 191 logements en habitat groupé et 299 Fare OPH ont été livrés depuis le début de cette année et 32 sont en instance de livraison.  1.235 aides en matériaux ont permis à des foyers de gagner en confort de vie et en sécurité au sein de leur habitation.
 
Et les îles ne sont pas oubliées : en 2017, 80 Fare OPH ont été construits dans l’ensemble des archipels autres que les Iles du Vent et en 2018, la prévision est de 84 Fare livrés. Pour l’année 2019 le budget proposé pour l’habitat social de 7,5 milliards, dont 3,7 milliards pour la production de Fare individuels.
 
Les besoins sont immenses et les ressources rares. Aussi, j’ai demandé au ministre du logement d’initier une stratégie de la politique publique de l'habitat en Polynésie française. Cette stratégie permettra de mieux mesurer et anticiper les besoins à court terme en s’appuyant sur des diagnostics précis et par territoires. Elle s’inscrit en cohérence avec le Schéma d’aménagement en cours d’élaboration.
 

 
Le développement des transports interinsulaires est un facteur de développement économique et d'équilibre social.
 
En s’appuyant sur le schéma directeur des déplacements durables interinsulaires, trois objectifs stratégiques ont été définis pour les dix prochaines années : 
- donner au Pays les moyens les moyen d’assurer pleinement l’organisation et l’équilibrage des transports interinsulaires avec une coordination accrue entre acteurs institutionnels (Pays-État-communes);
-  améliorer l’efficacité des transports interinsulaires en matière de réponse aux besoins des usagers selon un modèle de développement durable et donc en facilitant l’accès de tous à tout le territoire;
-  favoriser le développement économique durable du Pays et de ses archipels à travers des mesures d’accompagnement à la politique des transports interinsulaires.
 
Parce que la continuité territoriale, c’est aussi l’accès pour chacun au services de base, quelque soit le lieu de résidence, nous vous proposons cette année d’allouer à l’OPT, d’une part, une subvention de 700 millions de F.CFP pour aider au maintien des bureaux de poste des communes éloignées qui assurent la mission d’intérêt général d’inclusion bancaire et d’autre part, de subventionner, à hauteur de 70 millions de F.CFP, la mise en place progressive de distributeurs automatiques de billets (DAB) les communes de Maupiti, Rimatara, Manihi, Hao, Takaroa, Kaukura, Arutua et Tikehau.
 
 
 
Il ne vous aura pas échappé non plus que nous avons adhéré à un consortium avec nos amis du Pacifique pour sécuriser  notre desserte par câble numérique, le câble Manatua qui desservira également Niue, Cook et Samoa.
 
Dans quelques jours, le câble Natitua qui dessert les Tuamotu et les Marquises sera mis en service au bénéfice d’une population qui souffrait de la fracture numérique.
 
Je veux vous indiquer également que nous avons demandé à l’OPT de profiter du bateau qui doit effectuer la reconnaissance des fonds marins pour la pose du câble Manatua pour effectuer une cartographie sous-marine en vue d’une étude de la desserte numérique de l’archipel des Australes.
 
Au titre de la modernisation de l’administration et du numérique, une enveloppe de 450 millions Fcfp sera consacrée à la mise en œuvre du plan d’action SMART Polynesia afin de moderniser les infrastructures publiques numériques, et de développer et les télé-services accessibles. 


 
Voilà quelques unes des orientations que nous avons choisies pour ce budget 2019. Ce sont loin d’être les seules et j’invite les membres du gouvernement à vous présenter par le détail les nombreuses mesures que nous proposons.
 
Pour ma part, je souhaiterais évoquer, ici devant vous, un sujet qui me tient particulièrement à cœur et qui concerne nos habitudes alimentaires. C’est un fait, aujourd’hui beaucoup trop de Polynésiens consomment trop de sucre, trop de gras et trop de sel. Et en dépit des campagnes de prévention menées par le ministre de la santé, rien ne change dans les comportements et c’est inacceptable. 
 
Dans notre Pays, 70% de la population adulte est en surpoids et 40% est au stade de l’obésité. En France, ce taux est de 8%. En 1995, 1247 personnes étaient placées en longue maladie pour un diabète sucré. En 2017, ce chiffre est de 9519 personnes. 
En un peu plus de 20 ans, il a été multiplié par 8 et, rien qu’en 2017, 551 nouveaux cas ont été identifiés.
 
Il y a vraiment un problème sur ce sujet : c’est un véritable fléau social qui coûte plus de 3 milliards par an à notre collectivité, c’est à dire à nous tous, puisque ce sont les cotisations des Polynésiens qui financent.
 
L’accoutumance au sucre commence dès l’enfance et elle affecte toutes les couches de la population. Cela ne peut plus durer, nous devons absolument y mettre un terme. Nous devons réagir, il en va de notre responsabilité.
 
J’ai demandé au ministre de la santé, qui a alerté le gouvernement sur ce sujet, de proposer des solutions pour améliorer la situation. Mais, malgré les messages de prévention, malgré notre soutien à la pratique sportive, rien ne change. 
 
Il ne nous reste plus qu’une solution : taxer le comportement. Taxer les produits sucrés pour que le porte-monnaie rappelle à la raison nos concitoyens.
 
Evidemment, une fiscalité n’est jamais populaire, surtout quand elle cible ce qui est bon ! Mais il faut savoir ce que l’on veut. Pouvons-nous accepter les ravages du diabète et de l’obésité sans rien faire ? C’est plus qu’un problème majeur de santé publique, c’est l’avenir de toute une population qui est concerné. Parce que c’est bien de cela qu’on parle. 
 
Je vous ai donné les chiffres. Si nous ne faisons rien, dans 20 ans, peut-être même moins, c’est 100% de la population polynésienne qui sera en surpoids. C’est ce que nous voulons pour nos enfants ?
 
Nous allons donc soumettre à votre vote une loi du Pays renforçant la fiscalité sur le sucre et les principaux produits sucrés. Et je compte sur votre soutien. 
 
Le produit de cette taxe, estimé à 400 millions et non pas à plusieurs milliards comme j’ai pu le lire dans une lettre ouverte, sera entièrement consacré au fonds pour la prévention, pour non seulement renforcer les messages mais aussi engager des actions concrètes sur le terrain. 
 
Ce n’est qu’une première étape qui sera suivie d’autres, si rien ne change. Je sais que vous êtes des gens responsables et que vous êtes aussi inquiets que moi. Je ne doute pas que vous adopterez ce texte à l’unanimité des groupes politiques, comme vous l’avez fait en commission législative.
 
Et il y a deux autres fléaux auxquels le gouvernement a décidé de s’attaquer aussi fermement : le tabac et l’alcool. 
 
Concernant le tabac, nous proposons, dès cette année, une hausse des prix de 5%. Cette hausse sera poursuivie chaque année, dans les mêmes proportions jusqu’à ce que les comportements se modifient.
 
Pour ce qui est de la consommation d’alcool, au-delà des problèmes qu’une consommation excessive peut entraîner pour la santé, nous nous trouvons, là aussi, devant un véritable problème social. 
 
Nous comptons 34 morts sur la route en 2018, deux fois plus qu’en 2015 et beaucoup, beaucoup trop de ces accidents, sont liés à l’alcool. Combien de drames, parfois familiaux, examinés aux assises auraient pu être évités sans la consommation d’alcool ?
 
Cela non plus n’est pas tolérable. Je me suis entretenu de ce sujet avec le Haut-commissaire, avec les maires lors du dernier Conseil pour la prévention. Nous devons, chacun en ce qui nous concerne, prendre des mesures pour éviter tous ces drames, toutes ces vies enlevées, et le gouvernement prendra prochainement, sur ce sujet, toutes ses responsabilités.
 
J’ai décidé de réunir l’ensemble des maires la semaine prochaine pour étudier des solutions coordonnées en matière de prévention, notamment pour réglementer la distribution d’alcool dans les commerces de notre Pays. Il va de soi que nous ne pouvons plus nous satisfaire de réponses divergentes selon les communes pour lutter contre ce fléau de l’alcoolisme et de ses conséquences.
 
Mesdames et messieurs les représentants, je voulais partager ces préoccupations avec vous car cela nous concerne tous, en tant que responsables politiques, et je ne doute pas que je disposerai, le moment venu, de tout votre soutien unanime pour prendre les mesures qui s’imposent.
 
Je vais maintenant donner la parole à Monsieur le Vice-président qui va nous ramener au centre du débat qui nous occupe aujourd’hui, à savoir le projet de budget primitif de l’année 2019.
 
Je vous remercie de votre attention. 

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La recherche comme agent fédérateur ce vendredi 7 décembre

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La recherche comme agent fédérateur ce vendredi 7 décembre
PAPEETE, le 6 décembre 2018 - Voici venue la toute première édition des Conférences de la recherche. Organisées dans le cadre de la politique de Site de Polynésie française, elles auront lieu à l’université et auront pour thème, "Risques : caractérisation, suivi et gestion".

Organisées dans le cadre de la Politique de Site de la Polynésie française, Les Conférences de la recherche sont l’occasion pour les chercheurs et enseignants-chercheurs de "mieux se connaitre, de présenter leurs travaux et d’échanger avec les autres acteurs de Polynésie française : services du Pays, de l’Etat, acteurs économiques et société civile".

Structurer le dialogue

Cette manifestation vise non seulement à "mieux faire connaitre les forces de recherche présentes en Polynésie française" mais aussi à "organiser et structurer un dialogue avec l’ensemble des acteurs afin d’identifier des axes de travail et de collaboration innovants".

Les échanges porteront sur des types de risques en lien avec les composantes du développement durable : l’environnement, l’économie, la société, mais qui aborderont aussi des questions relatives aux outils et à la gouvernance.

Dans cette première édition, les deux catégories de risques abordées renvoient à des enjeux majeurs pour la Polynésie française: la santé et le développement du territoire.

Il sera question non seulement des démarches mais aussi des outils de la recherche mobilisés pour la caractérisation du risque, à son évaluation, à son suivi, et à sa prise en compte.

Un programme varié


Des conférences et tables rondes sont prévues. Les sujets abordés seront variés : des risque épidémique lié aux arboviroses émergentes : l’exemple du Zika (par Van-Mai Cao-Lormeau de (ILM), aux risques liés à la consommation d’invertébrés marins en Polynésie française (par Taiana Darius de l’ILM) en passant par la prise en compte par le droit des risques nucléaires en Polynésie française (par Hervé Raimana Lallemant-Moe de l’UPF) ou l’aléa précipitations (par Victoire Laurent de Météo France). Le programme est en ligne.

Pratique

Le vendredi 7 décembre de 8 heures à 16 heures.
Amphithéâtre E à l’université de la Polynésie française
Entrée libre

Le programme est disponible sur le site internet l’université


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Carnet de voyage - Il y a 25 ans, Hollywood était à Rapa Nui

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Carnet de voyage - Il y a 25 ans, Hollywood était à Rapa Nui
ÎLE DE PÂQUES, le 6 décembre 2018. Dans l’histoire contemporaine de l’île de Pâques, indubitablement l’année 1993 restera gravée dans les mémoires : la restauration de l’ahu Tongariki battait son plein, mais, plus spectaculaire, la grande machinerie d’Hollywood avait débarqué sur l’île pour le tournage du film « Rapa Nui ».

Autant le dire de suite, malgré les grands moyens mis en œuvre pour ce long métrage par le producteur Kevin Costner et sa société (Tig Productions), le film fut un bide retentissant (un peu plus de vingt millions dollars investis et 305 000 dollars de recettes sur le marché américain).

Kevin Reynolds, à qui l’on devait déjà (entre autres) un Robin de Bois ayant bien marché au box office, était pourtant sûr, avec cette histoire de « fin du monde » sur une île perdue, sur laquelle il plaqua une histoire d’amour, de tenir un très bon sujet.

17 millions de dollars pour l’île
Malgré les 17 millions de dollars injectés sur l’île lors d’un tournage on s’en doute épique, malgré le déploiement de moyens considérables, la « mayonnaise » ne prit pas auprès du grand public.

Quant aux spécialistes, ils demeurèrent bien entendu satisfaits des images (reconstitution de villages avec ses cases bateaux par exemple, costumes, accessoires), mais pour le moins dubitatifs quant au contenu historique, le scénario ayant allègrement mélangé différentes périodes du passé pascuan ; sans parler de la fin grotesque d’une élite fuyant sur un… iceberg. Rien que ça !

Revivre le passé
Malgré tout, pour les amoureux de l’île de Pâques, ce tournage, qui ne causa pour ainsi dire aucun dommage notable aux vestiges archéologiques (il faut le souligner, malgré les critiques habituelles), fut une occasion incroyable et unique d’entrevoir ce que fut le passé sur cette petite terre du Pacifique Sud : mise en scène soignée, moai (en résine) déplacés ici et là pour faire face aux villages, dos à la mer, culte de l’homme-oiseau reconstitué, tout y était ou presque.

A l’époque, Tig Productions, qui voulait garder son histoire secrète jusqu’au lancement du film (le tournage eut lieu en 1993, le lancement se fit le 9 septembre 1994) n’avait accrédité que deux photographes, un journaliste allemand du magazine Géo et votre serviteur. D’où ces quelques images que nous voulions vous présenter en cette fin d’année 1993, images tombées sans doute dans l’oubli un quart de siècle après avoir été faites, mais qui nous montrent une île de Pâques comme personne ne l’avait vue et comme probablement plus personne ne la verra jamais !

Daniel Pardon

Qui faisait quoi ?
Réalisateur : Kevin Reynolds
Producteurs : Kevin Costner et Jim Wilson
Scénario : Kevin Reynolds et Tim Rose Price
Premier rôles : Jason Scoot Lee, Esai Morales, Sandrine Holt
Production : Regency Enterprises Tig Productions
Lancement : 9 septembre 1994
Coût : 20 millions de dollars
Durée : 107 minutes

Carnet de voyage - Il y a 25 ans, Hollywood était à Rapa Nui

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Bougainville : sa vie, son voyage, Tahiti et son mythe

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Bougainville : sa vie, son voyage, Tahiti et son mythe
PAPEETE, le 6 décembre 2018 - L’historienne Corinne Raybaud, auteur de Bougainville arrive à Tahiti il y a 250 ans publié par l’association Mémoire du Pacifique, animera une conférence sur le navigateur à la Maison James Norman Hall le vendredi 14 décembre. La soirée démarrera par un cocktail dînatoire et permettra aux curieux d’échanger sur la vie et les aventures de Louis-Antoine de Bougainville avec une spécialiste du personnage.

"Lors de la conférence consacrée au navigateur Bougainville, je parlerai de la vie de ce personnage, mais aussi de son voyage jusqu’à Tahiti avec l’affaire Jeanne Baret, de la fin de sa vie et de l’impact de ses écrits. Car c’est lui le lanceur de mythe, celui qui a décrit Tahiti comme un paradis terrestre, un eden", indique l’historienne Corinne Raybaud.

"Même si l’auteur a nuancé ses propos suite aux nombreux entretiens qu’il a eu avec Ahoturu (voir encadré), il est resté sincèrement ému et marqué par la Polynésie, par l’ambiance, les paysages, les fleurs. Et cela reste dans ses écrits."

Louis-Antoine de Bougainville, né en 1729 à Paris est un comte qui est mort dans la même ville, 82 ans plus tard. "Ce qui est remarquable pour l’époque", glisse au passage Corinne Raybaud. "Car c’était bien au-delà de l’âge de vie moyen." Officier de marine, navigateur et explorateur il a eu "une vie extraordinaire et pleine d’honneurs". Il a eu beaucoup de chance, finissant comte d’Empire sous Napoléon 1er.

Le tour du monde du comte commença en 1767. Il était à bord de La Boudeuse et naviguait le long des côtes sud américaines. À bord se trouvait notamment Philibert Commerson et son valet de chambre. Un certain Jean Baret. Ce dernier s’avéra en fait être une femme, Jeanne Baret, sa gouvernante à terre.

La Boudeuse (suivi par l’Étoile, un bateau de charge) empruntèrent d’abord le détroit de Magellan où ils s’arrêtèrent pour "mesurer les géants". Une légende disait en effet que les Patagons, une tribu sud-amérindienne, étaient une tribu de géants. Louis-Antoine de Bougainville et son équipage constatèrent qu’ils étaient de grandes tailles, sans pouvoir toutefois confirmer la légende.

Début 1768, portés par les alizées, les deux navires sillonnèrent l’archipel des Tuamotu où ils ne s’arrêtèrent pas. Puis, ils "tombèrent" sur Tahiti que Louis-Antoine de Bougainville pensa découvrir. Il ne savait pas que Samuel Wallis, navigateur et explorateur britannique, s’y était arrêté quelques mois plus tôt. D’abord parce que Samuel Wallis était à Tahiti en juin 1767 alors que Louis-Antoine de Bougainville était, lui, déjà en route et ensuite, parce que les deux explorateurs ne sont pas arrivés au même endroit. Samuel Wallis a accosté en baie de Matavai, Louis-Antoine de Bougainville à Hitiaa.

Le Français jeta l’ancre le 6 avril 1768, il débarqua le 7 avril. À terre, il rencontra un chef avec qui il négocia son temps de séjour. Il mima la course du soleil puis déposa 18 petits cailloux sur le sol. Le chef, après discussion retira 9 cailloux. Mais, pour le navigateur, dix jours n’étaient pas suffisant pour que ses hommes retrouvent un peu de vigueur et qu’ils s’occupent du bateau. Il en ajouta six. Le capitaine de frégate et le chef de tribu s’entendirent finalement sur 15 jours d’escale.

Les premiers temps à terre furent plus pacifiques pour Louis-Antoine de Bougainville que pour Samuel Wallis qui usa de ses canons. "Peut-être parce que la tribu vivant à Hitia n’était pas aussi guerrière que celle de la baie de Matavai", émet comme hypothèse Corinne Raybaud, docteur en histoire. Une rixe fit tout de même un mort et quatre blessés. Mais une entente fût trouvée.

Finalement, au bout de dix jours, l’Étoile et la Boudeuse levèrent l’ancre en raison des mauvaises conditions météorologiques.

La soirée du 14 décembre démarrera par un cocktail dinatoire à l’occasion duquel les visiteurs pourront découvrir les kakemonos réalisés par Tahiti Tourisme sur Louis-Antoine de Bougainville. Ces kakemonos n’ont été dévoilés qu’une seule fois dans leur totalité à Hitia lors des commémorations des 250 ans de l’arrivée de Bougainville à Tahiti. Certains d’entre eux seront visibles ce samedi à la base navale lors des portes ouvertes.

Qui est Ahutoru (ou Aoutourou) ?

Il est ce jeune homme arii de Hitia qui embarqua sur la Boudeuse, le navire de Louis-Antoine de Bougainville et qui, le 16 mars 1769 débarqué à Saint Malo, en France. Au cours de son séjour métropolitain, il fut présenté à Louis XV et côtoya le tout Paris. Il prit le chemin du retour vers la Polynésie en 1770 à bord du Brisson mais ne retrouva jamais sa terre natale, emporté par la variole à l’île Maurice.

Bougainville : sa vie, son voyage, Tahiti et son mythe
Pratique

Le vendredi 14 décembre à partir 18 heures.
Réservation auprès de la maison James Norman Hall.
Tarif : 3 500 Fcfp avec le cocktail dînatoire.
À la maison James Norman Hall, pk 5 à Arue côté montage.

Contact

Tél. : 40 50 01 60
Facebook : maison james norman hall

Bougainville : sa vie, son voyage, Tahiti et son mythe
À lire

Bougainville arrive à Tahiti il y a 250 ans, publié par l’association Mémoire du Pacifique de Corinne Raybaud

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Course La Tahitienne : un chèque de 3,5 millions remis à l'APAC

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Course La Tahitienne : un chèque de 3,5 millions remis à l'APAC
PAPEETE, 6 décembre 2018 – La course de bienfaisance La Tahitienne a rassemblé 5500 participants, le 10 mars dernier à Pirae. Les bénéfices réalisés à cette manifestation sportive, soit un peu plus de 3,5 millions Fcfp, ont été reversés mardi à l'association polynésienne d'aide aux personnes atteintes d'un cancer (APAC).

Evelyne Ramond, la présidente de l’association sportive Courir en Polynésie (ASCEP) organisait, mardi après-midi, la remise de chèque des bénéfices de la course La Tahitienne à Pirae - édition 2018, en faveur de l’Association polynésienne d’aide aux personnes atteintes du Cancer (APAC).

Cet événement sportif populaire avait lieu le 10 mars dernier à Pirae. Il est réservé aux femmes qui souhaitent courir en hommage aux femmes atteintes du cancer. 

En mars dernier, 5500 inscriptions payantes ont été enregistrées par les organisateurs. Le bénéfice réalisé à l’issue de cette manifestation aura permis de remettre à l’APAC un chèque d’un montant de 3 551 134 Fcfp pour cette 17ème édition de la course.

Cette somme constituera une grande partie du budget 2019 de l’APAC avec des dons et le produit de la vente de t-shirts qu’elle organise chaque année pour pérenniser ses actions en faveur des personnes atteintes du cancer comme l’expliquait le médecin et trésorier de l’association, Christophe ALLE, qui recevait ce chèque des mains des organisateurs.

Une des actions phares de l’association est notamment le financement des prestations de massage et de soins esthétiques réservées aux patientes admises au service d’oncologie. Ces soins aident notamment à améliorer au quotidien le regard des patientes sur elles-mêmes lors de traitement avec des protocoles lourds pour leur chimiothérapie.

Une autre partie de ces fonds serviront à des actions ponctuelles comme l’achat de perruque ou l’amélioration des conditions d’accueil des patients atteints du cancer avec notamment des ordinateurs mis à disposition des enfants qui viennent en hôpital du jour. L’hôpital de Taravao n'a pas été oublié par l'achat de mobilier et téléviseurs. En cette période particulière, un budget sera notamment réservé à la prise en charge d’animations spéciales à l’occasion des fêtes de Noël et du Nouvel an pour apporter un peu de réconfort aux patients.

La dernière édition de la course La Tahitienne est une satisfaction pour l’ensemble de l’équipe organisatrice composée des bénévoles de l’ASCEP et des autres clubs de la Fédération d’athlétisme. Les organisateurs n’oublient pas de saluer la participation des professeurs et élèves du lycée Samuel Raapoto, des différents partenaires institutionnels, comme les villes voisines de Pirae et Arue ou encore le Pays, de même que les partenaires privés qui soutiennent cet événement de solidarité en faveur des femmes atteintes du cancer.

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Violences entre sœurs : « famille, je vous hais »

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Violences entre sœurs : «  famille, je vous hais »
PAPEETE, le 6 décembre 2015 -Deux sœurs comparaissaient ce jeudi devant le juge unique pour des violences réciproques commises le 27 juin dernier à Faa’a. Lors de l’audience, les deux jeunes femmes ont eu de grandes difficultés à contenir leur rancœur. Elles ont toutes deux écopé de deux mois de prison ferme.

« Ma sœur et moi, on ne s’aime pas ». Dès le début de l’audience en juge unique ce jeudi, le ton est donné par l’une des deux prévenues qui comparaît auprès de sa sœur pour des violences réciproques avec arme. Le 27 juin dernier à Faa’a, les gendarmes ont dû intervenir au domicile familiale car les deux sœurs se battaient pour une histoire futile. L’une, qui avait recueilli deux petits chiots dans sa chambre, reprochait à l’autre de les avoir nourris et de s’être donc introduite dans son espace personnel. L’altercation avait vite dégénéré en bagarre. Chacune des deux sœurs s’était emparé de tout ce qu’elle trouvait sur son passage dont un manche à balai, un saladier, un couteau, des ustensiles de cuisine et ce, pour « faire peur à l’autre ».



« Famille dangereuse »
Face au juge unique ce jeudi, le débat s’arrête un temps sur la cause animale. "Quand j’ai entendu les chiots pleurer, je suis allée les voir. Ça ne se fait pas de laisser des animaux comme ça !", avance l’une des deux sœurs. "Ça ne se fait pas d’entrer dans la chambre des autres", s’emporte l’autre qui affirme qu’elle s’occupe bien de ces deux chiots.

Puis la discussion s’oriente vers la relation entre les deux femmes, l’une ayant déjà été condamnée pour des violences sur son conjoint, l’autre pour avoir frappé leur mère. "On ne s’entend pas à la maison. Comme c’est une famille dangereuse, on est connus là-bas, à la Gendarmerie de Faa’a." déclare la plus jeune des deux sœurs dont le casier judiciaire comporte de nombreuses condamnations. La jeune femme est nerveuse : "j’ai payé toutes mes dettes, fait mes heures de travail d’intérêt général, je suis réglo !". " Je ne voulais plus entendre parler de moi" conclut-elle devant un tribunal circonspect.

"Cette situation familiale est inquiétante. Nous savons ce que sont devenus Cain et Abel et nous pourrions retrouver ces deux sœurs devant une juridiction différente. De toute évidence, comme le disait un auteur célèbre, dans cette histoire, c’est « famille, je vous hais »" constate le procureur de la République qui requiert 6 mois ferme et 4 mois avec sursis à l’encontre des deux sœurs dont les casiers ne comporte pas le même nombre de condamnations.

Le juge unique décide finalement de condamner les deux prévenues à des peines similaires de deux mois de prison ferme. Il tente peut-être de ne pas en rajouter. Tant que faire se peut…


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​Les nouveaux gagnants du jeu Happy Xmas tirés au sort

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​Les nouveaux gagnants du jeu Happy Xmas tirés au sort
PAPEETE, 6 décembre 2018 - La Pacifique des jeux a procédé jeudi au tirage des 21 premiers gagnants du jeu concours Happy  Xmas de la semaine. Le prochain tirage au sort de ce jeu aura lieu jeudi prochain. Le jeu se poursuit jusqu'au 27 décembre.

Pour participer, il fallait joindre cinq tickets non gagnants des jeux Coco Bingo, Emeraude, Ia Orana, ou ‘Ori Tahiti à un bulletin de participation disponible, tous les jours, dans le Tahiti Infos. Le tirage au sort a eu lieu en direct sur les ondes de Radio 1 et Tiare FM. 

La  gagnante du circuit panoramique en hélicoptère d’une durée de 10 minutes pour deux personnes offert par Tahiti Nui Helicopters est Rutena. Alfred, Charles, Sarah, Gérard et Anne-Marie remportent chacun un maxi pack composé d’un téléphone Energizer E500 et de deux cartes SIM vodacard 650 et vodacard internet de 1 Go offerts par Vodafone. Les magasins Champion offrent à Maire, Maryline, Stanis, Ivanui et Heimana un bon d’achat d’une valeur de 10 000 Fcfp. Marereva, Vatea, Chantal, Marcelle et Jean remportent un bon de carburant à utiliser dans les stations Shell et Pacific d’une valeur de 10 000 Fcfp. Heiana, Yvonne, Kjeld, Teipo et Heirani ont eu la chance de gagner une pochette cadeau de tickets à gratter offerte par la Pacifique des Jeux.

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Toyota dévoile l'Invincible pour les 50 ans du Hilux

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Toyota dévoile l'Invincible pour les 50 ans du Hilux
PAPEETE, 6 décembre 2018 – Le concessionnaire Nippon Automoto présente le Toyota Hilux Invincible. Une série limitée produite pour le 50e anniversaire du célèbre véhicule de la marque japonaise et dont 15 exemplaires seront commercialisés en Polynésie française.
 
Pour les 50 ans de son modèle Hilux, le constructeur japonais Toyota a conçu un modèle anniversaire produit en série limitée. Le Hilux Invincible était présenté jeudi matin dans le show-room de Nippon Automoto, à Mamao, lors d’un événement spécial organisé en l’honneur de l’arrivage à Tahiti des 15 modèles de cette édition spéciale que s’apprête à commercialiser le concessionnaire en Polynésie.

Sorti d’usine, le Hilux Invincible est équipé d'élargisseurs d’ailes, d'arceaux de renfort, de jantes 20 pouces, de feux Led avant, une benne arrière traitée antichocs (résine époxy) et antirouille, et un crochet de remorque, etc.

Véhicule tout-terrain, double cabine, ce modèle spécial offre le confort d'une berline. Il est doté d’un moteur 2,4 litres turbo-diesel développant 180 chevaux pour une consommation moyenne de 8 litres aux 100 kilomètres. Le Hilux Invicible est garanti pour une durée de 3 ans ou jusqu’à 100 000 km.

Réputé pour sa qualité, sa fiabilité, sa robustesse et sa longévité, le Toyota Hilux est un véhicule passe-partout bien connu des Polynésiens. Produit phare chez Nippon Automoto depuis 1973, le Toyota Hilux en est aujourd’hui à sa 8e génération. Le concessionnaire en vend en moyenne 400 modèles par an, sur le territoire. 

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Va'a V6 - Sport scolaire : Les finales ont réuni 450 élèves

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Les finales des courses de va'a sprint sur 500 mètres se sont déroulées mercredi à Vaitupa, à Faa'a. Pas moins de 450 élèves ont pris part à la manifestation sportive. Chez les garçons, c'est le lycée du Taaone qui s'impose alors que chez les filles c'est le lycée Paul Gauguin qui s'illustre en remportant la grande finale.
Va'a V6 - Sport scolaire : Les finales ont réuni 450 élèves
La pratique du sport en milieu scolaire est un enjeu majeur pour notre jeunesse. L’union du sport scolaire polynésien (USSP), présidé par Michaël Retali, organise régulièrement des manifestations sportives destinées aux élèves de Polynésie, en collaboration avec certaines fédérations sportives et divers partenaires privés et publics. Après six journées sélectives de va’a vitesse, les finales ont eu lieu mercredi à Vaitupa, à Faa’a.
 
Ces finales, sur 500 mètres, ont réuni pas moins de 450 élèves issus de vingt-cinq établissements différents. Les établissements qui se sont illustrés en remportant leur finale sont - chez les garçons - le lycée Taaone (lycée), Teva (U16), Pomare (U19), Mahina (cadet) et Teva (minime) et - chez les filles - le lycée Paul Gauguin (lycée), Bora (U16), St Joseph (U19), Pomare (cadet) et Bora (minime). SB

Va'a V6 - Sport scolaire : Les finales ont réuni 450 élèves
Michaël Retali, directeur de l’USSP :
 
Le va’a scolaire se développe ?
 
« Tout à fait, sur les 8000 licenciés, on a à peu près 1500 élèves licenciés en va’a. Dans le cadre de notre collaboration avec la fédération tahitienne de va’a qui nous apporte un soutien technique, on fait en sorte de les orienter vers les clubs. Au niveau de l’organisation annuelle, on propose la vitesse d’octobre à décembre et ensuite on passe au marathon avec la Presqu’îlienne et la préparation de la Eimeo Race pour le mois de mai. »
 
La collaboration avec les fédérations est importante ?
 
« Elle est primordiale. On travaille avec le comité olympique de Polynésie française et en partenariat avec un certain nombre de fédérations. L’objectif, c’est surtout de ne pas être en concurrence, il faut qu’on travaille main dans la main pour les jeunes de Polynésie, pour les orienter vers une pratique sportive. Cela peut être de la découverte qui peut déboucher, pour certains jeunes, sur du haut niveau. »
 
Quelles sont les activités pratiquées justement ?
 
« On a le football, le volley, le basket , le tennis de table, le badminton, le va’a bien sûr, l’athlétisme avec le cross, la danse, les sports de combat commencent à prendre leur place, on a le surf…Certains établissements qui organisent des rencontres entre archipels ont la possibilité d’initier de nouvelles activités. Nous également, à travers les journées Challenge CPS, on essaie de se diversifier pour répondre à la demande des jeunes. »
 
Comment s’organise le sport scolaire ?
 
« C’est la même chose que l’UNSS en métropole. Tous les collèges et lycées, publics comme privés, ont l’obligation d’avoir une association sportive qui est présidée par le chef de l’établissement, encadrée par les professeurs d’EPS et affiliée à l’USSP. Chaque association propose les activités qu’elle souhaite puis l’USSP organise des rencontres pour certaines activités. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« On remercie le ministère de l’éducation, de la jeunesse et des sports qui nous soutient et nous subventionne, la CPS, l’IJSPF, les fédérations comme celle de va’a, de football, d’athlétisme, de badminton, de tennis de table, celle de surf…Merci à l’Opt, Vini, la Brasserie, Air Tahiti et l’Aremiti. Merci aux communes comme celle de Faa’a qui nous a apporté une assistante logistique pour l’organisation de nos finales de va’a. » Propos recueillis par SB

Va'a V6 - Sport scolaire : Les finales ont réuni 450 élèves

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Pirogue à voile - Ecole de voile : Un financement participatif

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Teiva Veronique est un passionné de voile et d'océan. Il fut cinq années conseiller technique à la fédération tahitienne de voile avant de partir vers de nouveaux projets. Sa start-up a lancé un appel de fonds sur une plate-forme participative. Le but ? Financer une pirogue à voile de type Holopuni en parallèle du lancement d'une école de voile itinérante.
Pirogue à voile - Ecole de voile : Un financement participatif
Teiva Véronique est un sportif passionné d’océan, d’aventure et de voile. Après avoir été cinq ans conseiller technique de la fédération tahitienne de voile, il s’est mis à son compte en tant que skipper pendant un an. En septembre dernier, il a décidé de se lancer dans un nouveau projet, celui de créer une école itinérante de pirogue à voile.
 
Teiva Véronique est également un sportif accompli. Il a fait deux fois l’Ironmana, trois fois le Waterman Tahiti Tour, deux fois la traversée Tahiti-Bora Bora en pirogue à voile, trois fois le championnat de Polynésie de pirogue à voile en gagnant deux éditions avec Thierry Tching sur la pirogue Kua Nalu.
 
Teiva est actuellement en train de finaliser son projet qu’il a proposé à la direction générale de l’éducation et des enseignements. Quatre pirogues seront financées à travers un schéma banque/Sofidep classique, la cinquième est en cours de financement à travers la plate-forme « C-Reva Crowdfunding ».
 
Ce financement participatif lui permettra d’alléger l’endettement de sa start-up tout en faisant la promotion de son projet auprès des différentes parties impliquées. 470 000 xpf ont déjà été récoltés pour le financement du gréement, il reste à financer la coque et les balanciers. SB

Pirogue à voile - Ecole de voile : Un financement participatif
Parole à Teiva Veronique :
 
« A l’heure où la Polynésie vit toujours sa renaissance culturelle, la navigation traditionnelle est encore peu connue de tous. Notre jeune start-up, composée de passionnés de la mer, souhaite ouvrir la première école itinérante de pirogue à voile. Cette école permettra aux classes scolaires, aux jeunes des quartiers défavorisés, aux associations, aux comités d’entreprise, aux familles, aux particuliers, aux touristes, de vivre une expérience de navigation liée à la culture et à l’histoire. L’école sensibilisera également à la protection de l’environnement, à la préservation du milieu marin et du littoral, en favorisant le sens de l’observations des éléments naturels, tels que le vent, la mer, les nuages, le soleil, les oiseaux... »
 
« Je navigue depuis mon plus jeune âge sur des bateaux de compétition et j’ai pu découvrir le globe grâce à ce sport. C’est devenu tellement fort que j’en ai fait mon métier et j’ai travaillé pour des clubs de voile et pour la Fédération de Voile comme conseiller technique après avoir passé tous les diplômes d’Etat nécessaires. Je constate néanmoins que peu de polynésiens pratiquent la voile de façon régulière (sauf dans le cadre de la Saga) et je trouve cette situation triste quand nous savons que nos ancêtres furent parmi les meilleurs navigateurs. »
 
« C’est sûr qu’avec des bateaux à voile venus d’ailleurs et la majorité des « voileux » à Tahiti originaires de métropole, cela n’attire pas la population locale. Je navigue et contribue bénévolement avec l’association Fa’afaite, dont je suis l’un des capitaines/formateurs et membre du conseil d’administration, et avec l’association Va’a Ta’ie Tautoru dont je suis secrétaire et régatier. »
 
« Aujourd’hui, toute mon énergie est focalisée sur le développement de la pirogue à voile, et je souhaite donner l’opportunité aux polynésiens et aux résidents de naviguer, de renouer avec nos traditions. J’aimerais également donner aux touristes l’occasion de découvrir notre culture dont nous sommes fiers. Plus encore, la navigation n’est pas qu’une histoire de plaisir et de communion sur l’eau, nous comptons bien susciter des vocations sportives et professionnelles en formant des champions de voile, de rame et surtout des moniteurs de voile et des capitaines. »

Pour faire un don :
 
  1. Aller sur le site www.c-reva.com et cliquer sur le projet Ecole de Pirogue à voile
  2. Choisir combien est-ce que l’on veut contribuer (à partir de 1000 xpf)
  3. S’inscrire et valider son paiement : par CB, par Chèque, par Virement
  4. Bénéficier d’une Contre Partie selon le montant donné

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Journée portes ouvertes à la Base marine de Papeete ce samedi matin

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Journée portes ouvertes à la Base marine de Papeete ce samedi matin
PAPEETE, le 6 décembre 2018 - C'est une occasion rare pour le grand public qui vous est proposée ce samedi 8 décembre : visiter la Base marine de Papeete. Vous pourrez découvrir les docks militaires, monter sur les bateaux de guerre et assister à des démonstrations d'hélitreuillage, de chiens militaires, de techniques de combat, de secourisme... Le site étant sécurisé, il faut se munir d'une pièce d'identité. Il est également recommandé de vous inscrire par mail avant vendredi soir pour éviter la queue au poste de sécurité. Tous les détails ci-dessous !

L'armée propose au grand public une journée portes ouvertes exceptionnelle de la base marine ce samedi 8 décembre au matin, de 7h à midi. L'occasion de visiter le dock flottant, le bateau de guerre Le Bougainville, un Remorqueur Portuaire Côtier et d'assister à de très nombreux ateliers.

Journée portes ouvertes à la Base marine de Papeete ce samedi matin
Parmi ces ateliers citons, entre autres, des démonstrations de "cynotechnie", ces chiens entrainés pour la recherche et le sauvetage des blessés, mais aussi des hélitreuillages par l'hélicoptère Dauphin de la 35F, des démonstrations des pompiers et des secouristes, des explications de la navigation traditionnelle par l'équipage de Faafaite, des parcours du combattant, des démonstrations de techniques de combat militaires, une exposition de peinture sur l'explorateur Bougainville, une conférence sur les actions de la 25F et de la 35F, des "spots selfie"... Et pour le confort du public il y aura aussi des espaces restauration, des toilettes, des chapiteaux pour se protéger du soleil ou de la pluie... Une belle organisation, toute militaire.

Deux sites seront ouverts : la base navale et la zone de réparation navale avec le dock. Le parking sera situé à Fare Ute, près de Cegelec. L'entrée sera située dans la zone de réparation navale de Fare Ute (juste avant le pont de Motu Uta, mais après la route qui mène à Total). Une fois sur le site, des transferts maritimes entre les deux zones seront organisées toute la matinée pour les visiteurs de plus de six ans, ou en bus pour les personnes à mobilité réduite et les petits enfants.


En pratique
Journée portes ouvertes à la Base marine de Papeete ce samedi matin
Inscription : Inscription par mail à basenavalePPT@gmail.com en indiquant : prénom, nom, date et lieu de naissance. Il s'agit de faciliter les contrôles préliminaires avant accès sur le site militaire. En cas de non inscription, les contrôles seront effectués le jour de la visite, ce qui peut occasionner un délai d’attente.
Prix : Gratuit !
Parking : Près de Cegelec à Motu Uta
Accès : Pensez à prendre une pièce d'identité ! L'accès se fera uniquement par la zone de l’ancien arsenal DCAN (Zone de réparation navale), vous y accéderez principalement avec la navette depuis le parking

Journée portes ouvertes à la Base marine de Papeete ce samedi matin
Célébrer les 250 ans de l'arrivée de Bougainville

Comme le note le contre-amiral Laurent Lebreton, "cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la célébration du 250ème anniversaire de l’arrivée de Louis Antoine de Bougainville en baie d’Hitia’a le 6 avril 1768, et vient clôturer la série d’évènements organisés cette année pour fêter les 250 ans de l’arrivée de la Marine au Fenua. Après la cérémonie qui s’est déroulée le 17 mai en baie d’Hitia’a et l’exposition de peinture des peintres officiels de la marine organisée du 19 mai au 07 juin 2018 au cercle Mixte Interarmées de Tahiti, c’est sur la base navale que s’achève ce cycle de mémoire."

Pour cet anniversaire, un concours de peinture avec de beaux lots (billets d'avion, téléphones, voyages, bons restaurants) a été organisé sur le thème "250 ans après, le marin en Polynésie", avec une catégorie adultes et une catégorie moins de 20 ans. Tous les tableaux seront visibles pendant la journée portes ouvertes, la remise des prix aura lieu en fin de matinée.

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