Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46643 articles
Browse latest View live

Vaapiti, la nouvelle pirogue double de Moorea

$
0
0
Vaapiti, la nouvelle pirogue double de Moorea
MOOREA, le 4 décembre 2018 - Vaapiti a été bénie et mise à l'eau dimanche dernier. Son constructeur, Pierre Labaysse, organisera bientôt des excursions dans le lagon de Moorea pour les résidents et les touristes. Son projet prévoit également de relier, plus tard, d’autres iles du fenua.

Lauréat du 2e prix du concours "Création et développement économique des entreprises du tourisme 2018", Raphael Labaysse, constructeur de la pirogue "Vaapiti” a procédé, dimanche dernier, à la bénédiction et à la mise à l'eau de sa nouvelle pirogue traditionnelle dans le lagon de Haapiti.

Avec une pirogue comme celle-ci, mesurant 8 mètres de long et 4 mètres de large et pouvant accueillir jusqu'à 12 personnes, Raphael peut débuter son projet d'excursion dans nos îles.

Ce projet consistera à proposer, dans un premier temps, aux touristes ainsi qu'aux résidents, un parcours de navigation traditionnelle en moins d'une journée, dans le lagon de Moorea, et plus tard, dans le lagon des autres iles du fenua.

L'objectif est d'initier la clientèle à la navigation traditionnelle (maniement de la voile, de la pagaie gouvernail, etc.) ou de leur offrir une navigation de plaisance pour "découvrir quelques endroits magnifiques de nos lagons".

Le projet prévoit aussi d'accueillir les enfants des écoles, ainsi que des associations, pour un programme d'initiation à la navigation traditionnelle et de sensibilisation à la protection de l'environnement (mer, faune...). "Bien que l'océan fasse partie de ses éléments, certains polynésiens n'ont parfois plus ce lien avec la mer. L’idée sera donc de sensibiliser ces enfants pour qu'ils deviennent des ambassadeurs de notre patrimoine culturel. Ils pourraient également échanger ce qu'ils ont appris avec leurs parents," explique Raphael Labaysse.

Outre les services proposés aux résidents et aux touristes, la pirogue Vaapiti prévoit également de relier, avec des navigateurs plus confirmés, d'autres iles du fenua "afin de recréer des liens comme cela se faisait auparavant avec les habitants de ces îles".

La participation à quelques évènements sportifs et culturels tels que les courses de Heiva est également prévue. Pierre Labaysse cherche des partenaires qui seraient intéressés par ses services (associations, écoles...). Il fait également appel aux sponsors qui accepteraient de l'accompagner pour concrétiser ce projet.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Hôtel du Ranelagh : Gaston Flosse en garde à vue

$
0
0
Hôtel du Ranelagh : Gaston Flosse en garde à vue
PAPEETE, le 4 décembre 2018 - Gaston Flosse et son fils Réginald ont été placés en garde à vue ce mardi au sein des locaux de la police judiciaire, dans le cadre de l'affaire de l'hôtel du Ranelagh.

Cet hôtel particulier du XVIe arrondissement parisien avait été acheté en 1994 par la Société civile immobilière (SCI) Rikitea appartenant à Gaston Flosse, son fils Réginald et son ex-femme Tonita. Le bien immobilier avait été revendu en 2010. Suite à cette vente, le Trésor public avait saisi l'argent de la vente dans l'attente du jugement de la Cour des comptes sur l'aspect financier de l'affaire des emplois fictifs, l'affaire dite des emplois cabinet. Dans cette procédure, Gaston Flosse est toujours menacé par le remboursement solidaire de 231,5 millions de francs de débets.

Dans une information judiciaire ouverte courant juillet, le juge d'instruction s'intéresse désormais à un possible maquillage de la comptabilité de la SCI. L'ouverture de cette procédure judiciaire fait suite à un signalement de la Direction des créances spéciales du Trésor (DCST).

"Vérifications"
Hôtel du Ranelagh : Gaston Flosse en garde à vue
Gaston Flosse et son fils, Réginald, ont donc été placés en garde à vue ce mardi matin dans les locaux de la Direction de la sécurité publique (DSP). A l'issue de ces gardes à vue, ils pourraient être présentés devant un juge d'instruction. Mais selon Me Quinquis, conseil de Gaston Flosse, l'ancien président président de la Polynésie française est entendu dans le cadre de "vérifications" et non pas d'"investigations."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Surf Pro - Karelle Poppke : La championne de surf s'engage dans l'armée

$
0
0
Karelle Poppke, 21 ans, est actuellement une de nos meilleures surfeuses à l'international. Elle est positionnée à la 109e place du classement des world qualifying series de la world surf league avec seulement quatre compétitions à son actif en 2018. Elle a annoncé ce lundi mettre fin à sa carrière de surfeuse professionnelle pour s'engager dans l'armée de l'air pour diverses raisons.
Surf Pro - Karelle Poppke : La championne de surf s'engage dans l'armée
Ce n’est pas une bonne nouvelle pour le sport polynésien, Karelle Poppke a annoncé ce lundi mettre un terme à sa carrière de surfeuse professionnelle. Le surf est pourtant un des rares sports où certains parviennent à gagner leur vie. Sophie Goldsmith, directrice générale de la world surf league, avait même annoncé en septembre dernier que les filles allaient gagner en 2019 autant que les hommes.
 
Or les hommes ont gagné cette année, rien qu’en gains liés aux compétitions - donc hors contrats de sponsoring -, environ 40 millions xpf pour le premier et 12 millions xpf pour le dernier du top 32 du world championship tour (WCT). Pour les séries qualificatives (WQS), les gains sont moindres : 3 millions par an pour un surfeur du Top 20, 1 million xpf par an pour un surfeur du Top 40.
 
Pour les filles qui évoluent dans le WQS, la première Tahitienne Vahine Fierro, 51e, a gagné 400 000 xpf en 2017, Marion Phillipe (87e) a gagné 236 000 xpf et Karelle Poppke a gagné environ 194 000 xpf sur l’année. Certaines comme Vahine Fierro ont pu obtenir un contrat de sponsoring mais les résultats en compétition et le potentiel ne débouche pas automatiquement sur un contrat de sponsoring.
 
Karelle Poppke n’a jamais caché sa volonté d’être une sportive professionnelle en mettant toutes les chances de son côté. Entrainement intensif, régime alimentaire, déplacements à l’étranger…Mais les world qualifying series sont un véritable parcours du combattant et malgré le soutien de la famille, l’aide plus ou moins importante d’Air Tahiti Nui, les aides naissantes du Pays, il faut pouvoir tenir.

Surf Pro - Karelle Poppke : La championne de surf s'engage dans l'armée
Du côté des garçons, c’est tout aussi difficile, la liste des candidats des surfeurs à fort potentiel cherchant à se professionnaliser est longue : Mihimana Braye, Mateia Hiquily, O’Neil Massin, Ariihoe Tefaafana, Tereva David, Heremoana Luciani…La problématique de la professionnalisation de nos sportifs polynésiens, de nos ambassadeurs, a été soulevée récemment par rapport à nos Tiki Toa. Le problème semble donc toucher diverses disciplines.
 
Nous l’avons eue ce matin au téléphone et pour Karelle il s’agit avant tout d’un problème financier « J’ai des sponsors mais ils apportent une aide matérielle, je manque cruellement d’argent pour financer mes déplacements à l’extérieur. On est pas toutes des beautés payées pour porter des maillots. J’ai besoin de gagner ma vie, comme tout le monde. » a-t-elle conclu. On souhaite pour l’instant une bonne continuation et beaucoup de courage pour la suite à notre championne. SB
 
Un extrait de sa déclaration :
 
« Et voilà, je crois que nous sommes arrivés au jour J pour vous annoncer à tous que j’ai fini par prendre une décision pour mon avenir, une décision qui n’a pas été facile mais je l’ai tout de même fait. Alors voilà, je me suis engagée pour l’armée de l’air. Une décision qui a été lourdement réfléchie et pensée. Une décision qui n’a pas toujours plu à ma copine, mes parents, mon entourage, certains amis, mais la vie est faite ainsi. »
 
« Je laisse derrière moi une carrière de surf, une carrière lors de laquelle j’aurais voulu percer pour faire du surf mon métier mais on subit tous des problèmes, que ce soit financiers, matériels, sponsoring, motivation, envie, buts, objectifs et autres. Je ne regrette rien, j’ai bien profité, j’ai montré tout ce que je savais, j’ai appris à d’autres ce que je connaissais déjà et je garderais toujours un bon souvenir de ma carrière de surfeuse. (…) Rendez-vous samedi 8 décembre à l’aéroport. »

Surf Pro - Karelle Poppke : La championne de surf s'engage dans l'armée

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Wallis accueille le 8e atelier de l'Union des femmes d’Océanie

$
0
0
Wallis accueille le 8e atelier de l'Union des femmes d’Océanie
PAPEETE, 4 décembre 2018 - Le 8e atelier régional des trois associations UFFO de Nouvelle-Calédonie, de Wallis-et-Futuna et de Polynésie française se tient à Wallis du 3 au 7 décembre cette année.

L'antenne du Vanuatu de l'Union des femmes francophones d’Océanie (UFFO) n’a pu faire le déplacement.

La semaine a démarré par des visites protocolaires au Roi de Ouvea, au préfet de Wallis-et-Futuna, et au président de l’Assemblée territoriale qui ont permis de présenter à ces autorités les objectifs de la réunion.

La Polynésie est représentée par une délégation composée d’Irmine Tehei, présidente de l’association polynésienne, de Raymonde Raoulx, d'Eliane Tevahitua et d'Armelle Merceron.

Le question choisit pour l’atelier de 2018 est celle de l’émancipation des femmes océaniennes au regard des engagements de la Convention internationale pour l’élimination des discriminations à l’égard des femmes(CEDEF) ratifiée par la France, au nombre des 186 pays sur les 193 Etats membres de l'Organisation des nations unies.

Entre les principes, les engagements des gouvernements et les réalités, il y a parfois de grands écarts car il faut arriver à concilier traditions et droits individuels. Les coutumes et les valeurs océaniennes constituent des réalités à prendre en compte et à rendre compatibles avec les droits individuels de la personne. Les Océaniennes tiennent à garder leurs spécificités mais veulent aussi que leurs droits soient respectés, dans leurs familles, dans leurs vies quotidiennes et dans leur travail. 

Nous constatons une fois de plus que les diverses formes de violences, allant jusqu’à la mort sont présentes dans nos trois collectivités. Ce qui est intolérable. Mais il y a d’autres domaines pour lesquels il y a du chemin à parcourir pour atteindre l’égalité réelle Hommes-Femmes pour tous et toutes : en matière économique d’accès à l’emploi, de salaires et de promotion professionnelle par exemple ; dans les domaines de la santé, ou de la représentation politique.

L’UFFO Polynésie a évoqué les avancées constatées chez elle pour faire progresser les situations comme l’instauration par une loi de Pays d’une consultation médico-sociale par les sages femmes pendant la grossesse pour dépister les situations à risque social et prévenir les troubles pour l’avenir de la femme et de l’enfant. 

L’association polynésienne a aussi présenté aux participantes son inquiétude devant la remise en question de la parité "intégrale" dans les listes aux élections à l’assemblée. Un principe introduit par le projet de toilettage du statut d'autonomie de la Polynésie française, que doit examiner le Parlement d'ici avril prochain à Paris. Autre source d'inquiétude : la demande faite à le gouvernement de promouvoir, avec la Communauté du Pacifique, l’élaboration de statistiques et de bases de données faisant la distinction systématique entre la situation des hommes et des femmes concernées afin de mettre en évidence de façon objective et précise les disparités de situations (atteintes aux droits, à l’intégrité de la personne, salaires, position et promotion professionnelles, conciliation des vies familiale et professionnelle, etc.)

Les échanges entre Océaniennes francophones sont enrichissantes, empreintes du plaisir d’être ensemble. Nous partageons un océan, une langue mais aussi des difficultés et l’ambition de faire progresser la condition de vie des femmes et de leurs familles.

Wallis accueille le 8e atelier de l'Union des femmes d’Océanie

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Page enfant : Un livret pour briser le tabou des violences sexuelles faites aux enfants

$
0
0
Page enfant : Un livret pour briser le tabou des violences sexuelles faites aux enfants
PAPEETE, le 4 décembre 2018 - À l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’enfant qui a lieu le 20 novembre, Bayard Jeunesse a réalisé un livret de prévention intitulé Stop aux violences sexuelles faites aux enfants. Ce livret, gratuit, destiné aux 7 à 13 ans, permet d’aborder ce sujet tabou tout en préservant l’intimité des plus petits et, dans la mesure du possible, en préservant leur innocence et leur confiance envers les adultes.

Dans le petit livret informatif de Bayard Jeunesse, des bandes dessinées abordent des thèmes comme la pédophilie, les attouchements, la culpabilité… Des thèmes souvent tabous. Les chiffres, eux, parlent.

Selon le dernier rapport de l’ONPE (Observatoire national de la protection de l’enfance), les forces de sécurité ont enregistré 19 700 plaintes de mineurs victimes de violences sexuelles, dont 7 000 viols. Cela concerne tous les milieux sociaux. 78 % des victimes ayant porté plainte sont des filles. 80 % des violences sexuelles faites aux moins de 10 ans sont commises par des proches, et 3 fois sur 10 dans la sphère familiale.

200 000 mineurs victimes

Mais beaucoup d’enfants ont peur et se taisent. Seuls 10 % des faits de violence sexuelle sur mineurs font l’objet d’une plainte. Il y aurait en réalité, chaque année, 200 000 mineurs victimes de violences sexuelles.

Le livret rappelle, à l’attention des parents que "parler des violences sexuelles à un enfant est difficile pour tout le monde. Et pourtant, il est extrêmement important de le faire! Lui en parler, c’est l’aider à se protéger en lui apprenant à repérer les situations à risque. C’est aussi l’aider, en cas de besoin, à rompre un silence destructeur : la première étape indispensable à sa reconstruction".

Le livret peut être lu dès 7 ans. Il a été conçu pour que les enfants le lisent eux-mêmes. En guise d’introduction, il rappelle aux enfants que "des adultes, tu en croises tous les jours : chez toi, dans ton quartier, à l’école, au centre de loisirs, dans la rue… La plupart des gens veulent du bien aux enfants, pour les rendre heureux, les protéger et les aider à bien grandir. Malheureusement, certaines personnes sont dangereuses pour les enfants car elles ne se comportent pas comme elles devraient et font des choses interdites".

Il y a plusieurs bandes dessinées : Hugo se fait piéger sur internet, Drôle d’entraîneur ou bien encore Un tonton pas si gentil. Il y a aussi des petits dicos de mots pas rigolos (pédophilie, contrôle parental, brigade de protection de la famille…).

Après les bandes dessinées, le livret interroge le lecteur : "À ton avis, que peut faire Hugo ?" ou "Si tu te trouves dans la même situation que Hugo…" Il le met en situation pour l’impliquer.

Le livret a été mis au point avec de nombreuses associations ou organisations défendant les droits des enfants. Les textes et les dessins ont été "relus attentivement par des professionnels qui recueillent quotidiennement la parole d’enfants victimes et les accompagnent dans leurs parcours souvent difficiles".


Page enfant : Un livret pour briser le tabou des violences sexuelles faites aux enfants
Obtenir le livret

Vous pouvez télécharger le livret grâce à ce lien

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Attention aux poissons-pierre

$
0
0
Attention aux poissons-pierre
MOOREA, le 4 décembre 2018 - En quelques jours, deux personnes ont été piquées par un poisson-pierre ou "nohu". Le premier incident s'est déroulé à Bora Bora, où un enfant de 10 ans a d'ailleurs perdu la vie. Le second cas s'est tenu à Moorea, dimanche dernier. La victime de 4 ans s'en est bien sortie.

Les poissons-pierre sont de sortie, à deux semaines d'intervalle, deux enfants se sont fait piquer. Le premier, un enfant de 10 ans vivant à Bora Bora a perdu la vie, mi-novembre. Dimanche dernier, c'était au tour d'un enfant de 4 ans de Moorea de se faire piquer, alors qu'il jouait sur la plage publique de Tahiamanu, à Papetoai. Fort heureusement, il s'en est bien sorti.

Sur les réseaux sociaux, les partages de photos de "nohu" se multiplient pour sensibiliser le grand public. La commune de Moorea déconseille fortement également les baignades dans le lagon de Papetoai.

"Quand la lune disparait (ha'apohera'a 'āva'e), il se rapproche de la plage. De même, quand l'eau est chaude", assure Men Turi, chef de la brigade nautique de Moorea.

D'ailleurs, les "nohu" ne sont pas les espèces les plus fréquentes à Moorea, puisque la brigade nautique en trouve "3 à 4 fois par an". Les méduses sont plus présentes. "Il y a 15 jours, il y en avait. Elles arrivent dans le lagon pendant les marées hautes", prévient Men Turi.

RECOMMANDATIONS EN CAS DE PIQURE DE POISSON-PIERRE

Cependant, lorsqu'une personne se fait piquer par un poisson-pierre, placez en urgence, la partie touchée dans de l’eau très chaude, "pour stopper la douleur". S’il vous est impossible de vous procurer de l’eau chaude, cherchez une autre source de chaleur : un briquet, une cigarette allumée, un sèche-cheveux. L’objectif est de chauffer la blessure à la limite de la douleur. Il faut toutefois être très prudent pendant tout le processus puisque l’objectif n’est pas de brûler la victime, mais de chauffer la plaie. Recommencez autant de fois que nécessaire pour réduire, voire stopper complètement la douleur causée par le venin. "Ensuite, il faut aller à l'hôpital."



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

14,2 milliards Fcfp d’investissements partenariaux Etat-Pays en 2019

$
0
0
14,2 milliards Fcfp d’investissements partenariaux Etat-Pays en 2019
PAPEETE, 4 décembre 2018 - René Bidal, haut-commissaire de la République, et Édouard Fritch, président de la Polynésie française, ont examiné mardi les projets structurants cofinancés par l’État et le Pays pour l’exercice 2019 à travers quatre partenariats financiers distincts.
 
Ces partenariats financiers ont été évoqués lors d'un comité de pilotage organisé mardi matin à la Présidence. Pour l'exercice 2019 quatre partenariats financiers distinct ont été abordés :

le contrat de projets 2015-2020 relatifs aux investissements de la Polynésie française ;
le troisième instrument financier, portant sur les investissements prioritaires en infrastructures routières, maritimes, aéroportuaires et de défense contre les eaux ;
la convention relative au développement de la prise en charge de patients atteints du cancer (convention dite « oncologie » avec un engagement formalisé du Président de la République dans l’Accord de l’Élysée) ;
l’appui de l’État aux constructions scolaires publiques du second degré (convention Éducation).
 
Au total, l’ensemble de ces programmations s’élèvent à 14,2 milliards Fcfp dont près de 9 milliards Fcfp financés par l’État, soit 63,4%.
 
A travers ces financements, l’Etat et le Pays souhaitent prioriser les politiques éducatives et sociales, pour offrir aux élèves de meilleures conditions d’enseignement grâce à la construction de structures adaptées et améliorer la prise en charge des patients du service oncologie.
 
Au-delà des résultats attendus sur ces politiques publiques, les volumes financiers engagés représentent autant de marchés publics à destination des entreprises locales. Les sommes injectées dans l’économie polynésienne viendront, dans les prochains mois, soutenir la croissance et générer plusieurs centaines d’emplois. 
 
L’objectif de cette programmation 2019 est de permettre une meilleure visibilité sur les priorités retenues et l’articulation des projets validés, tout en offrant l’opportunité aux acteurs économiques d’anticiper le lancement des appels d’offres. 
 
Le Haut-commissaire et le Président de la Polynésie française se sont félicités de ce partenariat financier qui s’inscrit dans une dynamique pluriannuelle depuis 2015 afin de définir une stratégie concertée pour le développement économique du territoire.
 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Plus d'un millier d'athlètes attendus ce mois-ci à Tahiti

$
0
0
Plus d'un millier d'athlètes attendus ce mois-ci à Tahiti
PAPEETE, le 4 décembre 2018 - Les jeux de Polynésie française se tiendront du 13 au 20 décembre à Pirae. Neuf disciplines ont été retenues : volley-ball, handbal, tennis de table, basket-ball, tū'aro mā'ohi, futsal, foot à 11, pétanque et le va'a. Plus de 1 000 athlètes venant des quatre coins de la Polynésie s'affronteront durant une semaine.

Ils seront 158 participants des Australes, 184 des Marquises, 171 des Raromata'i, 266 des Tuamotu, 196 de Moorea et 196 de Tahiti, tous ces athlètes se retrouveront du 13 au 20 décembre à Pirae, dans neuf disciplines différentes : volley-ball, handbal, tennis de table, basket-ball, tū'aro mā'ohi, futsal, foot à 11, pétanque et le va'a.

Huit sites ont été retenus pour ces jeux (voir encadré ci-dessous).

"L'objectif est que toutes ces personnes puissent se retrouver. C'est la continuité de toutes les actions que je veux mettre en place, c'est-à-dire occuper nos jeunes et permettre aux fédérations de trouver nos futurs champions", indique la ministre des Sports, Christelle Lehartel, et de rajouter : "C'est aussi une façon de préparer les Jeux du Pacifique qui auront lieu l'année prochaine, aux Samoa. Les gagnants de ces jeux représenteront la Polynésie en juillet, dans les neuf disciplines qui ont été préparées. Pour le reste des disciplines, ce seront les fédérations, elles-mêmes, qui sélectionneront leurs équipes."

Pour organiser ces jeux de Polynésie, le pays a mis les moyens qu'il faut. Ce sont donc plus de 100 millions de francs qui ont été investis pour cet événement, dont 55 millions qui ont été consacrés pour le transport aérien des délégations. Un coût important, sans compter les enveloppes allouées pour l'organisation des Jeux dans les archipels entre décembre 2016, aux Marquises et février 2018, aux Raromata'i.

Des jeux qui se sont tenus malgré quelques difficultés. On parle bien évidemment du poste de directeur des jeux. Durant un an, de décembre 2016 à décembre 2017, ce poste était assuré par Gérald Teihotu. Mais en février 2018, la commune de Bora Bora a dû endosser, à elle seule, ce titre, soutenue, bien sûr par la Direction de la jeunesse et des sports.

Aujourd'hui, un nouveau directeur des jeux a repris les rênes, il s'agit de Clément Legayic (retrouvez sa réaction ci-dessous). Depuis cinq mois, Clément Legayic et son équipe travaille d'arrache-pied pour que tout soit prêt avant l'arrivée des délégations. D'ailleurs, la première délégation arrivera le 10 décembre.

L'ouverture des jeux se fera le 13 décembre, à partir de 16 heures au stade Fautaua.


LA PAROLE À
Plus d'un millier d'athlètes attendus ce mois-ci à Tahiti
Clément Legayic
Directeur des jeux

"Ça n'a pas été de tout repos"


"C'est toujours difficile du fait que beaucoup de choses ont été dites pendant les jeux des archipels. Donc, je prends le train en marche et je suis obligé d'appliquer tout ce qui a été dit. Mais la plus grande difficulté est que tous les jeux qui ont été organisés dans les archipels, ne correspondent pas partout. Par exemple, le basket, à Makemo, c'était du 3 contre 3, à Bora Bora, c'était 5 contre 5. Sur Tahiti, on va faire du 5 contre 5. Après, il y a des disciplines qui n'ont pas été retenues dans certains archipels et qui se feront à Tahiti. Du coup, nous avons fait venir des équipes qui ont un championnat reconnu par la fédération, pour qu'on se retrouve avec au moins cinq équipes en compétition. Si on ne prenait que les lauréats, on n'aurait que trois à quatre équipes pour certaines disciplines.
Il y avait aussi le facteur temps. J'ai repris l'équipe à cinq mois de l'événement et cela n'a pas été évident, mais on a tout de même relevé ce défi. Il y avait aussi le problème du transport aérien pour faire venir 750 athlètes en trois jours et loger 1 300 personnes dans trois établissements qui n'ont pas la capacité de dortoirs. Donc, on a été obligé d'utiliser les salles et là on a été pris par la sécurité. En plus, il a fallu trouver des matelas… ça n'a pas été de tout repos.
"


BON À SAVOIR
Les sites de compétition

- Salle d'Excelsior : volley-ball
- Salle de Dragon : handbal
- Salle de Fautaua Val : tennis de table
- Salle de JT : basket-ball
- Terrain communal de Pirae : tū'aro mā'ohi
- Salle de Fautaua : futsal
- Terrain de Fautaua : foot à 11
- Complexe Aorai Tinihau : pétanque et va'a.



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le budget de la Polynésie pour 2019 sera de 167,4 milliards

$
0
0
Le budget de la Polynésie pour 2019 sera de 167,4 milliards
Papeete, le 4 décembre 2018 - Le budget prévisionnel 2019 de la Polynésie française sera à l’ordre du jour de la 7e séance plénière de l'assemblée jeudi 6 décembre. Pour l'année 2019, le gouvernement planifie de gérer 167,4 milliards de francs. Ce budget primitif profite d'une conjoncture économique très favorable.

Ce premier budget soumis aux 57 représentants nouvellement élus lors des dernières Territoriales de 2018, s'inscrit dans la continuité des actions gouvernementales entreprises par la précédente mandature, à savoir le renforcement de la cohésion sociale et la construction de la Polynésie de demain.
Rendre la Polynésie plus solidaire et équitable, moderniser son administration pour la rendre plus efficace et performante, recentrer son économie sur ses moteurs de croissance endogènes sont les trois objectifs prioritaires mis en avant par le gouvernement pour la société polynésienne dans les années à venir.
Le budget prévisionnel 2019 profite d'un contexte très largement favorable avec des perspectives de recettes de fonctionnement à la hausse, liées à la reprise de la croissance observée depuis quelques années.
Le budget général de la Polynésie française sera en 2019 de 167,4 milliards de francs, dont 130,4 milliards de recettes de fonctionnement et 37 milliards de recettes d'investissement.
Si ce budget prévisionnel est très complet, quelques éléments peuvent être mis en exergue dans le texte qui sera soumis aux élus de la place Tarahoi ce jeudi à partir 9 heures.

Le budget de la Polynésie pour 2019 sera de 167,4 milliards
Les recettes réelles de fonctionnement en hausse de 10 milliards
Les recettes réelles de fonctionnement s’établissent à 130,4 milliards, en forte progression de 10 milliards par rapport à 2018. Cette hausse s'explique principalement pour deux raisons.
D’une part, par l’augmentation structurelle du produit de la fiscalité, due notamment aux bonnes performances des impôts et taxes directs en croissance de 4,921 milliards (+19 %).
D’autre part, par les recettes ponctuelles telles que la hausse du produit des amendes douanières, par l’inscription de la reprise sur provision d’un montant de 1,889 milliard pour la régularisation des sommes dues au FIP au titre de l’exercice 2017, ainsi que par l’inscription de deux versements de 900 millions chacun du Fonds Européen de Développement (FED).


Le gel automatique des postes budgétaires vacants n'est pas reconduit
Les dépenses obligatoires correspondent à 55 % du budget de fonctionnement. Elles progressent de 2,287 milliards entre 2019 et 2018 avec des évolutions très contrastées selon la nature de la charge.
On peut notamment relever dans ce budget qu'après quatre années consécutives de réduction, la masse salariale, qui est le principal poste de dépenses, a affiché une légère hausse de 92 millions en 2018 et progresse de 1 % au budget prévisionnel 2019 pour s’établir à 31,368 milliards.
Le principe de gel automatique des postes budgétaires vacants de catégorie C et D, CC3, CC4 et CC5 libérés par un départ à la retraite à l’exception de certains services n’est pas reconduit pour 2019, dans la perspective de la révision, voire de la disparition du dispositif de gel de postes.

La dotation au FIP progresse de plus d'un milliard
Dans ce budget 2019, la dotation au FIP progresse de 1,058 milliard (+ 7 %) pour atteindre un montant de 16,841 milliards en raison de l’accroissement des recettes fiscales. Ce montant doit être complété de la régularisation des sommes dues au FEP au titre de l’exercice 2017, conformément à la loi organique, pour 1,890 milliard. L’assiette de calcul issue du compte administratif 2017 étant nettement supérieure à celle du budget prévisionnel. Au final, c’est un montant de 18,731 milliards qui sera versé au FIP contre 17,579 milliards inscrits en 2018.

Les dépenses de fonctionnement courant
Les dépenses de fonctionnement courant s’élèvent à 12,735 milliards, les aides à la personne et à caractère économique à 5,936 milliards et les subventions et participations (hors dotations APF, CESC et APC) à 24,074 milliards. La plus forte augmentation de ces charges relève des dépenses de subventions, participations et contributions, en hausse de 3,069 milliards (+ 15 %) du fait notamment de la subvention au régime général des salariés portée à 2,890 milliards en 2019, contre 1,600 milliard en 2018.

44 % du budget d’investissement total pour les réseaux et équipements structurants
Les réseaux et équipements structurants, c’est traditionnellement la mission qui concentre les moyens en investissement les plus importants du fait de la nature des programmes concernés (réseaux routiers, ports et aéroports, etc.). En 2019, cette mission totalise 12,186 milliards de crédits de paiement, soit 44 % du budget d’investissement total. L’allocation des crédits se répartit principalement entre le réseau routier pour 5,682 milliards, les ports et aéroports pour 2,899 milliards et la protection contre les eaux pour 937 millions.

3 000 logements engagés en 2018-2020
Pour l’année 2019, le gouvernement affirme sa priorité en matière de logement social, avec une inscription de 6,477 milliards de crédits de paiement, dont 5,961 milliards dédiés à l’habitat. Un plan de 3 000 logements engagé pour les exercices 2018-2020 a pour objectifs annuels la relance de la production de l’OPH à hauteur de 150 à 200 logements locatifs en habitat groupé et 350 à 400 fare en accession, l’acquisition de 200 logements par l’OPH dans le cadre d’appel à projets en vente en l’état futur d’achèvement (VEFA), 300 logements en accession aidée à la propriété pour les ménages aux ressources modestes et intermédiaires.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Direction des ressources marines : "On ne peut parler de surpêche de vana pour le moment"

$
0
0
Direction des ressources marines :
PUNAAUIA, le 4 décembre 2018 - Les oursins sont des mets très prisés par les habitants de Tahiti, et sont notamment très présents dans les lagons de la côte ouest. A l'heure actuelle aucun texte ne réglemente la pêche des vana. La Direction des ressources marines et minières (DRMM) indique néanmoins, "qu'il n'y aucune surpêche de l'espèce au fenua."

A Punaauia, ce mardi, c'est armée de son bac, d'une paire de gants, d'un bout de grillage et d'une petite barre de fer que Marceline, résidente de Paea, s'en va à la pêche aux oursins. Une activité qu'elle pratique depuis plus de dix ans maintenant dans les zones peu profondes du lagon de Punaauia. "J'ai toujours mangé des vana, mais je n'étais jamais aller les pêcher moi-même quand j'étais plus jeune. Je ne connaissais rien à cette pêche", raconte-t-elle. Marceline acquiert alors la technique de pêche en autodidacte en observant les pêcheurs les plus expérimentés. "J'ai dû les observer pendant deux jours, et après je me suis lancée. Et puis j'avais une amie originaire de Huahine qui connaissait aussi cette pêche qui m'a aidée."
 
Et donc hier au bout d'une heure et demie de ratissage de sa zone de pêche favorite, Marceline repart hélas avec un bac vide. "C'est surement à cause de la lune et du courant. Après dans les bons jours je n'ai pas de problème à remplir entre 10 et 15 pots de langues d'oursins. Et ça me suffit", indique l'intéressée. Avant d'ajouter, "il y a cependant des pêcheurs de Faa'a qui viennent en pirogue sur la zone, et qui se mettent à pêcher des quantités déraisonnables. Mais ils ont été rappelés à l'ordre par des pêcheurs de Punaauia."  

LA PECHE AU VANA UNE "ACTIVITE LIBRE"
Des signalements de ce type sont reportés auprès de la Direction des ressources marines et minières (DRMM). Mais à l'heure actuelle aucun texte ne règlemente la pêche des oursins dans les lagons du fenua. "La pêche, et en particulier la pêche des vana est une activité libre. Il n'y pas de mesure spécifique au vana. C'est plutôt des mesures générales sur la pêche, comme le respect de leur environnement naturel, des zones de pêches réglementées, qui s'appliquent aussi à cet espèce marine", explique Arsène Stein, chargé de projet à la DRMM.
 
Ce manque juridique, entraîne selon Arsène Stein, "de la surpêche dans certaines zones de Tahiti. Et quand on voit des pêcheurs s'attaquer au ina la plus petite espèce d'oursin ça veut vraiment dire que l'on a du mal à trouver du tara poto ou du tara roa qui sont les espèces les plus recherchées (…) Et plutôt que de changer de lagon ils préfèrent s'attaquer à d'autres espèces de la même zone. Mais sur ce point-là on ne veut pas trop s'avancer parce que pour le moment nous n'avons toujours pas réalisé d'étude complète sur les vana."
 
Marceline de son côté préfère relativiser sur cette situation, "je sais qu'il y aura toujours autant de vana à l'avenir. Je ne suis pas trop inquiète sur ce sujet." 

INTERVIEW
Direction des ressources marines :
Arsène Stein, charge de projet à la Direction des ressources marines et minières
" Les vana sont des organismes qui se reproduisent assez vite"
 
Combien d'espèce de vana sont recensées en Polynésie française ?

On ne sait pas exactement parce qu'il y a des espèces qui vivent cachés. Mais disons que des espèces connues il y en cinq ou six. A Tahiti les gens préfèrent le tara poto. Ce sont des oursins avec des épines plus grosses. Après il y a le tara roa qui a un goût différent. Il y aussi le havae que l'on mange, avec de toutes petites épines. Il faut cependant faire attention parce que ça peut engendrer des démangeaisons. On le passe d'abord au feu pour retirer tout le mucus et éviter les démangeaisons.  Il y a aussi le fetue que l'on retrouve sur les récifs. Il y a aussi les ina, les petits vana blancs qui se cachent dans les coraux, et qui donnent aussi de toute petite langue, mais là c'est vraiment quand on n'a rien d'autre, et que les pêcheurs veulent remplir à tout prix leur boites. Et j'en ai vu quelque fois.
 
Il y a donc quand même une surpêche de vana à Tahiti ?

Oui je pense que dans certaine zone de Tahiti il y a de la surpêche. Et quand on voit des pêcheurs s'attaquer au ina ça veut vraiment dire que l'on a du mal à trouver du tara poto ou du tara roa. Et plutôt que de changer de lagon ils préfèrent s'attaquer à d'autres espèces de la même zone. Mais sur ce point-là on ne veut pas trop s'avancer parce que pour le moment nous n'avons toujours pas réalisé d'étude complète sur les vana.  Mais on sait quand même que les vana sont des organismes qui se reproduisent assez vite, contrairement au pahua. Ca pond plusieurs fois dans l'année, et généralement lors des pleines lunes. Pour chaque ponte il y a plusieurs dizaines de milliers d'œufs. Et il faut savoir les oursins sont des organismes assez résistants.
 
Pourquoi il y a toujours eu plus de vana sur la côte ouest que sur la côte est ?

C'est dû à la configuration des lagons de Tahiti. Entre Papeete, Faa'a, Punaauia on a de vrais lagons, contrairement à la côte est où il n'y plus de lagon de la Pointe Vénus jusqu'à Hitiaa. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y pas de vana sur la côte est.
 
Où les vana sont le plus consommés en Polynésie ?
Principalement sur l'île de Tahiti où les gens sont particulièrement friands des langues. Des personnes font également venir des vana des Îles Sous-le-Vent. Aux Marquises également on en consomme. Aux Australes aussi le vana est très consommé, mis à part Raivavae. A Rapa notamment, dans un climat tempéré les langues sont beaucoup plus grosses. Après aux Tuamotu ils ont d'autres choses à manger comme les pahua, les maoa, et les langoustes. Aux Gambier les gens se méfient un peu des vana à cause de la ciguatera. Le vana c'est un herbivore qui broute ce qui pousse sur les dalles coralliennes des lagons.
 
Propos recueillis par Corinne Tehetia

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le propriétaire d'un pitbull condamné à 5 mois avec sursis

$
0
0
Le propriétaire d'un pitbull condamné à 5 mois avec sursis
PAPEETE, le 4 décembre 2018 - Un homme de 62 comparaissait ce mardi devant le tribunal correctionnel pour répondre de faits multiples. En août 2017, son pitbull avait grimpé dans une voiture dont la porte était ouverte sur le parking du centre Tamanu à Punaauia. Une enfant de 2 ans se trouvait dans le véhicule. Elle était miraculeusement sortie indemne de cette agression. Le bichon qui était également dans la voiture, avait été tué par le pitbull. L'homme a été condamné à cinq mois de prison avec sursis.

Le 4 août, les gendarmes sont appelés au centre Tamanu à Punaauaia où un drame vient d'être évité. Alors qu'une vieille dame installait sa petite fille de deux ans à l'arrière de sa voiture, un pitbull a sauté sur la banquette du véhicule et a attaqué le bichon qui s'y trouvait. Le petit chien est déjà mort mais le molosse ne répond pas aux ordres de son propriétaire qui vient d'arriver sur les lieux. Un vétérinaire de la clinique adjacente au parking intervient alors et euthanasie l'animal incontrôlable.

Entendu par les gendarmes, le propriétaire du pitbull indique que ce dernier s'est échappé de son domicile. L'homme assure qu'auparavant, il n'avait jamais eu aucun souci avec son chien. Son fils, qui avait sorti la petite fille de la voiture, est également auditionné par les gendarmes. Suite à l'euthanasie du pitbull, le jeune homme avait menacé le vétérinaire de le « rosser ».

L''affaire, qui avait fortement ému l'opinion publique en relançant le débat sur les chiens de catégorie 1, a été jugée ce mardi devant le tribunal correctionnel.

A la barre du tribunal, le propriétaire du chien a présenté ses excuses en indiquant qu'il ignorait se trouver en situation d'illégalité. En effet, son chien, qui vivait enfermé dans une cage lorsque la famille se trouvait au domicile, n'était pas vacciné contre la rage.

"De manière exemplaire »
La grand mère de la petite fille qui se trouvait dans la voiture, également propriétaire du bichon mort, a fondu en larmes : " Je me revois impuissante, à côté de ma petite fille. Aujourd'hui, je souhaite que le tribunal se prononce de manière exemplaire afin que cela ne puisse jamais se reproduire. Il faut que les propriétaires de chiens dangereux prennent leurs responsabilités."

Lors de sa plaidoirie, l'avocate de cette femme s'est indignée contre ces "chiens qui deviennent des armes à cause de l'irresponsabilité de leurs maîtres."

Le procureur de la République a ensuite requis 5 mois avec sursis à l'encontre du prévenu et 40 heures de travail d'intérêt général (TIG) contre son fils qui avait menacé le vétérinaire. Selon le représentant du ministère public, cette agression est le résultat de la "négligence" du propriétaire du pitbull.

" Je suis grand père, j'ai une petite fille de deux ans. Je n'aurais pas aimé qu'elle subisse cela" a expliqué le prévenu avant que le tribunal ne se retire pour délibérer.

L'homme a finalement été condamné à cinq mois de prison avec sursis mise à l'épreuve pendant 18 mois.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le président de l'Assemblée nationale ivoirienne cherche un stage

$
0
0
Le président de l'Assemblée nationale ivoirienne cherche un stage
Abidjan, Côte d'Ivoire | AFP | mercredi 05/12/2018 - Le président de l'Assemblée nationale de la Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, a annoncé sur sa chaîne de télévision en ligne GKS TVM qu'il cherchait un stage après avoir obtenu un diplôme en finances.

"Je vais chercher un stage quelque part pour aller me frotter aux réalités de la finance", déclare M. Soro, dans une vidéo mise en ligne le 4 décembre après avoir obtenu, trois jours plus tôt, un diplôme de MBA finances de l'Ecole de commerce de Lyon (France).
"Après mon expérience professionnelle au gouvernement et à l'Assemblée nationale, je me suis dit qu'il fallait combler les lacunes que je pouvais avoir", explique celui qui a été deux fois ministre et deux fois Premier ministre de son pays, et qui préside l'Assemblée depuis 2012.
"Je suis très content d'avoir eu ce MBA, très soulagé, ce n'était pas évident", explique M. Soro, 46 ans, qui précise avoir dû beaucoup étudier la nuit.
Selon le commentaire de la vidéo, il a suivi les cours du MBA pendant deux ans par correspondance. 
Le président de l'Assemblée nationale pourrait faire son stage pendant les trois mois de vacances parlementaires ivoiriennes, de janvier à mars, a-t-on précisé dans son entourage.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Récifs coralliens: limiter le réchauffement du climat ne suffit pas

$
0
0
Récifs coralliens: limiter le réchauffement du climat ne suffit pas
Monaco, Principauté de Monaco | AFP | mardi 04/12/2018 - Limiter le réchauffement climatique ne suffira pas à protéger les récifs coralliens: il faut réparer, protéger et adapter, préviennent les meilleurs experts réunis cette semaine à Monaco, sous l'égide de l'Initiative internationale pour les récifs coralliens (ICRI), afin de confronter les solutions possibles.

"Les récifs coralliens changent et ont déjà changé. Pour donner une image, c'est un peu comme si de la forêt tropicale devenait de la garrigue", explique Denis Allemand, le directeur du Centre scientifique de Monaco, un des 13 experts de sept pays (Australie, Arabie Saoudite, France, Israël, Japon, Monaco, Etats-Unis) réunis dans ce groupe de travail qui remettra son rapport l'an prochain. 
"La première des priorités est de réduire les émissions de CO2 mais ça ne suffit pas", dit-il, tandis que les scientifiques cherchent à comprendre pourquoi certains massifs résistent mieux que d'autres.
Les formations coralliennes se composent d'une multitude de polypes, dont les sécrétions forment un squelette de calcaire qui grandit avec le temps. Ils vivent en symbiose avec des micro-algues qui leur donnent leurs couleurs flamboyantes. 
Parmi les solutions avancées, figure l'idée, qui ne fait pas l'unanimité, de faire appel au génie génétique pour remplacer les algues par des souches plus résistantes. "Des essais sont menés en laboratoire. C'est peut-être efficace à l'échelle d'une baie, mais certainement pas pour la grande barrière de corail, sur des kilomètres", estime le chercheur français CNRS Jean-Pierre Gattuso.
Dans un autre registre, un test a été récemment effectué pour faire ce que les scientifiques appellent du "management de radiations solaires" et qui consiste à projeter des particules dans l'air pour augmenter la nébulosité et limiter la température. "Les Australiens sont aussi en train de développer un film pour protéger la mer, à l'instar des bâches blanches posées sur les glaciers en Autriche", indique M. Allemand.
Les récifs coralliens ne couvrent que 0,2% de la superficie des océans, mais abritent environ 30% des espèces marines connues à ce jour. Plus de 500 millions de personnes en dépendent directement à travers le monde, pour la pêche, le tourisme ou la protection des côtes contre l'érosion.
Plusieurs menaces pèsent sur eux: les aménagements portuaires et touristiques, la pêche à l'explosif ou au cyanure, la pollution, des espèces invasives, le réchauffement des eaux qui entraîne leur blanchiment ou encore l'acidification des océans. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Nouvelle-Calédonie: évacuations après un fort séisme mais pas de dégâts

$
0
0
Nouvelle-Calédonie: évacuations après un fort séisme mais pas de dégâts
Nouméa, France | AFP | mercredi 04/12/2018 - Un puissant séisme de magnitude 7,5 suivi de multiples répliques, a frappé le large de l'archipel français de Nouvelle-Calédonie mercredi, provoquant une alerte au tsunami et des évacuations sur une partie du littoral mais sans faire de dégâts ni de victimes.

L'alerte a été levée à 18H30 (heure locale) et aucun dégât, ni victime n'a été recensé, a indiqué la sécurité civile.
Les autorités du Vanuatu voisin ont pour leur part souligné n'avoir aucune information sur d'éventuels dégâts, malgré le fait que le tremblement de terre initial ait été mesuré à une profondeur de 10 kilomètres seulement. 
L'épicentre de la secousse, à laquelle ont succédé au moins 10 fortes répliques, était situé à environ 170 kilomètres au sud-est des Iles Loyauté, à l'est de la Nouvelle-Calédonie. 
Le Centre d'alerte au tsunami dans le Pacifique (PTWC) avait mis en garde contre des vagues pouvant aller jusqu'à trois mètres.
Éric Backès, le directeur de la sécurité civile du territoire français, a déclaré que des vagues mesurant entre 1,50 et 2 mètres avaient été observées sur l'Ile des Pins et à Maré, dans les îles Loyauté, ainsi que des "mouvements anormaux de la mer".
L'alerte au tsunami a concerné le littoral de la côte est de l'archipel, l'Ile des Pins et les îles Loyauté. Leurs populations, pour la plupart averties par des sirènes, avaient été évacuées vers des zones éloignées du bord de mer ou dans des lieux situés en hauteur de relief.
"J’étais en réunion à la mairie et on a ressenti une petite secousse puis une plus grosse, le bâtiment a bougé, mais il n’y a pas eu de dégâts", a raconté à l’AFP Basile Citre, conseiller municipal de Maré, dans les îles Loyauté, dans l'est de l'archipel.
 

- "Rien de grave"-

 
"Lorsque les sirènes ont retenti, la population est partie vers les hauteurs de l’île pour se mettre à l'abri. Pour le moment, il ne s’est rien passé de grave".
"La secousse a été longue, c’est la première fois que je vois les murs bouger à ce point mais il n’y a pas de dégâts", a ajouté un autre habitant de l’île de Maré.
Au Vanuatu voisin, certains habitants se sont réfugiés sur les hauteurs alors que des vagues de 72 centimètres de haut ont été enregistrées sur l'île de Tanna. Des habitants de cette île ont raconté que des bâtiments avaient tremblé et que la mer s'était transformée en mousse en certains endroits sous l'effet du premier séisme.
Un porte-parole de l'observatoire des risques naturels a déclaré cependant à l'AFP qu'aucune évacuation n'avait été ordonnée.
"Il n'y a pas de sirènes sur Tanna mais les gens ont l'habitude de ce genre de situation. Ils ont dû prendre des précautions et se réfugier sur les hauteurs".
Les répliques successives sont allées jusqu'à une magnitude 6,6, a précisé l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGC).
La Nouvelle-Calédonie, territoire de 269.000 habitants aux importantes réserves de nickel a rejeté le mois dernier par référendum l'indépendance mais les partisans de la séparation d'avec Paris ont recueilli près de 44% des voix. 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Indemnisation des essais nucléaires en Polynésie: feu vert du Sénat à une hausse des crédits

$
0
0
Indemnisation des essais nucléaires en Polynésie: feu vert du Sénat à une hausse des crédits
Paris, France | AFP | mercredi 04/12/2018 - Le Sénat a donné son feu vert mardi soir à une hausse des crédits, proposée par le gouvernement, permettant de rallonger les délais de recours des victimes des essais nucléaires en Polynésie.

Dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances pour 2019, le Sénat a adopté en première lecture les crédits des missions "Pouvoirs publics" - qui comprend notamment les dotations allouées à la présidence de la République et aux deux chambres du Parlement - "Conseil et contrôle de l'État" et "Direction de l'action du Gouvernement".
Pour cette dernière mission, le Sénat a adopté un amendement du gouvernement qui vise à traduire les préconisations d'un rapport remis en novembre au Premier ministre, sur l'indemnisation des victimes des essais nucléaires en Polynésie.
"La hausse de crédits de 2,5 millions permettra de rallonger les délais de recours des ayants droit auprès du Civen (Comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires) ou de faciliter le réexamen d'une demande rejetée", a expliqué le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau.
Le rapport est le fruit du travail d'une commission composée de 12 membres - six personnalités qualifiées, trois sénateurs et trois députés - présidée par Lana Tetuanui, sénatrice centriste de Polynésie française.
Mme Tetuanui a remercié le gouvernement, "au nom de la Polynésie française" pour cette mesure "qui n'est que justice, compte tenu de ce que la Polynésie a fait pour la France avec les essais nucléaires de Mururoa". 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Affaire Ranelagh : Gaston Flosse et son fils Réginald mis en examen

$
0
0
Affaire Ranelagh : Gaston Flosse et son fils Réginald mis en examen
PAPEETE, le 5 décembre 2018 - Gaston Flosse et son fils Réginald ont été placés en garde à vue mardi matin dans les locaux de la DSP dans le cadre de l'affaire de l'hôtel du Ranelagh. En fin de journée, ils ont été présentés devant un juge d'instruction. L'ancien président de la Polynésie française a été mis en examen pour "complicité de tentative d'escroquerie aux jugements".

Suite à une information judiciaire ouverte le 5 juillet, le juge d'instruction s'intéresse désormais à un possible maquillage de la comptabilité de la Société civile immobilière (SCI) Rikitea. Cette ouverture fait suite à plusieurs années de procédure.

Chronologie
En 2014, la Cour des comptes déclare Gaston Flosse comptable de fait dans le cadre de la procédure financière dite des emplois cabinet. En sa qualité d'ordonnateur des comptes de 1996 à 2004, à l'époque des faits, M. Flosse est déclaré débiteur du Trésor public à hauteur de 246 millions de francs.

En 2010, à la demande du Trésor public, le tribunal de grande instance et la cour d'appel de Paris désignent un séquestre pour garantie et sûreté de la créance du Trésor public, chargé de recevoir l'intégralité du prix de vente de l'hôtel particulier détenu par la SCI Rikitea, rue du Ranelagh dans le XVIe arrondissement parisien. Cette somme de 5,1 millions d'euros (608,6 millions Fcfp) doit revenir à la SCI dont Gaston Flosse était l'associé majoritaire.

Entre 2013 et 2017, Réginald Flosse, saisit la justice parisienne pour obtenir la levée partielle de la décision de séquestre en indiquant qu'il était créancier de la SCI à hauteur de 300 millions Fcfp. A cette occasion, Réginald Flosse produit une comptabilité de la SCI qui semble avoir été modifiée.

Après avoir pris connaissance de ce document, le Trésor public dénonce au parquet de Papeete des soupçons de faux, usage de faux et tentative d'escroquerie au jugement. Une enquête préliminaire est ouverte le 28 juillet 2016 et confiée à la DSP.

Suite à cette enquête préliminaire, une information visant Gaston Flosse et Réginald est ouverte à l'instruction le 5 juillet 2018. C'est donc dans ce cadre que l'ancien président et son fils ont été placés en garde à vue mardi matin dans les locaux de la brigade financière de la police judiciaire à Papeete.

Mises en examen
A l'issue de ces gardes à vue, les deux hommes ont été présentés devant le juge d'instruction Frédéric Vue mardi en fin de journée. Gaston Flosse a été mis en examen pour "complicité de tentative d'escroquerie aux jugements", son fils pour "tentative d'escroquerie aux jugements, faux et usage de faux." Tous deux ont ensuite été placés sous contrôle judiciaire.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

A’amu présente des portraits et des illustrations de légendes

$
0
0
A’amu présente des portraits et des illustrations de légendes
PAPEETE, le 5 décembre 2018 - Une exposition est en cours salle Muriavai. Elle dure jusqu’au 8 décembre et présente des tableaux signés A’amu. Ce sont des portraits mais aussi des illustrations de légendes que le visiteur peut retrouver dans un livre associé intitulé Hiro & Hina et rédigé par Patrick Chastel.

En déambulant dans la salle Muriavai, le visiteur peut actuellement découvrir des portraits de A’amu ainsi qu’une quarantaine de toiles illustrant des légendes. "Cela n’est pas mon travail habituel car je suis portraitiste", confie l’artiste-peintre. "On m’a demandé de faire ces illustrations."

A’amu travaille dans l’ombre depuis 15 ans. "J’ai toujours rêvé de peindre, mais j’ai dû trouver autre chose pour gagner ma vie." Éducatrice spécialisée, elle a utilisé l’activité picturale dans sa pratique professionnelle. "Cela permettait aux enfants et adolescents que je suivais d’évoluer dans un environnement en dehors de tout code social, c’était un moyen de partir à la découverte d’eux-mêmes de restaurer leur confiance en eux."

Elle a fini par faire une thèse en sciences de l’éducation sur l’intérêt de la pratique pictural pour les adolescents en difficultés. Un travail qui lui a valu d’être sollicitée un peu partout dans le monde pour intervenir sur le sujet. "Je suis devenue maître de conférence à l’université", dit-elle également.

Depuis 2003, elle vit à Tahiti une partie de l’année. Elle consacre maintenant tout son temps à sa passion. "J’ai longtemps peint pour des particuliers qui me faisait des commandes précises. Je racontais toute ou partie de leur histoire avec la peinture." En 2015, elle a illustré le livre Flot d’encres sur Tahiti de Daniel Margueron, aux éditions l’Harmattan.

"Patrick Chastel a découvert mes illustrations. Emballé, il m’a proposé que l’on travaille sur un projet commun un jour. Le projet s’est présenté deux mois plus tard."

Un hôtel de Bora Bora envisageait pour ses clients la réalisation d’un livre illustré rassemblant des légendes de la Perle du Pacifique. "C’était en fait plus qu’une liste de légendes, c’était une mise en lumière de la vision polynésienne de l’environnement liée aux légendes", précise A’amu. "Ou comment les Polynésiens ont interprété les spécificités géologiques de leur environnement et c’est ce qui m’a plu car c’était un travail loin des clichés."

Patrick Chastel est allé à la rencontre des matahiapo de Bora Bora. Il a également consulté des archives dont Pora pora i te anau tahi, mille ans de mémoire au Cahier du Patrimoine de 2001. Le livre commandé par l’hotel a fini par voir le jour. Ou plutôt le livret car il ne comptait qu’une dizaine d’aquarelles assortie d’autant de texte. "Or, on avait de la matière pour un ouvrage beaucoup plus conséquent", se rappelle Patrick Chastel. Le projet a pris de l’ampleur.

"Je me suis dit alors, si on fait un livre, on fait un beau livre et je me lâche !", se rappelle A’amu. L’ouvrage envisagé comptait à l’origine 24 pages, il en compte aujourd’hui 104. Il paraît aux éditions ‘Api Tahiti.

"Mon souhait était de rendre hommage à la culture polynésienne, j’ai donc effectué des recherches pour être sûre du choix des outils à dessiner par exemple. Je voulais par ailleurs des illustrations sur des doubles pages et d’intégrer le texte. En peignant j’ai donc dès le départ pensé à la lace du texte. C’est vraiment un travail commun du début à la fin."

Le livre est intitulé Hiro et Hina. Il suit la vie de Hiro, des amours de sa mère à Taha’a jusqu’à ses propres aventures d’adulte en passant par sa naissance. "Je dirais que nous proposons une balade au cœur des légendes", résume A’amu.

Jusqu’au 8 décembre, le lecteur-visiteur peut retrouver toutes les illustrations de Hiro et Hina sur les murs de la salle d’exposition. En se promenant, il découvrira Bora Bora, mais aussi Huahine, Raiatea, au lever ou au coucher du soleil, avec ou sans symboles fantastiques. "Dans une légende", conclue A’amu en souriant, "tout est faux et tout est vrai".

A’amu présente des portraits et des illustrations de légendes
Pratique
Les œuvres sont exposées salle Muriavai de la Maison de la culture.
Du mardi 4 au samedi 8 décembre.
Horaires : de 9 heures à 17 heures et semaine et jusqu’à midi le samedi.


A’amu présente des portraits et des illustrations de légendes

Contacts

Site internet de la Maison de la culture
Tél. : 40 54 45 44


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Cyril Tetuanui échappe de nouveau à l'inéligibilité

$
0
0
Cyril Tetuanui échappe de nouveau à l'inéligibilité
PAPEETE, 5 décembre 2018 - La Cour de cassation a cassé et annulé, mercredi à Paris, les deux condamnations à l'encontre de Cyril Tetuanui, pour des questions de droit. Dans l’une d’elles, l’édile des Raromatai et président du SPC était sous la menace d’une peine d’un an d’inéligibilité.

Les deux affaires sont renvoyées devant la cour d'appel de Papeete. L'actuel président du syndicat pour la promotion des communes (SPC) et tāvana de Tumara'a conserve en attendant ses deux mandats.

La Cour de Cassation a cassé et annulé les deux condamnations de Cyril Tetuanui, maire de Tumara'a et président du Syndicat pour la promotion des communes (SPC), ce mercredi à Paris, "pour des questions de droit", indique-t-on du côté du parquet général. Ces deux affaires sont, de ce fait, renvoyées devant la cour d'appel de Papeete, comme l'annonce également nos confrères de Radio 1.
 
Pour l'heure, la décision de la Cour de cassation n'a pas encore été publiée, mais on sait d'ores-et-déjà que Cyril Tetuanui conserve, pour le moment, ses deux mandats publics en échappant à l'inéligibilité.
 
L'élu de Tumaraa est ciblé dans deux affaires.
 
Dans la première affaire, Cyril Tetuanui avait usé de son influence de maire de Tumaraa pour favoriser les intérêts d'un commerçant de sa commune en échange d’arrangements avec la mairie. En 2013, il avait été accusé d'avoir perçu 1,5 million Fcfp en contrepartie de ces arrangements.  Il avait été condamné en appel à un an de prison ferme et deux ans d'inéligibilité. Cet arrêt est aujourd’hui cassé.
 
Dans la deuxième affaire, il est reproché à Cyril Tetuani de ne pas avoir respecté les règles des procédures des marchés publics à propos de la réalisation, en 2007, de deux salles de sport. Cyril Tetuanui avait été condamné, cette fois-ci, à huit mois de prison avec sursis.
 
Aujourd'hui, la décision de la Cour de cassation relance  les débats au sujet des affaires politico-judiciaires et les renvoie devant la cour d’appel pour une nouvelle instruction à l’audience. Mais l'élu des Raromatai échappe pour l'instant à une peine d'inéligibilité, contrairement au leader indépendantiste Oscar Temaru, condamné fin octobre à un an d'inéligibilité par le Conseil d'Etat qui a également annulé son élection à l'assemblée de la Polynésie française, après le rejet définitif de ses comptes de campagne lors des dernières Territoriales.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Grève : l'activité de la Direction des transports au point mort

$
0
0
Grève : l'activité de la Direction des transports au point mort
PAPEETE, 5 décembre 2018 - Le service administratif de la Direction des transports terrestres entame mardi son deuxième jour de grève sans espoir de résolution du mouvement. Les agents demandent le remplacement de leur nouvelle directrice, Florida Lai, à qui ils reprochent le manque de dialogue et des méthodes de management autoritaires.

"Le seul qui restait encore en activité s’est mis en arrêt maladie ce matin", explique un agent gréviste de la Direction des transports terrestres, à propos d'un collègue détaché de l'administration d'Etat qui restait encore en poste. L'agent aurait craqué mardi matin en raison de la pression mise sur lui la veille pour le traitement des dossiers en instance, malgré la désertion de ses collègues grévistes. A la Direction des transports terrestres, les portes closes du bâtiment de l’avenue Pomare V à Fariipiti, détonne mardi avec le spectacle offert par ce service administratif qui fourmille habituellement d’usagers et d’agents. 

Duplicatas de permis de conduire, dossier d’instruction, examens du permis de conduire, délivrances de cartes grises, formalités de mise en circulation de véhicules, enregistrement des retraits immédiats de permis pour les conducteurs pris en flagrant délit… "Rien de tout ça ne fonctionne plus, explique sur le piquet de grève M. Jean-Gabriel Rousseau, l'agent responsable des permis de conduire et délégué syndical A Tia I Mua. Ce faisant, les usagers qui se présentent sont priés de revenir ultérieurement. 

La Direction des transports terrestres entame mardi son deuxième jour de grève sans aucune perspective de résolution du mouvement faute de réunion de négociation avec le ministère de tutelle.

Les grévistes reprochent les méthodes de management, l'autoritarisme et le manque de compétences techniques de la nouvelle directrice du service administratif, Florida Lai. Ils demandent son remplacement.

Autre point de contestation syndicale, la situation conjugale de leur chef de service qui relève, selon eux, d’une forme de "népotisme" : son compagnon n’est autre que Timi Wong Yut, directeur de cabinet du ministère de l'Équipement, autorité de tutelle de la DTT. Un "attelage malsain, pour Jean-Paul Urima, secrétaire générale de la FRAAP. Je le dis haut et fort : c’est une question d’impartialité et d’honnêteté d’esprit. Imaginez qu’une telle situation se propage dans l’ensemble de l’administration.

Sur la soixantaine d’agents employés à la DTT, 50 participent aux débrayages ou sont en arrêt maladie, mardi. Seuls restent en fonction la demi-douzaine d’agents attachés à la direction de l’établissement public. Mais l’activité de la DTT est à l’arrêt "jusqu’à nouvel ordre" pour ce qui concerne les services aux usagers. 

En deux jours, le délégué syndical A Tia I Mua estime que "déjà 200 personnes qui n’ont pas pu passer leur examen" du permis de conduire. Entre l’épreuve du code de la route et celle de la conduire, la DTT supervise en moyenne chaque année 14 000 examens en Polynésie française.

Exception, à ce débrayage massif dans le service administratif : la cellule Contrôle technique n’a pas cessé de fonctionner. Et pour cause, selon le délégué A Tia I Mua : "c’est parce que les trois agents qui y sont employés sont sous contrat à durée déterminée. On leur a fait pression sur eux en leur faisait comprendre que si jamais ils faisaient grève, ils ne seraient pas renouvelés."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Pétanque - Mémorial Yannick Bocahut : Succès de la première édition

$
0
0
Le champion de pétanque Kevin Bocahut a organisé ce week-end un tournoi de pétanque au boulodrome Hotu Maru à Papara. Bilan positif pour l'organisation puisqu'environ 600 personnes ont participé à ce tournoi, remporté par les doublettes Yarda Otcenacek/Amota Avaemai chez les hommes et Mere Teriitehau/Juliana Manzanal chez les femmes. De nombreux lots étaient à gagner.
Pétanque - Mémorial Yannick Bocahut : Succès de la première édition
Kévin Bocahut est un des meilleurs joueurs de pétanque de Polynésie française. Ceux qui ont assisté en juillet dernier à la finale homme du trophée Tahiti Infos ont encore en mémoire cette partie en 13 points qui a duré trois heures lors de laquelle Kévin Bocahut a tiré le cochonnet pas moins de cinq fois avant de céder contre une équipe plus forte.
 
Le champion a organisé ce week-end du 1er et 2 décembre un tournoi de pétanque au boulodrome Hotu Maru de Papara. Pour cette première, la participation a été au rendez-vous puisqu’environ 600 personnes se sont inscrites. La doublette Yarda Otcenacek/Amota Avaemai s’est imposée en finale sur le score de 13 à 10 face à la doublette Yann Nauta/Damas Make.
 
Chez les femmes, la doublette Mere Teriitehau/Juliana Manzanal a gagné la finale 13-11 face à la doublette Teanatea Pihaatae/Tauhere Isau. Rodrigue Toomaru remporte le concours de tir face à Sam Rameha (18/25 contre 17/25) et enfin Brandon Uura remporte le concours de point face à Jean Marie Teheiura (13/25 contre 11/25). SB

Pétanque - Mémorial Yannick Bocahut : Succès de la première édition
Parole à Kévin Bocahut :
 
Quelques mots sur cet événement et tes motivations ?
 
« Le mémorial de mon père a été une réussite avec un total de 800 personnes présentes sur les deux jours, dont 600 participants. Mon association a pour but de récolter des fonds afin de financer le déplacement de jeunes pour le championnat du monde de pétanque qui se déroulera en 2019 au Cambodge. Ils pourraient y être confrontés aux meilleurs mondiaux de la discipline. Par la suite, je compte ouvrir une école de pétanque si tout se passe bien. »
 
« Il faut penser à notre jeunesse car sans eux notre sport se meurt. Nous avons le potentiel pour prétendre au titre mondial mais nous n’avons pas le budget pour les encadrer et les pousser plus loin. Grace à mon expérience dans la pétanque, je donnerais tout ce que je sais pour nos jeunes murissent plus vite en expérience. Je compte réitérer le mémorial de mon père Yannick Bocahut l’année prochaine, à Pâques, avec la venue des champions du monde de pétanque, si tout se passe bien. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Je tiens sincèrement à remercier tous mes sponsors (Inter Sport, Laiterie Roche, Tahiti Infos, Yune Tung, Sunzil, Nestlé, Opt, Vini, Vodafone, Brasserie de Tahiti, Cps, Plastiserd, Salaison de Tahiti, Mairie de Papara, CarrefourTaravao, l’association Tamarii Taharu’u) pour leur généreuse contribution. Grace à eux, l’organisation s’est déroulée dans des conditions optimales et le succès fut au rendez-vous. Leur aide nous permettra en effet de mener à bien notre mission qui consiste à promouvoir notre discipline auprès de notre jeunesse. »
 
« Un grand merci à tout le monde et on se revoit fin avril de l’année prochaine pour un très gros concours en doublette homme et doublette femme avec, là aussi, une journée spécialement dédiée au concours de tir et au concours de point. Je tiens à remercier tous les personnes présentes, mon staff, ma famille et mes amis, sans qui je n’aurais rien pu faire, car travailler bénévolement demande du courage et mental de fer. »

Pétanque - Mémorial Yannick Bocahut : Succès de la première édition

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46643 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>