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Noël, en mode écolo !

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Noël, en mode écolo !
Papeete, le 6 décembre 2018 - S'il y a bien une période de l'année où la société de consommation bat son plein, c'est pendant les fêtes de Noël. Cadeaux, repas gargantuesques, décorations, sapins…, si les tentations sont grandes, il est pourtant tout à fait possible de passer un Noël festif et écolo. Pour cela, il suffit d'avoir de la volonté, de connaître quelques astuces et de suivre ces règles d'or : on privilégie le local et on évite le plastique.

Qui dit Noël, dit forcément sapin de Noël. "Naturellement, on déconseille d'acheter un sapin en plastique, car il deviendra fatalement un jour un déchet plastique. Il existe des alternatives ", précise d'emblée Sarah Dukan de l'association Zéro déchet. Et effectivement, au gré des goûts et même des couleurs, il est possible de remplacer ce pseudo-conifère en plastique par quelque chose de moins commun. Si vous vous sentez l'âme d'un Rembrandt, vous pourrez dessiner et colorier ce type d'arbre sur un morceau de tissu. Vous pouvez aussi confectionner un sapin à partir de palettes de bois ou même simplement ramasser quelques branches de aito, si le bricolage ou le dessin ne sont pas dans vos gènes.


UN PAREU EN GUISE DE GUIRLANDE
Et qui dit sapin de Noël, dit forcément des décorations. Là, aussi, il existe des solutions pour éviter la guirlande en plastique qui perd de sa splendeur en s'effilochant dès son deuxième Noël. "Je conseille aux gens d'utiliser des décorations durables et/ou végétales", poursuit Sarah Dukan. Ainsi, un pareu pourra très bien faire office de guirlande accentuant la touche locale très joyeuse ou de simples pommes de pin peuvent être accrochées au sapin.
Et forcément, sous votre beau sapin en palette en bois auréolé d'un paréo, il vous faudra quelques cadeaux. Là aussi, on peut vraiment réduire considérablement ses déchets. "Pour les cadeaux, le mieux est de privilégier les cadeaux immatériels comme offrir une sortie accrobranche, un baptême de plongée, un restau, un massage, etc. En plus, c'est souvent l'occasion de partager un bon moment ensemble", précise la bénévole de l'association, jamais à court d'idées.
Vous pouvez aussi créer vos cadeaux vous-même. "On peut faire des cosmétiques, cuisiner des cookies, etc. On fait les cadeaux avec son cœur, on donne de son temps pour faire plaisir à l'autre", reconnaît la bénévole de Zéro déchet.


TROC, ECHANGE DE JOUETS
Si vous préférez toutefois acheter un cadeau matériel, notamment pour les enfants, souvent avides de gros cadeaux, vous pouvez vous orienter vers les sites de petites annonces où les jouets ont la part belle. Vous pouvez aussi vous mettre au troc, à l'échange de jouets. Un sac de billes contre des habits de poupées, c'est un bon deal.
Mais qui dit cadeaux, dit forcément emballage. Et là, ce n'est pas bien compliqué, vous pouvez recycler les emballages papier des années précédentes. Si vous ne les trouvez plus, rien de grave, vous avez le choix d'emballer vos cadeaux avec un morceau de tissu, un beau foulard, un pareu… "On peut même s'amuser à faire de beaux emballages avec des nœuds,…, il existe pas mal de tutoriels sur Internet. Et vous puis, vous pouvez même offrir le foulard qui entoure le cadeau", s'amuse la bénévole de Zéro déchet. Là, la classe ultime, vous pouvez imiter le Père Noël en mettant les cadeaux dans une hotte !

ON REMPLACE LA DINDE FARCIE AUX MARRONS PAR DE LA LANGOUSTE LOCALE
Enfin, qui dit Noël, dit forcément belle table et nombreux convives. Là également, serviettes en papier, assiettes, verres, pailles en plastique sont à bannir. Et si vous n'avez pas assez de vaisselle, il suffit juste d'anticiper un peu et demandez à vos invités de venir avec leurs beaux verres, leurs assiettes.
Et forcément qui dit belle table avec des convives, dit mets délicieux. "Les empreintes carbone de la dinde ou de la purée de marrons sont élevées", explique Sarah Dukan. Et face à la traditionnelle douzaine d’huîtres ou au foie gras, la langouste locale ou une brochette de mahi mahi agrémentée de Uru ou de mangues peuvent largement remporter le combat même parmi les plus gourmets d'entre vous.


Facebook : Groupe de Zéro Déchet Tahiti

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Fritch : "Ce budget ne fait peut-être pas rêver à l'assemblée mais c'est un choix que j'assume"

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Fritch :
PAPEETE, le 6 décembre 2018  -  Le budget prévisionnel 2019 de la Polynésie française de 167,4 milliards a été examiné hier par les 57 représentants de Taraho'i. Trois axes prioritaires ont été dégagés par le gouvernement : rendre la société polynésienne plus solidaire et équitable, moderniser l'administration, et recentrer l'économie sur les moteurs de croissance endogène. Après l'examen complet du texte, le budget a été adopté à 44 voix pour et 13 absentions.

Les 57 représentants de l'assemblée de la Polynésie française se sont penchés hier sur l'examen du budget prévisionnel 2019 du Pays. Le gouvernement prévoit de gérer pour l'année à venir 167,4 milliards de francs. "C’est, certes, un budget confortable que nous vous proposons. Un budget qui récolte les fruits de la croissance enfin retrouvée, grâce, en particulier, aux mesures mises en place par notre gouvernement, aux efforts de rigueur de notre administration et de nos partenaires du monde économique", a insisté Edouard Fritch, président du Pays, à l'ouverture de la séance. 
 
Ce budget s'inscrit ainsi dans la continuité des actions gouvernementales entreprises par la précédente mandature. Rendre la société polynésienne plus solidaire et équitable, moderniser l'administration pour la rendre plus efficace et performante, et recentrer l'économie sur les moteurs de croissance endogènes sont les trois objectifs prioritaires qui ont été dégagés par le gouvernement. Le chef de l'exécutif explique par ailleurs, "nous avons fait le choix raisonnable d’améliorer le quotidien de nos concitoyens, pas à pas, jour après jour, plutôt que de leur promettre la lune, qu’ils n’auront jamais. Alors, évidemment, ça ne fait peut-être pas rêver à l’assemblée, ça ne fait pas les gros titres de la presse, mais c’est un choix que j’assume. Car pour moi, faire de la politique, ce n’est pas faire du spectacle mais c’est se mettre au service de la population."

>> Le budget de la Polynésie pour 2019 sera de 167,4 milliards <<



"UN BUDGET EXCEPTIONNELLEMENT BANAL"
Avant de procéder au vote, les groupes politiques ont pu livrer leurs analyses de ce budget prévisionnel.   Dans les rangs de l'opposition, et du Tahoeraa Huiraatira notamment, Teura Iriti a parlé "d'un budget exceptionnellement banal", avant de s'expliquer : "mise à part la hausse des recettes fiscales pour cette année, il n'y a rien de très innovant. Il est fini le temps où l'on construisait des routes, des aéroports, un hôpital. Aujourd'hui il est temps de se projeter vers des projets  plus économiques, et plus ambitieux qui rapporteront de la richesse au Pays (…) Et ce qui témoigne aujourd'hui de la réalité de la politique du gouvernement et de son échec c'est le nombre de personnes qui vivent dans les rues de Papeete et  l'insécurité qui y règne."
 
Du côté du Tavini Huiraatira et d'Anthony Géros, on concède tout de même que, "le budget du Pays, par rapport aux fondamentaux budgétaires, a retrouvé une santé qu'il avait perdue depuis un certain nombre d'années, dû notamment aux crises passées et à d'autres aléas." Cependant le représentant indépendantiste ne manque pas de soulever, comme sa collègue orange, le manque d'innovation du gouvernement dans ses projets. "Par exemple pour l'emploi on repart avec les dispositions que pour l'année précédente (…) On a beau contribuer à la commande publique il n'y pas assez d'emplois qui sont créés. Si on continue dans ce sens on va dans le mur.

Après une suspension d'audience, les élus de Taraho'i ont examiné hier après-midi l'ensemble des articles du projet de délibération. Après l'examen complet du texte, le budget a été adopté à 44 voix pour et 13 absentions.

Angélo Frébault 40ème voix du Tapura à Taraho'i
Fritch :
"Mieux travailler pour l'intérêt général du peuple et de la société civile"
 
La majorité Tapura pourra désormais compter sur une 40ème voix à l'assemblée de la Polynésie française. Angélo Frébault, non-inscrit à Taraho'i depuis son exclusion du Tahoeraa Huiraatira en septembre dernier suite à son vote en faveur de la réforme de la Protection sociale généralisée (PSG) porté par le gouvernement Fritch, après avoir pourtant été à la tête de la grève générale contre cette réforme, vient en effet grossir les rangs rouges à l'APF.  Ses explications sur son ralliement au parti d'Edouard Fritch : "J'ai fait une demande d'intégration au parti pour mieux travailler, et pour l'intérêt général du peuple et de la société civile (…) J'ai eu en effet un différend avec le gouvernement de l'époque, qui était basé sur la retraite. Une réforme qui a depuis été votée grâce à la majorité sortie des urnes.  Le ralliement est donc une nécessité par rapport à ma position de travailler dans le bon sens. Et je suis et je reste avant tout un autonomiste."

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Du retard dans la campagne de vaccination contre la grippe

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Du retard dans la campagne de vaccination contre la grippe
PAPEETE, le 6 décembre 2018 - ​Les épidémies de grippe sont fréquentes en Polynésie française. Chaque année, la Direction de la santé met à disposition de la population, et notamment des personnes les plus vulnérables, des vaccins gratuits contre la grippe saisonnière. Cette année la campagne de vaccination a pris du retard dû à des problèmes de logistique. "Nous avons changé de laboratoire cette année, ce qui fait que nous avons reçu un premier arrivage de vaccins que le 23 novembre", a indiqué Sandrine Lot de la Direction de la santé.

"Beaucoup de personnes sont venues pour nous demander des vaccins contre la grippe. On ne sait pas trop quoi leur répondre, si ce n'est que pour le moment il n'y en a pas. Et nous n'avons pour le moment aucune information", a indiqué Jean-François Cazeau, responsable d'une pharmacie à Punaauia. En effet la campagne de vaccination contre la grippe a pris du retard cette année.
 
Cette campagne était habituellement lancée à la fin du mois d'octobre, et s'étalait jusqu'à la fin du mois de janvier.  "Nous avons changé de laboratoire cette année, ce qui fait que nous avons reçu un premier arrivage de vaccins que le 23 novembre. Et on devrait réceptionner dans les prochains jours une deuxième cargaison avant la fin de la semaine", explique Sandrine Lot, responsable de la pharmacie d'approvisionnement.

23 000 DOSES COMMANDES
Désormais la direction de la Santé attend le retour, et le feu vert du laboratoire en question pour distribuer les doses à la population. "Ces vaccins sont tracés par un enregistreur de température pour surveiller la chaîne du froid, et les enregistreurs sont repartis en Métropole.  On espère pouvoir lancer officiellement la campagne de vaccination dans les plus brefs délais", assure Sandrine Lot.  
 
23 000 doses, pour un coût total d'environ 14 millions de francs, ont été commandées. Le vaccin est sans obligation d'une prescription médicale et est délivré dans toutes les pharmacies et les centres médicaux (dispensaires, centre de soins, …) de la Polynésie française. Il est administré gratuitement aux personnes âgées de plus de 60 ans, les personnes en affection longue durée, les femmes enceintes, les personnes en situation d'obésité, ou encore les professionnels de santé. Sandrine Lot affirme par ailleurs, "on commande la quantité qui correspond à la demande en Polynésie. Et il se trouve qu'il y a en effet une forte demande chaque fin d'année. Une demande qui s'éteint ensuite à la fin du mois de janvier."
 
Si la grippe est une maladie souvent prise à la légère, rappelons qu'un homme d'une quarantaine est mort en mai dernier après avoir contracté la maladie.

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Il vole 40 kilos de viande et nourrit les habitants des squats de Papeete

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Il vole 40 kilos de viande et nourrit  les habitants des squats de Papeete
PAPEETE, le 6 décembre 2018 - L'homme s'était introduit par effraction dans une pizzeria du centre ville dans laquelle il avait notamment volé des kilos d'entrecôtes. Il avait ensuite partagé ces victuailles avec les habitants des squats installés près de la piscine de Papeete. Le prévenu, qui avait volé pour "se nourrir" a été condamné à un an de prison avec sursis et 240 heures de travail d'intérêt général.

Dans la soirée du 18 novembre dernier, le prévenu avait cassé la porte d'un restaurant du front de mer. Après avoir pris une dizaine de bouteilles d'alcool derrière le bar de l'établissement, le sans-abri avait subtilisé 36 kilos d'entrecôtes, 10 kilos de blancs de poulet et 6 paquets de crevettes.

Étrangement, la société en charge de la surveillance du restaurant avait mis une heure à intervenir suite au déclenchement de l'alarme.

L'homme s'était ensuite installé à côté de la piscine municipale de Papeete et avait partagé la nourriture avec les résidents des squats installés aux alentours. Reconnu grâce aux images de vidéosurveillance de la pizzeria, il avait été interpellé le 3 décembre dernier.

L'enquête de personnalité démontre que l'auteur des faits a eu une enfance chaotique, partagée entre des parents alcooliques et une vie d'errance. Plongé dès le plus jeune âge dans un "milieu délinquant", il ne sait ni lire ni écrire et n'a jamais travaillé. Suivi par le Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) dans le cadre de deux autres affaires, il se révèle pourtant "demandeur d'aide sur son insertion professionnelle". Son casier judiciaire comporte 20 condamnations dont 90 % sont à attribuer à des vols.

"Familles entières dans des bidonvilles"
À la barre, ce père de deux enfants a semblé très calme. Il aimerait rejoindre Fakarava pour vivre sur des terres appartenant à sa famille mais n'en a "pas les moyens".

Cette affaire est le "signe que nous ne sommes pas dans une société en bonne santé" , a affirmé le procureur de la République. Avant de requérir un an de prison avec sursis et 240 heures de TIG, le représentant du ministère public a rappelé que le vol n'est pas un "moyen de subsistance admissible", même si le prévenu a volé pour "se nourrir et nourrir ses compagnons de précarité".

Pour la défense du prévenu, Me Bezzouh-Mauconduit a rebondi sur les propos du représentant du ministère public : "Ce dossier pourrait faire sourire, mais il démontre que la société polynésienne va mal. Il y a de plus en plus de SDF, dont certains sont jeunes et atteints de pathologies mentales.Si l'on ne peut accepter ces vols, l'on ne peut pas accepter que des familles entières vivent dans des bidonvilles. La justice a un devoir, il ne suffit pas de réprimer..."

Après en avoir délibéré, les magistrats ont suivi les réquisitions du procureur de la République. L'homme a été condamné à un an de prison avec sursis et 240 heures de TIG. Il a désormais l'obligation de trouver un travail et un domicile fixe.

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Colombie: la vice-présidente annonce la mort d'un ex-président, il est vivant

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Colombie: la vice-présidente annonce la mort d'un ex-président, il est vivant
Bogota, Colombie | AFP | vendredi 06/12/2018 - La vice-présidente de Colombie Marta Lucia Ramirez a annoncé par erreur dans un tweet jeudi la mort de l'ancien président colombien Belisario Betancur, âgé de 95 ans et hospitalisé à Bogota, puis a effacé le message.

"Je suis vraiment désolée d'avoir reçu des informations erronées qui ont donné lieu à ma note de condoléances... Je suis heureuse d'apprendre que le président Belisario Betancourt (sic, ndlr) est toujours vivant", a écrit la politicienne sur Twitter.
Quelques minutes plus tôt, la vice-présidente avait annoncé la mort de l'ancien dirigeant et avait fait part de ses condoléances à la famille de M. Betancur.
"Que l'ex-président Belisario Betancur repose en paix. Sa vie, son oeuvre, son amour pour la Colombie, sont insatiable curiosité intellectuelle, sa grandeur en tant qu'homme publique puis à la retraite sont un exemple. Courage pour Dalita et toute sa famille", avait-elle écrit sur le réseau social.
Plusieurs médias ont alors repris le message et l'annonce a déclenché un flot de réactions, puis la vice-présidente a promptement rectifié son erreur en effaçant le tweet.
La Fondation Santa Fe de Bogota, où l'ancien dirigeant est hospitalisé, ne s'est pas encore prononcée sur l'état de santé de M. Betancur, qui souffre de problèmes de reins.

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Philippines : Duterte veut étendre la loi martiale dans le sud

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Philippines : Duterte veut étendre la loi martiale dans le sud
Manille, Philippines | AFP | vendredi 07/12/2018 - Le président philippin Rodrigo Duterte a demandé vendredi aux députés de prolonger la loi martiale dans le sud des Philippines jusqu'à fin 2019, afin de réprimer la violence qui persiste dans cette région menacée par une rébellion séparatiste musulmane, ont annoncé des responsables.

La demande du président pourrait être approuvée la semaine prochaine, malgré les craintes de ses détracteurs que cette mesure donnerait trop de pouvoir au président et menacerait les droits de l'homme.
Une nouvelle extension, la troisième, est nécessaire pour "protéger la nation et la population" dans la région de Mindanao (sud), selon le porte-parole de la présidence Salvador Panelo.
"Un arrêt pourrait nuire aux progrès auxquels nous assistons à Mindanao et pourrait même renforcer la rébellion et l'étendre dans d'autres régions du pays", a déclaré M. Panelo dans un communiqué.
Le président Duterte avait initialement placé la région de Mindanao (sud) sous un régime militaire après une attaque par des hommes armés portant le drapeau noir du groupe État islamique contre la ville de Marawi, à majorité musulmane, en mai 2017. La bataille pour reprendre la ville avait duré cinq mois et fait 1.200 morts.
La loi martiale permet à l'armée de prendre des mesures comme le couvre-feu, d'organiser des postes de contrôle sur les routes et le contrôle des armes à feu.
Le sujet est sensible aux Philippines où la loi martiale a été utilisée par le dictateur Ferdinand Marcos pour rester au pouvoir pendant deux décennies (1965-86).
Les chefs de l'armée et de la police ont tous deux recommandé à Duterte le maintien de la loi martiale dans la région après le 31 décembre, afin d'endiguer les violences perpétrées par des groupes islamistes et communistes, ont indiqué des responsables.
La loi martiale a aussi des partisans parmi les dirigeants locaux de la région du sud, peuplée de 20 millions de personnes, qui font face depuis longtemps à une insurrection islamiste.
Mais selon le groupe de défense des droits de l'homme Karapatan, quelque 1.450 personnes ont été arrêtées illégalement et près de 150 inculpées de chefs d'inculpation à caractère politique depuis mai 2017.
De nombreux Philippins soutiennent pourtant la politique de fermeté du président Duterte, espérant qu'elle pourra venir à bout de problèmes comme le trafic de drogue ou la rébellion communiste qui handicape l'archipel depuis un demi-siècle.
La Constitution autorise le président à imposer la loi martiale pendant une période allant jusqu'à 60 jours pour lutter contre "une invasion ou une rébellion". Mais le président Duterte a pu l'autoriser jusqu'à fin 2017, puis la renouveler jusqu'à fin 2018, une décision confirmée par la Cour suprême.

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Nelle-Calédonie: rassemblement pour l'ouverture du corps électoral

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Nelle-Calédonie: rassemblement pour l'ouverture du corps électoral
Nouméa, France | AFP | vendredi 06/12/2018 - Entre 100 et 200 personnes se sont rassemblées vendredi devant le haut-commissariat de la République à Nouméa pour demander le "dégel" du corps électoral pour les élections locales, soumis à restriction dans le cadre de la décolonisation, a constaté l'AFP.      

Le mouvement était organisé à l'appel du collectif "Plus jamais sans ma voix", créé après le référendum sur l'indépendance du 4 novembre dernier, aux côtés d'une autre association, "Un cœur, un voix".      
Ces deux organisations sont nées à l'initiative de proches des partis affiliés aux Républicains: les Républicains calédoniens et le Rassemblement-LR.      
"Nous pensons qu'il est temps maintenant que l'on revienne sur une décision qui empêche aujourd'hui plus de 40.000 personnes de donner leur avis sur l'avenir de ce territoire", a déclaré Brigitte Le Gall, l'une des porte-parole.      
Les manifestants, originaires de Métropole et habitants du Caillou, sont opposés aux critères électoraux de l'accord de Nouméa (1998), qui nécessitent entre autres une résidence permanente dans l'archipel depuis au moins novembre 1998 pour pouvoir voter aux élections provinciales et depuis au plus tard le 31 décembre 1994 pour voter aux référendums d'autodétermination.       
Le 4 novembre, 56,7% des Calédoniens ont choisi de rester dans la France, mais deux autres scrutins référendaires sont possibles d'ici 2022.        
Les participants ont remis une lettre au haut-commissaire (préfet), souhaitant que le sujet soit abordé le 14 décembre prochain à Matignon, lors de la réunion du comité des signataires de l'accord de Nouméa, sous l'égide du Premier ministre.       
À l'écart de ces initiatives, Calédonie ensemble (droite modérée), principale formation non indépendantiste, a rappelé dans un communiqué que l'ouverture du corps électoral nécessitait "une modification de la constitution". "Faire croire qu'il est possible de le faire évoluer sans consensus (avec les indépendantistes, NDLR) est une tromperie", a indiqué le parti.       
De son côté le FLNKS, coalition indépendantiste, a qualifié ces démarches "d'agitation politique et électoraliste", à six mois d'élections provinciales en mai 2019.

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Cybersécurité : l'Australie adopte une loi qui inquiète les géants de la technologie

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Cybersécurité : l'Australie adopte une loi qui inquiète les géants de la technologie
Sydney, Australie | AFP | jeudi 06/12/2018 - L'Australie a adopté jeudi une législation controversée sur la cybersécurité, exigeant des géants technologiques, comme Facebook ou WhatsApp, qu'ils aident les services de sécurité à décrypter les communications de terroristes et criminels présumés.

Le projet a soulevé de vifs débats sur les questions de sécurité nationale et de protection de la vie privée.
La coalition conservatrice au pouvoir a invoqué la nécessité de permettre aux services de sécurité d'enquêter sur des crimes graves comme le terrorisme ou la pédophilie, citant le cas de trois hommes accusés de s'être servi de messageries cryptées pour projeter des attaques.
Des géants comme Google et Facebook accusent le texte de les rendre vulnérables aux pirates tandis que les défenseurs des libertés civiles dénoncent des menaces contre la vie privée.
Canberra pourra contraindre les entreprises du secteur à lever leurs protections technologiques, masquer les opérations secrètes des forces de police et aider ces dernières à accéder aux données des smartphones et aux messageries.  
Les entreprises s'exposeraient à des amendes de plusieurs millions de dollars en cas de refus d'accéder aux demandes des enquêteurs, avait expliqué le gouvernement en août. Elles pourraient cependant contester en justice les requêtes des investigateurs.
Les autorités australiennes peuvent demander à ce que leurs requêtes demeurent secrètes.
Le Digital Industry Group Inc (DIGI), qui représente les grands acteurs du secteur comme Facebook, Twitter, Google ou Amazon, a fait valoir que la loi les contraindrait à créer des failles dans leurs systèmes qui pourraient être exploitées par des hackers.
Le gouvernement conservateur voulait voir la loi adoptée avant la fin de la session parlementaire cette semaine, en prévision de la période des fêtes de fin d'année. Il s'était rallié l'opposition travailliste en concluant un compromis prévoyant notamment une évaluation du texte dans 18 mois.
La nouvelle loi pourrait permettre à  des services de renseignement de l'alliance dite "Five Eyes" (Australie, Nouvelle-Zélande, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Canada) de contourner les obstacles liés à la législation de leurs pays pour accéder à des appareils et contenus cryptés, a obervé Monique Mann, chercheuse à l'Université de Technologies du Queensland.

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 8 au lundi 10 décembre 2018

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Pharmacies de garde : Du samedi 8 et dimanche 9 décembre 2018

- Papeete : Pharmacie PRINCE HINOI. Tél. 40 42 02 24
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 42 02 24.

-Faa’a : Pharmacie TIARE TAHITI. Tél. 40 83 29 44
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie MOANA NUI. Tél. 40 43 16 98
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60

Du samedi 08 décembre 2018 à 12h30 au lundi 10 décembre 2018 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr BUFFET Patrick Tel. 40 83 45 41

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr LEBETTRE Catherine Tel. 40 42 09 58

-Commune de Paea : Dr REDOUTE Rémi Tel. 40 53 35 12

-Commune de Papara : Dr PROYART Denis Tel. 40 57 35 88

-Taravao et la presqu’île : Dr GAUTHIER Nicolas Tel. 40 57 10 20

-Secteur de MOOREA : Dr BOUCHET Nicolas Tel. 40 56 47 47

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr KRAJEWSKI Justine Tel. 40 67 67 37

-Ile de Huahine : Dr BANFF Nataly Tel. 40 68 81 81

-Ile de Raiatea : Dr LACROZE Gaëlle Tel. 40 66 49 66

-Ile de Tahaa : Dr RUVEYROL Régis Tel. 40 65 60 60

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : -------------------- Tel. ----------------------
MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tel. 87 73 49 55

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 - poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

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Boxe pro - Jean Louis Albertini vs Raphaël Boquet : Le combat promet d'être explosif

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Boxe pro - Jean Louis Albertini vs Raphaël Boquet : Le combat promet d'être explosif
Après deux ans d'absence, Jean-Louis Albertini sera opposé samedi soir à Fautaua à partir de 19H au métropolitain Raphaël Boquet lors d'un combat de boxe professionnelle en six rounds. Huit combats amateurs seront proposés en première partie. Une soirée proposée par le club Ah-Min Boxing sous l'égide de la fédération de boxe anglaise de Polynésie française. Raphaël Boquet à une cinquantaine de combats amateurs à son actif, une quinzaine en professionnel. Tarif 2 000 xpf adulte / 1000 xpf enfant. Infos 87 320 908 / 89 704 048. SB 

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Festive Art, dernier rendez-vous de l’année de la galerie Winkler

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Festive Art, dernier rendez-vous de l’année de la galerie Winkler
PAPEETE, le 7 décembre 2018 - Pour cette fin d’année, la galerie Winkler a invité plus d’une vingtaine d’artistes à s’exprimer ou à présenter des œuvres déjà présentées en 2018 pour permettre au visiteur de découvrir leur travail récent. L’exposition baptisée Festive Art correspond à la tendance du moment, à savoir : "l’art contemporain polynésien".

Tania Wursig, Tahe, Rafa Ray, Lucien Pesquié, Nadia Kincses-Deak, Olivier Louzé, HTJ, KNKY… Les artistes invités pour la dernière exposition 2018 de la galerie Winkler sont nombreux. Ils sont très précisément 27 et ils présentent plus de 60 œuvres. "Je suis au maximum", constate Vaiana Drollet, propriétaire de la galerie.

Ce rendez-vous, baptisé Festive Art, vient clôturer l’année. "À l’occasion des fêtes découvrez les dernières créations de vos artistes préférés dans un décor féerique. Pour le plus grand plaisir de tous, nous mettons à l’honneur la bonne humeur, le partage et la convivialité. Nous vous accompagnons jusqu’à Noël en beauté", annonce la galerie. "Noël nous invite à nous réinventer à l’approche de la nouvelle année, une manière de faire le bilan de celle écoulée et de voir l’avenir avec optimisme et bonnes résolutions..."

Vous avez jusqu’au 24 décembre pour profiter de Festive Art où vous pourrez découvrir des tableaux, des objets du quotidiens détournés/décorés, des photographies, de la vaisselle… Certaines des œuvres ont été spécialement créées pour ce moment d’autres reviennent après avoir été présentées dans des expositions collectives notamment.

Pour Vaiana Drollet ce rendez-vous révèle une tendance, un mouvement qui s’inscrit dans le temps. "Si aujourd’hui je peux mettre un scooter en vitrine à la place d’un sapin de Noël à cette époque de l’année, c’est que les choses changent, l’art contemporain polynésien existe et est bien reçu."

Les événements qui ont eu lieu cette année confirment. "J’ai fait des expositions hors les murs, comme à la maison James Norman Hall, ou dans la boutique Hinano, la photographie a pris une grande place comme elle en prend ailleurs dans le monde. L’art se rapproche des gens, on le trouve ailleurs que dans les galeries. Il y a un décloisonnement, une démocratisation."

Par ailleurs, et c’est un autre objectif que fixe la galerie, Festive Art donne une seconde chance. Elle met en avant le travail des artistes qui ont fait l’année 2018 et qui réapparaissent pour les visiteurs déçus. "Les expositions étant toujours très courtes, il y a un certain nombre de personnes qui n’ont pas trouvé le temps de passer ces derniers mois, ils ont une nouvelle occasion."

En 2018, à la galerie Winkler

Pendant cette année, la galerie a présenté : 478 nouvelles créations, elle a organisé 8 expositions collectives avec thématiques, 7 expositions personnelles et déniché 27 nouveaux talents.

Pratique

Rue Jeanne d'Arc à Papeete
Du 6 au 24 décembre.
Ouvert du lundi au vendredi de 9 heures à 12h30 et de 13h30 à 17 heures. Le samedi de 8h30 à 12 heures.

Contacts

Facebook : Galerie Winkler
Tel : 40 42 81 77 ou 49 908 177


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Laura Laune à Tahiti le 14 juin prochain

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Laura Laune à Tahiti le 14 juin prochain
PAPEETE, le 7 décembre 2018 - L’artiste Laura Laune (connue pour avoir remporté La France a un incroyable talent en 2017) viendra en Polynésie pour présenter son spectacle intitulé Le Diable est une gentille petit fille. Ce spectacle aura lieu au Ia ora Tahiti beach resort.

Laura Laune humoriste, comédienne et musicienne belge présentera son spectacle le Diable est une gentille petite fille à Tahiti en juin. Un spectacle dont elle a elle-même écrit le texte et qui a été mis en scène par Jérémy Ferrari.

Un one-woman show sans complexe

Dans son one-woman show, la jeune femme parle sans complexe d’homosexualité, d’homophobie, de maltraitance, de maternité, de parentalité... Elle se coule dans la peau d’une jeune fille innocente dont l’humour noir et incisif survient sans prévenir.

Laura Laune ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit de revisiter l’actualité. Elle ose tout avec une irrévérence totale. De ce fait, son spectacle n’est pas tout public. Il est annoncé pour les plus de 14 ans.

Le spectacle réserve bien des surprises. Ou plutôt, ce sont les personnages de Laura Laune qui réservent des surprises.

Laura Laune, née en 1986, en Belgique, est notamment connue en France pour avoir remporté la douzième saison de La France a un incroyable talent diffusé sur M6 en 2017. Mais elle a fait ses premiers pas sur scène à l’âge de 11 ans.

Après avoir joué dans plusieurs pièces de théâtre, elle a décidé de devenir humoriste. Elle a écrit son première one-woman show qu’elle présentera en Polynésie après l’avoir présenté dans de nombreuses salles en métropole.

Plusieurs fois récompensée

Elle a été récompensée plusieurs fois dans des festivals d’humour et a fait la première parte de Jeff Panacloc. De son vrai nom Damien Colcanap, Jeff Panacloc est un ventriloque et humoriste français. Laura Laune co-écrit par ailleurs des textes avec Jérémy Ferrari, séduit par son humour noir.


Laura Laune à Tahiti le 14 juin prochain
Pratique

Au Ia ora Tahiti beach resort (ancien méridien) le 14 juin 2019 par Angela R. Productions.
Salle matisse, à 19h30.
Tarif : à partir de 3 600 Fcfp.
Les tickets sont d’ores et déjà en vente en ligne.
Spectacle interdit aux moins de 14 ans.

Laura Laune à Tahiti le 14 juin prochain
Contact

https://www.angela-r-productions.pf
Facebook : Angela R. Productions

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"J'ai fait une demande d’admission au Tapura le 30 octobre" (Frébault)

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PAPEETE, 7 décembre 2018 - Le représentant actuellement non-inscrit et ex-Tahoera’a Huiraatira Angélo Frébault affirme avoir fait une demande d’admission au sein du Tapura Huiraatira fin octobre dernier et réfute avoir été invité par le parti d'Edouard Fritch.
 
Pour couper court à ce qu’il nomme "un malentendu" né d’une déclaration pourtant faite jeudi matin au micro de Radio 1, Angélo Frébault, le représentant non-inscrit de la première section électorale des îles du Vent, a tenu à faire une précision sur la dynamique qui le porte à intégrer bientôt le groupe de la majorité pro-gouvernementale à l’assemblée territoriale. Au micro de nos confrères  de Fare Ute, il déclarait jeudi matin : "Le Tapura n’a pas accepté ma demande. Ils veulent que je sois avec eux."

En somme, le groupe hyper-majoritaire des 39 élus rouge et blanc aurait pu dépêcher une ambassade avec pour objectif de convaincre le transfuge du Tahoera’a Huiraatira de le rejoindre à Tarahoi. Et, toujours selon ce "malentendu", ce n’est qu’en acceptant qu’Angélo Frébault aurait finalement rejoint la majorité.

Visiblement, il n'en est rien. Et c’est tout l'intérêt qu’a voulu donner l’ancien secrétaire général du syndicat CSTP-FO à son intervention médiatique de vendredi matin : "effectivement, ce n’est pas le parti politique Tapura Huiraatira qui a sollicité mon intégration. C’est quelques élus qui m’ont demandé d’intégrer la maison politique du Tapura. Mais soyons bien clairs : j’ai demandé à être admis au sein du groupe Tapura Huiraatira à l’assemblée et donc j’ai naturellement adhéré au parti politique."

Angélo Frébault dit d'ailleurs avoir "fait une demande d’admission au Tapura Huiraatira par courrier le 30 octobre". Cette demande était restée en instance et n'a été traitée que mercredi dernier par le Tapura. Elle a été évoquée en dernier point de l’ordre du jour lors du conseil politique organisé par le parti d’Edouard Fritch, le 5 décembre à la mairie de Pirae.

"De toute façon, il est avec nous, explique un cadre du Tapura. Il a toujours joué le jeu depuis le vote de la réforme des retraites. Alors autant qu’il soit totalement avec nous ." A bientôt 40 élus dans son groupe à l’assemblée, le Tapura consolide potentiellement un peu plus sa majorité. 

Cette précision faite, la conférence de presse donnée vendredi par Angélo Frébault a également été l’occasion de donner une petite talonnade en direction du Tahoera’a Huiraatira et de Gaston Flosse.

L’ancien syndicaliste, porte-drapeau des opposants à la réforme des retraites avait été exclu du parti orange après le vote favorable avec lequel il avait accompagné cette même réforme des retraites, fin septembre. "C’est le Tahoera’a qui m’a exclu de son groupe, notamment pour le non-respect des consignes de vote sur la réforme des retraites, a-t-il insisté vendredi avant de dégainer : Quatre élus Tahoeraa ont voté en faveur du budget général 2019 soutenu par la majorité Tapura, ce jeudi à l’assemblée." Il s’agit vraisemblablement d’Etienne Tehaamoana, Fernand Tahiata, Sylvianne Terooatea et Iseult Butcher, tous quatre par ailleurs élus municipaux dans les archipels. Mais pour Frébault, "ils n’ont pas respecté les consignes de vote du groupe. Ils ont validé le budget. Seront-ils sanctionnés par le parti ? Dans le cas contraire, la question se pose : y a-t-il deux poids, deux mesures au Tahoera’a ? Mais vous savez, j’avais annoncé après mon départ du parti que d’autres élus allaient suivre. (…) Ce sont des maires, le meilleur choix qu’ils ont à faire est d’aller dans le sens de la majorité".

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Affaire « Papy Fat » : peines réduites en appel

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Affaire « Papy Fat » : peines réduites en appel
PAPEETE, le 7 décembre 2018 - Au terme d’une semaine de procès à huis clos, la cour d’assises de Papeete a rendu son verdict dans le cadre de l’affaire « Papy Fat ». Les accusés, qui étaient poursuivis pour « vol avec violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner, ont été condamnés à des peines comprises entre 10 et 16 ans de réclusion.

Le 21 juillet 2008, en début de soirée, la fille de Chong Sing Thong Fat, dit « Papy Fat», s’était présentée à la gendarmerie pour signaler la disparition inquiétante de son père. Déposé en ville le matin même pour acheter un meuble, le vieil homme de 82 ans, qui était en possession de 40 000 Francs, n’avait pas regagné son domicile. Les témoignages recueillis avaient permis d’établir que Papy Fat s’était trompé de bus et avait finalement décidé de rejoindre son quartier en passant par la montagne. Quatre ans après les faits, un témoignage avait relancé l’enquête, permettant ainsi l’arrestation d’un individu qui avait mené les enquêteurs à l’endroit où était enterré le cadavre de la victime. Trois autres jeunes hommes, dont deux mineurs, avaient également été interpellés.

Les quatre accusés avaient alors reconnu avoir volé le vieil avant de l’abandonner dans la montagne. Le lendemain, ils auraient retrouvé la victime morte et auraient décidé de l’enterrer afin de ne pas être accusés d’un crime qu’ils n’auraient pas commis.

10 à 16 ans de réclusion
Lors du premier procès, la Cour d’assises avait condamné Nick Materai à 20 ans de prison, Sylvestre et Johnson Pau à 18 ans de prison et Raunui Faatau à 15 ans de prison.

Au terme de du procès en appel qui s’est achevé ce vendredi, la cour d’assises a prononcé des peines moins importantes : Nick materai a été condamné à 16 ans de prison, Johnson Pau à 14 ans, Sylvestre Pau à 16 ans et Rainui Faatau à 10 ans.

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​Hitia'a : la station d’atterrage du câble Natitua est opérationnelle

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​Hitia'a : la station d’atterrage du câble Natitua est opérationnelle
PAPEETE, 7 décembre 2018 - Le président Edouard Fritch, le haut-commissaire René Bidal, et la ministre en charge du Numérique, Tea Frogier, se sont rendus, vendredi matin, à Hitia'a afin d’assister à la mise en service de la station d’atterrage du câble Natitua.

La mise en service commerciale de la connexion internet par le biais du câble Natitua est programmée le 18 décembre prochain.

Le câble sous-marin domestique relie Tahiti à une partie des îles des archipels des Tuamotu (Hao, Makemo, Fakarava, Arutua, Kaukura, Rangiroa, Manihi, Takaroa) et des Marquises (Hiva Oa et Nuku Hiva). Débutée en juillet dernier, la campagne de câblage s’est achevée à Taiohae, aux Marquises, en octobre dernier.  Au total, 2800 kilomètres de câble ont été posés par l’équipage du câblier Ile de Batz. En outre, dix îles de ces deux archipels  sont aussi désormais desservies par un réseau de faisceaux hertziens. Il s’agit d’Amanu, de Faaite, d’Apataki, de Tikehau, d’Ahe, de Takapoto, de Ua Pou, Ua Huka, Fatu Hiva et Tahuata.

Mis en œuvre en faveur des populations éloignées, le câble sous-marin Natitua permettra le désenclavement numérique de 22 000 habitants des archipels concernés ainsi que le développement de solutions numériques dans le domaine de la santé, de l’éducation et du tourisme. 

L’opération s’élève à plus de 6,5 milliards Fcfp. Elle a été financée à hauteur de 55 % par l’Office des postes et télécommunications (OPT), et à hauteur de 45 % par l’Etat. Une convention concrétisant le financement du câble Natitua a par ailleurs été signée, à cette occasion, entre le président Fritch, le haut-commissaire, et le P-dg de l’OPT, Jean-François Martin.

​Hitia'a : la station d’atterrage du câble Natitua est opérationnelle

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Direction des transports terrestres : "Il n'y a rien de consistant dans leurs revendications"

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Direction des transports terrestres :
PAPEETE, le 7 décembre 2018 - ​René Temeharo, ministre en charge des Transports terrestres, a reçu les médias ce vendredi pour faire un point sur les débrayages à la Direction des transports terrestres. Ce dernier s'est montré ferme quant aux revendications des grévistes qui réclament notamment le départ de Florida Lai, directrice du service. "J'ai uniquement noté des attaques personnelles et pas de revendications d'intérêt général pour le service", a indiqué le ministre.

Au quatrième jour de grève à la Direction des transports terrestres, René Temeharo ministre de tutelle, a tenu à réagir ce vendredi sur ce débrayage. Ce dernier s'est notamment montré très ferme quant aux revendications des grévistes qui réclament entre autre la démission de Florida Lai, directrice du service depuis le 1er septembre.
 
"On ne peut pas dire d'une personne qu'elle incompétente à un poste au bout de trois mois d'exercice", a insisté René Temeharo. Avant d'ajouter, "dans leurs revendications j'ai uniquement noté des attaques personnelles contre la directrice, et pas de revendications d'intérêt général pour le service (…) Il n'y a rien de consistant dans leurs revendications." L'intéressé est également revenu sur la procédure, et la nomination sur "des critères objectifs" de Florida Lai à la tête de la direction des transports terrestres. Cette dernière étant la campagne du directeur de cabinet du ministre. "Je tiens à préciser qu'à aucun moment mon directeur de cabinet n'a été associé dans ma décision de recruter son épouse. J'ai une feuille de route, et Florida Lai est selon moi la personne la plus capable de remplir ces objectifs", s'est exclamé René Temeharo.  

"LE POINT DE NON RETOUR ATTEINT"
Direction des transports terrestres :
Du côté des grévistes, et de Jean-Gabriel Rousseau, l'agent responsable des permis de conduire et délégué syndical A Tia I Mua, on estime "avoir atteint le point de non-retour".  Puis de poursuivre, "ses méthodes de management sont déplorables. C'est tout simplement quelqu'un qui n'est pas à sa place."
 
Jean-Paul Urima, secrétaire général de la FRAPP, mais qui était également candidat à la direction du service, a lui aussi pointé du doigt le manque de compétence de Florida Lai à exercer ces fonctions de chef de service : "Sous la direction de l'ancien directeur des Transports terrestres, en 20 ans il n'y a jamais eu de grève. C'est donc qu'il y a clairement un problème au niveau des relations qu'entretient la directrice avec ses agents."
 
Si le ministère de l'Equipement a assuré vouloir tenir de nouveau des négociations avec les grévistes dans les jours à venir, ces derniers ont affirmé qu'ils rencontreront lundi prochain le président Edouard Fritch pour tenter de désamorcer le conflit. En attendant,  la Direction des transports terrestres a affirmé qu'un service minimum sera assuré dans les prochains jours pour le public.

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Base navale de Papeete : la journée portes ouvertes séduit le public

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Base navale de Papeete : la journée portes ouvertes séduit le public
PAPEETE, le 8 décembre 2018 - La base navale de Papeete a ouvert ses portes ce samedi 8 décembre pour le plus grand plaisir du public qui avait répondu à l'appel. Simulation d'hélitreuillage, visite du Bougainville, démonstrations de l'équipe cynotechnique, animations pour les enfants : l'événement a rencontré un franc succès.

Malgré un temps capricieux, le public est venu en nombre ce samedi pour assister à la journée portes ouvertes de la base navale de Papeete. De sept heures à midi, les curieux, dont beaucoup étaient venus en famille, ont assisté à de nombreuses démonstrations des différents corps de métier de la Marine. Pour l'occasion, deux sites avaient été ouverts : la base navale et la zone de réparation navale avec le dock.

Particulièrement suivies par le public : les démonstrations de l'équipe cynotechnique et de ses deux chiens, Jonas et Lunick. Comme nous l'explique le major Rémy Eggert, cynotechnicien : "ces animaux sont formés dans les unités de la Marine et nous les mettons dans des situations proches de celles qu'ils peuvent rencontrer dans la réalité. Ils sont formés pour patrouiller dans les unités et pour déceler toute intrusion."

Autre démonstration très attendue : la simulation d'hélitreuillage dans le port de Papeete. Face à la foule qui s'était rassemblée sur le quai, un hélicoptère de la Marine, occupé par deux pilotes, un plongeur et une personne en charge du treuillage, a simulé le sauvetage d'un baigneur en difficulté à deux reprises.

250 ème anniversaire de l’arrivée de Bougainville
Base navale de Papeete : la journée portes ouvertes séduit le public
Enfin, cette journée a été marquée par la présence de nombreux enfants qui ont participé à des ateliers . Les marins-pompiers avaient notamment mis en place un petit foyer de feu que les enfants, vêtus de l'uniforme élémentaire, ont pu éteindre avec une lance. Un atelier de démonstration pour les premiers secours (massage cardiaque, PLS), un atelier maquillage durant lesquels étaient dessinées des petites plaies et un atelier de présentation du matériel d'intervention (lance, appareils respiratoires etc...) ont suscité un grand intérêt de la part des visiteurs.

Comme l'a expliqué le contre-amiral Laurent Lebreton, commandant des forces armées en Polynésie française : "L'objectif de cette journée est de présenter l'ensemble des métiers et des missions que la Marine assure sur le territoire polynésien. Cette manifestation s’inscrit également dans le cadre de la célébration du 250e anniversaire de l’arrivée de Louis Antoine de Bougainville en baie de Hitia’a le 6 avril 1768, et vient clôturer la série d’événements organisés cette année pour fêter les 250 ans de l’arrivée de la Marine au Fenua."




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Le patrimoine culturel du surf "encore sous-estimé"

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Le patrimoine culturel du surf
PAPARA, le 8 décembre 2018 - La Polynesian Surf Association a organisé ce samedi sur la plage de Taharuu à Papara, la première journée du surf, ou Mahana horue. Objectif  de l'évènement : le partage entre les pionniers du surf, les jeunes espoirs locaux et les amateurs pour fédérer la communauté autour du patrimoine culturel et sportif  du surf encore sous-estimé en Polynésie selon l'association. 


"C'est une journée en l'honneur du surf, et on a attendu peut-être un peu trop longtemps pour lui rendre hommage. Parce que le surf a réellement contribué et continue de contribuer à la promotion de notre pays", a indiqué Christophe Holozet, président de l'association Polynesian Surf Association, mais avant tout un surfeur bien connu de Papara.


Ce dernier, avec le soutien de Ralph Sanford, légende et pionnier de la glisse polynésienne, ont organisé ce samedi sur la plage de Taharuu, la première journée du surf, ou Mahana horue. Objectif de l'évènement : une journée partage entre les pionniers du surf, les jeunes espoirs locaux et les amateurs pour fédérer la communauté autour du patrimoine culturel et sportif du surf encore sous-estimé en Polynésie. "Quand les premiers européens sont arrivés, ils ont cru voir des gens marcher sur l'eau. Mais en réalité c'étaient nos ancêtres qui étaient en train de surfer. Nous sommes un peuple de surfeur, c'est quelque chose d'inné en nous. Je ne m'avance pas trop en disant que le surf nous appartient", a expliqué Christophe Holozet.


TAHITI LA MECQUE DU SURF
Le patrimoine culturel du surf

Cependant un autre peuple du Pacifique, en l'occurence les Hawaiiens, peut également être désigné comme pionniers et créateurs du surf que l'on connait aujourd'hui. "Il est en effet compliqué de dire qui de Hawaii ou de Tahiti a été le précurseur de la discipline", a confié Ralph Sanford. Puis d'ajouter, "à Hawaii ils ont des planches de surf qui datent de 100 ans voir plus. A Tahiti pour le moment nous ne disposons pas d'une telle ressource. Mais nous pouvons néanmoins nous appuyer sur les récits des navigateurs européens qui décrivent les exploits de la reine Hinaraurea qui serait la pionnière du surf dans nos îles."
 

Ralph Sanford a par ailleurs affirmé qu'un ouvrage sur l'histoire et l'origine du surf à Tahiti, rédigé par Jean-Christophe Shigetomi, était en préparation. L'intéressé souhaiterait également voir sortir de terre un musée du surf. Un lieu qui rendrait alors hommage aux pionniers de la glisse polynésienne.
 

En attendant la concrétisation de ces projets qui pourraient définitivement ancrer Tahiti comme La Mecque du surf, pour Christophe Holozet il ne fait aucun doute que nos îles sont déjà le centre de la planète surf : "Un constat tout simple. Dans toutes les familles polynésiennes il y a au moins une planche de surf ou un boogie. Après à Tahiti il y a une qualité de vague que l'on ne retrouve pas ailleurs. D'autre ont du pétrole dans leur sol et nous nous avons nos vagues qui attirent chaque année des milliers de visiteurs."


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Course à pied - Cross scolaire : Bilan d'une manifestation importante

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En fin de semaine dernière, la 28e édition du Cross scolaire a réuni environ 2700 élèves à l'hippodrome de Pirae. Pas moins de 16 catégories différentes étaient représentées. Nous avons pu faire le point sur cette manifestation importante avec Fabrice Balland, président de la confédération du sport scolaire qui chapeaute de nombreuses associations.
Course à pied - Cross scolaire : Bilan d'une manifestation importante
En fin de semaine dernière, la 28e édition du cross scolaire a réuni pas moins de 2700 participants à l’hippodrome de Pirae. Après diverses épreuves qualificatives, les huit meilleurs des seize catégories représentées étaient sélectionnés pour concourir. Cette journée sportive est le point d’orgue du calendrier annuel du sport scolaire qui regroupe de nombreuses associations au sein des divers établissements.
 
Au-delà de l’aspect sportif, de nombreux stands était proposés sur des thématiques diverses : santé, sport, sécurité, environnement…Cette journée sportive était proposée par la confédération du sport scolaire qui chapeaute toutes les associations du sport scolaire du premier degré, second degré, du privé, des CJA, du post-bac, du sport universitaire etc…le sport à l’école fait partie des enjeux importants de notre société. SB

Course à pied - Cross scolaire : Bilan d'une manifestation importante
Parole à Fabrice Balland, président de la confédération du sport scolaire :
 
Un succès en termes de participation ?
 
« Cette année, pour la 28e édition, on a effectivement un record avec pas loin de 2700 inscrits. C’est un immense événement et notre fierté, c’est de pouvoir rassembler des élèves qui proviennent du primaire public et privé, du secondaire public et privé, des collèges et des lycées, des CJA et des post-bacs, même si on peut encore progresser. On a également des élèves en provenance des cinq archipels, c’est vraiment un immense rassemblement. C’est la seule compétition scolaire de l’année qui rassemble des enfants qui ne se côtoient pas habituellement. C’est une grosse organisation, avec plus de deux cent officiels pour encadrer la course. Beaucoup d’enseignants et d’associations sont venus installer hier et viendront ranger ce soir. »
 
Le sport scolaire est un enjeu important voire crucial pour notre jeunesse ?
 
« Tout à fait. Cette année, encore plus que les années passées, il y a un objectif sportif puisque les huit meilleurs de chaque catégorie et de chaque établissement ont été sélectionnés lors de différents cross pour participer. On a donc les meilleurs coureurs de Polynésie en scolaire. Au-delà de ça, on essaye d’utiliser ce magnifique événement pour véhiculer des messages très importants au niveau des enjeux de société, notamment au niveau de la solidarité. »
 
« On a fait venir l’association SOS Villages d’enfants qui réinsère dans des familles d’accueil des fratries qui ont été séparées de leur famille. Il y a un volet santé que l’on essaye de mette en avant avec le collectif « Maitai Sport-santé » qui a animé un stand également. Toujours dans cette optique, on a un cadre technique de la fédération d’athlétisme qui vient sensibiliser nos jeunes à la marche nordique, Mr Thierry Tonnellier, que je remercie. »
 
« Nous avons aussi des messages par rapport à l’éco-citoyenneté avec l’association Fenua Ma qui est présente, tout comme l’association Nana Sac Plastique qui est là pour faire de la prévention auprès de nos élèves. L’aspect culturel n’est pas en reste puisque nous avons des élèves du collège de Tipaerui qui animent un orchestre de percussions traditionnelles qui animent les arrivées, les remises de prix, au son des pahu et toere. Il y a aussi le côté citoyenneté avec de la prévention par la direction de la sécurité publique (DSP) avec laquelle on est en partenariat… »
 
« C’est une grande fête. C’est un enjeu sociétal par rapport à tous les problèmes que l’on connaît, la sédentarité des enfants, leur inactivité, le fait qu’ils ne soient pas occupés sur leur temps libre et qu’ils aillent faire des bêtises en ville. C’est quelque chose qui nous tient à cœur, on essaye donc de les orienter vers une activité sportive, une pratique physique régulière qui va les aider à mieux se construire et à être des éco-citoyens modèles, pratiquant le sport d’une manière régulière une fois adultes. »

Course à pied - Cross scolaire : Bilan d'une manifestation importante
Quelques mots sur les courses ?
 
« Nous avons des courses de poussins jusqu’à sénior. Il y a seize catégories différentes. Tout est bien cadré au niveau du timing, les courses s’enchainent, les remises de podium aussi, à heures régulières. Il y a eu un énorme travail hier pour préparer le site avec des tentes, c’est bien ombragé. Le parcours est bien balisé avec des juges, des jeunes officiels, qu’ils soient élèves d’établissements, enseignants, qui sont répartis sur tout le parcours pour faire intervenir les secouristes en cas de souci. C’est le 28e cross, on commence à avoir de l’expérience donc je dirais que c’est une affaire qui est bien huilée. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Un grand merci à nos partenaires institutionnels, Ministère, Pays, la commune de Pirae…qui nous permettent chaque année de réaliser cet immense événement en termes de financement. Merci à tous nos partenaires privés également qui nous font des dons en moyens financiers ou en nature, que cela soit de l’eau, des fruits…de la mise à disposition de personnel, de matériel, de barrières… »
 
« C’est quelque chose d’énorme sur lequel on travaille depuis de nombreux mois. Enfin, j’aimerais dire merci à toutes nos associations du sport scolaire sans qui ce genre de manifestation ne serait pas possible. Nous avons l’USEP du premier degré, l’ASSEP du privé, l’UCS-CJA pour les CJA et l’USSP pour le second degré, ils font un travail formidable tout au long de l’année pour accueillir nos élèves sur un nombre important de manifestations. » Propos recueillis par SB

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De Tautira à Papeete, Moïse livre ses œufs bio en scooter

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De Tautira à Papeete, Moïse livre ses œufs bio en scooter
Papeete, le 9 décembre 2018 - Alors qu'il était sans travail, Moïse Vetea a décidé en avril dernier de se lancer dans l'élevage de poules pondeuses dans la vallée de Tautira. Depuis, le jeune homme ramasse quotidiennement entre 180 à 200 œufs bio, qu'il va ensuite livrer avec son scooter, un petit 50 cm3, cartons coincés entre les genoux, jusqu'à Papeete.


Depuis huit mois, Moïse Vetea vit au rythme de ses 260 poules et de leurs pontes. Elevées dans l'air pur de la vallée de Tautira, le jeune homme s'occupe d'elles avec attention. Il les nourrit, ramasse leurs œufs bio et frais avec délicatesse. Et si le travail est répétitif et difficile, n'autorisant jamais un jour de répit malgré la pluie, la chaleur ou la fatigue, Moïse est fier de son choix.
"Avant je galérais, je ne trouvais pas de boulot, il fallait vraiment que je fasse quelque chose de ma vie ! Un jour, je me suis dit que si je ne trouvais pas de travail, alors j'allais m'en créer un moi-même", explique avec humilité l'éleveur de 24 ans.
Sensibilisé dès son plus jeune âge à la terre par son père, agriculteur à Ahe dans les Tumaotu, Moïse a alors vu comme une évidence de travailler en lien avec la nature. "Je voulais faire un faapu comme mon père, mais pour cela il me fallait de la fiente, or le meilleur moyen d'en avoir, c'est avec les poules. C'est comme cela que l'idée m'est venue de créer un élevage de poules pondeuses sur un terrain de ma mère à Tautira", poursuit enthousiaste Moïse.

AU DÉBUT, MOÏSE S'EST FAIT VOLER DES POULES
De Tautira à Papeete, Moïse livre ses œufs bio en scooter
Moïse a alors pris son destin en main. Il sait que pour réaliser son rêve, il faut être pragmatique et que le nerf de la guerre, c'est l'argent. Il lui en faut pour la construction de son poulailler et bien sûr pour acheter les poules. Conseillé par son père, le jeune homme est alors parti à la recherche de financements. "Le gouvernement, le Sefi et l'Adie m'ont aidé, cela m'a permis de démarrer mon activité, sinon je n'aurais pas pu", admet reconnaissant le jeune éleveur.
Motivé comme jamais, Moïse s'est attelé à la tâche, coupant quelques arbres de cette vallée humide et luxuriante de Tautira, libérant ainsi un peu d'espace pour bâtir l'enclos et le poulailler. Avec le bois récupéré, Moïse aménage l'intérieur du poulailler, fabrique des échelles pour permettent aux poules de pondre tranquillement dans des petites planques, etc. Une fois les travaux achevés, Moïse peut enfin accueillir Ses poules. "J'ai pu acheter 300 poules, quelques-unes sont mortes et puis je m'en suis fait voler une vingtaine au début", raconte avec une certaine rancœur le jeune éleveur.

180 A 200 ŒUFS PONDUS QUOTIDIENNEMENT
De Tautira à Papeete, Moïse livre ses œufs bio en scooter
Mais qu'importe, il lui en faut plus pour le faire renoncer à son rêve. Aidé par sa petite amie Mahealani, Moïse va alors prendre soin de son nouveau trésor, ses poules. Tous les jours, c'est le même rituel. "Je leur donne à boire quatre fois par jour et les nourris deux fois. Je leur donne à manger du bio, les sacs sont deux fois plus chers, mais je veux faire des œufs bons pour la santé", insiste le jeune éleveur, qui se souvient des bons conseils de son père. Et chaque jour, Moïse ramasse 180 à 200 œufs pondus par ses poules.

FAUTE DE VOITURE, MOÏSE LIVRE SES ŒUFS EN SCOOTER
Reste enfin au jeune homme à vendre la production de son poulailler. Là aussi, il lui en faut du courage, car faute de moyens pour s'acheter une voiture, Moïse circule en scooter, un petit 50 cm3. "J'ai démarché sur la Presqu'île, mais je n'ai pas réussi à trouver des acheteurs, alors je suis obligé d'aller jusqu'à Papeete en scooter pour vendre mes œufs", reconnaît-il.
C'est ainsi qu'au moins deux fois par semaine, le jeune éleveur part à Papeete avec ses deux cartons d'œufs coincés entre ses genoux, slalomant entre les nids de poule sur la route. Parfois, lorsqu'il ne peut transporter tout seul "leurs trésors", son amie Mahealani l'accompagne jusqu'à Papeete, parcourant tous les deux, les 80 kilomètres reliant Tautira à Papeete. "Quand il pleut, c'est dangereux, l'eau traverse le carton et dégouline sur les œufs. Il y a une vraie demande dans le bio, si j'avais une voiture, on pourrait se développer, avoir plus de poules pondeuses et vendre davantage d'œufs bio ", avoue-t-il, rêvant un jour de pouvoir s'acheter une voiture "même petite". Un nouveau rêve à concrétiser pour Moïse.

Infos pratiques :
Vous pouvez trouver les œufs de Moïse Vetea à "La ruche qui dit oui" ou au marché bio de Taunoa à Papeete.
Si vous n'êtes pas à Papeete, n'hésitez pas à joindre Moïse Vetea pour lui fixer rendez-vous le long de ses trajets Tautira-Papeete.
Tél : 89 580 580

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