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Le compostage, LA solution "magique" pour réduire ses déchets de 2/3

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Le compostage, LA solution
Papeete, le 21 novembre 2018 - Réduire ses déchets quotidiens de 62%. Ce chiffre semble énorme et pourtant c'est tout à fait possible. Pour cela, il suffit de se mettre au compostage. Karel Luciani nous explique comment faire son compost soi-même. C'est facile, c'est pas cher et c'est écolo.


"Tout ce qui vient de la nature, retourne à la nature", explique Karel Luciani en prenant une poignée de compost riche en sels nutritifs dans sa main. Le Tahitien, biologiste au départ, a suivi une formation de compostage en métropole il y a plusieurs années. Passé maître dans cet art, Karel Luciani est habilité par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise d'énergie (l'Ademe) à dispenser des ateliers sur cette pratique de compostage.
Processus naturel de décomposition des matières organiques (feuilles, herbes, épluchures…) par des micro-organismes du sol (bactéries, champignons, vers…), l'intérêt du compost est multiple. Il permet de faire baisser de façon très conséquente les déchets ménagers d'un foyer. A titre indicatif, en Polynésie, les matières compostables représentent 62% des déchets des bacs gris (30% de petits déchets verts, 17% de restes de repas et 15% de papiers souillés et cartons souillés)*. Cette pratique participe à la protection de l’environnement. Elle réduit les coûts de collecte et de traitement pour les collectivités et permet en quelques mois d'obtenir un produit de qualité, qui mélangé à la terre, fertilise le sol.

ALTERNER DES COUCHES
Le compostage, LA solution
Pour créer votre compost, vous pouvez acheter une boîte dans les magasins de jardinage et de bricolage, mais il est également tout à fait possible de le faire à partir d'un vieux baril, d'un fût ou même dans une vieille poubelle sans fond et de les recouvrir. "Par contre, je ne conseille pas trop de faire un trou dans la terre, car les déchets vont alors manquer d'oxygène", explique Karel Luciani. Reste ensuite à lui trouver une petite place dans le jardin ou la cour, plutôt à l'ombre et abritée pour éviter les aléas du climat.
Mais avant d'être un composteur confirmé, il vous faudra apprendre ces quelques règles d'or pour réussir, à savoir : Diversifier les apports, maintenir une humidité suffisante et aérer.
Et ça y est, c'est parti, vous pouvez maintenant faire vos premiers pas en tant que composteur ! Il suffit alors de récolter vos épluchures de patates, vos coquilles d'œufs, les marcs de café et même la peau de vos agrumes… dans un petit récipient puis de les jeter dans votre compost.
Ensuite, vous verserez par-dessus un apport équivalent de vieux morceaux de Sopalin ou de rouleaux de papier toilette, des cartons, du papier (sauf des magazines) ou encore des feuilles, des petites branches de votre jardin. "Je conseille de les mettre par en couche, un peu comme on fait pour les lasagnes. Il faut alterner entre les couches de matières vertes, plus humides, comme les épluchures, etc., … et les matières brunes, plus sèches comme les feuilles, le carton. Il est important que l'air circule dans le compost, car les micro-organismes sont vivants, ils ont besoin d'oxygène. Il ne faut pas trop le tasser et cela fonctionne mieux si on met des petits morceaux. Tout est une question de modération", insiste Karel Luciani.

CELA NE SENT MAUVAIS
Le compostage, LA solution
Mais parfois, il peut arriver que votre apprentissage dans l'art du compostage se heurte à quelques complications comme par exemple une mauvaise odeur. "Dans ce cas-là, c'est sûrement parce qu'il est trop humide, il faut alors rajouter une couche de matière verte. Il faut également faire attention, car il peut y avoir des cent-pieds. Si le compost prend bien, il n'y aura même pas besoin de le retourner ou de l'arroser ", précise Karel Luciani.
Ensuite, si tout se passe bien, il ne vous restera plus qu'à récolter le "fruit" de votre compost. Selon le laps de temps, vous obtiendrez soit un compost "jeune" (à moitié décomposé), sorte de paillage ou bien un compost "mûr", (totalement décomposé) qui rendra votre sol plus fertile pour faire pousser votre thym ou votre petit potager par exemple.


*sources Petit guide polynésien du compostage domestique. Ademe, Fenua Ma.

Le compostage, LA solution
Les déchets à composter

Matières vertes
• Épluchures, restes de fruits et légumes hors graines
• Marc de café, filtres, sachets de thé et infusion
• Coquilles d’œufs
• Gazon, mauvaise herbe (non grainée)
• Fleurs fanée, Tailles de haie (petites)
• Reste de repas (hors os), viande, poisson, pain rassis.


Matières brunes
• Feuilles mortes, herbe sèche
• Serviettes et mouchoirs en papier, morceaux de papier, essuie-tout (non imprimé)
• Ecorces d'arbres broyées, branchages de petite taille
• sciures et copeaux de bois
• Cendre de bois éteinte

La technique du lombricompostage en appartement
La principale différence avec le compostage classique est qu’il n’y a pas de fermentation. Le " ombricompostage " ou "vermicompostage " est un processus de transformation de la matière organique, essentiellement des déchets de cuisine, par les vers et les micro-organismes disposés dans un récipient, le lombricomposteur. Il est en général composé de plusieurs éléments (plateaux) et compartimenté en étages. Les plateaux sont percés de trous pour permettre aux vers de circuler entre les différents niveaux. Les résidus de la cuisine sont déposés dans le panier du haut. Ils sont transformés par les vers en lombricompost en 3 à 5 mois. Un engrais liquide, le lombrithé, est récolté ensuite à l’étage inférieur grâce à un robinet.

Atelier d'initiation au compostage
Karel Luciani
Les samedi de 10 à 12 heures
Tarifs : 2500 francs/personne. 2000 francs à partir d'un groupe de trois.
62 Rue Édouard Ahnne à Papeete (Proche du collège La Mennais)
Tél : 89 50 18 15
Page facebook : Compost

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​Le projet de réforme statutaire au cœur des rencontres officielles à Paris

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​Le projet de réforme statutaire au cœur des rencontres officielles à Paris
PARIS, 21 novembre 2018 - La question du projet de réforme statutaire de la Polynésie française a été au cœur de la mission officielle conduite à Paris par Edouard Fritch et Gaston Tong Sang. Des entretiens ont été aménagés avec le président du Sénat et celui de l’Assemblée nationale.
   
Pour la dernière journée de son déplacement à Paris, le président Edouard Fritch s’est rendu, mercredi, au Sénat. Il était accompagné du président de l’Assemblée de la Polynésie française, Gaston Tong Sang, de la sénatrice Lana Tetuanui, et des représentants à l’Assemblée, Philip Schyle et Yvannah Pomare-Tixier.

Cette délégation a été reçue au palais du Luxembourg par le président de la commission des lois du Sénat, Philippe Bas, puis par le président de la délégation Outre-mer au Sénat, Bernard Malgras, avant de s’entretenir avec le président du Sénat, Gérard Larcher.
Plusieurs sujets ont été évoqués lors de ces entretiens, notamment la réforme constitutionnelle, le budget outre-mer 2019 et le calendrier probable d’examen du projet de réforme du statut de la Polynésie française.

Plus tôt dans la journée, une visite consacrée à la découverte du plateau et de la régie de la chaîne Public-Sénat avait été préparée à l’intention des élus polynésiens. Celle-ci s’est suivie d’un exposé par les responsables de la chaîne dédiée aux travaux parlementaires du Sénat.

Le président de l’assemblée, Gaston Tong Sang, est de son côté arrivé à Paris ce lundi, accompagné de Philip Schyle, le président de la commission des institutions et de la représentante Yvannah Pomare-Tixier. Tous trois programment de participer aux rencontres officielles visant à présenter les propositions formulées par la troisième institution du Pays dans le cadre du projet de toilettage du statut d’autonomie de la Polynésie française. Le projet de loi organique sera étudié prochainement au Parlement français.

La délégation conduite par le président de la troisième institution du Pays a été reçue en début de matinée, mercredi, au Palais Bourbon, par le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand.

Au cours de cet entretien, le président de l’assemblée de la Polynésie française a exposé à son homologue parisien l’importance que revêt la réforme statutaire actuellement en projet, pour la représentation élue de même que pour le Pays tout entier.

Gaston Tong Sang a également évoqué, lors de cet entretien, la question du partenariat fructueux qui lie l’assemblée de la Polynésie française et l’Assemblée nationale. Il a remercié le président Richard Ferrand pour l’accueil régulier de fonctionnaires et d’élus de l’assemblée de la Polynésie française au sein des services administratifs et organes législatifs de l’Assemblée nationale et a formulé le souhait que les relations qui lient les deux institutions se renforcent.

C’est à l’issue de cet entretien que les élus se sont rendus au Sénat pour participer, sous la houlette d’Edouard Fritch et en compagnie de la sénatrice Lana Tetuanui à la série de rencontres et de rendez-vous officiels.

Le président de l’assemblée de la Polynésie française et les représentants qui participent à ce déplacement officiel ont programmé d’effectuer jeudi les dernières rencontres de cette mission institutionnelle à Paris.

​Le projet de réforme statutaire au cœur des rencontres officielles à Paris

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Hura Tapairu : les confidences de la présidente du jury

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Hura Tapairu : les confidences de la présidente du jury
PAPEETE, le 21 novembre 2018 - La 14è édition démarre ce jeudi soir dans le Grand Théâtre de la Maison de la Culture. Cette année, 35 groupes sont en lice. Pour les noter, un jury d'experts a été choisi. Il sera présidé par Vanina Ehu, professeur de 'ori tahiti au Conservatoire. À quelques heures du lancement du concours, la présidente du jury s'est confiée sans langue de bois à Tahiti Infos.

Quel est le rôle de la présidente du jury ?
"Le titre de présidente est juste un titre administratif. Nous sommes une équipe et on se concerte quand il le faut. On ne s'est jamais battus pour un prix spécial, il y a toujours eu une super cohésion entre les membres du jury. Dans le jury, il y a la cellule mère depuis le départ : Matani, Moana'ura et Fabien nous a rejoints par la suite. Cette année, Fabien ne va pas pouvoir faire partie du jury à temps complet, parce qu'il part avec le ministre pour défendre le dossier du 'ori tahiti à l'Unesco. Il nous rejoindra pour la finale, parce que tous les compteurs seront remis à zéro à ce moment-là."

Parlez-nous de ce concours de danse ?
"Dans la formule du Hura Tapairu, il y a la catégorie Tapairu, 'Ori Tahito, Pahu Nui et Mehura, ce sont différents concours individuels. Le Tapairu regroupe le 'ōte'a et le 'aparima. La catégorie Mehura est une catégorie que l'on appelait Hula. Après, ça mettait en confusion tout le monde puisque le terme Hula faisait référence à la danse hawaienne. Ensuite Heremoana Maamaatuaiahutapu, qui est aujourd'hui notre ministre, avait demandé à l'Académie de nous trouver un terme pour définir ce concours. Donc, du Hula c'est passé à Mehura avec le respect des quatre temps."

Outre les danses, vous jugerez également les musiciens avec le concours du Pahu Nui ?

"L'idée est de conserver les différentes frappes. Ce qui est noté, c'est la mise en scène et les rythmes utilisés pour mettre en valeur le pahu en lui-même. Il y a aussi le fa'atete, le tari parau, le pahu tūpa'i rima… enfin, il y a toute la famille des tambours."

Quels sont les critères de notation ?
"Nous avons mis en place des notations où aucun groupe ne pourra avoir la note de zéro. On a construit des fiches de notations, où, par exemple, on retrouve 20 points pour le thème. Ensuite, dans le thème en lui-même, il y a la qualité des textes. Chaque critère va correspondre à tant de points. Après, il y a la beauté et la concordance avec le thème. Ensuite, il y a les matériaux utilisés par rapport aux costumes, puis, la maitrise technique de la gestuelle et des pas… ce ne sont pas des notes compliquées. Quand tu es artiste et que tu connais le visuel de ce que tu veux ressentir et découvrir par rapport à ce que le groupe propose, c'est facile. Pour le pahu tūpa'i, au niveau des critères, c'est sur la technicité, sur l'orchestration et sur l'expression artistique."

Comment ce concours a vu le jour ?
"Heremoana Maamaatuaiahutapu, à l'époque, avait mis en place ce concours pour les petits groupes qui n'ont pas la chance de se présenter sur To'atā, parce qu'il faut avoir un certain nombre de danseurs. Donc, celles et ceux qui se préparent bien, ont la chance de pouvoir participer à ce concours. De plus, ces associations se débrouillent pour avoir des fonds pour leurs costumes, leurs instruments… Ils ne perçoivent aucune subvention de Te Fare Tauhiti Nui, à l'inverse du Heiva. Après, il y a l'engouement du plaisir et de la danse qui fait qu'ils y vont et ils prennent sur eux. Depuis la 1ère édition jusqu'à aujourd'hui, on peut dire que 99 % des groupes ont joué le jeu au travers de la danse. Ils ont fait des progrès énormes pour la prestation au niveau des costumes, de la musique, de la mise en scène. Quand tu es au Grand Théâtre, tu as une vision de haut, et comme c'est un travail de scène, donc, il faut travailler sur le visuel. Alors qu'à To'atā, c'est plus strict. Le Hura Tapairu permet aux chorégraphes de mieux s'exprimer sur un temps court. Ce sont des soirées qui ne sont pas longues."


Beaucoup de groupes très connus participent également, alors qu'au départ, ce concours a été mis en place pour les petites formations. Qu'avez-vous à dire à ce sujet ?
"Chaque année, ça a toujours été la même question. Mais il ne faut pas oublier que c'est grâce à ces groupes-là que le Hura Tapairu existe, et c'est grâce aussi au Hura Tapairu qu'ils ont réussi à affronter la grande scène de To'atā. Je pense que le Hura Tapairu est un tremplin qui va permettre à tel chorégraphe d'affronter un grand nombre d'éléments. Aujourd'hui, quand ces grands groupes reviennent au Hura Tapairu, ils présentent trois formations avec des éléments différents dans chaque concours. C'est un challenge que chacun se fait à lui-même. Et c'est ce côté challenge que j'aime, parce que tu n'es pas en compétition contre ton voisin, mais avec toi-même."

Peut-on dire que ces grands groupes sont là aussi pour booster les petites formations ?
"Tout à fait, mais ça peut aussi être l'effet inverse. Il ne faut pas croire que lorsque l'on est dans les hautes sphères, qu'on ne va rien apprendre des petits. Même les petits groupes peuvent apporter un regard nouveau par rapport aux formations "professionnelles". Et quand on utilise le terme "professionnel", normalement, tu touches un salaire à la fin. Alors que nous, artistes, on n'a pas de salaire. C'est juste que ces groupes sont arrivés au top et que ces petits groupes ont besoin de cela pour atteindre aussi ce niveau. On va toujours apprendre du plus petit, que cela soit dans la danse ou ailleurs."

Qu'est-ce que la présidente du jury attend de ce 14è Hura Tapairu ?
"Que tous les groupes puissent, avant tout, respecter les limites de la danse tahitienne. Il ne faut pas que l'on déborde trop. Aujourd'hui, il y a beaucoup de travail de corps, d'expression de mouvement, de gestuelle qui sont puisés de la danse contemporaine. C'est beau, mais il ne faut pas non plus, que ce soit surexploité. Il ne faut pas oublier d'où on vient et qu'à partir de là, on a évolué jusqu'à aujourd'hui. Il faut danser pour danser. Il ne faut pas danser pour poser. Il faut danser avec ses tripes, il ne faut pas que notre danse soit superficielle ou esthétique. Aujourd'hui, on a beaucoup été influencé par l'extérieur. Dans le sens, où les danseuses n'ont plus le côté naturel. Aujourd'hui, il y a trop de chichis, d'accessoires… comme les faux-cils, les faux seins, maquillage, les ongles… tout ce côté superficiel, eh bien, je pense qu'à un moment, il faut un peu le mettre de côté et montrer ce que tu as dans le ventre au travers de ton naturel et de ton ressenti. Il y a des filles, quand elles dansent, elles savent qu'elles sont belles, c'est magnifique. Mais dans la danse, c'est ce côté superficiel que j'ai envie de gommer, parfois. Après, il n'y a plus d'estime pour soi-même et pour la danse. Chez les garçons, ils vont faire attention à leurs corps, mais ils ont une autre approche. Mais bon, on est obligés de faire avec, parce que c'est ça aussi l'évolution. Après, il faut mettre des freins aussi."


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Hausse des immatriculations de véhicules en 2018

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Hausse des immatriculations de véhicules en 2018
PAPEETE, 21 novembre 2018 - L’institut d’émission d’outre-mer publie mercredi une fiche synthétique actualisée des principaux indicateurs macroéconomiques de la Polynésie française.
 
Les comptes économiques rapides de la Polynésie française mesurent encore au troisième trimestre une activité soutenue de la consommation des ménages et ses effets vertueux sur l’économie de la collectivité.

>> Voir le tableau de bord économique de la Polynésie française

Au troisième trimestre 2018, deux faits marquants se distinguent clairement sur l’année. D’une part une hausse de +17,7 % des immatriculations avec 1922 véhicules enregistrés pour le seul 3e trimestre. Sur les neuf premiers mois de l’année 2018, on enregistre la mise en circulation au fenua de 5143 nouveaux véhicules, contre 4231 sur la même période en 2017. Autre fait marquant : l’activité soutenue des crédits à l’habitat. Le montant des encours des crédits à l’habitat est de 210,6 milliards Fcfp en hausse de +5,6 % au troisième trimestre 2018, comparativement à la même période l’année précédente, dans un contexte où la croissance du montant de ces crédits est constante depuis 2014.

L’estimation pour 2017 du Produit intérieur brut (PIB) de la Polynésie française est en valeur de 593,6 milliards Fcfp. La collectivité compte 275 918 habitants (recensement d’août 2017). Le PIB réel par habitant mesuré en 2014 est de 1,88 million Fcfp. Le secteur Commerce-Services pèse pour 82 % dans l’économie polynésienne, l’Industrie-Construction pour 12 % et le secteur primaire pour 4 %.

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Hualani et Jacksmith remportent le "Hura i Hawaii"

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Hualani et Jacksmith remportent le
PAPEETE, le 21 novembre 2018 - Ce concours de 'ori tahiti a été organisé le mois dernier à l'université d'Hawaii, par la troupe Tahiti Hura de Terema Toere. Plusieurs candidats étaient en lice dans les différentes catégories. Mais les grands gagnants sont Jacksmith Tanuvasa chez les hommes et Hualani Obrero-Zablan pour les femmes.

Ils étaient plus de 80 participants à avoir concouru pour la 1ère édition de la "Hura i Hawaii" qui s'est tenue le mois dernier à l'université d'Hawaii.

>>> Tahiti Hura à Hawaii <<<

Des candidats issus des sept groupes de danse de cet état américain étaient présents. Chacun devait défendre sa place dans les différentes catégories prévues pour l'occasion. Au programme de la journée, des concours en solo (à partir de 5 ans) et en mehura.

Sur la scène, chaque candidat a pu démontrer ses talents en 'ori tahiti. Pour le concours en solo, chez les enfants de 5 à 7 ans, Masina Lilo et Napunui Gabriel ont remporté les premiers prix. Pour les 8 à 12 ans, Janiyah Lauvao et Mamalu Lilo se sont imposés. Nichole Takahashi arrive à la 1ère place dans la catégorie des 13-17 ans. Maile Charfauros et Emana Lehartel s'imposent chez les 18-25 ans. Enfin Hualani Obrero-Zablan et Jacksmith Tanuvasa décrochent les 1ers prix dans les categories "Overall". Pour le concours Mehura, le groupe Te Vai Ura Nui a réussi à convaincre les membres du jury.

Le chef de la troupe "Tahiti Hura" promet de remettre en place ce concours l'an prochain.


Hualani et Jacksmith remportent le

Hualani et Jacksmith remportent le

En projet...
Tahiti Hura veut promouvoir notre Culture à Washington et à New-York

C'est un projet fou sur lequel se penche actuellement le président de la troupe Tahiti Hura, Terema Toere. Grâce à ses connaissances, il a décidé de se lancer dans deux autres aventures en octobre 2019.

La première se fera sous forme de festival intitulé "Iaorana Days" qui se tiendra à Washington. Sur place, plusieurs ateliers seront installés pour mettre en avant la Culture polynésienne. Les visiteurs pourront découvrir un atelier de tatouage, des démonstrations de tressage, des ateliers de 'ori tahiti, des contes et légendes polynésiennes… La troupe Tahiti Hura donnera également deux spectacles de danse, l'un à la Maison française de l'ambassade et l'autre au Kennedy Center situé non loin de la Maison Blanche. La seconde étape se fera à New-York, au Joyce Theater, où la troupe présentera également son nouveau spectacle.

Pour l'heure, Terema Toere multiplie ses rencontres afin de finaliser ce grand projet américain. Il s'envolera d'ailleurs le 29 novembre pour le pays de l'oncle Sam.

À son retour, place aux répétitions de leur nouveau spectacle. Bien sûr, ce projet nécessitera un budget conséquent. Terema lance un appel aux éventuels partenaires qui souhaiteraient les aider à concrétiser ce déplacement. Une équipe de tournage suivra la troupe durant leur escapade américaine, afin d'y réaliser un film.



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Un fratricide devant la cour d’assises

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Un fratricide devant la cour d’assises
PAPEETE, le 21 novembre 2018 - La dernière session de la cour d’assises de l’année 2018 s’ouvrira le 27 novembre prochain. Parmi les quatre affaires qui seront jugées, un homme comparaîtra pour des violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. La victime n’était autre que son frère. Pour ces faits, l’accusé, qui a été placé sous contrôle judiciaire, encourt jusqu'à 15 ans de réclusion criminelle.

Le 4 juin 2016 à Paea, les gendarmes interviennent dans le quartier Baldwin. Deux frères viennent de se battre violemment, l’un d’entre eux est inconscient. Pris en charge par les pompiers, il décède suite à un traumatisme crânien. Placé en garde à vue, l’auteur des coups mortels s’effondre lorsqu’il apprend que son frère est décédé.

Les témoignages recueillis par les enquêteurs dessinent un contexte de rixe familial sur fond d’alcoolisation massive. La victime, François T, avait beaucoup bu. Les analyses sanguines pratiquées démontreront qu’il présentait un taux d’alcool de 3 grammes par litre de sang.

Le jour des faits, François T fête son anniversaire. Après une partie de kikiri, il regagne le domicile de sa mère au sein duquel il croise son frère, Vatea T. Les deux hommes ont toujours eu une relation compliquée et se sont déjà battus à plusieurs reprises. Alors qu’une dispute éclate sur fond de problématique familiale, François T s’en prend à son frère. Il le fait tomber de sa chaise puis lui assène un coup de pied alors qu’il se trouve au sol. Selon les témoins, l’affrontement est d’une grande violence. Vetea T s'en va mais il est rattrapé par son frère qui le menace de mort. L'accusé assène alors un coup de poing qui fait chuter la victime puis il lui porte deux autres coups de pied. François T décède dans la soirée suite à un traumatisme crânien.

Pour ces coups, qui ont provoqué la mort de son frère, Vatea T encourt jusqu'à 15 ans de réclusion criminelle.

L’affaire Papy Fat en cour d’assises d’appel
Les quatre accusés, condamnés par la Cour d’assises à des peines comprises entre 15 et 20 ans de prison pour le meurtre de Chong Sing Thong Fat en juin dernier, comparaîtront devant la Cour d’assises d’appel du 3 au 6 décembre. Poursuivis pour « vol avec violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner», les mis en cause encourent la perpétuité. 

Les deux dernières affaires, qui portent sur des viols sur mineurs, devraient être jugées à huis-clos.

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Apiculture : une filière à l'épreuve

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Apiculture : une filière à l'épreuve
PAPEETE, le 21 novembre 2018. Un apiculteur dénonce la vente illégale de miel de Taha'a sur l'île de Raiatea, officiellement non infestée par la loque américaine. Cependant, cette réglementation est loin de faire l'unanimité dans le monde apicole mais tous sont d'accord sur un point : l'urgence de professionnaliser la filière de l'apiculture avant l'arrivée du parasite varroa, véritable fléau pour les abeilles.


Olivier, apiculteur à Raiatea, a publié dimanche une photo sur les réseaux sociaux où on voit du miel de Taha'a en vente dans un magasin de l'île Sacrée. Une situation pourtant interdite par la loi. Le conseil des ministres a en effet pris un arrêté mi-octobre constatant que l’île de Taha’a est infestée par la loque américaine. Les apiculteurs de l'île Vanille doivent donc limiter leurs exportations de miel aux autres îles reconnues infestées, soit Tahiti, Moorea, Huahine, Raivavae et Tubuai. Pour faire simple, les apiculteurs de Taha'a peuvent vendre du miel à Tahiti mais pas à Raiatea. "La publication sur Facebook concernant la loque américaine n'avait en aucune manière le but de discréditer le travail des apiculteurs de l'île de Taha'a", assure Olivier qui précise : "La loque américaine est une maladie redoutable car très efficace pour anéantir les colonies et très contagieuse."

Mais cette réglementation ne fait aujourd'hui pas l'unanimité dans le monde apicole. "Il faut interdire toute importation de matériel apicole entre les îles sauf ceux qui auront obtenu des dérogations car ils auront des ruchers certifiés. Mais on ne peut pas faire une interdiction à l'échelle de l'île, il faut travailler à l'échelle de l'exploitation ", met en avant Raiarii Crawford, ancien président du syndicat des apiculteurs de Polynésie française qui propose donc de mettre en place une certification pour les ruchers. Celle-ci imposerait "une traçabilité des produits et des reines, avec un cahier d'élevage, et des visites sanitaires périodiques". "Si tu obtiens la certification, tu emmènes ton miel où tu veux", résume Raiarii Crawford.

Raiatea et Taha'a partagent le même lagon. Les échanges entre les deux îles sont quotidiens. "Ma conviction est que toutes les îles Sous-le-Vent ont sensiblement les mêmes risques (de présence de loque) mais qu'on en a trouvé pour le moment que sur deux îles : Huahine et Taha'a", explique Hervé Bichet, directeur de la direction de la biosécurité. "On sait très bien que les échanges entre Taha'a et Raiatea sont permanents. Les gens ont des terrains des deux côtés, voire des ruches des deux côtés. Beaucoup de matériel, de miel et d'autres produits apicoles passent de l'un à l'autre. Pour déclarer une île infestée par la loque, la réglementation précise qu'il faut à la fois un diagnostic clinique et un résultat de laboratoire positif. On sait pertinemment que Raiatea est vraisemblablement touchée par la loque américaine puisqu'on a des déclarations de cas cliniques sur Raiatea mais tant qu'on n'a pas des résultats de laboratoire, l'île n'est pas déclarée infestée." "Nous avons une grande difficulté technique à réaliser les prélèvements pour une raison simple c'est que nous n'avons pas le pouvoir de police qui nous permettrait d'aller chez les gens, d'ouvrir les ruches et de faire des prélèvements comme nous le voudrions", souligne le spécialiste.

"La loque américaine, un faux problème"
Apiculture : une filière à l'épreuve
La restriction de la circulation du miel à cause de la loque pourrait donc être revue. "De la loque, il y en a dans tous les ruchers du monde", insiste Raiarii Crawford. "La loque c'est un problème pour les gens qui ne connaissent pas les abeilles. Ceux qui connaissent les abeilles s'en sortent. La loque c'est avant tout un problème de formation et d'encadrement."

Le service vétérinaire de la direction de la biosécurité avait d'ailleurs proposé d'enlever la loque de la liste des maladies qui restreignent les mouvements sur la Polynésie. Une proposition qui n'a pas été suivie par le gouvernement.
"La loque américaine est un faux problème", confirme Hervé Bichet. "C'est un problème sanitaire lorsque les animaux sont faibles comme en période de fin de saison des pluies. Cette maladie peut avoir un impact important si l'éleveur n'est pas attentif. Mais pour un apiculteur qui maîtrise la technique, cette maladie va avoir assez peu d'impact voire pas du tout."

La vraie menace pourrait en revanche débarquer dans les prochaines années.
C'est la varroose. "En maintenant l'interdiction d'importer du miel (de l'extérieur de la Polynésie française), on empêche toute la population d'avoir accès à des miels concurrentiels, en prix ou en qualité. On ne trouve pas ici, par exemple, de miels monofloraux. On utilise une restriction sanitaire pour des raisons commerciales", relève Hervé Bichet. "A partir de là, on provoque de la fraude. On saisit tous les jours des pots de miel à l'arrivée des voyageurs ou dans les colis postaux. On est persuadé que la partie saisie est faible par rapport à la partie qui rentre. Tôt ou tard, on va rentrer des maladies beaucoup plus graves que la loque américaine parce qu'on maintient artificiellement un système qui n'est pas honnête sur le plan sanitaire."
Si la varroose venait à entrer au fenua, la filière apicole risquerait d'être durement touchée. "Les dégâts avec la varroose sont autrement plus violents qu'avec la loque américaine", souligne Hervé Bichet.

Aujourd'hui, le parasite varroa décime les colonies d'abeilles à travers le monde. La filière apicole serait-elle prête ? Raiarii Crawford demande une professionnalisation de l'apiculture. "Aujourd'hui M. Tout le monde a le droit de vendre des abeilles. En métropole pour vendre des abeilles, il faut avoir un nombre de ruches minimums et être inscrit à la chambre d'agriculture", souligne-t-il. De même du matériel de ruche peut être vendu sans contrôle, avec le risque pour l'acheteur d'acquérir du matériel contaminé.

"L'agriculture ça intéresse pour le nombre de voix mais on n'est pas du tout dans une démarche de professionnalisation", regrette Raiarii Crawford. " Les politiciens voient le monde agricole comme une espèce de boulet à trainer. Pour eux, ce sont des gens qui sont tous dans le circuit informel et qui ne payent pas de taxes et qui ne doivent donc pas trop leur en demander."

"Pour l'instant, on est toujours indemne mais ce n'est qu'une question d'années vu comment on s'y prend", met en garde Raiarii Crawford. "Les gens n'ont toujours pas réalisé que l'abeille est en voie de disparition. Elle est classée espèce en voie de disparition. Dans quelque temps cela risque d'être une espèce disparue."


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"Il faut insister sur la prise en charge de la petite enfance"

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PAPEETE, le 21 novembre 2018 - ​Le Fare Tama Hau a organisé ce mercredi plusieurs activités dans ses locaux de Fare Ute, dans le cadre de la journée mondiale des droits de l'enfant. "Il s'agit de rappeler au public, mais aussi de faire comprendre aux enfants qu'ils ont des droits fondamentaux, comme le droit d'être éduqués, ou d'avoir une famille", a insisté Daniel Dumont, directeur du Fare Tama Hau.

"Un enfant n'est pas seulement un être fragile qu'il faut protéger mais que c'est une personne qui a le droit d'être éduqué, soigné, protégé." C'est ce qu'affirme la Convention Internationale des Droits de l'Enfant adopté par l'Organisation des Nations Unies (ONU) en 1989. Et en 1996 le Parlement français a décidé de faire du 20 novembre la "Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l'enfant".

Une journée célébrée en Polynésie française depuis 2004, sous l'impulsion notamment du Fare Tama Hau. L'établissement a d'ailleurs organisé ce mercredi dans ses locaux de Fare Ute plusieurs activités. D'un côté, l'espace jeune qui a réuni une cinquantaine d'adolescent. Au travers de cinq ateliers, en rapport avec les droits fondamentaux des enfants comme par exemple le droit à la santé, à l'expression, ou encore le droit d'être protégé de la violence. "Au travers de ces activités, il s'agit de rappeler au public, mais aussi de faire comprendre aux enfants qu'ils ont des droits fondamentaux que les adultes doivent respectées", a insisté Daniel Dumont, directeur du Fare Tama Hau.
 

LE ROLE DES PARENTS
Tetau, 13 ans, a participé à ces ateliers. "Je sais que l'on a des droits comme le droit d'avoir une identité, d'être protégé, et le droit d'aller à l'école et d'être éduqué", explique l'adolescent. Avant d'ajouter, "mais je sais aussi que nous avons des devoirs. Comme le respect des adultes, et plein d'autre encore".
 
Un espace était également consacré aux plus petits, âgés de 5 à 11 ans. Ces derniers avaient droit à une chasse aux trésors, des lectures de conte, et à des petits jeux de société. Vaiana a participé à ces ateliers avec ses deux filles. "C'est super d'organiser ce type d'événement", se réjouie la maman. "Les droits de l'enfant pour moi sont quelque chose de très important au sein de notre famille. On essaye de les respecter du mieux que l'on peut, et d'éduquer de la meilleur façon possible nos enfants."
 
L'éducation au sein de la famille. C'est sur ce point que tient à insister Daniel Dumont : " la vraie prévention se passe dans la petite enfance, de 0 à 5 ans, avec un soutien des parents. Il faut privilégier la prise en charge très précoce des jeunes enfants avec les parents. Surtout ici en Polynésie française, où le manque de structures d'accueil pour la petite enfance manque cruellement."
 
En effet à part la commune de Pirae, aucune autre commune du fenua ne dispose d'une structure d'accueil public pour les enfants en bas-âge. Et les garderies privées pratiquent des tarifs qui ne sont pas forcément à la portée de tous les parents.

INTERVIEW
Daniel Dumont, directeur du Fare Tama Hau
"On manque de structures d'accueil pour la petite enfance"
 
Quel est le but de cette opération ?
Il s'agit d'abord de répéter au public tous les ans que les enfants ont des droits, au même titre que les droits de l'homme. Et surtout faire comprendre aux personnes que les droits des enfants, sont des droits fondamentaux. Comme le droit à avoir une famille, le droit d'être éduqué, nourri, logé, être protégé des violences. On ne met pas en face de ces droits, les devoirs des enfants. Dire "bonjour", enlever sa casquette, respecter les adultes c'est de l'éducatif. C'est quand même marrant parce que quand on parle des droits de l'homme, on ne parle pas des devoirs de l'homme. Alors que quand on parle des droits des enfants, les gens insistent beaucoup sur les devoirs des enfants. Eh bien non.
 
On parle du mythe de l'enfant en Polynésie. Quelle est la situation aujourd'hui ?
Il y a certains droits qui sont respectés. Mais il y en a d'autres, par exemple au niveau de la pauvreté où il y a à redire. Je parle notamment du nombre de personnes à la rue, et qui sont de plus en plus accompagnés par des enfants. Et certains aussi ne sont pas scolarisés aujourd'hui. Ce n'est pas très fréquent mais ça arrive. Après notre situation n'est pas non plus des plus dramatiques, comparées à la situation d'autre pays. Mais il y a tout de même quelques problématiques que nous devons régler localement.
 
Est-ce-que vous disposez aujourd'hui au Fare Tama Hau des moyens nécessaires pour agir auprès de ces familles ?
Comme tous les services on aimerait disposer davantage de moyens. Mais il y a tout de même beaucoup d'efforts qui ont été faits, mais évidemment il faut en faire encore plus, en particulier vers la petite enfance, et les adolescents. Il ne faut pas oublier que près de 40% de notre population à moins de 25 ans. Donc c'est principalement vers eux qu'il faut diriger nos actions. Et c'est important également de noter que la vraie prévention se passe dans la petite enfance, de 0 à 5 ans, avec un soutien des parents. Il faut privilégier la prise en charge très précoce des jeunes enfants avec les parents. Surtout ici en Polynésie française, où le manque de structures d'accueil pour la petite enfance manque cruellement. A part Pirae, aucune autre commune ne dispose d'une crèche municipale, ou de garderies municipales. Il y a des garderies privées, mais qui ne sont pas à la portée de toutes les bourses.

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Le projet de budget 2019 présenté en commission à l’Assemblée

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Le projet de budget 2019 présenté en commission à l’Assemblée
PAPEETE, 21 novembre 2018 - La commission de l'Economie, des Finances, du Budget et de la fonction publique de l'Assemblée de la Polynésie française a examiné, mercredi, le projet de budget général et le projet de budgets des comptes spéciaux pour l'exercice 2019.

​Ces projets de budgets primitifs seront soumis au vote des représentants de l’Assemblée lors de la séance plénière du 6 décembre prochain.

Le projet de budget général présente des ressources en fonctionnement à hauteur de 130,399 milliards Fcfp, dont 107,031 milliards Fcfp de recettes fiscales. Compte-tenu de la reprise économique constatée, ces recettes sont en hausse de 7,974 milliards Fcfp (+8%) par rapport au budget primitif 2018.

Le gouvernement, conformément à ses objectifs définis dans le cadre des orientations stratégiques, a souhaité consacrer l’essentiel des ressources supplémentaires aux soutiens en faveur de la cohésion sociale et du développement économique. Ainsi, les dépenses de subventions, participations et contributions progressent de 15 % par rapport à l’année précédente.

La maîtrise des dépenses publiques restant par ailleurs une priorité, les charges de fonctionnement courant et de personnel restent contenues aux enveloppes de 2018. En investissement, l’inscription de 28 milliards Fcfp de crédits de paiement nouveaux va permettre d’augmenter le financement alloué notamment à la poursuite des aménagements en réseaux et équipements structurants (12,2 milliards Fcfp), à la construction de logements (6,5 milliards Fcfp) et au soutien au développement des ressources propres (agriculture, pêche pour 1,8 milliard Fcfp).

Le vice-président, Teva Rohfritsch, a par ailleurs répondu aux questions des représentants dont l’avis était sollicité, comme chaque année, sur le projet de décret fixant pour les années 2016 et 2018 la quote-part des ressources du budget de la Polynésie française destinée à alimenter le fonds intercommunal de péréquation (FIP). Ce projet de décret propose un taux de prélèvement de 17 % conformément aux dispositions de l’article 52 de la loi organique portant statut de la Polynésie française, qui précisent que "cette quote-part ne peut être inférieure à 15 %".

Concernant l’exercice 2016, le différentiel entre l’assiette du FIP au budget primitif 2016, qui correspond aux prévisions de recettes de l’exercice, et celle du compte administratif, qui constate les recettes effectivement perçues, est de +4,6 milliards Fcfp. Ce constat génère mécaniquement un versement de 782 millions Fcfp, correspondant à 17 % du différentiel, en faveur du FIP au titre de l’année 2016. Les crédits correspondants avaient été inscrits au budget primitif 2018 et ont déjà fait l’objet d’un versement au FIP dès la fin du mois de janvier. S’agissant de l’assiette 2018, son montant, calculé sur les inscriptions du budget primitif de 2018, est de 92,8 milliards Fcfp.

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Il se fait retirer le permis 49 minutes après l'avoir obtenu

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Il se fait retirer le permis 49 minutes après l'avoir obtenu
Berlin, Allemagne | AFP | mercredi 21/11/2018 - Un jeune conducteur s'est fait retirer mercredi son permis en Allemagne... 49 minutes après l'avoir obtenu.

Le permis en poche depuis 49 minutes, le jeune de 18 ans s'est fait arrêter à Hemer (Rhénanie du Nord-Westphalie). Avec quatre amis à bord du véhicule, il roulait à 95 km/h au lieu de 50 km/h, a indiqué la police locale.
En plus du retrait de permis, il va devoir payer une "lourde amende" et suivre une "formation supplémentaire coûteuse", selon la police.

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Nouvelle Calédonie : un centre minier saccagé

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Nouvelle Calédonie : un centre minier saccagé
Nouméa, France | AFP | jeudi 21/11/2018 - Le centre minier de Kouaoua en Nouvelle-Calédonie de la Société Le Nickel (SLN), filiale du Français Eramet, a une nouvelle fois été victime d'exactions dans le nuit de mercredi à jeudi, a-t-on appris auprès de la SLN.

Une quinzaine d'engins ont été incendiés, et des installations telles que la tête du convoyeur Serpentine ont été touchées. 
Les constats sont en cours. "C'est une destruction pure et simple du site", a indiqué à l'AFP Olivier Béligon, directeur de la communication de la SLN. "Les équipes ont dû rentrer chez elles. Au-delà de Kouaoua, ce sont tous les salariés de la société qui sont visés."
Ce site avait été bloqué durant près de 2 mois et demi par des jeunes des tribus environnantes qui dénonçaient les pollutions de l'industrie du nickel et n'a réouvert que fin octobre. Ils reprochaient notamment aux chefs coutumiers kanak d'avoir permis à la société d'exploiter trois nouveaux gisements.   
Depuis le début de l'année, le site minier a subi des dégradations à une quinzaine de  reprises. 
L'incendie de la nuit intervient la veille d'un conseil d'administration auquel Christel Bories, PDG du groupe Eramet, doit participer.  
Le centre minier de Kouaoua représente 400 emplois directs et indirects, fournit environ 600.000 des quelque trois millions de tonnes de minerai, qui sont annuellement raffinées dans l'usine métallurgique de la SLN à Nouméa. 

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charcuterie du Pacifique : des centaines de cochons entiers volés pendant 6 ans

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charcuterie du Pacifique : des centaines de cochons entiers volés pendant 6 ans
PAPEETE, le 22 novembre 2018 - Quatre personnes ont été mises en examen ce mercredi dans le cadre d'une enquête pour vol et recel de vol. Elle sont soupçonnés d'avoir participé à un conséquent trafic de cochons. Plusieurs employés de la Charcuterie du Pacifique seraient impliqués dans le dossier.

Après plusieurs semaines d'enquête effectuée par la Brigade de Recherches de Faa'a, quatre individus ont été présentés ce mardi devant le juge d'instruction qui les a mis en examen pour vol et recel de vol. Selon nos informations, cela ferait au moins six ans, q'un trafic de cochons entiers aurait été mis en place au sein de la Charcuterie du Pacifique. Les faits porteraient sur des centaines de carcasses.

D'autres individus devraient être présentés dans la matinée devant le juge d'instruction, Frédéric Vue.

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Carnet de voyage - A Rimatara vole l’oiseau arc-en-ciel

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Carnet de voyage - A Rimatara vole l’oiseau arc-en-ciel
RIMATARA, le 22 novembre 2018. A Rimatara, la plus à l’ouest des îles Australes, règne une star incontestée, une petite perruche dont on estime la population à environ 900 individus, soit autant que d’habitants. Particularité de ce petit oiseau appartenant à la vaste famille des perroquets, il ne vit plus chez nous que sur cette minuscule terre de 9 km2 environ. Et il y est protégé par toute la population, un ennemi étant indésirable, le rat noir…

On entend d’abord une sorte de stridulement léger, aigu, un sifflement saccadé ; il suffit alors de stopper et d’ouvrir les yeux ; seul ou en couple, le lori de Kuhl est tout près, sur une fleur de bananier ou sur un jeune fruit de nono.

L’oiseau arc-en-ciel
L’oiseau ne tient pas en place, il paraît butiner à la manière d’un papillon : sa nourriture est d’ailleurs un peu celle des lépidoptères ; nectar et pollen de fleurs, mais aussi, parfois, petites graines, jeunes bourgeons, voire même, peut-être, de petits insectes.

De la famille des Psittacidae (comme les perroquets), le lori de Kuhl (Vini kuhlii), de son nom vernaculaire français, est appelé vini ura ou plus simplement ura à Rimatara.

Particularité de ce petit volatile de moins de vingt centimètres, sa livrée exceptionnelle qui en fait, à coup sûr et pour paraphraser Lafontaine, « le Phénix des hôtes de ces bois »… Ventre et poitrine affichent un rouge presque carmin, alors que le dessus du corps est dominé par de subtiles nuances de vert, agrémentées sur la nuque et la queue de touches de bleu. Toujours sur la queue, du rouge et surtout du jaune sur le croupion, tandis que l’on distingue du « bleu tanzanite » sur la partie supérieure des pattes. Enfin le bec recourbé est d’un magnifique orange vif.

Bref, l’oiseau arc-en-ciel est d’une étonnante beauté et demeure la proie favorite des chasseurs d’images armés d’un solide téléobjectif.

Traqué pour ses plumes rouges
Problème pour le ura, ses plumes rouges ; depuis toujours, les anciens Polynésiens étaient fascinés par cette couleur et étaient, à ce titre, grands consommateurs de plumes rouges pour les ornements de chefs. Or le ura n’a pas une aire de distribution très vaste : pourchassé à l’extrême, il avait disparu des îles Cook et on ne le trouve plus, chez nous, qu’à Rimatara, seule île (avec Ua Huka) où le rat noir n’est pas présent. En 2007, une quinzaine d’individus ont été réintroduits aux Cook, à Atiu, indemne elle aussi du rat noir, une réintroduction qui a été un succès. On trouve enfin des petites perruches rouges sur Teraina (archipel des Kiribati).

Affirmer que la population de Rimatara est mobilisée pour protéger sa perruche n’est pas un mot vide de sens ; un peu partout, des affiches sensibilisent les habitants et les visiteurs au danger que représenterait l’introduction du rat noir sur l’île ; ce rongeur a la capacité de monter le long du tronc des arbres ; or les ura nichent surtout dans des cavités de hotu ou de falcatas et un tel prédateur aurait tôt fait d’éradiquer la petite perruche. D’ailleurs, pour protéger l’habitat de ces oiseaux endémiques, les arbres comportant des nids et des anfractuosités ont tous été marqués d’un triangle ourlé de rouge, stipulant que l’arbre est l’hôte de vini et qu’il est donc interdit de l’abattre.

Whisky en renfort
Enfin la protection du ura a été renforcée depuis quelques années par l’achat d’un chien spécialisé dans la traque des rats : Whisky, c’est son nom, est présent à toutes les arrivées de bateau et aucun container, aucun colis, aucune palette ne touche terre avant que le chien ait fait son inspection. Sage précaution puisque le ratier découvre, régulièrement, des rats noirs qu’il s’empresse de tuer (Whisky est originaire de Nouvelle-Zélande et a été acheté la bagatelle de 2,5 millions de Fcfp). On comprend que Tiraha Mooroa, son maître, guide de randonnée dans l’île, en prenne grand soin.

Si vous avez la chance de vous rendre sur Rimatara, profitez des plages superbes, des randonnées et des paysages, de la cuisine et de l’artisanat local, mais ne ratez surtout pas les petites perruches, fierté de l’île…

Textes et photos : Daniel Pardon

Combien de ura ?
Selon l’association Manu, qui se consacre à la protection des oiseaux sauvages de Polynésie française, on compterait entre 700 et 1 400 perruches rouges à Rimatara et entre 1 000 et 1 600 à Teraina (Kiribati). Sur Atiu, aux îles Cook, la population actuelle serait d’environ une centaines d’individus.

Sauvé par la reine
Le vini ura, c’était écrit, était condamné à disparaître compte tenu de l’attractivité de ses plumes, mais c’est la dernière reine de Rimatara, Tamaeva V qui a posé un tabu sur l’oiseau en 1900, le sauvant ainsi de l’extinction. La chasse, la vente, l’exportation et toute nuisance envers le petit lori seraient sévèrement punis. L’interdit a été respecté jusqu’à nos jours…

La bonne adresse Séjours dans les îles
Pension UeUe, dans la petite capitale Amaru. Quatre bungalows dans un beau jardin arboré, nourriture locale de qualité.
Séjour vol + 3 nuits à partir de 50 718 Fcfp/pers. En demi-pension

-Toujours à Rimatara
Pension La Perruche rouge, sur les hauteurs, près de l’aéroport. Quatre bungalows, nourriture soignée, à proximité du sommet de l’île (84 m).

Carnet de voyage - A Rimatara vole l’oiseau arc-en-ciel

Carnet de voyage - A Rimatara vole l’oiseau arc-en-ciel

Carnet de voyage - A Rimatara vole l’oiseau arc-en-ciel

Carnet de voyage - A Rimatara vole l’oiseau arc-en-ciel

Carnet de voyage - A Rimatara vole l’oiseau arc-en-ciel

Carnet de voyage - A Rimatara vole l’oiseau arc-en-ciel

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Carnet de voyage - A Rimatara vole l’oiseau arc-en-ciel

Carnet de voyage - A Rimatara vole l’oiseau arc-en-ciel

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Miss Tahiti, ravissante sur la photo officielle du concours de Miss France 2019

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Miss Tahiti, ravissante sur la photo officielle du concours de Miss France 2019
Papeete, le 22 novembre 2018 - L'élection de Miss France 2019 aura lieu le 15 décembre prochain au Zénith de Lille. Les photos officielles de Vaimalama Chaves et des 29 autres prétendantes au titre ont été dévoilées par le comité organisateur du concours de beauté.

Les photos officielles des 30 candidates au titre de Miss France 2019 avec leurs écharpes ont été mises en ligne par les organisateurs du concours. Notre Miss Tahiti 2018, Vaimalama Chaves est toute rayonnante, arborant un sourire charmant, qui on l'espère, saura convaincre le jury 100% féminin, présidée par Line Renaud.
Cette année, la thématique de la soirée sera "Les Miss font le show". Au programme, des tableaux colorés et modernes abordant des thèmes différents comme le cirque, Bollywood ou encore les cinq joyaux.
Vaimalama Chaves et ses nouvelles copines sont actuellement à l'île Maurice où elles viennent d'entamer leur voyage de préparation pour l'élection. Au programme : photos officielles, cours de bonnes manières, yoga, rencontres avec les tortues…

DÉCOUVREZ LES MISS

Les pronostics de la rédaction :

Elue Miss France 2019 : Miss Tahiti, Vaimalama Chaves.
1re dauphine : Miss Languedoc-Roussillon, Lola Brengues
2e dauphine : Miss Ile-de-France 2018, Alice Querette
3e dauphine : Miss Guadeloupe 2018 - Ophély Mezino
4e dauphine : Miss Limousin 2018 - Aude Destour

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Matari'i i ni'a : la saison de l'abondance a commencé

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Matari'i i ni'a : la saison de l'abondance a commencé
PAPEETE, le 22 novembre 2018. L'association Haururu a célébré mardi soir Matari'i i ni'a. Chants, danses, 'orero et cérémonie du 'ava ont marqué l'entrée dans la saison de l'abondance. La commune de Faa'a fête ce vendredi et samedi Matari'i i ni'a.

L'association culturelle Haururu a célébré mardi soir Matari'i i ni'a à l'embouchure de la rivière de la vallée de Papeno'o. Des chants, 'orero et danses ont animé la soirée, qui a été marquée par l'alignement des Pléiades avec le soleil couchant et la ligne d'horizon. Ce phénomène se produit tous les 20 novembre (le 21 pour les années bissextiles). Suivant l'éclairage, on peut le voir plus ou moins bien à l’œil nu. C'est aussi cette nuit-là que les Pléiades restent le plus longtemps dans le ciel.

Ce phénomène astronomique marque le début de la saison d'abondance (tau auhuneraa, saison où apparaissent les fruits de l'arbre à pain).

"Cette année, à travers les 'orero, on a mis l'accent sur la généalogie des étoiles, qui s'appelle meremere fetu", souligne Léone Teuira, président de l'association Haururu. "Il y a ensuite eu un grand repas à base de produits de la terre pour montrer que Matari'i i ni'a est arrivé."

Célébrer Matari'i i ni'a c'est aussi se remettre en phase avec la nature. Matari'i i nia marque la fin de matari'i i raro, du rahui, période où les plantes poussent beaucoup moins. Logique, puisqu'il y a moins d'eau et que la durée d'ensoleillement est moins importante. C'est pourquoi, les grands repas polynésiens avaient traditionnellement lieu pendant la période d'abondance. Pendant celle-ci, sur terre, l'arbre à pain, alimentation de base à l'époque, produit de nombreux fruits. En mer, c'est la période pour pêcher les bonites. "Les chants que nous avons entonnés mardi ont un côté festif", souligne Léone Teuira. "Nous entrons dans une période d'abondance. Il faut que la fête soit au rendez-vous des six prochains mois."

Matari'i nia se prépare depuis plusieurs jours. Le 11 novembre, c'était Tuhitiraa unu au Fare Hape, dans la vallée de Papenoo : les unu, les planches de bois, qui représentent les animaux protecteurs ont été remis sur les marae.
La commune de Faa'a fêtera ce vendredi soir l'entrée dans la saison d'abondance (lire programme ci-dessous).

Programme des festivités de Matari’i i ni’a à Faa'a
Vendredi 23 novembre
Au motu Ovini

17h30 : Accueil des invités
8 h : cérémonie de kava Orero de Mataari
Orero du metua Tanoa
Himene Ruau du groupe O Faa'a
Consommation de kava
Discours du maire
Buffet des produits locaux

Samedi 24 novembre
7h: prière
8h: départ du concours pêche
8h30: préparation et concours de la plus belle couronne de cou et de tête (par couple)
9h30: concours Ahi ura
10h30 : concours de dextérité au décorticage de coco
13h: retour des pêcheurs et pesée des poissons
15h30 : Tu'aro maohi

Samedi 1er décembre
Concours Ahimaa
Rassemblement du jury à la mairie puis départ à 5 heures dans les quartiers participants
12 h : présentation et note du jury passage du jury pour les fare maohi pendant la délibération du jury, prestation de l'école de percussions et l'école de danse de la commune

Lexique
Matari'i : nom de la constellation des Pléiades aux îles de la Société et aux îles Australes.
Mata signifie œil et rii : petit, donc Matarii signifierait les petits yeux.
Cette constellation est connue et utilisée comme marqueur de temps dans tout le Pacifique. Les Polynésiens lui prêtaient des liens secrets avec la vie, le cycle d'abondance et la fertilité.


Tau 'auhune : L'année polynésienne se divisait en deux principales saisons ou périodes royales (tau ari'i), marquées par deux dates : Matarii i ni'a vers le 20 novembre où commence la saison de l'abondance (tau 'auhune).

Tau o'e :
Vers le 20 mai, commence Matari'i i raro, avec la disparition des Pléiades et le début de la saison de la disette (tau o'e). Le passage d'une période à une autre était un moment clef de la vie ancienne et était marqué par d'importants rites et rituels

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Nage en eau libre - Tahiti Swimming Experience : Un événement exceptionnel

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Ne ratez pas du 3 au 8 décembre la deuxième édition de la Tahiti Swimming Expérience proposée par la fédération tahitienne de natation en association avec la fédération française de natation et Edf Aqua Challenge Tahiti. L'événement se focalise cette année sur la nage en eau libre avec la présence de différents champions de la discipline. Au programme, trois journées culturelles et trois journées sportives.
Nage en eau libre - Tahiti Swimming Experience : Un événement exceptionnel
On se souvient de la première édition de la Tahiti Swimming Experience en octobre 2016. A l’initiative du nageur-mannequin tahitien Stéphane Debaere, plusieurs nageurs olympiques étaient venus en Polynésie à la rencontre du public polynésien : Florent Manaudou, Frédérick Bousquet, Camille Lacourt…L’événement avait remporté le prix de l’événement de l’année lors des Trophées du sport 2017.
 
La deuxième édition de la Tahiti Swimming Experience se déroulera entre Tahiti et Moorea du 3 au 8 décembre prochain. L’accent a été mis cette année sur la nage en eau libre, la natation en milieu naturel. On peut rappeler que la fédération tahitienne de natation a officialisé en septembre dernier la première Coupe de Polynésie de l’eau libre comprenant huit dates sur la saison 2018-2019.
 
Pour cette deuxième édition, les personnalités du monde de la natation qui vont venir de métropole sont le vice-champion de France 2011 de brasse Stéphane Debaere, le champion du monde Camille Lacourt, Philippe Lucas - qui fut l’entraineur de Laure Manaudou -, Aurélie Muller, Stéphane Lecat, Marc-Antoine Olivier et Logan Fontaine. Marc-Antoine Olivier est un nageur métropolitain spécialiste de la nage en eau libre, il fut médaillé de bronze lors des Jeux Olympiques de 2016.
 
Logan Fontaine est également un spécialiste de la nage en eau libre, il fut médaillé d’or 2017 du 10km lors des championnats d’Europe junior, tout comme Aurélie Muller plusieurs fois championne du monde de la discipline. Stéphane Lecat fut champion d’Europe de la discipline en 2000. Il est connu également pour avoir traversé la manche à la nage en 2003. Il est devenu directeur de la discipline au sein de la fédération française de natation.
 
Cette deuxième édition comprendra un volet culturel sur trois jours du 3 au 5 décembre et un volet sportif sur trois jours également du 6 au 8 décembre. Les inscriptions des scolaires sont possibles auprès de l’USSP au 40 46 27 16 au prix de 500 xpf par élève. Les inscriptions sont également possibles en ligne sur le site www.tahitiswimmingexpérience.com ou au 89 52 23 40. SB

Nage en eau libre - Tahiti Swimming Experience : Un événement exceptionnel
Les journées culturelles : 
  
Lundi 3 décembre, à partir de 7 heures à Tautira : revivez la plus grande pêche aux cailloux de l’île de Tahiti avec le Tere Fatutira, dans la baie de Tautira. Au programme : animation kaina dans les trucks à destination de Tautira, spectacles et animations culturelles, pêche aux cailloux, ma’a tahiti, visite guidée. Tarif : 8 400 Fcfp. 
  
Mardi 4 décembre, à partir de 9 heures au marae Arahurahu : cérémonie du Fa’atau Aroha avec invocation de la protection des dieux, offrandes et spectacle traditionnel. Tarif : 3 400 Fcfp. 
  
Mercredi 5 décembre, à partir de 9 heures à pointe Vénus de Mahina : Mahana Ari’oi. Aux temps anciens, les Ari’oi se distinguaient les uns des autres par des tatouages et ornements qui signalaient leur ordre dans la confrérie. Glissez-vous dans la peau d’un Ari’oi et vivez l’expérience des arts de la culture polynésienne ! Tarif : 3 600 Fcfp. 

Les journées sportives : 
  
Mercredi 5 décembre à la pointe Vénus :

- 12 h 30 : 5 km TSE Fun Race (1 h 30 environ) 
- 12 h 30 : 2 km TSE Ocean Race (45 minutes environ) 
- 14 heures : relais 4 x 200 m Open Water School Race (réservé aux scolaires) 
- 15 heures : remise des prix 
  
Vendredi 7 décembre à Temae, Moorea : 

- 9 heures : relais 4 x 200 m Moz School Open Water Race (réservé aux scolaires) 
- 9 heures : 10 km Moz Coral Open Water Race 
- 9 heures : 2 km Moz Coral Open Water Race 
- 13 heures : remise des prix 
- 19 heures au Morisson Papeete : Soirée Award Ceremony 
  
Samedi 8 décembre à Taapuna, Tahiti : 

- 9 heures : 5 km Taapuna Open Water 
- 9 heures : 2,5 km Taapuna Open Water Race 
- 9 heures : 4 x 500 m relais entreprises Taapuna Open Water Race 
- 15 heures : remise des prix 

Nage en eau libre - Tahiti Swimming Experience : Un événement exceptionnel

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Le dispositif "passeport mobilité" évalué

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Le dispositif
PAPEETE, le 22 novembre 2018. Florus Nestar, directeur général de l’agence de l’Outre-mer pour la mobilité (Ladom), est en mission en Polynésie française depuis mardi et ce jusqu'à ce jeudi soir. Il vient évaluer la mise en place du passeport mobilité formation professionnelle au fenua.

Florus Nestar, directeur général de l’agence de l’Outre-mer pour la mobilité (Ladom), est en mission en Polynésie française depuis mardi et ce jusqu'à ce jeudi soir. Ce déplacement a pour objectif d’évaluer la mise en place de la convention cadre relative au passeport mobilité formation professionnelle, signée en août dernier entre l’Etat, la Polynésie française et Ladom.

Pour préparer la mise en œuvre de cette convention en 2019, le directeur général de Ladom a rencontré les partenaires institutionnels et des acteurs de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle. Il a également rencontré des chefs d'entreprise ayant des besoins spécifiques de formation. Il a aussi rencontré des jeunes à la recherche d’une formation professionnelle en mobilité en métropole.

"Il est trop tôt pour évaluer les actions en cours dans le cadre de cette convention", explique Florus Nestar. "Toutefois, nous avons d’ores et déjà identifié quelques pistes d’amélioration de l’accompagnement des publics concernés. Le moment venu l’évaluation portera notamment sur les points la validation du diplôme ou du titre professionnel, l’insertion effective six mois après la fin de la formation et le taux de retour en Polynésie à l’issue de la formation."
Le passeport mobilité formation professionnelle a été créé en 2009. Jusqu’à présent, il se limitait à la prise en charge des frais de transport pour suivre une formation inexistante en Polynésie française.

Cette nouvelle convention vient compléter la prise en charge déjà effective des frais de transport avec un important dispositif d’accompagnement financier et humain, pour les formations identifiées comme prioritaires par le Pays. Un stage de quatre semaines de préparation à la mobilité est organisé. L'accueil à l’aéroport et le transfert jusqu’à l’hébergement sont aussi prévus.

Côté financier, l'aide est conséquente aussi : les frais de formation sont pris en charge. Une aide financière à l’installation de près de 100 000 Fcfp et une allocation complémentaire de mobilité tous les mois jusqu’à 84 000 Fcfp sont mis en place.

Un suivi personnalisé par un conseiller de Lacom pendant la formation jusqu’à l’obtention du diplôme ou de la qualification, et même jusqu’à la réinsertion professionnelle si nécessaire est prévu.

Dix personnes sont déjà parties ou vont prochainement partir en métropole pour suivre une formation de scaphandrier, de chargés d’affaires en bâtiment, de géomètre ou encore de Web Designer. Le nombre de Polynésiens à pouvoir bénéficier de ce dispositif pourrait augmenter : "Les premiers éléments dont nous disposons concernant les formations en mobilité des demandeurs d’emploi polynésiens nous incitent à penser qu’ils seront de plus en plus nombreux d’autant que les besoins en qualification sont réels sur le territoire", souligne Florus Nestar. "Le Sefi a d’ores et déjà identifié une quarantaine d’actions correspondant à des secteurs qui recrutent, notamment l’industrie, le secteur maritime, le BTP, l’hôtellerie/tourisme. L’objectif, rappelons-le, est de favoriser l’insertion des polynésiens dans leur territoire natal."

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Des canettes recyclées pour la santé des SDF

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Des canettes recyclées pour la santé des SDF
Papeete, le 22 novembre 2018 - Récolter les canettes en aluminium pour aider au financement des frais de santé des personnes précaires. Le principe est simple, écolo et solidaire, les gens déposent leurs canettes au presbytère où elles sont écrasées puis revendues pour être recyclées.

Ses grosses chaussures aux pieds, Alexandre passe une grande partie de ses journées à écraser des canettes de bière ou de soda. Même si la tâche est répétitive, Alexandre est content de participer à l'opération lancée en 2013 par l'accueil Te Vai-ete.
L'idée est simple, les personnes déposent leurs canettes en aluminium 100% recyclables au presbytère de la cathédrale. Ensuite, elles sont écrasées puis achetées 50 francs le kilo par l'entreprise Soremat qui va les faire peser au port avant d'être envoyées en Nouvelle-Zélande pour y être recyclées. Les canettes peuvent aussi être collectées par les snacks, les restaus, les entreprises, les écoles ou même certaines îles. Très écolo pour l'environnement, cette collecte est également solidaire, car l'argent bénéficie aux personnes dans le besoin.

PRES DE 1.3 MILLION DE FRANCS RÉCOLTÉS
Des canettes recyclées pour la santé des SDF
"Quand on a réussi à remplir 5 ou 6 gros sacs d'un mètre cube environ, j'envoie un mail à la société puis elle vient les chercher. Ensuite, l'entreprise nous fait un virement de la somme gagnée ", explique le Père Christophe.
Et kilo après kilo, le montant augmente. "En 2017, nous avons gagné 345 700 francs. Au total depuis 2013, nous avons collecté 1.292 million de francs. Cette année, nous avons pour l'instant récolté 4934 kilos qui nous ont rapporté 246 700 francs", explique avec précision l'homme de Dieu, misant sur les collectes de fin d'année pour augmenter ce chiffre.
A la fois écolo et solidaire, cette opération de récupération des canettes 100% aluminium permet de financer environ la moitié des soins de santé des personnes démunies. Car si un réseau solidaire s'est constitué au fil du temps avec notamment des consultations médicales offertes par les médecins généralistes de la clinique Cardella, etc. une partie des dépenses de santé reste encore à la charge des personnes démunies. Et elles ne sont pas en mesure de les financer elles-mêmes.
L'argent gagné grâce à la vente de ces canettes de Coca ou de bière, va ainsi servir à payer les médicaments, la radiologie ou encore les consultations de spécialistes. Entre 2013 et 2017, les frais médicaux pour les personnes en précarité suivies par l'Accueil Te Vai-ete, se sont élevées à un peu plus de 2,5 millions de francs. La moitié des dépenses ont pu être financées par cette simple opération solidaire et écolo pour le fenua.

Pratique

Où déposer vos canettes ?
Du lundi au vendredi au presbytère de la cathédrale à Papeete. Téléphone : 40.50.30.00

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Un américain mis en examen pour viol

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Un américain mis en examen pour viol
PAPEETE, le 22 novembre 2018 - L'individu, transféré de Raiatea à Papeete, a été présenté devant un juge d'instruction ce jeudi. Il a été mis en examen pour des viols qui auraient été commis sur sa propre femme. Dans l'attente d'une nouvelle comparution devant le juge des libertés et de la détention, il a été placé en détention provisoire.

Le mis en cause, de nationalité américaine, avait été arrêté suite à une plainte déposée par sa femme et mère de leurs deux enfants, elle-même originaire de Raiatea. Face aux enquêteurs, elle s'était dite victime de viols conjugaux et de harcèlement moral.

L'homme, qui nie totalement les faits, a été présenté ce jeudi devant un juge d'instruction qui l'a mis en examen pour viol et harcèlement moral. Pour préparer sa défense, il a demandé un débat différé devant le juge des libertés et de la détention. Dans l'attente de ce débat, il a été placé en détention provisoire.




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La relève peine à venir pour l'artisanat marquisien

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La relève peine à venir pour l'artisanat marquisien
PAPEETE, le 22 novembre 2018 - ​Le 47ème salon des Marquises a officiellement ouvert ses portes hier du côté du parc expo de Mamao. Sur place plus d'une centaine d'artisans de l'archipel y exposent des tikis, tapas, et autres sculptures en bois ou en pierre. Un savoir traditionnel qui peine à séduire les jeunes générations de la terre des hommes.  

Les pahu, orero, et les chants ont résonné hier du côté du parc expo de Mama'o, annonçant l'ouverture officielle du 47e Salon des Marquises. Organisé par la fédération "Te tuhuka o te henua enana", présidée par Stéphane Tuohe, cette nouvelle édition du salon bis-annuel rassemble plus d’une centaine d’artisans tous originaires des îles de Ua Pou, Ua Huka, Nuku Hiva, Hiva Oa, Tahuata et Fatu Hiva.
 
C'est donc le moment de découvrir ou de re-découvrir les spécialités de chacune des îles de l'archipel, au travers d'objets exposés et mis en vente. De la pyrogravure sur bambou aux tapa, en passant par les sculptures sur os, bois, pierre ou rostre d’espadon et créations en graines, ce salon est la parfaite vitrine des arts du Henua Enana.  
 
Une vitrine victime de son succès. Certains exposants avaient déjà vendu hier une grande partie de leurs objets. C'est le cas par exemple de Margarette, originaire de Fatu Hiva : "Le salon n'était même pas encore ouvert que les gens, des touristes et des locaux, étaient déjà venus acheter mes tiki en bois. Il me reste une petite dizaine de tiki à vendre." Même situation pour  Pierre, un sculpteur de Ua Huka, qui présentait déjà hier un stand dépouillé par les nombreux visiteurs du salon. "A ce rythme je n'aurai plus rien d'ici dimanche, et je rentrerai plus tôt aux Marquises", s'amuse l'artiste.

"LES JEUNES S'INTERESSENT PLUS AU SPORT "
Si l'art marquisien semble beaucoup intéresser les étrangers de la Terre des hommes, il peine à séduire les jeunes générations de l'archipel. Il est en effet difficile de trouver des artisans âgés de moins de 30 ans sur le salon. "En ce moment aux Marquises, les jeunes s'intéressent plus au sport comme le futsal, ou le va'a, et se détournent du coup de l'artisanat", regrette Marie-Joseline, artisane de Fatu Hiva.
 
"Les jeunes n'ont plus la patience d'apprendre. Ils veulent que tout soit fait en un claquement de doigts aujourd'hui. Alors que l'artisanat nécessite de la patience, et beaucoup de travail", explique de son côté Margarette, qui a tenté en vain de former des jeunes de son île.
 
Pour sa part Georges, tailleur de pierre de Ua Pou, a initié son fils aîné, Poetai 22 ans à son art dès son plus jeune âge. "C'est important de transmettre notre savoir à nos enfants pour ne pas que notre culture disparaisse. Je suis fier de lui parce qu'il expose avec moi au salon. Il a encore du travail pour peaufiner sa technique, mais il est sur la bonne voie."  
 
Poetai quant à lui semble ravi d'avoir fait le choix de la vie d'artisan : "ce n'est pas tous les jours facile, mais au moins je gagne ma vie avec les objets que je fabrique."

PAROLE A
La relève peine à venir pour l'artisanat marquisien
Marie-Joseline, artisane de Fatu Hiva
"J'essaye d'initier mes nièces"

En tout cas beaucoup de jeunes de mon île arrêtent l'école très tôt, et ne font rien de leur journée. Alors qu'ils pourraient se lancer dans l'artisanat pour gagner de l'argent. Je vis de l'artisanat depuis sept ans maintenant. Je fais de la sculpture sur bois, et je fais du tapa. Mon mari, qui est sculpteur, vit aussi de ça. Personne ne m'a appris à faire tout ce que je sais faire aujourd'hui. Mais j'ai beaucoup observé les mama de l'île quand elles travaillaient. Et aujourd'hui j'arrive à faire des pièces qui intéressent beaucoup de gens. J'arrive à vivre de mon art, même si c'est beaucoup de travail tous les jours. Je n'ai pas encore d'enfants, donc j'essaye d'initier mes nièces pour le moment à la peinture sur de petites toiles de tapa. Après si elles sont toujours intéressées par l'artisanat je leur apprendrai davantage.

La relève peine à venir pour l'artisanat marquisien
Simon, sculpteur de Fatu Hiva
"Le travail dans la poussière peut décourager"

Je sculpte des tiki. Il me faut à peu près deux mois de travail pour en finir un, que je vends ensuite autour d'un million de franc. Je peux comprendre que le travail manuel, ou dans la poussière peut décourager certains jeunes à devenir artisans. Il y a aussi des jours où je travaille jusqu'à minuit. Ce n'est pas tous les jours facile, mais si tu fais du bon travail, tu peux très bien gagner ta vie comme artisan. Mon fils travaille avec moi quand il vient en vacances. Je lui ai dit de se concentrer sur ses études pour le moment. Mais que s'il souhaitait devenir sculpteur, je l'encouragerai dans sa démarche.  

La relève peine à venir pour l'artisanat marquisien
Poetai et Georges, sculpteurs de Ua Pou
"Important de transmettre notre savoir"

Poetai : C'est la première fois que j'expose au salon. C'est vraiment très bien parce que je suis au contact des clients, et ça me fait plaisir de voir que mes sculptures plaisent aux gens. Depuis tout petit je m'intéresse au travail de mon père. Quand il allait sculpter des pierres je l'ai toujours suivi, et donc je me suis mis naturellement  à faire la même chose. Ce n'est pas tous les jours facile, mais au moins je gagne ma vie avec les objets que je fabrique.
 
Georges : Je suis très fier d'avoir mon fils à côté de moi au salon. C'est important de transmettre notre savoir à nos enfants pour ne pas que notre culture disparaisse. Aujourd'hui il se débrouille assez bien, même si il a encore du travail. Mais c'est en tout cas très bien qu'il s'intéresse à sa culture. J'espère que ça va continuer.

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