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Un an ferme pour une atteinte sexuelle sur sa voisine de 12 ans

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Un an ferme pour une atteinte sexuelle sur sa voisine de 12 ans
PAPEETE, le 22 novembre 2018 - A deux reprises, l'homme s'était introduit dans la chambre de sa voisine, une enfant âgée de 12 ans à laquelle il avait fait subir des attouchements sexuels. Jugé en comparution immédiate ce jeudi, il a été condamné à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis.

Le 21 novembre dernier à Faa'a, un père de famille est réveillé par les cris de sa fille. Quand il arrive dans la chambre de la petite, il voit un homme qui est en train de s'échapper par la fenêtre. L'enfant explique qu'elle dormait lorsqu'elle a senti qu'un homme était en train de la caresser. Cet homme, elle l'a reconnu puisqu'il habite juste à côté du domicile familial. En octobre, il avait déjà commis des faits similaires mais n'avait pas été identifié.

Interpellé par les gendarmes, le mis en cause déclare qu'il s'est livré à de tels actes car l'enfant le « voulait. » Il tient des propos inquiétants selon lesquels il entendrait des voix et aurait été « appelé » par la petite.


« Tribunal médusé »
A la barre ce jeudi, l'individu évoque de nouveaux les voix qu'il entend. Devant un tribunal médusé, il affirme que l'enfant est amoureuse de lui. Etrangement, l'expertise psychiatrique ne décèle aucune anomalie mentale mais indique que le prévenu présente un état « dangereux. »

Pour le procureur de la République, qui requiert trois ans de prison dont deux avec sursis, l'état mental du prévenu laisse « pantois. »

Même constat pour l'avocat de la défense qui estime que le dossier n'est pas en état d'être jugé puisque l'on n'a « aucune explication » sur les déclarations inquiétantes du prévenu.

Après en avoir délibéré, les magistrats condamnent l'homme à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis.


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Tournées - Aux Fidji, le douloureux retour des expatriés

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Tournées - Aux Fidji, le douloureux retour des expatriés
Suva, Fidji | AFP | vendredi 23/11/2018 - Partis chercher fortune loin de leur archipel, les rugbymen fidjiens peinent souvent à retrouver leur place au pays à la fin de leur carrière, entre difficultés financières, syndromes de dépression et une Fédération ingrate.

"Le retour à la vraie vie": voici comme l'ancien international (2000-2016) Seremaia Bai qualifie l'impatriation des joueurs partis tenter leur chance loin des Fidji.
Des 500 joueurs fidjiens recensés en Europe, dont 300 en France, combien réussiront à bien négocier le virage? Le retour est la face cachée de leur destin: après les succès ou les échecs, l'accès ou non au professionnalisme, c'est un moment qui peut être encore plus délicat que le départ.
Lorsque tout s'arrête et que le rideau se baisse, le retour au pays engendre une souffrance insoupçonnée. "Quand tu es professionnel, ta vie est réglée. Tout est fourni pour le club, tu ne dois penser à rien sinon au jeu et à tes performances. C'est dur de revenir à un quotidien normal", explique Bai, qui décrit un phénomène de dépression.
Pour ceux partis quelques mois seulement en Europe, le malaise est moins palpable. Mais pour les joueurs majeurs du rugby fidjien, la fin de carrière ressemble bien souvent à une descente aux enfers.
 

 - Agriculteurs ou pêcheurs -

 
Dans sa ville de Ba, Vilimoni Delasau, passé par la France, le Japon et la Nouvelle-Zélande (2000-2012), a les honneurs du musée local qui lui consacre un espace. Le dernier témoin de ses années fastes: l'ailier est devenu un modeste agriculteur cultivant notamment des racines de kava, la boisson nationale.
Rupeni Caucaunibuca, mythique trois-quarts d'Agen et de Toulouse, est rentré dans son village sur l'île de Vanua Levu. Il a pu gagner 200.000 euros par saison, le voilà devenu pêcheur vivant au jour le jour. "L'an passé, il a été hospitalisé. Il avait perdu beaucoup de poids. Les médecins craignaient pour sa vie. Au moment de sortir, j'ai dû l'aider à payer la facture", raconte son ami Delasau.
Qui accuse sa Fédération, "l'une des pires au monde. Ils utilisent les joueurs mais quand c’est fini, tu te retrouves seul. Et personne ne viendra te donner un dollar."
Pour Emori Bolo Bolo, les problèmes ont pris la forme d'un trafic de stupéfiant. Le premier Fidjien a remporter le Bouclier de Brennus avec le Stade français, en 1998, a purgé cinq ans de prison.
Même l'arrière polyvalent Waisale Serevi, la légende du pays, a sombré à son retour après une longue carrière à l'étranger (Japon, France, Angleterre). Licencié en 2009 de son poste d'entraîneur de la sélection à VII, il a dû affronter une dépression et des problèmes d’alcool avant de se retrouver ruiné après un contrôle fiscal aux allures de punition. 
Pour se relever, Serevi a de nouveau quitté son pays: parti s'installer à Seattle en 2011, il vient d'accepter un poste de sélectionneur en Russie.
 

- Générosité mal récompensée -

 
"Il faut reconnaître que les exemples de retour réussi sont rares", avoue Seremaia Bai. Parmi les explications, il y a la problématique financière. Avec un salaire moyen de 15.000 euros brut en Top 14 quand il est de 460 euros par mois aux Fidji, les expatriés ont bien gagné leur vie mais ils n'ont pas pour autant économisé. "J'ai vu des joueurs envoyer chaque mois 5.000 euros, 8.000 euros, parfois même plus, au pays pour faire vivre les familles, aider les amis, les gens du village", raconte Bai. "Et quand tu arrêtes de jouer, plus personne ne se soucie de toi." 
Les anciens joueurs sont seuls avec leurs problèmes. La reconversion professionnelle est aussi délicate: loin des Fidji, les expatriés ne la préparent pas.
Seremaia Bai aussi a souffert à son retour. Mais s'il s'est reconverti dans l'agriculture et l'élevage, il a avancé en donnant un vrai sens à sa vie: l'ex-joueur de Clermont et Castres a créé une académie de rugby à Suva où il dispense des entraînements à 80 jeunes tout en les sensibilisant à la nécessité de mener un projet scolaire en parallèle. Six joueurs de son académie ont déjà intégré des écoles au Japon et en Nouvelle-Zélande.
Pour l'instant, il est seul dans son projet: "La fédération ne se préoccupe pas de ses anciens joueurs", regrette-il. "Je m'y suis rendu pour présenter mon projet à la fédération comme je l'ai fait dans différents ministères. Partout, on m'a écouté, on m'a félicité mais on m'a laissé me débrouiller."
Bai promet de s'accrocher et envisage un séjour en France pour établir un partenariat et susciter d'autres vocations. "Je souhaite que tous les anciens joueurs qui ont réussi à l'étranger décident de s'investir auprès de la jeunesse. Je serais heureux d'être un exemple. Et pas cet ancien joueur qu'on pointe du doigt en disant: +regarde combien il boit+."

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Une étude basée sur le don de selles croule sous les demandes et doit être interrompue

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Une étude basée sur le don de selles croule sous les demandes et doit être interrompue
Paris, France | AFP | vendredi 23/11/2018 - Une étude de recherche médicale qui recrutait des donneurs de selles a dû être interrompue après avoir croulé sous les demandes de gens qui pensaient à tort que n'importe qui pouvait donner et être automatiquement payé 50 euros, a indiqué vendredi son responsable à l'AFP.

"Nous avons arrêté l'appel à donneurs et l'étude a été mise en pause car c'était ingérable", a expliqué le professeur Harry Sokol, gastro-entérologue à l'hôpital Saint-Antoine à Paris, confirmant une information du journal Le Parisien.
"Le numéro de téléphone et le mail [via lesquels les candidats au don pouvaient se faire connaître] ont été saturés très rapidement", a-t-il poursuivi.
"Après que le numéro a été coupé, les gens ont appelé le standard de l'hôpital, certains sont même venus directement, et ça continue", a-t-il ajouté, en soulignant que les patients qui voulaient bénéficier de cet essai clinique sont "catastrophés" par son interruption.
Cet essai porte sur l'évaluation de la technique de transplantation fécale dans le traitement d'une maladie inflammatoire de l'intestin, la rectocolite hémorragique. Il s'agit d'administrer par voie naturelle au receveur une préparation fécale constituée d'échantillons de selles du donneur suspendus dans du sérum physiologique.
La campagne de recrutement de donneurs a eu lieu par voie d'affichage à l'hôpital Saint-Antoine et auprès des étudiants en médecine. Il était précisé sur l'affiche que l'indemnisation était d'un montant de 50 euros.
"Quelqu'un a pris l'affiche en photo, puis elle a été diffusée très largement sur internet et les réseaux sociaux, de façon dramatique puisque le message a été altéré. Les gens ont compris: +Donnez vos selles, on va vous donner 50 euros+", a raconté le professeur Sokol.
Or, la procédure est beaucoup plus complexe: "Il y a une sélection des donneurs, on leur demande leur historique médical complet, y compris familial, on leur fait des prises de sang extrêmement complètes, on analyse leurs selles pour être sûr qu'il n'y a pas d'agent infectieux, et c'est seulement à l'issue de tout ça qu'ils peuvent donner".
"Ces 50 euros ne sont pas une rémunération, mais un dédommagement versé dans le cadre de la recherche, vu la lourdeur du processus, et encadré par la loi", a souligné le professeur, en espérant que l'étude pourra reprendre bientôt avec un "appel aux dons" de façon plus habituelle.
"C'est une étude très sérieuse, de grande ampleur, avec une importante liste d'attente de patients", a-t-il insisté.
Le domaine de recherche concerné est celui du microbiote intestinal, actuellement en plein essor: il s'agit de savoir de quelle façon on peut utiliser les bactéries, virus et champignons présents dans notre intestin dans un cadre thérapeutique.

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Amazon rouvre ses sites internationaux aux Australiens

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Amazon rouvre ses sites internationaux aux Australiens
Sydney, Australie | AFP | jeudi 22/11/2018 - Le géant américain de l'internet Amazon va de nouveau autoriser les consommateurs australiens à acheter sur ses sites internationaux, revenant sur une décision prise en mai pour contourner la règlementation fiscale australienne, a annoncé jeudi à la télévision australienne un responsable du groupe de distribution.

"Suite aux commentaires des consommateurs, les clients d'Amazon pourront, à partir du 22 novembre, faire expédier en Australie des articles d'Amazon.com", a déclaré un responsable d'Amazon à la chaîne nationale australienne ABC.
Le distributeur américain en ligne, présent en Australie depuis à peine un an, empêchait depuis le mois de mai les acheteurs australiens de commander sur ses sites web internationaux. Il entendait ainsi contourner la législation fiscale australienne qui prévoit, depuis le 1er juillet, que les détaillants en ligne doivent percevoir une taxe sur les produits et services (TPS) de 10% sur tout ce qui est acheté sur des sites étrangers.
Cette décision avait toutefois suscité beaucoup de mécontentement chez les clients australiens, le nombre de produits disponibles sur le site local ne représentant qu'une fraction de ce qui est proposé par Amazon sur ses sites internationaux.
La TPS ne s'appliquait jusqu'alors qu'aux commandes de plus de 1.000 dollars australiens (648 euros).
Ce revirement d'Amazon intervient à la veille des soldes monstres du "Black Friday", opération importée des Etats-Unis, qui se déroule chaque lendemain de Thanksgiving et lance traditionnellement les achats de fin d'année.
Les achats en ligne ne représentent qu'un faible pourcentage des ventes en Australie, où le secteur de la vente au détail est estimé à plus de 300 milliards de dollars australiens (190,8 milliards d'euros) par an.

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Trafic de cochons : trois nouvelles mises en examen pour vol en bande organisée

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Trafic de cochons : trois nouvelles mises en examen pour vol en bande organisée
PAPEETE, le 23 novembre 2018 - Quatre individus, dont un boucher de la Charcuterie du Pacifique, ont été mis en examen ce jeudi soir dans le cadre du vaste trafic de cochons mis à jour par les enquêteurs de la Brigade de recherches de Faa'a. Ils ont tous été placés en détention provisoire.

Mardi, quatre personnes avaient été mises en examen pour recel de vol puis placées sous contrôles judiciaires. Jeudi soir, quatre autres individus ont été présentés devant le juge d'instruction.

Un boucher de la Charcuterie du Pacifique et deux employés d'un abattoir ont été mis en examen pour vol en bande organisée. Un autre homme, un "intermédiaire", a quant à lui été mis en examen pour recel de vol. Tous les mis en causes, qui reconnaissent les faits, ont été placés en détention provisoire. L'argent généré par le réseau n'a pas encore été retrouvé.

Dans ce dossier, la justice soupçonne l'existence d'un trafic de cochons qui aurait lieu depuis 2012 et dont aurait la Charcuterie du Pacifique aurait été victime. L'enquête se poursuit. Le préjudice subi pourrait être pharamineux.


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Nuku Hiva : l’État au secours du réseau d'eau à "Terre déserte"

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Nuku Hiva : l’État au secours du réseau d'eau à
PAPEETE, 23 novembre 2018 - Une subvention de 47,7 millions Fcfp est allouée par l’Etat au projet de réhabilitation du réseau hydraulique du domaine agricole Ataha à Nuku Hiva. Le dernier soutien de l’Etat à un projet d’investissement agricole polynésien remontait à 2011.

À l’ouverture de l’édition 2018 de la foire agricole de Tahiti, à Faa’a, le 27 septembre dernier, le haut-commissaire avait signé avec le président Édouard Fritch, une convention-cadre qui précisait les modalités d’intervention de l’État, en particulier le concours financier apporté au Pays pour l’appui au recrutement de compétences et aux structures d’enseignement technique agricole privées et publiques. En 2017, cet appui a représenté près de 1 milliard de francs.

À cette occasion, René Bidal avait insisté sur la nécessité de faire vivre ce partenariat en le déclinant, notamment, par des actions concrètes d’investissement accompagnées par l’État ; en effet, le dernier soutien de l’Etat à un projet d’investissement agricole polynésien remontait à 2011.

Conscient de la dynamique stratégique positive et réaliste impulsée en Polynésie française, Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation à Paris, a décidé de soutenir, dès la première année de ce partenariat refondé, le projet de réhabilitation du réseau hydraulique du domaine de Ataha à Nuku Hiva via une subvention de 47,7 millions de francs, soit 50 % du coût total de la première phase de cette opération.

Ce projet s’inscrit dans la stratégie de développement du secteur primaire dans les archipels. Il vise à garantir une alimentation en eau pérenne aux 35 exploitants installés sur les parcelles du lotissement agricole de Ataha, dit Terre déserte (4 607 hectares), soit une superficie cultivée actuelle de 46 hectares. "Cette rénovation permettra, et j’en suis très satisfait, une mise en valeur rapide des terres agricoles concernées afin d’augmenter leur potentiel de production et fournir aux consommateurs de Nuku Hiva une alimentation saine et équilibrée", souligne le haut-commissaire René Bidal.

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'Ori tahiti à l'Unesco : la Polynésie a défendu son dossier

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'Ori tahiti à l'Unesco : la Polynésie a défendu son dossier
PARIS, le 23 novembre 2018. La Polynésie a présenté ce vendredi le dossier de candidature du 'ori Tahiti au patrimoine de l'Unesco. C'est le président de la République qui décidera in fine quel dossier la France présentera.

Le comité du patrimoine culturel ethnologique immatériel, s’est réuni, vendredi, au sein des bâtiments du ministère de la Culture, à Paris. Il a notamment examiné le dossier d’inscription du ‘ori tahiti sur la liste indicative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco.

Une délégation polynésienne menée par le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, était là pour présenter ce dossier et exposer les valeurs du ‘ori tahiti. Le comité devra formuler un avis sur l’intégration du dossier du ‘ori Tahiti au sein de la liste restreinte des dossiers validés. Cette liste annuelle, constituée de six dossiers, est transmise au ministre de la Culture, ainsi qu’au président de la République, afin de sélectionner le dossier qui sera présenté à l’Unesco par la France.

Le dossier présenté par la Polynésie est composé d'un film de dix minutes, de dix photographies et d'éléments attestant du soutien de la communauté, notamment des lettres de soutien.

Le 15 novembre dernier, les représentants à l'assemblée ont adopté une résolution pour soutenir la démarche d'inscription du 'ori tahiti sur la liste du patrimoine mondial immatériel de l'Unesco.

L'inscription sur cette liste aurait aussi des impacts positifs pour les Polynésiens. "Ce prestigieux label permettrait en outre de valoriser les auteurs, les compositeurs, les chefs de troupe et les ra’atira, les ‘orero, les pupu himene, les musiciens et les costumiers", soulignaient les deux rapporteurs, Michel Buillard et Tepuaraurii Teriitahi, qui mettaient aussi en avant que ce label "favorisera le développement d’un tourisme de niche, aujourd’hui embryonnaire, autour notamment d’événements tels que le Hura Tapairu".

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Apiculture : une filière à l'épreuve

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Apiculture : une filière à l'épreuve
PAPEETE, le 21 novembre 2018. Un apiculteur dénonce la vente illégale de miel de Taha'a sur l'île de Raiatea, officiellement non infestée par la loque américaine. Cependant, cette réglementation est loin de faire l'unanimité dans le monde apicole mais tous sont d'accord sur un point : l'urgence de professionnaliser la filière de l'apiculture avant l'arrivée du parasite varroa, véritable fléau pour les abeilles.


Olivier, apiculteur à Raiatea, a publié dimanche une photo sur les réseaux sociaux où on voit du miel de Taha'a en vente dans un magasin de l'île Sacrée. Une situation pourtant interdite par la loi. Le conseil des ministres a en effet pris un arrêté mi-octobre constatant que l’île de Taha’a est infestée par la loque américaine. Les apiculteurs de l'île Vanille doivent donc limiter leurs exportations de miel aux autres îles reconnues infestées, soit Tahiti, Moorea, Huahine, Raivavae et Tubuai. Pour faire simple, les apiculteurs de Taha'a peuvent vendre du miel à Tahiti mais pas à Raiatea. "La publication sur Facebook concernant la loque américaine n'avait en aucune manière le but de discréditer le travail des apiculteurs de l'île de Taha'a", assure Olivier qui précise : "La loque américaine est une maladie redoutable car très efficace pour anéantir les colonies et très contagieuse."

Mais cette réglementation ne fait aujourd'hui pas l'unanimité dans le monde apicole. "Il faut interdire toute importation de matériel apicole entre les îles sauf ceux qui auront obtenu des dérogations car ils auront des ruchers certifiés. Mais on ne peut pas faire une interdiction à l'échelle de l'île, il faut travailler à l'échelle de l'exploitation ", met en avant Raiarii Crawford, ancien président du syndicat des apiculteurs de Polynésie française qui propose donc de mettre en place une certification pour les ruchers. Celle-ci imposerait "une traçabilité des produits et des reines, avec un cahier d'élevage, et des visites sanitaires périodiques". "Si tu obtiens la certification, tu emmènes ton miel où tu veux", résume Raiarii Crawford.

Raiatea et Taha'a partagent le même lagon. Les échanges entre les deux îles sont quotidiens. "Ma conviction est que toutes les îles Sous-le-Vent ont sensiblement les mêmes risques (de présence de loque) mais qu'on en a trouvé pour le moment que sur deux îles : Huahine et Taha'a", explique Hervé Bichet, directeur de la direction de la biosécurité. "On sait très bien que les échanges entre Taha'a et Raiatea sont permanents. Les gens ont des terrains des deux côtés, voire des ruches des deux côtés. Beaucoup de matériel, de miel et d'autres produits apicoles passent de l'un à l'autre. Pour déclarer une île infestée par la loque, la réglementation précise qu'il faut à la fois un diagnostic clinique et un résultat de laboratoire positif. On sait pertinemment que Raiatea est vraisemblablement touchée par la loque américaine puisqu'on a des déclarations de cas cliniques sur Raiatea mais tant qu'on n'a pas des résultats de laboratoire, l'île n'est pas déclarée infestée." "Nous avons une grande difficulté technique à réaliser les prélèvements pour une raison simple c'est que nous n'avons pas le pouvoir de police qui nous permettrait d'aller chez les gens, d'ouvrir les ruches et de faire des prélèvements comme nous le voudrions", souligne le spécialiste.

"La loque américaine, un faux problème"
Apiculture : une filière à l'épreuve
La restriction de la circulation du miel à cause de la loque pourrait donc être revue. "De la loque, il y en a dans tous les ruchers du monde", insiste Raiarii Crawford. "La loque c'est un problème pour les gens qui ne connaissent pas les abeilles. Ceux qui connaissent les abeilles s'en sortent. La loque c'est avant tout un problème de formation et d'encadrement."

Le service vétérinaire de la direction de la biosécurité avait d'ailleurs proposé d'enlever la loque de la liste des maladies qui restreignent les mouvements sur la Polynésie. Une proposition qui n'a pas été suivie par le gouvernement.
"La loque américaine est un faux problème", confirme Hervé Bichet. "C'est un problème sanitaire lorsque les animaux sont faibles comme en période de fin de saison des pluies. Cette maladie peut avoir un impact important si l'éleveur n'est pas attentif. Mais pour un apiculteur qui maîtrise la technique, cette maladie va avoir assez peu d'impact voire pas du tout."

La vraie menace pourrait en revanche débarquer dans les prochaines années.
C'est la varroose. "En maintenant l'interdiction d'importer du miel (de l'extérieur de la Polynésie française), on empêche toute la population d'avoir accès à des miels concurrentiels, en prix ou en qualité. On ne trouve pas ici, par exemple, de miels monofloraux. On utilise une restriction sanitaire pour des raisons commerciales", relève Hervé Bichet. "A partir de là, on provoque de la fraude. On saisit tous les jours des pots de miel à l'arrivée des voyageurs ou dans les colis postaux. On est persuadé que la partie saisie est faible par rapport à la partie qui rentre. Tôt ou tard, on va rentrer des maladies beaucoup plus graves que la loque américaine parce qu'on maintient artificiellement un système qui n'est pas honnête sur le plan sanitaire."
Si la varroose venait à entrer au fenua, la filière apicole risquerait d'être durement touchée. "Les dégâts avec la varroose sont autrement plus violents qu'avec la loque américaine", souligne Hervé Bichet.

Aujourd'hui, le parasite varroa décime les colonies d'abeilles à travers le monde. La filière apicole serait-elle prête ? Raiarii Crawford demande une professionnalisation de l'apiculture. "Aujourd'hui M. Tout le monde a le droit de vendre des abeilles. En métropole pour vendre des abeilles, il faut avoir un nombre de ruches minimums et être inscrit à la chambre d'agriculture", souligne-t-il. De même du matériel de ruche peut être vendu sans contrôle, avec le risque pour l'acheteur d'acquérir du matériel contaminé.

"L'agriculture ça intéresse pour le nombre de voix mais on n'est pas du tout dans une démarche de professionnalisation", regrette Raiarii Crawford. " Les politiciens voient le monde agricole comme une espèce de boulet à trainer. Pour eux, ce sont des gens qui sont tous dans le circuit informel et qui ne payent pas de taxes et qui ne doivent donc pas trop leur en demander."

"Pour l'instant, on est toujours indemne mais ce n'est qu'une question d'années vu comment on s'y prend", met en garde Raiarii Crawford. "Les gens n'ont toujours pas réalisé que l'abeille est en voie de disparition. Elle est classée espèce en voie de disparition. Dans quelque temps cela risque d'être une espèce disparue."


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Le promoteur qui réclamait 1, 8 milliard à l'OPH débouté

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Le promoteur qui réclamait 1, 8 milliard à l'OPH débouté
PAPEETE, le 23 novembre 2018 - L'affaire, jugée devant le tribunal civil de première instance en février dernier, portait sur un projet de 157 logements sociaux à Papeari. La SCI Toofa, promoteur, réclamait 1,8 milliard de francs à l'OPH après le désistement de l’opérateur public de logement social. Dans une décision rendue le 10 septembre dernier, la justice a débouté le promoteur.

En septembre 2011, des représentants de la Société civile immobilière (SCI) Toofa avaient été invités au conseil d'administration de l'Office polynésien de l'habitat (OPH) afin d'y présenter un projet qui consistait à réaliser un lotissement de 157 logements sociaux sur un terrain cadastré acquis par la SCI en mars 2007 à Papeari. La SCI Toofa avait alors proposé un projet de construction qui comprenait le descriptif d'un programme immobilier à hauteur de 4,5 milliards de francs ainsi qu'un montage juridique et financier effectué par la société Alcyom qui est spécialisée dans la mise en place de financements intégrant le dispositif d'aide fiscale à l'outre-mer dite "Loi Girardin."


Inexécution du contrat de réservation
A l'issue d'une nouvelle séance du conseil d'administration de l'OPH, un "mandat d'ingénierie financière et de placement" avait été signé avec la société Alcyom. Il avait pour but de valider le dispositif juridique et financier proposé par la société de défiscalisation. A deux reprises, le conseil d'administration de l'OPH avait accepté la prorogation du contrat. En raison, notamment, du report du délai d'obtention de l'agrément fiscal. Mais le 21 juin 2013, ses membres avaient décidé de rejeter une troisième demande de prorogation. Ils avaient alors refusé d'agrémenter "l'opération Toofa, prévue dans les conditions éventuelles de la vente du même contrat de réservation." De fait, ce dernier avait été rompu.

Suite à l'arrêt du contrat, la SCI Toofa avait décidé de porter l'affaire en justice et de réclamer des dommages et intérêts à hauteur d'1, 8 milliard de francs "en réparation du préjudice subi pour inexécution du contrat de réservation."

Dans un jugement rendu le 10 septembre dernier, le tribunal de première instance a débouté le promoteur.


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Des castings pour la série Meurtres à Tahiti

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Des castings pour la série Meurtres à Tahiti
PAPEETE, le 23 novembre 2018 - Les équipes de France Télévisions devraient débuter en mai prochain le tournage du téléfilm Meurtres  à Tahiti. Claire Schwob, directrice de casting, a lancé des auditions au fenua pour compléter le casting de la série.

Un, deux, trois, et action ! Tahiti servira de nouveau de décor pour le tournage d'une série. En effet les équipes de France Télévisions devraient débuter en main prochain le tournage de la série Meurtres à Tahiti.  Pour rappel, "Meurtres à" est une collection de téléfilms policiers franco-belges se déroulant chaque fois dans une ville, et une région française différentes. Elle a été lancée en 2013 par la chaîne France 3.
 
Et donc un prochain épisode, de 90 minutes placera l'intrigue de la série dans nos îles. Le pitch : un capitaine de gendarmerie débarque de Métropole, et devra collaborer avec une femme polynésienne lieutenant de gendarmerie, pour résoudre une affaire de meurtre. L'intrigue, et l'enquête policière devrait être axé autour du monde du surf. "On y intègrera aussi des légendes de la Polynésie française, et du mysticisme. On parlera par exemple du dieu Oro", explique Claire Schwob, directrice de casting. L'épisode devrait être tourné principalement entre Tahiti et Moorea. Les images devraient faire la part belle aux plus beaux paysages du fenua.
 
En amont du tournage, Claire Schwob a lancé des auditions pour compléter le casting du film. Du gendarme au médecin légiste, en passant par un patron de boutique ou encore une hôtesse de l'air, une vingtaine de rôles sont à pourvoir. "En plus de ces premiers rôles, il y aura aussi un grand nombre de figurants", précise Claire Schwob.  A noter que des personnalités telles que Lorie Pester, Adrianna Karembeu ou encore Michel Cymes ont déjà joué dans des épisodes de la série.  
 
Par ailleurs, le téléfilm rencontre un succès non négligeable sur le petit écran. Chaque épisode rassemble en moyenne plus de quatre millions de téléspectateurs, avec un pic de 5,24 millions pour l'épisode Meurtres à Orléans diffusé le 20 janvier 2018. Nul doute que l'épisode de Tahiti rencontrera un succès aussi retentissant. Une belle promotion pour nos îles. 

20 ROLES A POUVOIR
Gendarme Denis : popa'a, trentaine d'années
Robert Loste : popa'a ou demi, 50/60 ans
Colonel Abgrall : popa'a, 50/60 ans
Le procureur : popa'a, 45/65 ans
Tamatoa : polynésien, trentaine d'année, athlétique, tatoué
Madame Loste : polynésienne, environ 50 ans
Ilona Loiseau : jolie polynésienne, la trentaine
Manuhati : polynésien, entre 35 et 45 ans, baraqué, tatoué
Olivier Beausire : conservateur, popa'a ou polynésien, entre 40 et 55 ans
Fonctionnaire des impôts : popa'a, cinquantaine
Adjudant : popa'a, cinquantaine
Victoire Loiseau : polynésien, environ 55 ans
Jeune homme club de plongée : polynésien, 25 à 30 ans, athlétique
Hôtesse de l'air : jolie polynésienne, petite trentaine
Médecin légiste : popa'a, entre 35 et 55 ans
Hôtesse de comptoir : jolie polynésienne, petite trentaine
Patron de la boutique : polynésien, quarantaine, baraqué, pas commode
Charlotte : popa'a, 25 ans
Planton en uniforme : popa'a, la trentaine
Jeune médecin : popa'a ou chinois, trentaine d'années

La production recherche également des figurants, de tout type, de tout âge et de nombreux surfeurs.
Contact : Claire Schwob au 87 71 10 06, mail : claire.castingMAT@gmail.com

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Hura Tapairu : les groupes étrangers ouvrent la compétition

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Hura Tapairu : les groupes étrangers ouvrent la compétition
PAPEETE, le 23 novembre 2018 - C'est la première fois que le Hura Tapairu ouvre ses portes aux groupes étrangers. D'ailleurs une catégorie spéciale leur a été consacrée, il s'agit du Mehura Manihini. Trois groupes américains se sont ainsi affrontés : Te Pura o te Rahura'a, Manuia et Te Rahiti Nui.

De la grâce, de belles chorégraphies ou encore de la technicité, la 14è édition du Hura Tapairu a ouvert ses portes mercredi soir, avec les compétiteurs étrangers. Cette année, les organisateurs de ce concours de danse traditionnelle ont décidé d'ouvrir les portes aux groupes étrangers, inscrits dans la catégorie "Mehura Manihini".

Trois groupes américains ont donc présenté leur prestation : Te Pura o te Rahura'a, Manuia et Te Rahiti Nui. Des prestations qui n'ont rien à envier aux groupes locaux.

La soirée s'est poursuivie ensuite avec les formations locales. Le public a retrouvé deux groupes en "Mehura" (Ahutoru Nui et l'école de danse de Vaheana), un en "'Aparima 'Āpipiti" (l'école de danse de Vaheana) et le dernier groupe s'est présenté dans la catégorie "Tapairu" (Hitireva).

Retour en images sur cette première soirée de concours.


Te Pura o te Rahura'a - Mehura Manihini

Manuia - Mehura Manihini

Te Rahiti Nui - Mehura Manihini

Ahutoru Nui - Mehura

Ecole de danse Vaheana - Mehura et 'Aparima 'Apipiti

Hitireva - Tapairu


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Coup de pouce pour 26 familles en sortie d'indivision

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Coup de pouce pour 26 familles en sortie d'indivision
PAPEETE, 23 novembre 2018 - Une aide à la sortie de l’indivision a été accordée à 26 familles, pour une prise en charge partielle de leurs frais de partage de terre. Depuis 2017, l’AISI a concerné 74 familles polynésiennes pour un montant de 162 millions Fcfp. 
 
Lors d'une cérémonie organisée vendredi matin à la Présidence, le président Edouard Fritch et le ministre en charge du Domaine, Tearii Alpha, ont remis à 26 familles leurs arrêtés de notification d'une aide à la sortie de l’indivision (AISI).

Sur ces 26 dossiers, 12 relèvent d’une décision de partage amiable établie devant un notaire et 14 résultent d’une décision judiciaire. Avec cette aide, la sortie d’une situation d’indivision est facilitée pour 145 terres. Cela représente une superficie de 246,2 hectares. Ces espaces fonciers sont situés pour 46 d’entre eux à Tahiti, 24 sont à Moorea, 59 aux îles Sous-le-vent, 12 aux Tuamotu-Gambier et quatre aux îles Australes. Plus de 1500 personnes sont concernées par les 26 dossiers de sortie d’indivision.

Depuis sa mise en place effective de l’Aide individuelle à la sortie de l’indivision (AISI), début d’année 2017, 148 demandes ont été déposées à la Direction des affaires foncières et 74 bénéficiaires ont pu faire profiter leur famille de cette aide qui représente aujourd’hui une prise en charge par le Pays de plus de 162 millions Fcfp.

Pour 2018, 92 dossiers ont été traités ou sont en cours d’instruction, l’enveloppe de 120 millions Fcfp prévue cette année à cet effet ayant déjà été quasiment utilisé en totalité. Le Président et le ministre se réjouissent du succès de la mise en œuvre de cette mesure qui est à la fois bénéfique pour les familles et le développement économique et social de la Polynésie.

Le dispositif AISI est aménagé pour aider les familles à faire face aux frais liés aux situations de sortie d’indivision successorale ayant fait l’objet d’une décision judiciaire définitive, ou aux cas d’indivision successorale faisant l’objet d’un partage amiable établi devant un notaire.

L’AISI est destinée aux ménages les plus modestes et soumise à des conditions de revenus en fonction de la composition du foyer. Le Pays, à travers la Direction des affaires foncières (DAF), peut prendre en charge tout ou partie des frais notariés, des frais d’avocats, de géomètres et des droits d’enregistrement et de transcription associés à la mise en œuvre des procédures de sortie d’indivision. Les frais pris en charge ne sont pas limités à la part du co-indivisaire. Ils couvrent l’ensemble du partage. Le montant maximal octroyé sera plafonné à 5 millions de francs par dossier de sortie d’indivision.

Coup de pouce pour 26 familles en sortie d'indivision

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 24 au lundi 26 novembre 2018

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Pharmacies de garde : Du samedi 24 et dimanche 25 novembre 2018

- Papeete : Pharmacie MAEVA. Tél. 40 50 88 99
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 42 02 24.

-Faa’a : Pharmacie PAMATAI. Tél. 40 82 55 92
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie AITO. Tél. 40 45 57 70
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60

Du samedi 24 novembre 2018 à 12h30 au lundi 26 novembre 2018 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr GARIDELLI-DE-QUINCENET Gilles Tel. 40 42 35 36

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr NOUANESENGSY Nanethida Tel. 40 43 50 68

-Commune de Paea : Dr COVIC Erik Tel. 40 53 27 52

-Commune de Papara : Dr BEAUCOUSIN Laurent Tel. 40 57 40 90

-Taravao et la presqu’île : Dr MORALES Philippe Tel. 40 57 21 88

-Secteur de MOOREA : Dr JOUVE Jean-MarcTel. 40 56 44 63

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr DUVAL François Tel. 40 67 67 07 - 87 78 27 80

-Ile de Huahine : Dr MOTYKA Pascal Tel. 40 68 82 20

-Ile de Raiatea : Dr RECOULES Flora Tel. 40 66 33 89 - 87 37 08 45

-Ile de Tahaa : Dispensaire de Taha’a Tel. 40 65 63 31

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : ----------------------------- Tel. -------------------------------

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : -------------------------------- Tel. ---------------------------------

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 - poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

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Zone piétonne du Taharaa : "Depuis deux ans on assiste à du rafistolage"

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Zone piétonne du Taharaa :
MAHINA, le 23 novembre 2018 - Des trous et des planches de contreplaqués sont apparus sur une partie de la zone piétonne dans la montée du Taharaa. "Depuis deux ans on assiste à du rafistolage", a insisté un riverain. La direction de l'Equipement affirme de son côté que la zone a été sécurisée, en attendant l'officialisation du marché nécessaire pour démarrer les travaux de rénovation.

Les éléments, et les nombreux passages de marcheurs, et de joggeurs ont eu raison d'une partie de la zone piétonne de la montée du Taharaa, entre Arue et Mahina. Des trous ont en effet fait leur apparition, et pour les combler des planches de contreplaqués ont été installées, en attendant le début des travaux de rénovation.
 
Des travaux qui peinent à commencer, selon Marc, habitant de Mahina : "Cet espace est beaucoup utilisé par des personnes qui pratiquent de la marche ou de la course à pied. Les touristes sont également très nombreux à emprunter cette route pour se rendre au col du Taharaa (…) Depuis deux ans on assiste à du rafistolage. Non seulement les lambris fragilisés représentent un risque, mais en plus la solution provisoire de pose de contreplaqués bakélisés rajoute également un danger de glisser par temps sec ou humide."
 

LENTEUR ADMINISTRATIVE
Zone piétonne du Taharaa :
Les services de l'Equipement sont déjà bien au fait de la situation. "La mairie de Mahina nous a déjà contacté il y a plusieurs jours pour que l'on règle le problème", a confié un cadre de la direction de l'Equipement. Avant d'ajouter, "dans un premier temps nous avons sécurisé la zone en plaçant des plots sur les passages à risque. Après je tiens à préciser que les contreplaqués que nous avons installé pour boucher les trous, sont antidérapants pour éviter justement les glissades. Même si nous demandons aux personnes d'être plus prudentes sur la zone."
 
Les services de l'Equipement affirment par ailleurs que des travaux de rénovation débuteront, dès l'officialisation de l'attribution du marché. "Il y a eu un appel d'offre pour que l'on puisse s'approvisionner en matériaux. Nous avons identifié un prestataire. Maintenant nous attendons l'officialisation du marché pour que les travaux de rénovation puissent débuter", a expliqué le cadre de la direction de l'Equipement.
 
Lenteur administrative quand tu nous tiens.

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OPH : Seize clés livrées et les devoirs des locataires rappelés

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OPH : Seize clés livrées et les devoirs des locataires rappelés
FAA'A, le 23 novembre 2018. Seize familles ont reçu vendredi les clés de leur nouvel appartement dans la résidence Teroma Extension, à Faa'a. La résidence voisine, les Hauts de Teroma, livrée il y a moins d'un an, affiche déjà un taux d'impayés de plus de 50%, regrette le directeur général de l'OPH.

Mamie Céline, émue, introduit en tremblant sa clé dans la porte de son nouveau logement. Elle attendait depuis 16 ans un logement OPH. Depuis près de 11 ans, elle vivait à Vairao, où elle avait trouvé un fare au loyer modeste. Elle va s'installer là avec "ses deux garçons". Elle sera désormais plus près de son travail à Faa'a. Ce vendredi, en pénétrant dans ce nouvel appartement, encore vide, elle a une pensée pour son mari décédé.

Elle habite dans le premier bâtiment de la résidence Teroma Extension. Seize logements, huit F3 et huit F4, répartis sur trois bâtiment sont été livrés ce vendredi par l'Office polynésien de l'habit (OPH). Le budget global de cette opération représente près de 395 millions Fcfp. Cette opération a été financée à hauteur de 184 millions Fcfp par le Pays, de 141 millions Fcfp par l’Etat et de 70 millions Fcfp par l’OPH au travers d’un emprunt auprès de l’Agence française de développement. C’est la seconde résidence sociale d’habitats groupés livrée cette année par l’OPH.


OPH : Seize clés livrées et les devoirs des locataires rappelés
Dans le second bâtiment, trois générations habiteront dans le même appartement. Les grands-parents, leur fille et leur beau-fils, et leur mo'otua, tout juste âgé de deux mois. "C'est mieux que rien", confie la grand-mère, qui avait fait une demande de logements sociaux il y a maintenant 10 ans. Mais les deux femmes regrettent que le logement soit si haut dans la montagne. "Les personnes âgées ont le transport gratuit", tient à rappeler Isabelle Sachet, ministre de la Famille et des Solidarités qui reconnaît : "Il est vrai qu'on préférerait avoir des fare avec fa'a'apu pour chaque famille mais la demande est telle que nous sommes obligés d'intervenir selon les terres que le Pays a ou achète. Il vaut quand même mieux que ces familles soient dans un environnement tel qu'ici, dans des appartements certes, mais magnifiques, et faire ce qu'on peut plutôt que de les faire attendre des années."

Au total, quatre résidences ont été construites sur Teroma par le Pays. Teroma 2.1, regroupant pas moins de 75 logements répartis sur quatre immeubles, a été livré en 2005. Deux ans plus tard, c'est Teroma 2.2, avec 30 logements, qui a été construit. Dans ces deux premières résidences, les habitants ont des contrats de location-vente sur 20 ans. Il a fallu attendre ensuite décembre 2017 pour que les clés de 60 logements aux Hauts de Teroma, répartis dans six bâtiments, soient attribuées. Livré il y a moins d'un an, Moana Blanchard, directeur général de l'OPH, regrette que le "taux d'impayés, de plus de 50%, y soit déjà trop important". "Il ne faut pas se le cacher : les recouvrements de loyer restent une préoccupation constante. Avec la directrice de l'habitat groupé, on se met en œuvre pour lutter contre le faible taux de recouvrement. Nous allons sur le site dans quelques semaines pour faire une explication de texte pour sensibiliser ces personnes à la nécessité d'être à jour de leur loyer."

"La notion de recouvrement conditionne la crédibilité de notre équilibre financier, que nous devons prouver à des prêteurs comme l'Agence française de développement ou la Caisse des dépôts et consignations (CDC) demain", souligne Moana Blanchard. Pour financer la construction des prochains logements sociaux, le Pays compte en effet sur la Caisse des dépôts. "Nous travaillons avec la CDC pour revoir le mode de fonctionnement de l'OPH et peut-être séparer la fonction "habitat groupé et habitat dispersé" de la fonction "construction immobilière". L'objectif, au travers de cette transformation, est d'obtenir des prêts sur des durées beaucoup plus longues : 40 ans pour la construction ou 60 ans pour l'acquisition foncière. Ce sont des prêts à taux zéro.
L'OPH enregistre actuellement 3 500 demandes en attente de logement en habitat groupé.

OPH : Seize clés livrées et les devoirs des locataires rappelés
Moana Blanchard, directeur général de l'OPH

"700 demandes d'expulsion sur mon bureau"

Les impayés demeurent-ils un problème important pour l'OPH ?
"Il ne faut pas se le cacher : les recouvrements de loyer restent une préoccupation constante. Avec la directrice de l'habitat groupé, on se met en œuvre pour lutter contre le faible taux de recouvrement. Le dernier lotissement Les Hauts de Teroma, livré il y a un an, a déjà un taux d'impayés trop important, de l'ordre d'une cinquantaine de pourcent.
Nous allons sur le site dans quelques semaines pour faire une explication de texte pour sensibiliser ces personnes à la nécessité d'être à jour de leur loyer.

Ce sont des gens de condition modeste mais pour autant notre discours restera quand même ferme. Il est nécessaire qu'ils prennent conscience qu'ils doivent payer ce loyer. Il y a des critères d'éligibilité à l'OPH qui sont les ressources financières. S'ils ont été choisis c'est qu'ils ont répondu à cette condition d'éligibilité.
Peut-être que c'est le résultat des discours anciens sur le fait que le loyer n'était pas tellement obligatoire. L'EDT ou l'eau on paye mais le logement il reste si on ne le paye pas... Nous avons une panoplie de coercition qui peut aller jusqu'à l'expulsion.
J'ai à peu près 700 demandes d'expulsion sur mon bureau. Des gens pour lesquels le concours de la force publique pourrait être exercé. Il est vrai qu'il y a toujours des cas particuliers. Si le débiteur est quelqu'un d'irascible, mal vu par les voisins et la commune et qu'il n'a pas cinq ou six enfants à charge, l'exemple pourrait être fait.
La notion de recouvrement est un vrai sujet qui conditionne la crédibilité de notre équilibre financier, que nous devons prouver à des prêteurs comme l'Agence française de développement ou la caisse des dépôts demain.

OPH : Seize clés livrées et les devoirs des locataires rappelés

Jean-Christophe Bouissou, ministre du Logement

"Il faut atteindre les 1000 logements en 2019"

Combien de logements sociaux auront-ils finalement pu être construits en 2018 ?
Cette année, concernant l'habitat groupé, nous aurons remis un peu plus de 200 clés si on prend en compte le domaine Labbé qui sera livré en décembre. Nous avons remis les 55 clés de Vaitupa 2 à Paea, remis aujourd'hui les 16 clés de Teroma extension. Sur Pirae, nous avons réfectionné une vingtaine de logements de la cité Grand.
Il faut ajouter à cela environ 380 fare OPH construits dans les îles et à Tahiti. Nous aurions pu faire plus. Mais il y a eu un problème avec certains fournisseurs qui n'ont pas été à la hauteur de nos attentes. Fort heureusement, les kits sont arrivés maintenant. Nous allons pouvoir lancer la production de 350 fare OPH supplémentaires.
Pour terminer, il y a aussi les réalisations des opérateurs privés de logements sociaux. Il y a neuf sociétés aujourd'hui, cinq immeubles sont en cours de construction.

Quels sont les objectifs pour l'année prochaine ?
Il faut atteindre les 1000 logements en 2019. On atteindra ces chiffres avec les opérateurs privés de logements sociaux.



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1998-2018 : Air Tahiti Nui fête ses 20 ans

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1998-2018 : Air Tahiti Nui fête ses 20 ans
PAPEETE, 24 novembre 2018 - Les 20 ans de la compagnie aérienne Air Tahiti Nui ont été célébrés, vendredi soir, à la Présidence. La compagnie aérienne avait fait son vol inaugural le 20 novembre 1998 entre Tahiti et Los Angeles.
 
Vendredi, la célébration des 20 ans d'Air Tahiti Nui s'est tenue en soirée à la Présidence. La fête d'anniversaire de la compagnie a eu lieu en présence notamment du vice-président, en charge des transports aériens, Teva Rohfritsch, de la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, et des responsables de la compagnie aérienne, dont son P-dg, Michel Monvoisin. Le président Edouard Fritch, a prononcé, à cette occasion, un discours dans lequel il s’est félicité du chemin parcouru par la compagnie depuis ses débuts.
 
"Cet anniversaire nous permet de nous souvenir du parcours parfois difficile que vous, chers employés, chers actionnaires, avez traversé pendant ces années. Nous souvenir aussi de ceux qui ont contribué à cette formidable aventure, qui pour certains sont encore parmi nous. J’adresse félicitations et encouragement à ceux et celles qui ont rejoint cette grande famille et qui contribuent encore à l’envol de notre bel oiseau aux couleurs de nos lagons", a déclaré le chef de l'exécutif.
 
"Les Polynésiens se sont appropriés leur compagnie (…) Soyons donc fiers, chers amis, comme je le suis aujourd’hui, de ce bel outil de développement touristique qui a contribué à son échelle à la promotion de notre pays par-delà les continents", a-t-il aussi souligné.
 
Il a rappelé les fondements qui ont conduit à la création de la compagnie, à savoir stabiliser la desserte internationale et soutenir le développement touristique : "Que de chemin parcouru depuis novembre 1998 ! Que de difficultés traversées, mais aussi que de victoires et de batailles remportées."
 
Il a également évoqué le renouvellement de la flotte de la compagnie, avec la mise en service d’un premier Boeing 787 Dreamliner au début du mois, afin de pouvoir continuer à "se mesurer d’égal à égal aux plus grandes compagnies aériennes internationales".
 
"L’arrivée d’une concurrence ne doit pas faire peur. Bien au contraire, elle doit nous stimuler, nous pousser à êtres meilleurs, à consolider notre résilience dans un monde que nous savons difficile et qui nous interdit le repli sur nous-mêmes", a-t-il également déclaré, avant de conclure : "Travailler à Air Tahiti Nui fait de vous, personnels navigants, une vitrine de notre pays. Je veux que cette vitrine soit le reflet sincère de notre beauté, de notre hospitalité et de notre culture."

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Hura Tapairu : retour en images sur la soirée de vendredi

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Hura Tapairu : retour en images sur la soirée de vendredi
PAPEETE, le 24 novembre 2018 - Le concours bat son plein. Vendredi soir, six formations étaient sur la scène du Grand Théâtre. En Mehura, les membres du jury et le public ont pu admiré les prestations de Tahiti ia Ruru-Tu Noa Vahine, Te Natira’a, Ahura’i, Natihei et Hia’ai. Pour la catégorie Tapairu, Manahau a présenté son spectacle sur la vigilance et la bienveillance.

Six formations étaient sur la scène du Grand Théâtre, vendredi soir.

Cinq concourraient en Mehura : Tahiti ia Ruru-Tu Noa Vahine, Te Natira’a, Ahura’i, Natihei et Hia’ai. Pour la catégorie Tapairu, le groupe de Manahau a présenté son spectacle basé sur la vigilance et la bienveillance.

Retour en images sur cette deuxième soirée de concours.


Tahiti ia Ruru-Tu Noa Vahine - Mehura

Te Natira'a - Mehura

Ahura'i - Mehura

Natihei - Mehura

Hia'ai - Mehura

Manahau - Tapairu

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Hura Tapairu : Te Pura o te Rahura’a remporte le Mehura Manihini

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Hura Tapairu : Te Pura o te Rahura’a remporte le Mehura Manihini
PAPEETE, le 24 novembre 2018 - Ce concours était organisé pour la première fois durant le Hura Tapairu. Il était destiné aux formations étrangères. Pour cette première édition, trois groupes américains étaient en lice. La troupe Te Pura o te Rahura’a a remporté les faveurs du jury.

Pour une première dans l’histoire du concours de danse du Hura Tapairu, les organisateurs ont mis en place une catégorie pour les formations étrangères, « Mehura Manihini », ce qui leur permettait de se mesurer entre eux.

Trois groupes américains se sont donc affrontés lors de l’ouverture de la 14è édition du Hura Tapairu, jeudi soir. Il y avait Te Pura o te Rahura’a, Manuia et Te Rahiti Nui.

Et pour ouvrir la 2è soirée de concours de vendredi, les membres du jury ont procédé à la remise des prix de la catégorie « Mehura Manihini ».

La troupe Te Pura o te Rahura’a décroche la 1ère place devant Te Rahiti Nui en 2è position et le groupe Manuia finit sur la 3ème marche du podium.

Ces danseuses américaines n’ont pas démérité, elles reviendront l’année prochaine pour défendre, de nouveau, les couleurs de leur groupe.



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Marina de Papeete : "On ne peut accepter les conditions de détention de ces poissons"

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Marina de Papeete :
PAPEETE, 24 novembre 2018 - Une cinquantaine de personnes ont manifesté samedi matin pour dénoncer les conditions de détention des poissons retenus dans le parc de la marina de Papeete. Un collectif d'associations de protection de l'environnement demande à ce titre depuis début novembre à être reçu par la direction du Port autonome.
 
Inaugurée en avril 2015, après un investissement de près de 600 millions financé par le Port autonome, l’aménagement de la marina de Papeete était mu par un esprit d’intégration dans la ville, tout en assurant la sécurité aux navires de plaisance. La touche finale de ce projet était la création d’un parc à poissons éclairé en soirée sous la ligne d’eau.

Initialement, ce bassin devait faire 250 mètres de long sur quatre de large et trois de profondeur. Sur site, dans différents enclos, devaient ainsi être abritées plusieurs espèces de poissons pour y cohabiter dans un même espace lagunaire.

Pour l’instant, ce parc à poisson ne s’étale que sur une cinquantaine de mètres. Il a été aménagé après avis favorable du Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement (CRIOBE), suite à des analyses de la qualité des eaux du port. Mais, en dépit de l'apparente vivacité des poissons que l'on pouvait y observer samedi matin, son existence catalyse une contestation écologiste depuis la découverte, fin octobre dernier, d’une dizaine de poissons morts après avoir été intoxiqués par des rejets polluants, vraisemblablement déversés par les exutoires mitoyens.

Un groupe Facebook a été créé pour coaliser cette contestation. Il compte aujourd’hui près de 2000 membres. C’est à son appel qu’une cinquantaine de personnes ont manifesté samedi matin.

"Les conditions de détentions de ces animaux sont justes inacceptables, insiste l’une de ses porte-parole, Carole Couturier de l’association Alliance pour le respect et la protection des animaux de Polynésie (ARPAP). Les animaux sont prélevés en milieu naturel, nourris avec des granules alors que certains sont des prédateurs, dans un parc qui ne reproduit en rien le milieu biologique des variétés de poissons qu’il enferme. Mais le problème le plus grave est que ce parc à poissons a été installé au niveau de deux exutoires des eaux pluviales de la ville de Papeete. Donc, très régulièrement, on a des rejets pollués et des poissons meurent."

Faible mobilisation

Concernant le peu de participants au sit-in organisé sur place, samedi, "on a l’habitude, assume Moana Van Der Maesen, le président de l’association Nana Sac Plastique et vice-président de la Fédération des associations de protection de l’environnement (FAPE), sur les réseaux sociaux tout le monde est là pour dire qu’il faut agir. Et puis le jour J, lorsque l’on organise l’opération, il n’y a plus grand monde… Mais ce n’est pas un souci. Nous avons du soutien, y-compris de l’étranger. (…) On sait que nous sommes soutenus. Et tôt ou tard nous arriverons à nos objectifs."

Les associations demandent la suppression du parc à poisson de la marina de Papeete. "Toutes les espèces animales méritent leur liberté. Nous n’avons pas le droit de les séquestrer. Et encore moins dans un environnement où se déverse notre propre pollution", martèle Moana Van Der Maesen.

Une demande d’audience exprimée au début du mois auprès de la direction du Port autonome par ce collectif pour la protection de l’environnement est pour l’instant restée lettre morte. "Ce qui est aberrant, dans cette affaire, c’est qu’il n’y a aucune prise en compte de l’avis de la population, insiste Réale Couchaux. Nous sommes quand même 41 associations rassemblées dans ce collectif et on est sollicité par la population."

En 2017, ce parc à poissons comptait 1569 individus appartenant à 56 espèces et représentant 36 genres et 20 familles de poissons : 30% sont des carangues, 17 % des poissons chirurgiens et 16 % des poissons papillons, souligne le Port autonome sur son site en annonçant que dans leur environnement naturel, les juvéniles de la quasi-totalité des espèces n’ont guère qu’1 % de chance d’atteindre l’âge de se reproduire au moins une fois. Et l'établissement public assure que cette même probabilité au sein du parc atteint 94 %.  Mais pour Réale Couchaux, représentante locale de l’association L214 "en termes éthiques, on ne peut accepter les conditions de détention de ces poissons. (…) Si les choses en restent là on peut éventuellement envisager des poursuites en justice".


Marina de Papeete :

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​La commune de Bora Bora adhère à l’Agence France Locale

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​La commune de Bora Bora adhère à l’Agence France Locale
PAPEETE, 24 novembre 2018 - En marge de ce 101e Congrès des Maires de France, une délégation de la commune de Bora-Bora s’est déplacée à Lyon, ce vendredi, pour se rendre au siège de l’Agence France Locale et finaliser l’adhésion de la commune à cet organisme bancaire. 

Le conseil municipal avait d’ores et déjà approuvé, par la délibération n°160/20147 du 18 décembre dernier, le principe de l’adhésion de la commune de Bora-Bora à l’Agence France Locale (AFL). Après la finalisation de sa procédure d’adhésion, deux collectivités polynésiennes sont aujourd’hui membres de cet organisme : le Pays et la commune de Bora-Bora.

Aussitôt l’acte d’adhésion signé par MM. Yves Millardet, président du Directoire, Philippe Rogier, directeur du directoire et Gaston Tong Sang, a suivi une première réunion durant laquelle les dirigeants de l’Agence France Locale ont rappelé l’historique de la société, puis présenté ses bilans (depuis sa création) et son organisation interne.

L’analyse de la situation financière de la commune de Bora-Bora qui est jugé très saine par Monsieur Yann Doyen, directeur des engagements, dont l’avis est fondamental avant de pouvoir accorder ou pas, un financement à une collectivité membre.

Ce premier échange, jugé rassurant par les deux parties, a permis déjà à la commune de faire part de ses projets à court et moyen termes. Il s’agit notamment des projets liés à l’environnement : le traitement des déchets par la valorisation en énergie, la rénovation d’équipements dans le cadre de son service d’assainissement ainsi que des projets visant à améliorer le cadre de vie de ses habitants avec notamment la poursuite des travaux de bétonnage des servitudes, la rénovation complète de l’éclairage public, l’aménagement du quartier des écoles de Namaha, et les projets liés au fonctionnement de ses services comme l’acquisition d’engins spécifiques.

​L’Agence France Locale, qu’est-ce que c’est ?
L’Agence France Locale est un nouveau modèle d’établissement de crédit créé en 2013 par et pour les collectivités avec pour mission de faciliter leur accès au financement. Réponse du monde local à la question du financement des collectivités, l’AFL œuvre pour une mission unique : financer l’investissement des collectivités membres, quelle que soit leur taille ou leur type.

A ce jour, l’Agence compte près de 300 collectivités territoriales membres confortant ainsi le maillage de l’Agence France Locale, première banque française détenue à 100% par les collectivités et qui finance exclusivement les projets portés par les territoires. 

La mutualisation des besoins de financement de ses membres et leur qualité de crédit permet à l’AFL de lever des fonds sur les marchés financiers à des conditions attractives, qu’elle redistribue aux collectivités membres sous forme de prêts bancaires classiques.

Après que l'ACPR lui a délivré l'agrément d’établissement de crédit spécialisé le 12 janvier 2015, l'Agence France Locale a lancé sa première émission obligataire en mars 2015 et a octroyé les premiers prêts à ses membres à partir d'avril 2015. 

Grâce à son portail bancaire, elle est la première banque en ligne exclusivement dédiée aux collectivités.

​La commune de Bora Bora adhère à l’Agence France Locale

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