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Dernière ligne droite pour les participants au Hura Tapairu

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Dernière ligne droite pour les participants au Hura Tapairu
PAPEETE, le 20 novembre 2018 - La première soirée de concours est programmée à jeudi soir, avec six groupes qui se présenteront dans la catégorie Mehura et Tapairu. Pour ce concours de danse traditionnelle, les participants ont plusieurs catégories à leur disposition : Tapairu, Mehura, Pahu nui, 'Aparima 'āpipiti et 'Ōte'a 'āpipiti.

Organisé tous les ans par la Maison de la Culture, le Hura Tapairu est aujourd'hui une belle opportunité pour les groupes qui ne sont pas composés de plusieurs éléments.

Sa spécificité repose, tout d'abord, sur le nombre d'éléments qui composent la troupe. Il y a ensuite, les catégories qui sont proposées. Au Hura Tapairu, "quand tu fais du 'ōte'a, tu ne peux pas mettre du 'aparima. Contrairement au Heiva, où tu as ton thème et tu peux agencer ton spectacle comme tu le souhaites. Alors que le Hura Tapairu, ce n'est pas le cas, tu as le bloc 'ōte'a, le bloc 'aparima, le bloc Mehura, le bloc pahu nui et les petits concours", explique Vanina Ehu, présidente du jury.

On retrouve donc la catégorie "Tapairu" qui inclut les 'ōte'a et les 'aparima. La seconde catégorie est destinée au "Mehura". Et pour donner plus de possibilités aux formations, trois concours facultatifs sont également proposés aux groupes, il y a les deux catégories de danse en duo ('aparima 'āpipiti et 'ōte'a 'āpipiti) et la catégorie "Pahu Nui".

CATÉGORIE TAPAIRU

Dans cette catégorie, on retrouve deux "blocs" : le 'ōte'a et le 'aparima.

Il est demandé à chaque concurrent de présenter un spectacle "inédit", c'est-à-dire qu'il n'a jamais été présenté à un public.

Les formations doivent être composées de 15 à 20 danseurs, de 5 à 6 musiciens, de 3 choristes et d'un ra'atira 'ōrero, si nécessaire. Les instruments autorisés pour cette catégorie sont pour le 'ōte'a : tō'ere, tari parau, fa'atete, pahu tūpa'i, 'īhara, vivo, tītāpu, pū 'ofe, hue, pū. Pour le 'aparima : guitare, 'ukulele, tari parau, pahu tūpa'i, 'īhara, vivo, tītāpu, pū 'ofe, hue, pū.

En termes de costumes, deux types sont admis : le grand costume en more pour le 'ōte'a et une tenue végétale ou en tissu pour les 'aparima.

La durée des prestations doivent durer entre 10 à 15 minutes.

CATÉGORIE MEHURA

Le critère d’exécution de cette prestation est basé sur le rythme ou tempo dit "Mehura" (équivalent au hula) et ses déclinaisons : bossa, swing, kaina… "C'est une danse sur quatre temps", prévient la présidente du jury.

Les groupes devront être composés de 5 à 6 musiciens, de 3 choristes, de 10 à 20 danseurs et d'un ra'atira 'ōrero si nécessaire.

Les instruments autorisés dans la catégorie "Mehura" sont la guitare et le ‘ukulele, de préférence électro-acoustiques afin de faciliter la prise de son. Les instruments traditionnels tels que tari parau, pahu tupa’i, ‘īhara, vivo, tītāpu, pū ‘ofe, hue et pū sont également autorisés, ainsi que tous les sons obtenus à partir de produits de l’environnement naturel polynésien (nacres, pierres, graines, etc.).

Les participants devront présenter un spectacle de 4 à 6 minutes maximum. En ce qui concerne les costumes, les filles devront porter une robe longue en tissu et chemise avec pantalon ou pāreu pour les garçons.

CATÉGORIE DE DANSES FACULTATIVES

Les candidats doivent présenter une danse en duo, où l'échange et la synchronisation seront au rendez-vous.

Pas de tenue imposée pour cette catégorie, de même que les instruments, tant que ceux-ci sont utilisés pour des danses traditionnelles.

Par contre, chaque couple aura 2 à 4 minutes pour tenter de séduire les membres du jury.

CATÉGORIE FACULTATIVE PAHU NUI

Les groupes concourant en catégorie "Pahu Nui" présentent une composition musicale originale à partir des différentes frappes de base que sont le tāmau et le tāhape. Les musiciens doivent occuper la scène d'orchestre (3 à 4 musiciens) et la scène de danse du Grand Théâtre (1 à 2 musiciens).

Chaque musicien doit jouer principalement du pahu, qu’il s’agisse de pahu tūpa’i, tari parau ou fa’atete. La frappe à la main est privilégiée et doit être présentée au cours de la prestation. Toutefois d’autres types de frappes sont tolérés : baguettes, menton, coude, front … ou toute autre partie du corps.

Pour cette catégorie, "on essaye de retrouver les lettres de noblesse du pahu", explique Vanina Ehu.

Les orchestres auront 3 à 4 minutes pour gagner les faveurs du jury.

FINALE DES CONCOURS

Lors de la dernière soirée de concours, les membres du jury dévoilent les noms des finalistes et procèdent à la remise des prix.

Cependant, les finalistes se retrouveront, de nouveau, sur la scène du Grand Théâtre, le lendemain. Sont concernés par cette finale, les lauréats ayant participé dans les catégories Tapairu et Mehura.

À cette occasion, les groupes remettent en concours leur spectacle pour lequel ils peuvent —s’ils le souhaitent— apporter les modifications.

"Tous les compteurs seront remis à zéro", indique Vanina Ehu.

Qui seront les grands gagnants de cette 14ème édition ? Réponse le 1er décembre.



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Le mouillage dans le lagon de Bora Bora réglementé

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Le mouillage dans le lagon de Bora Bora réglementé
BORA BORA, le 20 novembre 2018. Un arrêté va être pris pour réglementer le mouillage dans le lagon de Bora Bora. Deux types de zones ont été délimités : celles réservées aux navires d’une longueur supérieure ou égale à 20 mètres et celles destinées aux navires d’une longueur inférieure à 20 mètres. Cette longueur est communément admise pour distinguer les yachts des voiliers.


L’accroissement exponentiel des activités sur le plan d’eau de l’île de Bora-Bora (activités nautiques, aquatiques, subaquatiques, plaisance, loisirs, sports et pêche), mais aussi le développement des navires de croisière (les yachts), rendent nécessaire la réglementation du mouillage des navires dans les eaux intérieures de cette île.
Il est essentiel de pouvoir gérer en amont les potentiels conflits d’usage susceptibles de survenir, mais aussi d’assurer l’intégrité d’installations indispensables, telles que notamment les câbles et divers émissaires sous-marins, qui pourraient être détériorés par les ancres des navires au mouillage. Il était également essentiel de contribuer à préserver la certification « Pavillon Bleu » des plages de la commune de Bora Bora. C’est pourquoi, l’élaboration de ce cadre réglementaire s’est faite en collaboration avec la commune de Bora Bora et la Direction des affaires foncières (DAF) afin de répondre de la manière la plus adaptée aux besoins en matière de régulation du mouillage. Cette réglementation complète celle adoptée récemment afin de créer deux zones de mouillages destinées aux paquebots de croisières de plus de 90 mètres de long.
Le cadre juridique choisi a donc pris en considération la nécessité de garantir la sécurité de la navigation dans les eaux intérieures, l’utilisation raisonnée du domaine public maritime, ainsi que la préservation des intérêts des professionnels de la mer, ceux de la population de l’île et des plaisanciers de passage. L’arrêté adopté par le Conseil des ministres porte sur deux grands axes que sont les règles générales applicables dans les eaux intérieures de l’île de Bora Bora et les règles applicables dans les zones dédiées au mouillage autorisé.
En ce qui concerne les règles générales applicables dans les eaux intérieures de l’île de Bora Bora, le principe est d’interdire le mouillage des navires dont la longueur est supérieure à 10 mètres ou dont la durée de séjour au mouillage est supérieure à 24 heures. Ces navires devront obligatoirement mouiller dans des zones dédiées au mouillage, autorisées et listées. Concernant les activités nautiques, aquatiques ou subaquatiques, leur nombre a également été pris en compte afin de s’assurer que le projet ne créait pas une rupture d’égalité entre les différents prestataires d’activités sportives et touristiques. La volonté de la commune de Bora Bora étant de limiter le plus possible le mouillage sur ancre, une autre réglementation spécifique sera élaborée, destinée à réserver exclusivement aux prestations commerciales d’activités nautiques, aquatiques, subaquatiques des zones réservées dites « zones d’écotourisme ». Cet arrêté sera présenté prochainement.
En ce qui concerne les règles applicables dans les zones dédiées au mouillage, deux types de zones ont été délimitées : celles réservées aux navires d’une longueur supérieure ou égale à 20 mètres qui disposent de 8 zones dédiées, et celles destinées aux navires d’une longueur inférieure à 20 mètres. Cette longueur est communément admise pour distinguer les yachts des voiliers. Le zonage a été effectué en étroite collaboration avec la commune qui, en raison de sa connaissance des lieux, de leur fréquentation et de leur utilisation, était plus à même d’identifier les zones adaptées et pertinentes.
Afin d’assurer le suivi du mouillage des navires, une déclaration d’entrée et de départ des navires des zones dédiées a été instaurée. Cette disposition devrait permettre à l’autorité gestionnaire des zones de connaître à tout moment le nombre de navires présents dans chaque zone, de les identifier, ainsi que leur propriétaire ou utilisateur. Un régime de peines contraventionnelles est prévu dans le but de sanctionner diverses infractions à la nouvelle réglementation.


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Les entreprises invitées à passer des petites annonces pour leurs déchets

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Les entreprises invitées à passer des petites annonces pour leurs déchets
Papeete, le 20 novembre 2018 - Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets qui se déroule jusqu'au 25 novembre, la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Services et des Métiers a présenté hier un site internet destiné à la gestion des déchets professionnels sur le Fenua. Ce tout nouveau site doit faciliter le contact entre les professionnels de tous les secteurs afin de favoriser la récup, la réutilisation des déchets qu'ils produisent, en passant par la case réparation quand c'est nécessaire.

Travailler en amont pour réduire le nombre de déchets produits par les entreprises ! Telle est l'idée de la mise en place du site internet www.dechets-professionnels.pf, par la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Services et des Métiers (CCISM), avec ses partenaires, la Direction de l'environnement, le syndicat Fenua Ma et l'Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

RÉPARER PLUTÔT QUE RACHETER
Les entreprises invitées à passer des petites annonces pour leurs déchets
Et pour cela, rient de tel que de favoriser la filière de la réparation des déchets des entreprises par d'autres, plutôt que de les jeter pour racheter du neuf. Récupérer, réparer pour réutiliser !
Le site mis en ligne depuis cette semaine répertorie tous les types de déchets, allant des cartouches d'encre, aux bois non traités, en passant par des bouées ou des cordages. Le principe de ce site est d'accompagner techniquement les professionnels dans la bonne gestion de leurs déchets. L'internaute pourra notamment via ce site trouver le réparateur qu'il souhaite. Outre le fait d'optimiser la consommation des ressources, "le fait de réparer un objet est souvent créatrice d'emplois", comme le souligne Sandrine Ouiazem, de l'Ademe.

"PETITES ANNONCES"
Ce site contient une rubrique plutôt astucieuse de "Petites annonces ". Elle permet aux professionnels d'offrir leurs déchets à ceux qui pourraient en avoir besoin. Comme tout site classique de petites annonces, une entreprise, par exemple, qui voudra se débarrasser de ses palettes va publier une annonce via le site. Une autre pourra alors les récupérer et donner une seconde vie à ces planches de bois. Tout cela de façon gratuite.
D'autres rubriques sont également prévues pour aider l'entreprise dans la gestion de ses déchets. Ainsi, une rubrique "Vos solutions" aidera le professionnel à trouver des possibilités pour gérer les déchets qu'il produit. Une autre concernant la "Réglementation", lui rappellera le Code de l’Environnement et les obligations qui lui incombent. La rubrique "Documentations" lui permettra de télécharger le guide des déchets des entreprises de Polynésie française. Enfin, une FAQ va offrir à l'entreprise la possibilité de poser les questions qu'elle souhaite.
A l'heure actuelle, une dizaine d'entreprises sont déjà répertoriées sur une carte interactive, la CCSIM espère que le nombre augmentera très rapidement.

Infos pratiques
www.dechets-professionnels.pf
Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter la cellule Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement par mail à qhse@ccism.pf ou par téléphone au 40 47 27 47.
Vous pouvez également retrouver les opérations "Manger malin" et "Fenua plogging" (ramassage de déchets en courant ou en marchant) sur la page Facebook de la CCISM de Polynésie.

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​Souveraineté : Flosse souhaite se "mettre d’accord" avec le Tavini

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​Souveraineté : Flosse souhaite se
PAPEETE, 20 novembre 2018 - Gaston Flosse demande à la ministre des Outre-mer de mettre un terme aux travaux de toilettage du statut d’autonomie. Le leader orange promeut un statut offrant plus de souveraineté à la Polynésie et l’organisation à terme d’un scrutin d’autodétermination.
 
La question serait : "Voulez-vous que le Polynésie française accède à la pleine souveraineté en association avec la France ?" Pour le leader du Tahoera’a Huiraatira, ce référendum pourrait être organisé entre 2025 et 2030. En attendant, la Polynésie française bénéficierait dès 2019 d’un statut de Pays associé à la France et disposerait de 5 ans pour négocier avec l’Etat des accords lui donnant plus de compétences, notamment dans le champ régalien, avant l’organisation de la consultation par référendum. Le projet ne manque pas d'ambition. Mais encore faut-il au Vieux Lion disposer de relais d'influence à Paris pour faire entendre ce projet au plus haut niveau de l'Etat. Il assure les avoir.

Les deux groupes de l’opposition à l’assemblée ont en attendant émis un avis minoritaire défavorable au projet de toilettage du statut d’autonomie qui leur était présenté jeudi 15 novembre, à Tarahoi. Ils se sont manifestés sous couvert de l’article 9-1 de la loi organique 2004-192 du 27 février 2004 portant statut d’autonomie de la Polynésie française. Les huit élus Tavini dénoncent, dans ce projet de toilettage, la non-prise en compte de la réinscription de la collectivité, en mai 2013, sur la liste onusienne des pays à décoloniser et du processus d’autodétermination auquel il doit donner lieu. Pour les neuf élus Tahoera’a, et leur leader, Gaston Flosse, la perspective d’une douzième modification de la loi organique en 14 ans "appelle un véritable débat de fond sur un nouveau statut d’autonomie" avec des compétences élargies au champ régalien. C’est le statut de Pays associé, dans un premier temps, puis l’accession à plus de souveraineté jusqu’à la consultation référendaire souhaitée en 2026-2030.

Le leader orange a adressé un courrier à la ministre des Outre-mer, mardi, pour lui demander de cesser les travaux engagés depuis 2014 dans le cadre du toilettage du statut d’autonomie, alors que l’assemblée a rendu jeudi dernier un avis favorable au projet de loi organique qui lui était présenté, par 40 voix sur 57 représentants.

Minorité majoritaire

Mais pour président du Tahoera’a Huiraatira, comme pour les élus indépendantistes, avec 68 969 voix exprimées soit en faveur de son parti, soit du Tavini Huiraatira, la majorité populaire est avec eux, lors des Territoriales de mai dernier, à 2200 voix devant la liste Tapura Huiraatira conduite par Edouard Fritch. Pour Gaston Flosse, comme pour le Tavini Huiraatira, ce constat est suffisant pour palier l’apparent déficit de légitimité dont pourrait souffrir leur position défavorable au projet de toilettage statutaire, à 40 contre 17.

Ce germe d'entente montre au fond que, dans l’adversité, Tahoera‘a Huiraatira et Tavini Huiraatira sont enclins à faire fi de leurs oppositions de façade et tomber d'accord sur un avenir institutionnel à défendre de concert pour la collectivité.

Restera ensuite à s'entendre sur la portée sémantique du terme "souveraineté". Pour le Vieux Lion, dictionnaire à l'appui, "la souveraineté n'est pas l'indépendance". Mais cette affirmation est très discutable. Et le moment venu, le principe de souveraineté, quel qu'il soit, pourrait bien sceller l’union politique Tavini-Tahoera'a avortée aux dernières élections territoriales. Une telle perspective offre aux deux partis l'opportunité d’une ligne de communication claire et facile à promouvoir auprès de leurs électeurs. Mais le chemin est encore long jusqu’en 2023.

Quatre questions à Gaston Flosse
Vous avez adressé un courrier, le 20 novembre, à la ministre des Outre-mer. Que lui demandez-vous ?
Je lui demande d’arrêter les travaux sur la modification de la loi de février 2004, puisque la majorité que nous représentons, le Tahoera’a Huiraatira et le Tavini Huiraatira, c’est-à-dire 50,78 %, s’est prononcée contre ce toilettage. (…)
 
En mai dernier vous n’avez pas obtenu la majorité à l’assemblée de la Polynésie française. Qu’est-ce qui vous laisse croire aujourd’hui que vous serez entendu à Paris ?
Ce sont les résultats. M. Fritch dit « Nous avons la majorité et les Polynésiens sont contre la souveraineté et l’indépendance ». Mais c’est faux. Il n’a pas la majorité. Les deux partis cumulés : je ne dis pas moi, Tahoera’a Huiraatira, seul. Je dis que le Tavini Huiraatira et le Tahoera’a Huiraatira cumulés, nous faisons 50,78 %. Bon, c’est vrai que l’écart est faible. Mais nous avons la majorité.
 
Vous pensez que vous serez entendu à Paris ?
Ah, j’espère qu’ils nous entendront. Faut-il que le pays soit dans la même situation que la Nouvelle-Calédonie, en 1985-88 ? Faut-il qu’il y ait une guerre civile pratiquement ? Nous sommes contre tout cela. Nous voulons agir dans la négociation. Mais à condition bien évidemment que la France nous entende.
 
Etes-vous prêt à faire cause commune avec le Tavini sur cette question-là ?
Ah oui, sur l’intérêt de la Polynésie… L’intérêt de la Polynésie c’est d’aller vers un autre statut d’autonomie, aujourd’hui. (…) Moi je propose, le Tahoera’a propose la souveraineté. Peut-être eux, un autre statut. Nous essaierons de nous mettre d’accord. (…) On ne va pas vivre éternellement avec l’autonomie. Il faudra bien qu’un jour nous passions à autre chose. Lorsque le président Macron dit : "Nous voulons être pleinement responsables de notre destin." Et pour nous, Polynésiens, qui sera responsable ? Qui va décider pour nous ? Qui va décider pour notre avenir ? Nous aimerions que ce soit nous qui décidions pour nos enfants.


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Une loi du Pays pour encadrer la profession de vétérinaire

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Une loi du Pays pour encadrer la profession de vétérinaire
PAPEETE, le 20 novembre 2018. La profession de vétérinaire n’était jusqu’à présent pas encadrée par un texte réglementaire. Le conseil des ministres a, donc, été favorable, à la proposition de loi du Pays relative à l’exercice de la profession vétérinaire venant, ainsi, pallier ce manque en offrant la garantie d’une meilleure protection des animaux et des droits de leurs propriétaires.

Cette loi institue également l’Ordre des vétérinaires, réel organe de régulation interne et interlocuteur privilégié non seulement de l’administration mais également des associations et de tout un chacun. Enfin, ce texte ouvre de multiples perspectives de développement, notamment dans les îles, en instaurant la notion de mandat sanitaire. Il s’agit d’une délégation permettant à la Direction de la biosécurité de faire exécuter certaines missions qui lui sont dévolues, par des personnes spécialement formées.

Les perspectives en termes de sécurité sanitaire des aliments et de santé et bien-être animal sont multiples, allant de l’inspection des viandes locales mises sur le marché à l’accueil des voiliers en provenance de l’étranger ayant des animaux et des plantes à bord. Cette extension des capacités de contrôle et donc de protection des populations, humaine et animale, prend tout son sens dans les archipels éloignés.



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Les entreprises invitées à passer des petites annonces pour leurs déchets

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Les entreprises invitées à passer des petites annonces pour leurs déchets
Papeete, le 20 novembre 2018 - Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets qui se déroule jusqu'au 25 novembre, la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Services et des Métiers a présenté hier un site internet destiné à la gestion des déchets professionnels sur le Fenua. Ce tout nouveau site doit faciliter le contact entre les professionnels de tous les secteurs afin de favoriser la récup, la réutilisation des déchets qu'ils produisent, en passant par la case réparation quand c'est nécessaire.

Travailler en amont pour réduire le nombre de déchets produits par les entreprises ! Telle est l'idée de la mise en place du site internet www.dechets-professionnels.pf, par la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Services et des Métiers (CCISM) avec ses partenaires, la Direction de l'environnement, le syndicat Fenua Ma et l'Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).


RÉPARER PLUTÔT QUE RACHETER
Et pour cela, rien de tel que de favoriser la filière de la réparation des déchets des entreprises par d'autres, plutôt que de les jeter pour racheter du neuf. Récupérer, réparer pour réutiliser !
Le site mis en ligne depuis cette semaine répertorie tous les types de déchets, allant des cartouches d'encre, aux bois non traités en passant par des bouées ou des cordages. Le principe de ce site est d'accompagner techniquement les professionnels dans la bonne gestion de leurs déchets. L'internaute pourra notamment via ce site trouver le réparateur qu'il souhaite. Outre le fait d'optimiser la consommation des ressources, "le fait de réparer un objet est souvent créateur d'emplois", comme le souligne Sandrine Ouiazem, de l'Ademe.

"PETITES ANNONCES"
Les entreprises invitées à passer des petites annonces pour leurs déchets
Ce site contient une rubrique plutôt astucieuse de "Petites annonces ". Elle permet aux professionnels d'offrir leurs déchets à ceux qui pourraient en avoir besoin. Comme tout site classique de petites annonces, une entreprise, par exemple, qui voudra se débarrasser de ses palettes va publier une annonce via le site. Une autre pourra alors les récupérer et donner une seconde vie à ces planches de bois. Tout cela de façon gratuite.
D'autres rubriques sont également prévues pour aider l'entreprise dans la gestion de ses déchets. Ainsi, une rubrique "Vos solutions" aidera le professionnel à trouver des possibilités pour gérer les déchets qu'il produit. Une autre concernant la "Réglementation", lui rappellera le Code de l’Environnement et les obligations qui lui incombent. La rubrique "Documentations" lui permettra de télécharger le guide des déchets des entreprises de Polynésie française. Enfin, une FAQ va offrir à l'entreprise la possibilité de poser les questions qu'elle souhaite.
A l'heure actuelle, une dizaine d'entreprises sont déjà répertoriées sur une carte interactive, la CCSIM espère que le nombre augmentera très rapidement.


Infos pratiques
www.dechets-professionnels.pf
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Construire grâce à des sacs de terre

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Construire grâce à des sacs de terre
PAPEETE, le 20 novembre 2018. L'association Objectif Terre travaille sur la création d’un référentiel de construction en sacs de terre en Polynésie française. Objectif : réduire les circuits d’approvisionnement en matériaux, réduire les coûts de construction, et surtout valider une architecture adaptée à la Polynésie française.

Dans le cadre du partenariat établi entre l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et la Polynésie française pour l’accompagnement de la transition énergétique du Pays, la Polynésie française souhaite asseoir sa volonté de mobiliser l’ensemble des acteurs sur des actions de maîtrise de l’énergie dans le secteur du bâtiment.
A cet effet, plusieurs actions ont été conduites par le service des énergies, telles que des formations et sensibilisations à l’écoconstruction et à la programmation environnementale des projets de constructions, la réalisation de guides Fareco par typologie de bâtiments (logement, secteur hôtelier, établissements scolaires et petits tertiaires), mais aussi la mise en place d’une réglementation énergétique des bâtiments spécifique à la Polynésie française (en cours d’élaboration actuellement).

A la suite d’un appel à projet national (PACTE) lancé par le ministère en charge du développement durable de l’Etat, l’association « Objectif Terre » a été lauréate pour son projet de création d’un référentiel de construction en sacs de terre en Polynésie française.

Les objectifs poursuivis par ce projet visent à réduire les circuits d’approvisionnement en matériaux, réduire les coûts de construction, et surtout valider une architecture adaptée à la Polynésie française et suivant les principes de l’écoconstruction, induisant confort thermique et réduction des consommations d’énergie.

Dans ce contexte, le service des énergies et l’ADEME, dans le cadre de leur partenariat pluriannuel 2015 - 2020, souhaitent encourager cette initiative innovante en Polynésie française, en accompagnant financièrement ce projet. Il a ainsi été décidé d’attribuer une subvention de fonctionnement de 2 177 745 Fcfp en faveur de l’association Objectif Terre pour l’année 2018, lui permettant de financer un atelier décrit dans le programme du projet, à savoir une évaluation du bilan carbone et du coût en énergie grise du prototype qui sera construit, et la réalisation du bilan énergétique du prototype par l’instrumentation de celui-ci (confort thermique, hygrométrique, ventilation naturelle, etc.).

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Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau - Mahana piti 20 nō novema 2018

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Tereraa o te tauiraa tute : tute no te araraa i ni’a i te ea o te huiraatira, ‘ia maita’i mai te pûtê moni a te huiraatira

I mua i te Apooraahau, ‘ua vauvau te Mono-peretiteni, Teva Rofritsch, i te ‘opuaraa ture fenua o te mau taui-haamaita’iraa i te faatuteraa a Porinetia. E tuuhia atu teie ‘opuaraa ture i mua i te âro o te Apooraa a Porinetia i tîtema nei ‘ia faa’ohipahia i te ‘ômuaraa o tênuare 2019.

E mau tauiraa tute haaferuriraa no te pâruru pâpû i te huiraatira i mua i te mau mâa e faatupu rahi nei i te ma’i : te tihota, te ‘ava e te ‘ava’ava. No te reira, ua tuuhia atu te ‘opuaraa ture fenua no te faarava’i i te « tute o te mâa no te aupuru i te êa » e ‘ia ‘âano tôna faa’ohiparaa.

Te faaotiraa, e tute i te mau mâa ia-au i te faito tuhituhi, tôna auraa mau, rahi noa atu-a te faito tihota rahi ato’a ia tôna tute. Ia iti mai te hoo o tauâ mau mâa tuhituhi e te tumu o teie mau tute ‘âpî, e toru tona tâtaratararaa.

- Te feruriraa tano : o te pâhonoraa ia ‘a te hôani i ni’a i te maraa o te mau târifa ;
- Tauiraa peu matauhia : te fârii ‘amuiraa ia ê ‘e mea ‘ino ihoa te mâa tuhituhi no te êa ;
- Tauiraa faito tuhituhi ; no te maraa o te tute tihota e faaiti mai te taiete hâmani i te faito tihota i roto i te mâa e te înu tuhituhi eiaha ho’i tâna moni ‘âpî ‘ia pau e te pâhono ato’a ra ia i te hinaaro mau o te hôani i te înu monamona tano noa.
-
E faataahia te tâato’araa o te moni o teie maraa tute no te tînei i te ma’i, faatupuhia e te tihota, arata’ihia nei e te Faatereraahau no te êa.

Te faatuteraa i ni’a i te uaina numerahia na ia i ni’a i te môhina ia ô mai i te fenua nei, ua mana’o te Faaterehau e taui e tute râ i ni’a i te mea e ‘arohia nei ‘oia ho’i te ‘ava e te ‘ino o tâna e faatupu, te auraa, teitei noa atu â te faito ‘ava teitei ato’a te tute.

E ‘inaha, no te ‘ava’ava te ‘opuaraa a te Mono-peretiteni ia haamaraa matahitihia e 5%, e te reira i te ‘ômuaraa no 2019, o teie te tahi ‘ati rahi i te fenua nei, i te matahiti hô’ê te pohe nei 194 taata o te ‘ava’ava te tumu. E faataahia te moni o tauâ tute nei i roto i te ‘afata arai ma’i.
E raverahi atuâ ‘opuaraa e haamauhia no te haamaita’i i te moni pûte a te mau ‘utuâfare e te haamaita’iraa i te oraraa o te huma. Te mau mana o te feiâ ‘aufau tute te reira ato’a tei hi’ohia mai ‘inaha e haamau te Mono-peretiteni ‘ia ‘ite-au-hia « te hape mana’o ‘orehia » o te ‘aufauraa tute e ‘ia nehenehe te taata ‘ia tâtâ’i riirii noa.

Te tahi, o te tâtâ’iraa ia i te tute TDL, ‘inaha e tutehia nei no te tauturu i te mau tauihaa hâmani i te fenua nei, e rave rahi râ ho’i aita e hâmani faahou nei, e faa’ore ia i terâ tute. E tâmau noa te faa’oreraa tute ia-au i te faaearaa o te mau hâmani i te fenua nei.

Tâmau noa te Hau fenua i tâna poritita pa’epa’e i te faatupuraa ‘ohipa a te tivira : e 2 miria faa’oreraa tute


Ua haamana te Apooraahau e 7 ‘opuaraa faa’oreraa tute no te hô’ê faa’ohiparaa faufaa i te faito e 2 miria. Na roto i teie ‘opuaraa e ti’a mai 12 tihepuraa, 75 tihepuraa no te pu’etau paturaa.

No 2018, ‘ua faaoti na te Faatereraahau e pa’epa’e nâ mua roa, te mau tâtâ’iraa hotera i ni’a i te faito 60% o te faa’oreraa tute eiaha râ e 40%, e 4 hotera tei fâna’o 1,11 miria toata.

Ua ô ato’a te mau tôro’a tumu e tô te îto ‘âpî, ‘ua pa’epa’ehia e 3 ‘opuaraa o tei faa’ohipa e 930,7 mirioni toata. Ia ‘amuihia te tauturu a te Hau ei tute o tei faa’orehia no nâ ‘opuaraa e 7, e 893 mirioni toata.

E’ita te mau târifa môrî e maraa no itema 2018

I taime hurihia mai ai tâ tâtou môrî ‘ua hâ’uti’uti te mau târifa i ni’a i te mâtete o Singapour e te maraa o te târâ marite. Nô reira ‘ua maraa te môrî ‘ârahu e 4,7% ê ‘e 5%, 8% no te môrî hinu pereoo, ‘are’a te môrî tapau ‘ore ‘ua topa 0,4%.

Te mâhu auahi ‘ua maraa i faito 7,3%. Noa âtu teie mau maraaraa ua faaoti te Apooraahau e tâpe’a noa i te târifa tahito no titema 2018.

Tauturu moni na te mau taiete

Ia-au ihoa i te tarena haamahuta i te ‘imiraa faufaa, ‘ua faati’a na te Haufenua e piti rave’a tauturu nâ mau taiete :

- A tahi te tauturu no te fatu mai i te tauihaa ‘ohipa nâ te mau taiete na’ina’i.

- Te piti te tauturu no te mau rave’a ‘ohipa ‘âpî e te faaneheneheraa i ta râtou faretoa fare tâmaaraa anei.

E 30 118 000 toata tâ te Apooraa faaterehau i fârii e tauturu e 9 taiete rii na’ina’i.

Faatureraa o te mau tutauraa pahî i te tairoto o Bora Bora


No te rahi e te rauraa o te faa’ana’anataeraa i ni’a e i raro i te tairoto o Bora-Bora, e te rahi ato’araa mai te pahî uta râtere e te mau iâti, ua mana’o te Apooraa oire, e rave i te mau faatureraa no te mau tutauraa pahî i ni’a i te tairoto. Te reira faaotiraa no te arai ia i te mau pe’ape’a e nehenehe e tupu, no te pâruru i te mau tororaa niuniu e te mau ‘auri pape nâ raro i te hâone, eiaha ia ‘ino i te mau tutau pahî e ia mâramarama te mau rêni tereraa poti. No te reira e ‘ohipa ‘âmui te piha a te Hau (DAF) e te oire no te haapâpû i te vâhi e te mau faatureraa tano.

Te tai’oraa râtere nô nâ ‘ava’e e toru i ma’iri


Te tai’oraa râtere e te tomoraa hotera nô nâ ‘ava’e e toru ‘i haerehia mai, tai’oraa i ravehia e te pu numeraraa a Porinetia.

Te tâmau noa ra te maraaraa i itehia i roto i nâ ava’e e 9 i ma’iri, hau ‘i te 6,9%, e nehenehe e tohu e ia hope mai te matahiti nei e nao’ahia te tai’o hau i te 6,5%, ‘ia ‘âmuihia e 209 379 râtere e tae mai i tetepa nei e tae i tetepa 2019. Te mau ‘ava’e teitei roa a’e o tiunu tiurai e atete, no tetepa noa 19 809 râtere, are’a i tiunu 19 372 ia râtere, te nuuraa hau atu i te 6,99% o te faito au noa mai te ‘omuaraa matahiti.

‘O Farani tô mua roa 6 045 râtere, Marite e Itaria 2 584 râtere, Peretane, Heremani e Herevetia 2 191 râtere, te maraa mai Eropa mai tei te tai’o 19 809 râtere te nuuraa 6,9%. Ia-au te ISPF te râtere no Farani mai e nô nâ ‘ava’e e 9 i ma’iri tei te tai’o i ‘ore a’e nei i nao’ahia mai 2001mai e 37 000 râtere.

Te maita’i o teie mau numera no te rahiraa mai ia te taiete manureva e tere mai nei 32,4% horo pâtete ‘âpî mai tenuare mai.

Te tahi tu’atiraa ato’a e te mau pahi uta râtere i maraa mai ai te rauraa o te faito matahiti o te râtere, e feiâ paari faatuhaahia. O te tahi maraaraa tei te pae ia o te mau hotera ‘utuafare i reira o te feia ‘âpî faito 25 matahiti. Ia rahi atu-a te huru fârii i te râtere te pâhono ra ia ‘i te rau o te mau hinaaro o te hôani.

I te pae o te tomoraa o te mau hotera, noa-atu te toparaa 2,8% ia faa-au-hia i 2017, te ‘ava’e tiurai fifi ihoa râ, ua maraa mai i atete e tetepa ‘ua tae râ i te faito au noa 66,4%, ‘are’a i 2017 e 69,2% te tai’o. te faito moni i ô mai no te tarahu piha hotera ua maraa ia, i atete a tetepa tei te tai’o +7 e +15%.

Ture fenua ‘âpî no te toro’a taote animara


Aore â’e nei e ture arata’i i te toro’a taote animara a tahi nei. Ua haamana te Apooraahau i te ‘ôpuaraa ture Fenua e ‘ite_au ra i te toro’a taote animara na te reira e haapâpû i te hô’ê pâruru maita’i i te mau animara e te ti’araa mana o te mau fatu animara.

Te haapâpû ato’a ra te ture nei e o te ‘amuiraa taote animara noa te faaô parau a te Hau e te mau taatiraa pâruru animara.e nehenehe ato’a atu ra ratou e tonohia i roto i te mau motu.

Te tahi no te hi’opo’a i te maita’i o te mâa e te ea o te animara e rave rau, te hi’oporaa anei i te ‘i’o animara tupa’ihia i te fenua nei te mau iâti e tapae mai nei e animara tâ râtou. E tapa’o mana’ona’o no te Faatereraa fenua i te oraraa o te huiraatira ‘i roto ihoarâ i te mau taamotu âtea.

Te mau faanahoraa o te mau tata’uraa tihepuraa rave ‘ohipa na te Hau i Porinetia

Na te hô’ê faaueraa mana a te Apooraahau e faanaho nei i te târena o te mau tata’uraa no te faaô i roto i te ‘ohipa a te Hau. Na te reira faaueraa mana e haapâpû i te mau mero tomite hi’opo’a, te naturaraa o te mau parau tata’u e te mau tai’o.

Te tauiraa i faaotihia, i roto i te tomite hi’opo’a, e huti tarerohia hô’ê ti’a no te feiâ rave ‘ohipa, ei mero, eiaha faahoura te taata no te piha a te Hau tei reira te tumu o te taata’uraa.

Te tahi, ua faatiti’aifaro ato’ahia te rauraa o te mau tai’o i ni’a i te huru o te mau parau tata’u e te rauraa o te faanahoraa e te târenaraa o te mau tata’uraa a te Hau.

Te faati’araa fare hâmanihia i te pûte repo : tauturu moni na te taatiraa Objectif Terre

Ua taiete na o Porinetia e te ADEME, no te ‘âpee i te pûai ora e ‘ohipa nei i roto i te mau paturaa fare i te fenua nei, no te feruri ‘âmui i ni’a i te tauiraa i te huru o te mau paturaa fare e ‘ia tû’ati e te naturaraa o te fenua.

Na te piha a te Hau no te mau îto i arata’i mai i terâ tata’uraa, nâ reira te hâpii e te faahinaaroraa i te patu naturaraa i te mau fare nohoraa, hôtêra, fare hâpiiraa e te mau fare noho-au, haamau ato’a râ i te mau faatureraa o tâua mau paturaa e au i Porinetia nei.

Ua tuuhia na i roto i te tata’uraa, o te taiete « Objectif Terre » tei haru i te rê no tâna ‘opuaraa e patu i te fare hâmanihia i te pûtê repo i Porinetia nei. Te fâ a teie taiete o te faa’îtiraa mai i te mau tauihaa poro’i, e mâmâ mai te moni pau, e tu’ati ato’a râ te mau fare e te naturaraa o te fenua mâ te ‘âpee i te paturaa natura, mâ te ‘ore e mo’ehia ei fare maniania ‘ore, haumi ‘ore, pûva’iva’i natura e te faaîti i te ‘amu uira.

No te reira, ua faaoti te piha a te Hau no mau îto e te ADEME e faaîtoito i te taiete Objectif Terre na roto i te faataaraa i te tauturu moni i ni’a i te faito e 2 177 745 toata no 2018.

Ta’ere e arutaimareva : tauturu nâ te mau taatiraa


Ua fârii te Apooraahau i te mau aniraa tauturu moni a te mau taatiraa e tutava nei i te pae o te ta’ere e te arutaimareva.

E 5 mirioni na te ‘amuiraa rima’î Te Tuhuka O Te Henua Enana e faanaho nei i te 47 raa o tâna faa’iteraa tauihaa e tupu mai te 22 no novema i tae i te 2 nô titema. E ‘amui mai hau atu ite hânere taata rima’î i te Mama’o.

800 000 na te mataienaa Vaka no Ua Pou peretitenihia e Rataro, o tei haamau mai na i te hâpiiraa hiro’a tumu Tuhuka Vaka, e hâpiiraa hoe vaa e tu’aro Maohi, hâpiiraa himene e ‘ori Nuuhiva.

700 000 toata na te taatiraa Te u’i no te ‘oa’oa ‘atu’atu e no te faanehenehe i te mau fenua ‘ihipapa e vai nei i Vaira’o, ei mata’ita’iraa na te râtere.


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Un instituteur pédophile condamné à huit ans de prison

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Un instituteur pédophile condamné à huit ans de prison
PAPEETE, le 20 novembre 2018 - L'homme comparaissait devant le tribunal correctionnel pour un viol et des agressions sexuelles commis sur treize petites filles, qui étaient ses élèves à l'époque des faits. Ce « prédateur », dont l'expert psychiatre a reconnu les tendances pédophiles, a été condamné à huit ans de prison et dix ans de suivi socio-judiciaire.

A l'origine de ce douloureux dossier, une plainte déposée par une adolescente en 2016. A l'époque, la jeune fille se présente à la gendarmerie en compagnie de son père. Elle dénonce un viol et des attouchements sexuels commis par son instituteur, lui-même père de quatre filles. Comble de la perversion : afin de ne pas être dénoncé, le prévenu menaçait de baisser les notes de son élève. Quelques années auparavant, il avait été relaxé par la cour d'appel des faits d'attouchements sexuels sur mineures pour lesquels il avait été condamné à huit mois de prison en première instance


« Stratagème bien rodé »
Entendu suite au dépôt de plainte, l'homme reconnaît les faits et révèle d'autres faits plus anciens. L'enquête laisse apparaître un stratagème bien rodé : dans sa salle de classe, l'instituteur avait déplacé son bureau. Il y avait accolé une armoire afin, selon ses dires, de créer un « coin lecture. » Il semble plutôt que cet endroit lui ait servi à caresser les petites victimes et ce, en plein cours. Outre sa qualité d'instituteur, le prévenu était en charge de cours de catéchisme qu'il dispensait auprès d'un homme lui même condamné pour viol sur mineur en 1986.

L'enquête laisse apparaître que le prévenu a fait au moins treize victimes, qui étaient toutes des élèves dont il avait la charge en qualité d'instituteur. Dans son entourage, la révélation des faits étonne de nombreuses personnes qui déclarent que le prévenu est « gentil », et même « irréprochable » pour le prêtre qui l'a engagé.

« Victime de dieu »
A la barre du tribunal ce mardi, l'instituteur fait un malaise à l'évocation des faits. Puis il se reprend et tente de s'expliquer. Certes, il a commis les actes qu'on lui reproche mais son axe de défense consiste à se positionner comme une victime. Victime d'une mère incestueuse, victime de sa hiérarchie qui l'a réintégré après sa relaxe et victime de dieu qui l'aurait « abandonné. »

Face aux magistrats, les parents des victimes défilent pour exprimer leur volonté de justice. Ils évoquent leurs filles, « traumatisées ». Emu, un père raconte : "aujourd'hui, ma fille ne veut même pas me faire un bisou, à moi, son père !" Un autre parent lit un verset de la Bible. Le prévenu, souriant, acquiesce. L'incompréhension domine.

Selon l'expert psychiatre, le prévenu a des tendances pédophiles et présente un état « dangereux. »

Le procureur de la République, qui requiert huit ans de prison, semble indigné : « ce prédateur était non seulement professeur des écoles mais également ministre de la communion ! Il ose évoquer le consentement d'une enfant de 12 ans alors que la sidération des victimes était complète. »

Pour l'avocat de la défense, le prévenu est malade : « il reconnaît les faits mais se comporte en victime. Ce sont les caractéristiques d'un pédophile. »

Avant que les magistrats ne se retirent pour délibérer, le prévenu s'adresse aux victimes, à celles qui sont présentes mais également à celles qui sont absentes en déclarant qu'il espère, un jour, « obtenir leur pardon ».


Au regard de la « gravité particulière » des faits, le tribunal condamne l'homme à huit ans de prison assortis d'un suivi socio-judiciaire de 10 ans. Le tribunal prononce également la privation des droits civiques.




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Le mana à la portée de tous

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Le mana à la portée de tous
PAPEETE, 20 novembre 2018 - Les étudiants de l’Institut supérieur de l’enseignement privé de Polynésie organisent "Les 100 voix du mana". L'événement se déroule à l'Isepp ce jeudi 22 novembre de 8 heures à 16 h 30.
 
Le mana est un concept mis à l’honneur depuis quelques années par le GIE Tahiti Tourisme qui serait une caractéristique essentielle de l’expérience de l’identité culturelle de la Polynésie française. C’est donc tout naturellement que les étudiants de l’Isepp en ont fait, la base de l’événement qu’ils organisent le 22 novembre prochain de 8 heures à 16 h 30.
 
La journée commencera dès 8 h 00, avec une cérémonie d’ouverture, officiée par le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, conjointement avec le directeur de l’Isepp, Guillaume Mariani et avec la responsable de la filière Sciences de l’Information et Communication, Céline Herve-Bazin.
 
Dans un second temps, des conférences seront organisées dans l’amphithéâtre de l’Isepp. Les intervenants s’intéresseront à la place du mana dans toutes ses déclinaisons : dans la culture, dans le tatouage, sur le fenua ou encore dans l’alimentation. Parallèlement, des ateliers auront lieu dans le Hall. À l’heure du déjeuner, un buffet tahitien sera servi aux convives.
 
L’après-midi, le film Tuhei d’Edgar Tetahiotupa sera projeté. (Il s’agit d’un film en tahitien et sous-titré en français qui s’intéresse aux fondamentaux de la culture polynésienne.) Un temps de débat fera suite à la projection du film pour revenir sur les aspects phares évoqués par le réalisateur.
 
L’événement prendra fin avec la cérémonie de clôture, au cours de laquelle le jeu VaiMana sera présenté. Il s’agit d’un jeu en relation avec la célèbre cascade de Faaone, un projet soutenu par la Direction de l’environnement (DIREN).

PRATIQUE

Événement gratuit
Contact : vaiherelightcenter@gmail.com

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Querelle de voisinage dans le quartier Pugibet

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Querelle de voisinage dans le quartier Pugibet
PUNAAUIA, le 20 novembre 2018 - ​Voilà deux mois que Laurence Martin, copropriétaire d'un immeuble d'habitation à Punaauia, a débuté des travaux de rénovation à la suite d'un incendie. Un chantier contesté par Terahitiarii Peni, et d'autres habitants du quartier. "Elle est en train de construire un second étage, sans avoir les autorisations préalables", insiste ce dernier. "J'ai fait les démarches nécessaires de mon côté", se défend Laurence Martin.  

Une ambiance des plus tendues dans le quartier Pugibet, à Punaauia. Quatre mois après un terrible incendie qui a ravagé quatre appartements d'un petit immeuble, la température n'est toujours pas retombée. La cause de ces tensions : les travaux de rénovation entrepris par Laurence Martin, copropriétaire du bâtiment, il y a maintenant deux mois.
 
"On s'est aperçu qu'elle s'est servie de ces travaux de rénovation pour construire un étage supplémentaire, et passer ainsi à R+2. Le tout sans permis de construire", a indiqué Terahitiarii Peni, habitant du quartier. Puis d'insister, "elle aurait juste rénové l'étage qui avait brûlé, on n'aurait rien dit. Mais vu comme c'est parti, et au niveau de l'architecture de son bâtiment, tout peut s'effondrer. On veut éviter un épisode dramatique c'est tout."

UN REFERE ET UNE PETITION POUR STOPPER LES TRAVAUX
Querelle de voisinage dans le quartier Pugibet
L'intéressé précise par ailleurs, "on est passé à la mairie. On s'est tourné ensuite vers la gendarmerie, la police, les services de l'urbanisme, et aucun n'a la compétence pour stopper l'avancée des travaux. Nous avons donc lancé une procédure en référé. Elle a été examinée lundi, et nous serons fixés dans deux semaines."  
 
A noter aussi que Terahitiarii, avec le soutien de sa famille, a fait circuler ces derniers jours une pétition dans le quartier pour s'opposer à la poursuite de ces travaux. 150 signatures ont été recueillies jusqu'à présent. Il rappelle également, article de presse à l'appui, que Laurence Martin a été condamnée en 2011 à de la prison, pour un trafic de drogue, "donc elle semble bien connaître les démêlés avec la justice", confie Terahitiarii.

PAS D'ETAGE SUPPLEMENTAIRE
Sur le chantier, le responsable des travaux semble quelque peu exaspéré par cette situation. "J'ai une femme, et trois enfants à nourrir. Comment je ferai, et comment les autres travailleurs du chantier feront pour gagner de l'argent, si les travaux s'arrêtent", s'exclame-t-il.
 
Laurence Martin de son côté se dit lasse, et parle "d'acharnement" et de "harcèlement" de la part de certains de ses voisins : "Tous mes voisins ne sont pas opposés à la poursuite des travaux, j'ai pu discuter avec certains de la situation. Après je peux comprendre que le bruit, et la poussière peuvent déranger ceux qui sont le plus proche, mais le gros œuvre sera bientôt terminé."
 
Concernant la construction d'un étage supplémentaire, la copropriétaire conteste également cette version : "on refait tout à l'identique, sauf que l'on a fait le choix de tout refaire en ciment. Ma capacité d'accueil ne changera pas à la fin des travaux."
 
Laurence Martin affirme aussi ne pas avoir besoin de permis de construire pour ses travaux de rénovation. "Je ne construis pas de nouvelle "chaume", donc je n'ai pas besoin d'un permis de construire. J'ai fait mes déclarations à l'Urbanisme, et auprès de la mairie de Punaauia. J'ai fait toutes les démarches nécessaires de mon côté."
 
Laurence Martin dénonce également certains manquements aux règles de l'urbanisme de son voisin Christophe Pugibet, "il dispose d'un terrain de 3 000 mètres carrés, et il vient construire à 80 centimètres de ma propriété."  L'ambiance semble plus que jamais électrique.

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Le capitaine du Thorco Lineage condamné à 12 mois de prison avec sursis

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Le capitaine du Thorco Lineage condamné à 12 mois de prison avec sursis
PAPEETE, le 20 novembre 2018 - Le 23 juin dernier, le navire s'était échoué sur le récif de Raroia suite à une série d'avaries. Pour ne pas avoir signalé les problèmes qu'ils rencontraient, le capitaine du Thorco Lineage et la compagnie maritime étaient poursuivis ce mardi devant le tribunal correctionnel. Le commandant du navire a été condamné à 12 mois de prison avec sursis. La compagnie devra payer une amende de 24 millions de francs.

L'échouement du navire philippin, qui transportait 11 tonnes de calcine d'oxyde de zinc, avait nécessité le déploiement de moyens conséquents. Le bateau, qui était entré dans les eaux territoriales françaises le 21 juin, faisait route vers la Tasmanie lorsqu'il a connu une série d'avaries. Le commandant du navire avait alors choisi de « gérer les choses en interne » et n'avait pas prévenu les autorités françaises . Le 23 juin, il s'était finalement échoué sur le récif de Rairoa. Des policiers municipaux de Takume avaient alors donné l'alerte.

En son absence, le capitaine du Thorco Lineage a donc été jugé ce mardi. La compagnie propriétaire du bateau était également poursuivie.

La Polynésie française, par la voix de son avocat, Me Piriou, a affirmé que « notre patrimoine commun avait été mis en cause. » « Nous sommes passés à côté d'une catastrophe écologique majeure », a affirmé l'avocat.

Même constat pour le procureur de la République qui a requis 12 mois de prison avec sursis à l'encontre du capitaine du bateau et une amende de 24 millions de francs : « C'est un coup de chance qu'il n'y ait pas eu de pollution, il faut prévenir contre la mise en danger de la faune et la flore maritimes. »

Pour le conseil qui représente le capitaine et la compagnie, l'équipage a été « transparent », « tous les documents demandés ont été transmis » et il n'y a aucun « élément intentionnel. »

Après en avoir délibéré, les magistrats ont finalement suivi les réquisitions du procureur de la République. La compagnie maritime devra s'acquitter de la quasi intégralité de l'amende. Le capitaine écope de 12 mois de prison avec sursis.




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Rescapé de Moorea : "Je pensais que j'allais mourir"

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Rescapé de Moorea :
MOOREA, le 20 novembre 2018 - Elijah Wolton, 16 ans, n'est autre que l'adolescent qui a été secouru par le navire Aremiti 5, mercredi dernier. Inconscient du danger, Elijah promet de ne plus se lancer à l'eau comme cela, surtout que tout peut arriver sur cette vaste étendue. Il a accepté de se confier à Tahiti Infos.

Né il y a 16 ans d'un père américain et d'une mère originaire de Moorea, Elijah Wolton a grandi aux Etats-Unis, avec son père. En janvier 2018, il s'installe à Moorea avec sa mère. Une vie bien différente de ce qu'il avait connu au pays de l'oncle Sam.

Mais ce fameux mardi 13 novembre, sa vie prend un autre tournant. Ce jour-là, Elijah doit se rendre à Papeete avec sa mère pour récupérer son petit frère, à l'aéroport de Tahiti-Faaa. Malheureusement, tout ne se passera pas comme prévu, puisque l'adolescent arrive en retard au quai de Vaiare. Le dernier ferry de 16h45 vient de quitter Moorea, avec sa mère à bord.

Déçu et motivé par l'idée de retrouver son petit frère, Elijah prend une décision assez surprenante. "Je suis rentré chez moi pour récupérer ma planche de bodyboard, pour rejoindre Tahiti à la nage. J'ai cru que cela allait me prendre 3 à 4 heures" se souvient le jeune américain.

Une décision qui a été prise à la hâte, surtout qu'Elijah sait nager depuis quelques mois seulement. Mais ce grand sportif a voulu repousser ses limites. "Aux Etats Unis, j’avais l'habitude de participer à des courses à pied sur de longues distances et je jouais beaucoup aussi au basket ball", confie-t-il.

"JE PENSAIS QUE J'ALLAIS MOURIR"

Vers 19h30, c'est l'heure du grand saut. Avec son bodyboard, Elijah se met à l'eau et prend la direction de Papeete, avec un sac et une tige de "terevete" (plante aux feuilles veloutées) en souvenir de sa petite amie polynésienne.

Mais au bout de quelques heures, l’adolescent prend conscience de la gravité de son acte. "Je ne m'attendais pas à ce que l'océan soit aussi imprévisible, surtout avec les courants. J’avais le sentiment horrible d’être nulle part dans l'océan. Je commençais à me fatiguer et à avoir sommeil. Je pensais que j'allais mourir, mais il fallait que je continue à nager", explique-t-il.

Dans la nuit, Elijah se rappelle avoir aperçu un bateau de pêche, à une centaine de mètres de lui. "J’ai essayé de le rejoindre, et j’ai abandonné parce que je voyais qu'il s’éloignait de plus en plus".

"UN REQUIN A MORDILLE MES FESSES"

En plein océan, Elijah sait qu'il ne peut plus faire marche arrière. Et pour éviter l'épuisement total, il décide de nager aussi bien sur le dos que sur le ventre, en restant bien agrippé à sa planche. Il a d'ailleurs vu plusieurs étoiles filantes, pendant la nuit.

Mais au petit matin, il fait une rencontre assez "effrayante".

"Pendant que je nageais en position dorsale, un requin d'une taille moyenne a soudainement mordillé mes fesses. Je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose pour survivre. Je l'ai donc frappé avec mes mains et mes pieds pour le repousser, et je suis remonté sur ma planche", raconte-t-il.

Aussitôt après, Elijah rassemble ses derniers efforts pour nager et se rapprocher de Tahiti, malgré "la fatigue et le désespoir".

LA DÉLIVRANCE

À un moment donné, l'adolescent reprend espoir. Il voit "à une cinquantaine de mètres" le navire Aremiti 5, puis le Terevau. Les deux effectuent leurs premières navettes de la journée, entre Moorea et Tahiti. Mais l'excitation d'Elijah sera de courte durée, puisque malgré ses appels au secours et ses signes de la main, personne ne le voit.

Peu de temps après, Elijah voit de nouveau l’Aremiti 5 qui revenait vers Moorea. "J’avais vu des gens debout à l'extérieur du bateau. Je leur ai fait signe avec mes cris et mes gestes. Bien que le bateau était situé à une quarantaine de mètres de moi, personne ne m'avait remarqué", regrette-il, avant de reprendre : "Ils ne s’attendaient certainement pas à voir un nageur dans les environs".

Après cette deuxième tentative ratée, l’adolescent décide de se positionner entre le trajet du Terevau et celui de l’Aremiti 5 pour se tenir prêt à nager, au bon moment, vers l’avant de l’un des deux bateaux. Il a fallu, pour cela, qu’il se batte contre les courants marins.

Quelques temps plus tard, l’adolescent voit, de nouveau, les deux navires, l'un en direction de Moorea (Terevau) et l'autre en direction de Papeete (Aremiti 5). Elijah sait que c'est sa dernière chance. Il décide de se placer devant l'Aremiti 5 pour être bien vu par les membres de l’équipage. Une initiative qui a payé puisque l'adolescent a pu être embarqué à bord.

Une fois sur le bateau, Elijah a reçu les premiers secours nécessaires. "Je remercie le Seigneur, parce que j’étais désespéré et je pensais que j’allais mourir. Je ne sais pas si j'aurais pu atteindre l’île de Tahiti, si personne ne m’avait vu. J'aurais essayé sans relâche, mais je pense que j’aurais pu encore tenir une journée en mer. J’avais vraiment sous-estimé cette traversée", explique Elijah.

Arrivé à la gare maritime de Papeete, Elijah a été transféré à l’hôpital de Taaone en compagnie de sa mère et de son petit frère. Il est ressorti le jour même avec seulement quelques petites égratignures.

Aujourd'hui, Elijah Wolton sait que son geste a pu surprendre, voire choquer la population locale. Mais, il sait aussi qu’il ne refera plus jamais cela. Il tire les leçons de cette mésaventure et il a souhaité partager ses derniers mots avec les lecteurs de Tahiti Infos : "Il faut toujours être conscient de ses actes dans la limite de ses capacités, et il faut penser de façon rationnelle avant d’agir".


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Lutte contre l'homophobie: lacets arc-en-ciel pour le XV de France face aux Fidji

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Lutte contre l'homophobie: lacets arc-en-ciel pour le XV de France face aux Fidji
PARIS - Les joueurs du XV de France noueront des lacets de chaussure arc-en-ciel samedi face aux Fidji en soutien à l'ancien international gallois Gareth Thomas, victime d'une agression présumée homophobe, a annoncé mardi le vice-président de la Fédération Serge Simon.

"Tout le rugby français est avec vous après les violences homophobes dont vous avez été victime", a écrit en anglais le N.2 de la Fédération française de rugby (FFR) sur son compte Twitter.
"Pour montrer notre soutien, les joueurs de rugby français porteront des lacets de chaussure arc-en-ciel samedi soir lors du match France - Fidji. Nous sommes tous avec vous sur ce sujet", a encore déclaré Simon.
Gareth Thomas, l'ancien capitaine de la sélection galloise, a déclaré dimanche avoir été victime d'une attaque homophobe vendredi dans le centre de Cardiff.
Sélectionné 100 fois par le Pays de Galles et capitaine à deux reprises de l'équipe des Lions britanniques et irlandais, Thomas a fait son coming-out en 2009, à une époque où il jouait encore professionnellement. Il a pris sa retraite en 2011 et a depuis milité pour les droits des personnes homosexuelles.
En juin dernier, l'ancien trois-quarts polyvalent (arrière, centre ou ailier) s'était associé au député conservateur Damian Collins pour présenter une proposition de loi visant à rendre les comportements homophobes illégaux dans les stades anglais. 
Les Bleus affrontent les Fidji samedi au Stade de France après y avoir échoué de peu face à l'Afrique du Sud (29-26) et avoir dominé l'Argentine à Lille (28-13).

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Une délégation de l’Île de Pâques réclame au British Museum la restitution d'une statue

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Une délégation de l’Île de Pâques réclame au British Museum la restitution d'une statue
Londres, Royaume-Uni | AFP | mardi 20/11/2018 - "Donnez-nous une chance de le voir revenir": une délégation de l’Île de Pâques s'est rendue mardi au British Museum de Londres pour demander la restitution du Hoa Hakananai’a, un moaï (géant de pierre) dérobé par les Britanniques en 1868.

Accompagnée par le ministre chilien du Patrimoine national, Felipe Ward, la délégation de Rapa Nui (nom polynésien de l’Île de Pâques, comme de ses habitants et de leur langue) a rencontré des responsables du prestigieux musée londonien.
A cette occasion, ils ont pu découvrir, très émus, la statue de 2,4 mètres de haut pour un poids de 4 tonnes, trônant à l'entrée d'une des galeries.
"J'ai presque un demi-siècle de vie et c'est la première fois que je vois le moaï Hoa Hakananai’a", a déclaré la gouverneure provinciale de l'île de Pâques, Tarita Alarcón Rapu.
"Je pense que mes enfants et leurs enfants méritent d'avoir la chance de le ressentir, de le voir", a-t-elle ajouté, les larmes aux yeux. "Nous sommes venus jusqu'ici mais nous ne sommes qu'un corps. Vous les Anglais, vous avez notre âme", a-t-elle dit en référence au Hoa Hakananai’a.
La statue avait été emportée sans autorisation en 1868 par le "Topaze", un navire britannique commandé par Richard Powell. La reine Victoria en avait fait ensuite cadeau au British Museum.
Cet impressionnant monolithe présente un élément inhabituel: sur son dos sont gravées des figures en bas-relief décrivant le culte de l'homme-oiseau et d'autres aspects du passé énigmatique de l'île.
Les habitants de l’Île de Pâques, qui souhaitent offrir une réplique en échange de l'original, considèrent que Hoa Hakananai’a a apporté la paix sur leur territoire, vers l'an 1.000, en mettant fin aux guerres tribales.
A l'issue de la rencontre, Felipe Ward s'est dit optimiste quant à la restitution de la statue, tout en avertissant que le processus de retour serait long.
"C'est la première d'une série de discussions", a-t-il dit, assurant qu'une nouvelle rencontre pourrait avoir lieu sur l'île de Rapa Nui, où ont été invités des responsables du musée, et même la reine Elizabeth II.
Qualifiant les discussions d'"amicales et chaleureuses", un porte-parole du musée a souligné qu'elles avaient permis de mieux comprendre "l'importance" du Hoa Hakananai’a pour les habitants de l'île.
Le musée "se réjouit des discussions autour de futurs projets communs avec Rapa Nui", a-t-il ajouté, sans s'avancer toutefois sur les intentions du British Museum.

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L'Indonésie libère une trafiquante australienne

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L'Indonésie libère une trafiquante australienne
Bangli, Indonésie | AFP | mercredi 21/11/2018 - Une Australienne membre du gang de trafiquants d'héroïne dit des "Neuf de Bali" est sortie de prison mercredi après 13 années derrière les barreaux, une affaire à l'origine d'une crise diplomatique entre l'Indonésie et l'Australie.

Renae Lawrence, 41 ans, la seule femme de la bande, avait été arrêtée en 2005 au moment où elle tentait de prendre l'avion à l'aéroport international de Bali, destination touristique privilégiée de l'Indonésie. Elle avait 2,6 kilogrammes d'héroïne dissimulés sur sa personne. 
Elle avait été condamnée initialement à la perpétuité mais sa peine avait été ramenée à 20 ans de réclusion pour cause de bonne conduite.
Entourée par des agents de l'immigration, elle est sortie de la prison de Bangli dans une cohue médiatique vers 17H00 (09H00 GMT) puis s'est engouffrée dans une voiture.
Il est vraisemblable qu'elle sera expulsée rapidement.
"Nous allons la mettre sur une liste noire qui lui interdira à vie d'aller en Indonésie", a déclaré Agato Simamora, patron des services de l’immigration de Bali.
La police de l’État australien de Nouvelle-Galles du Sud a déclaré qu'elle faisait l'objet de deux mandats d'arrêt dans son pays. D'après les médias australiens, elle est recherchée pour une course poursuite à bord d'un véhicule volé.
Les meneurs australiens des Neuf, Andrew Chan et Myuran Sukumaran, avaient été exécutés en 2015, malgré de vives critiques de l'Australie et de multiples appels à la clémence. Ces exécutions avaient provoqué une crise diplomatique avec Canberra.
Le Français Serge Atlaoui, condamné en 2007 à la peine capitale pour trafic de stupéfiants, devait être exécuté en même temps qu'eux mais avait bénéficié d'un sursis.
En juin, un autre membre des Neuf, Tan Duc Thanh Nguyen, est mort en prison d'un cancer de l'estomac. Les cinq membres restants purgent des peines de réclusion à perpétuité.
L'Indonésie, le pays musulman le plus peuplé au monde, a fait de la lutte contre la drogue l'une de ses priorités. Sa législation anti-stupéfiants est parmi les plus restrictives du monde.
Deux Français purgent actuellement de lourdes peines pour trafic de drogue en Indonésie: Gérard Debetz, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 2011, et Serge Atlaoui.
Un autre Français a été arrêté en octobre sur l'île de Lombok, voisine de Bali, avec près de quatre kilogrammes de drogues diverses dans ses bagages.
Des dizaines d'étrangers sont dans les couloirs de la mort en Indonésie et attendent de passer devant le peloton d'exécution.

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Affaire Sarah Nui : le frère de Tamatoa Alfonsi placé en garde à vue

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Affaire Sarah Nui : le frère de Tamatoa Alfonsi placé en garde à vue
PAPEETE, 21 novembre 2018 - Le frère de Tamatoa Alfonsi a été placé en garde à vue mardi matin, dans les locaux de la police judiciaire. 

Les enquêteurs soupçonnent l'homme de s'être livré à du trafic d'ice dans le cadre de l'affaire dite Sarah Nui. Dans cette même affaire, une trentaine de personnes ont déjà été mises en examen, depuis le coup de filet d'août dernier.

Dans l'enquête en cours, de nombreuses écoutes téléphoniques démontreraient l'implication frère de Tamatoa Alfonsi dans ce réseau de trafic d'ice. L'homme a été présenté ce mercredi devant le juge d'instruction. Le magistrat a prolongé son maintien en garde à vue de 24 heures.

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Les All in One en demi-finale de La France a un incroyable talent

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Les All in One en demi-finale de La France a un incroyable talent
PARIS, le 21 novembre 2018 - ​Les All in One, groupe de danse contemporain du fenua, ont conquis le public et le jury de l'émission "La France a un incroyable talent" lors de leur première prestation. Ils se produiront à nouveau sur nos écrans le 11 décembre prochain pour la demi-finale de l'émission.

Une standing ovation du public, un jury complètement conquis, mais surtout un ticket pour la demi-finale de l'émission "La France a un incroyable talent". Les All in One, groupe de danse contemporain du fenua, ont marqué les esprits lors des auditions de l'émission. Les danseurs polynésiens ont fait une entrée remarquée en distribuant tout d'abord des colliers de coquillages au jury de l'émission : Marianna James, Hélène Ségara, Eric Antoine et Sugar Sammy. 

QUATRE PLACES POUR LA FINALE
La troupe, emmenée par Manava Akau, a ensuite réalisé une performance des plus remarquables, en mêlant 'ori tahiti, hip-hop et humour dans leur chorégraphie. La vidéo de leur prestation, diffusée sur les réseaux sociaux par la chaîne M6, a comptabilisé plus de 400 000 vues en 24 heures. Un véritable buzz donc.  "Vous amenez toute votre culture de vôtre île avec vous. Vous allez cartonner partout. C'est un bijou que vous venez de nous offrir", s'est exclamé Eric Antoine à la suite de leur prestation. 

Les All in One auront encore l'opportunité de démontrer toute leur créativité le 11 décembre prochain, à l'occasion des demi-finales de l'émission. "Pour cette soirée décisive, plusieurs des candidats les plus bluffants, les plus drôles et les plus émouvants des auditions sont de retour pour un deuxième numéro inédit de 2 minutes, face à notre jury. Entre grands moments de folie, d’émotion, de grâce, mais aussi de déception et de débats agités, préparez-vous pour une soirée forte en surprises !", a indiqué un communiqué de la chaîne M6.
 
A l'issue de la soirée seul quatre billets seront délivrés par le jury pour le grand final de l'émission. Avec à la clé pour les gagnants la somme de 100 000 euros. Fa'aitoito All in One.

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Pêche sous-marine - Coupe de Teva i uta : Une compétition qualificative pour les Océania

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Le 9 novembre dernier s'est déroulée à Papeari la Coupe de Teva i uta, une compétition qualificative pour les prochaines Océania. A l'issue de la compétition, écourtée en raison des conditions météo, les représentants de la commune ont remis des distinctions à quatre anciens pécheurs émérites lors d'un grand tāmā'ara'a.
Pêche sous-marine - Coupe de Teva i uta : Une compétition qualificative pour les Océania
Une seule journée de compétition

La Coupe de Teva i uta était proposée le 9 novembre dernier, organisée par les clubs de la commune, le club Tehoro Iti (Mataiea) et le club Heke (Papeari), sous l’égide de la fédération tahitienne de sports subaquatiques de compétition. Les résultats de cette coupe ont permis de déterminer la sélection qui représentera la Polynésie française aux Océania 2019 en Australie.

Une seule journée de compétition a été possible en raison du fort mara’amu qui a sévi sur la côte ouest de Tahiti. La première journée s’est déroulée à Papeari et la deuxième, prévue initialement à Mataiea, a dû être annulée. En effet, même les poti marara ont peiné à sortir de la passe de Tehoro et l’organisation, soucieuse de la sécurité des pêcheurs, a préféré annuler la deuxième manche. Une zone de six kilomètres avait été définie entre Mataiea et Papeari.

Le fort mara’amu et le courant capricieux n’ont pas facilité la tâche des pêcheurs qui, au top de départ, ont pour la majorité décidé d’aller vers Papeari. A la pesée, le nombre total de prises valables allait de un à dix-sept poissons. Les experts Teva Montagnon et Tepou Nehemia ont sorti la plus belle pêche des eaux des deux passes de Papeari en présentant notamment trois prises bonifiées dont un ‘ō’eo de plus de quatre kilos, la plus grosse prise de la coupe.

Parti dans la direction opposée, Dell Lamartinière et Rahiti Buchin ont sorti juste une prise de moins. Chez les novices, Rowan Taurei qui a péché tout seul, a pu obtenir la plus belle pêche avec six prises.

Pêche sous-marine - Coupe de Teva i uta : Une compétition qualificative pour les Océania
Une Coupe qualificative pour les Océania

Les frères Ateo et Anthony Paheroo, des anciens champions, ont des palmarès à faire frémir les compétiteurs actuels. Ils ont écumé les compétitions locales, nationales et internationales et ont fait briller les flèches tahitiennes sur les plus hautes marches des podiums. Championnat de Polynésie, de France, d’Europe, du monde…aucune compétition ne manque à leur palmarès. Et c’est donc en toute logique, que le maire M. Tearii Alpha a tenu à les féliciter. Le président du COPF, M. Provost, était présent aussi pour rappeler l’intérêt de se souvenir de nos anciens et de permettre à nos jeunes de les côtoyer et de s’enrichir de toutes leurs connaissances.

Les duos Williams/Tixier et Buchin/Lamartinière nous représenteront aux prochains Océania, prévus au mois de mai 2019 en Australie. Le tournoi se déroulera dans le sud-est du Pays dans la ville d’Eden. Lors des deux dernières éditions, les Tahitiens avaient remporté la médaille d’or (2017 à Guam) et la médaille d’argent (2018) Hawai’i). Il s’agira d’une première sélection pour le duo des Black Fins de Raiatea, Michel Williams et Taumata Tixier, double champion de Polynésie 2017/2018.

Les clubs de Tehoro iti et Heke remercient chaleureusement le maire de Teva i uta et son conseil municipal, les établissements Nautisports et STH ainsi que tous les participants à la Coupe et au tāmā’ara’a. Māuruuru maita’i ! La saison est terminée et elle reprendra au mois de janvier prochain. Rahiti Buchin / FTSSC

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Football - Coupe des Nations OFC : Cruel scénario pour les Vahine Ura

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Après avoir mené 5-3 la majeure partie de la seconde mi-temps, les Vahine Ura se sont faites rejoindre dans les derniers instants du match par Samoa, concédant ainsi le match nul (5-5). Tahiti est troisième du groupe derrière la Nouvelle-Calédonie avec une défaite et un match nul.
Football - Coupe des Nations OFC : Cruel scénario pour les Vahine Ura
Avec cinq buts marqués dans les dix premières minutes de jeu, il ne fallait pas arriver en retard au stade Yoshida de Koné. Samoa ouvre le score dès la première minute de jeu. Dans l’axe droit de la défense tahitienne, Hana Kimitete manque son contrôle orienté et perd le ballon sous le pressing de Sina Sataraka qui place une frappe enroulée au second poteau qui trompe Vahinerii Puraga (1-0 pour Samoa)
 
Tahiti égalise deux minutes plus tard sur une belle action collective. Lanihei Rua se joue de trois défenseurs sur l’aile droite et centre au second poteau pour Heimiri Alavarez, la capitaine des Vahine Ura remet au centre pour Carole Teotahi qui reprend en première intention et marque. (1-1)
 
Après un nouveau but des Samoa (2-1 pour Samoa), Carole Teotahi ramène une nouvelle fois ses troupes à égalité en reprenant victorieusement un centre en retrait de Ninauea Hioe, qui avait bien débordé et fixé la défense sur le côté droit (2-2). Les Vahine Ura prennent l’avantage grâce à Hanihei Taumaa qui, lancée dans la profondeur sur l’aile droite à la 10’, vient placer une frappe à ras de terre croisée qui bat la gardienne samoane. (3-2 pour Tahiti)
 
Après un nouveau but des Samoa sur coup de pied arrêté à la 22’, bien décalée par Kiani Wong sur le côté droit, Ninauea Hioe redonne l’avantage aux Vahine Ura juste avant la pause d’une très belle frappe du gauche qui vient se loger dans la lucarne opposée de Ronisa Lipi (4-3 pour Tahiti).

Football - Coupe des Nations OFC : Cruel scénario pour les Vahine Ura
Un triplé pour Carole Teotahi
 
A la 50’, Ninauea Hioe réalise un petit numéro côté gauche avant de centrer pour Carole Teotahi à l’entrée de la surface samoane. L’attaquante des rouges réalise un contrôle orienté qui lui permet d’éliminer la défenseur et la gardienne des bleues pour marquer dans le but vide (5-3 pour Tahiti).
 
A l’heure de jeu, les esprits s’échauffent lorsque, non contente d’un geste de Lanihei Rua, Sina Sataraka lui assène un coup de poing devant les yeux de l’arbitre assistante. On pense que l’arbitre va expulser la joueuse samoane mais cette dernière n’écope que d’un carton jaune, pire encore, elle sanctionne également l’ailière des Vahine Ura.
 
On pense que le triplé de Carole Teotahi a mis les Vahine Ura à l’abri mais les Samoanes vont faire preuve d’abnégation pour réduire le score (5-4) à dix minutes de la fin de la rencontre grâce à Sina Sataraka qui va même marquer une deuxième fois juste avant la fin du temps réglementaire. (5-5)

Football - Coupe des Nations OFC : Cruel scénario pour les Vahine Ura
Un résultat cruel
 
Un résultat cruel pour les tahitiennes qui, une nouvelle fois, ont livré un match contrasté, avec un jeu offensif alléchant conclu par de beaux buts d’un côté et une fragilité défensive de l’autre qui ne permet malheureusement pas de valoriser les efforts collectifs.
 
Il reste désormais un match aux Vahine Ura pour tenter d’arracher une première victoire dans le tournoi. Les tahitiennes affronteront vendredi à 17h l’équipe de Papouasie Nouvelle-Guinée, favorite du groupe A, qui a terrassé Samoa (5-0) et la Nouvelle-Calédonie (6-2) lors de ses deux premiers matches.
 
Mathématiquement, les Vahine Ura peuvent encore espérer une qualification, il faut pour cela que les protégées de Stéphanie Spielmann battent leurs prochains adversaires et que la Nouvelle-Calédonie perde ou fasse match nul face à Samoa. La tâche s’annonce compliquée mais en football tout est possible. KK / FTF

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