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Les priorités du plan de prévention de la délinquance

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Les priorités du plan de prévention de la délinquance
PAPEETE, le 13 novembre 2018 - Le Conseil de prévention de la délinquance, s'est réuni ce mardi à la présidence de la Polynésie française, en présence des autorités du Pays et de l'Etat. Pour les deux prochaines années quatre priorités ont été dégagées : la lutte contre les addictions, la prévention de la délinquance des mineurs, la réduction des violences intrafamiliales, et la lutte contre l'insécurité routière.

"Les thèmes qui ont été retenus vont occuper tout une génération", a insisté ce mardi Thomas Pison, procureur général en Polynésie française, à la sortie du quatrième conseil de la prévention de la délinquance en Polynésie française. Plus d'un an après sa dernière tenue, René Bidal, Haut-commissaire de la République, et Edouard Fritch, président du Pays, ont tenu à rassembler ce mardi à la présidence les maires, des représentants des services de l'Etat et du Pays, de même que des associations, pour aborder avec eux les quatre axes prioritaires en matière de lutte contre la délinquance pour les deux prochaines années au fenua.
 
Ainsi l'accent sera particulièrement mis sur la lutte contre les addictions (alcool, paka, ice). "Je dirai que les addictions irriguent les autres problèmes, comme les accidents de la route, et les violences intrafamiliales", a indiqué le procureur général.  La réduction des violences intrafamiliales, et la lutte contre l'insécurité routière font également partie des quatre priorités.
 
Et le dernier axe de travail concerne la prévention de la délinquance des mineurs. René Bidal a par ailleurs rappelé que, "la protection des personnes et des biens appartient à l'Etat. Mais l'Etat et la justice ne peuvent rien faire sans associer, en matière de prévention, le Pays, qui dispose de moyens financiers, mais également de ministères compétents dans ce domaine."



"REVENIR A CETTE CULTURE POLYNESIENNE FAVORABLE A LA SOLIDARITE"
Le mois dernier, à l'occasion des journées de la sécurité, René Bidal avait fait un point sur les chiffres de la délinquance au fenua. "La délinquance en Polynésie française ne se manifeste pas par une explosion à la hausse", avait alors expliqué le représentant de l'Etat.
 
Si les chiffres relevés dans nos îles en matière de délinquance sont moins importants que ceux relevés dans l'Hexagone, une statistique est néanmoins alarmante en Polynésie française. On constate en effet que les violences intrafamiliales représentent 65% des faits de blessure volontaire. Soit un taux largement supérieur par rapport à la moyenne nationale. "Le sujet est justement d'éviter que les choses s'aggravent", a expliqué René Bidal. Puis d'ajouter, "il faut revenir à cette culture polynésienne qui est favorable à la solidarité, à l'éducation, à la proximité entre les enfants et les parents, et qui ne s'abîme pas au fil du temps."
 
Edouard Fritch a de son côté exposé qu'il travaillait à la mise en place d'une délégation interministérielle, dans le but de coordonner des actions avec l'Etat. Le Pays devrait communiquer dans les prochaines semaines tous les détails de ces opérations de sensibilisation, et de prévention. 

FOCUS
Les priorités du plan de prévention de la délinquance
Le plan de prévention de la délinquance pour 2018/2020
  1. Prévention des addictions : mise en place d'un module de sensibilisation aux conduites addictives dans les établissements scolaires, lancement d'un plan de communication Etat-Pays, ambitieux et percutant, sur l'usage et les effets dévastateurs de l'ice, réactivation de la charte de bonne conduite sur la vente d'alcool et la publicité des boissons alcoolisées
 
  1. Délinquance des jeunes : prévention de l'absentéisme scolaire, prévention de délinquance en milieu scolaire, développement d'activités socio-éducatives sportives et culturelles pour lutter contre l'oisiveté
 
  1. Les violences intrafamiliales : pérennisation du "Téléphone Grave Danger", développement des groupes de parole volontaire sur les violences conjugales, organisation des camps de famille sur l'ensemble des archipels
 
  1. Sécurité routière : intensification des contrôles routiers, organisation d'actions ciblées au sortir des établissements festifs, davantage d'actions de prévention dans et aux abords des établissements scolaires, lancement d'une campagne de communication choc

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Sommet de l'Apec: Port Moresby, reflet de l'influence chinoise dans le Pacifique

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Sommet de l'Apec: Port Moresby, reflet de l'influence chinoise dans le Pacifique
Port Moresby, Papouasie-Nouvelle-Guinée | AFP | mercredi 13/11/2018 - Des drapeaux rouges, des publicités à la gloire de l'aide chinoise et même une pagode toute neuve: à Port Moresby, on pourrait être tenté de croire que c'est Pékin qui organise le sommet Asie-Pacifique et non la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

La décision du président américain Donald Trump de faire l'impasse sur le rendez-vous annuel de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec) qui débute cette semaine dans ce pays pauvre permet à son homologue chinois Xi Jinping d'en devenir la vedette incontestée. Une occasion que Pékin n'a pas laissé passer.
Le président chinois arrivera jeudi soir à Port Moresby pour une visite d'Etat, avant le sommet de l'Apec samedi et dimanche. Un enchaînement destiné à montrer l'influence grandissante de Pékin dans la région.
Vendredi, il devrait inaugurer une nouvelle artère de la capitale papouasienne avant d'être l'hôte d'une cérémonie tribale traditionnelle censée illustrer l'importance de son statut.
Face au luxueux hôtel Stanley, où descend M. Xi et la délégation chinoise, des dizaines de drapeaux rouges entourent une pagode récemment construite, dans une célébration de l'amitié avec la Chine.
Pékin ne ménage pas ses efforts pour accroître son influence dans le Pacifique, raflant des contrats pour ses entreprises, achetant des droits miniers,  investissant dans les matières premières et enrichissant un important réseau d'influence. 
Cette offensive a suscité l'inquiétude des "poids lourds" traditionnels que sont dans la zone l'Australie et la Nouvelle-Zélande, mais comblé les attentes de pays comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui cherchent à tout prix à attirer les investisseurs étrangers.
 

- Pence voudra "rassurer" -

 
En 2017, la Chine et les îles du Pacifique ont totalisé 7,25 milliards de dollars d'échanges commerciaux, sans compter trois milliards supplémentaires dépensés par Pékin dans des investissements, selon des chiffres officiels chinois
"Les relations entre les deux parties sont entrées dans une nouvelle phase de développement rapide", a déclaré le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Zheng Zeguang au sujet des liens entre Pékin et le Pacifique.
Quatre-voies construites par la Chine, centres de convention construits par la Chine, Cour suprême construite par la Chine... A Port Moresby, les illustrations de la présence chinoise sont omniprésentes.
De plus en plus, Pékin rivalise avec Washington pour ce qui est de l'influence économique, même si la Chine reste en retrait sur le plan militaire.
La décision de M. Trump d'envoyer son vice-président Mike Pence à sa place à Port Moresby complique le travail des diplomates américains qui veulent convaincre que les Etats-Unis n'ont pas déserté la région.
D'autant que personne n'a oublié le fait qu'une des premières décisions du président américain fut de se retirer du "Partenariat Trans-Pacifique", un traité multilatéral de libre-échange, et qu'il ne cesse de remettre en cause l'engagement américain à défendre certains alliés de la région. 
Avant même de chercher à approfondir les relations, la mission première de M. Pence au sommet de l'Apec sera de "tenter de rassurer les gens quant à l'engagement américain dans la région", explique William Alan Reinsch, un ancien responsable américain. 
 

- Avantage Pékin -

 
Samedi, MM. Pence et Xi prononceront chacun leur tour un discours lors de l'Asia-Pacific CEO summit, une rencontre de chefs d'entreprises.
"Les tensions entre les Etats-Unis et la Chine compliquent un peu plus la donne pour les pays d'Asie-Pacifique qui ont toujours eu à maintenir un délicat équilibre diplomatique" entre Washington et Pékin, observe Merriden Varrall, de l'Institut australien Lowy.
Les responsables de la Maison blanche dénoncent des financements chinois attachés de conditions aliénantes pour les pays bénéficiaires et insistent sur la nécessité de "protéger la souveraineté et l'indépendance de ces pays".
Mais à Pékin, on est également combatif. "Personne ne doit faire obstruction à l'amitié, à la coopération et aux échanges entre la Chine et les pays insulaires", a déclaré Zheng Zeguang.
Pour Matthew Goodman, expert du Centre pour les études stratégiques et internationales (CSIS), "en Asie, être présent, c'est déjà 80% du travail de fait".
Si tel est le cas, la Chine a pris un avantage certain cette semaine avec le sommet de l'Apec.

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Fidji: élections dans un archipel coutumier des putschs

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Fidji: élections dans un archipel coutumier des putschs
Suva, Fidji | AFP | mercredi 13/11/2018 - Les Fidjiens votaient sous la pluie mercredi lors de législatives qui voient partir grand favori le Premier ministre Frank Bainimarama, ex-putschiste devenu militant reconnu de la cause climatique, 12 ans après son coup d'État.

Quand il avait rétabli la démocratie en 2014, sa formation FijiFirst avait remporté 59% des voix. Cette fois-ci, les sondages le créditent de 68% des intentions de vote, face à une opposition divisée.
M. Bainimarama, 64 ans, a promis la stabilité et la fin de la "culture du coup d'État" dans l'archipel de 920.000 habitants, où quatre gouvernements ont été renversés entre 1987 et 2006.
Le principal rival du Premier ministre est aussi un ancien putschiste qui avait organisé deux coups d'État en 1987 et dirigé le pays de 1992 à 1999. Sitiveni Rabuka, du parti SODELPA, n'a eu la voie libre pour se présenter que lundi, quand une cour d'appel l'a relaxé d'accusations de corruption.
Dix-sept bureaux de vote ont dû fermer leurs portes à cause de fortes pluies mais Pravin Narain, l'un des 550.000 électeurs de l'archipel du Pacifique Sud, a raconté que les opérations se passaient bien. "Ce temps ne suffit pas à assombrir le moral du peuple", a-t-il dit en votant à Suva.
Les partisans de FijiFirst, qui contrôle 32 des 50 sièges du Parlement sortant, assurent qu'il a apaisé les tensions entre Fidjiens de souche et Indo-Fidjiens, descendants de la main-d'oeuvre indienne importée par les Britanniques pour travailler dans les champs de canne à sucre.
De nombreuses ONG s'interrogent sur la nature réelle de la démocratie fidjienne. Mais il ne fait aucun doute que l'image du Premier ministre a changé du tout au tout en quelques années.
M. Bainimarama fut qualifié de dictateur par l'Australie et la Nouvelle-Zélande après avoir pris le pouvoir le 5 décembre 2006 dans un coup d’État sans effusion de sang qui valut des sanctions aux Fidji et une suspension du Commonwealth et du Forum des Îles du Pacifique (FIP).
Douze ans plus tard, l'ancien amiral est à la pointe de la lutte pour le climat en tant que président de la COP23. Il a notamment recueilli les louanges de l'ex-gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger.
Amnesty International estime que le gouvernement de M. Bainimarama n'a pas entièrement rétabli les libertés suspendues après le coup d’État de 2006.
"Depuis les élections de 2014, la situation des droits de l'Homme aux Fidji reste menacée", a dit l'ONG, évoquant les brutalités policières, les restrictions imposées à la liberté de réunion et la liberté de la presse, et la persécution de défenseurs des droits de l'Homme.
SODELPA, le plus grand des cinq partis d'opposition, avait recueilli 28% des voix en 2014.
Les leaders de l'opposition ont été englués dans des scandales de corruption et des divisions internes, et les analystes ne parient guère sur leurs chances de l'emporter.
Le vainqueur ne devrait pas être connu avant quatre ou cinq jours du fait des difficultés à compter les votes sur les îles les plus reculées de l'archipel.

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Australie: des géants énergétiques réclament une taxe carbone

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Australie: des géants énergétiques réclament une taxe carbone
Sydney, Australie | AFP | mercredi 13/11/2018 - Le géant énergétique australien Woodside a demandé au gouvernement de réintroduire un système de taxe carbone, joignant sa voix à celle de géants miniers qui affirment vouloir agir face au changement climatique dans un contexte de pressions croissantes sur le pouvoir conservateur.

En raison de sa dépendance massive au charbon et de sa population relativement restreinte -25 millions d'habitants- l'Australie est un des pays qui génère le plus de gaz à effet de serre par capita.
Mais l'Australie a du mal à mettre en place une stratégie climatique dans un contexte de querelles politiques et de luttes de pouvoir intestines. 
L'ancien Premier ministre conservateur Malcolm Turnbull a été victime d'un putsch de son propre parti, en partie motivé par ses efforts pour inscrire dans la loi les objectifs de réduction des émissions consécutifs à l'accord de Paris sur le climat de 2015.
Le successeur de M. Turnbull, Scott Morrison, a jeté ce projet aux orties mais dans le secteur privé, des entreprises appellent au changement.
"Nous avons besoin d'un prix pour le carbone, nous devons nous assurer d'obtenir l'énergie la plus efficace", a déclaré mardi soir Peter Coleman, directeur général de Woodside, premier producteur de pétrole et de gaz australien, à la télévision publique ABC.
Il s'agit là d'un revirement complet par rapport aux prises de position passées du groupe, qui avait fait campagne contre un système dit de "prix du carbone" des travaillistes prévoyant que certaines entreprises versent une taxe par tonne de CO2.
"Nous pensons qu'il y a une volonté d'agir, et maintenant, et nous devons avoir un débat constructif sur la stratégie politique", a ajouté M. Coleman.
Les anglo-australiens Rio Tinto et BHP, les deux plus grands groupes miniers du monde, ont déjà appelé à l’instauration d'une taxe carbone.
Le milliardaire de la high-tech Mike Cannon-Brookes, co-fondateur du groupe de logiciels Atlassian, a lancé il y a quelques jours une campagne en faveur de l'"énergie verte" pour réclamer plus d'énergies renouvelables. Celle-ci fait son effet sur les réseaux sociaux.
Le gouvernement est aussi en butte aux pressions des électeurs. La lutte contre le changement climatique figurait en bonne position des priorités des votants lors d'une récente législative partielle provoquée par le départ de M. Turnbull, et perdue par la coalition au pouvoir.
Ce qui n'a pas empêché le ministre de l'Energie Angus Taylor de dire que le gouvernement remplirait les objectifs de l'accord de Paris sans taxe carbone et qu'il faisait déjà "reculer les émissions".
"Nous avons atteint facilement les objectifs de Kyoto, nous parviendrons aux objectifs de Kyoto 2, nous les dépasserons", a-t-il déclaré à la radio ABC en référence à de précédents traités climatiques. "Nous sommes largement dans les clous de l'accord de Paris".

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Angleterre: un arbitre suspendu après avoir improvisé un "pierre, feuille, ciseau"

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Angleterre: un arbitre suspendu après avoir improvisé un
Londres, Royaume-Uni | AFP | mercredi 14/11/2018 - Comment tirer à "pile ou face" sans pièce de monnaie ? L'arbitre David McNamara, confronté à cet "oubli" au moment du tirage au sort d'un match de championnat d'Angleterre dames de foot, a innové en proposant un "pierre, feuille, ciseau" aux capitaines, ce qui n'a pas plu à la Fédération qui l'a suspendu trois semaines.

Le 26 octobre, M. McNamara est aux commandes de Manchester City-Reading, une rencontre de première division féminine. 
Pas de chance, l'arbitre a laissé sa pièce de monnaie au vestiaire. Mais au lieu de retourner la chercher, ou trouver une alternative, M. McNamara convoque les deux capitaines pour effectuer le tirage au sort à temps, et leur demande de se départager à "pierre, feuille, ciseau", devant deux assistants mi-gênés, mi-hilares, et surtout sous l'oeil des caméras.
Les deux capitaines, parfaitement sérieuses, jouent le jeu, et la "pierre" de Steph Houghton (City) l'emporte sur le "ciseau" de Kirsty Pearce (Reading).
La scène en reste là, et les joueuses débutent le match. Seules quelques vidéos tournent sur les réseaux sociaux.
Mais mercredi, la Fédération anglaise (FA), qui s'est saisie du dossier, a prononcé une suspension de trois semaines à l'encontre de l'arbitre, du 26 novembre au 16 décembre, pour "ne pas avoir agi dans le meilleur intérêt du jeu", évoquant un "incident" lors de cette rencontre, lors de laquelle "il a échoué à déterminer quelle équipe donnerait le coup d'envoi du match par le lancer d'une pièce, comme cela est requis par les lois du jeu".
 
 

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Reconnaissance du fait nucléaire : "un leurre pour endormir la conscience du peuple ma'ohi" (Tavini Huira'atira)

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Reconnaissance du fait nucléaire :
PAPEETE, le 14 novembre 2018. Les représentants à l'assemblée doivent examiner ce jeudi le projet de loi organique proposant d'inscrire la reconnaissance du fait nucléaire dans le statut d'autonomie. Pour le Tavini Huira'atira, cette insertion "n'est qu'un leurre pour endormir la conscience du peuple ma'ohi".


Le projet de loi organique préparé par l'Etat modifiant le statut d'autonomie a été inscrit à l'ordre du jour de la séance de ce jeudi à l'assemblée.

Parmi les modifications, il faut retenir que le projet de loi propose qu'il soit inscrit que "La République reconnaît la contribution de la Polynésie française à la construction de la capacité de dissuasion nucléaire et à la défense de la Nation", que "l’État assure l’entretien et la surveillance des sites concernés des atolls de Mururoa (Moruroa, ndlr) et Fangataufa" et "accompagne la reconversion de l’économie polynésienne consécutivement à la cessation des essais nucléaires".

Ce point risque d'être longuement discuté car il est loin de susciter l'approbation de la classe politique. Ce mardi matin, le Tavini Huira'atira a en effet dénoncé "les manœuvres de la France du président Macron".

Pour le parti bleu, "il serait plus honorable pour l'Etat d’avouer que le peuple ma'ohi a été volontairement sacrifié sur l'autel de la Raison d'Etat, pour la seule grandeur de la France, et que c'est sous la contrainte et le mensonge que ce peuple a subi 193 bombes atomiques aux conséquences catastrophiques, notamment transgénérationnelles".

"La mention de la reconnaissance du fait nucléaire dans le statut d'autonomie n'est qu'un leurre pour endormir la conscience du peuple ma'ohi"
, regrette le Tavini Huira'atira.

"La France doit enfin assurer l'ensemble de ses responsabilités en matière de contamination nucléaire et d'indemnisation des prejudices qu'elle a causés", conclut le Tavini Huira'atira dans son communiqué.

Les représentants en commission des institutions avaient aussi jugé la semaine dernière, comme les membres du Syndicat pour la promotion des communes, que cela n'était pas suffisant. Les élus du Tapura souhaitent que "la reconnaissance de l’impact sanitaire, social, environnemental et économique des essais nucléaires en Polynésie française et la dotation de compensation économique soient inscrites dans la loi organique".

Ils ont aussi demandé que l'Etat rembourse à la CPS les frais liés à la prise en charge des patients souffrants de maladies radio-induites.


> Lire aussi Maladies radio-induites : les élus demandent le remboursement de la CPS


Modification du statut : les maires demandent à l'Etat davantage d'engagements

Communiqué du Tavini Huira'atira

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Un Boeing de Air New Zealand touché par un avion au sol à l'aéroport de Los Angeles

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Un Boeing de Air New Zealand touché par un avion au sol à l'aéroport de Los Angeles
LAX Airport, le 14 novembre 2019- Un Boeing 777-300 de la compagnie Air New Zealand était garé sur le tarmac de l'aéroport de Los Angeles et prêt à embarquer lorsque son stabilisateur horizontal a été coupé par un avion d'une autre compagnie aérienne.

Le vol Los Angeles/Auckland NZ5 du 12 novembre, (heure locale) a dû être annulé.

Des ingénieurs se sont rendus à Los Angeles et ont localisé une réparation qui nécessite une pièce de rechange

Il faudra transporte cette pièce à Los Angeles pour procéder à l'équipement de l'appareil et il faudra probablement plusieurs jours pour terminer la réparation, a déclaré Air New Zealand.

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'Ori tahiti au patrimoine mondial immatériel de l'Unesco : l'assemblée va apporter son soutien

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'Ori tahiti au patrimoine mondial immatériel de l'Unesco : l'assemblée va apporter son soutien
PAPEETE, le 14 novembre 2018. Les élus de l'assemblée examineront ce jeudi une résolution pour soutenir la démarche d'inscription du 'ori tahiti sur la liste du patrimoine mondial immatériel de l'Unesco.

Les représentants doivent examiner ce jeudi une résolution pour apporter son soutien à la candidature du 'ori tahiti à l'inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. Les deux rapporteurs de cette proposition de résolution sont Michel Buillard et Tepuaraurii Teriitahi.

Un premier rendez-vous important est prévu le 23 novembre. La commission des biens étudiera le dossier que la Polynésie française lui présentera. Ce dossier sera composé d'un film de dix minutes, de dix photographies et d'éléments attestant du soutien de la communauté, notamment des lettres de soutien.

"Il doit être reconnu et protégé comme un art chorégraphique, polyphonique, instrumental, vestimentaire et même linguistique polynésien ayant sa source à Tahiti. C’est pourquoi nous souhaitons apporter le soutien de l’assemblée de la Polynésie française à la candidature du ‘ori tahiti à son inscription par l’UNESCO au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, comme c’est déjà le cas pour certaines danses régionales (le maloya à la Réunion, inscrit en 2009, ou le gwoka de Guadeloupe, inscrit en 2014)", soulignent les deux rapporteurs. "Il n’est nullement question d’empêcher ou de freiner la pratique du ‘ori tahiti de par le monde. Au contraire, c’est un véhicule promotionnel extraordinaire pour la Polynésie française, et nous avons tout à gagner à sa diffusion pourvu qu’elle se fasse de manière appropriée. Il n’est surtout pas question non plus de figer totalement une discipline artistique par essence évolutive, ce qui lui serait probablement fatal, mais il est urgent de l’ancrer de manière incontestable dans son lieu de rayonnement premier pour éviter la dilution du ‘ori tahiti dans la culture mondialisée, assurer sa pérennité et sa qualité."

L'inscription sur cette liste aurait aussi des impacts positifs pour les Polynésiens. "Ce prestigieux label permettrait en outre de valoriser les auteurs, les compositeurs, les chefs de troupe et les ra’atira, les ‘orero, les pupu himene, les musiciens et les costumiers", poursuivent les deux rapporteurs qui mettent aussi en avant que ce label "favorisera le développement d’un tourisme de niche, aujourd’hui embryonnaire, autour notamment d’événements tels que le Hura Tapairu".

Après ce premier rendez-vous prévu la semaine prochaine, le président de la République retiendra les dossiers que la France présentera comme candidate.

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Un jeune secouru par l'Aremiti 5 après une nuit passée dans l'eau

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Un jeune secouru par l'Aremiti 5 après une nuit passée dans l'eau
PAPEETE, le 14 novembre 2018 - Un jeune bodyboardeur a été secouru ce mercredi matin par l'équipage de l'Aremiti 5, qui effectuait son trajet Moorea-Papeete. L'adolescent de 16 ans avait décidé de rejoindre la capitale à la nage avec son boogie. En vain.

"Le navire Aremiti 5 a dû faire demi-tour dans le cadre d'un sauvetage d'un bodyboardeur en dérive", c'est cette publication de la compagnie maritime qui a déclenché les premières réactions sur les réseaux sociaux.

En effet, ce mercredi matin, un jeune bodydoardeur a été retrouvé à la dérive entre Moorea et Tahiti. Fatigué, ce garçon de 16 ans a pris la décision, hier soir, de rejoindre Papeete à la nage avec son bodyboard.

"D'après les informations qui me sont remontées, il aurait raté son avion hier soir, puis le dernier ferry", explique Abel, le capitaine du navire Aremiti 5. Après avoir prévenu ses parents, le jeune homme s'est jeté à l'eau. "Il y a passé la nuit".

Fort heureusement, aux alentours de 7 heures, l'Aremiti quitte le quai de Vaiare pour Papeete, et c'est là que l'équipage voit le jeune bodyboardeur. "Il a eu la chance de se trouver sur notre route. Quelques instants plus tôt, on avait croisé le Terevau. Je pense que le capitaine de ce navire n'aurait jamais vu ce jeune puisqu'il emprunte une route qui est plus au Sud", indique le capitaine de l'Aremiti 5.

Pour sauver ce jeune adolescent, Abel a décidé de faire demi-tour. "Le sauvetage d'une personne est obligatoire et gratuit, mais pas le matériel. Si on nous demande de porter assistance à une personne, par exemple, les poti marara, on se rend sur les lieux et on récupère le pêcheur. Par contre, s'il nous demande de remorquer son bateau, on refuse. Là, nous avons accepté de prendre le boogie".

"Quand on l'a récupéré, il était sous le choc et fatigué', poursuit-il.

Une fois à Papeete, le jeune homme a été pris en charge par les pompiers puis transféré sur l'hôpital du Taaone. Il devrait se remettre de cette mésaventure au plus vite.



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Hura Tapairu : J-8 avant le début des concours

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Hura Tapairu : J-8 avant le début des concours
PAPEETE, le 14 novembre 2018 - 35 troupes concourront pour cette 14è édition. Plusieurs catégories composent ce concours de danse, on retrouve le Grand prix Hura Tapairu, la catégorie Tapairu, la catégorie Mehura, la catégorie 'Āpipiti (facultative), la catégorie Pahu Nui (facultatif) et la catégorie Manihini.

C'est la dernière ligne droite pour les 35 groupes qui participeront à la 14è édition du Hura Tapairu.

>> 35 groupes ont rendez-vous au Hura Tapairu <<<

Pour noter les différentes prestations, le jury est composé de professionnels et de passionnés. Vanina Ehu, enseignante au Conservatoire et chorégraphe prendra les rênes de ce comité, elle sera accompagnée de Fabien Dinard, Moana'ura Tehei'ura, Matani Kainuku, Poemoana Teriinohorai et Teraurii Piritua, chef du groupe 'Ori i Tahiti.

Les concours démarreront le 22 novembre à partir de 19 heures. La soirée des finales est programmée au samedi 1er décembre.

Au menu de ce grand concours de danse traditionnelle, plusieurs catégories : le Grand prix Hura Tapairu, la catégorie Tapairu, la catégorie Mehura, la catégorie 'Āpipiti (facultative), la catégorie Pahu Nui (facultatif) et la catégorie Manihini.




Programme des soirées de concours
Hura Tapairu : J-8 avant le début des concours
Début de toutes les soirées : 19 heures.

Jeudi 22 novembre :
- Te pura o te rahura'a / Mehura manihini
- Manuia / Mehura manihini
- Te rahiti nui / Mehura manihini
- Ahutoru Nui / Mehura / AP
- Vaheana / Mehura / AP
- Hitireva tapairu / Tapairu

Vendredi 23 novembre :
- Tahiti ia ruru-tu-noa vahine / Mehura
- Te natira'a / Mehura
- Poti'i Mehura / Mehura
- Ahura'i / Mehura
- Natihei / Mehura
- Hia'ai / Mehura
- Manahau / Tapairu / OT

Samedi 24 novembre :
- Te re-nui-here / Mehura
- Hura-atea / Mehura
- Pi'ihau / Mehura / AP
- Anapa uira / Mehura
- Poti'i 'ori no Mo'orea / Mehura
- Manohiva mehura / Mehura
- Ia ora te hura / Tapairu / Mehura / OT / PN

Mercredi 28 novembre :
- Ori marara / Mehura
- Tamari'i na ta'a motu e pae / Mehura
- Tematahira / Mehura
- Varua nui / Mehura
- Ori here / Mehura / AP
- Te honora'a / Mehura
- Hitireva / Tapairu / Mehura / PN

Jeudi 29 novembre
:
- Manureva nui / Mehura
- Tapairu no Fakarava / Mehura
- Ravatea / Mehura
- Tahiti ia ruru-tu-noa mehura / Mehura
- O meha'i nui / Mehura
- Toa mataroa / Mehura / OT / PN
- Manohiva / Tapairu / PN

Vendredi 30 novembre
:
- Hineari'i no Mo'orea / Tapairu
- Hura tini / Mehura
- Heihere / Mehura
- Hitireva aito / Tapairu / PN
Intermède
Remise des prix + annonce des finalistes

Samedi 1er décembre : soirée des finales à partir de 16 heures.



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Faaite : un bateau chavire, deux de ses occupants mordus par des requins

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Faaite : un bateau chavire, deux de ses occupants mordus par des requins
PAPEETE, le 14 novembre 2018 -Un bateau transportant six personnes a chaviré le 9 novembre dernier dans la soirée alors qu’il se trouvait au large des côtes de Faaite. Deux de ses occupants, dont le maire délégué de l’île, ont été mordus par des requins. Ils ont été évasanés dès le lendemain.

Le bateau, en provenance de Fakarava, a chaviré dans la soirée du 9 novembre dernier, pour des raisons encore indéterminées. Un catamaran qui naviguait dans la zone a porté secours aux occupants de l’embarcation.

Sur les six personnes qui se trouvaient à bord, deux d’entre elles ont été mordues par des requins, dont le maire délégué de l’île. Les victimes ont été évasanées dès le lendemain matin sur Tahiti, elles souffraient de blessures légères.

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Boxe - Championnats de Polynésie 2018 : Le point d'orgue du calendrier fédéral

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La fédération de boxe anglaise de Polynésie française a proposé vendredi soir les finales des championnats de Polynésie. Pas moins de 13 ceintures étaient en jeu avec à la clé également les pré-qualifications pour les Jeux du Pacifique et les championnats de France. Le public a pu voir beaucoup d'engagement dans les combats. Ariitea Putoa, Keanu Mati, Axelle Chipoukabias, Raruna Jacquot…sont les champions et championnes 2018.
Boxe - Championnats de Polynésie 2018 : Le point d'orgue du calendrier fédéral
La fédération de boxe anglaise de Polynésie française est désormais délégataire de service public depuis deux ans. Elle prend petit à petit ses marques et plusieurs boxeurs expérimentés ont fait leur retour à l’occasion de ces championnats de Polynésie qui restent le moment fort de la saison. Pas moins de 13 ceintures étaient en jeu avec à la clé également les pré-qualifications pour les Jeux du Pacifique et les championnats de France.
 
Dans la catégorie super lourds + de 91 kg, Ariitea Putoa, qui a fait son retour cette année et qui avait annoncé sa participation à ces championnats, n’a laissé aucune chance à Teva Jean en s’imposant par arrêt de l’arbitre à la deuxième reprise. Son objectif affirmé est désormais le championnat de France. Ariitea Putoa reste un de nos meilleurs boxeurs actuellement.
 
Dans la catégorie moyens – de 75 kg, le public a pu assister à un combat engagé entre Tuhiva Mati et Taihoarii Teata. Ce dernier a dû subir une pluie de coups de la part de son adversaire qui n’a cessé d’avancer tout au long de son combat. Mais l’expérimenté Taihoarii Teata est resté concentré, précis dans ses ripostes et a pu obtenir les faveurs des juges pour finalement gagner la ceinture de champion de Polynésie.
 
Du côté des femmes, si on a pu regretter ne pas voir boxer la très forte Edith Tavanae, écartée de la compétition par le corps médical en raison de ses implants mammaires, le public a pu voir Raruna Jacquot s’imposer dans la catégorie moyens – de 75 kg. La championne de Polynésie de taekwondo, de jiu jitsu brésilien, championne d’Océanie de boxe thaï est désormais devenue championne de Polynésie de boxe anglaise.
 
Belle victoire également en légers - de 60 kg de Lee-Ray Vongey face à l’excellent Raihau Lehartel, champion en titre. Dans la catégorie welters – de 69 gk, victoire de Tupuatea Grand-Pittmann face à Tautua Dauphin qui s’est fait surprendre dans la deuxième reprise. Tous deux étaient champions de Polynésie 2017 dans deux catégories différentes, Tautua étant monté dans la catégorie supérieure. SB

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Parole à Henere Tahiata :
 
Un moment important pour la fédération ?
 
« Les championnats de Polynésie sont le point d’orgue du calendrier, ils servent également à préparer les Jeux du Pacifique. On a eu en parallèle la visite cette semaine de représentants de la fédération française. On évolue chacun de notre côté mais il y a quand même des actions en commun comme la formation et la préparation au haut niveau. Si on peut collaborer pour préparer les Jeux olympiques de 2024, on a tout à gagner. »
 
Des boxeurs pourront partir plus facilement ?
 
« Pas forcément plus facilement mais on va pouvoir nouer des relations. Si c’est nécessaire, on pourra faire venir un cadre. Je pense que les Tahitiens ont un gros potentiel mais il faut de l’encadrement. Il ne faut pas sauter les étapes, plutôt que d’aller directement aux championnats de France, je pense qu’il faut se préparer en amont, ainsi d’ici quelques années nous serons compétitifs au niveau national ou international. »
 
La fédération poursuit son chemin avec confiance ?
 
« La fédération est jeune mais ceux qui y travaillent sont là depuis presqu’une trentaine d’années. Le fait que l’on ait de l’expérience cela conforte les nouveaux arrivants qui sont dubitatifs par rapport à l’évolution de la fédération. On travaille sérieusement, petit à petit on prend nos marques et les gens commencent à voir le résultat. »
 
Quels sont les points importants de la convention signée avec la FFB ?
 
« La fédération française de boxe est consciente que pour bien aborder les Jeux Olympiques de 2024, il faut qu’il y ait un gros réservoir. A partir de ce gros réservoir, il faudra sortir l’élite de la boxe. Avec cette convention de partenariat, on peut évoluer de notre côté mais on peut aussi utiliser les moyens de FFB pour pouvoir progresser. Nos boxeurs ont besoin de boxer pour progresser mais ils ont besoin aussi d’un encadrement, d’une technicité que la fédération française peut nous apporter. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Merci au public qui est venu nombreux et merci surtout à tous ces bénévoles qui donnent de leur temps pour entrainer leurs boxeurs. Je pense qu’aujourd’hui on voit le résultat de ce travail, c’est un peu la cerise sur le gâteau. Merci à tous. » Propos recueillis par SB

Boxe - Championnats de Polynésie 2018 : Le point d'orgue du calendrier fédéral

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Voile - Grand Prix Pacifique des Jeux : Trésors de Tahiti s'impose enfin à domicile

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Après s'être fait coiffer au poteau à deux reprises à l'arrivée des deux premières étapes à Moorea et Huahine, Trésors de Tahiti a pu enfin savourer mardi sa première victoire sur le Grand Prix Pacifique des Jeux à Raiatea.
Voile - Grand Prix Pacifique des Jeux : Trésors de Tahiti s'impose enfin à domicile
Dès le départ de cette troisième étape entre Huahine et Raiatea, longue de 30 milles nautiques, le team co-skippé par Manutea Mahai et Teva Plichart est parti comme une flèche vers la splendide passe de Faaroa, centre de la culture polynésienne. Après avoir remonté le majestueux lagon de la côte est de l’île, l’équipage local a terminé avec une avance confortable de 15 minutes sur ces poursuivants notamment Oman Sail, qui reste malgré tout leader au classement général provisoire.
 
Mal partis en prenant une option peu payante en sortant de la passe de Fare, les Omanais ont refait leur avance sur Mood qui a manqué de vitesse sur ce parcours inter-île. L’équipe de Damien Iehl cède donc sa place de dauphin à Trésors de Tahiti qui se trouve désormais à un petit point d’Oman Sail. L'ordre du podium final se jouera certainement entre ces trois équipes.
 
A la quatrième place, le jeune équipage du CER de Genève a réussi un joli coup face à Cheminées Poujoulat de Bernard Stamm qui lutte pour trouver le bon tempo sur ce Grand Prix du Pacifique des Jeux.

Voile - Grand Prix Pacifique des Jeux : Trésors de Tahiti s'impose enfin à domicile
Les amateurs de team Merlin devancent toujours les deux autres équipes amatrices locales, Trésors de Tahiti Espoirs et Team SCEAP. Pour la première fois, les Espoirs n’ont pas terminé dernier. Une belle satisfaction pour Pierre Daniellot et ses co-équipiers. Cruelle désillusion en revanche pour team SCEAP de Didier Arnould qui a fini hors temps, en terminant 1h10 après le vainqueur du jour.
 
Tous ont été accueillis dans une ambiance chaleureuse et généreuse en présence des représentants de la commune de l’île de Raiatea. Tous les coureurs et les partenaires du Grand Pacifique des Jeux ont pu apprécier le spectacle organisé en leur honneur. Mercredi, la flotte s’est dirigée vers Bora-Bora, dernière étape de ce Grand Prix Pacifique des Jeux. EV
 
Teva Plichart, co-skipper de Trésors de Tahiti :
 
« Enfin une récompense, après les deux premières étapes où ils étaient en tête juste à quelques mètres de l’arrivée, avant qu’ils ne se fassent dépasser. Là, cela a été net et sans bavures. Cela les fait passer à un point du leader. C’est une très belle satisfaction. »

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Compte rendu du Conseil des ministres - Mercredi 14 novembre 2018

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Soutien aux communes : nouvelle mairie à Teva I Uta et complexe sportif à Rikitea

Dans le cadre de la première session de programmation des demandes de financements instruites par le service de la Délégation pour le développement des communes (DDC) au titre de l’année 2018, le Conseil des ministres a validé 2 nouveaux octrois de financement d’opérations d’investissements communaux représentant une enveloppe totale de plus de 290 millions Fcfp, pour un investissement total de 484 870 205 Fcfp, soit une participation du Pays à hauteur de 60 %.

En premier lieu, plus de 247 millions Fcfp de financement ont été octroyés au bénéfice de la commune de Teva I Uta. En effet, la commune souhaite reconstruire sa mairie pour un montant total de 412 041 940 Fcfp. Cette rénovation lui permettra de se mettre aux normes et de regrouper l’ensemble de ses services qui sont à l’heure actuelle répartis dans différents bâtiments. Enfin, la commune pourra accueillir ses administrés dans des conditions plus acceptables.

En second lieu, la commune de Rikitea bénéficie aussi de l’appui financier du Pays pour la construction de son complexe sportif. Cette opération représente un coût total de 72 828 265 Fcfp et sera soutenue à hauteur de 43 696 959 Fcfp. Ces infrastructures sportives sont essentielles car elles offrent aux populations éloignées et notamment aux jeunes des archipels, des espaces sécurisés et adaptés à leur environnement tout en leur permettant de pratiquer des activités sportives ou des loisirs utiles à leur épanouissement.

Au travers de l’ensemble de ces financements, le gouvernement manifeste un soutien important aux opérations participant à l’amélioration des conditions et la qualité de vie des populations des différents archipels.

Indice des prix à la consommation : baisse de 0,7% sur douze mois

En octobre, l'indice des prix à la consommation diminue de 0,1 % et s'établit à 99,01 (base 100 décembre 2017). Cette évolution est essentiellement liée à la baisse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (- 0,4 %). En glissement sur douze mois, l'indice général des prix à la consommation diminue de 0,7 %.

L’indice ouvrier est en baisse de 0,1 % en octobre. Il est en repli de 0,9 % en glissement sur douze mois. L'indice général hors transport aérien international baisse de 0,1 % en octobre 2018. Il diminue de 0,9 % en glissement annuel.

Au mois d’octobre également, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) est en hausse de 0,1 %. Cette croissance est principalement liée aux augmentations de prix des matériaux métalliques (+ 1,7 %) et électriques (+ 0,3 %). L'index du Bâtiment augmente de 0,2 % et celui des Travaux Publics est stable. Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre, comme celui du Second Œuvre progresse de 0,2 %. Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil est stable et celui des Travaux Spécialisés baisse de 0,1 %. Sur douze mois, l'index général du BTP est en hausse de 1,2 % ; l'index du Bâtiment croît de 1,1 % et celui des Travaux Publics, de 1,4 %.

Modification du code de la concurrence de la Polynésie française

Le Conseil d’Etat ayant validé le 26 juillet dernier les dispositions de la loi du Pays ayant modifié la partie législative du code de la concurrence de la Polynésie française, le Conseil des ministres a adopté ses modalités d’application.

L’arrêté d’application reprend les dispositions du règlement intérieur de l’Autorité polynésienne de la Concurrence (APC) concernant notamment le contenu du dossier de notification des opérations de concentration. Pour faciliter et alléger les démarches des entreprises et dans la mesure où l’opération n’est pas problématique en termes de concurrence, il définit les conditions de mise en œuvre de la procédure de notification simplifiée pour les opérations de concentration.

L’arrêté adopté par le Conseil des Ministres tire les conséquences de la consécration, par un article du code de la concurrence, du pouvoir d’évocation, dans le domaine des opérations de concentration, du Président de la Polynésie française. Compte tenu de la pratique, la plupart des articles adapte ou précise, souvent à des fins pédagogiques pour les entreprises, les dipositions existantes.

Par ailleurs, conformément à un article de la loi du Pays, l’arrêté définit, sur proposition de l’APC, les devoirs et obligations des membres du collège et la charte de déontologie applicable aux membres et personnels de l’APC.

Enfin, l’arrêté définit les modalités d’application de la procédure de clémence qui permet d’accorder un traitement favorable aux entreprises qui coopèrent avec l’APC afin de révéler et de sanctionner les pratiques anticoncurrentielles.

Etude de faisabilité d’une nouvelle filière aquacole aux Tuamotu basée sur les éponges

La Polynésie française a relancé depuis quelques années le secteur de l’aquaculture dans un objectif de développement durable et intégré au contexte polynésien. La Polynésie française a soutenu le projet REDAME (Etude de la REssource en éponge DActylospongia MEtachromia pour une production durable) soumis puis validé par le Contrat de projets Etat-Pays. Ce projet s’inscrit dans la perspective de développement d’une économie bleue en Polynésie française et dans les thématiques du Schéma Directeur de la Recherche et de l’Innovation.

Ce projet REDAME est issu de travaux de recherche initiés en 2011 lesquels ont montré que l’éponge Dactylospongia metachromia, particulièrement abondante aux Tuamotu, constitue une source de deux molécules, l’ilimaquinone et son épimère, produits naturellement en quantité notable. Ces molécules ont fait l’objet de travaux chimiques de production par hémi synthèse de différents produits qui ont été testés. L’un d’entre eux a ainsi démontré une activité remarquable sur la production d’insuline.

Aussi, afin d’envisager un développement de ce produit dans le traitement du diabète de type 2, les études de la ressource naturelle et de sa production durable sont nécessaires et envisagées dans le projet REDAME. Celui-ci est financé sur trois ans à hauteur de 81 999 523 Fcfp, dont 30 000 000 Fcfp par le Contrat de projets Etat-Pays, 41 999 523 Fcfp par l’UPF et l’IRD, et 10 000 000 Fcfp par la DRMM (Direction des ressources marines et minières).

Renforcement de la réglementation sur l’alcool : amendes forfaitaires en matière d’ivresse manifeste publique

Le commerce de boissons est une activité réglementée par la délibération du 4 septembre 1959 modifiée. Cette délibération a été modifiée par la loi du Pays du 29 mars 2018 pour notamment instaurer un dispositif d’amende forfaitaire pour les contraventions de la 2ème classe sanctionnant les personnes en état d’ivresse manifeste dans les lieux publics.

En 2016,1838 infractions d’ivresse publique et manifeste ont été relevées. Aussi, le Conseil de prévention de la délinquance en Polynésie française a proposé un dispositif d’amende forfaitaire dans le cadre du plan de prévention de la délinquance 2016 / 2017 et du programme d’actions pour améliorer la prévention des addictions.

Il convient de rappeler que l’article 20 de la loi organique du 27 février 2004 portant statut d’autonomie de la Polynésie française permet d’assortir les infractions d’amendes, « y compris d’amendes forfaitaires dans le cadre défini par le code de procédure pénale respectant la classification des contraventions et délits et n’excédant pas le maximum prévu pour les infractions de même nature par les lois et règlements en matière pénale ».

Les amendes forfaitaires existent déjà pour les contraventions prévues par :
- la police de la circulation routière ;
- le code de l’environnement.

Pour les contraventions de la 2ème classe, l’amende forfaitaire prévue est de 4 150 Fcfp, montant qui est majoré à 8 900 Fcfp à défaut de paiement ou de requête tendant à l’exonération du paiement. Dans un souci d’harmonisation, le Conseil des ministres a validé les mêmes montants pour les contraventions de la 2ème classe sanctionnant l’ivresse manifeste dans les lieux publics.

Vers un verdissement de la fiscalité dans le secteur primaire

Au croisement des sujets de fiscalité et de transition écologique, très présents dans le débat public, se pose la question d’une fiscalité plus écologique, avec des taxes vertes visant à infléchir les comportements pour préserver l’environnement. Cela passe par la mise en place de certains instruments de régulation environnementale et économiques sous la forme de taxes, de subventions ou encore de permis d’émission négociable.

Verdir la fiscalité d’un Pays consiste ainsi à ajouter aux objectifs classiques du système fiscal (à savoir l’objectif de rendement pour les politiques publiques, l’objectif économique et l’objectif social) un objectif environnemental.

Dès lors se pose la question du choix des taxes à remplacer, une piste étant de remplacer les taxes défavorables à l’activité économique par des taxes pénalisant des comportements nuisibles à l’environnement.

- Le programme RESCCUE -

Le programme RESCCUE est un projet régional sur cinq ans (2014-2018), couvrant les vingt pays de l’Océanie, dont la Polynésie française, et mis en œuvre par la Communauté du Pacifique (CPS).

Son objectif est de contribuer à accroître la résilience des États et territoires insulaires océaniens dans un contexte de changements en faisant notamment appel à l’analyse économique et à des mécanismes financiers. Son financement tient principalement de l’Agence française de développement (AFD) et du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM). Sa maîtrise d’ouvrage est assurée par le secrétariat de la communauté du Pacifique. En Polynésie française, le programme est coordonné par le ministère en charge de l’Environnement.

- Projet de convention -

Les résultats de la première phase de l’étude régionale sur le verdissement ont été divulgués lors d’un atelier en date du 14 novembre 2017. Cette étude, réalisée sous la direction de l’Institute for European Environnemental Policy (IEEP), a permis un recensement non exhaustif d’exemples de subventions dans neuf secteurs économiques (mines, pêche, agriculture, transport, gestion des déchets, gestion des ressources en eau, développement urbain, tourisme et énergie) et il s’avère que rien de concret n’a réellement été proposé quant aux instruments de régulation environnementale ou économique.

C’est pourquoi le Pays a sollicité la CPS pour un complément d’étude afin d’évaluer les opportunités de verdir les mécanismes existants en Polynésie française et notamment dans le secteur des ressources primaires. Une consultation a été lancée par la CPS dans le cadre du programme RESCCUE et cette dernière a abouti à la sélection de l’offre du groupement Vertigo Lab / Pae Tai - Pae Uta (PTPU) pour un montant de 46 775 Euros (5 581 742 Fcfp).

Cependant, les fonds disponibles à la CPS dans le cadre du projet RESCCUE étant insuffisants, il a été proposé que cette étude fasse l’objet d’un partenariat de cofinancement entre la CPS à hauteur de 13 387,50 € (1 597 554 Fcfp), l’Agence Française pour la Biodiversité, à hauteur de 20 000 € (2 386 634 Fcfp) et la Polynésie française, à hauteur de 13 387,50 € (1 597 554 Fcfp).

Rachat de l’hôtel Hawaiki Nui par Tahiti Nui Travel

Le Conseil des ministres a autorisé l’acquistion par la société Tahiti Nui Travel du site de l’ancien hôtel Hawaiki Nui situé sur l’île de Raiatea, et constitué de parcelles de terre et de remblais pour une superficie totale de près de 4 765 m² et les constructions y édifiées.

Environnement : subvention pour une opération de nettoyage du village de Makemo

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de 200 000 Fcfp à l’association Olympique de Makemo. Cette aide financière du Pays sera utilisée pour l’organisation d’une opération de nettoyage du village de Makemo. Cette association très dynamique a déjà à son actif plusieurs actions similaires.

Réinsertion sociale pour des personnes sortant de prison

La réinsertion sociale des personnes sortant de prison, au travers de modalités de remise en liberté appropriées, est un enjeu important pour lutter contre la récidive. La mobilisation de tous les acteurs institutionnels et associatifs est un préalable indispensable, un gage de réussite et de pérennité en ce sens.

A l’initiative du ministère de la Famille et des solidarités, les représentants de l’Etat et les acteurs des services pénitentiaires, le tavana de Taiarapu Ouest, les membres de l’association « Fatu Fenua », le directeur de la Fondation Agir contre l’exclusion (FACE), les services du Pays et la députée Nicole Sanquer ont été réunis afin d’envisager la concrétisation du projet agricole « Ma’a Hotu », et ce avec l’association « Tamari’i Nuutania », créée en 2009, et dont l’objet social porte sur la réinsertion des anciens détenus par la formation agricole.

Dans ce cadre, le ministère de la Famille a notamment pour rôle de rassembler et de fédérer tous les acteurs afin que ce projet sans précédent en Polynésie française puisse aboutir. Le projet prévoit que, dans un premier temps, quelques détenus sélectionnés par le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) puissent bénéficier de ce programme.

Celui-ci se déroulera sur le plateau de Vairao, sur la presqu’île de Tahiti, où seront cultivées deux variétés de papaye et une variété d’ananas. L'intervention d'un formateur agricole, diplômé du centre agricole de Opunohu est prévue. Il aura la charge de proposer un programme de formation théorique et pratique. La commercialisation des productions agricoles devrait permettre à l’association de générer des revenus dès la deuxième année.

Subvention en faveur de l'association sportive Manu Ura

Le Conseil des ministres a attribué une subvention de 1 million Fcfp en faveur de l'association sportive Manu Ura pour le financement de ses activités générales au titre de l'année 2018.

Fondée en 1953, l'association sportive Manu Ura se situe à Paea. Elle est affiliée aux fédérations auxquelles ses sections sont affiliées. Elle a pour objet l’organisation et la pratique des activités physiques et sportives. Lors de la dernière saison, cette structure était composée de 1 000 licenciés. L'association participe notamment aux championnats et compétitions fédérales de toutes les disciplines sportives des différentes sections.


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Des collégiens s'initient au CrossFit avec l'Armée de l'air

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Des collégiens s'initient au CrossFit avec l'Armée de l'air
Papeete, le 14 novembre 2018 - Vingt-trois élèves du collège Teriitua a Teriierooiterai de Paea ont participé ce matin à la journée "sport-armées-jeunesse", sur le site du Groupement aéronautique militaire de Faa'a. L'occasion pour ces jeunes de découvrir, autour du sport, l’Armée de l'air, ses valeurs et ses métiers.

"Vous sentez le cardio qui monte, là ? Allez, on se repose un peu et recommence pour une nouvelle série ", lance Franck, le professeur de sport du détachement Air 190, à la vingtaine de collégiens de 3e du collège Teriitua a Teriierooiterai de Paea.
Venus à l'invitation de l'Armée de l'air, dans le cadre de la 14e édition des journées " sport-armées-jeunesse", les collégiens ont passé la matinée sur le site du détachement Air 190 de Faa'a. Au programme de cette journée destinée à leur faire découvrir l'Armée de l'air, les jeunes ont eu le droit à une petite séance de cross training à base de renforcement musculaire, de cardio…, plus connu sous le nom de CrossFit.

"C'ETAIT DUR POUR LE CARDIO"
Des collégiens s'initient au CrossFit avec l'Armée de l'air
Pendant une demi-heure environ, les collégiens, pas tous pratiquants réguliers de sport, n'ont pas hésité à enchaîner les exercices que leur avait concoctés le professeur. "Je leur ai fait faire un enchaînement d'exercices. En fait, c'est un entraînement croisé. Cela leur montre aussi qu'on peut faire une séance de sport sans matériel. Certains ont un bon potentiel ", explique le professeur de sport de l'Armée de l'air, plutôt content de la prestation de ces jeunes novices en CrossFit.
Et à l'issue de la séance, si les Jumping Jack, Air squat, Push up, Side plank et autres Superman plank ou Lunges, ont fait couler beaucoup de sueur, les collégiens, semblaient ravis d'avoir découvert ce sport. "C'était dur pour le cardio de tenir le tempo. Je ne connaissais pas du tout ce sport, c'est sympa, ça m'a donné envie de continuer", raconte essoufflée Sylviane. "C'était top", s'exclame un de ses camarades entre deux respirations, tout heureux d'avoir réussi ce petit challenge.

GARDER LE LIEN ARMEE/NATION
Des collégiens s'initient au CrossFit avec l'Armée de l'air
Si la matinée était placée sous le signe du sport, les jeunes de Paea ont également été sensibilisés aux valeurs de l'Armée de l'air et aux nombreux métiers qu'elle propose en échangeant notamment avec le commandant de l'escadron 82 Maine et le commandant du détachement.
"Cette journée permet de garder le lien armée/nation, et les jeunes à travers notamment le sport. L'objectif de cette Journée est de permettre à ces jeunes d'avoir une première approche de l'Armée de l'air et de nos nombreux métiers", souligne le Lieutenant-Colonel Fourcade, Commandant du détachement Air 190 de Faa'a.
"Je pense que cette matinée va certainement toucher plusieurs élèves. Cela leur fait découvrir un npuveau cadre qu'ils ne connaissaient pas. J'aurais aimé être dans leur tête", avoue leur professeur principale Maheana Daupin.

Les journées sport armées-jeunesse

Les journées sport armées-jeunesse résultent de l’accord-cadre du 8 avril 2003, signé par les ministères de la Défense et des Sports. Il instaure au niveau national l’organisation annuelle par les armées d’une journée d’activités sportives destinée à la jeunesse. Cet accord a été renouvelé par l’accord-cadre du 4 mars 2014 qui l’élargit au ministère de l’Intérieur et au ministère délégué chargé des Personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, pour le développement de la pratique sportive pour tous et le sport de haut niveau.
Ces activités sont coordonnées au niveau national par la commission armées-jeunesse.
L’objectif est que chaque unité puisse organiser une activité, même modeste, permettant la rencontre avec des militaires, incluant une rencontre sportive, une présentation de l’unité et de ses missions, équipements et installations, avec comme préoccupation l’attractivité de la défense, de ses armées et services.
Plus d’informations sur la commission armées jeunesse : www.defense.gouv.fr/caj

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Conférence économique : une taxe sur les pesticides proposée

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Conférence économique : une taxe sur les pesticides proposée
PAPEETE, le 14 novembre 2018. Les participants à la 5e conférence économique ont réitéré ce mercredi des demandes déjà formulées à plusieurs reprises comme l'assouplissement de la fiscalité ou la simplification de la procédure pour les défiscalisations locale et nationale. Mais ils ont aussi fait de nouvelles propositions comme "l'instauration d'une taxe sur les pesticides."

La cinquième conférence économique, organisée par la vice-présidence, s'est terminée ce mercredi après-midi par la présentation des propositions réalisées au cours des trois ateliers qui portaient sur les thèmes de "L’investissement des entreprises : sur quels leviers agir ?", "l’emploi : Freins et opportunités" et "Industrie locale et reprise économique : Quelles perspectives ?"

Pour encourager l'investissement des entreprises,
une série de propositions a été faite par les participants au premier atelier. Ils ont ainsi suggéré un "renforcement du partenariat public-privé de manière générale" et aussi, en particulier, sur la définition et le suivi des schémas directeurs". Régis Vignal de la CPME, un des trois rapporteurs de cet atelier, a mis en avant l'importance de la mise en place d'un "calendrier pour les investissements" pour pouvoir "planifier et anticiper".

Les participants demandent aussi de "redonner au secteur privé certaines activités qui restent pour l'instant gérées par le Pays et ses satellites" et une "intensification de la régulation économique par la concurrence dans les secteurs comme les télécoms, les énergies et les transports".

Une série de propositions a été faite aussi pour simplifier les démarches administratives. Le demande récurrente de simplifier la procédure pour les dossiers de défiscalisation locales et nationale a une nouvelle fois été faite. Les contributeurs à ce premier atelier réclament une réduction des délais d'instruction et la mise en œuvre de la délocalisation de l'instruction des dossiers pour la défiscalisation métropolitaine. Cet atelier a aussi fait ressortir le besoin de passer à la "dématérialisation des procédures dans les cinq ans à venir" et de mettre en place un guichet unique pour toutes les démarches administratives.

Parmi les secteurs prioritaire à encourager, les participants ont mis en avant la filière du bio. Il faut instaurer un "dispositif incitatif pour développer la filière du bio et diversifier les sources de financement.". "A l'instar de la taxe sur le sucre, on peut introduire une taxe sur l'utilisation des pesticides, qui affectent la santé des ménages", a noté Vincent Fabre, du Medef. Pour encourager le secteur des énergies vertes, les participants proposent aussi "un coup de pouce fiscal pour favoriser l'autonomie énergétique" et de "développer des filières pour la récupération et le traitement des déchets verts".

Concernant la fiscalité pure
, les participants ont demandé son "assouplissement" "en ciblant les secteurs prioritaires". " La demande d'une incitation fiscale à hauteur de 40% de crédits d'impôts pour les entreprises qui s'équipent de panneaux solaires a déjà été formulée", a rappelé Vincent Fabre. Les participants ont aussi demandé l'allongement de la durée d'exonération fiscale des entreprises au-delà de trois ans".

Mais pour les participants à l'atelier, il faut ouvrir "un chantier qui portera sur une grande réforme fiscale". "L'allègement de la fiscalité à l'importation est indispensable pour le développement des entreprises", ont-ils souligné.
Enfin, les contributeurs à cet atelier ont aussi réclamé une "plus grande transparence et une meilleure affectation des taxes qui pourraient être affectées à des dispositifs spécifiques".



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Un manque de moyens pour la prévention du diabète

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Un manque de moyens pour la prévention du diabète
PAPEETE, le 14 novembre 2018 - Depuis le début de la semaine, l'Association des diabétiques et obèses de la Polynésie française (ADOPF) organise des dépistages à Papeete, dans le cadre de la semaine de lutte contre la maladie. Rappelons que près de 40 000 personnes souffrent du diabète au fenua. L'ADOPF pointe  ainsi un manque de moyens pour la prévention de la maladie dans nos îles.

Une balance, une toise, un tensiomètre et un glucomètre. La place de la Cathédrale, à Papeete avait des allures de dispensaire ce mercredi matin. L'Association des diabétiques et obèses de la Polynésie française (ADOPF) organise en effet depuis le début de la semaine des journées de dépistage du diabète sur différents sites de Papeete.
 
Pour rappel au fenua, près de 40 000 personnes sont diabétiques. Soit environ 20% de la population. Et selon la Caisse de prévoyance sociale (CPS), on constate chaque année 3 000 nouveaux cas. Ce qui représente un nombre assez important de patients à soigner, et donc une facture assez salée pour les dépenses de santé, comme l'indique le docteur Jean-Louis Boissin, endocrinologue : "il y a environ une centaine de diabétiques qui sont sous hémodialyse. Et cela coûte chaque année un peu plus d'un milliard de franc".

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Une semaine pour interpeller sur cette maladie grave qu'est le diabète <<

"ON FAIT AVEC CE QUE L'ON A, ET CE N'EST PAS SUFFISANT"
Manque d’activité physique, alimentation déséquilibrée, surpoids, les causes du diabète sont déjà bien identifiées. "Aujourd'hui on va tous vers la facilité. On n'a plus le temps de faire à manger, et on prend tout ce qui est à portée de main", a insisté Lydie Pua, présidente de l'ADOPF.
 
Si l'association, avec le soutien du taote Boissin, œuvre depuis plus de 20 ans à la sensibilisation de la maladie auprès de la population, les moyens pour mettre en place une prévention plus efficace manquent cruellement. "Si on veut faire baisser le nombre de diabétiques chez nous, il faut faire plus de prévention. C'est notamment au ministère de la Santé d'agir à ce niveau-là", indique la présidente de l'ADOPF. Avant d'ajouter, "avec l'association on va dans les établissements scolaires, on essaye de faire un tour de l'île tous les trois mois pour sensibiliser la population. On fait avec les moyens que l'on a, et ce n'est pas suffisant."
 
"On n'était pas loin d'annuler notre semaine d'action, faute de moyen", complète Jean-Louis Boissin. Ainsi, ce sont plus de 1 000 personnes qui ont été dépistées depuis le début de la semaine par l'ADOPF. Aujourd'hui l'association se déplacera au collège Pomare, avant de terminer sa semaine de dépistage au collège de Papara.

INTERVIEW
Un manque de moyens pour la prévention du diabète
Jean-Louis Boissin, endocrinologue
"Il faut revenir à un mode de cuisson traditionnel"

La présidente de l'ADOPF pointait du doigt le manque de moyen mis pour la prévention du diabète en Polynésie française…
Chaque année nous avons une subvention de 2 millions. Et généralement elle est versée vers le mois de décembre, ou de janvier. Donc c'est un peu tard. Et on a failli ne pas faire cette semaine de sensibilisation par manque de moyens. Mais la mairie de Papeete nous a accordé une subvention, et nous avons aussi eu le soutien du Rotary Club. Et puis avant, pour les campagnes de prévention il y avait l'EPAP, qui a été dissolu en 2010. J'avais pour projet à l'époque de former et de placer des jeunes dans les écoles primaires. Ils auraient eu pour mission d'assurer des actions de prévention de santé auprès de ces enfants au travers d'activités physiques. A mon avis grâce à cette opération on aurait éradiqué l'obésité chez l'enfant.
 
Pourtant avec plus de prévention on arriverait à réduire les coûts très importants en matière de soins que représentent les malades du diabète ?
Il y a environ une centaine de diabétiques qui sont sous hémodialyse. Et cela coûte chaque année un peu plus d'un milliard de franc. Tout cet argent qui est gaspillé à mon avis, pourrait être mis dans des actions de prévention, ou pour la construction d'infrastructures sportives. Mais les pouvoirs publics ont préféré mettre leur priorité sur les soins curatifs.
 
On sait que le diabète est notamment dû à une alimentation déséquilibrée. Comment faire pour y remédier ?
Il faut savoir que les Polynésiens avaient l'habitude de manger des aliments cuits à la vapeur, ou grillés. C'est l'exemple du ahi ma'a traditionnel. Après il y a eu l'introduction de la friture. Quand je suis arrivé dans les années 1980 il n'y avait pas trop de friture, mais aujourd'hui elle est largement répandue. Si on revenait déjà à un mode de cuisson traditionnel, on arriverait à régler pas mal de problèmes. C'est surtout le gras. L'huile, le beurre, mais aussi le sel. Le sel parce qu'il va abîmer les artères du pancréas, le gras va les boucher, et le pancréas ne marchera plus. Ce qui conduit au diabète. Après on accable beaucoup les fast-food, mais le vrai problème je dirais que ce sont les roulottes qui s'installent à proximité des établissements scolaires. On devrait leur interdire d'ouvrir lorsque les enfants sortent pour aller chercher à manger.

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Punaauia et Paea se mobilisent pour sauver le Monarque de Tahiti

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Punaauia et Paea se mobilisent pour sauver le Monarque de Tahiti
PAPEETE, le 14 novembre 2018 - Les mairies de Punaauia et de Paea, qui hébergent les tous derniers Monarques de Tahiti survivants, ont décidé d'accentuer leur collaboration avec l'association en charge de les protéger, la SOP manu. Une convention a été signée pour accentuer la lutte contre la Petite fourmi de feu, le Martin triste et le Bulbul. Ces espèces invasives attaquent notre 'Ōmāma'o et tuent leurs petits, accentuant la menace qui pèse sur cette espèce en danger critique d'extinction.

Il y a 70 Monarques de Tahiti connus, et ce sont les derniers survivants au monde de leur espèce. Ils vivent dans trois vallées de la côte est de Tahiti : Maruapo, Papehue et Hopa. Depuis 2015, les communes de Punaauia et Paea, qui hébergent cette rare espèce, se sont mobilisées pour sa protection. Elles apportent des subventions au programme de sauvegarde, mais elles font aussi le travail d'interface, de sensibilisation et d'information auprès de leurs administrés.

Cette collaboration a permis de lancer un programme avec les habitants voisins des vallées. 50 familles se sont ainsi impliqué dans un programme de piégeage de deux espèces invasives : le Martin triste (ou Merle des Moluques) et le Bulbul à ventre rouge. Ces deux oiseaux semblent bien innocents, mais ils ne viennent pas de nos îles. Introduits par l'Homme, ils se sont révélés redoutables pour les Monarques.

Caroline Blanvillain, chargée de la protection des oiseaux terrestres à l'association SOP Manu, nous explique comment, en 20 ans de travail, Manu a réussi à faire passer la population de monarques de 20 oiseaux à 70 oiseaux. Selon elle, les merles et les bulbuls "sont très agressifs. On s'est aperçus qu'ils attaquent les nids des monarques, ils y vont plusieurs fois par jour jusqu'à réussir à détruire les nids. C'était en 2012, on commençait à contrôler les rats, mais dans la vallée ça se passait toujours très mal. On perdait énormément de poussins, les femelles qui défendaient leurs petits se retrouvaient mourantes avec les ailes cassées par terre, c'était horrible... C'est pour ça qu'en 2012 on a lancé ce programme de piégeage avec Suzana Saavedra, qui nous a appris les techniques développées ailleurs dans le Pacifique. Depuis trois ans, les habitants des deux communes se sont impliqué encore plus fortement dans ce projet et maintenant nous avons 50 piégeurs qui se relaient toute l'année. Grâce à ça, les Monarques se portent bien mieux."

LE MONARQUE NE SURVIVRA PAS SEUL

Il faut dire que sauver le monarque n'est pas aidé par la biologie. Après des millions d'années à vivre à Tahiti sans aucun prédateur, le 'ōmāma'o a appris à faire très peu d'enfants : les couples ne font un nid qu'un an sur deux, puis ils ne feront un poussin que dans un nid sur deux... Un comportement adapté pour éviter la surpopulation en temps de paix, mais très dangereux quand les rats noirs, les busards, les merles, les bulbuls et la petite fourmi de feu ravagent chaque nouvelle génération... "Au lancement du programme de sauvegarde en 1998, quand nous avions commencé avec 20 individus, nous avions une croissance de leur population de 1% par an en contrôlant principalement les rats. Depuis 2012 on protège les nids contre les oiseaux introduits, et nous avons une croissance de 14 % par an ! Il y a même 8 bébés en ce moment. Ce projet a vraiment été un tournant dans le programme, d'où l'importance de le pérenniser avec cette convention."

Punaauia et Paea se mobilisent pour sauver le Monarque de Tahiti
Car pour préserver ces progrès, un "pacte" a été signé ce mercredi 14 novembre entre les deux communes et l'association. Elles travailleront ensemble à la poursuite du programme de piégeage des oiseaux introduits et au contrôle de la Petite fourmi de feu (voir encadré). Tout pour que les générations futures puissent connaitre elles aussi le Monarque, un oiseau curieux qui cherche la compagnie de l'homme, et n'a aucun moyen de se défendre seul contre les changements très rapides que subi l'environnement de notre île.



70 hectares traités contre la Petite fourmi de feu
Punaauia et Paea se mobilisent pour sauver le Monarque de Tahiti
La Petite fourmi de feu (PFF) est une vraie plaie. Dans les zones où ses mégacolonies s'installent, les insectes et les petits animaux disparaissent, les habitants et agriculteurs souffrent des piqures très douloureuses de la fourmi, et même les animaux de compagnie se font attaquer et risquent de devenir aveugles. Pour le monarque, le danger est encore plus grand : la disparition des insectes les laissent sans nourriture, et leurs nids se font envahir par cette peste qui s'en prend à leurs petits...

L'association SOP Manu a donc commencé un grand programme d'extermination dans les vallées protégées. Josquin Michoud, qui travaille sur place avec Laurent Yan pour protéger les monarques, nous explique que "sur le terrain, la menace numéro un est le rat noir, c'est notre plus vieil ennemi. Il y en a trop pour l'éradiquer, donc on essaye de maintenir la population très bas. Mais la nouvelle menace, c'est la Petite fourmi de feu. Il y a déjà eu des programmes dans le reste du Pacifique, en Australie et à Hawaii, mais à Tahiti c'est Manu avec quelques autres associations qui la combat. Nous avons commencé en 2012, et nous avons traité 70 hectares. 6 hectares situés sur les falaises ont été traités par drone, ça semble très efficace. Le reste est fait à pied. On trace des chemins parallèles tous les 20 mètres et avec un pulvérisateur qui a une portée de 10 mètres on arrive à tout couvrir." La population, au moins ceux qui se sont déjà fait piquer est réceptive à ces efforts... L'association a donc pu aider les résidences voisines des vallées protégées à traiter leurs terrains contre la PFF et éviter que les colonies "débordent" sur les vallées protégées. C'est le cas de la résidence Te Maru Ata, qui a presque exterminé l'invasion. Les mairies, avec leurs efforts de prévention et de sensibilisation, ont là encore beaucoup aidé.

Les maires veulent protéger leur patrimoine naturel
Punaauia et Paea se mobilisent pour sauver le Monarque de Tahiti
Simplicio Lissant, maire de Punaauia, et Bertho Roomataaroa, du conseil municipal de Paea, ont inauguré le panneau d'information du PK 12 et ont signé une convention avec l'association SOP Manu pour accentuer les efforts pour protéger le Monarque de Tahiti. Simplicio Lissant nous explique que "c'est important de sauver ces espèces pour préserver le patrimoine naturel de la commune. Pour les générations futures, mais aussi pour le développement touristique. C'est un moyen de développer le tourisme vert, le tourisme écologique dans la commune." Il reconnait que beaucoup d'efforts restent à faire : "Nos deux communes se soient engagées financièrement aux côté de l'association SOP Manu, mais il faut aussi sensibiliser toute la population, même avec une action très simple comme limiter les espèces nuisibles. Et ça donne de bons résultats puisque la population du Monarque est en train de remonter. Et si d'aventure les autres communes se joignent à nous, on pourra monter encore plus. Aux îles Cook, où je suis allé, ils ont un Monarque protégé. Avec leur programme ils sont passés de 20 oiseaux à plus de 8000, on les voit partout ! Si les Cook peuvent le faire, nous aussi."

Punaauia et Paea se mobilisent pour sauver le Monarque de Tahiti
À Paea, Bertho Roomataaroa est lui-même très impliqué dans la préservation du 'ōmāma'o, puisqu'il est un des piégeurs volontaires de la commune. "Lorsque l'on parle de la protection du monarque à la population, on est étonnés du fait qu'ils ne connaissent plus cette espèce. Ça nous attriste un peu, on aurait voulu que toute la population soit mobilisée pour ça" regrette-t-il.

Les deux maires espèrent aussi que les actions de Manu continueront de recevoir le soutien du Pays, de la France et de l'Europe. L'association va en effet subir une baisse de ses financements en 2019 à cause d'une pause du programme de financement européen BEST. Manu a besoin de 20 millions de francs pour continuer son œuvre d'éradication de la Petite fourmi de feu dans les vallées protégées l'année prochaine... Si elle ne les trouve pas, la PFF reprendra son inéluctable marche en avant, toujours plus profond dans ces vallées préservées.

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Japon: le ministre chargé de la cyber-sécurité n'a jamais utilisé d'ordinateur

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Japon: le ministre chargé de la cyber-sécurité n'a jamais utilisé d'ordinateur
Tokyo, Japon | AFP | jeudi 14/11/2018 - Le ministre japonais chargé de la cyber-sécurité a provoqué les rires mâtinés d'angoisse de l'opposition mercredi après avoir reconnu n'avoir jamais utilisé d'ordinateur dans sa vie professionnelle.

Yoshitaka Sakurada, 68 ans, est le chef adjoint de l'unité de stratégie de sécurité informatique du gouvernement et également ministre des jeux Olympiques et Paralympiques, que Tokyo organise en 2020.
Durant une session en commission parlementaire mercredi, il a reconnu sa lacune: "Depuis l'âge de 25 ans, j'ai toujours eu recours à mes employés ou secrétaires, donc je n'ai jamais utilisé d'ordinateur".
Il a aussi semblé un peu perdu lorsqu'on lui a demandé si des clefs USB étaient utilisées dans les centrales nucléaires.
"C'est incroyable qu'une personne qui n'a jamais touché un ordinateur soit responsable de la politique de sécurité informatique", s'est publiquement ému un élu de l'opposition, Masato Imai.
Yoshitaka Sakurada a déclenché les critiques et sarcasmes sur les réseaux sociaux. "Si un hacker vise ce ministre Sakurada, il ne pourra lui voler aucune information. Ça pourrait bien être la meilleure des sécurités", a ainsi ironisé un internaute.
M. Sakurada, qui s'est déjà illustré par d'autres gaffes, est en poste depuis un mois. Il est entré dans le gouvernement à la faveur d'un remaniement ministériel au cours duquel le Premier ministre Shinzo Abe a veillé à maintenir l'équilibre entre les factions de son Parti libéral-démocrate (PLD).

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"On va devenir riches avec l'Apec?": Les Papouasiens perplexes avant le sommet

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Port Moresby, Papouasie-Nouvelle-Guinée | AFP | jeudi 14/11/2018 - Port Moresby a bénéficié d'un impressionnant lifting pour pouvoir accueillir à partir de samedi les dirigeants de l'Apec. Mais nombre de ses habitants restent à convaincre du bienfondé d'un tel sommet et de ses retombées concrètes.

A Holola, une banlieue de la capitale, certains ne cachent pas leur ignorance quant aux enjeux de ce rendez-vous annuel de la Coopération économique Asie-Pacifique. Pas plus que leur scepticisme quant à ce qui restera, pour eux, de ce grand raout, une fois partis les dirigeants des 21 Nations membres.
"On va devenir riches avec l'Apec? Aussi riches que les autres pays?", s'interroge Hariette Jack, 68 ans. "Il y a de la route à faire." 
Aidée dans les grandes largeurs par la Chine, la Papouasie s'est dotée de nouveaux centres de convention, de quatre voies toutes neuves et d'une nouvelle promenade sur le front de mer. Elle a aussi fait scandale en achetant 40 Maserati en vue du sommet organisé ce weekend.
Des dépenses qui posent la question des priorités, au moment où le pays de huit millions d'habitants fait face à une résurgence de la polio et peine à payer ses enseignants.
 

- "Un gros risque" -

 
"Accueillir ce sommet, c'est prendre un gros risque", explique à l'AFP Jonathan Pryke, de l'Institut Lowy, un think tank australien. "Il a poussé le pays jusqu'à la limite, tant au niveau des capacités de ses fonctionnaires qu'en termes de coûts."
Cette année, l'Apec se penche sur les technologies numériques, un comble dans un pays où le taux de pénétration de l'internet est largement inférieur à la moyenne mondiale.
Le gouvernement a décrété une journée de vacances scolaires en amont du sommet, vendredi. Mais à Holola, nombre d'habitants n'ont de toutes façons pas les moyens d'envoyer leurs enfants à l'école.
"Nous savons que des personnes importantes vont arriver, comme des présidents et des Premiers ministres. Alors on espère quand même que cela entraînera pour nous une amélioration", confie à l'AFP Freddie Mupa, un enseignant. 
"C'est fou parce que ça fait quand même beaucoup d'argent dépensé."
 

- Minibus cabossés -

 
Pour faciliter les trajets entre les différents lieux du sommet, les participants et les journalistes peuvent compter sur les rotations régulières de bus tellement neufs que leurs sièges sont encore protégés par du papier bulle. Les habitants de Port Moresby doivent, eux, s'en remettre à des minibus cabossés.
Pourtant, certains sont enthousiastes quant à l'impact d'un coup de projecteur que n'avait jamais connu le pays.
"Cela arrive une fois dans la vie, alors nous sommes très reconnaissants que cet événement se tienne chez nous", assure à l'AFP Jesset Gilimusi, un enseignant.
"Nous avons beaucoup de problèmes, mais il faut les mettre de côté quand on a la chance de vivre."
Une attitude dans la veine de celle du Premier ministre Peter O'Neill, qui a exhorté les habitants comme les visiteurs à "oublier les Maserati et à profiter du pays."
Le chef du gouvernement ne cesse d'affirmer qu'un tel événement ne peut que bénéficier au pays tout entier.
Vendredi, M. O'Neill accueille son plus éminent visiteur, le président chinois Xi Jinping. Si l'aide financière de Pékin a été capitale, elle ne manque cependant pas d'inquiéter certains habitants de la capitale.
"Je crois qu'elle va être un poids pour nous. Si c'est un cadeau désintéressé, ça va. Mais si nous devons rembourser, ça va faire beaucoup", redoute Otto James, un ingénieur.
Il sera probablement question lors du sommet de la guerre douanière entre Washington et Pékin et des échanges commerciaux entre les Nations du Pacifique. Autant de sujets que les habitants estiment bien loin de leur quotidien.

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