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Un an ferme pour avoir abusé de sa belle fille âgée de 12 ans

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Un an ferme pour avoir abusé de sa belle fille âgée de 12 ans
PAPEETE, le 12 novembre 2018 - Un homme de quarante ans comparaissait ce lundi devant le tribunal correctionnel pour des attouchements commis sur la fille de sa concubine. A la barre, le prévenu a regretté les faits tout en indiquant qu'ils avaient été commis sous l'effet de l'alcool et du paka. Il a été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis mise à l'épreuve.

Les faits avaient été dénoncés à la gendarmerie par la mère de la victime mineure au cours de l'année 2017. Entendue par les enquêteurs, l'enfant, qui dormait parfois à côté de son beau père, avait expliqué que ce dernier s'était livré à des attouchements sur ses parties génitales alors qu'elle dormait. L'homme l'avait d'abord réveillée puis lui avait proposé 5000 francs afin qu'elle accepte de venir se coucher dans son lit. Ce qu'elle avait fait en se rendormant immédiatement. Surprise par les caresses de son beau père, elle avait essayé de résister mais elle avait dû son salut grâce à l'intervention de sa mère qui avait eu un « pressentiment » en pleine nuit.

Sans que l'on ne comprenne pourquoi, l'affaire avait été enterrée avant qu'elle ne ressurgisse en octobre dernier. Le beau père, alors placé en garde à vue, avait reconnu l'intégralité des faits en les mettant sur le compte de son imprégnation alcoolique et de sa consommation de paka. Il avait indiqué qu'il s'était livré à des « caresses » sans rien « attendre en retour » : « je n'avais pas envie d'elle, je ne savais plus ce que je faisais. »

A la barre du tribunal ce lundi, l'homme réitère sa version,selon laquelle la nuit des faits, il était « carrément bourré.» La petite, qui passe toujours ses week-ends chez sa mère, est absente à l'audience. Elle vit chez sa grand-mère mais fréquente toujours sa mère et son beau père, qui continuent à vivre ensemble malgré la dénonciation des faits. Le président du tribunal semble perplexe lorsqu'il interroge le prévenu : « si votre conjointe n'était pas intervenue, jusqu'où seriez-vous allé ? » « Je ne sais pas », murmure le mis en cause.

"Instrumentalisée"
Pour le conseil de l'enfant, la petite, qui n'a pas eu de père, a eu le « malheur d'essayer d'avoir un peu de réconfort paternel » auprès d'un homme qui l'a « instrumentalisée. » Lors de sa plaidoirie, l'avocate rejette en bloc les excuses qui seraient liées à la consommation excessive d'alcool : « c'est un agresseur sexuel en puissance qui a préparé son terrain (…) La victime n'a pas beaucoup de place pour parler. Il lui a volé les plaisirs de la vie que sont le premier baiser, le premier échange. »

Avant de requérir cinq ans de prison dont quatre avec sursis à l'encontre du prévenu, le procureur de la République qualifie les faits de « viol avorté » par « l'intervention de la mère »Il s'adresse directement à cette dernière en lui faisant part d'une remarque « personnelle » : «  cela m'appartient madame mais je m'interroge, comment peut-on pardonner ? »

Il s'agit d'une agression sexuelle « isolée » pour l'avocate de la défense qui rappelle que son client a reconnu les faits sans les « minimiser. »

L'homme est finalement condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis.

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L'étrange cas d'un syndrome de Diogène à Papeete

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L'étrange cas d'un syndrome de Diogène à Papeete
PAPEETE, le 12 novembre 2018 - Un cas de syndrome de Diogène sème le trouble dans un quartier de Papeete. Un terrain est envahi par une épaisse couche de déchets, avec le propriétaire des lieux qui vit en plein milieu des sacs poubelles... Et qui refuse obstinément de nettoyer le terrain. Un psychiatre nous confirme qu'il est probablement victime d'un trouble du comportement assez rare, la syllogomanie ou syndrome de Diogène. Ceux qui en souffrent accumulent compulsivement des objets, sans jamais pouvoir les jeter.

Ça fait 20 ans que les quartiers Patutoa et Puea, à Papeete, s'accomodent d'un voisin très particulier. Les automobilistes qui passent ne peuvent pas manquer de remarquer ce terrain rempli de sacs poubelles, comme une décharge sauvage en pleine ville. Au milieu des déchets, les quatre murs d'une maison en ruine. C'est là que vit monsieur W., propriétaire des lieux.

Nous lui avons demandé s'il pouvait nous expliquer sa situation. Il a poliment refusé, expliquant qu'il avait d'abord certains litiges à régler, mais qu'il nous raconterait son histoire plus tard. C'est un vieux monsieur à la barbe blanche, habillé en haillons mais au regard fier.

On imagine que ses litiges concernent ses voisins. L'un d'eux nous assure subir toute une série de nuisances à cause de cette accumulation de pehu : "c'est insupportable, ça pue ! Tous les jours il en rajoute, c'est devenu une décharge en pleine ville. Les rats et les cafards pullulent. Quand ça empeste trop on appelle la police, mais ils ne peuvent rien faire. Et encore là, ce n'est rien. Avant que la mairie n'intervienne l'année dernière c'était bien pire, il y avait une couche de deux mètres de déchets sur tout le terrain !"

"La mairie ne peut rien faire, il est chez lui"

En effet, face à l'état d'insalubrité du logement et aux débuts d'incendies qui s'y déclarent régulièrement, la mairie est intervenue avec la police fin 2017. Les riverains nous racontent qu'il aura fallu deux semaines de travail aux équipes de la mairie, avec un camion-poubelle, pour tout nettoyer. "Après, c'était nickel. Pour éviter qu'il revienne la mairie a coupé l'eau, sa famille a un mis un cadenas sur le terrain pour l'empêcher d'entrer, et il a même été interné. Mais dès qu'il a été libéré, il a coupé le cadenas et il est revenu s'installer. Depuis, tous les jours il repart en tournée en ville pour collecter ses plastiques et ses canettes. Il fait son tri, prend ce qui lui plait... Mais il n'en fait rien après, il les accumule, il dort dedans. La mairie ne veut plus venir, ils disent qu'ils ne peuvent rien faire, il est chez lui ! Et si la police essaie de lui parler, il s'énerve."

Les anciens du quartier assurent que cet étrange comportement a commencé il y a 20 ans : "Il y a eu un incendie qui a détruit la maison. Son frère était à l'intérieur et a été victime des flammes... Un terrible drame. Il est ensuite revenu s'installer, et c'est là qu'il a commencé à accumuler les déchets."

Si monsieur W. peut sembler excentrique, tous les voisins s'accordent pour dire qu'il ne présente aucun danger. Surtout, le docteur Géraud, psychiatre au CHPF, y voit tous les symptômes d'un syndrome de Diogène. Il s'agit d'un trouble du comportement rare et difficile à soigner (voir interview). Monsieur W. doit donc avant tout être considéré comme victime d'une maladie, et ce cas doit être traité avec la plus grande bienveillance.

Docteur Christian Géraud, psychiatre, chef du service psychiatrie du CHPF
L'étrange cas d'un syndrome de Diogène à Papeete
"Ce ne sont pas des gens qu'il faut accabler en public, qu'il faut attaquer en justice, qu'il faut déposséder. Ce sont des malades qu'il faut soigner !"

Que pensez-vous de ce cas à Papeete ?

Je ne connais pas cette personne. Après, de ce qu'on en voit sur les photos et de ce que vous racontez, ça ressemble fortement à ce qu'on appelle couramment un syndrome de Diogène, et qu'en psychiatrie on appelle une syllogomanie. C'est un syndrome d'accumulation d'objets divers, pas forcément des détritus. Ce sont souvent des journaux et des prospectus, mais les gens en envahissent leur maison. Et quand je dis envahissent, c'est du sol au plafond ! Ils ne se réservent que de tous petits espaces pour circuler, tout le reste est envahi par des vieux papiers, des cartons, des prospectus et des objets divers.

Et à un stade plus grave, ils ne se contentent plus de les entasser en piles, ils en jonchent aussi le sol, du jardin et de la maison. Et donc ils finissent par marcher sur des couches épaisses de détritus ! Là-dedans ils finissent par ne plus savoir ce qu'ils ont jeté et ce qu'ils voulaient garder. On y retrouve aussi des animaux morts ! Un jour en allant vider une maison dans cet état-là, on a trouvé toute une portée de chatons crevés.

Que peut faire la psychiatrie pour ces personnes ?
Les psychiatres interviennent peu. Les faits se découvrent toujours quand le voisinage finit par s'adresser à la mairie, aux services sociaux, à cause des nuisances, de l'envahissement de rats, des odeurs nauséabondes... Et donc parfois les maires décident d'intervenir. Mais ils se heurtent à des gens qui refusent l'accès à leur maison et à leur jardin, y compris violemment. Mais les services sociaux ne peuvent pas entrer de force chez les gens, bien entendu. Donc il faut faire appel à la force publique. Ensuite tout vider est très long parce qu'il y en a beaucoup, les employés municipaux y vont à reculons évidemment, puisque c'est une infection... J'ai eu l'occasion de visiter un appartement qui avait été vidé entièrement, et c'était encore une infection des semaines après.

Vous avez déjà rencontré des cas de syndrome de Diogène à Tahiti ?
Pas à Tahiti, mais j'en ai connu un dans mon exercice en métropole. Ce n'est pas fréquent, heureusement, mais quand ça arrive on s'en souvient ! Et souvent ça va de pair avec une absence d'hygiène corporelle. Ces gens mettent les mêmes vêtements du 1er janvier au 31 décembre, nuit et jour, sans jamais les laver. Et ils ne se lavent jamais eux-mêmes. Mais ils ne se reconnaissent absolument pas malades.

Mais justement, sont-ils malades ?
Pour les psychiatres ils sont malades. C'est à la frontière entre plusieurs syndromes. D'abord les troubles obsessionnels compulsifs, cette incapacité à jeter, cette sorte de collectionnisme. Mais l'absence de reconnaissance du trouble, le manque d'hygiène corporelle, le déni de la réalité, là on est du côté de la psychose. C'est vraiment à la frontière entre les deux.

Sauf que si on traite uniquement le côté obsessionnel, ça ne marche pas. Et si on les traite comme des psychotiques en leur donnant des neuroleptiques par exemple, ça ne marche pas non plus. Donc on est assez démunis sur le plan thérapeutique. D'autant que l'on se heurte non-seulement au déni, mais à l'hostilité même. Quand ils finissent par arriver chez nous, c'est généralement sous contrainte. Parfois à la demande de la famille, plus souvent à la demande du préfet, ou du haut-commissaire ici. Ils nous disent "mais pourquoi vous me gardez, je n'ai rien ! Vous m'avez déjà enlevé toutes mes collections, tout ce à quoi je tiens." Ils se considèrent comme des victimes ! Donc ce sont des prises en charges sur des années et des années, sinon on n'arrive à rien. Et si on les renvoie chez eux sans obligation de suivi, tout recommence.

Du coup quelle est la réponse appropriée ? Faut-il les laisser vivre leur vie et poser des pièges à rats tout autour ?
Non, il faut nettoyer. Les maires sont démunis face à ça, donc c'est plutôt à l'autorité administrative d'intervenir. Mais saisir la maison n'est pas non plus une solution : où le malade va-t-il aller ? Il va se retrouver à la rue, il va se trouver un dessous de pont quelque part et il va recommencer.

Non, pour nous c'est pathologique et ça mérite un traitement. Sauf que comme la personne ne se voit pas malade, elle refuse de se faire soigner. La seule solution c'est l'injection, une l'hospitalisation sous contrainte avec un traitement intramusculaire tous les mois ou tous les trois mois. Comme ça on arrive à les maintenir... On ne les a pas guéris, mais on les a soignés et ça leur permet de vivre une vie correcte. On abrase les symptômes et le trouble est enkysté, il est dans un coin. Mais dès qu'ils arrêtent les traitements, ça flambe de nouveau.

On pourrait penser que puisqu'ils ne font de mal à personne, ne pourrait-on pas les laisser vivre leur vie en paix ?
C'est ignorer leur propre souffrance. Ces personnes-là, ce ne sont pas des gens qu'il faut vouer aux Gémonies (NDLR : accabler en public), qu'il faut attaquer en justice, qu'il faut déposséder. Ce sont des malades qu'il faut soigner ! Ils ne seront pas d'accord de toute façon, donc il faut déclencher les soins même contre leur grès. Ensuite c'est notre boulot d'essayer de nouer une alliance avec notre patient, même si on n'y arrive pas toujours.

Comment devient-on victime de ce syndrome ? Un traumatisme ? Les drogues ?
Parfois on retrouve un traumatisme initial, mais pas toujours. Et les drogues ne jouent absolument aucun rôle. En fait les cas sont tellement rares que les études épidémiologiques se contredisent. Certaines études disent qu'il y a deux fois plus de femmes que d'hommes, d'autres disent qu'il y a plus d'homme... Donc la vérité c'est qu'on n'en sait rien.

Dans l'unité de psychiatrie du CHPF, vous avez des patients traités contre leur grès ?
Oui, beaucoup. J'ai récemment fait une étude, et c'est trois-quarts des patients qui sont là contre leur grès. En Polynésie, l'énorme problème c'est le cannabis et de plus en plus l'ice, malheuresement, qui est encore pire. Ce sont des psychoses, y compris toxico-induites. Ces drogues font exploser les maladies mentales, c'est catastrophique. On les reçoit ici, on les remet sur pied en quelques mois. Quand ils sont stabilisés, qu'ils n'entendent plus de voix dans leurs têtes qui leur disent d'agresser le voisin, qu'ils n'ont plus de tūpāpa'u qui les réveillent la nuit... On se dit ok, le traitement fonctionne, on les laisse sortir.

Mais un jour, malgré tous nos avertissements ils se remettent à fumer du paka. Il faut savoir que pharmacologiquement, le paka annihile l'efficacité de nos médicaments. Donc on les voit revenir tout cassés, amenés par leur famille ou les gendarmes, et il faut recommencer.

Combien de personnes passent par votre service ?
Dans mon service, nous avons 27 lits, mais j'ai toujours plus de patients. Je suis monté jusqu'à 37 patients... Donc ce n'est pas idéal mais on peut accueillir un syndrome de Diogène.

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Attaque à la voiture bélier en Australie: l'auteur reconnu coupable

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Attaque à la voiture bélier en Australie: l'auteur reconnu coupable
Melbourne, Australie | AFP | mardi 12/11/2018 - Un conducteur qui avait foncé délibérément sur la foule au coeur de la deuxième plus grande ville d'Australie, tuant six personnes et en blessant 27 autres, a été reconnu coupable de meurtres mardi.

James Gargasoulas, 28 ans, avait plaidé non coupable de l'attaque perpétrée en janvier 2017 dans le centre de la ville méridionale de Melbourne, la police jugeant qu'elle n'avait pas de rapport avec le terrorisme.
Le même quartier a été le théâtre vendredi d'une attaque au couteau qualifiée de terroriste par les enquêteurs et revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique. Un restaurateur a été tué tandis que l'auteur a été abattu par la police.
Les jurés n'ont mis que six heures pour déclarer que l'accusé était coupable de six chefs de meurtre et de 27 chefs de conduite irresponsable mettant la vie d'autrui en danger.
Parmi les tués, figuraient un bébé de trois mois dans sa poussette, une fillette de dix ans et un étudiant japonais de 25 ans.
Durant l'audience, l'accusé s'est excusé du "fond du coeur" pour ses agissements. "Mais rien ne sera réglé si je dis pardon. Une longue sentence ne règlera pas non plus ce que j'ai fait."
Il n'a pas nié son rôle dans le carnage mais a expliqué avoir agi sous l'impulsion de "prémonitions".
Il n'a pas argué d'éventuels problèmes mentaux pour sa défense, le juge évoquant la prise de drogue au moment des faits.
Une audience a été fixée au 29 janvier pour commencer à évoquer la peine.
Une personne avait été tuée et une dizaine d'autres avaient été blessées en décembre 2017 dans la même ville par une attaque à la voiture bélier. 
Depuis lors, les villes australiennes ont renforcé les mesures de sécurité, mettant en place de barrières et de bornes de protection.

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Le lionceau des Champs-Élysées recueilli par la Fondation 30 millions d'Amis

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Le lionceau des Champs-Élysées recueilli par la Fondation 30 millions d'Amis
Paris, France | AFP | mardi 13/11/2018 - Le lionceau découvert à bord d'une voiture de luxe lundi soir sur les Champs-Élysées à Paris a été pris en charge par la Fondation 30 millions d'Amis, a-t-on appris mardi auprès de l'association.

Lundi soir, des policiers en patrouille dans le VIIIe arrondissement de Paris ont été alertés par plusieurs messages faisant état du transport d'un animal ressemblant à un petit lion, selon une source policière.
En approchant une Lamborghini verte correspondant au signalement, ils découvrent un lionceau de couleur beige allongé sur le siège passager. Le conducteur est en train de prendre des selfies avec l'animal.
L'homme, âgé de 33 ans et originaire de l'Essonne, leur assure qu'il s'agit de son chat.
Le propriétaire de la Lamborghini se présente alors aux policiers et leur indique que l'homme interpellé est son employé et que le véhicule est utilisé pour la location aux touristes. 
Le lionceau avait été prénommé Poutine, selon la source policière.
Le conducteur du véhicule a été placé en garde à vue, selon une autre source policière.
En octobre, un homme qui détenait un lionceau dans un appartement du Val-de-Marne a été condamné à six mois de prison ferme par le tribunal de Créteil. Le lionceau avait également été pris en charge par la Fondation 30 millions d'Amis.
Il ne s'agissait pas d'un cas isolé, avait alors noté le procureur pendant l'audience, indiquant que l'Office nationale de la chasse et de la faune sauvage enquêtait sur la présence de trois autres lionceaux en banlieue parisienne.
Un autre lionceau avait été retrouvé quelques jours auparavant dans un garage automobile à Marseille, selon les douanes.

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La présidente des Marshall survit à une motion de censure et accuse Pékin

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La présidente des Marshall survit à une motion de censure et accuse Pékin
Majuro, Iles Marshall | AFP | lundi 11/11/2018 - La présidente des Iles Marshall Hilda Heine a survécu de justesse lundi à une motion de censure orchestrée selon elle par des intérêts soutenus par Pékin et cherchant à porter atteinte à la souveraineté de cette nation du Pacifique.

La motion pour renverser la première présidente élue des Marshall a totalement divisé le Parlement. Le texte a recueilli 16 voix contre et 16 voix pour, soit une voix de moins que les 17 requises pour faire adopter le texte.
Mme Heine a âprement défendu son bilan, rejetant en particulier les accusations de l'opposition selon lesquelles elle avait terni la réputation internationale de l'archipel.
Dans les jours précédant le vote, elle avait qualifié les raisons avancées par l'opposition pour vouloir la renverser "d'écran de fumée". 
D'après elle, le texte était motivé par le refus du gouvernement de soutenir la création d'un paradis fiscal géré de manière indépendante sur un des atolls des Marshall. 
Le projet de "Région administrative spéciale de l'atoll Rongelap" (Rasar) est le bébé de Cary Yan, un homme d'affaires chinois et ressortissant des Iles Marshall. 
Ce projet, qu'il a présenté récemment à Hong Kong, prévoit la création d'un territoire autonome et totalement exempté d'impôts afin d'y attirer des entreprises high-tech.
Le gouvernement de Mme Heine dit que c'est la porte ouverte au blanchiment d'argent et aux escroqueries portant sur les passeports. La semaine dernière, elle a déclaré que Rasar pourrait être le cheval de Troie d'une Chine désireuse de s'emparer d'une partie de l'archipel.
La motion de censure "est une tentative de certains intérêts étrangers pour contrôler nos atolls et en faire un pays au sein de notre pays", a-t-elle déclaré à Radio New Zealand.
Pékin a investi des milliards de dollars pour courtiser les minuscules nations du Pacifique. 
Mme Heine s'est dite déterminée à protéger la souveraineté des Marshall. "Nous devons être prudents connaissant la situation géo-politique de la région Pacifique", a-t-elle dit. "Le gouvernement doit mener ses propres recherches et assurer la sécurité de la souveraineté du pays".

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Daniel Willemot, nouveau directeur du centre pénitentiaire de Tatutu

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Daniel Willemot, nouveau directeur du centre pénitentiaire de Tatutu
PAPEARI, le 13 novembre 2018. Raymond Yeddou, administrateur chef des subdivisions administratives des îles du Vent et des îles Sous-le-Vent a assisté lundi après-midi, à la cérémonie d’installation de Daniel Willemot, directeur du centre pénitentiaire de Tatutu à Papeari, en présence des chefs de services de l’Etat et du Pays.

Muriel Guegan, directrice inter-régionale de la mission des services pénitentiaires de l’Outre-mer, actuellement en visite en Polynésie française, a procédé à l’installation officielle de Daniel Willemot.


Daniel Willemot, nouveau directeur du centre pénitentiaire de Tatutu

Daniel Willemot, nouveau directeur du centre pénitentiaire de Tatutu

Daniel Willemot, nouveau directeur du centre pénitentiaire de Tatutu

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Une journée sport armée-jeunesse à la base aérienne de Faa'a

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Une journée sport armée-jeunesse à la base aérienne de Faa'a
FAA'A, le 13 novembre 2018 - Le Détachement air 190 de Faa’a accueillera ce mercredi 20 élèves des classes de troisième, pour la 14ème édition des journées "sport-armées-jeunesse". Au programme une visite de l'escadron transport 00.082 "Maine", et une séance de crossfit.

Ca va bouger du côté de la base aérienne de Faa'a. Ce mercredi le Détachement air 190 accueillera 20 élèves des classes de troisième, pour la 14ème édition des journées "sport-armées-jeunesse".
 
Les journées sport armées-jeunesse (JSAJ) résultent de l’accord-cadre du 8 avril 2003 signé par les ministères de la défense et des sports. Il instaure au niveau national l’organisation annuelle par les armées d’une journée d’activités sportives destinée à la jeunesse. 
 
Cet accord a été renouvelé par l’accord-cadre du 4 mars 2014 qui l’élargit au ministère de l’intérieur et au ministère délégué chargé des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, pour le développement de la pratique sportive pour tous et le sport de haut niveau.
 
Et donc au programme de la journée de mercredi : une visite de l'escadron transport 00.082 "Maine", et une séance de crossfit pour les adolescents.



PROGRAMME
7 h 45 : Accueil par le commandant du Détachement air 190? et par le commandant de l’Escadron de transport 00.082
8 h : Présentation du DA 190 et de l’ET 082
8 h 15: Répartition en deux groupes
  • Visite de l’escadron de transport 00.082 « Maine »
  • Séance de crossfit : Jumping jack / Fentes alternées / Hand release push up / Sit-up / Mountain climber / Burpees / Montées de genoux / Air squat.
10 h 30 : Remise des diplômes et rafraîchissement
11 h 15 : Départ des participants

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Vente des graines de paka : la décision du tribunal administratif pourrait changer la donne

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Vente des graines de paka : la décision du tribunal administratif pourrait changer la donne
PAPEETE, le 13 novembre 2018. Le tribunal administratif a décidé d'annuler l’arrêté pris par le Pays le 7 mars dernier interdisant la vente des graines de cannabis. Il considère que le classement de ces graines dans la « liste des substances vénéneuses » est irrégulier puisque les graines « ne contiennent pas de substances actives » comme le THC. La juridiction a ainsi suivi l'avis du rapporteur public.


Dans sa décision, le tribunal administratif s'appuie sur un document de l'Office des Nations unies qui indique que les graines de paka ne contiennent pas de tétrahydrocannabinol (THC). Cette substance active aux effets psychoactifs est en revanche présente dans les plantes de cannabis, dont le commerce est interdit en métropole si la teneur en THC dépasse 0,2 %. "Il en ressort sans ambiguïté que les graines de cannabis ne contiennent pas la substance active susceptible de fonder leur classement comme substance vénéneuse", souligne le tribunal administratif.

Mais le gouvernement avait anticipé que l’arrêté de mars dernier pouvait être retoqué pour vice de forme. Il avait donc décidé de l'abroger et d'en reprendre un en juin dans la foulée pour interdire également la vente des graines de cannabis mais cette fois-ci, sur proposition du directeur de l’Agence de régulation sanitaire et sociale (Arass) comme le veut la procédure administrative.

Ce nouvel arrêté a également été attaqué par le gérant du Street Shop.

Pour rappel, le Street Shop a ouvert en février 2018 avant d'être l'objet d'une fermeture administrative début avril. Sur son étal, les clients pouvaient notamment trouver à la vente des graines de cannabis. En réaction, le gouvernement avait donc pris ce premier arrêté interdisant la vente des graines de cannais en les inscrivant sur la liste des « substances vénéneuses en médecine humaines et vétérinaires ».

Après l'audience le 16 octobre dernier, Thibault Millet, l’avocat de Nicolas Veyssière, importateur et fournisseur du Street Shop de Papeete, avait souligné que ces textes sont des "dispositions de circonstance" dont le "seul objet" est de "justifier la mise en œuvre de poursuites pénales" contre son client, "dans un intérêt politique, contre l’intérêt général et contre la réglementation".

Les deux gérants du Street Shop de Papeete et leur fournisseur comparaîtront par ailleurs devant le tribunal correctionnel le 29 janvier prochain pour détention, offre, cession de stupéfiants (en l’occurrence des graines de cannabis) et incitation à la consommation de stupéfiants,



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Page enfant : Hommage aux animaux tombés pendant la Grande guerre

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Page enfant : Hommage aux animaux tombés pendant la Grande guerre
PAPEETE, le 13 novembre 2018 - Cette année c’est le centenaire de l’armistice de la Grande guerre. Le 11 novembre 1918, les Alliés et l’Allemagne signaient la fin de quatre années de combat. Chaque année, des hommages sont rendus aux Poilus, ces soldats qui ont perdu leur vie au cours du conflit. Par contre, peu de gens pensent aux très nombreux animaux qui sont également morts au front : chevaux, ânes, chiens, pigeons…

Le 11 novembre est une date importante en Europe. Elle rappelle la première guerre mondiale, la Grande guerre comme on l’appelle souvent. En effet, le 11 novembre 1918, les Alliés et l’Allemagne ont signé l’armistice.

Un armistice c’est une convention signée par plusieurs gouvernements et qui met fin à des hostilités armées en temps de guerre. La Grande guerre a duré quatre ans. Elle a fait de très nombreux morts. On estime à 18,6 millions le nombre de morts civils et militaires au cours de ce conflit.

Chaque année, depuis, on rend hommage à ces morts, aux Poilus en particulier. Les Poilus ce sont les soldats. On les appelle comme ça peut-être à cause des conditions de vie dans les tranchées (des galeries creusées dans le sol) où ils n’avaient pas de quoi se raser. D’autres pensent plutôt que ce terme viendrait de l’argot de l’époque (langage courant). Le terme "poilu" signifiait alors "brave", "courageux", "viril".

Victimes animales, les oubliées

Pour le centenaire de l’armistice de la Première guerre mondiale, l’association Paris animaux zoopolis, soutenue par une trentaine d’autres organismes, plaide la cause animale. En effet, peu de personnes savent que des chevaux, des ânes, des mulets, des chiens, des pigeons sont morts par millions au court des guerres.

Les chevaux, ânes, mulets étaient utilisés pour transporter des soldats ou tracter des armes (il fallait six chevaux pour traîner un canon !) lors de la Grande guerre. Les chevaux, chiens et pigeons servaient à la communication ou aux missions d’espionnage. Les pigeons par exemple prenaient des photographies aériennes ! Les chiens pouvaient aussi servir à retrouver des blessés sur les champs de bataille.

Il y avait aussi des animaux de compagnie dans les tranchées ou sur les navires de guerre, c’était des chats, des chiens et même des chèvres ou des cochons !

Pour eux, l’association Paris animaux zoopolis aimerait créer un monument à Paris. Il en existe déjà à Londres, Canberra, Ottawa ou Bruxelles.


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Les travaux de Carole Atem publiés chez Honoré Champion

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PAPEETE, le 13 novembre 2018 - Les éditions Honoré Champion publient des ouvrages scientifiques de fond, en particulier sur l’histoire et la littérature. Pour un chercheur, voir ses productions acceptées par cette maison de renom, est une reconnaissance.

Carole Atem est bien connue de la scène polynésienne pour ses représentations musicales en duo avec son frère, Florent. Ses travaux, en revanche, restent plus confidentiels (de même que ceux de son frère, enseignant à l’université de la Polynésie française). Sa passion pour le vieux français, le Moyen Âge, les écrits d’Alexandre Dumas ou de Courtilz de Sandras est, elle aussi, peu connue.

La parution de ses travaux sur les Mémoires de M. L.C.D.R. de Courtilz de Sandras aux éditions Honoré Champion est l’occasion d’en savoir plus sur Carole Atem, chercheuse, membre du laboratoire Eastco.

L’ouvrage est le fruit de deux années de travail acharné. "Il a fallu que je fasse le choix d’établissement du texte car il existe une vingtaine de publications des mémoires de M. L.C.D.R par l’auteur lui-même. J’ai choisi la dernière, la plus complète, ce qui m’a demandé un très gros travail car j’ai comparé cette dernière version à toutes les autres et surtout, j’ai indiqué toutes les différences de texte, graphie, ponctuation."

Carole Atem a, par ailleurs, "disons, traduit le texte qui était écrit en français d’Ancien Régime et je l’ai préfacée, annoté et indexé." Les chercheurs-lecteurs lui en sont, d’ores et déjà, reconnaissants. En effet, les ouvrages de Courtilz de Sandras, bien connu du milieu littéraire, ne peuvent pour la plupart être consultés que sous la forme qu’ils avaient au XVIIe, ce qui rend leur étude fastidieuse.

À l’Espe après l’UPF

Carole Atem est maître de conférences stagiaire à l’École supérieure du professorat et de l’éducation (Espe) en langue et littérature française. Agrégée de lettres modernes, elle a enseigné auparavant, pendant dix ans, à l’université.

En parallèle elle effectue des recherches et passe du temps sur des thèmes qui la passionnent : la littérature, le XVIIe siècle, le moyen âge, le vieux français (elle est d’ailleurs la seule enseignante de vieux français sur le territoire).

Pour comprendre ses amours d’aujourd’hui, il faut connaître ses affections d’hier. Carole Atem raconte : "petite j’étais inscrite à la bibliothèque. À 10 ans j’ai découvert Le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas, un coup de foudre ! "

Un mystérieux auteur

"On dit Alexandre Dumas auteur populaire dans le mauvais sens du terme, je trouve que ses textes sont au contraire très profonds, denses et d’une grande humanité. Et puis, j’aime son style ! " En toute logique, elle lit aussi Les Trois mousquetaires et, curieuse, comprend que ce texte est inspiré des Mémoires de M. d’Artagnan.

"On ne citait pas l’auteur de ces mémoires. J’ai fait des recherches, déjà. Mon père qui menait une thèse sur la civilisation américaine se rendait dans de grandes universités, dont celle de Moana d’Hawaii où nous avons passé beaucoup de temps quand nous étions enfants avec mon frère. C’est là que j’ai découvert l’identité du mystérieux auteur des Mémoires de d’Artagnan." Il s’agissait de Courtilz de Sandras.

Un personnage "haut en couleur"

Gatien de Courtilz de Sandras, né en 1644 et mort en 1712 était un personnage "haut en couleur". Il a été soldat, a servi sous d’Artagnan. Une fois la paix signée, il s’est retrouvé au chômage. Il a écrit des romans, ouvert une maison d’édition, lancé une gazette aux textes parfois acerbes et critiques (ce qui lui valut 6 années de prison à la Bastille).

"À l’époque de Courtilz de Sandras il existait un genre littéraire très à la mode et très apprécié qui était les Mémoires", explique Carole Atem. Des mémoires, authentiques, signés par des aristocrates. "Courtilz de Sandras s’est amusé, lui, à inventer des mémoires. Il a écrit des romans qu’il a intitulés mémoires, sans les signer. Ils faisait comme si les textes venaient vraiment des personnes qui apparaissaient dans le titre comme d’Artagnan, le Marquis de Montbrun ou la Marquise de Fresne."

Mais, certains passages de ces ouvrages d’un genre nouveau, ont rapidement éveillé les soupçons et l’identité de Courtilz de Sandras a fini par être découverte.

Depuis, il suscite l’intérêt d’un certain nombre de lecteurs francophones, anglophones, "les spécialistes américains notamment l’apprécient beaucoup", et de chercheurs du monde entier dont Carole Atem. Pour preuve, elle en a fait son sujet de thèse et elle vient de lui consacrer deux années de sa vie.

Libérée par la parution des Mémoires de M. L.C.D.R., elle va doucement revenir à la scène.

Les travaux de Carole Atem publiés chez Honoré Champion
Bientôt 150 ans d’histoire

Honoré Champion était un libraire et éditeur français né en 1846 et mort (subitement d’une embolie pulmonaire) en 1913. Père de l’historien et homme politique Pierre Champion, il a fondé sa maison d’édition en 1874. Elle publie des ouvrages de fond en sciences humaines. Depuis, les chercheurs n’ont de cesse de soumettre leurs travaux à l’avis de cette grande maison. Ce sont en particulier des travaux en littérature française, littérature comparée, grammaire, linguistique, lexicographie, histoire, philosophie…

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Loi française : sera-t-il bientôt facile de comprendre ce qui est applicable en Polynésie ?

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Loi française : sera-t-il bientôt facile de comprendre ce qui est applicable en Polynésie ?
PAPEETE, le 13 novembre 2018. Parfois pour savoir quelle loi ou règlementation française est applicable au fenua, il faut effectuer des recherches pendant des heures sur le site internet de Legifrance. Les élus du Tapura ont demandé la semaine dernière en commission des institutions que soit regroupées dans un document tous les "modifications et corrections successives" faites sur les lois et règlements applicables au fenua.

En commission des institutions, les élus du Tapura ont demandé la semaine dernière que lorsque des lois ou règlements applicables au fenua sont en préparation ou adoptés qu'un document reprenant l'ensemble de ces dispositions en vigueur au fenua soit réalisé. "L ’État est conscient de cette difficulté ; il a d’ailleurs prévu, pour l’application du code général des collectivités territoriales aux communes de Polynésie française, que le haut-commissaire de la République en Polynésie française assure la publication dudit code « dans sa version applicable » en Polynésie française", ont souligné les rapporteurs de l'avis.

Une version consolidée des textes en vigueur permettra aux citoyens polynésiens d'y voir plus clair et aussi de voir plus facilement quand des dispositions n'ont pas été appliquées au fenua.

Dans leur avis, les rapporteurs citent ainsi le cas des "fonctionnaires d’Etat en Polynésie française (qui) ne pourraient pas bénéficier de certaines primes et indemnités attribuées aux fonctionnaires de l’Etat en métropole, dans la mesure où celles-ci n’ont pas un caractère statutaire". "Les textes fondant l’existence de ces primes et indemnités ne sont en effet pas applicables de plein droit en Polynésie française et doivent faire l’objet d’une mention expresse d’application à la collectivité", rappellent les deux rapporteurs.

En revanche, l'Etat a pensé a pensé à ce point puisque le projet de loi organique prévoit l’application de plein droit de l’ensemble des règles en matière de fonction publique de l’Etat, qu’elles soient statutaires ou non statutaires.

Le projet de loi organique modifiant le statut de la Polynésie sera examiné jeudi en séance plénière.


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Rugby à 7 - Papeete International Sevens : La Nouvelle Zélande s'impose face à Papeete

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La deuxième édition du Papeete International Sevens s'est terminé dimanche après trois jours de sport et de partage autour du rugby à 7. C'est logiquement le club néozélandais Waitemata RFC qui s'est imposé en finale face à l'équipe du Papeete RC qui n'a pas démérité. Pour l'organisation, le bilan est positif.
Rugby à 7 - Papeete International Sevens : La Nouvelle Zélande s'impose face à Papeete
Pas moins de dix équipes étaient engagées dans cette deuxième édition du Papeete International Sevens, un tournoi de rugby à 7 organisé par le club de la capitale. Cette compétition fait partie de la liste des grands évènements soutenus par le Pays. Plus simple à gérer que le rugby à XV en termes de frais de déplacement des équipes, le rugby à 7 possède divers atouts attrayants.
 
Chaque match se joue en deux mi-temps de sept minutes, le tournoi peut donc se faire sur une période relativement courte. Le public n’a pas le temps de s’ennuyer et les phases de jeu sont plus rapides qu’en rugby à XV. Les amoureux du rugby en ont pris plein les yeux pendant les deux jours de matchs qui ont été suivis d’une journée polynésienne avec danses et sports traditionnels au programme.
 
Sur les dix équipes participantes, deux étaient étrangères : La Nouvelle Zélande (Waitemata RFC) et Rapa Nui (Matamua RC). Les huit autres étaient locales avec des clubs présents dans les divers championnats comme Papeete RC, Pirae RC, Faa’a Rugby, Punaauia RC et XV Mili PF. Des équipes se sont formées pour l’occasion comme l’entente Taravao-Moorea ou l’entente Huahine-Raiatea.

Rugby à 7 - Papeete International Sevens : La Nouvelle Zélande s'impose face à Papeete
A noter le grand retour à la compétition après deux ans d’absence du club de Paea Rugby qui a fait le spectacle à travers plusieurs de ses joueurs expérimentés. La grande finale a été remportée par Waitemata Rugby face au club de Papeete. C’est Waitemata qui fait une première percée dès la première minute pour mener 5-0 mais Papeete réplique immédiatement et transforme l’essai pour mener 7-5.
 
Mais Waitemata marque encore pour mener 12-7 puis profite d’une perte de balle pour enfoncer le clou, 19-7 à la mi-temps. A la reprise, les Kiwis continuent de scorer pour mener 26-7. Ils marqueront finalement encore deux essais pour s’imposer 38 à 7. Les Kiwis étaient un cran au-dessus mais Papeete n’a pas démérité, notamment en première mi-temps. Dans la petite finale, Pirae RC s’impose 14-0 face au club de Faa’a. SB

Rugby à 7 - Papeete International Sevens : La Nouvelle Zélande s'impose face à Papeete
Parole à Allan Gooding :
 
Le bilan de cette deuxième édition ?
 
« Dans l'ensemble, nous sommes très satisfaits de cette deuxième édition. La venue du club néozélandais de la province d'Auckland, le Waitemata RFC, a donné du cachet à la compétition et a permis aux clubs locaux d'élever leur niveau. Au niveau du club organisateur, la deuxième place au général acquise par le Papeete Rugby Club est synonyme de victoire et est une belle récompense pour tout le travail fourni ces derniers mois. »
 
Les îles étaient également de la partie ?
 
« Les participations de Moorea, Huahine et Raiatea nous laissent espérer que d'autres îles se joindront à la fête du rugby dans les années à venir afin de développer la discipline de l'ovalie dans d'autres archipels. Nous tenons à remercier encore une fois tous nos partenaires publics et privés pour leur confiance et leur soutien. Merci aussi à l'ensemble des bénévoles qui ont grandement contribué à la réussite de cette manifestation sportive. » Propos recueillis par SB

Rugby à 7 - Papeete International Sevens : La Nouvelle Zélande s'impose face à Papeete

Rugby à 7 - Papeete International Sevens : La Nouvelle Zélande s'impose face à Papeete

Rugby à 7 - Papeete International Sevens : La Nouvelle Zélande s'impose face à Papeete

Rugby à 7 - Papeete International Sevens : La Nouvelle Zélande s'impose face à Papeete

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Des paniers en pandanus ou sacs en tissu plutôt que des sacs en plastique

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Des paniers en pandanus ou sacs en tissu plutôt que des sacs en plastique
PAPEETE, le 13 novembre 2018. Pendant trois jours, du 22 au 24 novembre, des paniers en pandanus, mais aussi des sacs en tissu et des cabas en matériaux recyclés fabriqués par des artisans locaux seront vendus au centre Vaima. L'idée est d 'utiliser de moins en moins de sacs plastiques.



Le ministre de la Culture et de l’Environnement en charge de l’artisanat, Heremoana Maamaatuaiahutapu, était présent, mardi matin, pour la présentation de la deuxième édition de l’opération de promotion des sacs de course locaux baptisée ‘Ete.

Cette opération se déroulera les jeudi 22, vendredi 23 et samedi 24 novembre au centre Vaima, à Papeete. Pendant ces trois jours, des paniers en pandanus, mais aussi des sacs en tissu et des cabas en matériaux recyclés fabriqués par des artisans locaux seront proposés. Les artisans présenteront également des exemples concrets d’utilisation des produits artisanaux suivant les achats réalisés. La Polynésie française dispose d’une importante ressource en matières premières.

En travaillant ces matières, les artisans font le lien direct entre le monde de l’artisanat et l’environnement. L’objectif est de sensibiliser la population à cette thématique et de montrer qu’il existe des alternatives aux sacs plastiques à usage unique tout en valorisant les savoir et savoir-faire artisanaux. L’opération ‘Ete ne se limite pas seulement à trois journées.

Des affiches génériques de l’Opération ‘Ete avec l’inscription « Ici, vous êtes les bienvenus avec votre ‘ETE » seront affichés dans tous les magasins de Tahiti souhaitant s’investir dans cette démarche. En résumé, à travers cette opération, le ministère de l’Artisanat souhaite faire passer deux messages : dans un premier temps, mettre en avant les savoir-faire des artisans traditionnels de la Polynésie française et les transmettre aux générations qui prendront le relais, puis mettre en avant des solutions concrètes pour remédier au problème des sacs plastiques.

Marcelle Tepava
« Je suis dans l’artisanat depuis 1977. Ma grand-mère paternelle travaillait déjà le pandanus. Je suis originaire de Rimatara aux Australes. J’ai appris à travailler moi- même en regardant ma grand-mère et en m’inspirant d’elle. Je regardais comment elle faisait puis j’apprenais en développant ma propre façon de faire. C’est à mon arrivée à Papeete que j’ai vraiment évolué dans ce métier. À l’époque je vendais mes « ’ETE » au marché de Papeete.

Ce qui me plaît avec l’artisanat c’est que tu es le propre patron de ton travail. Tu peux faire tout ce que tu veux. Personne ne t’impose quoi que ce soit ni comment faire. Puis on peut vivre de l’artisanat. C’est sûr ça demande de la patience et du courage mais on en vit.

Beaucoup de jeunes disent qu’ils sont « fiu » de l’artisanat. C’est vrai, c’est « fiu » ! Mais quand tu vois ton travail, la finition que tu lui apportes et qu’ensuite tu le vends, c’est une réelle satisfaction personnelle : c’est un travail qui vient de tes mains !

C’est important pour moi de transmettre ces savoir-faire. Les jeunes doivent venir vers nous. On veut leur donner, leur faire partager notre savoir-faire. On ne va pas vivre éternellement, il faut absolument qu’ils viennent nous voir.

Quand j’étais petite, j’avais un « ’ETE » pour aller à l’école ! Aujourd’hui, les jeunes ont honte de prendre un « ’ETE » comme sac. J’ai envie de leur dire qu’il ne faut pas avoir honte, que c’est notre coutume, notre culture en tant que Polynésien !

En ce qui concerne l’événement « ’ETE », je suis contente d’y participer. Les sacs plastiques polluent énormément. Je pense que les gens ne font pas assez attention à l’environnement. Par exemple, beaucoup de gens jettent des déchets dans la mer, mais il ne faut pas oublier que le peuple polynésien se nourrit de la mer. Je pense qu’il faut allier l’éducation scolaire et l’éducation à la maison pour sensibiliser au mieux les enfants ».

Sheila Tamarino
« Je travaille dans l’artisanat depuis 5 ans mais j’ai grandi dedans. C’est à l’âge de 12 ans que j’ai réalisé ma première création, mais c’était seulement pour offrir.

Ce qui me plaît dans l’artisanat c’est la créativité et la liberté. Quand tu te retrouves au début de ta future œuvre, tu sais exactement ce que tu veux faire, tu l’imagines.

C’est vrai que refaire plusieurs fois le même modèle, ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus. J’ai vraiment plaisir à créer et voir par la suite les autres porter mes œuvres d’art comme je les appelle.

Il faut que les jeunes se lancent et aillent voir par eux-mêmes si oui ou non c’est un domaine qui leur plaît. Moi non plus au départ ce n’est pas quelque chose qui m’intéressait. Je pense que c’est important de transmettre ces savoir-faire pour ne pas les perdre.

Mes connaissances viennent de mes parents qui eux-mêmes les ont eu de leurs parents: c’est cette transmission-là qui est importante à préserver ! ».

Nathalie Teariki
« Je travaille dans l’artisanat depuis que je suis toute jeune. Je vis aux Australes, dans les pandanus ! Je regardais les grands-mères qui travaillaient et c’est comme ça que j’ai appris. Je ne changerais pour rien au monde de métier.
L’artisanat ce n’est pas si difficile quand on aime ça. Aujourd’hui les jeunes ont du mal à trouver du travail. C’est pour cela qu’ils doivent venir nous voir, pour qu’on leur donne ce savoir-faire. L’artisanat c’est un art et on peut en vivre. C’est pour ça que je veux donner et partager mon savoir-faire. Je le donne !
Aujourd’hui je suis contente que ma fille travaille dans l’artisanat avec moi. Tout ce que je sais faire, elle sait aussi le faire. Un jour je serai au repos et je suis contente de savoir qu’elle pourra prendre le relais et en vivre.

Au niveau de l’opération « ’ETE », je suis contente de participer. Il faut qu’on travaille tous ensemble pour protéger au mieux l’environnement ».

Sandrine Li, Green ID
Des paniers en pandanus ou sacs en tissu plutôt que des sacs en plastique
« L'idée des sacs Green ID m'est venue en cherchant pour moi-même une alternative aux sacs plastiques pour fruits et légumes. J’ai été motivée par deux choses : le faible choix, à l'époque, de sacs réutilisables pour fruits et légumes dans les autres pays répondant à nos besoins (notamment un emplacement pour l'étiquette de prix), et l'envie d'agir à plus grande échelle en faisant profiter à la population locale d'une alternative aux sacs à usage unique.

Le sac plastique est trop souvent assimilé à un objet éphémère, destiné à être jeté. Je pense qu'il faut redonner de la valeur aux choses, au travail, à la création. Les ancêtres polynésiens ont été capables de fabriquer des objets du quotidien aussi pratiques que solides à partir de matières naturelles. C'est tout à fait l'alternative écologique par excellence à mettre en avant. Si j’avais un message à faire passer à la population ce serait une citation de Gandhi : "Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».

Iaera
« Je suis née à Rimatara, j’ai grandi avec le pandanus. Ma grand-mère et ma mère travaillaient dans l’artisanat, plus particulièrement dans le tressage de paniers, de nattes et d’éventails en pandanus; c’est de là que j’acquis mon savoir-faire. À la mort de mon père, ma mère nous a amené vivre à Papeete, où elle vendait ses produits au marché. Cela nous arrivait, mes deux sœurs, mon petit frère et moi-même, après l’école, de tresser par plaisir. C’est en 2006, après mon retour à Rimatara, que j’ai décidé de reprendre l’artisanat. Je me suis aperçue que c’était des savoir-faire qui me tenaient à cœur. Ma nièce m’a appris à découper les pandanus, les faire sécher au soleil puis les assembler. C’est en m’intégrant dans les associations et les fédérations artisanales que j’ai constaté que mon savoir-faire avait de la valeur. Le partage du savoir-faire, le respect et l’entre aide entre les artisans y est pour beaucoup. Beaucoup de jeunes sans emplois sont de retour à Rimatara; nos associations sont chargées de s’occuper d’eux. J’ai une réelle envie de mettre en avant nos sa-
voir-faire locaux. Et j’attends avec impatience le jour où les sacs plastiques seront remplacés par nos sacs de course en pandanus ! ».

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Faa'a : casse sur le réseau de distribution en eau à Heiri

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Faa'a : casse sur le réseau de distribution en eau à Heiri
FAA'A, le 13 novembre 2018. Un incident est intervenu sur le réseau de distribution en eau à Heiri Pk 7 Fanatea. Le Service Eau a procédé en urgence à l'interruption du réseau de distribution dès 11h00 aujourd’hui mardi 13 novembre.

Les secteurs touchés sont les suivants : Aroa MATAIVA , Aroa ADAN MAERE, Aroa ELLIS, Aroa LIN, Aroa TAHUTUMU et l’hôtel Intercontinental Beachcomber .

Les techniciens s’activent actuellement sur la route Nelson Mandela (route principale) pour réparer la canalisation défectueuse. La circulation risque d’être perturbée.

Pour tous renseignements, veuillez joindre le service Eau au 40 833 533 ou la police municipale au 40 50 22 00

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Des travaux dimanche au tunnel de Papeete

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Des travaux dimanche au tunnel de Papeete
PAPEETE, le 13 novembre 2018. Des travaux de curage et de nettoyage du tunnel du giratoire Chirac, au croisement de la rue Pouvana’a à Oopa et l’avenue Pomare du front de mer, seront effectués le dimanche 18 novembre de 8h00 à 14h00.

Durant les travaux le tunnel sera fermé de 8h00 à 11h 00 dans le sens Papeete-Faa’a et de 12h00 à 14h00 dans le sens Papeete-Pirae. La circulation sera donc perturbée le temps des travaux et se fera uniquement par le giratoire.

Pour toute information, la Polynésienne des eaux invite à contacter son service clientèle au 40 45 32 88.


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Les langues au cœur du 18è salon du livre

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Les langues au cœur du 18è salon du livre
PAPEETE, le 13 novembre 2018 - Les langues polynésiennes, entre autres, seront au centre des intérêts pour cette nouvelle édition qui ouvrira ses portes jeudi à la Maison de la Culture. Au menu des quatre jours d'exposition, des rencontres avec les auteurs et éditeurs du fenua ou d'ailleurs, des ateliers ludiques ou encore des conférences avec des professionnels du milieu.

Le 18è salon du livre ouvrira ses portes jeudi à la Maison de la Culture.

Comme à l'accoutumée, plusieurs auteurs et éditeurs seront présents pour échanger avec le public. Plusieurs invités seront également de la partie, et on parle, bien évidemment, de Patricia Grace, auteure néo-zélandaise et fondatrice de la "fiction maorie". Selina Tusitala Marsh, poète et performeuse néo-zélandaise sera aussi de la partie, ainsi que Dora Kameango Wadrawane, auteure calédonienne. Bien d'autres auteurs et éditeurs seront présents durant les quatre jours du salon.

Tous se retrouveront pour échanger sur la diversité des langues dans le monde. Un thème qui a été proposé par Jean Kape et qui sera décliné sous différents angles. "Il y a effectivement la problématique de la langue avec plusieurs débats animés par Jacques Vernaudon, Mirose Paia… on a de la chance d'avoir des maoris, où là, pour le coup, il y a une expérience qui est très forte avec une renaissance de la langue maorie qui est remarquable. On a la chance d'avoir des auteurs de Nouvelle-Calédonie, mais aussi de langues plus fleuries, du langage du corps, des sourds. C'est un thème qui est riche et qui permet de mener plusieurs actions sur quatre jours", explique Christian Robert, président de l'association des éditeurs de Tahiti et des îles. Et de reprendre : "On a la chance d'avoir des auteurs locaux, je pense à Titaua Peu, Chantal Spitz… ils ont une littérature qui est importante et qui parle aux gens. Nous, en opposition à ces problèmes de décrochage scolaire, de désamour de la lecture, on produit une littérature qui est forte, qui est accessible et dans laquelle, tout lecteur et y compris les jeunes peuvent s'épanouir et prendre du plaisir."

Plusieurs nouveautés seront donc programmées pour ce 18è salon du livre. Vous retrouverez, par exemple, des conférences avec des professionnels des langues. Il y aura aussi des tables rondes et plusieurs ateliers.

L'ouverture du salon est prévue à 8 heures, jeudi matin.


La parole à
Les langues au cœur du 18è salon du livre
Rainui Tirao
Responsable du Centre de Lecture de Pirae

"On est sur la bonne voie"


"On fait venir des auteurs de jeunesse de métropole ou de Nouvelle-Calédonie, comme c'est le cas, cette année. On organise des projets de rencontres avec les classes. Depuis trois semaines, les élèves sont au courant et ils ont eu la surprise d'être retenus. Ensuite, ils travaillent sur les œuvres de l'auteur ou de l'illustrateur. Ils travaillent également sur les différents ouvrages, sur le métier aussi d'illustrateur ou d'auteur. Donc, ils ont pleins de choses à présenter et des questions à poser. C'est vraiment un moment fort dans l'année, pour les élèves.

On sélectionne les classes par rapport aux œuvres de l'auteur et du niveau. Il y a des classes qui vont se dépasser et on sait que ce sont celles qui sont vraiment proches. Pour les classes éloignées, on ne les oublies pas et on organise la venue de l'auteur dans les établissements. Donc, on ira à Taravao, à Moorea… Ces rencontres sont des moments forts et le plaisir est de voir ces enfants qui rencontrent ces professionnels. Depuis trois ans, on voit qu'on est sur la bonne voie, mais il ne faut pas se relâcher.

On a organisé encore un concours, un prix littéraire destiné aux ouvrages du Pacifique, parce qu'on a remarqué qu'en classe, il y a beaucoup d'œuvres qui sont mises en avant. Mais, il était important de montrer que l'on a des auteurs avec des œuvres de qualité, et surtout à travers ces écrits, on a aussi la diffusion de la culture, pas seulement tahitienne, mais du Pacifique. C'est aussi une question de se forger sa propre identité.
"



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Une affaire « digne d’un film à la Scorsese » devant le tribunal correctionnel

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Une affaire « digne d’un film à la Scorsese » devant le tribunal correctionnel
PAPEETE, le 13 novembre 2018 -Le prévenu, exerçant dans le domaine du rachat d’or, avait été mis en cause suite à l’audition d’un cambrioleur. L’homme comparaissait ce mardi devant le tribunal correctionnel pour une série de délits dont ceux de « recel de vol », « détournement de fonds » et « travail dissimulé. » Plus de 52 kilos de perles avaient notamment été découverts à son domicile et à son bureau. Il a été condamné à quatre ans de prison dont un an avec sursis.

Selon l’avocat de l’un des trois prévenus poursuivis ce mardi, c’est une affaire « digne d’un film à la Scorcese» qui a été jugée par le tribunal. A l’origine : un cambriolage avec un butin de 5 millions de bijoux à la clé. Le 27 octobre 2014, l’auteur de ces faits est interpellé. L’individu donne rapidement le nom de l’homme auquel il s’adresse pour revendre la marchandise. Entendu à son tour, l’intermédiaire désigne Léon A, un racheteur d’or, comme étant celui auquel il revend les bijoux volés. Les enquêteurs décident alors de s’intéresser à cet individu.

Deux perquisitions sont effectuées à son domicile et dans ses bureaux, En tout, ce sont plus de 52 kilos de perles et keshis qui sont saisis, sans qu’aucun justificatif ne puisse déterminer leur provenance. De nombreux bijoux sont également découverts. Dans la pizzeria dirigée par Léon A, aucun employé n’est assuré. La justice soupçonne l'homme de se servir de ce commerce pour blanchir de l’argent. Enfin, les enquêteurs découvrent qu’un litige l’oppose à la veuve d’un riche homme d’affaires. La vieille dame, qui veut acheter un appartement à son fils qui souffre de troubles psychiatriques, a confié un collier de grande valeur à Léon A. La pièce, offerte par son mari il y a plusieurs décennies, vient de chez Harry Winston, l’un des plus grands joailliers sur la place mondiale. Elle est notamment composée d’un saphir et vaudrait au moins dix millions. Lorsque la veuve lui remet le collier, Léon A lui donne de l’or en garantie. Quelques temps plus tard, il se présente chez la vieille dame en lui expliquant qu’il a revendu son collier pour la modique somme de 34 000 dollars à Honk-Hong. Accablée, la veuve refuse de prendre l’argent et de lui rendre l’or prêté en gage. L’homme décide alors de porter plainte contre la malheureuse pour récupérer sa « garantie. »

« Bijoux sous le manteau »
Une affaire « digne d’un film à la Scorsese » devant le tribunal correctionnel
A la barre du tribunal ce mardi, Léon A comparaît auprès de son intermédiaire qui est poursuivi pour recel. En son absence, l’auteur du cambriolage du 27 octobre est jugé par défaut. Le président du tribunal s’intéresse à une transaction qui avait eu lieu au fond d’une servitude, et au cours de laquelle le receleur et un jeune mineur avaient revendu des bijoux à Léon A. Sur l’origine de ces marchandises, le tribunal s’interroge et s’adresse à Léon A : « Quand vous voyez un jeune de 16 ans en short et en tee-shirt qui vous attend au fond d’un chemin et qui vous montre des bijoux sous le manteau, cela vous semble normal ? » « Pour moi, il n’y avait pas spécialement de doutes sinon je ne les aurais pas achetés » répond Léon A qui affirme que dans son milieu, les choses se font « souvent » de cette manière.

Le jour de sa convocation à la DSP, Léon A était arrivé avec plus de deux heures de retard en possession de quelques bijoux, ce qui fait dire au président du tribunal ce mardi que le prévenu a peut-être utilisé ce laps de temps pour faire disparaître sa machine à fondre et son stock d’or. « Mon stock d’or m’a été volé par mon beau-fils. Je n’ai pas porté plainte contre lui car je ne voulais pas lui créer de problème », se défend Léon A en indiquant qu’il ne sait plus vraiment où est sa machine.

« Parole contre parole »
Une affaire « digne d’un film à la Scorsese » devant le tribunal correctionnel
A propos du collier de grande valeur revendu à Honk-Hong pour la somme de 34 000 dollars, Léon A dit avoir été trop « naïf » de ne pas avoir demandé de facture. L’homme est honnête, il en veut pour preuve : pourquoi aurait-il donné une garantie à la vielle dame ? De plus, il conteste la valeur du collier. C’est donc parole contre parole, bien qu’un bijoutier réputé à Tahiti ait affirmé que le collier était une pièce de prestige.

Entre 2012 et 2014, le compte de Léon A a été crédité de plus de 128 millions de francs. 9.6 millions de francs en espèces y ont été déposés. L’homme détient également des comptes aux Etats-Unis et à Hong-Kong, les parts d'une SCI en Martinique et des biens immobiliers en métropole. Les enquêteurs ont retrouvé des traces d’exportation de lingots et des paiements effectués par une société chinoise sur le compte du prévenu qui, outre une certaine naïveté, ne concède pas grand-chose sur l’intégralité des faits qui lui sont reprochés lors de sa comparution ce mardi. Il ajoute même qu’il est victime de la « mauvaise réputation » liée à sa profession.

« Une belle histoire »
Le représentant des douanes, qui rappelle que Léon A ne possédait pas de carte de négociant en commerce de perles, demande une amende de 12 millions et la confiscation de la totalité du stock des 52 perles, keshis et rebus.

« Aujourd’hui, M. A nous a raconté une belle histoire dans laquelle il est tantôt un excellent professionnel, tantôt une personne naïve et crédule. Nous n’y croyons pas une seconde » plaide le conseil de la veuve qui réclame 18 millions pour le préjudice matériel subie par sa cliente.

Le procureur de la République, qui requiert huit et trois mois de prison à l’encontre des deux autre prévenus poursuivis pour vol et recel de vol, ne croit pas non plus aux explications de Léon A : « je suis sidéré par son absence de professionnalisme, sidéré d’entendre qu’il considère qu’il a agi en professionnel en achetant des bijoux à un jeune mineur dans une servitude. » Pour le représentant du ministère public, qui requiert quatre ans de prison dont deux avec sursis, l'homme a profité de l’état de faiblesse de la veuve en ayant tout à fait conscience de la valeur du collier.

L’on se croirait dans un" film à la Scorsese", ironise l’avocat du receleur lors de sa plaidoirie : « d’un côté, nous avons une pizzeria autour de laquelle gravitent des activités occultes, de l’autre, nous avons deux jeunes pieds nickelés qui ont commis ce recel pour se faire un peu d’argent. »

Pour la défense de Léon A, Me Lau affirme que son client a agi en toute « transparence » : « ce n’est pas à lui de faire des investigations pour savoir d’où viennent les bijoux. »

Après en avoir délibéré, les magistrats condamnent Léon A à quatre ans de prison dont un an avec sursis mise à l'épreuve pendant trois ans et à une amende de 10 millions. La justice ordonne la saisie de ses biens immobiliers en métropole, de ses parts de la SCI en Martinique, et l'interdiction définitive de gérer une entreprise commerciale. Il devra également payer une amende douanière de 12 millions et indemniser la veuve à hauteur de 10 millions pour le préjudice matériel subi.

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Un concert de Noël sur le thème de Disney

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Un concert de Noël sur le thème de Disney
PAPEETE, le 13 novembre 2018 - La maison de la Culture organisera le 7 décembre un grand concert où seront interprétées les chansons les plus connues de Disney, comme « libérée, délivrée » de la Reine des neiges, à la romantique chanson d’Aladin et Jasmine, « Ce rêve bleu »... Soyez de la partie et rendez-vous au Grand Théâtre !

Pour l’occasion, l’établissement a fait de nouveau appel à la sublime voix de Guillaume Matarere, qui avait participé au premier concert de noël en 2016 avec succès. Il sera accompagné de plusieurs personnalités de la musique polynésienne, telles que Marita Gilmore, Raumata Tetuanui, Vaitiare Tuhoe, Warren Teaniniuraitemoana, Vaitiare Chargueraud et Bruno Demougeot.

Les artistes chanteront essentiellement des musiques tirées des succès de Walt Disney tels que Mulan, Pocahontas, la Belle et la Bête, Aladin, Hercules, Vaiana et bien sûr l’incontournable Reine des neiges... Mais ils interpréteront également d’autres chants qui mettent en avant l’esprit de Noël, basé sur l’amour, le partage et la paix.

Pour l’occasion les techniciens de la Maison de la Culture ont imaginé un décor qui rappellera la féérie de Noël, avec un grand sapin sur scène chargé de guirlandes lumineuses, de boules de noël colorées, d’étoiles dorées ou argentées, de paillettes et de lumières. En fond de scène, de grands écrans led permettront de projeter différentes ambiances ainsi que les extraits des Disney qui seront interprétés sur scène.

La soirée se clôturera sur un vibrant « O holy night », un des hymnes de Noël les plus émouvants repris par de nombreuses stars, dont Maria Carey. Un final que les artistes chanteront à l’unisson et qui donnera des frissons au public.

DES PLACES POUR LES FAMILLES NÉCESSITEUSES


La Maison de la Culture a souhaité offrir des places pour des familles de quartiers identifiés par les communes de Paea et de Papeete. Ainsi sur les 800 places que compte le Grand Théâtre, 350 seront distribuées à ces familles.

Depuis les premiers événements de Noël que l’établissement a organisé, le collectif Ohana était associé au concert afin que le public apporte des jouets en bon état lors du concert. Cette année la Maison de la Culture a souhaité poursuivre cette démarche et s’associe cette fois-ci avec le Secours Catholique. Le principe reste inchangé, tous les spectateurs qui le souhaitent pourront déposer la semaine du concert et/ou le soir même des jouets et des vêtements dans le meilleur état que possible afin qu’ils puissent être redistribués aux familles en difficulté.


Programme de la soirée
- L'histoire de la vie (Le roi lion)
- L'amour brille sous les étoiles (Le roi lion)
- Le monde qui est le mien (Hercule)
- L'air du vent (Pocahontas)
- The prayer
- Sous l'océan (La petite sirène)
- Partir là-bas (La petite sirène)
- Beauty and the beast (La belle et la bête)
- Libéré délivré (La reine des neiges)
- Le bleu lumière (Vaiana)
- Réflexion (Mulan)
- You are the reason (Callum Scott)
- Ce rêve bleu (Aladin)
- L'explorateur "Aue Aue" (Vaiana)
- Minuit Chrétien
- O Holy Night



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Conférence économique : les entreprises demandent plus de liberté pour investir et embaucher

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PAPEETE, le 13 novembre 2018 - À la Conférence économique, les chefs d'entreprises ont eu l'occasion de débattre avec les administrations et les politiques sur les mesures à mettre en place pour favoriser les investissements, l'emploi et le développement de notre industrie. De nombreuses idées ont été échangées, mais pour les entrepreneurs il n'y a qu'une seule recette efficace : simplifier les démarches administratives pour investir et assouplir le code du travail pour embaucher.

La Présidence accueille la cinquième Conférence économique depuis lundi. Elle est organisée par la vice-présidence, en charge des affaires économiques, avec des experts venus du monde des entreprises, des experts comptables et fiscaux, des chefs de service et des spécialistes issus de l'administration. Ils ont longuement débattu ce mardi matin lors de trois ateliers sur les thèmes de "L'investissement des entreprises : sur quels leviers agir ?" ; "L'emploi : Freins et opportunités" et "Industrie locale et reprise économique : quelles perspectives ?".

Nous avons profité de l'occasion pour aller rencontrer les chefs d'entreprise présents pour leur demander leur opinion sur cette grande réunion économique annuelle et sur les solutions qu'ils proposent pour développer notre économie. S'ils ne demandent pas explicitement une grande libéralisation de notre économie, la plupart de leurs demandes vont dans ce sens (sauf lorsqu'ils espèrent recevoir plus d'aides publiques, voir interviews).

La restitution de ces ateliers aura lieu ce mercredi après-midi à partir de 14h30. Le processus n'est pas anodin puisqu'un grand nombre des propositions issues des Conférences économiques précédentes ont été appliquées. Lors de son discours d'inauguration, le vice-président Teva Rohfritsch a ainsi rappelé que "182 propositions ont été faites lors des précédentes conférences, dont 72 ont été réalisées ou engagées". Il a également déjà annoncé répondre favorablement à l'une des demandes les plus anciennes du patronat, la réforme du CDD et du CDI : "Tout un pan du code du Travail mérite d'être modernisé. (...) Le gouvernement sera aux côtés des partenaires sociaux pour que ces modifications soient réalisées avec raison et avec une efficacité économique."

Atelier 2 : l’emploi : Freins et opportunités
Conférence économique : les entreprises demandent plus de liberté pour investir et embaucher
Christophe Plée, gérant d'Aquanet, président de la CPME

Les PME ont-elles un rôle à jouer pour développer l'emploi en Polynésie ?

Oui, d'abord parce que les PME de moins de 10 salariés représentent 86% des entreprises locales. Mais ce qu'il est important de dire, c'est que les jeunes chefs d'entreprises qui vont créer l'emploi de demain, il faut qu'ils n'aient pas peur d'employer des salariés. Et pour ça il faut qu'ils aient des contrats de travail qui ne vont pas les envoyer tout le temps au tribunal se faire condamner. Il ne faut pas qu'ils aient peur d'embaucher parce que le CDD ou le CDI c'est contraignant et ça augmente l'insécurité juridique. On a beaucoup d'exemples. Et quand on monte son entreprise on n'est pas forcément juriste, on est d'abord sur son cœur de métier, ce qu'on sait faire, on ne peut pas leur demander d'avoir un niveau licence en droit social !

La CPME disait il y a quelques années qu'il fallait réduire le code du Travail à 20 pages maximum. Avez-vous été entendus ?
Pas du tout. Pourtant en France, la loi Travail a permis d'avancer sur ces sujets, donc on voudrait quelque chose de semblable. Si vous pénalisez l'entreprise sans arrêt, à la fin les gens n'ont plus envie d'embaucher. Ce qu'on veut pouvoir dire aux entrepreneurs c'est "allez vers l'emploi salarié, c'est simple et il n'y a pas de risque." Aujourd'hui, les petites entreprises embauchent des patentés, des entrepreneurs individuels, mais plus des salariés. C'est illégal, et il va y avoir des contrôles dans les prochaines semaines. Il faut revenir au salariat, mais pour ça il faut alléger le code du Travail, qui a vraiment besoin d'un toilettage. Plus on va alléger, plus on va embaucher. Et il faut bien dire aux salariés qu'on ne va pas revenir sur leurs droits fondamentaux, ce qu'on veut c'est de l'assouplissement. Je préfère que tout le monde soit salarié, avec la couverture maladie, une retraite à la fin, et ça aidera la CPS au final.


Olivier Kressmann, président d'IDT, vice-président du Medef

Les grandes entreprises demandent-elles aussi cette simplification du droit du travail ?

Ça serait bon pour tout le monde, ce code n'est plus si jeune. Mais le thème d'aujourd'hui c'est la création d'emploi, et l'emploi moderne s'est éloigné du monde salarié. Il faut l'y ramener. Il faut travailler sur les TPE en leur donnant des dispositifs plus adaptés, et la simplification du code du Travail est une bonne démarche. Mais demandons aussi d'autres dispositifs, notamment le développement de l'apprentissage, des nouvelles filières de formation...

En tant que représentant des grandes entreprises, qu'est-ce qui pourrait vous pousser à embaucher plus ? Il y a eu 1000 créations d'emplois en un an, peut-on faire mieux ?
On pourrait faire bien mieux. On est tous conscient qu'une certaine économie souterraine s'est créée, qui n'est pas quantifiée. Ça veut aussi dire qu'il faut changer notre regard sur l'emploi. Les nouvelles générations ne sont pas toutes demandeuses d'un CDI, et elles ont une réponse qui est l'emploi patenté. Il faut les intégrer. Donc nous proposons de mettre en place la SASU, des Sociétés par actions simplifiées unipersonnelles. Elles permettent d'avoir un vrai statut d'employeur avec statut de salarié, et tout ce qui va avec. Ça existe en métropole, il n'y a plus qu'à le mettre en place en Polynésie pour ouvrir aux travailleurs indépendants les mêmes droits que les salariés.


Atelier 1 : L’investissement des entreprises : sur quels leviers agir ?
Conférence économique : les entreprises demandent plus de liberté pour investir et embaucher
Vincent Fabre, chargé de pouvoir à la Socredo, président de l'OPEN

Comment c'est passé l'atelier ?

Donc le but de l'atelier était d'identifier les leviers pour développer l'investissement des entreprises, et éventuellement travailler sur les freins, d'où l'importance d'avoir une concertation entre les acteurs du privé et ceux du Pays.

Quelles sont les propositions des chefs d'entreprises pour favoriser les investissements ?
Bien sûr l'allègement de la fiscalité est un levier qui a été identifié, et l'administration publique en convient. Il y a certainement matière à réviser la fiscalité, notamment sur le dispositif de défiscalisation, mais il y a aussi des leviers pour faciliter les démarches des entreprises, notamment en développant l'agilité de l'administration. Nous avons ainsi identifié des freins importants sur les délais des permis de construire et des formalités administratives. Là-dessus, il est urgent de travailler en concertation tous ensembles.

La fiscalité, la simplification administrative, il n'y a pas eu de progrès depuis cinq ans ?
Si, elles s'améliorent de jour en jour et de gros efforts ont été faits. L'impôt sur les sociétés a diminué, des dispositifs d'allègement fiscaux ont été mis en place. En parallèle, la DICP travaille fortement à la numérisation de ses services, la dématérialisation des démarches administratives est une volonté forte du gouvernement comme rappelé hier par le vice-président. Et le secteur privé encourage l'administration à poursuivre cette démarche pour simplifier la vie de tous les contribuables, notamment les entreprises.

On a vu récemment de gros projets d'investissement dans les télécoms ou le transport aérien bloqués par le gouvernement, en avez-vous discuté ?
Nous avons évoqué le modèle de développement économique de la Polynésie. Un professeur de l'université a parlé d'un interventionnisme public encore trop important par moment et de la nécessité que le secteur public accompagne cette libéralisation. Le vice-président a affirmé que c'est une des orientations que le gouvernement souhaite prendre, mais ça prend un peu de temps. L'ouverture à la concurrence se met en place progressivement, et on peut attendre dans les années qui viennent une poursuite de la croissance des investissements des entreprises locales ou étrangères. Il est essentiel que le secteur privé joue son rôle, mais il y a encore des secteurs ou les entreprises publiques ou les SEM ont leur rôle à jouer.

Atelier 3 : Industrie locale et reprise économique : quelles perspectives ?
Conférence économique : les entreprises demandent plus de liberté pour investir et embaucher
Bruno Bellanger, ancien président du Sipof (Syndicat des industriels de Polynésie française)

Les professionnels de l'industrie avaient-ils beaucoup de choses à dire aux administrations et aux politiques ?

Oui, ça a été un échange fructueux pendant trois heures sur les problématiques qui concernent le développement de l'industrie, en parallèle de la valorisation des produits issus du secteur primaire tels que poisson, fruits, fleurs... Les débats ont été très faciles, avec une forme de consensus pour le développement. Maintenant, les propositions que nous allons faire vont être écoutées, plus ou moins, par le gouvernement.

On dit souvent qu'il n'y a pas d'industrie en Polynésie, est-ce une fausse idée ? Pourrait-elle se développer ?
Quand on parle de l'industrie de la transformation, c'est tout de même plus de 6000 emplois en Polynésie, c'est-à-dire un peu plus de 10% de l'emploi salarié et entre 12 et 14% du PIB chaque année. C'est un secteur un petit peu particulier qui a besoin d'un horizon très dégagé pour fonctionner puisque ce sont des gros montants d'investissement et donc des rentabilités qui ne s'obtiennent qu'à long terme. L'industrie existe depuis toujours en Polynésie, et on cherche bien sûr à la développer. L'industrie a toujours été un secteur puissant et peu sensible aux variations économiques, contrairement au tourisme par exemple.

Comment les professionnels voient-ils l'avenir de leur secteur ?
Ici on observe toujours un manque de valorisation des ressources locales, et une sorte de dévalorisation chez les consommateurs des produits locaux. Mais la tendance s'inverse année après année, aujourd'hui grâce au Made in Fenua et au Mangez local, l'image des produits fabriqués localement est bien meilleure, on le sent au niveau des ventes. Le secteur industriel ne s'est pas écroulé au moment de la crise, et il a de belles cartes à jouer dans la croissance que l'économie locale s'apprête à traverser.

On a entendu lors de l'atelier les problèmes du coût de l'énergie, du coût du travail, de l'éloignement. Tout ça peut-il être surmonté ?
Oui évidemment. On développera nos propositions lors des restitutions mercredi, mais il y a toujours des formes d'incitation à mettre en place. On ne rapprochera pas la Polynésie des États-Unis ou de la Nouvelle-Zélande, on ne baissera pas les salaires en Polynésie, mais il y a d'autres leviers sur lesquels on peut jouer, c'est une question de volonté politique. Le but du jeu est de favoriser la transformation des produits locaux. Avec le secteur primaire et l'industrie, il y a des milliers d'emplois à la clé.

On voit que des jeunes entrepreneurs, soutenus par les concours d'innovation, lancent leurs projets. C'est positif pour les industriels en place ?
C'est toujours une bonne nouvelle quand les jeunes se lancent. Après, passer d'un petit projet à un projet industriel, ça implique d'autres paramètres sur le plan de la trésorerie, sur le plan des débouchés commerciaux... Gagner un concours ce n'est pas pérenniser une activité industrielle. Mais les industriels de la place sont là pour aider les nouveaux entrants. Il y a toujours eu une solidarité entre les industriels, c'est un monde de passionnés.


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Le Nation Music Festival déplacé au 1er décembre avec un DJ international en guest star

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Le Nation Music Festival déplacé au 1er décembre avec un DJ international en guest star
PAPEETE, le 13 novembre 2018 - Le Nation Music Festival était initialement prévu pour le samedi 24 novembre 2018 au parc Paofai, mais il est finalement décalé au samedi 1er décembre 2018 de 15h à 23h sur le plateau de Outumaoro. Le festival de musique électro, dont les profits seront reversé aux associations de lutte contre la pauvreté, recevra un DJ international : Onderkoffer.

Le festival devait avoir lieu en plein centre de Papeete, mais des retards dans les travaux du parc Paofai ont provoqué un changement de plan. Le festival est repoussé d'une semaine et aura finalement lieu sur le plateau de Outumaoro. Les billets achetés restent valables.

L'organisation rappelle par communiqué que la manifestation réunira "tous les meilleurs DJs de la Polynésie qui joueront en plein air pour une cause, celle de la pauvreté." Une autre annonce importante devrait également ravir les fans de musique électronique : "Pour l’occasion un DJ international viendra à Tahiti pour un set phénoménal. Il s’appelle Onderkoffer."

Voici la présentation de cet artiste proposée par les organisateurs :

Le Nation Music Festival déplacé au 1er décembre avec un DJ international en guest star
Enzio Latumaelissa alias Onderkoffer est originaire des Pays-Bas. DJ/producteur de Moombahton et de Trap, ses morceaux ont cumulé des millions de vues sur internet. Il a participé aux plus grands festivals internationaux avec de grands noms tels que Diplo, Steve Aoki, Sidney Samson, Martin Garrix, Dimitri Vegas et beaucoup plus.

Il a travaillé avec des artistes tels que Lil Jon, Eva Simons, Far East Movement et Sidney Samson et a publié sur des labels tels que Spinnin Records, Mix Mash, Dirty Dutch et Artifical Recordings.

En tant que DJ, Onderkoffer est connu pour ses divers sets remplis des meilleurs EDM, Trap et Moombahton. Lors de prestations live dans le monde entier, en particulier en Europe et en Asie, Onderkoffer a partagé la scène avec des noms tels que DJ Snake, Sidney Samson, Yellow Claw et bien d’autres.

Il a joué dans les plus grands festivals européens comme le Latin Village Festival. il sera donc en Polynésie pour le Nation Music Festival, un grand festival à la fois dantesque et solidaire. Du jamais vu en Polynésie !

Rendez-vous le samedi 1er décembre 2018 pour écrire l’histoire de l'électro polynésienne et une nouvelle magie à partir de 15h !


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