Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live

Opération hélicoptère pour changer les poteaux électriques de Vaihiria

$
0
0
Opération hélicoptère pour changer les poteaux électriques de Vaihiria
PAPENOO, le 14 avril 2014 – La société de Transport d’Energie Electrique en Polynésie, la TEP, remplace en ce moment même treize poteaux électriques dans la vallée de Vaihiria, Mataia. Ces poteaux soutiennent la ligne aérienne de 20 000 volts transportant l’électricité produite par les sept centrales installées sur les barrages de la zone jusqu’aux habitants du sud de l’île.

Une opération qui peut sembler de routine, sauf qu’il n’y a aucune route accessible aux camions montant dans la vallée. Le tunnel de la Maroto est trop petit, l’autre accès par la vallée de Vaihiria est interdit par les riverains et ses petits ponts en bois sont de toute façon mal adaptés aux camions. Du coup, il ne reste plus qu’une seule solution : l’hélicoptère.


Opération hélicoptère pour changer les poteaux électriques de Vaihiria
« Cette opération était nécessaire. Ces poteaux en bois traité arrivent en fin de vie et il fallait les remplacer par des poteaux en acier beaucoup plus résistants, qui pourront tenir les conditions climatiques de cette vallée » explique Manutahi Gatata, technicien de la TEP en charge de la délicate opération. « Cette année nous allons changer treize poteaux électriques. Nous essayons de les remplacer d’année en année pour tenir le programme de changement des poteaux. Il s’agit de garantir la sécurité des personnes qui travaillent et d’assurer l’accès à l’énergie à tous les habitants. Ici nous sommes en fin de vallée et la route est très difficile pour faire venir un camion qui puisse porter et positionner ces poteaux en métal. Nous avons donc fait appel à l’hélicoptère pour réaliser ces travaux. »

Pendant l’opération, le courant était évidemment coupé. Malgré tout, le geste technique n’était pas sans danger : « le risque principal est un risque matériel, une casse ou que le poteau tombe. Mais nous avons tout fait pour garantir le maximum de sécurité aux travailleurs. C’est une coopération entre la TEP, les pilotes et les ouvriers de CEGELEC. Sans toutes ces compétences et les années d’expérience de tout le monde, ce serait impossible. »


Opération hélicoptère pour changer les poteaux électriques de Vaihiria
C’est l’entreprise Tahiti Hélicoptère qui a mobilisé un de ses Écureuil et lui a installé un système de treuillage valant plus d’un million de francs cfp. L’appareil pourrait désormais être utilisé à toutes sortes de travaux et même pour la lutte contre les incendies. Le pilote de l’appareil, Michel Coron, explique que pour réaliser ce type d’opération l’hélicoptère doit « être spécialement équipée pour pouvoir servir grosso-modo de grue volante. Le crochet déporté sur cette machine peut lever jusqu’à 1,15 tonne, et il peut larguer la charge sans que personne n’ait besoin de la réceptionner puisque nous travaillons dans des endroits assez confinés. Le gros avantage de l’hélicoptère, surtout ici à Tahiti, c’est de pourvoir passer partout car il y a énormément d’endroits qui sont très difficiles ou impossible d’accès par la route. Et emmener des choses volumineuses comme des poteaux, du ciment ou des agrégats c’est beaucoup plus rapide, plus efficace et souvent moins onéreux avec l’hélicoptère qu’avec des moyens terrestres. »

Le coût du remplacement de ces treize poteaux sur un tronçon de deux kilomètres est de 10 millions de francs cfp. Sept ont nécessité l’intervention des renforts aériens. Et d’autres travaux sont déjà prévus : la TEP veut peindre les pylônes électriques de sa ligne de 90 000 volts avant la fin de l’année et y installer des paratonnerres en 2015. Des opérations qui nécessiteront à nouveau de mobiliser l’hélicoptère.

Opération hélicoptère pour changer les poteaux électriques de Vaihiria

Opération hélicoptère pour changer les poteaux électriques de Vaihiria

Opération hélicoptère pour changer les poteaux électriques de Vaihiria

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Eclipse totale: la lune rousse s'offre en spectacle à Tahiti

$
0
0
Eclipse totale: la lune rousse s'offre en spectacle à Tahiti
PAPEETE, le 15 avril 2014 - Une éclipse lunaire totale a animé la voûte céleste dans la nuit de lundi à mardi offrant un spectacle de toute beauté aux amateurs polynésiens d’astronomie.

Le phénomène qui avait débuté dans un ciel moutonneux a pris fin par une gigantesque auréole teintée par les couleurs du spectre solaire. Celle-ci a encerclé l’astre lunaire pendant plus d’une demie heure.

L’éclipse Lunaire, c’est-à-dire l’alignement des trois corps célestes, le Soleil, la Terre et la Lune, a débuté au environ de 20h30 pour se prolonger pendant deux heures.

La prochaine éclipse, qui sera cette fois, non plus lunaire, mais solaire, aura lieu le 29 avril 2014.
Quant à la seconde éclipse lunaire totale elle aura lieu le 8 octobre 2014 suivie d’une éclipse partielle du Soleil le 23 octobre 2014.

Le photographe Christian Durocher a capturé ces instants magiques, lundi soir à Tahiti.

Eclipse totale: la lune rousse s'offre en spectacle à Tahiti

Eclipse totale: la lune rousse s'offre en spectacle à Tahiti

Eclipse totale: la lune rousse s'offre en spectacle à Tahiti

Eclipse totale: la lune rousse s'offre en spectacle à Tahiti

Eclipse totale: la lune rousse s'offre en spectacle à Tahiti

Eclipse totale: la lune rousse s'offre en spectacle à Tahiti

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Jazz: Efrain Toro et Hector Martignon au petit théatre ce week-end

$
0
0
Jazz:  Efrain Toro et Hector Martignon au petit théatre ce week-end
PAPEETE, le 15 avril 2014 - Un concert à ne pas rater ce week-end au Petit Théâte, c'est celui que Félix Vilchez présente « Efrain Toro et Hector Martignon ».

Après un concert exceptionnel de Lee Ritenour en début d’année, suivi d’un concert intime, familial et chaleureux avec Kiara, sa fille en février, Félix Vilchez revient pour nous faire découvrir deux grands musiciens : Efrain Toro et Hector Martignon. A écouter absolument au Petit Théâtre le vendredi 18 et samedi 19 avril 2014 à 19h30.

Efraín Toro, d’origine portoricaine est un percussionniste et professeur de percussion à l’Institut des musiciens de Los Angeles.
Il a joué et enregistré avec de nombreux artistes tels que Crosby Stills Nash et Emil Richards et a travaillé les arrangements musicaux pour Alex Acuna sur Los Hijos del Sol.
Hector Martignon, colombien basé à New York, a composé, orchestré, produit, joué et enregistré la musique dans un large éventail de genres musicaux, du classique et Crossover, au Jazz et musique du monde, Rock et Pop.

Efrain Toro aux percussions, Hector Martignon au piano, Félix Vilchez à la Contrebasse et basse électrique et Fabrice Cima au saxo et à la flûte promettent de nous surprendre et de nous enchanter. Le Petit théâtre sera le temps d’une soirée le lieu du Jazz avec des instrumentistes étonnants.

Infos pratiques

Concert : Efrain Toro et Hector Martignon
Félix Vilchez
Vendredi 18 et Samedi 19 avril 2014 – 19h30
Tarif : 3 500Fcfp
Vente des billets à Radio 1 Fare Ute, dans les magasins Carrefour et sur www.radio1.pf
Renseignements au 71 16 01

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Week-End de Pâques: Ouverture et fermeture du marché municipal

$
0
0
Week-End de Pâques: Ouverture et fermeture du marché municipal
A l'occasion des fêtes de Pâques, le marché municipal MAPURU A PARAITA sera fermé les vendredi 18 et lundi 21 avril, mais sera ouvert samedi 19 et dimanche 20 avril aux heures habituelles.

Pour rappel, les horaires d’ouverture du marché sont :
Lundi de 5H à 18H
Mardi à samedi : 4H à 18H
Dimanche : 3H à 9H

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

De belles opportunités avec les bourses d’étude en Nouvelle-Zélande ou en Australie

$
0
0
De belles opportunités avec les bourses d’étude en Nouvelle-Zélande ou en Australie
PAPEETE, le 15 avril 2014. Chaque année, une dizaine d’étudiants polynésiens ont la possibilité d'obtenir une bourse d'études soit pour l'Australie, soit pour la Nouvelle Zélande. Les dossiers sont à remettre impérativement avant le 15 mai prochain à la DAREIC (division associée aux relations européennes internationales de coopération), un service de la Direction de l’enseignement secondaire de Polynésie.

Pour l’Australie, ces bourses sont réservées aux Polynésiens titulaires d'une licence ou d'un BTS
souhaitant poursuivre des études supérieures dans les instituts universitaires ou techniques les plus prisés d’Australie. C’est la vingt-cinquième année consécutive que le gouvernement australien offre ces bourses d’études complètes. Il n'y a pas de critères sociaux dans l'attribution de cette bourse. L'étudiant a le choix de son université d'accueil. «En Australie il s’agit de bourses complètes qui prennent en charge les billets d’avion, les frais de visa, les frais de scolarité et médicaux. Les étudiants sélectionnés reçoivent en plus un versement de 250 000 Fcfp/mois pour leur hébergement et leurs frais personnels» précise Michèle Lewon, de la DAREIC. «Ce qui prime le plus dans le choix des critères de sélection en Australie, ce sont le projet professionnel et la motivation». Les étudiants ont le choix dans les filières et les études qu’ils veulent poursuivre, pourvu que ce soit en lien avec les besoins du territoire polynésien.
Pour connaître les pièces à fournir pour postuler pour ces bourses d’études supérieures en Australie, suivez le lien internet de la DAREIC, CLIQUER ICI

En Nouvelle-Zélande, ces bourses offertes à de jeunes Polynésiens, cinq par an également, ne sont pas limitées aux études supérieures. Elles sont ouvertes aux jeunes Polynésiens, âgés de 18 à 35 ans pour suivre une formation et développer leurs connaissances professionnelles en Nouvelle-Zélande, en accord avec les besoins de la Polynésie française. Le programme vise également à donner l'occasion aux jeunes de la Polynésie française de mieux connaître l'un de ses voisins du Pacifique et ainsi contribuer à l'intégration du Territoire dans la région. Là aussi les conditions de ces bourses sont assez favorables avec prise en compte des frais de transport, de scolarité, d’hébergement, la couverture médicale et une allocation financière. La bourse est attribuée pour une durée maximum d’une année.
Pour avoir plus d’informations, CLIQUER ICI

Les dossiers pour ces bourses en Australie et en Nouvelle-Zélande sont à effectuer avant le 15 mai 2014. Pour toute information complémentaire, contacter la DAREIC au 47 05 57.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Mèche de cheveux et autres objets de Napoléon dérobés en Australie

$
0
0
Mèche de cheveux et autres objets de Napoléon dérobés en Australie
SYDNEY, 15 avril 2014 (AFP) - Une mèche des cheveux de Napoléon et des objets inestimables ont été volés dans un musée australien, qui abrite une collection rassemblée par une famille anglaise, devenue proche de l'empereur lors de son exil à Sainte-Hélène.

Les cambrioleurs se sont introduits dans le bâtiment situé sur la péninsule de Mornington, dans l'Etat de Victoria (sud-est), a annoncé mardi la police.

Elle estime que le vol pourrait être l'oeuvre d'"une commande" passée par un collectionneur privé.

"Parmi les objets volés figurent une bague et un pendentif contenant des cheveux de Napoléon, un ruban sur lequel Napoléon a écrit en 1815, et une boîte à tabac à priser", selon un communiqué de la police.

Les voleurs se sont introduits via la salle de bain du musée installé dans une maison ancestrale, Briars Park. Le vol s'est produit jeudi soir dernier.

Parmi les dix objets dérobés figure aussi un encrier en argent incrusté de trois Napoléon d'or qui auraient été trouvés dans la poche de l'empereur déchu à sa mort. Et des miniatures du personnage historique et de sa première épouse, Joséphine.

Ce sont des objets "qui n'ont pas de prix car ils sont irremplaçables. Nous sommes bouleversés", a déclaré Steve York, le conservateurs du musée à la chaîne de télévision Australian Broadcasting Corporation.

Le reste de la collection - quelque 500 objets - a été déplacé pour plus de sécurité.

- Pour un collectionneur privé? -

Selon la police, le vol n'a pas duré plus de dix minutes et semble avoir été soigneusement préparé. "Nous pensons que (les objets volés) sont vraisemblablement destinés à un collectionneur privé. Il pourrait bel et bien s'agir d'une commande", a avancé un responsable policier, Michael Lamb.

De tels objets seraient en outre très difficile à vendre au grand jour, a-t-il ajouté.

La collection a été assemblée par les descendants du Britannique Alexander Balcombe, qui avait connu Napoléon à Sainte-Hélène, la petite île de l'Atlantique Sud où l'empereur exilé par les Anglais a fini sa vie le 5 mai 1821.

Alexander Balcombe "s'est assis sur les genoux de Napoléon lorsqu'il était enfant", a expliqué Steve York. "La famille était devenue proche de l'empereur lorsqu'il a été envoyé en exil à Sainte-Hélène".

Napoléon s'était installé dans un pavillon près de la demeure familiale des Balcombe à son arrivée en 1815, en attendant que sa résidence officielle soit achevée. Le père, William Balcombe, travaillait pour la compagnie des Indes.

Mis à l'écart en raison de leur amitié pour l'empereur déchu et après des revers de fortune, les Balcombe s'installent en Australie, quelques années plus tard.

Devenu adulte, Alexander a acheté une propriété sur la péninsule de Mornington, près de Melbourne, qu'il a baptisée du nom du domaine que possédait la famille à Sainte-Hélène, The Briars. Sa soeur, Lucia Elizabeth (Betsy), racontera ses souvenirs dans "La petite Fiancée de Napoléon".

La collection du musée de Briars Park a bénéficié ces derniers mois d'une fréquentation accrue, après la grande exposition consacrée à Napoléon et Joséphine à la National Gallery de Melbourne en 2012, qui avait remporté un énorme succès.

bp-fmp/jh

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Australie: feu vert du gouvernement pour un 2e aéroport à Sydney

$
0
0
Australie: feu vert du gouvernement pour un 2e aéroport à Sydney
SYDNEY, 15 avril 2014 (AFP) - Le gouvernement australien a donné mardi son feu vert à la construction d'un deuxième aéroport à proximité de la plus grande ville du pays, Sydney, après des décennies de discussions à ce sujet.

L'aéroport international sera construit à Badgerys Creek, à l'ouest de la ville, et les travaux démarreront en 2016, a annoncé le Premier ministre, Tony Abbott. Les premiers vols sont prévus pour le milieu des années 2020.

"C'est une décision qui aurait dû être prise il y a longtemps, et que les gouvernements successifs se sont renvoyés pendant trop longtemps", a déclaré à la presse le chef du gouvernement.

L'aéroport de Sydney, le Kingsford Smith, est le principal point d'entrée en Australie mais il souffre de capacités limitées, ayant été bâti à une époque "où les avions étaient petits et peu nombreux", selon les mots d'un ancien ministre des Transports.

"Toutes les études montrent que sans un second aéroport, Sydney va pâtir de ne pas être bien desservi", a souligné Tony Abbott.

Badgerys Creek, à 45 km à l'ouest du quartier des affaires de Sydney, est pressenti depuis longtemps pour accueillir un deuxième aéroport. Mais le projet a été maintes fois abandonné, en raison de l'opposition des habitants de la région.

Le coût de ce nouvel aéroport est estimé à quelque 2,5 milliards de dollars australiens (1,7 milliard d'euros) qui sera financé principalement par le secteur privé, a indiqué le Premier ministre.

L'aéroport Kingsford Smith, à 8 km du centre de Sydney, a accueilli 36,9 millions de passagers en 2012 et des études tablent sur 74,3 millions de passagers d'ici 2033.

Quelque 40% des arrivées internationales s'effectuent via cet aéroport, par lequel passent aussi 50% du frêt aérien international australien.

Les vols sont interdits à Kingsford Smith de 23H00 à 06H00 du matin mais Tony Abbott a souligné que la densité de population près de Badgerys Creek était bien inférieure.

mfc/bp/fmp/jh

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

O’League : La magie des Tiki Toa continue pour l’as Pirae qui s'inscrit dans le carré final

$
0
0
O’League : La magie des Tiki Toa continue pour l’as Pirae qui s'inscrit dans le carré final
FIDJI, le 15 avril 2014. Lors de la saison 2012-2013, l’AS Pirae avait terminé le championnat de Polynésie à la 9ème place ce qui avait largement remis en question la constitution de l’équipe. Celle-ci fut donc complètement remaniée en fin septembre 2013. Le retour de Marama Vahirua s’était alors avéré décisif. Marama, 34 ans, est l’ un des rares footballeurs originaires de Polynésie à avoir fait carrière à l’étranger.

La coupe du monde de Beach soccer qui s’est tenue à Tahiti en septembre dernier a révélé au sein de l’équipe des Tiki Toa de véritables talents. L’AS Pirae s’est dotée de certains d’entre eux: Teva Zaveroni, Naea Bennett, Raimoana Bennett, Tearii Labaste, Tainui Lehartel, Franck Revel avec en prime l’attaquant de génie Raimana Li Fung Kuee transfuge de Dragon.

Forte de sa victoire aux championnats de Polynésie 2013-2014, et afin de mettre toutes ses chances de son côté pour affronter la O’League, l’équipe de Pirae a « emprunté » deux autres Tiki Toa et pas de moindres puisqu’il s’agit du gardien de but exceptionnel Johnatan Torohia et l’acrobate Heimanu Taiarui, prêtés pour l’occasion par Manu Ura, comme le permet le règlement de la O’League, la ligue des clubs champions de l’Océanie.

Les oranges ont débuté leur périple fidjien par un match tendu contre les Salomon Warriors mais sont parvenus à s’imposer 2 à 1. Pour leur 2ème match, ils n’ont fait qu’une bouchée du Kiwi Fc en remportant le match 8 à 0. Enfin mardi soir, ils se sont retrouvé face à l’équipe de Waitakere United.

Dès l’entame de match Raimana Li Fung Kuee marque le premier but puis à la 17ème Naea Bennett double la mise. A la 56ème Waitakere réduit le score par l’intermédiaire de Joel Stevens mais Pirae tient bon et crucifie son adversaire en inscrivant son 3ème but par l’intermédiaire de Jimmy Tepa.

La qualification pour les demi finales est assurée puisque Pirae fait un sans faute en remportant ses trois matchs et en terminant première de son groupe avec 9 points. Cette demi finale les opposera au tenant du titre Auckland City FC, elle se déroulera les 26-27 avril prochains. L’entente entre les joueurs dans une équipe est fondamentale. Cette équipe de Pirae a su allier talents individuels et cohésion, elle a toutes ses chances face au tenant du titre.

Dragon n’a pas eu la même chance puisqu’elle perd deux matches sur trois. Elle termine la compétition sur une note positive puisqu’elle gagne son dernier match 5 à 0 contre Nadi FC. SB

O’League : La magie des Tiki Toa continue pour l’as Pirae qui s'inscrit dans le carré final

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le Méridien Tahiti : les salariés grévistes expriment leur ras-le-bol

$
0
0
Le Méridien Tahiti : les salariés grévistes expriment leur ras-le-bol
PUNAAUIA, le 15 avril 2014. Ils ont installé deux tentes contre le mur d'enceinte de l'hôtel pour profiter d'un peu d'ombre sur une portion de bitume longeant la route de ceinture. Ce mardi matin, les salariés grévistes du Méridien entament leur deuxième jour de piquet de grève avec la même motivation chevillée au corps que la veille. Certains d'ailleurs ont dormi sur place pour tenir le siège. C'est la motivation d'un personnel, souvent embauché depuis l'ouverture de l'hôtel -16 ans pour les plus anciens- et qui en a marre de se faire berner par des discours de restrictions. "Moi je suis ici depuis le début et je fais partie du Comité d'entreprise, je suis bien placée pour savoir. Chaque fois que le personnel demande quelque chose on nous répond que ce n'est pas possible ou bien on nous pose d'autres questions", Vaitiare du service de la lingerie évoque des sous-effectifs chroniques de l'hôtel avec des "filles pas remplacées, d'autres fatiguées" que l'on fait revenir sur les temps de repos pour faire face au travail à effectuer. "On a été souples et conciliants parce qu'on nous disait que l'hôtel perdait de l'argent, que c'était la crise. Mais là, c'est bon" poursuit-t-elle. Depuis lundi une trentaine de salariés sur les 140 que compte l'établissement suit ce mouvement de protestation.

D'autant que dans le même temps, les salaires -le plus souvent calés sur le SMIC- n'ont pas bougé. Au contraire, il y a eu durant plusieurs années des mesures de réductions du temps de travail (et du salaire avec) et depuis 2009 un gel des salaires. "On nous a demandé une solidarité totale, mais en réalité cette solidarité ne s'est exprimée de que de notre côté" renchérit un agent de la maintenance qui constate que les effectifs de ce service sont passés de 14 à 9 personnes aujourd'hui pour le même nombre de chambres (150 avec les bungalows sur pilotis). La liste des revendications posées par l'intersyndicale (O Oe Te Rima, Otahi et CSIP) expose, entre autres, une demande d'audit, exige une augmentation de 5% des salaires (1% par année depuis 2009), un reclassement des fonctions des salariés, réclame l'embauche de nouveaux personnels et la transformation des CDD en CDI. "Certains ici font des extras depuis 8 ans, ça ne peut plus durer" constate Mireille Faatau, déléguée syndicale du Méridien Tahiti.

Visiblement, au-delà des questions des rémunérations, on perçoit un vrai ras-le-bol des salariés envers leur direction, un manque de reconnaissance généralisé alors que les agents ont l'impression d'avoir fait leur possible pour maintenir le rang et la notoriété de leur établissement. Au milieu de la quinzaine de grévistes qui tient le piquet à l'entrée de l'établissement, Patrick, directeur technique adjoint depuis 14 ans au Méridien exprime le même ressenti. "Je suis solidaire des employés et je suis là pour tirer la sonnette d'alarme. Il y a visiblement ici deux poids et deux mesures" avec des revalorisations salariales, admises pour les cadres dirigeants, qui n'existent pas pour les salariés. Un sentiment de mise à l'écart qui colle mal avec le fait que Le Méridien tourne plutôt bien, surtout depuis la fermeture du Sofitel et même si les extensions prévues (ouverture d'une salle de fitness notamment) ont pris du retard.

Ce mardi en fin d'après-midi, la direction a accepté de recevoir, pour la première fois, les grévistes pour une réunion de négociation qui démarrera à 17 heures. Il fallait en effet attendre que le directeur des ressources humaines revienne de Bora Bora, où là aussi, des grévistes handicapent la marche normale de l'hôtel depuis plusieurs semaines. "Notre volonté n'était pas de bloquer la situation, mais personne n'est venu discuter avec nous durant le préavis de grève. Maintenant, si les négociations n'avancent pas, on peut toujours aller plus loin. Les employés sont tellement découragés" conclut Mireille Faatau, la déléguée syndicale. A partir de ce mercredi, environ 250 touristes américains en croisière sont censés faire escale durant quelques jours au Méridien Tahiti, "c'est sûr ils vont avoir besoin de personnel" souligne encore Mireille Faatau.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Te Nati Film Festival 2014

$
0
0
Te Nati Film Festival 2014
Le Festival du Film Te Nati vous propose une soirée gratuite sous les étoiles, confortablement installé sur votre pē'ue et vos coussins, dans le cadre enchanteur des jardins du Musée de Tahiti et de ses îles le samedi 26 avril 2014, à partir de 17h30. Au programme : des œuvres cinématographiques locales et māori qui vous immergeront totalement dans la culture polynésienne.
Musique et stands de nourriture sont prévus (pop-corn, churros, hotdog) pour rendre la soirée vraiment agréable.

Un rendez-vous à ne pas manquer pour les passionnés d'audiovisuel ! L'association Te Nati souhaite aussi fédérer les passionnés de cinéma et de culture Polynésienne. A l'occasion de la première édition du Te Nati Film Festival, l'association lancera officiellement le concours "Te Nati 2015". Ce concours s'adresse à toutes les personnes qui fourmillent d'idées et souhaitent présenter un scénario de court-métrage. Les 5 scénarios sélectionnés par le jury Te Nati seront co-réalisés avec l'aide de notre équipe technique et peaufiné à travers des ateliers. Les 5 courts-métrages seront présentés au Te Nati Film Festival 2015, et au Wairoa Film Festival 2015. De plus, parmi eux, un jury décernera un prix pour récompenser la meilleure réalisation.

Te Nati, l’association

Te Nati est une association jeune et dynamique, composée de cinéastes locaux, amateurs de culture polynésienne, et cinéphiles dans l’âme. Elle a comme objectifs affichés la préservation et la promotion de la culture polynésienne et le développement des échanges culturels entre les îles du Pacifique.

L’association s’appuie pour cela sur une série d’actions et de missions qu’elle souhaite mener à bien dans les prochaines années :
– Mettre en place un programme de formation et d’éducation au cinéma pour la population locale, en commençant par la mise en œuvres de séminaires de formation à Tahiti offerts par des professionnels néo­zélandais,
– Accroître le nombre de représentants polynésiens sur la scène internationale de l’industrie du film,
– Permettre aux cinéastes locaux d’étendre leur réseau afin qu’ils puissent bénéficier des réseaux de diffuseurs, réalisateurs, distributeurs et agences de financement nécessaires à la réalisation de leurs projets cinématographiques,
– Contribuer à l’épanouissement culturel et professionnel des cinéastes polynésiens.

Le Te Nati Film Festival cristallise à lui seul l’ensemble de ces objectifs ! Ce projet ambitieux peut voir le jour aujourd'hui grâce au super soutien du Wairoa Film Festival, partenaire privilégié de Te Nati !


Le Wairoa Film Festival

Le Festival du film de Wairoa a été fondé en 2005 par une association à but non lucratif, le Te Roopu Whakaata māori i Te Wairoa. Leur leitmotiv est de soutenir, reconnaître et présenter les récits indigènes de Nouvelle­Zélande.

Festival de cinéma indigène māori, cette manifestation, désormais ancrée dans le cœur des māori, prend place chaque année à Kahungunu Marae, Nuhaka.

En 2013, les films présentés lors du festival se sont exportés à l’international, notamment en Finlande, à Fidji, mais aussi à Hambourg, en Allemagne. Les organisateurs ont poursuivit cette entreprise d'échanges dans le Pacifique ! Par le biais de la collaboration avec le réseau d'affaires māori de Sydney, ils ont présenté le premier māori Aotearoa Film Festival à Sydney, en Australie. Et aujourd’hui, c’est au tour de Tahiti de partager les œuvres diffusées lors de ce festival !

Contact : http://www.manawairoa.com


Te Nati, le festival

Le festival du film Te Nati a pour ambition de rassembler les peuples du Pacifique autour de leurs légendes, de leur histoire et de leurs cultures. La ligne directrice consiste en la préservation et la promotion de la culture Polynésienne à travers le cinéma. Ce festival constituera le premier lien fort entre les cinéastes, cinéphiles, directeurs et producteurs du Pacifique. Des liens qui seront renforcés au fil du temps avec d'autres îles de tout le Pacifique.

Il s'agit de permettre à la population locale de raconter sa propre histoire, de mieux connaître ses propres légendes, transmises d'ordinaire oralement par les « matahiapo ». En parallèle, le festival se veut également un moyen de contribuer à la préservation de la langue et de la culture polynésienne, et ce, en, partageant les œuvres locales avec le reste du monde.

Mais le but du Film Festival Te Nati c’est aussi de créer une plate-­forme de production audiovisuelle accessible aux Polynésiens ayant une histoire à raconter et souhaitant obtenir un soutien technique suffisant pour réaliser des films. Les cinéastes locaux bénéficieront d’un lieu pour présenter leur travail et auront la possibilité d'être distribués par notre partenaire, les chaînes du Festival du Film de Wairoa, et d'atteindre un public large et une exposition au niveau international.

Te Nati, explications autour du nom …

Aux temps anciens, lorsque les «ari'i » et leurs conseillers se rassemblaient, le « ari'i » disait : "te nati nei au i tä 'outou parau", qui signifie littéralement « je lie vos mots ».
Cette phrase signifiait que la discussion était close et que la décision du ari’i était prise et irrévocable. La décision ne pouvait être annulée car " TAPU ", si ce n'est par une décision du « ari'i » toujours.

Le choix du nom a été pensé afin de communiquer le lien culturel fort qui existe entre les divers clans de l’Océanie et que nous tentons de renforcer grâce au cinéma. Te Nati représente le lien entre les îles du Pacifique, un lien, une tresse, qui comme les étoiles ont guidés nos ancêtres durant leurs navigations et qui ont permis le peuplement des îles du Pacifique.

Programmation

-KIAORANA, Tahiti, 2013, 5min29
Réalisatrice / Productrice: Tiairani DROLLET­LE CAILL ­ Producteur: Lennie HILL
5 guerriers de îles Cooks trébuchent par hasard sur un objet inconnu dans le sable. Une découverte qui leur ouvrira les portes de la musique ...
Projeté lors du Trompfest Film Festival 2013

-HOU'A HA'AMATA AI, Tahiti, 2010, 3 min
Réalisateurs/producteurs: Vanina BEA et Naea JACQUET
Alors que l'héroïne est occupée à plier le linge, son mari rentre à la maison, s'ouvre une bière, puis une autre, et encore une autre… La réaction de l'héroïne ne manquera pas de vous surprendre !
Prix du court­métrage le plus drôle au Vini Film Festival

-LOL, Tahiti, 2010, 2min20
Réalisateurs/producteurs: Vanina BEA
Ze tombeur rencontre Rosa Linda sur Facebook(c) et l’invite à dîner en tête ­à ­tête chez lui. Tout excité, il prépare un plat original qui ne sera pas du tout au goût de mademoiselle.
Prix du meilleur acteur à Naea JACQUET au Vini Film Festival

-TO'OE FENUA, TO'OE NATURA, Tahiti, 2010, 5 min
Réalisateur/Producteur/Scénariste: Are RAIMBAULT
Trois jeunes vivent mal en milieu urbain et décident de partir en quête d'un environnement plus préservé. Durant leur périple, ils vont redécouvrir leurs racines...
Prix de l’environnement au Concours Tahiti Nui Ananahi

-E ARIOI VAHINE, Tahiti / Australie, 2008, 15 min
Réalisatrice : Virginie TETOOFA – Production : VCA School of Film and Television.
Depuis toute petite, Poeiti a toujours rêvé d'appartenir à la classe des Arioi. Mais alors qu'elle est devenue une des meilleures danseuses de la troupe, elle est confrontée à un terrible choix ...

-BUTTERFLY, NZ, 2013, 15 min
Réalisateur : Renae Maihi ­ Nga Puhi ( Ngati whakaeke ), Te Arawa ( Ngati Whakaue ) ­
Producteurs Sandra Richmond et Renae Maihi Cast : Jahna Batt , Aroha Hathaway

Parfois, les souvenirs ne se fanent jamais , ils s'envolent parfois quelques temps, et attendent patiemment le bon moment pour revenir.

-URU, NZ, 2010, 15 min
Réalisateur / scénariste : Hiona Henare ( Ngati Mauaupoko ) ­ Produit par Hiona Henare & Ngawaeroa Maniapoto ­ Avec Noa Campbell et Shannon Claire
Uru raconte l'histoire d'une femme désabusée qui se détourne de son ascendance māori à adopter un nouveau mode de vie avec les colons européens. Le film est basé sur un discours prononcé par Akenehi Tomoana , dont la parole a influencé toute une communauté de femmes māori à prendre le contrôle de leurs droits.
Prix du public ­ Court métrage ­ Wairoa Māori Film Festival 2010

-FOOTSTEPS, Cook Islands, 2013, 13 min
Réalisation / Production : Lennie Hill
Aux îles Cook, un père et son fils sont au milieu de l'océan, ils ont faim, et leur pêche ne leur rapporte rien. A contre coeur, le père se déplace vers l'île de One Foot, un meilleur lieu de pêche, mais appartenant à une autre tribu …

-WHAKATIKI, NZ, 2012, 13 min
Réalisateur: Louise Leitch ­ Producteur : Melissa Dodds ­ Scénario: Bernadette Murphy (Te Ati Awa )
Kiri, une femme māori douloureusement consciente de son poids, se rend avec sa famille et ses amis à la rivière Whakatiki où elle a passé de nombreux étés. L'endroit réveille en elle des souvenirs puissants.

-NINE OF HEARTS, NZ, 2012, 15 min
Réalisateur: Briar Grace­ Smith ( Ngapuhi , Ngāti Wai ) ­ Producteur : Alexandra Keeble ­
Scénario: Briar Grace­ Smith , Kelly Joseph .

Ce court raconte la relation complexe d'une mère et de sa fille, sur fond de magie Māori­

-LAWNMOWER MEN OF KAPU, NZ, 2011, 14 min
Réalisateur / Scénario: Libby Hakaraia ( Ngāti Raukawa , Ngāti Kapumanawawhiti )
Producteur : Tainui Stephens

Atawhai est un garçon proche de l'adolescence, et il compte sur ses trois oncles pour aider ses tantes. Mais ces derniers choisissent ce moment pour entrer dans une importante dispute. Atawhai apprend alors une leçon précieuse sur la famille et la

-DOG ON DUTY, NZ, 2013, 7 min
Réalisateur : Lennie Hill – Producteur : Tania Hill (Ngapuhi), Ronel Schodt, Mark Ruka
La conscience d'un voleur de voiture endurci est mise à mal par... un petit chien .

Programme de la soirée

17h30 : ouverture des portes et cocktail d'accueil

18h30 : ouverture officielle du Festival et discours

18h45 : Première partie de la projection avec 6 films

20h00 : Seconde partie de la projection avec 6 films

19h30 : Entracte

21h00 : Discours de clôture

21h30 : After Party


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Assemblée Nationale: Edouard Fritch intervient sur le tribunal foncier en Polynésie

$
0
0
Assemblée Nationale: Edouard Fritch intervient sur le tribunal foncier en Polynésie
PARIS, le 15 avril 2014 - Le député Edouard Fritch est intervenu lors de la discussion générale sur le projet de loi de modernisation du Droit qui se tenait à l'assemblée nationale mardi soir. La raporteure Mme Colette Capdevielle, a souligné que les amendements introduits en commission par les députés polynésiens « répondent à des problèmes fonciers récurrents » et « permettent au tribunal foncier de démarrer enfin son activité ».

Intervention de M. Edouard Fritch
au nom du groupe UDI

Discussion générale

Projet de loi relatif à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures dans les domaines de la justice et des affaires intérieures



Monsieur le Président,
Madame la ministre,
Madame la rapporteure,
Mes chers collègues,


Nous abordons aujourd’hui l’examen d’un texte dont notre assemblée est coutumière : d’importantes entreprises de simplification ont été menées sous la précédente législature et rappelons-le, ce projet de loi constitue le quatrième texte de simplification par voie d’ordonnance dont notre Assemblée est appelée à connaître au cours de la présente législature.

Sans conteste, toute initiative qui vise à simplifier notre arsenal juridique a vocation à tous ici nous rassembler. Face à l’inflation législative qui s’est emparée de nos assemblées ces dernières années, face à une simplification croissante du droit, nul ne peut mettre en cause la nécessité de restaurer, au nom des principes d’accessibilité et d’intelligibilité du droit, la qualité et la lisibilité de la norme juridique.

Car, lorsque la loi de la République devient l’affaire des seuls spécialistes, c’est bien la crédibilité de la norme juridique elle-même qui est en cause. Au-delà, c’est le sentiment de proximité du citoyen envers l’Etat et la confiance que celui-ci place dans les pouvoirs publics qui s’en trouvent affectés.

Il est donc de notre devoir de législateur de prendre une part active et directe à la dynamique de simplification, de modernisation et d’amélioration de la qualité de notre droit.

Ainsi, c’est avec conviction, mes chers collègues, que les députés du groupe UDI adhèrent à cette volonté de simplifier, de moderniser le droit et les procédures dans les domaines de la justice et des affaires intérieures.

C’est là du reste une exigence à même de tous ici nous rassembler, dans la ligne de cette décision du Conseil constitutionnel, qui, saisi en 1999, d’un texte aux objectifs similaires, avait reconnu à l’accessibilité ainsi qu’à l’intelligibilité du droit sa qualité d’objectif à valeur constitutionnelle.

On peut néanmoins regretter, à nouveau, la portée très large et assez vague de ce texte. Mais permettez-moi d’en profiter pour vous parler du volet foncier en Polynésie française, car l’urgence de la situation n’autorise plus le maintien statu quo actuel ; il nous faut avancer, et vite !

La Polynésie française se caractérise par des traditions en matière d’accès et de valorisation des biens fonciers qui diffèrent largement de ceux qui furent à la base des dispositions consacrées, en France métropolitaine, par le Code civil. Grossièrement, à un principe traditionnel - et très océanien - de propriété et d’exploitation collective des terres est venu se substituer, depuis l’application du Code civil en Polynésie française, une appropriation et une exploitation individuelle de celles-ci.
La mise en œuvre des principes du Code civil a imposé une parfaite connaissance des différentes terres composant le territoire de chacune des îles ou de chacun des atolls de la Polynésie française.
Le premier cadastre digne de ce nom est toujours en cours actuellement, à grands frais. Et plus d’un siècle après le démarrage de cette politique, de nombreux conflits touchant à la délimitation des terres nourrissent la chronique judiciaire et encombre les juridictions civiles de droit commun au quotidien.

L’application correcte des principes du Code civil suppose la connaissance tout aussi parfaite de leurs propriétaires légitimes, d’origine ou successifs. La fiabilité de l’état civil, la question des généalogies sont donc toujours au cœur de la problématique foncière polynésienne.


Compte tenu de ce qui précède, la situation foncière en Polynésie française en 2014 apparaît être caractérisée par une indivision non purgée, constituée à grande échelle et sur plusieurs générations. Cette situation est pénalisante pour la sérénité des familles et est contraignante pour la vie économique.

Conscients de ces handicaps, qui empoisonnent la paix civile, engorgent les tribunaux civils et entravent le développement économique du Pays, les pouvoirs publics ont créé, je cite la loi statutaire, un « collège d’experts en matière foncière consulté sur toute question relative à la propriété foncière en Polynésie française et qui propose à l’assemblée générale des magistrats de la cour d’appel des personnes qualifiées en matière de propriété foncière pour y être agréées comme assesseurs aux tribunaux statuant en matière foncière ou comme experts judiciaires ».

Il demeure largement sous employé dans ses attributions de conseil, mais aussi dans ses fonctions de propositions d’assesseurs, puisque - et nous y reviendrons, - le tribunal foncier n’est toujours pas une réalité dix ans après son inscription dans la loi statutaire régissant les pouvoirs publics polynésiens.

Enfin, la création de la commission de conciliation obligatoire en matière foncière a pour finalité d’être essentiellement un moyen de recherche d’une conciliation et de mettre en état une affaire, par nature complexe et très conflictuelle, appelée à être jugée, faute justement de conciliation.

Force est de reconnaître qu’elle n’a pas contribué suffisamment à la résolution de fond des contentieux fonciers en raison, d’une part, comme le tribunal, d’une submersion de la commission par le nombre d’affaires à traiter annuellement et, d’autre part, le refus croissant des parties à se concilier, eu égard à l’évolution des mentalités et à la complexité de plus en plus aigue des successions.

Pour tenter d’améliorer encore plus les choses, le législateur a prévu la création en Polynésie française d’un tribunal foncier, juridiction spécialisée. Comme je le disais tantôt, l’installation de cette nouvelle juridiction n’est toujours pas effective à ce jour, lors même qu’elle apparaît comme un instrument essentiel de la solution des litiges fonciers en Polynésie française.

L’absence de prise par l’Etat de l’ordonnance prévue à l’article 17 de la loi statutaire du 27 février 2004, installant ce tribunal, a fortement contribué à empirer le problème du foncier polynésien, et le Pays n’est plus en situation de faire face, seul, à l’évolution croissante de la demande et du nombre des conflits fonciers. Vous devez être informés que près de 1000 dossiers sont en souffrance au sein de la chambre des terres, et le mouvement s’amplifie !
La Polynésie française est aujourd’hui tout à fait disposée à se responsabiliser et à mobiliser toute l’intelligence de ses services pour œuvrer, de concert avec l’Etat, à la modernisation des modes de gestion de la question foncière polynésienne.
En résumé, la situation foncière en Polynésie française apparaît de plus en plus préoccupante et est de nature à entraver la relance économique du Pays tout en étant un élément de la dissension intrafamiliale, donc de troubles potentiels à l’ordre public.
Les juridictions de l’ordre civil actuelles ne sont plus en capacité de répondre à l’ampleur de la demande, et il nous faut compléter, sur ce point, nos instruments juridictionnels et notre outil administratif. De ce point de vue, je sais gré aux membres de la commission des lois d’avoir retenu ma proposition d’amendement, pour inscrire, dans le projet de loi, en discussion les dispositions afférentes aux assesseurs. Encore que celui-ci, pour être complet, devra intégrer des dispositions, ne pouvant émaner que d’un amendement du gouvernement en vertu de l’article 40 de la Constitution, sur la rémunération des assesseurs.
Tout cela demande évidemment d’être mis en œuvre à la suite de concertations étroites entre l’Etat et le Pays. C’est la raison pour laquelle, en vue du dégagement en commun de solutions constructives sur tous ses sujets, nous réitérons notre demande au Garde des Sceaux de bien vouloir consentir à l’envoi en Polynésie française d’une mission de spécialistes de la Chancellerie chargés d’élaborer, de concert avec les services du Pays et les professionnels locaux du droit, un rapport de situation et de formuler, sur tous ces sujets, des préconisations et des projets de texte de modernisation à mettre en œuvre.
Pour conclure mon propos, dans le cas présent, le Gouvernement propose de légiférer par ordonnance. Ainsi que mes collègues du groupe UDI vous l’ont fait remarquer lors de l’examen des précédents textes de simplification, nous sommes réservés sur le choix du recours aux ordonnances qui comporte toujours le risque que le Gouvernement n’utilise pas les habilitations qui lui ont été accordées par le législateur. Il a un défaut : celui d’échapper à notre contrôle.

Néanmoins nous nous félicitons que les débats, au Sénat comme à la commission des Lois de notre assemblée, aient permis de faire évoluer le texte en privilégiant l’adoption directe des mesures envisagées, sans faire systématiquement le choix des ordonnances.

Ainsi, mes chers collègues, vous l’aurez compris, nous serons particulièrement vigilants quant à la mise en œuvre effective de ces mesures et nous veillerons à ce que le Parlement puisse exercer pleinement et sereinement sa mission.

En dépit des ces réserves, parce que ce texte procède d’une intention louable et œuvre en faveur de la simplification du droit et des procédures, le groupe UDI soutiendra ce projet de loi.



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Va’a Mata Are Race – Le grand retour de Steve Teihotaata !

$
0
0
Va’a Mata Are Race – Le grand retour de Steve Teihotaata !
PUNAAUIA, le 12 avril 2014. Steve Teihotaata, le rameur vedette de Edt Va’a, avait été le grand absent de la saison 2013 en raison d’une blessure à l’épaule. Edt Va’a avait terminé 2ème juste derrière Vodafone-Shell lors de la Molokai, la course la plus importante de l’année, alors qu’il n’était pas présent. Edt Va’a terminait également 2ème de la dernière Hawaiki Nui Va’a, derrière Paddling Connection.
 
Certains ont pu penser que si Steve avait été présent les choses auraient pu être différentes pour Edt Va’a. A la première course de la saison V6, le Marathon Polynésie Première, Edt Va’a s’impose brillamment. Enfin ce week end, lors de cette première course importante de la saison V1, Steve Teihotaata fait exploser son talent, il est bel et bien revenu au plus haut niveau.
 
Cette course, de la plage du Taaone à Pirae jusqu’au site des trois pontons de Orohiti à Punaauia, était à l’origine une course de kayak, avant que la participation en V1 et en SUP ne se développe. C’est Hiromana Florès le rameur de Vodafone-Shell Va’a qui termine sur la première marche du podium en kayak et Georges Cronsteadt qui s’impose en stand up paddle.

Va’a Mata Are Race – Le grand retour de Steve Teihotaata !
Steve Teihotaata après sa course :
 

C’est ton grand retour !
 
« Je suis super content de retrouver le plan d’eau après un an d’absence. Gagner en équipe avec les copains la semaine dernière et confirmer en individuel c’est super positif pour moi. La tactique de course c’était de s’en aller avec la houle mais la mer était calme, il fallait donc bien contrôler la course. J’ai donc bien géré, sauf vers la fin avec le retour à moins de vingt mètres du frangin Manutea (Owen), comme d’habitude. On peut le féliciter, à 32 ans, toujours à faire peur à tout le monde. »
 

Objectifs pour la suite ?
 
« L’objectif principal c’est de ne pas se blesser à nouveau, de maintenir les entraînements, de ne pas trop forcer et d’essayer d’être le plus présent possible dans tous les rendez vous de cette année et si possible de les gagner. Avec Edt, on est loin d’être favoris mais on essaie de s’entraîner dur pour essayer d’être à la première place. La semaine prochaine on reprend l’entraînement en équipe pour le Fa’ati Moorea qui va arriver. »
 
Tu as su être patient pour ton retour au plus haut niveau.

 
« Je voulais faire quelques courses l’an dernier mais par rapport à quelques conseils de médecins et d’amis, il valait mieux attendre un an que de reprendre et de perdre ensuite encore plus de temps. Très satisfait d’avoir attendu, là cela revient bien, pas encore complètement, mais cela revient petit à petit. J’avais une petite lésion à l’épaule, on m’a opéré, j’ai été immobilisé six mois, j’ai repris doucement avec la rééducation, la muscu et voilà, c’est revenu. »
 

Des rumeurs circulaient disant que tu t’étais blessé en long skate, en faisant du jiu jitsu ?
 
(rires) « C’était un peu de tout, le truc principal, c’était qu’à la première blessure on a pas fait attention, on a forcé dessus, c’est ce qui a aggravé le truc, donc faut plus trop se diversifier comme on dit, rester dans notre sport et pas trop vouloir faire le foufou ailleurs. » (rires)

Remy Trebel, membre organisateur :
 
« Le ramassage des déchets est quelque chose qui nous tient à cœur, on en fait la promotion sur le site du Taaone ou encore ici à Orohiti. Le sport c’est bien, c’est la santé, mais les sites utilisés ne sont pas des dépotoirs du coup on essaie de sensibiliser au maximum les gens, y compris les rameurs bien sûr, pour leur montrer que le site qu’ils utilisent n’est pas un dépotoir, donc on ramasse les déchets. »
 
« On a une quarantaine de personnes en moins par rapport à l’année derrière, c’est lié, je pense, aux conditions climatiques. Ce n’est pas évident aujourd’hui, les conditions de houle n’étaient pas idéales pour bien surfer, très calme, très chaud donc, c’était tout au mental, il fallait une bonne préparation. On a eu plus de 300 participants quand même au total. »
SB

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Important collectif budgétaire soumis à l’Assemblée, ce jeudi

$
0
0
Important collectif budgétaire soumis à l’Assemblée, ce jeudi
PAPEETE, 15 avril 2014 - Un premier ajustement comptable du budget primitif 2014 de la Polynésie française est soumis à l’approbation des élus ce jeudi. Le programme financier met en œuvre les dispositions du plan de relance avec un recours à l’emprunt qui bondit de 4,8 milliards Fcfp dorénavant à 14,8 milliards Fcfp pour l'exercice.

Ce premier collectif budgétaire est décrit comme poursuivant un double objectif : "d’une part, le soutien aux plus démunis (…) et d’autre part, la poursuite de la relance de l’investissement initiée en 2013".

En termes de crédits de paiement, il ajoute 7,6 milliards Fcfp aux 18,3 milliards Fcfp inscrits au budget primitif 2014, dont 5,6 milliards Fcfp en opérations réelles d’investissement, hors remboursement de la dette. Le Pays envisage pour le financer d’emprunter 4,8 milliards Fcfp en plus des 10 milliards Fcfp initialement programmés pour 2014.

Pour "les plus démunis", un versement complémentaire de 1,5 milliard Fcfp est destiné au Régime de solidarité (RSPF) et doit permettre d’apurer une partie des sommes dues aux professionnels de santé et aux établissements de soin. Le RSPF a terminé l’année 2013 avec un déficit de plus de 3 milliards Fcfp et envisage l’exercice 2014 avec un budget en déséquilibre de 4 milliards Fcfp, en attendant le retour souhaité de l’Etat dans son financement. Mais aucun engagement n’est attendu au mieux avant juin prochain.

Par ailleurs, ce collectif budgétaire valide un certain nombre de sujets qui devraient être évoqués ce mercredi lors de la présentation du plan de relance faite par le gouvernement aux chefs d’entreprise.

Parmi celles-ci, la nouvelle politique d'aide au logement. Le projet provisionne une enveloppe destinée à l’investissement des ménages (500 millions Fcfp) et 500 millions Fcfp réservés aux opérateurs privés agréés pour intervenir dans le domaine du logement social. Ce nouveau dispositif devrait, au mieux à partir de juillet prochain (après adoption et compte tenu des délais de recours), se substituer à la défiscalisation locale dans le domaine du logement et pourrait disposer de 2,5 milliards Fcfp en année pleine.

Un nouveau dispositif de soutien aux entreprises est prévu à hauteur de 120 millions Fcfp dotés à la Sofidep. Cette somme sera versée à un fonds de garantie abondé d’autant par l’AFD et complété par la Banque publique d’investissement (BPI) afin de permettre à la Sofidep de proposer une enveloppe de prêts de 1,2 milliard Fcfp. L’objectif étant de proposer des prêts « haut de bilan » afin de renforcer le fonds de roulement des entreprises.

L’Education bénéficie d’un volant d’1,4 milliard Fcfp d’autorisations de programme supplémentaires, dont près d’un milliard pour le seul lancement du chantier du collège de Teva i Uta qui prévoit d’accueillir 600 élèves dès la rentrée 2015.

Au chapitre des "Réseaux et équipements structurants", le correctif budgétaire retranche 1,66 milliard Fcfp d’autorisations d’engagement, dont 1,45 milliard avec la reprise de la participation du Pays au capital d’Aéroport de Tahiti (ADT) "devenue obsolète, est diminuée pour permettre sa clôture" résume le rapport du projet de délibération. Le projet d'échangeur de St Hilaire (200 millions Fcf) est provisoirement abandonné.

Au total, ce projet de modification budgétaire prévoit d’inscrire 5,6 milliards Fcfp d’autorisations de programme supplémentaires au budget 2014. Il matérialise l'ambition du Pays concernant un futur complexe Moorea Mahana Beach : 3 milliards Fcfp sont provisionnés en vue notamment de l’acquisition de 9,5 des 15 hectares du foncier de l’ancien Club Med de Moorea à Haapiti. L'opération sera menée via TNAD qui se voit attribuer pour ce faire la totalité de la taxe sur les grands travaux.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La BEI met 1,6 milliard de Fcfp à la disposition des entreprises polynésiennes

$
0
0
La BEI met 1,6 milliard de Fcfp à la disposition des entreprises polynésiennes
PAPEETE, le 15 avril 2014 (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE). Le gouvernement de la Polynésie française vient de donner son accord à la Banque européenne d’investissement (BEI) pour la mise à disposition d’une ligne de crédit d’un montant de 14 millions d’euros (1,671 milliards Fcfp) à la Banque de Tahiti. Cette mise à disposition de la banque européenne permettra à la Banque de Tahiti d’accorder des prêts à taux bonifiés aux entreprises réalisant des investissements de nature à préserver I'environnement ou à développer des énergies renouvelables ainsi qu’aux micro-entreprises.

Depuis plus de 25 ans, la Banque européenne d’investissement entretient une coopération fructueuse avec les banques locales. En 2013, deux conventions avaient ainsi été conclues, dans les mêmes conditions, en mars avec la Banque de Tahiti, pour 8 millions d’euros (955 millions Fcfp) et en novembre avec la SOCREDO, pour un montant de 33 millions d’euros (4 milliards Fcfp).

Ce projet s’inscrit dans les objectifs de la Facilité d’Investissement, un fonds renouvelable financé par les États membres de l’Union européenne, dans le cadre de la Décision du Conseil de l’Union européenne du 25 novembre 2013 qui définit les modalités de l’association des Pays et Territoire d’Outre-Mer (PTOM) à l’Union européenne et dont la Polynésie française fait partie. Ce texte prévoit, pour la période 2014-2020, la mise en œuvre d’une Facilité d’investissement de 5 millions d’euros au titre du Fonds européen de développement (FED) et de 100 millions d’euros sur fonds propres de la BEI, afin de promouvoir les entreprises commercialement viables principalement dans le secteur privé.

Au cours de la précédente période de programmation budgétaire de l’Union européenne (2008-2013), la Polynésie française a consommé 54% de l’enveloppe allouée par la BEI à l’ensemble des 26 PTOM (Pays et territoire d'outre-mer). Les banques polynésiennes ont ainsi pu mettre à disposition des entreprises locales 61 millions d’euros de crédits à taux bonifié (7,3 milliards Fcfp) pour le financement de projets environnementaux et la Polynésie française a bénéficié, en 2012, d’un prêt bonifié de 7,5 millions d’euros (895 millions Fcfp) pour le financement du système de climatisation SWAC (Sea-Water Air Conditioning).
L'an dernier en mars 2013, la BEI avait signé avec la Banque de Tahiti un accord pour un prêt de 952 millions de Fcfp, afin d'ouvrir une ligne de crédit de refinancement pour que la banque locale puisse appuyer le développement des petites et moyennes entreprises du territoire.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

A l'Assemblée nationale, Edouard Fritch défend la création du tribunal foncier polynésien

$
0
0
A l'Assemblée nationale, Edouard Fritch défend la création du tribunal foncier polynésien
PARIS, le 15 avril 2014. C’était une fenêtre parlementaire étroite, mais cette fois, les députés polynésiens n’ont pas laissé filer leur chance. Pour la reprise des travaux parlementaires, après l’interruption des élections municipales, c’est avec un rébarbatif projet de loi «sur la modernisation et la simplification du droit et des procédures dans les domaines de la justice et des affaires intérieures» que les députés entament une nouvelle session. Mais c’était justement un véhicule législatif utile pour tenter d’obtenir la création sur notre territoire d’un tribunal foncier, promis dans la loi organique de 2004. Au cours du mois de février dernier, une dizaine d’amendements ont été rédigés par les trois députés polynésiens, deux ont été adoptés par la commission des lois, validant ainsi la demande de création du tribunal foncier.

Pour marquer l’importance de cet enjeu en Polynésie, ce mardi en soirée à Paris, Edouard Fritch a pris la parole sitôt la discussion générale ouverte, devant un hémicycle clairsemé pour ces travaux en soirée. «La mise en œuvre des principes du Code civil a imposé une parfaite connaissance des différentes terres composant le territoire de chacune des îles ou de chacun des atolls de la Polynésie française. Le premier cadastre digne de ce nom est toujours en cours actuellement, à grands frais. Et plus d’un siècle après le démarrage de cette politique, de nombreux conflits touchant à la délimitation des terres nourrissent la chronique judiciaire et encombre les juridictions civiles de droit commun au quotidien. L’application correcte des principes du Code civil suppose la connaissance tout aussi parfaite de leurs propriétaires légitimes, d’origine ou successifs. La fiabilité de l’état civil, la question des généalogies sont donc toujours au cœur de la problématique foncière polynésienne».

Mais l’adoption des amendements polynésiens en Commission des lois, en vue de créer ce tribunal foncier en Polynésie ne sont pas gages d’une réussite à 100%. Ainsi, le gouvernement central a fait connaître «son avis défavorable sur cet amendement au motif que le ministère de la Justice va prochainement mettre en place un groupe de travail ayant pour mission de dresser un état des lieux des difficultés en matière de propriété immobilière dans les outre-mer et en métropole et de proposer des solutions juridiques et techniques adaptées, et qu’il convenait d’en attendre les conclusions. L’amendement a néanmoins été adopté par la commission des Lois». Il y a quelques semaines, les députés estimaient qu’il y avait à peine plus d’une chance sur deux pour que cette création soit actée et qu’un tribunal foncier soit réellement à la manœuvre dans le courant de l’année 2015 à Papeete.

Beaucoup plus aléatoire encore, sont les autres propositions émanant des députés polynésiens via des amendements qui ont été rejetés par la Commission des lois mais qu’ils vont néanmoins défendre en séance publique. Ce qui risque de coincer avant tout ce sera la prise en charge financière de ce nouveau tribunal, quand la fameuse Commission de conciliation obligatoire en matière foncière (CCOMF) était très peu coûteuse. Ce sera toutefois à l’Etat de trouver les ressources nécessaires pour faire fonctionner ce tribunal dont la création était prévue depuis dix ans dans le nouveau statut du Pays. Ce tribunal foncier devrait être au minimum composé de deux magistrats, appuyés par le travail d'assesseurs puisés dans les spécialistes locaux des affaires foncières. Pour appuyer son propos, Edouard Fritch a souligné : «les juridictions de l’ordre civil actuelles ne sont plus en capacité de répondre à l’ampleur de la demande, et il nous faut compléter, sur ce point, nos instruments juridictionnels et notre outil administratif». Il en va de la volonté de retrouver un certain apaisement entre des familles déchirées autour de conflits fonciers, mais aussi de la relance économique du Pays. «Le Pays lui-même a du mal à dégager de la terre pour ses projets, l’indivision favorise la flambée des prix » rappelait en février Edouard Fritch.
900 dossiers de litiges fonciers étaient en stock en décembre 2013 auprès de la commission de conciliation obligatoire en matière foncière (CCOMF). Les temps d’instruction des dossiers peuvent aller peuvent aller jusqu’à deux ou trois ans.

Pour visionner la vidéo de l'intervention d'Edouard Fritch à l'Assemblée nationale, CLIQUER ICI

Pour lire le texte de l'intervention d'Edouard Fritch, CLIQUER ICI

Une mission de la Chancellerie

Pour ne pas froisser les susceptibilités, le député polynésien Edouard Fritch a annoncé en préambule de sa prise de parole que le groupe UDI de l’assemblée nationale auquel il appartient adopterait le projet de loi de simplification et de modernisation du droit, regrettant toutefois «la portée très large et assez vague de ce texte». Il indique encore que la mise en place d’un éventuel tribunal foncier en Polynésie ne pourrait se faire qu’en concertation entre l’Etat et le Pays. «C’est la raison pour laquelle, en vue du dégagement en commun de solutions constructives sur tous ses sujets, nous réitérons notre demande au Garde des Sceaux de bien vouloir consentir à l’envoi en Polynésie française d’une mission de spécialistes de la Chancellerie chargés d’élaborer, de concert avec les services du Pays et les professionnels locaux du droit, un rapport de situation et de formuler, sur tous ces sujets, des préconisations et des projets de texte de modernisation à mettre en œuvre».

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

60 ans au service du ‘ori Tahiti : Louise Kimitete, une légende vivante

$
0
0
60 ans au service du ‘ori Tahiti : Louise Kimitete, une légende vivante
PAPEETE. Le 15 avril 2014 - Le cœur du CAPF, Conservatoire artistique de la Polynésie Française ne pourrait plus battre au rythme des tō’ere et de fa’akete, sans la présence de mamie Louise Kimitete. Notre « jeune » danseuse de 75 ans continue de faire rêver, de créer et d’émouvoir. « Ma force, qui est le ‘ori, c’est de tout voir, même ce qui n’existe pas. » lance-t-elle entre deux chorégraphie.

On croirait que le ‘ori Tahiti est né en même temps que Louise Kimitete. « Je fais donc aussi vieille que cela ? » demande-t-elle en s’esclaffant. Un batteur de percussions polynésiennes lui répond, entre deux frappes « Aussi vieille que mon pahu ! » puis tous deux se lancent dans un rire sympathique comme seuls les polynésiens savent le faire. Louise Kimitete a vu des générations de danseuses défiler au Conservatoire.

Vanina Ehu est l’une d’entre elle. Elle se souvient encore de ses premières années d’apprentissage. La doyenne nous explique à propos de sa protégée : « Elle ne connaissait rien quand elle est arrivée. » ce qui pourrait blesser l’égo de certaines danseuses professionnelles d’aujourd’hui, au contraire ravive de merveilleux souvenirs dans la mémoire de Vanina Ehu, « C’est bien vrai, j’ai su ce que c’était qu’un apprentissage accélérée, deux années (au lieu de 6, voire 8 ans) pour apprendre les pas les plus complexes et les plus complets qui existent. » Louise la regarde fièrement. « Oui, mais regarde aujourd’hui, elle est encore là. » précise-t-elle. En effet, Vanina Ehu enseigne la danse traditionnelle depuis 1990. L’enseignement de mamie Kimitete fut d’une qualité telle qu’elle est devenue responsable du département traditionnel du CAPF.

Nous l’avons rencontré lors du stage de ‘ ori Tahiti organisé pour les meilleures élèves en 1ère et 6ème année.

60 ans au service du ‘ori Tahiti : Louise Kimitete, une légende vivante
Tahiti-Infos : A quel âge as-tu réellement commencé à danser ?

" Mais j’ai toujours dansé (rire). J’ai démarré la danse à l’âge de 16 ans environ. Au lieu d’aller au salut du drapeau (cérémonie obligatoire durant ces années d’après-guerre), on « chappait » (école buissonière) pour aller danser dans le groupe de mémé Demonluc, Ari’oi. Et bien que mes parents ne fussent pas trop d’accord, j’ai fait ma rebelle. J’ai désobei pour le ‘ori Tahiti. "

D’où venais-tu alors, avant de t’établir à Tahiti ?

" Je suis originaire des îles Marquises, de Nuku hiva exactement. Mais mon père était mūto’i (policier municipal). Grâce à lui, nous avons fait les Tūamotu, sur l’île de Marutea. Nous y sommes restés quelques années, et c’est là que j’ai fait mes premiers pas. Il ne faut pas oublier que j’ai quitté les îles marquises pendant la deuxième guerre. Je n’avais que quelques mois, donc tu vois. Et là, sur cette île où il n’y avait même pas 80 habitants, un vieux guitariste nous faisait danser et ça nous occupait. Puis ensuite, nous avons également habité aux Gambiers. Là-bas aussi, ils avaient leur style de danse. Après cela, nous sommes venus nous sur Tahiti. "

D’où venais-tu alors, avant de t’établir à Tahiti ?

" Eh bien, j’ai habité tout près de l’actuel conservatoire. A l’époque, nous avions notre maison à proximité du Stade Willy Bambridge. J’ai rejoint le groupe de Madeleine Mou’a (grand-mère de l’artiste polynésien Guy Laurens), le nom était Heiva. La chance c’est que mon père la connaissait bien. Et me voilà donc dans le groupe en train de déhancher ! ‘Aita atu ai (C’était vraiment super !) "

Plus tard, tu es partie à Hawaii ?

" Oh oui, Je me suis rendue à Hawaii en bateau (cargo) et j’étais une jeune fille. J’y suis tout de même restée 11 ans, à Big Island plus précisément. Après m’être mariée sur place, mon tāne et mois sommes revenus à Tahiti. Mon séjour dans ces îles américaines m’a formé à devenir ce que je suis devenue. Là-bas, j’avais rencontré Iolani Luahine qui a été l’une, si ce n’est LA plus grande « Kumuhula » (chorégraphe-en-chef). C’est grâce à cette merveilleuse danseuse que j’ai commencé à apprécier le hula, ce qui m’a aidé par la suite à vouloir approfondir mes connaissances du ‘ori Tahiti. Et depuis toutes ces années, j’ai assisté à une véritable évolution des mentalités. J’ai vu les plus grands groupes se rassembler afin de codifier les pas de danses. J’ai eu la chance de participé à la structuration du ‘ori Tahiti. Avec tout ce travail, les danses tahitiennes se sont imposées au Conservatoire, et ce, dès sa création en 1981. "

Mais, même à 75 ans, Mamie Louise ne fait que commencer sa carrière de « jeune » danseuse. Selon son entourage, elle ne pourra jamais s’arrêter ou plutôt « ne voudra » jamais s’arrêterEt aujourd’hui, sa petit fille, affectueusement surnommée Moon, a suivi ses traces dans l’ombre. Elle fait office d’assistante-chorégraphe, très appréciée de toutes. Louise Kimitete continuera à suivre les cours comme elle l’a toujours fait depuis l’ouverture du CAPF.

TP

60 ans au service du ‘ori Tahiti : Louise Kimitete, une légende vivante

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Cirque contemporain à la Maison de la Culture : Les 4 fantastiques !

$
0
0
Cirque contemporain à la Maison de la Culture : Les 4 fantastiques !
PAPEETE. Le 15 avril 2014 - Une troupe d’acrobates australiens se trouve actuellement sur le territoire pour deux semaines de spectacle à couper le souffle intitulé « Knee Deep » (« jusqu’au cou »). Invités par la Compagnie du Caméléon, ils se produiront durant cinq soirées à Tahiti, Moorea et Raiatea.

Emma Serjeant, Jesse Scott, Lachlan McAulay et Natano Fa’anana composent la troupe « Casus » fondée en 2012 dans la capitale australienne, Brisbane. Leur show inaugural, Knee Deep, a rempli les salles partout dans le monde et déchaîné les louanges de la presse avant d’arriver en Polynésie française. Jusqu’à aujourd’hui, 15 000 spectateurs ont assisté au spectacle. Le style particulier de leur prestation fait appel à la force humaine et n’épargne aucune parcelle du corps. Pendant plus d’une heure, les muscles sont sollicités dans toute leur puissance, sans aucun artifice.

Selon Natano Fa’anana d’origine samoane, « pour un spectacle d’une heure, nous avons besoin de trois heures de préparation physique et psychologique. Nous faisons attention à rester concentrer pendant chaque spectacle. » Pour l’unique femme du groupe, Emma Serjeant se donne autant que ses partenaires masculins. « Nous nous entendons très bien et chacun connait les capacités des autres. C’est cette symbiose qui fait que nous nous surpassons à chaque fois, en tenant compte toutefois des réels dangers qui peuvent survenir. Ce que les hommes peuvent faire, moi aussi je le fais. Il n’y aucune distance qui est établie entre eux et moi. Nous sommes tous au même niveau. »

Leur style est appellé « cirque contemporain » lequel s’apparente aux spectacles donnés par les troubadours et jongleurs médiévaux, avec des gestes modernes cependant et ….des oeufs. Pourquoi ? « eh bien tout simplement parceque l’œuf incarne la fragilité de l’homme, à contrario de la force humaine. » De ce fait, ils défient les lois de la gravité en transportant les spectateurs dans leur monde, celui des gestes épurés, sensuels mais sacrément magnifiques.

La scène du grand théâtre de la Maison de la Culture est parfaite pour leurs prestations. Les dates à retenir sont : les 19 et 26 avril prochaîn à 19h30 et le 27 avril à 18h au Grand théâtre. La population de Mo’orea pourront également assister à une représentation le 20 avril. En revanche, le 28 avril, ce sera au tour de l’île sacrée Ra’iatea de recevoir les artistes anglo-saxons. Pour plus d’informations, veuillez contacter l’organisateur, Guillaume Gay au 28 01 29.

TP

Cirque contemporain à la Maison de la Culture : Les 4 fantastiques !

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Doctoriales : Concurrence et institutions décortiqués par les thésards de l’UPF

$
0
0
Doctoriales : Concurrence et institutions décortiqués par les thésards de l’UPF
PPEETE, le 15 avril 2014 - Ce mardi la dernière journée des doctoriales s’est éloignée des sciences dures pour se consacrer à des thèmes plus sociaux. Les visiteurs ont ainsi pu réfléchir aux systèmes d’organisation de nos états, ou aux règles régissant la concurrence.

Doctoriales : Concurrence et institutions décortiqués par les thésards de l’UPF
Autonomies et gouvernance

Jean-Claude Peyrolle est un maitre de conférences à la retraite. Aujourd’hui, il recommence une thèse dans un domaine proche du doctorat qu’il avait obtenu il y a près d’un demi-siècle, pour soutenir l’inverse de ses conclusions de l’époque. Il argumente que depuis l’avènement du toyotisme (le système d’organisation industriel héritier du fordisme), nous assistons dans le monde à une évolution des modes de gouvernance « où la pensée n’est plus séparée de l’action ». Appliquées à la politique, ses idées impliquent que la meilleure organisation est celle qui permet à ceux qui sont les plus proches de la population d’identifier et de résoudre les problèmes. C’est à la base de « sans arrêt faire des propositions d’amélioration ». Une administration centrale qui gouverne à coup de grandes idéologies est totalement dépassée. Pas de chance pour la France qui a complètement raté sa décentralisation : les états centralisés sont à la peine. L’organisation politique qui a désormais le plus de succès est un rassemblement de régions autonomes, sur le modèle allemand ou américain.

Mais pour lui, les conversations sur l’indépendance ou l’autonomie telles que nous en avons en Polynésie sont « des pièges sémantiques. Je prends comme champ d’observation l’Europe. La Catalogne veut l’indépendance, l’Ecosse veut l’indépendance, la Vénétie aussi. Mais aucune de ces petites nations ne veulent quitter l’Europe. Leurs revendications sont presque historiques, mais ils veulent garder l’euro et tout le reste. Ce sont les cellules de base des futurs Etats-Unis d’Europe. Mais ce qu’explique un économiste catalan c’est que ces régions appartiennent à un ensemble plus vaste et qu’elles sont en situation d’interdépendance. Il prend l’exemple de Québec. La province tire sa puissance et sa richesse du fait qu’elle fasse partie d’un « empire », l’empire nord-américain. Quoi qu’il arrive au Québec, il ne faut surtout pas rompre les ponts avec ce monde anglo-saxon dont il diffère au niveau culturel, mais dont il fait en réalité partie. » La Polynésie Française ne peut donc pas partir seule à l’aventure de la mondialisation. Mais quand à savoir à quel empire elle devrait appartenir… Il assure que ce sera aux Polynésiens de choisir. « L’histoire va se faire. »


Doctoriales : Concurrence et institutions décortiqués par les thésards de l’UPF
Une feuille de route pour la collectivisation des Marquises

Joseph Frébault, un étudiant marquisien de 25 ans, prépare sa thèse sur une possible évolution institutionnelle des îles Marquises. « L’objectif de ma présentation est de proposer la possibilité pour l’archipel de devenir sa propre collectivité. Elle y gagnerait les mêmes avantages que la Polynésie Française actuelle, c’est-à-dire un budget à allouer directement, un exécutif propre, une assemblée délibérante et en résumé une autonomie économique et financière très fortement accrue. »

Pour mettre en place un tel processus il faut d’abord une volonté forte des élus marquisiens « qui est déjà présente me semble-t-il. Ensuite ce sera au Président de la République Française d’organiser un référendum. Enfin ce sera à la population de se décider. Ce souhait d’émancipation vis-à-vis de Tahiti a toujours existé chez les marquisiens et leurs élus, mais ils n’ont jamais disposé d’un processus clair. C’est mon objectif avec cette thèse : leur présenter les possibilités, le processus, les avantages et les inconvénients de chaque type d’évolution institutionnelle. » Il note enfin qu’une telle collectivisation des Marquises leur permettrait de ne pas être piégé par une éventuelle indépendance de la Polynésie Française. Selon la loi internationale, dans la situation actuelle un référendum d’indépendance approuvé par les Polynésiens mais pas par les Marquisiens enchaînerait tout de même le Fenua Enata au sort des autres archipels.

Doctoriales : Concurrence et institutions décortiqués par les thésards de l’UPF
Protectionnisme et concurrence

Outre les présentations des doctorants, des étudiants en première année de thèse présentaient sur des posters les recherches auxquelles ils vont consacrer leurs prochaines années.

L’un d’eux est Jean-François Gay qui présente une thèse axée sur l’économie. « La théorie économique depuis 100 ans a prouvé que le protectionnisme et le manque de concurrence étaient néfastes, plus encore pour les petites économies insulaires comme celle de la Polynésie. » La solution est de supprimer les taxes et les quotas d’importation. « Les études montrent que ça créerait une manne financière énorme pour la société. Or le but d’une économie est d’augmenter la richesse et ensuite de la redistribuer pour diminuer les inégalités. » Jean-François va également essayer de déterminer quels sont les freins politiques au changement, car la Polynésie « a un énorme retard par rapport aux autres pays sur l’établissement d’une loi sur la concurrence, qui est en place depuis 100 ans aux Etats-Unis et depuis 40 ans en Europe. »

Dans la même veine, Vanessa Lo prépare sa thèse sur le droit de la concurrence. La juriste confirme que nous avons un gros vide juridique en Polynésie sur le droit de la concurrence, alors que le Pays en a la compétence. Elle va analyser l’intérêt ou non de réguler la concurrence et les monopoles, et surtout l’intérêt ou non d’établir une réglementation commune à tous les Outre-mer français. Sur l’exemple des monopoles, elle assure qu’historiquement, ils sont utiles au développement des petites économies mais sont destinés à disparaître pour faire jouer la concurrence, ce qui crée des emplois et des richesses.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Municipales : les conseillers orange de Papenoo démissionnent en bloc

$
0
0
Municipales : les conseillers orange de Papenoo démissionnent en bloc
TIAREI, le 15 avril 2014. Coup de théâtre et manœuvre politicienne à Hitia’a O Te Ra, ce mardi. A l’issue du vote du budget 2014 de la commune, les 13 élus d’opposition Tahoeraa (et leurs 16 suppléants) ont tous présenté un courrier de démission au maire Dauphin Domingo. Cette démission commune concerne ainsi 10 des 12 élus de la commune associée de Papenoo, un élu de Tiarei (sur 8), un élu de Mahaena (sur trois), un élu de Hitiaa (sur six).

A la tête de ce putsch, c’est Henri Flohr, le tavana sortant et malheureux de Papenoo à la manœuvre. «La population de Papenoo n’est pas contente et n’a pas compris qu’avec 10 élus sur les 12, je ne sois pas réélu maire. Depuis 2008, c’est la majorité du conseil municipal qui élit les maires délégués, ça ne se passe plus au sein de la commune associée et du coup, même avec une majorité, tu peux ne pas être élu. Je trouve ça anti-démocratique mais c’est comme ça» explique Henri Flohr, joint par téléphone C’est effectivement l’esprit de la loi de 2008, qui permet au maire d’une commune composée de communes associées, de disposer de maires délégués qui lui soient favorables afin de diriger plus aisément les travaux du conseil municipal.

Au final, Henri Flohr et ses colistiers visent ainsi de nouvelles élections sur l’ensemble de la commune de Hitia’a O Te Ra. «C’est prévu dans le code électoral. Si un tiers des conseillers démissionne c’est l’ensemble de la commune qui tombe» précise-t-il. Henri Flohr veut ainsi la tête de Dauphin Domingo, le maire de la commune, élu le 5 avril avec les 29 voix des conseillers municipaux, dont celles du Tahoeraa et qui n’aurait pas respecté un accord verbal qui aurait dû permettre à Henri Flohr de conserver son siège de tavana de Papenoo.

Mais selon des indications recueillies auprès du Haut commissariat, le calcul politique des élus Tahoeraa de Hitia’a O Te Ra n’aurait pas été le bon. La démission de ces 13 élus ne pourrait conduire qu’à une élection partielle dans la seule commune associée de Papenoo. En effet selon l’article L 258 du Code électoral, il est indiqué : «Dans les communes divisées en sections électorales, il y a toujours lieu à élections partielles quand la section a perdu la moitié de ses conseillers». Une nouvelle élection partielle qui ne changerait rien à la couleur du maire de la commune de Hitia’a O Te Ra. La vengeance orange pourrait finalement laisser un goût encore plus amer que la défaite de la fin du mois de mars dernier.

Pour consulter l'article L 258 du Code électoral, CLIQUER ICI

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un graffeur japonais s’annonce à la Ono’u Battle avec style

$
0
0
Un graffeur japonais s’annonce à la Ono’u Battle avec style
PAPEETE, le 15 avril 2014 - Le graffeur Suiko est attendu pour le Ono’u Battle 2014. Comme plusieurs de ses concurrents, il a annoncé sa venue par un acte de bravoure peint à la bombe sur un mur de sa ville, Hiroshima. Après l'Allemagne, l'Australie, le Chili, le Danemark, les États-Unis, les Pays-Bas, la France et même la Nouvelle-Zélande, c'est donc au tour du Japon de recevoir sur ses murs un hommage à Tahiti. La fresque est nommée Hiroshima to Tahiti pour annoncer au Japon la venue d'un de ses artistes à Papeete.

La Ono’u Battle aura lieu les 10 et 11 mai prochain et rassemblera place Toata 19 candidats internationaux et 15 artistes invités hors concours. Les participants à la compétition se partageront 1,5 million de francs cfp en prix, décernés par un jury d’experts présidé par l’acteur Christophe Lambert. Un prix du public sera aussi attribué à l’artiste local recevant le plus de votes des spectateurs.

C’est le gratin de l’art de rue mondial qui sera en Polynésie le mois prochain. Pour les 15 artistes invités, aucun prix n’est prévu, ils feront avant tout une démonstration de leur talent. Mais ces pointures vont certainement profiter de cet événement international pour se jauger les uns les autres. Du coup ces stars ne pouvaient venir sans s’annoncer par un coup d’éclat. Cette semaine c’est Suiko, l’un des meilleur artiste graffiti du Japon vivant à Hiroshima, qui s’y colle avec son œuvre nommée Hiroshima to Tahiti.

Le style du japonais est expressif, tout en bulles, lignes dynamiques et couleurs vibrantes. Il est également très inspiré par la calligraphie et le Ukiyoe, les caractères d’imprimerie japonais, pour créer des œuvres uniques que l’on peut retrouver sur son portfolio.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>