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[Photos] Ambiance à Tahiti un jour d'élection

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[Photos] Ambiance à Tahiti un jour d'élection
PAPEETE, le 6 mai 2018 - Voici les photos de la rédaction à l'intérieur et autour des bureaux de vote en ce deuxième tour des élections territoriales 2018, couvrant toutes les communes entre Mahina et Faa'a :

(Note : la photo en tête d'article fait exception à cette série car elle date du premier tour)

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Territoriales 2018 : suivez en direct le second tour

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Territoriales 2018 : suivez en direct le second tour
PAPEETE, le 6 mai 2018. Suivez en direct la soirée électorale à partir de 19 heures. Au fur et à mesure, à partir de 20 heures, lorsque tous les bureaux de vote seront fermés, nous vous transmettrons les résultats. Nos journalistes sont mobilisés pour vous faire vivre ce second tour dans les bureaux de vote, vous livrer les premières réactions des candidats aux territoriales et aussi vous présenter le futur visage de l'assemblée.


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Estimations Territoriales à 20 heures : Le Tapura en tête

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Estimations Territoriales à 20 heures : Le Tapura en tête
PAPEETE, le 6 mai 2018- A 20 heures le taux de participation provisoire est de 68,86 % Le niveau de dépouillement est de 41 % des bureaux de vote pour des électeurs. Le Tapura arrive en tête du 2ème tour des élections territoriales avec 49,63% des voix (estimations), suivi du Tahoeraa qui réunit 31,60% (estimations) des suffrages. Le Tavini se place en 3ème position avec 18,76% (estimations) des voix.

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Territoriales : les résultats du 2nd tour commune par commune

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Territoriales : les résultats du 2nd tour commune par commune
PAPEETE, le 6 mai 2018. Avec 43.04 % des voix, le Tapura Huira'atira est arrivé en tête du premier tour, devant le Tahoera'a Huira'atira (29.41%) et le Tavini Huira'atira (20,71%).

Retrouvez ci-dessous les résultats commune par commune du second tour des élections territoriales à partir de 20 heures. Nous vous mettrons les résultats au fur et à mesure.




Télécharger Les résultats complets du premier tour des territoriales

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Territoriales: Le nouveau visage de l'Assemblée

Edouard Fritch : "mettons-nous tout de suite au travail"

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Edouard Fritch :
PIRAE, le 6 mai 2018 - Juste après l'annonce des résultats et de la victoire du Tapura avec 49% des voix, Edouard Fritch, qui sera certainement renouvelé dans son mandat de président du Pays dès le 18 mai par sa nouvelle majorité, a réagi depuis son QG de la mairie de Pirae.

Lors de son discours, le président du Tapura a précisé le calendrier : "Cette nouvelle Assemblée sera convoquée au plus vite, le 18 mai nous élirons le nouveau président de la Polynésie française. Je présenterai le nouveau gouvernement le mercredi 23, autour du thème "mettons-nous tout de suite au travail". Car le travail n'est pas terminé. Ces élections sont terminées, mais pour nous qui préparons les cinq années à venir, le travail ne fait que commencer. Je suis serein, je compte sur la nouvelle Assemblée et ma nouvelle majorité pour qu'ensemble nous restions en cohésion, en bonne entente, pour porter ensemble le programme que le Tapura a présenté aux électeurs."

Interview :
Lors de votre discours vous avez critiqué la campagne du Tahoeraa…

Oui, la campagne a été difficile, le ton est monté, surtout entre les deux tours. Ma surprise ça a été surtout que notre principal adversaire soit le Tahoeraa. Je savais que Gaston Flosse avait dit ouvertement et franchement que ses deux ennemis étaient Édouard Fritch et la France, donc il ne fallait pas que je m'attende à avoir une campagne dans les règles. Mais je reste aujourd'hui convaincu que c'est vraisemblablement pour avoir bien su nous comporter que la population nous a accordé sa confiance. Et je crois que le score de ce soir montre effectivement que cette population attend une paix, une stabilité pour son pays. Nous avons fait la preuve qu'avec de la stabilité pendant trois ans, nous n'avons pas tout redressé mais les choses ont tout de même progressé, la croissance était là, le développement économique a commencé à reprendre. Donc nous avons affaire aujourd'hui à un électorat qui n'est pas facile. Il faudra effectivement que les autres comprennent bien que ce ne sont pas les mesures démagogiques qui vont le faire pencher pour l'un ou l'autre, mais que c'est bien le réalisme, le pragmatisme qui porte.

Vous sentez-vous légitimé aujourd'hui ?
Bien sûr que je me sens plus légitime ! Mais entre nous soit dit, moi-même je sens que j'avais apporté au Tahoeraa Huiraatira plus que tous les autres réunis, j'ai beaucoup travaillé pour ce parti, je me suis beaucoup investi et j'ai beaucoup donné. J'ai été débarqué de ce parti, donc c'est leur responsabilité. Mais bien sûr qu'aujourd'hui, par le fait que je sois tête de liste et élu, ça me donne un peu plus de pêche ! C'est surtout ça, ça me donne les mains libres pour travailler.

Le Tapura a progressé au second tour, quelle est votre analyse ?
Oui on a l'impression que c'est le Tapura et le Tavini qui ont récupéré les reports de voix et qui améliorent leurs scores. Le Tahoeraa s'est maintenu. C'est qu'on est passés pour les agressés dans cette affaire, et je suis étonné que le président du Tahoeraa Huiraatira n'ait pas encore compris la réaction des électeurs.

Pensez-vous que des anciens compagnons du Tahoeraa vont essayer aujourd'hui de taper à la porte du Tapura ?
Non je ne pense pas, et je ne le veux pas. J'ai besoin d'une opposition, il faut que l'on travaille avec une opposition. C'est pour ça que j'ai remercié le Tavini pour la propreté de sa campagne. Composer avec eux pour travailler, ce n'est pas pas un problème, mais je n'irai pas les chercher, j'ai une famille déjà très grande.

Vous avez décidé de dates assez courtes pour désigner les présidents de l'Assemblée et du Pays, vous souhaitez vous mettre au travail immédiatement ?
Depuis 15 jours, pour moi les élections sont terminées et j'ai la tête ailleurs. Le gouvernement ne va pas beaucoup changer parce que j'ai une bonne équipe, mais il faudra un peu de sang nouveau. Pour l'Assemblée, vous le saurez bientôt !

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N-Calédonie: le principal parti non indépendantiste conquis par Macron

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N-Calédonie: le principal parti non indépendantiste conquis par Macron
Nouméa, France | AFP | lundi 06/05/2018 - Calédonie Ensemble (droite modérée), principal parti non indépendantiste, a qualifié lundi de "prouesse remarquable" la visite d'Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie, qui s'est achevée samedi à six mois d'un référendum sensible sur l'indépendance.

"Par des mots justes, des actes forts et un projet d’avenir qui transcende les enjeux locaux, le chef de l’Etat a posé les bases d’un dialogue politique renouvelé, inscrivant la Nouvelle-Calédonie dans une histoire commune assumée et un avenir émancipé au sein de la France dans la région Indo-Pacifique", a déclaré à la presse Philippe Gomes, député (UDI Constructifs) et dirigeant de Calédonie Ensemble.

"C'est un président qui a rendez-vous avec l'histoire ici et qui a été à la hauteur de ce rendez-vous", a-t-il ajouté, entouré des responsables de sa formation, alors que le déplacement et le discours samedi d'Emmanuel Macron a été unanimement salué sur l'échiquier calédonien.

M. Gomes a notamment salué "la capacité à assumer notre histoire commune", reprenant l'expression "sans déni, ni repentance" employée par le chef de l'Etat, et "l'alliance des mémoires" plusieurs fois mises en exergue par Emmanuel Macron lors de son déplacement à Ouvéa, où il a rendu hommage aux six militaires et 19 militants kanak tués en 1988, puis à Jean-Marie Tjibaou et Yeweiné Yeiwéné, leaders indépendantistes, et à leur assassin, Djubelly Wéa, le 4 mai 1989.

L'hommage rendu à la légitimité des autres communautés qui ont construit la Nouvelle-Calédonie -bagnards, colons libres, travailleurs asiatiques et océaniens - est une chose "qu'aucun chef d'Etat n'avait fait jusqu'alors", a déclaré M. Gomes.

Il a enfin noté "l'intelligence et la grande sensibilité" d''Emmanuel Macron "qui a su parler de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République, sans le dire tout en le disant".

Le discours d'Emmanuel Macron avait déja remporté l'adhésion des indépendantistes du FLNKS, et a été salué par les leaders LR locaux. "C'est une position très claire, presque gaullienne, qui me convient tout à fait", a déclaré le sénateur Pierre Frogier (LR).

M. Gomes a en revanche qualifié "d'imbécile" la réaction d'Eric Ciotti, député LR, qui a qualifié de "faute majeure" le fait que le chef de l'Etat n'ait pas exprimé en Nouvelle-Calédonie "de préférence pour ou contre l'indépendance".

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Les Polynésiens donnent les clés de l'assemblée au Tapura Huiraatira

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Les Polynésiens donnent les clés de l'assemblée au Tapura Huiraatira
PAPEETE, 6 mai 2018 - La liste Tapura Huiraatira arrive très largement en tête du second tour des élections territoriales 2018 et décroche une majorité de 38 sièges à l’assemblée de la Polynésie française. Le taux de participation (66,8 %) à ce scrutin est en recul de six points par rapport à 2013.

Les résultats sont sans appel. Avec 66 725 électeurs derrière lui à l’issue du scrutin de dimanche 6 mai, le Tapura Huiraatira, parti politique conduit par le président polynésien sortant, s’arroge une confortable majorité de 38 représentants sur 57 à l’assemblée de la Polynésie française. "Vous avez voté pour la paix et la stabilité de la Polynésie française", a scandé dimanche soir Edouard Fritch, depuis son quartier général de la mairie de Pirae. Dès le milieu de soirée la victoire de son parti s'est confirmée à mesure que les 237 bureaux de vote polynésiens rendaient le verdict de leurs urnes. "Par votre confiance, vous avez fait gagner la Polynésie. C’est le message que je retiendrai de ce scrutin : vous avez choisi le réalisme et non la démagogie, (…) l’autonomie et non l’indépendance".

Au second tour, dimanche, les électeurs des trois partis éliminés au premier tour paraissent avoir usé de leur arbitrage entre le camp de la majorité et un vote souverainiste.

Entre les deux tours de scrutin, le Tapura Huiraatira augmente son assise électorale de près de 13 000 voix. Le Tapura Huiraatira semble avoir bénéficié en grande partie du regain de participation de 10 000 électeurs observé au second tour. Le vote rouge et blanc l’emporte dans toutes les sections électorales, y-compris aux Australes avec près de 200 voix d’avance sur le vote Tahoera’a Huiraatira.

De son côté, le Tavini Huiraatira, renforce sa base électorale de près de 5 500 voix supplémentaires entre les deux tours. "C’est formidable les résultats que nous avons obtenus", s’est félicité Oscar Temaru au regard des résultats obtenus dans son fief de Faa’a, où le Tavini sort en tête devant le Tapura Huiraatira. Une victoire à Faa'a qui peine à masquer les mauvais résultats du Tavini Huiraatira dans les archipels. Le parti souverainiste devra se contenter d’un groupe de huit représentants à l’assemblée jusqu’en 2023. Vito Maamaatuaiahutapu, le représentant des Tuamotu de l’Ouest, figure du Tavini, perd son siège et quitte Tarahoi.

Pas de réserve au Tahoera’a
Le Tahoera’a Huiraatira n’améliore son résultat que de 1 000 voix entre les deux tours et plafonne, dimanche, à 27,72 % des suffrages exprimés sur l’ensemble de la circonscription (37 606 électeurs). Le parti de Gaston Flosse échoue dans la tentative de séduction de la part des abstentionnistes du 22 avril qu’il pensait attirer à lui le 6 mai. Pire : son influence relative baisse entre les deux tours. S’il pouvait espérer emporter 12 sièges à Tarahoi après le 22 avril, le groupe orange sera finalement composé de 11 élus à l’issue du second tour. La faute, notamment, à une contre-performance sur la deuxième section des îles du Vent, la section rurale de Tahiti, où le Tahoera’a perd une cinquantaine d’électeurs, alors que le Tapura en gagne un peu plus de 4 000 entre le 22 avril et le 6 mai : "Nous pensions arriver à diminuer l’écart qu’il y avait entre le Tapura et nous", a déploré Gaston Flosse en dénonçant la grande adversité qui pénalise le sort de son parti : "Nous avons tout le monde contre nous. Nous sommes seuls contre tous. Notre résultat est quand même beau. Le Tahoera’a est toujours debout et continuera à lutter. Edouard Fritch sera-t-il capable de tenir ses engagements ?"
"La campagne n’est pas finie. Elle commence aujourd’hui pour les communales", a lancé dimanche soir son conseiller en communication, Tepuanui Snow sur le plateau de TNTV. Il s'agit maintenant pour le parti de requinquer les troupes orange dans la perspective des élections communales de mars 2020.

Forte abstention
Reste que ce scrutin des Territoriales se caractérise par un taux de participation de 66,82 %, en recul de cinq points par rapport aux 72 % de 2013. Ce taux est malgré tout jugé "satisfaisant" par Nicole Bouteau, même si l’élue Tapura Huiraatira constate un phénomène de lassitude des citoyens vis-à-vis de la classe politique et des rendez-vous électoraux. "Ceux qui ne sont pas venus ont remporté cette élection", estime pourtant Marcel Tuihani. "Il faut que les politiques qui vont nous gouverner demain étudient ce signal, cette alarme. Il faut que l’on change l’exemple que donnent les élus qui se présentent à l’assemblée", a estimé la candidate souverainiste Pauline Niva. Le Tavini Huiraatira avait fait de la probité en politique un point important sa profession de foi.

Avec un groupe de 38 représentants à ses côtés, Edouard Fritch prend un solide contrôle sur la chambre délibérante polynésienne et pourra conduire sa politique sans problème apparent jusqu’en 2023.
"Cette majorité sera une majorité de travail. Une majorité au service de l’intérêt général", a assuré Edouard Fritch dimanche soir. Le Tapura Huiraatira avait bâti sa campagne électorale sur le slogan Continuons ensemble. Plusieurs chantiers de réforme sont en cours, notamment celui du système polynésien des retraites par répartition. Un projet de loi avait dû être mis en attente début mars, sur fond de grogne populaire. Avec la légitimité populaire que lui donnent dorénavant ses 66 725 électeurs, le prochain gouvernement Fritch pourrait le remettre assez rapidement à l’ordre du jour des débats de l’assemblée. Probablement avant la fin de la session administrative, et après une ultime concertation avec les partenaires sociaux ; mais avec l’objectif d’une mise en application du système réformé dès le début de l’année 2019.

"J’ai la conviction que nous réussirons ensemble, avec l’aide et le soutien de notre Seigneur", a aussi rassuré Edouard Fritch, dimanche soir. Le président sortant annonce la convocation de la nouvelle assemblée de la Polynésie française pour le 17 mai. Il confirme aussi que les nouveaux représentants seront appelés à élire le 15e président de la Polynésie française dès le 18 mai prochain. Le nouveau gouvernement sera dévoilé le mercredi 23 mai.

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Oscar Temaru "contre toute forme de trahison et le clientélisme"

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Oscar Temaru
FAA'A, le 7 mai 2018. Avec 23.11% des voix, le Tavini Huira'atira est arrivé en troisième place du second tour des élections territoriales. Avec 50.31 % des voix, la liste Tavini arrive en tête sur la commune de Faa'a. Oscar Temaru a réagi à ces résultats ce soir avant de connaître les résultats globaux en Polynésie française.


Avec 50.31 % des voix, la liste Tavini arrive en tête sur la commune de Faa'a. Quelle est votre réaction ?
"Le résultat que nous obtenons à chaque élection est le fruit du travail d'information de la population. C'est le cœur, la foi en ce que nous croyons, la confiance en notre pays contre toute forme de trahison et le clientélisme. C'est vraiment quelque chose de très très fort. Je veux remercier tous les électeurs de Faa'a.

Comment combattre le clientélisme dont vous parlez ?
Nous sommes, parait-il, dans un Etat de droit. C'est donc le travail de l'Etat. L'Etat, depuis 2013, doit commencer à rééduquer tout un peuple qu'on a dénigré pendant des années. On a oublié que ce peuple avait des droits, un droit inaliénable et sacré. L'Etat a une grande part de responsabilité pour apprendre à ce peuple que le droit à l'autodétermination est un droit sacré. Depuis plus de 100 ans, l'Etat a tout fait pour que ce peuple oublie ce droit fondamental que l'Organisation des Nations Unies nous reconnaît depuis 2013.
J'aime bien ces propos de Jean-Jacques Rousseau : " Quand un peuple ne défend plus ses libertés et ses droits il devient mûr pour l'esclavage". Qui a assumé toutes ces responsabilités pendant plus d'un siècle ? L'Etat. Bien sûr avec le soutien des partis politiques locaux.
Interview réalisée avant la publication des résultats complets sur la Polynésie française


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Une start-up canadienne brasse de la bière au cannabis, "buzz" rapide garanti

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Une start-up canadienne brasse de la bière au cannabis,
OTTAWA - Surfant sur la dépénalisation imminente du cannabis au Canada, une jeune entreprise et une université ont entrepris de brasser ce qu'elles décrivent comme la première bière du monde parfumée à cette drogue douce. "Buzz" rapide garanti.

Province Brands of Canada a reçu une subvention de 300.000 dollars canadiens (195.218 euros) de la province d'Ontario (centre) pour créer une boisson "hautement enivrante" qui soit moins dangereuse que l'alcool, selon les termes de la société établie à Toronto.

Elle s'est associée, pour la partie recherche et développement, au Loyalist College de Belleville, en Ontario, dont le centre de recherche sur le cannabis est conventionné par le gouvernement fédéral.

Comme d'autres entreprises locales, la start-up parie sur la popularité des produits comestibles à base de cannabis, dans la foulée de la dépénalisation de cette drogue par le gouvernement de Justin Trudeau, attendue au courant de l'été.

Néanmoins la commercialisation des dérivés, telles que les pâtisseries, friandises ou boissons à base de marijuana ne devrait pas être autorisée avant la deuxième moitié de 2019.

Le dirigeant de Province Brands of Canada, Dooma Wendschuh, veut croire que, dans le sillage du recul du tabagisme, les consommateurs canadiens recherchent des manières alternatives de consommer du cannabis.

"Nous essayons donc d'adapter (notre produit) aux habitudes sociales comme le fait d'avoir une conversation autour d'un verre", a expliqué vendredi à l'AFP M. Wendschuh, notant que les substances psychoactives les plus populaires, l'alcool et le café, se consomment déjà quasi-uniquement sous forme de boisson.

Il ne fut pas simple de trouver la bonne recette de cette bière, note M. Wendschuh: "nous avons consulté plusieurs maîtres brasseurs et au début, l'idée de faire de la bière à partir de la plante de cannabis les faisait bien rigoler".

Parmi les problèmes à surmonter: le fait que le cannabis prend plus de temps à faire de l'effet sur l'organisme lorsqu'il est digéré, plutôt que fumé. L'effet peut ainsi prendre deux heures à être ressenti lorsque que le cannabis est mangé ou bu, alors que l'effet de l'alcool peut être ressenti quelques minutes après la fin de son verre.

Sans donner de précision, citant des enjeux stratégiques, le patron du brasseur canadien assure que ce problème a été résolu et que sa boisson libère les effets psychotiques du cannabis rapidement après avoir été ingurgitée.

amc-sab/mbr/faa

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De nouvelles fissures ouvertes près du volcan Kilauea à Hawaï

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Leilani Estates, Etats-Unis | AFP | dimanche 06/05/2018 - L'éruption du volcan Kilauea, le plus actif de Hawaï, se poursuivait dimanche avec l'apparition de nouvelles fissures dont s'échappaient lave et émanations parfois toxiques ayant entraîné des milliers d'évacuations.

Selon un communiqué de l'Observatoire hawaïen des volcans publié vers 9H40 GMT dimanche, huit fissures ont été dénombrées dont la dernière s'est ouverte samedi soir. Elles sont toutes localisées dans le quartier Leilani Estates, dont les 1.700 habitants font l'objet d'un ordre d'évacuation obligatoire depuis jeudi tout comme ceux de Lanipuna Gardens.

L'observatoire, rattaché à l'agence américaine de géologie et de sismologie (USGS), a indiqué que de nouvelles lézardes avaient été repérées dans le sol dimanche matin "mais aucune chaleur ni vapeur" ne s'en échappent.

Si de la lave continue de jaillir --parfois jusqu'à 70 mètres dans les airs-- de plusieurs fissures, ces fontaines éruptives ont cessé sur d'autres de ces failles. Et du dioxyde de soufre, un gaz qui entraîne une qualité de l'air "extrêmement dangereuse", s'échappe du sol par endroits.

L'Agence de protection civile du comté de Hawaï a fait savoir samedi soir que cinq maisons avaient été détruites. Elle a également prévenu que "l'activité éruptive augmente et devrait continuer", insistant sur l'imprévisibilité de cet événement naturel.

En ce qui concerne la sismicité déjà élevée dans la région depuis le début de la semaine, l'Observatoire a noté une hausse au cours des deux derniers jours marqués par une puissante secousse de magnitude 6,9 vendredi et une précédente jeudi de magnitude 5 qui a déclenché l'éruption du Kilauea.

En 48 heures, les experts ont enregistré 152 tremblements de terre de magnitude 2 et 3 localisés à moins de 5 kilomètres sous le cratère et vingt-deux séismes de magnitude 3.

"Ces tremblements de terre sont liés à la subsidence (un lent affaissement, NDLR) du sommet et sous le flanc sud du volcan", a expliqué l'Observatoire, soulignant que les images satellites montraient un abaissement du fond du cratère d'environ dix centimètres entre les 23 avril et 5 mai.

Et, depuis le 30 avril, la surface du lac de lave a baissé de 128 mètres par rapport au sommet du cratère.

Le Kilauea, qui culmine à 1.247 mètres, est entré en éruption jeudi vers 16H45 locales (02H45 GMT vendredi). C'est l'un des plus actifs au monde, et l'un des cinq en activité sur l'île de Hawaï --souvent appelée Grande Ile-- qui est la plus grande de l'archipel constitué de 137 îles au total.



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Une clinique suisse reproche à l'Australie d'empêcher un homme de 104 ans de mourir

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Une clinique suisse reproche à l'Australie d'empêcher un homme de 104 ans de mourir
Genève, Suisse | AFP | lundi 07/05/2018 - Le cofondateur d'une clinique suisse, qui s'apprête à aider à mourir le plus vieux scientifique australien, a qualifié d'"atrocité" le fait que l'Australie n'ait pas autorisé cet homme de 104 ans à finir sa vie chez lui.

David Goodall, qui avait fait parler de lui il y a deux ans quand son université avait tenté de l'évincer, ne souffre d'aucune maladie en phase terminale, mais juge que sa qualité de vie s'est détériorée et qu'il est temps de partir.

"Mais comme il n'est pas au stade terminal (...) il doit voyager jusqu'en Suisse", a déploré Ruedi Habegger, cofondateur d'Eternal Spirit, une des multiples fondations qui aident en Suisse les personnes qui souhaitent mettre un terme à leur vie.

"C'est là toute l'atrocité. Ce vieil homme (...) devrait être en mesure de mourir chez lui, dans son lit, comme on peut le faire ici en Suisse", a-t-il dit lors d'une interview à l'AFP.

M. Goodall doit se donner la mort à la clinique d'Eternal Spirit, près de Bâle, le 10 mai.

L'aide au suicide est illégale dans la plupart des pays du monde. Elle était totalement interdite en Australie jusqu'à ce que l'Etat de Victoria légalise l'année dernière la mort assistée.

Mais cette législation, qui ne rentrera en vigueur qu'en juin 2019, ne concerne que les patients en phase terminale avec une espérance de vie de moins de six mois.

- Mort volontaire assistée -
Selon la loi helvétique, toute personne en bonne santé mentale et qui a depuis un certain temps exprimé le souhait constant de mettre un terme à sa vie, peut demander ce qu'on appelle la mort volontaire assistée, ou MVA.

"Si une personne en bonne santé vient et dit 'je suis sain d'esprit et j'ai décidé de mourir', ses raisons ne vous regardent pas, en théorie", a affirmé M. Habegger.

Mais il a reconnu qu'il est très rare que des personnes en bonne santé demandent à mourir, et souligné que la plupart des médecins hésiteraient à coopérer.

La grande majorité des quelque 80 personnes qui se tournent vers Eternal Spirit chaque année pour mourir sont âgés, malades et en souffrance, avec une moyenne d'âge de 76 ans, a-t-il précisé, ajoutant que le plus jeune avait 32 ans et le plus âgé -- jusqu'à présent -- 99 ans.

- "Très amer" -
"Je ne veux pas aller en Suisse", a déclaré le scientifique à la télévision australienne ABC avant de s'embarquer pour son dernier voyage mercredi dernier. Mais, il a expliqué qu'il avait dû "saisir l'opportunité du suicide que le système australien ne me permet pas".

"Je suis très amer", a ajouté ce chercheur associé honoraire à l'Université Edith Cowan de Perth.

Il devait rendre visite à son fils en France, avant de se rendre à la clinique suisse cette semaine.

Contrairement à Exit, la plus grande association d'aide au suicide de Suisse qui n'offre ses services qu'aux résidents helvétiques, Eternal Spirit compte 75% d'étrangers parmi ses patients, qui doivent payer les examens médicaux et les frais d'admission, qui sont coûteux en Suisse.

Mais M. Habegger a précisé que la clinique ne fait aucun bénéfice sur les MVA, comme l'impose la loi helvétique.

Les Suisses choisissent généralement de mourir chez eux, mais pour les étrangers, la clinique propose des locaux meublés avec suffisamment de chambres pour les familles et les amis.

M. Habegger a indiqué que M. Goodall voyagera avec un ami qui l'assistera jusqu'à la fin.

- "Court et paisible" -
Dans une mort assistée, la personne doit être physiquement capable d'assumer le dernier geste.

La plupart des fondations suisses demandent au patient d'avaler du pentobarbital de sodium, un sédatif puissant qui à forte dose stoppe les battements du coeur.

Mais comme la boisson est acide, Eternal Spirit a choisi l'injection intraveineuse.

Sous l'objectif d'une caméra, le patient décline son nom, sa date de naissance et confirme qu'il est conscient de ce qu'il s'apprête à faire.

Le patient doit ensuite ouvrir la valve qui libère le produit. La caméra continue de tourner comme preuve qu'il s'agit bien d'un acte volontaire.

"Après, nous arrêtons la caméra, car le reste relève de l'intime, du privé", a expliqué M. Habegger.

Il faut en général 20 à 30 secondes pour que la personne s'endorme. "Elle s'enfonce de plus en plus profondément, jusqu'à ce que le muscle cardiaque s'arrête".

Le tout dure généralement une minute et demie. "Ce n'est pas douloureux. C'est court et paisible".

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"Je me demande comment vont-ils faire maintenant pour relancer l'économie"

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PAPEETE, le 7 mai 2018 - Le Tahoeraa Huiraatira arrive à la seconde place durant ce second tous. Avec, 27,72 % de voix, le parti orange aura 11 élus au sein de l'hémicycle. Retrouvez ci-dessous l'interview de Gaston Flosse, président du Tahoeraa Huiraatira.

Que pensez-vous des résultats du second tour ?
"Je voudrai avant tout, remercier tous les électeurs et toutes les électrices qui nous ont fait confiance. Malheureusement, les abstentionnistes ne se sont pas mobilisés et le score est pratiquement le même que celui du 1er tour. Ma première réaction aurait été de féliciter le gagnant. Mais, quand on voit toutes les tricheries, les magouilles… tout ce qui a été faux, illégal, que ce soit par l'Etat ou par Edouard Fritch. L'Etat a oublié de signifier au mari de Lana Tetuanui, qu'il est inéligible. Mais à Emile Vernaudon, on n'oublie pas, à Gaston Flosse, on n'oublie pas, je trouve ça insupportable. Avec tout ça, le résultat que nous avions espéré ne pourra pas être atteint. Mais ça ne fait rien, demain, je réunis le bureau exécutif, et nous allons décider de la suite des événements. En tout cas, les élections municipales approchent, on verra bien quelle sera l'action du gouvernement durant cette période-là. Ce dont je suis sûr, c'est que les caisses sont complètement vides, elles ont servi à acheter les électeurs. Je me demande comment vont-ils faire maintenant pour relancer l'économie, pour créer des emplois, pour ouvrir des grands chantiers créateurs d'emplois."

Vous dites que le Tapura a acheté les électeurs, mais Edouard Fritch nie tout ça. Qu'en pensez-vous ?
"Nous verrons lorsque les poursuites seront déposées auprès du tribunal. Edouard Fritch et comme les autres, a distribué des sacs de riz, il a fait distribuer des poulets, évidemment, ce n'est pas lui. Par contre, le maire de Huahine, l'a fait personnellement à bord d'un camion de la mairie et conduit par un employé de la mairie. À la veille des élections, il a envoyé un de ses bras droits pour rappeler aux électeurs qu'ils ont reçu des denrées alimentaires, donc, il ne faut pas oublier que c'est de la part du maire."

Comment allez-vous continuer à exister à l'assemblée ?
"Vous allez voir, la première chose qu'Edouard Fritch va faire, c'est acheter les élus du Tahoeraa Huiraatira, comme il l'a fait avec Henri Flohr et avec tous les autres. J'espère qu'ils résisteront. Je suis sûr qu'Edouard Fritch fera tout pour acheter les élus à l'assemblée."

Pensez-vous réellement qu'il ait besoin de tout ça, alors qu'il a une large majorité ?
"Oui, plus sa majorité est importante, mieux ce sera pour lui."

Avant le second tour, vous parliez de plusieurs plaintes. Allez-vous aller jusqu'au bout ?

"Évidemment que nous irons jusqu'au bout. Nous attendions le second tour pour avoir des confirmations des déclarations que nous avons recueillies, avant de déposer les plaintes."

Êtes-vous confiants par rapport à ces recours ?

"Pas du tout, parce que les instructions ont été données depuis Paris, de tout faire pour protéger le toutou Fritch. Donc, il ne faut pas se faire d'illusions. Il sera protégé jusqu'au bout."

Edouard Fritch sera de nouveau élu président…
"Vous croyez réellement ? Ce n'est pas Teva Rohfritsch ? Les voix du Tapura appartiennent à ATP. Il y a peut-être quelques voix du Tahoeraa Huiraatira qui auraient suivies Edouard Fritch. Il y a celles de Tong Sang et de tous les autres…"

Est-ce que le Tahoeraa va essayer de récupérer des voix ailleurs ?

"Pas du tout, ce n'est pas notre manière de faire."

Edouard Fritch appelle au rassemblement. Qu'en pensez-vous ?

"C'est de la foutaise, excusez-moi du terme. Il a déjà dit ça à la télévision. Mais quand il y a sa tête de liste aux Îles-Sous-Le-Vent, le candidat de Huahine se met à acheter les électeurs, ou encore les magouilles contre le mari de la sénatrice, et protéger par l'Etat, c'est dans le sang chez eux. Ils continueront à le faire."

Qu'allez-vous faire maintenant ?
"Nous allons d'abord restructurer le mouvement. Nous n'avons pas terminé de renouveler nos sections, d'élire les présidents de sections, les présidents de fédérations. Il y aura certainement quelques changements à apporter pour bien nous organiser avant de repartir au combat."

Et peut-être aussi pour re-comptabiliser les sympathisants et les adhérents du Tahoeraa ?

"Ce n'est pas un problème, c'est notre façon de travailler qui a été modifiée, parce que nous étions trop proches des élections. Nous n'avons pas pris suffisamment de temps pour renouveler nos sections parce que la procédure est quand même longue. Donc, nous sommes allés au plus pressé, c'est-à-dire, créer des comités de soutien sans toutes les exigences qui auraient pris trop de temps."

Qu'est-ce qui a pêché dans votre campagne ?
"Je ne vois pas ce qui a pêché chez nous. Nos présidents de section étaient présents. Moi, j'étais à Pirae toute la journée, debout au portail. Ils étaient autour de moi, ils ont travaillé. Les voitures faisaient le ramassage des électeurs. Tout le monde, je pense, a bien travaillé. Mais, aller lutter contre des magouilleurs de premier ordre comme ceux-là, c'était déjà partir presque battus au combat. Enfin, nous ne pensions pas qu'ils allaient rééditer ce qu'ils avaient fait au premier tour. Ils ne se sont pas privés, ils sont allés et ça veut dire qu'ils sont protégés quelque part."

Êtes-vous déçus de votre résultat ?
"Je ne suis pas déçu parce que compte tenu de tout ce qui s'est passé ces dernières semaines... Quand vous pensez qu'à Bora Bora, il y a 200 CAE et que ce sont les présidents de section du Tapura qui distribuent, alors que ça devait être réalisé par un bureau administratif qui ne soit pas politique. La loi prévoyait que ce soit le Sefi qui le fasse, mais aujourd'hui, c'est le maire. Le maire de Makemo se promène avec une dizaine de CAE dans sa poche et va à la rencontre des familles."

Comment voyez-vous votre avenir politique ?

"Mon avenir appartient à mon parti, le Tahoeraa Huiraatira. Je pense que si les instances étaient d'accord, je convoquerai un congrès extraordinaire et nous en parlerons."

Vous ne croyez pas en ce gouvernement ?
"Qu'a-t-il fait en 5 ans ? Ah oui, il y a les cocotiers au front de mer, mais quoi d'autres d'importants ? Comme la compagnie aérienne Air Tahiti Nui, comme l'hôpital du Taaone, comme les places de Vaiete, les jardins de Paofai, Toata… Mais qu'est-ce qu'il a fait de grand dans notre pays ? Que vont devenir ces 55 000 polynésiens qui sont au chômage aujourd'hui ? "

Seriez-vous prêt à mettre de côté vos guéguerres politiques pour les polynésiens et à proposer à Edouard Fritch une partie de votre programme ?
"Il avait déjà le programme du Tahoeraa Huiraatira quand il a été élu à l'assemblée. Il ne l'a pas utilisé. Quand il a été élu président de la Polynésie, il avait avec lui, le programme du Tahoeraa Huiraatira. Mais qu'a-t-il fait ensuite ? Il s'est laissé influencer par Thierry Nun Fat, qui lui a dit de jeter à la poubelle le programme du Tahoeraa Huiraatira, et qu'il allait faire lui-même un programme. Et voilà le résultat aujourd'hui."

Edouard Fritch a annoncé qu'il ne perdra pas de temps et que d'ici le 23 mai, il présentera son gouvernement. Qu'en pensez-vous ?
"Ce n'est pas la présentation des ministres qui est importante. Ce qui est important, c'est de savoir par quoi il va commencer. Il a dit que les transports seront gratuits, il a fait de la surenchère sur le projet du Tahoeraa. Il peut le faire dans la semaine qui suit. Mais est-ce qu'il va le faire ?"

Les abstentionnistes restent tout de même nombreux. Pourquoi à votre avis ?
"Il y a deux choses à considérer. La première, ce sont ces listes électorales qui sont mal tenues. À Pirae, par exemple, il y a dans un seul bureau de vote, cinq morts qui figurent toujours sur la liste électorale. Des personnes qui étaient rentrées définitivement en France aussi. Et ça c'était une quantité non négligeable d'électeurs. C'est de la responsabilité du maire tout d'abord, parce qu'il connait la situation de sa commune, c'est qui propose, et ensuite, il y a une commission administrative qui valide ou non les inscriptions et les radiations. "

Que pensez-vous des résultats du Tavini ?

"C'est le seul parti des trois qui a perdu beaucoup de voix entre le 1er et le second tour."

Pensez-vous que si vous aviez réussi à vous réunir, votre score aurait été mieux ?
"Nous aurions fait mieux que cela. Je pense que les abstentionnistes, ce seraient davantage mobilisés, et ce serait au profit des deux partis. Je suis persuadé que le Tahoeraa aura progressé seul. Mais le Tavini va perdre des plumes, là j'en suis certain."

Est-ce qu'on peut dire que les mauvais chiffres du Tahoeraa sont dus au choix de la tête de liste du parti ?

"Non pas du tout, la tête de liste a bien été choisie. C'est un choix parfait qui a été approuvé par un conseil politique, par le congrès. Si c'était un mauvais choix, nous aurions perdu des voix, comme le Tavini Huiraatira."


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L'orchestre symphonique du Conservatoire sur scène le 19 mai

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L'orchestre symphonique du Conservatoire sur scène le 19 mai
PAPEETE, le 7 mai 2018. Le concert de l'orchestre symphonique du Conservatoire Artistique aura lieu le samedi 19 mai au Grand théâtre de la Maison de la Culture.

Les 50 musiciens de la formation majeure du Conservatoire de Polynésie française, élèves de haut niveau, professeurs et concertistes seront sur la scène du Grand théâtre de la Maison de la Culture le 19 mai prochain. Ils seront - fait exceptionnel - dirigés par deux maestro durant deux parties bien distinctes : la première partie sera consacrée à deux jeunes virtuoses jouant en solistes, tandis que le second acte, plus lyrique, rendra hommage aux grands airs de l'Opéra italien, le Bel Canto, avec le chœur des adultes soit un final magnifique avec près de 90 artistes sur scène.

Le concert annuel de l'orchestre symphonique est toujours une belle occasion pour les musiciens de rendre hommage à la musique classique. Il s’agit aussi et surtout de partager l'amour de la « grande musique » avec les mélomanes et le public du fenua. Le pari est osé, mais tous les artistes de cette formation, composée cette année de 50 élèves et enseignants, auront à cœur d'offrir le meilleur d'eux-mêmes et de servir ainsi les grands compositeurs choisis pour l'occasion.

Frédéric Rossoni, qui dirige le département jazz du CAPF, sera le premier à entrer en scène. Le maestro aura le redoutable honneur de diriger sa jeune fille, Chiara, pianiste émérite de 16 ans, qui prépare cette année son diplôme de fin d'étude. Avant de retrouver le redoutable mais fantastique Mozart, elle interprétera une berceuse écrite... par son père quand elle avait trois ans. Le second jeune soliste engagé, Ludovic Chan, qui a déjà terminé son cursus d’étude et dira au revoir au conservatoire à l’issue de ce dernier concert, est un véritable virtuose du violon. Âgé de 17 ans, il a d’ailleurs été repéré lors des master class de grands concertistes internationaux invités par Musique en Polynésie. Le jeune homme fera (re)découvrir au public les concertos de Svendsen. Cette première partie du grand concert promet un moment d’émotion unique pour le public du fenua face à deux de ses enfants.

Le second maestro à entrer en scène est Jean-Marie Dantin. L’homme, qui a consacré toute sa vie à la promotion de la musique classique et de la clarinette, dirige le chœur des adultes du conservatoire, reformé cette année avec 40 chanteurs. Pour cette soirée inoubliable, Jean-Marie Dantin a choisi de conter l’histoire de l'Italie et de ses grands compositeurs : Verdi, Rossini, Puccini, Masscagni. L’orchestre va ainsi embarquer le public dans un voyage à travers l’opéra italien, à la recherche, d’abord, de la plus belle femme du monde pour le Dey d’Alger, à la rencontre, ensuite, de la cour du duc de Mantoue, avant une halte dans les Alpes suisses avec les villageois et amis de Guillaume Tell. Le voyage se poursuivra en Sicile avant de franchir la Méditerranée pour une escale en Égypte à l’occasion de la célébration de la grande victoire du capitaine Radamès sur les troupes éthiopiennes. Ce merveilleux voyage se terminera dans les libations et la joie avec la Traviata. Cet hommage à l’opéra italien sera avant tout une aventure dans ce pays fondateur qui célèbre l’amour et la vie en musique.


Pratique
Le symphonique au grand théâtre
Une coproduction TFTN/CAPF
- Samedi 19 mai, à 19h30;
- Tarifs : 2 000 XPF, 1 500 XPF pour les moins de 12 ans, 1000 XPF pour les CHAM/CHAD.
- Billetterie : Maison de la culture (Tel 40 544 544) et en ligne;
- Renseignements CAPF : 40 50 14 18


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Sécurité routière : le haut-commissaire et le procureur annoncent un renforcement de la répression

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Sécurité routière : le haut-commissaire et le procureur annoncent un renforcement de la répression
PAPEETE, le 7 mai 2018. Au début d'une semaine marquée par deux jours fériés, le haut-commissaire, René Bidal, et le procureur de la République, Hervé Leroy, annoncent un "renforcement de la répression" sur la route.

"Le Haut-commissaire et le procureur de la République ont décidé de renforcer la mise en œuvre de l’arsenal répressif", annoncent dans un communiqué ce lundi matin le haut-commissaire, René Bidal, et le procureur de la République, Hervé Leroy. Le directeur de la Sécurité publique, le commandant de la Gendarmerie et le directeur de la Prévention routière ont été consultés afin d’identifier de nouveaux modes d’actions permettant de durcir la répression et sanctionner sévèrement les délinquants routiers, en particulier les récidivistes.

Selon les autorités, 658 conducteurs en état d’ébriété ou positifs aux stupéfiants, 774 conducteurs en excès de vitesse et 356 personnes circulant sans permis de conduire ont été verbalisés depuis le début de l'année. "Ces efforts seront poursuivis pour mettre un terme à cette idée trop largement répandue que la route est un terrain de jeu où chacun choisit ses règles dans l’ignorance du code", précise le communiqué. "Au-delà des comportements irresponsables, le simple relâchement de la vigilance et des comportements des usagers de la route peut causer la mort. Cet implacable lien de causalité entre la responsabilité de chaque conducteur et les risques qu’ils prennent, ou font prendre aux autres usagers de la route, doit être à l’esprit de tous."

René Bidal et Hervé Leroy ont donc donné pour instruction aux forces de sécurité d’élever encore le niveau de répression. "Cela se traduira par l’augmentation des contrôles routiers, qu’ils soient visibles ou inopinés, par l’emploi de moyens banalisées pour lutter contre les infractions comportementales, ou encore par le recours à la confiscation du véhicule par l’autorité judiciaire, afin de sanctionner plus sévèrement les délits commis en récidive", précisent-ils.

Ces actions seront particulièrement ciblées sur les infractions de consommation d’alcool et de stupéfiants, de conduite sans permis, d’excès de vitesse, de défaut de port du casque ou de la ceinture de sécurité ou encore d’usage du téléphone au volant.


Un homme tué par une moto à Papeete
Un homme de 58 ans est décédé dans la nuit de samedi à dimanche sur l’avenue Prince Hinoi, à Papeete, ont annoncé nos confrères de TNTN. Au guidon de son deux-roues, il a été frappé de plein fouet par une petite cylindrée alors que le pilote, un garçon de 17 ans, faisait des roues-arrière.
Une enquête a été ouverte.

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Don d'organes : Un don de vie se ressource pour mieux sensibiliser

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Don d'organes : Un don de vie se ressource pour mieux sensibiliser
PAPEETE, 7 mai 2018 - L'association Un don de vie, qui œuvre pour l’information du grand public au sujet du don d’organes, a organisé son bal annuel vendredi soir à Punaauia.

Cet événement avait pour objectif principal de lever des fonds afin de donner le moyen à l’association de poursuive les campagnes de communication qu’elle envisage pour l’information du grand public au sujet don d’organes.

La soirée de vendredi a été couronnée de succès avec près de 380 convives et la levée de 550 000 francs. Ce succès est en grande partie dû à la bonne vente d'enveloppes surprises, en lien avec la mise en jeu de lots d’exception et le soutien apporté par les compagnies aériennes Air Tahiti Nui et Air Tahiti, de même que l’intercontinental, le Dock de l’habitat et certains artisans locaux.

Une manne utile pour cette petite association de bénévoles, car même si elle peut compter sur la générosité de quelques donateurs et sur le renouvellement annuel de l'adhésion de ses membres, faute de mécène et, pour l’instant toujours sans le secours de subventions de la part du Pays, la principale source de financement de l’association Un don de vie repose sur le résultat financier de sa soirée caritative annuelle.

Le cœur d'activité de l'association Un don de vie porte sur la vulgarisation des effets de la réglementation en vigueur concernant le don d’organes. Il s'agit pour elle de faire comprendre à tout un chacun, qu’il est important de faire savoir sa volonté, si on est opposé au don d'organes après sa mort. Plusieurs campagnes d’information ont été organisées depuis 2015, année de fondation de cette association. La communication s’est précisée depuis juillet 2017, et l’application en Polynésie française du principe de donneurs présumés (voir encadré). Dorénavant, le message de l’association est "il est important de faire part de son souhait à sa famille: nous sommes tous des donneurs potentiels". La loi sur le consentement présumé précise que nous sommes tous donneurs sauf si on a dit non, en se déclarant sur la Registre national des refus.

Cette mission est d'autant plus utile que la situation de l’insuffisance rénale est très préoccupante en Polynésie française et que la greffe rénale est le meilleur traitement proposé aux patients dialysés. Elle offre une espérance de vie plus longue et une meilleure qualité de vie.

Depuis 2013, le Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) a réalisé 79 greffes rénales. Or, en dépit de cette activité, 151 patients sont encore aujourd’hui sur liste d’attente et cet effectif sans cesse en augmentation.

L'objectif de l’association Un don de vie est aujourd’hui de pouvoir des partenaires qui la soutiennent de manière permanente et d’accroître le nombre de ses adhérents pour dispenser une information régulière, pouvoir se déplacer dans les communes et aller à la rencontre de la population pour expliquer l'enjeu du Don d'organes et de la greffe rénale en Polynésie.

Renseignements
Kaiha Nolwenn
Membre de l’association Un Don De Vie et coordinatrice de prélèvement d’organes au CHPF.
(Tél.) : 87 33 11 68
e-mail : infodon@cht.pf

Parole à Kaiha Nolwen
"On interroge systématiquement le registre des refus, mais on consulte également les proches du patient en état de mort encéphalique. En l'absence de positionnement, la loi nous autorise à prélever des organes, mais cela reste une discussion importante avec la famille. On essaye de savoir ce qu'aurait voulu le défunt.
C'est délicat, car on annonce avant tout un décès aux proches ; c'est un drame familial. Malheureusement le temps est compté, nous sommes obligés d'aborder la question du don d'organe tôt, c'est une course contre la montre.
En Polynésie, la greffe de rein est effectuée depuis 2013. Déjà 75 patients ont été greffés, dont 57 à partir de donneurs encéphaliques, les autres greffes l'ont été à partir de donneur vivant. Le taux de refus avoisine les 59%, c'est un chiffre relativement important, mais qui tend à diminuer. Les gens connaissent peu cette activité, ils en ont un peu peur. En tant que coordinateurs, nous sommes garants de préserver au maximum l'anonymat. Les familles des donneurs sont averties, mais gardent cette activité de façon confidentielle, cet anonymat est très important pour le receveur notamment du point de vue psychologique
."
(Propos recueillis par Pauline Stasi)

Un don de vie, sur le terrain
Les 21 et 22 juin l'association co-organise en partenariat avec le Centre hospitalier de la Polynésie française et l'association Fare Hoe, la 4eme édition de "la journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs"
Pour cette nouvelle édition un challenge interservices d'avirons indoor est organisé au sein de l’hôpital. Ce défi a pour but de fédérer les agents du CHPF autour du Don d'organes et de faire de l'information.

Le 17 octobre, à l’occasion de la journée "mondiale" du Don d'organes, l'association Un don de vie planifie un événement sportif ouvert à tous. Elle lance un appel aux clubs sportifs intéressés pour co-organiser cet événement. Cette journée permettra l'information au grand public et la sensibilisation de la population au Don d'organes.

Que dit la loi sur le don d'organes et de tissus en Polynésie française ?
Depuis le 1er Janvier, un décret précise le principe du don d’organes et de tissus, en France métropolitaine. Ce décret ne modifie pas les trois grands principes de la loi de bioéthique qui sont le consentement présumé, la gratuité du don, et l’anonymat entre le donneur et le receveur. Au nom de la solidarité nationale, c'est le principe du consentement présumé qui a été choisi. La loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé en s'inscrivant au registre national des refus. Depuis le 28 juillet 2017, ce décret est passé au Journal officiel en Polynésie française et il est désormais applicable sur le fenua. (P.S)


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Le travail de Vahine Rurua récompensé

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Le travail de Vahine Rurua récompensé
PUNAAUIA, le 7 mai 2018. Le jury des Doctoriales de Polynésie française a décerné le premier prix à Vahine Rurua pour son travail sur la Biodiversité et l'exploitation des ressources marines en Polynésie française sur la longue durée. Franco Ferrucci et Tony Gardon ont aussi été récompensés.

Quarante-cinq étudiants chercheurs ont présenté leurs travaux de recherche du 2 au 4 mai à l'université. Les sujets étaient parfois complexes, mais tous les doctorants ont fait l’effort de les rendre intelligibles. Au programme : archéologie, écologie, physique, droit, économie, physique…

Un jury composé de 17 personnes du monde de la recherche, d'entreprises privées, d'institut public était chargé de décerner trois prix : celui de la meilleure présentation orale (200 000 Fcfp), celui de la thèse offrant la meilleure perspective de valorisation économique ou culturelle (100 000 Fcfp) et enfin celui du meilleur poster (70 000 Fcfp).
Vahine Rurua a reçu le premier prix pour son travail sur la "Biodiversité et l'exploitation des ressources marines en Polynésie française sur la longue durée : étude comparative des archipels des Marquises et des Gambier". "La pêche de subsistance est une activité largement pratiquée par les communautés de Polynésie-Centrale. La dimension historique de l’exploitation est peu connue pour la période pré-Européenne (900-1700 AD). Or mettre en lumière l’évolution des stratégies de pêches depuis les premières installations permettrait de mieux contextualiser les spécificités locales", souligne la jeune femme.



Le travail de Vahine Rurua récompensé

Le travail de Vahine Rurua récompensé
Le Prix de la thèse offrant la meilleure perspective de valorisation économique ou culturelle a été remis par Franco Ferrucci pour sa présentation sur l'"Étude de la technologie de stockage thermochimique appliquée à la climatisation de bâtiments". "En Polynésie, le rapport entre les importations d’énergie primaire et la consommation totale d’énergie est supérieur à 85%", souligne Franco Ferrucci. "Une alternative à ce problème est la production d’électricité à partir de ressources renouvelables, telles que l’énergie solaire ou éolienne. Cependant, leur caractéristique aléatoire rend nécessaire le développement de technologies de stockage d’énergie et de systèmes intelligents de gestion de l’électricité." Le chercheur a donc présenté un système qui stocke de l’électricité et qui la restitue en forme de production de froid pour la climatisation de bâtiments.



Le travail de Vahine Rurua récompensé
Le prix du meilleur poster a été remis à Tony Gardon. Celui-ci travaille sur "l'impact des micro- et nanoplastiques sur l’huître perlière Pinctada margaritifera"." La contamination des océans par les microplastiques augmente à un rythme important à l’échelle mondiale et représente un risque pour les organismes marins", explique-t-il. "En Polynésie française, une source spécifique de macrodéchets plastiques est associée à la perliculture. Les structures de collectage et d’élevage sont essentiellement constituées de matières synthétiques qui pourraient représenter une source considérable de microplastiques." Tony Gardon étudie donc "l’impact des MP sur la gestion de l’énergie, la reproduction et la biominéralisation de l’huître perlière en lien avec la qualité de la perle" et examinera aussi l’impact des nanoplastiques.

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De nouveaux regards sur les objets du fenua

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De nouveaux regards sur les objets du fenua
PUNAAUIA, le 7 mai 2018. Le public peut découvrir l’exposition Objets du Fenua – nouveaux regards jusqu'au 15 mai au lycée hôtelier, à Punaauia.

Après trois semaines d’exposition en avril au sein du Musée des arts et métiers, en plein cœur de Paris, le lycée hôtelier et du tourisme de Punaauia accueille l'exposition Objets du Fenua – nouveaux regards. Cet événement est produit par le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) française. L'exposition est visible depuis ce lundi jusqu'au 15 mai, de 8h à 17h30.
Cette exposition invite à questionner l’objet du quotidien dans ses formes artistiques. Mais aussi notre rapport au fenua, cet ailleurs déformé par l’imaginaire occidental.
Le public peut notamment découvrir les performances réalisées au Musée national des arts et métiers par HTJ et par Jonathan Mencarelli (sculpture en pierre de Moorea). HTJ a ainsi réalisé une fresque imposante de deux mètres sur quatre, en noir et blanc.


De nouveaux regards sur les objets du fenua
Les artistes regroupés proviennent d’horizons variés mais partagent tous un trait commun : la passion d’un fenua en pleine mutation, en pleine redéfinition de son identité. Leurs œuvres interrogent le rapport au monde actuel au moyen d’éléments et de pratiques provenant de la société de consommation globalisée. En finalité, la question que posent les artistes est la suivante : connaissons-nous réellement la culture polynésienne ?
Face aux diverses tentatives d’acculturation contraintes, la Polynésie française a fait preuve de résilience afin de parvenir à conserver son authenticité. Les artistes présentes à travers cette exposition (Andreas Dettloff, Hell Ton John, dit HTJ, Knky (kanaky), Jonathan Mencarelli et Tahe) ne sont pas tous Polynésiens mais ils reflètent ce processus de mixité culturelle qui fait de la Polynésie française d’aujourd’hui une terre d’accueil, un lieu où dialoguent les cultures
À travers leurs œuvres, ces artistes s’attardent à tisser un lien avec les spectateurs par l’usage d’éléments issus de la vie quotidienne polynésienne : planche de surf, tiki, pilon, pneu de 4x4, dérivé publicitaire.
Andreas Dettloff, Hell Ton John, Knky, Jonathan Mencarelli et Tahe produisent un discours critique visant à questionner notre rapport au monde et notre connaissance des objets et des technologies d’hier et d’aujourd’hui qui le constitue.
Savons-nous réellement d’où proviennent les objets qui nous entourent et que nous utilisons ? Quel a été le prix à payer pour obtenir de tels éléments ? Quelles sont les nouvelles idoles de notre société ?

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Football - Ligue 1 : Central, le titre après 33 ans d'attente ?

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L'avant-dernière journée du championnat de Ligue 1 s'est déroulée ce week end. Tefana (2e) et Dragon (3e) ont remporté largement leurs matchs respectifs. Le leader Central s'est imposé 2-1 contre Vénus, une courte victoire qui lui assure quasiment le titre de champion de Tahiti 2017-2018. Le prochain match Dragon-Tefana du 19 mai prochain sera déterminant pour la deuxième place.
Football - Ligue 1 : Central, le titre après 33 ans d'attente ?
Le championnat de Ligue 1 pour la saison 2017-2018 a débuté en septembre dernier. Au programme, trois phases de neuf journées chacune. Les dix équipes composant l’élite du football polynésien se sont affrontées tout au long de ces 26 journées, il n’en reste plus qu’une, la 27e journée, prévue les 18 et 19 mai prochain.
 
Le titre aura été incertain quasiment jusqu’au bout, mais désormais Central peut toucher du doigt le titre de champion qu’elle n’a pas eu depuis trente-trois années (1985). Avec trois points d’avance sur Tefana et cinq sur Dragon et une rencontre à venir contre les jeunes de la sélection U19, Central est quasiment assuré d’être champion de Tahiti 2017-2018.
 
La deuxième place, qualificative comme la première pour la Ligue des champions OFC 2019, se jouera le 19 mai entre Dragon et Tefana. En concédant le nul la semaine dernière dans les arrêts de jeu face à Central, Dragon s’est mis dos au mur et devra gagner contre Tefana pour arracher la deuxième place.

Football - Ligue 1 : Central, le titre après 33 ans d'attente ?
Central gagne 2-1 face à Vénus
 
C’est Central qui se procure les premières occasions franches de la rencontre, grâce à un jeu posé et efficace. Mais c’est sur une approximation du gardien de but de Vénus, qui voit la balle lui passer entre les jambes, que le premier but va être marqué par Jess Horoi, le n°8 de Central. 1-0 à la 27’.
 
Pas de chance pour Vénus, suite à une mauvaise relance, Jess Horoi marque de nouveau, de la tête cette fois-ci, à peine quatre minutes plus tard (31’). Mais cette fois-ci Vénus réagit rapidement. Tefai Faehau, dans l’axe, adresse une frappe lointaine et pure qui trouve le chemin des filets : 2-1 à la 33’. Samuel Garcia, le coach de Vénus, exhorte ses joueurs « gardez la balle ! »
 
Et c’est un peu ce que l’équipe s’efforcera de faire tout au long de la deuxième mi-temps, en continuant à pousser pour tenter de marquer. Mais le n°6 centralien Gaetan Sanchez fait la loi au milieu du terrain, le capitaine Matatia Paama, le défenseur central, est intraitable et rien ne passe. On pense que Vénus va flancher et encaisser un troisième but en contre-attaque, il n’en sera rien. Les bleus de Mahina continueront à maintenir sous pression Central jusqu’au coup de sifflet final. SB / FTF

Football - Ligue 1 : Central, le titre après 33 ans d'attente ?
Parole à Matatia Paama :
 
Ton analyse du match ?
 
« Un match compliqué quand même, avec une équipe de Vénus qui ne lâche rien. Nous on a joué au mental. On savait que Vénus n’allait rien lâcher. En deuxième mi-temps, cela a été un peu plus compliqué. Le coach nous avait dit que cela allait se jouer dans la tête, qu’il fallait que l’on joue notre jeu et qu’on reste simple. C’est ce qui a marché pour nous. »
 
Le titre de champion est quasiment acquis ?
 
« Il nous reste un match mais on peut dire qu’on est champions. Trente-trois années que le club attend ça, c’est beaucoup quand même. Il y en a qui n’ont jamais été champions dans le groupe, donc ce titre ce sera pour eux et pour nos familles. »
 
Une fierté de porter ce maillot ?
 
« Complètement. On va dire que cela fait cinq ans que je suis dans le club. J’étais déjà là aussi en tant que jeune, cela fait chaud au cœur. Ce titre, il vient de loin. On a rien lâché depuis le début d’année. Le coach nous avait dit, en début de championnat, qu’avec cette équipe on pouvait aller chercher le titre. »
 
Votre régularité a payé ?
 
« On a été réguliers, il fallait qu’on reste sérieux aux entrainements. C’est vrai qu’il y a eu des hauts et des bas mais on a su gérer ça. Merci aux copains, les dirigeants et surtout la famille car ce n’est pas évident, tous les soirs on est à l’entrainement, on termine tard…Mauruuru. » Propos recueillis par SB / FTF

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Entretien sur la RDO

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Deux voies de la route de déviation ouest (RDO) seront fermées de part et d’autre du terre-plein central, à compter de 20h jusqu’à 2h du matin, du lundi 14 au jeudi 17 mai, afin de permettre au Service des Parcs et Jardins et de la Propreté d’entretenir les plantations du terre-plein central.

Il est recommandé aux automobilistes la plus grande prudence et le respect des consignes de sécurité aux abords du chantier.

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