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Ecole de commerce de Tahiti : Edt-Engie renouvelle son parrainage

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Ecole de commerce de Tahiti : Edt-Engie renouvelle son parrainage
PAPEETE, 4 mai 2018 - Les étudiants de 1ère année de l'École de Commerce de Tahiti (ECT) ont reçu, jeudi, Julien Couronné d’EDT-Engie pour le parrainage de leur promotion.

Le Directeur des Ressources Humaines de la filiale polynésienne d'Engie était accompagné de Hina Delva, la directrice de la Communication du groupe, pour représenter l'entreprise qui sera, à nouveau, marraine de l'École de Commerce de Tahiti cette année. En effet, ce n'est pas la première fois qu'EDT participe à cette action qui permet à aux étudiants d'être épaulés par des professionnels, durant leurs trois années de cursus.

Ce système de parrainage est courant dans les écoles de commerce et permet notamment aux étudiants d'évoquer avec chaque parrain et marraine des valeurs pour réussir sa vie professionnelle. On le retrouvera également à la remise des titres de fin d'études et ils accompagneront de leurs conseils les futurs diplômés.

Ecole de commerce de Tahiti : Edt-Engie renouvelle son parrainage

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8 avril 1901 : le pasteur Chalmers dévoré avec onze missionnaires

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8 avril 1901 : le pasteur Chalmers dévoré avec onze missionnaires
La petite île de Goaribari, dans le golfe de Papouasie (actuelle Papouasie Nouvelle-Guinée), ne mesure que 47 km2 et quelques mètres carrés supplémentaires de mangroce incertaine, mais elle restera à jamais dans les mémoires à cause des martyrs qui y succombèrent assez tardivement, les faits, d’une rare brutalité, remontant à 1901 seulement.

Dans ce refuge immense, marécageux et très peu accessible, partie intégrante du delta des rivières Omari et Kikori, les visiteurs au tout début du XXe siècle étaient rares dans un environnement il est vrai hostile, celui d'une mangrove à palétuviers. Humidité constante, chaleur poisseuse, insectes piqueurs, fièvres, dysenterie, rien de prédisposait ce bout de terre à être peuplé par des hommes ; c’était pourtant le cas de longue date, les groupes tribaux installés ici (les Kerewo) se protégeant des autres par leur isolement et leur hostilité. Ce qui ne les empêchait pas de se rendre très souvent sur le continent, pour satisfaire à leurs besoins en nourriture, ceux-ci incluant des “cochons longs”, en l'occurrence leurs compatriotes d'autres tribus.
Evidemment, une telle île ne pouvait pas laisser indifférent les missionnaires zélés de l’époque et c'est ainsi que l'un des plus prestigieux d'entre eux, le pasteur James Chalmers, après des décennies passées à évangéliser les coins les plus reculés du vaste océan, tenta, avec l'aide de Dieu pensait-il, d'amener le bonne parole aux Kerewo.


La vocation dès l’enfance
8 avril 1901 : le pasteur Chalmers dévoré avec onze missionnaires
Chalmers, né le 4 août 1841 en Ecosse, avait eu un premier contact indirect très jeune avec l'univers du canibalisme : à l'école du dimanche, le catéchisme des protestants, alors qu'il avait passé ses dix ans, le jeune Chalmers écouta un jour religieusement son pasteur, M. Meikle, lisant la lettre d'un missionnaire en poste aux îles Fidji. Dans ce courrier qui avait été publié dans une revue, le missionnaire rendait compte du pouvoir de son ministère de convertir en bons chrétiens des cannibales invétérés. Le pasteur termina sa lecture les larmes aux yeux et lança, en guise de boutade, une phrase dans laquelle, s'adressant à tous les jeunes qui se trouvaient devant lui, il formait le vœu qu'au moins l'un d'entre eux, un jour, suive le chemin de ce missionnaire pour s'en aller, lui aussi, convertir des âmes animistes à la “vraie foi”.
Un conseil qui n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd, James se disant que lui serait justement ce missionnaire lointain dont rêvait son pasteur. D’ailleurs, à la question posée par le pasteur de savoir si dans l’assistance un jeune avait suffisamment la foi pour devenir, lui aussi un missionnaire capable d’aller porter la bonne parole jusqu’à des villages de cannibales, Chalmers fut le seul à lever le doigt et à clamer haut et fort : « moi, oui j’irai, si Dieu le veut ».
Plus tard, il expliqua que cette envie de devenir missionnaire, il l'avait ressentie très jeune et que cet appel avait été plus fort que tout et avait conditionné sa vie d'adulte. L'enfant turbulent, au fil du temps, s'assagit et devint un chrétien actif, engagé dans la vie de sa paroisse ; mais ses parents étaient pauvres et ils n'avaient pas pu lui faire suivre des études dignes de ce nom, rien en tout cas qui eut pu lui permettre de devenir missionnaire.


Cap sur Sydney en janvier 1866
8 avril 1901 : le pasteur Chalmers dévoré avec onze missionnaires
Grâce à l'aide de son pasteur, il put malgré tout progresser et quand la chance lui fut donnée de commencer des études, il travailla avec un rare acharnement, bien décidé à réussir et à partir ensuite comme missionnaire, au bout du monde. Devenu un colosse, il était certes parfois emporté quand il piquait une grosse colère, mais il avait aussi et surtout de l'énergie à revendre ; et son mariage avec Jane Hercus, le 17 octobre 1865 ne fit que le conforter dans sa vocation. Deux jours après son mariage, Chalmers était ordonné pasteur et le couple ne perdit dès lors pas de temps ; le 4 janvier 1866, il embarqua pour Sydney.
Le 20 mai 1867, Chalmers, envoyé sur le terrain, débarquait à Rarotonga, aux îles Cook, où les habitants transformèrent son nom, Chalmers, en Tamate. Seule déception pour le missionnaire zélé, les Cook étaient déjà bien trop christianisées et civilisées à son goût. Si le travail de Chalmers fut en tout point remarquable, son doigt s'égarait souvent sur les cartes du Pacifique, notamment sur cette zone encore mal définie, grouillante de cannibales disait-on, qu'était la vaste Nouvelle-Guinée.
En mai 1877, il put s'embarquer enfin pour cette terre non chrétienne. Le pays était alors pour ainsi dire inconnu ; les pires informations circulaient sur le compte des indigènes et Chalmers fut enfin au contact de “vrais sauvages”, ignorant tout de Dieu et des bonnes manières, puisque certains se promenaient en portant sur eux les mâchoires inférieures de leurs ennemis… Qui plus est, comme put s'en rendre compte le pasteur très vite, authentiquement cannibales, préférant de loin la chair humaine aux porcs et aux moutons introduits par les Européens. Ils furent parfois agressifs et menaçant envers lui, mais il ne céda jamais à leurs menaces et en imposait par sa taille et sa prestance, n’hésitant pas à monter en décibels quand le besoin d’un rappel à l’ordre se faisait sentir.


Veuf, mais pas découragé
8 avril 1901 : le pasteur Chalmers dévoré avec onze missionnaires
Son épouse était aussi héroïque que lui et ne broncha pas face aux pires procovations, comme les invitations reçues pour des repas de chair humaine, petites mesquineries auxquelles les récalcitrants à la bonne parole chrétienne n’hésitaient pas à recourir, histoire de mesurer le degré de patience du missionaire.
Lorsqu'il dut s'absenter plusieurs mois en mission à l'intéreur des terres, il laissa sa femme sous la responsabilité de “ses” sauvages qui furent très flattés et très touchés de la confiance du pasteur et qui, du coup, veillèrent en permanence sur la sécurité de son épouse.
Malheureusement, celle-ci ne résista pas longtemps à ses dures conditions de vie et elle mourut le 20 février 1879. Profondément attristé, mais sûrement pas découragé, Tamate repartit très vite en mission, ne ménageant ni son temps ni sa peine, plus décidé que jamais à convertir ; il parvint ainsi à de spectaculaires résultats, les Papous, convertis, renonçant aux guerres tribales, à la chasse aux têtes et surtout au cannibalisme.
Rappelé en Angleterre par la London Missionary Society, Chalmers profita de son court séjour pour se remarier avec Sarah Eliza « Lizzie »Harrison, qui le suivit à son retour dans le Pacifique où, elle aussi, fut une épouse modèle, appuyant sans réserve le combat de son mari. Celle-ci pourtant décéda à son tour lors de leur séjour sur l'île de Daru, le 25 octobre 1900, ce qui n'entama pas l'enthouisame du pasteur à poursuivre avec acharnement son travail d'évangélisation.


Tous armés jusqu’aux dents
8 avril 1901 : le pasteur Chalmers dévoré avec onze missionnaires
Le 4 avril 1901, à bord du Nieu, il était à l'ancre devant l'île de Goaribari dans le golfe de Papouasie (ouest de Port-Moresby) où, dès le premier contact, il se fit, crut-il, beaucoup d'amis parmi les indigènes entourant le bateau à bord duquel se trouvait un autre jeune missionnaire plein d’entrain, Oliver Tomkins. Du moins était-ce la première impression des deux hommes et de ceux qui les accompagnaient, malgré la réputation sulfureuse des indigènes, qui passaient pour être inaccessibles et très féroces.
L’ambiance, au contraire, était très bonne et si Chalmers parvint non sans mal à faire descendre de son bateau tous ses visiteurs quelque peu encombrants, ce fut avec la promesse de venir à terre dès le lendemain matin afin de répondre à leur invitation. Et en effet, le lendemain, aux aurores, James Chalmers, accompagné d’Oliver Tomkins et d’une dizaine d'autres jeunes désireux de devenir pasteurs, se rendit à terre avant le petit-déjeuner. Ils dirent à l’équipage qu’ils en avaient pour une petite heure, et qu’ils reviendraient à bord pour le sacro-saint « breakfast » avant de retrouner au village entamer leur mission d’évangélisation. Ils espéraient pouvoir réunir la population, ce qui ne fut pas nécessaire, puisque les Kerewo attendaient les visiteurs de pied ferme, tous armés jusqu'aux dents, mais cachant parfaitement bien toute intention hostile.


Assommés, découpés, mangés !
8 avril 1901 : le pasteur Chalmers dévoré avec onze missionnaires
A bord du bateau, passé un long moment, les indigènes commencèrent à changer de comportement : il était clair qu’ils savaient parfaitement ce qui allait se passer à terre. Sur le navire, ils devinrent plus agressifs, volant tout ce qu’ils pouvaient emporter, y compris des effets appartenant à Tomkins et à Chalmers avant de s’enfuir à bord de leurs pirogues. Depuis le Nieu, personne n’avait une vue claire de ce qu’il se passait à terre, mais en revanche, le capitaine comprit très vite que les choses se gâtaient lorsqu’il vit des dizaines de guerriers embarquer sur leurs pirogues et se diriger vers son bateau. Il n’eut que le temps de lever l’ancre et de s’éloigner de ces rivages hostiles ; il avait bien saisi à ce moment-là que tout espoir de voir revenir les douze hommes descendus à terre était vain. Il n’avait plus qu’à attendre un très improbable retour de ces derniers et ensuite à aller prévenir le gouverneur du drame très probable qui venait de se jouer.
Que se passa-t-il sur le terrain ? Faute de survivants et de témoins oculaires, on ne peut que se fier aux témoignages recueillis plus tard par les enquêteurs, auprès des villageois qui furent arrêtés et interrogés. A peine les douze religieux avaient-ils mis pied à terre, que les Kerewo les entraînèrent vers le village, dans la grande case commune réservée aux hommes. A l’intérieur, les Papous les assaillirent très rapidement et les massacrèrent sur place à coups de casse-tête. Ils furent immédiatement dépecés et découpés en morceaux ; la viande des « cochons longs » fut donnée aux femmes pour être préparée et mise au four ; les douze malheureux furent mangés le jour même semble-t-il. La scène eut pour cadre le village de Dopima et les os des malheureux martyrs furent ensuite exposés et même portés comme des trophés.


Des milliers de crânes !
En 1904, après cette terrible tragédie, une commissioon d'enquête australienne fut mise sur pied pour faire la lumière sur ces agissements. Le juge Christopher Stansfield Robinson en fut le responsable, son premier objectif étant d'arrêter un indigène répondant au surnom de Lake, qui s'était vanté d'avoir pris une part active au massacre et qui surtout, plus tard, refusa toujours de rendre les restes des missionnaires pour que ceux-ci puissent bénéficier d'une sépulture chrétienne.
La commission voulait aussi former un certain nombre de Papous de manière à créer une police indigène sur la grande île.
Malheureusement, les choses ne se passèrent pas comme espéré et une violente querelle opposa ces indigènes aux Australiens ; le ton monta, la violence se déchaîna très vite et finalement huit Papous furent abattus et beaucoup d'autres blessés (aucune victime n'étant à déplorer dans le camp australien).
Durant ce raid de représailles, le révérend Dauncey rapporta un témoignage des mœurs de la population de l'île de Goaribari : dans les maisons des villages qu'il visita avec la troupe, il découvrit, selon ses dires, quatre cents à sept cents crânes humains accrochés dans les cases et environ dix mille crânes dans la grande case commune, le tout ayant été incendié par les Blancs.
Cataloguant la population de l'île comme différente de celle du reste de la Nouvelle-Guinée, les Australiens furent d'autant plus convaincus d'être en face d'une sous-humanité que ces “sauvages” vivaient nus et se couvraient le corps de graisse au lieu de porter des vêtements. On l'aura compris, dans le delta des deux rivières où se trouvait leur petite île, vivre couvert de graisse était le seul moyen de faire face aux morsures permanentes d'insectes et donc la seule option pour éviter les fièvres comme la malaria.
A l'époque, les jugements des Européens, peu portés sur l’ethnologie, étaient très hâtifs et l’on ne s’embarrassait pas de subtilités et de fioritures. De même, le portrait que l’on faisait des indigènes était souvent très caricatural : ainsi ce chiffre de dix mille crânes laisse-t-il quelque peu dubitatif les spécialistes de cette région. Diable ! Trouver dix mille personnes vivantes ne devait déjà pas être une sinécure…
Depuis ce drame à Goaribari, une stèle commémorative, en forme de petite pyramide, a été construite sur place pour rendre hommage aux douze martyrs…

Daniel Pardon



Un rôle politique important
James Chalmer fut un pasteur qui eut un rôle éminent dans l’histoire politique de la Nouvelle-Guinée ; en effet, dans le vaste monopoly colonial de la fin du XIXe siècle, les « terres vierges » étaient de plus en plus rares ; Allemands, Français et Anglais se disputaient les dernières terres non colonisées et justement, la très vaste Nouvelle-Guinée présentait de nombreux atouts. Les Hollandais s’étaient rendus mâitres dès 1828 de la partie occidentale de la grande île, l’actuel Irian Jaya indonésien grâce à la Compagnie des Indes orientales ; les Anglais, en novembre 1884, décidèrent pour leur part d’annexer la partie orientale, mais seul le sud tomba dans leur escarcelle puisque les Allemands s’arrogèrent la partie nord (la Terre de l’empereur Guillaume).
La portion anglaise n’était pas la moins intéressante, et d’ailleurs, aujourd’hui, s’y trouve la capitale de la Papouasie Nouvelle-Guinée, Port Moresby. Mais à l’époque, expliquer à des chefs de tribus qu’ils relevaient d’une autorité située bien au-delà des mers n’était pas chose aisée. Si, en Australie, les Anglais prirent possesion de tout le pays sans jamais en référer aux Aborigènes, il était plutôt dans leurs habitudes de signer un accord de cession avec les chefs locaux (comme ils le firent en Nouvelle-Zélande, avec le traité de Waitangi).

« Les avantages du protectorat »

C’est à ce moment-là que Chalmers entra en scène et joua un rôle capital : c’est lui qui était l’Anglais le plus connu et le plus respecté de toute la région, d’autant plus que son travail d’évangélisation s’était soldé par des conversions mais aussi et surtout par une cessation des guerres tribales permanentes, de la chasse aux têtes et des repas cannibales. Le « grand pacificateur » ne pouvait qu’être rassurant vis-à-vis des indigènes et celui qu’ils surnommaient Tamate joua un grand rôle diplomatique pour lisser les résistances.
Le protectorat, sut-il leur expliquer, serait pour eux un atout comme l’avait été leur conversion. Sans même que Londres ne le charge d’une mission officielle, il prit son bâton de pèlerin pour aller expliquer aux tribus les avantages de cette « protection » britannique. Un bateau de guerre anglais fut envoyé sur place et les chefs furent réunis à bord, en grande partie grâce à l’entregent de Chalmers pour une cérémonie officielle de prise de possession, cérémonie qui bénéficia d’un traducteur en la personne du zélé pasteur.
Après cette annexion à l’empire britannique, rendons cette justice à Tamate que d’avoir veillé à ce que les engagements pris par les envoyés de la Couronne soient respectés et que les indigènes n’aient pas à souffrir de mauvais traitements dus à une administration sectaire ou à des colons brutaux.
Bien sûr, Chalmers n’était pas partout et comme toute colonisation, celle de la Nouvelle-Guinée anglaise ne fut pas exempte de bavures, mais du moins Chalmers fit-il tout ce qui était en son pouvoir pour que les Papous soient traités équitablement. Ils avaient trouvé en ce pasteur un avocat dévoué.

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Comment survivre en mer : les règles d’or données aussi aux pilotes privés

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Comment survivre en mer : les règles d’or données aussi aux pilotes privés
PAPEETE, le 4 mai 2018- Envoi du message d’alerte, extraction de la cabine de l’appareil, gonflage du canot... Sous nos latitudes où les pilotes privés survolent régulièrement une immensité maritime, autant savoir comment prolonger le temps de survie en cas d’amerrissage. C’est pour cette raison que l'école de pilotage C3P organise en partenariat avec la Flottille 35F des matinées d’information sur la survie en mer.

Ce samedi 28 avril, en zone nord de l’aéroport de Tahiti Faa’a, au Centre Polynésien de Perfectionnement au Pilotage (C3P), ils étaient une cinquantaine de pilotes privés et élèves pilotes à avoir répondu positivement à l’invitation de la Flottille 35F pour suivre une matinée d’information et de sensibilisation sur la survie en mer. Pour cette occasion, Mickaël Joly, commandant du détachement 35F, avait déplacé un des deux Dauphin N3+. Il était accompagné de Franck David, plongeur-sauveteur et de Thomas Denis, copilote. Objectif : apprendre aux pilotes privés et élèves pilotes les actes réflexes pour sortir de la cabine en cas de crash et pour organiser la survie en mer avant l’arrivée des secours. "Ce fut une matinée très instructive" , souligne Herearii, élève pilote chez C3P. "J’ai par exemple réalisé que mettre mon portable dans une poche étanche avant chaque vol me permettait d’avoir un moyen supplémentaire pour alerter les secours en cas d’incident. C’est tout simple, cela ne coûte rien mais cela peut sauver des vies".



Être informé en amont peut sauver des vies
Comment survivre en mer : les règles d’or données aussi aux pilotes privés
Un élève pilote qui apprend à piloter pense tout d’abord au meilleur. Déjà, il réalise son rêve : prendre les commandes d’un appareil et apprendre à voler. Il profite de ses cours de pilotage pour apprécier des vues aériennes splendides sur les îles de la Polynésie. Il est formé pour être un jour le commandant de bord d’un appareil de l’aviation légère (type Cessna, Piper...) afin de voler pour son plaisir et pour partager sa passion avec ses proches... Ni un élève pilote, ni un pilote privé ne pense au pire quand il monte dans son avion. Pourtant, si dans les formations de brevet de pilote privé (PPL ou LAPL), l’amerrissage est un des chapitres étudiés, "comment survivre en mer" ne l’est pas. Or en Polynésie, 80 % des vols se déroulent au-dessus de l’océan. Une fois l’avion dans l’eau, comment survivre en cas de vent, de forte houle... Mieux avoir quelques bases de survie pour éviter les erreurs fatales et sauver autant sa vie que celle des autres.



Les principes de survie
Comment survivre en mer : les règles d’or données aussi aux pilotes privés
"On a beau être des pilotes privés et amener des amis faire le tour de Moorea en avion, on a le devoir de savoir sortir d’un avion en cas d’amerrissage et d’expliquer aux personnes qu’on a embarquées comment le faire", explique Mickaël Joly en préambule de cette matinée. Pendant qu’en salle de cours de l’école de pilotage C3P, des vidéos de crash aérien en mer commentées permettent de renforcer le réalisme des situations qu’il est possible de rencontrer, un canot de sauvetage est gonflé dans le hangar. "L’objectif de cette matinée est de donner des conseils pour qu’un amerrissage ne se passe pas trop mal car on ne peut pas compter uniquement sur les facteurs chance ou talent du pilote ! ". Rester attaché ou encore ouvrir la porte de l’appareil avant l’impact et la verrouiller pour ne pas qu’elle ne se referme au moment du crash sont deux exemples de principes de survie qu’il faut connaître. "Le cordon radio peut être une cause de noyade : il est primordial de débrancher les casques et de garder le cordon dans sa main" , souligne Mickaël Joly. Ce dernier insiste pour que les pilotes revoient régulièrement leur procédure avant chaque vol : " Si jamais un accident m’arrivait, qu’est-ce que je ferais ? ".


Organisation de la survie en mer
Comment survivre en mer : les règles d’or données aussi aux pilotes privés
Le canot est gonflé, les personnes avec leurs gilets ont réussi à se hisser à bord et l’ancre flottante est mise à l’eau : la survie en mer démarre. "On commence par mettre en place la pèlerine sur le canot. Elle va protéger les occupants du soleil voire du froid, surtout la nuit, notamment en cas de vent. L’éponge du kit de secours permettra de nettoyer l’embarcation pour pouvoir récupérer en cas de pluie, une eau douce propre", explique Mickaël. " Si jamais on est dans l’eau et non dans un canot, il faut adopter une position fœtale qui permet de garder la chaleur près des organes vitaux. Ne pas nager même si on est un bon nageur et même si la terre semble proche ! On meurt souvent de fatigue ou de noyade avant de mourir de froid. L’estimation du temps de survie dans une eau supérieure à 20°C est de plusieurs heures », souligne Mickaël. Ne pas boire d’eau de mer. Si on n’a pas d’eau douce à boire, on ne mange pas : on meurt de soif bien avant de mourir de faim... Enfin, la survie en mer, c’est beaucoup de psychologique : on se soutient, on reste en groupe et on s’occupe autant que possible. Les secours arrivent selon un délai plus ou moins long. « Pour un sauvetage sur Maupiti ou Rangiroa, il faut compter un peu plus d'une heure de ralliement après le décollage de l’hélicoptère et 40 minutes pour une intervention du côté de Huahine". La 35F et ses deux Dauphins sont en alerte 24h/24. En 2017, plus de 100 personnes ont été secourues, un record annuel jamais atteint.

Cécile Flipo









La 35F en Polynésie française
La 35F en Polynésie appartient à la flottille 35F à Hyères en France.
Sur Faa’a, 21 personnes sont présentes et deux dauphins N3+ sont en alerte 24h/24.
660 heures de vol sont réalisées chaque année.
En 2017 : 100 personnes ont été secourues, ce qui est un record.
Missions : assistance aux navires en détresse, EVASAN pour atteindre les zones où les avions ne peuvent pas aller (par exemple, quand il n’y a pas de piste sur un atoll), secours maritime, secours à terre de jour et de nuit, participation à la lutte contre les feux de forêt.

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Street-art: Le Festival Ono'u en Polynésie française du 2 au 17 juin 2017

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Street-art: Le Festival Ono'u en Polynésie française du 2 au 17 juin 2017
PAPEETE, le 4 mai 2018- La prochaine édition du festival se tiendra du 2 au 17 juin prochain en Polynésie française. Ce sera l’occasion de fêter les 5 ans du festival ONO’U. Pour célébrer cette édition anniversaire, le festival se déplacera sur 4 îles en deux semaines.

ADNATE, ASKEW, BORDALO, KOBRA, INTI, MADC, OKUDA, PANTONE ou encore SETH et VHILS, ces stars internationales du graffiti et du street art ont toutes un point en commun : Elles sont venues à Tahiti pour le festival ONO’U
Le festival ONO’U c’est déjà plus d’une cinquantaine de superbes fresques murales réalisées en quatre ans dans le centre ville de Papeete et à Uturoa par une sélection des plus grands noms mondiaux du street art et du graffiti.
Le parcours street art de Papeete est d’ailleurs régulièrement cité parmi les destinations qui comptent à travers le monde pour les amateurs d’art contemporain urbain.
De nombreux journaux, sites ou blogs mentionnent désormais la ville de Papeete comme l’une des capitales à visiter pour le street art.
Pour comprendre ce nouveau visage artistique urbain que propose Papeete aujourd’hui, il faut faire un petit retour en arrière.
Lorsqu’en début 2014, Sarah Roopinia présentait son projet de créer un Tahiti l’un des plus grands festival d’art contemporain urbain de la zone pacifique, beaucoup n’y croyait pas. Alors âgée de 25 ans la jeune polynésienne qui est née et a passé son enfance à Raiatea, a quand même poursuivi son idée de faire de Papeete centre-ville un véritable musée à ciel ouvert. Réussir à embellir la ville de Papeete en transformant des façades ternes et abîmées en gigantesques œuvres d’art était déjà un premier challenge pour Sarah Roopinia et son équipe. Faire venir au fenua les meilleurs artistes mondiaux dans cette discipline du street art fût un autre défi à relever.
« Il ne s’agissait pas pour moi de proposer un événement de plus. Mon souhait était de créer un projet de développement culturel et contemporain ambitieux pour mon fenua sous la forme d'un grand festival qui mêlerait embellissement de nos villes et événements artistiques de haut niveau, totalement inédits en Polynésie. J'ai toujours voulu qu'ONO'U puisse localement apporter une forme de bien être pour les habitants de nos îles et d'ouverture d'esprit à l'art sous toutes ses formes. Et que la portée internationale de notre festival soit un atout pour la Polynésie française afin de promouvoir Tahiti et ses îles à travers le monde d’une façon moderne et innovante. Je voulais aussi montrer que de jeunes entrepreneurs tahitiens étaient capables de concevoir et mener des projets internationaux pour faire rayonner notre fenua et notre culture dans le monde»


PAPEETE ET RAIATEA MUSÉES A CIEL OUVERT
Street-art: Le Festival Ono'u en Polynésie française du 2 au 17 juin 2017
Aujourd’hui en presque cinq ans le rêve est devenu réalité. Une ville nouvelle s’est dessinée. Des rues entières de Papeete se sont progressivement parées de fresques monumentales et le regard porté sur la capitale s’en est trouvé modifié. Uturoa a aussi pu faire partie de l’aventure ONO’U et dispose déjà d’une douzaine d’œuvres murales de qualité.
Malgré de nombreux obstacles à surmonter par Sarah Roopinia et son équipe, le festival ONO’U à Tahiti et Raiatea est aujourd’hui véritablement reconnu. Il est suivi non seulement en Polynésie française mais aussi par les professionnels et les amateurs de street art à travers le monde ainsi que par d’importants réseaux artistiques et culturels. C’est surtout une grande fête populaire qui chaque année de Tahiti à Raiatea fait participer le plus grand nombre, avec notamment des actions en faveur de la jeunesse et des écoles, des ateliers d’initiation au graffiti, des expositions, des performances inédites en Polynésie française et même la création d’un musée du street art à Tahiti...


LE FESTIVAL ONO’U FAIT RAYONNER LA POLYNÉSIE FRANÇAISE DANS LE MONDE
Street-art: Le Festival Ono'u en Polynésie française du 2 au 17 juin 2017
Ce qui apparaît lorsqu’on se promène dans le parcours street art ONO’U de Papeete et d’Uturoa, c’est l’influence de l’histoire et de la culture polynésienne sur des artistes venus du monde entier et sur les œuvres du festival ONO’U. Il suffit d’observer les fresques pour le constater.
Le danois SOTEN, l’un des meilleurs graffeurs européens, réalise une version graffiti du drapeau de la Polynésie française sur le port d’Uturoa.
Les néo-zélandais ASKEW et WILLIAMS racontent l’histoire des navigateurs polynésiens et rendent un hommage vibrant à Raiatea avec une fresque sur laquelle on retrouve un portrait du légendaire Tupaia qui découvrit la Nouvelle-Zélande.
Le français SETH, artiste emblématique du mouvement street art, invité à plusieurs reprises au festival ONO’U, a lui aussi rendu hommage à la Polynésie française. Les photos de ces murs ont fait le tour de la planète. L’un d’eux, peint avec l’artiste local HTJ est même devenu un timbre de l’OPT à l’effigie de Tahiti (qui a été présenté aux USA à des dizaines de milliers d’amateurs de timbres réunis en congrès international au World Stamp Show de New-York City).
Un autre mur de SETH peint à Uturoa célèbre les navigateurs polynésiens, l’île de Raiatea et l’histoire du triangle polynésien.
Il y a aussi ces portraits monumentaux de polynésiens et notamment celui d’une tahitienne sculptée au marteau-piqueur par le portugais VHILS, l’un des artistes les plus cotés sur le marché de l’art contemporain urbain.
« La plupart des fresques réalisées pendant les éditions successives du festival rendent hommage aux polynésiens et à nos îles en célébrant notre histoire et notre culture » ajoute Sarah Roopinia, la fondatrice du festival.
La "touche" polynésienne est donc très présente dans les fresques du parcours street art de Papeete et de Uturoa.
ONO’U a incontestablement permis de faire connaître la Polynésie française à de très nombreux artistes sur d’autres continents et de faire rayonner la culture polynésienne à travers l’art contemporain.
Le festival permet aussi la rencontre entre les artistes et les habitants enthousiasmés par ces moments de partage. Il a aussi permis à des artistes et graffeurs locaux, comme ABUZ, RIVAL, HTJ, JOPS, SAJME, DERAJ et beaucoup d’autres, de peindre avec des artistes internationaux. Grâce au festival ONO’U de jeunes artistes locaux ont pu rencontrer et côtoyer les plus grandes personnalités du street art venues de New-York City, de Paris, de Londres, de Melbourne, d'Auckland, de Madrid, de Los Angeles, de Sao Paulo et d’ailleurs...


La 5ème ÉDITION DU FESTIVAL ONO’U
Street-art: Le Festival Ono'u en Polynésie française du 2 au 17 juin 2017
Et l’aventure se poursuivra en 2018.
La prochaine édition du festival se tiendra du 2 au 17 juin prochain en Polynésie française. Ce sera l’occasion de fêter les 5 ans du festival ONO’U. Pour célébrer cette édition anniversaire, le festival se déplacera sur 4 îles en deux semaines.
Un nouveau défi pour Sarah Roopinia qui a conçu cette édition spéciale en emmenant le festival à Tahiti, Raiatea, Bora-Bora et Moorea où de nouveaux murs seront peints pour agrandir le parcours ONO’U.
Une belle initiative pour partager le festival sur un plus grand nombre d’îles et faire découvrir les artistes à un plus grand nombre de polynésiens.
Comme chaque année de nouvelles performances seront présentées au public lors de différents événements.
L’an dernier on se souvient de l’extraordinaire projection "mapping" vidéo en nocturne sur une fresque murale peinte en centre ville de Papeete, ainsi que de la création d’une collection "Ono’u Graffiti" de robes de haute couture présentée au siège de la Banque Socredo.
Cette année, en plus des murs peints à Tahiti, Raiatea, Bora Bora et Moorea, il y aura aussi des installations et des sculptures de très grand format qui seront présentées sur les îles. De quoi surprendre les amateurs et continuer à leur faire découvrir de nouvelles facettes de l’art contemporain urbain tout en le rendant accessible à la jeunesse locale et aux familles.
Un grand Rendez-vous est déjà fixé le samedi 9 juin 2018 à Uturoa pour une grande soirée de fête des 5 ans du festival avec au programme des performances live et de belles surprises.

Pour retrouver toutes les informations du festival vous pouvez consulter la page Facebook ONO’U et sur Instagram @onoutahit

Vous pouvez télécharger les photos à partir de ce lien : https://www.dropbox.com/sh/m4xhniwk8xfvgo4/AADhzJWaRvM5WQWvdTsssmTPa?dl=0




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Les bons plans… et les bonnes actions à faire à la foire de mai

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Les bons plans… et les bonnes actions à faire à la foire de mai
Papeete, le 4 mai 2018 - Ça y est, la 24e foire de mai est ouverte au Parc Expo de Mamao à Papeete. Jusqu'au mardi 8 mai, une centaine d'exposants vous font partager leurs bons plans dans une ambiance décontracte et familiale. Et si vous le souhaitez, vous pouvez même faire rimer bonnes affaires avec bonnes actions !

Le paradis pour les familles en quête de bonnes affaires se trouve cette année encore à la foire de mai. Il y en a pour toute la famille, de l'ado sportif, en mal de planche de surf, à sa petite sœur, fan de Dora l'exploratrice, en passant par la maman en quête de son nouveau top et bien sûr, du mari à la recherche d'un cadeau à offrir à sa chère et tendre femme à l'occasion de la fête des Mères.
Et ce mari aimant devrait avoir l'embarras du choix pour trouver la perle rare parmi la centaine d'exposants réunis à la foire de mai sur la grande esplanade du Parc Expo Mamao.

Une bonne action
Bagues, bracelets, colliers, tops, ou pourquoi pas un paddle pour accompagner son surfeur de fils sur l'eau ou encore une paire de lunettes. Il ne reste plus au mari qu'à choisir !
Et justement, en parlant de lunettes, vous pouvez faire une bonne action.

Une démarche environnementale
Les bons plans… et les bonnes actions à faire à la foire de mai
L'association Moorea Coral Gardener, qui œuvre pour la protection et la restauration du corail, a fait un partenariat intéressant avec une marque de lunettes. Pour chaque paire vendue, la marque lui reverse 1000 francs pour l'aider dans sa démarche environnementale.
De quoi, redonner de la couleur au corail de l'île sœur en faisant plaisir !


Un espace pour les jeunes enfants
Les bons plans… et les bonnes actions à faire à la foire de mai
Une fois, le cadeau de la fête des mères trouvé ou pourquoi pas les cadeaux, n'hésitez pas à poursuivre vos pérégrinations tranquillement, car vos enfants en bas âges s'amuseront dans l'espace qui leur est réservé.
Vous pourrez alors continuer votre balade le long des allées de la foire à la recherche de nouvelles bonnes occasions. Et côté bonnes affaires, un passage vers le stand Vodafone -qui fait quelques belles promotions- peut largement valoir le petit détour !

UN SELFIE POUR S'ENVOLER AU JAPON
Les bons plans… et les bonnes actions à faire à la foire de mai
Et si vous avez envie de continuer à vous amuser et souhaitez découvrir la foire d'une façon ludique, partez à la recherche du mot mystère de la chasse au trésor, vous pourrez repartir avec quelques lots plutôt sympas.
Enfin, vous pouvez poursuivre votre chemin jusqu'au stand DB Tahiti pour un petit selfie qui vous fera peut-être gagner des billets pour le Japon.
… Bref, cette année, la foire de mai sera festive pour tout le monde !


Les bons plans… et les bonnes actions à faire à la foire de mai
Infos pratiques :

Jusqu'au mardi 8 mai 2018
De 9 heures à 18 heures, sauf le dimanche où la foire ouvrira dès 8 heures.
Lieu : Au parc Expo de Mamao à Papeete
Facebook : DB Tahiti

PARKING :
Vous comptez vous rendre dimanche à la foire de mai après avoir voté ? Pas de soucis, la société organisatrice a tout prévu, des policiers municipaux officieront pour faciliter la circulation et le parking.


Les bons plans… et les bonnes actions à faire à la foire de mai
La chasse au trésor modifie ses lots, mais devient gratuite !

"On a dû supprimer le lot numéraire de la chasse au trésor, car nous n'avons pas eu l'autorisation de la DGAE (Direction Générale des Affaires Economiques). Il fallait que nous demandions l'autorisation en aval, mais nous ne le savions pas. Mais maintenant tout est rectifier, nous avons supprimé le lot numéraire et la chasse au trésor est désormais gratuite, tout le monde peut y participer. Les lots offerts par les exposants restent naturellement valables", explique Raihei Dudès, l'organisatrice de la chasse au trésor.


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Tahiti Pearl Regatta : Le navigateur Loïck Peyron reçu à la Présidence

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Tahiti Pearl Regatta : Le navigateur Loïck Peyron reçu à la Présidence
PAPEETE, 4 mai 2018 - Le navigateur Loïck Peyron, grand monsieur de la voile française, a été reçu vendredi matin à la Présidence. Pour cet entretien, le président Edouard Fritch était accompagné de la ministre du tourisme, Nicole Bouteau, du maire de Papeete, Michel Buillard, et d’Eric Malmezac, gérant de la Marina Taina.

Accompagné par Stéphanie Betz, du comité organisateur de la Tahiti Pearl Regatta, Loïck Peyron, parrain de cette manifestation, a pu longuement échanger sur différents sujets qui touchent à la mer. Le président a rappelé son souhait d’avoir une meilleure valorisation de notre zone maritime, cette immense aire marine gérée au cœur de l’océan Pacifique.

Pour sa première visite en Polynésie française, Loïck Peyron a pu visiter Maupiti, Huahine et Raiatea. Ayant notamment navigué de nuit dans ces îles, il a tenu d’ailleurs à souligner la qualité du travail effectué par le Pays pour le balisage, ce qui constitue un point important pour faire de nos îles une destination très appréciée des navigateurs.

La Tahiti Pearl Regatta, régate de haut niveau, mais également festive et conviviale, se tiendra du 7 au 12 mai prochain entre Raiatea et Bora Bora. Loïck Peyron partagera son expérience en naviguant sur différents bateaux chaque jour, mais il a aussi émis le souhait de faire une étape avec un équipage sur une pirogue à voile.

Stéphanie Betz a quant à elle remercié le Pays pour son soutien à l’événement et a fait part au Président de ses projets et notamment du souhait de profiter de l’organisation de l’America’s cup en 2021 en Nouvelle Zélande.

Ayant évoqué le fait que les Polynésiens, compte tenu de leur histoire et leur géographie, sont considérés comme étant parmi les plus grands navigateurs au monde, le Président et Loick Peyron se sont quittés sur cette pensée commune : "Nous ne devons pas oublier que nous venons de la mer et que notre futur ne se fera pas sans un retour vers la mer".

Tahiti Pearl Regatta : Le navigateur Loïck Peyron reçu à la Présidence

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« Sauver Tuvalu, c’est sauver la planète »

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Dialogue de haut niveau sur le changement climatique et la biodiversité au siège de la CPS
« Sauver Tuvalu, c’est sauver la planète »
Nouméa, Nouvelle-Calédonie (CPS) – 4 mai 2018- De nombreux chefs d’État et de gouvernement, ainsi que des ministres et des délégués, se sont réunis au siège de la Communauté du Pacifique à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) pour un dialogue de haut niveau sur le changement climatique et la biodiversité. De multiples références ont été faites au précédent dialogue sur le climat organisé à la CPS, qui a donné naissance à une vaste coalition entre les acteurs européens et océaniens à l’appui de l’accord de Paris, qualifié par M. Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, d’accord équitable et irréversible démontrant une réelle solidarité. M. Le Drian a également déclaré que l’Agence française pour le développement (AFD) était en train de s’affirmer comme véritable banque de développement, dans le droit fil de l’accord de Paris, avec une présence dans le Pacifique.



En préambule aux discussions, M. Colin Tukuitonga, Directeur général de la CPS, s’est montré extrêmement satisfait de voir que les membres insulaires et les membres métropolitains de l’Organisation partagent très largement un même point de vue sur des questions essentielles, et de voir la CPS confirmée dans son rôle historique de « maison commune du Pacifique ». M. Philippe Germain, président du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, s’est exprimé en qualité de président en exercice de la Conférence de la Communauté du Pacifique et a souligné l’importance stratégique des ressources et de la stabilité de la région à l’échelle mondiale.

La parole a ensuite été donnée aux membres de la CPS.

v S’exprimant au nom des Fidji, M. Jone Usamate, ministre de l’Emploi, de la Productivité et du Dialogue social, a encouragé la mise en place de nombreux talanoas (terme fidjien désignant un dialogue inclusif qui permet de prendre de bonnes décisions) dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de Paris.

v S’exprimant au nom de Pitcairn, Mme Laura Clarke, gouverneure, a déclaré : « sauver Tuvalu, c’est sauver la planète », soulignant le fait que les États et Territoires océaniens sont aux premières loges du changement climatique. Elle a également cité plusieurs politiques innovantes lancées dans la lutte contre la pollution par le plastique.

v S’exprimant au nom de Tuvalu, M. Enele Sopoaga, Premier ministre, a remercié la France pour son engagement sans faille dans la lutte contre le changement climatique.

v S’exprimant au nom du Samoa, M. Tuilaepa Lupesoliai Sailele Malielegaoi, Premier ministre, a rappelé que son pays constituait un sanctuaire pour plusieurs espèces menacées par le changement climatique, notamment les baleines, les requins et les tortues, ainsi que pour les mangroves. Il a souligné la nécessité d’une protection contre les pratiques de pêche destructrices.

v S’exprimant au nom des Îles Salomon, M. Milner Tozaka, ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, a insisté sur le fait que l’accord de Paris était essentiel à la survie des économies sobres en carbone, telles que celle de son pays. Celui-ci déploie en effet tous les efforts possibles en ce sens, dans les limites de ses capacités financières.

v S’exprimant au nom de Nauru, M. Baron Waqa, Président, a déclaré que le temps de la discussion était révolu face au changement climatique, et que, pour les 10 000 habitants de Nauru, la France était une nation amie, dotée d’une forte influence. Il a rappelé les difficultés d’accès des pays océaniens au Fonds vert pour le climat et à d’autres instruments financiers.

v S’exprimant au nom de Tokelau, Mme Paula Faiva, chargée de dossier pour le changement climatique, a placé le débat sur le plan moral, dans la mesure où le pays considère les questions de biodiversité et de changement climatique du point de vue du « pono océanique » (le terme polynésien pono désigne l’équité et la droiture). Elle a également cité la Déclaration sur l’océan du Groupe des dirigeants polynésiens, adoptée en 2016 et qui affirme que l’Océan pacifique est « un trésor de biodiversité, une vitrine de la nature, que nous sommes heureux de partager avec le reste du monde et pour lequel nous demandons instamment respect et protection ».

v S’exprimant au nom de Vanuatu, M. Charlot Salwai, Premier ministre, a répété l’engagement de son pays en faveur de l’accord de Paris, malgré les faibles ressources et les contraintes subies par les îles d’Océanie.

v S’exprimant au nom de Wallis et Futuna, M. David Vergé, président de l’Assemblée territoriale, a souligné que les modes de consommation ont des répercussions pour la planète, et a appelé de ses vœux une intégration régionale plus forte et plus réactive des Territoires français du Pacifique.

v S’exprimant au nom de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, M. Rimbink Pato, ministre des Affaires étrangères et du Commerce, a indiqué que son pays, qui abrite la troisième forêt tropicale au monde après l’Amazonie et le bassin du Congo, souhaitait continuer à nouer des partenariats avec les États européens. De nouveaux mécanismes d’accès aux fonds communautaires constitueraient une aide importante pour les petits pays.

v S’exprimant au nom de Palau, Mme Faustina Rehuhew Marugg, ministre des Ressources naturelles, de l’Environnement et du Tourisme, a souligné le fait que la région dispose d’une manne de savoir-faire traditionnels qui ne demande qu’à être exploitée.

v S’exprimant au nom de Kiribati, M. David Teaabo, Haut-Commissaire aux Fidji par intérim, a réaffirmé l’engagement de son pays envers le Pacifique bleu, ajoutant que les membres et leurs capacités étaient essentiels à l’efficacité du régionalisme. Il a appelé de ses vœux le soutien de la France dans des questions telles que la sécurité en mer et les limites environnementales, notamment sur les atolls.

v S’exprimant au nom de Niue, M. Michael Jackson, député, a indiqué que son pays, qui n’émet au demeurant que très peu de gaz à effet de serre, était en bonne voie pour atteindre ses objectifs de biodiversité et de protection du climat : son énergie sera à 80 % d’origine renouvelable d’ici à 2025, et 40 % de sa zone économique exclusive se compose d’ores et déjà d’aires marines protégées.

v S’exprimant au nom de la Polynésie française, Mme Maina Sage, députée, a affirmé que le Pacifique était une région d’échange et de liberté, et ce, depuis des millénaires. La migration climatique n’est pas une solution acceptable pour les Océaniens qui ne vivent pas sur le continent. Elle a invité la communauté internationale à se montrer à la hauteur de ses engagements dans ce domaine.

v S’exprimant au nom des Îles Cook, Mme Bredina Drollet, directrice de cabinet du Premier ministre, s’est déclarée déçue de la baisse des financements accordés aux petits États insulaires en développement, et a encouragé les partenaires européens de son pays à défendre l’aide financière pour ces États.

v S’exprimant au nom de l’Australie, Mme Concetta Fierravanti-Wells, ministre du Développement international et du Pacifique, a affirmé que son pays était en bonne voie pour respecter les engagements pris en vertu de l’accord de Paris. Elle a ajouté que l’Australie souhaitait vivement resserrer les liens conclus dans le domaine de la sécurité et de l’économie, et partager les enseignements tirés de la protection des récifs coralliens splendides, mais fragiles, notamment la Grande barrière de corail.

v S’exprimant au nom de la Nouvelle-Zélande, M. Winston Peters, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, a expliqué que son pays allait approfondir et intensifier son engagement dans la lutte contre le changement climatique, en développant les partenariats naissants comme les partenariats existants.

La Communauté du Pacifique agit depuis des années dans le cadre des enjeux soulevés par les participants au dialogue. Citons quelques exemples de ce travail : la Division pêche, aquaculture et écosystèmes marins s’efforcer d’alléger la pression sur la pêche côtière, le projet Biopelagos contribue à optimiser la gestion des ressources naturelles de haute mer, la Division géosciences, énergie et services maritimes a aidé à intégrer la question du changement climatique dans les domaines de l’eau, de l’agriculture, de la santé et des ressources naturelles, les projets RESCCUE et INTEGRE, dirigés par le Programme durabilité environnementale et changement climatique de la CPS, ont permis d’accroître la résilience et la gestion des ressources côtières grâce une démarche reposant sur les écosystèmes, tandis que le Programme océanien de soutien climat et océans (COSPPac), soutenu par la CPS, fournit des informations sur les marées et le niveau de l’océan, et renforce les capacités des pays océaniens.

En conclusion de ce dialogue, M. Le Drian a repris des termes des langues océaniennes pour former le vœu que les talaonas actuels permettraient de mener à une exploitation raisonnée de Moana, le Grand océan.



Contact médias :
Service de presse de la CPS, tél. (687) 26 20 00, media@spc.int
Frédéric Ballenegger, cellule communications de la CPS, fredericb@spc.int, tél. portable (687) 87 82 00


A propos de la CPS :

La Communauté du Pacifique (CPS) est une organisation internationale d’aide au développement rassemblant 26 États et Territoires membres. Principale organisation scientifique et technique du Pacifique, elle soutient fièrement le développement de la région depuis 1947. Pour en savoir davantage : www.spc.int.





Pour s’inscrire à la liste de diffusion des communiqués de presse de la CPS, cliquez sur ce lien : http://lists.spc.int/mailman/listinfo/communiques-de-presse?language=fr


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E. Macron ne déposera pas de gerbe au "mémorial des 19" à Ouvéa

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E. Macron ne déposera pas de gerbe au
Ouvea, France | AFP | samedi 04/05/2018 - Le président de la République Emmanuel Macron a déclaré à la presse lors de son arrivée samedi matin à Ouvéa en Nouvelle-Calédonie qu'il ne déposerait pas de gerbe sur la tombe des 19 kanak tués lors de l'assaut de la grotte en 1988, compte tenu des voix "dissidentes" sur sa venue.

"J'accompagnerai les familles dans le recueillement mais je ne mettrai pas moi-même une couronne. C'est un geste qui peut paraitre symbolique mais qui, me semble-t-il, (...) est de nature à montrer qu'on entend cette voix dissidente", a-t-il déclaré après s'être posé à l'aérodrome de cet atoll de 3.400 habitants.

"(Cela) permettra aussi d'apaiser tout le monde, de tourner une page en continuant dans ces mémoires partagées de marquer la présence de la République, également déclaré M. Macron.

Il a précisé que cette décision avait été prise "après concertation" et qu'il "avait entendu la voix de Macky Wéa", le leader du Collectif de Gossanah, tribu où se trouve la grotte, qui a mené la fronde contre la venue d'Emmanuel Macron, la qualifiant de "provocation".

Premier chef de l'Etat à se rendre à Ouvéa, M. Macron a souligné que sa visite intervenait "à une date hautement symbolique" puisque l'assaut militaire contre la grotte, où des gendarmes étaient retenus en otages par des militants indépendantistes, a eu lieu le 5 mai 1988.

Entouré des élus locaux et des responsables coutumiers kanak d'Ouvéa, le chef de l'Etat a entamé son itinéraire par la gendarmerie de Fayaoué où il a déposé une gerbe sur la stèle à la mémoire des quatre gendarmes tués le 22 avril lors de l'attaque de la brigade, et des deux militaires, morts pendant l'assaut.

-Marseillaise et hymne calédonien-
Des élèves du collège ont ensuite entonné la Marseillaise puis l'hymne calédonien dans l'enceinte de cette petite brigade, située face au lagon de cet atoll, parmi les plus beaux du Pacifique.

Emmanuel Macron devait ensuite s'entretenir avec les familles des gendarmes en poste à Ouvéa où depuis 20 ans gendarmes et habitants, et notamment ceux de Gossannah, ont trouvé les chemins de la réconciliation.

La majeure partie des habitants était favorable à l'accueil d'Emmanuel Macron et certains le lui ont fait savoir en déroulant au bord de la seule route une banderole "Bienvenue Monsieur le président".

"Je lui tire mon chapeau, ça fait trente ans qu'il y a eu les événements, il n'y a que lui qui a foulé le sol d'Ouvea. (...) La France vient s'agenouiller pour nos martyrs, c'est pas n'importe quoi", a confié à l'AFP Kaco, un habitant de la tribu de Banutr, qui jouxte l'aérodrome.

Le chef de l'Etat s'est ensuite rendu à la chefferie de Hwadrilla, où furent assassinés en 1989 les deux leaders kanak, Jean-Marie Tjibaou et Yeiwéné Yeiwéné, par un séparatiste radical de Gossanah, opposé à la paix des accords de Matignon, signés le 26 juin 1988.

Comme le veut la tradition ancestrale kanak, il a participé à un geste coutumier, échange d'offrande - tissus et végétaux déposés sur une natte.

cw-caz/dar


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Autodéfense : des stages d'initiation au C3 pour affûter ses techniques

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Autodéfense : des stages d'initiation au C3 pour affûter ses techniques
PAPEETE, 4 mai 2018 - Plusieurs stages de Strike Combat System/C3 sont organisés du 5 au 12 mai, au dojo Budokan de Pirae et Vaitavatava de Papeete, sous la houlette de l’instructeur 2ème degré Benoît Guillemin.

La violence de la rue n'est pas une légende et la Polynésie française n’échappe pas à cette réalité. La soudaineté des attaques et la fureur des agressions, nécessitent une adaptation des techniques enseignées et utilisées. Pour Jean Carillo concepteur du C3, il fallait tout revoir, tout remettre en question. Intégrer des données de vitesse, de force et s’inspirer des techniques du freefight.

Aujourd’hui, Benoît Guillemin, bien connu en Polynésie française pour avoir dirigé le club de FightBack Tahiti et enseigné le C3 au Dojo à Faa’a est de retour sur le territoire pour un organiser deux stages exceptionnels de self-defense.

Dans la stricte lignée de son créateur, le C3 a abandonné l’esthétique, préférant l’efficacité à la beauté des enchaînements. Pas de fioritures de démonstration, uniquement des techniques pouvant vous sortir de la plupart des situations d’attaques.

Avec l’enseignement du Strike Combat System/C3, vous apprendrez à vous connaître, à connaître vos réflexes naturels de combats rapprochés, à développer votre agressivité naturelle, à exploiter votre peur, vous apprendrez sans doute beaucoup sur vous-même et sortirez plus à l’aise dans votre quotidien.

Le Strike Combat System/C3 est un savant mélange entre bons gestes et gestes efficaces. C’est aussi une discipline qui s’adresse à toutes et à tous : combattants et non-combattants. Cette technique d’autodéfense est pratiquée par les unités d'intervention telles que le GIGN, le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale, l’unité de Recherche, assistance, intervention et dissuasion (RAID) de la police nationale, le SWAT, l’unité de police d’élite américaine, et certaines forces spéciales.

Pour tous ceux qui sont en recherche d’une discipline qui leur conférera confiance, efficacité, développement personnel, sans avoir à votre disposition le physique d’un sportif de haut niveau, la réponse est le Strike Combat System/C3.

A savoir
Autodéfense : des stages d'initiation au C3 pour affûter ses techniques
Strike Combat System/C3 :

- Stage spécial Vahine : le samedi 5 mai de 15 heures à 17 heures, au dojo Budokan de Pirae
- Stages mixtes, tous niveaux, les 8,10 et 12 mai de 9 heures à 11 heures au dojo Vaitavatava, Cours de l'Union sacrée à Papeete.

Conditions : avoir 16 ans ou plus

Renseignements :
(tél.) : 89 79 18 86
Facebook FIGHTBACK TAHITI
Sur le site www. fightback.fr


Qui est Benoît Guillemin ?

Benoit Guillemin est un expert en self-defense (2ème Dan de Krav Maga ; instruteur 2ème degré strike C3, Instructeur KAPAP ; Moniteur 'TIOR' de Techniques d'Intervention opérationnelles rapprochées). C'est surtout un pratiquant qui totalise aujourd'hui 25 ans d’expérience dans les sports de combat. Diplômé d’Etat, Il a servi pendant plus 18 ans dans les différentes unités d'intervention des forces de l'ordre et donc aux premières loges de la violence.

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Le chirurgien Maxime Valla aurait consommé de l'ice avec des mineures

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Le chirurgien Maxime Valla aurait consommé de l'ice avec des mineures
PAPEETE, le 4 mai 2018 - Un'enseignant de l'UPF avait été placé en détention provisoire le 24 avril dernier pour des faits d'abus sexuels sur des mineures. L'homme avait fait appel de cette décision. La chambre de l'instruction l'a confirmée ce vendredi. L'on a également appris que la justice soupçonnait le docteur Maxime Valla d'avoir consommé et fourni de l'ice à de jeunes filles mineures.

La présentation de l'enseignant devant les magistrats de la chambre de l'instruction aura permis de découvrir que deux autres individus sont impliqués dans cette affaire de prostitution de mineures. Parmi eux, le docteur Maxime Valla, déjà condamné pour des faits de violences volontaires. Le chirurgien serait actuellement hospitalisé dans le sud de la France.

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Art et vin pour un « Verre-Nissage » Plazza Haute du Centre Vaima

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Art et vin pour un  « Verre-Nissage » Plazza Haute du Centre Vaima
Papeete, le 4 mai 2018 - «Dieu n'avait fait que l'eau mais l'homme fit le vin», écrivait Victor Hugo. Pour rendre hommage à la vigne, Millésime a créé l’événement Plazza haute jeudi 4 mai 2018 en organisant une dégustation autour d’une thématique « le vin dans la peinture »


Une vingtaine d’artistes locaux parmi lesquels : Jean-Luc Bousquet, Gotz, Dominique Fargues ou Tehina ont joué le jeu en présentant des œuvres réalisées spécialement pour l’occasion et exposées au public ce soir-là.
Natures mortes, paysages, représentations abstraites ou figuratives; tous les styles se sont côtoyés lors de ce, « Verre-Nissage » prétexte à découvrir des vins de différents cépages et de plusieurs régions de France.



Art et vin pour un  « Verre-Nissage » Plazza Haute du Centre Vaima
Parole à ...Jimmy Petit - Responsable MILLESIME

Avec toute l’équipe Millésime et globalement l’équipe BRAPAC nous avons souhaité il y a quelques mois demander à des artistes locaux, des artistes connus et reconnus, de réaliser des œuvres autour du vin pour que notre passion s’allie à la leur. L’’idée est donc de proposer un « Verre-Nissage » avec de nouveaux breuvages en dégustation. Ce sont nos « grands jours », qui ont lieu autour d’un thème pour les habitués. C’est notre Foire aux vins où nous proposons des dégustations tout le mois et de bonnes affaires. Nous recevons également deux invités d’honneur, avec Damien et Angélique
Coutelas, du Champagne A.D Coutelas, vignerons dans la région, qui sont venus spécialement pour l’occasion.

Art et vin pour un  « Verre-Nissage » Plazza Haute du Centre Vaima

Art et vin pour un  « Verre-Nissage » Plazza Haute du Centre Vaima

Art et vin pour un  « Verre-Nissage » Plazza Haute du Centre Vaima

Art et vin pour un  « Verre-Nissage » Plazza Haute du Centre Vaima

Art et vin pour un  « Verre-Nissage » Plazza Haute du Centre Vaima

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Le chirurgien Maxime Valla aurait consommé de l'ice avec des mineures

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Le chirurgien Maxime Valla aurait consommé de l'ice avec des mineures
PAPEETE, le 4 mai 2018 - Un'enseignant de l'UPF avait été placé en détention provisoire le 24 avril dernier pour des faits d'abus sexuels sur des mineures. L'homme avait fait appel de cette décision. La chambre de l'instruction l'a confirmée ce vendredi. L'on a également appris que la justice soupçonnait le docteur Maxime Valla d'avoir consommé et fourni de l'ice à de jeunes filles mineures.

La présentation de l'enseignant devant les magistrats de la chambre de l'instruction aura permis de découvrir que deux autres individus sont impliqués dans cette affaire de prostitution de mineures. Parmi eux, le docteur Maxime Valla, déjà condamné pour des faits de violences volontaires. Le chirurgien serait actuellement hospitalisé dans le sud de la France.

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FO Paris confirme que Jean-Paul Urima a été radié de la CSTP-FO

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FO Paris confirme que Jean-Paul Urima a été radié de la CSTP-FO
PARIS, le 5 mai 2018. La confédération générale du travail Force Ouvrière, dont le siège est à Paris, confirme que Jean-Paul Urima a été radié de la CSTP-FO. Il "ne peut donc en aucun cas se prévaloir de quelque mandat que ce soit ni agir au nom de la CSTP-FO", souligne Pascal Pavageau, nouveau secrétaire général de Force ouvrière.


La semaine dernière, le duo Urima-Temarii déposait le résultat du vote au tribunal du travail, au procureur et à l'inspection du travail, où 29 secrétaires et trésoriers généraux nommaient Jean-Paul Urima secrétaire général par intérim de la CSTP-FO. Si ces documents étaient bien enregistrés, ils n'étaient en revanche pas validés.

Ce "vote" faisait suite à la mise en retrait du secrétaire général de la CSTP-FO Angelo Frébault, actuellement candidat Tahoera'a Huira'atira aux élections territoriales. "Conformément à l'article XI des statuts, les secrétaires généraux adjoints 'peuvent se voir délégués des tâches ponctuelles ou permanentes par le secrétaire général. Depuis le 5 mars 2018, la fonction de secrétaire générale est donc déléguée à Mireille Duval, première secrétaire générale adjointe", nous précise Pascal Pavageau, nouveau secrétaire général de Force ouvrière.


Au sujet de Jean-Paul Urima, Pascal Pavageau souligne qu'il a "été radié de la qualité de membre de la CSTP-FO au motif 'd'atteinte délibérée à l'intégrité de l'action syndicale par une attitude non conforme à la bonne marche de la CSTP-FO. Il ne peut donc en aucun cas se prévaloir de quelque mandat que ce soit ni agir au non de la CSTP-FO. Contrairement à ses affirmations, il n'est donc pas élu secrétaire général par intérim, et n'est pas reconnu par la confédération générale du travail Force ouvrière". Cette radiation a eu lieu le 15 novembre dernier.

Si Angélo Frébault, en position éligible pour ces territoriales, démissionnait donc logiquement à la suite de ce second tour, "un secrétaire général par intérim sera élu par le Comité confédéral territorial à la majorité des 2/3 des membres du bureau confédéral. Le secrétaire général par intérim organisera dans les trois mois un congrès afin de désigner un secrétaire général dont le terme échu à la date normale du renouvellement du bureau", explique le secrétaire général de Force ouvrière.

Le comité confédéral de la CSTP-FO a déjà prévu de se réunir le 17 mai pour désigner un secrétaire général par intérim.

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Territoriales: A 12 heures un faible taux de participation de 28,21%

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Territoriales: A 12 heures un faible taux de participation de 28,21%
PAPEETE, le 6 mai 2018- A 11 heures, le taux de participation aux élections territoriales est particulièrement faible avec un taux de 28, 21% . Il était de 35, 37% en 2013 et 39,34 % en 2008. Il s'agit donc d'un taux historiquement bas pour une élection territoriale.
Le taux de participation à la même heure au 1er tour sensiblement identique à 28,79%

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Sup race - ATN Paddle Royal Race : Le " King " Georges Cronsteadt s'impose au finish

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La quatrième édition de l'ATN Paddle Royal Race a réuni les aficionados de Sup et de prone samedi à la Pointe Vénus. C'est Georges Cronsteadt qui a remporté la course élite devant Enzo Bennett et Niuhiti Buillard. L'invitée d'honneur et championne du monde 2017 Annabel Anderson s'est quant à elle imposée chez les femmes. En prone, victoire de Ricky Aitamai et Heilani Cronsteadt.
Sup race - ATN Paddle Royal Race : Le
L’Air Tahiti Nui Paddle Royal Race s’est déroulée samedi à la Pointe Vénus de Mahina. L’épreuve n’est pas aussi cotée à l’international que celle du Paddle Festival mais l’ambiance était au rendez-vous. Groupe musical local, fleurs, fruits, retransmission live internet…Les organisateurs ont voulu promouvoir la destination Polynésie en mettant l’accent sur la particularité locale.
 
Au niveau sportif, les différents parcours ont été effectués par un temps ensoleillé et plutôt calme, les organismes ont donc été mis à rude épreuve. Le « King » Georges Cronstead a fait parler son expérience en coiffant sur le poteau Enzo Bennett et Niuhiti Buillard au bout d’1H25 de course, sur le parcours élite de 14 km. A noter la belle 4e place du jeune junior  Keoni Sulpice.
 
C’est Ricky Aitamai qui s’est imposé lors de la course prone, devant Lono Teururai et Yoann Cronsteadt. Henere Harrys remporte la catégorie « Novice Sup » devant Manarii Florès et Herald Haumani. Chez les femmes, victoire logique d’Annabel Anderson devant Sylvana Ozbolt et Hinarii Yiou en « Elite Sup », Heilani Cronsteadt remporte la course « Elite Prone ». SB

Sup race - ATN Paddle Royal Race : Le
Parole à Georges Cronsteadt :
 
Ton analyse de la course ?
 
« Cela a été très dur, compte tenu des courses que l’on a enchainé ces dernières semaines. Il fallait être lucide et essayer de tenir au maximum avec le peloton de tête. Je ne suis pas bien sorti au départ, je voulais gérer ma course doucement, je savais qu’à la fin cela allait être dur avec des concurrents comme Niuhiti, Enzo, Rete, mon frère Yoann et tous ceux qui étaient présents à la dernière grande course locale. J’ai pu tirer mon épingle du jeu juste à la fin. »
 
Il y a toujours une belle concurrence au niveau local ?
 
« Pour se maintenir au top à l’extérieur, il faut gagner au niveau local car il y a du niveau. Ça a bien marché pour moi aujourd’hui mais ça commence à être dur avec les jeunes qui arrivent ! »
 
Quelques mots sur ta belle 5e place en Caroline du Nord ?
 
« L’année dernière, j’avais fait troisième, mais cinquième c’est quand même pas mal vu mon résultat un peu médiocre lors de la première étape mondiale à Tahiti. J’ai analysé mes défauts et j’ai travaillé, travaillé et voilà ce que cela a donné. J’espère pouvoir maintenir ce niveau tout au long de l’année. L’objectif principal reste le championnat du monde ISA qui va se dérouler au Brésil. On espère être en forme le jour J. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Un grand merci à tous les sponsors notamment Air Tahiti Nui qui nous soutient pendant nos déplacements, merci à 425 Pro et Jerry Mihimana sans oublier tous nos autres partenaires locaux, les bénévoles et nos familles. Merci à tous. » Propos recueillis par SB

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Parole à Maeva Hargrave, organisatrice :
 
Un nouveau site pour cette 4e édition ?
 
« Effectivement, c’est beaucoup mieux, il y a de la place, un parking, la plage, un plan d’eau magnifique avec en plus une très belle journée. C’est la première année que l’association Air Tahiti Nui Paddle organise cette course. Les trois dernières années, c’était par le biais d’Air Tahiti Nui Va’a. On est ravis de cette évolution. »
 
Il s’agit également de promouvoir la destination Polynésie ?
 
« En tant qu’ambassadrice d’Air Tahiti Nui, en tant que staff puisque je suis chef de cabine principale avec vingt ans d’expérience dans l’aviation, je souhaite promouvoir la Polynésie à travers ce sport. Grâce à TBS 5, Total Sup, Tahiti Fly Shoot et TimMc Kenna que je remercie au passage, on peut faire cette promotion à l’international. »
 
Une chance d’avoir Annabel Anderson ?
 
« On a eu la chance d’avoir la venue de la championne du monde Annabel Anderson, ce n’a pas été facile de l’avoir. Elle ne devait pas concourir en raison de problèmes de santé mais elle a tenu à le faire, c’est vraiment sympa de sa part. Merci beaucoup à Air Tahiti Nui, avec le Club Tiare, d’avoir offert tous ces billets pour nos athlètes. Merci aussi à Air Tahiti et à tous nos partenaires. »
 
Le sport c’est important pour Air Tahiti Nui ?
 
« Le sport c’est important. L’association qui organise est à but non lucratif. Je suis moi-même athlète waterwoman, je souhaite partager ma passion avec tous nos riders, avec le public. On est là pour montrer au monde entier qu’on est proches de l’eau, de la culture. On a le groupe Hitireva, des fruits, des fleurs, on veut montrer au monde que notre course est différente. » Propos recueillis par SB

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Territoriales: A 17 heures les taux de participation est estimé 56,10%

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Territoriales: A 17 heures les taux de participation est estimé 56,10%
PAPEETE, le 6 mai 2018- A 17 heures, le taux de participation pour le deuxième tour des élections territoriales est estimé à 56,10%. Il était estimé à 62,14% aux dernières élections territoriales en 2013 à la même heure et à 62, 23% en 2008. La plupart des bureaux de vote fermeront à 18 heures sauf Arue, Faa'a, Paea, Papara, Taiarapu Est, Taiarapu Ouest, Taputapuātea, Rurutu, Uturoa, Nuku Hiva et Ua Pou qui fermeront leurs bureaux de vote à 19 heures, alors qu'à Bora Bora, les électeurs auront jusqu'à 20 heures pour s'exprimer.

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Surf Pro - Cup of Surfing : Michel Bourez gagne avec le " team World "

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La " Founder's Cup of Surfing ", proposée par la world surf league, s'est déroulée ce week end pour la première fois au Surf Ranch, en Californie, sur la vague artificielle développée par Kelly Slater. C'est finalement le " team World ", composé de Michel Bourez, Jordy Smith (capitaine), Paige Hareb, Bianca Buitendag ou encore Kanoa Igarashi qui s'est imposé.
Surf Pro - Cup of Surfing : Michel Bourez gagne avec le
C’est la première fois qu’une compétition de la world surf league était proposée sur la vague artificielle développée par Kelly Slater en Californie. C’était une première historique pour le monde du surf de compétition. « Un rêve depuis dix ans, semé de doutes » pour le 11 fois champion du monde et légende de la discipline Kelly Slater.
 
Cette compétition préfigure la huitième étape du championnat mondial 2018 qui s’y déroulera du 6 au 9 septembre 2018, après Teahupo’o. Cinq équipes étaient représentées, constituées chacune de trois surfeurs et deux surfeuses. A l’issue de la première journée, le team USA était en première place, suivi par le team Australie, le team World, le team Brazil et le team Europe.
 
Mais lors de la deuxième journée, Michel Bourez et son « team World », ont pu faire la différence grâce aux excellents scores de Jordy Smith (9.27 et 7.50). Michel Bourez avait obtenu de bons scores dans la phase qualificative avec 8.80 ou 7.50 sur 10. Gabriel Medina (9.07, 9.67) et Kelly Slater (8.00, 9.00) ont totalisé les meilleurs scores de la phase finale.

Surf Pro - Cup of Surfing : Michel Bourez gagne avec le
Pour chaque phase, chaque compétiteur surfait deux vagues, une en gauche, une en droite, pour tenter de permettre à son team de s’imposer. Les deux notes sur dix (droite et gauche) des cinq athlètes de chaque team permettait de constituer un total sur 100. Le team World termine finalement premier devant le team Brazil et le team USA.
 
Les réactions sur la toile ont été nombreuses, certaines trouvant la vague artificielle « ennuyeuse » à regarder, regrettant l’absence de certains facteurs qui faisaient le charme des compétitions de surf : lecture de la vague, stratégie etc…D’autres ont salué cette évolution en y voyant l’aspect ludique, ouvrant un champ de possibilités immenses quant à l’avenir et la démocratisation de la discipline.
 
La championne du monde Stéphanie Gilmore a déclaré que cette première « ouvrait un nouveau champ de possibilités dans les compétitions en « conditions contrôlées », compte tenu de notre relation amour-haine avec l’océan qui nous donne ou pas les vagues quand nous le souhaitons. Aussi longtemps qu’il y aura un bon équilibre entre « ça » et l’océan, je pense que les deux pourront très bien se compléter. » SB / WSL

Surf Pro - Cup of Surfing : Michel Bourez gagne avec le

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A Ouvéa, Emmanuel Macron tente de « réconcilier les mémoires »

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A Ouvéa, Emmanuel Macron tente de « réconcilier les mémoires »
NOUMEA, le 6 mai 2018- Le président de la République a mené une visite officielle de trois jours dans l'océan Pacifique, se rendant d'abord en Australie, puis en Nouvelle-Calédonie. Sur place, à six mois seulement du référendum sur l'indépendance, il a fait des gestes symboliques envers les indépendantistes mais a aussi envoyé des signaux éloquents à ceux qui souhaitent que le pays reste français.

Il tenait au symbole malgré la contestation : Emmanuel Macron s'est rendu sur l'île d'Ouvéa, au nord de la Grande-Terre, samedi 5 mai, pour l'anniversaire des trente ans de l'assaut meurtrier de l'armée française sur une grotte où des militants indépendantistes kanak retenaient des gendarmes en otage. « Je suis venu au contact, je voulais venir à Iaai (le nom kanak de l'île) et je voulais venir ici dans cette année si particulière pour la Nouvelle-Calédonie !, a-t-il assumé dès son arrivée samedi matin à l'aéroport de la plus petite des îles Loyauté, au nord de la Grande-Terre. Tous les grands chefs, tous les élus et le maire sont là. Il n'y a qu'un Collectif, très minoritaire, qui s'exprime contre [ma venue]. Il faut entendre cette voix : voilà pourquoi je ne déposerai pas moi-même de couronne » sur la tombe des 19 Kanak tués par l'armée française, a-t-il seulement concédé. Le président a aussi rendu hommage aux quatre gendarmes tués par les militants indépendantistes et aux deux militaires français qui ont perdu la vie lors de l'assaut.

Il s'agissait pour lui de « faire la coutume », c'est-à-dire de montrer qu'il comprend et respecte les règles et le mode de vie du peuple kanak. Il s'agissait aussi « de reconnaître que des crimes ont été commis » par la France et que si les mémoires sont douloureuses en Nouvelle-Calédonie, elles peuvent aussi être « réconciliées ».

Un point de vue et un positionnement politique qui n'ont pas convaincu le « Collectif de Gossanah », une tribu à proximité immédiate de la grotte où se sont produit l'assaut de l'armée française et ses exactions, il y a trente ans. « Je suis déçu, il y a eu trop de mises en scène : nos traditions ont été gâchées et nous avons été divisés par cette venue », se désolait après-coup Faysen Wéa, membre de la tribu de Gossanah et animateur du Collectif contre la venue du président à Ouvéa. « Il est venu pour semer la pagaille et avec la journée d'aujourd'hui des tensions sont montées et des mots ont été prononcés qui n'auraient pas du être dits... »

Pour autant, Faysen Wea et les membres de son collectif ont été tenus à distance par un cordon de gendarmerie, au moment des commémorations et de la visite du président. La mise à l'écart de la contestation a permis à Emmanuel Macron de conclure - quelques heures plus tard de retour à Nouméa, la capitale sur la Grande-Terre - le grand discours qui allait clôturer sa visite dans le Pacifique : « J'étais à Ouvéa, ce matin, j'ai planté un cocotier et nous l'avons appelé « l'arbre de l'avenir ». Je l'ai planté avec une enfant, Ginette. Nous ne devons avoir qu'une seule priorité : que Ginette puisse grandir en ayant la meilleure formation, les meilleures chances dans la vie, parce que ses grands-parents, ses frères, ses oncles auront décidé ensemble de regarder l'avenir. »

Cet, avenir, Emmanuel Macron l'envisage pour la Nouvelle-Calédonie, au sein de la France.

Selon lui, « la France sera le seul pays de l'Union européenne à être présent dans le Pacifique, après le Brexit. » Un temps long et des perspectives géopolitiques avec le grand projet « d'axe indo-pacifique, qui irait de New-Delhi (Inde) à Camberra (Australie) en passant par les archipels de Polynésie Française et de Nouvelle-Calédonie. Un avenir stratégique, militaire et commercial »

A six mois du référendum sur l'indépendance, le président a tenu à souligner que pour lui, « la France serait moins belle sans la Nouvelle-Calédonie », une manière de sortir de la réserve habituelle que s'imposent les représentants de l'État, qui se contentent d'organiser un scrutin « sincère » et surtout « incontestable ».

Le 4 novembre prochain, les Calédoniens devront répondre à la question « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? » Ce jour-là, il sera crucial que les mémoires soient « réconciliées » parce que, ainsi que l'a souligné le président de la République avant de repartir pour Paris, « le jour d'après, quel que soit le résultat, tout le monde devra vivre ensemble ».

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Pierre Kaiha remporte le trophée Fenua d’Or du Salon Made In Fenua 2018

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Pierre Kaiha remporte le trophée Fenua d’Or du Salon Made In Fenua 2018
PAPEETE, le 6 mai 2018- Le salon Made in Fenua 2018 a été l'occasion d'élire les « Meilleurs produits du Salon Made In Fenua 2018». Les membres du jury composé de la CCISM et du SIPOF (Syndicat des Industriels de Polynésie française) ont eu la lourde tâche de ne choisir que 4 produits sur les 26 participants. Les catégories « textile », « bijouterie » et « artisanat » étaient représentés pour ce concours.

Plus de 800 votes du public !

Durant les quatre jours de Salon, le public était invité à voter pour son produit préféré auprès de nos hôtesses et hôte. Au total, plus de 800 personnes ont participé au jeu-concours « Salon Made In Fenua » 2018. Parmi eux, 22 gagnants ont été tirés au sort pour repartir avec l'un des nombreux lots offerts par nos artisans et partenaires de la CCISM.


Les lauréats du Salon Made In Fenua 2018  
Pierre Kaiha remporte le trophée Fenua d’Or du Salon Made In Fenua 2018
1. Le Trophée « Fenua d’Or » pour le meilleur produit du salon a été décerné à Pierre Kaiha de Kakaia Tahiti pour sa pirogue de guerre en tau.
PRIX : 50 000 XPF offerts par la CCISM, un billet prospection A/R Papeete-Japon offert par notre
partenaire AIR TAHITI NUI et un bon de 40 000 XPF pour des supports de communication à valoir auprès des entreprises adhérentes au SIPOF suivantes : Tahiti SIGN - TVP - FASTPRINT - STP MULTIPRESS.

Pierre Kaiha remporte le trophée Fenua d’Or du Salon Made In Fenua 2018
2. Le Trophée « Fenua d’Argent » pour le 2ème meilleur produit du salon a été décerné IM Sem Sophon de l’atelier Miren et Sophon pour son horloge en ukulele avec gravure sur nacre.
PRIX : L’entreprise ayant créé ce produit recevra la somme de 40 000 XPF, offerte par la CCISM et un bon d’achat de 20 000 XPF pour des supports de communication à valoir auprès des entreprises adhérentes au SIPOF.

Pierre Kaiha remporte le trophée Fenua d’Or du Salon Made In Fenua 2018
3. Le Fenua de Bronze pour le 3ème meilleur produit du salon a été décerné à Moana MURAT de Fluid in Tahiti pour son bijoux homme en cuir avec une perle et nacre.
PRIX : 30 000 XPF offerts par la CCISM et un bon d’achat de 10 000 XPF pour des supports de communication à valoir auprès des entreprises adhérentes au SIPOF.

Pierre Kaiha remporte le trophée Fenua d’Or du Salon Made In Fenua 2018
4. Le « Coup de Coeur » du jury revient à Vaihere Mulliez de Popsockets Tahiti pour son accessoire pour téléphone portable avec une nacre, elle recevra la somme de 20 000 XPF offerte par la CCISM et 1 stand au marché de Noël 2018 offert par Papeete Centre-Ville.

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Ceux qui travaillent pendant les élections

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Ceux qui travaillent pendant les élections
PAPEETE, le 6 mai 2018 - Alors que plus de 200 000 citoyens Polynésiens étaient appelés à voter, d'importants moyens humains se sont mobilisés pour faciliter le processus électoral et assurer la sécurité de tous. D'autres ont profité de l'opportunité pour faire un peu de commerce. Car les affaires, ça n'est mauvais que pour les élus !

C'est par une belle journée, à peine arrosée aux heures les plus chaudes, que s'est déroulé ce deuxième tour des élections territoriales 2018. Les citoyens étaient nombreux à s'être déplacés et les trois partis encore en course étaient plus mobilisés que jamais pour tenter de convaincre les derniers indécis. Le nombre de défilés sur les routes et de drapeaux étaient d'ailleurs en forte augmentation par rapport au premier tour, donnant à la journée une très joyeuse ambiance de fête.

Mais outre les électeurs, que nous avions rencontré lors du premier tour, certains sont également mobilisés pour travailler en ce dimanche démocratique. D'abord dans les bureaux de vote, avec des assesseurs, puis autour des bureaux, avec les forces de l'ordre et des pompiers chargés d'assurer la sécurité de ce grand rassemblement, et enfin tous ces entrepreneurs qui profitent de la foule pour leur proposer des plats. C'est à eux que nous avons donné la parole aujourd'hui !


Gloria (à droite), assesseur au bureau n°3 de Pirae, et son amie Lorraine
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Comment se passe ce deuxième tour ?
Je trouve que les élections se passent très bien aujourd'hui, les gens sont beaucoup plus gais. J'ai l'impression qu'ils sont contents de venir voter, en tout cas plus qu'au premier tour ou aux élections précédentes. Il y a plus d'animations, plus de monde…

Pourquoi es-tu volontaire pour être assesseur ?
Je suis là pour un parti, et c'est très important que chaque parti soit représenté dans chaque bureau de vote. Il n'y a aucun problème cette année, tout le monde se respecte : chacun a fait son choix, on se doit de le respecter et de l'accepter. Je trouve qu'il y a eu un changement, plus de respect pour les institutions que par le passé. J'en ai vu des choses, et il n'y a pas si longtemps de cela… En fait, nous sommes dans une nouvelle ère, où les gens sont mieux dans leur corps et dans leur tête. Les gens se sentent mieux avec leurs convictions, et sont plus prêts à accepter celles des autres.

Tu me disais voir des électeurs revenir voter, qui avaient ignoré les derniers scrutins ?
Oui, des gens qui avaient une carte électorale vide, qui étaient restés chez eux aux deux dernière élections et même au premier tour. Et quand je les vois, je suis contente ! Il y a même des gens qui nous ont appelés pour qu'on viennent les chercher chez eux pour venir voter. J'en profite, comme j'ai fini, pour aller les chercher avec ma copine Lorraine ! On est contentes de rendre service.

Kalei et Vetea, pompiers professionnels de Faa'a
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Vetea : On nous a réquisitionnés pour le vote. Normalement nous n'étions pas de service, mais c'est le travail ! Il y a une autre équipes qui est mobilisée au cas où il y ait des appels sur la commune, le dispositif est complet. Nous-même, on n'a pas encore voté mais en on profitera, quand le monde va s'atténuer, pour aller voter avant la fermeture !

Kalei : Nous sommes ici pour porter assistance, c'est le rôle du pompier en toutes circonstances, et aussi pour secourir d'éventuels blessés. Pour aujourd'hui, il peut y avoir du soleil, ça peut être dangereux pour les personnes âgées et on est là pour les prendre en charge. Et s'il y a un accident de route, ou un problème, on peut intervenir. Aujourd'hui c'est calme, on a juste eu quelqu'un qui a trébuché, quelques bobos mais rien de grave. Et tant mieux, de toute façon on reste là pour assurer la sécurité des gens, au cas où. Ici on a une ambulance et des chaises roulantes en moyen logistique, on va aider les personnes qui ont du mal à se déplacer mais viennent voter quand même.

Adrien, président de l'association Nuurapae et responsable d'un snack temporaire au motu Ovini
Ceux qui travaillent pendant les élections
Qu'est-ce que l'association Nuurapae ?
Nuurapae est une association familiale de Faa'a, composée essentiellement de jeunes. Notre objectif est de mettre en avant notre culture polynésienne. On organise des spectacles, parfois des shows pour des mariages, des anniversaires, dans les hôtels…

Et vous profitez des élections pour faire une buvette et récolter des fonds… Est-ce que vous parlez politique avec vos clients ?
Nous, en tant qu'association, nous ne faisons pas de politique. Aujourd'hui nous avons pour but de récolter des fonds pour financer nos projets. On a voté avant d'ouvrir la buvette, mais maintenant on ne fait que travailler. Et surtout on ne parle pas politique... déjà parce que c'est interdit à tous les stands d'exposer sa couleur… Et je pense que cette interdiction de parler politique est une bonne chose pour la cohésion entre tous les présidents d'association qui tiennent un stand ici. On a peut-être des avis différents, mais là le but c'est la convivialité et lever des fonds pour nos projets !

Que penses-tu de cette façon de mêler business et politique ?
Déjà que la politique c'est compliqué, alors mélanger son opinion et ses affaires… Une seule chose est sûre, tout le monde a besoin de manger, quelque soit sa couleur politique !

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