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"Nous sommes pour le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple" (Jérôme Gasior)

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PAPEETE, 27 mars 2018 - Sept listes sont officiellement déclarées en course pour les élections territoriales d'avril prochain, auprès des services de l'Etat. Au nombre de celles-ci la formation "Union Polynésienne Républicaine" tente d'inscrire dans le paysage local son autre façon de faire de la politique.

Rencontre avec Jérôme Gasior, la tête de liste de l'UPR. Polynésien d'adoption, il se dit "très content de conduire un groupe qui représente tout le monde ; toutes les catégories socio-professionnelles. C’est une liste très jeune aussi : nous avons 40 ans de moyenne d’âge. Je pense que l’on est probablement une des plus jeunes. (…) Nous sommes face à des gens qui sont au pouvoir depuis près de 40 ans. Il est important que l’on mette en place un renouveau de la classe politique".

Quels sont les points forts de votre programme politique ?
Jérôme Gasior : Nous avons quatre points principaux : l’autonomie alimentaire, l’autonomie énergétique, l’autonomie financière et le renforcement de la démocratie dans notre collectivité.
Concernant l’autonomie alimentaire, on constate que 85 % de ce que l’on mange est importé. Juste pour le "ma’a", 48 milliards partent tous les ans à l’étranger. Nous voulons développer la permaculture, qui permet de produire beaucoup sur de petites surfaces, sans engrais ni pesticide… Mieux que le bio. En consacrant 2000 hectares à cette activité, avec quatre personnes qui travaillent par hectare, on peut arriver à l’autonomie alimentaire. Nous avons calculé que l’on peut générer un chiffre d’affaires de 12 millions par hectare. On veut former 8000 personnes sur 10 ans pour cette activité.
Hors production alimentaire, le secteur primaire doit aussi être mis à profit pour développer nos ressources à forte valeur ajoutée : le Ylang-ylang dont l’huile se vend 200 000 francs le litre ; le vétiver, 100 000 francs le litre ; le cône du Pacifique : le venin de ce coquillage se vend plus de 50 milliards le kilo et connait une pénurie mondiale, parce que l’on ne sait pas le synthétiser.
Le second point est l'autonomie énergétique. Elle est vitale aussi : on est loin de tout. (…) Nous voulons développer aux Tuamotu une filière de production d’algues pour produire du biocarburant et remplacer progressivement notre besoin en énergie fossiles. Des expériences concluantes sont menées en Espagne et en Californie. Le coût est aujourd’hui supérieur au baril de pétrole, mais ce n’est qu’une question de temps avant que cela change. On envisage de développer des projets utilisant l’énergie thermique des mers, notamment entre Tahiti et Moorea.
Le troisième point concerne l’autonomie financière. Aujourd’hui, on est très dépendants de la France avec 180 milliards par an de transferts. Cela représente un tiers de notre PIB( (Produit intérieur brut, ndlr). On souhaite s’assumer nous-même. Notre monnaie est trop forte, à cause de sa parité avec l’Euro. (…) Nous voulons créer une monnaie locale que l’on utiliserait en parallèle avec le franc, un peu comme les Suisses avec le ‘franc Wir’. On veut ainsi aboutir en Polynésie à la création d’une monnaie de ce type, en accord avec l’Etat. Pour l’instant le pouvoir de création de la monnaie est confié aux banques privées ; mais on peut la créer nous-même, au niveau du Territoire. Et au lieu de laisser cette activité aux banques, on la donnerait à tous les Polynésiens majeurs, directement. Cela pourrait représenter l’équivalent de 20 000 francs de dividendes pour chacun, tous les mois. (…) Une loi française de 2014 autorise déjà la création de monnaies locales ; une quarantaine d’expériences ont été conduites depuis 3 ans par des villes métropolitaines. On veut simplement aller plus loin dans la démarche, pour donner aux Polynésiens accès au dividende universel, faute de RSA (Revenu de solidarité active, ndlr) applicable ici.
Le quatrième point concerne la moralisation politique et la démocratie. On veut généraliser le principe du référendum populaire, à partir du seuil de 3000 signataires à une pétition. On veut donc de confier pouvoir au peuple par ce biais. Cela permettrait à la population d’exprimer son avis et d’avoir un regard sur le travail législatif de nos élus. Nous sommes pour le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple.
On veut aussi imposer la règle du casier judiciaire vierge à toute personne qui souhaite être élue. Et borner la longévité politique à deux mandats maximum. On veut également créer une commission de transparence chargée d’observer les dépenses des élus.

Cette tribune qui vous est offerte pour les élections territoriales, elle est importante ?
Nous n’avons pas raisonné en termes de tribune. Ces idées-là, il faut bien que quelqu’un les porte. On les met en avant parce qu’on voit qu’il y en a besoin et que personne ne va dans ce sens-là.


Comment envisagez-vous l’obstacle du premier tour de scrutin et des 16 000 à 18 000 voix nécessaires pour être qualifié au second tour ?
C’est difficile à dire. Nous ne sommes pas forcément devins. Maintenant ce que l’on voit, c’est que nos idées, les points forts de notre programme, parlent à un peu tout le monde. Nous avons des idées qui font mouche. Sera-t-on suffisamment représentatifs ou pas ? On verra ; mais on constate un fort impact. Les Polynésiens peuvent vite se positionner. (…) Nous sommes d’accord pour constater que 12,5 % des voix, ça fait beaucoup. On se bat pour essayer. On y croit. Si on ne gagne pas cette fois-ci, on continuera à défendre nos idées d’une façon ou d’une autre. Nous ne sommes pas là pour faire un coup. Nous sommes déjà là depuis 3 ans. On continue à se développer. On sera encore là dans 5 ans.

Vous avez fait campagne pour François Asselineau, à l’élection présidentielle et obtenu 1206 voix en Polynésie française (1,59 %). Qu’avez-vous mis en œuvre pour faire mieux cette fois-ci ?
Pour la Présidentielle, nous avons fait un très bon résultat. Il faut savoir que nous étions sept personnes de l’UPR à faire campagne. On n’avait pas de moyen et on n’avait jamais fait de politique. On a réussi à faire plus de 1200 voix, comme ça. Aujourd’hui, le contexte est différent. Nous avons multiplié par 15 nos adhérents, nous avons des bénévoles motivés, des gens qui nous ont rejoint avec une expérience politique : nous avons pris de l’ampleur par rapport à la Présidentielle d’avril dernier. On est passé de l’embryon au parti structuré qui se développe en permanence.


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Trafic d’ice : un prévenu déclare que l’on en trouve « partout à Tahiti »

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Trafic d’ice : un prévenu déclare que l’on en trouve « partout à Tahiti »
PAPEETE, le 27 mars - Six individus, âgés de 30 à 48 ans, comparaissaient ce mardi matin devant le tribunal correctionnel dans le cadre d’un trafic d’ice et paka. L’audition des prévenus à la barre a apporté de nombreux éléments quant au fonctionnement du trafic de méthamphétamines sur l’ile de Tahiti.

Ils étaient six à comparaître libres ce mardi devant le tribunal correctionnel de Papeete pour avoir participé, en qualité de revendeur ou de fournisseur, à un trafic d’ice et de paka entre janvier 2014 et mars 2016 sur l’île de Tahiti. Selon les périodes, les prévenus se rachetaient mutuellement l’ice. Tous avaient été appréhendés lorsque les enquêteurs s’étaient intéressés à l’entourage d’Esteban Lozano, l’un des frères de Mercedes Dubaquier. En garde à vue puis devant le juge d’instruction, ils avaient reconnu, chacun à leur mesure, s’être livrés au trafic.

Lors de l’audience, les questions du président du tribunal et les réponses parfois fournies des prévenus ont éclairé certaines facettes du trafic d’ice à Tahiti. Parmi les six individus, l’on retrouvait notamment un journaliste, un employé de la fonction publique - déjà condamné la semaine dernière dans l’affaire Dubaquier - mais aussi des multirécidivistes. L’un de ces dealers a d’ailleurs indiqué que l’on retrouvait toutes les catégories socio-professionnelles au sein de sa clientèle. Sur la question du trafic en lui-même, l’on a appris que la dose de 0, 25 grammes se revendait désormais pour 50 000 Francs, 0,10 grammes pour 20 000 Francs. Les prévenus avaient plusieurs fournisseurs selon les arrivages. Ils se déplaçaient beaucoup, nuit et jour sur tout l’île afin de livrer la clientèle. Leurs débuts dans le trafic correspondaient souvent au fait qu’ils soient devenus consommateurs d’ice. Car, comme l’a indiqué un prévenu à la barre : « je suis devenu accro dès les premières prises. J’ai commencé à trafiquer pour me payer ma propre consommation. » Cet homme a par ailleurs expliqué que l’on trouvait facilement de l’ice à Tahiti, « aussi facilement que l’on trouve du paka. » Il semble que cette audience, bien qu’instructive, n’ait cependant dévoilé que la partie émergée du trafic.


Lésions cérébrales irréversibles
Lors de ses réquisitions, le procureur de la République est revenu sur le déroulement de l’audience : « cela permet de comprendre que quelle façon il est si facile de tomber dans ce produit quand on a un travail régulier et une famille. L’on remarque que l’action de revente suit le début de la consommation. Je tiens à rappeler aux prévenus que ce trafic crée des victimes et que ces dernières sont leurs propres enfants. Monsieur C, par exemple, vous avez deux jeunes enfants. Au collège, peut-être qu’ils seront confrontés à l’ice et cela sera à cause de vous. » Puis, le représentant du ministère public n’a pas manqué de rappeler que l’ice « dégrade les organes vitaux que sont le foie et les reins. Il provoque également des lésions cérébrales irréversibles. » Des peines de 4 à un an de prison ferme, assorties d’obligations de soins et de formation, ont ensuite été requises.

Après en avoir délibéré, les magistrats ont condamné les prévenus à des peines de prison ferme comprises entre un an et 4 ans de prison ferme. Trois mandats de dépôts ont été délivrés. Un mandat d’arrêt a été décerné à l’encontre d’un septième prévenu qui était absent lors de l’audience.

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Affaire Papa Raymond : Laurent S. reste sous contrôle judiciaire

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Affaire Papa Raymond : Laurent S. reste sous contrôle judiciaire
La chambre de l'instruction a confirmé, ce mardi, la décision du juge des libertés et de la détention (JLD) dans l'affaire de proxénétisme dite "Papa Raymond". Suite à l'appel du parquet, Les magistrats ont maintenu le contrôle judiciaire de Laurent S. ainsi que le maintien en détention de l'une des gérantes du motel.

La chambre de l'instruction a confirmé les décisions du juge des libertés et de la détention, mardi. Elle a maintenu le placement sous contrôle judiciaire de l'homme d'affaires Laurent S. Elle a, en revanche rejeté, la demande de remise en liberté de l'une des gérantes du motel. La détention provisoire de la gérante est donc maintenue.

Le parquet avait fait appel, le lundi 19 mars, du placement sous contrôle judiciaire de Laurent S, chef d’entreprise poursuivi pour « viol » et « proxénétisme. » Le 17 mars dernier, l’homme Laurent S, directeur d’une grande entreprise de BTP, avait été mis en examen après avoir été entendu durant deux heures par le juge d’instruction, dans le cadre de l’affaire dite « Papa Raymond », mêlant proxénétisme impliquant des mineures et incitation à l’usage illicite de stupéfiants. L’affaire implique actuellement dix individus mis en cause pour avoir participé à un réseau de prostitution et dans lequel les prostituées étaient parfois rémunérées avec de l’ice.

Sept jeunes femmes, dont deux mineurs de 14 et 16 ans, auraient témoigné dans ce dossier. Les passes avaient lieu dans des appartements, au motel, mais également dans des voitures.

Rappelons que toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n'a pas été établie par un tribunal et que tous les recours devant les juridictions compétentes n'ont pas été épuisés.


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En Polynésie aussi on se forme en Prévention des Risques Terroristes

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En Polynésie aussi on se forme en Prévention des Risques Terroristes
PAPEETE, le 27 mars 2017 - Depuis lundi, la Polynésie compte six formateurs en prévention des risques terroristes. Afin de répondre à la nouvelle réglementation en vigueur et en vue des risques terroristes, la Commission Paritaire de Sécurité de Polynésie Française amis en place une formation de formateur en Prévention des Risques Terroristes les 22 et 23 mars derniers.

Dans le cadre de l’évolution des compétences des Agents de Prévention et de Sécurité (APS), communément appelé vigiles, mais aussi à cause de l’actualité souvent meurtrière, la Commission Paritaire de Sécurité de Polynésie Française (CPS.PF) a permis la mise en place d’une première formation de formateur en Prévention des Risques Terroristes les 22 et 23 mars 2018. Six formateurs ont reçu l’Attestation de Compétence Technique de Formateur Prévention des Risques Terroristes.

Afin de répondre à la nouvelle réglementation en vigueur, les agents de sécurité, communément appelés vigiles, disposeront dorénavant d’une formation à la prévention des risques terroristes. En effet, les derniers évènements survenus en métropole ont démontré l’importance de l’action des Agents de Prévention et de Sécurité dans le cadre d’un attentat.
C’est dans ce contexte que l’organisme de formation Conform HSCT situé à Faa’a, a organisé la venue de Mr Pierre Radajewski, formateur aux métiers de la sécurité et auditeur pour la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle Prévention et Sécurité, en provenance de métropole. Son objectif était de former des formateurs de Polynésie Française à la prévention des risques terroristes.
L’institut De Formation Du Pacifique et la société de sécurité South Pacific Securité ont pu faire participer trois de leurs formateurs à cette cession de formation. Au total, ce sont six formateurs polynésiens qui sont désormais titulaires de l’Attestation de Compétence Technique de Formateur Prévention des Risques Terroristes. La remise de diplôme s’est déroulée lundi 26 mars en présence des Vice-Président et Secrétaire de la Commission Paritaire de Sécurité de Polynésie française Roland Tautu et Léon Maihuti.

Seuls les agents disposant d’un casier judiciaire vierge et ayant obtenu l’autorisation des services du Ministère de l’Intérieur (C.N.A.P.S.) sont autorisés à exercer dans les métiers de la sécurité privée. Les agents de sécurité aux gros bras, repris de justice et toujours prêts à frapper ne font plus partie des acteurs de la sécurité privée depuis bien longtemps.
Une Carte professionnelle est obligatoire aujourd’hui pour accéder aux métiers de la sécurité. Les APS doivent justifier d’aptitudes professionnelles très vastes touchant à de multiples domaines. Leurs connaissances sont tout d’abord d’ordre juridique et notamment le code pénal, mais aussi le code de sécurité intérieur régissant les activités privées de sécurité.
Ils disposent également de connaissances dans le domaine de la lutte contre les incendies et sont à même de pouvoir vérifier le bon fonctionnement des moyens de première intervention. Ils disposent d’une formation aux gestes de premiers secours qui leur permet de pouvoir assister une victime jusqu’à l’arrivée des services compétents de l’état.

avec communiqué de presse

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La fourrière n'est toujours pas opérationnelle

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La fourrière n'est toujours pas opérationnelle
PAPEETE, le 27 mars 2018 - Alors qu'elle a été inaugurée le 20 février, la fourrière de Punaauia et de Paea n'est toujours pas opérationnelle. Selon nos informations, elle devrait recevoir les premiers chiens mi- avril.

Les premiers chiens de la fourrière de Paea et de Punaauia aurait dû arriver mi-mars, pourtant les cages du nouveau syndicat intercommunal pour la gestion de la fourrière animale (SIGFA) sont toujours désespérément vides. En effet la fourrière intercommunale ne peut accueillir d'animaux tant que l'incinérateur n'est pas fonctionnel. Hors les travaux de ce dernier ont pris du retard. "Les travaux devraient être terminés début avril et nous devrions être opérationnels d'ici la deuxième semaine d'avril. Tout dépend des travaux de l'incinérateur" explique Caroline Vivish, directrice du SIGFA.

Le SIGFA a pour mission d'accueillir les animaux errants, divagants, ou dangereux qui circulent sur le territoire des communes de Punaauia et de Paea mais également les cadavres d'animaux. Les agents de la Police municipale, en cours de formation, sont, quant à eux, chargés de la capture des animaux. Les chiens et chats seront accueillis huit jours. Pendant ce temps, les services rechercheront les propriétaires de l'animal ou un adoptant potentiel. Si au bout de ce laps de temps l'animal n'a toujours pas de propriétaire alors il sera euthanasié. Les propriétaires des animaux qui voudront les récupérer auront une amende à payer, ainsi que des frais de pensions et d'entretien. Les tarifs n'ont pas encore été fixés. Le SIGFA est la première fourrière intercommunale du territoire et la deuxième fourrière agrée du territoire.

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Santé : l’ARASS échappe à une procédure d’annulation

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Santé : l’ARASS échappe à une procédure d’annulation
PAPEETE, 27 mars 2018 - L’arrêté du 26 juillet 2017 portant création de l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale a été annulé par le tribunal administratif, à la demande du syndicat de la fonction publique. Mais le texte avait déjà été abrogé en octobre dernier au bénéfice d’un arrêté moins litigieux.

La justice administrative avait été saisie en septembre dernier à la demande du Syndicat de la fonction publique, pour demander l’annulation de l’arrêté 1206-CM du 26 juillet 2017 pris par le gouvernement en vue de créer l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale.

Dans la décision rendue mardi, le tribunal considère avec syndicat de la fonction publique, que les membres du Comité technique paritaire de la direction de la santé ont été consultés irrégulièrement en amont de la création de ce service, le 18 juillet 2017. Une question de forme. En effet, en dépit de la projection d’un exposé Powerpoint, le projet d’arrêté n’avait été communiqué aux membres de ce comité. "La présentation par diaporama qui, selon les allégations non contredites du syndicat requérant, a été faite en séance, ne pouvait permettre aux représentants du personnel de disposer d’une connaissance suffisante du projet d’arrêté pour émettre un avis éclairé, ce qui a été susceptible d’exercer une influence sur le sens de l’avis", considère le tribunal administratif pour justifier l’annulation de cet arrêté.

Il se trouve pourtant que considérant l’insécurité juridique que cela faisait courir à l’ARASS, au regard de la procédure alors en cours, le gouvernement avait pris un nouvel arrêté (1822-CM du 12 octobre 2017) et abrogé l’arrêté litigieux. Rédigé exactement dans les mêmes termes, ce nouveau texte avait été présenté dans les formes aux membres du Comité technique paritaire de la direction de la santé avant d’être acté en conseil des ministres.

La décision rendue mardi par le tribunal administratif est sans conséquence sur l’existence de l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale, que dirige Pierre Frébault depuis sa création.

Créée au troisième trimestre 2017, l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale a pour vocation de proposer les stratégies de politique publique et leurs financements dans les domaines de la santé, de la famille et des solidarités, de l’action médico-sociale et de la protection sociale. Elle a également pour mission de planifier, coordonner, évaluer et contrôler leur mise en œuvre. Elle est en charge notamment du pilotage opérationnel des décisions stratégiques, de la planification de l’organisation de l’offre de soins publique et privée ainsi que de l’offre de structures d’accueil social et médico-social. Sa création est prévue par le Schéma d’organisation sanitaire 2016-2021.

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COPF - Statuts non adoptés : Le financement du sport polynésien compromis ?

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Les nouveaux statuts du comité olympique de Polynésie française (COPF) n'ont pas pu être adoptés. Une majorité aux deux-tiers était nécessaire, mais l'ancien président du COPF Tauhiti Nena est parvenu à mobiliser 79 voix contre les 127 pour. Si aucune solution n'est trouvée avant le 14 avril, date butoir pour le versement des subventions, les assurances sportives pourraient ne plus être payées. Le vice président du COPF tente de rétablir la situation.
COPF - Statuts non adoptés : Le financement du sport polynésien compromis ?
Nous vous en parlions jeudi dernier dans l’article « Les rugbymen tahitiens ont créé leur association » évoquant la perte de repères de certains sportifs : un vote début mars au sein du comité olympique de Polynésie française (COPF) n’a pas permis l’adoption des nouveaux statuts demandée par le Pays. Le président de cette association de rugbymen en métropole avait déclaré « nous, joueurs, sommes perdus face à ces problèmes politiques, nous voulons juste jouer et représenter notre pays. »
 
Outre l’annulation d’une victoire en coupe du monde de rugby, la liste des conséquences liées aux problèmes internes au COPF est longue. Au delà des dégâts en terme d’image à l’étranger pour la Polynésie, que dire de la non-participation de Tahiti aux mini-jeux du Vanuatu ainsi que de la suspension de Tahiti par le Conseil des Jeux du Pacifique.

Quel est le fond du problème ? Selon les instances sportives gouvernementales, le Pays a entrepris depuis quelques années un « dépoussiérage nécessaire du mouvement sportif polynésien, une modernisation du système. » Plusieurs fédérations auraient un mode de gestion opaque et peu respectueux des règles administratives. Or il s’agit d’argent public, le système avait donc l’obligation d’être modernisé sous peine de voir se tarir la source de subventions.

COPF - Statuts non adoptés : Le financement du sport polynésien compromis ?
Moderniser le système de fonctionnement
 
C’est ainsi qu’au moment du renouvellement des délégations de service public, certaines fédérations ont vu leur dossier recalé comme la fédération polynésienne de boxe ou la fédération tahitienne de rugby. Le problème, c’est que le président d’une de ces fédérations recalées n’était autre que le président du comité olympique lui-même, M. Tauhiti Nena, par ailleurs président de son propre parti politique. Une décision de justice l’a ensuite contraint à quitter sa fonction de président du COPF, acquise selon le tribunal de manière irrégulière.
 
Un nouveau président du COPF, Louis Provost, a été élu par intérim par une majorité de présidents de fédération. La suite logique était l’adoption des nouveaux statuts, qui allait aboutir enfin à l’élection du nouveau président du COPF. Une des clauses de ces statuts impose l’adhésion automatique au sein du COPF des fédérations délégataires de service public.
 
La fédération polynésienne de rugby, pourtant délégataire de service public, bien que sur le terrain depuis début 2016, n’est toujours pas affiliée à ce jour au COPF, contrairement à la fédération tahitienne de rugby de Charles Tauziet, celle qui vient d’être épinglée tout dernièrement par la fédération internationale pour des irrégularités dans le mode de sélection de ses joueurs.
 
La fédération polynésienne de rugby attendait donc impatiemment que les nouveaux statuts soient votés sauf que…pour que les nouveaux statuts soient adoptés, la majorité doit être des 2/3. Même s’ils ne représentent qu’un tiers des votants, le nombre des « fidèles de Tauhiti Nena » a été suffisant pour bloquer le processus.
 
Conséquence, les subventions de fonctionnement du COPF (19 millions) seront suspendues à partir du 14 avril, la date butoir. Une autre subvention (23 millions) servant à payer l’assurance mutualisée de l’ensemble du sport Polynésien est également menacée. C’est donc l’ensemble du mouvement sportif qui est concerné par cette situation. SB

COPF - Statuts non adoptés : Le financement du sport polynésien compromis ?
Parole à Louis Provost, président du COPF :
 
Quel est le but de ce tiers de votants ?
 
« Leur but, c’est de soutenir Tauhiti Nena. Quand ces statuts seront adoptés, seulement les fédérations délégataires de service public pourront siéger au COPF et pourront voter pour un nouveau président. La fédération de Nena, qui n’est plus délégataire de service public, sera donc exclue. Il est soutenu contre vents et marées par certains parce qu’il crie au complot politique. Mais le fait que Tauhiti Nena ne soit plus président du COPF, c’est une décision du tribunal, pas une décision politique. Nena a été pris la main dans le pot de confiture, c’est la justice qui a tranché. Malgré cela, ils continuent à le soutenir. »
 
Le sport polynésien pourrait ne plus être financé ?
 
« Tauhiti Nena a déclaré que le COPF était sous pression du gouvernement. Je ne suis sous pression de personne. Tout le monde connaît ma couleur politique et elle n’est pas celle du gouvernement. Il y a eu un arrêté, je le soumets au vote, cela passe ou cela ne passe pas, c’est tout. Je prends acte. Cette mise à jour est conforme à nos statuts de 1999. A un moment donné, il faudra bien qu’on modernise ces statuts qui sont ambigus pour ce qui est de la reconnaissance des fédérations au niveau local et international. Ces statuts en l’état permettent à M. Nena de voir sa fédération reconnue à l’international alors qu’elle n’est pas reconnue par le Pays. Les nouveaux textes sont clairs et éviteront tout malentendu. »
 
Cette modernisation des statuts est nécessaire ?
 
« Une délibération du COPF de 1999 le prévoit. Pour pouvoir bénéficier de moyens humains et financiers, les fédérations doivent avoir la délégation de service public, ce qui leur permet ensuite d’être reconnues à l’international. Ils peuvent donc faire les championnats, les formations etc…C’est logique. Cela n’a pas été fait avant parce que le sport n’était pas dans les priorités. J’espère que cette délibération sera transformée en loi de Pays par le nouveau gouvernement, quel qu’il soit. Le problème de notre système actuel, c’est qu’on peut être ministre des sports, président de fédération, président du COPF…où est la limite à ne pas franchir ? Tauhiti Nena a bénéficié de ce système permettant cette accumulation des fonctions. Ces anciens statuts lui convenaient, comme ça il avait la main sur tout. On est pas à la botte du gouvernement, on est indépendants. Le COPF doit se mettre en régularité avec les statuts qui régissent le sport en Polynésie française, c’est tout. »
 
Et si le Pays, l’Etat, ne financent plus le sport polynésien ?
 
« Je travaille sur plusieurs pistes. Les présidents qui suivent Nena sans chercher à comprendre peuvent revenir sur leur décision. Car sans financement le sport polynésien n’ira pas loin. L’assurance de l’ensemble du sport polynésien est effectivement tributaire de cette subvention du Pays. Le COPF pourrait être attaqué en justice car c’est lui qui a souscrit le contrat d’assurance, c’est ce que j’ai essayé d’expliquer, par l’intermédiaire d’un courrier, à ces présidents de fédération pendant que Tauhiti leur disait « on est en train de vous faire peur, jamais cela n’arrivera… ».
 
« Ils pensent que Tauhiti Nena subit une injustice au niveau politique alors qu’en cumulant les fonctions, il s’est mis lui-même dans cette situation. Il crie au complot politique alors que c’est un certain Reynald Temarii qui vers 2002-2003 l’a mis à la tête de la fédération de boxe. (…) Je continue de travailler. On a quand même les 2/3 des fédérations qui vont dans le même sens. Je pars pour Brisbane le 7 avril pour la question de notre suspension au Conseil des Jeux. Même si on ne peut pas être affilié directement au CIO, je travaille sur une convention de partenariat qui pourrait nous permettre d’avoir des fonds pour aider au développement. » Propos recueillis par SB

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Rentrée scolaire 2018/2019 : les inscriptions bientôt ouvertes à Mahina

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Rentrée scolaire 2018/2019 : les inscriptions bientôt ouvertes à Mahina
MAHINA, le 27 mars 2018 - Le maire de la commune de Mahina informe que les inscriptions pour la prochaine rentrée scolaire seront ouvertes à compter du 3 mai. Le bureau des affaires sociales de la commune pourra accueillir les parents tous les jours, de 8 heures à midi.

Dans une note, le maire Damas Teuira informe les parents que le bureau des affaires sociales sera ouvert tous les jours de 8 heures à midi, pour les accueillir.

Et pour faciliter les démarches, il est demandé aux parents de fournir les pièces suivantes :

Pour une inscription en école élémentaire :
- acte de naissance de l'enfant ou copie livret de famille (page parent + enfant)
- quittance EDT, OPT ou bail de location
- en cas d'hébergement : fournir une attestation du propriétaire + pièce d'identité
- copie de la carte CPS
- deux photos
- certificat de radiation
- certificat médical
- en cas de séparation des parents : copie de la décision du Tribunal.

Pour une inscription à la maternelle :
- acte de naissance de l'enfant ou copie livret de famille (page parent + enfant)
- quittance EDT, OPT ou bail de location
- en cas d'hébergement : fournir une attestation du propriétaire + pièce d'identité
- copie de la carte CPS
- trois photos
- certificat de radiation
- certificat médical
- en cas de séparation des parents : copie de la décision du Tribunal.

Concernant cette fois-ci, les enfants des sections des grands et qui passent en CP, le maire demande aux parents de confirmer l'inscription de votre enfant dans la classe supérieure.

Au sujet des factures impayées, il vous est demandé de vous rapprocher de l'association Herenui. Vous pouvez contacter Heita au 40 48 11 35 poste 115, de 7h30 à 15h30 du lundi au jeudi, et de 7h30 à 14h30, le vendredi.

Pour les demandes de bourses, contactez Floriane au 40 48 11 35 poste 107, à partir du lundi 18 juin.


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Mahina : la collecte des déchets verts et encombrants sera perturbée

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Mahina : la collecte des déchets verts et encombrants sera perturbée
MAHINA, le 27 mars 2018 - La régie des déchets informe les usagers des secteurs Mahinarama, Supermahina et Ahonu que le calendrier de ramassage des déchets verts et encombrants du 26 mars au 11 mai sera perturbé.

La priorité a été donnée à la collecte des déchets ménagers de tous les secteurs de la commune en raison du long week-end de Pâques, et des deux jours fériés du mois d’avril 2018.

Le service technique œuvre afin de minimiser les retards et s’excuse auprès des administrés pour les désagréments causés.

Pour toute information nécessaire, merci de contacter le parc matériel ouvert tous les jours de la semaine (sauf week-end et jours fériés), du lundi au jeudi de 7h30 à 15h30 et le vendredi de 7h30 à 14h30, aux numéros suivants :
- standard service technique: 40 48 14 28
- régie des déchets : 89 78 93 62 / 89 70 58 63 / 89 27 45 61.

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Un festival pour populariser le jazz

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Un festival pour populariser le jazz
Papeete, le 27 mars 2018 - Le Conservatoire artistique de la Polynésie française organise, en partenariat avec la Maison de la culture, le premier festival international de jazz du 16 au 20 avril prochains à Papeete. Cette première édition promet de beaux moments musicaux avec à l'affiche Avis Harrell, Otmaro Ruiz et les meilleurs jazzmen du fenua.

"Lors du festival de 'ukulele l'an dernier, le musicien Andrew Molina s'est mis à jouer du jazz avec son 'ukulele. Nous nous sommes dit que cela serait bien que les Polynésiens puissent également en écouter. Le jazz a toute sa place dans le paysage musical polynésien", explique Fabien Dinard, le directeur du Conservatoire artistique de la Polynésie française, qui souhaite que ce festival puisse aider à populariser ce style musical souvent mal connu du grand public.
Et pour faire découvrir le jazz à tous, le conservatoire n'a pas hésité à faire venir des artistes de qualité pour la première édition de ce festival international.
"Je m’occupe du Big band, j’ai proposé de faire quelque chose avec cet orchestre cette année. Je connaissais bien Avis Harrell, et je me suis dit que ce serait bien de la faire venir. Quand j’en ai parlé à Fabien Dinard, il m’a demandé de faire venir une autre pointure pour qu’on organise un festival. J'ai alors pensé à Otmaro Ruiz qui était aussi déjà venu à Tahiti !", relate Frédéric Rossoni, qui dirige le département Jazz du Conservatoire.


UN GRAND CONCERT SUR LE PAEPAE
Un festival pour populariser le jazz
Ainsi, la show-woman Avis Harrell et le pianiste vénézuélien Otmaro Ruiz auront la sympathique tâche de ravir les oreilles du public du 16 au 20 avril. Plusieurs temps forts sont prévus par les organisateurs. Le mercredi 18 avril, Otmaro Ruiz va donner une master class de piano jazz, ouverte à tous, dans le grand auditorium du Conservatoire. Cette master class sera suivie d'un grand concert sur le paepae de l'établissement musical. Des groupes locaux, comme Coconut jazz, The Q, Rossoni Brothers ou encore avec Fabrice Cima seront invités à venir jouer en compagnie d'Otmaro Ruiz. "L'ambiance sera très sympathique. L'idée est de sensibiliser la population à cette belle musique un peu mystérieuse", note Frédéric Cibard, responsable de la communication du Conservatoire. Les organisateurs espèrent un large public éclectique pour ce concert à ciel ouvert.
"Le challenge est d'ouvrir le jazz a un nouveau public, que cette musique devienne populaire", insiste Jean-François Leou de Magic City, également partenaire du festival.
Puis, le jeudi 19 avril, Avis Harrell et Otmaro Ruiz prendront la direction du collège de Taravo pour aller à la rencontre de jeunes de classes Cham. Enfin le vendredi 20 avril, la première édition de ce festival se clôturera par un concert de Gala au Grand théâtre de la Maison de la culture. Les deux artistes internationaux joueront avec le Big band du Conservatoire, composé d'élèves et de musiciens de haut niveau. Jean Croteau et Ricardo viendront également les rejoindre sur la scène.
Que vous soyez aficionados ou novices en jazz, les organisateurs vous attendent pour cette édition qu'ils espèrent bien voir pérenniser dans le temps.


Un festival pour populariser le jazz
Avis Harrell, un répertoire éclectique

La diva américaine est née dans une famille de musiciens, à Washington. C’est auprès de sa mère et avec ses sœurs qu’Avis Harrell a appris à chanter. Sa voix puissante a été remarquée dès l’école primaire, et avant de terminer le lycée, elle avait déjà rejoint un groupe baptisé The Blue Mystics. Elle décide ensuite de s’installer à Los Angeles et est en quelque sorte pris sous son aile par Stevie Wonder. Avis Harrell est aussi connue pour avoir travaillé avec Ray Charles et Wayne Newton pendant plusieurs années. Surnommée la « reine de la polyvalence », elle est capable de chanter de la pop, du R&B et du jazz.

Un festival pour populariser le jazz
Otmaro Ruiz, un pianiste nommé aux Grammy

Né au Venezuela en 1964, Otmaro Ruiz a commencé le piano à huit ans. Il a aussi pris des cours de guitare, d’harmonie, d’histoire et d’esthétique de la musique. C’est en 1982 qu’il décroche son premier contrat en tant que musicien, dans un groupe pop. 1989 est une année charnière : Otmaro Ruiz s’installe à Los Angeles, où il obtient une maîtrise en interprétation jazz au California Institute of the Arts. Le pianiste a collaboré avec de nombreux musiciens de renom, dont Arturo Sandoval, John McLaughlin et Jon Anderson. Son travail a aussi été célébré en 2016 : il a été nommé aux Grammy Awards dans la catégorie meilleur arrangement pour sa version de la chanson Girl from Ipanema.

Un festival pour populariser le jazz
Infos pratiques

Mercredi 18 avril 2018 au Conservatoire
17h30 : Master class de piano jazz avec Otmaro Ruiz (grand auditorium, entrée libre 100 places).
18h30 : Concert de jazz à ciel ouvert sur le Paepae (entrée libre) avec les groupes :
Coconut Jazz : 4 morceaux + 1 avec Otmaro Ruiz ; The Q : 4 morceaux + 1 avec Otmaro Ruiz ; Rossoni Brothers : 2 morceaux + 2 avec AVIS + 1 avec Otmaro et en guest singer : Avis Harrell (si elle est présente).
Clôture avec Otmaro Ruiz en solo, ou en duo avec Fabrice Cima.

Vendredi 20 avril 2018 au Grand théâtre
à 19h30 : Concert du Big band du Conservatoire avec Avis Harrell et Otmaro Ruiz.
Invités : Jean Croteau et Ricardo.
Tarifs : 2 500 francs et 1 500 francs (moins de 12 ans) - Billetterie : Maison de la Culture et en ligne.

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Ecole primaire de Maupiti : les premiers travaux ont démarré

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Ecole primaire de Maupiti : les premiers travaux ont démarré
MAUPITI, le 27 mars 2018 - Quatre ans maintenant que la population de Maupiti attend la réconstruction de leur école primaire. Depuis quelques mois, la première phase des travaux a démarré, avec la rénovation des deux classes du cycle 2, de la CP à la CE2, du bureau du directeur et de la salle des maîtres. 84 millions de francs, c'est l'enveloppe qui a été allouée pour ce projet.

Les travaux de l'école primaire à Maupiti ont démarré en janvier. Face au coût conséquent de l'opération, la commune a choisi de répartir ces travaux sur plusieurs phases, "sinon la trésorerie de la commune ne sera pas assez suffisante pour financer tout ça. Il faut savoir que la commune doit avoir une réserve financière pour monter des projets, et financer une école à plus de 100 millions de francs, ce n'est pas possible pour nous", explique Woullingson Raufauore, maire de Maupiti.

La première tranche des travaux concerne la construction des deux classes du cycle 2 (CP à CE2), du bureau du directeur et de la salle des maîtres. 84 millions de francs, c'est l'enveloppe qui a été allouée pour ces travaux, financés à 95 % par l’État au travers du Fonds intercommunal de péréquation (FIP) et 5 % par la commune.

Deux fare OPH ont été installés dans la cour de l'école maternelle, pour accueillir les 48 élèves du cycle 2. "Afin qu'ils ne soient pas perturbés dans leur apprentissage", souligne Moana Greig, inspecteur de l’Éducation.

"Les travaux devraient s'achever vers la fin de l'année pour une inauguration en janvier 2019", indique le tāvana de Maupiti, surtout que cela fait quatre ans que les habitants de l'île attendent la réfection de cet établissement scolaire. "Il y a eu des démarches administratives et il fallait aussi que l'on trouve les moyens financiers, et le temps d'envoyer le dossier, de l'étudier et de voir si le terrain est apte, ça prend du temps", explique Woullingson Raufauore.

Au mois d'avril, l'entreprise en charge des travaux devrait entamer la rénovation des sanitaires. "L'année prochaine, nous allons relancer une autre demande de financement. Le but est de rénover toute l'école primaire", assure le tāvana.

L'école primaire de Maupiti accueille 154 élèves répartis dans sept classes allant de la maternelle à l'élémentaire.


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La liste A Ti'a Mai retoquée par les services de l'Etat

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La liste A Ti'a Mai retoquée par les services de l'Etat
PAPEETE, 27 mars 2018 - La liste A Ti’a Mai conduite par Heia Parau et Vatea Heller, pour les élections territoriales d’avril prochain, a été rejetée par les services de l’Etat, mardi après-midi.

Six listes demeurent enregistrées au bureau de la réglementation et des élections du Haut-Commissariat, après le rejet de la formation A Ti’a Mai menée par Heia Parau et Vatea Heller. Cette information publiée mardi après-midi par nos confrères de TNTV est confirmée par Vatea Heller selon qui "les dossiers des candidats étaient composés de trop de copies alors que la réglementation exige des originaux : c’est dommage mais c’est comme ça", explique-t-il : "notre défi était de taille : constituer une liste en moins de 15 jours avec des personnes issues des 8 sections électorales, à travers la Polynésie. Nous avons travaillé par email".

Vatea Heller et Heia Parau s'étaient présentés in extremis à 5 minutes de la clôture du bureau des enregistrements, lundi matin. Heia Parau avait passé une bonne partie de l'après-midi à tenter de compléter les documents de ses colistiers en joignant des originaux au dossier. Visiblement, l'entreprise a été reconduite mardi matin, mais en vain. L'élue de Faa'a a également évoqué l'attitude de certains maires des archipels, à Moorea, aux Marquises, aux Australes "qui ont refusé de donner les attestations à nos candidats".

"Pour nous, ce rejet n'est pas un problème", a assuré Vatea Heller, mardi soir : "le mouvement continue". Les deux candidats malheureux sont invités du journal télévisés de TNTV, mardi soir.

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La finale du défi-lecture inter-établissements professionnels a rassemblé 400 lycéens

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La finale du défi-lecture inter-établissements professionnels a rassemblé 400 lycéens
PAPEETE, le 27 mars 2018 - Mardi matin, le grand théâtre de la Maison de la culture a accueilli des élèves de lycées professionnels de Tahiti et Moorea. Ils se sont retrouvés pour participer au défi lecture. Un rendez-vous annuel, donné depuis près de 20 ans, porté par les documentalistes et qui vise à encourager la lecture au sein des établissements.

Le défi lecture inter-établissements professionnels de Polynésie est un événement bien connu des élèves, professeurs et documentalistes des lycées professionnels de Tahiti et Moorea. Il a lieu depuis près de 20 ans. Au total, pour cette édition 2018, ils étaient près de 400 élèves répartis en une quinzaine de lycées.

Le défi commence en général en fin d’année scolaire. "Un comité de documentalistes se réunit pour établir une liste de livres à étudier l’année suivante", explique Claude Terron, documentaliste du lycée professionnel de Moorea et chargée de communication. En juin 2017 ce sont la bande-dessinée Aya de Yopougon de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie éditée chez Gallimard, le roman La Petite fille de monsieur Linh de Philippe Claudel, le roman Terreur à Hiva Oa de Patrick Chastel paru chez Haere Pō et La Légende de Maui d’Edward Dodd paru aussi chez Haere Pō qui ont été retenus.

Les professeurs et documentalistes ont engagé leur classe dès le mois d’août suivant. Les élèves se sont plongés dans la lecture peu de temps après. Au fil des cours, élèves et enseignants ont étudié les œuvres pour être fin prêt pour la première étape du défi en décembre. "On propose alors un jeu en fin d’année pour se préparer à la final qui a lieu en mars." Et plus précisément, le 27 mars.

Mardi matin, trente questions de différents niveaux de difficultés, ont été posées au public lycéen. Les élèves, répartis par groupe de 5 ou 6 ont eu à répondre à ces questions présentées en trois sessions de 10. Ils ont écrits leurs réponses sur des feuilles prévues à cet effet et récoltées par un professeur désigné. Les groupes ayant remporté le plus de bonnes réponses ont été récompensés par un trophée et quelques cadeaux de partenaires.

"Je vois l’intérêt que cela suscite parmi les élèves", assure Claude Terron. "Le jeu les incite à lire, on les voit plus au CDI. Pour beaucoup ce sont les premiers livres qu’ils lisent ! " En début d’année, les lycéens n’ont pas le choix, la décision est prise par l’enseignant, "mais on voit qu’ils prennent du plaisir à être ici, regardez donc". De fait, le grand théâtre est plein de grappes d’adolescents tenus par le défi. Les encouragements, cris de joie mais aussi de déception fusent de toute part.

"À l’ère numérique, ce genre d’événement reste indispensable ", insiste Claude Terron. "Si on ne fait pas ça, que l’on ne pérennise pas les défis de ce genre, le support livre pourrait disparaître. On a déjà des réponses et comportements d’élèves qui interpellent lorsque l’on démarre en août."




La finale du défi-lecture inter-établissements professionnels a rassemblé 400 lycéens
"On est là pour gagner !"

Ariipaea, Vaihau, Ranivai, Poeiti, Mendy et Teiki en 1ère GA et 1ère ARCU du lycée Samuel Raapoto.
"Notre objectif c’est de gagner, on était deuxième l’année dernière on veut être premier cette année, on est venu pour l’emporter ! On a étudié quatre livres qu’on a bien compris Surtout ceux sur la Polynésie. On aime lire quand c’est sur la Polynésie. On répond aux questions, certaines sont difficiles, d’autres faciles, on s’adapte. C’est bien le défi lecture, ça nous permet de sortir un peu du lycée et de voir d’autres élèves."

La finale du défi-lecture inter-établissements professionnels a rassemblé 400 lycéens

La finale du défi-lecture inter-établissements professionnels a rassemblé 400 lycéens

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Kressmann : "La clé de demain c'est de l'audace et du dialogue constructif social"

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Kressmann :
PAPEETE, le 27 mars 2018. Olivier Kressmann, président du Medef, passera ce mercredi soir le relais. De la réforme des retraites, à la prorogation de la défiscalisation nationale, en passant par la réforme fiscale, il aborde les grands dossiers qui ont marqué ses quatre années comme patron des patrons polynésiens. Il fait également le point sur les grands défis à relever pour la création d'emplois.


Quel bilan faites-vous des quatre ans à la présidence du Medef ?
"Des dossiers importants ont abouti. Le premier, dans l'ordre chronologique, c'est la prorogation à 2025 du dispositif de défiscalisation nationale. C'était quand même très mal engagé à l'horizon 2015. Nous avons réussi après une action importante. Nous sommes allés avec la Nouvelle-Calédonie défendre ce dossier à Paris, au Parlement puis à l'Elysée et à Matignon. La prorogation à 2025 du dispositif donne de la visibilité aux entreprises.
Il y a aussi eu le plan de relance économique. L'ensemble des travaux ont été menés depuis trois ans dans une logique de de collaboration et pas seulement de coopération. On a des politiques qui ont bien voulu rentrer dans une approche d'entente et pas simplement d'écoute.
On n'a pas toujours forcément eu gain de cause mais cela a permis de partager avec le gouvernement et avec l'administration des visions qui sortent du traditionnel."

Pourtant, on se souvient, en décembre 2014, dans la lettre d'information du Medef, vous vous étiez dit "fiu de voir tous ces entrepreneurs, de petites ou grandes entreprises, déployer tant d’énergie et finir par s’épuiser". Vous réclamiez "la démonstration d’une volonté politique, le courage d’une parole et d’une action de nos responsables".
"Cette lettre a porté ses fruits puisqu'elle a été écrite en 2014. Il s'agissait de dire aux politiques : 'arrêtez de faire les apprentis sorciers en matière économique et sociale, surtout quand vous ne connaissez pas ce monde". La relance et le développement économiques passent obligatoirement par les entreprises. Ce message a été entendu. C'est le grand changement qu'on a vu s'opérer.
On est dans une vision de restructuration du tissu économique du pays qui commence à porter ses fruits. C'est passé par des efforts puisque nous avons fait des efforts à travers la réforme fiscale qui a permis d'assainir les comptes du Pays. Cette action faite, nous avons pu travailler de façon plus sereine sur un plan de relance juste et cohérent. Ce n'est jamais assez. Parfois ce n'est pas d'à-propos. Je ne suis pas sûr que le dispositif CAE (Contrat d'Accès à l'Emploi) était à développer dans le secteur marchand. Il avait toute sa raison d'être dans le secteur non marchand. Mais dans le secteur marchand, le CAE a cannibalisé le dispositif d'apprentissage. Pourtant l'apprentissage est la clé de la création d'emplois avec l'acquisition de compétences.
Parmi le positif, je retiendrai aussi l'issue du combat conséquent sur la qualification des avantages en nature. La caisse sociale avait la nécessité de remplir ses caisses. Non seulement on a mis en place les textes qui calibrent bien tout ça mais il y a eu aussi la loi du Pays qui a permis d'annuler les redressements qui se faisaient en 2016 et qui allaient encore impacter les entreprises à hauteur de 2.8 milliards de Fcfp.
Il y a aussi le dialogue en général très ouvert avec l'Etat, même au plus haut niveau, avec le gouvernement local et l'administration polynésienne. A ma prise de fonction, le monde patronal était vu par l'administration comme un monde de profiteurs, qui demandent toujours des aides et des subventions,

Quels sont vos regrets ?
"Un de mes regrets est de ne pas avoir réussi à faire évoluer le dialogue social dans ce pays. On a un chantier essentiel à faire aboutir : la protection sociale généralisée. Je constate que les évènements qui se sont passés montrent à quel point il y a une divergence de priorités avec certains partenaires sociaux. D'autres se montrent responsables et courageux dans leur décision, comme A Ti'a i Mua et puis il y a les autres qui font se poser beaucoup de questions.
On peut s'interroger sur le refus du dialogue social qu'ils ont. Dialoguer cela ne peut pas être de dire que tout ce qui existe ne peut plus bouger et on va dialoguer que pour les choses nouvelles.
Le dialogue social c'est remettre en cause l'existant car le monde évolue. On ne peut pas rester sur les acquis qui relèvent du passé. Le regret est sur l'échec de la loi réformant les retraites qui n'est pas seulement dû à un problème de dialogue social. Il faut avoir le courage à un moment donné d'enclencher la machine. Cet échec je l'attribue plus à un manque d'information de la population sur les enjeux de la réforme de la retraite. Mais ce n'est que partie remise. Ce sera le grand challenge de la prochaine mandature du président du Medef avec un pouvoir politique qui va dans l'audace économique et sociale.
La réforme du code du travail est quelque chose qui devra être décidé par le politique. Puis ce sera aux partenaires sociaux d'y travailler. La finalité est la création d'emplois et de penser à ceux qui n'ont pas de travail."


Code du travail : "Tout est bloquant. La Polynésie française devrait être un laboratoire"
Qu'est-ce qui le plus bloquant aujourd'hui dans le code du travail ?
"Tout est bloquant. La Polynésie française devrait être un laboratoire. Nous avons l'autorité sur tout à part le régalien. On a tout en main pour imaginer le travail d'une autre manière que selon la méthode française. On peut s'inspirer de ce qui se fait autour de nous ou faire du mix. Le travail au sens salarié n'est pas la seule réponse. Il faut considérer dans la notion de création d'emploi pas seulement le statut du salarié et il faut lui donner de la souplesse."

En plein période pré-électorale, avez-vous été contactés par des partis politiques ?
"Non. Nous n'avons pas de contact. Ils savent qu'on est dans une position apolitique. J'avoue que, pour l'instant, je n'ai pas vu dans les programmes de démarche d'audace. Pourtant je pense que la population est bien plus prête qu'on ne le pense. Les enjeux de demain avec l'économie bleue, le digital, les problématiques de fond, comme les retraites, commencent à être comprises de tout le monde. Je suis convaincu que la population est bien plus prête à s'engager sur des changements importants. La clé de demain c'est de l'audace, du dialogue constructif social et de l'ambition pour ce pays. Il faut sortir du cadre de l'assistanat dans lequel est encore la Polynésie. C'est nécessaire dans certains domaines mais cela ne doit pas nous empêcher d'essayer de nous en émanciper."

Election du nouveau président ce soir
L'assemblée générale ordinaire du Medef, qui regroupe 20 organisations sectorielles, se tient ce soir mercredi soir à partir de 17h30 à l'Intercontinental. Au programme : la présentation du rapport général annuel moral et financier de l’année 2017, l'approbation du budget 2018 et du taux de perception des cotisations, l'élection des administrateurs qui siègeront au conseil d’administration et des membres du bureau qui siègeront pour deux années.

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Foot - Il parie que son petit-fils sera international: "papy Cook" touche le jackpot

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Foot - Il parie que son petit-fils sera international:
Londres, Royaume-Uni | AFP | mercredi 28/03/2018 - Son grand-père a eu un peu de nez et beaucoup d'audace: la première sélection de Lewis Cook avec l'Angleterre mardi contre l'Italie a permis à son aïeul de récolter les fruits d'un pari osé placé quelques années plus tôt.

Quand il avait 18 ans et commençait à pointer le bout de son nez en équipe première à Leeds United, le grand-père de Lewis Cook, Trevor Burlingham, a placé un pari à 500 livres (570 euros) selon lequel Lewis Cook serait international anglais avant son 26e anniversaire, avec une cote de 33 contre 1.
Trois ans plus tard, le milieu qui évolue à présent à Bournemouth a fait son entrée en jeu mardi contre l'Italie à Wembley, source de grande fierté pour sa famille, et ce qui a permis à son grand-père d'empocher au passage les fruits de son pari, soit 17.000 livres (19.400 euros).
Burlingham a toutefois dû faire preuve de patience et le sélectionneur anglais Gareth Southgate a mis ses nerfs à rude épreuve: Lewis avait été convoqué en novembre pour le match amical contre le Brésil mais il n'était pas entré en jeu.
Vendredi, il était encore remplaçant face aux Pays-Bas mais n'était là non plus pas entré. Jusqu'à ce qu'enfin, mardi, il fasse ses débuts avec les "Trois Lions", pour les 19 dernières minutes de la partie.
Ce faisant, Lewis Cook est également devenu le tout premier joueur de Bournemouth à représenter l'Angleterre.
Le conte de fée n'a cependant pas été parfait puisque l'Italie est parvenue à égaliser en fin de match (1-1).
Trevor Burlingham n'a cependant pas fait aussi bien que le grand-père du Gallois Harry Wilson: l'aïeul, particulièrement confiant sur les gènes familiaux, avait en effet parié en 2000 que son petit-fils, alors âgé de 18 mois, serait un jour international gallois.
Il avait parié 60 euros, avec une belle cote de 2500 contre 1, ce qui lui avait permis d'empocher la somme rondelette de 150.000 euros en octobre 2013 quand Harry Wilson, 16 ans, était devenu le plus jeune joueur à porter le maillot du pays de Galles en entrant en jeu en fin de match contre la Belgique, dans un match de qualifications au Mondial-2014.

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Référendum en Nouvelle-Calédonie: Philippe trouve un "compromis" au bout de la nuit

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Référendum en Nouvelle-Calédonie: Philippe trouve un
Paris, France | AFP | mercredi 27/03/2018 - A près de sept mois du référendum sur l'indépendance, les élus de Nouvelle-Calédonie sont parvenus au terme d'une réunion marathon et au bout de la nuit à un "compromis" sur la formulation de la question qui sera posée le 4 novembre, une solution "proposée" par Edouard Philippe.

La question, a annoncé le Premier ministre lors d'une déclaration nocturne à la presse vers 1H30 du matin mercredi, sera la suivante: "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ?", avec un bulletin "oui" et un bulletin "non".
Ce choix, que M. Philippe a indiqué avoir "proposé" au terme de discussions "directes" et "franches", a été adopté après plus de quinze heures de réunion du 17e comité des signataires de l'accord de Nouméa, dont une phase finale de plus de sept heures à Matignon.
La formulation, qui va être soumise au Conseil d'Etat en vue de l'examen du décret convoquant les électeurs, "a un sens politique profond : elle permet à chacune des forces politiques de se positionner clairement", a fait valoir le Premier ministre, au côté des élus calédoniens et de la ministre des Outre-mer Annick Girardin.
En choisissant les deux termes de "pleine souveraineté" et d'"indépendance", le chef du gouvernement a en effet tenté de concilier les positions, avant la visite d'Emmanuel Macron dans l'archipel français du Pacifique, attendue début mai.
Les indépendantistes du FLNKS souhaitaient que la question fasse référence à la "pleine souveraineté" et pas à l'indépendance, mais une partie de la droite loyaliste souhaitait que les choix soient posés entre "indépendance" et "maintien dans la France".
"Les membres du comité des signataires considèrent que cette formulation, qui est un compromis, est conforme aux principes de clarté, de loyauté et de sincérité", est-il écrit dans le relevé des conclusions du comité des signataires de l'accord de Nouméa, qui se réunissait pour la 17e fois depuis la négociation de cet accord de décolonisation en 1998.
"On aurait été lamentables, indépendantistes comme anti-indépendantistes d'arriver à ce référendum avec un désaccord sur la manière dont la question devait être libellée", a souligné le député UDI Philippe Gomès, président de Calédonie Ensemble, principal parti loyaliste. "Finalement tout le monde a pu s'y retrouver, tant mieux pour notre pays", s'est-il réjoui.
"Ce qui est important pour nous c'est que les Calédoniens aient clairement le choix sur le terme d'indépendance et pas uniquement de pleine souveraineté qui était moins compréhensible", a déclaré Sonia Backès, cheffe de file des Républicains calédoniens (droite loyaliste).
Côté indépendantiste, le chef coutumier Roch Wamytan (FLNKS) a salué le "rôle important" du Premier ministre. Dans la soirée, M. Philippe a fait sept propositions de rédaction pour parvenir au choix final, ont rapporté les participants.
L'émergence d'un compromis est une bonne nouvelle pour le gouvernement et le processus néo-calédonien, alors que les tensions politiciennes étaient remontées d'un cran ces dernières semaines, sur fond de controverses au sein du camp non indépendantiste.
Si la date du 4 novembre a été fixée par les élus du Congrès calédonien la semaine dernière, les différentes chapelles loyalistes se sont écharpées ces dernières semaines sur l'exposé des motifs de la délibération, qui replaçait le référendum dans l'histoire coloniale de la Nouvelle-Calédonie.
Un désaccord qui a fait exploser en février un groupe de travail mis en place par Edouard Philippe pour "préparer l'après-référendum", baptisé "chemin de l'avenir" ou G10, avec le départ des Républicains calédoniens et du Rassemblement-LR. Le Premier ministre doit réunir ce groupe mercredi après-midi pour proposer "de nouvelles modalités de fonctionnement".
Le comité a par ailleurs refusé que la question de la sécurité et de la délinquance "soit instrumentalisée" dans le cadre de la campagne électorale, qui devrait porter des "messages de paix".
Plus qu'une indépendance jugée peu probable, c'est la perspective de frustrations et de désordres au sein de la communauté kanak, notamment parmi la jeunesse, qui suscite des inquiétudes, trente ans après les violents affrontements des années 80 qui puisaient leurs racines dans les conflits entre indépendantistes et loyalistes.

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Hilton à Faa'a : 16 à 18 mois de travaux prévus

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Hilton à Faa'a : 16 à 18 mois de travaux prévus
Faa'a, le 28 mars 2018. La demande de permis de construire pour la rénovation et l'agrandissement de l'hôtel Hilton de Faa'a, actuellement fermé, a été déposé. Le projet a été présenté officiellement présenté au maire de Faa'a ce mercredi matin.
Le coût des travaux est estimé, selon Fabrice Bohbote, directeur de projet de M. Wane, entre 2.5 et 3 milliards de Fcfp. Seize à 18 mois de travaux seront nécessaires. A sa réouverture, l'hôtel 5 étoiles disposera de 200 chambres.
Tropical architecture a été chargée de redonner vie à l'hôtel, fermé depuis plusieurs années.

Vous trouverez ci-dessous quelques esquisses présentées ce matin au tavana de Faa'a.

Hilton à Faa'a : 16 à 18 mois de travaux prévus

Hilton à Faa'a : 16 à 18 mois de travaux prévus

Hilton à Faa'a : 16 à 18 mois de travaux prévus

Hilton à Faa'a : 16 à 18 mois de travaux prévus

Hilton à Faa'a : 16 à 18 mois de travaux prévus

Hilton à Faa'a : 16 à 18 mois de travaux prévus

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Et le gagnant du tirage au sort est… Marcel Tuihani

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Et le gagnant du tirage au sort est… Marcel Tuihani
PAPEETE, le 28 mars 2018- Le tirage au sort pour déterminer l'ordre des listes aux élections territoriales a eu lieu mercredi matin dans les locaux du Haut-commissariat de la Polynésie française. Le numéro attribué à chacune des six listes, déposées ce lundi 26 avant 12 heures, va déterminer le placement des bulletins dans les bureaux de vote et la place des affiches sur les panneaux électoraux. Toutefois, les listes autorisées à concourir doivent encore être validées par les services de l'Etat avant le 30 mars.

Pour un peu, on se serait presque cru à un tirage au sort d'une coupe de monde de football mercredi au Haut-commissariat, sauf, que l'enjeu n'est pas de remporter le célèbre trophée en marquant le plus de buts possible, mais de gagner avec le plus de voix les élections territoriales, qui auront lieu les dimanches 22 avril et 6 mai prochains.
Six petites boules blanches numérotées, représentant chacune l'une des six listes enregistrées au bureau de la réglementation et des élections du Haut-commissariat lundi, ont été méticuleusement tirées au sort par Patrick Naudin, le secrétaire général adjoint du Haut-commissariat en Polynésie française.
Et à ce jeu de la politique et du hasard, c'est la liste Te Ora Api o Porinetia, de Marcel Tuihani qui a obtenu le numéro 1. Cette première place semble ravir Marcel Tuihani père : "Les électeurs choisissent toujours le premier bulletin, alors les électeurs prendront donc naturellement celui de Te Ora Api, et ensuite ils en prendront un autre", se réjouit Marcel Tuihani père, qui avoue toutefois que le plus important est de conserver cette première place. "Ça c'est une autre paire de manche !".
Ce tirage au sort a attribué le numéro 2 à la liste du Tavini Huiraatira, le n°3 à E Reo Manahune, le n°4 au Tahoera'a Huiraatira, le n°5 à Dignité bonheur (Union Polynésienne Républicaine) et le n°6 au Tapura Huiraatira (lire encadré).

"ON A PRESQUE VALIDE DÉFINITIVEMENT LES LISTES"
Et le gagnant du tirage au sort est… Marcel Tuihani
Toutefois, ce classement n'est pas définitif, car les listes doivent encore être étudiées puis validées par le Haut-commissariat afin de savoir si toutes les pièces demandées sont bien présentes. La liste de la formation A Ti’a Mai, menée par Heia Parau et Vatea Heller, a déjà été déclarée hors-jeu par les services de l’Etat, mardi après-midi, en raison de l'absence de documents originaux.
"On a jusqu'au 30 mars pour valider définitivement les listes. Ce sont les procédures classiques, le code électoral prévoit pour chaque dossier des pièces précises. On s'active au niveau du Haut-commissariat, on a presque validé définitivement les listes. On peut penser que d'ici à demain (ndrl jeudi), on va pouvoir faire paraître l'arrêt du Haut-commissaire qui valide l'ensemble des listes", précise le secrétaire général adjoint du Haut-commissariat.
Ensuite, une fois les listes validées, les militants pourront, dès l'ouverture de la campagne le 3 avril, se mettre à travailler à pied d'œuvre avec leurs pots de colle et leurs affiches pour aider leurs champions à remporter la victoire.


Les résultats du tirage

N° panneau Intitulé de la liste Nom du candidat tête de liste
1- Te Ora Api o Porinetia Marcel Tuihani.
2- Tavini Huiraatira Oscar Temaru
3- E Reo Manahune Tauhiti Nena
4- Tahoera'a Huiraatira Geffry Salmon
5- Dignité bonheur (Union Polynésienne Républicaine) Jérôme Gasior
6- Tapura Huiraatira Edouard Fritch


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Le Street Shop perquisitionné et placé sous scellés

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Le Street Shop perquisitionné et placé sous scellés
PAPEETE, 28 mars 2018 - Le Street Shop a été perquisitionné mercredi matin puis placé sous scellé. De la marchandise et des équipements sont saisis. Les gérants sont entendus sous le régime de la garde à vue.

C’est la fin d’une aventure commerciale qui aura duré un peu plus d’un mois. Le "smoke shop" ouvert le 12 février dernier a fait l’objet d’une perquisition par les agents de la direction de la sécurité publique (DSP) sur ordre du parquet de Papeete.

Quinze agents des forces de l’ordre ont participé à cette opération, avec le concours de Jipsy, la chienne de détection de stupéfiant de la police. Le magasin a été placé sous scellés en fin de matinée. La totalité de la marchandise est saisie pour inventaire, de même que de l'équipement informatique pour les besoins de l'enquête. Deux personnes sont actuellement en garde à vue. Une troisième pourrait les rejoindre dans la journée.

"Pour l'instant nous sommes uniquement sur le délit d'incitation à la consommation de produits stupéfiants qui est réprimé par le code pénal", a justifié le commissaire Mario Banner, mercredi matin.

Les enquêteurs de la DSP ont procédé ces derniers jours à des recherches, notamment sur la page Facebook de Street Shop Polynésie et à des observations de l'activité du commerce afin de "caractériser le délit", affirme aussi le patron de la DSP.

Le Street Shop de Papeete avait déjà fait l'objet d'un arrêté de fermeture administrative pour non-respect de la réglementation imposée aux établissements recevant du public (ERP). L'arrêté municipal 2018-111/DGS du 8 mars 2018, notifié le jour-même aux gérants du "smoke shop", constatait que les travaux mobiliers préalables à l'ouverture du commerce avaient été conduits sans autorisation, avant l'ouverture de la boutique faite sans l'aval de la commission de sécurité de Papeete. Il ordonnait en conséquence la fermeture administrative du magasin. Mais l'injonction était restée lettre morte depuis.

A l'appui d'un possible délit d'incitation à la consommation de produits stupéfiants, la perquisition de ce mercredi aura visiblement mis un terme à ce commerce dont l'ouverture avait suscité une levée de bouclier des confessions religieuses et d'une partie de la société civile. Commerce pour lequel les gérants s'abritaient derrière un flou juridique en prétendant s'adresser à des "collectionneurs".

Début mars, un arrêté avait été pris par le conseil des ministres pour interdire l'importation de graine de cannabis. Le Street Shop se faisait en effet fort auprès de ses "collectionneurs" d'un référencement rare de graines issues de croisements, tout en reconnaissant que leur culture relevait de l'infraction.


Le Street Shop perquisitionné et placé sous scellés

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Interpellé en possession d'héroïne à l'aéroport

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Interpellé en possession d'héroïne à l'aéroport
FAA'A, le 28 mars 2018. Un individu a été interpellé à l'aéroport de Tahiti Faa'a la semaine dernière en possession de 0,5 gramme d’héroïne. Après avoir déclaré qu'il avait ingurgité 7 grammes, l'homme a été transféré à l'hôpital où il a été opéré. Mais les médecins n'ont rien trouvé, la drogue s'étant peut-être dissoute.
En provenance de France, l'individu voyageait avec l'un de ses amis, âgé de 35 ans. Il était de passage en Polynésie. Il sera jugé ce jeudi en comparution immédiate.

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