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Les Indestructibles en vacances en Polynésie ?

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Les Indestructibles en vacances en Polynésie ?
PAPEETE, le 28 mars 2018. Juin-juillet sera marqué par le retour des Indestructibles, pour leur second film toujours sous la direction de Brad Bird. Disney/Pixar a dévoilé le nouveau poster (voir image ci-dessous).

Sur cette image on voit toute la famille Parr poser sur une photo de vacances, marques de bronzage et jeu de mots à l'appui. La famille Parr est-elle en vacances sur une île du triangle polynésien ? En tous cas, les filles du clan posent avec des colliers de fleurs et Hélène Parr (Elastigirl) porte une jolie fleur de frangipanier à l'oreille.

Dans le prochain opus qui sortira sur les grands écrans, la famille des Indestructibles coule des jours heureux mais dangereux avec les pouvoirs grandissants du petit Jack-Jack. Alors que Bob tente d'apprivoiser les capacités de son petit dernier, la famille doit faire face à l'arrivée d'un nouvel ennemi...

La sortie du film d'animation est prévue le 15 juin aux Etats-Unis.

Bande annonce du prochain film des Indestructibles

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Paea : il tue son frère dans une bagarre

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Paea : il tue son frère dans une bagarre
PAPEETE, le 28 mars 2018 - La nuit de mardi à mercredi aura été mortelle à Paea. La commune a été le théâtre d'une bagarre entre frères qui a mal tourné.

Un homme de 37 ans a été placé en garde à vue mercredi matin. Il est soupçonné d'être l'auteur des coups qui ont provoqué le décès de son frère à Paea.
Une dispute a dégénéré entre deux frères dans la nuit de mardi à mercredi. L'origine du différend entre les frères est inconnue. Cependant, le drame s'est tissé sur fond d'alcool selon nos confrères de TNTV.

L'auteur des coups présumé sera déferré jeudi devant le parquet puis présenté devant le juge d'instruction et le juge des libertés qui décidera de son placement éventuel en détention.


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Moorea: un randonneur sauvé grâce à la détermination et la pugnacité de ses amis

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Moorea: un randonneur sauvé grâce à la détermination et la pugnacité de ses amis
PAPEETE, le 28 mars 2018 - Organisateur de la X-Terra, Jean-Michel Monot raconte sur la page Facebook de l’événement sportif la nuit peu ordinaire d’un trio de sauveteurs, à Moorea. Avec René, un infirmier, le pompier Louis et Ness la chienne malinoise, ils ont sauvé un homme.

Lundi 26 mars, en soirée, vers 20h15, Jean-Michel Monot reçoit l’appel d’une amie. Laquelle s’inquiète car son mari, Yves, n’est pas revenu d’une randonnée démarrée sept heures plus tôt. "En 15 minutes une team est constituée." Jean-Michel Monot et l’infirmier René se rendent rapidement au départ du sentier qu’Yves a emprunté. Le départ de cette randonnée se trouve à Moorea, face à la résidence Sunset Beach. Les pompiers sont déjà sur place, ils cherchent le randonneur depuis la fin de l'après-midi. Sans succès. "Accompagnés de la chienne malinoise Ness et du pompier Louis, on a attaqué la crête."

Une crête impressionnante et du vent en continu

Il est plus de 21 heures. Au bout d'une demi-heure, le trio croise deux pompiers qui pensent être allés le plus loin possible sur la crête dangereuse du "Uui". Malgré cela, la team décide de continuer au-delà de cette position. La chienne Ness les encourage à aller plus loin. "De nuit, la crête est impressionnante avec des falaises de chaque côté et un vent continu."

Un moment, faute de traces, les trois hommes hésitent à continuer. La crête devient rochers escarpés. Guidés par la chienne, le trio reprend tout de même sa marche, lentement, en criant sans cesse le nom d’Yves. Mais aucune réponse. Vers 22 heures, après quasiment 2 heures de recherche et de marche, alors qu'ils sont tout prêt de la cime, une voix se fait entendre : c’est Yves. Émotions intenses. Mais celui-ci a fait une chute vertigineuse de plus de 15 mètres en contrebas ; il est stabilisé dans cette forte pente sur un arbre frêle qui lui a sauvé jusqu'alors la vie.

Avec beaucoup de difficulté, le trio parvient à le rejoindre. "Le diagnostic est sombre : cheville gauche cassée, cheville droite foulée, plusieurs côtes cassées au niveau du dos... Mais il est bien là, conscient. On prévient immédiatement la famille et les pompiers." Une équipe de sapeurs va arriver avec nacelle et cordes.

Avec ce matériel adapté, il faudra néanmoins deux bonnes heures pour sécuriser Yves et le sortir de la situation très dangereuse où il se trouvait. "Nous voici donc vers minuit et demi sur la crête ventée. En contact avec le "15", une intervention hélico est indispensable : impossible de le transporter sur cette crête escarpée."

Malheureusement, après une dizaine de tentatives, le Dauphin doit regagner la base à cause d'un vent trop violent. "Nous prenons la décision de tous rester sur place. On organise la fin de la nuitée. Les pompiers possèdent un matériel médical adapté et la présence de René, infirmier anesthésiste, permet, d'effectuer les soins nécessaires. Nous ne pouvons espérer qu’un médecin soit déposé."

Yves va mieux, la douleur est calmée, les fractures stabilisées... Mais vers 3 heures du matin, la pluie fait son apparition. "À 500 mètres d'altitude, en plein vent, une tente de fortune est montée pour protéger le patient. Deux pompiers sont redescendus pour reprendre des ravitaillements et du matériel. Vers 4 heures, de l'eau et des sacs plastiques remontent le moral de tout le monde." La sérénité est de mise malgré la situation délicate.

Premières lueur du jour

Vers 5h15, les premières lueurs du jour apparaissent. Encore 45 minutes avant que l'hélicoptère de la Marine ne fasse une nouvelle tentative. "On découvre la beauté du site : une vue splendide sur les Motus d'Haapiti."

À 6h05 le Dauphin est en stationnaire au-dessus de l’équipe. Le "plongeur" est déposé sur zone avec le brancard (planche) adapté. Il faudra une demi-heure de préparation pour transborder Yves de sa coque en position délicate, assurée par des cordes, sur la planche d'hélitreuillage. "Tout le monde est au diapason, aux ordres du plongeur, spécialiste des récupérations périlleuses (même en temps de guerre). L'aboutissement est proche. Chacun vient serrer la main d’Yves."

Il est 6h35 lorsqu'il s'envole dans le ciel pour être embarqué à l'intérieur de l'hélicoptère. Derniers saluts du plongeur qui le rejoint ; les sauveteurs tombent dans les bras, heureux de ce bon dénouement après douze heures sans dormir et de tension permanente. Tandis que la troupe redescend avec sécurité vers le Sunset, Yves est déposé au centre hospitalier du Taaone. "Sa cheville est tellement en mille morceaux que l’intervention n’est pas possible avant une dizaine de jours", indique Jean-Michel Monot.

"Amitié, technicité seront venues à bout de cet événement, finalement devenu simple incident", résume-t-il. Et il conclue : "Merci particulier à Louis et Gigi, pompiers de Moorea. À René et Ness la malinoise ! Avec ce récit, c’est l’idée de solidarité que nous voulons mettre en valeur. Si on peut faire en sorte qu’il y ait moins d’individualité, alors on aura tout gagner." Et que les participants au X-Terra se rassurent. La course ne passe pas dans ce secteur.
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Six millions de francs d'aides pour faire revenir nos jeunes diplômés

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Six millions de francs d'aides pour faire revenir nos jeunes diplômés
PAPEETE, le 28 mars 2018 - Une nouvelle aide vient d'être créée pour favoriser la création ou la reprise d'activité indépendante par les jeunes diplômés polynésiens. Des réductions d'impôts et jusqu'à 6 millions de francs de subventions publiques seront proposées aux jeunes polynésiens titulaires d'un diplôme à Bac+5 et âgés de moins de 35 ans.

Les Polynésiens qui poursuivent de longues études sont souvent confrontés à un dilemme à la fin de leur cursus : trouveront-ils un emploi au fenua dans leur domaine, ou doivent-ils poursuivre leur carrière à l'étranger ? Malheureusement, beaucoup choisissent de prendre un travail en Métropole ou à l'international, y construisent une vie et une famille et ne reviennent en Polynésie que pour leurs vacances. Une vraie hémorragie de nos jeunes les plus brillants...

Une nouvelle loi publiée au Journal Officiel du 15 mars créé une Aide à l'installation des jeunes diplômés et leur propose une solution alternative : revenir et créer leur propre emploi. Comme l'expliquait le porte-parole du gouvernement, Jean-Christophe Bouissou, à l'issue du Conseil des ministres du 31 janvier dernier : "Il faudra donc les inciter à (revenir) en les mettant sur des sessions d'entreprises existantes, en exonérant les personnes qui cèdent leur entreprise à des jeunes qui sont agréés du paiement de l'impôt, soit sur les sociétés ou les transactions. Il faut que ces jeunes demandent un agrément auprès des services de l'administration. Et dans ce cadre-là, les pouvoirs publics peuvent même intervenir en termes de soutien financier dans la création de leur propre activité. Il y a toute une panoplie de soutien, à la fois, financier direct et aussi sur des allègements de paiement d'impôts, et c'est notamment le cas pour l'impôt foncier, ou alors pour l'abaissement de la patente."

A qui est destinée cette aide ?

Le texte encadre très strictement quels jeunes diplômés pourront demander cette aide. Les critères publiés sont :
- vouloir exercer à titre indépendant, pour la première fois en Polynésie française, une activité professionnelle conforme aux qualifications que lui confèrent ses diplômes ;
- être de nationalité française et âgé de moins de 35 ans au 1er janvier de l'année au cours de laquelle il présente sa demande d'aide ;
- être titulaires de diplômes de l'enseignement supérieur sanctionnant un cursus d'au moins 5 années d'études après l'obtention du baccalauréat.

Finalement, tous les jeunes diplômés titulaires d'un diplôme de niveau Bac+5 pourront bénéficier de cette aide, même s'ils ont obtenu leur master en Polynésie. Nous allons même voir ci-dessous que ce sont finalement eux qui auront le plus de chances de profiter de ces aides.

Car si vous êtes concerné, il faudra déposer un dossier à la direction générale des Affaires Économiques (NDA : c'est notre interprétation du texte, la DGAE est injoignable depuis hier, nous empêchant de confirmer la procédure). Ensuite, une commission composée du ministre de l'Économie, de hauts fonctionnaires et "de personnalités désignées en raison de leurs compétences" examinera ce dossier et accordera son agrément au jeune diplômé en fonction de ces critères :
- son projet professionnel ;
- son parcours scolaire et universitaire en Polynésie française et éventuellement hors de Polynésie française ;
- la conformité de son projet à ses qualifications professionnelles ;
- son aptitude à réaliser son projet ;
- la situation de son projet (Tahiti, Moorea ou autre île) ;
- ses notions de "reo maohi" ;
- sa situation financière au regard notamment de celle de son conjoint et éventuellement de ses parents et grands-parents ;
- la viabilité de son projet ;
- les modalités de financements complémentaires figurant dans un plan de financement ;
- l'obtention des autorisations administratives éventuellement nécessaires à la réalisation du projet ;
- la disponibilité des crédits budgétaires alloués au dispositif.

Une procédure lourde

Si la commission aime le dossier du jeune diplômé, elle donne son avis sur l'agrément du demandeur, le montant des aides à lui accorder et éventuellement les exemptions d'impôts à accorder. Le ministre de l'Économie fait son propre rapport. Ces deux avis sont examinés en conseil des ministres qui publie un arrêté rendant l'agrément officiel... Sauf pour les aides financières, qui sont accordées par un autre arrêté, cette fois du Président de la Polynésie. Ce n'est pas si simple et on peut regretter la lourdeur administrative de la procédure, même si les avantages accordés (voir encadré) peuvent en valoir la peine selon l'activité envisagée.

Par contre, et c'est dommage vu l'objectif officiellement affiché, les conditions contraignantes qui ont été prévues pour recevoir l'agrément peuvent rendre toute la procédure impossible pour un jeune diplômé Polynésien installé à l'étranger : la commission d'agrément veut ainsi pouvoir auditionner le demandeur, ce qui va vite se révéler compliqué (le texte prévoit que la commission peut aussi recevoir un proche du candidat si elle le choisit). De plus, l'un des critères à respecter est d'avoir déjà reçu toutes les autorisations administratives nécessaires au projet avant même de recevoir l'agrément... Sauf que ces autorisations peuvent demander des mois de procédure et sont presque impossibles à obtenir depuis l'étranger. Enfin, si le jeune diplômé est déjà rentré à Tahiti pour commencer ses démarches et qu'il a ouvert une patente en attendant l'aboutissement de ses demandes, il est déjà hors des clous du critère "vouloir exercer une activité professionnelle à titre indépendant, pour la première fois en Polynésie française"... Bref, ceux qui espèrent profiter de ces aides devront soit avoir la chance de rentrer parfaitement dans toutes les cases, soit compter sur la souplesse de la commission d'agrément, du conseil des ministres et du président du Pays. Bienvenu à la maison !


Les aides : avantages fiscaux et subventions directes
Les avantages que pourra recevoir un jeune diplômé agréé sont :
- Lorsque le projet consiste en la reprise d'une activité préexistante, le vendeur est exonéré d'impôt sur les sociétés et d'impôt sur les transactions sur le prix de cession des actifs professionnels au jeune diplômé agréé ;
- les mutations de propriété à titre onéreux de fonds de commerce ou de clientèle sont exonérées de droits d'enregistrement lorsque le cessionnaire (NDLR : l'acheteur) est un jeune diplômé agréé ;
- lorsque l'activité projetée par le jeune diplômé agréé est exercée dans des locaux faisant l'objet d'un bail commercial ou d'un bail professionnel, les bailleurs (NDLR : les propriétaires) s'engagent à baisser le loyer en échange d'un avantage fiscal. Ils reçoivent un abattement de 50% sur la valeur locative servant de base au calcul de la contribution des patentes et de l'impôt foncier sur les propriétés bâties, applicable du mois de la déclaration et jusqu'au 31 décembre de la deuxième année qui suit ;
- les jeunes diplômés agréés peuvent bénéficier d'une aide financière directe déterminée sur la base du plan de financement fourni dans la demande d'agrément. L'aide est au plus égale à 30% des investissements projetés toutes taxes comprises, dans la limite d'un plafond de 6 000 000 de francs. Cette subvention est incompatible avec toute autre aide publique directe.

C'est la commission d'aide aux jeunes diplômés qui décidera de quelles réductions fiscales et subventions sont nécessaires à la réalisation du projet. Tout bénéficiaire s'engage à "exercer de manière continue l'activité pour laquelle il a été aidé pendant 5 ans à compter de la délivrance de l'agrément."



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Nucléaire : l’association 193 se glisse dans le débat des territoriales

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Nucléaire : l’association 193 se glisse dans le débat des territoriales
PAPEETE, 28 mars 2018 - Une lettre ouverte de l’association 193 invite les groupes politiques candidats aux élections territoriales à se positionner vis-à-vis de ses revendications sur la question du nucléaire.

Organisation d’un référendum local sur le fait nucléaire en Polynésie française ; réforme de la loi Morin d’indemnisation des victimes du nucléaire ; prise en charge totale par l’Etat des dépenses engagée depuis le début par la Caisse de prévoyance sociale pour le traitement des cancers reconnus potentiellement radio-induits ; réalisation d’une étude sur effets transgénérationnels du nucléaire : dans une lettre ouverte adressée mardi, l’association 193 interpelle les groupes politiques en campagne pour les élections territoriales et leur demande de se positionner publiquement sur les combats qu'elle mène depuis bientôt trois ans.

"Certains d'entre vous seront aux commandes du fenua d'ici quelques jours", constate la lettre ouverte. "La politique a ouvert les portes aux essais nucléaires et l'Etat français en a profité pour s'installer. Aussi, aujourd'hui, c'est la politique qui doit demander à l'Etat, justice, réparation et versement des dommages et intérêts. L'Association 193 souligne qu'elle veillera à ce que les populations polynésiennes, oubliées du nucléaire, obtiennent réponse à leur appel lancé par la pétition, et formule le souhait, que tous polynésiens que vous êtes et que nous sommes, nous arrivions à nous unir autour de cette problématique qui n'a que trop duré".

L’association 193 assure compter "plus de 54000" signataire à la pétition mise en circulation début 2016 pour demander l’organisation d’un référendum local sur le fait nucléaire en Polynésie française, "soit un quart de l'électoral local".

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Golf - Championnat de Polynésie : Un nouveau titre pour Vaea Nauta

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Vaea Nauta a obtenu ce week end le titre de championne de Polynésie 2018 en remportant la finale du championnat face à Maggy Dury. C'est le troisième titre consécutif pour cette golfeuse de 23 ans. Interview.
Golf - Championnat de Polynésie : Un nouveau titre pour Vaea Nauta
Le championnat de Polynésie de golf s’est déroulé à Atimaono ce week end, sous l’égide de la fédération polynésienne de golf. En 1e série homme c’est Jérémy Biau qui décroche le titre face à Apo Wohler alors qu’en 1e série femme c’est Vaea Nauta qui s’impose face à Maggy Dury. En 2e série homme c’est Patrice Jegou qui s’impose face à Yann Teagai alors qu’en 2e série femme c’est Ghislaine Taero qui s’impose face à Marthe Dupieux.
 
La prochaine compétition du calendrier de la fédération polynésienne de golf, présidée par Christian Lausan, est le 3e « Classic Central Tahiti Infos » prévu le samedi 31 mars, dimanche 1er et lundi 2 avril prochains à Atimaono, Papara, une compétition à laquelle le public peut assister gratuitement. SB / FPG
 
Parole à Vaea Nauta :
 
Peux-tu te présenter ?
 
« J’ai 23 ans, je travaille actuellement en tant que contrat volontaire au développement (CVD) auprès la direction de la jeunesse et des sports. C’est un contrat d’un an non renouvelable mais rémunéré au même titre qu’un agent de catégorie B. Mon père est de Tubuai, ma mère est de Tahiti. Je suis née à Tahiti et j’ai grandi surtout du côté de Papara-Mataeia. Je joue au golf depuis 9 ans maintenant. »
 
Quelques mots sur ton récent titre ?
 
« Lors de la demi-finale, j’étais opposée à Véronique Chang une joueuse expérimentée. C’était un défi pour moi que de la battre mais en raison de crampes elle a dû déclarer forfait. En finale, face à Maggy Dury, on va dire que cela a été assez facile car elle n’était pas dans un bon jour. Je n’ai pas eu l’adversaire auquel je m’attendais. J’ai pu en profiter pour prendre de l’avance et m’imposer. »
 
Tu enchaines les titres de championne de Polynésie ?
 
« Effectivement, j’ai eu ce titre en 2017 ainsi qu’en 2016. C’est toujours enrichissant de conserver ce titre. »
 
Tes prochaines compétitions ?
 
« Même si je travaille, car je serai en mission pour la DJS pour le marathon de Moorea, je participerais au scramble du Tournoi Tahiti Infos. J’invite le maximum de personnes à participer ou à venir assister au tournoi. J’enchainerai avec le tournoi de Fei Pi et ensuite avec l’Open International au mois de mai. » Propos recueillis par SB


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Surf Pro - World qualifying series : Mihimana Braye 22e mondial

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Mihimana Braye est actuellement le meilleur espoir de relève de Michel Bourez qui, rappelons-le, est dans le tour professionnel WCT pour la 10e année consécutive. Mihimana Braye participe actuellement au Barbados Pro, la 21e compétition du circuit des world qualifying series. Il est actuellement à la 22e place mondiale suite à sa 3e place lors du Martinique pro.
Surf Pro - World qualifying series : Mihimana Braye 22e mondial
Après une saison 2017 qu’il a pu terminer dans le Top 112, synonyme de qualification pour les plus grosses compétitions du circuit des world qualifying series 2018, Mihimana Braye a bien débuté la saison. Après une 73e place lors de sa première compétition, gêné par une blessure, il a obtenu une 9e place lors de sa deuxième compétition australienne, le Sydney Pro (WQS 6000).
 
Il a ensuite enchainé avec une compétition WQS 3000, le Martinique Pro, où il a pu obtenir une magnifique 3e place en parvenant à se hisser jusqu’en demi-finale, s’inclinant face à Nate Young, un surfeur du WQS. Il a pu ainsi remonter de 29 places pour obtenir la 22e place au classement WQS mondial. Les 10 premiers du classement WQS en fin de saison rejoindront l’élite du Top 32 en 2019.
 
L’année est encore longue mais Mihimana Braye a fait un excellent début. Aussi à l’aise en backside qu’en frontside, ses manœuvres à la fois fluides et puissantes ont obtenu la faveur de juges WSL.
 
Il est entré en lice ce mercredi matin lors du Barbados Pro en remportant sa série du round 2. Il a notamment pu scorer un 7.50 sur 10, la meilleure note de la série sur une seule vague, pour un total de 12.47. SB / WSL

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AR Marae une application en réalité augmentée pour le Marae 'Arahurahu

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AR Marae une application en réalité augmentée pour le Marae 'Arahurahu
PAPEETE, le 28 mars 2018 - La ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, le président de la CCISM, Stéphane Chin-Loy, et Philippe Martin ont présenté, mercredi, la première application en réalité augmentée de l'école Poly 3D à vocation touristique.

La ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, et le président de la CCISM, Stéphane Chin-Loy, ont signé, mercredi, une convention liant le ministère du Tourisme avec l'école Poly3D. C'est dans ce cadre que Philippe Martin, le responsable des études chez Poly3D a présenté la première application mobile en réalité augmentée qui permettra aux visiteurs du Marae 'Arahurahu de "vivre une expérience immersive".


AR Marae une application en réalité augmentée pour le Marae 'Arahurahu
La ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, a pu tester une version de l'application, avant de visiter les locaux de l'école Poly3D.

L'application AR Marae, permet de visiter le marae 'Arahurahu en suivant un parcours prédéfini. L'utilisateur pourra voir des représentations et des reconstitutions commentées en plusieurs langues.


AR Marae une application en réalité augmentée pour le Marae 'Arahurahu
Les touristes pourront ainsi découvrir comment les sculpteurs travaillaient la pierre. Ils pourront également observer une reconstitution en 3D du marae et voir comment les anciens vivaient sur ce site sacré.

Les élèves de Poly3D ont également élaboré une modélisation du fare tupapa'u là où il se trouvait originellement. Enfin, grâce à l'application les visiteurs pourront assister à une cérémonie d'offrande avant de poser et de se prendre en photo avec un Aito.


AR Marae une application en réalité augmentée pour le Marae 'Arahurahu
L'utilisateur pourra également visualiser des éléments 3D tels que la reconstitution de la maison funéraire ou encore observer des animations de scènes caractéristiques de l'époque. Durant la visite, l'utilisateur sera accompagné d'une description audio de ce qu'il sera en train de regarder afin de lui apporter les informations nécessaires à la compréhension du site.

Pour y accéder, les visiteurs devront avoir téléchargé l'application avant de se rendre sur le site. Une fois sur place ils pourront découvrir les surprises que leur réserve l'application hors connexion. Elle sera disponible sur les plateformes de téléchargement Google Play Store et Apple Store, mais aussi via un site internet.

Cette visite a été l'occasion de faire visiter les locaux de l'école Poly3D mais surtout de montrer le savoir-faire des étudiants.

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Le Festival des îles : La fête du football sous toutes ses formes

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Du samedi 31 mars au samedi 7 avril prochain, la Fédération Tahitienne de Football (FTF) organisera la 10ème édition du Festival des îles : la " Coupe du monde " des îles.
Le Festival des îles : La fête du football sous toutes ses formes
Créé en 2008, le Festival des îles, aussi connu sous le nom « Challenge Alphonse Greig » en hommage à l’un de ses pères fondateurs, avait regroupé pour sa première édition 120 participants engagés dans une seule discipline : le football. Ils représentaient alors quatre îles : Tahiti, Moorea, Raiatea et Hiva Oa.

Depuis, il n’a cessé de prendre de l’ampleur pour devenir aujourd’hui un des événements sportifs les plus populaires du fenua, regroupant des participants de l’ensemble des archipels.

Aujourd’hui, cette grande fête polynésienne, désormais incontournable, célèbre le football sous toutes ses formes : le football à 11, qui rythme le calendrier sportif polynésien tout au long de l’année, le futsal, dont la popularité ne cesse de croître, et le beachsoccer, marqué ces dernières années par les exploits des Tiki Toa.

Le Festival des îles accueillera cette année 2 018 participants, dont près de 700 femmes, issus de 30 îles des 5 archipels de la Polynésie française.

Le Festival des îles : La fête du football sous toutes ses formes
Pirae, capitale du ballon rond

Comme chaque année, les divers tournois sont répartis sur les complexes sportifs de la ville de Pirae : Fautaua, Taaone, JT, Dragon et le Centre de Formation de la FTF
135 équipes sont engagées, représentées à 57% par les joueurs des îles. Avec 84 équipes participantes, le futsal sera une nouvelle fois la discipline phare de ce 10ème Festival des îles.

Le football féminin fait son apparition

Cette dixième édition verra la première apparition d’une compétition féminine de football à 8. Le développement du football féminin est un des axes majeurs de la politique sportive de la fédération tahitienne de football. Pour cette première, 13 équipes dont 3 des îles participeront à la fête.

Des matches de prestige

Une cérémonie d’ouverture riche en couleurs, prévue le lundi 2 avril à 17H à Fautaua, sera suivie du match amical des « Aito Arii », notre sélection de futsal, face aux « Cagous » de Nouvelle-Calédonie. Le coup d’envoi sera donné à 19h à la salle Louis Babo Aitamai de Fautaua. Les sélections se rencontreront à deux autres reprises, le mercredi 4 et le vendredi 6 avril, même lieu même heure.
 
La cérémonie de clôture est quant à elle programmée au Stade Pater le samedi 7 avril en début de soirée, à l’issue des finales de futsal, beach soccer et football.

Enfin, pour clôturer cette semaine de célébration du ballon rond, les amoureux du football pourront assister au quart de finale de la Ligue des Champions de l’OFC qui opposera l’AS Dragon, le champion polynésien, au club fidjien Lautoka FC.

Billets et Pass Foot

Pour accéder aux matches et aux festivités, les spectateurs doivent se munir de billets, vendus à 500 xpf la journée, ou de « Pass Foot » à 2000 xpf donnant accès à l’ensemble de la compétition, soit six journées de matchs, sauf les finales et les matches internationaux de futsal.

Le tarif des places pour les matchs de futsal entre Tahiti et la Nouvelle-Calédonie est de 500 XPF pour le public et 300 XPF pour les participants. Tous les pass foot et billets sont en vente au siège de la FTF situé au Complexe Sportif Napoléon SPITZ, à Fautaua. KK / FTF

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Territoriales : Seule la liste de l'UPR attend encore sa validation

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Territoriales : Seule la liste de l'UPR attend encore sa validation
PAPEETE, 28 mars 2018 - Le Haut-commissariat a annoncé mercredi après-midi avoir délivré un récépissé définitif aux listes du Te Ora Api o Porenetia, Tahoeraa Huiraatira, et Tapura Huiraatira. Une validation définitive avait déjà été délivrée lundi à la liste du Tavini Huiraatira et à E Reo Manahune. Seule la liste déposée par l'UPR était toujours en cours d'instruction par les services de l'Etat, mercredi. Le Haut-commissariat doit terminer ce jeudi au plus tard la vérification de la régularité des candidatures au Territoriales déclarées dans le délai légal.

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Ciné Kid, un ciné sans les parents pour les 6 -12 ans

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Ciné Kid, un ciné sans les parents pour les 6 -12 ans
PAPEETE, le 28 mars 2018 - L’initiative Ciné Kid, originale, n’a pas de semblable. Ni en Polynésie française, ni en France. Le principe ? Proposer aux enfants une matinée au cinéma sans leurs parents. Tout est pris en charge, la surveillance, l’encadrement, l’animation, le goûter et, bien-sûr, la projection de cours et de longs métrages. La première est prévue le samedi 7 avril.

"C’est une initiative complètement nouvelle", assure Patricia Dybman à l’origine du concept Ciné Kid. "Il existe bien des séances de cinéma pour les enfants ailleurs, mais les enfants ne sont jamais laissés seuls dans la salle. Les parents sont présents, du moins à ma connaissance. Avec Ciné Kid, les parents ne sont pas autorisés à entrer, c’est vraiment un moment offert aux enfants pour qu’ils puissent découvrir le cinéma en toute liberté, avec leurs copains."

Le premier rendez-vous est prévu le samedi 7 avril entre 8h30 et 11h30. Les enfants, entre 6 et 12 ans, sont attendus à l’entrée du cinéma Liberty où ils seront entièrement pris en charge. "Les parents ont une matinée de libre pour se reposer, faire des courses, faire du sport en toute tranquillité, les enfants passent du bon temps." Mais attention, Ciné Kid n’est pas une garderie.

Aventure, rêve, émotion

"Le cinéma, c’est l’aventure, le rêve, l’émotion, la joie, le partage, le but de Ciné kid Tahiti est de donner le goût aux enfants de fréquenter, seuls, sans leurs parents, les salles obscures. De redonner au cinéma sa part de magie, de mystère. D’en faire un réflexe synonyme de plaisir et de passion. Et, au-delà, de former les spectateurs de demain, des passionnés de cinéma et de grand écran."

Brian Hickson, de Pacific Film, confirme. "Si nous avons tout de suite adhéré à Ciné Kid c’est pour ouvrir les salles aux enfants, pour proposer quelque chose de différent et de nouveau. On veut montrer aux plus jeunes que le cinéma est une expérience sociale, on y va à plusieurs, on peut parler du film avec les copains en sortant. Il n’y a pas que la télévision et les smartphones."

L’idée du concept Ciné Kid remonte à plusieurs années. "C’est une idée qui n’est pas de moi et qui date d’il y a au moins 20 ans", avoue Patricia Dybman qui souhaite "rendre hommage à ses parents". Son père, salarié de la société Gaumont à Paris a bien connu les salles obscures. "À la maison, de nombreuses idées fusaient alors autour du cinéma quand nous nous retrouvions. Un jour ma mère a imaginé un cinéma pour les enfants, sans leurs parents. Mais cela a été compliqué de le mettre en place à Paris."

Il y a quelques semaines, "ma mère m’a reparlé de l’idée", rapporte Patricia Dybman. "Je lui ai dit, j’essaie à Tahiti ! " Tout s’est enchaîné très vite. Les partenaires sollicités ont immédiatement adhéré au projet.

Une matinée en toute sécurité

À partir du samedi 7 avril, puis une semaine sur deux, une salle du Liberty sera occupée par Ciné Kid. "On accueille donc les enfants à partir de 8h30", explique Patricia Dybman. "Là, on demande aux parents d’indiquer le nom et prénom de l’enfant, ainsi qu’un numéro de téléphone sur un bracelet pour pouvoir joindre les personnes responsables à tout moment." Des jeunes diplômés du Bafa de l’association API prendront le relai. "Ils seront là toute la matinée pour participer à l’encadrement."

À 9 heures, deux courts-métrages de 1 à 6 minutes seront projetés. "Les courts-métrages seront tous visionnés au préalable, de même que les films. Ils seront éducatifs pour certains. Ils seront tous amusants car, encore une fois, l’idée est de proposer un moment de détente aux enfants."

Nani, le clown, les artistes du Tahiti Magic Show ou bien le ventriloque de Tao et Tiaporo prendront ensuite le relais. "Leur prestation changera à chaque rendez-vous. Elle durera 20 minutes."

Puis viendra l’heure du goûter, proposé dans les semaines à venir par Roby Gaufre. Enfin, clou du spectacle, le long-métrage (fiction, documentaire). Le samedi 7 avril, les enfants pourront découvrir My Little Pony, le 21, il s’agira du Petit Spirou.

Ciné Kid, un ciné sans les parents pour les 6 -12 ans
Pratique

À Ciné kid Tahiti, seuls les kids (6 à 12 ans) sont acceptés.
De 8h30 à 11h30.
Cinéma Le Liberty
Tarif : 1 500 Fcfp.
Les tickets sont en vente à partir du mercredi précédent la séance directement au cinéma.
Facebook : CinéKid Tahiti.
Pour la première séance, le 7 avril, les enfants seront accueillis par la peluche Vik’Ura.


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Gilles Yau conserve la présidence de la FGC

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Gilles Yau conserve la présidence de la FGC
PAPEETE, le 28 mars 2018. La Fédération générale du commerce s’est réunie ce mercredi. Lors de cette assemblée générale extraordinaire, elle a renouvelé son bureau.

Gilles Yau (Agritech) conserve la présidence de la FGC. Patrick Yeung (Eico) est le premier vice-président. Teva Janicaud (Ivea) est le second vice-président. Christophe Dufour (LS Proxi Paea) est le troisième vice-président.

La trésorière est Valérie Siu (Areiti Management). La trésorière-adjointe est Odette Wong (Wing Chong). Le secrétaire est Gérard Burlats (Sefratex). La secrétaire-adjointe est Isabelle Capolsini (Leonidas).

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Le troc de graines, une bonne idée à cultiver

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Le troc de graines, une bonne idée à cultiver
PUNAAUIA, le 28 mars 2018. Le lycée professionnel Saint Joseph de Punaauia a ouvert ses portes samedi dernier au grand public pour la conférence Permaculture: Graines du Fenua, Une Richesse à Préserver, co-organisée par la Fédération des Associations de Protection de l’Environnement (FAPE) “Te Ora Naho" et la jeune association Agir pour la Polynésie.

Au programme, introduction aux grands principes de la permaculture par Michel et Jude Fanton, un couple de permaculteurs australiens, de passage à Tahiti. Leur domaine de prédilection? Les graines. Il y a plus de 30 ans, le couple a créé la fondation Seed Savers’ dont le principe est de promouvoir les réseaux d’échange de graines à l’échelle locale. Ainsi, ce sont plus de 100 réseaux relais —appelés Seed Savers’ Networks ou, littéralement “réseaux de sauveurs de graines”— qui ont vu le jour en Australie.

Le couple a également voyagé et soutenu la mise en place de réseaux similaires dans 42 pays du monde. Les avantages liés à la conservation et à l’échange de ses propres graines et boutures sont multiples. Pour les jardiniers, il s’agit de s’émanciper petit à petit de l’industrie agroalimentaire qui commercialise des graines brevetées, chères, et souvent génétiquement modifiées.

D’un point de vue écologique et gustatif, les réseaux d’échange de graines promeuvent la biodiversité car de très nombreuses variétés de plantes comestibles n’existent pas dans le commerce alors qu’elles existent (encore) dans les jardins familiaux. Samedi matin, pas moins de 100 participants étaient donc venus apprendre de l’expérience de Michel et Jude. “Nous ne nous attendions pas à recevoir autant de monde et cela montre qu’il y a un réel engouement pour la permaculture à Tahiti. Cela nous motive à continuer dans cette voie”, annonce Pauline Sillinger, organisatrice de l’évènement. Les participants avaient pour mission d’apporter des graines ou boutures de leur jardin afin de les échanger entre eux. Sur la table, plusieurs dizaines de variétés étaient disposées, et chacun avait un petit commentaire à apporter à leurs sujets.

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Le spectacle "Tahiti 1917" rendra hommage à Moeterauri Tetua “Bimbo” jeudi soir au petit théâtre

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Le spectacle
PAPEETE le 28 mars 2018- "Tahiti 1917" est un spectacle qui rend hommage aux musiciens polynésiens du début du XXème siècle. Les auteurs des musiques et chansons qui se jouent dans les bringues d'aujourd'hui. Sur scène, ils sont huit portés par le Polynésien d'adoption Félix Vilchez. Acclamé par le public polynésien, ils se produiront pour la cinquième fois sur la scène du petit théâtre ce jeudi soir avec un programme qui rendra un hommage particulier au grand Moeterauri Tetua alias “Bimbo” .

« Tahiti 1917 » est un spectacle qui rend hommage au pionniers oubliés de la musique tahitienne : Augie Goupil et George « Tautu » Archer , histoire pas connue de la évolution de la musique à Tahiti .
Ce spectacle est présenté sous le format de « concert multimédia » dont une voix off, fait des courtes interventions pour raconter une histoire vrai , inédite et originale, accompagné de photos d’époque , interviews exclusifs , extraits de films anciens , et une orchestre de huit musiciens avec les voix de Patrick Noble et Reia Poroi .
Dans sa 5éme representation , et à la demande du public, Felix Vilchez realisateur et directeur musical a inclus un moment special pour rendre hommage aussi à Moetarauri Tetua plus connu comme “Bimbo” .

Les billets sont en vente aux Carrefour Arue , Faa’a , Punaauia et en ligne dans le site www.ticket-pacific.pf.ticket-pacific.pf

Une vingtaine de chansons
Félix Vilchez, à l'origine de l'événement, précise : "On présente une vingtaine de chansons, soit près de deux heures de spectacle. Pour chacune d'elle, il y a une petite introduction en voix off et puis des projections de photos et vidéos, ensuite on enchaîne avec les musiciens sur scène".

"On voit le visage des pionniers", ajoute Reia Poroi, "on découvre Oggie Goupil, Charles Mauu, Eddy Lund, Yves Roche, Gaston Gilbert ou bien encore George Tautu Archer. Un artiste qui a tout de même joué avec Luis Amstrong!"

La musique polynésienne semble avoir démarré dans les années 1950, alors qu'un certain nombre d'artistes avait déjà fait ses preuves. "Ce sont des Polynésiens qui sont partis à l'étranger, Hawaii, États-Unis. Là-bas, ils se sont rapprochés des grands, ils ont ouvert des boîtes de nuit, travaillé pour Hollywood", rapporte Reia Poroi.

"Deux noms en particulier ont marqué leur époque", indique Félix Vilchez "Oggie Goupil et George Tautu archer. Ils ont vécu le rêve de tout musicien, partir avec son instrument, sa culture, ses rythmes et les diffuser ailleurs. Et ils ont réussi!"


Des mois de travail
Le spectacle
L'aventure des huit musiciens de Tahiti 1917 a commencé il y a plusieurs mois. "J'étais chez des amis", se rappelle Félix Vilchez "et j'ai entendu un enregistrement qui sonnait comme un enregistrement des années 1940 mais dont la qualité d'interprétation était exceptionnelle. À l'époque il n'y avait pas de montage comme aujourd'hui, il fallait un très grand savoir-faire." À partir de là, Félix Vilchez a fait des recherches.

Il est allé à la rencontre de ces grands artistes oubliés. Il a écouté les enregistrements qu'il a réécrit et adapté pour son équipe. "J'ai aussi récolté des témoignages et notamment celui d'Yves Roche qui a connu ces artistes mais qui ne parle plus ou presque depuis des années. C'est un homme discret qui m'a accordé toute sa confiance sur ce projet et a validé les histoires que nous racontons."


Le hasard fait bien les choses
Le spectacle
En cours de projet, Félix Vilchez a aussi fait une rencontre étonnante. Alors qu'il faisait des courses dans un supermarché, un client qui passait à ses côtés l'a arrêté. "Il voulait me remercier pour ce que je faisais, il m'avait reconnu et tenait à me dire qu'il appréciait les projets dans lesquels je m'étais engagé." Le client s'est présenté à son tour : "Je suis sensible à la musique car j'ai grandi dedans, je suis le fils d'un grand musicien. Je ne sais pas si tu le connais, il s'appelle George Tautu Archer."

Ce à quoi Félix Vilchez a répondu : "si je le connais? Mais je suis en train de préparer un spectacle qui lui rend hommage !" La rencontre, considéré comme un cadeau et un signe, a encouragé Félix Vilchez à poursuivre et à aller au bout de son aventure. "Les choses arrivent toujours au bon moment, tu ne t'y attends pas, et elles sont là."

Tahiti 1917 a été présenté une première fois le 3 octobre à la maison de la culture. Le public, conquis, a réclamé une deuxième édition. Les artistes seront de nouveaux sur scène ce vendredi.


Pratique

Concert documentaire multimédia Les Pionniers oubliés de la musique, souvenirs d'une histoire jamais racontée. Au petit théâtre de la maison de la culture le vendredi 3 novembre à partir de 19h30.
Facebook : la maison de la Culture de Tahiti
Tél.: 40 54 45 44

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"Nous avons perdu une quinzaine de personnes à cause des pressions politiques" (Heia Parau)

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PAPEETE, le 28 mars 2018 - La tête de liste du mouvement "A ti'a mai" dénonce les pressions auxquelles ils ont dû faire face ces derniers jours pour ne pas présenter leur liste. Intimidations, chantages, menaces… tous les moyens étaient utilisés pour dissuader Heia Parau et ses amis. Des réactions qui ne font qu'encourager cette équipe à aller jusqu'au bout de leurs objectifs.

"Ça suffit à tout ce système dans lequel nous évoluons depuis plusieurs décennies et qui a conditionné, pour ne pas dire emprisonné les Polynésiens dans un mode de fonctionnement, c'est-à-dire le clientélisme, l'assistanat, la mendicité, la corruption", explique Heia Parau, tête de liste du mouvement "A ti'a mai".

Pour elle et ses colistiers, il est temps de se lever pour mettre fin à un système politique qui ne favorise que les grands partis. "On a affaire à un système politique qui est complètement perverti, et là, je pèse bien mes mots, parce que je le voyais lorsque je suis rentrée dans la vie politique, et je l'ai constaté encore plus là, la manière dont ces politiciens ont utilisé pour nous empêcher de présenter notre liste, les intimidations, le chantage, les menaces pour obliger les personnes à retirer leurs noms de la liste. Nous avons perdu une quinzaine de personnes à cause des pressions politiques"

Le fait que sa liste ait été refoulée, lui donne encore plus de force pour continuer, et parmi les personnes qui ont rejoint le mouvement A ti'a mai, "beaucoup sont du Tavini Huiraatira. Mais, je tiens à préciser que ces personnes ne sont pas venues par vengeance ou par ressentiment. Elles étaient simplement lasses parce qu'on ne les écoutait pas et que l'idée que l'on veut donner de l'indépendance ne touche pas le cœur de la population", précise Heia Parau.

Elle et le Tavini, c'est de l'histoire ancienne. "Le Tavini a une autre conception de l'indépendance, c'est une indépendance qui doit se prendre avec force et qui doit s'arracher. Je ne suis pas d'accord avec ça. Je l'ai signalé à plusieurs reprises à notre leader, mais la ligne directrice du parti lui revient et je la lui laisse. Ensuite, je ne suis pas d'accord non plus avec certaines pratiques au sein du parti. Pour moi, je considère que la démocratie, en tout cas la mienne, n'est pas respectée. Donc, à partir de là, je n'ai aucun problème pour aller m'exprimer ailleurs et pour faire ce qu'il faut pour dire ce que je pense et dénoncer ce qui ne va pas."

Et de rajouter : "C'est à la population de décider si elle souhaite l'indépendance ou pas. Mais pour qu'elle puisse le décider, il faut déjà qu'elle soit libérée de tout un système qui l'a emprisonnée dans ce fonctionnement. Il faut qu'elle ait le droit de décider de ce qu'elle veut. Pour cela, il faut la préparer. Avant de parler d'indépendance institutionnelle ou statutaire, il faut déjà être indépendant dans son foyer (…). Nous sommes dans un système autonomiste, mais c'est quoi l'autonomie ? C'est un autre mode de fonctionnement qui t'emprisonne et qui t'empêche de faire ce que tu veux et comme tu le veux, où tu veux et avec qui tu veux, ce n'est pas ça la liberté. Je suis une grande partisane des libertés et de toutes formes de liberté, et à partir du moment où on t'empêche de dire ce que tu veux, il y a un problème."

Et pas question pour ce mouvement populaire de rejoindre un parti politique. "La politique est magnifique, c'est une vocation, une belle mission. Ce sont les personnes qui font de la politique qui sont moches et qui l'ont pervertie, salie, souillée. La politique c'est servir sa communauté et c'est magnifique quand on le fait bien de manière intègre, juste et honnête."

Réveiller les consciences sera le combat du mouvement A ti'a mai. "S'il faut aller sur le terrain politique pour dénoncer certaines pratiques et aller là où ça se décide, eh bien, on le fera. Ça veut dire qu'en attendant d'autres échéances électorales, nous allons organiser plusieurs actions. À partir de demain ou après-demain, on va mettre en route un programme d'actions pour continuer à réveiller les consciences pour que les personnes se lèvent, parce que c'est un devoir que chacun d'entre nous doit faire", conclut Heia Parau.


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Don du sang : Le CTS a besoin de vous

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Don du sang :  Le CTS a besoin de vous
PAPEETE, le 28 mars 2018 - En cette veille du week-end de pâques, le centre de transfusion sanguine lance un appel à la générosité des Polynésiens. Les stocks de sang sont au plus bas et le CTS ne tournera que sur ses stocks.

Le centre de transfusion sanguine lance un appel au don, afin de mobiliser la population pour qu'elle donne son sang. "Nous serons ouvert jeudi à partir de 7h00. Nous avons besoin de la générosité des Polynésiens pour avoir suffisamment de sang pour ce long week-end de Pâques. Nous attendons tous nos donneurs de sang connus ou premiers dons à se présenter au centre de transfusion pour un don du sang, afin d'être certain de fournir pendant ces quatre jours tous les produits sanguins nécessaires pour tous nos malades et tous nos accidentés. ", explique le docteur Broult, responsable du centre de transfusion sanguine.

La veille du long week-end, le CTS a besoin de la générosité des Polynésiens. "Nous fonctionnons en flux tendus. Là, nous n'aurons pas de collecte pendant quatre jours, si nous n'avons pas de donneurs jeudi nous devrons tourner sur nos stocks. Si nous n'avons plus de sang. Je suis très inquiets " indique le docteur Broult.

Le centre de transfusion sanguine est ouvert de 7h à 15h ce jeudi, au sein du CHPF.

Conseils pratiques avant de donner son sang
Don du sang :  Le CTS a besoin de vous
Pour donner son sang il faut, être âgé de 18 à 70 ans se présenter muni d’une pièce d’identité avec photo. Le don du sang ne peut s'effectuer qu'après avoir été reconnu(e) apte au don, peser au moins 50 kg et avoir un taux d’hémoglobine suffisant.
Attention, si vous avez été malade, sortez de chez le dentiste ou avez pris des antibiotiques, il y a des délais d'attente.
Après la fin d’un traitement par antibiotiques ou des soins dentaires, le temps d'attente pour donner son sang est de sept jours
Après un épisode infectieux, le délai est de 14 jours après l’arrêt des symptômes.
Après un piercing, un tatouage, une intervention chirurgicale ou encore un voyage dans un pays où il y a le paludisme il faut attendre quatre mois
Enfin un homme peut donner son sang quatre fois par an avec un temps de deux mois entre chaque prélèvement. Les femmes quant à elle peuvent donner leur sang trois fois par an.
Il est recommandé de s’alimenter avant un don et de bien boire après avoir fait un don.

Les 4 étapes du don de sang :
Don du sang :  Le CTS a besoin de vous
Le don du sang est très réglementé. Ainsi, les démarches sont toujours les mêmes et l'action se déroule en quatre étapes spécifiques.
Dans un premier temps, le donneur est accueilli par une secrétaire de collecte qui lui remet un formulaire à remplir.
Ensuite, le donneur s'entretien avec un médecin qui détermine les aptitude au don et qui analyse les réponses du questionnaire afin de déterminer si le donneur potentiel peut ou non faire don de son sang.
Le don de sang dure entre 5 et 10 minutes. L'infirmier prélève environ 480 ml de sang. La quantité prélevée dépend de la taille, du sexe et du poids du donneurs.
Enfin, une fois la prise de sang terminée, le donneur reste sous la surveillance de l’équipe médicale dans l’espace repos. Une collation et une boisson est offerte. Après un don, il est important de boire beaucoup et de manger.

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Patrick Bagur, nouveau président du Medef

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Patrick Bagur, nouveau président du Medef
PAPEETE, le 28 mars 2018. Patrick Bagur a été élu ce mercredi soir nouveau président du Medef. Patrick Bagur, président du Syndicat des Prestataires de service de la Polynésie française, suivra notamment les dossiers en rapport avec le droit social (réforme du code du travail et Protection sociale généralisée). Patrick Bagur succède ainsi à Olivier Kressmann, qui prend la fonction de premier vice-président. Olivier Kressmann travaillera sur les dossiers de l'emploi et de la formation.
Thierry Mosser est le deuxième vice-président. Il s'occupera plus particulièrement des dossiers liés à l'économie. Kelly Asin, trésorier, aura comme domaine de prédilection la fiscalité.

Plus d'informations à venir.

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La République en Marche de Macron dit stop à Genève en Marche

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La République en Marche de Macron dit stop à Genève en Marche
Genève, Suisse | AFP | mercredi 28/03/2018 - La formation politique du président français Emmanuel Macron, La République en Marche (LRM), ne supporte plus de voir le petit parti Genève en Marche s'afficher sur les bords du lac Léman: elle lui donne jusqu'au 10 avril pour changer de nom. 

Le fondateur de cette formation créée en septembre, le député Eric Stauffer, farouche opposant aux "frontaliers", ces Français qui viennent travailler côté suisse, n'entend pas céder à cet ultimatum. 
"Que les Français se mêlent de leur pays qui est séparé du nôtre par une frontière et qui a suffisamment de problèmes à traiter", a-t-il déclaré au quotidien La Tribune de Genève, en rappelant que "le département du Léman n'existe plus depuis 200 ans".
Mais LRM prend l'affaire très au sérieux, surtout que les affiches électorales fleurissent à Genève en prévision des élections cantonales du 15 avril. 
Un cabinet d'avocats genevois, mandaté par le parti au pouvoir en France, a écrit au député pour lui demander de cesser "tout usage du signe En Marche", sous peine de saisie des tribunaux, selon La Tribune. 
La lettre rappelle que LRM compte 2.100 adhérents en Suisse et que 180.000 citoyens français y vivent, sans compter les travailleurs frontaliers. "Il y a manifestement un risque de confusion" pour le public entre LRM et "Genève en Marche" dont les idéaux "sont diamétralement opposés", soulignent les avocats. 
Dans une réaction au quotidien genevois, M. Stauffer a déclaré voir dans cette démarche "la haine des Français du bord de la frontière contre Genève".
Mais ses ennuis ne s'arrêtent pas là. 
Le Groupement des entreprises multinationales (GEM) a également porté plainte contre le petit parti pour usurpation de sigle. La procédure serait en suspens, selon le député.

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Scandale du cricket australien: en larmes, l'ex-capitaine s'excuse

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Scandale du cricket australien: en larmes, l'ex-capitaine s'excuse
Sydney, Australie | AFP | jeudi 29/03/2018 - En larmes, le golden boy de l'équipe australienne de cricket s'est répandu en excuses jeudi pour assumer "l'entière responsabilité" du retentissant scandale de balle trafiquée qui a traumatisé le pays, pulvérisé sa carrière et fait fuir les sponsors.

"J'assume l'entière responsabilité" de l'incident de la "honte" qui a traîné dans la boue la réputation du cricket australien, a déclaré Steve Smith à son arrivée à l'aéroport de Sydney en provenance d'Afrique du Sud, théâtre du délit.
"J'ai fait une grave erreur de jugement et j'en comprends les conséquences. Je suis désolé", a-t-il dit, avant de s'effondrer en pleurs.
Smith et David Warner ont été privés de leurs casquettes respectives de capitaine et de vice-capitaine et interdits de jouer au cricket pendant 12 mois en Australie et à l'international.
Leur coéquipier Cameron Bancroft, l'exécutant de la basse manoeuvre qui a "déshonoré" une discipline censée être un sport de gentlemen, s'est vu lui infliger neuf mois de suspension par Cricket Australia (CA), l'autorité de ce sport qui se pratique avec des balles, des battes et des guichets.
Pendant le troisième test match contre l'Afrique du Sud samedi, Bancroft s'est servi de papier de verre pour gratter illégalement la balle, de façon à en modifier la trajectoire et rendre le travail du batteur adverse plus difficile, a conclu l'enquête de CA.
Il avait ensuite assez comiquement tenté de cacher l'objet du délit en le fourrant dans son pantalon.
 

- "Conspiration" -

 
Pire, pris sur le fait par les caméras, le joueur a encore "trompé" le public en prétendant qu'il s'agissait d'adhésif recouvert de particules plutôt que de papier de verre, a asséné l'autorité du sport.
Warner et Bancroft ont également présenté leurs excuses jeudi à leur retour dans leur pays.
Mais le scandale n'en finit pas d'ébranler le monde du cricket alors qe Smith a assuré que ce genre d'incident ne s'était jamais produit auparavant. 
De nombreuses voix réclament, jusqu'à celle du Premier ministre Malcolm Turnbull, le retour à l'esprit fair-play dévoyé par la culture de la victoire à tout prix.
Les autorités du cricket ont tenté d'agir vite pour contenir les dégâts alors que les fans déclaraient avoir le "coeur brisé". Mais cela n'a pas suffi à sauver un partenariat de trois ans estimé à environ 20 millions de dollars australiens (12,5 millions d'euros) avec l'un de leur principaux sponsors, le gestionnaire de fonds Magellan.
"Une conspiration du leadership de l'équipe nationale de cricket pour trahir les règles du jeu dans l'intention délibérée d'obtenir un avantage indu touche en plein à l'intégrité", a commenté le patron du fonds Hamish Douglass.
"De manière regrettable, ces événements sont incompatibles avec nos valeurs et ne nous laissent d'autre choix que de mettre un terme à notre partenariat" avec CA.
Les retombées financières du scandale se sont encore aggravées quand le fabricant d'articles de sport Asics a rompu ses relations avec Warner et Bancroft. Le géant électronique LG s'est lui séparé du vice-capitaine.
D'autres sponsors de l'équipe nationale, dont la compagnie aérienne Qantas et la Commonwealth Bank, se sont dits profondément déçus mais en sont pour l'heure restés là.
 

- "Douleur du bannissement" -

 
Dans le climat toxique ambiant, l'entraîneur Darren Lehmann, inquiet pour la santé mentale des trois joueurs, a demandé "qu'une seconde chance" leur soit donnée.
Lehmann, accusé d'avoir insufflé à son équipe une éthique de la victoire à n'importe quel prix, a pour l'heure été épargné car CA considère qu'il n'avait pas de connaissance préalable du complot.
D'après le journal The Australian, Smith "mérite de ressentir la douleur du bannissement. Mais ensuite, il faut s'assurer que la peine qui le terrasse en ce moment ne le détruise pas".
Smith, premier batteur mondial en test, le format le plus prestigieux de la compétition avec des matches qui se jouent sur cinq jours, est accusé d'avoir eu connaissance du complot et Warner d'en avoir été le cerveau.
En outre, Smith et Bancroft ne pourront prétendre à des postes de leaders pendant 12 mois minimum après la fin de leur suspension. Warner ne dirigera jamais plus une équipe.
Les trois protagonistes de cette sombre affaire ont également reçu l'ordre d'effectuer 100 heures chacun de travaux d’intérêt général au service du cricket local. 
La Premier League indienne, où évoluaient aussi le capitaine et son adjoint, les a privés pour sa part de la prochaine saison, soit de contrats très lucratifs. 

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Nouvelle-Calédonie: le groupe de travail G10 se reconstitue après les réunions à Matignon

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Nouvelle-Calédonie: le groupe de travail G10 se reconstitue après les réunions à Matignon
Paris, France | AFP | jeudi 29/03/2018 - Le groupe de travail sur "le chemin de l'avenir" de la Nouvelle-Calédonie, chargé de préparer l'après-référendum d'indépendance de novembre, s'est reconstitué avec le retour d'une partie de la droite non indépendantiste qui avait fait défection en février, a annoncé Matignon jeudi.

Lors d'une réunion mercredi à Matignon de ce groupe, surnommé le "G10", Édouard Philippe "a proposé des évolutions dans le mode de fonctionnement du groupe, régi par la collégialité et le consensus. L’ensemble des participants a agréé ces évolutions", officialise un communiqué du Premier ministre.
Désormais, aucune décision ne pourra être validée sans la signature de tous les membres. La réunion de mercredi après-midi suivait l'accord au forceps obtenu dans la nuit, autour de la formulation de la question du référendum d'indépendance du 4 novembre.
Les deux formations LR qui avaient claqué la porte fin février, Le Rassemblement-Les Républicains emmené par le sénateur Pierre Frogier, et Les Républicains de Nouvelle-Calédonie de Sonia Backès, font donc leur retour au sein de cette instance de dialogue qui réunit neuf responsables indépendantistes et non indépendantistes, ainsi que le Haut Commissaire Thierry Lataste.
"Le groupe se réunira la semaine du 23 avril à Nouméa", précise Matignon, pour examiner notamment une proposition de "charte des valeurs" calédoniennes censée affirmer les valeurs communes des deux camps.
La défection d'une partie de la droite avait été provoquée par la publication sur les réseaux sociaux par le député UDI Philippe Gomès, le président de la formation de droite modérée Calédonie ensemble, d'un document de travail dans le cadre de la délibération fixant la date du vote.
Des références à la colonisation de l'archipel ("La colonisation portait en elle la négation du peuple kanak", colonisation qualifiée de "choc de civilisation qui ne laissa pas indemne le peuple kanak"...) avaient été vivement critiquées par les deux branches de LR en Nouvelle-Calédonie, qui y voyait une "repentance" inacceptable.
Édouard Philippe était intervenu début mars dans une interview aux Nouvelles Calédoniennes pour appeler à la reprise du dialogue.
Le compromis sur la question du référendum ("Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ?") ainsi que la reconstitution du G10 marquent un apaisement politique, à quelques semaines de la visite d'Emmanuel Macron sur le "Caillou", attendue début mai.

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