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Wake, un avant-poste militaire crucial isolé dans le Pacifique

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Wake, un avant-poste militaire crucial isolé dans le Pacifique
Wake Island, Etats-Unis | AFP | lundi 25/03/2018 - La vie sur la minuscule base militaire américaine de Wake, au beau milieu de l'océan Pacifique, est en général très tranquille. Mais de temps en temps, un essai de missile anti-missile y rappelle la menace nord-coréenne.

Le petit atoll corallien, qui apparaît tout d'un coup au milieu de l'étendue grise de l'océan, semble un choix improbable pour une base militaire. Il est situé à plus de 3.000 kilomètres à l'ouest de Hawaï et seuls quatre soldats y sont déployés toute l'année.
Mais depuis un siècle, ce récif rocailleux joue un rôle stratégique disproportionné. Quasiment chaque jour, un avion militaire y atterrit pour livrer du matériel ou des vivres, ou pour s'y ravitailler en carburant, provoquant tout d'un coup une activité intense.
"C'est un honneur de servir à Wake", déclare le capitaine Marc Bleha, rappelant que l'île a été le théâtre d'une des premières batailles des Etats-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsqu'une unité de Marines y a repoussé une attaque des Japonais juste après le bombardement de Pearl Harbor.
"C'est une leçon d'humilité de penser à (...) ces Marines qui ont défendu l'île. Ils couraient de bunker en bunker", ajoute-t-il.
Les Japonais sont revenus quelques jours plus tard, avec des renforts, et ont pris l'île. Plusieurs bunkers sont encore visibles sur l'atoll.
Les plages ne sont plus rougies par le sang des combattants. Elles sont désormais jonchées de débris en plastique, témoin de la pollution des eaux du Pacifique.
Le capitaine Bleha a été déployé pour un an sur Wake où il commande les trois autres soldats. 
Avec les sous-traitants chargés des opérations au jour le jour, 85 personnes y vivent sur une base semi-permanente.
 

- Pas d'isolationnisme américain -

 
Après plusieurs décennies de calme relatif dans le Pacifique, l'île de Wake reprend de l'importance au moment où l'équilibre des pouvoirs dans la région est en train de changer avec la montée en puissance de la Chine.
Pékin construit des îles artificielles capables d'accueillir des installations militaires en mer de Chine et cherche à étendre son implantation dans le Pacifique, en poussant les pays de la région à se détourner des Etats-Unis.
Lorsqu'ils parlent de la présence américaine dans le Pacifique, les responsables militaires américains aiment à dire qu'elle est vitale pour "projeter la puissance" de leur pays dans une région où "l'Amérique d'abord" du président Donald Trump et ses sanctions commerciales peuvent être considérés comme la preuve que les Etats-Unis se désintéressent de leurs alliés régionaux.
"Je rejette évidemment tout cela", a affirmé le chef d'état-major américain, le général Joe Dunford, lors d'une récente visite à Wake.
"Il n'y a qu'à voir la vitalité de nos alliances dans la région", a-t-il précisé aux quelques journalistes qui l'accompagnaient. "Tout prouve qu'on est bien loin d'un déclin dans le Pacifique. Nous y avons des intérêts durables, des engagements durables et une présence durable".
Cette présence est perceptible à Wake comme à Guam, un autre atoll 2.500 km plus à l'ouest, et sur une série de bases au Japon et en Corée du Sud.
Wake joue aussi un rôle clé dans les efforts des Etats-unis pour intercepter des attaques de régimes comme la Corée du Nord. 
Le Pentagone utilise cet atoll situé loin de tout pour tester ses intercepteurs destinés à percuter en plein vol un missile balistique ennemi avant son arrivée sur le sol américain.
Le général Dunford n'était pas le premier haut responsable à se rendre ces derniers mois sur Wake: il a été précédé par le ministre de la Défense Jim Mattis, par l'ex-chef de la diplomatie Rex Tillerson et par le président Trump lui-même.
Tous voulaient montrer que les Etats-Unis ne veulent pas perdre leur influence dans le Pacifique, dont ils assurent globalement la sécurité depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Pendant sa courte visite, le général Dunford, issu du corps des Marines, s'est incliné devant le petit monument de béton érigé à la mémoire des combattants américains tués pendant l'invasion japonaise. "Ennemi sur l'île. Situation incertaine", peut-on y lire. C'est le texte du message radio envoyé par le commandant de l'unité des Marines à ses supérieurs à Hawaï avant l'invasion des Japonais.

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Bosnie: pour éviter les examens, l'arme de l'alerte à la bombe

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Bosnie: pour éviter les examens, l'arme de l'alerte à la bombe
Sarajevo, Bosnie-Herzégovine | AFP | vendredi 23/03/2018 - Sarajevo est en proie à une épidémie d'alertes à la bombe dans ses écoles: la police est convaincue d'avoir affaire à une méthode adoptée par les élèves bosniens pour éviter examens et contrôles scolaires. 

Tous ces appels avaient un point commun: ils survenaient avant le début des cours, alors que des contrôles étaient prévus. 
En deux semaines, une vingtaine d'alertes infondées de ce type ont mobilisé les autorités: évacuation des écoles et des universités, fouille des bâtiments avec des chiens dressés à la recherche d'explosifs. Du jamais vu, selon la porte parole de la police de la capitale, Suvada Kuldija. 
"Toutes étaient infondées, mais nous ne pouvons en ignorer aucune", "car il s'agit de la sécurité des enfants", explique-t-elle à l'AFP.
Selon elle, le mobile privilégié, "c'est d'éviter un examen": "Hier, par exemple, c'était un contrôle d'anatomie au lycée médical".
"On ne veut pas que nos enfants fuient tous les jours dans la panique leur classe, qu'ils ratent des cours et qu'ils attendent dehors dans le froid la reprise des cours", s'est inquiété une association de parents.
Des policiers iront dans les prochains jours dans les classes pour expliquer aux élèves les dangers et les coûts des ces alertes.

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Le projet de télésiège est de retour

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Le projet de télésiège est de retour
PAPEETE, le 26 mars 2018 - Cathy et Julien Derudder ont déposé un projet au concours des projets outremer lancé dans le cadre des Assises des outre-mers. Leur idée ? Construire un télésiège dans la vallée de Titioro jusqu’au Belvédère pour faciliter l’accès mais aussi montre la beauté de l’île et donner envie aux touristes de rester plus longtemps.

"Créer une ligne de télésièges reliant la vallée de Titioro au point de vue du Belvédère de Tahiti", tel est le projet déposé par Cathy et Julien Derruder au concours des projets outremer lancé dans le cadre des Assises des outre-mers.

Les Assises des outre-mers est "un temps d’échange et de réflexion avec l’ensemble des ultra-marins. C’est l’occasion pour chacun d’entre vous de prendre la parole et de vous exprimer sur ce que nous pouvons tous faire ensemble pour votre territoire".

Chacun avait jusqu’au 28 février pour déposer son projet. L’objectif étant de publier en mai 2018 une liste de projets concrets "qui serviront à tous, après avoir pris le temps de connaître vos priorités dans chaque territoire. Et parce que chaque territoire est différent, des travaux spécifiques seront menés séparément sur chacun d’entre eux."

Au total, 842 propositions ont été faites dont 69 en Polynésie : valoriser les déchets plastiques, développer le transport de nuit, le numérique à Tahiti et dans les îles, construire un aquarium type Sea Life à Paris, une maison de soins traditionnels, un lieu de baignade sécurisé dans Papeete, un almanach culturel polynésien, des spectacles ou bien encore des chemins de randonnée.

Julien et Cathy Derruder du restaurant Ô Belvédère expliquent que "depuis qu’on est arrivés l’accès est compliqué. Avec un télésiège on pourrait réduire l’utilisation de la route, laisser tranquille les marcheurs qui l’empruntent". D’après eux, l’atout serait aussi touristique.

"La vallée de Titioro serait revalorisée par un éventuel commerce local, traditionnel et touristique. L'aspect unique et exceptionnel d'une traversée face à un panorama mêlant lagon et montagne tropicale pousserait les croisiéristes, leur équipage, les touristes de passage et les locaux à s'offrir un moment inoubliable. Selon les statistiques, 60% des croisiéristes descendent de leur paquebot pour visiter Papeete et ses alentours. Le but est de leur montrer la beauté de l'île et leur donner envie de rester plus longtemps."

Le couple évoque en plus l’aspect écologique et durable. "Le transport par câble, encore inexistant en Polynésie, pourrait voir ainsi un intérêt pour d'autres projets. Entre respect environnemental par une énergie solaire, le développement touristique et la création d'emplois, ce projet entre dans la lignée du développement durable."

"L'un des objectifs est également de promouvoir la découverte des montagnes. Le télésiège reste discret dans l'environnement. Son aspect se fond davantage dans la nature. Cette installation est peu gourmande en énergie et peut s'auto-alimenter (solaire)."

Des études de sol ont déjà été réalisées. Le budget annoncé est de 6 à 7 millions d’euros, "tout compris", précise Cathy Derruder. "C’est-à-dire avec le transport du matériel et des matériaux, les études, la construction". Si les fonds sont débloqués, le télésiège pourrait voir le jour "dans l’année qui suit".

Les étapes du concours

Dépôt des projets : du 30 novembre au 28 février.
Présélection des projets du 28 février au 30 avril 2018.
Vote : du 30 avril au 31 mai.
Annonce des projets retenus le 31 mai 2018.


Les projets en lice

Tous les projets peuvent être consultés via ce lien


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La 30ème édition du guide Fare est disponible

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La 30ème édition du guide Fare est disponible
PAPEETE, le 26 mars 2018 - Chaque année les éditions Créaprint proposent un guide sur les Fare. L’édition 2018 est disponible depuis le 20 mars. Le guide consiste en 200 pages d’astuces utiles en termes d’aménagement, de décoration, de tendance, de bons plans, de rénovation, de construction.

Les textes, illustrés sont découpés par rubrique : tendances/lifestyle, pièce par pièce, dehors, construire/rénover, spécial pros/expertise, démarches et formalités…

Vous pouvez consultez le guide ainsi que les précédentes éditions sur le site internet , le retirer gratuitement chez les professionnels partenaires ou le trouver en vente dans tous les points presse.

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Elections territoriales 2018: la liste officielle du Tapura Huiraatira

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Elections territoriales 2018:  la liste officielle du Tapura Huiraatira
PAPEETE, le 26 mars 2018- Le Tapura Huiraatira a déposé sa liste au Haut-commissariat ce matin pour les élections territoriales des 22 avril et 6 mai prochains.

Les élections territoriales sont prévues le dimanche 22 avril 2018 et, en cas de second tour, le dimanche 6 mai 2018.

Par arrêté du haut-commissaire, les dates et heures de dépôt des déclarations de candidature ont été fixées comme suit :

Pour le premier tour de scrutin :

Du lundi 12 mars 2018 au vendredi 23 mars de 8 heures à 12 heures et de 14 heures à 16 heures et le lundi 26 mars 2018 de 8 à 12 heures.

Pour le second tour de scrutin :
Le lundi 23 avril 2018 de 14 heures à 18 heures, et le mardi 24 avril 2018 de 8 heures à 18 heures.

Le dépôt se fait au haut-commissariat de la Polynésie française (DIRAJ-bureau de la réglementation et des élections) uniquement du lundi au vendredi.
La déclaration de candidature doit être déposée par le candidat tête de liste ou par le mandataire qu’il aura désigné.
Aucun autre mode de déclaration de candidature, notamment par voie postale, par télécopie ou messagerie électronique n’est admis.

Attribution des panneaux d’affichage

L’ordre des listes sur les emplacements d’affichage sera attribué par tirage au sort le mercredi 28 mars 2018 à 9 heures au haut-commissariat, salle Fenua. Les candidats qui le souhaitent peuvent y assister ou s’y faire représenter par un mandataire.

En cas de second tour, l’ordre retenu pour le 1er tour est conservé pour les candidats restant en présence.

Pour tout renseignement contacter la DIRAJ-bureau de la réglementation et des élections
Mail : election@polynesie-francaise.pref.gouv.fr Tel : 40.46.86.08 / 40.46.86.10

Elections territoriales 2018:  la liste officielle du Tapura Huiraatira

Elections territoriales 2018:  la liste officielle du Tapura Huiraatira

Elections territoriales 2018:  la liste officielle du Tapura Huiraatira

Elections territoriales 2018:  la liste officielle du Tapura Huiraatira


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"J'ai cours de golf à l'école"

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PAPARA, le 26 mars 2018. Neuf classes de Papara, Mataiea et Papeari ont des cours de golf à l'école. L'objectif est d'attirer de nouveau les jeunes vers ce sport.

Des voix d'enfants s'élèvent du practice du golf de Papara. En ce jeudi matin, des élèves apprennent à manier le club. Nicolas Panot, éducateur sportif et passionné de golf, donne depuis quelques semaines des cours de golf à neuf classes de CE2, CM1 et CM2 de Papara, Mataiea et Papeari. Cela représente près de 180 élèves. Pour la majorité, le golf était une activité sportive inconnue et était perçue comme un sort réservé à une élite. Neuf séances d'initiations ont été programmées. A leur issue, les enfants pourront jouer sur le parcours. Pour l'heure ce jeudi, ils s'initient à bien tenir leur club et à apprendre à viser. "Avec ce sport, les enfants développent plusieurs qualités : concentration, adresse…", décrit Nicolas Panot.

Le but est aussi d'attirer les jeunes à faire du golf. Le nombre de licenciés au sein de la Fédération Polynésienne de golf a en effet diminué de 21% entre 2010 et 2016 a rappelé la chambre territoriale dans son rapport sur l'Egat, qui gère le golf de Atimaono. Pendant cette même période, le nombre de joueurs abonnés au golf de Atimaono a diminué de 47%."


La direction du golf souhaite faire revenir les jeunes polynésiens sur le green. "Avec la fédération de golf, on a commencé à faire de petites actions pour relancer le golf", explique Yann Teagai, directeur par intérim de l'Etablissement de gestion et d'aménagement de Teva, en charge de la gestion du golf. "Des journées portes ouvertes ont aussi été organisées du 18 février au 4 mars."

Le golf de Atimaono travaille aussi avec l'association Face, qui regroupe de grosses entreprises de Polynésie réunies pour lutter contre l'exclusion sociale. Fin avril, une dizaine d'enfants défavorisés des communes limitrophes du golf pourront ainsi découvrir le golf. "On fera venir un professionnel qui leur donnera des cours. On leur offrira les moyens d'apprendre et de s'équiper. Si on veut développer le golf, il faut le démocratiser", souligne Yann Teagai.
Qui dit nouveaux joueurs, dit aussi entraînement. Aujourd'hui, le pratice ne dispose que de sept places. La direction du golf prévoit donc le rénover et de l'agrandir. Pour de meilleures conditions de jeu, "on va s'équiper de nouveaux matériels de tonte avec des machines spécialisées", complète Yann Tegai. "On va mettre aussi en place des zones synthétiques, le temps on va mettre en place une zone synthétique. C'est un projet prévu pour l'année prochaine. Des greens synthétiques permettront de réduire l'entretien et d'offrir un niveau de qualité compatible avec ce qui se fait au niveau international. Cela permettra aux clients de jouer dans des bonnes conditions et à nos élites de s’entraîner dans les meilleures conditions."



Bientôt du footgolf !
Pour dynamiser le golf de Atimaono, Yann Teagai, directeur par intérim de l'Etablissement de gestion et d'aménagement de Teva, prévoit de commander les équipements pour une nouvelle discipline : le footgolf ! Le footgolf est un sport de précision se jouant en plein air, qui consiste à envoyer, avec des frappes du pied, un ballon de football dans un trou, avec le moins de frappes possible, d'après des règles proches du golf1.
Le terme footgolf est un mot-valise construit à partir de « football » et de « golf ».Codifié au début du xxe siècle, le footgolf s'est doté en 2012 d'une fédération internationale, la FIFG.
Au footgolf,"on remplace la balle de golf par le ballon de football et les trous du golf sont des trous qui peuvent accueillir le ballon de foot", explique Yann Teagai. "On va l'installer sur le compact pour ne pas gêner les abonnés. L'objectif est de lancer une première compétition et de voir comment cela prend. Cela peut créer une nouvelle tendance."
Ce sport est arrivé il y a quelques mois déjà en Nouvelle-Calédonie.

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La liquidation judicaire prononcée pour l'imprimerie de La Dépêche

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La liquidation judicaire prononcée pour l'imprimerie de La Dépêche
PAPEETE, le 26 mars 2018 - La société "rotative de La Dépêche " a été placée en liquidation sur décision du tribunal de commerce ce lundi matin. Cette procédure met fin aux espoirs des personnels qui étaient en grève depuis le 22 février dernier. Les douze salariés seront donc licenciés pour raison économique.

Me Vergier, avocat de la direction du groupe, interrogé à la sortie de l'audience:

Que va devenir l'imprimerie de la Dépêche?
"La presse sera vendue à l'extérieure du territoire car n'y a pas beaucoup de clients en Polynésie pour une presse d'imprimerie de cette capacité là."

Que deviennent les salariés?
"Pour les salariés ce sera un licenciement collectif, il y aura des tentatives de reclassement, bien entendu."

"Et ou est-ce que la Dépêche sera imprimée?"
"Chez le seul imprimeur qui puisse le faire. On en est arrivés là"

C'est la grève qui a causé la perte de la rotative selon vous?
"Elle n'a pas causé la perte elle l'a finie. Elle était en difficulté et quand vous êtes privés de tout chiffre d'affaire pendant plus d'un mois, on en arrive à une liquidation car on peut plus présenter autre chose qu'une liquidation devant le tribunal de commerce. Il y a des obligations légales que l'on doit respecter."

Qu'est-ce qui va se passe concrètement à l'imprimerie?
"Il s'agit d'une liquidation sans aucune poursuite d'activité, donc elle est terminée, l'entreprise a fini. Elle n'existe plus. Le jugement étant prononcé, la rotative la Dépêche est fermée"."

Donc les salariés vont devoir quitter les lieux?
"Oui ils vont être convoqués , car le liquidateur doit respecter la procédure de licenciement collectif pour les douze salariés."

Interrogé, Albert Moux, propriétaire de l'imprimerie Pacific Press ( insinuée par Me Vergier) n'a pas souhaité réagir aux propos tenus pas l'avocat . "Nous attendons de savoir comment cela va se passer pour les salariés" a-t-il précisé.

Les équipes de Tahiti Infos sont actuellement en train de recueillir les réactions des employés et des syndicats.

Lire aussi: L'imprimerie La Dépêche au bord de la liquidation




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Transport scolaire : les parents de la presqu'île portent plainte

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Transport scolaire : les parents de la presqu'île portent plainte
TARAVAO, le 26 mars 2018. L'inquiétude des parents d'élèves de la presqu'île ne faiblit pas. Ils viennent de déposer plainte pour "mise en danger d'autrui" et ont alerté la ministre des Outre-mers.

Depuis le début de l’année scolaire, le mouvement de grogne des parents d'élèves du côté de la presqu’île ne faiblit pas. Les enfants et les parents d’élèves dénoncent de nombreuses insuffisances des transports scolaires : "bus surchargés, enfants laissés sans surveillance, retards systématiques en classes, bus défectueux, rackets…"

Les associations des parents d'élèves des établissements scolaires de la presqu’île de Tahiti tentent à travers différentes actions de sensibilise les autorités à ce problème. Le 21 mars dernier, l'Association des parents d’élèves du collège de Taravao a adressé un courrier à la ministre des Outre-mers. "Les conventions qui régissent les modalités et obligations n’ont jamais été respectées, ni par les responsables des administrations concernées, ni par les prestataires", regrettent les parents d'élèves qui énumèrent les dysfonctionnements : "quasiment aucun renouvellement de la flotte de bus qui est aujourd’hui en majorité obsolète et dangereuse pour la circulation et les enfants transportés, un nombre de bus très insuffisant en face des obligations contractuelles, un non-respect quotidien des obligations temporelles de dépose devant les établissements, des véhicules qui roulent portes ouvertes, des enfants qui voyagent debout, entassés… Le manque de bus contraint l'actuel contractuel à faire plusieurs tournées."

Si certains élèves arrivent en retard, d'autres arrivent très tôt : "Les enfants déposés une heure avant l’heure d’ouverture des établissements et laissés à eux- mêmes sont régulièrement pris à partie dans des bagarres, des trafics de drogues ou des tentatives d’agressions sexuelles. Ils sont également exposés sans aucune surveillance aux dangers du trafic routier et aux évènements météorologiques qui, comme vous le savez, peuvent être violents dans nos régions", alertent les parents d'élèves.

Les parents réclament donc que " des moyens importants soient mis en place à très court terme" et de faire "partie d’une commission de suivi de la mise en place de ces moyens et de leur contrôle dans le temps".

Début février, l’association des parents d’élèves (APE) du collège de Taravao a lancé, en complément d’une version manuscrite, une pétition titrée : « Enfants en danger sur la Presqu’île. Respectez les conventions sur le transport scolaire ». Selon l'association, les pétitions en lignes et manuscrites ont recueilli pas moins de 5 000 signatures.
Déterminés, les parents d'élèves ont décidé de déposer plainte. Le 16 mars, une plainte a été déposée pour "mise en danger d'autrui par une personne morale (risque immédiat de mort ou d'infirmité) par violation manifestement délibérée d'une obligation règlementaire de sécurité ou de prudence".

Transport scolaire : les parents de la presqu'île portent plainte
Les parents d'élèves devraient maintenant contacter les différents partis politiques engagés dans la course aux territoriales. C'est le parti qui ressortira sortant des urnes qui pourra résoudre ce problème. La délégation de service de transport a en effet été prolongée d'une année, et court donc jusqu'à fin 2018.

"Depuis fin 2013, la convention a été prorogée à trois reprises coupant toute visibilité aux délégataires sur les éventuels investissements à réaliser pour maintenir la qualité des services qui se dégradent fortement avec de nombreux véhiculent ayant dépassé le million de kilomètres. Une prorogation d'une nouvelle année ne nous permet ni d'investir sur une durée aussi courte pour amortir les nécessaires investissements et nous condamne à poursuivre l'exploitation de bus vétustes", expliquait fin janvier Willy Chung Sao, directeur général de la société de transport. "Aussi afin de maintenir sa flotte vieillissante en état de fonctionnement une année de plus, la société NTCE va devoir mener d'importants et coûteux travaux d'entretien, à ce jour non budgété, qui vont lourdement obérer sa trésorerie."




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Territoriales 2018 : sept listes en compétition

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Territoriales 2018 : sept listes en compétition
PAPEETE, le 26 mars 2018 - Les candidats pour les territoriales 2018 en Polynésie française ont eu jusqu'à midi, ce lundi, pour déposer leurs listes au Haut-commissariat. Sept partis ont donc respecté le délai, avant la fermeture des inscriptions. Le Haut-commissariat a trois jours pour vérifier le statut de chaque candidat sur les différentes listes.

Sept listes ont été déposées dans les délais, au Haut-commissariat. Les candidats avaient jusqu'à ce lundi, midi, pour s'inscrire.

Tauhiti Nena a ouvert le bal, vendredi dernier, avec sa liste "E reo manahune".

Ce lundi, les six autres candidats se sont manifestés :

- Le Tahoeraa Huiraatira avec comme tête de liste Geffry Salmon,
- Le Tapura Huiraatira d'Edouard Fritch,
- Le Tavini Huiraatira avec Oscar Temaru,
- Te Ora Api o Porinetia de Marcel Tuihani,
- A Ti'a Mai avec Heia Parau
- L'Union Polynésienne Républicaine (UPR) de Jérôme Gasior.

Pour l'heure, un récépissé provisoire leur a été délivré. Selon Marc Tschiggfrey, secrétaire général du Haut-commissariat, les services de l’État ont trois jours pour tout vérifier sur les 73 candidats de chaque liste.

Les récépissés définitifs leur seront donc remis jeudi. Le Haut-commissariat procèdera également au tirage au sort des panneaux d'affichage.

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Jarry : "Sur les deux heures de spectacle, j'ai au moins 30 minutes d'impro"

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Jarry :
PAPEETE, le 26 mars 2018 - Atypique, tel est le titre du spectacle de l'humoriste Jarry. Un spectacle qui raconte son histoire de recherche d'emplois. Fraîchement arrivé sur le territoire, Jarry annonce : "j'espère que les Polynésiens sont tactiles, car je descends voir le public !" Au cours de la soirée, il improvise, échange, diffuse des messages qui lui sont chers, partage ses valeurs et… choisit son prince.

Son univers "atypique" est à la croisée du stand-up et de la galerie de personnages. C'est un spectacle "fou" et… "atypique". Jarry explique : "je fais comme si on était tous, le public et moi, dans une salle d'attente à la recherche d'un emploi". Une recherche semée d'embûches, riche d'anecdotes et d'inattendus. Du poste de caissier chez Lidl à membre du GIGN en passant par majorette, il n'oublie rien.

Le spectacle dure deux heures. "Il y a au moins trente minutes d'improvisation avec la salle, enfin plutôt avec le public, je viens d'apprendre que ça sera dehors…. C'est une première!"

"J'aime que chaque spectacle soit unique", insiste-t-il. "Je prépare toujours des surprises. J'espère que les Polynésiens sont prêts. Et qu'ils sont tactiles, parce que je descends dans le public. Je choisis un prince charmant pendant la soirée."

Arrivé le 18 mars en Polynésie, il a aussitôt repris l'avion pour Nouméa où il a assuré trois représentations. Depuis ce week-end, il est au fenua, "une parenthèse enchantée". "Je suis sur un petit nuage", assure-t-il. "Tout ce qui se passe ici me tranquillise, comme si j'étais là où j'aurais dû être depuis un moment." Il profite de son temps libre pour s'imprégner de la Polynésie.

"Ce qui me touche ici, c'est la simplicité des gens, hommes et femmes. Dans la rue, on me fait la bise, il n'y a pas de chichi, on te prend comme tu es, que tu sois maniéré, gros, maigre, grand ou petit. Ce qui me parle car je suis sensible au jugement hâtif, d'ailleurs j'en parle dans mon spectacle."

Car au-delà des blagues et de l'effet de scène, Jarry porte un certain nombre de messages. "On est dans une société qui juge tout le monde, tout de suite. On est jugé en deux secondes sur ce qu'on renvoie. Si tu es gros on se dit que tu manges mal, par exemple. Alors que la personne, face à toi, souffre peut-être d'une maladie ? Tout cela m'agace car j'en ai moi-même beaucoup souffert. Quand j'ai commencé on me disait tu fais la folle, tu es trop gay, tu ne vas pas y arriver. Bilan, j'ai fait 200 dates, de nombreuses émissions de télé, des films."

Il rapporte à ce propos les réponses des plus jeunes concernant leur avenir : "j'entends, je veux faire ça, mais je n'y arriverais jamais. L'important ce n'est pas le but c'est tout ce que tu construis autour, avant. Moi je voulais être à la Comédie française. Je considérais le one man show comme le low cost du théâtre et finalement, c'est ce que je fais. Et j'en suis heureux." Fier de son parcours, Jarry semble vouloir donner l'exemple et encourager le plus grand nombre à s'accrocher et dépasser les premières impressions.

"J'ai testé un certain nombre de métiers et j'ai été en difficulté là où je pensais être à l'aise. À l'inverse, j'ai réussis là où je pensais avoir du mal à m'en sortir! Ce qui a déconstruit chez moi un certain nombre de schémas. Il ne faut pas se fier aux apparences et, même si on a un but, il faut voir sur son chemin les gens qui peuvent changer votre vie."

Après la Polynésie il ira présenter Atypique à l'île de la Réunion, à San Francisco, Québec. Puis il se lancera dans l'écriture de son prochain spectacle qu'il présentera en janvier 2019. "J'ai le thème : les femmes. Je trouve qu'on leur tape un peu trop souvent dessus, je voudrais prendre le contrepied. Et si on se moquait des hommes un peu?" Son séjour en Océanie est une nouvelle source d'inspiration. "En Nouvelle-Calédonie les gens sont incroyablement francs, en Polynésie, on a l'impression de les connaître depuis toujours avec cet accueil si chaleureux.." Des sketches se dessinent.

Jarry :
Pratique

Le vendredi 30 mars à 19 heures au motu de l'Intercontinental.
À partir de 6 500 Fcfp.


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La belle vie de Louis-Antoine de Bougainville racontée à l'UPF

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La belle vie de Louis-Antoine de Bougainville racontée à l'UPF
PAPEETE, le 26 mars 2018 - Philippe Prudhomme va animer une conférence sur Louis-Antoine de Bougainville à l'occasion des célébrations à venir. En effet, le navigateur a accosté à Tahiti il y a 250 ans. Dans le cadre des rendez-vous Savoirs pour tous de l'université, le professeur retraité de lettres et d'histoire reviendra sur le parcours du navigateur, son séjour en Polynésie et son voyage avec Ahutoru.

"À l’occasion de la célébration du voyage du Français Louis-Antoine de Bougainville, il m’a semblé nécessaire d’accorder à ce glorieux périple une attention toute particulière, car le séjour de neuf jours à Tahiti et les 50 pages que l’étonnant navigateur écrivain a consacré à l’île ont changé la face du monde océanien", indique Philippe Prudhomme, professeur retraité de lettres et d'histoire. Il va animer une conférence à l'université ce jeudi dans le cadre du cycle Savoirs pour tous.

Louis-Antoine de Bougainville est né et mort à Paris, en France. Officier de marine, navigateur et explorateur, il a mené le premier tour du monde officiel français en tant que capitaine entre 1766 et 1769.

"On lui doit pour une bonne part notre présence dans le Pacifique sud. S’il n’a pas inventé seul le mythe de Tahiti, il a largement contribué par son livre, à faire rêver toute la planète pendant deux bons siècles. Surtout, il a remis en cause, certes indirectement, un certain nombre d’idées fausses sur l’humanité : les « Sauvages », les Patagons, la sexualité, la condition de la femme… et propagé une idée nouvelle très moderne du bonheur, sur terre, et du rapport au corps", selon Philippe Prudhomme.

Le rendez-vous de jeudi sera aussi l’occasion "de parler d’Ahutoru son sympathique passager aussi ignoré que lui et pourtant premier Océanien venu en Europe et tout premier chrétien du Pacifique".

Le 6 avril 1768, Bougainville a jeté l'ancre à Tahiti. C'était il y a 250 ans. À cette occasion, Philippe Prudhomme signe un libre intitulé Le Fabuleux destin du compte de Bougainville. Déjà paru en métropole via Thebookedition.com. Son ouvrage La Malédiction de la tortue : Le fabuleux voyage d'Ahutoru est présenté sous une nouvelle édition chez 'Api tahiti. Cet ouvrage raconte l'aventure d'Ahutoru. Le livre existe en version papier et numérique.


La belle vie de Louis-Antoine de Bougainville racontée à l'UPF
Pratique

Conférence savoirs pour tous "La Belle vie de Louis Antoine de Bougainville" à l'université de Polynésie française.
Le jeudi 29 mars à 18h15, amphi A3.
Durée de la conférence : 1h30.
Le site internet Les amis de Bougainville

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Un plan national pour la défense des femmes

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Un plan national pour la défense des femmes
PARIS, le 26 mars 2018. La députée Maina Sage avait dénoncé en février le manque de moyens des associations de défense des femmes.

La députée Maina Sage avait dénoncé mi-février le "manque de financements de certaines associations de défense des femmes". Elle avait notamment interpellé la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes sur le cas de l'Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT).

Depuis 1985, cette association est spécialisée dans la dénonciation des discriminations sexistes et des violences sexistes et sexuelles au travail. Celle-ci a dû fermer son accueil téléphonique du fait d'un manque de moyens financiers, essentiels pour répondre à une saturation de ce service.

"Au regard de la multiplication des cas d'espèce préoccupants en matière de harcèlement sexuel", Maina Sage souhaiterait que le gouvernement puisse étudier la possibilité de renforcer les moyens alloués, tout en assurant un suivi plus global des associations actives en la matière.

Le gouvernement lui a répondu la semaine dernière : "Depuis octobre 2017 et l'affaire Harvey Weinstein nous assistons à une révélation massive du harcèlement sexuel et du sexisme, dans différents secteurs professionnels". "Cette recrudescence d'affaires met en exergue plusieurs points dont le gouvernement prend la mesure afin d'adapter à long terme la politique publique en faveur des victimes de harcèlement sexuel. Concernant le financement de cette association, il est pris en charge de manière constante par le ministère chargé des droits des femmes : sa convention pluriannuelle d'objectifs de trois ans a d'ailleurs été renouvelée en 2017 avec 235 000 euros par an", indique le gouvernement. "Nous travaillons à un plan national de formation auprès des professionnels relais dans les régions, en particuliers ouverts aux avocats, aux représentants des syndicats, aux CHSCT, aux services RH des employeurs, aux branches professionnelles, aux représentants du défenseur des Droits et bien entendu aux corps d'inspection et de contrôle du ministère du Travail. Tous ces professionnels ont un rôle fondamental à jouer en termes de prévention et de traitement des cas de harcèlement sexuel au travail. "

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Football - Tahiti vs Calédonie : Une victoire 4-3 avec la manière

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La sélection de Tahiti a remporté 4-3 sa deuxième rencontre amicale contre la Nouvelle Calédonie. Après le 0-0 du premier match, notre sélection a fait le bonheur du public du stade Pater venu encourager son équipe vendredi soir. Bilan positif pour Naea Bennett, le coach par intérim, qui a su accompagner son équipe vers le succès.
Football - Tahiti vs Calédonie : Une victoire 4-3 avec la manière
Après le 0-0 du premier match, le public polynésien s’est déplacé nombreux pour voir le dénouement de cette double confrontation amicale avec la Nouvelle Calédonie. Le coach de la Calédonie Thierry Sardo l’avait précisé en conférence de presse : leur championnat s’étant terminé en novembre, cela allait être difficile physiquement, d’autant plus que l’effectif est jeune. Mais la Calédonie reste la Calédonie, « frère ennemi » de la Polynésie au niveau footballistique.
 
On a pu noter un fair-play exemplaire et un bon esprit de la part des deux équipes ainsi qu’un arbitrage de qualité proposé par Campbell Kawana-Waugh, venu exprès de Nouvelle Zélande. Après avoir proposé le poste de sélectionneur à diverses personnes qui n’ont pas pu se rendre disponibles, le président de la FTF Thierry Ariiotima a finalement proposé à Naea Bennett d’occuper le poste par intérim.
 
Naea Bennett, fils du légendaire Eroll Bennett, a de nombreux atout. Attaquant de génie, capitaine meneur d’hommes, passionné de ballon rond, il est connu pour son hygiène de vie irréprochable. Il est connu aussi pour sa forte volonté de partager ses valeurs avec l’équipe qu’il mène. Une tolérance zéro qui a porté ses fruits avec les Tiki Toa, devenus deux fois champions du monde de beach soccer.

Football - Tahiti vs Calédonie : Une victoire 4-3 avec la manière
Un match à rebondissements

Lors du second match, Marama Vahirua est présent dès le départ, Viritua Tahio, Patrick Tepa, Donovan Bourebare et Gervais Chan Kat également. Tahiti rentre bien dans le match, on sent une volonté de faire le jeu, d'avancer. Mais il manque encore un petit quelque chose, Patrick Tepa a la gnaque mais n'arrive pas à concrétiser, Gervais Chan Kat n'arrive pas à faire la différence sur son côté droit.

Alvin Tehau et Donovan Bourebare font la loi au milieu du terrain, contrairement au premier match. Tahiti domine. Il faut attendre la 25' et un éclair de génie de Tamatoa Tetauira qui lobe le défenseur puis sert Raimana Li Fung Kuee au premier poteau. Ce dernier trompe le gardien cagou de sa patte gauche magique. Mais contre le cours du jeu, les Calédoniens parviennent in extrémis à égaliser sur une de leurs rares occasions franches. 1-1 à la mi-temps.

Football - Tahiti vs Calédonie : Une victoire 4-3 avec la manière
La Calédonie prend l’avantage
 
La deuxième mi-temps commence mal pour Tahiti, les Cagous vont marquer sur penalty après qu’un de leurs attaquants se soit fait faucher dans la surface. 2-1 à la 61’ pour la Calédonie, qui s’en sort bien. Notre meilleur buteur du championnat, le joueur de Vénus Teaonui Tehau, et l’attaquant centralien Sylvain Graglia, sont entrés en jeu à la reprise. Teaonui Tehau avait raté de grosses occasions lors du premier match mais cette fois-ci la défense calédonienne va s’en souvenir.
 
A la 70’, Sylvain Graglia accélère sur le côté gauche et adresse un centre millimétré du pied gauche, Teaonui Tehau marque grâce à une belle tête piquée. Il reste encore plus de vingt minutes à jouer, la victoire semble non seulement possible mais logique. Super match pour Alvin Tehau qui vient sauver la défense tahitienne face à une belle tentative des Calédoniens qui jouent en contre-attaque.

Football - Tahiti vs Calédonie : Une victoire 4-3 avec la manière
Un triplé pour Teaonui Tehau
 
Après une belle reprise de volée de Raimana Li Fung Kuee, lui aussi un des hommes clés du match, Teaonui Tehau inscrit son deuxième but sur une ouverture d’Alvin Tehau, décidément partout à la fois. 3-2 pour Tahiti à la 77’. Alors que Jonathan Torohia n’a pas grand chose à se reprocher dans ce match, grâce à une prise de balle parfaite, les Cagous parviennent à égaliser grâce à Philibert Outiou, seul au deuxième poteau (87’).
 
Tahiti continue d’attaquer et une fois de plus Sylvain Graglia sert Teaonui Tehau qui marque son troisième but de la rencontre, nous sommes à la 89’. Le public exulte. Cette fois-ci, Tahiti va tenir le résultat en ayant offert un beau match et de belles émotions au public présent au stade pater. Le match n’avait d’amical que le nom, les équipes étaient là pour gagner et c’est Tahiti qui a eu le dernier mot, faisant preuve de sang-froid, talent et maturité. SB / FTF

Football - Tahiti vs Calédonie : Une victoire 4-3 avec la manière
Parole à Naea Bennett :
 
Beaucoup de buts marqués mais quelques buts encaissés ?
 
« Bon, voilà, c’est ça, il y a eu des erreurs mais on a tenu le match, on l’a maitrisé. On a fait des erreurs individuelles. De toute façon le football c’est ça, il faut faire le moins d’erreurs possible. Mais je suis content que les attaquants aient su concrétiser leurs occasions. Je pense que c’est une victoire logique, on a dominé le match, on a eu le jeu en notre faveur. Je suis content qu’on ait réussi à gagner ce match ce soir. »
 
Cette équipe a su continuer à attaquer ?
 
« Oui, le mental était présent. J’ai vu que les garçons ont pris du plaisir à jouer ensemble, je leur avais dit que le finish se ferait au mental. Ils nous ont montré qu’ils voulaient gagner, c’est ce qui nous a donné cette victoire ce soir. »
 
Une bonne alchimie entre les Tiki Toa et le reste de la sélection ?
 
« Oui, voilà, mais aujourd’hui il n’y a pas de Tiki Toa, il n’y a que des Toa Aito. L’expérience que certains joueurs ont eue avec le beach soccer a pu être utile ce soir. On est contents de porter ce soir le nom des Toa Aito. »
 
Quels ont été les choix tactiques ?
 
« Sur le premier match, j’ai opté pour un 4-3-3, c’est ce que les joueurs avaient l’habitude de faire en club. Avec le peu de temps qu’on a eu pour s’entrainer ensemble, je n’ai pas voulu les bouleverser au niveau tactique. Par rapport à la façon de jouer des Calédoniens, pour le deuxième match, j’ai opté pour le 3-5-2. J’ai pensé qu’on pouvait leur poser plus de problèmes avec cette façon de jouer. J’étais dans l’inconnu, cela a payé, tant mieux pour moi. »
 
Le milieu de terrain a mieux fonctionné ?
 
« C’est en tous cas ce que j’avais demandé. Je ne voulais pas voir les joueurs calédoniens rentrer dans notre axe trop facilement. Sur le premier match, j’ai vu que dans toutes les occasions dangereuses cela passait directement dans l’axe. J’ai renforcé la densité au milieu du terrain, en gardant les deux côtés avec des « flèches », des joueurs rapides, avec deux attaquants devant. On a une force d’attaque. Je me suis servi de cette force d’attaque pour les faire défendre eux. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Merci au public, merci au président de la FTF Thierry Ariiotima pour m’avoir fait confiance pour ces deux matchs. On continuera de représenter notre fenua que cela soit en football, au beach soccer, au futsal et à faire plaisir à notre population. » Propos recueillis par SB / FTF

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Fin de la réserve parlementaire : une aide de substitution pour les associations

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Fin de la réserve parlementaire : une aide de substitution pour les associations
PARIS, le 26 mars 2018. Le gouvernement a confirmé que les associations polynésiennes pourront prétendre au fonds qui est venu se substituer à l'ancienne réserve parlementaire, supprimée cet été par la loi sur la confiance dans la vie politique.

En juillet dernier, le Parlement a voté la fin de la réserve parlementaire. La suppression de ces fonds, alloués aux élus pour des subventions aux associations, était une mesure emblématique du projet de loi pour la confiance dans la vie politique.

En novembre, le gouvernement a proposé d'abonder de 25 millions d'euros (2 983 millions de Fcfp) le Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA). En décembre, Nicole Sanquer avait interpellé le gouvernement pour savoir si les associations polynésiennes pourraient en bénéficier ou non. La circulaire au Fonds pour le développement de la vie associative indiquait en effet qu'elle était applicable sur le territoire métropolitain et dans les départements d'outre-mer. "En Polynésie française, les associations font vivre le territoire en le dynamisant, en organisant des évènements, des débats, en permettant de préserver la démocratie active", indiquait-elle. "Avec la suppression de la réserve parlementaire, les associations polynésiennes se retrouvent, aujourd'hui, en grande difficulté." Nicole Sanquer voulait donc savoir si les associations de la Polynésie française seraient éligibles au fonds pour le développement de la vie associative (FDVA) "afin que l'égalité réelle entre les territoires d'outre-mer soit respectée". Le gouvernement lui a répondu que le décret relatif à ce fonds "va être modifié pour prévoir de nouvelles modalités encadrant les principes régissant l'attribution de ces nouveaux crédits, distincts de ceux dévolus au titre de la formation des bénévoles". Parmi ces modalités, un article sera prévu, organisant les modalités d'attribution de subventions aux associations de métropole mais aussi des collectivités régies par les articles 73 et 76 de la Constitution, et aux associations des collectivités d'outre-mer régies par l'article 74", précise le gouvernement. "De la sorte, les associations des territoires bénéficiant autrefois de la réserve parlementaire continueront de recevoir des subventions au titre du FDVA pour leur fonctionnement et leurs nouveaux projets. Les associations de la Polynésie française resteront donc éligibles."

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Angelo Frebault et Vaitea Legayic quittent le syndicalisme

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Angelo Frebault et Vaitea Legayic quittent le syndicalisme
PAPEETE, le 26 mars 2018 - Les deux syndicalistes font partie de la liste du Tahoeraa Huiraatira, pour ces territoriales. Ils ont donc décidé de quitter le navire syndical pour faire de la politique. Tous d'eux assurent que c'est la meilleure solution pour défendre l'intérêt général.

Leurs noms figurent sur la liste du parti orange, pour ces territoriales. Angélo Frébault, de la CSTP-FO et Vaitea Legayic, de la CSIP ont quitté le monde syndical pour se retrouver "de l'autre côté". "Le fait de pouvoir être inscrite sur la liste orange me donne plus de fierté pour démontrer mes compétences et mon potentiel pour aider nos populations", avance Vaitea Legayic.

Tous les deux affirment avoir déposé leurs démissions de leurs centrales syndicales, la semaine dernière. "J'ai suspendu mes fonctions, le 22 mars, et j'ai mis en place par intérim un nouveau secrétaire général qui est Patrick Galenon suivi de Mireille, qui est la 1ere secrétaire adjointe, en vue dans le délai de trois mois, de mettre en place, un nouveau congrès. Seul le congrès a le pouvoir de faire démissionner le secrétaire général et le remplacer", explique Angelo Frébault, ancien secrétaire général de la CSTP-FO.

"Les mondes politique et syndical ne peuvent être mélangés, donc il faut faire un choix sur sa position. Et mon choix a été de démissionner de la centrale syndicale, je n'avais pas le choix parce que le statut le prévoit règlementairement. J'ai déjà déposé ma démission bien avant que la liste du Tahoeraa ne soit présentée. Le combat ne fait que commencer", souligne Vaitea Legayic, ancienne 1ère secrétaire générale adjointe de la CSIP. "Je ne laisse pas les salariés, il y a une relève qui se fait et il y aura un accompagnement qui sera fait, jusqu'à ce que la personne qui va me remplacer au sein de l'hôpital puisse avoir les compétences et le potentiel nécessaire pour pouvoir aider nos salariés", poursuit Vaitea Legayic.

Si Vaitea Legayic avoue avoir toujours été au sein du parti orange, "depuis ma grand-mère, Tuianu Legayic". Angelo Frebault, de son côté, annonce que sa motivation était avant tout pour l'intérêt général. "Le programme du Tahoeraa va résoudre le problème de la pauvreté en Polynésie, en ce qui concerne la réforme de la famille. Concernant la réforme complète de la PSG, eh bien, ce sujet figure aussi dans le programme. Le Tahoeraa propose de garder 60 ans et 35 ans, dans l'éventualité de continuer de discuter sur la réforme…", dit-il.

Pour l'ancien syndicaliste, l'aspect social dans le programme du Tahoeraa Huiraatira l'a particulièrement séduit, surtout que les événements sociaux qui se sont tenus dernièrement ont bien marqué les esprits. "Le Tapura a retiré la loi sur la réforme des retraites, et ils l'ont dit, une fois qu'ils seraient gagnants, ils remettraient cette loi en l'état. Sans discussions, ils vont la valider. Je me suis donc trouvé devant le fait accompli. On reste tout le temps et depuis toujours protecteur, et les politiciens font ce qu'ils veulent. Maintenant, je pourrai donc décider, et par la même occasion, j'ouvre la voie à la société civile d'être de l'autre côté. Je ne vais pas me battre que pour la réforme des retraites, mais pour l'intérêt général du peuple", confie Angelo Frebault.


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Course à pied - TRT Color Fun Run : Une course pour le fun

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Course à pied - TRT Color Fun Run : Une course pour le fun
L’association Tahitian Running Team (TRT) proposait samedi la 5e édition de la « Color Fun Fun ». Deux à trois mille personnes se sont retrouvées à Fare Ute pour cette course qui se veut avant tout ludique.
 
Les participants ont afflué dès 15H00 vers Fare Ute puis à 16H00 un échauffement en musique a été proposé, la « course » a ensuite débuté à 16H30. Il fallait boucler un parcours de 2,5 à 5 km au choix en passant à travers plusieurs stands pour être aspergé de farine de diverses couleurs.
 
A l’instar de la course de la Tahitienne, l’événement est en train de devenir un rendez-vous incontournable du calendrier sportif polynésien. Pas de chrono, pas de classement, on vient avant tout pour passer un bon moment entre amis, en famille. Plusieurs stands étaient en place aux couleurs des différents sponsors de l’évènement.
 
Une partie des fonds récoltés seront reversés à l’association Vaimahina de Papeete. SB

Course à pied - TRT Color Fun Run : Une course pour le fun

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Un film et sensibilisation à l'environnement au programme

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Un film et sensibilisation à l'environnement au programme
PAPEETE, le 26 mars 2018. La Brigade verte polynésienne a organisé samedi la première projection écocitoyenne de l’année.

La population est venue nombreuse pour ce rendez-vous devenu incontournable. Jusqu’au coucher du soleil, les organisateurs ont proposé au public des animations sur les bons gestes au quotidien pour préserver notre environnement. Cet événement a clos une semaine d’actions environnementales organisée dans le cadre de la Journée mondiale de l’eau.

La prochaine projection en plein air est programmée le samedi 9 juin afin de célébrer les "Journées Mondiales de l’Environnement et des Océans".

Depuis plus de dix ans, la Brigade Verte multiplie les actions pour préserver l'environnement en Polynésie : opérations "clean-up days", défis pour la Terre, campagnes de plantation… Son but est avant tout de sensibiliser la population à la problématique des déchets, et notamment les jeunes générations.

Si vous souhaitez en savoir davantage sur les missions de la Brigade Verte, vous pouvez les retrouver sur leur page Facebook : Planète Eco Tour.

Un film et sensibilisation à l'environnement au programme

Un film et sensibilisation à l'environnement au programme

Un film et sensibilisation à l'environnement au programme

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Les Jeux du Pacifique se préparent sur l'eau

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Les Jeux du Pacifique se préparent sur l'eau
PAPEETE, le 26 mars 2018. Les jeunes polynésiens sont en pleine préparation sur l'eau pour les Jeux du Pacifique.

Le 18 mars dernier, une régate sur lasers était organisée à Taravao dans la baie de Phaeton. Six manches ont eu lieu pour départager les concurrents du championnat de Polynésie. Cet événement sportif était organisé par le Club de voile de Taravao Baie de Phaeton. Le podium était 100% jeunes.
César Villa est arrivé en tête devant Alexis Gayet et Pierre Daniellot.

Ces trois jeunes garçons progressent bien et participeront aux prochains championnat du monde des jeunes au Texas. César Villa s'inscrira en laser et Pierre Daniellot en nacra. Alexis Gayet sera au championnat du monde laser au Danemark

La championne de voile Isabelle Barbeau a terminé quatrième et première femme. Cette année, elle ne régatera pas en international car elle projette de tenter le test d'arbitre international, nous a-t-elle confié.

Elle a de nouveau été sélectionnée pour être arbitre sur le prochain Tour de France des Diam 24 en mai à Brest et au tour de France à la voile en juillet.

Les Jeux du Pacifique se préparent sur l'eau

Les Jeux du Pacifique se préparent sur l'eau

Entrainement en Diam 24 sur Trésor de Tahiti 1
Les Jeux du Pacifique se préparent sur l'eau
Le Yacht Club de Tahiti a organisé dimanche une course dénommée "Trou du souffleur". Pour les jeunes, c'était l'occasion de réaliser un entrainement en Diam 24 sur Trésor de Tahiti 1.

Seul multicoque à prendre le départ, l'équipage a mis 2h18 pour effectuer l'aller-retour Arue-Trou du souffleur-Arue.
Pierre Daniellot était à la barre. Alexis Gayet était au genaker et Isabelle barbeau, leur coach, à la grand voile.

Ils ont enregistré des pointes à 25 nœuds, une belle performance en vue de la Tahiti Pearl Regatta en mai, où les deux Diam 24 du territoire seront sur la ligne de départ.

Chez les quillards, Nacira Lipton Ice Tea de Benoît Parnaudeau a mis 2 h 55 et a fini 1er en temps réel. La victoire en temps compensé revient à Arearea l A35 de Jean-Pierre Basse.

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Les Polynésiens heureux d'être dans le noir !

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Les Polynésiens heureux d'être dans le noir !
Papeete, le 26 mars 2018 - Samedi 24 mars de 20h30 à 21h30, de nombreux Polynésiens ont joué le jeu de l'opération mondiale Earth Hour, qui consiste à éteindre la lumière pendant une heure pour limiter sa consommation énergétique.

"C'est bien d'éteindre la lumière et de manger à la bougie, c'est sympa et cela permet de protéger l'environnement. C'est vraiment important de prendre conscience du réchauffement climatique", explique avec le sourire la jeune Julie, qui a participé samedi soir à l'opération Earth Hour. Et il semble bien que la jeune fille, sensibilisée à la problématique environnementale, ne soit pas la seule à avoir dîné aux chandelles samedi entre 20h30 et 21h30.


Dans l'obscurité, mais loin de broyer du noir
Les Polynésiens heureux d'être dans le noir !
En effet, vue d'en haut, Tahiti semblait beaucoup moins lumineux que les autres soirs. Mais attention, les Polynésiens, plongés dans l'obscurité, étaient loin de broyer du noir ! Les particuliers, qui avaient décidé de jouer le jeu de Earth Hour en éteignant leurs lumières chez eux, tout comme les clients des restaurants, semblaient ravis de l'expérience.

Environ 100 établissements participent à l'opération
Les Polynésiens heureux d'être dans le noir !
"C'est vraiment super, ça change et c'est très romantique. Je pense qu'on le fera plus souvent", s'enthousiasme un touriste, qui a découvert l'opération Earth Hour en dînant à la bougie place Vaiete samedi. Et que ce soit place Vaiete, sur le bord de mer de Papeete, ou encore dans la centaine d'établissements de restauration participant à l'opération, à Tahiti, à Moorea, à Raiatea, à Rangiroa ou encore aux Marquises, les dîneurs semblaient tous enchantés de manger à l'éclairage de la bougie. Initiée en Polynésie par la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Services et des Métiers (CCISM), en partenariat avec AB&B Consulting et Earth Hour Tahiti, l'expérience de ces dîners aux chandelles dans les restaurants semble bien avoir convaincu de nouvelles recrues cette année.

Earth Hour vous donne rendez-vous le 30 mars 2019 à 20h30, mais rien ne vous empêche de dîner aux Chandelles avant.

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Le syndicat autonome des retraités de Polynésie dénonce la manipulation politique d'Angelo Frébault

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Le syndicat autonome des retraités de Polynésie dénonce la manipulation politique d'Angelo Frébault
PAPEETE, le 26 mars 2018 - L'annonce récente par Angélo Frébault de son soutien au parti autonomiste Tahoera'a Huiraatira est "l'aveu d'une manipulation à caractère politique totalement malhonnête", selon le syndicat autonome des retraités de Polynésie (SGARPF) affilié à la CSTP-FO.

Le syndicat autonome des retraités de Polynésie affilié à la CSTP-FO dénonce, dans un communiqué de presse, publié lundi matin, une "manipulation politique" après qu'Angelo Frébault, ait annoncé son soutien politique au Tahoera'a Huira'atira pour les élections territoriales.
Si le SGARPF n’entend pas fustiger l'appel à un vote sanction contre le Tapura "dans la mesure où nous considérons que cela ne remet pas en cause l’expression individuelle de chaque citoyen polynésien. Si les leaders de l’intersyndicale sont les initiateurs de cet appel, les seuls décideurs d’un éventuel vote sanction restent les électeurs." En revanche; le syndicat dénonce l'inscription d'Angelo Frébault sur les listes du parti autonomiste Tahoera'a Huiraatira [CF. article page 6],

" Il a dénaturé le combat de ses collègues"
"La déclaration individuelle d’Angelo Frébault est pour le SGARPF/ CSTP- FO l’aveu d’une manipulation à caractère politique totalement malhonnête, contraire aux statuts de la CSTP-FO et en rupture avec les principes et règles élémentaires de déontologie. Il a utilisé la déclaration commune de l’intersyndicale pour chercher à affaiblir au maximum électoralement le Tapuradans le but de faire triompher son camp politique. Ainsi donc il a manipulé ses partenaires syndicaux de l’intersyndicale en utilisant et transformant une déclaration qui gardait un caractère essentiellement syndical (expression d’une colère) en machine de guerre politique. C’est inadmissible. Nous n’osons pas un instant imaginer que le positionnement d’Angelo Frébault puisse être un élément concerté d’une stratégie globale de l’intersyndicale… En résumé, Angelo Frébault a utilisé les travailleurs dans la rue à des fins personnelles et politiciennes. Il a dénaturé le combat de ses collègues de la CSTP-FO et a manipulé ses partenaires syndicaux. Honte à lui. Le SGARPF dit clairement que les retraités et les salariés ne sont ni à vendre ni à acheter par quiconque. Les polynésiens ne sont pas un peuple d’esclaves."
Dans son communiqué de presse le SGARPf appelle les jeunes à s'engager. Le syndicat s'attache à spécifier que la plupart des représentants des personnels (délégués des divers syndicats) et des responsables syndicaux "sont des gens honnêtes, courageux et responsables. Leur rôle est très important pour la défense les intérêts et la dignité des travailleurs (salariés et des retraités). Ce message positif s’adresse plus particulièrement aux jeunes que le SGARPF invite à s’engager pour proposer les valeurs qui les animent au-delà des contre- témoignages de quelques syndicalistes dévoyés." Et de conclure,"c’est aussi pour permettre cet engagement que le SGARPF entend dénoncer avec vigueur ceux qui ont comme perspective de se servir des travailleurs pour asseoir leurs intérêts personnels ou leurs ambitions tout en faisant croire qu’ils sont à leur service ."

Le syndicat autonome des retraités de Polynésie dénonce la manipulation politique d'Angelo Frébault

Le syndicat autonome des retraités de Polynésie dénonce la manipulation politique d'Angelo Frébault

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