Samedi, on dîne aux chandelles pour la planète

March 22, 2018, 4:38 pm

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Papeete, le 22 mars 2018 - C'est samedi 24 mars de 20h30 à 21h30 que se déroulera l'événement Earth Hour. Le principe est simple, les Polynésiens sont appelés, comme partout ailleurs dans le monde, à éteindre les lumières pendant une heure pour prendre conscience du changement climatique. En Polynésie, une centaine d'établissements participent à ce grand rendez-vous écologique planétaire, à travers l'opération " Soirée aux chandelles".

Cela fait six ans maintenant que la Polynésie française a rejoint l'évènement planétaire Earth Hour. Parti de la ville de Sydney en Australie, Earth Hour s'étend aujourd'hui à 178 pays et territoires, représentant plus de 12 700 monuments éteints et témoignant du rôle que jouent les individus dans l'action climatique. Depuis sa création en 2007, Earth Hour a promu des actions individuelles pour protéger les forêts, les océans et la faune et a encouragé des comportements et des modes de vie durables à travers le monde. La campagne internationale de Earth Hour pour la période 2018-2020 se focalise sur l’importance de la nature et la nécessité de la préserver pour lutter contre le changement climatique annoncé.

UNE AMBIANCE FEUTREE

En Polynésie, la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Services et des Métiers (CCISM), en partenariat avec AB&B Consulting et Earth Hour Tahiti, a proposé aux établissements de restauration du fenua de s’approprier l’évènement en proposant à leur clientèle samedi une soirée aux chandelles dans une ambiance cosy.
Au total pour cette 6e édition polynésienne, ce sont plus de 100 établissements -des restaurants, des bars, des snacks- de Tahiti, mais également de Moorea, de Raiatea, de Rangiroa et même des Marquises, qui proposeront à leurs clients de souper aux chandelles dans une ambiance feutrée.
Afin de susciter l’intérêt du public, la CCISM organise pour l'occasion un jeu-concours, qui consiste pour les clients à prendre en photo leur plat et à poster l'image sur la page de l’évènement, créée spécialement sur la page Facebook de la CCISM pour l'occasion. Les clients auront également la possibilité de faire gagner leur restaurant préféré puisque les trois établissements qui auront obtenu le plus de photos de leurs clients gagneront " Les Trophées Fetia ".
Alors, si vous souhaitez faire rimer romantisme avec écologie, rendez-vous samedi soir pour un dîner aux chandelles dans un des établissements participant à l'opération.

Infos pratiques :
Pages facebook :
Soirée aux chandelles earth hour tahiti 2018
Earth Hour Tahiti
CCISM de Polynésie française

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Rugby - World Cup : Victoire annulée, 5 ans de suspension et 6,8 Mcp d'amende pour Tahiti

March 23, 2018, 1:06 pm

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Le verdict est tombé : la victoire 13-9 de Tahiti face aux îles Cook en août dernier, lors des qualificatives de la Coupe du monde, a été annulée. La " sélection " avait été présentée par l'ancienne fédération tahitienne de rugby présidée par Charles Tauziet. Les îles Cook sont déclarées victorieuses, " Tahiti " est suspendue pour cinq années et condamnée à payer 6,8 millions d'amende.

Le 4 août dernier, la « sélection de Tahiti » affrontait les îles Cook dans la cadre d’un match qualificatif pour la Coupe du monde. Le match s’était soldé par une victoire 13 à 9, un résultat exceptionnel pour Tahiti dans cette région du monde où l’influence anglo-saxonne a fait que le rugby est le sport-roi dans de nombreuses îles.
 
Sauf que…cette sélection n’était pas reconnue par la fédération en place en Polynésie française, la fédération polynésienne de rugby présidée par Apolosi Foliaki. C’est l’ancienne fédération, la fédération tahitienne de rugby présidée par Charles Tauziet - soutien de l’ancien président du COPF Tauhiti Nena - toujours reconnue à l’international, qui avait continué à agir comme si elle était la fédération officielle en Polynésie.
 
Rappelons au passage, que seule la fédération ayant obtenu la délégation de service public est habilitée à décerner des titres de champion de Polynésie, à constituer des sélections en vue de participations à des compétitions internationales. La fédération de rugby des îles Cook avait par ailleurs déposé un recours suite à cette victoire.

Deux joueurs non éligibles
 
Deux joueurs engagés dans cette « sélection » n’avaient pas les critères requis pour en faire partie : Guillaume Brouqui et Andoni Jimenez. Le rapport de l’officier judiciaire indépendant Tim Gresson a mis en évidence que ces deux joueurs n’avaient aucun parent ou grand parent né en Polynésie française. Les deux joueurs n’ont pas non plus « vécu 36 mois consécutifs en Polynésie française précédant leur première sélection », un autre critère d’éligibilité.
 
Le coach Romi Ropati a déclaré par écrit que les joueurs avaient été sélectionnés par rapport à la « règle des 36 mois » sauf que Guillaume Brouqui a vécu à Tahiti de janvier 2009 à février 2012 mais est retourné 8 mois en France pour des soins ostéopathes avant de revenir en 2013 pour sa première sélection. Andoni Jimenez a vécu à Tahiti de juillet 2011 à décembre 2014 mais il a débuté en sélection en 2013, il lui manquait donc environ 12 mois pour répondre au critère des « 36 mois ».
 
Les deux joueurs ont participé à la Coupe d’Océanie en 2013, 2015 et 2017. L’avocat de la défense a avancé que la Polynésie française était une partie intégrante de la France et que les citoyens pouvaient circuler librement entre la Polynésie et la métropole. Mais le représentant des plaignants a affirmé qu’il était indiscutable que Tahiti et la Polynésie française étaient affiliés séparément à la fédération internationale « World Rugby ».
 
Le résultat de ce match est donc annulé. Les îles Cook remportent le match et gagnent leur qualification pour le tour suivant. Ils rencontreront le vainqueur du championnat d’Asie.
 
World Rugby a également émis une amende de 6 850 000 xpf à Tahiti qui est également suspendue pour cinq ans. SB

Nous avons contacté la fédération polynésienne de rugby :
 
Qui va devoir répondre de cette sanction financière ?
 
« En plus de cette amende de presque 7 millions, nous avons reçu un document d’un service de recouvrement de France qui réclame, à la fédération tahitienne de rugby de Charles Tauziet, 2 millions xpf pour les billets ayant servi au déplacement aux îles Cook. On a reçu également une saisie judiciaire de 12,7 millions xpf d’une banque locale. La fédération polynésienne de rugby a été associée à la fédération tahitienne pour ces dettes, nous avons répondu en expliquant que nous n’avions rien à voir avec ces dettes, qu’il ne fallait pas confondre les deux fédérations. »
 
La suspension de cinq ans va-t-elle être appliquée à la fédération polynésienne ?
 
« En bien nous allons contacter la fédération internationale à ce sujet. Je ne pense pas car ce sont les fédérations qui sont inscrites et pas les pays. Notre fédération n’est pas inscrite pour l’instant mais j’espère que ces faits éclaireront la fédération internationale. Je rajouterais que c’est parce que nous n’étions plus en accord avec le gestion financière et sportive de la FTR que nous avons créé notre nouvelle fédération. Heureusement que nous l’avons fait, au vu de ce qui se passe aujourd’hui. » Propos recueillis par SB

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Nicole Sanquer lance le projet "Rêves de gosses" à l'Assemblée nationale

March 23, 2018, 4:45 pm

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Papeete, le 23 mars 2018 - La députée Nicole Sanquer était présente vendredi 23 mars au lancement officiel du projet " Rêves de gosses " à l’Assemblée nationale. C'est la première fois que la Polynésie française participe à cet événement national qui permet de réaliser les rêves d'enfants handicapés ou malades et qui œuvre à changer les mentalités sur le handicap.

C'est ce vendredi que la députée Nicole Sanquer a participé au lancement officiel du projet " rêves de gosses " à l’Assemblée nationale. Ce projet a pour objectif de gommer les différences entre les enfants, "ordinaires", c'est-à-dire qui ne présentent pas de difficultés particulières et les enfants "extraordinaires" qui présentent un handicap. Les enfants sont réunis ensemble sur un projet pédagogique pendant plusieurs mois avant de leur offrir un baptême de l'air.
Comme tous les ans, ce lancement officiel a été l'occasion de réunir les partenaires de l'opération et les équipes organisatrices des villes-étapes autour du comité directeur des Chevaliers du Ciel et des bénévoles de l'association. Grâce aux bénévoles de l’association les " Tamarii du ciel ", la Polynésie française participe pour la première fois à cet événement national.

VOLER ET COTOYER LES OISEAUX

En tant que marraine de cette association, la député, Nicole Sanquer, espère que cette rencontre entre des enfants "ordinaires" et "extraordinaires" du Fenua pourra perdurer afin de changer les mentalités sur le handicap dès le plus jeune âge".
En effet, sous le haut patronage du Président de la République Emmanuel Macron, l’action remarquable de " Rêves de gosses " se déroule autour de rencontres pour l’acceptation du handicap sous toutes ses formes par des enfants dits "ordinaires" qui, âgés entre 6 et 14 ans, sont en capacité d’être réceptifs à cette différence. Les rencontres se déclinent sur plusieurs mois par des ateliers pédagogiques et s’achèvent par un tour en avion permettant de réaliser le rêve de tous : voler et côtoyer les oiseaux.
En Polynésie française, ce tour d’avion de clôture aura lieu le 9 mai prochain sur la base aérienne de Faa'a.
La députée souhaite mettre en lumière une autre action louable et similaire, à l’initiative de la Secrétaire d’État chargée des personnes handicapées Sophie Cluzel, le " Duoday ". Il s’agit aussi de favoriser l’insertion des personnes handicapées dans la société en partageant la journée du 26 avril 2018 avec une personne handicapée. Enfin, Nicole Sanquer souhaite également inviter tous les Polynésiens qui le peuvent, à suivre et à participer à ces mouvements nationaux, car c'est en changeant la perception des personnes handicapées que nous pourrons les inclure au cœur de notre société et en finir, comme le dit Sophie Cluzel, "avec le sentiment compassionnel, voir stigmatisant qu’il inspire".

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Complexe aquacole de Hao : "quel impact aura l'élevage ?"

March 23, 2018, 6:10 pm

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PAPEETE, le 23 mars 2018. La Fédération des associations de protection de l'environnement s'interroge sur les conséquences environnementale de l'élevage de poissons du futur complexe aquacole.

"Des études, articles et expériences vécues dans le monde démontrent que l’aquaculture industrielle peut être très polluante et destructrice des milieux marins. En cause : la capture de stocks de géniteurs sauvages, la concentration de population de poissons, les rejets organiques, la nourriture utilisée et les traitements donnés aux poissons en cage", dénonce la Fédération des associations de protection de l'environnement.

Les travaux de terrassement de la ferme aquacole de Hao ont commencé le 12 mars dernier, avec un peu plus de trois mois de retard. L’association environnementale de Hao Paruru ia Haoroagai, adhérente à la fédération, "s’inquiète de l’installation annoncée de 2800 cages d’élevage dans le lagon de Hao et de ses conséquences et conflits d’intérêt avec la pêche et autres usages du lagon".

En vue d'obtenir le permis de construire du vaste complexe d'aquaculture prévu sur l'atoll de Hao, les investisseurs chinois de Tahiti Nui Ocean Foods avaient fourni une étude d'impact sur l'environnement détaillée. Mais cette étude ne s'intéressait qu'aux installations de l'usine construite à terre. "Aucune étude d'impact n'a été réalisée pour les cages qui seront disposées dans le lagon, dont la profondeur maximale fait 60 mètres à Hao, pour engraisser les poissons", regrette la Fédération. "Pourtant, le produit final ne sera pas la production d'alevins mais bien celle de poissons adultes. On ne connait donc pas l'impact du cycle de production global, ni la contribution des autres atolls à la production totale. Il est intéressant de noter que, dans cette étude, il est dit qu'un émissaire sera installé pour évacuer les effluents d'élevage des 90 tonnes d’alevin du côté du large (ces effluents resteront-ils au large ?) et non pas du côté lagon. Il est ainsi expliqué que « cela limiterait considérablement les mécanismes d’autoépuration du lagon ». Qu'en est-il de la production de 50 000 tonnes de poissons adultes dans le lagon, avec l'apport d'environ 200 000 tonnes d'aliments d'élevage? Pas de réponse sur ce point."

Toute la partie sur l'élevage des poissons dans le lagon pour leur grossissement jusqu'à leur taille adulte, dans cages flottantes, n'apparaissait pas dans cette étude d'impact puisque cette partie du projet est sous-traitée en quelque sorte aux aquaculteurs polynésiens qui assureront le grossissement des poissons dans des fermes aquacoles installées dans le lagon. En effet, l'occupation du domaine public maritime est exclusivement réservée à des résidents locaux. "On sait seulement, grâce à un discret tableau annexe de cette étude d’impact, qu’ils mangeront des aliments d’élevage qui viendront de Norvège. L’aquaculture de poissons carnivores est aujourd’hui considérée comme une aberration écologique qui menace la sécurité alimentaire des pays en voie de développement", met en avant la fédération.

Pour en avoir plus, la Fédération réclame une "expertise scientifique indépendante sur l’utilisation des lagons à des fins d’élevage, une étude d’impact global qui inclut les impacts de l’engraissement des poissons dans le ou les lagons concernés, une étude préliminaire pour connaître l’état zéro du lagon avant exploitation" et la création d'un "comité de suivi scientifique, constitué notamment avec les compétences présentes en Polynésie française (DRMM, Criobe, Ifremer, IRD, UPF...) qui ont des années d’expérience sur les écosystèmes marins polynésiens et sur l’aquaculture locale". Ce comité aurait pour but d'évaluer "l’impact de l’exploitation future sur le milieu".

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Ce week-end, la Métropole passe à l'heure d'été

March 23, 2018, 6:15 pm

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PARIS, le 23 mars 2018- Le passage à l'heure d'été aura lieu dans la nuit de samedi à dimanche, en France et dans les autres pays européens: à 02H00, il faudra ajouter 60 minutes pour marquer 03H00, une mesure en vigueur depuis 1976 en France et dont l'objectif est de faire des économies d'énergie. par rapport à la Polynésie le décalage horaire passera de onze à douze heures. Lorsqu'il sera 13 heures à Paris, il sera 1heure du matin à Tahiti.

Depuis 1998, les dates de changement d’heure sont harmonisées au sein de l’Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l’heure d’été s’effectue le dernier dimanche de mars et celui à l’heure d’hiver, le dernier dimanche d’octobre.

En France, ces changements d'heure sont entrés en vigueur en 1976, à la suite du choc pétrolier de 1973-74.

Le prochain passage à l’heure d’hiver aura lieu dimanche 29 octobre 2017, à 03H00 heures.

L’objectif du changement d’heure est principalement de faire correspondre au mieux les heures d’activités avec les heures d'ensoleillement pour limiter l'utilisation de l’éclairage artificiel. Ses détracteurs mettent en avant une perturbation des rythmes biologiques et des activités agricoles ou relativisent les économies d'énergies réalisées.

Selon une étude présentée en 2014 à l'American College of Cardiology, le risque de faire une crise cardiaque le lundi suivant le changement d'heure est 25% plus élevé que les autres lundi de l'année. "Cela signifie que les personnes déjà vulnérables aux maladies cardiaques sont plus sensibles après ce brusque changement d'heure" expliquait le Dr Amneet Sandhu, à l'origine de l'étude.

Cependant, dans une étude publiée en 2010, l'Agence de la maîtrise de l'énergie et de l'environnement (Ademe) avait estimé que le gain sur l'éclairage était de l'ordre de 440 GWh, soit l'équivalent de la consommation en éclairage d'environ 800.000 ménages.

Bonne nouvelle pour le climat de la planète: grâce à ces économies, l'émission de 44.000 tonnes de CO2 est évitée.

Au total, l'heure d'été existe dans plus de 70 pays. En revanche, les Etats situés près de l'équateur y ont peu recours puisqu'ils sont soumis à de faibles variations de la durée du jour.

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Black M en concert à To'ata le 5 mai

March 23, 2018, 6:46 pm

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Papeete, le 23 mars 2018 - Le rappeur Black M sera sur la scène de To'ata le samedi 5 mai prochain, dans le cadre de sa tournée " Éternel Big Black Tour ". L'interprète de "Mme Pavoshko", de "Tic-tac" ou encore de "Je suis chez moi", promet pour son retour à Tahiti un très gros show.

"Préparez-vous ça va être très très très chaud, je viens avec une grosse équipe, on va faire un gros show, on va performer. J'espère que ça va être du donnant/donnant. Ça va être le concert de ma vie et de votre vie !", prévient avec enthousiasme le chanteur de rap Black M, aux Polynésiens qui souhaitent venir l'écouter le 5 mai. Il faut dire que le rappeur est impatient de présenter son nouvel album "Eternel Insatisfait" à Tahiti après sa tentative malheureuse de venir chanter au fenua en mai 2015.

"Il y a trois ans, Black M devait donner un concert à l'initiative du producteur Marc Slama au stade de la Punaru'u. Mais Mr Slama a annulé les deux concerts et a refusé de rembourser les billets vendus comme il s'en était engagé par écrit. Malgré ses deux condamnations par la cour d’appel de Paris, le producteur n’a jamais rien payé. C’est donc la billetterie de Radio 1 qui a finalement remboursé les places achetées par les spectateurs ", tient à préciser Sonia Aline, directrice générale de Radio 1. Organisé cette fois-ci par sa société, S.A production, la directrice est heureuse de pouvoir enfin permettre au public polynésien et au rappeur de se rencontrer.

DE MULTIPLES INFLUENCES ET COLLABORATIONS

Le nouvel album "Eternel Insatisfait" de Black M, ancien membre du collectif Sexion D’Assaut, marque une belle évolution de sa carrière musicale pour cet artiste inclassable. Le contenu de cet album est à l’image de son auteur : ouvert sur le monde, fort en thèmes et riche en flows. Une fête hip-hop dont les invités sont triés sur le volet. Alors, si vous souhaitez découvrir ce nouveau disque riche de multiples influences et collaborations, Shakira, MHD, Gradur, Alonzo, Zaho, Manu Dibango, Amadou et Mariam…, rendez-vous le 5 mai à To'ata pour un concert que le rappeur espère mémorable !

Infos pratiques :
Tarifs et catégories
Fosse debout : 4000 Francs
Catégorie 4 : 4500 Francs (places assises en haut de tribune centrale et à l’extrémité des tribunes de côté)
Catégorie 3 : 5500 Francs (places assises en seconde partie de tribune centrale et milieu tribunes de côté)
Catégorie 2 : 6000 Francs (places assises – première partie de tribune centrale et partie la plus proche de la scène de tribunes de côtés)
Catégorie VIP : 10 000 Francs (places assises en tribune centrale – avec cocktail dinatoire d’après-concert)

Les billets sont en vente dans les magasins Carrefour, à Radio 1 Fare Ute et sur la billetterie en ligne : ticket-pacific.pf

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Air Tahiti : des passagers abandonnés pour prendre plus de fret

March 23, 2018, 6:47 pm

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RAROIA, le 23 mars 2018 - Huit passagers de Raroia n'ont pas pris leur vol jeudi, après-midi, pour Papeete. Selon les témoignages recueillis, le fret était en surplus de près de 700 kg. Aucune solution alternative n'a pu être trouvée, ce qui a contraint le pilote à laisser ces huit passagers à Raroia. Du côté de la direction d'Air Tahiti, on assure que cette situation "exceptionnelle" sera bien analysée.

Ils n'ont pas pu prendre l'avion jeudi dernier parce qu'il y avait trop de fret sur Raroia, cette situation est "exceptionnelle", relève la direction d'Air Tahiti. Ils étaient, pour la plupart, en mission sur Raroia et Takume. Parmi ces passagers, on retrouve Michel Yip et sa petite famille, mais aussi la secrétaire générale de Makemo ou encore un agent de l'OPT.

Tous ont été refoulés parce que l'avion était trop chargé. "L'avion arrivait de Makemo. Une fois à Raroia, l'ensemble des passagers est descendu pour ravitailler l'appareil. Sur Raroia, huit passagers s'enregistrent et attendent le départ. Mais là, on nous convoque pour nous dire que trop de fret avait été embarqué (près de 700 kg), et qu'à ce titre, les huit passagers pouvaient embarquer, mais pas leurs bagages. Sinon, il fallait que deux passagers se portent volontaires pour rester sur l'atoll. Ce que personne n'a accepté", raconte Corinne Lévy, secrétaire générale de Makemo.

Le plus consternant pour eux a été qu'"aucune proposition de débarquer du fret n'avait été proposée", poursuit Corinne Lévy. "Au lieu de venir apaiser les passagers mécontents, le pilote a annoncé que si la situation ne se décantait pas, il partirait sans nous".

Face au refus catégorique des huit passagers de Raroia d'obtempérer, l'avion est parti sans eux. "Nous avons dû nous débrouiller par nos propres moyens, puisqu'il n'y a aucun hôtel, ni pension sur l'atoll. Et pour certains qui étaient en mission, tous leurs rendez-vous ont été annulés", s'écrie Corinne Lévy.

Bien informée de la situation, la direction d'Air Tahiti "a fait partir un vol à vide vendredi matin pour aller récupérer les passagers qui étaient en attente à Raroia", déclare Manate Vivish, directeur général d'Air Tahiti.

Une enquête sera réalisée en interne, pour tenter d'y voir un peu plus clair. Mais pour Manate Vivish, un problème de communication serait à l'origine de cette situation. "On va analyser sereinement, c'est quelque chose d'assez exceptionnel qui arrive. Je ne dis pas que ça ne s'est jamais produit. Il peut arriver d'atteindre les limites en termes de masse sur un vol. Et à ce moment-là, on arrive toujours à trouver une solution. Ce qui m'interpelle, c'est le fait qu'on ne soit pas parvenu à trouver une solution qui permette d'optimiser le transport", indique-t-il.

INTERVIEW DE LA DIRECTION D'AIR TAHITI

Manate Vivish
Directeur général d'Air Tahiti

Les passagers ont l'impression que le pilote a préféré garder le fret au lieu de les prendre. Est-ce normal ?
"Le pilote n'a pas préféré transporter les bagages aux passagers. La politique de la compagnie est de privilégier le transport des passagers, quand on se retrouve dans une situation comme celle-là. Le problème est qu'il fallait effectivement débarquer de l'excédent de bagages et personne ne voulait en débarquer, et qu'à partir de ce moment-là, le pilote a demandé qu'il y ait des personnes qui acceptent à être débarquées à Raroia. Là aussi, personne ne s'est manifesté."

Le problème pourrait venir de Makemo ?
"Le problème a commencé à Papeete. Je crois qu'il y avait plus de 200 kg d'excédent de bagages, ce qui fait quasiment deux passagers. Ensuite au départ de Makemo, et c'est là que je n'ai pas toutes les informations sur le vol, il semble qu'on ait accepté deux passagers supplémentaires pour Papeete. Ensuite, au départ de Raroia, il y a eu des passagers qui se sont présentés avec énormément d'excédents de bagages, et là, ça ne passait plus du tout."

Comment est-il possible qu'on en soit arrivé à ça ?
"L'avion est censé boucler l'intégralité de sa rotation avec la quantité, le volume et la masse de bagages qui correspond à ce qu'il peut prendre. Normalement, les escales se concertent entre elles, elles ont des consignes très spécifiques, qui fait que lorsqu'une escale accepte de la masse supplémentaire à son départ, elle voit avec les autres si elle peut le faire. Manifestement, c'est là que quelque chose n'a pas dû bien se passer, les escales ont manqué de coordination à niveau-là."

Quelle décision allez-vous prendre ?
"C'est la première fois que nous sommes confrontés à ce genre de problème. Il peut arriver qu'on soit en limitation, et quand c'est le cas, on arrive toujours à trouver une solution. C'est généralement du fret qui descend ou de l'excédent de bagages. Il se trouve qu'à Raroia, on n'ait pas réussi à faire en sorte que les passagers se mettent d'accord pour descendre. Je pense que si on n'était pas confrontés à ce genre de problème d'ouverture de l'aéroport de déroutement et que l'équipage n'était pas pris par le coucher du soleil. Il aurait pris le temps de régler le problème. Mais, à un moment donné, le commandant de bord a dû prendre une décision. Soit il partait sans les huit passagers, soit il était obligé de prendre plus de carburant à Raroia, auquel cas, il débarquait encore plus de passagers. Là, je ne sais pas vous dire ce qui s'est réellement passé. Tout cela fait l'objet de comptes rendus écrits qui reviennent des escales. On analyse tout ça à Papeete, et on voit ensuite là, où ça n'a pas bien fonctionné, de manière à en tirer toutes les leçons, et voir si les procédures doivent être changées éventuellement."

À combien chiffrez-vous les pertes pour avoir fait partir un avion vide vendredi ?
"Je pense que ça doit représenter plus d'un million francs, pour huit passagers. C'est toute la problématique des dessertes dans ces atolls, où il y a très peu d'activités et où on ne passe pas souvent."

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Gagnante des deux places VIP pour le concert de Louane

March 23, 2018, 7:18 pm

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Papeete, le 23 mars 2018 - L'heureuse gagnante des deux places VIP pour le concert de Louane du vendredi 23 mars place To'ata est Waihau Kahaia.

Si vous souhaitez assister au concert de la chanteuse Louane, interprète de "Maman", " Jour 1 ", " Avenir " ou encore "Si j'étais là " ce soir, vous pouvez encore acheter des places.
La billetterie ouvre à partir de 18 heures place To'ata.

Le concert débute à 19 h 30.

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Terrains en zone rouge : des propriétaires s'estiment floués

March 23, 2018, 7:56 pm

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PUNAAUIA, le 23 mars 2018. Te Vai Ara dénonce le classement de terrains en zone rouge au détriment des propriétaires terriens. L'association demande que des aides publiques soient mises en place pour rendre ces terrains constructibles.

"Tu vois là-haut, tout ça c'est une zone rouge. C'est une zone non constructible", indique de sa main François Raoulx, président de Te Vai Ara, depuis la plaine de Punaauia. "Pourtant, là on voit que des bâtiments ont été construits. Techniquement c'est donc possible. Aujourd'hui, il ne serait plus possible de construire sur ce terrain." L'association est née en octobre 2017 et regroupe une quarantaine de propriétaires de Punaauia, mais aussi de Paea, de Pirae, des Marquises et de Raiatea.

François Raoulx nous conduit dans la vallée de la Matatia. De la famille Tumahai –il est cousin du tavana Rony Tumahai-, il possède un terrain familial de six hectares en indivision. "Sur ce terrain, on a estimé que 60 lots pouvaient être réalisés", décrit Nelly Tumahai. Sauf que pour le moment ce projet ne peut rester que sur le papier. Le terrain qui borde la route de la vallée de Matatia est en effet en zone rouge donc non constructible. "Depuis le deuxième pont jusqu'à la crête et sur une centaine de mètres, c'est notre terrain", explique Nelly Tumahai.

Pour l'association, il ne s'agit pas de pouvoir construire sans prendre en compte les risques. Te Vai Ara demande que "la puissance publique prenne en charge le coût des études et des protections" pour que les zones passent de rouge à bleu et soient donc de nouveau constructibles. "Nous sommes conscients des risques", souligne François Raoulx. "Mais il n'y a plus de terres. Toutes les terres sont en zone rouge. Si on n'a plus de terres, les gens vont construire sans permis. Il faut que les puissances publiques prennent en charge les travaux de confortement. Les Polynésiens ne peuvent pas prendre en charge ce coût. "

"Des biens dévalorisés"
Pour l'association, le classement de terrains en zone rouge est aussi un frein à la sortie de l'indivision. François Raoulx cite ainsi le cas d'une famille de Pirae qui a reçu l'aide du Pays pour sortir de l'indivision. Une fois l'accord obtenu de tous, ils se sont rendu compte que deux parcelles étaient en zone rouge et non constructible. L'accord trouvé n'est donc plus d'actualité.

Te Vai Ara dénonce "une règlementation qui dévalorise les biens immobiliers" et demande la création d’une caisse d’indemnisation en faveur de propriétaires terriens lésés par une règlementation défavorable.
Le classement de terrains en zone rouge ne cesse d'inquiéter les propriétaires. En décembre dernier, l'association Punaauia Zone rouge a aussi été créée.

Cette association s'est fixé pour "but de communiquer tous les moyens nécessaires afin que les membres parviennent à voir leurs terrains être déclassés de la zone rouge inconstructible en toute autre zone constructible, nonobstant des travaux prescrits par le service de l'urbanisme."


Nous n'avons pu joindre le maire de Punaauia pour l'interroger sur ce dossier.

La révision du plan de prévention des risques de Punaauia annulée

Le tribunal administratif a annulé en avril 2017 l'arrêté approuvant la révision du plan de prévention des risques naturels de la commune de Punaauia. La commune de Punaauia doit donc revoir son Plan de Prévention des Risques.
La première révision du PPRN passait en zone rouge clair des zones qui jusque-là étaient classées rouge. Par exemple, la zone située derrière la mairie de Punaauia, où est prévue l'implantation de la clinique Mana Ora, fait partie d'une de ces modifications. Auparavant, elle était en zone rouge pour inondation et éboulement, mais le nouveau PPRN permettaient de construire sur cette zone les porteurs du projet réalisaient des travaux pour "sécuriser la zone".

Nelly Tumahai, propriétaire de Punaauia, avait dénoncé cette révision. Lors de l'audience, l'avocate avait souligné : "les faits sont graves et établis. La sécurité des biens et des personnes dépendent de ce PPR. Mais ce PPR a été organisé à la demande d'un promoteur privé, et ça fonctionne! (…) "Cette révision a été faite à la carte, en fonction des clients."
Le tribunal avait estimé que "la révision du PPR de la commune de Punaauia a été engagée en raison d’une accumulation de demandes de pétitionnaires publics ou privés porteurs d’importants projets de constructions sur des terrains partiellement classés en zone rouge inconstructible d’aléa fort de mouvement de terrain".

Par ailleurs, "considérant que la révision approuvée par l’arrêté attaqué a pour objet de permettre, par des aménagements destinés à réduire le risque, de rendre constructibles, à la demande des porteurs de projets, des terrains qui ne le sont pas en raison du risque d’aléa fort auquel ils sont partiellement exposés ; que la création de la zone rouge clair ne repose pas sur une évolution de la connaissance de la nature et de l’intensité du risque ayant conduit à retenir le classement initial".

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Une série française recherche des surfeurs figurants

March 23, 2018, 7:53 pm

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PAPEETE- le 23 mars 2018- L'Equipe publie un casting rare et original qui pourrait intéresser nos sportifs polynésiens...mais l'annonce ne dit pas si le billet d'avion est pris en charge... "Vous êtes surfeur et avez toujours rêvé de faire une apparition au cinéma ? Votre heure de gloire est peut-être venue ! La série « Deutsch-Les-Landes » cherche des figurants, pratiquants de la discipline, disponibles début mai et début juin.

« Deutsch-Les-Landes » est la toute première série lancée par Amazon Prime Video. Un casting privilégié, constitué notamment Sylvie Testud et Marie-Anne Chazel, vous permettra d'évoluer dans un cadre idéal : Lacanau. Si vous êtes disponible au début du mois de mai, ainsi que début juin, n'hésitez pas à tenter votre chance ! Au total, ce sont plus de 700 figurants qui sont recherchés. Seule condition pour prendre part au casting en tant que surfeur : avoir plus de 20 ans.
Pour postuler, c'est ICI

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Pas de casier judiciaire pour les candidats de E Reo Manahune

March 23, 2018, 8:16 pm

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PAPEETE, le 26 mars 2018 - E Reo Manahune a confirmé l'identité des 73 candidats qui se présenteront sous sa bannière aux prochaines élections territoriales, vendredi, lors d'une conférence de presse à la permanence de campagne.
C'est officiel, Tauhiti Nena a déposé la liste E Reo Manahune au Haut-Commissariat, vendredi en fin de matinée. Il a ensuite dévoilé les 73 noms des candidats des huit sections. Selon Tahuiti Nena, la plateforme E Reo Manahune a reçu plus d'une centaine de candidatures. "Ce n'est jamais évident. Cela fait six mois que nous nous préparons pour ces élections. Nous avons rencontré plusieurs élus, dans plusieurs communes, des personnes de la société civile", explique la tête de liste.

À ses côtés, se tenaient Jacky Bryant de Heiura les verts ainsi que Quito Braun-Ortega, "nous avons décidé d'unir nos forces. Aux dernières élections pour ma part j'ai obtenu 7 % des voix avec Tau Hotu Rau. Pour arriver au deuxième tour, il faut réunir 12,5 % des votants. C'est tout à fait logique que nous puissions réunir nos forces."

Enfin, la condition principale pour rejoindre la liste est d'avoir un casier judiciaire vierge. "Tous les candidats de la liste E Reo Manahune ont un casier judiciaire vierge, nous avons vérifié.", assure Tauhiti Nena.

" E Reo Manahune est une plateforme dont l'objectif est de développer le Pays" indique Tauhiti Nena avant d'ajouter, "nous sommes convaincus que pour sortir ce pays du marasme nous nous devons d'éduquer au mieux notre pays, revoir le système éducatif, faire une étude sur les opportunités qui existent et ensuite éduquer nos jeunes en fonction des débouchés, en fonction de ce qu'il y a à faire dans notre pays surtout. Nous sommes dans une période transitoire."

"Nous souhaitons proposer une alternance. Dans cette alternance nous avons constitué une plateforme composée de deux formations politiques, à celles-là se sont rajoutées d'autres personnalités issues d'autres formations politiques. Il y a dans notre démarche une volonté de rassembler", assure pour sa part Jacky Bryant, il ajoute, "l'objectif, aujourd'hui, est de représenter cette alternance et notre mission est de présenter des alternatives économiques et toute la réflexion sur la transition qui s'inscrit dans la COP-21. Nous ne voulons que les élections territoriales soit un positionnement sur le nombril de la Polynésie."

Enfin, Quito Braun-Ortega indique a conclu la séance en déclarant, "la mission de E Reo Manahune est de retrouver la confiance de nos électeurs."

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Décès du Colonel Arnaud Beltrame, René Bidal lui rend hommage

March 24, 2018, 5:34 pm

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PAPEETE, le 24 mars 2018- ll est "tombé en héros": Arnaud Beltrame, le lieutenant-colonel de gendarmerie qui s'était substitué à une otage retenue par l'assaillant jihadiste dans l'Aude, est décédé samedi, portant à quatre morts le bilan de l'équipée meurtrière de Radouane Lakdim à Carcassonne et Trèbes.

Grièvement blessé par l'assaillant, Arnaud Beltrame a succombé à ses blessures. Emmanuel Macron lui a rendu hommage, déclarant qu'il était "tombé en héros" et méritait "respect et admiration de la nation tout entière".

En Polynésie française, le Haut-commissaire de la République René Bidal a tenu à rendre lui rendre hommage:

"Chers Gendarmes
Chers Polynésiens, chères Polynésiennes,

De nombreux héros ont glorifié notre Histoire commune mais, peu souvent, les circonstances ont permis à toute la Nation d’être le témoin direct de la grandeur d’un homme qui, par un acte intime et résolu, domine l’effroi et choisit de proposer sa mort en échange de celle d’un autre, allant ainsi au bout de son devoir, au bout de cet exceptionnel, fulgurant et immense sacrifice dont peu de personnes sont capables quand elles sont conscientes de l’issue fatale. 

Que dire de plus du colonel Arnaud Beltrame sinon qu’il est un héros admirable et qu’il a incarné, par ce geste sublime, le plus haut degré d’exigence que portent les valeurs de la Gendarmerie Nationale à laquelle, ici, à 18 000 km de la commune de Trèbes, je veux écrire notre respect et notre immense fierté.

Au nom des services de l’État, sachant combien les Polynésiens s’y associeront par leurs pensées et dans leur foi, j’adresse nos condoléances aux deux merveilleuses familles du colonel Arnaud Beltrame, celle de son cœur dont on imagine la cruelle douleur que provoque ce deuil et celle de la Gendarmerie Nationale dont on partage l’indicible peine.

Mes pensées vont aussi aux autres victimes et à leurs familles de cette nouvelle et abjecte expression barbare que nous combattrons sans relâche, ni faiblesse."

René Bidal

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SOCREDO: Des porteurs de cartes Visa et Mastercard débités deux fois

March 24, 2018, 5:46 pm

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PAPEETE, le 23 mars 2018 - Un incident monétique a affecté les porteurs de cartes (Visa et Mastercard) de la SOCREDO le 22 mars. Certaines opérations en paiement et en retrait effectuées avec des cartes Visa et Mastercard par des clients de la SOCREDO le 22 mars ont été comptabilisées deux fois par erreur. (Cet incident ne concerne pas les porteurs de cartes privatives SOCREDO.)

Cet incident concerne précisément les opérations suivantes :
- Les opérations de paiement et retrait hors Polynésie,
- Ainsi, que les opérations de paiement et retrait sur des TPE et les distributeurs de la Banque de Tahiti et de la Banque de Polynésie.

Pour l’ensemble des porteurs de cartes CBI à débit immédiat, la banque a fait le nécessaire pour régulariser dès ce jour au crédit du compte des clients concernés les opérations débitées à tort.

Pour les porteurs de cartes CBI à débit différé, les équipes de la Socredo procèdent actuellement à la régularisation des écritures sachant qu’aucun débit n’a été porté aux comptes des porteurs concernés (s’agissant de porteurs de cartes à débit différé). L’objectif de les régularisations en cours est que les porteurs puissent sur leur site de banque en ligne avoir en affichage l’encours exact des opérations effectuées.

La banque SOCREDO précise qu'il est bien entendu que les clients ayant subi des frais indirects liés aux opérations débitées deux fois seront remboursés des frais indus ayant pu être générés suite à un solde débiteur notamment.



La direction de la SOCREDO présente ses excuses aux clients concernés pour les désagréments occasionnés.

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En cas de victoire du Tahoeraa, Flosse sera le « conseiller spécial » de Geffry Salmon.

March 24, 2018, 8:18 pm

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PAPEETE, le 24 mars 2018 - A l’issue du congrès du Tahoeraa, Gaston Flosse a reçu les journalistes au siège de son parti. L’ex-président a assuré qu’il n’intenterait pas d’action en justice quant à la récente décision de la cour de cassation qui avait confirmé sa peine d’inéligibilité. En cas de victoire du parti aux prochaines territoriales, le vieux lion a déclaré qu’il serait un « conseiller spécial » auprès de la tête de liste Jeffrey Salmon.

Combien étaient-ils ce matin ?

« Hier, nous avons mis en place 10 300 chaises. J’étais là, je les ai comptées. Il y avait 9500 personnes aujourd’hui et cela représente une grande satisfaction. Je tiens à remercier tous les artisans de ce succès (…) Pour la préparation même de ce site, avec les moyens techniques qu’il fallait mettre en place, je tiens à remercier ma compagne, Pascale, qui a fait du bon et du beau travail. »

Au lendemain du grand conseil, vous deviez voir votre avocat, Me Quinquis, afin de pouvoir vous inscrire sur la liste. Qu’en est-il aujourd’hui ?

« C’est vrai qu’il m’a proposé de pouvoir déposer quand même ma candidature comme tête de liste et m’a expliqué toute la procédure devant le tribunal administratif (…) Je lui ai dit que l’on allait s’arrêter là car nous sommes bien lancés, chauffés à blanc. Continuons comme cela. Le grand conseil avait désigné Geffry Salmon pour conduire notre liste et Teura Iriti pour l’assemblée. Nous sommes prêts, le congrès est là donc on laisse tomber tout cela. »

Vous laissez tomber les recours devant le tribunal administratif ? Après la décision de la cour de cassation, vous n’engagez plus d’action en justice ?

« Il y avait une procédure possible mais j’ai tout arrêté. Je veux tout faire pour que le Tahoeraa gagne maintenant et ne pas freiner l’élan de toutes les troupes. Je suis inéligible comme l’ont voulu le président de la République et la chancellerie. Cette dernière a sûrement transmis des ordres. Il ne faut pas oublier que j’ai été ministre de la République et je sais comment cela se passe (…) L’Etat français fait tout pour m’éliminer car je ne suis pas un béni oui-oui comme Edouard Fritch ni un petit toutou que l’on traîne partout, à qui on fait signer n’importe quoi même lorsque c’est au détriment de ce pays. »

Vous avez envisagé le fait que l’assemblée puisse démissionner en 2019, ne pensez-vous pas que l’on puisse vous reprocher de créer de l’instabilité politique en créant de nouvelles élections ?

« Et ceux qui m’empêchent de me présenter ? Ne créent-ils pas l’instabilité politique ? Que peut-on me reprocher ? De faire mon devoir, de faire ce qui est en ma possibilité ? C’est exactement l’esprit de l’Etat : taisez-vous, abaissez la tête. Je dis « debout polynésiens ! » (…) Cette colonisation est revenue par le biais de la justice.»

Si le Tahoeraa passe, Geffry Salmon sera président du Pays, le laisserez-vous travailler ?

« Je serai conseiller spécial. Je vais conseiller Geffry et nous travaillerons ensemble. »

Liste du Tahoeraa

Section Papeete, Pirae, Arue, Moorea : Vaiata Friedman, Angélo Frébault, Vaitea Le Gayic, Evans Haumani, Sandra Levy-Agami, Roméo Tauraa, Mareva Hapairai, Tepuanui Snow, Mareva Wane, Kaiva Flosse, Vaite Dauphin, Jean-Claude Paquier, Rebecca Tetuanui, Benjamin Tetauvira, Lucienne Yip.

Section Mahina à Paea, via la Presqu’île : Teura Iriti, James Heaux, Naura Nena , Bruno Sandras, Loïs Salmon, Jonathan Tarihaa, Béatrice Flores-Le Gayic, André Lo, Lucie Lucas, Alfred Marotau, Ruita Lucas, Taputuarai Rahi, Sylvana Oldham, Georges Paofai, Raita Mac Carthy.

Section Faa’a et Punaauia : Geffry Salmon, Manolita Ly, Michel Leboucher, Bernadette Salmon, Jean Temauri, Maire Sabre, Vincent Dubois, Elise Vanaa, Raymond Wolher, Yesta Heua, Jacques Vaiho, Yohan Amo, Dan Pihaatae.

Section Tuamotu de l’Ouest : Bernard Natua, Rosalie Orbeck, Etienne Maro, Angélina Bonno, Eria Tehihiria.

Section des Tuamotu de l’Est et Gambier : Yseult Butcher, Daniel Paheo.

Section des Marquises : Etienne Tehaamoana, Rachel Tamarii, Joseph Kaiha, Lucia Matohi, Félix Barsinas.

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Séisme de magnitude 6,4 au large de l'Indonésie, brève alerte au tsunami

March 25, 2018, 2:11 pm

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Jakarta, Indonésie | AFP | dimanche 25/03/2018 - Un séisme de magnitude 6,4 a été enregistré mardi au large de l'archipel indonésien des Moluques, en Indonésie, déclenchant une alerte au tsunami rapidement levée, selon des agences sismologiques.

Le tremblement de terre s'est produit à 20H14 GMT à 171 kilomètres de profondeur, sous la mer de Banda, selon le service sismologique américain USGS. Une alerte au tsunami a été déclenchée par le Système d’alerte aux tsunamis et d’atténuation de leurs effets dans l’océan Indien (IOTWS) mais été très rapidement levée.

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Tavini Huira'atira : une liste avec plusieurs nouveaux visages

March 25, 2018, 2:24 pm

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FAA'A, le 25 mars 2018 - Le parti indépendantiste a tenu samedi soir, une soirée diner-débat à Vaitupa. L'occasion pour son président de présenter l'intégralité des candidats qui courront pour ces territoriales. Même si on retrouve des personnalités déjà connues, plusieurs nouveaux visages font, cependant, leur apparition.

Plus de 1 000 personnes étaient invitées samedi soir au diner-débat du Tavini Huira'atira qui s'est tenu sur le site de Vaitupa. Après plusieurs heures d'échanges, Oscar Temaru a présenté les candidats qui se présenteront, sous la bannière du parti, lors des prochaines territoriales.

Parmi ces personnalités, on connait quelques-unes, telles que Moetai Brotherson, Antony Géros ou encore Chantal Galenon. Mais plusieurs nouveaux visages font leur apparition, comme la tête de liste des Australes, par exemple, Thylda Tau, ou bien Teva Schmith, tête de liste pour les Marquises. Des personnes qui ont décidé de se lancer avec un seul but en tête, l'accession de la Polynésie à l'indépendance.

LES TENSIONS SE SONT CALMÉES AUX RAROMATAI

Comme le relatait nos confrères de Radio 1, les tensions étaient palpables dernièrement aux Raromatai. Les représentants du parti indépendantiste sur place n'avaient pas digéré le choix de leur président, au sujet de la tête de liste des Raromatai, Leila Tama, de Raiatea.

"Tahaa revendiquait cette 1ère place, et ils ont raison. Le plus gros électorat est à Raiatea, et en nombre de voix, Tahaa a toujours été devant Raiatea. Tous les adjoints au maire soutiennent cette dame, Teumere. Je suis allé à Tahaa pour leur dire comment j'avais fait la liste et tenir compte de leurs opinions. Donc, j'ai refait la liste, Tahaa est en 1ère position, Raiatea en 2ème de liste, femme-homme, et Leila est à la 3ème place", explique Oscar Temaru.

Une décision qui serait bien accueillie par l'intéressée, confie Oscar Temaru : "C'est une fille qui a de l'avenir, et en arrivant ce matin (samedi NDLR), elle me dit qu'on lui proposait un poste au ministère des sports. Voilà comment ils sont, c'est terrible. On veut déjà acheter nos gens. Mais elle m'a dit de ne pas m'en faire parce que ses parents ont toujours été pour l'accession de notre pays à l'indépendance."

OPAHI BUILLARD ?

Grand absent de la liste, dans la section 2 (de Paea à Mahina, en passant par la Presqu'île), Opahi Buillard.

En effet, ce dernier avait été présenté, lors du dernier congrès du parti, comme étant le colistier d'Antony Géros. "Je ne l'ai pas retenu parce qu'il a quelques problèmes personnels. Je n'ai pas envie de prendre des risques. C'est un très bon garçon, mais à cause de ses problèmes personnels, je préfère qu'on fasse attention", indique Oscar Temaru. Ces problèmes pourraient avoir avec la fonction d'Opahi Buillard au sein de l’Établissement de gestion et d’aménagement de Teva (EGAT), épinglé par la Chambre territoriale des comptes (CTC), dernièrement. La CTC qualifiait la gestion de cet établissement comme étant "désastreuse".

Donc, pour rester droit dans ses bottes, Oscar Temaru a préféré écarter Opahi Buillard, pour ces élections. Le parti déposera d'ailleurs sa liste finale au Haut-commissariat, ce lundi matin.

Trois questions à

Oscar Temaru
Président du Tavini Huiraatira

"Un peuple a les élus qu'il mérite"

Vous avez mis en avant de nouvelles personnes ?
"Je leur fais confiance, et je veux remercier les anciens qui ont toujours été là et qui ne revendiquent rien du tout. Ils sont là pour soutenir. C'est le travail de tout le monde. Comme je l'ai dit, nous sommes 1 000 personnes ce soir (samedi NDLR), et si chacun rencontre 5 personnes, ça fait 5 000 personnes qu'on aura rencontrées par jour, et si on multiplie ça par 20, ça va faire 100 000 personnes que nous devons aller rencontrer. Quelle est la différence entre le Tavini et les autres partis ? Nous, nous sommes là pour servir, et non pour être servis ou pour se servir, et c'est ce que nous avons vécu pendant des années. C'est la raison pour laquelle ils ont été condamnés et il faut voter pour le Tavini Huiraatira. "

Lors de son congrès, Gaston Flosse parlait aussi du fait d'être colonisé en mentionnant aussi le nom de Pouvana'a. Qu'en pensez-vous ?
"On ne peut pas tenir le même discours. Il a été à l'origine de tous les maux dans notre pays. Il a été le soutien des essais nucléaires dans notre pays, en disant que c'était propre et pour ensuite nous dire qu'on nous a menti… C'est lui, l'artisan de ce statut soi-disant d'autonomie. L'autonomie ça veut dire quoi ? C'est la possibilité pour un gouvernement de mettre en place ses propres lois. Alors que nous savons tous que notre gouvernement met en place des actes administratifs et règlementaires. Mais, on ne vote pas les vraies lois du pays, parce que nous ne sommes pas autonomes. Je rappelle encore une fois que pas loin de chez nous, il y a un pays autonome qui n'est pas encore indépendant, je parle des îles Cook. Là-bas, les étrangers ne peuvent pas voter, ils ne peuvent pas aller là-bas travailler. Il y a vraiment la production de l'emploi. C'est vraiment un statut d'autonomie. Alors où est l'autonomie dans tout ça. Il a assez menti et il faut qu'il arrête."

Aurons-nous de nouveau un 7/7/7 au second tour ?
"Mathématiquement, il y aura un second tour, aucun parti ne peut gagner. On se réunira et on discutera de fond en comble. Je ne peux pas décider tout seul. Nous savons tous, ce qu'ils ont faits. Nous savons tous pourquoi il est hors-jeu, et il n'a pas trouvé mieux que de se faire remplacer par quelqu'un qui a aussi été condamné et qui a fait 6 mois de prison, ce n'est pas possible. Nous devons donner une autre image de notre pays. Des discussions pourront cependant avoir lieu, mais ce n'est pas possible de confier la gestion de notre pays à des personnes qui ont été condamnées par la justice. Il faudrait poser cette question à notre population. Est-ce que vous voulez confier la gestion de notre pays à des gens qui ont mis la main dans… ? Voilà, c'est à notre population de réfléchir et comme j'ai dit tout à l'heure, un peuple a les élus qu'il mérite."

LISTE DU TAVINI HUIRA'ATIRA

Section 1 (Papeete, Pirae, Arue et Moorea)
1/ Chantal Galenon
2/ Richard Tuheiava
3/ Christiane Hiro épse Kelley
4/ Benoit Tarahu
5/ Thilda Harehoe
6/ Louis Maiotui
7/ Gilda Germain
8/ Armand Colombani
9/ Rowena Tuhoe
10/ James Tama
11/ Jolina Aroita
12/ Taute Tapu
13/ Teremuura Rurua
14/ Maco Mare
15/ Moeata Malinowski

Section 2 (Paea à Mahina, en passant par la Presqu'île)
1/ Antony Géros
2/ Valentina Cross
3/ Steve Chailloux
4/ Frangélica Bourgeois
5/ Hérold Atani
6/ Odette Mataitai
7/ Heiarii Ah-Sam
8/ Erika Alexandre épse Salmon
9/ Michel Villar
10/ Céline Manea
11/ Alexis Moetaua
12/ Marthe Temariiauma
13/ Keitapu Maamaatuaiahutapu
14/ Averii Wong
15/ Jean-Pierre Cayrou

Section 3 (Faa'a et Punaauia)
1/ Oscar Temaru
2/ Eliane Tevahitua
3/ Moetai Brotherson
4/ Cécile Tevaitau épse Mercier
5/ John Tefan
6/ Tekakwhita Grand Maamaatui
7/ Patrick Kaiha
8/ Andrée Mai
9/ Bernard Crolas
10/ Vaea Teriipaia
11/ Léon Taerea
12/ Heimata Estall
13/ Heinui Lecaill

Section 4 (Raromata'i)
1/ Teumere Atger épse Hoi
2/ Teddy Tefaatau
3/ Leila Tama
4/ Douglas Roi
5/ Iuta Mana
6/ Maco Reid
7/ Sylvana Tiatoa
8/ Pierre Terou
9/ Claudia Teriinohorai
10/ Stéphane Mahanora

Section 5 (Tuamotu de l'Est)
1/ Patricia Teriirere
2/ Jean Mairirau
3/ Bernice Utia
4/ Tereiuru Tepahi
5/ Teua Hiti épse Kavera

Section 6 (Tuamotu de l'Ouest)
1/ Vito Maamaatuaiahutapu
2/ Tupuhina Nordman
3/ Hervé Tahitoterai
4/ Tahia Brown
5/ Valentin Tinomoe

Section 7 (Marquises)
1/ Teva Schmith
2/ Jessica Bennett
3/ Marcel Bruneau
4/ Marcelline Taupotini
5/ Simon Timau

Section 8 (Australes)
1/ Thylda Tau
2/ Bruno Flores
3/ Janitha Tematahotoa
4/ Emmanuel Tunutu
5/ Delphine Mere

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Va'a V6 - Marathon Va'a Pol 1e : La saison s'annonce ouverte

March 25, 2018, 3:17 pm

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La 28e édition du Marathon Polynésie 1e s'est déroulée samedi entre Tahiti et Moorea, c'était la première course de la saison 2018. Team Opt s'impose devant Edt Va'a, Pirae Va'a, Bora Bora et Shell Va'a. Air Tahiti remporte le Top 40 devant Niuhau, Pihaena, Interoute Va'a et Hinaraurea. Team Opt s'impose également chez les juniors alors que chez les femmes, c'est Ihilani qui gagne.

La saison 2018 de Marathon Va’a a redémarré avec une 28^e édition du Marathon Va’a Polynésie 1e haute en couleurs. On rappelle le principe : départ vers 7H00 de Tahiti, Punaauia, sortie par la passe de Taapuna puis direction Moorea, passe de Vaiare puis Temae. Après une pause et quelques changements pour les équipages qui le souhaitent, retour en sens inverse pour une arrivée sur le site de Vaira’i en fin de matinée.
 
C’est finalement le Team Opt, victorieux à l’aller comme au retour, qui s’impose au classement général des deux étapes. On retrouve ensuite Edt Va’a, Pirae, Bora Bora et Shell Va’a. Dans le Top 40, Air Tahiti s’impose logiquement devant Niuhau, Pihaena, Interoute Va’a et Hinaraurea. Ces cinq pirogues participeront l’année prochaine au Top 20 alors que les cinq dernières du Top 20 concourront dans le Top 40.
 
Le site de Vaira’i a été particulièrement animé tout au long de la matinée avec au programme la première étape du championnat de Polynésie de sports traditionnels. Plusieurs Tiki Toa étaient également présents pour une démonstration de futvolley. Concours de la plus belle couronne de fleurs, zumba, pirogue à voile traditionnelle, aviron…de nombreuses animations étaient proposées au public, en présence de Miss Tahiti 2018 Turouru Temorere et ses dauphines.

Le premier tronçon
 
Les départs des sept catégories ont été donnés vers 7H00 comme prévu. Les pirogues ont dû slalomer entre les bateaux stationnés dans le chenal de Punaauia avant de sortir par la passe de Taapuna. On notera, sur l’alignement de départ, l’absence de Paddling Connection, de Team Opt B et Shell B. Shell Va’a et Team Opt prennent un bon départ au centre alors qu’Edt Va’a, côté montagne, tente de bénéficier des petites vagues générées par les bateaux.
 
Certains mouvements à l’intersaison sont confirmés : Hiromana Florès, Roland Tere, Johann Cronsteadt - prêté au Team Opt - ne sont pas à bord de la pirogue Shell Va’a. Kevin Céran-Jérusalémy suit le cortège en va’a OC-1, privilégiant sa carrière solo cette année alors que David Tepava, le barreur historique, fait son retour à bord de la pirogue Shell. On retrouve également Taaroa Dubois au poste de moteur.
 
Team Opt et Shell Va’a passent en tête à la balise de Taapuna, alors que la première traversée se fait sur un plan d’eau relativement calme. Team Opt conservera sa première place jusqu’à Temae et arrivera avec 34 secondes d’avance seulement sur Shell Va’a et 56 secondes sur Edt Va’a. Rien est joué à ce stade. Mais les conditions climatiques vont se compliquer au retour.

Le deuxième tronçon
 
Les départs de Temae sont quelque peu houleux, deux pirogues du Top 40 chavirent suite à un contact. Team Opt reste leader devant Manihi Va’a, Edt Va’a, Bora Bora, Hinaraurea, Shell Va’a et Team Tupuai. La houle est de trois-quart face, les pirogues embarquent de l’eau, les efforts sont intenses alors que finalement les changements ont été peu nombreux.
 
Les ténors d’Edt Va’a sont au rendez-vous. Comme d’habitude, ils ont repris l’entrainement collectif très tardivement. On retrouve Steeve Teihotaata, Heiva Paie ou encore Rete Ebb à la barre. Mais rien à faire, Team Opt reste en tête alors que Shell Va’a se fait distancer. Au final de la deuxième étape, Team Opt s’impose devant Edt Va’a, Bora Bora, Pirae Va’a, Manihi Va’a, team Tupuai…Le gagnant de la 27^e édition, Shell Va’a, n’est que 9^e.
 
Au général, team Opt s’impose devant Edt Va’a, Pirae, Bora Bora et Shell Va’a. La saison s’annonce ouverte et plus intéressante que jamais avec une nouvelle distribution des cartes et des équipes émergentes. SB / FTVAA

Parole à Noella Tau :
 
Le bilan de cette 28^e édition ?
 
« La course a été une réussite, il faut féliciter les rameurs, féliciter tous les clubs qui ont participé, sans eux ce 28^e Marathon ne serait pas une réussite. Il faut également féliciter toutes l’équipe de Polynésie 1^e, que ce soit l’association ou le personnel, pour avoir assuré ce direct vidéo, radio et internet. Que ce soit en Polynésie ou à l’international, on a pu suivre cette course en direct. Merci aux familles qui ont donné un coup de main, qui ont été un soutien pour leurs maris lors des entrainements. Ces sportifs ne sont pas là le soir, ils reviennent à 20H, le week end il y a des entrainements aussi…Chapeau à toutes les familles. »
 
Une édition ambitieuse, mission accomplie ?
 
« Mission accomplie parce que nous avons lancé sept catégories, nous ne pensions pas que les inscriptions allaient être aussi importantes, 88 quand même cette année. On gagne dix inscriptions par rapport à l’année dernière donc il faut assurer la logistique, les tee shirts, la sécurité en conséquence etc…Merci aux partenaires qui nous ont beaucoup soutenus, sans eux cet événement n’existerait pas tel qu’il est. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Un remerciement particulier au Pays qui, cette année encore, a bien voulu nous laisser le site pour que cet événement soit magnifique. Le site a été aménagé pour qu’il y ait des toilettes, du beach volley etc…Le vice-président Teva Rofritch est là, il a voulu accompagner les sportifs, il a offert les trophées aux différentes catégories de cette course. Merci au Pays. »

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Référendum en Nouvelle-Calédonie: la formulation de la question en débat à Matignon

March 26, 2018, 6:27 am

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Nouméa, France | AFP | lundi 26/03/2018 - Quelle sera précisément l'alternative proposée en novembre aux électeurs calédoniens? Les dirigeants de Nouvelle-Calédonie se réunissent mardi à Matignon sous l'égide d'Edouard Philippe, pour un comité des signataires de l'accord de Nouméa essentiellement consacré au libellé du référendum sur l'indépendance.

La consultation du 4 novembre 2018 "sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté", comme la qualifie Matignon, doit marquer le terme d'un processus de décolonisation par étapes, engagé il y a vingt ans et destiné à réconcilier les communautés kanak et européenne, qui se sont violemment affrontées dans les années 1980.    
La reconnaissance de l'identité kanak, le rééquilibrage économique, la création d'une citoyenneté calédonienne ou encore le transfert de toutes les compétences de l'Etat aux pouvoirs locaux, à l'exception du régalien, sont les fondements de cette décolonisation "accompagnée par la France".
Le comité des signataires de l'accord de Nouméa se réunit une à deux fois par an depuis 1998 pour faire le point sur sa mise en oeuvre. Celui de mardi, le 17e, devrait être le dernier avant le vote référendaire.
Il intervient quatre mois après le déplacement à Nouméa d'Edouard Philippe, qui avait souhaité que les partenaires locaux - non indépendantistes et indépendantistes - se saisissent "de la désignation de la date" du référendum et travaillent ensemble "à la formulation de la question".   
Il avait précisé que "le champ des possibles est de toute façon borné" et que la question devait être "sans ambiguïté et compréhensible".
La date du 4 novembre a été fixée par les élus du Congrès, la semaine dernière, lors d'une séance publique houleuse lors de laquelle les différentes chapelles loyalistes se sont écharpées sur l'exposé des motifs de la délibération, qui replaçait le référendum dans l'histoire coloniale de la Nouvelle-Calédonie.   
Deux partis de droite, Les Républicains calédoniens et le Rassemblement-LR, ont à cette occasion quitté avec fracas un groupe de travail mis en place par l'Etat pour "préparer l'après-référendum".
Dans ce contexte, le débat sur la formulation de la question est un enjeu très sensible.
Les indépendantistes du FLNKS souhaitent s'en remettre strictement au vocabulaire employé par l'accord de Nouméa.
 

- "indépendance" ou "pleine souveraineté" -

"Le libellé est simple pour nous. Le mot 'pleine souveraineté' figure bien dans l'accord et c'est le seul mot. Je défie quiconque de me dire où se trouve le mot 'indépendance' ", explique Louis Mapou, chef du groupe UNI-FLNKS au Congrès.
Les indépendantistes kanak ne prônent pas "une rupture avec la France à l'algérienne" mais une indépendance avec "partenariat" ou "association".
De son côté, le principal parti loyaliste, Calédonie ensemble (CE, droite modérée) se montre ouvert, arguant que "le dialogue est le seul moyen d'éviter une aggravation des tensions ethniques et politiques jusqu'au référendum".  
"Les deux termes 'pleine souveraineté' et 'indépendance' sont possibles. La Constitution et l'accord de Nouméa utilisent uniquement les mots de 'pleine souveraineté'. Mais les précédentes consultations du même type dans la République, aux Comores (ndlr: en 1974) et à Djibouti (ndlr: en 1977), utilisaient le mot indépendance ", souligne le député Philippe Gomès (CE).
En revanche, Sonia Backès, cheffe de file des Républicains calédoniens, réclame des bulletins de vote où le mot "France" figurera en toute lettres, tandis que le sénateur Pierre Frogier, leader du Rassemblement-LR, refuse "que l'on demande aux Calédoniens s'ils veulent que la Nouvelle-Calédonie accède ou non à la souveraineté".
"C'est projet contre projet, conviction contre conviction. C'est la France ou l'indépendance", assène le parlementaire, qui a durci son discours au cours des derniers moi.  
L'Etat devrait donc prendre la main et écrire lui-même la question du référendum calédonien, dont la convocation fera l'objet d'un décret en Conseil des ministres. 
A moins qu'Edouard Philippe, qui à l'automne dernier avait fait sortir de l'ornière l'ultra-sensible sujet du corps électoral référendaire, parvienne une nouvelle fois à émousser les angles du Caillou.

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Premier vol direct sans escale entre l'Australie et l'Europe

March 26, 2018, 3:36 am

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Perth, Australie | AFP | samedi 24/03/2018 - Le premier vol passagers direct sans escale reliant l'Australie à la Grande-Bretagne a quitté samedi Perth pour Londres, raccourcissant à 17 heures et 20 minutes la fameuse "Route Kangourou", a annoncé la compagnie aérienne australienne Qantas.

Ce vol "historique" est assuré par un Boeing 787 Dreamliner transportant plus de 200 passagers ainsi que 16 membres d'équipage et pour commandante de bord Lisa Norman.
Il s'agit du premier vol régulier à relier directement les deux continents, selon Qantas, l'une des plus anciennes compagnies aériennes: au lancement de sa "Route Kangourou" en 1947, il fallait quatre jours et neuf escales entre Sydney et Londres.
Avec 14.498 km, la nouvelle liaison se classe actuellement troisième en distance parcourue pour un vol commercial. C'est également le plus long vol effectué à ce jour par un Dreamliner.
Cette nouvelle liaison s'inscrit dans un ambitieux projet de Qantas d'ajouter à ses programmes des vols très longs courriers, y compris à terme entre la côte est de l'Australie et l'Europe, intitulé "Project Sunrise".
Le directeur général de Qantas, Alan Joyce, a estimé l'an dernier que de tels vols constituaient "la dernière frontière pour l'aviation mondiale".
Les responsables du tourisme australien espèrent que la réduction du temps de voyage attirera davantage de visiteurs vers la côte ouest du pays, moins peuplée.
L'une des préoccupations de la compagnie a été d'assurer le confort des passagers pour un voyage aussi long. Certains passagers seront dotés d'appareils spéciaux pour permettre aux chercheurs de l'Université de Sydney de récolter des données sur leur sommeil, leur activité cérébrale, leurs manières de s'asseoir et leurs occupations aussi bien que leur degré d'hydratation durant et après le vol, a rapporté le quotidien Daily Telegraph de Sydney.
Qantas a déjà effectué des liaisons directes entre l'Australie et l'Europe: en 2015 pour emmener des Australiens depuis Perth jusqu'à Istanbul à l'occasion du centenaire de la sanglante bataille de Gallipoli durant la Première guerre mondiale, ou en 1989 pour un vol passgers avec un Boeing 747 entre Londres et Sydney.
Parmi les vols commerciaux très longs courriers actuels, le record est détenu par la liaison Doha-Auckland de Qatar Airways (14.535 km en 17h et 40 minutes), suivie des liaisons Dubai-Auckland d'Emirates (14.200 km en 17h et 20 minutes), Los Angeles-Singapour d'United Airlines (14.100 km en 17 heures et 20 minutes) et Sydney-Dallas de Qantas (13.800 km).
Singapore Airlines a assuré de 2004 à 2013 avec des Airbus A340 une liaison de plus de 15.000 km entre Singapour et New York, arrêtée pour des questions de coût mais que la compagnie envisage de reprendre avec la nouvelle version de l'Airbus A350. 

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"Cruelle trahison": le monde du cricket australien a le coeur brisé

March 26, 2018, 3:38 am

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Sydney, Australie | AFP | lundi 25/03/2018 - En Australie, le poste de capitaine de l'équipe de cricket est considéré comme le plus important du pays juste derrière celui de Premier ministre. Nombre d'Australiens n'hésiteraient même pas à dire qu'il est plus prestigieux.

Cet amour profond pour un jeu qui implique des battes, des balles et des guichets explique l'ampleur de la consternation des fans depuis que le capitaine Steve Smith a reconnu dimanche avoir triché. Et pire, que la triche avait été préméditée.
Smith est passé aux aveux, reconnaissant avoir ourdi un complot pour altérer l'état de la balle lors du troisième test match contre l'Afrique du Sud samedi au Cap.
Son coéquipier Cameron Bancroft s'est servi de ruban adhésif pour recueillir des particules abrasives sur le terrain et en frotter la balle, de façon à l'érafler et ainsi modifier sa trajectoire prévisible.
Mais il a été pris sur le fait par les caméras. Et de manière assez comique, il a tenté de cacher l'objet du délit en le fourrant dans son pantalon.
L'épisode fait scandale. Des légendes de test-matchs, compétitions qui se déroulent sur cinq jours et constituent le format le plus prestigieux du jeu, sont montées au créneau, de même que la Commission australienne du sport.
L'histoire domine les pages des journaux ainsi que les conversations devant la machine à café.
 

- Honneur sacré -

 
Le Premier ministre Malcolm Turnbull s'est lui-même dit "choqué", évoquant "une déception amère". "Cela défie complètement l'entendement de voir que l'équipe australienne de cricket est mêlée à la triche", a-t-il lancé.
Le cricket est considéré de longue date comme un sport de gentlemen. Mais en Australie, c'est plus qu'un sport. Le jeu est largement crédité d'avoir contribué à façonner à partir de ses origines britanniques l'âme de la nation, ses idéaux et son sens de la morale.
Revêtir la casquette verte de l'équipe nationale est considéré comme sacré, un honneur dont ont bénéficié à peine 450 personnes. Dans l'ancienne colonie britannique qui a en grande partie forgé son identité nationale à travers le sport, il en découle de grandes responsabilités.
"Tricher, ce n'est tout simplement pas australien, dit Steve Chaka, un fan, à l'AFP. Les Australiens se battent durement, ils jouent durement mais ils ne trichent pas".
Cette sombre affaire ne "représente en aucun cas l'esprit sportif australien, renchérit Giovanni Cettolin, autre amoureux du sport. Nous les Australiens, on résiste et on se bat et il ne l'a clairement pas fait. C'est vraiment dommage".
Les sponsors ne sont pas contents et le font savoir.
Comme l'a dit lundi Jamie Fuller, directeur général de Skins, fabricant de vêtements de compression très utilisés par les sportifs, sur une pleine page de publicité: "le cricket fait partie de notre âme nationale et nous définit. Cela nous aide à savoir ce qui est juste et ce qui ne l'est pas, ce qui est bien et ce qui est mal".
Cricket Australia (CA), l'instance dirigeante du sport, doit faire montre de bonne gouvernance face au scandale, poursuit-il.
 

- Arrogance -

 
"S'ils ne le font pas, il n'y aura pas que l'équipe nationale qui se sera couverte de honte. Ce sera vous tous. Ce sera le cricket. Ce sera nous tous", assène Fuller.
Smith s'est vu infliger pour l'heure une suspension d'un match par le Conseil international du cricket. CA a ouvert sa propre enquête.
Pour Catherine McGregor, auteur d'un livre sur le sport intitulé "An Indian Summer of Cricket", il faudra longtemps aux Australiens pour pardonner cette "cruelle trahison".
"Aucun autre jeu ne met un tel point d'honneur à révérer la noble défaite, à marteler que la manière de jouer compte plus que le résultat, écrit-elle dans le Sydney Morning Herald. Tricher pour gagner à n'importe quel prix, ce n'est tout simplement pas le cricket".
Longtemps, les fans ont considéré que leur équipe était dure mais fair play. Mais de plus en plus de voix ont dénoncé ces derniers temps une certaine arrogance des joueurs, et ce dernier scandale ne va pas redorer leur image.

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