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Trafic d'ice : Mercedes et Patrice Dubaquier condamnés à 9 et 7 ans de prison ferme

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Trafic d'ice : Mercedes et Patrice Dubaquier condamnés à 9 et 7 ans de prison ferme
PAPEETE, le 22 mars 2018 - Au terme de trois jours de procès, les magistrats du tribunal correctionnel de Papeete ont condamné les époux Dubaquier à 9 ans de prison ferme pour Mercedes et 7 ans pour son mari. Leur fille a écopé d'une peine de 3 ans dont 18 mois avec sursis. Les conseils des prévenus ont 10 jours pour faire appel de ces décisions.

Plus tôt dans la journée, Me Antz, conseil de Mercedes Dubaquier, et Me Piriou, avocat de Patrice Dubaquier, avaient pris la parole pour la défense du couple. Invoquant une "défense difficilement audible dans la mesure où le trafic d'ice est très mal appréhendé", Me Piriou a déclaré que son client avait "incontestablement fauté." Selon l'avocat, pour lequel la politique pénale subit actuellement une "terrible dérive", Patrice Dubaquier est tombé dans ce trafic par amour, car il était "pétri d'admiration, subjugué par sa femme."

Le délibéré a été rendu en milieu d'après-midi. Mercedes Dubaquier est condamnée à 9 ans de prison ferme. Son époux, Patrice, écope d'une peine de 7 ans d'emprisonnement. Tous deux sont condamnés pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs. Ils sont maintenus en détention.
Leur fille est condamnée à 3 ans de prison dont 18 mois avec sursis pour blanchiment.

Neuf autres personnes sont condamnés dans cette affaire de trafic d'ice. Plus de détails à venir.

Lors de sa plaidoirie, Me Antz, a, quant à lui, insisté sur la situation financière dans laquelle se trouvait sa cliente lorsqu'elle a commencé à se livrer au trafic :"à ce moment, c'est comme si elle était sur un vélo en pleine descente, la tête dans le guidon. Elle se dit: "je n'ai pas le choix, je dois faire vivre mes sociétés." Puis l'avocat a expliqué qu'au regard de la prolifération de l'ice en Polynésie, l'on ne pourrait se passer d'une "politique massive visant les consommateurs."

Invitée à s'exprimer pour la dernière fois, Mercedes Dubaquier a évoqué sa détention: "depuis que je suis incarcérée, je suis en contact avec des consommatrices d'ice et cela m'a beaucoup fait réfléchir."

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Surf Pro - Martinique Pro WQS 3000 : Encore un bon résultat pour Mihimana Braye

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Mihimana Braye participe actuellement au Martinique Pro WQS 3000, la 17e épreuve des world qualifying series (WQS), le circuit qualificatif pour le championnat du monde (WCT) qui comporte cette année 69 compétitions. Mihimana Braye s'est qualifié pour le round 5, ce qui lui assurera au minimum une 9e place à l'issue de la compétition. Actuel 51e mondial, il devrait monter au classement.
Surf Pro - Martinique Pro WQS 3000 : Encore un bon résultat pour Mihimana Braye
Le circuit WQS est long et difficile. Seuls les dix premiers du circuit se qualifient l’année suivante pour le WCT, les cinq meilleurs résultats de l’année étant comptabilisés. Mihimana Braye a terminé 2017 à la 107e position, il est actuellement 51e au classement, il a participé à seulement deux compétitions. S’il termine l’année dans le Top 10, il se qualifiera pour le championnat du monde 2019.
 
Pas moins de 96 surfeurs étaient engagés sur cette compétition WQS 3000 qui se déroule sur le spot de Basse Pointe, une vague déroulant en droite. Entré directement au round 2 grâce à son classement 2017, Mihimana Braye, qui surfe « back side » c’est à dire dos à la vague, débute par une 2e place avec un total de 9.87 sur 20, il passe tout juste puisque le 3e est éliminé avec 9.50. La vague est plutôt molle - à peine un mètre - et difficile à surfer.
 
Mihimana Braye face à des pros
 
Dans le round suivant, le round 3, Mihimana remporte sa série avec un total de 12.50. C’est le Hawaiien Imaikalani Devault, deuxième à l’issue de la série, qui obtient la meilleure note sur une vague, un 7.17 sur 10 mais Mihimana, grâce à deux bons scores (5.93 et 6.57), réussit à s’imposer, les deux meilleurs vagues étant retenues pour donner un total sur 20.
 
Dans le round 4, il est confronté à deux anciens du WCT : le tenant du titre néozélandais Ricardo Christie et Miguel Pupo, présent sur le World Tour en 2017. C’est Miguel Pupo qui prend la tête de la série avec une vague notée 4.50 puis une autre notée 4.60. Mihimana Braye lui a obtenu une note de 5.33 mais il lui faut une deuxième bonne note.
 
Il obtiendra finalement, à sept minutes de la fin, une vague notée 5.67 qui lui permet de remporter la série avec un total de 11.00 contre 10.03 pour le Brésilien. Ricardo Christie attendra longtemps une bonne vague et finira par chuter, totalisant seulement 4.70 sur 20.
 
Mihimana Braye est donc assuré de terminer la compétition à la 9e place au minimum, ce qui est déjà un deuxième bon résultat, après sa 9e place lors du Sydney Pro. Il devrait donc remonter au classement WQS. SB / WSL

Surf Pro - Martinique Pro WQS 3000 : Encore un bon résultat pour Mihimana Braye
Parole à Mihimana Braye :
 
Tu as mis toutes les chances de ton côté ?
 
« Ma planche marche vraiment bien, j’ai surfé avec en Australie lors de mon premier bon résultat. Cela a été une longue journée mais je suis content. J’habite à Papara, un beach break, dont la droite est un peu similaire à celle-là. J’ai beaucoup travaillé mon surf back side ces dernières années. J’avais fait mon premier bon résultat en back side aux championnats du monde junior au Portugal où j’avais fait cinquième, du coup je me sens aussi confiant en back side qu’en front side. »
 
Tu démarres progressivement sur la vague ?
 
« Dès que je démarre, j’essaie de lire la vague pour voir ce qu’elle va me donner. J’essaye de commencer fort mais j’essaye aussi de bien terminer avec la vitesse, le flow. Les juges aiment bien quand on termine bien, avec un grosse manœuvre puissante. Je sais que j’ai un gabarit assez puissant, dans ces vagues là, c’est pas facile, du coup il faut rester tonique. Je m’entraine à fond, je me donne les moyens de mes ambitions. »

Surf Pro - Martinique Pro WQS 3000 : Encore un bon résultat pour Mihimana Braye

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Les grévistes solidaires du mouvement national

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Les grévistes solidaires du mouvement national
Papeete, le 22 mars 2018 - Ils étaient une soixantaine de grévistes à s'être réunis jeudi 22 mars au matin devant le Haut-Commissariat à Papeete pour marquer leur solidarité avec le mouvement de grève nationale des fonctionnaires. Les manifestants ont répondu à l'appel des organisations CFTC, CGC, CGT, FAFP, FO, FSU et Solidaires pour défendre le service public et le statut des fonctionnaires.

Environ 60 grévistes étaient présents devant les locaux du Haut-Commissariat jeudi pour apporter leur soutien au mouvement social national des fonctionnaires qui a eu lieu en métropole pour défendre leur statut et un service public de qualité.
Une délégation représentative des différentes organisations syndicales a été reçue par Marc Tschiggfrey, secrétaire général du Haut-Commissariat de la République, pour exprimer leurs revendications. En solidarité avec leurs collègues métropolitains, les grévistes ont exprimé différents points, dont une négociation salariale pour le dégel de la valeur d'indice, l'abrogation du jour de carence, la défense du statut général des fonctionnaires et des statuts particuliers, la défense et la pérennisation du système de retraites par répartition et des régimes particuliers, un nouveau plan de titularisation des contractuels, l'arrêt des suppressions d'emplois…
Du côté de la métropole, la mobilisation des fonctionnaires et des cheminots a réuni, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, près de 323 000 manifestants, sur fond de heurts dans plusieurs villes, dont Paris.

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Rugby - Métropole : Les rugbymen Tahitiens ont créé leur association

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Les rugbymen tahitiens résidant actuellement en métropole ont créé en janvier 2018 leur association " Tahiti Nui Rugby en France ". Le but ? Se serrer les coudes, se voir plus souvent mais aussi s'entrainer en prévision d'éventuelles confrontations internationales, ce indépendamment des litiges fédéraux polynésiens qui ne sont pas encore complètement réglés.
Rugby - Métropole : Les rugbymen Tahitiens ont créé leur association
Les rugbymen tahitiens résidant en métropole ont décidé de créer leur association. Le but ? S’entraider, se voir plus souvent et pourquoi pas préparer les prochaines échéances internationales. Tunui Anania a bien voulu nous accorder une interview. Méfiant vis à vis des polémiques, il a souhaité s’exprimer « avec le cœur », déplorant ces litiges fédéraux sans prendre parti pour qui que ce soit.
 
La passation de pouvoir entre Charles Tauziet (FTR) et Apolosi Foliaki (FPR) ne s’était pas faite dans la douceur. Si la nouvelle fédération polynésienne de rugby, délégataire de service public, est désormais bien en place localement, à l’international c’est toujours l’ancienne fédération qui est référencée. Les joueurs eux, sont pris entre deux feux sans savoir exactement ce qu’il se passe. « On ne veut pas prendre parti, nous on est là pour jouer. »
 
L’avancement de cette problématique, à savoir la reconnaissance internationale de la fédération polynésienne de rugby, a été également dépendante des problèmes qu’a connu et que connaît encore le comité olympique de Polynésie française. Un récent vote a vu le refus par la majorité des présidents de fédérations de l’adoption des nouveaux statuts demandée par le Pays. Nous reviendrons ultérieurement sur cette problématique qui continue de ralentir le développement du sport polynésien. SB
 
Pour soutenir l’association : www.sponsorise.me/fr/tahiti-nui-rugby-en-france

Rugby - Métropole : Les rugbymen Tahitiens ont créé leur association
Parole à Tunui Anania :
 
Comment l’association a été créée ?
 
« Ce n’est pas la première fois que les rugbymen Tahitiens se regroupent. En 2013, on avait déjà fait un rassemblement. Cela s’était fait assez simplement après l’Océania Cup 2013. En 2015, c’était un peu pareil, on avait pas beaucoup de moyens, on s’était retrouvés pour s’entrainer comme ça, un peu à l’arrache. On avait quand même passé une bonne soirée. »
 
« En 2017, je me suis dit que le mieux, c’était qu’on arrive à structurer tout ça, pour lever des fonds pour notre équipement, se retrouver derrière notre logo, le but étant de continuer à se rassembler pour s’entrainer. Cette volonté de se regrouper existait donc avant qu’il n’y ait les problèmes des fédés à Tahiti. »
 
« On joue dans nos clubs respectifs mais il n’y a pas la même ambiance quand on joue entre Tahitiens. On souhaite aussi faciliter le vécu de ceux qui arrivent de Tahiti. Quand je suis arrivé, il y a dix ans maintenant, cela n’avait pas été évident avec les coups de blues, les problèmes administratifs et j’en passe. C’est bien de pouvoir se reposer sur quelque chose. Moi j’avais de la famille mais s’il y avait eu ce genre d’association, cela m’aurait aidé je pense. »
 
« Il y a également un but culturel, on aime notre Pays, notre culture, on a envie d’organiser des événements culturels pour faire vibrer la culture tahitienne en métropole. »
 
Allez-vous vous rapprocher de la fédération polynésienne de rugby pour pouvoir représenter officiellement Tahiti à l’international ?
 
« Nous on a une position de neutralité. On est en métropole, on ne va pas dire que cela ne nous touche pas parce qu’on est les premiers concernés mais nous on veut juste jouer au rugby. Si la fédération polynésienne nous sollicite, on apportera notre aide volontiers. On ne se bat pas pour telle ou telle fédé, on se bat pour tirer le rugby polynésien vers le haut. On a déjà travaillé en 2013 avec les personnes qui sont aujourd’hui à la fédération polynésienne de rugby, Tahiti c’est petit, on se connaît déjà tous. Ces problèmes nous font de la peine mais on est obligés de faire avec. »
 
Les objectifs à moyen terme ?
 
« Notre objectif est de jouer ensemble pour faire des matchs amicaux, on ne sait pas encore contre qui. Cela permettra à un jeune qui arrive de Tahiti de se jauger et pourquoi pas se faire recruter pour aller vers un niveau plus intéressant. On projette également de venir participer au prochain Tournoi International Seven’s (ndlr organisé par le Papeete Rugby Club sous l’égide de la fédération polynésienne de rugby) pour montrer qu’on est une association indépendante. Effectivement, en 2017, une majorité étaient liés à la fédération de Charles Tauziet mais on est prêts à venir participer au Tournoi International pour montrer qu’on est pas des méchants garçons. On s’est retrouvés malgré nous dans ces problèmes entre les fédérations, sans savoir quoi faire. »
 
Un dernier mot, un message ?
 
« Oui, pour tout rugbyman tahitien qui voudrait tenter l’aventure en métropole, qu’il sache qu’on est une communauté soudée. On habite loin les uns des autres mais on fait notre maximum pour se retrouver. On a mis en place un système de parrainage dans chaque région, en cas de problème. Qu’ils n’hésitent pas à nous contacter. A tous ceux qui aiment le rugby polynésien, on est tous dans la même pirogue, il faut qu’on arrive à ramer dans le même sens pour que le rugby polynésien arrive à avancer. » Propos recueillis par SB

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L'imprimerie de La Dépêche au bord de la liquidation

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L'imprimerie de La Dépêche au bord de la liquidation
PAPEETE, le 22 mars 2018 - Ce lundi, la direction du journal La Dépêche a déposé une demande de liquidation judiciaire de sa filiale La rotative de La Dépêche. Après un mois de grève, les salariés ne sont pas encore résignés et gardent l'espoir que la justice écoutera leurs arguments pour suspendre la procédure.

La grève de l'imprimerie dure depuis maintenant un mois. Un mois sans parution, et donc sans revenu des ventes et des publicités... Le syndicat représentant les salariés estime que le manque à gagner approche les 80 millions de francs.

Malgré cette forte pression sur la direction, le conflit ne semble que s'aggraver. La rédaction de Tahiti Infos apprenait ce lundi que Dominique Auroy, gérant du groupe de presse, avait demandé au tribunal de commerce la mise en liquidation judiciaire de la rotative. Cette demande sera examinée le lundi 26 mars par la justice.

Pour les salariés, une telle procédure est non seulement prématurée, car ils croient en la rentabilité de leur outil industriel, mais surtout illégale. Aucun représentant des salariés n'aurait été nommé pour protéger leur intérêt, et surtout ils argumentent que tout le groupe devrait être placé en redressement judiciaire, avec la nomination d'un administrateur judiciaire neutre qui écouterait leurs propositions de réorganisation.

Il reste 12 salariés travaillant directement sur la rotative, et s'ils se disent ouverts aux négociations avec leur direction, ils ne semblent plus croire aux promesses de reclassement qui leurs ont été faites. Pour l'instant, la grève est maintenue.


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Accident sur la Route des plaines

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Accident sur la Route des plaines
PAPEETE, le 22 mars 2018 - Un lecteur nous a envoyé ces photos spectaculaires d'un pick-up accidenté ce jeudi 22 mars dans l'après-midi. L'accident s'est produit sur la Route des plaines, près de la Punaruu. Le véhicule est passé au-dessus de la barrière centrale, pour finir sur la voie opposée...

Accident sur la Route des plaines

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Carnet de voyage - Île de Pâques : l’heure des contre-vérités

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Carnet de voyage - Île de Pâques : l’heure des contre-vérités
ÎLES DE PÂQUES, le 22 mars 2018. Mercredi 28 février 2018, la chaîne France 5 consacrait un pompeux documentaire sur l’île de Pâques, annonçant, sans modestie aucune, que ce film allait enfin révéler des vérités (son titre : île de Pâques, l’heure des vérités). Au lieu de cela, les téléspectateurs ont eu droit à une avalanche de contre-vérités, de fausses découvertes et de banalités. Rapide passage en revue de ce grand moment de télé…

Presque tout le documentaire sur « L’île de Pâques, l’heure des vérités » repose sur les affirmations d’un homme, Nicolas Cauwe. Né le 25 juin 1961 à Uccle (Belgique), c’est un archéologue belge, conservateur des collections de Préhistoire nationale et générale ainsi que des collections d’Océanie aux Musées royaux d'art et d'histoire de Bruxelles. Jusque-là, ça fait sérieux.

Dans le film, il se présente comme un familier de l’île qu’il fréquente depuis deux décennies au moins, tellement connu et reconnu qu’il a même un surnom donné par les Pascuans… Bigre ! Où les choses se compliquent, c’est lorsque Nicolas Cauwe étale sa série de « vérités », toutes plus bancales les unes que les autres :

Les Pascuans sont d’origine polynésienne et n’ont eu aucun rapport avec les peuples d’Amérique latine
Première erreur ; si l’architecture de certains ahu plaide en faveur d’un contact avec les Incas ou d’autres peuples antérieurs (murs du Vinapu par exemple), la patate douce apporte surtout la preuve que des contacts entre les Pascuans et l’Amérique du Sud ont bien eu lieu. Dans quel sens ? Personne ne sait si ce sont des « Indiens » qui sont venus sur l’île ou si, au contraire, ce sont les Pascuans qui ont navigué jusqu’aux côtes du Chili ou du Pérou (peut-être les deux). Mais c’est une évidence, des contacts ont eu lieu, même si l’origine polynésienne des Pascuans n’est plus à démontrer.

Les moai n’ont pas été renversés pour être brisés
Carnet de voyage - Île de Pâques : l’heure des contre-vérités
et Nicolas Cauwe de déclarer que tous les moai qui ornaient les ahu sont certes à terre, mais qu’ils sont tous entiers, ce qui est une grosse erreur comme le montre notre photo. Les moai ont été renversés sans aucun soin ; certains en avant, d’autres en arrière (moins nombreux), certains se sont brisés, d’autres pas.

La carrière du Rano Raraku a été aménagée soigneusement pour devenir un site tabu
Carnet de voyage - Île de Pâques : l’heure des contre-vérités
affirmation gratuite, qui repose sur des conjectures sans fondement. La carrière de moai a bien été abandonnée brutalement, sinon les Pascuans n’auraient pas laissé en chantier de très nombreuses statues qui étaient toutes destinées à être achevées puis transportées et tous leurs outils, les tuki). Plus tard, lorsque la carrière fut délaissée, quelques Pascuans continuèrent maladroitement à essayer de sculpter des ancêtres, peut-être pour faire revenir le mana perdu. On trouve une de ces ébauches de statue sur la lèvre du cratère du Rano Raraku. Quant à celles qui ont été achevées et qui ont été descendues, elles n’ont pas été sculptées sur 9 à 10 mètres de hauteur pour être enfouies en terre jusqu’au cou ! Il est faux de prétendre que ces moai ont été plantés là pour faire barrière, il n’y a aucun ordre précis dans leur positionnement, sinon qu’ils sont logiquement au bas de la pente.

Les Pascuans auraient transporté des milliards de pierres (4 milliards nous dit-on) assez grosses pour «mettre dans leurs champs »
et ainsi avoir des terrains conservant l’humidité ! Si ce n’est pas une blague belge, ça y ressemble. Le « spécialiste » semble ignorer que les laves basaltiques fluides prennent en général deux formes : les laves pahoehoe (laves lisses et souvent « cordées) et les laves aa, à la surface rugueuse, déchiquetée, comme d’énormes braises (sans parler des pillow-lava sous-marins). Or les laves de Rapa Nui étaient majoritairement des aa et les blocs qui couvrent la plus grande partie des champs de l’île proviennent de la décomposition de ces surfaces immenses de lave aa. Personne n’a jamais transporté là ces cailloux et d’ailleurs de quelle carrière viendraient-ils ? Enfin faire pousser des bananiers et des végétaux sur ces surfaces arides, exposées aux embruns et surtout au vent, est tout simplement impossible.

Les Pascuans n’ont jamais souffert de la faim
Carnet de voyage - Île de Pâques : l’heure des contre-vérités
Là encore, affirmation gratuite. Il est clair que lorsque la déforestation a été terminée, les pluies se sont raréfiées ; à cette époque, l’île comptait probablement 8 000 habitants, impossible à nourrir. Tous les dauphins avaient été massacrés depuis longtemps (fouilles à Anakena par Claudio Cristino), les ressources agricoles étaient presque épuisées, faute d’eau. Seuls des petits jardins conservant de l’humidité et à l’abri du vent ont permis aux Pascuans de subsister ; ces jardins, des espaces réduits entourés de murs, souvent autour d’un enfoncement du relief, avaient pour nom manavai et ne pouvaient subvenir qu’aux besoins d’une population très réduite. D’où les guerres entre clans.

Le bon état de crânes démontre qu’il n’y a pas eu famine
l’interprétation de la « bonne santé » de crânes ramenés à diverses époques en Europe ne tient pas. Seuls les crânes de chefs étaient conservés, comme reliques par les clans (voire comme trophées par les vainqueurs). Les crânes récupérés sont donc ceux de ariki, en plutôt bonne santé car bien nourris compte tenu de leur statut. En revanche, le commun des mortels n’avait pas de sépulture, les squelettes ou les corps étaient brûlés ; on ne peut donc rien conclure à partir de quelques crânes isolés non représentatifs de la population (ce qui n’est pas le cas des moai kava kava, ces squelettiques statuettes de bois, témoins de périodes de grande souffrance).

Les moai étaient transportés non dégrossis et étaient achevés sur place
Carnet de voyage - Île de Pâques : l’heure des contre-vérités
l’affirmation avancée dans ce documentaire est totalement fausse. Les moai, tous ceux que l’on trouve sur les caminos de los mai le prouvent, étaient transportés à peu près achevés ; seules les orbites de la statue étaient terminées une fois celle-ci érigée, et donc à même de recevoir ses yeux de corail et de lave (obsidienne souvent). Si un moai a été trouvé reposant sur une base de tuf provenant d’un autre moai du Rano Raraku, c’est tout simplement parce que les ahu faisaient l’objet de constantes modifications ; on les agrandissait, on les reconstruisait, et surtout, on utilisait les anciens moai soit dans les murs de soutènement, soit, s’ils étaient trop endommagés, dans la maçonnerie, voire comme « gravier » sur lequel étaient installés le ou les nouveaux moai.

Il n’y a pas eu de désastre écologique
bien sûr que si ! La forêt originelle de Rapa Nui a été totalement détruite (il ne reste plus un seul palmier endémique), car les Pascuans faisaient une utilisation outrancière du bois : pour la crémation des morts, pour cuisiner, pour le transport des statues géantes, pour leurs bateaux... Et surtout, les clans vainqueurs n’hésitaient pas à détruire les arbres des clans vaincus en les incendiant, comme c’était le cas dans toute la Polynésie lors des guerres tribales : on tuait les hommes, on emportait les femmes, voire les enfants et on détruisait systématiquement les ressources alimentaires des perdants (bananiers, arbres à pain, etc.). Le désastre écologique a sans doute connu une amplification due à des phénomènes climatiques comme El Niño ou La Niña, susceptibles de provoquer des sécheresses de plusieurs années. L’introduction du rat par les Polynésiens (rongeurs qui dévoraient les noix du palmier endémique) et le gaspillage forcené du bois ont donc bel et bien entraîné un désastre écologique.

Moins de bois signifiait moins de bateaux, puis plus de bateaux du tout. L’une des activités essentielles des Pascuans était la pêche comme en témoignent de nombreux hameçons. Or, petit à petit, les Rapa Nui se sont retrouvés sans pirogues dignes de ce nom et d’ailleurs, les premiers Européens n’ont vu que des « barcasses » inaptes à une véritable utilisation en mer. Pas de bateaux, pas de pêche, pas de poisson… Ajoutez une terre devenue aride : famine assurée.

Dans cette ambiance de fin du monde
un peu comme notre planète aujourd’hui, il est clair que le maintien de l’érection, exigée par les chefs de clans, de statues prodigieusement coûteuses en énergie et en nourriture (les tailleurs ne cultivaient pas et ne pêchaient pas lorsqu’ils étaient mobilisés au Rano Raraku ou sur les chemins des moai) ne pouvait aboutir qu’à une révolution. Et c’est très probablement ce qu’il s’est passé (autour de 1680, selon les données des historiens). Qu’on ne garde que deux chiffres en tête : plus de mille moai sculptés, moins de trois cents livrés entiers et redressés sur les ahu : quel peuple, quel groupe ethnique, hors une période d’abondance exceptionnelle, pourrait supporter un tel gaspillage de ressources et d’énergie ?

Par pur péché d’orgueil, car c’est bien de cela dont a été victime l’île de Pâques et son peuple, par pur égoïsme, par pure prétention, les chefs de clans ont ruiné leur pays et leur peuple : « mon moai sera plus grand que le tien, quel que soit le prix à payer ». Cette règle, qui fut celle des anciens ariki pascuans, les a amenés à l’autodestruction qu’il est vain (et démagogique) de nier. Car alors même que les moai ne cessaient de grandir (en taille et en poids), leur mana, leur pouvoir disparaissait, puisque l’écosystème ne pouvait plus assurer le bien-être et la subsistance de tous. Les clans se sont battus pour manger, mais aussi pour détruire les moai des clans rivaux et dans leur agressivité liée à la faim et au dénuement, face à des statues qui n’avaient finalement plus aucun pouvoir, les Pascuans ont renversé leurs « idoles » dans une violente folie collective.

Le culte de Make Make aurait remplacé celui des moai nous dit-on également
Carnet de voyage - Île de Pâques : l’heure des contre-vérités
Rien de moins sûr. On ignore quand apparut Make Make et qui il était réellement dans le panthéon pascuan (il est quasi inconnu dans le reste du triangle polynésien). Ce qui est clair, en revanche, c’est que face à la ruine de leur environnement et de leur mode de vie insouciant, les Pascuans ont tenté, dans un ultime sursaut, de contrôler la violence, de la maîtriser à défaut de la supprimer. Dans un pays exsangue, le symbole du renouveau était celui de ces sternes qui venaient encore se reproduire sur les motu au large du Rano Kau. Leurs œufs, chaque année, signifiaient qu’une renaissance était possible ; dans un syncrétisme complexe, une statue de basalte, un moai richement orné, régnait sur le village d’Orongo, lien entre le passé et un présent plus qu’incertain; cette statue était appelée la Briseuse de Vagues (Hoa haka nana ia) et se trouve aujourd’hui à Londres ; chaque année, grâce à un de leurs serviteurs qui ramenait le premier œuf pondu d’un des motu, un chef de clan devenait pour un an le tangata manu, l’homme oiseau, doté des pleins pouvoirs. Il ne renonçait pas à la violence, bien au contraire, mais du moins celle-ci reposait-elle sur une base « légale », les anciens ariki avec leurs grandes statues sans pouvoir, ayant montré leur inutilité. Ce fut le règne de la force pure, acceptée pour éviter l’autodestruction totale. Mieux valait un dictateur, possiblement remplacé chaque année, que l’anarchie.

Notre liste des contre-vérités avancées dans ce documentaire n’est pas exhaustive, mais du moins celles-ci méritaient-elles d’être mises en relief. Pour tous nos lecteurs, bonnes balades à Rapa Nui !

Textes et photos : Daniel Pardon

Carnet de voyage - Île de Pâques : l’heure des contre-vérités

D’autres théories farfelues
Bien d’autres théories aussi farfelues que fantaisistes circulent encore sur le passé de Rapa Nui. En voici un bref florilège :

-Les statues étaient transportées par la mer ; c’est évidemment une théorie sans aucun fondement. Il suffit de connaître l’état de l’océan autour de l’île de Pâques pour comprendre qu’aucun Pascuan raisonnable n’aurait risqué sur la mer un moai sacré, fruit de longs mois de travaux.

-Pour prouver cette théorie, certains avancent qu’il y aurait des moai sous la mer (coulés lors de leur transport) ! Fruit de leur imagination, ces moai n’ont jamais existé. Si c’était le cas, nous a assuré le plongeur connaissant le mieux les fonds marins tout autour de l’île, « nous aurions fait des photos, des images et nous aurions décroché la Lune avec la National Geographic Society » (Il n’y a ainsi aucun moai au large de la baie La Pérouse).

-L’écriture rongo rongo (indéchiffrée, elle reste le seul vrai mystère de Rapa Nui) serait très ancienne ; c’est également faux car nul part en Océanie on ne trouve ce type d’écriture. Elle n’a donc pas été amenée à l’île par on ne sait quel roi légendaire ; elle est simplement le fruit de la mise en ordre des principaux symboles des Rapa Nui après le passage des Espagnols en 1770, qui firent signer des documents (de prise de possession) aux Pascuans et qui ont donc, lors de leur escale de six jours, induit une écriture pascuane originale, le fameux rongo rongo. D’ailleurs les tablettes portant cette écriture ont moins de quatre siècles et prouvent que cette écriture est récente.

-L’île se serait enfoncée car des « fours sous-marins » auraient été trouvés lors de plongées devant la grotte Ana Kai Tangata : c’est sans doute l’affirmation la plus absurde qui circule encore aujourd’hui. Il y a quelques décennies, des plongeurs -peu au fait de la culture pascuane- ont cru découvrir dans quelques mètres d’eau un foyer ancien. En réalité, après avoir « chanté sur tous les toits » leur découverte, ils se sont fait oublier, car les analyses ont montré qu’en fait de restes de foyer, il ne s’agissait que de charbon provenant d’un bateau à vapeur naufragé dans le secteur ! Les morceaux de charbon, secoués par la mer, ont sans doute formé un petit tas dans un coin, voire un vague cercle, mais par pur hasard. Dans ce secteur, où les vagues atteignent facilement cinq mètres d’amplitude pendant des mois, il est bien évident que les fonds marins sont complètement lessivés en permanence et que quelques blocs de charbon trimballés sur ce site au gré d’une tempête ne constituent pas la preuve que la géologie de l’île, il y a quelques centaines d’années, a été bouleversée.


Carnet de voyage - Île de Pâques : l’heure des contre-vérités

Carnet de voyage - Île de Pâques : l’heure des contre-vérités

Carnet de voyage - Île de Pâques : l’heure des contre-vérités

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Le "challenge" de Yann Teagai au golf

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PAPEETE, le 22 mars 2018. Après avoir étudié la gestion de l'Etablissement de gestion et d'aménagement de Teva (Egat), la chambre territoriale des comptes dénonçait "Une activité sans stratégie de développement", "de graves manquements et lacunes dans la gestion du personnel"... Depuis Yann Teagai a été nommé directeur par intérim de l'Etablissement de gestion et d'aménagement de Teva. Il explique comment il veut redynamiser le golf.


En février, la chambre territoriale des comptes a publié un rapport sur la gestion de l'Etablissement de gestion et d'aménagement de Teva (Egat) et la qualifiait de "désastreuse" .Début novembre, vous avez été nommé directeur par intérim et les missions de l'Egat ont été réorientées. Qu'est-ce qui a changé depuis ?


"J'ai pris mes fonctions début novembre pour répondre en grande partie aux recommandations de la CTC. La ministre du Tourisme, qui est aussi au sein du conseil d'administration de l'Egat, m'a proposé de relever ce challenge. C'est un travail assez prenant mais très enrichissant. Au 1er décembre, on a lancé la désaffectation de l'ensemble des structures, autre que le golf : motu Ovini, musée Gauguin, le jardin botanique mais aussi toutes les parcelles horticoles et agricoles qui bordent le domaine du golf.
Aujourd'hui, le Pays a souhaité concentrer les efforts de l'Egat sur le golf. Le golf est devenu une priorité en termes de développement touristique. Le golf est une niche touristique qu'il faut développer. Mais pour être une destination golfique, il faut au moins trois golfs pour que la destination soit attractive. Aujourd'hui, on en a deux avant d'en construire un troisième, il faut sauver les deux premiers. Le premier a été sauvé par la banque Socredo. Le deuxième, celui de Atimaono, on essaie de le restructurer, de le relancer pour qu'il ne disparaisse pas et de le remettre aux standards internationaux.
J'ai une feuille de route dense et complexe à mettre en œuvre car elle concerne tous les secteurs du golf : les côté sportif, entretien, administratif… Il y a tout à revoir. Mon premier challenge a été de remettre les gens au travail. Ce n'est pas qu'ils ne travaillaient pas mais les horaires n'étaient pas adaptés à un golf. Forcément un golf est ouvert sept jours sur sept. Il faut qu'il soit ouvert de 7 à 17 heures. Il faut aussi adapter les horaires de travail pour que le terrain soit propre en semaine mais aussi en week-end. "

Lire aussi Rapport de la CTC : "La gestion désastreuse de l'Egat"




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Un des problèmes était justement que la billetterie soit fermée le midi par exemple.
"Oui certains savaient à quelle heure venir pour ne pas payer. La première chose que j'ai mise en œuvre en novembre c'est les horaires. La semaine on est ouvert de 7 à 17 heures. Le week-end, on essaye d'ouvrir un peu plus tôt, on ouvre à 6h30 et on ferme à 16 h 30. Et on travaille en journée continue. Le guichet a été transféré dans une autre zone plus adaptée pour le contrôle des entrées et sortie. C'était une des recommandations de la CTC. L'ancien accueil avait été laissé à l'abandon et était délabré. En janvier, on a fait des travaux lourds (toiture, murs, on a reclimatisé). Il y a une zone qui va devenir un "pro shop" pour vendre du matériel de golf et aussi un peu de buvette puisque le club house est fermé depuis le 10 décembre.

Comment ces changements ont été vécus par le personnel ?
J'essaie d'expliquer chaque action que je mets en œuvre. L'objectif est de contrôler et de répondre aux recommandations de la CTC. Quand le message est bien perçu il n'y a pas de freins. Il n'y en a pas eu. (…) Ils sont tous conscients qu'on est dans une situation exceptionnelle et critique. On ne peut réussir que si tous les acteurs, tous les employés, acceptent d'aller dans le même sens que la direction. Ils sont très compréhensifs. Depuis trois-quatre mois, la clientèle est redevenue aimable et reconnaissante envers les employés. Les fruits de leur travail sont enfin reconnus.
Avant les clients pouvaient être déçus du service qui n'était pas à la hauteur.
La CTC demandait aussi à l’Egat de revoir l’ensemble de sa grille tarifaire en se basant sur son activité.
Oui, cela a été revu. En 2017, j'ai terminé près de deux années à la direction du golf de Moorea où j'avais mis en place une grille tarifaire adaptée. J'ai reproduit le même schéma. C'était plus simple d'avoir la même structure même si ce ne sont pas les mêmes niveaux de tarifs. Il y a des tarifs pas chers pour les jeunes, un tarif standard pour les adultes et puis des tarifs dégressifs pour les retraités ou les personnes qui viennent jouer en semaine. Il faut accepter que le golf de Atimaono est un cran en dessous de celui de Moorea en termes de services. Il faut accepter que les tarifs soient inférieurs à ceux du golf de Moorea.

En raison de la situation géographique du golf, il difficile de faire venir les touristes. Y a-t-il une solution pour pallier ce problème ?
En juillet prochain, le Gauguin fera sa première escale à Vairao. On est en discussion avec l'agence en charge de ce bateau pour récupérer les golfeurs du bateau et les amener ici. On devrait avoir un peu plus de client touristes à partir du second semestre. Le golf est très éloigné des infrastructures touristiques c'est très difficile de les faire venir.
J'ai proposé la candidature de l'Egat pour rentrer au conseil d'administration de Tahiti Tourisme pour qu'on puisse faire entendre notre voix. Je souhaite aussi faire rentrer dans le Réseau LeClub Golf. C'est un réseau mondial très connu des golfeurs.

Que va devenir le club house ?
On est encore dans la partie contentieuse de ce dossier car l'exploitant est parti sans rien dire. On veut clôturer ce dossier avant de pouvoir trouver un nouvel exploitant. Avant de faire signer un nouvel exploitant, il y a des travaux à faire. Ce site appartient au Pays. J'émettrai des suggestions. Il appartiendra au conseil des ministres de définir ce qu'on en fait. L'Egat a obtenu une subvention pour une étude d'aménagement architectural pour vérifier la bonne implantation du club house, définir quelle structure serait la mieux adaptée et quel service. Aujourd'hui le club house est sous dimensionné. Il n'y a pas de vestiaires, de local technique…




Le golf se met à la page
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Le golf de Atimaono a choisi de s'équiper d'un logiciel de gestion Albatros, qui fonctionne déjà dans de nombreux golfs en métropole. Ce logiciel permet de gérer la réservation, la gestion des clients, les statistiques... Les clients abonnés peuvent grâce à une application réserver directement, voir quels créneaux sont libres et aussi rentrer les résultats de leurs différentes parties.
Auparavant les abonnés devaient également payer leur abonnement en une seule fois. "Il fallait apporter des moyens de règlement adaptés qui puissent venir simplifier le règlement. Aujourd'hui, l'ensemble des cartes bancaires est accepté. On a mis en place aussi un système de paiement sécurisé qui permet de payer l'abonnement mensuellement", explique Yann Teagai. "La carte est enregistrée. L'abonné est prélevé mensuellement. Cela nous permet d'avoir l'abonnement payé toute l'année et le client n'a plus besoin de payer tout en une seule fois. Il peut mensualiser son abonnement."
Le golf va aussi mettre en place un nouveau site internet où les internautes pourront connaître les conditions atmosphériques du golf grâce à une webcam et à une station météorologique mais aussi faire leurs réservations.



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Maintien de l'inéligibilité de Gaston Flosse : " Il fallait s'y attendre"

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Maintien de l'inéligibilité de Gaston Flosse :
PAPEETE, le 22 mars 2018. Le Tahoera’a Huira'atira se réunit en grand conseil depuis 17h30, dans un hôtel de Arue. Si Gaston Flosse reste le président de son parti politique et la tête d’affiche de la propagande électorale mise en circulation en vue du scrutin du 22 avril prochain, la question est aujourd’hui de savoir qui conduira la liste orange aux prochaines élections territoriales.

Lire aussi Son pourvoi rejeté, Gaston Flosse inéligible jusqu'en juillet 2019

Avant de débuter le grand conseil, Gaston Flosse a réagi rapidement à la décision de la Cour de cassation de maintenir son inéligibilité.

Gaston Flosse : " Il fallait s'y attendre"
Quelle est votre réaction à la décision de la Cour de cassation ?
On va rentrer (dans la salle où se tient le grand conseil) et nous allons désigner notre tête de liste. Je sortirai à ce moment-là vous pourrez me poser des questions à ce moment.
(…)
Vous seriez à ma place comment réagiriez-vous ?

On entend dire que ce serait Geffry Salmon qui prendrait votre place?
Ah c'est la première fois que j'entends ça…

C'est un coup dur pour vous ?
Non ce n'est pas dur. (…) Il fallait s'y attendre.

Ce n'est pas une surprise ?
Non. Pas du tout
Interview réalisée avant le début du grand conseil.


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Trois ans de prison ferme pour sept cambriolages à Bora Bora

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Trois ans de prison ferme pour sept cambriolages à Bora Bora
PAPEETE, le 22 mars 2018 - deux hommes de 28 et 33 ans ont été condamnés à 36 et 24 moins de prison ferme pour avoir commis sept cambriolages à Bora Bora

Deux hommes de 28 et 33 ans comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Papeete pour avoir commis sept cambriolages à Bora Bora entre le 5 décembre 2016 et le 20 février 2018. Tablettes, ordinateurs, I-phone, les deux comparses bien connus à Bora bora s'étaient spécialisés dans le vol d'objets de valeur. "C'était pour avoir des sous" se justifie le duo infernal. "Je sais que ce n'est pas bien j'ai flanché" s'excuse le plus jeune. "Enfin, vous avez flanché plusieurs fois" ironise le président de la cour d'appel. Il ajoute "si c'était pour avoir des sous, pourquoi gardez-vous tous les objets chez vous? Ils ont tous été retrouvés lors des perquisitions à vos domiciles."

Bien connu de la justice, le binôme a été condamné à deux ans de prison ferme avec mandat de dépôt pour le plus jeune et à trois ans de prison ferme pour le trentenaire. Les comparses ont immédiatement été envoyés à la maison d'arrêt.

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Grève tendue chez Wing Chong

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Grève tendue chez Wing Chong
PAPEETE, le 22 mars 2018 - 35 salariés du grossiste alimentaire Wing Chong sont en grève depuis plus de deux semaines. Leur principale revendication est une revalorisation salariale, mais le mouvement a pris une tournure plus dure en fin de semaine, les accusations volant entre le syndicat et la direction de l'entreprise.

Depuis le 6 mars, une grève affecte le grossiste alimentaire Wing Chong, avec 35 salariés de la production grévistes sur les 82 employés de l'entreprise. "Nous avions déposé un préavis de grève qui incluait les revendications de l'intersyndicale vis-à-vis de la réforme des retraites, et il incluait également des revendications internes. Ce préavis a été signé par toute l'intersyndicale, mais nous gérons les négociations" nous explique Cyril Le Gayic, représentant de la CSIP. La principale demande des salariés est une revalorisation salariale : "vous trouvez normal qu'après 30 ans de carrière, certains sont toujours payés pratiquement au SMIC ? Nous voulons juste maintenir le petit avantage des salariés par rapport à la grille salariale de la convention collective que nous avions obtenus en juillet dernier."

Le mouvement s'est durci ce mercredi matin, les grévistes ayant installé une barricade et bloquant les CDD "qui effectuaient des livraisons illégalement, car le code du travail prévoit bien que l'on n'a pas le droit de remplacer les grévistes pendant un conflit." Le syndicat affirme également que la direction s'oppose à toute négociation... Ce qui l'a conduit à nous envoyer plusieurs photos qui montreraient des manquements au droit du travail et aux règles d'hygiène.

La CSIP nous assure que "en voulant contourner la grève et empêcher ce mouvement de réussir ils ont utilisé des CDD et une société filiale de Wing Chong, Transpol, pour remplacer les grévistes et effectuer les livraisons. Mais ils ne pouvaient pas empêcher les représentants du personnel d'entrer pour voir les conditions de travail, et là ils se sont rendu compte qu'un camion-plateau sortait de la marchandise et exposait des produits congelés au soleil, ce qui est interdit. Et en déchargeant des sacs de farine, on a constaté sur le plateau d'un camion la présence de petits ratons tombés des sacs ! On voit que les CDD ne connaissent pas tout ça, et que les anciens sont submergés par la quantité de travail. Nous allons déposer tout ça au service de l'hygiène."

"CE NE SONT QUE DES MENSONGES" ASSURE LA DIRECTION

Grève tendue chez Wing Chong
Nous avons fait réagir la direction de l'entreprise à ces affirmations graves. Elle dénonce des "mensonges" et une tentative de discréditation de l'entreprise : "ce camion qui transporte des poulets surgelés, il a 100 mètres à faire pour livrer sa marchandise, il n'y a vraiment aucun problème ! De toute façon, cette photo a plus d'un mois, ça n'a rien à voir avec la grève. Et cette photo de rats, on ne sait pas où elle a été prise mais c'est impossible que ce soit chez nous. Nous avons un contrat annuel avec une société de contrôle des pestes qui traite tous les mois. Ici vous pouvez manger par terre ! Ça peut être n'importe qui qui a pris cette photo chez lui, c'est de la diffamation pure et simple !" Nous avons pu voir les factures de la société de traitement, une par mois.

Les directeurs contestent également être des casseurs de grève. Ainsi le contrat du chauffeur en CDD pris en photo par les grévistes établit qu'il a été embauché en janvier, donc bien avant le dépôt du préavis. La direction assure également que Transpol fait simplement son travail habituel.

Concernant le motif de la grève, la direction est particulièrement vexée par le mouvement. En effet, une précédente grève en juillet dernier avait abouti à un protocole d'accord qui déroulait de nouveaux avantages pour les salariés jusqu'en décembre 2018... "On leur a donné tout ce qu'ils demandaient, avec des augmentations de salaires qui les mettaient entre 0,5% et 6% plus haut que la grille de la convention collective. Ils ont des salaires bien au-dessus des autres sociétés de commerce de Tahiti ! On a même accepté de passer les jours en grève en jours de congés... Et maintenant ils demandent de nouvelles augmentations alors que le protocole d'accord est toujours en cours d'application ! Même si la grille vient d'être revalorisée dans la convention collective, ils sont toujours au-dessus. Je soupçonne que cette grève a des motifs politiques parce que les salariés, eux, n'ont rien à y gagner" conclut le directeur.

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"Go fast", l'avocat général requiert quatre ans de prison ferme pour l'oncle

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PAPEETE, le 22 mars 2018-Six prévenus comparaissaient jeudi devant la cour d'appel pour un vaste trafic familial de produits stupéfiants impliquant un oncle et son neveu, deux gros producteurs de cannabis originaires de la Presqu'île.

Les chiffres avancés par l'accusation ont de quoi donner le tournis : 14 000 pieds de pakalolo écoulés entre 2007 et 2012, pour un bénéfice estimé à 110 millions de francs pacifiques. Les deux principaux prévenus, un oncle et son neveu, avaient été condamnés à quatre ans de prison dont deux avec sursis par le tribunal correctionnel en mai 2017. Ils comparaissaient ce jeudi devant la cour d'appel de Papeete sur appel du parquet général qui jugeait que les peines arrêtées en première instance n'étaient pas assez élevée. Ils avaient été jugés coupables d'avoir mis en place une production quasi industrielle de cannabis, de l'élevage au conditionnement des plantes jusqu'au convoyage "sécurisé" des commandes passées par les clients, des grossistes et semi-grossistes de Papeete. Les quatre autres prévenus étaient deux femmes, la compagne et la belle-mère du neveu qui comparaissaient pour le convoyage des produits et deux semi-grossistes.

du "go slow" en Twingo

"Cette affaires de go fast porterait mieux le nom de go slow" s'amuse un des avocats de la défense. Sans parler de go fast comme on peut en voir en métropole, le transport s'effectuait en Twingo. Les deux producteurs confiaient à des complices, et parfois même à leurs compagnes, la mission de partir en éclaireur sur la route pour s'assurer qu'aucun gendarme ne viennent contrarier leurs plans en interceptant la marchandise filant vers la capitale.

Les pieds de pakalolo étaient vendus en pot, de 5 000 à 15 000 francs selon la vigueur des plants. Verts, ou séchés. Mais aussi conditionnés dans les traditionnelles boîtes d'allumettes ou dans les boîtes d'ice cream pour les commandes moyennes, et enfin en vrac dans des sacs-poubelles pour les grosses transactions dont certaines pouvaient atteindre les 500 000 francs l'unité.

De recoupements d'informations en filatures et autres écoutes téléphoniques, les gendarmes de la brigade de recherches avaient fait tomber toute l'organisation en juin 2012. Les perquisitions menées chez les deux producteurs, qui cultivaient chacun de leur côté, l'un à Vairao l'autre dans le delta d'une rivière reculée du Fenua Ai'here, avaient permis de découvrir plus de 3 000 plants d'un coup. On leur reproche trois à quatre cultures de cet ordre par an. Ces chiffres qui avaient été largement contestés en première instance, l'ont de nouveau été ce jeudi devant la cour d'appel de Papeete. "Ce sont les gendarmes qui avancent ces chiffres-là", s'agace l'oncle.

Alors que l'oncle plantait, il sous traitait à son neveu le convoyage de la marchandise. Le neveu, quant à lui, avait aussi des plants de Paka et chapeautait le transport de sacs plastiques de "200 litres" remplis.

Près de huit ans après les faits, les prévenus indiquaient de pas se souvenir de tout. "C'était il y a longtemps" se justifie le neveu. Alors que la belle mère avait été relaxée en première instance des faits d'association de malfaiteurs et de convoyage. Le parquet général a requis deux de prison avec sursis à son encontre. L'avocat général a tenu à démontrer que l'association de malfaiteurs était constituée pour l'ensemble des prévenus. Les six prévenus comparaissaient libres. L'avocat général a requis une peine alourdit pour l'oncle en requérant quatre ans de prison ferme au lieu des quatre ans ferme avec deux ans de sursis. Le parquet général a ensuite requis la confirmation de la peine de première instance pour le neveu soit quatre ans de prison dont deux ans avec sursis.

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À la Une de Tahiti Pacifique, vendredi 23 mars

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À la Une de Tahiti Pacifique, vendredi 23 mars
Votre magazine Tahiti Pacifique n° 377 sort demain, vendredi 23 mars, dans les kiosques. Au sommaire :
Société - Alors que la Maison de la culture fait face à une demande forte pour des événements place To’atā, la lourdeur de son administration freine les démarches des producteurs qui doivent s'y prendre au moins un an à l'avance. Par ailleurs, le site étant fermé quasiment la moitié de l'année, il n'y a pas beaucoup de choix dans les dates. Enfin, le système de réservation permet de bloquer un créneau sans être obligé de payer immédiatement. Cet engorgement calendérique suscite des tensions du côté des organisateurs qui n'ont pas d'autre alternative, ne disposant, pour l'heure, d'aucun autre site de cette envergure à Tahiti. Pour pallier ce manque, le Pays réfléchit au meilleur équilibre de trois espaces de spectacle à naître : ceux du centre culturel, de la salle Arena et du Village tahitien.
Dossier – Avec 320 millions de Fcfp de subventions en 2016, des aides supplémentaires d’1 milliard annoncées pour les trois prochaines années, la vanille de Tahiti coûte cher au Pays au regard des 464 millions qu’elle a rapportés en 2016. Le gouvernement veut croire au développement d’une filière portée actuellement par la demande mondiale, mais qui reste fragile pour des raisons climatiques ou l’arrivée de nouveaux pays producteurs.
Archives – Voyage dans l’histoire de la Polynésie avec un article du Bulletin de la Société des études océaniennes d’avril 1927 concernant le sceptre des reines de Huahine.
Culture – Face au succès du premier Heiva international en 2016, l'association Nonahere, emmenée par le chef de troupe Matani Kainuku, organise une deuxième édition dont le point d'orgue sera la Coupe du monde de 'ori tahiti 2018, les 6 et 7 avril prochains, place To’atā. En marge de cet événement haut en couleur, un programme riche mettra en lumière la culture polynésienne dès le 31 mars, avec comme fil rouge le reo tahiti.


Disponible dès demain dans tous vos points de vente habituels.
Disponible également :
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"Nous avons désigné Geffry Salmon pour me remplacer à la tête de la liste"

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ARUE, 22 mars 2018 - Le Tahoera’a Huiraatira a tenu un grand conseil de crise jeudi soir à la suite de la confirmation de l’inéligibilité de son leader, Gaston Flosse. Geffry Salmon mènera la liste orange pour les Territoriales.

L’inéligibilité de son leader confirmée le matin-même jusqu’en juillet 2019, le Tahoera’a Huiraatira a tenu jeudi un grand conseil en présence de 350 personnes selon l’estimation donnée par le parti.

Disqualifié pour le scrutin du 22 avril prochain, Gaston Flosse a annoncé officiellement la désignation de son fidèle lieutenant Geffry Salmon, à la tête de la liste orange pour les élections territoriales. Et, dans l’hypothèse d’une victoire du Tahoera’a, Teura Iriti serait élue au perchoir de l’assemblée.

Le leader autonomiste de 86 ans a surtout amplement critiqué la décision de justice qui le prive de droits civiques pendant 16 mois encore. Il esquisse cependant la possibilité d'un recours susceptible de causer un nouveau rebondissement judiciaire, le concernant. Possibilité déjà évoquée sans plus de précisions par son avocat, contacté un peu plus tôt dans la journée.

Quoi qu'il en soit, pour le Tahoera’a, le prochain épisode de la campagne pour les Territoriales aura lieu ce samedi au parc Expo de Mamao. Le Vieux Lion annonce 9 000 personnes à son congrès : "Le premier tour des élections ce n’est pas le 22 avril, c’est le 24 mars, avec le congrès", lance-t-il en guise d'appel à la mobilisation.

La Cour de cassation rejette votre pourvoi et confirme votre inéligibilité jusqu’en juillet 2019. Avez-vous été surpris par cette décision définitive ?
Gaston Flosse : Je suis en colère de voir qu’en France, les mêmes tripatouillages, les mêmes magouilles se reproduisent comme ici, chez nous. Je pensais que la Cour de cassation allait s’élever au-dessus de tous ces pea pea politiques et allait juger selon le droit. Mon avocat m’écrit qu’il n’a même pas été question des moyens qu’il a exposés devant la cour. Bref, c’est vraiment, je vous assure, avec beaucoup de colère que j’accueille cette décision. Je m’y attendais un peu : mais je n’y croyais pas. Or aujourd’hui il faut se rendre à la réalité des choses. Je dois rencontrer mon avocat demain. Tous les dés ne sont pas jetés. Nous aurons d’autres moyens. Nous en discuterons demain avec Me Quinquis. Et nous verrons s’il est opportun de le faire ou pas.

En attendant, c’est la première élection d’ampleur territoriale à laquelle vous ne pourrez pas vous présenter depuis 35 ans, cette année. C’est une déception pour vous ?
Gaston Flosse : Je suis surtout en colère. Dites-moi, s’il y a une justice dans ce pays, dites-moi comment Gaston Tong Sang, qui est poursuivi pour les mêmes faits (c’est-à-dire des emplois fictifs et du détournement de fonds publics), est condamné à un an de prison avec sursis – c’est lourd ça –, cinq millions d’amende, et pas d’inéligibilité. Pourquoi est-ce qu’il y a inéligibilité pour Gaston Flosse et pas pour Gaston Tong Sang ? Vous croyez que c’est normal ? Vous croyez qu’il y a une justice dans ce pays ?

Les sommes que l’on vous à promises à l’emprunt à Abu dhabi, ces 500 milliards, que deviennent-ils maintenant que vous n’avez plus aucune chance d’être élu aux responsabilités ?

Gaston Flosse : D’abord, le grand conseil vient de décider que si, après cette action que nous propose Me Quinquis je ne pouvais pas me présenter, nous avons désigné Geffry Salmon pour me remplacer à la tête de la liste du Tahoera’a Huiraatira. Et pour continuer le travail du gouvernement, nous avons décidé que Teura sera présidente de l’Assemblée, si nous gagnons les élections bien évidemment. Il ne nous reste donc plus qu’à gagner les élections. Mais, le premier tour des élections, ce n’est pas le 22 avril, c’est le 24 mars, avec le congrès. Quand on sait que le Tavini Huiraatira a fait 2000 membres à son congrès ; que le Tapura a fait 4500 – ça, c’est le compteur qui l’indique –, moi je vous assure que le Tahoera’a fera plus du double en congressistes, samedi.

Vous attendez 9 000 personnes à votre congrès de samedi ?
Gaston Flosse : Oui, 9000 personnes.

Que pensez-vous du souhait d’Édouard Fritch de gagner les Territoriales dès le premier tour, le 22 avril ?
Gaston Flosse : Il peut rêver. (…) Je peux vous parier ce que vous voulez : il ne sera pas élu au premier tour. Et peut-être pas du tout à la fin de ces élections.

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"Nous arrivons bien à travailler ensemble", reconnait Geffry Salmon

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ARUE, 22 mars 2018 - Geffry Salmon mènera la liste Tahoera'a Huiraatira pour les élections territoriales du 22 avril prochain. Bien que la décision soit sensée avoir été prise par le grand conseil du parti jeudi soir, l'intéressé avoue en avoir été informé la veille par Gaston Flosse. Il se pose en homme fidèle et loyal.

Depuis combien de temps saviez-vous que vous êtes désigné pour conduire la liste du Tahoera’a Huiraatira ?
Geffry Salmon : Je ne le savais pas depuis bien longtemps ; mais il est vrai que nous nous avions discuté avec M. Flosse parce qu’il fallait bien que j’en soit informé.

C’est un décision prise depuis longtemps ?
Geffry Salmon : Non, non, cela s’est décidé dans les dernières heures : dans la journée d’hier.

De votre point de vue, qu’est-ce qui a été déterminant dans ce choix par Gaston Flosse ?
Geffry Salmon : Il y a, je pense, deux choses. La première est dictée par les événements qui conduisent M. Flosse à devoir trouver quelqu’un qui puisse tenir la tête de liste. La seconde relève du fait que je suis à ses côtés depuis 35 ans ; que nous arrivons bien à travailler ensemble. Il s’agit aussi d’une vision partagée de la manière d’aborder l’économie de ce Pays, les défis et la politique de manière générale.

Comment allez-vous mener la campagne avant le premier tour ?
Geffry Salmon : Je ne vois pas le sens de votre question.

Gaston Flosse explique qu’il envisage de provoquer la dissolution de l’assemblée, en juillet 2019 dès qu’il recouvrera ses droits civiques, pour provoquer de nouvelles élections.
Geffry Salmon : C’est fort possible. Un parti politique est une organisation. A partir de ce moment-là, l’organisation a des finalités et des choix qui se font. Dans ce cadre, c’est une possibilité qui sera regardée avec attention.

Quel sera le rôle de Gaston Flosse, si vous êtes élu aux responsabilités ?
Geffry Salmon : Je n’aime pas tellement ce genre de questions. Cela me fait penser à quelqu’un qui rentre dans ma chambre, regarde sous le tapis… Vous ne voulez pas rentrer dans ma salle de bain pour voir si la poubelle est propre ?

Vous travaillerez ensemble ?
Geffry Salmon : Non, absolument pas.

Vous sentez-vous prêt à assumer la charge de président du Pays ?
Geffry Salmon : Je me sens… Je ne pense pas pouvoir répondre honnêtement à cette question. C’est aux Polynésiens de répondre à cette question. Je suis prêt à affronter des élections ; à y aller de manière raisonnée et tranquille… Arrêtez de mettre en scène les choses ! Mettez-les en perspective.

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Les friends Jennifer Aniston, Courtney Cox et Jason Bateman à Tetiaroa

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Les friends Jennifer Aniston, Courtney Cox et Jason Bateman à Tetiaroa
PAPEETE, le 23 mars 2018. Jennifer Aniston, Courtney Cox et Jason Bateman... prennent l'avion cet après-midi à l'aéroport de Tahiti Faa'a direction Tetiaroa ! Les trois amis stars partent pour une semaine de repos bien méritée sur l'atoll de Marlon Brando.

Jennifer Aniston a choisi Tetiaroa pour se reposer et se changer les idées. Elle débarque en effet cet après-midi avec sa "friend" Courtney Cox et l'acteur Jason Bateman.

Jennifer Aniston s'est séparée en février dernier de Justin Theroux (acteur et scénariste) après avoir été en couple pendant sept ans et deux ans de mariage. Le couple s'était rencontré sur le tournage de «Peace, Love et plus si affinités» en 2008 et s'était mis en couple en 2011.

Depuis cette séparation, Jennifer Aniston est bien soutenue par son amie Courteney Cox. L'ancienne compagne de Brad Pitt devrait d'ailleurs être la demoiselle d'honneur au mariage de Courteney Cox avec le musicien irlandais Johnny McDaid.

Jennifer Aniston et Jason Bateman sont aussi deux amis de longue date. Ils se sont connus lors du tournage de Comment tuer son Boss ? .

Les trois célébrités américaines vont donc profiter de la quiétude et du lagon de Brando pendant une semaine.


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Un Roumain mort recouvre son permis de conduire

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Un Roumain mort recouvre son permis de conduire
Bucarest, Roumanie | AFP | jeudi 22/03/2018 - Un Roumain décédé l'année dernière a recouvré à titre posthume son permis de conduire en vertu d'une décision rendue par un tribunal de Iasi (nord-est), quelques jours après qu'un compatriote, bien vivant celui-là, avait échoué à convaincre la justice qu'il n'était pas mort.

Valerian Vasiliu avait contesté en mars 2017 la suspension de son permis de conduire et une amende d'environ 150 euros pour excès de vitesse.
Il avait gagné en première instance mais était mort quelques jours plus tard.
Son décès n'a toutefois pas impressionné la police, qui a fait appel, avant de se voir déboutée une deuxième fois.
Dans son jugement rapporté par la presse, le tribunal a "exonéré le requérant de toutes les sanctions et restitué l'amende" qu'il avait payé de son vivant.
La semaine dernière, un Roumain avait échoué à convaincre un tribunal de Vaslui (nord-est) qu'il était vivant, bien qu'il se fut présenté en chair et os devant les juges.
Constantin Reliu, 63 ans, avait été déclaré mort en 2016 par sa famille, qui n'avait plus reçu de signe de vie de lui depuis plusieurs années.
C'est en rentrant de Turquie en janvier que M. Reliu avait découvert qu'il figurait comme décédé.
Sa demande d'annulation du certificat de décès ayant été rejetée, le sexagénaire cherche désespérément un autre moyen légal pour revenir de chez les "morts" et surtout pour rester en vie, dès lors qu'il ne peut ni être embauché ni bénéficier de prestations sociales.

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Filles interdites de rugby aux Tonga: le Premier ministre prend ses distances

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Filles interdites de rugby aux Tonga: le Premier ministre prend ses distances
Nuku'alofa, Tonga | AFP | vendredi 22/03/2018 - Le Premier ministre des îles Tonga, dans le Pacifique, a pris ses distances vendredi avec un décret du ministère de l'Education interdisant aux filles de pratiquer le rugby et la boxe, déclarant que la décision appartenait aux familles.

Ce "n'est pas la politique du gouvernement des Tonga", affirme Akilisi Pohiva dans un communiqué. Le gouvernement "encourage activement la participation de tous les élèves des Tonga dans tous les sports sans discrimination", ajoute-t-il.
"Il est de sa responsabilité de fournir la possibilité à tous les élèves de participer à tous les sports. Il revient toutefois aux élèves et à leurs parents de décider ou non de participer à un sport particulier comme la boxe et le rugby", selon le texte du chef du gouvernement de l'archipel aux 70 îles.
La polémique est née récemment quand une équipe d'élèves du lycée de Tonga a été interdite de participer à un tournoi de "touch rugby", version sans plaquage du sport, en raison de leur sexe.
Dans une lettre, le ministère de l'Education du royaume d'environ 120.000 habitants expliquait qu'il s'agissait de "préserver la dignité des Tongiennes et maintenir les valeurs culturelles des Tonga".
Cette interdiction a suscité l'indignation de personnalités comme Valerie Adams, reine du lancer du poids, et la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, connue pour ses prises de positions féministes.
Adams, née en Nouvelle-Zélande mais qui se montre très fière de ses origines tongiennes, avait dénoncé une "interprétation malavisée et obtuse de la culture" locale.
"Les femmes des Tonga doivent se lancer dans le rugby, comme dans n'importe quel sport, on est douées pour ça", avait ajouté la double médaillée d'or olympique et quadruple championne du monde.

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Australie: 135 dauphins-pilotes meurent échoués

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Australie: 135 dauphins-pilotes meurent échoués
Perth, Australie | AFP | vendredi 22/03/2018 - Cent trente-cinq dauphins-pilotes sont morts échoués vendredi sur une plage australienne, où les secours s'acharnaient pour tenter de repousser vers le large les survivants.

C'est un pêcheur qui a donné l'alerte à l'aube après l'échouage massif de 150 de ces globicéphales tropicaux, mammifères marins au front volumineux, dans la baie d'Hamelin, dans l'ouest de l'Australie
Les autorités craignaient que les dépouilles n'attirent les requins.
Le département des parcs et de la faune sauvage de l'Etat d'Australie-Occidentale a expliqué que ses personnels tentaient d'assurer la survie  des 15 dauphins-pilotes n'ayant pas péri.
"La plupart des cétacés se sont échoués sur la terre ferme durant la nuit et n'ont pas survécu", a déclaré Jeremy Chick, un responsable de ce service.
Les secours étaient dans l'attente de renforts et d'équipements pour tenter de sauver les survivants, a-t-il ajouté.
"Le vent, et la pluie éventuelle, vont déterminer le moment et l'endroit où nous allons tenter de les remettre à l'eau. De même, la force des animaux va compter". 
"L'objectif principal c'est d'assurer la sécurité du personnel et des volontaires et de donner de plus grandes chances de survie aux dauphins".
La baie d'Hamelin doit son nom au baron français Jacques Félix Emmanuel Hamelin, membre d'une campagne scientifique qui le conduisit dans la région en 1801.
La baie a été fermée au public de crainte d'attaques de squales.
Les globicéphales tropicaux, qui vivent dans les eaux tropicales et subtropicales, se déplacent souvent en groupe et quand ils s'échouent, ils le font généralement en masse.Les raisons de ces échouages sont encore inconnues. Il existe de multiples théories à ce sujet, topologie des côtes, possibilité que les cétacés répondent à des appels de détresse ou simplement l'effet de suivi.L'échouage le plus important en Australie est survenu en 1996 lorsque 320 globicéphales noirs se sont retrouvés sur la place à Dunsborough. Seuls vingt cétacés avaient survécu.

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 24 au lundi 26 mars 2018

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Pharmacies de garde : Du samedi 24 et dimanche 25 mars 2018

- Papeete :
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 42 02 24.

-Faa’a : Pharmacie TAUTIARE. Tél. 40 80 04 25
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie TAMANU. Tél. 40 58 45 17
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60

Médecins de garde : www.ordre-medecins-polynesie.com/accueil/

Du samedi 24 mars 2018 12h30 au lundi 26 mars 2018 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr LUTH Gaëlle Tel. 40 42 46 72

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr COLLIN-JUNOT Nathalie Tel.40 57 67 57

-Commune de Paea : Dr COVIC Erik Tel. 40 53 27 52

-Commune de Papara : Dr BEAUCOUSIN Laurent Tel. 40 57 40 90

-Taravao et la presqu’île : Dr LAFITTE Bernard Tel. 40 57 21 88

-Secteur de MOOREA : Dr DUTERTRE-GEVOLDE Marie-Paule Tel. 40 56 18 18 - 87 23 83 94

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr KRAJEWSKI Justine Tel. 40 67 67 37

-Ile de Huahine : Dr CARBONNIER Hervé Tel. 40 68 82 20

-Ile de Raiatea : Dr BATAILLON Bruno Tel. 40 66 34 55 - 87 78 22 20

-Ile de Tahaa : Dr ROUVEYROL Régis Tel. 40 65 60 60

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr DUMONT Janick Tel. 87 28 89 86
En semaine de 19h00 à 06h00

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tel. 87 73 49 55

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

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