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Décès d'une personne intoxiquée à la salmonelle

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Décès d'une personne intoxiquée à la salmonelle
PAPEETE, 30 novembre 2017 - Le ministère de la Santé confirme la mise en évidence de trois cas de salmonellose, depuis le 20 novembre. Une personne est décédée.

Dans un communiqué diffusé jeudi matin, le ministère de la Santé déclare "trois cas de salmonellose confirmés et un cas suspect, survenus à Taravao". Ces infection ont été déclarés au Bureau de veille sanitaire entre le 20 et le 28 novembre derniers. Surtout, "une personne est décédée", précise cette information, tout en indiquant que "la cause principale du décès reste incertaine".

"Ces personnes n'ont pas participé à un repas commun. Parmi ces cas, trois ont acheté et consommé un plat identique dans une enseigne commune le même jour. Une inspection a été diligentée dans ce magasin par le Centre d'hygiène et de salubrité publique : aucun dysfonctionnement pouvant être à l'origine d'une intoxication alimentaire n'a été mis en évidence". Deux types d'analyses sont en cours, indique le ministère de la Santé en précisant que celles-ci s'intéresse d'une part aux "restes d'un des plats consommés" et, par ailleurs, à des "prélèvements d'eau, réalisés du fait des récents épisodes pluvieux". Une enquête sanitaire est actuellement en cours.

La salmonelle ou salmonella est un genre bactérien composé de bacilles Gram négatif responsables de salmonelloses. (Famille des entérobactériacées). Il existe plusieurs espèces et types de salmonelle. La maladie provoquée par cette bactérie s'appelle la salmonellose. Il existe plusieurs variétés de salmonelloses. Elles se déclarent le plus souvent par ingestion d'aliments comme : des fruits de mer crus ou insuffisamment cuits, du lait, des œufs crus, de la viande ou des volailles. La nourriture peut aussi être infectée lorsqu'elle est manipulée par des porteurs du germe. Les salmonelloses frappent des individus par cas isolés ou prennent la forme d'épidémies. Les symptômes de la maladie varient allant de la gastroentérite fébrile à l'infection généralisée.

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Fiducie, tribunal arbitral foncier : des pistes pour sortir des problèmes d'indivision

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Fiducie, tribunal arbitral foncier : des pistes pour sortir des problèmes d'indivision
PAPEETE, le 30 novembre 2017. La fiducie, un tribunal arbitral foncier… Voici quelques-unes des pistes abordées lors du colloque organisé par le ministère des Affaires foncières en début de semaine pour résoudre les problèmes d'indivisions



Pendant deux jours, en début de semaine, de grands professionnels et juristes du droit foncier et des successions ont débattu sur le thème de « la sécurisation foncière en Polynésie française". Le colloque était organisé par le ministère en charge des Affaires foncières. Pas moins de 80% des terres cadastrées sont privées en Polynésie et, parmi elles, près de la moitié reste en indivision « plus ou moins compliquée », rappelle la présidence.
La première journée du colloque a réuni plus d’une centaine de personnes issues de différents horizons dont des associations familiales, des assesseurs, des notaires, des juristes, des avocats, des universitaires locaux mais aussi nationaux, et des professionnels ayant un lien avec le foncier. L’objectif principal était de permettre d’identifier des solutions innovantes aux problèmes d’indivision.


Un tribunal arbitral
Yves-Louis Sage, maître de conférences honoraire en droit privé et sciences criminelles, chercheur associé au laboratoire Gouvernance et développement insulaire de l’université de la Polynésie française, a présenté un certain nombre de pistes. Parmi celles-ci : la création d’un tribunal arbitral foncier de Polynésie qu’il a baptisé Tiripuna fenua, la création d’un corps d’avoués-fonciers, le renforcement de l’efficacité des notoriétés en Polynésie française (via un projet de délibération de l’Assemblée) et la création d’un traitement automatisé de données à caractère personnel d’aide à la gestion des successions vacantes et en déshérence (via un arrêté du conseil des ministres).

La fiducie
Sophie Schiller, professeur à l’université Paris-Dauphine, est ensuite intervenue. Elle a présenté un outil prometteur : la fiducie. Cet outil est récemment entré dans le droit national. Il consiste, pour un « constituant » (un propriétaire d’immeuble par exemple), à transférer son bien à un « fiduciaire » qui en assure la gestion sur un temps donné et selon des conditions choisies par le constituant. À terme (la fiducie peut durer jusqu’à 99 ans), le fiduciaire restitue le bien à un ou plusieurs bénéficiaires (le constituant pouvant être parmi les bénéficiaires). Pour Sophie Schiller, même si des ajustements sont nécessaires, la fiducie est une solution « simple, efficace, protectrice » et « pérenne » dans le cadre de l’indivision en Polynésie.
Régis Vouaux Massel, premier président de la cour d’appel de Papeete, et Laëtitia Ellul-Curetti, vice-présidente du TPI (tribunal de première instance) et juge des terres ont annoncé que la livraison des bâtiments du tribunal foncier se fera à la fin du 1er semestre 2018 et que la première audience du tribunal foncier se tiendra début de ce mois de décembre.


Des outils pour la sécurisation foncière
La deuxième journée du colloque sur la sécurisation foncière, axé sur l’aspect pratique du sujet et ouverte au grand public, a fait salle comble. Généalogiste, géomètre-expert, chef de division du cadastre et notaire se sont succédé pour parler de leur activité. Comme l’a rappelé Didier Nourissat, notaire en charge des questions de titrement au conseil supérieur du notariat et à l’union internationale du notariat, le titrement, qui est « l’action de délivrer un titre », repose sur trois piliers, à savoir « l’identification correcte d’un bien et des personnes qui revendiquent ce bien », « la sécurité juridique » et « le registre public ». Ces piliers existent grâce aux acteurs du foncier.

Ces acteurs sont donc venus partager leurs expériences. « L’idée », a expliqué Pascal Casile, généalogiste, directeur du bureau de Marseille du cabinet Coutot-Roehrig, qui possède la deuxième plus grande base de données au monde, « n’est pas de donner une leçon, car les talents sont chez vous ». L’idée qui préside en effet à ce colloque est « l’accompagnement ». Il a présenté ses sources en tant qu’expert en généalogie : les recensements de population, les registres de matricules, les déclarations de succession, les fichiers de cimetières et fichiers paroissiaux, ou encore les enquêtes de terrain et internet.

Le géomètre-expert, représentant l’ordre des géomètres-experts de France Thierry Dehove, a pris la parole à la suite de Pascal Casile, a présenté le cadastre, rappelant au passage que ce n’était pas une preuve de propriété. Il a retracé l’histoire de l’outil pour lui donner toute sa place et mettre en lumière son intérêt contemporain. Bertrand Malet, chef de division du cadastre en Polynésie a pour sa part décrit, tutoriel à l’appui, l’outil local Otia disponible en ligne. Un outil à disposition des particuliers et des professionnels.

L'exemple de la Corse
Didier Nourissat, Etienne Mamelli notaire honoraire et Bernard Criq, conservateur honoraires des hypothèques, ont porté à la connaissance du public des outils à la pointe, fruits des évolutions technologiques en cours : l’acte authentique sécurité (AAE), un système d’enregistrement sécurisé et dématérialisé, ainsi que des applications au service du système de publicité foncière comme le fichier informatisé des données juridiques sur les immeubles (Fidji), la base image automatisé (BIA), Hyposcan ou bien encore Télé@ctes.

Ces outils ne sauraient être efficaces sans structures administratives efficaces. Le Girtec (Groupement d’intérêt public pour la reconstitution des titres de propriété en Corse) par exemple a fait l’objet d’une longue intervention assurée par Pascal Casile et Etienne Mamelli. Il pourrait bien inspirer le Pays et ses entités engagées dans la résolution des conflits fonciers. « C’est notre priorité », a répété à ce propos la directrice des affaires foncières Loyana Le Gall.


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Le Papeete International Seven démarre vendredi

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Le Papeete International Seven démarre vendredi
PAPEETE, le 30 novembre 2017- Le 1er tournoi international de rugby à 7 se déroule aujourd’hui et demain au stade de la Fautaua. Le parrain de l’événement, l’ancien capitaine des All Blacks DJ FORBES, est arrivé mercredi soir. Il proposera une séance de dédicaces le samedi 2 décembre à 12h45 au stade de la Fautaua.

Tahiti accueille aujourd’hui et demain un important événement sportif : le tournoi de rugby à 7 Papeete International Seven. Il s’agit d’une compétition de clubs dont quatre viennent de l’extérieur. Le club de Latuoka est une équipe « entreprise » fidjienne. Elle sera clairement l’équipe à battre, le rugby étant une véritable « religion » à Fidji, championne olympique de la discipline. L’équipe des « Bleus Sevens » est une équipe de métropole composée de joueurs espoirs visant l’intégration de la sélection nationale. Ils se sont déjà illustrés dans des tournois internationaux à Dubaï, à Manchester ou à Las Vegas et font aussi partie des favoris.

On trouve ensuite l’équipe des îles Cook avec le club Avarua qui fut champion de rugby à 7 des îles Cook en 2016, 2017 et champion 2017 en rugby à 15. Le rugby y est, comme à Fidji, le sport national. L’équipe de Rapa Nui Matamu’a Rugby complète le quatuor d’invités, ce club jumelé au Papeete RC ne pouvait pas ne pas venir à ce tournoi. L’aventure amicale entre les deux clubs pourra ainsi se poursuivre.

Les équipes locales sont principalement constituées des six équipes présentes dans le championnat de rugby à XV proposée par la fédération polynésienne de rugby présidée par Apolosi Foliaki. On retrouve ainsi le club organisateur le Papeete RC, Faa’a Rugby Aro, le Pirae RC, le Punaauia RC, l’équipe du XV Mili, club comprenant des anciens du club de Arue, une équipe des îles sous le vent constituée d’un mix de joueurs de Huahine et Raiatea, Paea qui doit encore confirmer sa participation et enfin une équipe « Barbarians » composée de joueurs isolés.




Au programme :
Le Papeete International Seven démarre vendredi
> Jeudi 30 novembre 2017 - Cérémonie d’ouverture à la mairie de Papeete
19h00 Accueil des officiels et de la presse
19h15 Discours des officiels
19h30 Présentation des équipes participantes
19h45 Tirage des poules
19h55 Photo des capitaines avec M. le Maire
20h05 Show de danse
20h05 Ouverture du buffet
21h Fin de la cérémonie
> Vendredi 1er décembre 2017 - Journée des phases de qualification - Stade FAUTAUA

15h30 Accueil du public et des équipes
16h30 Début des matchs de poules
17h50 Petite Entracte
19h30 Petite Entracte
21h30 Fin des matchs de poule

> Samedi 2 décembre 2017 - Stade FAUTAUA

10h30 Accueil du public et des équipes
11h30 Fin des matchs de qualification
12h50 Entracte - Séance dédicace du Parrain : DJ FORBES
14h30 Entracte
15h10 Début des finales
16h30 Entracte - Spectacle de Danses Marquisiennes
18h10 Entracte - Tirage de la tombola Minute et Jeu SMS
18h55 Remise des trophées


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Eto éliminé de La Nouvelle Star

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A l'issue de l'émission retransmise mercredi soir sur TNTV, douze candidats ont été sélectionnés à l'issue des trois dernières étapes pour chanter sur les primes en public à partir de la semaine prochaine et peut-être avoir la chance d' accéder à la finale en direct le 20 décembre. Malheureusement, Eto n'a pas été selectionné, malgré une très belle prestation.
Mercredi soir dans La Nouvelle Star, Benjamin Biolay, Coeur de Pirate, Nathalie Noennec et Dany Synthé ont fait passer aux 40 derniers candidats la terrible épreuve du "titre imposé". Eto a été contraint de chanter "Riche" de Claudio Capéo, un titre qu'il n'a eu que 24 heures pour préparer. Le chanteur a décidé d'en faire une version franco-tahitienne, laissant le jury visiblement dubitatif.

A ce stade, 11 candidats sont sélectionnés. Il s’agit de : Benny, Noor, Yadam, Kamisa Negra, Eto, Slon, Mathieu, Xavier, Ofé, Carla et Viktor. Pour départager les derniers candidats, une épreuve sous forme de trio est lancée. Eto est avec Carla et Beni pour interpréter « All Around the World » de Lisa Stansfield, un titre qui privilégie Béni dont la tessiture de la voix convient mieux à ce type de chanson. Eto est éliminé et ne participera donc pas aux dernières épreuves de la Nouvelle Star mercredi prochain.

Fier de son parcours
Eto éliminé de La Nouvelle Star
Après son élimination, Eto s'exprime sur les réseaux sociaux, visiblement ému. Il évoque sa joie d'avoir participé et sa fierté "d’avoir fait partie des 17000 candidats de base lors des castings et d’avoir fini dans les 15 finalistes" . Il ajoute que sa motivation principale en participant à cette émission était de promouvoir la culture polynésienne.

Mission réussie au vu des nombreux messages de remerciements adressés au jeune Polynésien sur Twitter, à l'instar de Charlène.‏ @ChaNoulard qui écrit " Eto tu m'as fait voyager. Tu es bien plus qu'une #NouvelleStar j'espère qu'on continuera à t'entendre chanter."

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Portrait – Teiva Veronique : « Je me suis rapproché de la voile traditionnelle »

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Ancien conseiller technique de la fédération tahitienne de voile, Teiva Véronique s’est illustré dans de nombreux sports nautiques. Son nom a figuré plus d’une fois dans les classements de championnats mondiaux et nationaux de voile. A 34 ans, ce grand amoureux de la mer fait partie des promoteurs de la voile traditionnelle, une discipline qui se développe en Polynésie française.
Portrait – Teiva Veronique : « Je me suis rapproché de la voile traditionnelle »
Parole à Teiva Véronique :
 
Depuis quand t’es-tu lancé dans les sports nautiques ?
 
« Je suis tombé dedans depuis tout petit, mon père pratiquait plusieurs sports de voile dont la planche à voile, mais je m’y suis intéressé plus sérieusement vers l’âge de 8 ans. Au tout début, j’ai commencé à faire de l’optimist et ce jusqu’à mes 14 ans, en parallèle je me suis mis à la planche à voile vers 11 ans. Enfin, à 15 ans, j’ai voulu toucher à d’autres sports et c’est là que j’ai commencé à faire du Hobbie Catamaran, du Laser et du Surf. »
 
Quelles sont tes activités en ce moment ?
 
« J’ai travaillé en tant que conseiller technique fédéral pour la FTV depuis 2013, j’étais en charge de structurer les formations de moniteurs de voile, j’encadrais un peu les entraînements et j’aidais les clubs à se développer. J’ai démissionné en juillet dernier et depuis je dispense des entraînements en Nacra 15’’ avec des jeunes tous les samedis ou pendant les vacances, via une société privée. »
 
« Je fais quelques régates, je viens de terminer Hawaiki Nui Voyage 2017. On était huit pirogues à double balancier à faire une traversée en cinq étapes. On est partis de la Pointe Vénus à Tahiti pour Moorea, Huahine, Raiatea, Tahaa, Bora Bora, avec un tour de l’île à l’étape finale pour conclure. On a fini 3e au général avec une belle victoire d’étape à Raiatea. »

Portrait – Teiva Veronique : « Je me suis rapproché de la voile traditionnelle »
Tu as des projets futurs ?
 
« Avec mon associé Benjamin Prioux, on compte ouvrir une école de pirogue à voile traditionnelle. Il s’occupera de l’aspect logistique, la construction et l’entretien des bateaux, et moi je me chargerai de la partie pédagogique. L’idée est aussi de pouvoir proposer des formations d’initiation à tout type de public - scolaires, enfants, adultes -, et de faire de la location. »
 
« On ciblerait même le secteur touristique en ouvrant des prestations aux paquebots et aux hôtels. Sur le long terme, pourquoi ne pas organiser des événements comme des régates, on en est encore au business plan, on se donne pour objectif d’ouvrir à la rentrée de septembre 2018. »
 
Quel regard portes-tu sur la voile en Polynésie ?
 
« Aujourd’hui, contrairement au paddle ou au kite surf, la voile qu’on connait est un sport que les polynésiens ne se sont pas encore approprié. Les gens qui le pratiquent sont majoritairement des métropolitains ou des gens de passage sur le territoire, il y a vraiment très peu de locaux. Dès petit, j’avais cette envie qu’un maximum de polynésiens navigue, je pense qu’en développant la pratique traditionnelle, je suis persuadé qu’on arrivera à créer plus de liens avec la voile sur le plan local."

"Depuis deux ans, je fais partie de deux conseils d’administration :
Va’a Taie Tauturu - Holopuni - et celui de Fa’afaite, la grande pirogue à voile. On met en place les activités de Va’a Motu, pirogues traditionnelles typiques de Tahiti sur Faa’a avec la mairie et l’association Te Vaka. Je suis devenu acteur sur tout ce qui est voile traditionnelle, et fais en sorte à ce qu’un maximum de ces activités soit développé. »

Portrait – Teiva Veronique : « Je me suis rapproché de la voile traditionnelle »
Un dernier mot, un message ?
 
« Je dirais que j’aime particulièrement la voile car c’est une discipline qui allie la force physique et intellectuelle. J’ai touché à beaucoup de sports nautiques, mais c’est avec la voile que j’ai le plus d’affinités. Sur l’eau, il faut savoir observer l’environnement, le vent, la mer, tout ce qui nous entoure, de façon à anticiper et à avoir une certaine cohésion lorsque l’on pratique en équipe. »
 
« Je veux partager toutes ces valeurs qui me tiennent à cœur. C’est agréable de ressentir tous les éléments, le vent, le soleil, la mer, avec un terrain de jeu immense à se partager, c’est aussi notre philosophie. C’est un sport culturel qui nous lie, qui a lié les îles et le peuple dans le pacifique et c’est pour ça que j’encourage les gens à se lancer. J’espère que beaucoup de gens comprendront notre démarche. » Propos recueillis par Sport Tahiti

Portrait – Teiva Veronique : « Je me suis rapproché de la voile traditionnelle »

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Le Burundi, l'Inde et Taïwan sur la scène du paepae a hiro

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Le Burundi, l'Inde et Taïwan sur la scène du paepae a hiro
PAPEETE, le 30 novembre 2017 - La troupe de danse Manahau propose au public un festival rare. Baptisé le festival des îles du vent, ia marae te ao, ce festival consiste à offrir une scène à des troupes folkloriques originaires de Taïwan, du Burundi (Afrique) et d'Inde. Selon Jean-Marie Biret, chef de la troupe, organisateur, "on a besoin de voir les autres pour apprécier sa propre culture".

Le festival des îles du vent, ia marae te ao est un événement que la troupe de Manahau propose pour la quatrième fois. Ce n'est pas le nom d'origine, mais le concept reste le même : "rassembler, partager, découvrir l'autre au travers de leur danse traditionnelle, de leur savoir-faire et de leur langue", explique Jean-Marie Biret, le chef de la troupe.

Il poursuit : "On a restauré notre propre culture ces dernières années mais on besoin de celles des autres pour développer nos valeurs de partage et d'humilité".

L'autre, les autres, ce sont des artistes amis rencontrés au fil des concours et à l'occasion de festivals internationaux auxquels Manahau participe. Pour ce rendez-vous 2017 qui aura lieu du 9 au 19 décembre, sont invités : la Bulareyaung dance Company et l'ensemble musical Amis Kakeng venus de Taïwan, le groupe Focus on Cultural life asbl du Burundi (Afrique) et le Rhythm international Folk Art Club qui arrivent tout droit du Punjab en Inde. Au total, ils sont une soixantaine.

La Bulareyaung dance Company a été fondée en 2014 par le chorégraphe Bulareyaung Pagarlave qui a décidé de créer sa propre troupe de danse dans son village natal pour affirmer son identité paiwan (du nom de son ethnie). Il sera à Tahiti avec 18 personnes dont dix danseurs.

L'autre délégation de Taïwan, l'ensemble musical Amis Kakeng dirigé par Saytoy Saytay depuis 1999 a pour objectif de retrouver la grande variété d'instruments et sonorités traditionnelles qui avaient été perdues. Ils seront 15 musiciens et accompagnateurs.

Ariane Nshimemungu dirige, elle, le groupe Focus on Cultural life asbl qui compte dix danseurs et danseuses. Ils s'expriment avec d'imposants tambours "comme les pahu marquisiens" glisse au passage Jean-Marie Biret, qu'ils portent sur leur tête et qu'ils frappent avec leurs mains et parfois leurs pieds. Enfin, les Indiens du Punjab sont quinze. Ils dansent et chantent pour porter haut les couleurs de leur région.

Pendant toute la durée du festival, les délégations visiteront des établissements scolaires qui préparent en amont leur arrivée. "Notamment avec les professeurs d'histoire et géographie." En plus, quatre soirées publiques sont prévues au Méridien, à la Maison de la culture, à l'Intercontinental et à l'espace Manuiti de Paea (voir encadré Les temps forts du festival).

Contacts

Renseignements au 89 51 50 89
manahau@mail.pf
www.ia-marae-te-ao.com
Facebook : iamaraeteao

Le Burundi, l'Inde et Taïwan sur la scène du paepae a hiro
Les temps forts du festival

Mercredi 13 décembre à 20 heures au méridien
Soirée prestige dîner-spectacle. Tarif : 8 000 fcfp par personne.

Jeudi 14 décembre à 19 heures – Paepae a Hiro à la Maison de la culture
Spectacle de danses indigènes. Tarif : 2 000 Fcfp par personne.

Vendredi 15 décembre à 19 heures – espace culturel Manuiti à paea
Spectacle de danse esprit de la forêt – 1 500 Fcfp par personne.

Dimanche 17 décembre à partir de 9 heures – brunch à l'intercontinental Tahiti
Spectacle de danse Voyage autour du monde. Tarif : 7 000 Fcfp par personne.

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Sunny Moana'ura Walker, "le païen", "l'homme de la terre"

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Sunny Moana'ura Walker,
PAPEETE, le 30 novembre 2017 - L'auteur Ariirau vient de signer une biographie romancée de Sunyny Moana'ura Walker. Elle a cherché à en savoir plus sur cet homme, ses pratiques et son engagement. Un homme mystérieux qu'elle met en lumière dans le livre Le Païen paru Au Vent des îles.

En février 2011, Jean-Marc Pambrun est mis en terre. Il avait demandé, au préalable, l'intervention de Sunny Moana'ura Walker pour animer la cérémonie à Moorea. "Jean-Marc m'était très cher", rapporte Ariirau, enseignante et auteur. "Je me suis donc interrogée sur son choix et sa demande faite à Sunny dont je ne connaissais que le nom. Je me suis dit que cet homme devait être quelqu'un de grande valeur."

Intriguée, Ariirau a suivi Sunny Moana'ura Walker "de loin". Elle a découvert un parcours de vie "incongru". L'homme, issu d'un milieu protestant, descendant de missionnaires, engagé dans La Marine avait un jour changé d'existence. Radicalement. "Il était revenu au culte des ancêtres." Une intrigue de plus pour Ariirau. "C'est là que je me suis dit : 'je vais écrire une fiction sur sa vie'."

Son projet lancé, elle s'est vite aperçue que la destinée de cet homme, peu ordinaire, ne se laissait pas si facilement contée. "Je n'y arrivais pas, alors pourquoi ne pas raconter la vérité? Écrire une biographie?" Ariirau a attendu le retour à Tahiti de Sunny Moana'ura Walker qui naviguait alors à bord de Fa'afaite. Elle voulait enregistrer ses propres mots et lever le voile sur ses secrets. "Il est rentré en août 2012, j'ai pris contact avec lui et je l'ai interrogé à ce moment-là."

"Il s'est raconté tout naturellement"

Première question : "Quel est ton souvenir le plus lointain?" Aussitôt les anecdotes ont afflué. "Il s'est raconté tout naturellement." Ariirau a découvert l'homme, mais aussi sa culture et son pays. Elle-même est née en Polynésie d'une mère Tahitienne et d'un père Français. Elle a grandi en France et a vécu aux États-Unis avant de rentrer en Polynésie. Les mots échangés avec Sunny Moana'ura Walker, ceux qu'elle a couché sur son manuscrit lui ont ouvert les yeux sur une partie de son être.

À l'issue des entretiens, Arrirau a mis de côté les enregistrements pour les laisser un peu reposer et prendre du recul sur la masse d'informations récoltées. Elle s'était fixé pour mission la rédaction d'une vie. Mais une nouvelle fois son dessein a été contrarié. "Je n'arrivais pas à écrire une biographie classique." Elle a finalement choisi de mettre en forme une biographie romancée. Biographie qui vient tout juste de paraître Au Vent des îles.

De Rurutu, en mai 1955, au marae Tupuhaea dans la vallée de Hamuta en 2012, en passant par la France, l'Amérique et l'Afrique cette biographie apporte des réponses à ceux qui, comme Ariirau, s'interrogent sur le vécu spirituel animiste et polythéiste de Sunny Moana'ura Walker.

Intitulé Le Païen, le livre "ne fait pas de prosélytisme", insiste le duo. Il met le doigt sur le déclic d'un homme. "Un païen", précise Arrirau "pas au sens négatif du terme, mais au sens littéral". Le païen est un terme qui vient du latin paganus et qui signifie "paysan du village ou civil". C'est "un homme de la terre".

"Je veux dire que notre culture ce n'est pas seulement l'anthropophagie, les infanticides et sacrifices"

L'homme de la terre, pour présenter le livre, a reçu la presse sur son marae au fond de la vallée de Hamuta. La biographie devenant une porte d'entrée dans son monde. "Notre marae est un marae d'origine, restauré et resacralisé sur lequel je fais des cérémonies." Il en anime deux à trois par an. Il se baisse, s'approche du sol et tend le doigt vers les pierres alignées qui font face au public. "Ce sont des pierres rapportées par des hôtes pour sceller les échanges et rencontres", explique-t-il. "Elles viennent du monde entier de l'île de Pâques, de Martinique, de Nouvelle Calédonie, du Canada mais aussi de Rapa iti ou de Huahine." Au-dessus de ces pierres des fleurs séchées témoignent d'un rassemblement récent. Les dieux et les Tupuna ont été convoqués il y a peu.

S'il pratique ses rites dans l'intimité, Sunny Moana'ura Walker tâche de diffuser ses messages au plus grand nombre. "Quels messages? Je veux dire que notre culture ce n'est pas seulement l'anthropophagie, les infanticides et sacrifices humains dont on parle. Le paganisme a été diabolisé alors que, non, nos ancêtres ne passaient pas leur temps à s'entrebouffer. Je veux casser cette image." Puisse le livre encourager le plus grand nombre à s'ouvrir à ces messages qui pourraient un jour faire l'objet d'un autre ouvrage. "Un livre qui entrerait dans les détails de la pratique." Affaire à suivre.

Sunny Moana'ura Walker,

Sunny Moana'ura Walker,
Dédicace

Ariirau et Sunny Moana'ura Walker seront en dédicace le samedi 2 décembre à la libraire Klima, place de la cathédrale de 8h30 à midi.

Sunny Moana'ura Walker,


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Carnet de voyage - Pautu et Tetuanui, premiers Mao’hi baptisés à Lima en 1773

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Carnet de voyage - Pautu et Tetuanui, premiers Mao’hi baptisés à Lima en 1773
PAPEETE, le 30 novembre 2017. L’histoire officielle nous répète chaque année que l’évangélisation de Tahiti et de ses îles commença le 5 mars 1797 grâce à l’arrivée du « Duff », ayant à son bord des protestants de la London Missionnary Society. C’est eux qui, officiellement, convertirent les premiers Mao’hi pour en faire de bons chrétiens. En réalité, les premiers Tahitiens baptisés le furent quelques années plus tôt, à Lima, le 11 octobre 1773. Il s’agit de Pautu, alias Tomas et de Tetuanui, alias Manuel.

1770 : il n’y a pas le feu au Pacifique, mais c’est presque tout comme. Dans son palais de Lima, le vice-roi Manuel de Amat y Junyent (de son nom complet Manuel de Amat y Junyent Planella Aymerich y Santa Pau) se désespère de voir « son » océan, celui qui borde les côtes de l’Amérique du sud, envahi par des Anglais et des Français qui découvrent des terres nouvelles : Samuel Wallis arrive à Tahiti le 17 juin 1767, Louis-Antoine de Bougainville le 6 avril 1768, James Cook le 13 avril 1769. Sans parler de Jacob Roggeveen, découvreur de l’île de Pâques en 1722 et de bien d’autres encore.

C’en est trop pour ce vice-roi dont les troupes ont mis en coupe réglée l’ancien empire inca depuis 1533. Son pouvoir s’étend certes sur toutes les Andes (notamment les mines d’argent de Potosi, dans l’actuelle Bolivie), mais l’avenir, c’est ce grand océan encore vierge que ces damnés Français et Anglais explorent et annoncent vouloir coloniser.

Quatre expéditions espagnoles
De Amat avait d’abord été capitaine général du Chili, du 28 décembre 1755 au 9 septembre 1761 avant d’être nommé vice-roi du Pérou le 12 octobre 1761 (poste qu’il occupa jusqu’au 17 juillet 1776). De famille noble, il fut d’abord militaire avant d’être un organisateur et un bâtisseur de premier ordre, tant au Chili qu’au Pérou, à Lima en particulier. Homme d’action, il redoutait de voir le Pacifique se peupler d’ennemis potentiels ou réels, susceptibles d’envoyer leurs flottes fondre sur les ports et les côtes sud-américaines. A ce titre, il organisa quatre expéditions en Polynésie, l’une à l’île de Pâques, les trois autres à Tahiti (entre autres îles, puisque beaucoup d’atolls des Tuamotu furent alors découverts), dans le but de prendre possession de ces terres au nom de la couronne espagnole.

L’épée, à cette époque, n’était jamais loin du goupillon. S’il demanda à ses capitaines d’éviter autant que faire se pouvait toute violence envers les indigènes, c’est lui qui tenta de coloniser Tahiti à travers une mission franciscaine, espérant qu’en se convertissant, les Tahitiens deviendraient de bons sujets du roi. Cette tentative d’évangélisation fut un échec cuisant, alors que les deux pères installés à Tautira étaient encadrés par deux aides espagnols (dont le traducteur Maximo Rodriguez) et surtout deux Tahitiens catholiques, Pautu et Tetuanui. Ils ne parvinrent à convertir personne : la division régnait entre les quatre Espagnols et l’hostilité des indigènes se fit grandissante ; de janvier à novembre 1775, les franciscains ne réussirent, en définitive et non sans mal, qu’à rester en vie.

Mais dans cette étrange aventure, deux personnages méritent un éclairage particulier : Pautu et Tetuanui, nos premiers Mao’hi catholiques.

Quatre Tahitiens embarqués
Petit retour en arrière ; du 12 novembre au 20 décembre 1772, les Espagnols effectuent leur tout premier séjour à Tahiti. Ils savent qu’ils ne sont pas les premiers et que Wallis, Bougainville et Cook les ont précédés, mais que leur importe ; comme ils l’ont fait à l’île de Pâques deux ans plus tôt, ils ont dans l’idée, à terme, de prendre possession de cette île. Mais avant cela, un voyage de reconnaissance s’impose et ce sera l’objet du premier séjour des Espagnols ; outre une reconnaissance géographique précise de cette terre, juste avant de rentrer en Amérique du sud, ils prennent le temps de vérifier qu’aucun colon anglais n’est installé à Moorea, rebaptisée Santo Domingo.

Boenechea, qui commande cette expédition, est d’autant plus satisfait de ce qu’il a appris et découvert qu’il est parvenu à convaincre quatre Tahitiens d’embarquer avec lui : Tipitipia, Heiao, Pautu et Tetuanui. Fort de ces quatre hommes, Boenechea est certain d’en apprendre encore plus sur cette région du monde et surtout de se donner les moyens d’avoir un ou des hommes maîtrisant suffisamment espagnol et reo mao’hi pour pouvoir communiquer de manière efficace au retour. Car Boenechea le sait, il reviendra, et cette fois-ci, ce sera pour prendre possession de Tahiti.

Qui sont ces quatre garçons ? On ne sait que peu de choses sur la vie de ces hommes avant leur embarquement sinon qu’ils n’avaient pas de statut de chef mais que leur ouverture d’esprit les fit choisir par Boenechea.

Un décès à Valparaiso, un autre à Lima
En revanche, peu après leur embarquement, les choses se gâtèrent très vite pour ces hommes peu habitués à la promiscuité d’un navire du XVIIIe siècle et au manque d’hygiène à bord. Qui plus est, en gagnant le port de Valparaiso parce que les vents les portaient vers le sud, le climat changea et Tipitipia attrapa un coup de froid à bord. Arrivé bien mal en point à « Valpa », il y décéda de ce que les Espagnols appelèrent alors un « garrotillo », une sorte de forte grippe. Avant de mourir, alors qu’il n’était plus en état d’accepter ou de refuser, Tipitipia fut baptisé et reçut le prénom catholique de José. Les médecins du port firent tout ce qui était en leur pouvoir mais ne parvinrent pas à sauver le malheureux.

Après avoir quitté Valparaiso, Boenechea tenta de retrouver l’île de Pâques (qu’il manqua de peu) et ne fut de retour au port de El Callao (au Pérou) que le 31 mai. L’accueil réservé aux trois Tahitiens fut extrêmement chaleureux, mais Heiao déchanta rapidement : certes, la vie était belle dans le palais du vice-roi où étaient logés les trois Polynésiens, mais au mois d’août, Heiao avait de la fièvre. Petit à petit son corps se couvrit de macules, qui devinrent des pustules : il avait contracté la variole, alors appelée petite vérole. On n’en mourrait pas toujours certes, mais face à cette maladie inconnue dans l’Océanie, fatigué par plusieurs mois de navigation, Heiao n’avait aucune chance de survivre.

Fin août, le 28 précisément, le vice-roi demandait à ce qu’il reçoive les sacrements du baptême pour être inhumé en terre chrétienne. Il reçut à cette occasion le nom de Francisco José Amat.

Objectif : prendre possession de Tahiti
Ne restait donc plus, neuf mois après leur départ de Tahiti, que deux survivants, Pautu et Tetuanui. Les deux hommes étaient soignés comme des coqs en pâte : réception, beaux vêtements, vie à la cour, cadeaux innombrables (même des armes !), leçons diverses pour s’adapter au mieux au monde dans lequel ils évoluaient, rien ne manquait à leur bonheur.

L’homme qui servit d’interprète lors du premier voyage de Boenechea, Maximo Rodriguez, fut très probablement en contact régulier avec les Tahitiens, car les Espagnols souhaitaient vivement maîtriser leur langue. Boenechea avait dans l’idée de ne tenir aucun compte des prétentions françaises et anglaises sur l’île et de l’accaparer au plus vite, avec la bénédiction des indigènes.

Ceux-ci, c’est à noter, respectèrent alors ces visiteurs au comportement plutôt irréprochable comparé à la débauche dont avait fait preuve les marins de Wallis (qui apportèrent la syphilis) comme de Bougainville : les relations sexuelles avec des femmes étaient en effet strictement et rigoureusement interdites sous peine de châtiment exemplaire.

Fastueux baptêmes et confirmations le même jour
Apothéose du séjour de Pautu et de Tetuanui, leur baptême, après une formation religieuse de base, leur fut donné en grande pompe à la cathédrale Saint-Jean de Lima (restaurée après le tremblement de terre de 1746), le 11 octobre 1773 ; c’est donc ce jour-là qu’eurent lieu les deux premières conversions de Polynésiens, les deux amis, rebaptisés Tomas (Pautu) et Manuel (Tetuanui) étant donc devenus les deux premiers chrétiens du triangle polynésien.

Le baptême consacrait leur appartenance au monde espagnol, et d’ailleurs, leurs parrains sur les fonts baptismaux furent parmi les plus prestigieux que l’on puisse avoir : Don Antonio Amat y Rocaberti, lieutenant-colonel des fortifications de Lima, Don José Amat de Rocaberti, commandant du bataillon des dragons de sa Majesté et Don José de Herrera, recteur de la paroisse de Lima.

La fête, car c’en fut une, ne s’arrêta pas là, puisque ce même 11 octobre 1773, les deux hommes firent leur confirmation devant l’archevêque de Lima, Don Diego Antonio Parada, dans cette même cathédrale, là encore avec des parrains de tout premier ordre : Don Balerio Gasols, capitaine de la garde du vice-roi et Don José Aramburu y Morales, recteur de la cathédrale.

Mais les Tahitiens étaient-ils si bons catholiques que cela. L’avenir montrera que non…

Daniel Pardon

Carnet de voyage - Pautu et Tetuanui, premiers Mao’hi baptisés à Lima en 1773

Carnet de voyage - Pautu et Tetuanui, premiers Mao’hi baptisés à Lima en 1773

Retour à Tahiti et « trahison »
Pour qui connaît la cathédrale de Lima, avec ses peintures exceptionnelles de la Via Crucis (le chemin de croix), ses stalles de chaque côté du chœur, ses voûtes aux motifs dorés à l’or fin, ses somptueux retables (à Sainte Rose de Lima ou à Notre-Dame de la Candelaria) et son autel en argent massif, il y avait de quoi impressionner Pautu et Tetuanui lors de leur double baptême.
Mais il faut croire que le charme n’agit pas autant que le souhaitaient les Espagnols ; Manuel et Tomas agissaient à Lima en bons chrétiens. Mais lors de la seconde expédition de Boenechea à Tahiti, pour cette fois y installer une mission catholique, avec deux prêtres franciscains (Jeronimo Clota et Narciso Gonzalez), passés les premiers jours de retrouvailles à la Presqu’île, il fallut vite déchanter : fin décembre 1774, moins de deux mois après l’arrivée des Espagnols à Tahiti (le 6 novembre), Pautu avait définitivement renoncé à tous ses vêtements occidentaux ; il vivait à nouveau avec son seul pagne et se montrait résolument hostile envers ses bienfaiteurs et envers sa foi vite oubliée. Le 10 janvier 1775, il fit mine de revenir à de bons sentiments, mais le 11, il vint chez les Franciscains alors installés à terre pour récupérer sa malle ; les missionnaires avaient pris soin d’en enlever tous les objets chrétiens, de peur qu’ils ne soit profanés par celui qui était redevenu « païen » à leurs yeux.
Renégat, apostat, traître, Pautu renia les Espagnols, tandis que Tetuanui, alias Manuel, coupable de vol avec son père, en vint même aux mains avec Maximo Rodriguez. Parti se réfugier à Tetiaroa, il en reviendra pour se faire pardonner par les pères de la mission, demandera même à repartir à Lima, mais ne rejoindra jamais les membres de l’expédition et ne se manifesta pas lorsqu’une nouvelle expédition vint rapatrier les quatre Espagnols.
Le 3 octobre 1775, Pautu refit une brève apparition, flanqué de sa femme, demandant subitement à être ramené à Lima. Bien accueilli, il ne reçut, en revanche, pas de réponse positive.
Le 12 novembre 1775, l’expédition conduite par Cayetano de Langara, arrivée pour relever les missionnaires, levait l’ancre en ramenant au Pérou les franciscains dégoûtés de leur séjour et leurs deux accompagnateurs espagnols, non sans avoir jeté à l’eau deux Tahitiens qui s’étaient cachés à bord pour aller à Lima.
De Pautu l’instable, on entendit encore parler par Cook, qui l’appela Paoodoo, et qui le jugeait quelque peu dérangé mentalement…

Carnet de voyage - Pautu et Tetuanui, premiers Mao’hi baptisés à Lima en 1773

Carnet de voyage - Pautu et Tetuanui, premiers Mao’hi baptisés à Lima en 1773

Quatre expéditions en Polynésie
1770 : île de Pâques
Felipe Gonzalez de Haedo, le 10 octobre 1770, débarque à l’île de Pâques, baptisée isla San Carlos. Il en prend possession le 20 novembre.

1772 : Tahiti
A bord de la frégate El Aguila, Don Domingo de Boenechea découvre Tahiti le 8 novembre, et débarque le 12. Il rentre au Pérou le 31 mai 1771 avec quatre Tahitiens à bord.

1774 : Tahiti
Boenechea revient à Tahiti, où il décède brutalement le 26 janvier 1775 à Tautira. Il installe une mission et ramène à Tahiti Pautu et Tetuanui.

27 septembre 1775 : Tahiti
Cayetano de Langara arrive à Tahiti et rembarque le 12 novembre les franciscains et leurs aides.

Carnet de voyage - Pautu et Tetuanui, premiers Mao’hi baptisés à Lima en 1773

Carnet de voyage - Pautu et Tetuanui, premiers Mao’hi baptisés à Lima en 1773

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 2 au lundi 4 décembre 2017

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Pharmacies de garde : Du samedi 02 et dimanche 03 décembre 2017

- Papeete : Pharmacie CARDELLA. Tél. 40 43 81 97
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 47 01 47 ou 40 47 01 44.

-Faa’a : Pharmacie TIARE TAHITI. Tél. 40 83 29 44
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie MOANA NUI. Tél. 40 43 16 98
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60

Médecins de garde : www.ordre-medecins-polynesie.com/accueil/

Du samedi 02 décembre 2017 à partir de 12h30 au lundi 04 décembre 2017 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr VU DINH François Tel. 40 46 04 01

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr COLLIN JUNOT Nathalie Tel. 40 42 56 67

-Commune de Paea : Dr BAUDY Charlotte Tel. 40 53 35 12

-Commune de Papara : Dr PROYART Denis Tel. 40 57 35 88

-Taravao et la presqu’île : Dr ZOLI Michaël Tel. 40 57 01 02

-Secteur de MOOREA : Dr BOUCHET Nicolas Tel. 40 56 47 47

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr LOPEZ-EGUILAZ Maria Tel. 40 60 36 36

-Ile de Huahine : Dr CARBONNIER Hervé Tel. 40 68 82 20

-Ile de Raiatea : Dr BATAILLON Bruno Tel. 40 66 34 55 - 87 78 22 20

-Ile de Tahaa : Dr LEBEAU Alexandre Tel. 40 65 63 31

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr DUMONT Janick Tel. 87 28 89 86
En semaine de 19h00 à 06h00

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tel. 87 73 49 55

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

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Dominique Auroy reprend en main les négociations

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Dominique Auroy reprend en main les négociations
PAPEETE, le 30/11/2017 - Le patron de La Dépêche de Tahiti et de ses filiales est allé ce jeudi matin, à la rencontre des grévistes de l'imprimerie, de la Centrale tahitienne de distribution (CTD) et de La Dépêche de Tahiti. Aucun accord n'a été trouvé, les grévistes veulent des preuves écrites sur leur reclassement. Une autre rencontre est prévue ce jeudi après-midi à 14 heures, selon les syndicalistes.

Cela fait plus d'une semaine que la grève est effective à l'imprimerie, à la Centrale tahitienne de distribution et à La Dépêche de Tahiti. Les distensions concernent toujours les mêmes sujets, tels que le 13ème mois ou encore le reclassement du personnel de la rotative et de la CTD.

Ce jeudi matin, le patron de ces filiales, Dominique Auroy est allé à la rencontre des grévistes pour "voir ce que l'on voulait exactement. On espérait beaucoup de cette rencontre, afin qu'il nous éclaircisse un peu plus sur la situation", explique Nikano Tepava, délégué syndical de la CSIP. Après avoir écouté les propos de leur patron, les grévistes sont sortis assez remontés. "J'étais énervé parce qu'avant, nous avions un service de comptabilité où ils ont mis en place le même procédé, à savoir l'externalisation, avec une garantie d'un an de salaire, après plus rien. Et à l'époque, c'est moi qui avais défendu leur cas, et au final, ils se sont tous retrouvés à la rue. Cette société a été dissoute, c'est la SGC. Je pense que ce sera le même cas cette fois-ci, et ça m'a irrité parce qu'on voit les mêmes propositions. Donc, c'est le même avenir qui est prévu pour ces emplois menacés", indique Nikano Tepava.

Aujourd'hui, les grévistes attendent des preuves écrites pour le reclassement des 15 salariés concernés par la procédure d'externalisation.

Une autre rencontre devrait avoir lieu ce jeudi après-midi à partir de 14 heures, "avec Dominique Auroy". Mais, "si c'est pour nous présenter ce qui a été fait ce matin, je ne pense pas qu'il y aura un aboutissement", prévient le syndicaliste.

Fatigués, les grévistes gardent le moral. Cet après-midi, "on devrait parler de La Dépêche de Tahiti". Sous leur chapiteau, chacun s'occupe du mieux qu'il peut, en attendant l'arrivée des beaux jours.

D'ailleurs, ce jeudi matin, un huissier de justice "est venu pour relever nos identités". "Et la direction a profité de cette occasion pour faire entrer des transfuges. Après, nous ne sommes pas là pour bloquer quoi que ce soit, le barrage est filtrant. Mais, on s'oppose au fait de prendre des patentés pour faire le boulot des grévistes. C'est interdit, et on se base sur la législation locale", confie Nikano Tepava.

La direction, de son côté, n'a pas souhaité répondre à nos questions.


Dominique Auroy reprend en main les négociations

Dominique Auroy reprend en main les négociations

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Jeux olympiques : le fenua reste sous l’égide de la France

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Jeux olympiques : le fenua reste sous l’égide de la France
PAPEETE, 30 novembre 2017 - A quelques jours du renouvellement du bureau du Comité olympique de Polynésie française (COPF), une précision du Comité international olympique diffusée mercredi par le gouvernement rappelle que la Polynésie française n’a pas capacité à disposer d’un Comité national olympique.

C’est un vieux combat de Tauhiti Nena, à la tête du Comité olympique de Polynésie française. Celui de permettre aux athlètes locaux de concourir aux Jeux olympiques sous la bannière de la Polynésie française, et non pas en tant que membres des sélections françaises. L’ancien président du COPF défend depuis 10 ans, auprès des médias et du mouvement sportif, la capacité pour la Polynésie française de s’affilier directement au Comité international olympique (CIO) afin de participer aux Jeux Olympiques avec le drapeau tahitien et bénéficier directement des crédits du CIO en tant que Comité national olympique.

La cour d’appel de Papeete a invalidé fin août, pour irrégularité, le scrutin qui avait réélu en janvier 2016 Tauhiti Nena à la présidence du COPF. Cet arrêt avait désigné un administrateur provisoire pour convoquer une nouvelle assemblée générale en vue de l’organisation de nouvelles élections sous quatre mois. Cette assemblée générale est convoquée samedi 2 décembre.

C’est dans ce contexte que le gouvernement a diffusé mercredi un courrier du Comité international olympique daté le 28 novembre 2017 à Lausanne, siège du CIO. Il s’agit d’une précision apportée par l’instance internationale pour faire suite à une demande faite en juillet dernier par Edouard Fritch au sujet des conditions d’inscriptions au CIO et de l’éligibilité de la Polynésie française aux financements de la Solidarité Olympique (SO).

La réponse est sans appel : la Polynésie française n’a pas la capacité, au regard des dispositions réglementaires en vigueur au sein du CIO, de constituer un Comité national olympique à moins d’accéder au statut "d’Etat indépendant reconnu par la communauté internationale". Conséquence : "Le CIO reconnaît un seul et unique CNO pour l’ensemble du territoire français qui est le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF)", souligne cette missive de Lausanne, en notant que "seuls les CNO reconnus par le CIO peuvent solliciter les programmes de la Solidarité Olympique et en bénéficier directement : par conséquent, dans l’intérêt du développement du sport et des athlètes sur le territoire de la Polynésie française, nous ne pouvons qu’encourager les organisations et instances sportives compétentes de la Polynésie française à se rapprocher du CNOSF afin d’examiner les possibilités de collaboration et d’accès aux programmes d’aides disponibles au travers du CNOSF, dans le cadre notamment des structures décentralisées du CNOSF et au même titre que les autres Comités Territoriaux Olympiques et Sportifs (CTOS)".

"Autrement dit, tacle pour finir un communiqué transmis mercredi par le gouvernement, il faudrait que Tahiti soit un « État indépendant reconnu par la communauté internationale ». Malgré une parfaite connaissance de la situation, ce positionnement politique et indépendantiste défendu par Monsieur Nena a entraîné la confusion au sein du mouvement sportif, ces dix dernières années, le menant dans une voie dont la seule issue est l’indépendance. Le mouvement sportif est désormais acteur de son destin et doit se prononcer ce samedi 2 décembre lors de son assemblée générale élective".

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Surf Pro – Van’s World Cup : Mihimana Braye jusqu’au round 2

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Pas moins de sept surfeurs tahitiens étaient engagés dans cette compétition « Prime Event 10 000 » proposée par la world surf league. Dans un spot de Sunset Beach proposant des vagues de trois à quatre mètres, nos Tahitiens ont eu du mal à tirer leur épingle du jeu. Mihimana Braye a pu atteindre le round 2, il sera le seul Tahitien à participer automatiquement à tous les « Prime Events » de 2018.
Surf Pro – Van’s World Cup : Mihimana Braye jusqu’au round 2
Le circuit des world qualifying series (WQS) est l’antichambre du championnat du monde de surf professionnel (WCT). Disséminées autour du globe, pas moins de 58 compétitions permettent aux surfeurs engagés d’engranger des points. Certaines sont peu cotées (1000 ou 3000), d’autre plus cotées cotées (6000 ou 10 000) et voient la participation des athlètes élite du Top 34 WCT.
 
Pas moins de 1347 athlètes figurent au classement mondial WQS. Environ le tiers voyagent et tentent d’augmenter leurs chances de marquer des points. Seuls les cinq meilleurs résultats sont comptabilisés. Au final, seul les 10 premiers de ce classement WQS atteignent le graal, le WCT, et participent l’année suivante aux onze étapes du championnat du monde où même le dernier gagne environ un million xpf par compétition.
 
La Van’s World Cup, un WQS 10 000, est le point final de la saison WQS, elle est la 58e et dernière compétition de la saison. Elle se déroule comme chaque année à Hawai’i. Au moment où nous écrivons ces lignes, la compétition est au stade du round 2 et tous les Tahitiens engagés se sont fait éliminer. On peut dire que l’année 2017 n’aura pas véritablement souri aux surfeurs tahitiens évoluant dans le WQS.

Surf Pro – Van’s World Cup : Mihimana Braye jusqu’au round 2
Mihimana Braye accède au round 2
 
En ce début de compétition, le spot de Sunset Beach propose des vagues de très grosse taille, le placement et le choix de vague est particulièrement difficile. O’Neil Massin (197e WQS) est le premier à entrer en lice, il termine dernier de sa série avec seulement 1.43 sur 20. C’est ensuite au tour de Keoni Yan (247e WQS), lui qui a déjà remporté un WQS 1000 à Sunset en 2015, mais il est malchanceux et termine lui aussi dernier de sa série avec 5.77 sur 20.
 
La série noire continue avec Ariihoe Tefaafana (159e WQS), vainqueur cette année du WQS 1000 de Papara, il termine lui aussi dernier de sa série avec 3.87 sur 20. Même résultat pour Heremoana Luciani (219e WQS), 4e de sa série avec un total de 9.76 sur 20, un meilleur total que les Tahitiens qui l’ont précédé. Tereva David (414e WQS), qui a déjà de l’expérience à Sunset, terminera dernier de sa série avec 8.74 sur 20, lui aussi malchanceux.
 
Tereva David était dans la même série que Mihimana Braye (98e WQS), qui a pu quand à lui remporter brillamment cette série grâce à un total de 13.43 sur 20 devant Victor Bernardo (52e WQS), pourtant mieux classé que lui. Taumata Puhetini (238e WQS) n’est pas plus chanceux que ses camarades dans ce « gros Sunset », il termine lui aussi dernier de sa série avec 7.30 sur 20.

Surf Pro – Van’s World Cup : Mihimana Braye jusqu’au round 2
Mihimana Braye, meilleur Tahitien classé en WQS
 
Mais la malchance continuera à sévir, Mihimana casse sa planche de prédilection à l’échauffement le matin avant la compétition et débute sa série du round 2 par trois « wipe out ». Il s’accroche et continue à se battre mais ce sont Noe Mar McGoangle (53e WQS) et Michael February (14e WQS) qui se qualifient, laissant Koa Smith (80e WQS) et Mihimana Braye sur le carreau.
 
Mihimana Braye, grâce à son classement dans le Top 100 en 2016, a pu participer automatiquement en 2017 à tous les WQS « Prime Event 10 000 », s’assurant ainsi de meilleures possibilités d’obtenir des points. Malgré une année moyenne, sa régularité et son sérieux lui permettent de se maintenir dans le Top 112 et d’être qualifié d’office pour les « Prime Events » de 2018.
 
La règle a changé depuis cette année, ce n’est plus le Top 100 qui se qualifie pour les « Prime » mais le Top 112. L’année reste donc encourageante pour Mihimana Braye. Nos Tahitiens en général n’ont pas démérité, mais cette année les résultats ont été en deçà du potentiel. Les compétitions de surf restent très aléatoires et la question des moyens dont chacun dispose pour tenter sa chance reste central. SB

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[AVIS COUPURE D’EAU] - Travaux dans la Rue BERNIERE pour améliorer le réseau de distribution d'eau potable

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[AVIS COUPURE D’EAU] - Travaux dans la Rue BERNIERE pour améliorer le réseau de distribution d'eau potable
PIRAE, le 30/11/2017 - La Ville de Pirae informe la population que des travaux sont actuellement en cours dans le cadre de l’amélioration du réseau de distribution d’eau potable de la commune.

La Polynésienne des eaux est intervenue dans la Rue Bernière, mercredi 29 novembre 2017 nécessitant une coupure d’eau de 22h00 à 04h00. Ces travaux ont consisté au remplacement d’une canalisation au niveau du compteur général du Pizza du manguier sur le réseau de distribution en PVC, jusqu’au niveau de la servitude « Cythère Orchidées ».

Pour achever ces travaux, une intervention est de nouveau prévue, jeudi 30 novembre 2017, pouvant engendrer une coupure d’eau de 22h00 à 04h00 pour les servitudes comprises, de part et d’autres, entre la servitude Porlier jusqu’à la piscine Pater.

Ces travaux interviennent en amont du bitumage de l’ensemble de la Rue Bernière prévus en fin d’année.

La municipalité s’excuse des désagréments liés aux travaux et remercie les habitants et les usagers de leur compréhension.

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L'île flottante sera-t-elle financée en bitcoins ?

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L'île flottante sera-t-elle financée en bitcoins ?
PAPEETE, le 30 novembre 2017 - Le projet d'île flottante porté par la fondation californienne Seasteading Institute commence à se dessiner plus précisément. La presse internationale a dévoilé de nouveaux plans d'architecte, des détails technologiques et scientifiques… Et surtout le mode de financement envisagé : une ICO, c'est à dire une levée de fonds en bitcoins.

Le projet d'île flottante continue d'avancer tranquillement. Le responsable polynésien de la structure, Marc Collins, nous confirme que le Seasteading Institute sera dans les temps pour respecter ses engagements envers le Pays, avec une publication des études d'impact environnementale et socio-économique de leur île artificielle avant la fin de l'année. Les documents sont en train d'être relus par les spécialistes du Pays pour validation.

En attendant ces documents que nous analyserons en détail dès qu'ils seront publics, l'avancée du projet commence à lui donner une aura médiatique importante à l'international. Un article publié dans le célébrissime journal scientifique Nature début octobre a ainsi fait l'éloge des potentiels de cette île flottante pour la recherche marine. Et la semaine dernière, c'est la chaîne de télévision américaine NBC News qui a abordé la question, donnant plus de détails sur les technologies envisagées. Les deux médias ont pu interviewer le président américain du Seasteading Institute, Joe Quirk.

UN FINANCEMENT EN BITCOIN ?

Les deux médias concordent sur un des aspects qui était jusqu'alors parmi les plus mystérieux du projet : son financement. On se souvient que si le milliardaire Peter Thiel avait apporté 1,7 million de dollars à la fondation Seasteading Institute lors de sa création, il s'est éloigné du projet depuis. De nouveaux investisseurs, demandant l'anonymat, auraient pris sa place, en particulier pour la création de la start-up singapourienne Blue Frontiers en charge du développement de l'île flottante polynésienne.

Finalement, le financement des 60 millions de dollars (presque 6 milliards de francs cfp) que coutera l'île artificielle projetée pour le lagon de Tahiti devait se faire par une levée de fonds auprès du grand public. Joe Quirk a annoncé que cette levée de fonds utilisera le moyen d'une Initial Coin Offering (ICO), une toute nouvelle technologie de financement utilisant la puissance (et la dérégulation) de la blockchain… Lisez notre encadré pour comprendre cette technologie émergente basée sur la technologie derrière le bitcoin, qui brasse des centaines de milliards de dollars et qui promet de secouer en profondeur le monde de la finance.

En bref, une ICO consiste en l'émission d'une nouvelle crypto-monnaie (retrouvez tous les détails sur cette nouvelle technologie en encadré), similaire au bitcoin mais dédiée à un projet précis. Les membres du public souhaitant participer au développement de l'île flottante polynésienne seront donc invités à acheter cette nouvelle monnaie virtuelle avec des bitcoins ou des ethers, les deux crypto-monnaies les plus populaires, dont la valeur en circulation a dépassé les 213 milliards de dollars cette semaine... Alternativement, la technologie pourrait également permettre de vendre des droits de votes dans les affaires de la future citée flottante, ou d'autres droits liés. Les détails n'ont pas encore été rendus publics, et la technologie n'existant que depuis 2014, de nombreuses innovations sont encore possibles d'ici l'ICO de seasteading.

En tous cas, si une chose est certaine c'est que les investisseurs n'achèteront pas des titres traditionnels, comme des actions ou des obligations qui sont de vrais titres de propriété légalement reconnus. Cela devrait inciter à la prudence les Polynésiens intéressés par cet investissement. Malgré tout, le plan est réalisable si l'opération arrive à créer le buzz : la plus grosse ICO de l'histoire a eu lieu en milieu d'année 2017 et a levé 153 millions de dollars pour Bancor, une plateforme d'échange de crypto-monnaies complètement décentralisée… Et dans son réseau, Seasteading compte Robert Viglione, un entrepreneur spécialiste de la blockchain et des crypto-monnaies qui était venu à Tahiti pour la série de conférences organisée par la fondation américaine.

ARCHITECTURE : COMME UN NOUVEAU MOTU DANS LE LAGON

L'île flottante sera-t-elle financée en bitcoins ?
Le public polynésien sera aussi intéressé par l'évolution architecturale du village flottant, qui devrait être implanté dans des eaux ayant au moins 30 mètres de profondeur, à 300 mètres de la côte, et qui pourrait héberger entre 200 et 300 personnes sur une douzaine de plateformes totalisant une surface de 7500 pieds carrés, soit 700 m². Avec l'assistance de la Fédération des associations de protections de l'environnement (FAPE - Te Ora Naho), d'architectes spécialisés, et le concours scientifique de la Station Gump de Moorea spécialiste des écosystèmes coralliens, le projet commence à sembler plus adapté à notre lagon.

Pour ne pas détériorer le paysage du lagon tahitien, Bart Roeffen l'architecte du projet spécialiste des structures flottantes avec l'entreprise néerlandaise Blue21, explique au magazine Nature : "Nous travaillons avec des designers locaux pour fabriquer quelque chose qui ne ressemble pas à une invasion extraterrestre." Il assure s'inspirer de la fabrication des pirogues à voile traditionnelles utilisées pendant la conquête du Pacifique par les ancêtres des Polynésiens. Il précise également que le projet se compose désormais de plateformes reliées entre elles en une longue bande fine afin de s'assurer "qu'aucun morceau de corail ne sera privé de soleil et tué. Le but est même d'augmenter l'habitat des espèces coralliennes."

Il précise également à NBC News que, de loin, le village flottant ressemblera presque à une île naturelle, avec un toit vert composé de jardins vivants, qui aideront à filtrer les eaux usées. Il précise que les bâtiments utiliseront autant que possible des matériaux recyclés ou des ressources locales renouvelables comme du bois de cocotier.

CULTURE D'ALGUES, ÉNERGIE DES VAGUES, RÉGÉNÉRATION DE LA VIE MARINE

L'île flottante sera-t-elle financée en bitcoins ?
Joe Quirk assure à NBC news que le village pourra vivre d'une combinaison d'activités comme l'éco-tourisme et de nouvelles technologies aquatiques comme la culture d'algues marines, la désalinisation d'eau de mer ou la génération d'électricité avec l'énergie des vagues. "Nous aurons des bungalows, des appartements, des institutions de recherche, un restaurant sous-marin…" assure-t-il. "Ce sera une attraction touristique à part entière, et une démonstration de société durable. Nous prévoyons que ces structures flottantes augmenteront la densité de la vie marine, comme les poissons ou les plantes qui s'y attacheront. Vous pourrez aller dans le sous-sol et regarder à travers les murs vitrés pour voir le monde sous-marin… Pour montrer aux gens comment les sociétés flottantes pourront restaurer l'environnement."

Au magazine scientifique Nature, le "marinévangéliste" comme il aime à se présenter a tenu un discours plus ciblé sur le potentiel de cette infrastructure pour la recherche. Une idée qui a séduit des acteurs locaux, comme Winiki Sage, le président de la FAPE (une association qui a reçu des dons de la part et de Blue Frontiers) et du Conseil économique, social et culturel (CESC), qui assure à Nature que "Nous rêvons que cette structure soit un laboratoire scientifique". L'environnementaliste et conseiller espère également que le projet permettra de réduire l'exode de nos jeunes scientifiques en leur fournissant de nouveaux débouchés excitants…

Le magazine a également interviewé Neil Davies, directeur de la station GUMP de Moorea, dépendant de l'université de Berkeley en Californie. Ce dernier a apporté son expertise en matière de préservation du corail aux Américains, et compte bien mesurer l'impact de l'île flottante en direct avec toute une série de capteurs. Il reconnait prudemment le potentiel de la plate-forme pour la recherche : "elle permettrait de combler l'écart entre les bateaux océanographiques, très chers, et les laboratoires sur la côte. Un tel projet permettrait d'accumuler des données sur place et sur de longues périodes, à moindre coût, et même d'implanter et suivre différentes espèces de corail pour anticiper leur évolution future face au réchauffement climatique et l'acidification des océans."

Toujours pour Nature, une dernière intervention plus politique est venue de Félix Tokoragi, maire de Makemo. Il espère que cette nouvelle technologie pourra un jour être une solution pour les populations des Tuamotu confrontés à des inondations de plus en plus fréquentes avec la hausse du niveau des océans prévue dans les décennies à venir. "Nous sommes attachés à nos atolls, à notre culture. Donc nous ne sommes pas opposés à l'idée (d'une île flottante), puisque cette technologie peut répondre aux problèmes auxquels nous sommes confrontés".

Comment financer un projet en bitcoins ?
The Seasteading Institute compte financer les 60 millions de dollars que coûtera son île flottante polynésienne par une Initial Coin Offering (ICO). Une définition de ce nouvel instrument financier est offerte par le site Blockchain France : "une ICO est une méthode de levée de fonds, fonctionnant via l’émission d’actifs numériques échangeables contre des crypto-monnaies durant la phase de démarrage d’un projet. Ces actifs numériques sont appelés tokens (jetons, en français). Dans un premier temps, les tokens sont émis par l’organisation à l’origine de l’ICO, et peuvent être acquis par quiconque lors de l’ICO en échange de crypto-monnaie (le plus souvent, de l’ether ou du bitcoin). Dans un second temps, ces tokens sont vendables et achetables sur des plateformes d’échange, à un taux dépendant de l’offre et de la demande. Ils sont donc très liquides."

Si vous n'avez rien compris à cette définition, c'est normal : la base de ces technologies n'a été créée qu'en 2009 avec l'émission du premier bitcoin. Et le concept même d'IPO ne date que de… 2014, avec la création d'Ethereum.

Tout ce maraboutage technologico-financier repose sur une idée révolutionnaire, nommée "blockchain". Vous l'avez tous expérimenté, envoyer un fichier sur internet crée une copie. Le fichier existe alors en double, et il est impossible de distinguer l'original de la copie. Il est donc impossible d'envoyer par internet un titre de propriété, une action ou l'équivalent d'une "monnaie numérique" et garantir que la seule version qui existe est le fichier reçu (contrairement au monde réel ou il faut généralement échanger un document physique comme un billet de banque, la carte grise d'une voiture ou le titre de propriété d'un terrain avant de transférer la propriété d'un bien). Le concept à la base de la blockchain et du Bitcoin est de rendre toutes les transactions publiques pour éviter l'apparition d'un faux document, et d'empêcher toute copie pour garantir un seul propriétaire bien identifié pour chaque bien.

La blockchain est un gigantesque fichier enregistré sur l'ordinateur de tous les utilisateurs, qui enregistre qui est le propriétaire de chaque bien numérique, et l'ensemble de tous les échanges qui ont eu lieu depuis la création de ce bien. L'exemple le plus fameux est le bitcoin, une monnaie numérique (crypto-monnaie) qui ne peut s'échanger qu'en modifiant la blockchain associée. Quand on paie quelqu'un avec un bitcoin, la transaction est enregistrée une seule fois, de façon irréversible et publique, chez tous les autres utilisateurs de bitcoin. Plus aucune banque, taxe, commission ou agence de régulation n'est nécessaire… Et si la transaction est publique, l'identité de ceux qui ont fait la transaction est totalement protégée par le système. Mais en échange, vous êtes laissé seul en cas de problème. Des arnaques et des vols de bitcoins en millions de dollars ont régulièrement fait les gros titres depuis sa création en 2009, et sont généralement restés impunis.

Malgré tout, la crypto-monnaie continue de connaitre un succès incroyable, l'ensemble des bitcoins en circulation valant près de 100 milliards de dollars à l'heure actuelle. Et la technologie derrière ce succès, la blockchain, est en train de conduire à une succession de révolutions fondamentales dans tous les domaines où il peut être utile de garantir un échange de façon publique et infalsifiable. Des start-up créent donc de nouvelles solutions pour gérer un réseau énergétique décentralisé (pour vendre l'électricité de ses panneaux solaires à ses voisins sans passer par une entreprise), créer une signature numérique sans aucun intermédiaire, sécuriser et rendre totalement transparents des élections, certifier des documents numériques, lutter contre la contrefaçon physique, sécuriser les transactions entre les grandes institutions financières, assurer le suivi de toute la logistique d'une entreprise, vendre des chansons sur internet en empêchant toute copie…

Une ICO repose sur la même technologie. Une blockchain spécifique est créée par une start-up qui a besoin d'argent frais pour développer ses projets, et les "tokens" sont vendus au grand public contre des crypto-monnaies, principalement des bitcoins. Ces tokens ne sont pas des actions ou des titres de propriété. A la place ils peuvent offrir un droit de vote, ou servir à acheter des services dans l'écosystème créé par la start-up qui émet ces "tokens" ou "coins". L'idée a été développée par la fondation Etherum, qui a fait la toute première ICO de l'histoire en 2014… Et a levé 18 millions de dollars en bitcoins.

Dans le cas de l'ICO de Seasteading, on ne sait pas à quoi correspondraient les tokens qui seront offerts, mais ils pourraient par exemple être utilisés comme monnaie numérique pour toutes les transactions sur l'île flottante, être un titre de propriété pour quelques arpents d'île flottante, offrir le droit d'habiter sur la plate-forme ou même un droit de vote dans toutes les décisions qui la concerneront…


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Des travaux d’élagage en urgence - Rue de l'Evêché - 03 décembre

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PAPEETE, le 30 novembre 2017. (COMMUNIQUE) Des travaux d’élagage en urgence seront exécutés le dimanche 3 décembre 2017 entre 8 heures et 17 heures dans la rue de l’Evêché par les bûcherons municipaux avec la collaboration des pompiers de la commune.

Par mesure de sécurité et compte tenu de la dangerosité que présentent les tamariniers de cette zone, une portion de la rue concernée (entre la rue du Frère Allain et celle Monseigneur Paul Mazé) sera temporairement fermée à la circulation. Par ailleurs, la présence de câbles électriques dans la zone de travaux nécessitera probablement la désactivation temporaire de l’électricité.

Merci de votre compréhension.

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Fermeture de la piscine municipale vendredi 01/12/2017

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PAPEETE, le 30 novembre 2017. (COMMUNIQUE) La piscine municipale sera fermée au public le vendredi 1er décembre 2017 à 13h00. Elle rouvrira ses portes au public le samedi 02 décembre 2017 à 7h30.

Par conséquent, il n’y aura pas de cours de piscine pour les clubs de 15h à 17h. Par contre, les entraînements pourront avoir lieu de 17h jusqu’à 21h.

Pour plus de renseignements, veuillez contacter le 40 50 95 26.

Merci de votre compréhension.

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Tuamotu : Anaa emprunte 15,5 millions de francs à l'AFD

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Tuamotu : Anaa emprunte 15,5 millions de francs à l'AFD
PAPEETE, le 30/11/2017 - Une convention de financement a été signée ce mercredi entre la commune de Anaa et l'agence française de développement (AFD), à hauteur de 15,5 millions de francs. Des fonds qui serviront à acheter un chargeur excavateur et une pelle hydraulique.

Calixte Yip, tāvana de Anaa et Thierry Paulais, directeur de l'Agence française de développement (AFD) ont signé ce mercredi après-midi une convention de financement à hauteur de 15,5 millions de francs. "Ce prêt, accordé à un taux à 0 %, est destiné au financement d’investissements de son budget communal, et plus particulièrement : l’acquisition d’un chargeur excavateur et d’une pelle hydraulique", indique le communiqué de l'AFD.

Des moyens qui renforceront le parc à matériel de la commune.

"Ainsi, après Manihi, Puka Puka, Makemo et Gambier, Anaa est la cinquième commune de la subdivision des Tuamotu-Gambier à être accompagnée par l’AFD en 2017", conclut le communiqué.


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Le Bonheur National Brut calculé à Arue

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Le Bonheur National Brut calculé à Arue
PAPEETE, le 30 novembre 2017 - Initiative originale pour l’association Te’oa’oa’ ia hotu qui a choisi de mener une grande enquête afin de calculer l’indice de bonheur et de bien-être des habitants de la commune de Arue. Cet indice devrait permettre à l’association de développer et d’améliorer les activités pour le plus grand bonheur de la population.

« Il est où le bonheur, il est où ? ». Et si la réponse à cette question du chanteur Christophe Maé était à Arue ? C’est en tous les cas, la question que se pose les membres de l’associaition Te’oa’oa’ ia hotu en procédant à une enquête à travers toute la commune de Arue.
« Nous sommes allés dans les différents quartiers de la ville pour faire remplir les questionnaires. Nous en avons recueilli environ 250. L’objectif de cette enquête est de définir le niveau de bonheur et de bien-être des habitants de la ville afin de proposer davantage d’activités pour que les gens soient encore plus heureux », précise avec modestie le président de l’association Parii Aroita.

Ces questionnaires ont été élaborés, puis vont être analysés par Mark Anielski un économiste de renom canadien, spécialiste de ces indices, puisqu’il a contribué à l’élaboration de l’indice du Bien-être du Canda et à l’indice du Bonheur National Brut (BNB) au Bouthan.
Les questions portent sur des critères économiques, sociaux et environnementaux comme sur la qualité de vie, le bien-être spirituel, la santé, le bien-être mental, le bien-être émotionnel, mais également le niveau de niveau de vie avec le bien-être financier et matériel, le travail…
Ces différents indicateurs doivent permettent d’évaluer l’indice. Selon le professionnel, « Ces indices donnent un tout autre portrait de la richesse d’une commune ou d’une province. Les gouvernements et les entreprises devraient comptabiliser cinq types de capital : financier, social, naturel, bâti et humain et ne pas s’arrêter au Produit Intérieur Brut (PIB) ».

LE BIEN-ETRE SPIRITUEL SERAIT LE PREMIER DES BONHEURS
Pour l’instant, quelques tendances ressortent des 50 premiers questionnaires analysés. Il semblerait que 71% des habitants se sentent bien d’une façon générale dans la commune de Arue, le bien-être spirituel serait en tête avec 87% de personnes satisfaites, tandis que le bien-être au travail ne rassemble que 36% d’heureux, et le fait d’avoir un portefeuille bien rempli serait synonyme de bonheur pour moins – de 30% des personnes interrogées . Les habitants de la commune de Arue placeraient donc le bonheur de l’esprit avant le matériel ! Les résultats définitifs sont attendus d’ici quelques semaines.

Pour le représentant de l’Assemblée de Polynésie française Richard Tuheiava, qui était venu, en ami, soutenir l’initiative de cette association, « Les résultats cette première enquête réalisée dans le Pacifique seront révélateurs des tendances de la société, ils permettent d’avoir une vision différente de la richesse d’une commune. Cette enquête pourrait être étendue à tout le reste de Tahiti, une fondation du bien-être et du bonheur qui engloberait toute l’île serait pertinente. Par ailleurs, ce serait intéressant d’évaluer chaque ville tous les ans avec cet indice », conclut l’ancien sénateur de la Polynésie.
Alors, l’indice de Bonheur National Brut remplacera-t-il le bulletin de vote pour les prochaines territoriales…


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Titaua Peu, lauréat 2017 du prix Eugène Dabit pour son roman Pina

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Titaua Peu, lauréat 2017 du prix Eugène Dabit pour son roman Pina
PAPEETE, 30 novembre 2017 - Titaua Peu est lauréate 2017 du Prix Eugène Dabit du roman populiste pour son roman "Pina". C'est Grand Corps Malade qui, cette année, parrainait la cérémonie.

> Lire aussi : Titaua Peu, auteure de la résilience

Titaua Peu, lauréat 2017 du prix Eugène Dabit pour son roman Pina

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Création d'un conseil pour la réforme des retraites

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Création d'un conseil pour la réforme des retraites
PAPEETE, le 30 novembre 2017. Les syndicats de salariés et les organisations patronales ont de nouveau été reçus ce jeudi après-midi par le ministre de la Solidarité. Jacques Raynal a donné le feu vert à la création d'un conseil d'orientation et de suivi des retraites paritaires des salariés.


Les représentants des salariés et des patrons ont une nouvelle fois rencontré le ministre de la Solidarité ce jeudi après-midi. Ce rendez-vous, initié par Jacques Raynal, avait pour objet de présenter de "finaliser" le texte.

En début d'après-midi, les représentants de la société civile attendaient notamment de connaître ce qui avait été retenu de leurs propositions. Rompant avec leurs habitudes, les représentants des salariés et des patrons ont en effet adressé un courrier commun le 20 novembre au président du Pays. Après plusieurs rencontres, salariés et patrons se sont mis d'accord sur des propositions. Une des premières revendications était la mise en place d'un conseil d'orientation et de suivi des retraites paritaires des salariés (COSRPS). Le ministre de la Santé a donné le feu vert à la création de ce conseil. Elle devrait intervenir "rapidement." C'est lui décidera donc des paramètres à modifier et qui décidera donc à quelle échéance la retraite sera portée à 62 ans.

Le courrier précisait que ce "conseil sera composé uniquement des organisations syndicales et patronales paritairement, comme membres permanents. Cette organisation sera décisionnaire et arrêtera ainsi les mesures nécessaires à la viabilité des régimes". Des techniciens seraient également présents pour aider à la prise de décisions.

La fiscalité
Les représentants des salariés et des patrons demandaient également que le Pays "prenne en charge intégralement l'Allocation complémentaire de retraite (revenu minimum garanti aux personnes âgées, NDLR) quelle que soit la durée de cotisation". Les signataires de la lettre parlent d'une "solidarité affirmée". En d'autres termes, ils souhaitent que tout le monde participe à l'effort de financement de la PSG.

C'est pourquoi ils demandent aussi que le gouvernement prenne "en compte les conséquences des déficits financiers du RGS (Régime des salariés) inhérents aux bénéficiaires des politiques d'aide à l'emploi (Contrat d'accès à l'emploi, CVD (corps de volontaires au développement) et autres) il est essentiel que tous ces emplois cotisent au régime de droit commun santé et retraite".
Pour les représentants des salariés et des patrons, le projet de réforme porté par le Pays se résume à des "efforts consentis presqu'exclusivement par le monde du travail".

Le gouvernement va donc travailler sur une fiscalité qui pourrait commencer au premier franc sur tous les revenus.

Après cette nouvelle réunion, le projet de loi du Pays doit maintenant être transmis au CESC. Selon le ministre, il devrait l'être "avant la fin du mois de décembre". Les membres de la quatrième institution du Pays auront ensuite un mois pour donner leur avis. Le projet de loi devra ensuite être transmis à l'assemblée, après un nouveau passage au gouvernement. "L'objectif est que le texte soit examiné à l'assemblée en janvier-février", a précisé jeudi Jacques Raynal.
Si salariés et patrons souhaitent que le texte soit retouché, ils pourront se faire entendre au CESC mais surtout ils devront se tourner vers les représentants à l'assemblée. Mais le groupe Rassemblement pour une majorité autonomiste (RMA), qui compte 33 membres, devrait permettre un vote sans trop de difficultés.







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