Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46492 articles
Browse latest View live

Goélette contre pétrolier dans le dernier scénario du « ORSEC Maritime 2017 »

$
0
0
Goélette contre pétrolier dans le dernier scénario du « ORSEC Maritime 2017 »
PAPEETE, le 30 novembre 2017-
Un dispositif ORSEC Maritime s’est déroulé jeudi dans les locaux du commandement des forces armées en Polynésie française basée à Arue. Un scénario complexe à gérer pour les différentes équipes impliquées dans la gestion de cette crise puisqu’une goélette est entrée en collision avec un pétrolier pas loin de Bora bora. Immersion au cœur de la crise.

Le scénario catastrophe en mer était bien ficelé. « Une goélette, le Taporo 7 est entré en collision avec le pétrolier James Cook, créant à la fois une situation d‘aide aux personnes, puisqu’on déplore des victimes et des blessés, mais aussi d’aide au navire, car le James Cook n’est plus libre de sa manœuvre avec un risque de pollution dû au pétrole déversé par une fissure de sa coque. Ce type de scénario nous permet vraiment de balayer l’ensemble des actions à mener dans le cadre d’une action de grande ampleur », explique le Contre-amiral Denis Bertrand, Commandant supérieur des forces armées en Polynésie française aux différents acteurs présents pour cet exercice « ORSEC Maritime 2017 ».
Placé sous l’autorité du Haut-Commissaire de la République et assisté par l’Amiral Denis Bertrand, le dispositif ORSEC Maritime a pour finalité d’entraîner les équipes impliquées (Forces armées, communes, Pays, etc.) dans la gestion d’un événement de mer de grande ampleur nécessitant la mise en œuvre du dispositif ORSEC (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile) Maritime de Polynésie française.

Si le scénario était fictif, l’exercice, même s’il ne déployait pas de moyens en mer, était plus que réel et impliquait tous les partenaires concernés par la mise en œuvre du dispositif ORSEC (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile) Maritime de Polynésie française.
La première urgence est de porter secours aux victimes avec les moyens de la Marine nationale puis vient très rapidement la question du pétrolier car il ne peut plus naviguer en étant piloté. La fissure de sa coque ayant entraîné une perte de matière pétrolière à hauteur de 200m m3 et qui se propage sur 400 m3 de produit émulsionné.

C’EST UN EXERCICE HORS DU COMMUN
« La question qui se pose alors, est comment répondre en partenariat avec tous les acteurs, à cette menace de pollution. Le bateau Bougainville est équipé de moyen d’aspiration, mais sans doute insuffisant pour la quantité déversée dans le scénario, on peut également installer des barrages filtrants ou non qui permettent de stopper la pollution. La problématique très difficile pour nous est de prioriser ce que l’on souhaite protégée, la faune et la flore, mais également, les populations et la contamination du milieu terrestre. Il a fallu faire des choix stratégiques, arrêter une décision et mettre à exécution le dispositif retenu », souligne Frédéric Poisot, qui représente le Haut-Commissariat.
L’heure était donc grave jeudi, et la complexité du scénario se produisant se mer, mais ayant des conséquences terrestres était d’autant plus intéressante comme exercice d’entrainement.
« C’est un exercice passionnant, car hors du commun, cela nous oblige à utiliser les géographies maritime et terrestre, à mettre en place des moyens que l’on n’a pas forcément l’habitude dans des scénarios de crise. Cet exercice nous bouscule un peu ! », conclut Frédéric Poisot.

Les moyens de l’Etat mobilisables pour agir en mer

Les moyens de l’Etat mobilisables pour la gestion des événements de mer d’ampleur reposent pour l’essentiel sur les navires et les aéronefs des Forces armées en Polynésie française, et plus particulièrement ceux de la Marine nationale.
Moyens Maritimes
- 1 frégate de surveillance, Prairial, et son hélicoptère embarqué Alouette III
- 1 patrouilleur de haute mer, Arago
- 1 bâtiment multi-missions (B2M), Bougainville
- 2 remorqueurs portuaires et côtiers, Manini et Maroa
- 1 patrouilleur de la Gendarmerie maritime, Jasmin

Moyens aériens
- 3 avions de surveillance maritime type Gardian (flottille 25F)
- 2 hélicoptères interministériels Dauphin N3+ (flottille 35F)
- 2 avions de transport Casa de l’armée de l’air (ET 82)

Imagerie satellite : outil de surveillance satellitaire TRIMARAN

Il faut y ajouter les spécialistes de la lutte contre les pollutions maritimes de la Base Navale de Papeete ainsi que les équipes d’évaluation et d’intervention (EEI) de la Base Navale également, renforcées le cas échéant par des spécialistes (ex : officier de port, pilote portuaire, pompier etc…). A ses moyens de l’Etat s’ajoutent bien évidement ceux du Pays (Equipement, service de santé, etc…) et des communes (sapeurs-pompiers). Par ailleurs, si la situation l’exige, le Haut-Commissaire de la République peut réquisitionner des moyens humains et matériels privés.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un an ferme pour avoir fauché un pêcheur au bord de la route

$
0
0
Un an ferme pour avoir fauché un pêcheur au bord de la route
PAPEETE, le 30 novembre 2017 - Une mère de famille de 29 ans était jugée en comparution immédiate pour avoir mortellement fauché un pêcheur au volant de son véhicule alors qu’elle était en état d’ébriété. La victime, un homme de 58 ans, était décédée sur les lieux du drame.

Le drame remonte au 21 octobre dernier. Ce matin-là, vers 4 heures, une jeune femme de 29 ans circule sur la côte est à vive allure lorsqu’elle percute un homme qui rentre de la pêche. Sur le moment, la prévenue descend de son véhicule, en fait le tour mais ne voit pas la victime qui a été projetée quelques mètres plus loin. La femme reprend alors son véhicule. En route, des témoins de la scène la rattrape et l’interpelle, elle se trouve dans un grand état de panique. La prévenue reconnaît être l’auteur de l’accident mais elle refuse de faire demi-tour et rentre à son domicile où se trouvent son mari et l’un de ses deux enfants. Quelques heures plus tard, elle se présente à la gendarmerie où elle est mise en garde à vue et reconnaît immédiatement les faits. Le test d’alcoolémie révèle la présence d’un taux d’alcool dans le sang de 0, 43 grammes.



Circonstances dramatiques
Ce jeudi, lors de l’audience, le président du tribunal a tenu à s’exprimer sur le contexte : « je souhaite dire que le tribunal a conscience que c’est un moment douloureux pour les membres de la famille présents dans cette salle. Nous avons également conscience que c’est un moment pénible pour la prévenue qui n’est pas une habituée multirécidiviste des délits routiers. Nous savons que ce sont des circonstances dramatiques pour les deux parties. »

Le jour des faits, les gendarmes avaient été appelés sur place et avaient constaté que le corps de la victime, décédée des suite d’un enfoncement crânien, gisait à plusieurs mètres de l’endroit où le choc avait eu lieu. Ce matin-là, comme à son habitude, l’homme rentrait de la pêche avec sa brouette remplie de poissons. Il portait une combinaison de couleur noire et marchait sur le bas-côté de la chaussée.

Regrets sincères
Lors de sa comparution devant le tribunal ce jeudi, la prévenue, qui semblait très touchée, a expliqué quel avait été son parcours la veille des faits : « ce soir-là, je suis allée en ville pour une soirée entre copines. A Papeete, nous avons été dans plusieurs endroits et j’ai bu un certain nombre de bières. Vers 3 heures du matin, j’ai décidé de rentrer chez moi. Je savais qu’il ne fallait pas conduire en ayant bu mais je voulais retrouver mon fils et mon mari. J’ai fait attention puis je suis allée plus vite, à 80 km/h, car je connaissais la route. J’ai senti un choc sur le capot, je me suis arrêtée, je n’ai rien vu, je suis partie. Une voiture m’a rattrapée, ses occupants m’ont demandé si j’étais l’auteur de l’accident. J’ai répondu que c’était moi mais je n’ai pas voulu revenir, j’étais très paniquée. »


Avec les gendarmes, la prévenue, dont le casier ne comporte qu’une condamnation relative à un défaut d’assurance, avait établi que ce soir-là, elle avait bu environ 2, 7 litres de bière. La jeune femme a également indiqué que, sur les lieux du drame, la route n’était pas éclairée et qu’il lui avait semblé heurté une « chose blanche » qui était, en fait, la caisse du pêcheur.

Les nombreux frères et sœurs de la victime, qui n’avait pas d’enfant, ont souhaité se constituer parties civiles. Lors de sa plaidoirie, l’avocat de plusieurs membres de la famille a tenu a évoqué le profil du disparu : « si je dois faire preuve de franchise intellectuelle, il est vrai que la prévenue a émis des regrets particulièrement sincères. Deux familles se sont écroulées ce jour-là. Mais lorsque l’on conduit, il ne faut pas boire. On a pris la vie d’un homme qui menait une existence simple et s’occupait de sa famille. »

Requérant une peine de 5 ans de prison dont un an avec sursis, le procureur de la République a déploré une « pratique récurrente de certains conducteurs qui s’alcoolisent et prennent le volant (..) Malheureusement, une fois encore, nous sommes confrontés à un homicide involontaire. Ce qui est insupportable dans ce dossier, c’est de ne pas avoir anticipé. Si l’on conduit en ayant bu, il est impossible de ne pas mettre les autres en danger. C’est une faute indéniable et impardonnable (…) Cette affaire relève d’une succession de comportements inadmissibles. Pour une fois, il n’y a pas d’antécédents mais le mal est fait… »

Le conseil de la prévenue a entamé sa plaidoirie par un mot pour la famille : « je tiens à dire aux proches de la victime que nous partageons leur douleur. Et que cela est sincère (…) Ma cliente est une jeune femme de 29 ans qui s’est toujours consacrée à sa famille, qui travaille, qui est sérieuse. Ce soir-là, elle voulait juste se changer les idées. Elle portera cela toute sa vie »

Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné la jeune femme à deux ans de prison dont un avec sursis mais il n’a pas retenu l’infraction de délit de fuite dans la mesure où la prévenue n’avait pas vu l’homme lorsqu’elle s’était arrêtée.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La grève est levée à La Dépêche de Tahiti

$
0
0
La grève est levée à La Dépêche de Tahiti
PAPEETE, le 30/11/2017 - Selon les syndicalistes, le patron de La Dépêche de Tahiti, Dominique Auroy aurait accepté de faire machine arrière concernant son projet d'externalisation au sein de l'imprimerie et de la Centrale tahitienne de distribution (CTD). L'activité a donc repris pour tout le personnel qui s'est mis en grève, la semaine dernière.

Les négociations, entamées ce jeudi après-midi, ont été bénéfiques pour les deux parties, puisqu'un accord a été trouvé.

En effet, le patron de ce groupe de presse, Dominique Auroy a accepté, selon les syndicalistes, de faire machine arrière au sujet de son projet d'externalisation au sein de l'imprimerie et de la CTD. "Il a suspendu ce projet et l'imprimerie poursuivra son activité jusqu'à ce qu'on arrive à se mettre d'accord à ce sujet", confie Cyril Legayic, directeur général des services de la CSIP.

Et pour que ce dossier soit accepté par les syndicalistes, il faudra que la direction fournisse des preuves écrites sur l'avenir du personnel concerné par cette externalisation.

La prime du 13ème mois sera maintenue, mais dans des configurations différentes. Elle devrait être versée en trois fois.

Au sujet, cette fois-ci, des salariés qui ont intenté une affaire devant la justice, Dominique Auroy aurait, selon Cyril Legayic, accepté de les indemniser.

Concernant à présent, l'élection des délégués du personnel, les différentes parties ont accepté de la mettre en place le 15 décembre.

Le protocole d'accord a été signé ce jeudi soir, et l'impression des journaux a repris dans la foulée.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Chine: lassé des bouchons, il se peint une flèche au sol

$
0
0
Chine: lassé des bouchons, il se peint une flèche au sol
Shanghai, Chine | AFP | vendredi 30/11/2017 - Fatigué d'être bloqué dans les embouteillages, un  Chinois de 28 ans pensait avoir trouvé une parade ingénieuse: peindre sur la chaussée une fausse flèche blanche pour rediriger la circulation à son avantage.

La police lui a infligé une amende de 1.000 yuans (126 euros) après l'avoir repéré accroupi sur la chaussée avec un petit pot de peinture dans la ville de Lianyungang, dans la province du Jiangsu (est), a rapporté le journal local Xiandai Kuaibao.
L'homme, identifié comme "M. Cai", était en train de peindre une flèche à un vaste carrefour à plusieurs voies, afin de rediriger la circulation, tandis que des voitures le contournaient.
"Je prends le bus tous les jours pour rentrer chez moi après le travail, et je passe par cet endroit", raconte-t-il dans une vidéo apparemment filmée par la police et publiée sur le site internet du quotidien.
"Les embouteillages ici sont terribles. Mais j'avais remarqué que peu de voitures empruntaient la file qui permet de tourner à gauche. Je voulais donc juste la transformer en file qui permet aussi d'aller tout droit, en peignant une flèche dans ce sens", a-t-il expliqué.
Les autorités ont ordonné à des agents de la voirie d'effacer les traces du forfait. Quant à la police, qui l'avait arrêté, elle l'a relâché.
"Puisque tu es encore jeune et plutôt honnête, on ne te gardera pas en détention ce coup-ci, compris?", lui dit un policier dans la vidéo mise en ligne.  

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le milliardaire australien Packer entendu dans l'enquête Netanyahu

$
0
0
Le milliardaire australien Packer entendu dans l'enquête Netanyahu
Sydney, Australie | AFP | vendredi 30/11/2017 - Le milliardaire australien James Packer a été entendu en Australie par la police dans le cadre d'une enquête pour corruption présumée visant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui est soupçonné d'avoir reçu de luxueux cadeaux de soutiens fortunés.

Le patron du géant des casinos Crown, qui entretient, selon les médias, des relations rapprochées avec le chef du gouvernement israélien, a consenti à être entendu par la Police fédérale australienne, a déclaré un porte-parole vendredi.
"M. Packer a participé à cette interview sur la base du volontariat en tant que témoin, dans le cadre d'une enquête menée par les autorités israéliennes", a dit le porte-parole, sans préciser quand elle avait eu lieu.
M. Packer n'est soupçonné d'aucune malversation, ni en Australie ni en Israël, selon la même source. 
M. Netanyahu a été entendu plusieurs fois dans deux affaires de corruption présumée.
Dans l'une des enquêtes, M. Netanyahu est soupçonné d'avoir reçu illégalement des cadeaux de personnalités très riches, dont M. Packer. Le nom d'un producteur à Hollywood, Arnon Milchan, qui est en affaires avec le milliardaire australien, a également été cité. 
La valeur totale de ces cadeaux a été chiffrée par les médias israéliens à des dizaines de milliers de dollars.
Une autre enquête cherche à déterminer s'il aurait essayé de conclure un accord secret avec le propriétaire du Yedioth Ahronoth pour une couverture favorable de la part du quotidien israélien.
M. Netanyahu s'est constamment défendu de tout méfait et se dit victime d'une campagne pour le chasser du pouvoir.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

N-Calédonie: fin de la crise gouvernementale juste avant l'arrivée du Premier ministre

$
0
0
N-Calédonie: fin de la crise gouvernementale juste avant l'arrivée du Premier ministre
Nouméa, France | AFP | vendredi 30/11/2017 - ​Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a mis un terme vendredi à trois mois de blocage politique, quelques heures avant l'arrivée du Premier ministre Edouard Philippe, qui vient prendre le pouls de l'archipel à moins d'un an d'un référendum historique sur l'indépendance. 

Après plusieurs jours de négociations, indépendantistes et non indépendantistes ont réussi à s'entendre pour élire un chef de l'exécutif, le président sortant Philippe Germain (Calédonie ensemble, droite modérée).
Jusqu'à présent, les rivalités au sein de la droite, pourtant majoritaire, paralysaient le gouvernement de cet archipel très autonome, qui depuis le 31 août, était cantonné à l'expédition des affaires courantes.
"C'est un message important qui est adressé aux Calédoniens à quelques mois du référendum", a déclaré à la presse M. Germain, précisant que le gouvernement "allait reprendre le chemin des réformes et envoyer des signaux positifs pour la confiance économique et sociale".      
Dans une déclaration commune lue solennellement devant la presse, les élus ont exprimé leur "volonté partagée d'ouvrir un dialogue approfondi entre les formations indépendantistes et non indépendantistes afin de préparer l'échéance du référendum et son lendemain". 
"Les membres du gouvernement s'engagent à assurer un fonctionnement collégial, solidaire et consensuel conforme à la lettre et à l'esprit de l'Accord de Nouméa (1998)", ont-ils ajouté.         
Ils ont placé cette déclaration sous le signe de "la responsabilité" et de la "dynamique" insufflée par le comité des signataires de l'accord de Nouméa, le 2 novembre dernier à Matignon, au cours duquel un consensus avait été trouvé sur le corps électoral référendaire. 
Edouard Philippe, qui s'est personnellement impliqué dans ce dossier sensible, doit rencontrer le gouvernement dès son arrivée samedi. 
 

- "factotum" -

 
"Si on n'avait pas eu un gouvernement en ordre de marche, le Premier ministre n'aurait vu qu'un factotum, et non un président de plein exercice", a souligné auprès de l'AFP le député Constructif Philippe Gomès (Calédonie Ensemble).
Jusqu'à présent, les indépendantistes avaient refusé d'arbitrer les querelles de la droite. Jean-Louis d'Anglebermes (Union Calédonienne), élu vice-président de l'exécutif, a cependant estimé que le gouvernement ne devait "pas être le lieu où on règle des comptes politiques".           
"La volonté a été de transformer l'essai de la démarche engagée à Paris pour avoir en 2018 une consultation sereine et sincère", a-t-il ajouté. 
M. Germain a été élu avec 10 voix sur 11, regroupant sur son nom les 5 suffrages des membres du gouvernement appartenant à la Plateforme (qui réunit les principaux partis de droite, et a 23 élus sur 54 au Congrès) ainsi que les 5 voix des indépendantistes.  
Seul le représentant des Républicains calédoniens (6 élus sur 54 au Congrès) a voté blanc. Ce parti, qui incarne la frange la plus radicale de la droite, a affirmé avoir été exclu des discussions qui ont précédé ce dénouement.  
Dans un communiqué, les Républicains calédoniens ont dénoncé l'existence d'un accord occulte entre la Plateforme et les indépendantistes, où figureraient "de nouveaux transferts de compétences à la Nouvelle-Calédonie, éloignant un peu plus celle-ci de la République".  
Les Calédoniens doivent se prononcer d'ici novembre 2018 sur l'accession de leur archipel à la pleine souveraineté, au terme d'un long processus de décolonisation par étapes, entamé en 1988 par les accords de Matignon, puis prolongé par l'accord de Nouméa (1998).

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Nouvelle-Calédonie: l'Etat doit être "pleinement acteur" du référendum

$
0
0
Nouvelle-Calédonie: l'Etat doit être
Nouméa, France | AFP | vendredi 01/12/2017 - "L’Etat doit assumer d’être pleinement acteur du processus" de référendum sur l'indépendance en Nouvelle-Calédonie, a déclaré samedi le Premier ministre Edouard Philippe, dans un entretien au quotidien local Les Nouvelles calédoniennes.

A moins d'un au du référendum sur l'indépendance, le Premier ministre, arrivé dans la nuit de vendredi à samedi à Nouméa, entame une visite de quatre jours sur ce territoire français depuis 1853 engagé dans un long processus de décolonisation.
Il va notamment rencontrer les forces politiques indépendantistes et non indépendantistes et visiter les trois provinces (Nord, Sud, et Iles Loyauté).
Le chef du gouvernement, qui a mené les discussions du dernier comité des signataires de l'accord de Nouméa le mois dernier à Matignon débouchant sur un accord politique concernant l'inscription de certains natifs sur la liste électorale spéciale du référendum, a estimé que chacun des signataires avait "témoigné d'un sens élevé des responsabilités".
"L’Etat doit assumer d’être pleinement acteur du processus en cours en Nouvelle-Calédonie", assure-t-il.
Interrogé sur les propos de certains responsables politiques indépendantistes, qui ont critiqué l'accord signé à Matignon, il a assuré que l'Etat demeurerait "un acteur parfaitement loyal et totalement engagé pour +garantir la légitimité et la sincérité du résultat du scrutin+".
"Tout sera mis en œuvre pour identifier chaque personne qui ne s'est pas inscrite sur les listes électorales et qui a vocation à l'être, grâce à la poursuite du travail de fiabilisation des fichiers informatiques utilisés pour les inscriptions d'office", a-t-il promis.
Pour Edouard Philippe, "nous avons une responsabilité particulière dans cette période d’avant-consultation. Nous devons mieux expliquer ce qui s’est passé, et en premier lieu, l’histoire de  cette consultation", dit-il, appelant à "une meilleure appropriation collective de l’Accord de Nouméa".
Mais "faire la pédagogie de la consultation, c'est aussi dire ce qu'elle n’est pas. Elle n'est pas un référendum pour effacer le passé, encore moins pour revenir à un état passé : il y a des acquis irréversibles", a-t-il insisté, faisant part de sa conviction de "la nécessité" "d’avoir "une instance de référence pendant la campagne qui pourrait être, en quelque sorte, le gardien des valeurs communes".

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Moruroa: les travaux d'avancement de TELSITE 2 présentés aux associations

$
0
0
Moruroa: les travaux d'avancement de TELSITE 2 présentés aux associations
Comme cela avait été convenu le 21 mars dernier lors de la dernière Commission d'information auprès des anciens sites d'expérimentations nucléaires du Pacifique, cinq associations ont pu se rendre à Moruroa afin de constater l'état d'avancement du projet TELSITE 2

Les représentants de cinq associations siégeant à la commission d'information se sont rendus à Moruroa ce mercredi à bord d'un CASA de l'armée. Le but de cette visite, initiée par l'association "Tamarii Moruroa", était de constater l'état d'avancement du projet TELSITE 2 (télésurveillance du site) qui a été lancé en novembre 2013.

Les représentants des cinq associations, "Tamarii Moruroa", "Moruroa e tatou", "Te mana O Te Moana", "Manu – société d'ornithologie de Polynésie" et "Association 193", ont débuté la journée par la visite de la plateforme Irène 2 sur laquelle ils ont pu s'entretenir avec les spécialistes en charge du réseau de mesures des mouvements en profondeur.


HISTORIQUE DE TELSITE
Moruroa: les travaux d'avancement de TELSITE 2 présentés aux associations
Pour mémoire, le système TELSITE a été mis en place en 1997 suite aux essais nucléaires souterrains effectués à Moruroa. Il correspond à une surveillance géomécanique visant à prévenir les risques identifiés de l'effondrement d'un bloc de falaise ou le glissement d'un pan de l'atoll qui pourraient mettre en danger le personnel militaire et les habitants de Tureia, situé à 105 kms de Moruroa. Dans les années 80, l'Etat français, propriétaire de l'atoll, avait effectué 2 forages dans chacune des trois zones fragilisées dans la zone nord de Moruroa. Les mesures, et c'est toujours le cas aujourd'hui, étaient transmises à un centre du CEA (Commissariat à l'énergie atomique) situé en métropole.

En 2013, considérant que le système TELSITE nécessitait une modernisation majeure dans le but de continuer à garantir la sécurité des habitants de Tureia et le personnel militaire déployé à Moruroa, l'Etat français a lancé le projet TELSITE 2 qui devrait être opérationnel à juillet 2018. Actuellement, l'avancement du projet se traduit par d'importants travaux d'infrastructures, les forages et la nouvelle instrumentalisation du système TELSITE 2.

Dans ce contexte, les associations ont pu se rendre sur les sites ou des travaux de forage sont en cours. La visite a commencé par la découverte d'un forage incliné latéral dont le câble est relié à un capteur placé dans l'océan. Selon le lieutenant-colonel Delorme, coordinateur local du projet TELSITE 2, " en cas de troubles sismiques, ce système nous donne quelques jours pour réagir et mettre les individus en sécurité." Les associations ont, ensuite, pu se rendre sur le lieu d'un forage "vertical" dont le sismomètre a vocation de détecter des mouvements de plus faible importance.

Lors de ces visites, les associations ont pu poser de nombreuses questions et échanger avec les spécialistes en charge des travaux. A l’issue de cette journée, elles ont salué les conditions de la visite qui leur ont permis de découvrir le site et l’action de l’état en toute transparence. Pour Edmond Teiefitu, représentant de « Tamarii Moruroa », qui a travaillé pendant trente ans sur l’atoll, la visite était empreinte d’une grande émotion : « revenir ici est un grand plaisir car c’est toute une partie de ma vie qui s’est déroulée à Moruora. Mais les lieux ont bien changé : la nature a repris ses droits et il y a beaucoup moins d’infrastructures. »

Le système TELSITE 2, qui a coûté plus de 10 milliards de Fcfp et qui mobilise une vingtaine d'entreprises, se terminera en janvier 2018.


Père Auguste:"Je viens à Moruroa pour la première fois et je suis ému de découvrir cet endroit qui a accueilli des milliers de polynésiens"


Pourquoi avoir accepté cette visite?

" Je suis venu à Morurora car notre association a toujours répondu aux ouvertures. Nous avons besoin de comprendre et de voir. C'est un dossier complexe et difficile pour tout le monde. Je viens à Moruroa pour la première fois et je suis ému de découvrir cet endroit qui a accueilli des milliers de polynésiens en 30 années d'existence des essais nucléaires. Ce lieu est particulièrement sensible dans la mémoire polynésienne."

Au terme de cette journée, quels constats faites-vous?

" Au-delà de l'aspect technique qui nous échappe un peu, il faut bien le dire, il y a des des polynésiens qui sont concernés en cas d'éboulement de ces trois loupes qui font quand même des kilomètres. Les questions tournent surtout autour des dégâts potentiels que pourrait être un tsunami. Mais aussi les dommages liés à la radioactivité. S'il y a des fragilités dans cet atoll, c'est à cause des essais nucléaires, il ne faut pas l'oublier. Personne n'est en mesure de prévoir ce que cela donnera."

Quelles sont vos impressions sur Telsite 2 ?

"D'après ce que l'on a entendu, c'est un système très avancé qui surveille à titre préventif s'il y a un réel danger. Encore une fois, si un tel système a été mis en place, ça n'est pas pour rien, il y a tout de même un risque."

Dr Cécile Gaspar, présidente de l'association "Te Mana O Te Moana"

" Notre association est spécialisé dans la protection de l'environnement marin. Ce qui est intéressant pour nous dans le fait de venir à Moruroa, c'est de voir la préservation du site au niveau de la nature et du lagon et de comprendre un peu mieux cette réhabilitation via le système TELSITE 2. L'un des points que l'on peut soulever après avoir discuté avec les autres associations, c'est ce grand besoin de vulgariser d'une manière simple ce qui est fait sur place. Car nous avons tous des intérêts et des sensibilités différentes qui font que l'on ne tire pas la même chose de cette visite. Au niveau de la nature, c'est un site magnifique sur lequel on voit des poissons de grosse taille. Tout a l'air préservé bien que l'on n'ait pas vu les zones de failles qui sont surveillées par rapport à leurs fragilités. L'on garde un grand intérêt à pouvoir revenir pour faire des inventaires et voir l'état de cette faune maritime d'un point de vue scientifique puisque c'est l'un des rares atolls en Polynésie qui n'ai jamais été ni pêché, ni braconné. En tant que citoyenne, c'est très intéressant d'avoir le retour de polynésiens qui ont vécu les essais et l'interaction faite avec l'armée. Toutes les questions posées aujourd'hui ont obtenu une réponse. Cette visite a été fondamentale pour continuer le dialogue de manière engagée."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Jean-Michel Monot : homme de défis

$
0
0
Jean-Michel Monot : homme de défis
MOOREA, le 01/12/2017 - Que ce soit dans le sport ou dans sa vie professionnelle, Jean-Michel Monot, directeur de l’usine Jus de fruits de Moorea et de Manutea, aime relever les challenges. Et dans son métier, il n’en manque pas !

Jean-Michel Monot est un homme de défis. Lui-même le dit volontiers : c’est comme ça qu’il fonctionne. Défis sportifs comme la Death Valley Cup (220 km dans la vallée de la mort) et défis professionnels comme prendre la tête d’une usine où tout ou presque doit être réparé et remis aux normes. En 2001, la Brasserie de Tahiti l’envoie à Moorea pour diriger l’usine de Jus de fruits dont la société vient de devenir actionnaire majoritaire. Très vite, il donne à sa hiérarchie deux solutions : tout raser ou tout rénover. C’est la deuxième option qui est choisie et le directeur va proposer de mettre la barre très haute. Jus de fruits de Moorea doit devenir une usine moderne, respectueuse de l’environnement. « Quitte à la refaire, autant la refaire en mieux. » Le pari est gagné. Alors qu’en 2001, l’usine emploie une trentaine de personnes, c’est une cinquantaine d’employés qui y travaillent désormais. « L’usine est visitée par tous les VIP du Pacifique car elle est devenue un exemple dans le Pacifique. » C’est la première, de la Polynésie française, dans le secteur de l’agroalimentaire, à obtenir la norme ISO 9001 en 2005, puis la norme ISO 22000. La première à utiliser une chaudière au gaz, la première à faire son bilan carbone… « Nous avons toujours eu de l’avance », précise Jean-Michel Monot. Une manière aussi de se distinguer de la concurrence qui est plutôt rude dans ce secteur : « 37 importateurs font venir une soixantaine de marques de jus de fruits sur le territoire. Et nous sommes plus chers. »

Une concurrence féroce et aussi un manque cruel d’ananas… Un important producteur d’ananas sur Tahiti a réduit ses cultures et Moorea doit donc fournir le marché tahitien. L’usine de jus de fruits de Moorea a besoin de 1 400 tonnes par an d’ananas et parvient difficilement à atteindre les 1 000 tonnes. Ses produits à base d’ananas se retrouvent en rupture de stock. Jean-Michel Monot essaie d’encourager les producteurs à faire tourner leurs cultures pour laisser la terre se régénérer, persuadé que cela améliorerait les rendements. Il souhaiterait aussi voir une exploitation créée sur Tahiti pour fournir le marché de l’île. La frustration est grande de voir le potentiel d’un produit mais de ne pas réussir à le développer. « On marche sur un fil : le secteur est très concurrentiel et nous n’avons pas assez d’ananas. C’est un défi permanent. Pour travailler dans l’industrie, il faut être un manager, être créatif, c’est le côté passionnant du métier avec la sortie de cinq à dix nouveautés chaque année, et connaître toute la partie technique. Nous n’avons pas le droit à l’erreur et nous sommes sur la brèche en permanence. C’est un métier très enrichissant. Le potentiel du terroir polynésien est très motivant. »

Du côté de la canne à sucre, la société connaît aussi le succès. Depuis le mois d’octobre, le rhum agricole Manutea est distribué par Degas, un distributeur de spiritueux d’exception en France et en Europe. Une grande fierté pour Jean-Michel Monot et son équipe. L’objectif aujourd’hui est de maintenir la gamme Rotui au top, réussir à convaincre d’autres agriculteurs de se lancer dans la culture de l’ananas et de développer une production bio. Une expérimentation est actuellement en cours et Jean-Michel espère pouvoir bientôt lancer un jus d’ananas bio sur le marché local mais aussi à l’export. Un nouveau challenge pour les années à venir !

Moorea Painapo Festival

Et revoilà un festival dédié à l’ananas ! Ce fruit emblématique de Moorea a de nouveau une fête pour lui. La CCISM de Polynésie française et la commune de Moorea-Maiao organisent la première édition de la Moorea Painapo Festival ce samedi 2 décembre. L’événement a pour objectif de fédérer l’ensemble des entreprises, la commune et la population de Moorea-Maiao autour de l’ananas. De nombreuses animations gratuites sont organisées durant cette journée : un Painapo Tour pour découvrir l’ananas, un village de l’ananas et des artisans de Moorea aux ateliers relais de Vaiare, vente de produits artisanaux et du terroir, un record du plus long gâteau ananas : la population est invitée à préparer un gâteau à base d’ananas. Les parts de gâteau seront vendus au profit du Téléthon. Des jeux comme l’élection de la vitrine Painapo préférée, le meilleur produit artisanal, un concours de dessins. La remise des prix des différents concours est prévue à 17h30 aux ateliers relais de Vaiare. Un espace est dédié aux enfants avec des bouées, un atelier maquillage, etc. Et enfin, des animations musicales et une scène ouverte sont également programmées dans les différents centres commerciaux de l’île sœur !

• Pratique : ce samedi, de 9h30 à 17 heures sur différents sites aux Ateliers Relais de Vaiare et dans les centres commerciaux de Tumai, Socredo, Raehau, Cook’s Bay et au petit village de Haapiti.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La route de Hauma'ua sera éclairée ce lundi

$
0
0
La route de Hauma'ua sera éclairée ce lundi
PAPARA, le 01/12/2017 - Dans un communiqué, le maire de Papara informe que l'éclairage de la route de Hauma'ua se fera lundi soir dès 19 heures. Près de 3 millions de francs ont été investis pour cette opération qui consistait au remplacement de 28 lampes sodium par des LED, et à la rénovation de certaines armoires électriques.

Situé dans le quartier de la Carrière à Papara, la route de Hauma'ua sera de nouveau éclairée lundi soir, par la municipalité.

Une opération qui se fait "dans la continuité des travaux de remise aux normes de l'éclairage public de la commune", indique la municipalité dans un communiqué.

Les travaux sur ce tronçon ont démarré le 17 novembre dernier. La société Electricité de Tahiti s'est chargée de remplacer les "28 lampes sodium par des lampes LED", et de rénover "certaines armoires électriques".

Le coût total de ces opérations est estimé à près de 3 millions de francs.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

À la Une de Tahiti Pacifique, vendredi 1er décembre

$
0
0
À la Une de Tahiti Pacifique, vendredi 1er décembre
Votre magazine Tahiti Pacifique n° 369, vendredi 1er décembre, est disponible dans les kiosques. Au sommaire :

Actualité – Le Dalaï-Lama pourrait bien honorer le territoire de sa présence au début de l’année prochaine. Cette venue, qui s’inscrit dans un cadre culturel mais aussi économique, se heurte pour le moment à des lourdeurs administratives. Reste à savoir si elles sont motivées par l’influence grandissante de la République populaire de Chine dans notre économie…

Dossier – Le gouvernement part-il en guerre contre la Justice ? Pour la troisième fois en 19 ans, il va adopter une loi du pays pour de l’accessibilité foncière, autrement dit une territorialisation des routes privées, que le tribunal administratif a toujours cassée. Le dossier Te Maru Ata et Mata Miti pour une extension voulue par l’homme d’affaires Bill Ravel, refait surface !
Culture - On ne présente plus Hiro Ou Wen. Son savoir-faire, inspiré des ancêtres polynésiens, l'a propulsé au firmament de l'artisanat local. Os, nacre, ivoire, bois, perle… L'homme sculpte des pièces qui, sous ses doigts, deviennent de véritables bijoux. À l'occasion de son prochain salon annuel, du 12 au 16 décembre, rencontre avec celui qui est aussi le créateur des diadèmes que portent les Miss Tahiti.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Une semaine de formation au changement et à la transformation digitale

$
0
0
Une semaine de formation au changement et à la transformation digitale
PAPEETE, le 1er décembre - Anuanua formation organise une semaine de conférences et formations sur le thème de la conduite du changement, de l'innovation managériale et de la transformation digitale en avril prochain. La semaine sera animée par David Autissier, directeur de la chaire Essec du changement et de l'innovation managériale, expert auprès des grands groupes en stratégie de transformation depuis 20 ans.

"David Autissier connaît son sujet, à savoir le changement, l'innovation managériale et la transformation digitale", assure Alain Dusart de Anuanua Formation. "Il travaille dessus depuis 20 ans, il a le recul nécessaire."

Ces thèmes seront abordés à l'occasion d'une semaine de conférences et formation du 24 au 27 avril prochain organisée par Anuanua Formation. Il sera question d'apprendre à piloter le changement, de réussir la mise en œuvre de ses projets en matière de développement commercial, de réorganisation internet, de projet de ressources humaines, de démarche qualité ou de déploiement informatique.

Un professionnel parle au professionnel

David Autissier est directeur de la chaire Essec du changement, de l'innovation managériale et de l'excellence opérationnelle. Il accompagnera les participants dans la mise en place de stratégies, de méthodes et outils adaptés, dans le renforcement de l'adhésion des managers et salariés aux projets d'entreprise. Il les éclairera sur la dynamique d'innovation managériale à travers les nouveaux modes de coopération : co-développement, design thinking,…

Une conférence sera donnée la journée du 24 avril sur le thème : réussir le changement et la transformation digitale avec la participation du syndicat Open et de la CPME. Le 25 sera consacré à la prospective et l'innovation managériale toujours avec l'Open et la CPME. "Ces deux journées se découperont ainsi : théorie le matin et atelier pratique l'après-midi", annonce Alain Dusart.

Le jeudi 26 et vendredi 27 c'est une formation qui sera proposée sur la gestion du changement et a transformation digitale. "À cette occasion, une certification Essec C2C sera possible", indique Alain Dusart.

Pour le privé et le public

Ces journées sont à l'attention des entreprises privées mais aussi des collectivités. "Souvent, de l'intérieur, on a l'impression de vivre une situation difficile unique en cas de changement, cette formation est une opportunité d'échange à ce propos. C'est un temps pour se poser, se nourrir et réfléchir", résume Alain Dusart.

Contacts

Pour connaître les modalités d'inscriptions (places limitées), contactez Alain Dusart au 87 78 34 46 ou par mail : contactanuanuaformation@gmail.com.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La 22ème édition de la corrida à Faa'a se fera ce samedi

$
0
0
La 22ème édition de la corrida à Faa'a se fera ce samedi
FAA'A, le 01/12/2017 - La corrida ouvre le Taurua i Faa'a 2017. Organisée par l’AS Tefana athlétisme, ce rendez-vous sportif se tiendra le samedi 2 décembre dans la ville de Faa’a.

Comme de coutume les festivités du Taurua i Faa’a sera ouvert par la corrida de l’AS Tefana athlétisme. Cette course à pied fait le bonheur des adeptes de cette discipline car elle se tient durant la période festive.

« Cette année, nous organisons la 22ème édition ! Depuis la première course, les modalités n’ont pas changé, une distance de 8 km dans la ville de Faa’a. C’est suite à la demande du maire, Oscar Temaru, d’associer cet évènement sportif au Taurua.» propos recueillis auprès de Françoise Teriierooiterai, présidente de la section Athlétisme Tefana.

Cette course à pied se déroulera le samedi 2 décembre à 17 heures avec départ et arrivée à Carrefour Faa'a. Les bulletins d'inscriptions sont encore disponibles, aujourd’hui jusqu’à 16h30 à Aito Sport et demain samedi à 16h45 à Carrefour Faa'a. Sur place, il vous sera remis un tee-shirt et une bouteille d’eau. Tous à vos baskets et venez-vous amuser tout en courant ! Pour plus d’informations, contacter Françoise Teriierooiterai au 87 78 35 49.

À ce titre, ce samedi, de 17 heures à 20 heures, un dispositif de signalisation sera mis en place par la brigade de police de la commune de Faa’a, afin de réguler la circulation routière et garantir la sécurité des participants sur la route Nelson Mandela du centre commercial Pacific Plazza et le rond-point de Heiri.

La 22ème édition de la corrida à Faa'a se fera ce samedi

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L’appel à projet en faveur des associations rembraye pour une saison 2

$
0
0
L’appel à projet en faveur des associations rembraye pour une saison 2
PAPEETE, le 1er décembre 2017-
La Direction de l’environnement, sous l’impulsion du ministre de l'Environnement et de la Culture Heremoana Maamaatuaiahutapu, a accordé vendredi un dispositif de subventions en faveur des associations œuvrant à la protection, la conservation, la gestion et la valorisation de l'environnement. Les associations intéressées ont jusqu’au 26 janvier 2018 pour répondre à ce nouvel appel à projet.

Vous avez fait de la protection de l’environnement votre combat et vous cherchez par tous les moyens à protéger, nettoyer, planter ou encore à éduquer dans ce domaine ! Alors n’hésitez pas, foncez, ce nouvel appel à projet lancé par la Direction de l’environnement est fait pour vous ou plutôt pour l’association à laquelle vous avez forcément adhéré pour mener votre lutte au quotidien.
« Cet appel est basé sur le même modèle des appels à projet initiés pour la culture ; c’est une formule qui fonctionne bien. Le premier appel à projet dans le secteur de l’environnement lancé en 2017 a, lui aussi, très bien marché, on a donc décidé de réitérer cette démarche », explique avec conviction Heremoana Maamaatuaiahutapu, le ministre de l'Environnement et de la Culture.
Et effectivement, les appels à projet réalisés en 2017 avaient reçu un accueil plus que positif de la part des associations, puisque 21 avaient déposé un dossier (dont des associations provenant des archipels éloignés), 16 dossiers avaient été déclarés éligibles et 12 associations avaient reçu des subventions.
Une enveloppe de 40 millions était consacrée à ce projet l’an dernier, mais au total, ce sont seulement 14.4 millions de Frs qui ont été distribués entre les 12 associations retenues. Les dossiers écartés, manquaient, soit encore un peu de maturité, soit ils ne rentraient pas complétement dans le cadre de l’appel d’offre.
Les subventions données variaient de 368 000 Frs à 3 millions de Frs selon les associations en 2017 et peuvent parfois couvrir jusqu’à 100% du projet.

DIX MILLIONS SUPPLEMENTAIRES POUR LES INVESTISSEMENTS
« Cette année, aux 40 millions de subventions consacrés aux projets, nous rajoutons une somme de 10 millions qui sera réservée spécifiquement aux investissements. Nous souhaiterions également qu’il y ait en 2018 davantage de projets émanant des îles éloignées », précise le ministre.
Mais attention, pour obtenir ces précieuses sommes, il faut montrer patte blanche ! Un comité, constitué de cibq membres triés sur le volet et issus de différents ministères, de l’Assemblée de Polynésie française et du monde associatif, est chargé de sélectionner les projets et de fixer les montants alloués à chaque association. Un bilan moral financier et un retour d’expérience sont systématiquement demandés à chaque association par souci de transparence. Les actions proposées peuvent concerner des thématiques aussi variées que l’éducation à l’environnement, la protection des oiseaux, des tortues et des mammifères marins, la lutte contre les espèces envahissantes, la protection des rivières, le nettoyage des plages et des quartiers, la protection d’un espace naturel, etc.
Alors, dépêchez-vous de déposer vos dossiers avant le 26 janvier 2018 midi pile, car le timing est serré, le dispositif doit être mis en route avant les élections territoriales qui se rapprochent à grand pas…

Infos pratiques
Pour tout renseignement, contacter la Direction de l'environnement au 40 47 66 66 ou par mail à direction@environnement.gov.pf.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

141 millions pour rénover le réseau d'eau entre Outumaoro et Taina

$
0
0
141 millions pour rénover le réseau d'eau entre Outumaoro et Taina
PUNAAUIA, le 01/12/2017 - Une convention de financement a été signée ce vendredi entre le directeur de l'Agence française de développement et le maire de Punaauia, pour la rénovation du réseau d’Alimentation en Eau Potable (AEP) entre l’échangeur de Outumaoro et le carrefour Taina. Des travaux qui démarreront en février.

La commune de Punaauia lancera l'année prochaine la rénovation de son réseau d'alimentation en eau potable, entre l'échangeur d'Outumaoro et le carrefour Taina. Des travaux nécessaires puisque, selon la mairie, de l'amiante a été détectée dans le ciment du réseau hydraulique, "installé dans les années 70 sur un foncier privé, extrêmement fragile et fuyard", indique le communiqué de la municipalité.

Et pour réaliser ce projet, la commune de Punaauia a sollicité un emprunt auprès de l'Agence française de développement (AFD), à hauteur de 141 millions de francs. Une convention de financement a ainsi été signée ce vendredi matin, à la mairie de Punaauia, entre le tāvana, Rony Tumahai et le directeur de l'AFD, Thierry Paulais.

"L’offre de prêt proposé par l’AFD s’avère très avantageuse pour la Commune", puisque ce projet "a un impact positif sur l’environnement, et il est éligible à un financement "Prêt Vert" à taux 0%. L’intégralité des fonds de l’emprunt peut être mobilisée dès la signature de la convention de prêt et permettre ainsi de lancer les commandes au plus vite", prévient le communiqué.

Et le communiqué de conclure : "Les travaux consisteront à poser un réseau neuf en fonte de diamètre nominal 250 sous l’accotement, plus important que le réseau actuel de diamètre 200. En concertation avec le service de l’Equipement du Pays, ces travaux devraient débuter durant le courant du mois de février 2018 pour une durée de 6 mois (délai de fourniture incluse). Ces travaux se dérouleront uniquement de nuit afin de limiter au maximum les gènes occasionnés sur cette portion de route."


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un logement décent pour 60 familles à Faa'a

$
0
0
Un logement décent pour 60 familles à Faa'a
FAA'A, le 1er décembre 2017. Soixante familles de Faa'a ont reçu les clés de leur nouveau logement ce vendredi matin. Un soulagement pour ces parents et enfants dont beaucoup vivaient jusqu'ici dans une importante promiscuité.
texte


Elvina possède depuis ce vendredi matin les clés de son nouvel appartement dans la résidence les Hauts de Teroma. Jusqu'ici, elle habitait quelques centaines de mètres plus bas, chez sa grand-mère. "On était une dizaine à habiter dans son appartement, qui a trois chambres". Désormais, elle sera avec son tane, son bébé, sa maman et sa petite sœur à vivre dans un appartement de deux chambres. "C'est très moderne", s'est-elle réjouie en entrant dans son nouveau logement. Son appartement fait partie des 60 logements sociaux qui ont été officiellement remis ce vendredi matin.
Tout en haut de Heiri, à Faa'a, ces 60 logements sont répartis dans six bâtiments distincts. Chaque logement dispose d'un petit jardin privatif, d'une terrasse, d'une buanderie extérieure et d'un garage couvert.
Un espace communautaire sera réalisé au centre de la résidence ; celui-ci comprendra un local associatif avec sanitaire, une aire de jeux avec revêtements souples pour les petits, un espace jardin partagé, un espace street work out, un terrain de volley-ball et deux boulodromes pour les plus grands.

1.3 milliard de Fcfp
Un logement décent pour 60 familles à Faa'a
L'opération a coûté au total 1.3 milliard de Fcfp. Cette somme a été financée à 80 % par le Pays (1 105millions de Fcfp) et à 20 % par l'OPH (240 millions de Fcfp), qui a réalisé un emprunt auprès de l'Agence française de développement.
Les logements sont principalement des F3, F4 ou F5. Les loyers vont de 36 1000 à 67 600 Fcfp. "Le poids du loyer facturé à chaque ménage pourra être diminué au moyen de l'aide familiale au logement servie par le budget du ministère de la Solidarité et qui aujourd'hui peut laisser a minima à la charge du locataire en raison de ses revenus et de la composition familiale, 5 000 Fcfp plus les charges", indique l'Office polynésien de l'habitat.
Simone, aujourd'hui veuve, habitera avec ses trois enfants, dans ce nouveau lotissement. Grâce aux aides, son loyer sera d'environ 11 000 Fcfp. "On pourra s'en sortir pour payer", dit-elle.
Aujourd'hui, plusieurs milliers de demandes de logements sociaux sont en attente. A Faa'a, il y a 570 familles qui ont émis leur souhait d'obtenir un logement..
Pour conclure la remise des clés, le ministre du Logement, Jean-Christophe Bouissou, a adressé un premier cadeau aux nouveaux locataires : "Nous sommes le 1er décembre", les interpelle-t-il. "Eh bien, vous commencerez à payer que le 1er janvier". Sourires aux lèvres, chacun va prendre possession de son appartement, serrant fermement ses nouvelles clés.

Jean-Christophe Bouissou, ministre du Logement
Un logement décent pour 60 familles à Faa'a
"3 000 logements en trois ans"


Plusieurs milliers de Polynésiens sont en attente de logements, comment allez-vous répondre à ces forts besoins dans les prochaines années ?

"Le gouvernement a un plan de construction de 3000 logements. Nous avons décidé de faire appel aux investisseurs privés, à travers ce qu'on appelle la vente en l'état futur d'achèvement. Nous avons décidé d'acheter 200 logements chaque année sur les cinq prochaines années, ce qui représente 1000 logements.
Si on ajoute les 200 logements en groupés construits chaque année par l'OPH et, pour la classe sociale intermédiaire, les opérateurs de logements sociaux privés qui réalisent 600 logements par an. Il y a tout ce qu'on fait en matière de construction individuelle : les fare OPH,… tout cela représente 1000 logements. Sur trois ans, cela fait 3000 logements. Il faudra continuer à augmenter notre cadence de construction.

Quels seront les temps forts en 2018 en matière de logements sociaux ?
"Ce sont les constructions qui se terminent avec le domaine Labbé, la remise des clés sur Paea, pour l'opération Vaitupa 2, d'autres opérations sur Faa'a. Il y aura aussi le lancement de nouvelles opérations comme à Taravao avec 30 logements ou à Papara où une quarantaine de logements est prévue. A Mahina, la construction de 60 logements sera lancée sur le domaine Amoe.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Votez pour les meilleures initiatives touristiques

$
0
0
Le jury des Trophées du tourisme 2017 s’est réuni, mardi, pour désigner les lauréats de la première édition lancée le 1er septembre. Trois catégories ont été mises en place pour cette première édition : le trophée de l’innovation touristique, le trophée du touristique éco-responsable et le trophée du meilleur événement touristique 2017.
Depuis le lancement des appels à candidatures, une vingtaine de dossiers a été déposéé, en provenance des îles du Vent, des îles Sous-le-Vent, mais également des Tuamotu et des Australes, avec des dossiers partagés entre activités et hébergement.
Pour le trophée de l’innovation touristique, les 3 lauréats sont Moorea Maori Tour, l’Okeanos Pearl du Bora Bora Pearl Beach Resort & Spa, et Aito Rando.
Pour le trophée de l’offre éco-responsable, les trois lauréats sont la Pension Bonjouir à Teahupo'o, le Coco Pearl à Ahe et le Fenua Stand up Paddle.
Pour le trophée du meilleur événement touristique 2017, les trois lauréats sont le Heiva i Paris, la Ronde tahitienne, et les premiers championnats du monde de Va’a Marathon - Tahiti 2017.
Depuis le samedi 2 décembre, la page Facebook « Lovetahiti » propose de voter parmi les neuf lauréats et de choisir celui qui remportera ce trophée particulier. Le vote sera clos le 14 décembre à 20 heures. Le vainqueur 2017 de chaque catégorie sera désigné le 15 décembre, à la présidence, lors d’une soirée réunissant le monde du tourisme polynésien.
Cette première édition des « Trophées du Tourisme », au-delà du concours en lui-même, est l’occasion de souder, saluer et distinguer tous les acteurs, petits et grands, du premier secteur du Pays, pour leur apport et leur implication dans la dynamique économique de la Polynésie française.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Paul Yeou Chichong élevé au grade d’officier de l’Ordre National du Mérite

$
0
0
Paul Yeou Chichong élevé au grade d’officier de l’Ordre National du Mérite
PAPEETE, le 01/12/2017 - De nombreuses personnalités se sont rassemblées, jeudi soir, au restaurant Le Plazza de Papeete afin d’assister à la remise de médaille à Paul Yeou Chichong. Ce dernier, nommé chevalier dans l’ordre national du mérite en 1999, a été élevé au grade d’officier dans ce même ordre, promulgué par décret au JORF du 15 novembre 2016.

C’est Alban Ellacott qui a présidé cette cérémonie soulignant le parcours professionnel remarquable de ce personnage diplômé de HEC à la tête de nombreuses sociétés sur le Fenua, plus d’une dizaine. Il a ainsi créé plus de 200 emplois au Fenua.

Alban Ellacott n’a pas manqué de souligner également l’engagement personnel de Paul qui s’est largement investi dans les associations de bienfaisance et caritatives, et notamment au sein du Lions Club de Papeete, l’association Koo Men Tong, les amis du Musée Paul Gauguin ou encore ces dernières années en soutenant les actions de nombreuses associations d’handicapés.

Membre particulièrement actif dans la communauté chinoise, Paul Yeou Chichong a, rappelons-le, rencontré le premier ministre Georges Pompidou en 1964 et lui a soumis le souhait des Chinois de Tahiti d’accéder à la nationalité française : une demande acceptée via l’adoption d’une mesure de naturalisation collective de tous les ressortissants chinois de Tahiti.

Au-delà de toutes ces actions, âgé de 84 ans, Paul, à la retraite évidemment, est également connu à Tahiti pour sa passion de collectionneur : il possède en effet plus de 350 œuvres originales de maitres dont entre autres des Gauguin, Renoir, Picasso, Monet et bien d’autres.

Paul Yeou Chichong fait ainsi parti des rares fondateurs de la société polynésienne contemporaine ayant participé à l’histoire et au développement de cette petite île du Pacifique ! Un hommage bien mérité.

Paul Yeou Chichong élevé au grade d’officier de l’Ordre National du Mérite
Paul Yeou Chichong en quelques mots

Paul Yeou Chichong est le benjamin de la nombreuse fratrie de Yeou Kei Sin, son père. Il est né le 13 mars 1934 à Papeete. Après un passage à l’école des Frères de Ploërmel, il poursuit ses études en France de 1952 à 1959. Diplômé de HEC, il se marie à Marie Wong Chou et il est père d’un enfant (Yvon) et grand-père de deux petits enfants (Eva et Raphaël). A partir de 1963, Paul Yeou Chichong crée de nombreuses sociétés sur le Fenua : en 1963, la société d’assurance UAP et les cartes de crédit MasterCard et Eurocard (qu’il revend en 1990). En 1978, il rachète les sociétés Sodiva Renault, Tahiti Bull puis dans sa lancée, crée ou rachète les sociétés Chimecal, Fitec, Stam, Jasmin, Bureautique Center et Interoutes (toutes ces sociétés ont été revendues en 1999 et 2000). En 1988, il met en place Cannon Center et en fait don à son fils en 2016.



Paul Yeou Chichong élevé au grade d’officier de l’Ordre National du Mérite

Paul Yeou Chichong élevé au grade d’officier de l’Ordre National du Mérite

Paul Yeou Chichong élevé au grade d’officier de l’Ordre National du Mérite

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le conseil d'administration de l'ISPF s'est réuni ce vendredi

$
0
0
Le conseil d'administration de l'ISPF s'est réuni ce vendredi
PAPEETE, le 01/12/2017 - Le Vice-Président Teva Rohfritsch a présidé, vendredi matin, le conseil d’administration de l’Institut de la Statistique de la Polynésie française (ISPF). Le budget modificatif n°2 de l’année 2017 a ainsi été approuvé et s’élève à près de 732 millions de francs.

Cette année a été particulièrement marquée par le recensement de la population qui a mobilisé plus de 800 agents sur l’ensemble du territoire. Cette opération d’envergure s’inscrit dans la succession des recensements généraux de la population en Polynésie française. Les premiers chiffres de population légale ont été communiqués le mois dernier.

L’Institut a également présenté un point de situation de l’enquête emploi dont la phase d’initialisation vient de débuter.




Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Tai Nui Atea, la "plus grande aire marine gérée au monde"

$
0
0
Tai Nui Atea, la
PAPEETE, 1 décembre 2017 - Edouard Fritch a confirmé son souhait d'installer une aire marine gérée sur la totalité de la zone économique exclusive de la Polynésie française dès 2018.

Le projet a été baptisé Tai Nui Atea, "le vaste océan". Il a officiellement été présenté dans ses grandes lignes, vendredi, par Edouard Fritch et son ministre de l’Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu. S’il est régulièrement évoqué depuis 2014, le projet de création d’une aire marine gérée encadrant les 5 millions de kilomètres carrés d’espace océanique de la Polynésie française devrait prendre forme avec l’adoption d’une délibération, au cours du premier trimestre 2018. Une série d’arrêtés viendront en échafauder la structure réglementaire, dans le courant de l’année : zonages réservés aux pêcheries lagonaires, côtières et hauturières ; quotas spécifiques selon les variétés exploitées ; plan de gestion des espèces marines emblématiques… L’idée est de mettre en chantier dès l’année prochaine les orientations d’une gestion globale et intégrée, en matière de conservation de la biodiversité marine, de valorisation et développement des activités de pêche, de développement des activités marines durables, d’amélioration de la connaissance, de gestion intégrée, de coopération technique. Dans une démarche dynamique, ce projet prévoit aussi la création d’un comité de gestion dont le rôle sera d’établir le plan de gestion intégrée de l’aire marine gérée pour une durée de 3 à 5 ans, d’en assurer le suivi, l’évaluation et la révision.

En 2014, 6000 tonnes de poissons pélagiques ont été pêchés dans les eaux de la ZEE polynésienne. Il est estimé que cette production pourrait être portée à 12000 tonnes annuelles sans mettre en péril la ressource.

Le gouvernement enterre définitivement le projet d’aire marine protégé prôné un temps, en 2013. Celui-ci est finalement jugé trop rigide et contraignant. Le principe d’une aire marine gérée, au contraire, "c’est quelque chose qui se rapproche de nos traditions culturelles", a rappelé Edouard Fritch, vendredi. "On rejoint la notion de rahui, laquelle ne gèle pas l’activité définitivement, mais organise une gestion. Le rahui est une protection tournante de l’espace maritime. Elle permet aux populations de vivre durablement de la ressource".

Tai Nui Atea, la
L’idée est aussi de faire savoir que depuis les années 70, avec aujourd’hui 50 espaces classés au titre du code de l’environnement, et un à l’Unesco, la Polynésie française n’est pas en reste au sujet des initiatives visant à la préservation de son cadre de vie. La baie de Hohoi et la baie des Vierges sont classées depuis 1952. Les réserves intégrales de Scilly Bellinghausen et Taiaro sont classées depuis 1971 et 1972. Depuis 2002, la collectivité polynésienne est à la tête du plus grand sanctuaire marin de baleines, requins et tortues. Toutes les espèces de requins y sont notamment protégées et interdites à la pêche depuis 2012. La réserve de biosphère de Fakarava est inscrite depuis 2006 à l’Unesco.

"Nous ne faisons au fond que confirmer ce qui existe déjà", explique Heremoana Maamaatuaiahutapu : "Notre ZEE est déjà un sanctuaire des mammifères marins. Nous avons déjà une pêche responsable et raisonnée. Tout cela, nous voulons le confirmer. Mais nous souhaitons aller plus loin, avec un zonage mieux délimité des espaces de pêche, une réactualisation des espaces de certaines réserves intégrales, pour ne citer que quelques exemples".

L’ambition affichée à terme est surtout de créer un continuum d’aires marines gérées dans le bassin océanique régional, en reliant les zones économiques exclusives de Pitcairn aux îles Samoa. "Nous partageons cette vision d’un pays océanique qui sera le plus grand du monde", a déclaré Edouard Fritch, vendredi. "C’est vrai que nous ne sommes constitués que de petites îles ; mais avec nos zones maritimes nous représentons un espace important sur la carte. L’ambition est partagée et prend forme. Les îles Cook ont ce projet de Marae moana… Nous évoluons tous vers ce même concept : se réunir pour constituer demain ce grand pays océanique de plusieurs millions de kilomètres carrés". A terme, cette zone préservée pourrait représenter un espace océanique de près de 10 millions de kilomètres carrés.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46492 articles
Browse latest View live