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Le Sénat australien adopte la loi sur le mariage gay, étape clé de la légalisation

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Le Sénat australien adopte la loi sur le mariage gay, étape clé de la légalisation
Sydney, Australie | AFP | mercredi 28/11/2017 - Le Sénat australien a adopté mercredi la loi sur le mariage gay, étape clé de la légalisation, malgré les protestations des conservateurs.
La loi devrait être approuvée sans difficultés par la Chambre basse du Parlement dans quelques semaines, une majorité de députés s'étant engagés à respecter "la volonté des Australiens", après une consultation publique sur le sujet.
Penny Wong, élue qui s'est fait la porte-voix de la cause, a salué un vote qui acte "l'acceptance de nos frères et soeurs LGBT" par la société.
La loi a été approuvée par 43 voix pour, 12 étant contre.
"Cette victoire est la culmination de plus de dix ans de travail des militants de l'égalité", s'est félicitée Anna Brown, fer de lance de cette campagne.
Le résultat du vote consultatif publié par les autorités deux semaines plus tôt (avec plus de 62% d'opinions favorables) avait suscité des scènes de liesse à travers le pays.
Le Premier ministre Malcolm Turnbull avait souhaité que la loi soit modifiée rapidement. Le chef du gouvernement, personnellement favorable au mariage gay, avait organisé cette consultation pour faire pression sur les parlementaires hostiles à la réforme, pour la plupart issus de son propre camp conservateur. 
Le Sénat a rejeté les demandes de concessions des tenants de la ligne dure du camp conservateur qui voulaient autoriser les organisateurs privés de mariages à refuser des couples homosexuels.

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A un an du référendum, la Nouvelle-Calédonie traversée d'incertitudes

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A un an du référendum, la Nouvelle-Calédonie traversée d'incertitudes
Nouméa, France | AFP | mercredi 28/11/2017 - A moins d'un an du référendum d'autodétermination, l'incertitude domine en Nouvelle-Calédonie où les querelles politiques, le repli de l'économie et la hausse de la délinquance renforcent les interrogations sur l'avenir du territoire.

Depuis le 31 août, le gouvernement collégial de cet archipel très autonome en est réduit à expédier les affaires courantes, faute d'entente entre ses membres pour élire un président.
Le blocage est dû aux dissensions au sein de la droite non-indépendantiste (6 membres sur 11), et au refus des indépendantistes de jouer les arbitres.
Des discussions sont en cours depuis quelques jours et pourraient aboutir à une sortie de crise juste à temps pour l'arrivée du Premier ministre Edouard Philippe samedi à Nouméa.
Cette instabilité institutionnelle concourt en Nouvelle-Calédonie à renforcer les inquiétudes alors que dans moins d'un an les électeurs seront appelés à se prononcer pour ou contre l'indépendance, comme le prévoit l'accord de Nouméa (1998), et que l'après-référendum reste très flou.
"C'est le bazar, rien ne bouge mais on a des dossiers colossaux sur les bras", assène David Meyer, secrétaire général de la Fédération des fonctionnaires, citant en premier lieu le déficit abyssal du RUAMM (Régime unifié d'assurance maladie-maternité) ou la lutte contre la vie chère.
"Même si on a un gouvernement, je n'ai pas le sentiment qu'en 2018, ils (les élus, ndlr) voudront engager des discussions de fond sur notre système économique et social", poursuit-il.
Actuellement toutes les collectivités sont condamnées à l'austérité, et l'administration fiscale prévoit un recul de 5% de ses recettes.
A la Chambre de commerce et d'industrie, sa présidente Jennifer Seagoe observe que "depuis environ trois mois", elle entend des adhérents faire "des comparaisons entre la période actuelle et celle des années 1980", en allusion à la quasi guerre civile entre pro- et anti-indépendantistes, qui a débouché sur les accords de Matignon (1988) puis celui de Nouméa (1998).
Après plusieurs années d'euphorie, portée par les investissements publics et ceux dans l'industrie du nickel, l'économie calédonienne atterrit, mettant en lumière sa trop grande dépendance aux revenus de la mine, ses réformes insuffisantes et l'échec de sa diversification dans le tourisme, l'agriculture ou l'économie bleue.
Toutefois, précise Mme Seagoe, "le monde économique est paradoxal: certes la commande publique a quasiment disparu mais des indices comme les crédits immobiliers, l'investissement des entreprises ou leurs anticipations d'activité pour 2018 sont globalement bien orientés".
 

- banalisation de la violence -

 
Une autre source d'inquiétude vient de la montée de la délinquance des mineurs, qu'alimentent un échec scolaire massif, notamment chez les Océaniens, une consommation d'alcool excessive et de cannabis, et des difficultés à concilier mode de vie moderne et traditionnel.
Le quart des faits de délinquance sont imputables aux moins de 18 ans et chaque week-end apporte son lot de bagarres, de dégradations et d'agressions dans une île où "la violence a tendance à se banaliser", d'après les forces de police et de gendarmerie.
Chaque année, entre 600 et 700 élèves décrochent, selon des estimations, mais les chiffres sont en voie d'être réactualisés, et selon un cadre de l'enseignement, "le volume pourrait être largement supérieur".
Depuis 1988, priorité a été donnée au développement économique et à la construction d'équipements publics, parfois au détriment des enjeux sociaux.
"Qu'en est-il du rééquilibrage socio-culturel? On vit dans un pays où 52% de la population a moins de 35 ans mais il n'y a pas de prise en compte de l'avis de cette jeunesse dans l'élaboration des politiques publiques", déplore Pierre Wélépa, consultant en ingéniérie des politiques publiques.

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Rugby à VII Faa’a Aro remporte le tournoi international de Rapa Nui

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Rugby à VII Faa’a Aro remporte le tournoi international de Rapa Nui
RAPA NUI, le 28 novembre 2017- Vendredi et samedi derniers se disputait sur l’Île de Pâques une nouvelle édition du tournoi international à laquelle dix équipes participaient.
Pour sa première participation, l’équipe tahitienne de Faa’a Aro s’est imposée en finale contre celle chilienne de Puerto Montt après avoir survolé les deux jours de compétition.
Pas moins de quatre formations locales une de Punaauia, une de Faa’a et deux de Papeete ont participé à ce tournoi en compagnie de deux équipes pascuanes et quatre chiliennes.
lire le sujet sur la presse locale

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Football – Alfred Taputuarai : Interview exclusive du Président de Vénus

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Le club de Vénus, à Mahina, est un club dynamique. Il peut compter sur des joueurs fougueux, jeunes, sur une école de foot de qualité, sur l’actuel meilleur buteur de Ligue 1, Teaonui Tehau... Malgré les deux derniers matchs compliqués contre Tefana et Central, Vénus reste confiant pour la suite du championnat et pour sa participation à la prochaine Ligue des champions OFC 2018. Interview exclusive du Président de la section football Alfred Taputuarai.
Football – Alfred Taputuarai : Interview exclusive du Président de Vénus
Le club de Vénus football est passé de la troisième à la cinquième position du classement général du championnat de Ligue 1 2017-2018, suite à deux matchs compliqués contre Tefana (2-2) et Central (1-3). La saison est importante pour Vénus puisqu’elle est une des deux équipes qui représentera la Polynésie française lors de la prochaine Ligue des Champions OFC en 2018.
 
L’équipe peut compter sur l’exceptionnel Teaonui Tehau, actuel meilleur buteur du championnat, qui est une véritable machine à buts puisqu’il a marqué 15 buts en huit journées de championnat, marquant à chaque rencontre sauf la dernière. Mais le football est un sport d’équipe, Vénus connaît par ailleurs quelques soucis d’effectif avec plusieurs blessés, elle s’est également retrouvée en infériorité numérique lors des deux dernières rencontres suite à plusieurs cartons rouges.
 
En l’absence de Samuel Garcia en déplacement à l’étranger, nous avons pu interroger le Président de la section football Alfred Taputuarai qui reste confiant. SB / FTF

Football – Alfred Taputuarai : Interview exclusive du Président de Vénus
Parole à Alfred Taputuarai :
 
Des cartons rouges dans les deux derniers matchs importants ?
 
« Oui, on peut avoir quelques regrets. Sur le match de vendredi, c’est Central qui avait ouvert le score. Fidèles à notre esprit de « jouer au ballon », on a continué d’avancer. Sur le jeu, je n’ai pas de reproches à faire. Il y a eu pas mal de glissades dangereuses en raison de la pluie, il a fallu s’accrocher, on a pu revenir au score à 1-1 malgré le terrain gras, c’est bien, même si c’est vrai que Central a eu pas mal d’occasions pendant ce match. »
 
« Les joueurs de Central ont joué un football direct, très précis, en profondeur. Nous on a appliqué ce qu’on pratique à l’entrainement, les coups francs, le jeu sur les couloirs etc…mais cela n’a pas trop marché, c’est le football. La question du carton rouge…Alors notre système de jeu est en place lorsqu’on joue à 10, notre force est sur les couloirs, alors avec un joueur en moins, cela nous a handicapés, c’est le football, il faut accepter. »
 
Beaucoup d’absents ?
 
« Oui, alors il y avait déjà les deux suspendus suite au cartons rouges écopés à Tefana. On a pas moins de quatre titulaires blessés : Hitinui Vernaudon au milieu, Mauarii Tehina, notre attaquant Heiarii Tavanae qui vient de reprendre et qui n’a joué que dix minutes lors du dernier match, Kevin Barbe…Mauarii nous manque vraiment, c’est une pièce importante du dispositif. »
 

(Interview suite) « On a également l’absence de notre coach Samuel Garcia depuis deux matchs. Dans des conditions comme ça, à 9 contre Tefana, à 10 contre Central, il faut bien gérer les changements, bien gérer le match, il nous a manqué aussi, c’est sûr. Je ne vais pas dire qu’on s’est trompés, tout cela fait partie du football. »
 
Il faut rester positif malgré tout ?
 
« Physiquement on est bien. C’est notre force, on l’a vu lors des quinze dernières minutes contre Central. Central marque deux buts magnifiques sur contre-attaque mais sur le mental on était présents malgré notre infériorité numérique. On est en phase ascendante puisque on prépare la Ligue des champions OFC. »
 
Vénus est descendu à la 5e place du classement ?
 
« Le championnat de Ligue 1 est très long. Je pense que tout va se jouer un peu comme l’année dernière à partir de mars-avril. Pour l’instant, on a quatre équipes qui se démarquent, Central qui tient la route, Dragon qui arrive derrière, Tefana qui est toujours là, Pirae qui peut jouer les trouble-fête, on ne sait pas vraiment. Nous ne sommes qu’à la première phase, il y en à trois au total ! On accepte le résultat de nos deux derniers matchs, félicitations à toutes les équipes. » Propos recueillis par SB / FTF

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La pointe de Hotuarea réaménagée en 2018

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La pointe de Hotuarea réaménagée en 2018
PAPEETE, 29 novembre 2017 - Les travaux d’aménagement de la pointe de Hotuarea de Faa’a devrait démarrer en mai 2018 sous la conduite de l’établissement Tahiti Nui Aménagement et Développement. L’investissement public prévisionnel est de 260 millions Fcfp.

Le projet est à l’étude depuis plusieurs mois, sur la base d’une concertation entre la mairie de Faa’a et l’établissement Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD). Edouard Fritch en avait confirmé le lancement des travaux pour 2018, en septembre dernier lors de son allocution pour l'ouverture de la session budgétaire. La question des travaux d’aménagement de la pointe de Hotuarea a été évoquée lors du Conseil des ministres de ce mercredi. TNAD est confirmé dans la poursuite de la maîtrise d’ouvrage déléguée, avec poursuite de la maîtrise d’œuvre, la réalisation et le suivi des travaux liés à cet aménagement. L’enveloppe prévisionnelle de l’opération (études et travaux) s’élève à environ 260 millions Fcfp.

Le projet comprendra notamment des bâtiments d’architecture polynésienne et des espaces de snack, de vente de fruits et légumes et d’artisanat. L’assiette foncière est de 6200 m2 où pourrait être installé à terme le marché de Faa’a. L’aménagement envisage en outre la construction de plusieurs fare potee sur 550 m2 et 5650 m2 d’espaces verts, voiries et aires de jeux. Une vingtaine de places de stationnement et une zone d’arrêt de bus doivent y être aménagées. Un accès direct depuis la zone d’habitation située en contrebas, sera en outre créé.

Une consultation des entreprises est programmée en début d'année et un démarrage des travaux en mai 2018.

Le projet d’aménagement du point de vue Hotuarea s’inscrit dans une démarche de valorisation du patrimoine historique et culturel. Cet espace territorial représente un lieu d’intérêt regroupant à la fois des aspects culturels et historiques forts ainsi qu’un environnement atypique, de par sa situation dominante sur les installations aéroportuaires internationales. La réhabilitation de ce site en espace vert de qualité et lieu de visites d’intérêt représente un enjeu important pour la Polynésie française et plus particulièrement pour la commune de Faa’a. Le site est actuellement très utilisé lors de manifestations populaires : marché aux puces, concerts ponctuels, carnaval de Noël.

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Compte rendu du Conseil des ministres du 29 novembre 2017

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Subventions de fonctionnement et d’investissement pour des associations de jeunesse, des associations sportives et des Fédérations

Le Conseil des ministres a examiné 75 dossiers de subventions aux associations de jeunesse, aux associations sportives et aux Fédérations pour un montant global de 37 618 152 Fcfp.

Les subventions attribuées sont les suivantes :

1. Subventions de fonctionnement au titre des activités générales pour 2017 :

- Associations de jeunesse :
o Eclaireurs et Eclaireuses Unionistes de l’Eglise Protestante Maohi en Polynésie française pour un montant de 650 000 Fcfp;
o Comité Quartier Hotuarea Nui pour un montant de 1 600 000 Fcfp;
o Unions Chrétiennes des Jeunes Gens de l’Eglise Protestante Maohi pour un montant de 3 100 000 Fcfp.

- Associations de sport scolaire :
o Association du Sport Scolaire et de l’Enseignement Privé (ASSEP) pour un montant de 892 000 Fcfp;
o Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré pour un montant de 1 700 000 Fcfp.

- Associations sportives :
o Team Police National 987 pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Tahiti Parapente pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Jeunesse Toahotu pour un montant de 356 000 Fcfp ;
o Association sportive du Lycée Polyvalent de Taaone pour un montant de 178 000 Fcfp;
o Mahina Hoe pour un montant de 100 000 Fcfp;
o Mata Are Va’a pour un montant de 207 000 Fcfp;
o Tamarii Taravao pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Team Mata Are Surf Ski pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Association sportive du Collège Henri Hiro pour un montant de 237 000 Fcfp ;
o Rairoa Va’a pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Nuuroa Pêche pour un montant de 178 000 Fcfp ;
o Papara Badminton pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Papeete Rugby Club pour un montant de 267 000 Fcfp ;
o Papeete Va’a-Kayak pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Te Ha’a Nui pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Ta’inuna Va’a pour un montant de 148 000 Fcfp ;
o Tahit Association Laser-TAL pour un montant de 118 000 Fcfp ;
o Escrime Tiki Club pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Tamarii Teahupoo Va’a pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Tefana Chasse sous-marine pour un montant de 267 000 Fcfp ;
o Hoeani pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Te Ono Football Américain pour un montant de 148 000 Fcfp;
o Comité des Sports et de Jeunesse de la commune de Ua Pou pour un montant de 296 000 Fcfp ;
o Jeunesse Sportive Polynésienne pour un montant de 267 000 Fcfp ;
o Rugby Club de Taravao pour un montant de 189 000 Fcfp;
o H.V.M TKD no Faa’a pour un montant de 207 000 F CFP ;
o Team Riders Presqu’île Motors pour un montant de 178 000 Fcfp;
o Taihani pour un montant de 118 000 Fcfp ;
o Mana’ura Hoe pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Taravao Athlétic Club pour un montant de 415 000 Fcfp;
o District de Va’a Moorea-Maiao pour un montant de 296 000 Fcfp ;
o Les Fines Lames pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Liona pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Les Vieilles Pompes de Tahiti pour un montant de 148 000 Fcfp ;
o Office Municipal de la Jeunesse et des sports de Teva I Uta pour un montant de 267 000 Fcfp ;
o Raiatea Sailing pour un montant de 178 000 Fcfp ;
o Raiatea Cycling pour un montant de 118 000 Fcfp ;
o Rotui Tae Kwon Do Club pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Teva Tuaro Nui pour un montant de 415 000 Fcfp ;
o Tohivea pour un montant de 237 000 Fcfp ;
o Section Sportive Tefana Taekwondo pour un montant de 356 000 Fcfp ;
o Taapuna Motors Sports pour un montant de 178 000 Fcfp ;
o Tahiti Ki-Society pour un montant de 100 000 Fcfp ;
o Maire Nui Va’a pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Mou’a Tamaiti no Papara pour un montant de 356 000 Fcfp ;
o Aito Papeete Escrime pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Tefana pour un montant de 415 000 Fcfp ;
o Team Vakaspirit pour un montant de 148 000 Fcfp ;
o District de Moorea-Maiao Handball pour un montant de 296 000 Fcfp ;
o Yacht Club de Raiatea pour un montant de 118 000 Fcfp ;
o Tuaiva Nui pour un montant de 148 000 Fcfp ;
o Tutihere pour un montant de 237 000 Fcfp ;
o Va’a Tai’e Tautoru pour un montant de 178 000 Fcfp ;
o Vélo Club de Tahiti et des îles pour un montant de 178 000 Fcfp ;
o Tamarii Punaruu pour un montant de 1 483 000 Fcfp ;
o Taurea Toahotu pour un montant de 237 000 Fcfp ;
o Te Pahu a Honoura pour un montant de 207 000 Fcfp ;
o Te U’i Tefana pour un montant de 118 000 Fcfp ;
o Team Fetia pour un montant de 237 000 Fcfp .

- Fédérations :
o La Fédération Tahitienne de Triathlon pour un montant de 700 000 Fcfp.

2. Subvention de fonctionnement en faveur de :

o L’association All In One Dance pour leur participation aux Championnats du Monde de Hip Hop aux Etats-Unis, pour un montant de 1 500 000 Fcfp.

3. Subvention d’investissement au titre de l’année 2017 en faveur de :

- Association de jeunesse :
o L’association Territoriale des CEMEA de Polynésie pour le financement de différents matériels informatiques, de cuisine, pour la bonne réalisation des centres de vacances, pour un montant de 3 000 000 Fcfp.

- Associations sportives :
o L’association Cercle d’Aviron Polynésien – Marara pour l’acquisition de bateaux, d’aviron de mer, pour un montant de 4 376 620 Fcfp;
o L’association Comité Futsal de Tubuai pour l’acquisition d’une paire de but de futsal, pour un montant de 359 600 Fcfp ;
o L’association Punaauia Rugby Club pour l’acquisition d’un minibus, pour un montant de 500 000 Fcfp ;
o L’association sportive Tefana Taekwondo pour l’acquisition d’une surface de combat et d’une valise fitlight trainer system, pour un montant de 500 000 Fcfp.

- Fédérations :
o La Fédération Tahitienne de Natation pour financer l’achat de matériel de chronométrage électronique, pour un montant de 4 238 543 Fcfp;
o La Fédération Tahitienne de Triathlon pour l’acquisition de matériel éducatif et sportif, pour un montant de 720 000 Fcfp ;
o La Fédération Polynésienne de Rugby pour l’acquisition de deux jeux de protections de poteaux, pour un montant de 303 820 Fcfp ;
o La Fédération Polynésienne de Rugby pour l’acquisition d’un joug, pour un montant de 398 569 Fcfp.


Agrément de quatre projets d’investissement dans les secteurs de l’industrie et de la pêche hauturière au régime des investissements directs et indirects

Le Conseil des ministres soutient la relance de l’économie dans les secteurs de l’industrie et de la pêche. Quatre projets d’investissement, représentant un montant total estimé à 918 millions Fcfp, ont ainsi été agréés aux régimes des investissements directs et indirects.

Dans le secteur de l’industrie, les programmes consistent en l’acquisition d’équipements industriels de production. En ce qui concerne la pêche hauturière professionnelle, les projets concernent l’acquisition de navires de pêche, des travaux de maintenance et le remplacement de certains équipements.


Agrément d’un projet d’investissement d’une société dans le secteur de l’industrie

Le Conseil des ministres a agréé le projet d’investissement d’une société aux régimes des investissements directs et indirects. Ce projet consiste en l'acquisition d’équipements industriels de production et en l’aménagement de locaux.


Attribution d’aides financières pour les entreprises

Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le Pays a instauré deux dispositifs d’aide. Le premier porte sur une aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) afin de les accompagner dans leur projet de création ou de développement d’activité. Le second instaure une aide pour la revitalisation des petits commerces et des restaurants (APCR) afin de les accompagner dans leur projet d’amélioration de l’attractivité de leurs points de vente ou de restauration en Polynésie française.

Afin d’accompagner les cinq sociétés sollicitant l’aide à la revitalisation des petits commerces et des restaurants, le Conseil des ministres a autorisé l’attribution d’aides financières pour un montant s’élevant à 6 127 000 Fcfp.

Depuis le début de l’année,

- 338 578 390 Fcfp ont été attribués à 257 entreprises au titre de l’AEPE et
- 222 919 500 Fcfp ont été attribués à 130 entreprises au titre de l’APCR,

Soit un montant global de 561 497 890 Fcfp attribués au profit de 387 entreprises.


Projet de loi du Pays réglementant le titre et la profession d’expert-comptable et instituant l’ordre des experts-comptables

Le Conseil des ministres a transmis à l’Assemblée de la Polynésie française, aux fins d’adoption, le projet de loi du Pays réglementant le titre et la profession d’expert-comptable et instituant l’ordre des experts-comptables.

La tenue d’une comptabilité fait partie du fonctionnement de toute entreprise et permet de surveiller la santé de ses activités. Elle est imposée par le code de commerce lequel requiert des commerçants l’établissement de comptes annuels qui doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise. Les non-commerçants sont également soumis à des obligations de dépôt d’un bilan et d’un compte de résultat prévues par le code des impôts lorsque leur activité excède un certain seuil de chiffre d’affaires.

En Polynésie française, les entreprises peuvent recourir pour leur gestion comptable à des professionnels indépendants, aux profils très variés en termes de qualification et de compétence. Cette disparité de niveaux de compétence retentit sur la qualité de l’information comptable de l’entreprise concernée. Une comptabilité erronée, incomplète ou défaillante peut être grave de conséquences. Or, aucune réglementation polynésienne relative à la profession comptable n’existe à l’heure actuelle.

Le projet de loi du Pays vise donc à encadrer l’exercice de la profession comptable à titre indépendant avec l’objectif de fiabiliser l’information comptable et financière et de professionnaliser l’activité comptable.

Les professionnels patentés de la comptabilité en Polynésie française représentent environ deux cent personnes. Les experts-comptables représentent 35 personnes et 14 sociétés d’expertise-comptable. Aussi, le projet de réglementation reconnaît deux catégories professionnelles : les experts-comptables et à titre transitoire, les comptables libéraux agréés.


Tarifs de location et d'occupation temporaire des sites affectés et en pleine propriété de TNAD

En décembre 2016, le conseil d’administration de TNAD (Tahiti Nui Aménagement et Développement) a fixé les tarifs d’occupation temporaire des sites affectés et en pleine propriété de TNAD.
Par des délibérations modificatives, le conseil d’administration de l’établissement a aménagé la grille tarifaire de ces occupations temporaires sur le site de Mamao et sur le site de l’ex Bel-Air à Punaauia, et a fixé les conditions d’application de réductions tarifaires consenties.


Modification de l’État prévisionnel des recettes et des dépenses de TNAD pour l’exercice 2017

Le projet de modification n°2 de l’état prévisionnel des recettes et des dépenses de l’exercice 2017 de l’établissement public Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD), se présente comme suit :

Exercice 2017 primitif Décision modificative n°1 Décision modificative n° 2
Section de Fonctionnement 800 200 000 Fcfp 931 150 000 Fcfp 1 138 237 000 Fcfp
Section d'Investissement 4 529 523 000 Fcfp 5 150 180 000 Fcfp 3 766 391 000 Fcfp
Total brut 5 329 723 000 Fcfp 6 081 330 000 Fcfp 4 904 628 000 Fcfp
A déduire virement entre section 224 323 000 Fcfp 39 873 000 Fcfp 125 477 000 Fcfp
Total net en recettes et en dépenses 5 105 400 000 Fcfp 6 041 457 000 Fcfp 4 779151 000 Fcfp

Le projet de décision modificative n°2 de l’EPRD de l’établissement public Tahiti Nui Aménagement et Développement, pour l'exercice 2017, fait apparaître un total net en recettes et en dépenses de 4 779 151 000 Fcfp.


Modification du livre Ier du code des assurances

Le Conseil des ministres a approuvé le projet d’arrêté précisant les modalités d’application de la loi du Pays du 8 juin dernier portant modification du livre Ier du code des assurances.

Celle-ci est venue modifier certaines dispositions du livre Ier du code des assurances notamment celles visant à renforcer les droits des consommateurs contre le risque de multi-assurance, d’aménager le droit de résiliation des contrats d’assurance et de bénéficier d’une présentation simple et normalisée des prestations prises en charge dans le cadre d’une assurance complémentaire santé.

L’arrêté vient en particulier préciser le contenu et le format de la fiche d’information sur les prix et les garanties que doit fournir l’assureur à l’assuré avant la conclusion d’un contrat lui permettant ainsi d’exercer plus facilement son droit de renonciation dans le délai de quatorze jours.


Quote-part des ressources du budget du Pays, pour les années 2015 et 2017, destinée à alimenter le fonds intercommunal de péréquation (FIP)

Le projet de décret examiné en Conseil des ministres propose un taux de prélèvement de 17 % conformément aux dispositions de l’article 52 de la loi organique portant statut de la Polynésie française, qui précisent que « cette quote-part ne peut être inférieure à 15 % ».
Pour les années 2015 et 2017, les montants versés au FIP font l’objet d’un rattrapage. Ainsi pour l’année 2015, le montant à verser est de 144 millions Fcfp et de 110 millions Fcfp pour l’année 2017.


Projet de loi du Pays portant modification du code des impôts

Le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi du Pays portant modification du code des impôts. Il s’agit de diverses mesures ayant essentiellement pour but d’adapter la réglementation fiscale aux réalités du terrain, et dont les principales sont les suivantes.
Au soutien des communes :
- la collecte et le traitement des déchets étant devenu un enjeu majeur de la vie en société, il est proposé d’en alléger les coûts pour les communes en les exonérant de TVA ;
- il est proposé de soutenir leurs actions en matière de sécurité des personnes en les exonérant de taxe de mise en circulation sur l’acquisition de véhicules de police, de protection civile et de lutte contre l’incendie.
Au soutien des entreprises :
- un dispositif spécifique est mis en place en faveur de celles qui se voient assigner des rappels de TVA en leur permettant de déduire ces rappels rétroactivement sur l’impôt sur chacun des exercices contrôlés ;
- afin de les encourager à régulariser spontanément les anomalies de leurs déclarations fiscales, il est proposé d’allonger de 60 jours le délai de paiement des droits et intérêts de retard afférents aux déclarations complémentaires ;
- les procédures d’option offertes aux entreprises entre les différents régimes d’imposition existants sont simplifiées ;
- les conditions de recevabilité des réclamations ainsi que celles concernant l’obligation de constituer des garanties sont assouplies ;
- la réglementation en matière de contribution des patentes est améliorée sur plusieurs points dans l’objectif notamment d’adapter au mieux le montant de l’impôt à la situation de certains secteurs d’activités.
Pour tous les contribuables des Marquises, des Tuamotu, des Gambier et des Australes, en raison de l’éloignement de leur archipel, il est proposé de prolonger d’1 mois la date limite qui leur est imparti pour payer les impôts sur rôle (patente, impôt foncier, impôt sur les transactions, etc.).
Enfin, dans l’objectif d’améliorer l’efficacité des actions de lutte contre les fraudes aux régimes sociaux et aux impôts, les échanges entre la DICP et la CPS doivent être améliorés. A cet effet, il est proposé de mettre en place une procédure faisant obligation à la DICP de communiquer spontanément à la CPS, lorsqu’elle en a la connaissance à l’occasion de sa mission de contrôle, tous renseignements ou documents utiles à l’exercice des missions afférentes aux régimes sociaux dont la CPS assure la gestion.


Modification de la loi du Pays sur la réglementation du commerce de boissons

Le Conseil des ministres a transmis pour examen au Conseil économique, social et culturel un projet de loi du Pays ayant pour objet de modifier la réglementation sur le commerce des boissons en Polynésie française. Plusieurs modifications de ce texte ont été approuvées par le Conseil des ministres :

Contribuer à la prévention des addictions :
Le Conseil de prévention de la délinquance en Polynésie française a élaboré un plan de prévention de la délinquance 2016/2017 signé par le Haut-commissaire, le Président de la Polynésie française et le Procureur général. Au titre des propositions pour améliorer la prévention des addictions figurent des mesures relatives à la vente et à la consommation d’alcool. Parmi celles-ci a été retenue la peine applicable à la production, vente et consommation de toute boisson alcoolique jugée nocive, dont le komo puaka. La sanction qui est actuellement une contravention de 5ème classe (180 000 Fcfp), va passer à une amende de 1 073 900 Fcfp, en s’alignant sur le niveau de sanction prévu par le code de la santé publique en vigueur en métropole pour la production, vente et consommation de boissons interdites.

Encadrement du commerce d’alcool par internet :
Le commerce d’alcool par internet se développe ces dernières années. Ainsi, la vente par internet sera désormais assimilée à de la vente à emporter.

Modifications des zones protégées :
Pour les règles relatives aux zones protégées paralysant l’implantation de nouveaux commerces à Papeete en raison de la densification de l’urbanisme, une dérogation à ces règles a été prévue par délibération de l’Assemblée de la Polynésie française du 9 mai 2000, pour les restaurants exploitant une licence de débit de boissons de 6ème ou 10ème classe pour la vente à consommer sur place à l’occasion des repas.
Dans le cadre du développement du commerce de proximité au service de la population, le Conseil des ministres a validé une extension de la dérogation aux licences de vente à emporter 1ère classe (toutes boissons) et 2ème classe (boissons d’alimentation) dans l’agglomération de Papeete.

Création d’une licence pour l’activité d’organisateur d’excursions touristiques en milieu marin :
Afin d’accompagner le développement de ce secteur d’activités, le Conseil des ministres a validé la création d’une licence 10 ter spécifique à l’activité d’organisateur d’excursions touristiques en milieu marin, pour la vente de toutes boissons, mais aux seuls clients des excursions touristiques présents dans l’embarcation. Cette licence est créée à titre expérimental pour une durée de cinq ans.

Confier aux communes la gestion de l’instruction et de la délivrance des licences de débit de boissons :
L’instruction des dossiers de création, transfert, translation, radiation ou modification des licences de débit de boissons est actuellement gérée par la Direction générale des affaires économiques et par les circonscriptions administratives pour les îles autres que celles de l’archipel de la Société.
Les modifications approuvées par le Conseil des ministres vont permettre aux communes d’exercer la gestion de l’instruction et la délivrance des licences de débit de boissons.

Fêtes de fin d’année : modification de l’arrêté fixant les heures d’ouverture des débits de boissons

Cette année, les 24 et 31 décembre tombent un dimanche, ce qui aurait pour conséquence une limitation horaire de la vente d’alcool des commerces à emporter, de 7 heures à 12 heures seulement, selon la réglementation en vigueur.
Ces deux dates représentant les deux jours de plus forte affluence commerciale sur une année, le Conseil des ministres a validé une modification réglementaire permettant une vente jusqu’à 22 heures, pour 2017 et les années à venir, les 24 et 31 décembre, dans l’intérêt tant des commerçants que des consommateurs.


Soutien à la création audiovisuelle et numérique

Le Conseil des ministres a choisi de donner une suite favorable à une demande de report de 4 mois, en raison notamment de la disponibilité de Polynésie 1ère pour le montage du documentaire.
En effet, par arrêté du Conseil des ministres du 16 juin 2016, la SARL Oceania film, représentée par Benjamin Picard, a bénéficié d’une aide d’un montant total de 3 500 000 Fcfp pour la production d’un documentaire de 52 minutes intitulé «Nous les autres».


Subvention au profit de l’Office Polynésien de l’Habitat pour le financement de l’opération dénommée « Nuumeha – Hotuarea Ouest »

Le Conseil des ministres a approuvé l’octroi d’une subvention d'investissement de 344 850 000 Fcfp en faveur de l’Office Polynésien de l’Habitat pour financer la construction de l’opération dénommée « Nuumeha – Hotuarea Ouest » dans la commune de Faa’a.
Dans le cadre de ses actions de résorption de l’habitat insalubre (RHI), l’OPH va procéder à la construction de 21 logements sur des parcelles de la zone d’Hotuarea, d’une superficie totale de 8 638 m² et en cours de transfert de l’Etat au Pays. Le programme de l’opération Nuumeha tient compte de la typologie des logements existants et qui sont situés à l’intérieur de la zone de sécurité de l’aéroport. Ce projet comprend six bâtiments distincts, en rez-de-chaussée ou R+1, comprenant 2 F2, 5 F3, 8 F4, dont un adapté pour les personnes à mobilité réduite, et 6 F5. Des espaces communs accueilleront des jardins partagés et des aires de jeux du côté Est et une station d’épuration du côté Ouest. La construction d’un local associatif est également prévue.
Pour rappel, la phase d’études de cette opération avait été inscrite à la programmation 2016 du Contrat de projets n°2. Elle avait été intégralement financée par l’Etat et le Pays. Le coût total des travaux est supporté à parité par l’Etat et le Pays dans le cadre du Contrat de projets (Part Etat, 276 925 000 Fcfp, et part Pays, 344 850 000 Fcfp, dont 67 925 000 Fcfp de TVA). Le permis de construire a été obtenu le 8 août dernier et la durée prévisionnelle des travaux est de 18 mois, soit une livraison prévue pour septembre 2019.


Subvention au profit de l’Office Polynésien de l’Habitat pour le financement de l’opération de construction de logements à Vaiopoai à Papara

Le Conseil des ministres a approuvé l’octroi d’une subvention d'investissement d’un montant de 23 millions Fcfp en faveur de l’Office Polynésien de l’Habitat pour financer la phase d’études de l’opération dénommée « Vaiopoai » dans la commune de Papara.
Dans le cadre de ses actions, l’OPH s’engage à améliorer la qualité environnementale des logements sociaux. Dans cette perspective, l’établissement compte réaliser une étude de conception permettant de trouver des solutions pour optimiser les caractéristiques de ses constructions et diminuer les coûts de maintenance et de fonctionnement. Le projet pilote comportera 18 logements en duplex, jumelés, en dur sur une partie de la terre Peretuna à Papara, d’une superficie de 8354 m². Ce projet permettra de proposer des logements mieux adaptés aux conditions climatiques de la Polynésie française.
Le financement de cette étude préalable est assuré à 100 % par le Pays et sa durée prévisionnelle est de 18 mois.


Commission des pêches du Pacifique Occidental et central (WCPFC) et enjeux pour la Polynésie française

La Polynésie française a participé au treizième comité scientifique de la commission des pêches du pacifique occidental et central (WCPF) qui s’est tenu en août à Rarotonga, aux îles Cook, et au treizième comité technique et de contrôle de la WCPFC, qui s’est tenu à Pohnpei, aux Etats Fédérés de Micronésie en octobre dernier.

Le Comité scientifique réunit, en août chaque année, les scientifiques et les gestionnaires des pays membres et des territoires participants de la WCPFC, afin d’examiner les résultats des dernières études relatives aux stocks exploités de thonidés et espèces associées et d’émettre des recommandations en vue de leur exploitation durable.

Ces recommandations sont ensuite étudiées sous l’angle technique et opérationnel par le comité technique et de contrôle en octobre. Il lui appartient également d’évaluer l’application et l’applicabilité des mesures de gestion en place et de formuler des propositions de mesures dans ce domaine. Il revient ensuite à la WCPFC, lors de sa séance plénière de décembre, de valider tout ou partie des propositions de mesures de gestion, par consensus, pour les rendre applicables.

Les principaux stocks de thons (big eye, yellowfin, germon du Sud, bonite) ne sont pas considérés comme surpêchés en 2016. Ces résultats doivent néanmoins être utilisés avec prudence, car le manque de données sur les pêcheries ou leur faible qualité les rend incertains.

Pour assurer une bonne gestion des principaux stocks de thons, la commission élabore une stratégie sur le long terme en mettant en place des limites à ne pas franchir, des actions correctives dans le cas où les limites seraient atteintes, des stratégies de prélèvement, des indicateurs de performance et des évaluations régulières des mesures. Ces exigences s’appliquent à tous les Pays et territoires adhérents à la convention internationale de décembre 2000 dont la Polynésie française fait partie.

La Polynésie française a veillé à ce que le comité scientifique fournisse un avis qui permette à la Commission d’adopter un objectif précautionneux pour le stock de germon du Sud, qui représente la principale espèce pêchée en Polynésie française. Elle a notamment été soutenue par la Nouvelle-Calédonie, qui est soucieuse de maintenir aussi la rentabilité économique de ses pêcheries et l’Australie.

Les exigences croissantes de gestion, impulsées par les marchés internationaux, demandent une implication toujours plus grande d’une délégation polynésienne, non seulement au travers de sa participation aux réunions internationales à la WCPFC ou au niveau de l’agence des pêches du forum des iles du Pacifique (FFA en Anglais), mais aussi au niveau de la qualité de la collecte et du traitement des données de pêche. Elles demanderont aussi une mobilisation croissante pour l’élaboration et la mise en œuvre des mesures locales de gestion, traduisant entre autres les exigences internationales, ou dans les travaux de veille sur les processus régionaux en cours.


Partenariat Pays, Etat et INAO pour la demande d’appellation d’origine de la Vanille de Tahiti

La Polynésie française, en collaboration avec l’ensemble des partenaires institutionnels (Etat, Etablissement public industriel et commercial Vanille de Tahiti, Association interprofessionnelle de la Vanille de Tahiti) souhaite obtenir la reconnaissance en appellation d’origine protégée (AOP) de la vanille de Tahiti en vue de sa valorisation, et ainsi conforter sa notoriété notamment à l'exportation.

Dans ce cadre, l'assistance technique et l'accompagnement de l'INAO (Institut national de l’origine et de la qualité), chargé en France de la reconnaissance et de la protection des SIQO (signe officiel d'identification de la qualité et de l’origine), ont été sollicités afin de parvenir à l'enregistrement de la vanille de Tahiti en AOP.

Le projet, financé par le Pays pour un montant de 1 455 848 Fcfp devra permettre le dépôt de la demande d’AOP de la vanille de Tahiti auprès de la Commission européenne ad hoc au plus tard au 31 décembre 2018.


Célébration de la 55ème journée du Tiare

Chaque année, dans le courant de la 1ère semaine de décembre, la Polynésie consacre une journée entière au Tiare Tahiti, la « fleur de Tahiti ». Cette fleur polynésienne par excellence appartient au patrimoine polynésien et est devenue, avec le temps, un véritable emblème national qui a d’ailleurs été repris par de nombreuses sociétés locales, telle que la compagnie aérienne Air Tahiti Nui.

Cette année, la 55ème journée du Tiare sera célébrée en Polynésie, la première ayant eu lieu en 1962. À ses débuts, cette manifestation était un simple dîner dansant autour du thème de la « Tiare Tahiti ». Depuis le bal a laissé place à des journées de célébration de la fleur de tiare.

La journée du Tiare est organisée par le Groupement de solidarité des femmes de Tahiti (GSFT) actuellement présidé par Raymonde Raoulx, en partenariat avec Tahiti Tourisme. Chaque année, le GSFT lance un concours, ouvert à tous les établissements publics et privés, d'embellissement de leurs espaces intérieurs. Pour cette nouvelle édition, le thème retenu est " Tiare et vahine d’autrefois".

Tahiti Tourisme mettra en place plusieurs ateliers afin d’offrir aux visiteurs l’opportunité de découvrir les différentes façons d’utiliser le Tiare Tahiti : fabrication de monoï, massages traditionnels, confection de couronnes de fleurs, dégustations de confiture au tiare Tahiti, etc. Fêtée depuis de longues années, la journée du Tiare Tahiti vise à valoriser cette fleur emblématique qui symbolise le charme et l’élégance de la Polynésie.


Rencontre annuelle du Tahiti Travel Exchange

Tahiti Tourisme Etats-Unis organise sa rencontre annuelle du Tahiti Travel Exchange (TTE), le vendredi 1er décembre au Tahiti Pearl Resort à Arue. L’objectif de cette journée est de donner aux partenaires investis sur le marché nord-américain (Etats-Unis & Canada) la possibilité de construire des relations entre acteurs internationaux et locaux, tout en permettant d’élargir les connaissances des agents de voyages et tour-opérateurs sur la destination Tahiti et ses Îles par des programmes de formation sur la destination, le réseautage et l’expérience de la Polynésie.

La nouveauté de cette 13ème édition est la formation de ces professionnels nord-américains aux produits locaux venant s’ajouter à celle sur la destination. Ainsi, au-delà des acteurs touristiques habituels, des partenaires industriels et culturels ont été conviés à présenter le monoï et la perle de Tahiti, la navigation traditionnelle notamment. Leur participation consiste en une formation par atelier de 30 rotations d’environ 10 minutes. Vingt-sept partenaires touristiques locaux représentant l’aérien, la croisière, l’hôtellerie internationale ainsi que les activités et services seront présents.

Au total, 110 agents étrangers sont attendus pour cet évènement dont huit tour-opérateurs couvrant le marché nord-américain, les agents certifiés Tahiti Specialist et de nouveaux agents : Classic Vacations, Goway Travel, Islands in the Sun, Pacific Holidays, Pleasant Holidays, Tahiti Nui Travel, Tours Chanteclerc, Travel2.

Les réceptifs locaux organisent les séjours de leurs agents avec des visites de site et d’inspection, des rencontres sur le terrain ainsi que des activités qu’ils souhaitent promouvoir. Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de développement touristique, le séjour (7 à 8 jours) des agents nord-américains est aménagé afin qu’ils puissent découvrir des îles et activités moins connues afin de les inciter à vendre des destinations au-delà du circuit classique Tahiti-Moorea-Bora Bora.


Conseil d’administration du SPTO et Conseil des ministres du Tourisme du Pacifique

Le Conseil d’administration de la South Pacific Tourism Organisation (SPTO) s’est tenu le 26 octobre dernier à Port Vila, au Vanuatu. A cette occasion, les ministres du tourisme des Pays membres de l’organisation se sont également rassemblés pour le 27ème Conseil des ministres du Tourisme de Pacifique organisé le vendredi 27 octobre.

La Directrice des Opérations Internationales du Tahiti Tourisme et membre du Conseil d’administration du SPTO a représenté le ministère du Tourisme de la Polynésie française lors de ces rencontres. Le conseil des ministres du Tourisme du Pacifique a approuvé le plan d’actions et le budget 2018 du SPTO ainsi que la nécessité pour chaque Pays membre de soutenir les efforts déployés par l’organisation pour promouvoir la région.

Le SPTO a été félicité pour ses efforts de lobbying, notamment via sa participation à des réunions régionales de haut niveau ou encore au travail effectué en coopération avec ses partenaires ou organismes donateurs. Les ministres ont, par ailleurs, encouragé le secrétariat à poursuivre son lobbying en faveur du développement touristique de ses membres, tant au niveau régional qu’international. Les ministres ont approuvé la nomination des 5 représentants du secteur privé au Conseil d’administration du SPTO, dont une société de Polynésie française, Tahiti Nui Travel.

Des questions relatives à des partenariats pour la promotion, avec la Chine, ont été évoquées et il a aussi été question d’initiatives en faveur de l’agrotourisme. Lors de la rencontre, l’Asia Development Bank (ADB) a présenté son programme d’assistance dans le cadre du développement touristique régional. New Zealand Maori Tourism était également présent pour convier les gouvernements membres du SPTO à participer au World Indigenous Tourism Summit qui aura lieu en Nouvelle-Zélande du 15 au 18 avril 2018. C’est le premier sommet international de ce genre organisé dans le Pacifique.

Les ministres du Tourisme ont approuvé la proposition du gouvernement de Samoa d’accueillir le prochain Conseil des ministres du SPTO à Apia en 2018 et la série de réunions qui le précèdent du 23 au 26 octobre 2018.


Aménagement du site de la pointe Hotuarea à Faa’a

Par une convention en date de décembre 2015, la Polynésie française a chargé l’établissement Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD) d’assurer en son nom la conduite des études du projet d’aménagement du site de la pointe Hotuarea à Faa’a. Le projet d’aménagement du point de vue Hotuarea s’inscrit dans une démarche de valorisation du patrimoine historique et culturel. Cet espace territorial représente en effet un lieu d’intérêt regroupant à la fois des aspects culturels et historiques forts ainsi qu’un environnement atypique, de par sa situation dominante sur les installations aéroportuaires internationales.
La réhabilitation de ce site en espace vert de qualité et lieu de visites d’intérêt représente un enjeu important pour la Polynésie française et plus particulièrement pour la commune de Faa’a. Par ailleurs, ce site est actuellement très utilisé pour des évènements ou manifestations populaires : marché aux puces, concerts ponctuels, carnaval de Noël. Enfin, il s’agit d’un lieu de vie qui profitera en premier lieu aux habitants du quartier de Hotuarea. Ce projet prévoit un point de vue conservé et amélioré, une promenade, des espaces de vente (fruits et légumes, artisanat), des jeux pour enfants et un grand espace végétalisé qui pourra toujours être occupé de manière ponctuelle pour des évènements communaux ou territoriaux.
Le projet d’avenant examiné en Conseil des ministres avait pour objet de confier la poursuite de la maîtrise d’ouvrage déléguée à TNAD avec poursuite de la maîtrise d’œuvre, la réalisation et le suivi des travaux. L’enveloppe prévisionnelle de l’opération (études et travaux) s’élève à environ 260 millions Fcfp.
Après plusieurs réunions de concertation avec TNAD ainsi que la commune, les choix des éléments de programme ont été arrêtés et le projet comprendra notamment les éléments suivants :
- un terrassement limité afin de ramener le terrain uniquement à une surface plane (d’un mêtre maximum) ;
- la construction de bâtiments d’architecture polynésienne et accueillant des espaces de restauration type snack, de vente de fruits et légumes et d’artisanat, d’une surface totale équivalente à 160 m² ;
- l’aménagement d’une zone de stationnement comprenant une vingtaine de places et une zone d’arrêt de bus ;
- des escaliers permettant un accès direct depuis la zone d’habitation située en contrebas.
Le calendrier prévisionnel de réalisation prévoit une consultation des entreprises en début d’année 2018 et un démarrage des travaux en mai 2018.


Zone d’interdiction de mouillage à Hiva Oa

La Polynésie française connaît depuis certaines années un accroissement significatif du trafic maritime de navires de plaisance dans l’archipel des Marquises. Afin de garantir la sécurité des navires de commerce lors de leurs manœuvres d’accostage et d’appareillage du quai de Tahauku à Hiva Oa et de réserver un emplacement de stationnement dédié pour le navire à passagers « Te Ata O Hiva », le Conseil des ministres a décidé d’adopter un arrêté portant création d’une zone d’interdiction de mouillage permanente, d’une zone d’interdiction de mouillage temporaire et de l’installation d’un coffre d’amarrage pour navire à passagers.

Ces zones correspondent respectivement à un chenal d’accès et une zone d’évitage pour les navires de commerce. Cette règlementation permettra d’optimiser la gestion des espaces maritimes dans l’intérêt de tous les usagers de la mer.


Concours de rédacteurs de catégorie B

Le Conseil des ministres a adopté un arrêté fixant les modalités et la nature des épreuves des concours de recrutement des rédacteurs de la fonction publique de la Polynésie française. Les rédacteurs de la fonction publique de la Polynésie française relèvent d’un cadre d’emplois de catégorie B. Ils sont chargés de l’instruction des affaires qui leurs sont confiées et de la préparation des décisions.
Afin de permettre le recrutement de rédacteurs dont les compétences répondent au plus près aux besoins de l’administration, il est apparu nécessaire de redéfinir les modalités et la nature des épreuves des concours externe, interne et d’intégration pour l’accès à ce cadre d’emplois.
Des notes de cadrage exposant précisément la nature de chaque épreuve et ce qui est attendu du candidat seront publiées sur le site de la direction générale des ressources humaines afin de guider les candidats, les concepteurs des sujets, les formateurs et les membres du jury. L’ouverture et l’organisation matérielle d’un concours de recrutement d’une centaine de rédacteurs devrait être publiée d’ici la fin du mois de décembre 2017.


Subventions de fonctionnement en faveur des collèges et lycées publics

Le Conseil des ministres a approuvé 11 projets d’arrêté portant sur l’attribution de subventions de fonctionnement en faveur des établissements publics d’enseignement de la Polynésie française (EPEPF) collèges et lycées, pour financer leurs opérations pour un montant global d’environ 11 millions Fcfp (10 968 052 Fcfp). Ainsi, les subventions ont été octroyées selon les modalités suivantes :

Collège Henri HIRO La réhabilitation des sanitaires des élèves et des professeurs du bâtiment E 2 117 232 Fcfp
Collège Henri HIRO La fourniture et la pose de rideaux ignifugés dans les salles du collège 1 613 379 Fcfp
Collège de AFAREAITU La réparation du minibus 389 638 Fcfp
Lycée polyvalent de TAAONE Le transport scolaire 1 341 000 Fcfp
Collège de AFAREAITU La formation à la médiation par les pairs 390 000 Fcfp
Collège Henri HIRO La formation à la médiation par les pairs 390 000 Fcfp
Collège de PAPARA Les frais de viabilisation 2 558 250 Fcfp
Collège de PAPARA Les frais de communication 427 150 Fcfp
Collège de PAPARA La surveillance par téléalarme de l’établissement 124 300 Fcfp
Collège de PAPARA Les travaux d’entretien et de maintenance 390 300 Fcfp
Lycée professionnel de MAHINA Le curage du réseau et la rénovation de la station d’épuration 1 226 803 Fcfp


Subventions de fonctionnement en faveur d’établissements privés

Le Conseil des a ministres a approuvé deux projets d’arrêté portant sur l’attribution de subventions forfaitaire de fonctionnement et d’exploitation en faveur des Directions des enseignements privés et de l’Association de Formation de l’Enseignement Privé de Polynésie française (AFEP) pour financer les opérations suivantes :

Bénéficiaire Objet de la subvention Montant en Fcfp
Directions des enseignements privés - Les compléments de rémunérations des personnels de direction et de secrétariat des écoles du 1er degré,
- Les personnels affectés aux services pédagogique et numérique,
- Les personnels affectés aux services à l’élève et à la famille (psychologie, aide sociale et santé scolaire),
- Les personnels des internats et foyers accueillant des élèves scolarisés dans des établissements de l’Education Nationale ou de l’Enseignement Agricole. 389 400 000
Association de Formation de l’Enseignement Privé de Polynésie française (AFEP) La formation continue des enseignants au titre de l’exercice 2017 9 188 544


Projet de loi du Pays portant sur le travail illégal

Le Conseil des ministres a examiné, préalablement à sa transmission à l’Assemblée de la Polynésie française, un projet de loi du Pays visant à compléter les dispositions du code du travail relatives au contrat de travail et au travail illégal.

Les partenaires sociaux, en réunions bipartites mais aussi à l’occasion des négociations annuelles de branche (notamment dans le secteur du nettoyage), ont fait part d’une volonté unanime de voir renforcer les dispositions juridiques et pratiques permettant de lutter plus efficacement contre le travail illégal.

Celui-ci porte en effet fortement préjudice tant aux salariés concernés, qu’aux entreprises et à l’ensemble de la collectivité :

- en privant les salariés des droits que leur reconnaît le code du travail,
- en permettant aux employeurs auteurs de ce délit de pratiquer une concurrence déloyale à l’égard des entreprises respectueuses du droit,
- en mettant en péril le système de protection sociale en privant la CPS des cotisations sociales afférentes aux emplois ainsi dissimulés.

A côté des formes classiques de travail illégal (absence totale de déclaration du salarié ou dissimulation d’une partie des heures travaillées notamment), se développent des pratiques consistant pour un employeur à imposer aux personnes qu’il embauche de se déclarer en tant que « patenté » alors même qu’elles travaillent dans un lien de subordination total vis-à-vis de cet employeur.

Aussi, le projet de loi du Pays vient complèter, dans son article LP 1, le livre II de la partie I (le contrat de travail) en introduisant une présomption légale de salariat pour répondre à la problématique liée au détournement du statut des patentés par certaines entreprises non respectueuses de la réglementation du travail (article Lp. 1211-1-1).

Cette présomption peut être levée lorsque trois conditions cumulatives sont réunies :

1. l’indépendance économique du prestataire, caractérisée par l’absence de caractère exclusif de sa relation au donneur d’ordre et sa capacité à vendre, simultanément ou consécutivement, les produits ou services qu’il propose par ses moyens propres à différents clients dans le cadre de relations commerciales ;
2. l’inexistence d’autorité hiérarchique du donneur d’ordre ;
3. l’absence de lien de subordination juridique du prestataire à l’égard du donneur d’ordre.
4. L’introduction d’une telle présomption a le mérite de fixer des règles claires et d’éviter une insécurité juridique, dès lors que des preuves sont rapportées.

L’article LP 2 modifie le chapitre I du titre I du livre VI de la partie V (le travail clandestin) en renvoyant à un arrêté pris en Conseil des ministres la fixation du montant à partir duquel le donneur d’ordre doit effectuer des vérifications auprès de ses clients pour s’assurer que ceux-ci sont en règle au regard de leurs obligations sociales et administratives (article Lp. 5611-8). L’obligation de vérifications ne s’applique toutefois pas aux contrats passés avec les entreprises de travail temporaire car l’administration dispose déjà des éléments permettant de contrôler la régularité de leur activité.

L’article LP 3 modifie le chapitre II du titre I du livre VI de la partie V (le marchandage) :

- en donnant une définition plus précise du marchandage ;
- en interdisant formellement le prêt de main-d’œuvre à but lucratif, à l’exclusion des dispositifs prévus par la réglementation.

Est également exclu de l’interdiction le prêt de main-d’œuvre dans le cadre de travaux urgents.

L’article LP 4 introduit un nouveau chapitre III au titre I du livre VI de la partie V relatif au prêt de main-d’ œuvre.

Il confirme le principe d’interdiction du prêt de main-d’œuvre à but lucratif en dehors des dispositions réglementaires relatives au travail temporaire. Il encadre par ailleurs les conditions de recours au prêt de main-d’œuvre à but non lucratif. Cette forme de prêt de main-d’œuvre est pratiquée en Polynésie française mais des dérives sont constatées en raison de l’absence de règles bien défnies.

Les nouvelles dispositions permettent ainsi d’y recourir uniquement dans certains cas :

- impossibilité de recruter sur un poste nécessitant des compétences particulières du fait de l’absence de candidat disposant de ces compétences ;
- dispositions prévues par la règlementation, imposant notamment de recourir aux services d’un salarié disposant d’une habilitation ou d’un agrément spécifique.

En outre, elles introduisent des garanties et des limites à la mise à disposition du salarié :

- limite dans le temps (6 mois, renouvellement compris) ;
- nécessité d’obtenir l’accord du salarié. Seul le salarié en contrat à durée indéterminée pourra être sollicité ;
- rémunération et application de dispositions conventionnelles plus favorables ;
- exigence de signature d’une convention entre l’entreprise d’origine et l’entreprise utilisatrice et modalités de facturation ;
- exigence de signature d’un avenant au contrat de travail ;
- vérification de l’aptitude médicale ;
- consultation des représentants du personnel ;
- limitation du nombre de mises à disposition dans les deux entreprises susmentionnées.

L’article LP 5 complète le chapitre I du titre II du livre VI de la partie V (sanctions administratives), en prévoyant de nouvelles sanctions administratives d’un montant maximal de 178.000 Fcfp en cas de :

- refus de communication des documents nécessaires au contrôle du travail illégal (article Lp. 5621-3) ;
- paiement de salaires inférieurs à ceux prévus dans le cas de prêt de main-d’œuvre à but non lucratif (article Lp. 5621-4) ;
- défaut de transmission au donneur d’ordre des justificatifs des déclarations sociales (article Lp. 5621-5).

L’article LP 6 modifie le chapitre II du titre II du livre VI de la partie V (sanctions pénales).

La peine d’emprisonnement encourue en cas de travail illégal est portée d’un an à deux ans. Cette disposition permet la mise en œuvre de l’article 131-21 du code pénal qui prévoit une peine complémentaire de confiscation de plein droit des biens ayant servi à commettre les infractions, lorsque les crimes et délits punis d’une peine d’emprisonnement sont d’une durée supérieure à un an (article Lp. 5621-1).

Par ailleurs, les sanctions pénales prévues en cas de marchandage sont étendues aux situations de prêt illicite de main-d’œuvre (article Lp. 5622-5). De même, l’amende pénale prévue en cas de diffusion d’informations mensongères dans les annonces sera applicable en cas de défaut de mention du numéro TAHITI par l’employeur (article Lp. 5622-4).


Projet de classement de la ZEE en aire marine gérée

En 2013, le ministre en charge de la mer, à l’époque, Tearii Alpha a envisagé le renforcement de la protection de la zone économique exclusive polynésienne par un classement en aire marine protégée.
Lors de la conférence internationale de Guadeloupe en octobre 2014, et lors du congrès des parcs naturels de Sydney en novembre 2014, le ministre en charge de l’Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu a relancé l’idée d’un classement de la zone économique exclusive polynésienne en aire marine gérée (AMG).
L’emploi de cette terminologie n’est pas neutre car dans l’esprit des professionnels de la mer, l’aire marine protégée est une zone sans pêche. Or, l’objectif proposé ici est d’asseoir une zone maritime bien gérée et non sanctuarisée en ce qui concerne la pêche.
En outre, en décembre 2015 lors de la COP 21 à Paris, le président de la Polynésie française a réaffirmé officiellement l’ambition de la Polynésie française de classer la totalité de sa zone économique exclusive, pour en faire une des plus grandes aires marines gérées de la planète, voire la plus grande, nommée « Tainui Atea ».
En 2016, les ministres de la mer et de l’environnement ont consulté les armateurs, les pêcheurs côtiers et les associations de protection de l’environnement sur ce projet de création d’une AMG à l’échelle de la ZEE, lequel a recueilli un avis favorable général.
C’est dans ce contexte que le gouvernement de la Polynésie française propose d’expérimenter ce tout nouvel outil de conservation de la biodiversité marine à très grande échelle, l’aire marine gérée (AMG). L’AMG est également un outil structurant de planification de l’espace maritime et de mise en cohérence des réformes sectorielles engagées et à venir, touchant à l’exploitation durable de l’océan, au niveau local, régional ou international.
Les modalités de gestion proposées
En premier lieu, le code de l’environnement a été récemment modifié et prévoit désormais le classement en « aire marine ou terrestre gérées », pour un espace protégé et géré principalement à des fins d’utilisation durable des ressources et des écosystèmes naturels.
A l’inverse des autres projets de classement en aire marine protégée de grande taille comme à Hawaii, en Nouvelle-Calédonie ou plus récemment à l’île de Pâques, le classement proposé vient consolider la gestion existante sans remettre en question les outils mis en place sur la ZEE polynésienne. Ces derniers sont d’ailleurs en cours de révision (schéma directeur de la pêche hauturière ou plan de gestion des espèces emblématiques). L’objectif est d’améliorer la coordination entre les services du Pays et de l’Etat mais également de renforcer la cohérence des actions menées par les différents utilisateurs de cet espace maritime, notamment en matière de pêche.
Au-delà du classement de l’ensemble de la ZEE polynésienne en aire marine gérée, le projet d’arrêté présente les orientations d’une gestion globale et intégrée, en matière de conservation de la biodiversité marine, de valorisation et développement des activités de pêche, de développement des activités marines durables, d’amélioration de la connaissance, de gestion intégrée, de coopération technique, politique et de contribution au rayonnement de la Polynésie française dans le Pacifique.
Il prévoit également les modalités de gouvernance avec notamment la création d’un comité de gestion dont le rôle serait d’établir le plan de gestion intégrée de l’aire marine gérée pour une durée de 3 à 5 ans, d’en assurer le suivi, l’évaluation et la révision.

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Komo puaka : les peines d’amende multipliées par 6

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Komo puaka : les peines d’amende multipliées par 6
PAPEETE, 29 novembre 2017 - Un projet de loi prévoit de multiplier par 6 le montant des contraventions pour la production, la vente ou la consommation du Komo puaka.

La disposition est prévue dans le projet de loi sur la réglementation du commerce des boissons, transmis mercredi pour examen au Conseil économique social et culturel. Au nombre des dispositions, une s’intéresse à l’alcool de contrebande de fabrication artisanale local, le komo puaka.

Actuellement, une contravention de 5e classe (180 000 Fcfp) est prévue pour sanctionner la fabrication, la vente ou la consommation de cet alcool. Cette amende devrait passer en Polynésie française dès adoption de ce texte à 1,1 million Fcfp, en s’alignant sur le niveau de sanction prévu par le code de la santé publique métropolitain pour la production, vente et consommation de boissons interdites.

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Un truck "Mets ta capote" pour lutter contre les maladies sexuellement transmissibles

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Un truck
PAPEETE, le 29 novembre 2017- Pour lutter contre les infections sexuellement transmissibles (IST) observées en Polynésie française, la Direction de la santé met en place des actions de dépistage et de prévention.

Les préservatifs sont très efficaces pour prévenir la contamination par les IST. Leur utilisation doit être un réflexe pour tout contact sexuel en dehors du couple stable.

Depuis 2016, les actions suivantes sont en place : la mise à disposition de préservatifs gratuits, l’information sur l’offre de dépistage et de traitement des IST/VIH disponible dans les Centres de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG) et les structures de santé en Polynésie française.

En 2017, de nouveaux CDAG dans les îles et dans tous les dispensaires de Tahiti sont ouverts. Pour renforcer la prévention des IST, la promotion du port du préservatif se poursuit lors des tournées nocturnes (dites ‘by night’) du truck à capotes pour sensibiliser les jeunes.

Le 1er décembre 2017, la Direction de la santé organise, en partenariat avec la discothèque de l’Hélios, l’évènement DJ party avec comme slogan « SAFE LOVE ». Les artistes présents lors de cette soirée seront porteurs de messages de prévention sur les IST/VIH. La tournée ‘by night’ du truck « METS TA
CAPOTE » et porteur du slogan « SAFE LOVE » viendra sensibiliser les jeunes sur une sexualité protégée. Et enfin pour veiller à la sécurité et responsabiliser tout un chacun, des capitaines de soirée seront présents et des agents feront passer obligatoirement des éthylotests en sortie de soirée.

La mise à disposition de préservatifs gratuits et l’information sur l’offre de dépistage des IST/VIH par les professionnels de la santé soulignera cet évènement du 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida.

Pour plus d’informations : Page Facebook EA’ttitude

Un truck

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La vente d'alcools ouverte jusqu'à 20 heures les dimanches 24 et 31 décembre

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PAPEETE, 29 novembre 2017 - Le Conseil des ministres a modifié l’arrêté fixant les heures d’ouverture des débits de boissons pour les 24 et 31 décembre 2017.

Cette année, les 24 et 31 décembre tombent un dimanche, ce qui aurait pour conséquence une limitation horaire de la vente d’alcool des commerces à emporter, de 7 heures à 12 heures seulement, selon la réglementation en vigueur.

Ces deux dates représentant les deux jours de plus forte affluence commerciale sur une année, le Conseil des ministres a validé une modification réglementaire permettant une vente jusqu’à 20 heures, pour 2017 et les années à venir, les 24 et 31 décembre, dans l’intérêt tant des commerçants que des consommateurs.

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De gros retards dans la distribution des colis et du courrier

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De gros retards dans la distribution des colis et du courrier
PAPEETE, le 29 novembre 2017. La grève à Air France, effective depuis le 10 novembre, entraîne des retards importants dans l'acheminement des lettres et des colis. A l'approche des fêtes de fin d'année, les consommateurs regardent avec inquiétude le courrier arriver au ralenti. Air France assure que le fret, à l'exception des animaux, reprendra dans le vol qui arrivera ce vendredi à Papeete.


Nouvelle déception, la boite aux lettres est encore vide ce mercredi matin pour Tiare (le prénom a été modifié). Le 18 novembre, elle s'est fait envoyer un colis par Chronopost. Cette boite contient une lampe qui était nécessaire pour le spectacle de danse d'une de ses amies. Pour être sûre de l'avoir à temps, elle a donc payé 80 euros (9 500 Fcfp) pour la recevoir rapidement. Malheureusement le colis n'est toujours pas arrivé et le spectacle a eu lieu sans la lampe…
La grève à Air France à Papeete, depuis le 10 novembre, a mis la pagaille dans la livraison du courrier. Habituellement, Air France et Air Tahiti Nui prennent en charge le courrier, les colis et le fret entre Paris et Papeete via Los Angeles. Aujourd'hui, seule la compagnie au tiare l'achemine.

Les magazines aussi touchés
"Il y a une semaine et demie de retard sur le volume traité habituellement", indique Teihotu Arles, responsable des centres de tri de l'OPT. Il explique : "En moyenne, tout au long de l'année nous recevons 6500 colis et paquets par semaine, et de mi-novembre à mi-janvier près de 10 500 colis et paquets par semaine, nous sommes sur les deux dernières semaines tombé à 4 500 colis et paquets par semaine. Le trafic lettres est lui aussi affecté, mais en moindre mesure que le transport de marchandise par la voie postale."

Du retard est aussi à prévoir sur l'acheminement des magazines. "Les imprimés (journaux, publicités, etc) sont considérés comme des lettres et sont souvent affranchis en "économique" et ne sont pas prioritaires par rapport aux autres envois", ajoute Teihotu Arles.

Depuis mi-novembre, peu après le début de la grève, un avion de la compagnie portugaise Hi Fly effectue la liaison Los Angeles-Papeete. Cela signifie que s'il y avait du fret, il faudrait décharger le fret de l'avion d'Air France qui a effectué le tronçon Paris-Papeete avant de charger l'avion de Hi Fly. Jusqu'ici Hi Fly, ne peut pas acheminer colis, paquet et fret pour une question de "timing" pour que la procédure demandée par les Etats-Unis puisse être réalisée explique Air France. Mais la compagnie assure ce mercredi pouvoir reprendre ce vendredi "le fret en palettes mais pas le transport des animaux en soute". Les consommateurs polynésiens vont donc guetter avec beaucoup d'attention ce que contiendront vendredi sur la piste de l'aéroport de Tahiti Faa'a les soutes de l'avion de Hi Fly.

En effet, à cette période de l'année, Air Tahiti Nui a une marge de manœuvre limitée pour absorber un surplus de marchandises à transporter. Elle achemine au compte-gouttes le fret en souffrance. Selon nos informations, en début de semaine, 200 m3 de fret était en attente à Paris. Si Air France peut bien de nouveau prendre en charge le fret, cela permettra de limiter l'explosion de ce chiffre et de commencer un rattrapage. Si ce n'est pas le cas, ce chiffre risquerait de vite augmenter avec les commandes de Noël qui vont venir s'ajouter.

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Faa'a prête main-forte à la Cuisine centrale de Papeete

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Faa'a prête main-forte à la Cuisine centrale de Papeete
FAA'A, le 29/11/2017 - Depuis lundi, les 16 employés de la Cuisine centrale de Faa'a préparent les repas des écoles de Papeete. 2 400 repas supplémentaires sont ainsi concoctés par ces cuisiniers. Un travail supplémentaire et des quotas revus à la hausse. Mais cela ne pose aucun problème pour ces amoureux de la cuisine.

Ils préparent chaque jour près de 2 700 repas pour les établissements scolaires de Faa'a, en plus d'autres structures. Depuis lundi, les 16 employés de la Cuisine centrale de Faa'a se chargent aussi des écoles de Papeete, ce qui représente 2 400 repas supplémentaires à faire, et plus de 5 000 plats au total à réaliser.

"Lundi, c'est Papeete qui nous a donné son menu. Donc, nous avons préparé deux repas, les leurs et les nôtres. Mais depuis mardi, nous avons pris en charge les menus. Nous faisons toujours deux menus différents, parce qu'il y a des repas qui ne sont pas faits à Papeete. Il y a par exemple, le bœuf bourguignon ou le riz cantonais. Alors qu'à Faa'a, nous le faisons régulièrement. Donc, j'ai voulu le faire aussi sur Papeete, pour que les enfants découvrent d'autres saveurs", explique Edgard Tamaititahio, chef cuisinier à Faa'a.

Pour que tout parte aux alentours de 10 heures et 10h30, les plats sont préparés la veille pour une cuisson dès 2h30, le lendemain. "Ceux qui s'occupent des salades arrivent vers 5 heures ou 5h30 et ils finissent à 13 heures, au lieu de 14 heures, parce qu'ils ont beaucoup travaillé. Les cuisiniers qui démarrent à 2h30, terminent à 11 heures", assure le chef cuisinier.

Et cette réorganisation nécessite forcément des ingrédients supplémentaires. À la boucherie, par exemple, les quotas ont presque doublé. "Quotidiennement, nous utilisons 180 à 300 kg de viande, et depuis lundi, nous avons rajouté 100 kg en plus", indique Jacqueline Tahito-Terai, responsable de ce service. "Mardi, nous avons utilisé 287 kg de riz qui ont été préparés pour Papeete et Faa'a. Les dépenses sont supportées par les deux Cuisines", rajoute le chef cuisinier.

Un quatrième chauffeur-livreur est nécessaire pour livrer les repas à temps. Et depuis ce mercredi, quatre établissements scolaires de l’Église Protestante se sont rajoutés à la liste des repas à fournir pour Faa'a. Mais rassurez-vous, cela ne dérange pas du tout le personnel. "Une fois, nous avions eu à préparer 11 500 plats de mā'a tahiti", confie Edgard Tamaititahio.


Faa'a prête main-forte à la Cuisine centrale de Papeete


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Statu-quo à La Dépêche de Tahiti

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Statu-quo à La Dépêche de Tahiti
PAPEETE, le 29/11/2017 - Les négociations sont au point mort, à l'heure où nous rédigions cet article. Le patron du groupe La Dépêche de Tahiti, Dominique Auroy aurait, selon les syndicalistes, missionné sa Directrice des ressources humaines pour reprendre les discussions. Les grévistes attendent de voir les propositions qui seront faites, avant de retourner ou pas à la table des négociations.

Du côté de la Dépêche de Tahiti, les négociations sont au point mort. Mercredi matin, les grévistes ont filtré les entrées. La direction des rédactions, de son côté, regrette l'ampleur que prend ce mouvement de grève, "dont nous sommes tributaires. C'est un crève-cœur pour moi, ça fait 14 ans que je suis à la Dépêche. J'ai tout connu ici. J'ai commencé au sport, j'ai fait le service politique, j'ai été rédacteur en chef adjoint, et aujourd'hui, je suis directeur des rédactions, j'ai tout connu. Mais pas une situation aussi désagréable", déclare Bertrand Prévost, directeur des rédactions.

Pour lui, "la volonté de la CSIP est, manifestement, de pourrir la situation". Il espère que les syndicalistes accepteront de reprendre les négociations au plus vite. "Nous ne voulons plus discuter avec lui, mais avec le patron de la société", acquiesce Stanley Sanford, délégué de la CSIP.

D'ailleurs, Dominique Auroy aurait, selon les syndicalistes, missionné sa Directrice des ressources humaines pour reprendre les négociations. "Nous attendons de voir quelles seront leurs propositions, et si elles nous conviennent, nous retournerons autour de la table", indique Stanley Sanford.

En attendant, le travail continue malgré tout au sein de la rédaction de la Dépêche. "Seuls deux journalistes manquent à l'appel et deux monteurs. On a toujours ce devoir d'informer les lecteurs, et on continue sur le web. On fait un journal que l'on met en ligne, et on alimente notre site régulièrement", prévient le directeur des rédactions. Et au sujet de l'activité du prestataire au poste d'un gréviste, "c'est l'interprétation des syndicalistes, je leur laisse leur interprétation", s'est contenté de répondre Bertrand Prévost.

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Qatargate : Reynald Temarii en garde à vue

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Qatargate : Reynald Temarii en garde à vue
PAPEETE, 29 novembre 2017 - Reynald Temarii a été placé en garde à vue mercredi, dans le cadre d’une enquête menée par le parquet national financier en lien avec les conditions d’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 par la Fifa.

L’information a été révélée mercredi par nos confrères de Radio 1. Reynald Temarii, ancien vice-président de la Fifa et de la confédération océanienne de football, a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte en avril dernier par le parquet national financier pour des soupçons de "corruption privée", "association de malfaiteurs", "trafic d’influence et recel de trafic d’influence". Les investigations concernent l’attribution par la Fédération internationale de football (Fifa) des Coupes du monde 2018 et 2022, respectivement à la Russie et au Qatar.

Reynald Temarii a été suspendu en mai 2015 sur décision de la commission d'éthique de la Fifa, de "toute activité liée au football aux niveaux national et international pour une durée de huit ans" pour avoir accepté, en 2010, 305 640 euros (36,5 millions Fcfp) du Qatari Mohamed Ben Hammam afin de couvrir ses frais de procédure devant les instances disciplinaires de la Fifa.

Contacté en avril dernier, Reynald Temarii se disait "serein" : "J'ai été entendu par la DSP (Direction de la sécurité publique, à Papeete, NDLR) en 2015. J'ai remis tous les documents qui sont en ma possession et qui attestent qu'il n'y a jamais eu de corruption dans l'affaire qui me concerne", avait-il défendu. "(…) Mon discours n'a jamais changé : en aucune manière ce soutien financier (les 36,5 millions Fcfp du Qatari Mohamed Ben Hammam, NDLR) n'a été lié à une quelconque contrepartie. Je sais ce que j'ai fait !"


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Entente cordiale entre le Pays et l’Europe

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Entente cordiale entre le Pays et l’Europe
PAPEETE, le 29 novembre 2017- Le comité de suivi portant sur le rapport annuel d’exécution de la coopération entre l’Union européenne et la Polynésie française s’est réuni mercredi à la Présidence lors de la visite du nouveau chef de bureau de la Commission européenne pour les PTOM du Pacifique, Tomas Mateo-Goyet. Cette réunion qui s’est notamment tenue, en présence du Haut-commissaire, René Bidal et du vice-Président de la Polynésie française, Teva Rohfritsch, a été l’occasion de s’assurer de l’efficacité, de la qualité et de la mise en œuvre des Fonds européens de développement.
Commission européenne pour les pays et territoires d'outre-mer (PTOM) du Pacifique, Tomas Mateo-Goyet, en Polynésie soit placée sous le signe de la confiance et de l’entente plus que cordiale entre le Pays et la Commission européenne.
Ce comité est chargé du suivi des principaux programmes financés par l’Union européenne en Polynésie, à savoir les 10e et 11e Fonds européen de développement territoriaux (FED). Le 10ème FED territorial, qui s’élève à hauteur de 2,2 milliards Frs, concerne les travaux d’assainissement de la vite de Papeete qui ont été lancés hier.
Quant au 11ème FED territorial, il vient tout juste d’être signé le 24 novembre dernier à Bruxelles par le vice-président, Teva Rohfritsch et le commissaire européen pour la coopération internationale et le développement, Neven Mimica. La mise en œuvre de ce dernier programme au travers d’un appui budgétaire sectoriel témoigne de la confiance de la Commission européenne dans le système de gestion des finances publiques de la Polynésie française. Ce 11ème FED territorial d’un montant de 3,6 milliards Frs sera consacré au tourisme. «C’est un coup de pouce supplémentaire au secteur prioritaire qu’est celui du tourisme. Il est important que nous mettions maintenant en œuvre cette manne financière qui est à notre disposition dans le cadre de l’appui budgétaire», précise avec enthousiasme Teva Rohfritsch.


LA PLUS GROSSE ENVELOPPE JAMAIS DONNEE
Ce 11e FED est alloué selon la modalité de l’appui budgétaire, cela signifie que les sommes sont directement versées au Pays puis à lui, la responsabilité de débloquer les fonds et de les dépenser selon ses propres procédures avec la confiance des institutions européennes.

« C’est la plus grosse enveloppe jamais donnée à un PTOM, on atteint des records pour un territoire d’outremer de la part d’un FED. L’Union européenne est enchantée de la décision du gouvernement polynésien d’octroyer ces fonds dans le domaine du tourisme, c’est une nouveauté nous n’avions jamais financé cela dans le cadre du FED et nous en sommes fiers. Nous sommes convaincus que le secteur du tourisme ici en Polynésie est un véhicule de développement économique et nous espérons qu’il puisse apporter de la prospérité à tous Polynésiens »,
souligne Tomas Mateo-Goyet.

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L'Australie interdit des implants pelviens controversés

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L'Australie interdit des implants pelviens controversés
Sydney, Australie | AFP | jeudi 29/11/2017 - L'Australie a interdit jeudi des implants utilisés pour traiter les problèmes pelviens en invoquant les risques potentiels pour les patientes, alors qu'un fabricant affronte des recours judiciaires dans plusieurs pays au sujet des effets secondaires supposés.

Les implants, sortes de treillis ou filets synthétiques, sont mis en place lors d'une opération chirurgicale pour traiter le prolapsus génital (chute d'un organe ou d'une partie d'organe) ou l'incontinence urinaire. 
Une enquête parlementaire a été ouverte en Australie sur les éventuelles complications liées à ces implants à la suite de récits de femmes se plaignant de douleurs sévères et chroniques.
La Therapeutic Goods Administration (TGA), l'agence australienne des médicaments, a expliqué qu'elle avait évalué les implants distribués en Australie et examiné les études internationales sur le sujet. 
"La TGA estime que les bénéfices liés à l'utilisation des filets transvaginaux pour traiter le prolapsus génital ne sont pas supérieurs aux risques représentés par ces produits", a dit le gouvernement dans un communiqué.
"Les preuves scientifiques font défaut" également s'agissant du ratio risques/bénéfices dans les cas d'incontinence urinaire, ajoute le texte.
Ces produits seront interdits à partir du 4 janvier.
En Australie, plus de 700 femmes ont déposé un recours collectif contre le géant Johnson & Johnson qui fabrique de tels produits. D'après leurs avocats, jusqu'à 8.000 Australiennes seraient affectées par des effets secondaires.
La société a défendu les implants en expliquant qu'ils avaient été mis au point en consultation avec des chirurgiens et que leurs bienfaits étaient étayés par des études cliniques. 
Dans un communiqué à l'US Securities and Exchange Commission, l'organisme fédéral de contrôle des marchés financiers, l'entreprise a expliqué que 54.300 personnes avaient déposé plainte aux Etats-Unis. 
Des recours collectifs ou des plaintes individuelles, ont également été déposés dans des pays comme le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique, Israël et le Canada.

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A 3.000 m d'altitude, les Soul Flyers prennent un avion en vol

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A 3.000 m d'altitude, les Soul Flyers prennent un avion en vol
Paris, France | AFP | jeudi 30/11/2017 - Un avion qui file à 140 km/h, deux énergumènes aux idées folles, un décor digne d'un film de James Bond: Fred Fugen et Vince Reffet, alias les 'Soul Flyers', ont livré un dernier opus à couper le souffle en réussissant à entrer dans un avion en vol.

C'est ce qu'on appelle des hommes +volants+. Equipés d'une combinaison ailée, la wingsuit, ils se jettent d'une falaise ou d'un avion, c'est selon, pour quelques petites minutes de sensations extra-fortes. 
Associés depuis 15 ans, ces deux triples champions du monde de parachutisme freefly (discipline artistique de saut en chute libre) viennent de mettre en scène leur dernier rêve: entrer dans un avion en plein vol. 
Un hommage à l'inventeur de la wingsuit d'aujourd'hui, Patrick de Gayardon, qui le 29 juillet 1997 avait signé une première mondiale en sautant avec ses ailes d'un avion pour y re-entrer 1 minute plus tard.
Fred Fugen (38 ans) et Vince Reffet (33 ans) se sont préparés pendant de longs mois pour leur projet baptisé "A door in the sky", monté de concert avec RedBull pour une vidéo époustouflante de 2min22, qui a atteint 1,7 million de vues 48 heures après sa publication sur Youtube.
 

- La boule au ventre -

 
"Parmi tous les projets de notre carrière, c'est définitivement celui d'entrer dans l'avion qui a été le plus fou et le plus intense. Je n'ai jamais eu autant de stress pendant autant de mois. Les mains moites, la boule au ventre et le coeur qui bat chaque fois que tu penses au moment où tu rentres dans l'avion", raconte à l'AFP Vince Reffet.
Ces deux Savoyards se sont élancés le 13 octobre pieds joints et ailes déployées depuis le sommet de la Jungfrau, dans les Alpes suisses (4.158 m) pour rejoindre un avion avec une petite porte ouverte de 1,58 m de large pour 1,25 m de haut.
"Le danger était de taper l'encadrure de la porte d'une mauvaise manière, soit de se faire mal ou de déclencher l'ouverture du parachute", explique Fred Fugen". "Et si tu rentres un peu fort, tu peux t’assommer, tu repars en chute et là, tu ne peux pas ouvrir ton parachute".
La première tentative n'a pas été la bonne mais la seconde a été un succès. Vince Reffet est entré le premier, à 137 km/h ! Fred Fugen a suivi 14 secondes plus tard...
La vidéo est promise à un riche avenir sur les réseaux sociaux. Elle pourrait même surpasser celle qui a définitivement révélé les Soul Flyers, en 2014. Ces deux passionnés s'étaient alors lancé avec leur wingsuit de la tour la plus haute du monde, la Burj Khalifa de Dubaï (828 m). Plus de 16,5 millions de vues.
 

- 'Mission Impossible' -

 
Plus récemment, ils ont volé avec la patrouille de France, équipés de réacteurs sous leurs ailes (jetman), ceux-là mêmes que Vince Reffet avait utilisé en 2016 pour voler à côté d'un A380 en duo avec Yves Rossy, le concepteur de ces ailes à réacteur (près de 23 millions de vues).
"On aime faire des choses qui n'ont pas été faites auparavant, c'est une manière d'évoluer dans notre sport où il y a de plus en plus de monde. On est aussi dans des sports récents, qui connaissent des évolutions technologiques et ça permet aussi de penser à des choses nouvelles", souligne Fred Fugen.
Les deux potes, dont la philosophie de vie est de "se faire plaisir, minimiser les risques et ne pas se faire peur", sont des touche-à-tout, qui allient parachutisme, base jump (saut depuis un point fixe), wingsuit, speed riding (parapente à skis), parapente, etc... 
Ils ont encore quelques projets complètement dingues en tête. Et se verraient bien jouer les cascadeurs pour une superproduction d'un film d'action.
"Si on avait la possibilité de rentrer dans un avion comme on l'a fait pour un 'James Bond' ou un 'Misson impossible', ça nous brancherait vraiment. Alors si vous avez besoin de deux gars pour rentrer dans un avion, n'hésitez pas, on est chaud comme des baraques à frites", lance Vince Reffet.


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Edouard Philippe en Nouvelle-Calédonie, à un an du référendum sur l'indépendance

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Edouard Philippe en Nouvelle-Calédonie, à un an du référendum sur l'indépendance
Paris, France | AFP | jeudi 29/11/2017 - Le Premier ministre Edouard Philippe est attendu vendredi soir en Nouvelle-Calédonie, un déplacement sensible à un an d'un référendum historique sur l'indépendance, aboutissement d'un long processus de décolonisation. 

Ce premier voyage du chef de gouvernement dans cet archipel du Pacifique Sud, français depuis 1853, est l'occasion de "faire le point sur les travaux qui doivent se poursuivre" avant la tenue du référendum, prévue au plus tard en novembre 2018.
Ce déplacement intervient un mois après "un accord politique" trouvé à Paris le 2 novembre entre indépendantistes et non indépendantistes, sous la houlette d'Edouard Philippe, sur l'un des principaux points d'achoppement concernant l'organisation de cette consultation: l'inscription d'office de quelque 11.000 natifs de Nouvelle-Calédonie (7.000 de statut civil coutumier, tous Kanak, et environ 4.000 de statut civil de droit commun) sur la liste électorale spéciale du référendum.
C'est "le point de départ" pour une consultation "loyale et incontestable", s'était félicité le Premier ministre. Mais à leur retour sur le Caillou, certains indépendantistes ont critiqué l'accord, "n'excluant pas un boycott du référendum".
"C'est normal qu'il y ait des débats", a relativisé la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, qui accompagne le Premier ministre, tout comme la ministre de la Justice Nicole Belloubet et le secrétaire d'Etat Sébastien Lecornu.
Mme Girardin a souligné que le projet de loi organique issu de l'accord politique "a eu un avis à l'unanimité au Congrès, un message fort".
Dans ce territoire de 274.000 habitants où les Kanak sont minoritaires (39%), la liste électorale spéciale compte à ce jour 158.000 électeurs qui auront à se prononcer sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie. 
La question qui leur sera posée n'est pas encore formulée, et fait l'objet d'un groupe de travail que le Premier ministre va rencontrer. Ce groupe de travail doit aussi se pencher sur l'organisation de la campagne électorale et la date du référendum. 
Ce dernier point est du ressort du Congrès de Nouvelle-Calédonie jusqu'en mai, après quoi, faute de décision, le gouvernement français tranchera. 
La date du 18 novembre, qui renverrait symboliquement au 18 novembre 1984, lorsque le Kanak Eloi Machoro avait brisé une urne à la hache pour dénoncer, déjà, le processus électoral, devrait être évitée.  
 

-"garant" du processus-

 
Les violences des année 1980 entre les communautés Kanak et d'origine européenne avaient culminé le 5 mai 1988 avec l'assaut de la grotte d'Ouvéa: 19 indépendantistes et deux militaires avaient été tués. 
Elles s'étaient conclues par les accords de Matignon du 26 juin 1988, signés sous l'égide de Michel Rocard, par Jean-Marie Tjiabaou (indépendantiste) et Jacques Lafleur (non-indépendantiste), que le Premier ministre commémorera en se recueillant sur les tombes des deux hommes.
Dix ans plus tard, l'accord de Nouméa avait prévu un référendum d'autodétermination, et la possibilité, en cas de rejet de l'indépendance, de deux autres scrutins.
"L’État jouera pleinement son rôle d’acteur et de garant de ce processus", a promis Edouard Philippe lors de sa déclaration de politique générale.
Dans ce territoire où Emmanuel Macron a devancé de 5 points seulement Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, le Premier ministre s'exprimera aussi devant le congrès de Nouvelle-Calédonie mardi.
Si pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait souhaité "que la Nouvelle-Calédonie reste dans la communauté nationale", Edouard Philippe devrait se garder de se prononcer. "Le gouvernement est engagé par l'accord de Nouméa, l'enjeu c'est d'assurer l'organisation du référendum", insiste Matignon.
Il devrait rappeler la "volonté du gouvernement d'être pleinement partie prenante à la construction de l'avenir institutionnel, économique et sociétal de la Nouvelle-Calédonie" et souligner "l'acquis des 30 dernières années".
M. Philippe a prévu de visiter les trois provinces (du Nord, du Sud et des Iles Loyauté), et de rendre hommage, sur l'île de Tiga, à Kalepo Wabete, tirailleur kanak tombé au front en octobre 1918.
Dans un territoire marqué par une forte délinquance, notamment du fait d'une jeunesse en plein désarroi, le Premier ministre va aussi inaugurer un lycée à Mont-Dore, commune théâtre d'affrontements l'an dernier.
Il visitera également la mine de nickel du groupe SLN à Tiébaghi (nord) et l'usine métallurgique KNS de Vavouto, pièce maîtresse du rééquilibrage économique inscrit dans l'accord de Nouméa. 

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Un porte-conteneurs échoué "sans doute" à l'origine des pollutions aux hydrocarbures en N-Calédonie

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Un porte-conteneurs échoué
Nouméa, France | AFP | jeudi 29/11/2017 - Les hydrocarbures, retrouvées depuis une semaine sur les côtes en Nouvelle-Calédonie proviennent probablement des cales d'un porte-conteneurs, échoué sur un récif de l'archipel depuis le 12 juillet, ont indiqué jeudi les autorités.

Un peu plus de 70 kilos de boulettes d'hydrocarbures ont été ramassés sur des plages de Lifou dans l'archipel des Loyauté et d'autres ont également été découvertes les 28 et 29 novembres sur le littoral de 5 communes de la côte est de Nouvelle-Calédonie.
Le gouvernement local a activé le plan Orsec Polmar-terre (pollution marine) et des échantillons ont été envoyés à un laboratoire en Bretagne pour déterminer l'origine de cette pollution. De  fortes suspicions pèsent cependant le Kea Trader, un porte-conteneurs qui s'est encastré le 12 juillet dernier dans un récif au sud-est de Maré (Loyauté), ont indiqué l'exécutif local et l'Etat lors d'une conférence de presse.
Des moyens colossaux ont été déployés par l'armateur britannique et son assureur, avec l'appui de ceux de l'Etat, pour dépolluer le navire et l'alléger de ses conteneurs.
Le 9 octobre, une tentative de renflouement du Kea Trader, immatriculé à Malte, a été infructueuse et un mois plus tard, sous l'effet d'une forte houle ils'est brisé en deux. "La rupture a certainement permis à du fioul lourd de s'échapper", a déclaré le haut-commissaire Thierry Lataste, alors que "4 tonnes" de ce carburant dites "impompables" se trouvent encore dans les cales. 
Le navire contenait à l'origine 752 tonnes de fuel lourd et 782 conteneurs.
"Nous avons mis en demeure l'armateur et l'assureur de terminer de vider tout ce qui est à bord pour éviter une pollution supplémentaire. Il y a une centaine de conteneurs, et tous les matériels qui peuvent aller à la mer si la situation se dégrade", a également indiqué M. Lataste.
Il a précisé, qu'avant même les résultats des analyses en cours, l'armateur avait accepté de prendre en charge les opérations de dépollution, sous l'autorité du gouvernement calédonien.
Les communes concernées ont pris des arrêtés pour interdire la baignade et la pêche dans les zones impactées, en dépit d'un "risque sanitaire extrêmement faible" selon la DASS.
"Nous mettons tous les moyens pour avoir une évolution autonome de la situation", a déclaré Jean-Louis Fournier, commandant de la zone maritime, la jugeant "infiniement complexe avec ces deux morceaux de coque".

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Australie: enquête nationale sur les banques après une série de scandales

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Australie: enquête nationale sur les banques après une série de scandales
Sydney, Australie | AFP | jeudi 29/11/2017 - L'Australie a annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête nationale indépendante sur le secteur de la finance après une série de scandales dans les grandes banques du pays, parmi les plus riches du monde.

Les quatre grandes banques australiennes, qui réalisent la plupart du temps des milliards de dollars de bénéfices, sont dans la ligne de mire des pouvoirs publics à la suite d'une série d'affaires de fraude présumée aux assurances-vie ou aux prêts immobiliers.
Elles sont soupçonnées d'avoir prodigué des conseils douteux à leurs clients. Elles sont aussi accusées de violations des lois sur le blanchiment d'argent et de manipulation des taux.
Le Premier ministre Malcolm Turnbull, ancien banquier d'affaires, a longtemps opposé une fin de non recevoir aux appels de l'opposition travailliste à ouvrir une commission d'enquête royale sur le secteur bancaire. Mais face à la colère de l'opinion publique, il a dû changer son fusil d'épaule.
"Les spéculations, les campagnes visant à répandre la peur sur une enquête ou une commission royale sont la cause de perturbations et risquent de nuire à la réputation d'un système financier australien de très grande qualité", a-t-il déclaré.
"Le gouvernement a décidé d'ouvrir une commission royale pour nous assurer davantage que notre système financier fonctionne efficacement."
Les banques avaient aussi freiné des quatre fers mais dans une lettre au ministre des Finances Scott Morrison avant l'annonce du Premier ministre, les patrons de l'ANZ, de la Commonwealth, de la NAB et de Westpac ont déclaré qu'une telle enquête était dans l'intérêt national.
"Nos banques ont constamment fait valoir qu'enquêter davantage sur le secteur, y compris au moyen d'une commission royale, était injustifié", écrivent-ils. "Toutefois, il est désormais dans l'intérêt national de mettre un terme à l'incertitude politique."
La commission d'enquête, dotée d'un budget de 75 millions de dollars australiens (48 millions d'euros) se penchera sur les dysfonctionnements dans la banque, l'assurance, les services financiers et les fonds de pension. Elle se demandera aussi si les régulateurs disposent de suffisamment de moyens pour lutter contre les malversations.

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Heremoana Maamaatuaiahutapu souhaite que le fenua soit un exemple pour le monde

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Heremoana Maamaatuaiahutapu souhaite que le fenua soit un exemple pour le monde
PAPEETE, le 30 novembre 2017- Heremoana Maamaatuaiahutapu est ministre de la Culture, de l'Environnement et de l'Artisanat, de l'Energie en charge de la Promotion des langues et de la Communication au sein du gouvernement. Ce passionné des cultures polynésiennes se veut également un fervent défenseur de l’écologie. Le projet du grand Centre culturel Paofai, le classement du ‘ori tahiti à l’Unesco ou encore la transition énergétique, sont autant de dossiers qui viendront remplir l’agenda du ministre dans les mois à venir. Tahiti infos est allé à sa rencontre afin d’en savoir un peu plus.

Une partie du marae de Taputapuātea a subi des effondrements récemment. En quoi vont consister les travaux de restauration et d’aménagement ?
« Effectivement, une partie du ahu de Taputapuātea, qui avait déjà avait fait l’objet d’une restauration sommaire en 2012, s’est de nouveau effondrée. Le 24 novembre dernier, la commission du patrimoine historique, organe dont la consultation préalable est obligatoire pour des travaux sur les monuments historiques, a statué sur le lancement des premiers travaux d’aménagements, dont ceux de restauration et de consolidation. Une société spécialisée dans la restauration du patrimoine et des monuments historiques et qui a déjà travaillé sur la cathédrale de Rikitea, doit effectuer les travaux de restauration du marae d’ici février 2018.
Par ailleurs, des travaux d’aménagement vont être entrepris sur toute la zone du marae. Il s’agit de concilier le caractère sacré de ce patrimoine, datant de plus de 400 ans et la nécessité d’en faciliter sa visite. Le site sera complètement végétalisé en replantant des espèces endémiques afin de recréer la végétation telle qu’elle existait à l’époque pré européenne. Les berges du ruisseau vont être drainées et consolidées, le petit bras de mer qui existait autrefois va être recréé. Un sentier coutumier sera réalisé en pierres basaltiques formant un entonnoir, emmenant les visiteurs vers le marae avec tout le long des panneaux explicatifs. Une barrière en bois viendra clôturer la limite côté Ouest afin de sécuriser l’ensemble. Un parking est également prévu.
Un centre d’interprétation rassemblera les différents objets trouvés sur le site et un sentier de randonnée sera prévu sur les hauteurs. Des jeunes de Raiatea vont être formés pour devenir les médiateurs du site. Nous avons également le projet de réaliser une application «Taputapuātea » pour les visiteurs. L’idée est de transmettre ce patrimoine aux générations. La labellisation Unesco n’est qu’une étape, c’est une reconnaissance, mais ce n’est pas une fin en soi. C’est la reconnaissance de ce que représente Taputapuātea pour l’ensemble du monde polynésien. »

C’est un engagement de tous les pays du Pacifique
Le FIFO fête sa 15e édition cette année. Quel pourrait être le bilan du festival depuis sa création ? Qu’a-t -il apporté à la Polynésie ? A l’Océanie ?
« Après le Heiva, le Fifo est l’événement culturel le plus populaire auprès du public. L’objectif initial du Fifo était de permettre aux peuples océaniens de se revoir. Walles Kotra et moi-même, nous étions donnés trois ans pour développer ce festival, dès la première année ce fut un succès populaire. Quinze ans plus tard, il est totalement installé dans le paysage audiovisuel mondial. Il permet aux peuples océaniens de se revoir et faire connaît ce continent dans le monde entier. »

Les îles du Pacifique étaient au centre de la COP23. Que pensez-vous des travaux de cette conférence ?
« Après le succès de la COP21 à Paris il y a deux ans, le bilan des COP suivantes, de Marrakech en 2016 puis de Bonn en 2017, est en demi-teinte. Le retrait annoncé des Etats-Unis de l’Accord de Paris vient troubler le consensus mondial obtenu en 2015. Les engagements des pays riches tardent à se concrétiser. Néanmoins, je veux garder confiance. La COP23 a été présidée par les îles Fidji. Après le travail accompli lors de la COP21 par les membres du Groupe des Leaders polynésiens, mené à cette occasion par la Polynésie française, cette présidence est une chance pour notre région du monde, pour porter notre parole auprès des plus hautes instances mondiales.
Malgré notre petitesse et nos moyens d’actions limités, nous n’avons pas un discours de victimes. Nous avons un discours d’engagement et d’action, en faveur d’une meilleure coopération régionale, d’une gestion durable de nos ressources, de nos espaces et de nos espèces.
Nous devons ainsi poursuivre nos efforts, ne serait-ce que pour montrer l’exemple au reste du monde. C’est un engagement de tous les pays du Pacifique. »


Les hydrocarbures représentent encore 67,6% des énergies
En Polynésie française, le Plan de transition énergétique 2015-2030 vise principalement trois objectifs : changer de modèle énergétique, changer nos comportements et changer de modèle économique. Pensez-vous qu’il soit réalisable ?
« Le Plan de transition énergétique est ambitieux mais réalisable. On a pris un peu de retard, mais on fait partie des bons élèves dans la région. Nous avons déjà engagé 40% des actions, les deux premières années ont été consacrées à des prérequis règlementaires.
La transition énergétique est également dépendante des porteurs de projets privés. Il faut les inciter à venir favoriser la concurrence.
En 2016, la part des hydrocarbures dans la production d’électricité en Polynésie reste certes majoritaire (67,6%), mais diminue peu à peu, au profit de l’hydroélectricité et du solaire.
Enfin, les comportements des populations évoluent, mais c’est un travail de sensibilisation permanent. »

Quelles vont être les grandes mesures prises par le gouvernement en matière d’énergie renouvelables ? Des incitations financières sont-elles prises pour le développement d’installation d’hydroélectricité, de panneaux photovoltaïques ?
« Le taux d’ensoleillement de notre pays est très élevé. Nous allons privilégier le solaire pour les particuliers, par rapport à d’autres solutions moins pratiques.
Après la défiscalisation des voitures hybrides et électriques, le gouvernement a pris de nouvelles mesures en octobre dernier mettant en place un dispositif d’aide aux particuliers pour l’installation d’unité de production d’énergie photovoltaïque.
Si l’installation sollicitée est connectée au réseau, l’aide s’élève à 100 000 francs dans la limite de 75% du montant de l’installation. Si l’installation est réalisée en site isolé, le montant est proportionnel au montant de l’investissement pour un montant maximum de 600 000 Francs.
Pour les entreprises, ce n’est pas un problème de rentabilité financière, car il est déjà rentable d’installer des panneaux. La question est celle de la stabilité du réseau et du placement des énergies. On réfléchit actuellement à la question de l’unité de stockage, car sinon l’énergie produite en surplus est perdue. Plusieurs sociétés sont intéressées. Nous sommes sur des sommes allant de 700 millions à 1,4 milliard et il faut trouver le foncier pour l’installer.
J’aimerais que cela se fasse assez rapidement. Cette unité est primordiale.
Plusieurs projets d’envergure sont également étudiés notamment en matière l’hydroélectricité, mais à condition de respecter les habitants des vallées et l’environnement. A noter également d’autres pistes intéressantes portant sur la valorisation du biogaz des Centres d’enfouissement techniques, sur une centrale photovoltaïque sur certains terrains domaniaux non-constructibles (à l’étude), sur une centrales hybride dans les îles (12 projets à l’étude) ou encore sur les énergies marines. Je tiens à souligner que le Pays ne mettra aucun financement. Ils devront entièrement être portés par le privé en raison des expériences malheureuses du passé. »

Un dispositif Sea Water Air Conditing (Swac) va être utilisé à l’hôpital du Taone et permettre de réduire considérablement la consommation électrique liée à la climatisation. D’autres projets sont-ils à l’étude ?
« Le Swac n’est intéressant que pour un besoin très important de froid en eau glacée. Il s’applique très bien pour un bâtiment comme l’hôpital, mais on ne peut pas généraliser la technologie sauf à reconstruire des ensembles entiers de bâtiments.
Par contre, il pourrait être intéressant dans une nouvelle grande infrastructure comme le Tahiti Village, à condition qu’il soit pris en considération dès la conception du projet. »

Face à la montée des eaux notamment dans les atolls, quelles mesures peuvent être prises par les pouvoirs publics ?
« Malheureusement, le gouvernement ne peut pas décréter la fin de la montée des eaux. Ce que je veux dire par là, c’est que nous devons nous préparer et nous adapter aux changements climatiques.
Mais, sans tomber dans le fatalisme et le catastrophisme. J’ai en même temps beaucoup d’espoir, car les enjeux du changement climatique sont également des opportunités pour l’ensemble des Polynésiens.
Malgré les pollutions et les problèmes, contre lesquels nous devons lutter tous les jours, nous constatons également que nos îles restent en bonne santé relative. Je ne dis pas que tout va bien. Je dis que nous avons encore des possibilités.
Et je parlais tantôt d’être un exemple pour le monde. Nous le sommes déjà avec notre sanctuaire des mammifères marins, le plus grand du monde ; notre Réserve de biosphère à Fakarava, la plus grande avec plus de 19 000 km². Dans la Réserve de biosphère, nous travaillons avec les populations pour déterminer avec elles les règles de bonne conduite et de bon usage des espaces. Cela prend du temps. Mais ça marche.
Nous devons travailler ensemble pour que nos îles conservent cette capacité de résilience, pour pouvoir s’adapter aux changements annoncés. Cela passe par une gestion durable de nos ressources et de nos espaces. Cela passe également par la préservation de nos espèces.»


« On entend tout et son contraire à propos du projet d’île flottante »
Le projet d’île flottante fait toujours polémique parmi la population. Quelles seraient les conditions que vous imposerez à l’investisseur afin d’éviter d’avoir un cadavre d’îles flottantes au milieu du lagon ?
« Il faut savoir, et j’insiste là-dessus, que le projet d’île flottante n’est encore qu’au stade de projet. Rien n’est encore décidé et je n’ai pas encore vu de plan définitif.
On entend beaucoup de choses à propos de ce projet : tout et son contraire. Pour ma part, j’attends que les promoteurs présentent dans le détail le projet envisagé pour pouvoir me prononcer. Mais je serai très vigilant quant aux impacts potentiels. »


De nombreuses campagnes ont lieu actuellement pour sensibiliser la population à faire attention aux déchets. Quelles sont leurs impacts ? Le compost est un moyen facile et peu coûteux de réduire les déchets des familles ? Des mesures d’aides pourraient-elles être envisagées pour aider les familles à s’en procurer ?
« Effectivement, c’est une question très importante pour moi. Vous avez peut-être vu dernièrement une photo que j’ai partagée sur mon profil dans lequel je dénonçais l’incivisme de certaines personnes cinq jours seulement après le ramassage effectué par les Eco-Warriors. Je tiens à dire ma tristesse en voyant ça et ma colère ! Cela ne restera pas sans conséquences pour les pollueurs.
Pour ce qui concerne le compost, c’est une piste que nous devons envisager effectivement, avec les communes qui, je le rappelle, sont compétentes en matière de gestion des déchets ménagers et des déchets verts. Des communes ont déjà mis en place des unités (Bora Bora, Taputapuatea, etc.).
Je tiens à rendre hommage justement à l’ensemble des équipes des communes, à celles de Fenua Ma et de la Communauté de communes Havai, qui travaillent tous les jours pour que nos communes soient propres. D’ailleurs, Fenua Ma, en collaboration avec l’Ademe a réalisé un petit guide polynésien du compostage domestique. Le composte commence à bien se développer.
Nous devons les aider en respectant nos espaces de vie, de loisirs, notre fenua tout simplement.
Nous accompagnons financièrement les communes dans la mesure de nos possibilités juridiques. Par exemple, nous prenons en charge financièrement le rapatriement sur Papeete des déchets dangereux des îles éloignées ou encore nous accompagnons les projets d’investissement des communes dans le cadre du contrat de projets. »

Ré-enraciner et préserver le ‘ori tahiti


Quel est l’avancement du projet de classement du ‘ori tahiti au patrimoine culturel immatériel de de l'Unesco ?
« Les démarches de classement au patrimoine immatériel sont généralement faites dans le but de faire connaître ce patrimoine. Concernant le ‘ori tahiti, cela n’est pas le cas, car il est déjà mondialement connu.
Nous sommes davantage dans une démarche de ré-enracinement et de préservation, car le ‘ori tahiti se développe à travers le monde et nous souhaitons que Tahiti continue d’édicter les règles.
Le 26 octobre dernier, une première étape a été franchie avec son inscription au patrimoine français. Le dossier a été unanimement salué par la commission du patrimoine français. Nos équipes ont fourni un travail exceptionnel. Il faut maintenant préparer un dossier plus étoffé pour mars 2018. Il sera ensuite du ressort de la ministre de la Culture de choisir le dossier qu’elle présentera à l’Unesco pour la France et qui sera examiné en 2019. Le ‘ori tahiti serait en concurrence avec trois autres dossiers français ».

Un bâtiment symbolisant un arbre ou un livre ouvert pour le futur Centre culturel Paofai

Le projet du Centre culturel Paofai semble sur de bons rails. Il sera réparti sur deux lieux : sur le site de la Maison de la Culture et à Vaiami-îlot Paofai. Qu’en est-il ?
« Les travaux du Pôle médiathèque, activité culturelle et exposition artistique devraient débuter fin 2018 sur l’îlot Paofai. Le projet retenu, parmi de nombreuses candidatures, est celui de l’équipe Parc architectes. Le design du bâtiment représentera un arbre ou un livre ouvert selon l’interprétation que l’on en fait. Des motifs pourront être projetés sur la façade. Les volumes intérieurs modulables permettront d’optimiser l’espace afin d’accueillir expositions et artistes.
Le grand parvis s’alignant le long de l’ancien hôpital Vaiami nous amène à repenser l’aménagement de toute cette zone située au cœur même de Papeete. Pourquoi ne pas fermer la route, très peu utilisée, entre la médiathèque et Vaiami et en faire une coulée verte ? Une liaison avec le parc pourrait être également pertinente ? Un parking de 4000 places en silo est également prévu.
Par ailleurs, nous avons déjà anticipé le transfert des collections des bibliothèques.
Concernant, le Pôle spectacle vivant situé sur l’actuelle Maison de la Culture, nous travaillons encore avec le cabinet de programmistes afin de déterminer exactement ce que l’on souhaite.
Une réflexion se pose également sur la scène de To’ata. Doit-elle être intégrée au projet ? Sous quelle forme ? Doit-elle être couverte, fermée ? Tout cela doit être pensé en gardant à l’esprit que la scène de To’ata a été initialement créée pour recevoir le Heiva. »

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