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Journée « Sport-armées-jeunesse » sur le DA 190

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Journée « Sport-armées-jeunesse » sur le DA 190
PAPEETE, le 22 novembre 2017 - Ce mardi 21 novembre 2017, dans le cadre de la 13ème édition des journées « sport-armées-jeunesse », le Détachement air 190 de Faa’a a accueilli une soixantaine d'élèves des classes de 3ème et 5 accompagnateurs du collège Notre Dame des Anges de Faa'a.

Instituées en 2003 et élargies en 2014, ces journées nationales visent à ce que chaque unité puisse organiser une activité, même modeste, permettant la rencontre avec des militaires, incluant une rencontre sportive, une présentation de l’unité et de ses missions, équipements et installations, avec comme préoccupation l’attractivité de la défense, de ses armées et services.

C'est donc autour d’activités sportives et d'une visite que ce rendez-vous annuel national s'est déroulé sur la partie militaire de l'aéroport. Après l'accueil et la présentation du Détachement air 190 par son commandant, le lieutenant-colonel Séverin Fourcade, les élèves ont été divisés en deux groupes pour suivre les deux ateliers proposés. Les jeunes collégiens ont ainsi été pris en charge par le moniteur de sport qui leur a proposé une séance de "crossfit", basée sur de petits exercices proches de l'entraînement des militaires qui partent en opération extérieure.



Vocation
Journée « Sport-armées-jeunesse » sur le DA 190
Après avoir enchaîné ces mouvements musculaires, les jeunes ont eu l'opportunité de découvrir un CASA de l’Escadron de transport 00.082 "Maine", et découvrir ainsi quelques facettes méconnues des Forces armées en Polynésie française, mais également les carrières diverses et variées que propose l'armée de l'air.

Enchantés par cette visite, les élèves ont ensuite reçu un diplôme attestant de leur participation à cette journée, qui restera pour eux comme pour les aviateurs une belle rencontre, et suscitera peut-être quelques vocations.

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Hôpital du Taaone : la chapelle œcuménique Te Aroha livrée mi-décembre

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Hôpital du Taaone : la chapelle œcuménique Te Aroha livrée mi-décembre
PIRAE, 22 novembre 20174 - Le Président Edouard Fritch s’est rendu, mardi après-midi, au Centre hospitalier de Taaone, afin de visiter la Chapelle œcuménique Te Aroha, dont le chantier est en cours de finition. La visite a eu lieu en présence de la direction de l’hôpital et des techniciens en charge du suivi de cette construction.

L’inauguration de la chapelle, réalisée sur le site de l’hôpital de Taaone, est prévue pour le 16 décembre. A cet effet, le président a rassemblé les cinq confessions religieuses, protestante, catholique, sanito, adventiste et pentecôtiste, pour d’une part s’assurer que l’ouvrage sera bien livré dans les délais et aussi pour organiser la cérémonie d’inauguration de cette chapelle tant attendue depuis neuf ans.

Cette visite a également été l’occasion d’évoquer les derniers éléments d’embellissement et d’équipement de la Chapelle et de son jardin. L’ensemble des parties prenantes, à savoir les cinq confessions religieuses et les autorités du Pays, ont en outre approuvé l’idée de rendre hommage au diacre Rémy Anania, récemment décédé et qui s’était beaucoup investi pour l’existence de cette chapelle. La Chapelle Te Aroha servira aux malades et à leurs familles pour prier et se retrouver dans ce lieu de paix, de soutien moral et de réconfort.

Hôpital du Taaone : la chapelle œcuménique Te Aroha livrée mi-décembre

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Près d'une tonne de déchets récoltés pour l'opération "A poihere ia Papeete"

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Près d'une tonne de déchets récoltés pour l'opération
PAPEETE, le 22/11/2017 - C'est la première fois que La Polynésienne des eaux organise cette opération de nettoyage dans la capitale. Une soixantaine de personnes ont sillonné les coins de Fariipiti. À la fin de l'opération, près d'une tonne de déchets ont été récoltés, dont 60 batteries.

Une soixantaine de personnes ont arpenté, mardi, les différents coins de Fariipiti pour ramasser les différents déchets trouvés en bord de route.

Cette opération est la première du genre pour La Polynésienne des eaux. Elle a été mise en place dans le cadre de la semaine européenne de la réduction des déchets. L'objectif est de sensibiliser les habitants à la propreté de leur quartier.

Durant le ramassage des déchets, les participants ont trié les déchets verts, les déchets recyclables et non recyclables. "Pour les encombrants, un camion était également présent sur la zone", indique le communiqué de La Polynésienne des eaux.

À la fin de la matinée, près d'une tonne de déchets ont été récoltés dont 60 batteries. Une aubaine pour les organisateurs qui pensent déjà à réitérer cette opération dans d'autres quartiers de la capitale.

"La Polynésienne des eaux s’engage depuis plusieurs années dans la protection de l’environnement et la préservation des littoraux et des rivières. Cette nouvelle initiative s’inscrit dans cette démarche en limitant notamment la pollution provenant des terres", conclut le communiqué.

Près d'une tonne de déchets récoltés pour l'opération
Ariitai
Habitant du quartier de Fariipiti

"Il faut mieux consommer"


Ariitai a grandi dans ce quartier. Aujourd'hui, il est sans domicile fixe, et il estime que cette opération est nécessaire. "J’espère ramasser un maximum de déchets", a-t-il confié à La Polynésienne des eaux, avant d’ajouter : "Nous polluons trop la nature, la terre, la mer. Il faudrait surtout moins consommer de boîtes de conserve ou de cannettes. Revenir à ce que nous faisions autrefois en brûlant nos déchets qui étaient sans emballages".


Près d'une tonne de déchets récoltés pour l'opération

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Le Président à l’écoute de l’Union des Femmes Francophones d’Océanie

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Le Président à l’écoute de l’Union des Femmes Francophones d’Océanie
PAPEETE, le 22 novembre 2017 - Ce mardi après-midi, l’Union des Femmes Francophones d’Océanie (UFFO) a rencontré le Président Edouard Fritch et la ministre du Travail, Tea Frogier, à la Présidence. La délégation de l’UFFO - Polynésie était composée de sa présidente, Irmine Tehei, et de quelques-unes de ses membres, Armelle Merceron, Eliane Tevahitua et Naumi Parau.

Après avoir rappelé l’origine de leur mouvement créé ces dernières années, lequel vise à représenter les femmes francophones dans un environnement au sein du Pacifique majoritairement anglophone, les représentantes de l’UFFO ont décrit leurs actions en faveur de l’égalité des sexes, de la lutte contre les discriminations et des violences intrafamiliales. Elles ont, ensuite, présenté un compte rendu synthétique de leur participation à la 13ème conférence régionale et à la sixième conférence des ministres de la condition féminine qui ont eu lieu à Fidji en octobre dernier.

Elles ont informé le Président que les organismes régionaux en charge de l’organisation de ces rencontres, comme le secrétariat de la Communauté du Pacifique seraient favorables à une nouvelle édition de ces rencontres en Polynésie française dans 3 ans.

Elles ont également manifesté le souhait que la délégation à la famille et à la condition féminine puisse se renforcer et continuer de les assister en favorisant la coordination entre toutes les associations œuvrant en faveur de l’égalité des hommes et des femmes. Dans cette optique égalitaire, elles ont souligné que le rôle des hommes devait faire l’objet d’un intérêt égal. C’est ainsi qu’elles ont proposé la mise en place de politiques et de programmes sexospécifiques, qui prennent en compte les différences entre les hommes et les femmes.

Le Président les a assurées de son soutien, notamment en faveur de l’organisation de la prochaine rencontre triennale des organisations régionales en Polynésie française. Il a également rappelé que son action en faveur de la condition féminine ne pouvait se détacher d’une réflexion plus générale sur le rôle des parents, hommes et femmes, vis-à-vis de l’enfance. Raison pour laquelle il a voulu élargir les missions de la délégation féminine à une mission plus globale axée sur la famille.

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Bora Bora : le centre de compostage, unité essentielle pour la commune

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Bora Bora : le centre de compostage, unité essentielle pour la commune
BORA BORA, le 22/11/2017 - Dans un communiqué, la municipalité dresse son bilan, un an après avoir récupéré en régie le centre de compostage des déchets verts. Et "les résultats sont plutôt satisfaisants". Plusieurs rencontres ont eu lieu auprès des habitants pour les sensibiliser au tri des déchets.

Cela fait un an que la commune de Bora Bora a repris en régie le centre de compostage. Dans le cadre de la semaine européenne de la réduction des déchets, la municipalité souhaite dresser le bilan de ses actions.

Durant plusieurs mois, des opérations de sensibilisation ont été menées auprès des habitants afin qu'ils comprennent de l'importance à trier leurs déchets. Aujourd'hui, selon la mairie, 90 % des foyers ont compris le message.

Le maire estime que ce centre de compostage est une "unité essentielle" pour gérer au mieux les déchets.

Toujours selon la mairie, "le centre produit, actuellement, 25m3 par mois et près de 700 sacs ont été vendus depuis la réouverture."

"Les informations pratiques de la vente : le sac de 50L est à 1000xpf, le vrac à 10000xpf et le bigbag à 15000xpf. Les bons sont à régler à la régie de la Mairie et les sacs à récupérer au centre situé à Povai devant Vaitehi. Plus d’informations auprès du service Environnement au 40 605 800", indique la municipalité.

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Hommage aux pères fondateurs du Conservatoire artistique

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Hommage aux pères fondateurs du Conservatoire artistique
PAPEETE, 22 novembre 2017 - Le Paepae et de la salle polyvalente baptisés en mémoire des deux pères fondateurs du Conservatoire artistique de la Polynésie française (CAPF), Maco Tevane et Claude Malric, ont été inaugurés mardi soir, en présence d'Edouard Fritch etdu ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu.

Le CAPF, Te Fare Upa Rau, a ouvert ses portes le 5 septembre 1979 sous le nom de Conservatoire artistique territorial, et accueillait déjà 314 élèves à sa première année d’exercice. Sa création est née de la rencontre entre deux hommes passionnés : Maco Tevane, à l'époque conseiller du Gouvernement en charge de la Culture, et Claude Malric, qui sera le premier directeur de l'école, et ce jusqu'en 1984. Trente-huit ans après cette première rentrée, le CAPF compte désormais, en 2017, plus de 1900 élèves répartis dans quatre sections principales - arts traditionnels, arts classiques, arts visuels, arts dramatiques - avec également deux nouveaux départements, le département Jazz et le département Musiques actuelles.

Afin d'honorer la mémoire de ses pères fondateurs, le directeur de l'établissement, Fabien Dinard, a proposé de consacrer deux espaces portant leurs noms dont un Paepae, une scène à ciel ouvert qui porte le nom de "Paepae a Tevane", et un second espace, situé face à l'entrée principale, récemment rénové et insonorisé, qui porte le nom de "Salle polyvalente Claude Malric".

Maco Tevane, père de l’actuel ministre de la Culture, était un homme de lettres et de théâtre qui savait utiliser la scène pour exprimer son talent et donner vie à ses personnages. Le Paepae a Tevane correspond donc à l’expression de sa personnalité hors du commun. Quant à Claude Malric, la salle qui porte désormais son nom, rend hommage à son engagement pour que le projet de Conservatoire puisse voir le jour.

La Polynésie a toujours été une terre où l'amour et la pratique de la musique coulent de source et, dans ce contexte, le CAPF a donc pour mission d’enseigner et de transmettre la passion de la culture au plus grand nombre, notamment auprès des plus jeunes. La plaque du « Paepae a Tevane » a été dévoilée lors de la soirée et, lors de cette cérémonie d’inauguration, un orero était également prévu pour évoquer l'histoire du Conservatoire.

Hommage aux pères fondateurs du Conservatoire artistique

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Triathlon – Tri nature de Moorea : Cédric Wane encore premier

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Dimanche matin, les triathlètes avaient rendez-vous sur l’île sœur pour participer au triathlon nature de Moorea. Organisé dans le cadre somptueux du Hilton de Moorea, ce triathlon est le dernier de la saison. Au total, il a réuni plus d’une centaine d’athlètes dont 70 participants alignés en individuel.
Triathlon – Tri nature de Moorea : Cédric Wane encore premier
Le club de Moorea natation, qui veut promouvoir la discipline du « triple effort », a souhaité rendre l’événement accessible au plus grand nombre. Au programme : un championnat de Polynésie de triathlon courtes distances (XS) mais aussi un triathlon XS dédié aux non licenciés, aux scolaires, aux entreprises ou encore aux équipes.
 
Sur la course phare, après 400 mètres de natation, 10 km de vélo et 2.5 km de course à pied, Cédric Wane s’est imposé en 33’18’’. Pierre Marion et Thomas Loreille s’octroient respectivement la deuxième et la troisième place en bouclant le parcours en 35’12’’ et 35’59’’.
 
Chez les femmes, c’est la fille de Pierre Marion, Lucie qui s’impose en 42’03’’ suivie de Kiara Armour-Lazzari 44’53’’et Jeanne Le Cam 45’30’’.
 
En entreprise, c’est le team HTT qui s’impose en 43’52’’ tandis qu’en équipe, c’est le trio Dushan, Lewis et Raitupu qui se classe premier. Lors de ce dernier triathlon, les organisateurs ont également proposé un aquathlon, pour le plus grand plaisir des enfants. Sport Tahiti

Triathlon – Tri nature de Moorea : Cédric Wane encore premier

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Natation - Interclubs à Pater : Le CNP à la première place

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Natation - Interclubs à Pater : Le CNP à la première place
130 nageurs se sont donnés rendez vous ce dernier week end à la piscine de Pater pour s’affronter durant les interclubs toutes catégories. Les classements sont les suivants :
 
Chez les garçons :
   
Chez les filles :
 
  • 1ère CNP : 12 240 pts
  • 2ème IMUA 12 048 pts
  • 3ème OLP : 10 694 pts
 
Au classement combiné dames et messieurs, le CNP passe devant et remporte cette édition 2017. TM / Sport Tahiti

Natation - Interclubs à Pater : Le CNP à la première place

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Taekwondo – Tournoi de Paris : Les Tahitiens n’ont pas démérité

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Taekwondo – Tournoi de Paris : Les Tahitiens n’ont pas démérité
Les 18 et 19 novembre se déroulait le 13e Tournoi International de Paris 2017, au Stade Pierre de Coubertin. Nos trois tahitiens Tuarai Hery, Waldeck Defaix et Anne-Caroline Graffe ont défendu les couleurs du Fenua jusqu’en quart et en demi-finale du tournoi.
 
Tuarai Hery concourait en + 87 kg, Waldeck Defaix en – 87 kg chez les hommes, tandis qu’Anne-Caroline Graffe était en + 73 kg chez les femmes. Notre championne s’inclinera face à la britannique Slavin, qui termine à la première place, décrochant ainsi une belle 3e place. TM / Sport Tahiti
 
Parole à Tuarai Hery :
 
« Le Tournoi International de Paris s’est achevé aux environs de 22h dimanche. Au premier tour, je fais face à un allemand, j’ai gagné sur le score de 6-2. C’est alors que les choses plus sérieuses commencent pour moi. »
 
« Mon premier challenge était de passer l’Ivoirien qui a été vice champion du monde il y a deux ans, le second, de prendre ma revanche en demi-finale contre le Nigérian, actuel champion du monde et vice champion olympique à Rio, pour finir en finale, face à la Grande Bretagne, vice champion du monde. »
 
« Hélas, je perds directement en quart de finale, 14-5 contre la Côte d’Ivoire. Il y avait du niveau, beaucoup de « gros poissons » étaient présents. C’était tout de même encore une belle expérience qui ne me sera que bénéfique pour la suite. »
 
« J’aimerai remercier notre compagnie aérienne locale, Air Tahiti Nui , grâce à qui j’ai pu participer à mon premier Tournoi International. Teva Import pour le nouveau matos, Jean Louis BADERT mon coach Herbalife, The Gym Tahiti et spécialement mon préparateur physique Jerry  YEUNG ainsi que mon club Taekwondo Tamarii Punaruu  et mon coach Taiau Gatien qui malheureusement n’a pas pu être présent. »
 
« Je voudrai également remercier Loïc Lubin pour mon coaching lors de la compétition, ainsi que mes supporters présents ; Raihau Chin, Anne-Caroline Graffe, Audrey Vognin et Waldeck Defaix. Et enfin, merci à toutes les personnes qui me soutiennent à travers les réseaux sociaux, toute ma famille et ma belle famille. Merci ma chérie d’être toujours présente, et un merci particulier à mes parents sans qui je n’en serais pas là. »

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Natation - Texas : Première place, meilleur temps pour Rahiti De Devos

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Rahiti De Vos participait ce week-end, avec son Université de l’Utah, au « Art Adamson Invitational », un meeting de natation qui a lieu à College Station dans l’état du Texas (Etats-Unis), et qui réunit chaque année une douzaine d’universités américaines de division 1.
Natation - Texas : Première place, meilleur temps pour Rahiti De Devos
C’est sur sa distance de prédilection, le « 500 yards » nage libre (environ 457m) que Rahiti s’est distingué en réalisant le 1er temps des séries du matin en 4’23’’09, puis en menant la finale A de bout en bout pour finir 1er avec un magnifique chrono : 4’16’’81.
 
Il améliore son meilleur temps personnel de quatre secondes et cette performance lui permet d’envisager une qualification pour la phase finale des championnats US « NCAA » qui auront lieu fin mars à Minneapolis (Minnesota).
 
Le nageur du Cercle des Nageurs de Polynésie a également participé au « 200 yards » nage libre où il se classe 7e de la finale A et au « 200 yards » papillon où il se classe 1er de la finale B.
 
Rahiti passera une dizaine de jours à Tahiti pour les fêtes de Noël. Il en profitera pour s’entrainer et il participera aux championnats « Q1 » du 15 au 17 décembre à la piscine de Tipaerui, une compétition qualificative pour les championnats de France « 50m » 2018.
 
Il se rendra ensuite en fin décembre en Floride pour un stage d’une dizaine de jours avec son université avant ses prochaines grandes échéances que sont les championnats de conférence « Pac-12 » début mars à Seattle. TM / Sport Tahiti

Natation - Texas : Première place, meilleur temps pour Rahiti De Devos

Natation - Texas : Première place, meilleur temps pour Rahiti De Devos

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Un forum des énergies au collège Notre Dame des Anges

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Un forum des énergies au collège Notre Dame des Anges
FAA'A, le 22/11/2017 - C'est la 1ère édition de ces rencontres entre professionnels et collégiens. Des stands sont proposés par des enseignants et des entreprises spécialisées dans le domaine. Les collégiens ont aussi découvert les formations continues proposées par le lycée professionnel Saint-Joseph.

Ce forum a été inauguré, ce mercredi, par le 1er et 4ème adjoint au maire de Faa'a, Robert Maker et Victoire Laurent et la conseillère municipal Teura Tarahu-Atuahiva.

Tāvana Victoire Laurent a rappelé qu’elle a été elle-même une élève de NDA. Elle a remercié toute l’équipe et la direction du collège pour l’organisation de cet évènement. C’est une belle opportunité pour les élèves de repérer les différentes formes d’énergies.

Des stands sont proposés par des enseignants et des entreprises spécialisées dans le domaine. Les collégiens ont aussi découvert les formations continues proposées par le lycée professionnel Saint-Joseph.

Ce forum a mis l’accent sur plusieurs aspects majeurs liés à la transition énergétique et au respect à l’environnement.

Cette première édition est dédiée aux 660 élèves de l’établissement dans le but de les sensibiliser sur le programme Eco Collège.

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Le PGEM révisé de Moorea bientôt présenté à la population

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Le PGEM révisé de Moorea bientôt présenté à la population
PAPEETE, 22 novembre 2017 - Le projet de révision du PGEM de Moorea donnera lieu à une enquête publique, mi-2018. Le Comité Local d’Aménagement du Territoire s’est réuni mardi, afin d’acter le lancement en phase de concertation publique.

L’objectif est d’assouplir les dispositions du Plan de gestion de l’espace maritime (PGEM) de 2004, sans mettre en cause son esprit. Le PGEM de Moorea est reconnu comme un instrument emblématique pour une gestion durable intégrée. Malgré des acquis non négligeables, il fait face à des critiques parfois virulentes. Un processus de révision est entamé depuis 2014. C’est dans ce cadre que des réunions sont régulièrement organisées depuis 2016 entre techniciens, élus et représentants des riverains, réunis au sein du Comité local d’aménagement territorial (CAT).

L’ensemble des parties prenantes, les élus communaux, les services techniques de la commune et du Pays, les diverses associations locales des chambres d’agriculture et de la Pêche, ainsi que le Port de Papeete, se sont réunis mardi à la Présidence, afin d’acter le travail effectué par la commune et le service de l’Urbanisme et de l’Aménagement depuis trois ans, pour la refonte du PGEM.

Jean-Christophe Bouissou, ministre en charge de l’Aménagement, qui présidait cette réunion du CAT, a félicité la commune de Moorea, qui a su être un précurseur dans le domaine de la bonne gestion de cet espace maritime que représentent nos lagons, un lieu public par excellence où le respect des uns et des autres est primordial, dans un souci de développement et de préservation du milieu naturel.

En dépit de ce projet de révision, les objectifs principaux du PGEM demeurent principalement : l’utilisation rationnelle et la valorisation des ressources et de l’espace maritime ; la gestion des conflits d’utilisation de l’espace maritime ; le contrôle des pollutions et des dégradations du milieu marin ; la protection des écosystèmes marins et des espèces menacées.

Toutefois, des améliorations sont nécessaires en termes d’effectivité, de gouvernance, d’appropriation de l’outil par la population et de moyens de mis en œuvre (humains et financiers).

Il est apparu que le zonage et les règles établis il y a plus de 10 ans devaient évoluer. En effet, les pressions sur le lagon se sont intensifiées et diversifiées en raison de la croissance démographique, de la densification de l’urbanisation côtière, de l’évolution des modes de vie et de l’augmentation et de l’apparition de nouvelles activités lagonaires.

Aussi, la révision proposée par la commune repose sur une large concertation avec des usagers représentatifs du lagon (comité de pêche, comité du tourisme, etc.). Elle permet de favoriser leur implication dans la co-construction de ce plan de gestion et de faciliter la mise en œuvre des politiques publiques à Moorea. Elle vise un projet de gestion à long terme pour le lagon de Moorea. Celui-ci se veut élaboré par la population et pour la population. Il devra être décliné de manière opérationnelle en plan d’actions. Cette réflexion participative a également permis l’identification d’objectifs communs que la population de Moorea et les différents acteurs souhaitent atteindre d’ici 10 à 15 ans (valorisation du patrimoine culturel, préservation du littoral, des espèces et des paysages, sécurité, accès à la mer, activités nautiques durables, pêche durable et équitable, etc). Elle propose une meilleure mise en cohérence des règles du PGEM avec les réglementations du Pays : le rapport de présentation du PGEM révisé a été purgé de ses règles de polices qui relèvent de la compétence du Pays ; la mise en place d’un cadre d’action plus lisible pour les différents services administratifs du Pays, qui demeurent compétents pour édicter les réglementations mettant en œuvre les orientations prévues par le PGEM. Ce projet de révision propose enfin un projet de gouvernance améliorée, grâce à la clarification du rôle du comité permanent ainsi qu’au renforcement du rôle de la commune dans la gestion afin de garantir une plus grande effectivité de l’outil.

Le Comité Local d’Aménagement du Territoire ayant validé dans ces grandes lignes mardi, ce projet de révision, doit à présent être soumis à une enquête publique pour une plus large concertation auprès de l’ensemble de la population et des institutions. Cette enquête publique sera ouverte après les élections territoriales de mai 2018, a indiqué Jean-Christophe Bouissou, mardi à l’issue de la réunion.

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Blues Hôtel, un rendez-vous pour tous les amoureux du blues

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Blues Hôtel, un rendez-vous pour tous les amoureux du blues
PAPEETE, le 22 novembre 2017 - Voici venue la traditionnelle "rencontre blues" du fenua. Une rencontre attendue par les spectateurs comme par les artistes qui se plaisent à évoluer dans ce qui est devenu une petite communauté. Celle des amateurs de blues venus jouer à Tahiti et des joueurs de blues de Tahiti. Cette année Rose-Mary & The Ride et Awek se relaieront sur les planches après Mimifé et Félix Vilchez.

"Il nous manquait Tahiti", s’amusent les membres du groupe Awek qui ont déjà parcouru le monde avec leur voix, leur guitare, leur basse, leur batterie et leur harmonica. Ils affirment "avoir de la chance de pouvoir jouer en Polynésie", de "pouvoir vivre des expériences ici", de faire "de belles rencontres" car tout cela contribue à l’histoire de leur groupe.

"On est là pour vivre une expérience", indiquent-ils à l’unisson. Ils sont là pour recevoir des sons différents, "la musique polynésienne est une musique de racine, comme le blues, une musique que tout le monde a déjà entendu au moins une fois dans vie" et pour donner les sons qu’ils connaissent. Des sons "à la base de toutes les musiques d’aujourd’hui". En exemple, ils citent le hip-hop "que tous les jeunes écoutent" et qui "s’inspire très largement du blues". Aussi pensent-ils trouver un écho en Polynésie auprès des connaisseurs de leur style de musique mais aussi auprès des néophytes du genre.

Ce groupe, Awek, a 23 ans d’âge. Il s’est formé à Toulouse en 1995. Il joue un blues "classique". Un blues typique des années 1940, 1950. Avec le recul, Awek constate que de plus en plus d’adeptes se mettent au blues. "La scène est énorme et s’élargit avec des artistes qui restent classiques et d’autres qui sont plus disons, borderline. Comme Mary-rose & The Ride."

Un tout nouveau duo

Marie-Rose & The Ride est un duo qui vient tout juste de voir le jour. "Notre première date c’était le 1er décembre 2015 !". Le duo se dit "issu du blues et du rock". Il ajoute "suivre une autre voie", celle de la soul. "Une musique qui nous fait vibrer l’un et l’autre", indique Pauline, la chanteuse à la voix chaude et puissante. À se côté, le guitariste Vincent ajoute : "On n’était pas né que’wek tournait déjà. On est là, sans trop y croire, à regarder et à apprendre".

De leur expérience, ils saisissent les odeurs, les couleurs, les saveurs, "cette humidité qui vous saisit à la sortie de l’avion", les sons aussi. Autant d’éléments qu’ils prennent comme des cadeaux et qu’ils entendent rendre, plus tard. "Là c’est trop tôt, parce que ce qu’on trouve est trop gros, mais on est comme des antennes qui reçoivent, transmettent, redonnent." Vincent précise que le duo cherche "à créer des ambiances, des atmosphères. On veut faire ressortir et ressentir nos émotions primaires, et ici c’est, l’idéal".

Léo Marais du collectif Tahiti Rock se réjouit de ce nouveau Blues Hôtel, le 3ème. "On a réussi à mettre en place quelque chose de pérenne, à créer une sorte de microcosme qui s’inscrit dans le temps. Les artistes invités les années passées continuent à échanger entre eux", affirme-t-il.

À Tahiti, les artistes trouvent avec Blues Hôtel une nouvelle opportunité pour se rencontrer, créer, envisager de nouvelles collaboration. Cette année Mimifé et Félix Vilchez ont pensé un répertoire spécial pour les deux soirées. Ils seront sur la scène en avant première de Awek et Rose-Mary & The ride. "Et ensuite, pourquoi ne pas les retrouver avec ce répertoire sur les routes ? Dans les cafés d’ici ? ", imagine Léo Marais.

Représentation spécial lycée hôtelier

Les membres d’Awek et de Rose-Mary & The Ride se sont présentés ce mercredi à l’occasion d’une conférence de presse au lycée hôtelier de Punaauia. Le lieu, sciemment choisi, a permis aux élèves de découvrir une musique peu commune sur le territoire. Pascal Maillou, le proviseur de l’établissement : "la découverte d’autres musiques, d’autres cultures fait partie de notre ADN car, pour pouvoir bien connaître sa propre culture il faut connaître celle des autres". Les élèves ont fidèlement répondu à l’invitation.


Blues Hôtel, un rendez-vous pour tous les amoureux du blues

Blues Hôtel, un rendez-vous pour tous les amoureux du blues
Pratique

Au Méridien de Tahiti à Punaauia le vendredi 24 et samedi 25 novembre à partir de 18h30.
Renseignements : 40 47 07 07 ou 87 73 50 55 ou Facebook : Tahiti Blues Hôtel.



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Compte rendu du Conseil des ministres du 22 novembre 2017

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Attribution de subventions de fonctionnement aux associations sportives

Le Conseil des ministres a examiné trois dossiers de subventions aux associations sportives pour un montant global de 905 000 Fcfp.

Les subventions de fonctionnement au titre des activités générales pour 2017 ont été attribuées aux associations sportives comme suit :

- Association sportive scolaire du Collège de Taaone - Pirae pour un montant de 237 000 Fcfp
- Association sportive Faa’a Va’a pour un montant de 178 000 Fcfp
- Te U’i Rama pour un montant de 490 000 Fcfp


Maintien du prix des hydrocarbures au 1er décembre

A la date de chargement du gaz butane, la valeur CAF exprimée en Fcfp augmente de 4 % par rapport à la précédente livraison sous l’effet de la hausse du prix FOB et du coût du fret. En l’absence de chargements d’hydrocarbures liquides, les valeurs CAF barèmes de ces produits pour le mois de novembre sont reconduites au mois de décembre. Le Conseil des ministres a donc décidé de maintenir les prix des hydrocarbures à leur niveau actuel pour le mois de décembre.

Conformément à la loi du Pays du 16 octobre dernier intégrant l’essence sans plomb pour pêcheurs professionnels dans le Fonds de régulation des prix des hydrocarbures, le prix de ce carburant bénéficie désormais d’une détaxe directe à l’importation et d’une stabilisation du prix dans les conditions équivalentes à celles octroyées aux perliculteurs. Le prix de vente au détail, dans ce cadre, est ainsi fixé à 115 Fcfp par litre.


Projet de loi du Pays portant diverses mesures fiscales à l’importation pour l’année 2018

Le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi du Pays contenant principalement trois mesures fiscales à l’importation.

1°) Exonération de droits et taxes en faveur des chaussures

Fin 2016, le gouvernement avait proposé, dans le cadre de sa politique de soutien au pouvoir d’achat des ménages, des exonérations à l’importation en faveur des vêtements neufs. Cette mesure ayant eu pour effet de redynamiser le secteur de l’habillement en 2017, il est proposé de la compléter en étendant les exonérations aux chaussures.

2°) Reconduction des exonérations de droits et taxes en faveur des établissements hôteliers

En application d’une délibération de l’Assemblée de janvier 1992, les établissements hôteliers bénéficient d’une exonération de droits et taxes à l’importation pour les marchandises et équipements destinés notamment à l’ameublement des chambres et bungalows, dans la limite d’un montant d’exonérations de 150 000 Fcfp, par chambre ou bungalow. Ce dispositif arrivant à échéance le 31 décembre 2017, il est proposé de le reconduire pour trois nouvelles années.

3°) Encadrement de la franchise douanière applicable aux dons

Une loi du Pays du 16 février 2011 admet en franchise de droits et taxes les marchandises de toute nature adressées à des collectivités publiques (Etat, Pays et communes) ou à des organismes à caractère charitable ou philanthropique reconnus d’intérêt général pour la réalisation d’objectifs généraux. Mais cette franchise n’est accordée que pour autant que ces importations revêtent un caractère exceptionnel.

Le caractère exceptionnel étant susceptible de laisser place à l’interprétation, il est proposé de plafonner à 4 fois par an et par bénéficiaire, mais avec la possibilité ouverte au Conseil des ministres de déroger à ce plafond en cas de dons reçus suite à catastrophe naturelle.


Agrément d’un projet d’investissement dans le secteur de l’industrie

Le Conseil des ministres soutient la relance de l’économie dans le secteur de l’industrie et a agréé le projet d’investissement d’une société aux régimes des investissements directs et indirects. Ce projet consiste en l’acquisition d’équipements industriels de production et en l’aménagement de locaux.


Projet de loi du Pays portant modification du code des impôts

Le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi du Pays portant modification du code des impôts. Il s’agit de diverses mesures ayant essentiellement pour but d’adapter la réglementation fiscale aux réalités du terrain. Les principales mesures sont les suivantes :

La collecte et le traitement des déchets étant devenus un enjeu majeur de la vie en société, il est proposé d’en alléger les coûts pour les communes en les exonérant de TVA. Dans le même esprit, il est proposé de soutenir l’action des communes en matière de sécurité des personnes en les exonérant de taxe de mise en circulation sur l’acquisition de véhicules de police, de protection civile et de lutte contre l’incendie.

Un dispositif spécifique est mis en place en faveur des entreprises qui se voient assigner des rappels de TVA en leur permettant de déduire ces rappels rétroactivement sur l’impôt sur chacun des exercices contrôlés. En outre, afin d’encourager davantage les entreprises contrôlées à régulariser spontanément les anomalies de leurs déclarations fiscales, il est proposé d’allonger de 60 jours le délai de paiement des droits et intérêts de retard afférents aux déclarations complémentaires.

Les régimes des options entre l’impôt sur les transactions et l’impôt sur les sociétés et en matière de taxe sur la valeur ajoutée sont également simplifiés dans un sens plus favorable aux entreprises.

Tout contribuable qui introduit une réclamation peut demander à surseoir au paiement de l’impôt mais à condition de constituer une garantie auprès du comptable. Toutefois, cette garantie n’est pas exigée lorsque les impositions contestées sont inférieures à 500.000 Fcfp. Compte tenu des frais importants induits par l’obligation de constituer une garantie, il est proposé d’élever ce seuil de dispense à 800.000 Fcfp.

Dans le même esprit, pour adapter les frais induits par l’engagement de poursuites aux sommes en jeu, les seuils en-deçà desquels les comptables publics sont dispensés d’engager des poursuites sont relevés de 20.000 Fcfp à 50.000 Fcfp (pour les avis à tiers détenteur) et de 100.000 Fcfp à 500.000 Fcfp (pour les saisies).

La DICP (Direction des Impots et des Contributions Publiques) peut, si elle se rend compte d’une erreur commise par le contribuable à son détriment, effectuer un dégrèvement d’office jusqu’au 31 décembre de la 3ème année suivant celle de l’expiration du délai de réclamation. Il est proposé de porter ce délai du dégrèvement d’office à 4 ans au lieu de 3 ans.

La réglementation en matière de contribution des patentes est améliorée sur plusieurs points dans l’objectif notamment d’adapter au mieux le montant de l’impôt à la situation de certains secteurs d’activités.

La date limite de paiement des impôts sur rôle est fixée au dernier jour du 2ème mois suivant celui de la mise en recouvrement du rôle. En raison de l’éloignement des archipels des Marquises, des Tuamotu, des Gambier et des Australes, il est proposé de prolonger ce délai d’un mois pour ces archipels.

Le code des impôts prévoit une exonération de droits et taxes sur les opérations de mise en œuvre de la défiscalisation métropolitaine en Polynésie française. La finalité de ce régime d’exonération étant de faire en sorte que l’aide en défiscalisation soit optimisée au maximum pour le financement des projets, il est proposé de le modifier de sorte à garantir que l’aide ne servira pas au paiement des impôts.

Dans l’objectif d’améliorer l’efficacité des actions de lutte contre les fraudes aux régimes sociaux et aux impôts, les échanges entre la DICP et la CPS (Caisse de prévoyance sociale) doivent être améliorés. A cet effet, il est proposé de mettre en place une procédure faisant obligation à la DICP de communiquer spontanément à la CPS, lorsqu’elle en a la connaissance, à l’occasion de sa mission de contrôle, tous renseignements ou documents utiles à l’exercice des missions afférentes aux régimes sociaux dont la CPS assure la gestion.


Soutien à la création audiovisuelle et numérique

Le Conseil des ministres a choisi de donner une suite favorable aux cinq demandes de Soutien à la création audiovisuelle et numérique (SCAN), ci-dessous détaillées, déposées par cinq entreprises morales, pour un montant global de 15 800 000 Fcfp.

La commission SCAN du 19 septembre dernier et la commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF) de l’Assemblée de la Polynésie français, du 7 novembre dernier, ont toutes deux émis un avis favorable sur les cinq projets audiovisuels et le projet numérique :

Pacific TV Productions (Eurl) : deux documentaires de 26’ "Promotion Sports Passions – Islander’s" - 3 600 000 Fcfp
Archipel production (Sarl) : documentaire de 35’ "Le paradis bleu polynésien" - 1 700 000 Fcfp
Bleu lagon production (Sarl) : documentaire de 52’ "Le voyage d’Alexandra" - 3 500 000 Fcfp
Les Films du Pacifique (Sarl) : cinq documentaires de 26’ "Bleu Océan" - 5 000 000 Fcfp
Lucid Dream (SCPRL) : documentaire de 52’ "Au cœur de Miss Tahiti" - 2 000 000 Fcfp


Organisation de l'Information Géographique en Polynésie française

Les missions de cartographie générale, de maintenance et de densification des réseaux géodésiques de la Polynésie française représentent un enjeu stratégique majeur de notre politique d’aménagement du territoire, alors que l’élaboration du schéma d’aménagement général (SAGE) a été initiée et devrait voir le jour à la fin de l’année 2018. Ces missions sont également indispensables à la connaissance du territoire et à la création d’une infrastructure de données sur laquelle repose le développement des Systèmes d’Information Géographiques (SIG).

Le Comité de pilotage de l’Information Géographique qui a été relancé en octobre 2017 a mis en avant des problématiques de production et de partage de l’information et a proposé plusieurs actions à mener afin que la Polynésie française accède à un niveau supérieur de technicité et de services rendus aux usagers professionnels ou simples citoyens. L’instauration d’un système géodésique officiel (RGPF), la diffusion en open data des données produites par le service de l’urbanisme, ont ainsi été les premières décisions actées.

Un groupe de travail a été installé afin d’initier l’organisation d’une véritable Infrastructure de Données Spatiales (IDS). L’objectif visé est l’échange et l’accès par tous à l’information spatiale. Les travaux devront aboutir à réaliser des propositions visant à améliorer l’organisation des politiques, des groupes de gouvernance, de financements, de développement et de recherche ainsi qu’à la définition de standards de données, de métadonnées, de catalogues de recherche utiles à l’interfaçage de données spatiales.

Enfin, la question de l’optimisation des moyens humains et financiers au sein de l’administration a été évoquée, et il a été décidé de confier au Comité de l’Information Géographique le soin de faire différentes propositions d’organisation et d’optimisation des moyens du Pays dans ce domaine. Ces propositions devront être soumises au Conseil des ministres pour arbitrage à la fin du premier semestre 2018.

Il convient de rappeler que le Comité de l'Information Géographique a été revu intégralement dans sa composition en 2017, sous l'impulsion du ministre du Logement. A présent, l'ensemble de la communauté de la donnée géographique en Polynésie, producteurs et utilisateurs de données, tant des secteurs publics que privés, sont membres dorénavant de ce Comité. Tous se sont félicités de la mise en place d'un réel partenariat public-privé.


Smart Polynesia : un plan d’actions et un espace de discussion pour le numérique

Le ministre en charge du Numérique Jean-Christophe Bouissou, a réuni, lundi, le groupe travail « Smart Polynesia », lequel porte à la fois sur un plan d’actions et sur un espace de discussion sur les thématiques liées au numérique.

En 2011, la Polynésie française s’est dotée d’un premier « Plan de développement de l’économie numérique ». En juin dernier, l’Assemblée de la Polynésie française a approuvé le Schéma directeur d’aménagement du numérique (SDAN). Ce document stratégique de long terme a fixé les ambitions numériques pour la Polynésie française. Le diagnostic et les axes majeurs qu’il comporte ont mis en évidence les forces et les faiblesses de notre territoire et présenté des hypothèses de développement. Il envisage une mise en œuvre articulée en quatre axes :

1. Un territoire connecté et doté d’un socle et d’une gouvernance de transformation digitale ;
2. Un territoire plus solidaire pour ses habitants et ses entreprises.
3. Une modernisation de l’administration et des services publics locaux.
4. Un territoire plus fort économiquement et plus innovant.

Sur ces bases, le ministre en charge du numérique a initié en début d’année la construction d'un plan d’actions de court terme permettant d’atteindre les objectifs du SDAN. Il s’agissait de disposer d’une feuille de route opérationnelle apportant à tous les acteurs concernés une visibilité et un outil pour le suivi de la mise en œuvre effective du schéma directeur.

Le numérique est un enjeu économique et social, facteur de croissance, d’attractivité et de développement durable du Pays. C’est pourquoi il convenait d’adopter une démarche collaborative et concertée. Dans cette perspective, le plan d’actions « Smart Polynesia » a été formalisé par un comité technique composé des principaux responsables concernés de l’administration (MLA, DGEN, SIPF) et de partenaires privés (CCISM, OPEN, MEDEF, CGPME). Des consultations ont permis de l’enrichir avec des propositions sectorielles spécifiques.

Dans sa version initiale, « Smart Polynesia » comporte une soixantaine d’actions identifiées, quantifiées et planifiées, chaque action faisant l’objet d’une fiche descriptive détaillée. Ces actions sont ventilées en cinq axes principaux : Ecosystème numérique ; Infrastructures et équipements ; E-administration ; Numérique sectoriel ; Gouvernance.
L’esprit de concertation qui a prévalu à l’élaboration du plan d’actions « Smart Polynesia » sera préservé et accru en offrant à tous l’opportunité de participer et de suivre la réalisation de cette feuille de route partagée.

En effet, le plan d’actions proposé par le gouvernement ne constitue pas une étape finale mais bien au contraire un point de départ qui appelle l’ensemble des partenaires et acteurs de l’économie polynésienne à la co-construction, dans une démarche structurée et dynamique.

Le projet « Smart Polynesia » est une dynamique de discussion entre les pouvoirs publics, les acteurs du secteur mais aussi les citoyens dont, plus particulièrement les jeunes polynésiens, très concernés, autour d’un projet collaboratif permettant de maintenir les actions en phase avec un monde digital en constante évolution.

Ce projet, qui s’appuie largement sur les outils numériques, comprend :

- Un ouvrage imprimé « Smart Polynesia », d’un peu moins de cent pages, publié début décembre ;
- Une journée conférence annuelle, dont la première sera organisée le 5 décembre prochain et dédiée à la présentation du « Smart Polynesia » et à la valorisation d’initiatives numériques concrètes menées en Polynésie française ;
- Un site Internet, lancé début décembre, pour présenter le SDAN et le détail du plan d’actions mais aussi alimenter le débat avec 6 forums thématiques, les actualités du numérique en Polynésie française, un espace participatif et un relais sur les réseaux sociaux ;
- Une Task Force, chargée du suivi et des propositions d’orientation, sur la base du comité technique actuellement constitué ;
- Un rendez-vous annuel pour faire le point.
Rendez-vous est donc donné au public le 5 décembre prochain, au Méridien de Tahiti. Le programme détaillé de cette journée conférence dédiée au numérique sera disponible dans les prochains jours.


Location d’un terrain au profit du Conseil des femmes de Polynésie

Le Conseil des ministres a émis un avis favorable sur un projet d’arrêté autorisant la location d’une parcelle de terre dénommée « Taaone III » sis à Pirae, d’une superficie de 2000 m2, au profit du Conseil des femmes de Polynésie française, en vue de la construction de la « Maison de la Femme » dénommée « Pu o te Hau ».

Une seconde demande de location d’une parcelle de terre, sis à Pirae, attenante à la parcelle de terre « Taaone III », dénommée « Taaone 3 lot 4 Parcelle B » d’une superficie totale de 1730 m3 a, aussi, été sollicitée afin de créer un espace d’activités socio-éducatives destinées aux femmes en difficulté. La durée de location a été prolongée à 30 ans, moyennant 25 000 Fcfp de loyer mensuel. La commune de Pirae et le service de l’urbanisme ayant émis un avis favorable à cette requête, le Conseil des ministres a décidé de donner une suite favorable à cette demande.


Subvention pour l’association Bio Fetia

Le Conseil des ministres a octroyé, au profit de l’association Système Participatif Garantie (SPG) Bio Fetia, une subvention de fonctionnement de 7 200 000 Fcfp, destinée à contribuer au financement de son activité générale au titre de l’année 2017.

L’association SPG Bio Fetia a été créée en novembre 2011, par un groupe de 16 agriculteurs et consommateurs, dans le but de gérer la procédure de garantie biologique des produits issus des exploitations des membres adhérents dans le cadre du dispositif règlementaire encadrant l’agriculture biologique en Polynésie française.

Cette association est le relais du service public de l’agriculture dans la mise en œuvre des programmes et des actions visant à encourager le développement de l’agriculture biologique, notamment au travers de la conception, de la validation et de la diffusion d’itinéraires techniques répondant aux normes de ce système de production.


Refonte de la règlementation en matière d’hébergement touristique en Polynésie française

Afin de rester attractif sur un marché du tourisme international à forte croissance économique mais hautement concurrentiel, la Pays se doit de poursuivre sa stratégie en matière de développement et d’amélioration de l’offre d’hébergement touristique.

Le texte en vigueur qui définit les différentes catégories et types d’hébergement de tourisme en Polynésie française ainsi que les principes et procédures de classement de ces établissements, a été adoptée il y a plus de quinze ans, et n’a connu aucune modification fondamentale depuis son adoption.

Le projet de loi du Pays qui va être soumis à l’approbation de l’Assemblée de la Polynésie française s’articule ainsi autour de six grands axes de réforme :

- Soumettre l’activité d’hébergement touristique à une obligation de déclaration préalable auprès du service du tourisme afin de permettre une meilleure identification de l’offre d’hébergement touristique en Polynésie française ;

- Mieux encadrer l’activité de « meublé de tourisme » en plein essor en Polynésie. Outre la déclaration préalable d’activité d’hébergement touristique auprès du service du tourisme, il sera exigé de soumettre l’activité de location en meublé de tourisme à une déclaration auprès de la mairie où est situé le meublé, afin de permettre un meilleur contrôle de ce type d’hébergement, et rendre possible son assujettissement à la taxe de séjour ;

- Actualiser la classification des catégories d’hébergements touristiques en inscrivant des catégories non prévues dans la règlementation existante ;

- Simplifier les dispositions relatives à la catégorie des « pensions de famille » pour plus de lisibilité du produit. Seuls deux types d’hébergements chez l’habitant sont retenus dans cette catégorie, à savoir les « chambres d’hôtes » et les « fare d’hôtes ». Par ailleurs, un niveau de classement supplémentaire en 4 tiare est instauré afin de promouvoir les produits de qualité dans cette catégorie d’hébergements touristiques.

- Simplifier les procédures de classement en supprimant la commission de classement et fixer la durée de validité du classement à cinq ans ;

- Enfin, clarifier et procéder à des mises en cohérence des dispositions existantes afin de conserver, dans la loi du Pays, la définition des principes et règles générales et renvoyer à un arrêté en Conseil des ministres, ce qui relève des modalités d’application.


Convention relative à l’affectation et au suivi du cursus des internes

Une nouvelle convention de rattachement de la Polynésie française à l’université de Bordeaux pour la formation initiale de santé doit être établie pour se mettre en conformité avec l’arrêté du 12 avril dernier portant organisation du troisième cycle des études de médecine.
Ainsi, pour permettre au Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) d’être reconnu par l’ensemble des CHU français comme établissement d’accueil pour les stages des étudiants praticiens en formation, un arrêté interministériel déterminant l’université de rattachement pour la Polynésie française doit être pris, conformément à l’arrêté du 12 avril, portant organisation du troisième cycle des études de médecine.
La signature de l’arrêté interministériel de rattachement du CHPF à l’université de Bordeaux n’interviendra pas avant la fin de cette année. De ce fait, la signature de la nouvelle convention est prévue pour le début de l’année 2018.
Du fait de ce délai, et afin de conserver un socle de référence pour l’affectation des internes en Polynésie française et la prise en charge par le Pays des frais inhérents (transport, gardes et astreintes, etc), il a été décidé de proroger la convention en vigueur jusqu’en novembre 2018 et de procéder également à son toilettage.


Subventions du ministère des Solidarités et de la Santé à des associations

Le Conseil des ministres a accordé une subvention de 200 400 Fcfp à L’association « Vahine orama Tahiti iti », pour l’organisation d’une journée d’information et de sensibilisation aux violences faites aux femmes, le 25 novembre, sur la presqu’île de Tahiti. Cette manifestation participe à l’action coordonnée de l’ensemble des acteurs (institutionnels, associatifs, communaux) œuvrant en faveur de la lutte contre toutes les formes de discriminations envers les femmes, dont les violences sont la manifestation la plus grave constatée en Polynésie française.

Une subvention de 597 590 Fcfp a également été attribuée à l’association « Ligue Vie Et Santé » pour couvrir ses dépenses de fonctionnement de l’action « Plan de 5 jours ». En effet, dans le cadre des opérations de promotions de santé publique préconisées par le ministère de la Santé, l’Association Ligue Vie et Santé de Polynésie a organisé une formation d’animateurs et également un « Plan de 5 jours » public à l’intention des fumeurs désirant cesser de fumer, du 23 octobre au 4 novembre, par un couple de médecins tous deux animateurs et formateurs en provenance de métropole, spécialisés en addictologie.

L’association des diabétiques et obèses de Polynésie française (ADOPF) recevra une subvention de 2 000 000 Fcfp pour couvrir une partie de ses dépenses de fonctionnement pour l’exercice 2017. L’ADOPF mène depuis plus de 20 ans des activités de prévention afin de sensibiliser les populations de Tahiti et des îles sur le diabète et l’obésité et sur les complications qui peuvent en découler. Elle organise des campagnes d’informations et de dépistage auprès d’un large public et notamment auprès des jeunes dans les établissements scolaires et à l’université de la Polynésie française.

Une subvention de 3 000 000 Fcfp a également été accordée à l’association « SOS Suicide » afin de contribuer à ses actions sur l’exercice 2017. « SOS Suicide » œuvre pour promouvoir la prévention des conduites suicidaires en Polynésie française, notamment par des actions d’information, de sensibilisation, de formation, de recherche, de prise en charge rapide du patient afin d’éviter le passage à l’acte. L’utilisation de cette subvention est répartie en trois missions principales : mission de gestion de crise et de postvention, mission d’information, de formation et de sensibilisation, et enfin mission de recherche « épidémiologie et prévention du suicide ».

Enfin, 400 000 Fcfp ont été attribués à l’association « Te reva no Mataiea » pour financer ses actions de prévention et d’éducation pour la santé, et l’organisation d’une campagne d’information et de prévention sur l’Accident Vasculaire Cérébrale, cette opération devant notamment se dérouler dans trois communes : Teva I Uta, Taiarapu-Est et Taiarapu-Ouest. Des actions de sensibilisation seront mises en place grâce à des bénévoles de chaque district et supervisées par des médecins et des infirmiers de la Presqu’île.


Licence d’exploitation et obligations de service public dans le transport maritime interinsulaire

La loi du Pays relative à l'organisation du transport interinsulaire maritime et aérien a été promulguée le 25 février 2016 au Journal Officiel de la Polynésie française. Le Conseil des ministres a étudié un projet de délibération venant préciser et compléter les dispositions de cette loi du Pays en ce qui concerne les modalités de délivrance et de retrait des licences d'exploitation dans le transport maritime interinsulaire, et qui définit les obligations de service public auxquelles sont assujettis les exploitants de navire de commerce interinsulaire effectuant des liaisons régulières en Polynésie française.

Une licence d’exploitation concerne un navire, un exploitant et une ligne maritime régulière préalablement définie. Les licences d'exploitation ne peuvent être délivrées qu'à des personnes physiques ou morales installées en Polynésie française, soit après appel à candidatures et mise en concurrence par l'administration, soit sur demande étayée formulée par un opérateur.

La desserte maritime en Polynésie française est organisée de sorte que l'ensemble des îles habitées, à l'exclusion des îles privées et des îles soumises à autorisation particulière, soient desservies par au moins une ligne régulière. Le contenu du dossier de demande de licence est défini avec précision par un arrêté pris en Conseil des ministres, mais contient au minimum les éléments relatifs au moyen de transport (caractéristiques du navire concerné), les éléments relatifs à l’exploitation et le marché visé (l’entreprise demandant la licence d’exploitation, la ligne sollicitée avec les îles et les fréquences de touchées pour le maritime, les parts de marché envisagées) et les éléments relatifs au financement du projet (plan de financement, compte d’exploitation prévisionnel).

Les licences d'exploitation sont attribuées pour une durée définie, proposée par l'opérateur dans son dossier de demande en fonction de la durée prévisible d'exploitation ou de la durée d’amortissement normale du navire. Au regard des impératifs de la transition énergétique et des orientations du schéma directeur des déplacements durables interinsulaires 2015-2025, la durée de cette licence d’exploitation ne pourra pas excéder 30 ans pour les navires mus par des moteurs thermiques consommant des carburants fossiles.

Conformément aux dispositions de la loi du Pays du 25 février 2016 suscitée, les licences d'exploitation sont assorties d'obligations de service, servant à préciser la participation de l'opérateur au service public du transport maritime interinsulaire. Elles concernent notamment la fréquence minimale des liaisons ; la disponibilité minimale en sièges ou en fret ; les horaires de chargement et déchargement des marchandises et certains horaires de transport de passagers (heures de pointe) ; la nécessaire information des usagers et de l'administration sur le planning de la desserte ; la qualité de service à fournir notamment en terme de prise de passagers par les navires de fret, l'espacement entre deux navires desservant une même île, ou l'accès aux personnes à mobilité réduite dans les navires à passagers.

Les licences d’armateur actuelles arrivent à échéance le 26 février 2018 suivant les dispositions de la loi du Pays relative à l'organisation du transport interinsulaire maritime et aérien. D'ici là, de nouvelles licences, appelées licences d’exploitation prises sous l’empire de la loi du Pays du 25 février 2016 et de la présente délibération, viendront remplacer ces licences d’armateur, soit par sollicitation de l'administration, soit après proposition des opérateurs concernés. Le Conseil des ministres a décidé de transmettre ce projet de délibération à l’Assemblée de la Polynésie française afin que celui-ci soit étudié durant la présente session budgétaire.


Réglementation de l’activité de transport routier particulier avec chauffeur

Le Conseil des ministres a adopté un projet de loi du Pays qui sera prochainement soumis à l’Assemblée de la Polynésie française, visant à réglementer l’activité de transport routier particulier avec chauffeur, au moyen de véhicules de moins de dix places assises.
Il s’agit des prestations de transport de personnes à titre onéreux réalisées avec des véhicules particuliers comme les taxis et les véhicules de remise qui obéissent à des règles fixées par la délibération de 2008 dont la modernisation s’avère nécessaire.
En effet, la définition de ces professions s’avère incomplète au vu des différentes activités de transports qui se sont peu à peu développées en Polynésie française. De même, certaines pratiques devenues courantes doivent aujourd’hui être encadrées comme la réservation préalable des taxis et le maraudage qui consiste à circuler en quête de clientèle.
La grande nouveauté de ce projet réside surtout dans la création d’une « licence multi-transports », en réponse à la demande constante des archipels éloignés (Marquises, Tuamotu-Gambier et Australes). Du fait de leurs spécificités géographiques, économiques et sociales, ces archipels justifient de la nécessité de bénéficier d’un cadre plus souple pour effectuer le transport de passagers. Ainsi, la finalité de cette licence, est de pouvoir exercer tout type d’activité de transports avec un seul et unique véhicule de moins de dix places assises.


Projet de convention « Collèges numériques et innovation pédagogique »

Le Conseil des ministres a examiné un projet de convention de partenariat financier « Collèges numériques et innovation pédagogique » relatif à l’équipement numérique de huit établissements scolaires, dans le cadre du programme d’investissements d’avenir (PIA).

Le développement du numérique dans l’éducation est une des priorités de la politique éducative du Pays. Il doit permettre non seulement de faire évoluer les pratiques pédagogiques des enseignants mais aussi de préparer les jeunes à vivre et travailler dans la société numérique. L’enjeu de ce plan numérique vise à tirer le meilleur parti des possibilités offertes par les technologies numériques pour faire évoluer le système éducatif polynésien, en améliorer l'efficacité et l'équité, tout en l'adaptant aux besoins des différents environnements scolaires. Il repose sur le développement simultané des enseignements et des usages du numérique dans les classes, la formation des personnels éducatifs, un programme d'équipement collectif et la création de plates-formes numériques qui garantissent un accès simple et sécurisé à des ressources sur l’ensemble de la Polynésie française.

Cette convention est une impulsion forte et indispensable des projets d'équipement numérique des établissements grâce à un soutien exceptionnel à hauteur d’un euro investi par la Polynésie française pour chaque euro investi par l’Etat. Ce plan numérique se déroulera sur trois exercices. La convention pour le développement des collèges numériques concerne la dotation en équipements et ressources pédagogiques des huit collèges suivants : Henri Hiro, Huahine, Teva I Uta, Papara, Tipaerui, Maco Tevane, Ua Pou et Taaone pour l’année 2017.

Le montant global de la participation de l’Etat sur l’exercice 2017 pour le financement des équipements est de 315 490 Euros (soit 37 647 971 Fcfp) et de 45 500 Euros (soit 5 429 594 Fcfp) pour les ressources pédagogiques, réparti par établissement scolaire comme suit :

Il est par ailleurs précisé que la Polynésie française financera les dépenses relatives aux infrastructures et frais de maintenance, l’enveloppe 2017 étant évaluée à 120 000 Euros soit 14 319 809 Fcfp.


Subventions pour des établissements scolaires du secondaire

Le Conseil des ministres a examiné quatre projets d’arrêtés approuvant l’attribution de subventions de fonctionnement en faveur des établissements publics d’enseignement de la Polynésie française (EPEPF) selon les modalités suivantes :

Bénéficiaires :
Collège de Hao - Entretien et la maintenance des osmoseurs : 1 662 312 Fcfp
Collège de Hitia’a - Réparation d'une fuite d'eau et frais d'électricité liés à la surconsommation d'eau: 350 000 Fcfp
Collège Maco Tevane - Remplacement des plaques alvéolaires en polycarbonate au service de restauration et d'hébergement : 912 516 Fcfp
Lycée Hôtelier de Tahiti - Voyage pédagogique en Nouvelle-Zélande : 300 000 Fcfp

Le total des subventions accordées est d’un montant global de 3 224 828 Fcfp.


Attribution de subventions aux associations culturelles

Sur proposition du ministère de la Culture, le Conseil des ministres a attribué différentes subventions à plusieurs associations culturelles. Il a ainsi été décidé d’attribuer des subventions aux entités suivantes :

- Comité Tahiti I Te Rima Rau, pour un montant de 7 500 000 Fcfp, pour l’organisation du 11ème Te Noera A Te Rima’i
- Association Hôtels de Famille de Tahiti et ses Îles (HFTI), pour un montant de 500 000 Fcfp, pour l’organisation du salon « Tahiti à Montréal »
- Association Tamarii Haaparu, pour un montant de 1 750 000 Fcfp, pour un déplacement culturel sur l’île de Tubuai, aux Australes
- Association Culturelle Manahau, pour un montant de 2 000 000 Fcfp, pour l'organisation d'un festival culturel qui permettra à la jeunesse polynésienne de rencontrer des artistes et des intervenants culturels de pays différents.
- Association Centre culturel et artistique ʹArioi, pour un montant de 1 100 000 Fcfp, pour l’organisation d’ateliers culturels
Association Tahina Show, pour un montant de 1 500 000 Fcfp pour leur participation au festival du CIOFF (Conseil international des organisations de festivals de folklore et d’arts traditionnels) de Billingham au Royaume-Uni.

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Randonner en saison des pluies : mieux vaut prévenir que guérir

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Randonner en saison des pluies : mieux vaut prévenir que guérir
PAPEETE, le 22 novembre 2017 - La saison des pluies a démarré en Polynésie. Les amateurs de nature doivent faire preuve de la plus grande prudence lorsqu'ils partent en montagne ou dans les vallées.

Ils se sont fait une grosse frayeur. Le week-end dernier, dix amis se sont retrouvés dans la vallée de la Papenoo pour fêter l'anniversaire de l'un des leurs. La journée était belle, le soleil au rendez-vous et les prévisions météo annonçaient un temps rassurant. Il n’en a rien été. Après avoir passé la nuit au premier refuge qui se situe après la Papenoo, il leur a été impossible de retraverser pour retrouver leurs voitures. Le gardien du refuge, soucieux, a souhaité leur venir en aide. En vain.

"Nous n'avions pas fait attention mais visiblement il avait beaucoup plu dans la vallée. Des cascades s'étaient formées sur tous les flancs de la montagne. Le niveau de la rivière était monté de plusieurs centimètres, l'eau était marron et le courant intense. Nous nous serions fait emporter", explique Florian, un des participants. Les recherches d'un passage moins périlleux se sont avérées infructueuses.

Le groupe décide de passer une deuxième nuit au refuge. Le lundi, à l'aube, la troupe se rend à nouveau au passage de la rivière, à quelques mètres des voitures. Le niveau a baissé, la pluie s'est arrêtée et les cascades ont disparu. "Nous nous sommes dits qu'il fallait passer. C'était maintenant ou jamais", se souvient Guillaume qui célébrait son anniversaire.

Le guide et gardien du refuge, enfant de la vallée, est toujours présent aux côtés de ses protégés. Il installe une corde et les assiste dans la traversée. Le passage des randonneurs se fait sans heurt mais pas sans peur. "Je ne referai plus jamais ça. Nous avons été inconscients et bêtes. Le guide a pris de très gros risques pour nous venir en aide, nous lui devons beaucoup. Nous savons que cette vallée peut être dangereuse", résume Pauline, toujours sous le coup de l'émotion quelques jours après.

LE DRAME EN AVRIL DERNIER
Randonner en saison des pluies : mieux vaut prévenir que guérir
Des aventuriers mal avisés ou trop confiants, il y en beaucoup au fenua. Lors de la dernière saison des pluies, 10 événements marquants ont nécessité l'organisation d'opérations de secours d'envergure selon la direction de la protection civile. Le 10 novembre dernier, le haut-commissaire René Bidal annonçait qu'un couple de randonneurs s'était fait surprendre par de fortes pluies à Moorea. Un large dispositif de secours avait été déployé pour leur venir en aide.

"Cet évènement dont l'issue est heureuse me fournit une occasion de rappeler aux randonneurs en montagne la nécessité de faire preuve de la plus grande vigilance en ce début de saison des pluies, de veiller à consulter les prévisions météorologiques et à informer leur entourage de leur itinéraire et de l’horaire probable de retour", expliquait René Bidal. Malheureusement, l'issue n'est pas toujours heureuse.

>>>>> Lire aussi : Le corps d'un deuxième noyé retrouvé dans la Papenoo

En avril dernier, la Papenoo a emporté huit randonneurs dans son fracas. Outre les blessés, deux personnes sont mortes, une n'a jamais été retrouvée. Le reste du groupe restera marqué à vie.

Les consignes avant de partir
- Préparer sa randonnée;
- Donner son itinéraire à un proche;
- Consulter la météo;
- Disposer "d'un fonds de sac" avec : de l'eau, des vivres, des vêtements de rechange, des vêtements de pluie, une lampe frontale, une trousse de secours, une balise de secours (celle qui est utilisée en mer);
- En cas de problème : appeler le 18 et si le numéro ne fonctionne pas, le 112.

"Les secouristes prennent eux aussi des risques"
Randonner en saison des pluies : mieux vaut prévenir que guérir
Trois questions à Colonel Pierre Masson, directeur de la protection civile.

Intervenez-vous souvent en saison des pluies?

Les sapeurs-pompiers et le groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux (GRIMP) interviennent régulièrement pour porter assistance ou secours à des personnes en danger. Les interventions de l'année dernière ont duré entre huit et 72 heures. Il y a toujours eu une issue heureuse, jusqu'au drame d'avril où huit randonneurs ont été bloqués au parc Te Faaiti dans la vallée de la Papenoo. Il y a deux morts et un disparu.

Quel est votre message pour les randonneurs?

Les randonneurs doivent faire preuve d'une extrême prudence et suivre les consignes de sécurité. Il ne faut qu'ils oublient que les secours prennent eux aussi des risques. D'autant plus qu'ici, le groupement d'intervention en milieu périlleux est composé de personnes bénévoles. C'est un sacré élan de solidarité!

Existe-t-il des sanctions pour ceux qui prennent des risques?


Toute prise de risque inconsidérée ou excessive peut entraîner des poursuites. Il est risqué voire dangereux de s'aventurer dans les cours d'eau à la saison des pluies."

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Clôture du séminaire du conseil de coopération économique du Pacifique

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Clôture du séminaire du conseil de coopération économique du Pacifique
PAPEETE, 22 novembre 2017 - La ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, a prononcé, mardi, en fin de journée, le discours de clôture du séminaire du Conseil de coopération économique du Pacifique qui s’est tenu sur deux jours, à Papeete.

Pascal Lamy, ancien directeur général de l’OMC (organisation mondiale du commerce) président du France Pacific Territories National Committee for Pacific Economic Cooperation (FPTPEC) et du World Committee on Tourism Ethics (WCTE), Florence Jean Blanc Risler, ambassadrice de France en Nouvelle-Zélande, Dirk Glaesser, directeur du département « développement durable du tourisme » de l’organisation mondiale du tourisme, Chris Cocker, président directeur général de South Pacific Tourism Organisation (SPTO), et plusieurs personnalités œuvrant dans le secteur du tourisme dans la région Asie-Pacifique, étaient notamment présents pour ce séminaire.

La ministre a rappelé dans son discours l’importance du secteur du Tourisme en Polynésie française. Il représente la première ressource du Pays, en plus d’être le secteur le plus créateur d’emplois. Le nombre de visiteurs et les retombées économiques liées au tourisme en Polynésie française sont en outre en augmentation depuis quatre années.

Le développement durable est également un des piliers de la stratégie de développement touristique mise en place, la Polynésie française ayant choisi de ne pas devenir une destination pour le tourisme de masse. La stratégie de développement touristique ambitionne de mettre en valeur différentes îles de Polynésie.

Actuellement, a souligné le ministre, le marché Nord-américain est le plus important des marchés émetteurs pour la Polynésie française. Il est souhaitable toutefois de diversifier l’origine des visiteurs pour ne pas dépendre des fluctuations d’un seul marché principal.

Nicole Bouteau a également mis en exergue les attraits de la destination, par le biais notamment du « tourisme bleu » (activités nautiques), du « tourisme vert », avec également le tourisme de croisière qui connaît une croissance importante. La ministre a aussi insisté sur le fait qu’il était important de mettre les Polynésiens au cœur du développement touristique.

Clôture du séminaire du conseil de coopération économique du Pacifique

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Remise en cause de la sécurité: Air France répond

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Remise en cause de la sécurité: Air France répond
PAPEETE, le 22 novembre 2017 - Bien que les discussions entre la direction de la compagnie et Usaf-Unsa aient repris depuis ce vendredi, la grève est toujours en cours. Ce mardi, le délégué syndical, Bertrand Courtade, a exprimé ses inquiétudes sur la sécurité des vols. Cet après-midi, la compagnie a souhaité lui répondre via un communiqué de presse.

Ce mardi, dans le journal de Polynésie 1ère, le délégué syndical Usaf-Unsa, Bertrand Courtade, remettait en cause la question de la sécurité sur les vols Air France: " Nous avons toujours un problème d'effectifs pour assurer la sécurité de nos vols. Là-dessus, nous serons intransigeants. On ne peut pas continuer de cette manière, c'est accidentogène."

Dans un communiqué publié ce mercredi, la compagnie a opposé une réponse au délégué syndical: " Air France souhaite revenir sur les propos tenus hier, par le syndicat USAF/UNSA, aux journalistes de Polynésie 1ère. Air France respecte la réglementation européenne en vigueur dans le transport aérien concernant la composition de l’équipage, les durées d’engagement maximales et les durées de repos minimales. Le respect de cette réglementation est directement lié à la sécurité des passagers qui reste la priorité de la compagnie. Tous les vols respectent les règles imposées par la Direction de l’Aviation Civile qui s’assure de leur respect. A cet égard, le dernier audit réglementaire réalisé sur la base de Papeete au mois d’octobre 2017 a montré que l’exploitation est 100% en conformité avec la réglementation en vigueur."

NEGOCIATIONS EN COURS
Cela fait désormais 12 jours que la plupart des personnels navigants commerciaux (PNC) d'Air France sont en grève. Rappelons que leurs revendications majeures reposent sur plusieurs points: le non-respect d'un accord conclu en 2016, les indemnités journalières versées à la CPS et la constitution des fiches de paie. Les négociations, qui sont restées au point mort pendant plusieurs jours, ont repris vendredi dernier et devraient se poursuivre demain lors d'une nouvelle rencontre entre la direction et Usaf-Unsa. Rappelons que la compagnie avait assigné les grévistes en justice à propos de la durée du préavis de grève et que le tribunal civil de première instance avait débouté Air France. Interrogé sur la reprise des discussions, Bertrand Courtade a salué une avancée: "Vendredi dernier, nous avons pu renouer le contact avec la direction et nous mettre autour d'une table. Nous nous sommes revus ce lundi et la direction a accepté de traiter ce qui avait été conclu en 2016. Nous sommes en pleine négociation mais la grève ne sera pas suspendue car, pour l'instant, nous n'avons aucune garantie."

Depuis le début de cette grève, Air France a affrété des avions d'Air Tahiti nui (ATN) pour assurer les vols annulés. Depuis dimanche dernier, la compagnie a également fait appel à la compagnie portugaise Hi fly qui est spécialisée dans l'affrètement d'avions dans le monde entier.

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Marcel Tuihani reçu par le président du Sénat

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Marcel Tuihani reçu par le président du Sénat
PARIS, 22 novembre 2017 - Le président de l’assemblée a été reçu au Sénat par son président Gérard Larcher. Les deux hommes se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises. La dernière fois, en 2016, ils ont signé la convention de partenariat entre le Sénat et l’assemblée de la Polynésie française.

Il s’agissait cette fois de faire précisément le point sur l’avancement de cette convention après la mise en oeuvre de celle qui lie déjà l’assemblée nationale et l’assemblée de la Polynésie française. Le président du Sénat s’est engagé à accueillir des personnels et des élus de l’assemblée de la Polynésie française, afin d’améliorer le fonctionnement de l’institution et de ses procédures internes. Il s’est engagé à accompagner le déploiement progressif de la commission d’évaluation des politiques publiques, mise en place à l’assemblée de la Polynésie française. Le Sénat possède sa propre procédure d’évaluation des politiques publiques et son fonctionnement est quelque peu différent, voire complémentaire, avec celui de la commission similaire à l’assemblée nationale qui a inspiré la mise en oeuvre de la commission en Polynésie française. Dans ce cadre, les deux présidents ont convenus de rester en contact pour finaliser rapidement le calendrier des formations et des accompagnements souhaités.

Les deux hommes ont aussi évoqué la situation générale de la Polynésie française et la perspective des prochaines échéances électorales territoriales. Marcel Tuihani a pu constater combien le président du Sénat était attentif à la situation de la Polynésie française.

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Le nouvel ATR d’Air Tahiti béni à Rurutu

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Le nouvel ATR d’Air Tahiti béni à Rurutu
PAPEETE, le 22 novembre 2017 - Le dernier avion ATR-72 d’Air Tahiti a été béni mercredi lors d’une très belle cérémonie sur le tarmac de Rurutu aux Australes. Ce nouvel avion, baptisé Tapuata, contribue au rajeunissement de la flotte engagé depuis plusieurs années par la compagnie polynésienne.

Il était fier comme Artaban hier sur la piste d’atterrissage de l’aéroport de Rurutu, le tout nouvel avion de la compagnie aérienne d’Air Tahiti. Il faut dire que Tapuata, qui signifie nuage sacré en polynésien et dont le nom est originaire d’une légende de Rurutu, avait de quoi être fier de lui avec sa couronne de fleur autour de son nez !
Ils étaient tous venus à l’aéroport de Rurutu pour assister à sa bénédiction, le Directeur Général de la compagnie d’Air Tahiti, la municipalité de Rurutu et les nombreux habitants de Rurutu qui ne voulaient rater cet événement exceptionnel pour rien au monde. Il y avait même quelques touristes de passage qui n’en croyait pas leurs yeux de voir une telle animation dans un lieu si atypique qu’est le tarmac d’un aéroport !
Orero, tamure et discours ont rythmé tout le long de la cérémonie, avant que l’avion une fois béni par le pasteur et remis aux mains du seigneur, ne soit couronné d’un énorme collier de fleur.
« Ce fut un moment très émouvant, je remercie vraiment le conseil municipal et toute la population de Rurutu pour leur accueil très chaleureux. Nous voulons vraiment que les populations s’approprient nos avions. Nous sommes une société privée mais nous exerçons une mission de service public. Le territoire est très vaste, nous couvrons de nombreuses îles, certaines sont plus rentables que d’autres, c’est un difficile équilibre, il faut prendre différents paramètres en compte », déclare le Directeur Général de la compagnie d’Air Tahiti, Manate Vivish.

Une flotte très jeune
Ce nouvel avion de la compagnie polynésienne, un ATR 72-600, est le 9e avion d’Air Tahiti. Il fait partie de la toute dernière génération des ATR, et permet à la compagnie d’avoir une flotte âgée de 3,25 ans, ce qui est très jeune.
Tapuata, le petit dernier d’Air Tahiti a pointé le bout de son nez le 23 octobre dernier sur le territoire polynésien après un long périple de 6 jours qui l’a amené de Toulouse au fenua. Ce petit bijou de la dernière génération d’ATR bénéficie des dernières avancées technologiques proposées par le constructeur. Tapuata a coûté la bagatelle de 2,4 milliards de frs à Air Tahiti, mais la compagnie locale a pu bénéficier de l’aide de l’Etat grâce à des mécanismes de défiscalisation, correspond à 25% du coût de l’avion.
Tapuata, nuage sacré, est reparti de Rurutu, avec des étoiles plein les ailes.



Le réseau d'Air Tahiti
Le réseau comprend 48 îles et couvre la totalité de la Polynésie avec des distances variant de 15 km pour la plus courte (Tahiti-Moorea) à 1600 km pour la ligne la plus longue (Tahiti-Mangareva). Comparativement, cette dernière distance est quasi-équivalente à un vol Paris/Stockholm ou New York/Miami.
Les 48 pistes du réseau ont des caractéristiques différentes qui influent sur le choix des appareils les desservant et sur les charges marchandes offertes (nombre de sièges limite à la vente) pour la destination. D'autres aspects entrent également en ligne de compte : longueur et largeur de piste, obstacles, dispositifs de sécurité, dispositifs aéronautiques.
Pour les pistes non accessibles de nuit (seules 12 pistes sur 48 sont équipées de balisage), l'heure du coucher du soleil est un paramètre important dans la construction du programme de vol.
Air Tahiti s’appuie sur les moyens de sa filiale Air Archipels pour réaliser les liaisons des îles les plus isolées.
Depuis avril 2007, Air Tahiti réalise des vols internationaux en effectuant la ligne Tahiti-Rarotonga –Tahiti.

La Flotte en exploitation
− 7 ATR 72-600
− 2 ATR 42-600

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Grève effective à la Dépêche et à la Cuisine centrale de Papeete

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Grève effective à la Dépêche et à la Cuisine centrale de Papeete
PAPEETE, le 22/11/2017 - Échec des négociations ce mercredi entre les syndicats Csip – O Oe To Oe Rima et les directions des différentes sociétés où des préavis ont été déposés, en fin de semaine dernière. La grève est donc effective à partir de jeudi 0 heure, pour une durée illimitée.

Les trois sociétés du Groupe La Dépêche de Tahiti (Imprimerie, Centrale tahitienne de distribution (CTD) et la Dépêche) sont touchées par une grève menée par les syndicats Csip et O Oe To Oe Rima.

Les négociations entamées ce mercredi après-midi non pas abouti. Plusieurs revendications étaient mises en avant par les syndicalistes, telles que le versement du salaire avant le 8 de chaque mois, la mise en place d'un audit financier et social des sociétés ou encore, l'avenir des salariés de ces entreprises.

Après avoir rencontré successivement les trois directions, aucune issue favorable n'a été trouvée.

Pour l'imprimerie et la CTD, ils sous-traiteraient pour La Dépêche. En clair, si celle-ci ne paie pas ses factures en temps et en heures, eh bien, les salaires tomberont en retard.

Du côté de La Dépêche, les syndicalistes ont négocié avec le représentant de la société, à savoir Bertrand Prévost. Selon les syndicalistes, au sujet des heures supplémentaires, ce dernier aurait affirmé que les salariés étaient d'accord de faire des récupérations. Concernant cette fois-ci, l'avenir des salariés, toujours selon les syndicalistes, le représentant de la Dépêche de Tahiti aurait assuré qu'aucun licenciement n'était prévu. "Ils seront répartis dans d'autres sociétés".

Aujourd'hui, ces trois sociétés emploieraient une centaine de salariés, "un peu moins d'une cinquantaine par société", indique Gisèle Teheiura de la Csip. Combien partiront en grève dès ce jeudi ? Réponse dans le cours de la journée.


Statu-quo à la Cuisine centrale de Papeete
Grève effective à la Dépêche et à la Cuisine centrale de Papeete
En début de soirée, les syndicalistes se sont dirigés à la Cuisine centrale de Papeete pour rencontrer le président de cette association, Jacky Bryant.

Six points étaient mis en avant par les syndicalistes, dont, la mise en place de la grille interne, le reclassement du personnel ou encore, la prime de fin d'année.

Après plusieurs heures de négociations, les différentes parties n'ont pas réussi à se mettre d'accord. La grève est donc effective ce jeudi à 0 heure.

Ce mouvement ne permettra pas de fournir les repas des élèves des écoles publiques de Papeete, des établissements de l'enseignement protestant, des centres de matahiapo, de quelques garderies de la capitale et des écoles Arue 1 et 2.

Cette situation durera combien de temps ? Aucune idée. Les négociations reprendront soit aujourd'hui ou dans les jours à venir. "Nous n'avons pas reçu de demande de rencontre. Pour le moment, nous devons faire des contre-propositions par rapport à ce qui nous a été proposés", confie Gisèle Teheiura.


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