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Football – Championnat féminin : « On ne veut pas faire que du futsal ! »

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Le championnat féminin a démarré ce week end pour la troisième année consécutive, initié par la fédération tahitienne de football et sa chef de projet Stéphanie Spielmann. Pas moins de 17 équipes sont engagées entre la catégorie U23 et la catégorie sénior. Le développement de la discipline semble prendre la bonne direction. Les responsables des équipes se sont vus remettre du matériel par la FTF.
Football – Championnat féminin : « On ne veut pas faire que du futsal ! »
Parole à Stéphanie Spielmann :
 
Un nouvel élan dans le foot féminin ?
 
« Pour la saison 2017-2018, on a décidé de supprimer le championnat U16 qui est devenu un championnat U23, on élargi un peu au niveau des catégories d’âge. On a toujours notre championnat sénior. La bonne nouvelle, c’est que cette année on va retrouver un nombre assez important de clubs de football alors que sur les deux dernières saisons c’était des comités de futsal essentiellement. Les clubs de foot ont lancé leur section féminine. On a neuf équipes dans le championnat U23 et huit équipes dans le championnat sénior. »
 
Le développement se poursuit ?
 
« Je suis très optimiste, je pense que les clubs sont en train de prendre conscience que, finalement, le football féminin c’est très plaisant, que les filles sont assidues aux entrainements. En tant qu’éducateur, c’est également plaisant de s’occuper des filles pour les mêmes raisons. Je suis très contente, c’est une grande première. On ne savait pas si cela allait prendre, si les clubs allaient lancer leurs équipes féminines. Au final, on est à 17 équipes, c’est déjà une réussite. »
 
Les moyens matériels, logistiques c’est important ?
 
« C’était notre souhait à la fédération de soutenir ces clubs, qui se lançaient ou se relançaient dans le football féminin, en les accompagnant au maximum pour ne pas qu’ils aient de frein financier. Au niveau du matériel, ce n’est pas toujours évident donc on leur a fourni du matériel, on les aide sur les transports, on leur donne également des tenues. C’était important que les équipes « mouillent le maillot » pour leur club donc, avec le département communication, on a fait des maillots aux couleurs de chaque club. »
 
Il y a des équipes favorites ?
 
« Pas vraiment, je pense que cette année on va avoir un championnat plus relevé que par le passé puisque sur les U23 on va retrouver des joueuses qui ont fait partie de la sélection et qui ont donc fait toute la préparation. Au niveau sénior, on a vu ces anciennes internationales, qui avaient arrêté le football ou étaient parties au futsal, qui reviennent avec plaisir au football et qui sont dispatchées dans les équipes, c’est vraiment ouvert. »
 
Les prochaines échéances internationales ?
 
« Essentiellement la Nation’s Cup féminine en décembre en 2018. Ces championnats sont aussi un outil de travail, c’est pour cela qu’on a élargi les catégories d’âge de U16 à U23, pour former une belle équipe de « Vahine Ura ». » Propos recueillis par SB / FTF

Football – Championnat féminin : « On ne veut pas faire que du futsal ! »
Parole à Teva Zaveroni :
 
Pourquoi avoir monté une équipe ?
 
« Merci tout d’abord à la fédération pour ce pôle foot féminin qui motive les troupes. Cela nous a donné envie de mettre en place du foot féminin dans notre commune, surtout qu’on était en train de relancer le foot à 11. On est là pour ça, les filles sont super motivées, on a besoin de matériel donc le lancement du championnat, et le matériel qui va avec, nous promet un football meilleur pour demain. »
 
Pourquoi le foot féminin plutôt qu’un autre sport ?
 
« Le football à Mataiea, c’est une longue histoire. Cela faisait sept-huit ans qu’on ne pratiquait plus le football. Cette année avec quelques anciens, on a voulu relancer le football en formant une équipe pour la Ligue 3. On continue dans la lancée avec les équipes féminines avec en parallèle une politique de formation de cadres. Je remercie au passage Patrice Flaccadori pour la mise en place de formations chez nous. On veut vraiment relancer le foot à 11 dans les districts. » Propos recueillis par SB / FTF

Football – Championnat féminin : « On ne veut pas faire que du futsal ! »
Parole à Rani Perry :
 
Arbitre, maintenant responsable de club ?
 
« Avant d’être arbitre j’étais joueuse. Je voulais jouer avec l’équipe de l’as Pirae et pas une autre. Comme il n’y avait personne pour prendre l’équipe, je me suis décidée à la monter. J’ai trouvé facilement les joueuses mais je dois avouer qu’on a toujours besoin de soutien car ce n’est pas évident de faire ça toute seule. Je suis assisté de Turia et de Bébert qui nous ont toujours soutenues pour l’as Pirae, donc j’ai repris contact avec eux. »
 
Comment as-tu trouvé tes joueuses ?
 
« Nous sommes toutes issues du futsal, on joue toutes pour le championnat de Pirae. C’est motivant ce qui se passe, on attendait que ça. On ne veut pas faire que du futsal. A la base on est joueuses de football, donc c’est vraiment motivant de voir le foot féminin se développer. »
 
Comment te positionnes-tu entre l’arbitrage et le jeu ?
 
« Je sais faire la part des choses entre être arbitre et être joueuse. L’un n’empêche pas l’autre mais à partir d’un moment il faudra faire un choix, c’est sûr, soit l’arbitrage soit le jeu. »
 
Vous avez une idée des équipes favorites ?
 
« Non, il y a de nouvelles équipes comme Mataiea, Papara que je ne connais pas du tout donc on verra bien. Merci à la FTF et à Stéphanie pour avoir mis en place ce projet pour les filles. » Propos recueillis par SB / FTF

Football – Championnat féminin : « On ne veut pas faire que du futsal ! »

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Surf Pro – Tahiti Pro Teahupo’o : Les raisons du retrait de Billabong

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Surf Pro – Tahiti Pro Teahupo’o : Les raisons du retrait de Billabong
Pascal Luciani, ancien président FTS :
 
Pourquoi Billabong n’est plus sponsor de l’étape tahitienne ?
 
« En fait, lorsque l’ASP a été rachetée par la WSL en 2013, la WSL a permis que pendant 3-4 ans les sponsors historiques puissent continuer à être associés aux évènements à tarif « préférentiel ». Après ces 3-4 années, ils auraient pu faire le choix de continuer à être sponsors avec une nouvelle tarification ou de se retirer. L’événement Billabong Pro Tahiti était donc déjà pris en charge principalement par la WSL depuis 2013, il n’y a pas grand chose de nouveau sur l’aspect financier. »
 
Mais Billabong reste lié à l’épreuve de Hawai’i ?
 
« Il faut savoir que Billabong est en perte de vitesse depuis des années au niveau financier à l’international, comme d’autres grosses marques de surf d’ailleurs. Je pense que stratégiquement, ils ont choisi de conserver Hawai’i car le marché est plus important là bas. »
 
Qu’est ce que cela va changer ?
 
« Cela ne va pas changer grand chose pour nous, la WSL est une grosse force financière et elle a les moyens de tout financer. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas faire des efforts pour favoriser leur venue, on a vu qu’ils ont rayé momentanément Fidji de la liste des épreuves du World Tour par manque de soutien des autorités locales »
 
Une épreuve sur piscine à vagues, ton avis ?
 
« C’est sûr que l’esprit du surf en prend un coup car surfer dans une piscine c’est vraiment autre chose, il y a aussi des questions liées aux priorités, au choix de vagues etc qui se posent. Mais il ne faut pas oublier que, suite aux gros investissements de la WSL, une épreuve de ce genre va dans le sens du développement de la discipline. Pour le public, c’est clair que c’est un plus, pour tout l’aspect médiatisation aussi. On sait que ces sociétés sont très portées sur l’aspect médiatisation. » Propos recueillis par SB

Surf Pro – Tahiti Pro Teahupo’o : Les raisons du retrait de Billabong

Surf Pro – Tahiti Pro Teahupo’o : Les raisons du retrait de Billabong

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Les époux Dubaquier maintenus en détention

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Les époux Dubaquier maintenus en détention
PAPEETE, le 21 novembre 2017 - Ce matin, les époux Dubaquier, impliqués dans un trafic international de stupéfiants, étaient présentés devant le juge des libertés et de la détention (JLD) afin d’aborder la question de leur détention.

Soupçonnant des pressions faites sur certains témoins, la justice a décidé de maintenir l’homme et la femme en détention.

Mercedes et Patrice Dubaquier avaient été interpellés en mars dernier à leur domicile. Des perquisitions avaient été effectuées sur place et avaient mené à la découverte d'environ 50 grammes d'ice. Hereiti Guilloux, la fille de Mercredes Dubaquier, avait été interpellée quelques jours après sa mère à l'aéroport de Tahiti-Faa'a, alors qu'elle arrivait de Miami. Les enquêteurs de la gendarmerie s'intéressaient depuis plusieurs semaines à un réseau de trafic d’ice entre les Etats-Unis et la Polynésie française.

Le couple est poursuivi pour "trafic de stupéfiants", "association de malfaiteurs" et "blanchiment".

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Salon des Marquises : 111 artisans présents pour promouvoir la culture Marquisienne

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Salon des Marquises : 111 artisans présents pour promouvoir la culture Marquisienne
PAPEETE, le 21 novembre 2017 -Le 45ème salon des Marquises a ouvert ses portes mardi matin. 111 artisans de l'archipel exposent leur création sur le site de l'ancien hôpital de Mamao jusqu'au dimanche trois décembre prochain.

Des tikis sculptés, colliers et boucles d'oreilles en or, pierres taillées, oeuvres modernes, les Marquises sont à l'honneur toute pendant deux semaines à Mamao. Le 45ème salon des Marquises a ouvert ses portes mardi matin, sur le site de l'ancien hôpital. Cette manifestation est organisée par la fédération artisanale Te tuhuka o te henua enana, présidée par Stéphane Tuhoe.


111 artisans ont fait le déplacement depuis l’archipel des Marquises pour dévoiler leurs œuvres. Le visiteur pourra également découvrir des créations spécifiques aux différentes îles des Marquises comme le tapa de Fatu Hiva, la pyrogravure sur bambou, spécialité de Hiva Oa ou bien les produits sculptés et gravés sur os de Tahuata.Chaque île présente ses spécialités , colliers et parures en graines pour Nuku Hiva, ou encore sculptures en pierres fleuries pour Ua Pou, tandis que les artisans de Ua Huka sont réputés pour leurs sculptures en roche basaltique. Cette diversité démontre toute l’habilité et la créativité des artisans marquisiens. Ainsi pendant deux semaines l'artisanat et l'art culinaire Marquisiens seront mis à l'honneur à Mamao. Tous les jours des démonstrations de danses marquisiennes animeront le salon, sans oublier les ateliers de peinture et sculpture.

Infos pratique et programme
ouvert du 21 novembre au 03 décembre de 08h00 à 19h00

Vendredi 24 novembre : Confection de « kumu hei » et sculpture sur bois

Samedi 25 novembre:Démonstrations de tatouage, sculpture sur bois, sur os, fabrication de tapa, peinture sur tapa, confection de « kumu hei » et enfilage de collier en graines
Animation au son du pahu & du mave
Démonstration de l’Art culinaire marquisien : préparation de « kaaku » et de poisson mito

Lundi et mardi 27 28 novembre : Démonstration de confection de « kumu hei » et peinture sur tapa
Vendredi 1er Décembre Confection de « kumu hei » et sculpture sur bois »
Samedi 02 décembre Démonstrations de tatouage, sculpture sur bois, sur os, fabrication de tapa, peinture sur tapa, confection de kumu hei et enfilage de collier en graine
Animation au son du pahu & du mave
Prestation du groupe de danse « TOA HUHINA »
Démonstration de l’Art culinaire marquisien : préparation de kaaku et de poisson mito


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Préavis de grève à La Dépêche : "On a l’imprimerie avec nous" (CSIP)

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Préavis de grève à La Dépêche :
PAPEETE, 21 novembre 2017 - Trois préavis placent les sociétés du groupe La Dépêche sous la menace d’une grève à compter de jeudi, 0 heure. Le mouvement de contestation peine à trouver de l’unité en interne ; mais la forte mobilisation des employés de l'imprimerie menace l'édition du quotidien de la Fautaua.

Le coup de force syndical a été manifesté vendredi dernier, sur la base d’une entente entre les centrales CSIP et O Oe To Oe Rima, avec le dépôt dans l’après-midi de préavis dans trois sociétés liées au groupe La Dépêche : la société Centrale tahitienne de distribution (CTD) prestataire pour la distribution, la société Rotative La Dépêche (imprimerie de la Fautaua) et la société éditrice La Dépêche de Tahiti.

A défaut d’accord avec la direction au plus tard ce mercredi, la grève serait déclenchée pour une durée illimitée, dès minuit passé.

Mardi à la mi-journée, aucune réunion de négociation n’avait encore eue lieu. Contacté, Dominique Auroy, le P-dg du groupe de communication, n’a pas souhaité s’exprimer.

"Soucieux de protéger les intérêts et les laissés-pour-compte, de préserver leurs acquis sociaux et l’outil de travail (…) nous déposons par la présente le préavis de grève, seul moyen légal à notre disposition pour porter auprès de la direction générale et des gérants, les revendications légitimes et communes", déclarent les trois préavis en introduction.

Ensuite, selon la société destinataire, entre huit et dix points de revendications sont exposés. Outre des demandes portant sur les conditions de rémunération ou le maintien d’avantages acquis, ils se rejoignent tous sur un point clé : "Non à l’externalisation de l’impression de la Dépêche vers l’imprimerie de Tahiti Infos à compter du 01/12/2017 ; Non à l’externalisation du pôle magazine Tikimag ; Stop à la création de sociétés fantômes pour faire disparaître les salariés par dépôt de bilan".

Mardi plusieurs représentants de la rédaction confirment ne pas être solidaires avec ce mouvement de contestation. Ils accusent l’intersyndicale CSIP-O Oe To Oe Rima d’avoir déclenché tout ça dans leur dos. "Il n’y a eu aucune discussion", nous explique l’un d’eux. "On est écœurés. Dans les points de revendication, il n’y a rien qui nous concerne. Tout ça a été réalisé et signé sans aucune concertation". Malgré tout, sur les 23 employés (journalistes et correcteurs) de la rédaction, 15 pourraient se mettre en grève dès jeudi.

"Je n’ai aucune confiance dans la mobilisation des journalistes", explique pourtant le syndicaliste Cyril Le Gayic, de la CSIP. "Par contre, on a 100 % de l’imprimerie avec nous".

Début novembre, après l’annonce aux délégués du personnel du projet d’externalisation de l’activité d’impression de plusieurs périodiques du groupe, l’unité semblait à portée de main.

A partir de décembre 2017, le groupe La Dépêche envisage en effet d’externaliser l’impression de six éditions par semaine du quotidien La Dépêche de Tahiti, de l’hebdomadaire de petites annonces Le Gratuit de Tahiti et probablement de l’hebdomadaire Tiki Mag. Des discussions sont engagées avec la société Pacific Press détenue par le groupe Moux, propriétaire du quotidien gratuit Tahiti Infos. Ce choix opérationnel, présenté par Dominique Auroy à ses salariés comme économiquement plus intéressant, met en cause l'emploi de 26 personnes, en interne : 15 imprimeurs et 11 monteurs.

De fait, la majorité des monteurs du pôle magazine du groupe (Tiki Mag, Maisons du Fenua, Fenua’Orama…) semble également solidaire avec cette menace de grève : "Il nous fallait taper avant le 1er décembre", justifie l’un d’eux. "Après on n'aurait plus eu moyen de faire pression".

Si la grève devait être déclenchée, le quotidien de la Fautaua devrait pouvoir sortir son numéro de jeudi matin, imprimé la veille. Mais l’édition papier du journal serait rendue impossible dès vendredi.

"De notre côté, on n’a pas eu connaissance du contenu de ces préavis", explique l’un des commerciaux de la Régie publicitaire polynésienne (RPP). "C’est leur façon de faire. Ils envoient des préavis sans demander l’avis du personnel". La vingtaine d’employés de cette autre filiale du groupe La Dépêche chargée de la vente d’espaces publicitaires voit cette menace de grève comme la promesse d’un chiffre d’affaires en berne, au mois de décembre : "on risque d’avoir du mal à joindre les deux bouts, cette année".

Préavis de grève à La Dépêche :

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Réforme de la PSG : les syndicats et patrons unanimes malgré tout

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Réforme de la PSG : les syndicats et patrons unanimes malgré tout
PAPEETE, le 21/11/2017 - Ils se sont réunis trois fois pour trouver un terrain d'entente sur la réforme de la Protection sociale généralisée (PSG). Lundi soir, un protocole d'accord a enfin été signé entre les différentes parties. Le document dûment signé a été transmis ce mardi après-midi au président et au ministre de la Santé.

Les cinq centrales syndicales des salariés (Cstp-Fo, A Ti'a i Mua, O Oe To Oe Rima, Otahi et Csip) et le patronat (Medef Pf et Cpme Pf) ont trouvé un terrain d'entente sur le projet de réforme de la Protection sociale généralisée (PSG) porté par le gouvernement.

Chacun a signé le protocole d'accord qui a été transmis ce mardi après-midi au président du Pays et au ministre de la Santé, même si certains points ne convenaient pas à un syndicat : A Ti'a i Mua.

Aujourd'hui, la balle est dans le camp du gouvernement.

Mais, les partenaires sociaux s'accordent à dire qu'ils sont pour le sauvetage de ce régime, et qu'ils sont opposés à cette réforme présentée par le Pays. Ils regrettent également qu'il n'y ait aucune partie chiffrée dans le document. Ils feront d'ailleurs leurs propositions vendredi, à l'issue d'une énième rencontre qui se tiendra à partir de 13h30, dans les locaux de la Cstp-Fo. "C'est pour argumenter les atouts de chaque ligne chiffrée et la faisabilité de nos propositions", assure Angélo Frébault de la Cstp-Fo.

Épluchons en détail le contenu des réponses formulées par les partenaires sociaux.

Santé

Au chapitre Santé, les représentants de la Société civile demandent au gouvernement de poursuivre les actions de "baisse du coût de la Santé". Comment ? En mettant en place les mesures validées par le Cesc et les partenaires sociaux depuis 2010.

Parmi ces mesures, on retrouve :
- la baisse des prix des médicaments,
- la mise en place d'un médecin traitant référent,
- l'activation du dossier médical partagé,
- l'activation de la carte électronique ou Vitale comme en métropole.

Par ces mesures, des économies seront constatées et elles contribueront au financement des régimes de la retraite. La Cstp-Fo a avancé une économie de 3 milliards de francs.

Les organisations syndicales et patronales souhaiteraient qu'un régime universel maladie soit mis en place. "Le financement de la Santé relève aussi de la solidarité" qui nécessite la contribution financière équitable "sur tous les revenus perçus" au fenua.

Ils demandent aussi à ce que toutes les personnes qui ont un emploi, cotisent aux "régimes de droit commun santé et retraite", telles que les CAE, CVD…

En ce qui concerne la taxe de la Contribution de solidarité territoriale (CST), les représentants de la Société civile veulent que "l'ensemble des revenus issus de la CST" soit directement affecté à la CPS, "sans passer par le Fonds pour l'emploi et la lutte contre la pauvreté (FELP)". Une commission qui est jugée trop politique par les partenaires sociaux.



Famille

Pour les représentants de la Société civile, le financement de la famille relève de la solidarité, et non des partenaires sociaux "uniquement".




Retraite

Syndicalistes et patrons sont pour la mise en place d'un Conseil d'orientation et de suivi des retraites paritaire des salariés (COSRPS). Mais, ils demandent à ce que ce conseil soit composé uniquement des organisations syndicales et patronales. "Cette organisation sera décisionnaire et elle arrêtera les mesures nécessaires à la viabilité des régimes". Et Angélo Frébault de la Cstp-Fo va plus loin dans sa réflexion : "On est les seuls payeurs et on doit décider pour nous".

Les partenaires sociaux demandent aussi à accéder aux données sur la situation des régimes, au travers du COSRPS.

En ce qui concerne l'Allocation complémentaire de retraite (ACR), syndicats et patrons demandent à ce que le pays prenne "intégralement" en charge cette allocation. "Le pays apure le déficit cumulé de l'ACR dû au Régime des salariés (RGS)".

Pour la réforme des mesures paramétriques de la retraite, les syndicalistes maintiennent les points suivants : "l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans, le nombre d'annuités pour un départ à taux plein à 35 annuités, le taux plein à 70 % du Service médical rendu (SMR), le minimum d'annuités pour un départ anticipé à 20 annuités, l'âge de départ anticipé à 55 ans, le salaire moyen de référence SMR (moyenne des 5 meilleures années sur les 10 dernières), l'âge de départ pour travaux pénibles à 50 ans, le nombre d'annuités à taux plein pour travaux pénibles à 30 ans et l'abattement à 2 % par trimestre avant 60 ans."

De son côté A Ti'a i Mua propose : "le nombre d'annuités pour un départ à taux plein porté progressivement à 38 annuités, l'âge de départ anticipé porté progressivement à 57 ans, l'âge de départ pour travaux pénibles à discuter et le salaire moyen de référence SMR (moyenne au taux actuel)."

Les patrons, quant à eux, restent ouverts "sur une réforme de ces mesures paramétriques". Ils demandent aussi que "l'âge de départ à la retraite pour travaux pénibles soit proposé progressivement à 53 ans".

Enfin, concernant le taux de cotisation +0.51 % par an pour atteindre 21.75 %, en 2020, cette proposition est acceptée par les partenaires sociaux.



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Passeport Tourisme : coaching personnalisé aux prestataires

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Passeport Tourisme : coaching personnalisé aux prestataires
Une convention a été signée mardi entre la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Services et des Métiers et le ministère du Tourisme, instaurant un passeport Tourisme. Des formateurs itinérants doivent accompagner les prestataires touristiques, hors hébergement, dans l'exercice de leurs activités à Tahiti, mais aussi dans les archipels éloignés.

Ce passeport tourisme est un vrai laissez-passer à la formation ! Apprendre à gérer une page Facebook, un site internet ou encore améliorer son anglais, ce sont quelques-uns des objectifs du Passeport Tourisme mis en place par la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Services et des Métiers (CCISM) et le ministère du Tourisme, afin d'aider les professionnels dans leur quotidien.
"Une fois les besoins des prestataires identifiés, ce passeport Tourisme doit leur apporter les outils d'accompagnement dont ils ont besoin. L'idée est de monter en qualité non seulement dans le triptyque 'Tahiti, Moorea, Bora-Bora', mais également dans les îles éloignées", précise la ministre du Tourisme Nicole Bouteau, dont le ministère participe à hauteur de 15 millions de frs à ce projet de formation.
Même volonté de la part du président de la CCISM, Stéphane Chin Loy, pour qui : "Il est essentiel d'aller au plus près des acteurs du tourisme polynésien."

"CE PASSEPORT SE VEUT A LA CARTE"
A l'heure actuelle, un premier socle de quatre modules de formation portant sur l’anglais, la qualité de service et l’accueil clientèle, la gestion administrative de l’entreprise et l’utilisation des nouvelles technologies a été retenu.
"Ce passeport se veut à la carte. Concrètement le prestataire pourra choisir la ou les formations qu'il désire suivre à raison de 2 heures/jour pendant une semaine. Je vais me rendre dès la semaine prochaine dans les îles pour communiquer, recenser et diagnostiquer les besoins des prestataires touristiques. Ensuite, nos formateurs de la CCISM vont se rendre dans les différentes îles pour aider concrètement les prestataires qui se seront inscrits. Nous serons alors vraiment dans le vif du sujet. Nous nous sommes inspirés des formateurs itinérants qui existaient déjà en Calédonie et avons adapté ce système à la Polynésie", souligne Audrey Lhies, responsable de la promotion et relation des entreprises à la CCISM.

Le programme devra concerner 30 à 50 PME de prestations d’activités touristiques et s’adresser en priorité aux chefs d’entreprise ressortissants de la CCISM et potentiellement aux salariés. Une participation de 5 000 frs pour les chefs d’entreprise non salarié et ressortissants de la CCISM et de 15 000 frs pour les salariés est demandée.
Cette action sera déployée dans 12 îles différentes (3 Îles Sous-le-Vent, 2 aux Australes, 2 aux Tuamotu, 1 aux Îles du Vent, 4 aux Marquises) et doit se terminer en mars 2018.
Toutefois, en fonction des besoins exprimés par les prestataires, les formations pourraient se diversifier et se poursuivre.

Si vous souhaitez vous inscrire :
- le 28 novembre à Bora Bora,
- le 29 à Raiate’a
- le 30 à Taha’a
La CCISM organisera d’autres déplacements dans les îles.
Pour plus d’informations, il suffit de contacter audrey@ccism.pf
Tél : 40 47 27 08 et aimeo@ccism.pf- 40 47 27 08

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Objectif zéro déchet pour 22 familles de Tahiti et Moorea

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Objectif zéro déchet pour 22 familles de Tahiti et Moorea
PAPEETE, le 21 novembre 2017 - Le défi zéro déchet a commencé ce lundi. Le projet est soutenu par la direction de l'environnement, l'Agence de l'environnement et la maîtrise de l'énergie et l'agence française de développement. Plusieurs foyers du fenua y participent pour tenter de trouver des solutions afin de réduire les déchets ménagers.

Dans les rivières, sur les chemins de randonnées, les trottoirs, aux abords des écoles, sur les plages : les déchets sont partout. Ils se sont invités dans la vie quotidienne et semblent loin d'être prêts d'en disparaître. " En Polynésie, il y a 365 kilogrammes de déchets par habitant par an, ce qui représente en moyenne un kilogramme par habitant par jour ", indique Sarah Dukhan, coordinatrice du défi zéro déchet projet soutenu par la direction de l'environnement, l'Agence de l'environnement et la maîtrise de l'énergie (Ademe) et l'agence française de développement (AFD).

Lancée ce lundi, cette opération a pour objectif de sensibiliser la population à l'importance de réduire les déchets en tout genre. Pendant quatre mois, des familles choisies vont participer à ce défi. " C'est un projet pilote, continue Sarah Dukhan. C'est pour cette raison que nous n'avons choisi que 22 familles sur la cinquantaine qui avait manifesté leur intérêt. " Les foyers viennent de différentes communes des îles de Tahiti et Moorea, ils vivent en maison ou en appartement, débutent ou sont déjà très impliquées dans le tri des déchets.

" Pendant ces semaines, les familles vont devoir peser leurs déchets chaque semaine. Celles-ci pourront bénéficier de conseils et d'astuces pour améliorer leur réduction des déchets. Les familles vont aussi se retrouver pour d'autres moments et notamment différents ateliers autour de la thématique. "

Les ateliers sont divers : journée compost et agriculture, fabrication de cosmétiques ou encore cuisine zéro gaspi entre autres. En outre, les foyers pourront participer aux visites du centre de tri de Motu Uta, du centre d'enfouissement technique de Paihoro et de productions agricoles bio.

Le but de cette opération est de mobiliser l'opinion publique sur des résultats concrets, pour agir immédiatement et au quotidien, afin de réduire les quantités de déchets ménagers. Ainsi, peut-être sera-t-il possible, un jour de leur dire adieu.

Parole à…
Objectif zéro déchet pour 22 familles de Tahiti et Moorea
- Rarahu, 27 ans, habite dans un appartement à Pirae :

"Quand j'ai vu la publication sur Facebook, je me suis dit que ce serait intéressant de participer à ce type de défi. Je me suis pas mal intéressée ces dernières années à l'écologie, à l'agriculture et au compostage. Avant, je vivais dans une maison, j'avais donc commencé à faire mon propre compost. Du coup, quand j'ai entendu parler de ce défi, je me suis dit que ce serait intéressant d'y participer pour apprendre plus de choses.
Les chiffres que Sarah a donné sur le nombre de déchets par habitant est impressionnant! Il est important de réduire nos déchets. Pour ma part, je ne pense pas que ça va être facile tout de suite. J'ai peur de ne pas avoir le temps de m'organiser. Une fois que je serai bien organisée, je pense que ça ira, mais ça demande du temps ! "

- Stéphanie, 29 ans, habite dans une maison à Papeete :

"Nous avons entendu parler de ce défi dans les médias et nous nous sommes dit que ce serait une bonne chose de participer. Nous souhaitons apprendre les astuces et prendre les conseils pour réduire nos déchets et ensuite, les diffuser à nos familles et nos amis. Nous sommes déjà engagés dans le tri des déchets mais nous avons encore beaucoup à apprendre. Par exemple, ej récupère déjà les cartons, rouleaux de papier toilette et autres pour faire des ateliers avec les enfants. Cela évite de jeter et puis c'est économique. C'est un peu plus pour faire des activités sans se ruiner. Aussi, nous aimerions nous lancer dans un petit potager donc nous aimerions apprendre les bons gestes pour le faire."

La semaine de réduction des déchets, au programme
* Mercredi 22 novembre :
- "Déco poubelles" : concours de fabrication de la plus belle et efficace des poubelles de tri sélectif au lycée Paul Gauguin;
- Alternatives aux emballages plastiques : présentation aux élèves par l'entreprise TNB au collège Notre Dame des Anges, à Faa'a;
- "Miss et Mister Serd" : seront élus pour la fabrication d'un costume en déchets recyclables au lycée Tuianui Le Gayic à Papara;
- Atelier cuisinons malin et réalisation de deux recettes anti-gaspi à l'école primaire Tuoro Tamarii à Apataki;

* Jeudi 23 novembre :
- Repas citoyen avec des produits issus d'un circuit court et sans emballages au collège Tinomana Ebb à Teva i Uta;
- RDV sur la prévention des déchets dangereux organisé par et pour le club des entreprises polynésiennes ecoresponsables;
- Concours déchets d'œuvres est organisé par l'école de Rikitea à Mangareva

* Vendredi 24 novembre :
- Atelier de réparation pour appareils et objets cassés à partir de 13 heures à la CCISM;
- Réflexions des enfants pour limiter les sacs plastiques avec des alternatives en matières naturelles à l'école de Maupiti;
- Réutiliser et réparer les objets : les élèves du cycle 3 expliqueront aux élèves de cycle 1 et 2 à l'école d'Hatiheu à Nuku Hiva;
- Green days : journée de prévention sur les déchets toxiques et le compostage au potager de Vaitavere à Punaauia.

Plus d'informations :
- 40 46 84 72 ou ademe.polynesia@ademe.fr

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40 millions de francs pour aménager et sécuriser le marae de Taputapuātea

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40 millions de francs pour aménager et sécuriser le marae de Taputapuātea
PAPEETE, le 21 novembre 2017 - Le marae de Taputapuātea tombe en ruine. Lundi des photos relayées sur les réseaux sociaux montrent plusieurs éboulements des structures du site récemment classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Selon le ministre de la Culture, des travaux devraient rapidement démarrer.

Alors que le marae de Taputapuātea a été inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO en juillet dernier, des photos prises ce week-end et postées lundi montrent au moins deux éboulements sur le site culturel. Commentaires alarmés demandent à ce que les autorités compétentes réagissent rapidement.

Le ministre de la culture Heremoana Maamaatuaiahutapu indique " le gardien du site nous a signalé l'éboulement. Ce n'est pas la première fois que ça arrive. Je rappelle juste que le site est très fragilisé par endroits. Les dalles de corail sont très anciennes. Nous avons fait venir une mission d'un bureau dans la restauration de ce type d'ouvrage et notamment dans ce qui concerne la consolidation de ces dalles de pierres qui s'effritent et fragilisent l'ensemble de la structure. Le bureau spécialisé, va aussi décaper les graffitis qui ont été posés sur les pierres au fil du temps pour rendre sa splendeur au site de Taputapuātea. Des mesures conservatrices vont aussi être mises en place sur les autres sites. Nous nous attendions à ce que cela arrive."

Ainsi, le ministre de la Culture a annoncé que des panneaux d'affichage en plusieurs langues ainsi qu'un aménagement du site verraient le jour prochainement. Il indique que "c'est justement pour cela que le dossier UNESCO a été monté. C'est aussi pour pouvoir préserver un peu mieux le site et pouvoir mettre en place des mesures conservatrices." Pour la restauration du site, le pays fait appel à un spécialiste. "Le plan d'aménagement a été confié à un architecte spécialisé dans ce type d'aménagement. Le budget est de l'ordre de 40 millions de francs. Il est déjà en place. Le programme d'aménagement du site doit encore être validé par le comité des sages et on débutera les aménagements par la suite."


40 millions de francs pour aménager et sécuriser le marae de Taputapuātea
Le projet prévoit de rendre le site accessible par un chemin unique et de mettre en place non seulement des panneaux de signalisation, mais aussi d'utiliser les nouvelles technologies pour que les visiteurs puissent disposer de ces informations au travers de leurs outils numériques, c’est-à-dire leurs téléphones portables et tablettes.

Cependant en attendant que les aménagements soient faits, le site reste tel quel. Un gardien habite actuellement sur place et surveille déjà le site. Le ministre indique par ailleurs qu'il est formellement interdit que monter sur les pierres des sites sacrés depuis 1962.

Force est de constater qu'un gardien et une loi de sont pas suffisant pour préserver les sites historiques. Les graffitis se multiplient sur les pierres et peu à peu les structures s'affaissent. Malheureusement, ce sort n'est pas réservé qu'à Taputapuātea, les autres marae en font aussi les frais. "Ce sont souvent des gens de chez nous. Ils veulent se prendre en photos sur le site. Nos visiteurs sont bien souvent plus respectueux que notre propre population. Ce problème est constaté sur tous nos sites. " constate le ministre. Et de conclure "La restauration et la consolidation du site va commencer assez rapidement puisque les gens du bureau d'étude sont déjà sur place. Ils ont déjà fait une mission de prospection sur Taputapuātea." Le ministre a signé le devis, ainsi, les travaux devraient commencer rapidement. Cependant, aucune date précise n'a été avancée par le ministre.

40 millions de francs pour aménager et sécuriser le marae de Taputapuātea

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La Polynésie rejoint le Partenariat fidjien pour l’Océan

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La Polynésie rejoint le Partenariat fidjien pour l’Océan
BONN (Allemagne), 21 novembre 2017 - La Polynésie française, représentée par la députée Maina Sage, a signé la déclaration de Fidji pour les océans, The Ocean Pathway, à l’occasion d’une cérémonie organisée par la présidence de la COP23 à Bonn, en Allemagne.

La collectivité française du Pacifique rejoint ainsi 27 états, collectivités et organismes internationaux, dans un appel aux gouvernements du monde entier à agir ensemble pour la protection des océans.

Les objectifs de l'Ocean Pathway Partnership sont les suivants :
• Faire reconnaître l'importance de la relation entre l'océan et le changement climatique en prenant en compte l'Appel à l'action de la Conférence des Nations Unies sur les océans ; appeler à l'examen d'un programme sur l'océan d'ici 2019 ; et promouvoir la création d'un "Ocean Pathway" ;
• Accroître les possibilités de financement dans le cadre de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) pour soutenir la santé de l'océan et le maintien d'écosystèmes océaniques essentiels ;
• Prioriser le changement climatique et l'océan dans l'agenda actuel, y compris sur des thématiques telles que les transports et villes durables, les déplacements de populations, les infrastructures côtières, les écosystèmes, la sécurité alimentaire et l'énergie ;
• Renforcer la coopération des Parties pour la conservation et le renforcement de la résilience de l'océan dans le cadre de la CCNUCC ;
• Encourager l'insertion de l'océan dans les contributions déterminées au niveau national
• Relier les activités et partenariats existants au sein de l'Ocean Pathway.

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Le président reçoit les actes du colloque sur l’Océanie convoitée

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Le président reçoit les actes du colloque sur l’Océanie convoitée
PAPEETE, 21 novembre 2017 - Sémir Al Wardi et Jean-Marc Régnault ont remis mardi matin au président Edouard Fritch les actes du colloque "l’Océanie convoitée", qu’ils ont co-dirigé avec Jean-François Sabouret, et qui s’est déroulé en 2015 à Paris puis en novembre 2016 à l’Université de Polynésie française.

Cet ouvrage rassemble les contributions d’une cinquantaine de chercheurs et d’intervenants qui ont participé aux travaux pour expliquer pourquoi l’Océanie est l’objet de convoitises de la part d’un certain nombre d’Etats et les enjeux géostratégiques qui en découlent.

Il met aussi en lumière la volonté des Océaniens de rester eux-mêmes dans cette mondialisation, tout en relevant les défis contemporains parmi lesquels les changements climatiques et la montée des eaux.

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Un marabout condamné pour escroquerie

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Un marabout condamné pour escroquerie
PAPEETE, le 21 novembre 2017 - Ce mardi, lors de l’audience correctionnelle, un père de famille de 49 ans était poursuivi pour des faits d’escroquerie. L’homme vendait ses services de voyance sur des petites annonces de presse. Il aurait empoché plus de 12 millions de Fcfp.

« Pas de problème sans solution - grand voyant international - désenvoûtement - retour immédiat de l’être aimé - résultat 100 % garanti. » C’est par ces quelques mots publiés dans de petites annonces qu’un marabout de 49 ans a escroqué plus de 40 personnes.
Ce mardi, lors de sa comparution devant le tribunal correctionnel de Papeete, l’individu a indiqué qu’il se pensait doué de « dons particuliers » ». Face à ses victimes, il disait avoir été sacré premier lauréat au concours des voyants d’Afrique de l’ouest et s’être occupé de nombreux hommes politiques de ce monde, dont Gaston Flosse. Se présentant sous deux pseudonymes, le marabout demandait 5000 Fcfp pour la première consultation. Très rapidement, il extorquait à ses clients des sommes de plus en plus importantes. L’homme faisait souvent face à des individus vulnérables et désespérés. Il échangeait par téléphone ou recevait les victimes à son domicile dans une pièce sombre décorée de gri-gri et de statues. Parfois, l’homme troquait ses services contre des biens matériels tels qu’un aspirateur ou des poulets grillés. C’est suite à la plainte de l’une de ses victimes qu’une enquête judiciaire avait été ouverte. Cette dernière a estimé le montant des escroqueries à plus de 12 millions de Fcfp.

Détenteur d’une patente de « service personnel », le prévenu envoyait régulièrement de l’argent à sa famille en Guinée et en métropole. Ses victimes le contactaient pour des problèmes de santé ou des déboires conjugaux. Comme cette femme qui l’avait appelé pour récupérer son mari. Le marabout lui avait fait acheter une chaîne hifi qu’il aurait brûlé. Le tane infidèle n’est jamais revenu. Ou cette autre plaignante qui avait payé le prévenu pour obtenir les numéros de l’Euromillions. La femme n’avait, bien évidemment, rien gagné. Hier, lors de l’audience, le prévenu a indiqué que l’esprit de ses grands-parents décédés lui transmettait les chiffres de la loterie. Avec une pointe d’ironie, le président du tribunal lui a répondu : « cela n’est pas donné à tout le monde ! »Le marabout conseillait à ses clients d’utiliser de nombreuses méthodes farfelues : bain de sel, ramassage de coquillages.



Diplôme
A la barre, le prévenu a nié toute escroquerie : « j’estime avoir des dons, je n’ai forcé personne à venir me voir, mon travail est reconnu partout ». Justement, le tribunal s’est longuement attardé sur le soi-disant diplôme de « voyant médium professeur » dont l’homme serait détenteur. Pour seule certification, le prévenu a produit un papier délivré par les autorités administratives de Conakry en Guinée.


Lors de ses réquisitions, le procureur de la République a abordé les nombreux trous noirs de ce dossier : « Cet individu est incapable de justifier de sa situation professionnelle, de la réalité de ses diplômes, de la réalité et du succès de son intervention et des raisons pour lesquelles il est en Polynésie. Pourquoi a t-il de fausses identités ? Le document fourni sans numéro de pièce d’identité n’a aucune valeur. La réalité, c’est que Monsieur est un escroc. Il est sidérant de voir à quel point il peut mentir et mettre en cause la bonne foi des victimes qui ont décrit son charlatanisme. Le prévenu est sur le territoire car il a compris que les polynésiens sont des gens particulièrement gentils et accueillants. Nous vivons dans une société ouverte d’esprit. Il y a des traditions, des croyances qui peuvent se rapprocher de croyances tout à fait respectables qui existent en Afrique et il utilise ces croyances pour manipuler les gens. La réalité, c’est que toutes ces personnes ont été abusées. Il a besoin de publicité, de mise en scène, de mensonges et en plus, il a besoin de menacer les personnes en leur disant que quelque chose va leur arriver. Je vais donc requérir 3 ans de prison ferme, 12 millions d’amende, l’interdiction d’exercer pendant 5 ans et l’interdiction de séjour en Polynésie française pendant 5 ans. »

Evoquant deux constitutions de parties civiles sur la quarantaine de témoignages de victimes, l’avocat du prévenu a évoqué l’enquête judiciaire : « il a fait 4 mois de détention provisoire et il n’y a jamais eu de confrontation. C’est particulier lorsque l’on voit les sommes en jeu. Sur les 44 personnes entendus, 10 sont satisfaites. Et aujourd’hui, on a entendu une seule personne à la barre, les autres sont absentes. »

Le tribunal a condamné l'homme à deux ans de prison ferme;

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CPS : le service "Immatriculation" s'installe au 2e étage

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Le Service Immatriculation, anciennement dénommé Fichier Central, a été déménagé du rez-de-chaussée du siège de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) pour être installé au 2ème étage du même bâtiment.

Les agents sont disponibles du lundi au jeudi de 7 heures à 15 h 30, et le vendredi de 7 heures à 14 h 30 en journée continue. L'hôtesse d'accueil, installée à l'entrée de la CPS, pourra orienter le public vers ces nouveaux locaux si nécessaire.

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Concurrence, ton univers impitoyable…

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Concurrence, ton univers impitoyable…
PUNAAUIA, le 21 novembre 2017 - Depuis ce matin l'Université de la Polynésie française héberge un colloque sur le droit de la concurrence en Polynésie française. On y a parlé monopoles, oligopoles, vie chère, marges excessives, abus, contrôle et répressions… C'était Dallas, mais avec toute la rigueur académique !

L'Université de la Polynésie française (UPF) a hébergé les 21 et 22 novembre un colloque intitulé "Le droit de la concurrence en Polynésie française et dans les petites économies insulaires du Pacifique : Bilan et perspectives." Nous avons pu assister à la première matinée de débats, riche en enseignements sur l'aspect économique et juridique de la concurrence dans nos îles.

Les invités politiques ont ainsi rappelé les principales mesures adoptées avec le tout récent droit de la concurrence et se sont félicités d'avoir réussi à créer une Autorité polynésienne de la concurrence (APC) indépendante et de grande expertise. Le président de l'APC, Jacques Mérot, a de son côté regretté que le colloque se tienne si tôt après sa prise de fonction. Il est en poste depuis seulement deux ans, mais l'autorité a déjà rendu 9 décisions et une série d'observatoires et de recommandations… mais surtout une flopée de saisines et d'auto-saisines concernant des entreprises locales qui devraient conduire à des décisions très attendues dès 2018.

Entre les intervenants locaux, quelques invités de l'extérieur ont aussi apporté un éclairage précieux sur notre situation. La conférence de Lino Briguglio, professeur à l'Université de Malte et surtout ancien membre de la cour d'appel de Malte en charge des questions de concurrence, a été particulièrement riche d'instructions.

À MALTE "L'IMPACT DU DROIT DE LA CONCURRENCE SUR L'ÉCONOMIE A ÉTÉ CONSIDÉRABLE"

Concurrence, ton univers impitoyable…
Le professeur Briguglio nous offre ainsi un retour sur 30 ans d'expérience avec le droit de la concurrence dans la petite île méditerranéenne de Malte. "Dès que le droit de la concurrence a été implanté, l'impact sur l'économie a été considérable, et ça été très vite. Dans le secteur des télécoms, de la télévision, des biens de consommation, des produits informatiques, les prix ont fortement baissé", explique l'homme de droit. "Il y a des entreprises qui y ont perdu, mais celles qui restent sont en concurrence. Il reste quelques exceptions avec des secteurs régulés comme la vente d'essence où il y a un monopole d'état, ou encore là où il y a des monopoles naturels à cause des coûts fixes très élevés, mais en général ça a bien marché."

Voilà qui augure bien pour l'avenir de notre propre droit de la concurrence. Mais le professeur Briguglio a tout de même donné une longue liste de cas où la pleine rigueur de la concurrence ne peut pas être appliquée dans des économies insulaires. Il faut toujours que ce soit dans l'intérêt du consommateur, mais parfois une entente entre sociétés concurrentes permet de faire baisser les prix. Il cite le cas où des supermarchés ont décidé de mettre leurs achats en commun pour faire baisser les coûts… Ou encore d'une fusion entre entreprises concurrentes qui a permis de faire des économies d'échelles au profit du consommateur. Il explique aussi que si les aides publiques perturbent le fonctionnement des marchés, subventionner le transport entre les îles par exemple est essentiel pour les populations locales.

Il rappelle également que le droit de la concurrence n'a pas pour rôle de lutter contre les monopoles ou les entreprises ayant un poids important dans un secteur. Son seul but est de punir les abus de position dominante et lever les barrières à l'entrée pour permettre à de nouveaux concurrents de s'installer. À chaque fois, il faut que le régulateur procède à une analyse très fine de la situation pour déterminer quelle issue sera la plus favorable aux consommateurs.

Enfin, son conseil à Jacques Mérot, assis à ses côtés tout au long de la matinée, a été de faire un gros effort de pédagogie auprès du public. "Au début, à Malte, même les consommateurs étaient opposés au droit de la concurrence, ils répétaient ce qu'on leur disait, c'est-à-dire que la collaboration valait mieux que la concurrence dans une petite économie comme la nôtre. Mais à force d'insister sur les bénéfices de la concurrence et de montrer les résultats obtenus, nous avons réussi à obtenir le support de la population. Faire comprendre le droit de la concurrence aux entreprises a également été un long travail."

EXCLUSIVITÉ TERRITORIALE ? DÉCISION DE PHASE 2 ?

Évènement académique oblige, le débat a aussi abordé des questions très techniques à la pointe de la recherche. Sauf que ces questions théoriques ont des répercutions très pratiques sur ce qui est régulé ou non. Ainsi le professeur Christian Montet, de l'UPF, a argumenté que les théories économiques qui ont conduit à l'interdiction des accords d'exclusivité territoriaux en France et en Polynésie n'avaient pas fait leur preuve dans le monde réel, et plaide pour que ces contrats de partenariats exclusifs entre une marque et un importateur soient à nouveau autorisés. Un avis qui n'a pas fait l'unanimité dans le public.

Une autre intervention, celle de l'avocate Loraine Donnedieu de Vabres-Tranié spécialiste en droit de la concurrence à Paris, a analysé de façon critique les 9 premières décisions de l'autorité polynésienne de la concurrence. L'étude poussée des récents rachats d'hôtels par des investisseurs étrangers qui n'avaient pas encore d'activité touristique en Polynésie l'a interpellé, puisque selon elle il n'y avait aucun impact sur la concurrence existante. Elle a surtout longuement critiqué la "Décision de phase 2" de l'APC, en l'occurrence les conditions qu'elle a imposées au groupe Martin pour le rachat de l'armateur Taporo. Ses arguments n'ont pas fait l'unanimité et ont provoqué un débat assez bruyant entre les spécialistes présents dans l'assemblée.

Bref, ces deux jours auront permis de faire le point sur un sujet brûlant à travers le monde, et de nous mettre à jour des dernières tendances dans le domaine à travers le monde économique et académique. De quoi, on l'espère, avoir les armes théoriques pour arriver rapidement à une vraie concurrence "à la loyale" en Polynésie française.



Anne Perrot
Concurrence, ton univers impitoyable…
Ancienne vice-présidente de l'autorité de la concurrence en métropole, professeur d'économie à la Sorbonne
"Grande distribution : trop de régulation tue la concurrence"


i["Nous observons ici une volonté de réguler le secteur de la distribution, c'est-à-dire au fond de le faire échapper au droit de la concurrence, alors que nous avons déjà fait des erreurs de cette nature en métropole. Donc j'aimerais expliquer lors de ma conférence pourquoi le constat d'échec de toutes les régulations en métropole s'applique assez bien à l'économie insulaire.

Dans le domaine de la distribution, on régule pour essayer d'atteindre des objectifs potentiellement contradictoires. On veut protéger le petit commerce, mais aussi les producteurs. Donc pour protéger le petit commerce, le législateur s'est dit qu'on allait empêcher la grande distribution d'entrer sur ce marché. On a limité l'implantation de nouveaux magasins [par divers méthodes]… Ca a évidemment limité l'entrée de nouveaux entrants. Mais ça, ça a un effet pervers terrible à la fois pour le petit commerce et pour les producteurs. Ceux qui ont eu les autorisations de s'installer sont devenus dominants, tandis que les autres n'ont jamais pu entrer sur le marché. Résultat, les entreprises en place se sont trouvées en position dominante, ont augmenté leurs prix et leurs marges, ont fait pression sur les producteurs qui n'avaient pas le poids pour lutter, et ont finalement écrasé le petit commerce indépendant… Donc ça a juste assis la puissance des grands distributeurs.

Concernant une entreprise qui dominerait la grande distribution en Polynésie, c'est difficile de dire si oui ou non il y a un problème à priori. Dans les petites économies insulaires il y a un problème spécifique, qui est la recherche de la taille minimale d'efficience. En clair, dans la distribution il y a des coûts fixes, pour la logistique, l'importation, la distribution, etc, qui font que l'on est plus efficace sur une grande échelle qu'à petite échelle. Opérer à grande échelle, à priori ça permet de faire baisser les coûts et de faire baisser les prix. Sauf que pour avoir une incitation à transmettre ces baisses de coûts au consommateur, il faut être en concurrence. S'il n'y a pas de concurrence, on garde les baisses de coûts pour soi ! C'est l'éternel problème, et il n'est pas simple à régler. Donc on a tendance à accumuler les couches de régulation, alors que le mouvement entreprit dans les autres économies, c'est plutôt au contraire de faire confiance à la concurrence pour raboter les marges et faire baisser les prix. Il vaut mieux lever les barrières à l'entrée sur le marché et surveiller très attentivement les pratiques anti-concurrentielles de l'acteur dominant…"
]i

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"La Petite marchande d'allumettes" : le spectacle de noël de la Maison de la culture

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PAPEETE, le 21 novembre 2017 - Pour fêter noël et pour clôturer son année de spectacle, la Maison de la culture avec l'Académie de danse Annie Fayn proposent une interprétation du conte d'Andersen La Petite marchande d'allumettes.
Le conte la petite marchande d'allumettes de Hans Christian Andersen a été publié pour la première fois en novembre 1845. Il raconte l'histoire d'une petite fille qui vend des allumettes dans une rue enneigée la nuit du jour de l'an.

La petite marchande est épuisée, elle a froid mais, n'ayant pas vendu d'allumettes, elle n'ose rentrer. Elle se blottit entre deux maisons, grelotante.

Pour se réchauffer elle craque plusieurs allumettes. Les flammes qui naissent sont l'occasion pour elle de voir différentes scènes de bonheur, un savoureux repas, un sapin de noël lumineux, une famille heureuse. Et c'est avec ses images qu'elle se réchauffe le cœur.

Dans la dernière flamme elle voit sa grand-mère disparue il y a peu. Cette dernière emporte vers les cieux sa petite-fille retrouvée sans vie le lendemain matin, le sourire aux lèvres.

Un conte "coup de cœur"

Pour Annie Fayn, ce conte apparemment sombre est en fait "plein d'espoir et d'optimisme". C'est "un beau conte plein d'émotion. Beaucoup de gens pensent qu'il est triste alors qu'au contraire, il est plein de gaité". Pour Annie et Marion Fayn c'est "un coup de cœur".

Quatre-vingt-douze danseurs seront sur scène le jeudi 7 et le vendredi 8 décembre pour interpréter ce conte. Marion Fayn, chorégraphe, a souhaité abordé ce conte avec une vision contemporaine. "La tendance est à l'individualisation, les gens sont concentrés sur leur travail, leur propre réussite sociale. L'interprétation du conte d'Andersen est l'occasion de parler de rêve et d'espoir."

Les artistes de danse classique et contemporaine seront sur scène avec des variations du répertoire tirées du ballet de Coppelia. Sept tableaux se succéderont : la rue (contemporain), soir de fête : 1ère allumette (classique), les poupées : 2ème allumette (classique), le sapin : 3ème allumette (classique), la neige (contemporain), les étoiles (classique), noël (final).

Des décors visuels projetés et une chorale


Pour ajouter du rêve au show, des décors virtuels seront projetés. Une animation vidéo indiquera le contexte, la rue, la neige, les apparitions magiques de la grand-mère, les souvenirs de la petite marchande d'allumettes. Danseurs et danseuses évolueront sur une bande son mais également sur les voix d'Emmanuelle Vidal et la chorale Te reo nui qui interprèteront des chants de noël.



Recevoir et donner

Comme l'année dernière, la Maison de la culture s'associe avec le collectif Ohana pour encourager les spectateurs à faire preuve de générosité. Natalia Germain qui a fondé le collectif, avec ses bénévoles, récupère les peluches, jeux et jouets pour enfants, livres ainsi que des vêtements pour enfants et adultes en bon état. Le collectif récupère les dons jusqu'au 16 décembre, lors du spectacle, à la Maison de la culture la semaine qui précède le spectacle ainsi que dans différents points de collecte disséminés sur le territoire (voir page facebook). Les cadeaux seront distribués le 25 décembre à Tahiti, Moorea, ainsi que dans les îles de la société espère Hinatea Ahnne, la directrice de la Maison de la culture. En 2016, 22 bennes de 4x4 avaient été récoltées.
Facebook : Ohana

Pratique

Séances pour les scolaires le jeudi 7 décembre de 9 heures à 13h30. Il reste des places. Réservations au 40 54 45 36.
Séance publique le vendredi 8 décembre à 19 h30 au grand théâtre de la maison de la culture.
Le site de la Maison de la culture
Facebook : Maison de la Culture de Tahiti

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Angleterre - Deux buts, un bébé: triplé spécial pour un joueur de D3

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Angleterre - Deux buts, un bébé: triplé spécial pour un joueur de D3
Londres, Royaume-Uni | AFP | mercredi 22/11/2017 - Sacré coup du chapeau pour l'attaquant de Wigan (D3) Ryan Colclough mardi soir: un but en première période, un deuxième à l'heure de jeu et la naissance de son deuxième fils dans le temps additionnel alors qu'il avait déjà quitté le stade, rapporte mercredi la BBC.

Le joueur de 22 ans a même célébré sa deuxième réalisation contre Doncaster (3-0) en sortant directement du terrain pour filer à l'hôpital, où sa compagne l'attendait en salle d'accouchement.
"Littéralement, juste avant de marquer, j'ai vu mon père en tribune me faire le signe qu'elle avait perdu les eaux", a raconté Colclough à la BBC Manchester. "J'ai attendu un peu, puis j'ai marqué et j'ai couru prévenir l'entraîneur. Il m'a dit de sortir. Je suis parti direct dans le tunnel, j'ai attrapé mon fils (le premier, NDLR)" pour filer à l'hôpital, toujours en short et crampons.
Pourquoi être resté en jeu quand vous avez appris la nouvelle, l'interroge l'animatrice de la radio locale?
"Le ballon était en jeu, je suis sorti dès que c'était possible", a-t-il répondu, précisant qu'avoir vu son père paniqué en tribune l'avait incité à "faire vite". Il avait été prévenu à la mi-temps que le travail commençait, mais la sage-femme lui avait expliqué que cela pouvait encore durer plusieurs heures, voire jours, a raconté le jeune papa.
Le bébé est né une demi-heure plus tard. Il pèse 3,6 kg et se porte très bien.
Le président de Wigan David Sharpe a d'ailleurs tweeté une photo de Colclough à l'hôpital, toujours en tenue de match, tenant son fils dans ses bras.

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Un projet pour protéger récifs et mangroves de Nouvelle-Calédonie primé

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Un projet pour protéger récifs et mangroves de Nouvelle-Calédonie primé
Paris, France | AFP | mercredi 22/11/2017 - Un projet visant à protéger les récifs, herbiers et mangroves de la zone côtière du nord-est de la Nouvelle-Calédonie, zone classée patrimoine de l'Unesco, a été primé par le ministère des Outre-mer, a annoncé le ministère. 

La palme Ifrecor (Initiative française pour les récifs coralliens), dotée de 5.000 euros, a été remise mardi soir par la ministre des Outre-mer Annick Girardin à Nadia Heo, présidente de la commission environnement de la province Nord de Nouvelle-Calédonie, pour un projet qui prévoit de protéger 371.400 hectares de récifs, herbiers et mangroves du lagon de la province nord.
Depuis 2011, le concours de la palme Ifrecor invite les élus de Martinique, Guadeloupe, La Réunion, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, Polynésie française, Saint-Martin ou de Saint-Barthélémy à se mobiliser pour la préservation et la gestion durable des récifs coralliens, herbiers et mangroves. Ce concours est soutenu financièrement par les ministères des Outre-mer et de la Transition écologique et solidaire. 
En 2016, c'est un projet valorisant la mangrove, porté par la mairie de Mont-Dore, là aussi en Nouvelle-Calédonie, qui avait été primé pour son travail sur l'évolution de la capacité de la mangrove à piéger le CO2.

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Craintes d'éruption d'un volcan à Bali: des milliers d'habitants fuient

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Craintes d'éruption d'un volcan à Bali: des milliers d'habitants fuient
Karangasem, Indonésie | AFP | mercredi 21/11/2017 - Des milliers d'habitants vivant à proximité d'un volcan qui gronde sur l'île touristique de Bali ont fui leurs maisons mercredi dans la crainte d'une éruption pour la première fois depuis plus de 50 ans, ont indiqué les autorités indonésiennes.

Situé à environ 75 kilomètres des principales destinations touristiques de Kuta et Seminyak, le mont Agung a craché de la fumée jusqu'à 700 mètres au-dessus de son sommet, situé à un peu plus de 3.000 m d'altitude.
Environ 30.000 habitants de Karangasem, incluant ceux qui avaient déjà fui ce district le plus proche du volcan lors d'une précédente alerte en septembre, ont quitté leurs maisons, a indiqué un responsable local.
"Notre famille évacue les lieux, nous sommes 13 et nous avons peur. Nos voisin sont déjà partis", a déclaré à l'AFP un habitant du district situé dans l'est de l'île, Nyoman Sadi.
La dernière éruption du mont Agung remonte à 1963. Le volcan avait craché des cendres jusqu'à Jakarta, à environ 1.000 km. Plusieurs éruptions avaient alors fait près de 1.600 morts.
Mercredi, le directeur Centre de volcanologie et de gestion des risques géologiques a appelé la population à rester calme, précisant que le niveau d'alerte n'avait pas été rélevé. Il avait été élevé à son niveau maximum fin septembre avant d'être abaissé d'un cran fin octobre.
"Hier (mardi), il y avait des vapeurs de fumée jusqu'à 700 mètres, et la nuit dernière des secousses sismiques ont été ressenties pendant un moment -- environ trois heures", a déclaré à l'AFP le directeur du centre, Kasbani, qui n'a qu'un patronyme comme nombre d'Indonésiens.
"La montagne continue de cracher de la fumée, mais aucune importante éruption n'a été constatée jusqu'ici", a-t-il ajouté.
Les vols à destination et en provenance de l'aéroport international de Denpasar, capitale de Bali, n'ont pas été affectés pour le moment. Mais selon les autorités, les craintes d'éruption du volcan ces derniers mois ont coûté au moins 110 millions de dollars (93 millions d'euros) à Bali en pertes touristiques et en baisse de productivité liée au départ de nombre d'habitants vers des centres d'hébergement ou chez des proches.

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Un livre référence sur le tapa, pour comprendre l’Océanie à travers ses étoffes d’écorce battue

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Un livre référence sur le tapa, pour comprendre l’Océanie à travers ses étoffes d’écorce battue
Papeete, France | AFP | mercredi 21/11/2017 - Le livre Tapa, une somme de 600 pages illustrées sur l'étoffe à base d’écorce battue qui habillait les Océaniens d'autrefois, est officiellement présenté vendredi au Musée de Tahiti et des îles, en Polynésie française.

L’ethnoarchéologue Michel Charleux a réuni les articles inédits d'une soixantaine de scientifiques, les témoignages d'artisans et des créations artistiques pour réaliser ce volumineux ouvrage de référence sur le tapa, écrit en français et en anglais.

Né en Asie du Sud-Est il y a plus de 8.000 ans, l'art du tapa a suivi les migrations à travers le Pacifique, jusqu’à Hawaï ou l’Île de Pâques, en passant par Vanuatu, Tonga, Wallis et Futuna, les Samoa ou encore les Îles Cook. Vêtement, élément mobilier ou pièce représentant le statut social de son propriétaire, le tapa a connu des sommets de raffinement en Polynésie.  Parmi les 118 îles de Polynésie française, seuls quelques artisans maîtrisent encore la création du tapa sur l’île marquisienne de Fatu Hiva.

"J’ai découvert en 2014 qu’au fond de l'Ouganda, un tapa très rustique, sans aucun décor, était pourtant classé au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Unesco, alors pourquoi pas les tapa d'Océanie si raffinés et souvent si joliment décorés?", a déclaré Michel Charleux à l’AFP. "Le tapa avait une place centrale dans les cultures polynésienne et mélanésienne : derrière l’étoffe, il y a tout un ensemble de savoirs, de gestes, transmis et entretenus au sein d’une famille, d'un groupe, au même titre que la gastronomie française par exemple", explique-t-il. "Le tapa, c’est aussi le lien au sein d’un groupe humain: don, contre-don, compensation après un vol ou un conflit, offrande lors d’un décès, il relie les hommes mais aussi les îles entre elles", précise-t-il.

Le livre laisse la parole à ceux que Michel Charleux nomme des "passeurs de savoirs", des artisans qui pratiquent toujours cet art. Il s’intéresse enfin aux artistes contemporains dont certains se sont appropriés le tapa en l’intégrant dans leurs créations. Cette approche est complétée par des articles scientifiques. En s'appuyant sur l'ADN du mûrier à papier, l'arbuste le plus prisé pour fabriquer le tapa, l’archéologue chilienne Andréa Seelenfreund a retracé les migrations de la plante dans le Pacifique. Ses recherches confortent la thèse d'un peuplement d'Ouest en Est, en provenance d'Asie.

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Faratea: quand un coin de paradis se transforme en dépotoir

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Faratea: quand un coin de paradis se transforme en dépotoir
PAPEETE, le 22 novembre 2017 - "C'est terrible ce que vous allez voir, mon petit coin de pêche à Faratea". Georges adore aller pêcher depuis des années dans ce petit coin idyllique, mais depuis quelques temps il constate avec dépit des dépôts sauvages de déchets sur le site. Des volontaires se sont mobilisés pour ramasser ce qu'ils pouvaient, mais une bonne partie de ces détritus sont désormais au fond du lagon et risquent de détériorer de façon catastrophique l'éco-système. Un appel au civisme est lancé...il devient urgent de comprendre que la nature est fragile, et que quelques gestes peuvent tout changer.
Les photos parlent d'elles-même.


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