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La station de sondage de Météo France Faa'a sera entièrement automatisée

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La station de sondage de Météo France Faa'a sera entièrement automatisée
PAPEETE, le 16 novembre 2017 - Météo France a décidé d'investir dans une toute nouvelle technologie permettant de lancer automatiquement ses ballons-sondes météorologiques. C'est la station de Faa'a qui sera équipée, courant 2018. Le but est de faire des économies de personnel, mais surtout de pouvoir utiliser de l'hydrogène au lieu de l'hélium pour faire flotter ces ballons.

Les habitants de Faa'a qui aiment regarder le ciel voient parfois passer de grands ballons blancs s'élevant dans le ciel. Il s'agit des ballons-sondes de Météo France, qui sont expédiés deux fois par jour, tous les jours de l'année, depuis la station météo située dans la commune.

Ces ballons ne sont pas destinés à alimenter les théories sur la présence d'extra-terrestres dans nos îles. Ils sont d'une importance cruciale pour alimenter les modèles informatique et prédire le temps dans les jours, ou même les mois à venir. Et dès l'année prochaine, c'est un robot qui se chargera de les lancer tous les jours.

Pour l'instant, la station emploie 6 techniciens pour effectuer deux lancers de ballon-sonde chaque jour. Le premier a lieu en milieu de journée, à 14h heure de Tahiti pour correspondre à minuit en heure universelle de Greenwich (GMT) afin de se synchroniser avec l'ensemble des stations météos du monde. Logiquement, le deuxième lancer a lieu au milieu de la nuit, à 2h du matin (midi GMT). Ces ballons sont bardés de capteurs qui permettent aux météorologues de connaitre la température, pression, force et direction de vent, l'humidité, etc, sur plusieurs kilomètres de hauteur.

La station de sondage de Météo France Faa'a sera entièrement automatisée
Si les données restent cruciales pour tous les services météos du monde (les ballons-sondes sont rares dans le Pacifique), la méthode de lancement encore très manuelle va prendre un sacré coup de jeune en 2018. Les six techniciens assurant l'opération 24h/24 de la station seront remplacés par une station-météo robotisée qui se chargera toute seule de gonfler les ballons et de les catapulter dans l'atmosphère. Plus aucun technicien ne sera sur place, et tout sera piloté à distance ! C'est Sébastien Hugony, responsable communication de Météo France, qui a annoncé publiquement la nouvelle lors d'une présentation dédiée lors de la Fête de la Science en octobre dernier.

Le robotsonde et ses ballons à l'hydrogène

Il a expliqué à la petite assistance comment des expériences avec des stations de lancement automatiques avaient déjà eu lieu à travers la France et les Outremers. Des stations robotisées fonctionnent déjà en Nouvelle-Calédonie, en Guadeloupe ou en Guyane, et elles ont démontré des performances similaires entre le robot et les techniciens humains. En plus c'est une technologie française, le Robotsonde de MeteoModem, qui est utilisée.

Le robot présente divers avantages sur les humains : il travaille de jour comme de nuit, coûte beaucoup moins cher en main d'œuvre… et surtout permet de remplir les fameux ballons d'hydrogène au lieu de les gonfler à l'hélium.

Un chimiste comprend aussitôt l'intérêt du robot rien qu'avec cette dernière information. Si l'hélium et l'hydrogène fonctionnent aussi bien l'un que l'autre pour faire flotter des ballons, ils sont chimiquement très différents. L'hélium est un gaz très rare, très cher, non renouvelable (il n'est produit sur Terre que par la décomposition radioactive naturelle d'éléments lourds, c'est pour dire). Mais l'Hélium a l'intérêt primordial d'être complètement inerte. Chaque bonbonne coûte des millions de francs, mais au moins il n'y a aucun risque d'explosions qui mettrait la vie des techniciens météos en danger.

Avec l'hydrogène, c'est exactement l'inverse. Ce gaz est extrêmement commun sur Terre, est presque gratuit à fabriquer (il suffit de faire passer un courant électrique dans de l'eau distillée pour obtenir de l'hydrogène et de l'oxygène)… Mais il est extrêmement explosif. Pour comprendre le danger qu'il y a à gonfler un ballon à l'hydrogène, cherchez les photos du zeppelin Hindenburg sur internet ou dans un dictionnaire. Effrayant. Sauf que le robot, plus inconscient que courageux, n'a pas peur du passif tragique des ballons à hydrogène. Il produit lui-même son gaz juste avant un lancer, remplit ses ballons et les catapulte dans les airs sans la moindre intervention humaine. La seule intervention nécessaire est une visite d'un seul technicien tous les trois jours, pour remettre des ballons dans le carrousel de lancement et étalonner correctement toutes les sondes.

Pour l'instant, entre l'hélium et les heures de nuit, chaque lancer de sonde coûte 40 000 Fcfp à Météo France. Et l'administration en lance deux par jour depuis Faa'a… Le calcul a vite été fait. Mais rassurez-vous, tous les techniciens concernés sont des fonctionnaires et seront recasés dans l'administration de Météo France.

Il y a trois autres petites stations météo en Polynésie, aux Tuamotu, aux Marquises et à Rapa, qui n'effectuent qu'un seul lancer par jour. Certains marins ont également été formés pour effectuer des sondages. Aucune de ces structures n'est concernée par l'automatisation.



Qu'arrive-t-il aux ballons-sondes après la fin de leur mission ?
La station de sondage de Météo France Faa'a sera entièrement automatisée
Après avoir été lancé, le ballon-sonde reste en contact avec les météorologues par onde radio jusqu'à avoir rempli sa mission. Mais il est à usage unique, et ne revolera jamais. Quand il flotte au-dessus d'un continent, il peut être récupéré pour être envoyé au recyclage, mais dans nos îles c'est impossible car ils atterrissent à des dizaines voire centaines de kilomètres au large.

A la place, Météo France envoie des ballons qui sont entièrement bio-dégradable. Le ballon se dissout dans l'eau, il est alimentée par une pile à l'eau qui ne contient aucun produit toxique, et la sonde elle-même est en polystyrène biodégradable. La seule chose qui coulera au fond de l'océan est le petit circuit imprimé en cuivre de la sonde.

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Levée de fonds pour offrir une voiture adaptée à un lycéen myopathe

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Levée de fonds pour offrir une voiture adaptée à un lycéen myopathe
PAPEETE, le 16 novembre 2017 - C'est un problème très quotidien d'une famille avec un enfant handicapé : comment l'amener à l'école tous les matins sans véhicule adapté ? Les administrations ne sont pas équipées, et les familles doivent se débrouiller. La maman de Teiva a décidé de prendre les choses en main et d'organiser des évènements caritatifs pour financer l'achat d'une voiture adaptée au fauteuil roulant.

Le jeune Teiva, 14 ans, est atteint de la myopathie de Duchenne, une maladie génétique rare qui affaiblit progressivement tous les muscles de son corps. Elle ne touche que 2500 personnes dans toute la France, et n'a pas encore de remède. Parmi les difficiles conséquences de la myopathie, Teiva est coincé dans un fauteuil roulant électrique. Mais le courageux adolescent ne laisse pas la maladie l'abattre. Il suit une scolarité normale dans une classe de troisième du collège de Arue, et est même un bon élève.

Aujourd'hui, il arrive à vivre la vie d'un collégien presque comme les autres. Son établissement est adapté aux fauteuils roulants et il arrive à se rendre au collège seul le matin. Il parcoure, en 20 minutes, la route entre son fare (près de la mairie de Arue) et le collège de Arue à la force du moteur électrique de son fauteuil. La fraternité chrétienne, qui dispose de l'un des rares véhicules adaptés sur le territoire, vient le récupérer le soir. Et sinon il arrive toujours à débrouiller. Une situation qui permet à Teiva de suivre une scolarité quasi-normale, avec le problème du transport qui ne réapparaît que lors des sorties scolaires. Dans ces cas là, même une visite au musée lui est interdite faute de moyen de locomotion adapté dans l’éducation polynésienne.

Mais tout va changer l'année prochaine avec l'entrée de Teiva au lycée, dans une classe de seconde générale au lycée Raapoto. L'établissement est bien plus éloigné de chez lui et l'itinéraire est semé d'obstacles difficilement praticables en fauteuil roulant. C'est pourquoi sa mère, Roberta, aimerait remplacer sa voiture actuelle pour s'équiper à la place d'un véhicule adapté au transport des fauteuils.

Offrir à Teiva la chance d'aller au lycée

Dans notre interview (voir ci-contre), Roberta nous raconte ses nombreuses démarches auprès des diverses autorités en matière d'éducation ou de handicap pour assurer le transport de son fils. Mais ses demandes sont restées sans réponses et elle se résout désormais à s'occuper seule du transport de Teiva. Pour cela, elle va devoir compter sur la solidarité des Polynésiens pour récolter les 2 millions de francs qui lui manquent pour financer l'achat et l'importation d'un mini-van équipé d'une rampe d'accès adaptée. Elle a demandé plusieurs devis et le modèle le moins cher qu'elle ait trouvé, un VW Caddy Maxi Life vendu comme une "occasion récente", arrive tout de même à Papeete à 3,5 millions de francs, avant les taxes.

Elle a donc créé l'association "Solidarité Teiva Myopathie de Duchenne" et lancé un appel aux dons. La structure permettra d'éviter certaines taxes et assurera que l'utilisation des fonds généreusement offerts par le public sera totalement transparente. L'aspect administratif étant réglé, Roberta a commencé à organiser une série d'événements caritatifs. Une première soirée cinéma a eu lieu début novembre, et deux autres événements sont prévus pour la fin du mois (voir encadré). Elle a également reçu le soutien de plusieurs entreprises du Territoire, tant financier que logistique pour l'organisation de ses évènements, lui permettant de déjà se rapprocher de son objectif.

Avec tant d'énergie positive et si l'élan de solidarité se poursuit, Teiva aura la chance de pouvoir continuer sa scolarité sans tracas à la prochaine rentrée. Et lui-même se prend à rêver qu'avec un véhicule adapté, il pourra vivre comme les autres adolescents : sorties en ville, concerts ou anniversaires des copains. Et quel plus beau cadeau pourrait-on offrir à ce jeune homme à qui sa maladie génétique, incurable pour le moment, promet une espérance de vie de moins de 30 ans...


Deux évènements pour soutenir l'association "Solidarité Teiva Myopathie de Duchenne"
Journée récréative à Arue
- Une journée de détente en famille avec des toboggans gonflables et des activités volleyball et football
- Le samedi 18 novembre à Vaipoopoo (la plage en face de la maison de James Norman Hall) de 9h à 17h

FitDance aux jardins de Paofai
- Une fin d'après-midi sport avec une session de FitDance offerte par Wake up
- Le samedi 25 novembre dans les jardins de Paofai, place de l'Autonomie, de 16h à 18h
- Pour réserver un billet en avance : "Tautu Roberta" sur Facebook, ou au 87 77 43 24

Roberta Tautu, maman de Teiva
Levée de fonds pour offrir une voiture adaptée à un lycéen myopathe
"Finalement c'est moins le problème de sa maladie qui nous affecte, plutôt nos relations avec le système"

Comment se passe le quotidien avec un enfant atteint de Myopathie de Duchenne ?
Et bien ce n'est pas facile. Malgré toutes les difficultés que l'on rencontre, on essaie de rester positif. Entre l'éducation, faire la chambre adaptée pour Teiva, ça fait beaucoup de travail pour moi aussi. J'ai arrêté de travailler pour m'occuper de mon fils. Au quotidien, comme il ne marche plus, à la maison c'est mon mari qui se charge de le porter sur son fauteuil électrique, et par la suite Teiva vient tous les matins au collège seul. Il est obligé de passer par le côté mer, il y a trop d’embûches côté montagne. Au niveau batterie, il a juste assez pour faire l'aller-retour en passant à la fraternité.

Pour ce transport du matin, tu as essayé de demander de l'aide au ministère de l’Éducation ?
Oui, ça va faire deux ans que j'ai demandé de l'aide pour le transport de Teiva, aux deux ministres successives, mais je n'ai eu aucune réponse. Pas plus de réponse de la commission des transports. Apparemment il faut qu'on se débrouille, pourtant je pense que Teiva n'est pas le seul enfant en fauteuil roulant de Tahiti, il y a d'autres élèves à transporter… Pour l'instant il n'y a que la fraternité chrétienne et l'IIME de Hamuta qui ont le véhicule. La fraternité passe le prendre le soir, c'est financé par la DGEE. Moi ma voiture n'est pas adaptée. On m'a proposé de faire la navette, je porte Teiva dans la voiture et je prends le fauteuil manuel, mais je ne peux pas le porter, il est trop lourd !
C'est dommage que l'éducation n'ait pas de véhicule. Pourtant je pense qu'un transport adapté serait utile à plusieurs enfants du fenua. Il pourraient au moins rencontrer les parents pour voir avec nous comment on peut s'arranger pour le transport… Parce que pour le moment il y a des difficultés. Déjà par temps de pluie il ne peut pas aller à l'école, ensuite il ne peut pas participer aux sorties scolaires… Et surtout l'année prochaine il entre au lycée, et ce sera beaucoup plus loin !

Donc tu as décidé de monter une association pour financer l'achat d'un véhicule par toi-même ?
C'est bien ça. Le but est de vendre ma voiture actuelle et acheter un véhicule adapté, et je cherche juste à financer la différence de prix. Il me faudra un peut plus de 2 millions de francs… Et après l'emprunt pour faire la chambre adaptée, nous n'avons plus les moyens. Donc pour lever les fonds on organise des événements en novembre. Les prochains ce sera les deux samedi qui viennent (voir encadré), avec à chaque fois une buvette. Et ce sera l'occasion pour les gens de nous rencontrer.

Si tu arrives à acheter cette voiture, qu'est-ce que ça va changer pour la famille ?
Ça va simplifier la vie de Teiva, que ce soit au niveau personnel ou scolaire. Surtout l'année prochaine je pourrais le transporter au lycée, sinon il sera obligé d'aller jusqu'à Raapoto en fauteuil électrique, depuis la mairie de Arue. On a déjà essayé de le faire, et il y a beaucoup plus d’embûches sur le chemin, des trottoirs sans accès handicapé, des passages sur la route… Il met plus de 40 minutes. Et une voiture ça pourra aussi l'aider dans sa vie personnelle... Moi ça me peine vraiment de le voir privé de toutes ces choses, mais lui il reste toujours positif. Finalement c'est moins le problème de sa maladie qui nous affecte, plutôt nos relations avec le système.

D'autres parents d'enfants handicapés pourraient rejoindre l'association ?
Alors en fait j'ai pensé à mon fils pour le véhicule, mais voudrais par la suite pouvoir réunir les familles qui ont les même difficultés, pour les aider administrativement puisque j'ai des contacts en métropole pour le véhicule et j'aurai fait toute la procédure. Le but ce serait pour pouvoir voir runir les familles pour demander de l'aide soit au gouvernement, soit à la CPS, pour créer ces aides au transport des enfants handicapés.

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L'obligation d'emploi des travailleurs handicapés étendue au secteur public

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L'obligation d'emploi des travailleurs handicapés étendue au secteur public
PAPEETE, le 16 novembre 2017 - Ce jeudi, à l'assemblée, les représentants adopté une loi qui rend l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés aplplicable au secteur public.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : sur 5 963 personnes reconnues travailleur handicapé, 361 occupent un emploi salarié dans le milieu ordinaire. Ce jeudi matin, les représentants à l'assemblée de Polynésie française ont étudié un projet de loi qui porte diverses adaptations au dispositif de l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés.

" Jusqu'à présent, l'administration publique avait la possibilité de recruter des travailleurs handicapés. Si elle ne le faisait pas, aucune pénalité n'était applicable au contraire du secteur privé ", a rapporté Armelle Merceron du groupe Rassemblement pour un mouvement autonomiste (RMA). En effet, une loi de 2007 a introduit dans le droit du travail des dispositions rendant obligatoires l'emploi de travailleurs handicapés pour toute entreprise occupant au moins 25 salariés.

A l'heure actuelle, 65 agents au sein de l'administration de Polynésie sont reconnus travailleurs handicapés. "Il y a des secrétaires dans des services qui sont des personnes aveugles. Elles font très bien leur travail et personne ne peut soupçonner qu'elles sont en situation de handicap. Je suis sure qu'il y en à bien d'autres", a continué la représentante.

La loi examinée en séance ce jeudiétend cette obligation au secteur public, sous réserve de dispositions spécifiques du statut de la fonction publique. L'objectif est d'atteindre 138 personnes en situation de handicap employées dans les administrations en 2020. En cas de non-respect de cette obligation, le secteur public devra s'acquitter d'une participation financière au Fonds pour l'insertion professionnelle des travailleurs handicapés (FIPTH).

Les élus des différents groupes ont exprimé leur soutien à ce projet de loi. Tous ont aussi noté que le Pays devait aller plus loin pour permettre une meilleure insertion des travailleurs handicapés et des personnes en situation de handicap. " Il faut élargir notre réflexion sous l'angle budgétaire et logistique ", a souligné Richard Tuheiava, du groupe Union pour la démocratie (UPLD).

Teva Rohfritsch, le vice-président, a répondu aux remarques et questions des élus. Il a indiqué qu'une mesure pour éviter cette suppression automatique devrait être annoncée prochainement par le ministre de la Santé et des Solidarités, Jaques Raynal, dans le cadre de la réforme de la PSG. " Aller au-delà de l'objectif fixé par cette loi du Pays, c'est bien l'objectif. Le travail interministériel se poursuit ", a-t-il déclaré.

La loi du Pays a été adoptée à l'unanimité.


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Animaux errants : stérilisations et identifications bientôt plus abordables

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Animaux errants : stérilisations et identifications bientôt plus abordables
PAPEETE, le 16 novembre 2017 - Les actes de stérilisation et d'identification des chiens et des chats vont coûter moins cher. Une loi qui les exonère de TVA a été adoptée ce jeudi à l'assemblée.

Cette proposition de loi émane du représentant Antonio Perez, du groupe Rassemblement pour une majorité autonomiste (RMA). Le texte prévoit d'exonérer de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui est de 13 %, des actes de stérilisation et d'identification des chiens et des chats réalisés par un vétérinaire.

"C'est un premier pas vers la cause animale"
, s'est félicité le rapporteur et auteur de cette proposition de loi. Du côté du Tahoera'a, Yolande Viriamu a souligné l'importance de cette mesure mais s'est interrogée sur son efficacité. "La tarification demeure élevée pour certaines familles. Pour la castration d'un chien, le prix est de 19 500 francs. Si l'on enlève la TVA, soit 2500 francs, il reste encore une somme à payer. Cette mesure ne s'adresse pas au public visé", a-t-elle déclaré.

Virginie Bruant, représente RMA a apporté son soutien à son collègue Antonio Perez et à, comme lui, émis le souhait d'une réflexion sur une "grande campagne coup de poing". Les élus RMA ont rappelé l'importance de la mise en place d'une véritable politique de lutte contre la divagation des animaux errants. "C'est une question de salubrité et d'image. Pourquoi ne pas envisager d'étendre cette mesure aux vaccins", s'est interrogé Antonio Perez.

Cette proposition de loi a été votée à l'unanimité.


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Polynésie 1ère : Jean-Philippe Lemée part pour la Martinique

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Polynésie 1ère : Jean-Philippe Lemée part pour la Martinique
PAPEETE, le 16 novembre 2017- Après presque 5 ans passés à la direction d’antenne de Polynésie 1ère, Jean-Philippe Lemée quitte le fenua pour rejoindre Martinique 1ère en qualité de directeur éditorial. Stella Taaroamea assurera l’Intérim. A quelques jours de son départ, nous l’avons rencontré.

Jean-Philippe Lemée, vous quittez le fenua dans quelques jours, pour la deuxième fois ?

Oui, en 95, j’étais journaliste à la rédaction de RFO. Je présentais les matinales, je m’occupais d’une émission à l’époque qui s’appelait « face à la presse » et qui était le début de la convergence des médias, ensuite j’ai endossé le rôle de directeur d’antenne, à Mayotte, puis à Saint-Pierre et Miquelon, puis Nouméa, Paris, La Réunion avant de revenir à Tahiti pour mon plus grand plaisir.

Vous partez pour la Martinique, quelle seront vos fonctions là-bas ?
Je vais occuper un poste qui a été créé par Walles Kotra, je serais le premier à occuper une fonction de directeur éditorial. J’aurais en charge d’assurer la coordination et la convergence des d’antennes TV, Radio et Internet, d’assurer la politique de production et de programmation de la chaîne et d’animer la direction artistique et stratégique de la marque Martinique 1ère.

Belle mission ?
Tout à fait, je suis très fier de cette marque de confiance de la part de Walles Kotra.

Vos plus beaux souvenirs ?
Je pars avec un vrai patchwork de bons moments, Il y a eu l’enregistrement de cette « bringue » à Huahine, en direct, un moment magique Il y a eu le lancement de Moana, avec tout le staff de production à Raiatea. Et puis l‘année dernière nous étions les premiers à suivre les féminines et les seniors lors de la course Hawaiki Nui va’a, là encore un très beau travail d’équipe. C’etait des moyens à mettre en plus, mais quelle satisfaction après d’entendre le retour des téléspectateurs et des auditeurs. Parce que là encore, c’est main dans la main, avec la radio, et le web. Sur ces événements nous avons fait de vraies convergences médias.

Le moins bon, s’il en est ?
Pas de mauvais souvenir, une ou deux petites déceptions, qui font partie du jeu, mais je suis quelqu’un qui efface

Les chiffres de médiamétrie sont tombés, que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
Polynésie 1ère est toujours en tête. Même si TNTV reprend un peu de part d’audience - avant ils étaient anormalement bas-, Polynésie 1ère est toujours leader.

Quels sont selon vous, les points forts de Polynésie 1ere ?

C’est d’être au plus proche de la population, de Tahiti mais surtout des îles. Il y a des efforts qui ont été faits et qui se sont fait tout naturellement. Fare Maohi est l’émission qui a le taux d’audience le plus important du paysage audiovisuel polynésien. C’est l‘émission qui fait 64 % de part d’audience avec un pic à 12h30 de près de 65 % ce qui est énorme car cela veut dire que sur 10 téléspectateurs il y en 6,5 qui sont devant Polynésie 1ère et qui regardent Fare Maohi

Et sur les Journaux télévision, comment vous placez-vous ?
Le Journal télévision en français de Polynésie 1er est le plus regardé avec, par exemple hier, un taux de 60,6%. Nous avons une bonne session d’information mais nous devons continuer à nous renforcer, notamment sur le journal en tahitien.

Que pensez-vous des médias en Polynésie ?
On a un secteur audiovisuel très dynamique, un secteur presse écrite qui a très une bonne présence, et il y a un media qui perce vraiment ici c’est les réseaux sociaux. Il est là le véritable défi savoir gérer le 3,0.

Qu’allez vous garder de votre expérience en Polynésie ?
Nous avons vraiment construit ensemble, j’ai été entouré ici d’une vraie équipe, des gens motivés, force de proposition, porteurs de projets, qui aiment leur métier. Il y a une véritable dynamique d’équipe, une task force. C’est une famille en quelque sorte, on avance, on avance bien, il y a un vrai dialogue un vrai échange dans les équipes. Polynésie 1ère est une station en effervescence permanente.
Et ils savent travailler Nous avons produit plus de 800 heures de programmes. Le comité de direction est également hyper motivé, avec des gens très impliqués. De toutes les stations que j’ai connues, c’est en Polynésie que j’ai trouvé une vraie dynamique d’équipe, J’ai pris un énorme plaisir à travailler avec cette eux

Qu’avez-vous envie de dire à cette équipe ?
Il n‘y a pas d’adieu, c’est juste… « à bientôt »



Stella Taaroamea « Garder l’ADN de cette équipe »
Polynésie 1ère : Jean-Philippe Lemée part pour la Martinique
Stella, vous reprenez le flambeau, au moins dans un premier temps de manière intérimaire, comment cela va-t-il se passer ?

Je vais m’inscrire dans la continuité de ce qu’a fait Jean-Philippe. Pour moi le poids sera plus lourd de responsabilité, mais je suis heureuse car j’aile les défis, j’aile les challenge.
La journaliste que j’étais devenue rédactrice en chef adjointe, puis responsable des programmes. Je progresse petit à petit, et j’estime que chaque jour on apprend, chaque jour a sa dose de contrainte, Il faut y faire face, prendre les bonnes décisions…mais j’ai eu de la chance de travailler avec Jean-Philippe, de faire partie de cette équipe des antennes TV, ou il y a une ambiance si particulière, qui reflète le manger qui est Jean-Philippe. Je vais rester dans cet élan, dans ce mouvement. Je continue un travail que nous avons commencé, il m’a petit à petit remis le flambeau.
Aujourd’hui il va me manquer, il jouait l’arbitre bien souvent, mais il a partagé son savoir, son savoir-faire, il a mis en place une belle équipe, et on va continuer le travail qui a été commencé.

Votre objectif ?
Garder l’ADN de cette équipe, sa dynamique.



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Cinq mois ferme pour avoir rossé son fils avec une queue de billard

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Cinq mois ferme pour avoir rossé son fils avec une queue de billard
PAPEETE, le 16 novembre 2017 - Ce jeudi, un individu de 38 ans était jugé devant le tribunal correctionnel pour avoir violemment frappé son fils à l’aide d’une queue de billard. Suite aux coups, l’adolescent avait perdu connaissance. Le tribunal a condamné le prévenu à 5 mois de prison ferme.

Le 25 juin dernier, les gendarmes sont appelés vers Mahina pour des violences intrafamiliales. Sur place, les forces de l’ordre trouvent un adolescent particulièrement sonné par les coups que son père vient de lui asséner avec une queue de billard. Entendus, les grands-parents paternels de la victime expliquent que le père, dont le casier comporte huit condamnations, a agressé son fils car ce dernier n’était pas rentré à l’heure prévue. Devant les gendarmes, le prévenu avait d’ailleurs déclaré : « je l’ai tapé car il n’a pas écouté. » Ce soir-là, l’homme sombre donc dans une colère excessive et se met à pourchasser son fils dans la rue où se situe le domicile familial. Il prend la queue de billard qui se trouve dans le coffre de sa voiture et frappe l’adolescent jusqu’à ce que ce dernier se mette à saigner et perde connaissance. La mère du prévenu indiquera aux enquêteurs que son fils s’était arrêté lorsqu’il avait constaté que la queue de billard était « en miettes. » Le certificat médical établira que la victime a subi un traumatisme crânien.



Rôle de père
Ce jeudi, lors de l’audience, le prévenu a émis des regrets : « je sais que j’ai fait une connerie, je voudrais juste voir mon fils. » Fils qu’il n’a plus le droit de fréquenter en raison d’une ordonnance de protection. Ajoutons que parmi les huit condamnations inscrites au casier de l’individu, cinq d’entre elles sont relatives à des faits similaires. Chose que le procureur de la République n’a pas manqué de pointer du doigt lors de ses réquisitions : « vous n’en êtes pas à votre coup d’essai monsieur ! Aujourd’hui, vous venez pleurnicher à l’audience mais ce jour-là, vous l’avez frappé au point de casser la queue de billard. C’est comme cela que vous comptez exercer votre rôle de père ? La violence n’est pas un principe éducatif. Vous êtes maître de ce que vous faites et le destin est maître du résultat. » Le représentant du ministère public a finalement requis une peine de 6 mois de prison ferme.

Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné l’homme à dix mois de prison dont cinq avec sursis mise à l’épreuve pendant deux ans.

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"Accentuer la lutte contre le narco"

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PAPEETE, le 16 novembre 2017-
Le Général de brigade Christophe Boyer, commandement de la Gendarmerie maritime, est actuellement sur le fenua pour une dizaine de jours dans le cadre de sa visite d'inspection. Il revient pour Tahiti infos sur les différentes missions de la Gendarmerie maritime à bord du patrouilleur, le Jasmin.

En quoi consiste votre visite actuellement ?

" Je suis le commandement de la Gendarmerie maritime et à ce titre je me déplace dans toutes les unités maritimes de métropole et d'outremer où la Gendarmerie maritime est implantée. Le but de ma visite consiste principalement à faire le point sur nos moyens engagés, à donner les grandes orientations et à rencontrer les autorités d'emploi afin de voir si tout se déroule bien en terme d'emploi de la Gendarmerie maritime. Enfin, le volet ressources humaines (RH) occupe une grande partie de ma mission."

Quel est le rôle de la Gendarmerie maritime en Polynésie?
"La Gendarmerie maritime est constituée de gendarmes mis pour emploi à la Marine nationale. En tout, 1100 gendarmes maritimes sont déployés en métropole et en outremer, auxquels il faut ajouter la présence quotidienne de 50 réservistes sur un effectif total de 300 réservistes. Notre rôle est d'effectuer les missions d'actions en mer de l'Etat à la demande de la Marine. Par ailleurs en tant que gendarmes, nous exerçons également des actions de police judiciaire."


"LA POLYNESIE SEMBLE SE TROUVER AU MILIEU DE LA ROUTE DU NARCO"
Quelles sont vos interventions dans le domaine judiciaire ?
"Aux côtés de nos autres partenaires de l'Etat, nous luttons notamment contre les trafics de stupéfiants en apportant nos compétences et nos connaissances du milieu maritime. La lutte contre les drogues préoccupe le territoire.
Etant donné, l'étendue de la zone économique exclusive (ZEE) à couvrir, le renseignement, qu'il soit humain ou électronique, revêt une importance primordiale afin de pouvoir repérer les trafiquants et procéder à des arrestations en mer. La vision satellitaire de la zone nous permet de repérer des bateaux suspects. Les témoignages des populations qui peuvent trouver certains plaisanciers suspects, sont également des renseignements précieux.
En cas de confirmation, une intervention peut alors être déclenchée. Nous œuvrons tous ensemble.
Concernant le narco, il semble que la route maritime des bateaux parte de l'Amérique centrale ou latine pour se destiner vers la Nouvelle-Zélande, la Polynésie se situe au milieu de cette route."

Quelle est la principale difficulté rencontrée ?
"Incontestablement, l'élongation. Avec plus de 11 millions/km2, la France détient la deuxième plus grande ZEE du monde. La Polynésie, avec ses 5.5 millions/km2 représente la moitié de cette surface. La zone à couvrir est donc gigantesque. Le Jasmin a une limite d'élongation, nous pouvons aller aux Marquises, aux Tuamotu, mais pour les zones plus éloignées, nous passons le relais à la Marine qui dispose de moyens plus importants."

INTEGRER DAVANTAGE DE RESERVISTES POLYNESIENS
Souhaitez-vous mettre des projets en place ?
"Nous souhaitons intégrer davantage de réservistes polynésiens. Je pense qu'il est intéressant d'avoir des personnes ayant une connaissance de la région et de la langue. Un premier polynésien va sans doute bientôt devenir réserviste.
Concernant le volet judiciaire, nous souhaitons accentuer la lutte contre le narco, car on ne peut pas impunément laisser ce trafic se développer".

A quelques jours de la fin de votre visite, quel peut être le bilan de votre séjour ?
"L'action du Jasmin dans les eaux polynésiennes, additionnée aux moyens de la Marine, donne à la France une présence dissuasive globale. Les personnes, qui seraient tentées de mener des actions illégales dans notre ZEE, que ce soit dans le domaine de la pêche ou du trafic, savent qu'elles s'exposent à être contrôlées, voire sanctionnées.
L'unité fonctionne très bien et répond aux différents objectifs donnés. Par ailleurs, la synergie entre les différents acteurs de l'Etat (Douane, Marine, Gendarmerie…) est très satisfaisante. Compte tenu de l'élongation et du contexte géographique local, il est essentiel de travailler tous ensemble."

La mission de déminage de la passe de Bora Bora devrait débuter samedi
Les touristes et habitants de Bora Bora vont découvrir une activité peu fréquente dans les eaux de la perle du Pacifique, une opération de déminage. En effet, suite à la découverte par des plongeurs de neuf obus de la 2e Guerre mondiale, une opération de sécurisation de la passe de Bora Bora doit débuter samedi et se poursuivre sans doute jusqu'en début de semaine prochaine. Si les risques d'accident sont faibles, l'Etat dès lors qu'il a connaissance de l'existence de ces engins explosifs, prend ses responsabilités pour déminer la zone. Cette mission doit mobiliser d'importants moyens, des renforts venus de métropole doivent notamment aidés au déminage des obus situés dans des eaux peu profondes.
Les charges explosives vont être déplacées par les plongeurs pour être détruits plus loin. Des mesures d'effarouchement vont être effectuées au préalable afin de protéger la faune et la flore en les faisant s'enfuir.
Durant la 2e Guerre mondiale, Bora Bora a été une base arrière des forces américaines.


Le patrouilleur Jasmin
S'il répond au doux nom de Jasmin, le patrouilleur de la Gendarmerie, basé à Papeete, n'a que son patronyme en commun avec la plante au parfum envoûtant... Le Jasmin est un patrouilleur de 32 mètres, pouvant atteindre une vitesse de 28 nœuds.
Commandé par le Capitaine Bernard Landés depuis 2013, il embarque lors de ses missions 11 membres d'équipage à son bord.
Le patrouilleur est déployé des Tuamotu aux Marquises, en passant par les îles de la Société, mais ses capacités d'élongation, c'est-à-dire son autonomie en mer, limite sa zone de couverture et ne lui permet pas de couvrir toute la ZEE de la Polynésie.
Dernièrement, il a été affecté à la surveillance des activités de whale watching, à la sécurisation de la course Hawaiki Nui Va'a. Prochainement, il doit participer à l'opération de déminage de la passe de Bora Bora (lire encadré), puis en décembre, il doit partir pour le festival marquises à Tahuata avant de d'être déployé pour une mission aux Australes début 2018.
Mis en service il y a 20 ans, il devrait être remplacé d'ici 10 ans maximum.

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Les syndicats accordent leurs violons pour "sauver les retraites"

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Les syndicats accordent leurs violons pour
PAPEETE, le 16 novembre 2017 - Jeudi, l'ensemble des syndicats salariés et patronaux se sont retrouvés à midi afin de proposer d'une même voix des alternatives au projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement lundi après-midi.

La discussion aura duré un peu plus de deux heures. Jeudi de midi à 14h30, les partenaires sociaux, au complet, se sont réunis au MEDEF afin de s’accorder sur des propositions d’ajustement communes. Celles-ci doivent être transmises vendredi au plus tard, au gouvernement.

Les syndicats salariés et patronaux sont sortis plutôt satisfaits de ce premier rendez-vous. À l'issue de la réunion, ce sont des syndicalistes peu prolixes qui ont refusé pour la plupart de répondre à nos questions.

"Nous sommes tous là organisations syndicales et patronales pour discuter justement des points que nous avons débattus avec le gouvernement. Nous essayons de travailler ensemble pour donner des points communs sur comment travailler avec le gouvernement et comment débattre avec le gouvernement. C'est un sujet qui intéresse aussi bien les entreprises, les employeurs et les salariés. Que le gouvernement veuille nous imposer une méthode de travail qui ne va pas dans le bon sens, on ne peut que regretter cette méthode de travail qui ne nous respecte pas ", explique Ronald Terorotua, président d'honneur de O oe to oe rima.


Les syndicats accordent leurs violons pour
Ainsi, Lucie Tiffenat, du syndicat Otahi, déclare, "i[ ça s'est très bien passé", sans autre commentaire. Angelo Frébault du syndicat CSTP-FO se révèle lui aussi peu bavard, " il s'est tout dit et nous nous revoyons demain[vendredi] à 13h. Nous finaliserons nos propositions vendredi pour les transmettre au gouvernement. Nous avons parlé de tout]it", assure-t-il. Refusant d'ajouter tout autre commentaire.

Du côté des patrons, Christophe Plée, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises n'a pas décroché un mot sur la réunion. Il s'est fait discret indiquant, "je n'ai rien à dire. Je ne suis pas chez moi. On se retrouve demain."



Les syndicats accordent leurs violons pour
Olivier Kressmann quant à lui s'est dit satisfait du travail effectué pendant ces deux heures de réunion." On a travaillé sur tous les points que nous voulions voir ensemble. Je trouve que c'est une réunion extrêmement productive sur le fait de nous retrouver. Cela fait très, très, longtemps que ce n'est pas arrivé. On est loin d'avoir abouti sur tous les points. Tout le monde s'exprime, on a une synthèse à faire et nous nous reverrons demain après-midi pour rédiger un communiqué commun sur la position des partenaires sociaux par rapport au projet de loin. Nous avons parlé de la PSG en général. " Le président du MEDEF, ajoute, "Il n'y a pas de pistes qui sont données, il y a l'expression de la vision de chacun. Maintenant, il faut tendre vers une notion d'arbitrage et un consensus. Si on est ensemble pour trouver un moyen de sauver les retraites. On est bien conscients de la problématique. Je l'ai déjà exprimé, le sujet de la PSG en général ce n'est pas que l'affaire des partenaires sociaux. C'est l'affaire de la collectivité en général, donc du gouvernement sur les conséquences qui nous ont menées là où on est et aussi à la population."

Le projet de réforme des retraites a été présenté par le Pays aux partenaires sociaux, lundi après-midi. Le texte pourrait être voté avant la fin de l’année pour une application dès 2019. L'âge légal de départ à la retraite devrait être porté à 62 ans en 2020. C'est d'ailleurs le gros point de discorde entre les partenaires sociaux et le gouvernement. Les partenaires sociaux sont sortis un peu hébétés de cette réunion lundi dernier. "Ce texte ne reflète pas les travaux que nous avons menés en 2015 et 2016", constatait Olivier Kressmann lundi soir. "Cela lui donne un goût amer", estimait-il à l'issu de la présentation.

L'ensemble des syndicats doit se revoir dès vendredi 17 novembre à 13h au Medef afin de finir d'accorder leurs violons et de finaliser les propositions alternatives au projet de réforme des retraites. Ce document final sera transmis au Pays dans la journée.

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Pirae lance la 2ème édition de "Je débarrasse mon quartier"

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Pirae lance la 2ème édition de
PIRAE, le 16/11/2017 - Cette opération consiste à mobiliser les quartiers prioritaires de Pirae pour un grand nettoyage de leur secteur en se débarrassant de leurs encombrants. Ce jeudi matin, le ramassage a été effectué dans le quartier de Hamuta. La semaine prochaine, direction Fautaua Val et ses environs. Cette opération durera jusqu'au 7 décembre, une fois par semaine.

Cette 2ème édition a démarré le 2 novembre, dans les quartiers Temauri, Tenaho, Oura et Michelli. Puis à Nahoata, Tuterai Tane, Maere et Teauna, la semaine dernière.

Ce jeudi matin, c'était au tour des quartiers de la vallée de Hamuta à être débarrassés de leurs encombrants.

Pour cette opération "Je débarrasse mon quartier", le principe consiste à mobiliser les quartiers prioritaires de Pirae pour un grand nettoyage de leur secteurs en se débarrassant de leurs encombrants. Et dans le cadre de la saison des pluies, cette initiative permet aussi aux habitants de quartiers de se débarrasser d’objets inutiles pouvant encombrer les foyers, les rues de la ville et engendrer des risques sanitaires.

Outre les véhicules qui sillonnent les quartiers, des bennes sont également installées, dans chaque quartier.

Hier, les équipes municipales soutenues par le mouvement citoyen "Eco Warrior" - avec une quinzaine de jeunes engagés dans la protection de l’environnement - ont débarrassé et nettoyé les quartiers de la vallée de Hamuta. Côté véhicules, ils avaient à leur disposition, deux bennes d’encombrants III (ferrailles, plastiques…) de 30 m3 chacune, une benne d’encombrants II (bois) de 30 m3 et de deux camions grappins de 16 m3.

La semaine prochaine, direction les secteurs de Fautaua Val, Tapo Tapo, Taporo, Chalets de Pater et Rue Paul Bernière.

Le coût total de cette opération est fixé à 1,5 million de francs, financé par la municipalité et le contrat de ville.

L'an dernier, "ce grand nettoyage dans les foyers aura permis d’évacuer 18 tonnes de déchets encombrants de type II (mobiliers et objets en bois ou en sacs poubelles en vrac) et de type III (déchets inertes en ferraille, plastique ou verre)", indique la commune.

Qu'en sera-t-il cette année ? Réponse le 7 décembre prochain.

Pirae lance la 2ème édition de

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Moorea : encore de l'eau marron pour des familles, durant les pluies

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Moorea : encore de l'eau marron pour des familles, durant les pluies
MOOREA, le 16/11/2017 - La saison des pluies est un calvaire pour près de 2 000 foyers de Moorea. Leur eau devient marron, s'ajoute à cela, des morceaux de feuilles. La commune et la Polynésienne des Eaux mettent tout en œuvre pour rétablir la situation, mais les problèmes fonciers et financiers ralentissent le processus.

De l'eau marron avec des morceaux de feuilles qui sortent des robinets, voilà ce que subissent les foyers de Moorea qui sont alimentés par les rivières, durant les périodes pluvieuses. Un cauchemar, surtout si les pluies durent des jours. Et c'est le défi que doit relever la municipalité, puisque le Code général des collectivités (CGCT) oblige les communes à fournir de l'eau potable à leurs administrés, avant le 31 janvier 2024.

Et à Moorea, comme dans d'autres communes, il va falloir mettre les moyens qu'il faut pour atteindre cet objectif, avant la date butoir. L'ancien schéma directeur a donc été revu en 2014, il "définit des travaux sur une vision d'une vingtaine voire 25 ans", explique Jean-Pierre Le Loch, responsable d'exploitation de la Polynésienne des Eaux sur Moorea.

Sur l'île sœur, l'exploitation des structures hydrauliques est gérée par la Polynésienne des Eaux. "Toute la partie installation réseaux ou réservoirs et tout ouvrage hydraulique, c'est à la charge de la commune sur un programme qu'elle établit selon un schéma directeur", rajoute Jean-Pierre Le Loch. "La commune le suit pour atteindre une potabilisation sur l'ensemble de l'île, d'ici 4 à 5 ans. L'objectif des élus en place est que toute la périphérie de l'île de Moorea soit potable, d'ici 2020-2021. Avec un objectif particulier, d'alimenter toutes les écoles de l'île en eau potable."

Actuellement, seuls deux tiers de l'île a de l'eau potable. "Ça part de Vaiare du PK 5,5 vers la station Mobil en passant par Paopao, Pihaena, Opunohu, Papetoai, jusqu'aux sapeurs-pompiers de Nuuroa à Haapiti." Et "entre Vaiare PK 5,5, en passant par Afareaitu, Haumi, Maatea, Vaianae, Atiha et Haapiti", il faudra s'y atteler. Cela représenterait "à peu près 17 km de route de ceinture à potabiliser", indique le responsable d'exploitation de la Polynésienne des Eaux sur Moorea.

Mais, le foncier serait le souci majeur pour accéder à la ressource sur la partie Sud de l'île. "La commune a fait des recherches d'eaux souterraines du côté de Maatea et Haapiti. L'an dernier, le bureau d'étude mandaté par la commune a trouvé une quinzaine de sites, ils ont reçu l'approbation des propriétaires terriens sur trois sites. C'est dommage puisqu'il y avait 15 ou 16 sites recensés avec un fort potentiel d'alimentation en eau. Ce n'est pas évident parce que la situation risque de perdurer un peu plus longtemps. Donc, à un moment donné, la commune va devoir trouver des moyens juridiques pour aller vers ces ressources."

"Si on veut passer à la potabilité, il faut aller chercher de l'eau souterraine par pompage, c'est le cas sur Teavaro, Temae et sur Nuuroa, sur Maharepa aussi et Paopao. Le forage permet de tirer de l'eau souterraine et d'aller alimenter rapidement les habitations avec un traitement par de la chloration simple. Si on récupère de l'eau de surface (rivière NDLR), on installe une usine. Donc là, c'est toute une filière qu'il faut mettre en place, et ça devient beaucoup plus compliqué et plus onéreux."

Les habitants qui n'ont pas d'eau potable chez eux, devront encore prendre leur mal en patience, pendant au moins un an. Mais la commune ne les a pas oubliés puisqu'"il existe sur Moorea deux fontaines publiques, une troisième bientôt sur Paopao, où ils peuvent avoir de l'eau potable."
Et depuis juillet, "les équipes de la commune et de la Polynésienne des eaux travaillent sur des projets de renouvellement de canalisations, d'installation de nouvelles ressources et du traitement de l'eau sur la partie Sud de l'île", assure Jean-Pierre Le Loch.

"C'est bien parti pour respecter l'objectif des élus, celui d'atteindre la potabilité sur la périphérie de l'île d'ici 2020-2021", rassure le responsable d'exploitation de la Polynésienne des Eaux sur Moorea.

Encore faut-il trouver les sites potables et le financement qui permettra de réaliser ce vaste chantier de potabilisation de l'eau à Moorea.


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À la Une de Tahiti Pacifique, vendredi 17 novembre

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À la Une de Tahiti Pacifique, vendredi 17 novembre
Votre magazine Tahiti Pacifique n° 368 sort demain, vendredi 17 novembre, dans les kiosques. Au sommaire :

Actualité – Les syndicats de salariés qui n’ont jamais réussi à s’asseoir aux différentes tables organisées par le gouvernement en raison d’une différence de priorités quant à la réforme de la Protection sociale généralisée attendent les annonces pour se déterminer sur la conduite à tenir ; l’option de la rue n’est pas exclue. 

Dossier - Le territoire de la Polynésie française ne compte que 1 % de terres immergées et pourtant il n’abrite aucun établissement scolaire spécifiquement dédié à la mer, pour deux lycées agricoles ! L’Économie bleue a été présentée comme l’un des axes de développement du gouvernement au point de lui consacrer un éphémère ministère. Mais aucune politique structurée de formation n’existe si ce n’est au travers d’établissements disséminés sur Tahiti, qui ne répondent pas complètement aux attentes des professionnels. Il serait peut-être temps de penser à former des hommes en mesure d’exploiter au mieux notre principale richesse. 

Culture - Avec pas moins de 38 formations inscrites cette année, le Hura Tapairu connaît un essor croissant, si bien que la Maison de la culture et son ministre de tutelle parlent de "cru exceptionnel" pour cette 13e édition. Les groupes de danse concourront au Grand théâtre durant deux semaines, du 22 novembre au 2 décembre, et offriront des prestations où la beauté des chorégraphies sera à la mesure de la créativité.

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Marcel Tuihani "dans les starting-blocks pour les territoriales"

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Marcel Tuihani
PAPEETE, 16 novembre 2017 - Marcel Tuihani a inauguré la permanence de son mouvement politique, jeudi après-midi. Il annonce qu'il dévoilera la liste qu'il conduit pour les prochaines élections territoriales, le programme et les signes distinctifs de son parti, mi-janvier prochain.

"Comme vous le savez, j'ai souhaité ne rien précipiter et prendre le temps de la réflexion et des consultations" : c’est par une invitation laconique adressée la veille aux rédactions de Tahiti que Marcel Tuihani a convié la presse pour l’inauguration de sa permanence de Papeete, "afin de confirmer (son) engagement en politique".

Fin avril et début mai prochains, les Polynésiens ont rendez-vous avec les urnes pour l’élection des 57 élus qui les représenteront pour le quinquennat 2018-2023, dans les rangs de l’assemblée de la Polynésie française. Marcel Tuihani occupe encore pendant cinq mois le perchoir de Tarahoi. Il compte bien prolonger son chemin dans la chambre législative locale en rempilant pour les cinq prochaines années sur les bancs de l’assemblée. C’est depuis ce local situé au 1er étage de l'immeuble Sarateva, carrefour de la Fautaua à Papeete, qu’il va préparer son avenir en politique.

Pour l’instant, il s’agit d’un mouvement politique qui prendra le statut de parti mi-janvier prochain, au moment de la présentation de ses listes de candidats pour les territoriales et de son programme.

"Je suis ému d’être là", a confié Marcel Tuihani sénior jeudi. "Nous sommes en train de créer un mouvement pour aller devant les électeurs et tenter de nous faire élire". Tuihani senior sera le mandataire financier de ce mouvement et agira depuis les coulisses. Une mission dans laquelle il excelle et qu’il a remplie pour le Tahoera’a Huiraatira de 1989 à 2017.

Les résultats des dernières élections (présidentielle et législatives) permettent d’esquisser pour les élections territoriales une majorité de 34 à 36 élus Tapura et une opposition indépendantiste de 8 à 10 représentants, pour la prochaine mandature. C’est donc dans le bloc des 11 à 15 sièges restants que Marcel Tuihani devra se trouver son sentier, en compétition avec le Tahoera’a Huiraatira. "Le gâteau, on ne peut pas l’agrandir", admet volontiers Mate Tuihani. "Forcément, on va puiser dans l’électorat non indépendantiste".

Marcel Tuihani, ancien président délégué du Tahoera'a Huiraatira, avait claqué la porte du parti de Gaston Flosse début juin dernier, en même temps que son père. Ses relations avec Gaston Flosse étaient depuis quelques mois assez distantes suite à sa mise en examen, en décembre 2014, dans l'affaire de la vaisselle, puis à son audition dans le dossier des "chargés d'étude" de l'assemblée, deux affaires étroitement liées au Vieux Lion.

Il s'élance maintenant sur un chemin qui promet d’être long et difficile, dans un paysage politique local déjà phagocyté par le parti Tapura Huiraatira, une activité encore forte du Tahoera’a Huiraatira et une base indépendantiste solide. Les places seront chères aux territoriales...

"J’ai encore beaucoup de gens à rencontrer pour les convaincre de me soutenir"

Il y a beaucoup d’émotion aujourd’hui.
Oui, il y a quelques mois jamais je n’aurais imaginé partir dans une telle aventure politique. Je n’ai pas souhaité faire les choses dans la précipitation et je mesure le poids des responsabilités pour lesquelles je m’engage.

Avez-vous déjà une idée du nom de votre parti et de ses couleurs ?
C’est en cours de finalisation. Je voulais aujourd’hui marquer le coup. C’est-à-dire annoncer aux uns et aux autres que je suis dans les starting-blocks pour les élections territoriales. Il est important pour moi de rassembler tout le monde pour valider le logo, le nom du parti, le programme. J’ai aujourd’hui un outil de travail qui me permettra d’œuvrer avec toutes les personnes qui souhaitent m’accompagner. Le 15 janvier, je présenterai à la population, le logo, le nom du parti et les axes essentiels de mon programme.

Qui vous accompagne pour les élections territoriales ?
En ce moment-même il y a des personnes qui me donnent leur confiance. Je vais chaque jour à la rencontre de personnes, même dans les archipels éloignés. J’ai encore du travail. J’ai encore beaucoup de gens à rencontrer pour les convaincre de me soutenir. Donner des noms est prématuré. Ce qui m’importe c’est de rencontrer la population.
J’ai décidé de me lancer pour les territoriales et j’ai l’obligation d’avoir des personnes qui me soutiennent sur l’ensemble des huit sections électorales.


Votre parti sera autonomiste. Comment se distinguera-t-il entre le Tahoera’a et le Tapura ?
Bien évidemment, je suis fondamentalement autonomiste, c’est-à-dire que je souhaite travailler avec la France (…). Il n’est pas question pour moi d’agir pour l’indépendance.

Comment allez-vous financer votre campagne ?
Comme tous les partis politiques : avec l’aide de généreux donateurs et une participation des futurs candidats aux élections territoriales. J’ai déjà aujourd’hui la chance de bénéficier du soutien de personnes qui souhaitent que j’avance en politique.

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Hatiheu, les fruits de l’archéologie partagée

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Hatiheu, les fruits de l’archéologie partagée
PAPEETE, le 16 novemebe 2017- On ne dira jamais assez de bien des personnes qui se sont mobilisées il y a de cela plus de quinze ans pour rendre, petit à petit, aux vestiges de la vallée de Hatiheu, sur l’île de Nuku Hiva, un peu de leur majesté d’antan : au premier rang des personnalités à féliciter, Pierre Ottino-Garanger pour la partie archéologique et Yvonne Katupa, qui a su fédérer sa population autour de ces projets de restauration. Mais avant de visiter Hatiheu, replongeons-nous trois siècles en arrière…




Hatiheu, les fruits de l’archéologie partagée
Avant l’intrusion des Européens dans leur monde, les Marquisiens étaient probablement plus de 50 000, 80 000 estiment les spécialistes. C’est dire qu’une île comme Nuku Hiva abritait probablement une population de plus de 20 000 personnes, contre trois mille environ aujourd’hui.
Il fallait évidemment une formidable organisation sociale pour permettre à ces milliers d’habitants d’être cent pout cent autonomes et aptes à satisfaire leurs besoins. Pas de goélette à l’époque pour amener des marchandises importées…

Des conflits entre clans et tribus
Hatiheu, les fruits de l’archéologie partagée
Une telle densité de population générait automatiquement des conflits, entre vallées, clans, tribus. Pour faire court, nous dirons qu’à l’époque pré européenne, deux groupes dominaient l’île : les Taïpi et les Teii.
Taipivai, Hooumi et Hatiheu étaient Taïpi, tandis que Taiohae, Hakauia et Hapaa étaient aux mains des Teii. Entre Aakapa et Hatiheu, explique Pierre Ottino-Garanger, s’étendait une sorte de no mans’land qui penchait d’un côté ou de l’autre en fonction des forces en présence.
A Hatiheu donc, nous sommes en plein fief Teii. Plusieurs milliers de personnes étaient sans aucun doute rassemblés dans cette vallée à la très large façade maritime (ce qui n’est pas le cas à Taipivai et à Hooumi).


A l’abri des taitoko
Hatiheu, les fruits de l’archéologie partagée
Contrairement à aujourd’hui, cette population ne vivait pas à proximité immédiate de la mer. Et pour cause ; à l’intérieur des terres, les habitants de Hatiheu étaient à la fois à l’abri des raids de guerriers ennemis débarquant par surprise de leurs grandes pirogues doubles et, plus important encore, ils n’étaient pas exposés aux tsunami dont les Marquisiens connaissaient parfaitement l’existence, ces phénomènes étant appelés « taitoko ».
Ce sont ces craintes de ce qui pouvait venir de la mer qui font qu’aujourd’hui, l’essentiel des vestiges archéologiques de Hatiheu se trouve donc en retrait de la côte : les grands tohua, à l’exception de celui de Tameni à l’est de la plage de Hatiheu, se trouvent sous le couvert forestier : Hikokua, Tahakia, Kamuihei et Teiipoka.
Ce sont ces sites qui ont fait l’objet d’une minutieuse restauration il y a un peu plus d’une décennie et qui figurent aujourd’hui au programme de tous les circuits touristiques. Trois autres tohua se trouvent éloignés de la route descendant à Hatiheu, et de ce fait sont très peu visités, Pahumana, Naniuhi et Maikuku.


Des blocs de plusieurs tonnes
Hatiheu, les fruits de l’archéologie partagée
Remarquables, les tohua restaurés le sont à plus d’un titre : leurs dimensions d’abord (3350 m2 à 6775 m2), la nature du relief et des travaux nécessaires à leur construction et la taille des pierres déplacées pour leur réalisation. Sans parler de blocs cyclopéens, à la manière de certains sites incas dans les Andes (Ollantaytambo par exemple), le visiteur remarquera que de nombreux rochers déplacés et assemblés pèsent plusieurs tonnes et ont donc nécessité une force de travail collectif très importante.
De même, la construction des esplanades (de 100 à 150 m de longueur), a-t-elle nécessité un important déploiement de main d’œuvre pour parvenir, dans de zones en pente, à obtenir ces surfaces parfaitement planes.


De très nombreux paepae
Hatiheu, les fruits de l’archéologie partagée
Tout autour de ces espaces de rassemblement se trouvent, sur plusieurs hectares, encore enfouis pour la plupart dans la forêt, les restes de très nombreux paepae, qui servaient de bases et de fondations aux habitations des habitants de la vallée.
Bien sûr, les excursions à la journée ne permettent pas de prendre tout le temps nécessaire pour admirer ces sites, mais avec une route désormais bétonnée, il est aisé de louer une voiture à Taiohae et de revenir pour pleinement profiter de ces vestiges. Et pourquoi pas, le curieux tentera de s’enfoncer un peu plus dans le sous-bois pour découvrir les autres tohua éloignés de la chaussée.

Textes et photos : Daniel Pardon



A lire : « Archéologie chez les Taïpi »
Hatiheu, les fruits de l’archéologie partagée
Impératif avant de partir à Hatiheu, procurez-vous l’ouvrage de Pierre Ottino-Garanger, « Archéologie chez les Taïpi », un livre remarquable que l’on doit à la maison d’édition « Au vent des îles » et aux « Editions IRD ».
En 175 pages, l’archéologue y présente dans le détail les sites que vous visiterez ; il narre aussi cette aventure pour le moins inhabituelle que fut la restauration de ces espaces festifs.

Ce ne sont pas des archéologues murés dans leur science qui sont intervenus, mais bien des spécialistes qui ont su complètement associer la population locale à leurs travaux, Yvonne Kapupa, maire délégué de Hatiheu, ayant parfaitement compris que le développement touristique passait par la restauration de ces témoignages du passé et par leur mise en valeur à travers des fêtes.

Ainsi certains croisiéristes peuvent-ils non seulement visiter les tohua, mais encore les voir revivre avec une population qui les y accueille de manière traditionnelle ; tout comme lors des festivals des arts qui trouvent ici des cadres magnifiques pour permettre une réappropriation par les Marquisiens de leur passé, dans de magnifiques fondus enchaînés avec le présent.

Ce livre est aussi à lire sur place à l’hôtel Keikahanui, sa directrice, Nathalie Volle, offrant à ses clients une bibliothèque « marquisienne » fort utile aux visiteurs curieux.



Hatiheu pratique
Hatiheu, les fruits de l’archéologie partagée
- Il y a, connu de tous, un excellent restaurant à Hatiheu, celui d’Yvonne Katupa, qui accueille tous les visiteurs autour d’une table typiquement marquisienne (poulpe, thon, chèvre, cochon sauvage). Avant ou après votre découverte des sites, une escale évidemment incontournable.

- A ne surtout pas oublier, un répulsif contre moustiques et nonos ; on ne va pas vous affirmer qu’il n’y en a pas, ce serait un gros mensonge (et ces petites bêtes ont gâché bien des journées à des visiteurs imprévoyants).

- La bonne idée, pour une excursion d’une journée à Hatiheu, est de consacrer la matinée aux vestiges en amont du village et de poursuivre le voyage par une escapade jusqu’à la plage de Anaho, l’un des meilleurs mouillages de l’île ; la baie est ourlée d’une plage de sable blanc et d’un platier corallien, le seul des Marquises (à pied depuis Hatiheu, vous en aurez pour une heure de marche en suivant la piste qui passe par le petit col de Teavaimaoaoa, à 217 m d’altitude).

- En termes d’hébergement, « Séjours dans les îles » offre deux possibilités à Nuku Hiva : la pension Mave Mai et l’hôtel Keikahanui Pearl Lodge, un magnifique ensemble que nous vous avons présenté il y a peu. Vingt bungalows dans un parc arboré de sept hectares, une piscine (bienvenue en fin de journée, après avoir joué à Indiana Jones !) et un restaurant de qualité s’offrent aux visiteurs désireux de bénéficier du confort d’un trois étoiles. Indubitablement, la bonne adresse. Les budgets plus serrés préfèreront la pension Mave Mai.

- Prix pour deux nuits
-Pension Mave Mai : séjour vol + 2 nuits à partir de 61 652 Fcfp., avec petit déjeuner. Nuit supplémentaire à partir de 5 500 Fcfp par personne (avec petit-déjeuner)
- Hotel Keikahanui Pearl Resort : séjour vol + 2 nuits à partir de 76 252 Fcfp avec petit-déjeuner. Nuit supplémentaire à partir de 13 900 Fcfp par personne, avec petit-déjeuner.

- Le conseil Tahiti Infos
On ne va pas à Nuku Hiva comme à Moorea. Compte tenu du prix du billet d’avion, n’hésitez pas à allonger votre séjour, 3 ou 4 nuits à Nuku Hiva n’étant pas de trop, il s’en faut, pour visiter tous les coins et recoins de cette magnifique destination. Et couplez bien sûr votre séjour avec Hiva Oa.





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Trois ans ferme pour avoir caillassé les locaux de la gendarmerie

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Trois ans ferme pour avoir caillassé les locaux de la gendarmerie
PAPEETE, le 16 novembre 2017 - Ce jeudi, un individu de 41 ans était jugé pour des faits de dégradation volontaire. Le jour même de sa sortie de prison, l’homme s’était rendu devant les locaux de la section de recherche où il avait lancé plusieurs projectiles contre le bâtiment. Déjà condamné pour assassinat et violences sexuelles, le prévenu a écopé d’une peine de trois ans de prison ferme.

Certains cas ne laissent pas beaucoup de marge à la justice. Le multirécidiviste jugé hier en comparution immédiate en était l’exacte illustration. Condamné en 1998 pour avoir tué son frère à bout portant car il lui reprochait de lui avoir volé du paka, l’homme est particulièrement bien connu de la justice. Si son casier fait apparaître un assassinat, des violences sexuelles sur personne vulnérable et autres infractions, c’était la troisième fois que l’homme comparaissait pour des dégradations volontaires commises sur les locaux de la gendarmerie.

Mardi soir, alors qu’il descend ses poubelles, un membre de la gendarmerie qui réside au-dessus de l’ancienne brigade des Tuamotu aperçoit un individu rôder devant le bâtiment. Reconnaissant le prévenu, le gendarme se méfie et attend quelques minutes. Cela suffit à l’homme pour s’emparer de trois projectiles et les lancer sur la caserne. Immédiatement interpellé, il refuse de s’exprimer lors de son audition.


Il faut préciser que le matin-même des faits, l’homme avait été libéré de Nuutania où il purgeait une peine pour des faits similaires. Il lui aura donc fallu quelques heures pour être à nouveau arrêté par la DSP. Outre son évidente volonté de retourner en prison où il ne semble pas poser de problème particulier, il semblerait que le prévenu puisse présenter des troubles psychiatriques.


Notoirement dangereux
Ce jeudi, lors de sa comparution, l’homme a choisi de rester silencieux, expliquant qu’il n’avait « rien à dire ». Particulièrement agressif, le prévenu a outragé le président du tribunal à deux reprises en lui faisant un doigt d’honneur. Présent au tribunal, le gendarme qui avait signalé les dégradations a tenu à s’exprimer : « Outre les dégradations matérielles, ce trouble à l’ordre public a provoqué un certain émoi dans le quartier. Nous savions qu’il allait sortir de prison. Nous étions donc vigilants (…) Les familles ont peur car son passé n’est pas neutre. »

Dénonçant un individu « notoirement dangereux », le procureur de la République a requis une peine de neuf mois de prison ferme : « déjà condamné, l’intéressé est psychiatriquement dangereux bien que responsable pénalement. Récemment, il avait été placé dans les îles chez un de ses frères mais ce dernier aa porté plainte car il en avait peur. Je précise d’ailleurs qu’il a été condamné par la cour d’assises pour avoir tué un autre de ses frères. La problématique est que l’on peut s’attendre à tout de sa part. »

Le conseil du prévenu, se heurtant au silence de ce dernier, n’a pu que s’en remettre à la décision des magistrats.

Après en avoir délibéré, le tribunal a largement outrepassé les réquisitions du représentant du ministère public en condamnant le prévenu à une peine de trois ans de prison ferme. Peut-être fallait-il y voir l’expression de la nécessité de protéger la société d’un tel type d’individu.


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Pau: un détenu s'évade en sortant les poubelles de la prison

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Pau: un détenu s'évade en sortant les poubelles de la prison
Pau, France | AFP | jeudi 16/11/2017 - Un détenu s'est évadé tôt jeudi matin de la maison d'arrêt de Pau alors qu'il sortait les poubelles de l'établissement pénitentiaire, a-t-on appris de sources concordantes.
Condamné pour des vols, l'homme de nationalité roumaine s'était vu confier la tâche de sortir les poubelles de la prison. Profitant de sa présence hors des murs de la maison d'arrêt, il est parti en courant, peu après 8h00, et le surveillant qui l'accompagnait n'a pas pu le rattraper, a expliqué une source policière à l'AFP, confirmant une information de France Bleu Béarn.
Le fugitif n'avait plus que "quelques mois" à purger en détention, a indiqué le parquet de Pau.
L'homme, dont l'âge n'a pas été communiqué, n'avait pas été retrouvé jeudi soir.

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Ouverture d'un colloque sur l'avenir institutionnel de la Nelle-Calédonie

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Ouverture d'un colloque sur l'avenir institutionnel de la Nelle-Calédonie
Nouméa, France | AFP | vendredi 16/11/2017 - Un colloque sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie s'est ouvert vendredi à Nouméa pour évoquer les enjeux de la décolonisation et les statuts politiques potentiels, à un an d'un référendum d'autodétermination historique sur le Caillou.      

L'évènement referme un cycle de conférences organisé par l'Université de Nouvelle-Calédonie (UNC) et consacré au futur de l'archipel français, où un processus de décolonisation est en cours selon un cadre fixé en 1998 par l'accord de Nouméa. Il prévoit l'organisation au plus tard en novembre 2018 d'un vote sur l'indépendance.
"Nous souhaitons être une passerelle entre les différents acteurs de l'avenir institutionnel", a déclaré Gaël Lagadec, président de l'UNC dans son discours d'ouverture, souhaitant que "la dimension humaine" de cette question ne soit pas oubliée.       
Il a à cet égard souligné que ce colloque réunit une vingtaine d'universitaires locaux, nationaux et internationaux spécialistes en droit public ou en droit international, mais aussi des anthropologues et des sociologues.        
La première journée a été notamment consacrée "aux transitions constitutionnelles et institutionnelles dans les sociétés complexes", permettant d'évoquer le cas de plusieurs pays de la région devenus indépendants tels que le Vanuatu et Fidji mais également des contextes plus éloignés comme ceux de la Catalogne en Espagne ou de l'Ulster.      
L'ancien Garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, ainsi que l'ancien député Dominique Bussereau, qui a présidé la mission d'information parlementaire sur la Nouvelle-Calédonie lors de la précédente mandature, animeront samedi une matinée plus politique à laquelle seront associés les partis politiques locaux.       
M. Urvoas s'exprimera sur les statuts d'Etat associé et d'Etat fédéré, qui avait été au centre d'un article qu'il avait publié en juillet dernier dans la revue du Club des juristes.         
Ce colloque intervient alors que les dirigeants calédoniens peinent à apporter des éclairages à la population sur le devenir de l'archipel après le référendum, suscitant son inquiétude.

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Les enfants aborigènes subissent des traitements "choquants" en prison

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Les enfants aborigènes subissent des traitements
Sydney, Australie | AFP | vendredi 16/11/2017 - Les enfants aborigènes détenus dans les prisons pour mineurs du nord de l'Australie subissent des traitements "choquants", selon une enquête lancée après des vidéos montrant les violences subies par des adolescents membres pour la plupart de la communauté autochtone.

En 2016, le gouvernement avait ordonné une enquête lorsque la chaîne publique ABC avait diffusé des images montrant des enfants en train d'être arrosés au gaz lacrymogène et frappés par des gardiens dans le centre de détention pour délinquants juvéniles Don Dale, dans le Territoire du Nord, en 2014 et 2015.
On voyait en particulier un adolescent de 17 ans enchaîné à une chaise par les chevilles, les poignets et le cou et abandonné là pendant deux heures, avec une cagoule sur la tête.
Dans un rapport accablant, les enquêteurs de la commission royale créée pour l'occasion racontent que les mineurs sont soumis à des abus physiques, sont encouragés ou payés pour commettre des actes humiliants et sont privés de leurs droits essentiels, comme la nourriture, l'eau et l’usage des toilettes.
Le rapport dénonce l'utilisation inappropriée de l'isolement, "source de souffrances chez de nombreux jeunes gens et qui entraîne vraisemblablement des dégâts psychologiques durables". 
Les Aborigènes représentent environ 3% des 24 millions d'Australiens. Ils figurent parmi les plus défavorisés et beaucoup vivent dans le Territoire du Nord.
Les enfants aborigènes ont 24 fois plus de risques de se retrouver en prison que les autres enfants, dans un contexte de lacunes éducatives, de chômage élevé et de toxicomanie, selon Amnesty International. 
Le gouvernement avait déclaré l'année dernière que le taux de détention des mineurs avait augmenté de 77% ces 15 dernières années.
"Les dysfonctionnements choquants et systémiques se sont produits pendant de nombreuses années, et étaient connus aux plus hauts niveaux", déclare la commission royale. 
Celle-ci accuse aussi le gouvernement du Territoire de ne rien faire pour prévenir la délinquance des jeunes Aborigènes.
La commission demande la fermeture de Don Dale ainsi que la refonte de la justice des mineurs du Territoire du Nord, y compris l'interdiction de la détention des moins de 14 ans.
Ces conclusions sont "abominables", a réagi le gouvernement fédéral, promettant de travailler avec le gouvernement local pour mettre en oeuvre les recommandations du rapport. 
"Tous les enfants méritent d'être traités avec dignité et respect. Tous les enfants méritent d'être en sécurité", a dit le ministre des Affaires indigènes Nigel Scullion.
Les associations aborigènes ont déclaré que le rapport ne faisait qu'illustrer des problèmes connus de longue date. 
"Pendant trop longtemps, on a eu des rapports, des commissions royales, des gouvernements qui se refilent la patate chaude", a dit Donna Ah Chee, directrice du Congrès central des Aborigènes australiens". "Nous allons veiller à ce que (les mesures) soient appliquées".

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Festival électro dans les jardins de Paofai avec Lost Frequencies !

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Festival électro dans les jardins de Paofai avec Lost Frequencies !
PAPEETE, le 17 novembre 2017 - Avis aux amateurs de bon son : le DJ belge, fer de lance de la "tropical house", se produira en concert à Tahiti, le 15 décembre. Connu mondialement pour son tube "Are you with me", Lost Frequencies offrira un set explosif dans les jardins du Parc Paofai. Une première signée, encore une fois, Synergence !


Très appréciés par le public local, les concerts de musique électro en plein air commençaient sérieusement à manquer. Synergence le sait et nous a concoctés une nouvelle soirée festive, le 15 décembre. Comme annoncé par le magazine Tahiti Pacifique, l'agence a invité une nouvelle star internationale : le DJ, compositeur et réalisateur artistique belge Felix De Laet, alias Lost Frequencies. Du haut de ses 23 ans, l'artiste a déjà joué sur les plus grandes scènes du monde (Tomorrowland en Belgique et au Brésil, Coachella aux États-Unis, Lolapalooza à Berlin, etc.) grâce à son tube planétaire "Are you with me" (2014), qui affiche aujourd'hui près de 230 millions de vues sur YouTube et l'a propulsé à la première place dans 36 pays ! Il a même une résidence dans le plus grand club d’Ibiza (Ushuaia). Cette notoriété lui a permis de devenir le premier Belge à se positionner en tête des charts, d'être multidisques de platine et se hisser en tant que 26e DJ mondial au classement DJ Mag 2017 (la plus grosse entrée de l’année).

Rangé à ses débuts dans la catégorie "deep house", Lost Frequencies est parvenu à créer sa propre étiquette en étant à la base du mouvement "tropical house" qui a sans doute entraîné pas mal de suiveurs (Kygo, Major Lazer, DJ Snake…). Il présente ainsi son premier album en 2016, "Less is more", sous le prestigieux label Armada Music qui regroupe plusieurs artistes de renom s’inscrivant dans un style entre musique électronique et trance. Fort de son succès, le DJ continue sur sa lancée en dévoilant notamment un nouveau titre, "Here with you" (2017). En outre, il vient de dépasser le milliard d’écoutes sur la plateforme Spotify et a assuré la première partie de The Chainsmokers durant leur tournée aux États-Unis.

Une première au Parc Paofai
Festival électro dans les jardins de Paofai avec Lost Frequencies !
Avant-gardiste, Synergence aime innover. L'agence nous avait offert le premier festival électro à la mairie de Papeete, avec Walshy Fire du groupe Major Lazer (13 mai 2016), avant d'investir la rue Jeanne d'Arc, avec les deux grands DJs français Joachim Garraud (9 décembre 2016) et Bob Sinclar (le 7 avril dernier), sans oublier l'Helios, avec Synapson (20 janvier 2017). En organisant un tel événement, cette fois dans les jardins du Parc Paofai, qui peuvent accueillir jusqu'à 5 500 spectateurs, c'est encore une première ! "Je promets au public polynésien un des sets les plus envoûtants qu’il n’a jamais entendu", assure Florian Sodoyer, le chef de projet. Et de préciser : "Je continue aussi à m’investir dans le milieu associatif, en reversant une partie des bénéfices à SOS Village d’enfants de Polynésie. Après le concert de Bob Sinclar, j'avais pu donner une enveloppe de 100 000 Fcfp."

Florian Sodoyer ajoute : "La production d’une star internationale a aussi pour vocation de porter le modèle culturel polynésien à l’étranger, tout en œuvrant à la diffusion des valeurs que porte notre fenua : l’hospitalité, l’ouverture, le partage, l’échange et la diversité. Ces stars offrent ainsi un relai inestimable pour faire rayonner la Polynésie à l’étranger. D'ailleurs, c'est grâce aux liens d'amitié tissés avec Synapson lors de sa venue que j'ai pu être en contact avec Lost Frequencies." Pour ce nouveau festival en plein air, tout l'atelier sons et lumières de Visual Events sera réquisitionné pour alimenter une scène de dix mètres sur six, relayée par 30m2 d'écrans LED. En première partie du concert, les DJs locaux Sam, olSon et Temae Records chaufferont les spectateurs, avant l'entrée de Lost Frequencies.

Infos pratiques
Festival électro dans les jardins de Paofai avec Lost Frequencies !
Vendredi 15 décembre
Jardins du Parc Paofai
Ouverture des portes : 18 heures
Fin du concert : 23h30
Espace de restauration : buvette, snacking
Tarif : à partir de 2 500 Fcfp
Billets en vente (à partir de lundi 20 novembre) sur www.synergence-tahiti.com ou au magasin Bose (centre Vaima)
Contact : 40 53 47 47 (Synergence)


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La vidéo et les photos officielles de Miss Tahiti à Miss France 2018

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La vidéo et les photos officielles de Miss Tahiti à Miss France 2018
PAPEETE, le 17 novembre 2017 -
Les photos officielles et la vidéo de Turouru Temorere, miss Tahiti 2017, qui représentera le fenua le 16 décembre prochain à l'élection de Miss France, ont été dévoilées par le comité organisateur du concours.

C'est sur les plages de Guadeloupe que les photos et la vidéo de Turouru Temorere et des 29 autres prétendantes au Concours de Miss France ont été réalisées.
Les 30 candidates à la couronne de Miss France doivent s'envoler dimanche pour une semaine vers Los Angeles et la Californie.

Toute la Polynésie sera derrière son écran pour soutenir Turouru Temorere, le 16 décembre prochain à Châteauroux. Etudiante en troisième année de comptabilité et gestion, cette jeune femme de 21 ans, mesurant 1.70m, est originaire de Arue. Turouru Temorere est une grande amatrice de randonnée, elle a pour ambition de devenir experte comptable. Turouru est une passionnée de danse tahitienne et de surf et pratique la randonnée.

A la rédaction de Tahiti Infos, nous avons fait nos pronostics et les îles sont bien représentées.
En 1ere position, naturellement, la superbe Turouru Temorere ;
En 2e position, Miss Calédonie, Levina Napoléon, calédonienne par son père, et polynésienne par sa mère.
En 3e position, Miss Réunion, Audrey Chane-Pao-Kan;
En 4e position, Miss Ile-de-France, Lison Di Martino
En 5e position, Miss Picardie, Paoulina Prylutsk.


http://www.tahiti-infos.com/video/

Les 30 candidates à l'élection de Miss FRANCE 2018

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Récolte de vêtements et jouets à Punaauia

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Récolte de vêtements et jouets à Punaauia
PUNAAUIA, le 17/11/2017 - Le Rotary Club de Papeete-Tahiti organise le NOEL POUR TOUS dans les jardins de la Mairie de Punaauia ce Samedi 18 Novembre 2017 de 7h30 à 15h30.

Il s’agit de la 41ème édition de cette magnifique opération basée sur une vaste chaîne de solidarité alliant les bonnes volontés des bénévoles du Rotary ainsi que la générosité de nos sponsors.

Pendant cette journée :
- Le Rotary offre gratuitement aux enfants une journée récréative pleine d’activités : manèges, toboggan géants, plusieurs concours tous dotés de magnifiques cadeaux que remettra le Père Noel (concours de chant, concours de dessin, concours d’artisanat local), parcours du combattant, stands de maquillage, stand de coiffure.

L’année dernière, ce sont 3.000 enfants qui ont profité des ateliers et activités mises en place.

- Le Rotary organise à cette occasion la plus grande opération de collecte de jouets et de vêtements à destination des enfants des îles : toute la journée, les rotariens se feront un plaisir d’accueillir les familles et les personnes qui voudront apporter leurs dons de jouets et de vêtements.

L’année dernière, le Rotary a collecté deux containers de jouets.

Pour cette année, le Rotary s’est fixé pour objectif de collecter 4 à 5 containers.

Alors, faites le tri dans vos placards et apporter vos jouets et vêtements au Rotary pour le plus grand bonheur des enfants ! Rendez-vous à la mairie de Punaauia à partir de 7h30 pour déposer vos dons.

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