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Le long chemin vers l'emploi des travailleurs handicapés

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Le long chemin vers l'emploi des travailleurs handicapés
PAPEETE, le 15 novembre 2017 - Trouver un emploi reste loin d'être facile, d'autant plus pour les personnes en situation de handicap. Rien n'est jamais acquis pour ceux qui doivent redoubler d'efforts et qui sont parfois vus, comme des parias. Ils racontent.

Christophe, John, Lowina, Mahurai, Stéphanie ou Turoa. Des parcours et des horizons différents mais un dénominateur commun : une reconnaissance de travailleur handicapé. Trouver un travail n'est jamais évident. Pour les personnes reconnues comme travailleurs handicapés, encore plus. Le cachet de la Commission technique d'orientation et de reclassement professionnel (Cotorep) fait peur et inquiète encore trop souvent les employeurs.

"Mon rêve, quand j'étais plus jeune, c'était de devenir pilote d'avion, confie Christophe, 51 ans, travailleur handicapé. Finalement, j'ai fait plein de métiers dans différents domaines : construction, tourisme, culture…" Jusqu'à ce qu'on détecte chez la quinquagénaire un problème au cœur. Le père de famille subit depuis de longues séances de rééducation plusieurs fois par semaine. "Seulement, je me fatigue vite. Dans le monde de l'entreprise, les patrons m'ont souvent refusé."

Inscrit au Sefi, les conseillers l'ont orienté vers les ateliers pour la réinsertion professionnelle (APRP) seul établissement de travail protégé agréé en Polynésie. Le malade est recruté sur le champ. "Après avoir fait six mois de stage, je suis aujourd'hui en CDI. Je suis en charge de la numérisation des fichiers, indique-t-il tout sourire. C'est le seul établissement qui soutient les personnes comme nous."

UNE VOLONTÉ DE TRAVAILLER
Comme Christophe, une vingtaine de personnes sont employées aux APRP. Les missions sont diverses : de la mise sous pli à la reprographie en passant par le conditionnement et la numérisation. L'objectif de l'établissement est de donner, ou redonner, les clés du monde professionnel aux travailleurs handicapés. Ils sont ensuite redirigés vers une entreprise du "milieu ordinaire" dans la mesure du possible. Les APRP facilitent le dialogue et les rencontres entre les salariés et les potentiels employeurs. " C'est très important pour nous de retrouver du travail. J'ai toujours fait plein de choses, je ne me vois pas rester sans rien faire, ne pas travailler ", affirme Christophe en se tenant la poitrine.

C'est aussi ce que ressent Stéphanie, 44 ans. Cette mère de deux enfants travaille dans l'établissement depuis bientôt un an. "J'ai été opticienne pendant 20 ans avant d'avoir un accident. Après quoi, j'ai été jugée inapte à exercer ce métier car je ne peux plus être debout pendant trop longtemps."

Pendant plusieurs mois, elle cherche du travaille et envoie plus d'une centaine de candidatures. Les réponses, quand il y en a, sont toujours négatives. Reconnue travailleur handicapé, les portes des APRP s'ouvrent à elle. "Quand j'ai rencontré Candice, la directrice, j'ai été mise en confiance. Aujourd'hui, je fais plein de choses, j'apprends énormément. Cela me permet de faire la transition pour réussir ma reconversion professionnelle."

UN REGARD À CHANGER
A la difficulté de trouver un travail s'ajoute le regard de la société sur le handicap. Les personnes concernées aimeraient qu'il évolue pour qu'eux aussi aient leur chance dans le monde du travail. "J'ai été diagnostiquée épileptique et asthmatique à l'âge de 20 ans. Je n'ai jamais réussi à trouver de travail et je n'ai fait que des petits boulots. C'était un peu de la survie", explique Lowina, 47 ans.

Depuis son entrée aux APRP en avril, cette maman s'essaie à différents métiers. Une mission entre les mains et un objectif en vue, elle a peu à peu retrouvé confiance en elle. Ses crises d'épilepsie se sont beaucoup réduites. "Le problème aujourd'hui est que le mot handicapé fait peur à la société. Pourtant, nous sommes aussi des gens compétents. Seulement, les tâches nous demandent deux fois plus d'efforts que les employés qui n'ont pas de handicap et de pathologie."

DES INSERTIONS RÉUSSIES
L'insertion des travailleurs handicapés reste longue mais pas impossible. De nombreuses personnes passées par les APRP ont réussi à trouver un travail dans une entreprise locale. John, asthmatique, a été déclaré inapte à travailler en milieu ordinaire. Après essuyé de nombreux refus, il a intégré les APRP. Dans les semaines à venir, il devrait être mis à disposition d'une grande surface pour six mois. L'occasion de s'essayer au métier de caissier pour ce garçon de Tiarei et pour l'entreprise de tester ses compétences. Il rejoindra Mahurai, 39 ans, lui aussi travailleur handicapé passé par les APRP.

Ce dernier a obtenu un contrat à durée indéterminée en grande surface il y a trois ans. "Je travaillais dans la construction mais j'ai eu un grave accident, j'ai failli y passer. J'ai été reconnu travailleur handicapé. J'ai dû rechercher du travail mais ça a été impossible. J'ai un peu sombré et j'ai vécu dans la rue. Puis je me suis remis sur la voie du travail…", déclare Mahurai. Turoa, 23 ans, est lui aussi sur cette voie après avoir vécu dans la rue. Le travailleur handicapé est devenu agent polyvalent aux APRP. Comme ses collègues, il assure : "Il ne faut rien lâcher dans notre cas. Il y a toujours une entreprise pour nous."

En chiffres
En Polynésie française, selon les chiffres transmis par le Pays, sur les 12 397 personnes en situation de handicap, 5 963 ont une reconnaissance de travailleur handicapé. Parmi elles :
- 4622 bénéficient d'une allocation spéciale;
- 361 occupent un emploi en milieu ordinaire ;
- 920 bénéficient d'un stage travailleur handicapé;
- 19 travaillent en entreprise adaptée;

"Il faut plus d'humanité dans ce que nous proposons"
Trois questions à Sylvia Berteil, déléguée interministériel au handicap.

Que fait le gouvernement pour l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap?


Nous essayons de développer plus d'autonomie et plus de droit pour ces personnes. Il y a des réformes structurelles qui se mettent en place et il y a une organisation et une mobilisation de tous les acteurs. Par exemple, un projet de loi du Pays visant à étendre l'obligation d'emploi de travailleurs handicapés dans le public sera bientôt présenté à l'assemblée. C'est le texte de loi qui vient s'imbriquer dans un ensemble d'actions que l'on met en œuvre. Nous travaillons également sur la refonte de la règlementation qui date de 1982. En terme d'employabilité, il faut retravailler ce texte cadre.

Comment le Pays compte-t-il faire pour permettre cette insertion ou réinsertion?

Nous avons plusieurs pistes de réflexion. Nous allons repenser l'allocation versée pour les personnes en situation de handicap. Il y a un décalage entre celle-ci et le salaire perçu une fois qu'elle travaille. Ensuite, nous sommes en train de mettre en place un dispositif d'accompagnement pour les entreprises qui emploient des travailleurs handicapés. Il est important d'accompagner ces derniers et d'avoir un conseiller qui fasse le lien. Les entreprises ont besoin de plus de soutien. Enfin, c'est tout aussi important, il faut prendre en compte le regard de la société sur les personnes atteintes de handicap. Les actions menées au niveau institutionnel ne pourront marcher que si nous arrivons à faire changer de regard sur le handicap. La question est de savoir comment on les inclut mieux dans la société? La réponse ne se trouve pas seulement à travers les chiffres. Bien souvent, on ne parle que de chiffres. Il faut plus d'humanité dans ce que nous proposons.

Est-ce que tous ces objectifs sont atteignables?

A l'avenir, les services devraient être plus coordonnés et permettront un meilleur suivi des travailleurs handicapés. Nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs. Il faut se mettre des objectifs réalisables car sinon les personnes en situation de handicap ont l'impression que nous n'avançons pas. Pour l'heure, du côté de l'accessibilité, ce n'est pas encore réalisable chez nous faute de moyens.


L'obligation d'emploi des travailleurs handicapés étendue au secteur public?
Au fenua, une loi de 2007 impose aux entreprises du secteur privé qui compte entre 25 et moins de 50 salariés, d'employer au moins un travailleur handicapé. Pour les entreprises de 50 salariés et plus, le taux d'obligation d'emploi est fixé à 4 %. Ce pourcentage n'a jamais été atteint car depuis la mise en place de cette loi, le taux a été ramené de manière provisoire à 2%. "Tous les gouvernements ont demandé à maintenir à 2 % le temps que les actions nécessaires aient un réel impact. Les politiques d'insertion qui étaient proposées à côté étaient souvent avortées", précise Sylvia Bertheil, déléguée interministériel au handicap. Cette mesure provisoire a été prolongée jusqu'en 2020.

Si les employeurs ne sont pas en règle, ils doivent s'acquitter d'une participation financière annuelle dissuasive qui équivaut à 2500 fois le SMIG horaire, pour chacun des travailleurs handicapés manquant ou correspondant à l'obligation d'emploi au bénéfice du Fonds pour l'insertion professionnelle des travailleurs handicapés (FIPTH). Cette participation peut être réduite, voire totalement compensée, si cet employeur dispose d’un contrat de sous-traitance ou de prestation de services avec un établissement de travail protégé.

Les Ateliers pour la réinsertion des travailleurs handicapés (APRP) sont le seul établissement de ce type agréé, permettant aux entreprises de s’exonérer en partie de leur obligation d’emploi de travailleurs handicapés par la sous-traitance. Les chefs d'entreprise peuvent aussi demander un recours gracieux afin d'être exonéré.

Un projet de loi présenté au CESC en octobre et prochainement à l'assemblée, prévoit d'étendre cette obligation d'emploi au secteur public. Si cette loi est adoptée, elle entrera en vigueur dès 2018. Le taux de l'obligation d'emploi auquel sera assujetti le Pays sera alors de 1 % en 2018 et 1,5% en 2019.

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Oscar Temaru demande l'aéroport de Tahiti-Faa'a à Emmanuel Macron

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Oscar Temaru demande l'aéroport de Tahiti-Faa'a à Emmanuel Macron
PAPEETE, 15 novembre 2017 - Une fois n'est pas coutume, Oscar Temaru, maire de Faaa, réclame dans une lettre ouverte, le transfert de propriété et d'exploitation de l'aéroport international de Tahiti-Faa'a au Président de la République, Emmanuel Macron.

Le conseil municipal de la commune de Faa'a, accompagnés de quelques élus de l'assemblée ont rédigé, vendredi soir, une lettre ouverte au Président de la République Emmanuel Macron. Dans ce courrier, Oscar Temaru et ses collaborateurs demandent au Président de la République de prendre en compte la réinscription de la Polynésie française aux Nations Unies, mais surtout de transférer les droits de propriété et d'exploitation de l'aéroport international de Tahiti-Faa'a à la commune de Faa'a.

La commune de Faa'a demande depuis plus de 52 ans un soutien de la part de l’État et du Pays sur les nuisances en tous genres que subissent les riverains habitant non loin de l'aéroport de Tahiti - Faa'a. En septembre dernier, le conseil municipal de la commune avait voté à l'unanimité pour la mise en place d'une taxe à l'embarquement.

Devant l'absence de réponse du Pays, Oscar Temaru a décidé de prendre le taureau par les cornes. Ainsi, dans cette lettre, après un long laïus sur la décolonisation et la réinscription de la Polynésie française sur la liste des pays non autonomes de l'organisation des Nations Unies, l'ancien président du Pays s'attache à demander à Emmanuel Macron le transfert de propriété et d'exploitation de l'aéroport de Tahiti Faa'a, "il me semble que le temps est venu de joindre l'acte à la parole", écrit Oscar Temaru. Il ajoute "la commune de Faa'a est tout à fait habilitée à en demander ledit transfert…" estimant, par ailleurs, que "Faa'a porte, avec Moruroa et Fantaufa, les stigmates les plus visibles de la colonisation puisqu'elle a longtemps été la base arrière des essais nucléaires."

Il ajoute également la décision du Conseil d'État qui considère que l'aéroport de Tahiti faa'a affecte "de manière suffisamment directe et certaine, eu égard à la nature de l'activité en cause et des missions confiées à l'exploitant, les intérêts propres de la commune sur le territoire de laquelle est implanté cet aérodrome". Dans le Courrier le tavana de Faa'a estime que ce transfert ne serait "que justice au regard des dédommagements de toutes les nuisances subies par sa population depuis plus de 50 ans".
Le maire de la commune n'omet pas de remettre en cause les intentions et motivations d'ADT-Aéroports. Enfin, Oscar Temaru conclut cette lettre ouverte par des menaces à peine masquées. Dressant le portrait d'une Polynésie dans une situation sociale explosive, indiquant "qu'une explosion sociale n'est pas à exclure. La commune de Faa'a, copieusement oubliée depuis trop d'années, n'étant pas en reste, il est à redouter que ses habitants ne se lèvent pour exiger, de manière "moins diplomatique" que cette lettre ouverte, le transfert de propriété et d'exploitation de l'aéroport international de Tahiti."

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United Airlines réfléchit à une ligne régulière San Francisco-Tahiti

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United Airlines réfléchit à une ligne régulière San Francisco-Tahiti
PAPEETE, 15 novembre 2017 - Le géant américain United Airlines envisage d’ouvrir une correspondance vers Tahiti, depuis Paris via San Francisco, à compter de septembre 2018.

Cette décision pourrait être confirmée par le géant américain dans les jours à venir. La compagnie américaine United Airlines qui opère déjà sur le tronçon San Francisco-Paris s’intéresse actuellement à l’ouverture d’une ligne sur Tahiti. Les premiers avions pourraient toucher la destination dès le mois de septembre 2018. L’information a été communiquée cette semaine au gouvernement. Pour l’instant, rien n’est officiel.

Mais après l’annonce de l’ouverture d’une desserte régulière (deux à trois vols par semaine), dès le 11 mai 2018, sur le tronçon Paris-Papeete via l’aéroport international de San Francisco par la compagnie low cost French blue, voilà encore une nouvelle qui promet une révolution d’ampleur du ciel polynésien dans quelques mois. Et peut-être un peu de casse, sur un marché local de l’aérien qui ne respire aujourd’hui à l’international qu’au bénéfice d’une clientèle captive et d’un coût avantageux du carburant.

D’autant que la compagnie United Airlines a l’habitude d’installer des vols quotidiens sur les destinations qu’elle dessert. Cela pourrait se traduire à Tahiti-Faa’a par l’arrivée de trois à quatre vols supplémentaires par semaine. La question que l’on peut se poser est : pourquoi la destination Tahiti intéresserait-elle subitement United Airlines ? Accessoirement, on peut aussi se demander s'il s'agit d'un bluff pour déstabiliser le projet de French blue.

"Si ça devait se confirmer ce serait surtout une mauvaise nouvelle pour French blue", analyse à ce propos Michel Monvoisin, visiblement étonné par cette annonce. Le P-dg de la compagnie aérienne Air Tahiti Nui voit dans cette perspective "la réponse du berger à la bergère" : French blue prévoit en effet d’abonder l’offre de 800 à 1200 sièges supplémentaires par semaine à partir de mai 2018, sur une ligne Paris-Papeete où l’offre est déjà actuellement de 246 000 sièges par an avec les seules compagnies Air Tahiti Nui et Air France. L’ajout potentiel, dans ce contexte, d’une offre hebdomadaire d’un millier de sièges supplémentaires par la compagnie United Airlines laisse envisager une redoutable situation concurrentielle. "Je ne crois pas au hasard", ajoute Michel Monvoisin. "Je vous rappelle que la base San Francisco appartient à United. Ils sont chez eux là-bas, de même qu’American Airlines sont chez eux à Dallas. United fait déjà du Paris-San Francisco, Air France aussi. Norwegian vient d’annoncer l’ouverture d’une ligne, French blue également… Peut-être qu’à United ils sont un peu énervés de toutes ces annonces. Si leur venue devait se confirmer, ça va être la foire d’empoigne ici !".

"Ça va être le bazar sur la ligne"

La destination Tahiti et ses îles compte 2700 chambres d’hôtel sur toute la Polynésie française, où le secteur hôtelier a déclaré en août dernier 78,2 % de taux de remplissage. "Pour la destination, le problème reste le même : il n’y pas suffisamment de chambres d’hôtel. On va amener plus de touristes que l’on ne peut en héberger. On a intérêt de construire des chambres vite fait. Mais en attendant, cette situation de surcapacité va déjà entraîner une chute des prix de l’aérien et, en marge, causer des déficits. La grande question pour nous sera de savoir qui tient et qui jette l’éponge. C’est une histoire de vases communicants : trop de sièges entraînent une baisse des prix, et une rentabilité en chute".

Le ciel polynésien est libre pour les compagnies américaines. Si le Pays a compétence pour la régulation du trafic aérien sur les lignes à l’arrivée ou au départ de Tahiti-Faa’a, en aucun cas il ne peut refuser l’arrivée à Tahiti d’un nouvel opérateur, compte tenu de l’accord de ciel ouvert France-Etat Unis, signé en 1998. Tout juste a-t-il la possibilité de faire une étude d’impact et des recommandations pour dissuader le nouveau venu. Dans le cadre de cet accord de ciel ouvert, les compagnies qui décident de s’installer à Tahiti le font à leurs risques et périls.

Aussi, si l’année du 20e anniversaire de la compagnie Air Tahiti Nui s’annonce déjà sous un profil chaotique avec l'arrivée de French blue, l'arrivée à Tahiti du géant américain pourrait refroidir les ardeurs de la compagnie low cost française. "Ça va être le bazar sur la ligne", imagine Michel Monvoisin. Sa compagnie déclare être déjà en train de préparer l’arrivée de la concurrence "qu’elle s’appelle French blue ou United. On est attaqué sur nos routes. Par contre, si cette arrivée de United devait se confirmer, pour French blue c’est une très mauvaise nouvelle. Ils sont dans une logique de pénétration de marché. Ils ont eu en hors-d’œuvre l’annonce de Norwegian sur la route Paris-San Francisco. Si au moment d’arriver ici ils se prennent en plus, frontalement, un géant comme United, sur le Paris-San Francisco-Papeete, ça risque d’être un plat de résistance difficile à digérer".

United Airlines, en bref

L'Américaine United Airlines est la plus importante compagnie aérienne américaine depuis sa fusion avec Continental Airlines en 2010. Elle est la 3e plus importante compagnie au monde, avec 86 852 employés, 1 262 avions et un chiffre d'affaires annuel de près de 30 milliards de dollars. En octobre 2017, la flotte United Airlines est composée de 738 avions long-courriers en plus des 524 moyen-courriers qui opèrent sur le marché Amérique du nord dans sa filiale United Express (alliance de neuf compagnies régionales américaines), pour desservir diverses localités des États-Unis et du Canada et les relier aux plates-formes de correspondances de United Airlines.
En outre, le géant américain du transport aérien est l'une des compagnies fondatrices de Star Alliance, la plus grande association de compagnies aériennes au monde. Star Alliance dessert plus de 1 000 escales dans 170 pays et compte notamment parmi ses 26 compagnies aériennes membres, Air Canada, Air New Zealand, Air China et la compagnie allemande Lufthansa.


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FIFO : l’équipe lève un coin du voile sur l’édition 2018

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FIFO : l’équipe lève un coin du voile sur l’édition 2018
PAPEETE, le 16 novembre 2017 - Le festival international du film documentaire océanien (FIFO), c’est des instants de vie saisis, des pans d’histoire mis au jour, c’est de l’humour et des larmes, de l’émotion suscité, des sentiments réveillés. Autant d’ingrédients qui servent à une recette toujours plus appréciée. L’année 2018 s’annonce au moins aussi bonne que les précédents.

L’édition 2018 du Fifo est lancée ! Elle se tiendra du 3 au 11 février à la Maison de la culture. Au total, 53 films documentaires seront projetés. Ils ont des origines diverses de l’Australie à la Russie en passant par la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie ou bien encore la Chine ou la Slovaquie, affichent des durées très variables de trois à cent-sept minutes portent sur des thèmes sans comparaison possible. Ils parlent d’écologie, de prison, de culture, de transmission. Ils sont parfois drôles, souvent durs, toujours émouvants.

53 docs retenus

Avant de pouvoir présenter ces 53 films, les membres du comité de pré-sélection ont eu fort à faire. "Nous avons reçu un très grand nombre de films, plus encore que l’année dernière. On est à 147 pour la quinzième édition contre 142 pour la quatorzième", rapporte Mareva Leu, déléguée générale de l’Afifo. Les membres du comité de pré-sélection les ont tous visionnés, parfois plusieurs fois.

Puis ils se sont retrouvés autour d’une table pour débattre de leurs choix respectifs. "Certains s’imposent comme une évidence", précise à ce propos Michèle de Chazeaux. Elle compte parmi les membres de ce comité. "D’autres suscitent de longues discussions", reconnait-elle émue après avoir visionné la bande annonce de l’un des documentaires en compétition. Le Fifo, qui fait vibrer Tahiti chaque année en février, touche au cœur ses acteurs tout au long de l’année.

Une nouvelle fenêtre

Parmi les 53 films documentaires, 14 sont en compétition. Ils seront présentés au jury qui sera présidé cette année par Éric Lavaine. Homme de télévision, de cinéma, scénariste (les Guignols, la série H), réalisateur, producteur… ce dernier a tout fait, ou presque. Il a signé quelques comédies à succès dont L’Embarras du choix, Retour chez ma mère ou Barbecue. "C’est vrai qu’il vient plutôt de la comédie", constate Miriama Bono, présidente de l’Afifo, "mais c’est tant mieux. Cela changera un peu et apportera un nouveau point de vue".

Les autres documentaires seront projetés hors-compétition (ils sont 16), lors des "Écrans océaniens" (12 films) et de "Fenêtres-sur-courts" (11 films documentaires courts). Cette dernière sélection est une nouveauté 2018. Face au grand nombre d’inscription de films courts et à la qualité de ces œuvres, les organisateurs ont décidé d’ouvrir une nouvelle fenêtre. Les onze films seront projetés à l’occasion d’une soirée spéciale OFF.

Un nouveau prix a donc été créé. Ce qui porte leur nombre à huit. "En plus du grand prix du jury et des trois prix complémentaires à la discrétion de ce jury il y a le prix de la nuit du court-métrage océanien, le prix Okeanos relatif à l’environnement et la navigation traditionnelle, le prix du public qui porte sur tous les films en compétition et ceux hors-compétition et enfin le prix des films documentaires courts", liste Miriama Bono.

Des projections gratuite cette semaine

En attendant l’édition 2018, les amateurs vont pouvoir se remettre dans le bain dès cette fin de semaine. À l’occasion du salon du livre qui a lieu du 16 au 19 novembre, des projections gratuites de films de l’édition 2017 du festival international du film documentaire (Fifo) sont proposées à la Maison de la culture. L’occasion de retrouver les bonnes habitudes avant les festivités 2018.

Appel à candidature

Les organisateurs du Fifo proposent au grand public de s’initier à la réalisation de court-métrages de fiction, de l’écriture du script au montage en passant par la prise de vue et le mixage. L’atelier durera quatre jours à l’issue duquel un finaliste sera désigné. Son court-métrage sera projeté lors de la soirée de remise des prix.
Le nombre de places étant limité, un jury, constitué des responsables des ateliers, va sélectionner trois ou quatre scénarios. Si vous êtes intéressé, vous avez jusqu’au 31 décembre pour soumettre votre propre scénario. Le thème est libre mais des critères de sélection ont été établis.

- Le scénario doit être présenté sur 2 pages de continuité dialoguée maximum, accompagnées d’une note d’intention.
- Le lieu d’action de la fiction doit être le village du Fifo (salle de projection, parking de la Maison de la culture, esplanade basse de To’ata.
- Il doit faire intervenir deux à trois personnes maximum.

Vous pouvez déposer votre candidature à la maison de la culture du lundi au vendredi de 8 heures à midi ou l’envoyer par mail à organisation@filmfestivaloceanie.org.

FIFO : l’équipe lève un coin du voile sur l’édition 2018

FIFO : l’équipe lève un coin du voile sur l’édition 2018
En attendant le Jour J

Le nouveau site internet du festival est en ligne depuis mercredi. Vous y découvrirez la liste des documentaires qui seront projetés en février. Vous pourrez aussi voir ou revoir des vidéos prises lors des dernières édition.

Consultez le nouveau site du Fifo.

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Ils abattent un mur pour permettre l'hospitalisation d'une femme de 490 kilos

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Ils abattent un mur pour permettre l'hospitalisation d'une femme de 490 kilos
Buenos Aires, Argentine | AFP | mercredi 15/11/2017 - Les pompiers argentins ont dû abattre un mur pour permettre à une femme de 490 kilos de sortir de chez elle afin d'être hospitalisée pour des soins, a annoncé mercredi la presse locale.

Isabella est âgée de 32 ans et vit à Rosario, à 340 kilomètres au nord de Buenos Aires.
Il a fallu l'évacuer de sa maison allongée sur son lit qui a été hissé à bord d'un camion de la défense civile, selon les images publiées par le quotidien Clarin.
Isabella vit prostrée depuis des années et une grande partie de son corps a perdu toute sensibilité. Des tumeurs sont apparues sur ses jambes dues à son obésité extrême.
"J'ai toujours été grosse. J'ai abandonné l'école en raison des discriminations dont j'ai souffert. J'ai repris les études sur le tard pour être quelqu'un dans cette vie. Cela paraît aujourd'hui impossible", a-t-elle confié à Clarin.
Isabella pesait 130 kilos il y a huit ans, à la mort de son père, et est tombée en dépression.
"Je veux me soigner et vivre", a lancé la jeune femme avant d'être conduite à l'hôpital provincial de Rosario.

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Grosse saisie de cocaïne par la police australienne

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Grosse saisie de cocaïne par la police australienne
Sydney, Australie | AFP | jeudi 15/11/2017 - Une imposante cargaison de cocaïne d'une valeur estimée à 186 millions de dollars a été saisie dans la coque d'un yatch au large de la côte orientale de l'Australie, a annoncé la police jeudi.

Les enquêteurs ont découvert les 700 kilogrammes de cocaïne mercredi à une centaine de kilomètres au nord de Sydney et ont arrêté trois hommes soupçonnés de liens avec la Thaïlande et Tahiti, île de Polynésie française.
La police australienne a collaboré avec les autorités de Polynésie dans cette affaire. Le yatch est passé par Tahiti avant d'entrer dans les eaux australiennes.
"Il n'est pas étonnant que la criminalité organisée se livre à des tentatives sophistiquées qui vont très loin, y compris en franchissant des océans à bord de petites embarcations, pour importer des stupéfiants", a déclaré Neil Gaughan, commissaire adjoint de la police fédérale australienne, dans un communiqué.
"Ce n'est rien de plus qu'une tentative d'inonder nos rues avec des stupéfiants dangereux pour faire des bénéfices, à charge pour la police, les professionnels de santé et la population de payer la facture de tous les dégâts collatéraux induits".
En août, les autorités françaises avaient saisi 1,4 tonne de cocaïne destinée au marché australien au large des îles Tonga dans le Pacifique sud.

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N-Calédonie: l'accord sur le corps électoral divise les indépendantistes

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N-Calédonie: l'accord sur le corps électoral divise les indépendantistes
Nouméa, France | AFP | jeudi 15/11/2017 - L'accord politique, conclu à Matignon début novembre sur le corps électoral pour le référendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie prévu en 2018, suscite des divergences dans les rangs indépendantistes, a constaté jeudi l'AFP.

Point majeur du XVIéme comité des signataires de l'accord de Nouméa, qui s'est tenu le 3 novembre sous l'égide d'Edouard Philippe, l'organisation du référendum de 2018 a fait l'objet d'un "accord politique" obtenu aux forceps tant la question de la composition du corps électoral est sensible.      
"Nous ne sommes vraiment pas satisfaits (...). Les dés étaient pipés dès le départ, le texte avait été préparé par l'Etat et les non indépendantistes", a fustigé Louis-Kotra Uregei, un des leaders du Rassemblement Indépendantiste et Nationaliste (RIN), qui regroupe plusieurs formations séparatistes minoritaires.
M. Uregei, présent à Paris mais qui ne s'était pas exprimé jusqu'alors, a dénoncé un manque de "transparence" de la part de l'Etat et a contesté les chiffres communiqués au Comité des signataires, "n'excluant pas un boycott du référendum".
L'accord conclu à Paris porte notamment sur l'inscription d'office de quelque 11.000 personnes supplémentaires sur la liste électorale spéciale du référendum, dont 7.000 de statut civil coutumier, tous Kanaks, et environ 4.000 de statut civil de droit commun.
Selon le RIN, qui réclame "la levée de l'anonymat" des listes, il "manque 12.000 Kanaks".
En revanche, le Palika, l'une des principales formation du FLNKS réunie en congrès le week-end dernier, a sans ambiguité répété son soutien à cet accord, saluant "l'engagement de l'Etat à poursuivre le processus (de décolonisation) en cours".
"Le Palika a toujours assumé les engagements qu'il prend. Il n'en sera pas autrement cette fois. On ne veut pas se tromper de combat politique", a déclaré à la presse Louis Mapou, président du groupe UNI-Palika au congrès de l'archipel.
Le Palika, qui prône "une stratégie d'ouverture et de dialogue", entend mener en 2018 une campagne de promotion de son projet "d'accession à la pleine souveraineté en partenariat" avec la France.
L'Union Calédonienne (UC), second poids lourd du FLNKS également en Congrès le week-end dernier, ne s'est pas encore officiellement positionné sur l'accord de Paris. Selon des sources internes, le sujet aurait toutefois suscité "des explications de gravure musclées" avec les militants.
Le 23 novembre prochain, les 54 élus du Congrès, sont appelés à donner un avis sur le projet de modification de la loi de organique de l'accord de Nouméa transmis par l'Etat, traduction juridique de l'accord électoral du 3 novembre.Edouard Philippe est pour sa part attendu sur le Caillou du 2 au 5 décembre prochains.

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Un cachalot de 20 tonnes échoué en Polynésie

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Un cachalot de 20 tonnes échoué en Polynésie
Papeete, France | AFP | jeudi 15/11/2017 - Un cachalot de 12,3 mètres de long et pesant environ 20 tonnes s'est échoué mercredi sur le récif de l’île de Tahaa, en Polynésie française, a indiqué à l’AFP l’association de protection des baleines Mata Tohora.

La mairie de Tahaa a établi un périmètre de sécurité d’un rayon de plus de 200 mètres autour du cadavre. "Les gaz produits lors de la décomposition de la carcasse peuvent provoquer des explosions dangereuses et les carcasses en putréfaction hébergent un réservoir bactériologique pouvant contaminer les eaux de baignade", a expliqué à l’AFP Agnès Benet, biologiste marin et directrice de Mata Tohora (Œil de la baleine, en tahitien).

L'animal mort présente des traces de morsures de requins ou d'orques, mais elles sont "probablement postérieures à l'échouage", selon Agnès Benet. La cause de l’échouage n’est pas connue.

C’est le sixième échouage cette année dans cette collectivité du Pacifique, mais le premier d’un cachalot. Les mammifères échoués sont en général de jeunes baleines à bosse, l’espèce la plus observée en Polynésie.
Alors que les jeunes cachalots et les femelles restent toute l’année dans les eaux tropicales, les mâles matures migrent comme les baleines à bosse et commencent donc à quitter les eaux tropicales de la Polynésie, pour rejoindre celles de l’Antarctique.
L’observation des baleines à bosse est devenue un atout touristique pour la Polynésie, entre les mois de juin et novembre, quand elles viennent mettre bas ou se reproduire dans les eaux chaudes. Les mâles tentent de les séduire avec le fameux chant des baleines, audible par les plongeurs, et les parades nuptiales sont spectaculaires.
L’association Mata Tohora veille cependant à ce qu’on ne les approche pas trop près, car ces mammifères placides peuvent s'avérer dangereux : ils peuvent atteindre 40 tonnes, et leur nageoire caudale, cinq mètres de long. Mais aussi parce que les mères et leurs petits ont besoin de tranquillité.
Souvent réfugiés dans les passes ou les lagons, ils fuient leurs prédateurs comme les orques. Il n’est pas rare qu’un baleineau égaré tente de téter la coque d’un bateau, le prenant pour sa mère.
Le nouveau-né pèse une tonne à la naissance, et double son poids en deux semaines grâce aux trois à quatre cents litres de lait quotidiens fournis par sa mère. Elle, en revanche, ne s'alimente pas et perd un tiers de son poids avant de retourner dans les eaux polaires riches en krill, de petites crevettes qui constituent l’essentiel de sa nourriture.
La Polynésie française a sanctuarisé en 2002 ses cinq millions de kilomètres carrés d'océan pour la vingtaine d’espèces de baleines et de dauphins que l’on peut y observer : le harcèlement, la capture, la captivité et la chasse sont interdits.

Communiqué de Mata Tohora
Echouage d'un cachalot adulte (Physeter macrocephalus) à Tahaa
Après avoir été informés ce matin, nous avons mis en place la procédure échouage. Le chef de la gendarmerie s'est rendu sur les lieux pour nous donner le maximum d'informations ; l'urgence étant toujours de vérifier si l’animal est vivant ou mort. 
Il était mort depuis plusieurs jours à en voir l'état de la carcasse.
Ce cachalot mesure 12,30 mètres et peut peser environ 20 tonnes. 
L’évacuation de la carcasse étant sous la responsabilité de la commune ; toutes les dispositions nécessaires sont mises en place par la mairie. Il s’agit d’une opération délicate. 
La Direction de l'Environnement Polynésie Française  et la commune de Tahaa demandent que le périmètre de sécurité de 200 mètres autour de l’animal soit respecté jusqu'à son évacuation, pour des raisons de sécurité. 
De même, la baignade est interdite pour l'instant dans les eaux environnantes pour des questions de salubrité et de sécurité.
En effet, les carcasses en putréfaction hébergent un réservoir bactérien important. 
La Direction de l'Environnement rappelle que même mort, un cachalot est une espèce protégée et donc tout prélèvement est strictement interdit sans autorisation.
Les prélèvements externes seront réalisés demain avec l'aide de la mairie ; l'autopsie ne sera pas possible.
Nous rappelons qu’il est très important que toute personne témoin d’un échouage d’un animal vivant ou mort prévienne l’association ou les autorités afin que nous puissions organiser au plus vite les différentes opérations soit de sauvetage soit d’évacuation de la carcasse. 
Mauruuru à tous ceux qui ont collaboré en réseau depuis ce matin !!

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Colloque sur la sécurisation foncière les 27 et 28 novembre prochains

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Colloque sur la sécurisation foncière les 27 et 28 novembre prochains
PAPEETE, 16 novembre 2017 - Le ministre du Développement des ressources primaires, Tearii Alpha, a présenté, mercredi après-midi, au ministère du Développement des ressources primaires, le colloque sur la sécurisation foncière, organisé les 27 et 28 novembre prochains, au lycée hôtelier de Tahiti.

La résolution de la problématique foncière en Polynésie et le soutien à l’installation du tribunal foncier, qui constituent des objectifs majeurs en matière d’indivision, ont été portés depuis plus de trois années, par des réformes réglementaires, des progrès techniques et des adaptations structurelles.

En effet, l’accompagnement des usagers dans la constitution de leurs dossiers de terres a été facilité par l’ouverture de l’accès à OTIA au profit des communes et des particuliers qui peuvent désormais bénéficier des services du cadastre et de la délivrance des plans cadastraux, par paiement à distance.

Le chantier relatif à la réglementation des métiers du secteur foncier a également abouti à l’adoption de quatre lois du Pays qui encadrent les métiers de géomètre, généalogiste, médiateur foncier et transcripteur et qui participent à la protection des intérêts des familles dans l’indivision.

Par ailleurs, la modification du code de procédure civile de la Polynésie française, adoptée par l’Assemblée de la Polynésie française le mois dernier, améliorera les délais de traitement des affaires de terres et favorisera le règlement amiable des conflits, par le recours à la médiation et à la conciliation en matière foncière.

Aussi, la mise en place de l’aide individuelle de sortie de l’indivision a permis d’aider plus de 300 indivisaires, issues de 24 familles différentes, et d’aboutir au partage amiable ou judiciaire de leurs terres, qui représentent une superficie totale de 91 hectares environ, réparties sur les îles du Vent, les îles Sous le Vent et Rurutu, avec l’attribution d’un budget de 42.000.000 Fcfp environ.

En outre, le transfert des fichiers généalogiques de l’Eglise mormone, depuis avril dernier, au profit du Pays facilite désormais les recherches de propriétaires de droits fonciers et renforce la fiabilité des informations contenues dans le fichier généalogique de la Direction des affaires foncières.

Désormais, afin de poursuivre la réflexion sur les outils à mettre en place favorisant la résorption de la problématique foncière, un colloque est donc organisé les 27 et 28 novembre prochains, avec notamment une table ronde sur l’analyse des intérêts et des enjeux du mécanisme de la fiducie, comme outil de gestion collective de l’indivision.

Cet évènement a été organisé en partenariat avec le Conseil supérieur du notariat (CSN), plus particulièrement avec le soutien de Maître Didier Nourissat, notaire et coordonnateur de la commission Titrement au Conseil supérieur du notariat, fédérant 9.000 notaires, et dont le siège est à Paris. Aussi, en tant qu’expert auprès de la Banque mondiale, dont le siège est à Washington, il a mené, bénévolement, des réformes foncières à l’international et a été nommé chevalier de l’ordre national du mérite (mai 2014).

Il sera accompagné de son équipe composée de spécialistes tels que :

- Sophie Schiller, professeur agrégée de droit privé à l’université de Paris dauphine, spécialiste de la fiducie,
- Guillaume Roehrig, généalogiste, expert près la cour d’appel de Paris,
- Thierry Dehove, géomètre-expert, représentant l’ordre des géomètres de France,
- Etienne Mamelli, notaire honoraire,
- Bernard Criq, conservateur honoraire des hypothèques.

Par ailleurs, Florian Beck, chargé de développement territorial (Nouvelle-Calédonie et Polynésie française) à la Caisse des dépôts et consignations, présentera une analyse sur le retour d’expérience de l’établissement, en matière de fiducie.

Cette équipe d’experts en matière foncière qui œuvre à l’international, dans le cadre des actions du Conseil supérieur du notariat, constitue pour le Pays un véritable renfort technique, juridique voire même diplomatique, sur lequel il sera possible de s’appuyer pour défendre et faire valoir les propositions de réforme en matière foncière notamment celles relatives à l’adaptation de certaines dispositions du code civil.

En effet, depuis une quinzaine d’années, l’équipe de Didier Nourissat, qui intervient à titre bénévole, a mis en place diverses réformes foncières dans plusieurs pays tels que le Vietnam, la Chine, l’Afrique, Madagascar (70.000 certificats fonciers délivrés), ainsi qu’en Amérique du sud.

L’évènement se déroulera sur deux jours, et sera consacré aux outils juridiques, techniques et structurels permettant de sécuriser l’accès au foncier. La première journée du colloque scientifique sera ouverte à tous les professionnels du secteur tandis qu’une présentation plus accessible au grand public est prévue lors de la deuxième journée.

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Course à pied - Feria Carrefour : l’AS Tamarii Punaruu passe en force

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Course à pied - Feria Carrefour : l’AS Tamarii Punaruu passe en force
Organisée comme chaque année par l’AS Tefana Athlétisme, la Feria Carrefour 2017 a rassemblé près de 250 coureurs de tout âge samedi dernier en fin d’après-midi. Le départ a été donné à 17h00 depuis Carrefour Arue.
 
Cette course proposait 12 km de parcours reliant Carrefour Arue à Carrefour Punaauia. C’est sans surprise que l’on retrouve Samuel Aragaw en tête du classement chez les hommes en 40’25’’, suivi en deuxième place de Jean-Marc Carcy en 43’10’’, et enfin par Eddy Desolier en troisième position avec 44’40’’.
 
Chez les femmes la première place revient à Elodie Menou qui termine la course en 49’40’’, suivie de près par Sophie Gardon en 52’54’’ et enfin Sandra Papaura clôture le podium féminin avec un chrono de 55’44’’. Sport Tahiti
 
Parole à Samuel Aragaw :
 
Peux-tu nous parler de ta préparation?
 
« Bien sûr, je me suis préparé normalement avec mon Coach Yoan. On s’est entraînés comme d’habitude. Par rapport à la Feria d’il y a deux ans en 2015, je me rappelle que je n’avais pas le niveau encore, j’étais arrivé 12e derrière Cédric Sparkoula, donc bon, en 2016 ce n’était pas le même parcours, mais j’étais arrivé premier tout de même, et là j’ai réussi à améliorer mon chrono par rapport à l’année dernière d’1’30’’. »
 
Quel a été ton ressenti sur cette course ?
 
« Dès le début, je me suis placé en tête, je savais que Cédric Wane avait fait un triathlon ce matin, je me suis dit qu’il devait être fatigué et ne pouvait pas être juste derrière moi. Je m’inquiétais parce qu’avec Cédric et Georges Richmond, il y avait du niveau et il faisait chaud en même temps. Je ne connais pas bien le parcours, sinon je me sentais bien, j’ai bien géré ma course, j’ai senti un peu de difficulté sur la montée du Beachcomber où j’ai dû tirer au maximum pour récupérer sur le chrono. »

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Surf – Tahiti Master Tour : Les vétérans clôturent la saison

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Surf – Tahiti Master Tour : Les vétérans clôturent la saison
Les masters ont clôturé la saison avec la troisième étape de leur championnat de surf et de kneeboard. La compétition faisait également office de Coupe. Celle-ci s’est déroulée à l’embouchure de Papenoo où les membres de la fédération le nouveau local de la fédération tahitienne de surf.
 
En surf, en masters Hira Teriinatoofa s’impose, en grand master et en Kahuna, Heifara Tahutini arrive premier, et en Grand Kahuna Christophe Uraeva s’octroie la première place.
 
En kneeboard master, Eimata Carroll s’est imposé face à Tehei Tuahine, Wilfred Villet et Stevens Pahape.
 
La saison 2017-2018 commence dès la semaine prochaine avec la première étape du championnat Coca Cola Teen surf session. Sport Tahiti

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Triathlon - Teva I Uta : Cédric Wane s’impose à Papeari

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Triathlon - Teva I Uta : Cédric Wane s’impose à Papeari
Le « Teva i uta Hybrid Triathlon » a eu lieu samedi matin. Le « Xterrien » Cédric Wane a remporté la compétition avec une avance confortable sur les autres compétiteurs. Il termine le parcours de 1,8 km de natation, 60 km de vélo et 15 km de course à pied en 2H49’.
 
Au départ, dans le parcours de natation, c’est le vétéran Frédéric tete qui s’est largement imposé, sortant seul de l’eau et partant pour la partie à vélo avec une grosse avance. Cédric Wane, moins expérimenté dans l’eau, a accumulé deux minutes de retard sur le vétéran et a rejoint le rivage à la troisième place.
 
Pendant la partie à vélo, Cédric, très à l’aise, reprends la première place et prends 6 minutes d’avance sur le vétéran. Il finira les 15 kilomètres de course à pied avec 7 minutes d’avance sur Frédéric Tete (2 heures 56 minutes). Cédric tourneur termine troisième (2 heures 59 minutes).
 
Chez les femmes, c’est Guenaelle Rauby qui a été la plus rapide. Elle devance Aurore Desse et Poerava Van Bastolaire. Sur le parcours L et par équipe, Arnaud Bourdelon, Arnaud Laboube et Régis Morrandeau terminent premiers. Le cadet Lilian Ferry s’impose sur le parcours S. Sport Tahiti

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Fitness - La nocturne EA’TTITUDE 2017, c’est vendredi

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Fitness - La nocturne EA’TTITUDE 2017, c’est vendredi
Le Ministère et la Direction de la santé organisent la Nocturne de la Ea’ttitude, ce vendredi 17 novembre 2017 au Parc Paofai, de 17h à 21h. Pour rappel, cet événement publique gratuit a lieu chaque année afin d’informer et d’adopter des comportements favorisant la bonne santé, au travers d’ateliers sportifs, d’information et de bien-être.
 
Le fitness, le yoga et le désormais populaire challenge inter-entreprise restent au programme cette année encore, mais les organisateurs vous feront découvrir de nouvelles activités telles que du cross-fit, le rameur concept grand public, les sports de combats ou encore le street workout. Sport Tahiti
 
Infos Pratiques:
 
Il ne vous reste plus que quelques jours pour vous inscrire au Challenge Inter-entreprise, en envoyant au préalable la fiche d’inscription  dûment remplie par email à l’adresse suivante : contact@tahiti-expert-events.com

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Pêche sous-marine – Océania 2018 Hawai’i : Les dernières sélectives ce week end

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Les samedi 18 et dimanche 19 novembre se tiendront à Punaauia les dernières manches de championnat servant à déterminer la sélection qui représentera la Polynésie aux Océania 2018 prévues à Hawaii. Rappelons que lors des dernières Oceania, en avril 2017 à Guam, la Polynésie s’était illustrée en remportant l’argent chez les femmes, le bronze chez les hommes.
Pêche sous-marine – Océania 2018 Hawai’i : Les dernières sélectives ce week end
Chaque année et depuis plus de 25 ans, la fédération tahitienne des sports subaquatiques de compétition présente une sélection qui défend nos couleurs au tournoi inter pacifique, appelé plus communément tournoi Océania.
 
Six délégations participent à ce tournoi annuel qui se déroulera cette fois-ci à Oahu : la Nouvelle Calédonie, l’Australie, Hawaii, Guam, la Nouvelle Zélande et la Polynésie française. Cet événement sportif propose également un tournoi féminin lors duquel nos représentantes locales Onyx Lebihan et Taina Orth se sont déjà imposées par deux fois depuis leur première participation en 2014.
 
Tahiti s’est déjà imposée à Hawai’i - sur l’île de Kauai - en 2012 en s’octroyant les deux journées de compétition. Cette année, la délégation hawaiienne, qui a déjà défini sa sélection depuis plusieurs mois, espère bien ne plus laisser échapper la victoire au profit des Tahitiens et enchaîne déjà entraînements et levées de fonds.

Pêche sous-marine – Océania 2018 Hawai’i : Les dernières sélectives ce week end
Un invité d’honneur, Jean Tapu
 
La journée de samedi se tiendra sur la zone de Punaauia et la pesée se tiendra sur le terrain vague de Taapuna. La journée de dimanche se tiendra sur la zone de Faa’a et la pesée se tiendra à Tavae Market (Faa’a – Vaitupa).
 
Les départs pour les zones de pêche seront donnés à 8h et les pesées sont programmées pour 15h. Les deux meilleures équipes issues de ces sélectives seront sélectionnées pour le déplacement. Les black fins de Raiatea ainsi que le team EVO de Bora bora participeront également à ces sélectives.
 
Un invité d’honneur sera présent à la pesée ce dimanche 19 à Tava’e Market. En effet, Jean Tapu, seul champion du monde Polynésien de pêche sous-marine nous fera l’honneur de sa présence. Rahiti Buchin / Sport Tahiti

Pêche sous-marine – Océania 2018 Hawai’i : Les dernières sélectives ce week end
Océania 2017 à Guam : En avril dernier, Tahiti avait fait fort en remportant un doublé historique à Guam. Les féminines Taina Orth et Onyx Lebihan ainsi que la sélection masculine composée de Joel Drollet, Rahiti Buchin, Maui Taea, Dell Lamartinière, Manutahi Choune (Capitaine Romuald Montagnon) avait remporté haut la main le trophée.

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Gaston Flosse et Edouard Fritch renvoyés en correctionnelle pour détournement

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Gaston Flosse et Edouard Fritch renvoyés en correctionnelle pour détournement
PAPEETE, 16 novembre 2017 - Gaston Flosse et Edouard Fritch sont renvoyés en correctionnelle pour détournement de fonds publics, dans l’affaire de la citerne de la citerne d’eau de Erima.

Nos confrères de Radio 1 révèlent mercredi qu’une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel a été ordonnée le 7 novembre dernier, pour des soupçons de détournement de fonds public, à l’encontre du leader du Tahoera’a Huiraatira, Gaston Flosse, et de son ancien bras droit, Edouard Fritch, aujourd'hui président de la Polynésie française. Les deux hommes sont soupçonnés d'avoir fait supporter à la commune de Pirae et donc à ses administrés, dans les années 90 et au début des années 2000, quand ils en étaient successivement les maires, l'approvisionnement en eau de la villa de Gaston Flosse, sur les hauteurs de la commune voisine de Arue.

Le pompage de cette eau pour l'acheminer vers la villa de Gaston Flosse, puis vers 22 autres villas bâties par la suite au début des années 2000, aurait généré "des frais d'électricité et d'entretien colossaux" avait révélé la chambre territoriale des comptes dans un rapport publié en 2011. Des sources ont estimé ces frais à environ 10 millions de francs annuels, en plus des travaux initiaux.

Cette villa, construite sur une zone à l'époque dépourvue d'eau potable, avait été raccordée à une réserve située six kilomètres plus loin et en contrebas, à Pirae.

Hilda Chalmont et Olga Hamblin, deux sœurs aujourd’hui retraitées, réputées proches de Gaston Flosse, sont également renvoyées en correctionnelle pour recel de détournement de fonds publics. Il leur est reproché d’avoir sciemment consenti à laisser la conduite d'alimentation du dit réservoir courir sur leur terrain en échange de la gratuité de l'eau.

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Point sur l'avancement du projet de zone biomarine àFaratea

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Point sur l'avancement du projet de zone biomarine àFaratea
PAPEETE, 16 novembre 2017 - Le ministre du Développement des ressources primaires, Tearii Alpha, a fait le point mercredi sur l’avancement du projet de lotissement aquacole de la zone biomarine de Faratea.

Il s’agit de la deuxième mission du prestataire, en Polynésie française, qui vient présenter les différentes options d’aménagement de la zone, en tenant compte des besoins exprimés par les porteurs de projets, collectés lors de la première mission. Mercredi après-midi après-midi Tearii Alpha a fait point d'étape avec Serge Carle, le directeur de la société Aqualog, sur l’avancement du projet de lotissement aquacole de la zone biomarine de Faratea, à la Presqu'île.

Le choix définitif pour l’aménagement de cette zone doit être arbitré en Conseil des ministres avant la fin de l’année, ainsi que les conditions d’installation des porteurs de projet. Les premiers travaux de préparation devraient démarrer en janvier 2018 et l’aménagement de la zone se poursuivre jusqu’à mi-2019. Les porteurs de projet devraient pouvoir démarrer leurs travaux d’investissement dès le début de l’année 2019.

Le Pays prendra à sa charge la viabilisation du domaine comprenant toutes les installations collectives (arrivées d’eau, d’électricité, puisage d’eau de mer, traitement des eaux usées, sécurisation du site). Les porteurs de projet prendront à leur charge les investissements nécessaires à leur exploitation, ainsi que les frais de gestion liés au fonctionnement et à l’entretien des installations collectives.
En accompagnement à ce projet, le Pays mettra en place des conditions avantageuses de location des terrains viabilisés, afin de permettre à ce secteur de se développer à la mesure de son potentiel.

Le projet de zone biomarine à Faratea, consiste à mettre en place et à organiser une zone à vocation aquacole et d’activités connexes associées, qui proposera aux futurs utilisateurs, des terrains viabilisés, adaptés à leurs activités. Le projet permettra de répondre en partie à la problématique majeure du développement de l’aquaculture en Polynésie française : le manque d’espace disponible dédié à cette activité, mais aussi de faire des économies d’échelle en mutualisant certains investissements collectifs (prise d’eau de mer, traitement des eaux, émissaire, hangars, étude d’impact, etc.) ainsi que les dépenses de fonctionnement telles que le gardiennage, l’entretien et la maintenance des installations.

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Le comité Olympique océanien suspend le comité olympique de Polynésie française

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Le comité Olympique océanien suspend le comité olympique de Polynésie française
PAPEETE, le 16 novembre 2017 - Les Comités Olympiques Océaniens Membres du Conseil des Jeux ont voté la semaine dernière la suspension du comité olympique de Polynésie française, jusqu'à ce que qu'un bureau indépendant et autonome ne soit élu sans intervention du Pays.

Le 10 novembre dernier, Les Comités Olympiques Océaniens Membres du Conseil des Jeux ont voté l'exclusion du Comité Olympique de Polynésie Française (COPF) du comité olympique. Dans un courrier adressé au COPF et transmis à la rédaction de Tahiti Infos par Taputu Faana, un proche de Tauhiti Nena, Ricardo C. Blas, le secrétaire général du comité olympique océanien précise ce qui a motivé cette sanction : "J'ai été mis en copie de plusieurs courriers et lettres concernant le conflit de contrôle du COPF. C'est une situation regrettable, qui impacte de façon négative les athlètes de Tahiti. Les choix faits par votre conseil d'administration et votre gouvernement n'affectent que vos athlètes. Il est dommageable qu'un conflit entre dirigeants, qui refusent d'exercer une bonne gouvernance, affecte ceux qui leur font confiance pour protéger leurs intérêts." Dans ce communiqué où il annonce la décision d'exclure la Polynésie des comités olympiques océaniens, le le secrétaire général du comité océanien s'insurge : "le 26 octobre 2017, j'ai été mis en copie d'une lettre de la Présidence de la Polynésie française. La position et la menace de boycotter les Mini-Jeux du Pacifique, à Port Vila, Vanuatu, par votre pays membre sont inacceptables".

Selon lui, la plus grande menace pour le sport serait l'ingérence d'un gouvernement : "il est important que le sport reste autonome. Le gouvernement de votre pays devrait être un partenaire pour soutenir le développement du sport et du bien-être physique dans votre pays. Le gouvernement Polynésien devrait comprendre que le COPF, doit rester une entité indépendante avec un conseil élu par ses membres."

Dans cette lettre d'explication, le représentant des Comités Olympiques Océaniens Membres du Conseil des Jeux constate, "il est évident que vous croyez que votre gouvernement, vos tribunaux et les membres actuels qui représentent les douze membres des nouveaux sports à Tahiti ont tous raison."

Ainsi la décision est tombée, le 10 novembre dernier, "Jusqu'à ce que votre communauté sportive n'ait un bureau indépendant et librement élu par ses membres en conformité avec la gouvernance du sport, validée dans le cadre de l'IF / RF / NF, nous réétudierons votre candidature".

Ce sont des discordances profondes entre l’ancien président du comité olympique de Polynésie française, Tauhiti Nena, et les instances sportives du Pays qui ont mené à l'exclusion de la Polynésie française du comité olympique océanien.

En effet, tout commence après les derniers Jeux du Pacifique en 2015, Tauhiti Nena n'obtient pas le renouvellement de la délégation de service public pour sa fédération de boxe, contrairement à la fédération de boxe anglaise de Polynésie française.

Suite à une décision de justice, en août dernier, M. Tauhiti Nena, qui est par ailleurs le président d’un parti politique, perd son statut de président du comité olympique de Polynésie française, son élection ayant été considérée comme irrégulière par le tribunal. Cependant, si elle n'est plus reconnue par le Pays, sa fédération étant toujours reconnue par la fédération internationale. Il continue donc d'agir comme s’il était toujours légitime en Polynésie française. C'est ainsi qu'il décide de participer aux mini jeux. Les instances dirigeantes sportives de Polynésie française ont donc décidé de ne plus financer la participation de Tahiti à ces mini-Jeux du Pacifique.

Ce boycott de la Polynésie française va générer un manque à gagner important pour le pays organisateur, le Vanuatu, la délégation sportive locale étant l'une des plus importantes.

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Boxe Thaï – Knees of Fury 67 : Tahiti défendra ses couleurs en Australie

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Teva Paulet, Eddy Bellais et Enoha Tauraatua vont représenter Tahiti en Australie lors de la soirée Knees Of Fury. Les champions de muay thai sont partis vendredi dernier en direction d’Adélaïde.
Boxe Thaï – Knees of Fury 67 : Tahiti défendra ses couleurs en Australie
Arrivés à destination après une nuit d’escale en Nouvelle-Zélande, les guerriers sont prêts à monter sur le ring. Même si les Tahitiens sont conscients que la bataille est loin d’être gagnée d’avance, après deux mois de préparation les corps et les esprits sont prêts au combat.
 
La rencontre des -76 kg opposant le champion Teva Paulet à l’Australien de l’universal fight club, Stephen Legerski, sera le combat phare de la soirée. Stephen Legerski détient actuellement la ceinture de champion du Pacifique et Teva Paulet va faire de son mieux pour le détrôner et revenir avec une ceinture pour Tahiti.
 
Pour Eddy Bellais et Enoha Tauraatua, il n’est pas question de ceinture, mais de titre IKFB. Eddy Bellais, qui a acquis une expérience certaine lors des derniers Jeux d’Asie, pendant lesquels il a combattu face au numéro 1 mondial, sera opposé au sociétaire du club Young Lions, Tom Wilkins, qu’il affrontera dans la catégorie des -70kg.
 
Quant au poids lourd, Enoha Tauraatua de la presqu’île, il fera face à David Tuitupou dans la catégorie des +100kg. En attendant le grand soir, les Tahitiens peaufinent les techniques et surveillent leur poids de très près pour mettre toutes les chances de victoire de leur côté. Sport Tahiti

Boxe Thaï – Knees of Fury 67 : Tahiti défendra ses couleurs en Australie

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Triathlon – Moorea Natation Tri : Le triathlon se développe à Moorea

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Malgré ses moyens limités, le club Moorea Natation aura organisé deux triathlons en 2016, dont les Championnats de Polynésie, et mis en place un triathlon nature à Haapiti en Avril 2017, une compétition préparatoire au Xterra Tahiti de Mai. Le club propose ce dimanche 19 novembre une nouvelle compétition : Le Moorea Natation Tri. Avis aux intéressés.
Triathlon – Moorea Natation Tri : Le triathlon se développe à Moorea
Pour cette seconde édition du Moorea Natation Tri, une seule distance : le XS (0.4 km de natation, 11 km de vélo et 2.5 km de course à pied. Les organisateurs souhaitent promouvoir leur discipline du « triple effort » qui consiste à enchainer natation, vélo et course à pied.
 
Selon l’organisation, le triathlon est un « sport santé » idéal. Avec ses trois disciplines, le triathlon est un des rares sports à offrir une multitude de possibilités dans la pratique évitant ainsi routine et donc lassitude. Fiu de nager ? Roulez ! Pas le temps de sortir en vélo ? Courez ! Aucune motivation pour enfiler les baskets ? Allez nager !
 
C’est un sport qui permet de prendre l’air avant ou après une dure journée, de profiter de la nature, de s’oxygéner. C’est une discipline qui limite les risques de blessure et permet de développer toute la musculature. Avec deux sports dits « portés » (natation et vélo), il est même recommandé médicalement pour une reprise du sport tout en douceur.
 
La compétition, prévue ce dimanche 19 novembre, est intégrée au calendrier de la fédération tahitienne de triathlon présidée par Jean Michel Monot. Cédric Wane, Yoann Hotellier, Toanui Gobrait et Lucie Marion devraient être au départ.

Triathlon – Moorea Natation Tri : Le triathlon se développe à Moorea
Une journée populaire
 
Les organisateurs souhaitent ainsi mettre en place une journée populaire. Il y aura notamment un Challenge Entreprise par équipe de trois, avec en point de mire un caddie de fin d’année d’une valeur de 50.000 xpf, ainsi qu’un superbe trophée qui sera remis en jeu chaque année. Les entrepreneurs ont ainsi la possibilité de fédérer leurs équipes autour d’un événement sportif sympathique et d'un challenge stimulant.
 
L’après-midi, des aquathlons (natation + course à pied) pour les scolaires et enfants seront organisés à partir de 6 ans. La venue de clubs de Tahiti avec leurs jeunes est d’ores et déjà confirmée.
 
Le site du Hilton Moorea a été retenu pour accueillir ce triathlon. La natation s’effectuera donc dans le lagon face à l’hôtel, puis les cyclistes iront vers Paopao et feront demi-tour au supermarché « Annick »  alors que les coureurs feront un aller-retour le long de la plage Mareto pour finir sur la plage de sable blanc du Hilton.
 
Afin de suivre l’évolution du chronométrage,  l’organisation a décidé de passer au chronométrage par puces électroniques, ce qui permettra d’avoir les résultats quasiment en temps réel.
 
Pour terminer cette journée, un cocktail « finisher » sera organisé à l’arrivée avec tous les participants, pour la remise des trophées et tirage au sort des nombreux lots. OL / Moorea Natation Tri

INFOS   PRATIQUES
 
Attention, les places étant limitées nous vous conseillons de vous inscrire rapidement sur le site de la fédération : www.tahititriathlon.pf   attention pas d’inscription sur place.
 
PACK INDIVIDUEL           2.000 xpf   pour les licenciés TRIATHLON
                                               3.000 xpf   pour les non licenciés + CERTIFICAT MEDICAL
 
PACK EQUIPES                 3.000 xpf   pour les licenciés TRIATHLON
                                               6.000 xpf   pour les non licenciés + CERTIFICAT MEDICAL
 
PACK AQUATHLON           500 xpf   pour les licenciés TRIATHLON
                                               1.500 xpf   pour les non licenciés + CERTIFICAT MEDICAL
 
Le Hilton vous propose le repas du dimanche midi à 2 500 xpf par personne (tarif préférentiel) comprenant une entrée, un plat et un dessert, si vous souhaitez en profiter merci de nous contacter avant le 16/11/17 au  87 27 41 57  -  87 21 24 25
 
Aremiti, partenaire de notre événement, a mis en place des tarifs préférentiels, pour en bénéficier vous devez contacter leur commercial par mail manutea@aremiti.net pour récupérer les billets à leur bureau de Fare Ute.
 
Adulte aller simple 850 xpf / enfant aller simple 450 xpf
Véhicule - 4m65 : 6 800 xpf / véhicule 4m65-5m15 7 900 xpf (aller retour) 

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La 17ème édition du salon du livre est en court

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La 17ème édition du salon du livre est en court
PAPEETE, le 16 novembre 2017 - Le salon du livre a ouvert ses portes ce jeudi. Les auteurs, illustrateurs, éditeurs, imprimeurs, vendeurs de livres accueillent les visiteurs pendant quatre jours. Des ateliers, rencontres et conférences sont prévues pour faire vivre l'événement.

Le livre se livre. Ses pages, sages, partagent ses mondes et ses ondes. Ses personnages se montrent, sans ambages ni dommages. Ils invitent, de tout cœur, les visiteurs-lecteurs à rêver et se lâcher. Le livre, pour cette nouvelle édition surfe sur le thème du vers.

Il surfe aussi sur le thème du verre, du vert ou du vair. Le thème est libre, il dit le mot sans l'écrire. Aux lecteurs et à ceux qui les accueillent de l'écrire pour le dire.

Rendre le livre accessible au plus grand nombre

Co-organisé par l'association des éditeurs de Tahiti et des îles (AETI) et la maison de la culture cet événement littéraire a lieu pour la 17ème fois à Tahiti. Il répond à une volonté, de la part de tous les acteurs impliqués, de rendre le livre accessible au plus grand nombre, quels que soient l'âge, l'origine, le statut...

Car, "le roman, les nouvelles, la poésie sont liés à l'essence de l'homme", assure le ministre de la culture Heremoana Maamaatuaiahutapu. "Les arts littéraires manifestent sa liberté, sa culture et son génie, parlent parfois de son bonheur ou de son désespoir profond." Il ajoute qu'il faut "nous battre afin de redonner aux fondamentaux –la lecture, l'écriture- leur place : au centre du cercle de la connaissance, au cœur de l'éducation de nos enfants qui construirons avec leurs acquis le monde de demain". Plus qu'un rendez-vous, le salon est aussi un outil, un moyen de lutte.

Les temps forts

Tous les moyens sont bons pour répondre à l'objectif de mise à disposition du livre dans les mains du plus grand nombre : des auteurs et illustrateurs de renoms sont invités sur le territoire ils rencontrent les visiteurs à la maison de la culture et, pour certains, se rendent dans les établissements scolaires, des jeux et activités ainsi que des soirées sont organisées, des parcours de visite sont pensés spécialement pour les scolaires.

La 17ème édition du salon du livre est en court
"On imagine les auteurs stressés, durs"

Imirau, Heleani et Heirani sont en 5ème. Elles ont passé la matinée de jeudi dans les allées du salon du livre. Avec leur classe elles ont participé à des jeux, écouté des histoires, chercher des mots et des réponses à des questions posées. Elles ont aussi rencontré un auteur, Marcus Malte (vainqueur du prix Femina 2016 pour le Garçon aux éditions Zulma). Elles imaginaient les auteurs "stressés, durs qui réfléchit beaucoup pour essayer d'écrire". Elles les voyaient comme des hommes ou des femmes qui "ne dormaient pas beaucoup la nuit". Elles ont échangé avec quelqu'un de "cool et finalement pas stressé".
Ces trois copines qui aiment lire parce que "parfois on s'ennuie", préfèrent "les livres de princesse", les livres "d'information sur la politique", et ceux qui "donnent des idées sur ce qu'on voudrait faire plus tard".

La 17ème édition du salon du livre est en court
Un livre de recettes véganes et tropicales

Le livre végan à Tahiti, 25 recettes faciles proposent des recettes réalisées exclusivement à partir d'ingrédients locaux. La pâtissière végétale Anaïs Bergeretti qui signe ce livre insiste. "Quand je créé des recettes je travaille à partir de produits que l'on trouve ici sur le territoire. Des produits locaux et des produits qui soient vraiment accessibles et qui n'obligent pas le cuisinier ou la cuisinière à faire le tour de l'île pour s'approvisionner. Je privilégie le bio, les produits non raffinés, pauvres en sucre."

Dédicace sur le stand Odyssey le samedi 18 novembre de 14 à 17 heures.


Pratique

Le salon du livre a lieu à la Maison de la culture du jeudi 16 au dimanche 19 novembre en journée continue. Une quarantaine de nouveaux ouvrages sont à découvrir. Des éditeurs, la bibliothèque universitaire, un imprimeur tiennent des stands. Des ateliers et jeux sont organisés pour tous les âges, des conférences et débats sont organisés sur le pae pae.


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