Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live

Makemo : le Pays envoie une équipe pour réparer le réseau électrique

$
0
0
Makemo : le Pays envoie une équipe pour réparer le réseau électrique
PAPEETE, 4 septembre 2017 - Le Pays s’est engagé à envoyer une équipe de techniciens à Makemo pour tenter de réparer la panne de réseau sur le système de transport d’électricité qui affecte l’île depuis bientôt 20 jours. Dimanche, un des deux générateurs en service à rendu l’âme.

Pour l'instant la SEM Te Mau Ito Api déclare ne pas avoir les moyens financiers de réparer la panne sur le réseau moyenne tension enterré. Dimanche après-midi, une ligne a été tirée en aérien pour raccorder les 47 abonnés du petit village au générateur installé au centre du grand village de Pouheva et faire face à la panne d'un générateur d'appoint. Sur place, la société d'économie mixte Te Mau Ito Api est contrainte de bricoler, au meilleur prix, des solutions qui apparaissent toujours plus extravagantes. L'enjeu pour la SEM est d'assumer sa délégation de service publique pour la fourniture d'électricité et, surtout, de ne pas contrevenir à son contrat d’affermage.

> Lire aussi : Grogne à Makemo face au "bricolage" de Te Mau Ito Api

A Makemo, le problème est survenu le 17 août, après qu’un câble sous-terrain assurant le transport électrique moyenne tension sur 900 mètres, de la centrale de production vers la zone peuplée de l’atoll, ait cessé de porter l’énergie sur la distance, victime vraisemblablement d’une coupure. L’incident avait causé un black-out durant 2 jours pour 168 des 215 abonnés de l’atoll, ceux du grand village. C'est pour identifier le défaut de ce câble sous-terrains que le Pays s'est engagé, lundi auprès du maire Felix Tokoragi, à envoyer une équipe de techniciens au plus vite.

Entre temps, sur l'atoll une solution d’urgence avait été imaginée par la société Te Mau Ito Api : emprunter le groupe électrogène du magasin Opareke (110 kWa). Ce générateur avait été placé sur le site de la centrale électrique de Makemo pour alimenter le petit village et le collège ; le groupe de 300 kWa de la centrale avait de son côté été déplacé pour être installé au centre du grand village et fournir les 3/4 des abonnés de l’atoll. Les riverains s’agacent depuis des nuisances que l'installation cause, et font circuler depuis la semaine dernière une pétition demandant le déménagement du générateur principal.

De son côté, le magasin Opareke avait accepté de prêter son générateur sur parole, "pour quelques jours et par solidarité avec la population", nous expliquait la semaine dernière Jean-Claude Muller, le propriétaire, en se plaignant d’une solution provisoire qui commençait à s’éterniser, après 10 jours. Sans omettre de considérer les risques financiers auxquels l'exposait cette situation, en cas de pépin : "Si le groupe claque, je n’ai aucune garantie", s’indignait-il alors face à une SEM qui restait muette à ses appels. "si je le retire, je passe pour le méchant". La panne tant redoutée s'est produite dimanche matin.

Son groupe aura tourné 500 heures avant de rendre l’âme. "Je ne sais pas si je serai indemnisé", se plaint aujourd’hui le commerçant. Son groupe avait 590 heures de fonctionnement, c’est-à-dire qu'il était pratiquement neuf, avant d’être prêté à la SEM Te Mau Ito Api. La panne est survenue en milieu de matinée, dimanche. Les 47 abonnés de cette section de l’atoll, dont le collège et ses chambres froides, ont fini la journée sans électricité. "C’est le jumper qui a cassé. On ne pourra pas réparer. On doit changer la pièce", explique sur place un des deux techniciens de Te Mau Ito Api.

Un câble aérien a été "tiré" en fin d’après-midi, pour remédier provisoirement à cette panne sur la petite partie de Pouheva.

D’ici le 14 septembre, si rien n’est fait pour rétablir un service normal, Felix Togoragi, le maire de Makemo a annoncé la semaine dernière qu’il interromprait d’autorité le générateur principal par principe de précaution. Le premier magistrat dénonce des risques sanitaires et pour la sécurité publique : gaz d’échappement toxiques et risques liés à l’important stock de carburant entreposé à proximité du générateur, en plein village.

L’administrateur des îles Tuamotu-Gambier, Denis Mauvais, est attendu mardi sur l’atoll. Il pourra se rendre compte de la situation. L’équipe de techniciens promise au maire par le Pays pourrait faire partie du voyage.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Mahina : l'école Fareroi Maternelle développe la permaculture

$
0
0
Mahina : l'école Fareroi Maternelle développe la permaculture
MAHINA, le 04/09/2017 - Développer un jardin pédagogique, fait partie du programme scolaire. Et à Mahina, l'école Fareroi Maternelle en a fait sa priorité. Grâce au composteur communal installé au sein de l'établissement, les enseignants bénéficient d'un moyen sûr pour assurer sainement cette mission. L'an dernier, un goûter à base de pastèque a été servi à toute l'école, en récoltant les graines lors des goûters.

"On garde tous les déchets verts produits par l'école", explique Maeva Virgile, directrice de l'école Fareroi Maternelle.

Au sein de cet établissement scolaire, l'équipe pédagogique développe depuis deux ans, le concept de jardin pédagogique "qui touche l'ensemble de l'école, plus spécifiquement les moyens et les grands. Mais, nous essayerons, à partir de cette année, d'intégrer les petits", précise la directrice.

Depuis deux ans, plusieurs plants ont ainsi été semés par les élèves dans le jardin de l'école. "Il y a encore les plants de tomates du mois de juin, les petits haricots, et quand ils vont relancer les semis dans les classes, puisque ça fait partie du programme, ils vont ressemer des tomates, de l'ail, des haricots. Donc, tout ce qui pousse assez facilement, et tout ce qui est petite herbe comme le persil, le basilic…", raconte Maeva Virgile.

L'équipe pédagogique veut aussi et surtout développer la permaculture. "Le principe est de produire des légumes sans apport de pesticides chimiques, sans que ça demande de grands travaux et d'aménagement. Sur la surface du sol, on entrepose des cartons, les feuilles du jardin, la tonte de gazon. Et on laisse la nature faire sa décomposition. Ensuite, on mettra de la terre et on plantera directement", décrit Maeva Virgile.

L'objectif est que les enfants comprennent comment fonctionne la terre et comment nourrit-elle la plante ?

Et pour que tout soit opérationnel, l'école a reçu en début d'année scolaire 2016-2017, le composteur communal. "On y met des végétaux puis de la terre par-dessus, c'est pour accélérer le processus, puisque dans la terre, il y a les insectes qui vont remonter pour se nourrir."

Un composteur en plastique et facile à utiliser. "C'est nous qui avons demandé à la commune de l'installer au sein de notre établissement, parce que je savais que la commune avait ce projet-là. Donc, le personnel communal a aussi été envoyé en formation. J'ai ma référente qui a été formée pour l'utilisation. C'était plus simple de déplacer les élèves là que d'aller ailleurs. Donc, les enfants récupèrent le compost. Bien sûr, nous leur expliquons l'utilité de ce composteur. "

Et grâce à ces actions écologiques, un grand goûter a même pu être offert à l'ensemble des élèves l'an dernier. "Nous avions récupéré les graines de pastèque lors des goûters, que nous avons redistribué dans les classes. Et pour s'amuser, les enfants sont allés les semer et nous avons eu une récolte qui a permis de faire un goûter pour toute l'école. Et en même temps, les enfants apprennent tout sur le potager", confie la directrice.




Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Julien Clerc : un concert à deux pianos pour 50 ans de carrière

$
0
0
Julien Clerc : un concert à deux pianos pour 50 ans de carrière
PAPEETE, le 4 septembre 2017 - Pour la tournée de ses 50 ans de carrière, Julien Clerc vient pour la première fois en Polynésie française. Au programme le 8 septembre à To'ata : ses plus grands classiques dans un accompagnement intimiste à deux pianos. Un concert qui s'annonce exceptionnel pour les fans de l'artiste comme pour ceux qui le découvrent à peine.

Quelle que soit notre génération, il est impossible de ne pas connaitre Julien Clerc tant il a créé de classiques de la chanson française. "Ma préférence", "Utile", "Femmes, je vous aime", "Ce n'est rien" ou encore "Mélissa", l'artiste a enchainé les tubes en 50 ans, disséminés en 23 albums et un amour immodéré de la scène.

Il va les chanter pour la première fois au public polynésien ce vendredi 8 septembre à la place To'ata, pour un concert inclus dans la tournée de ses 50 ans de carrière. Une formule à deux pianos "et divers petites astuces rythmiques pour certaines chansons" assure l'artiste, qui sera donc au chant et au clavier, avec son complice Benjamin Constant au deuxième piano.

Le concert commencera à 19h30 par une première partie assurée par le groupe Coconut Jazz, composé de Reva Juventin (chant), Bruno Demougeot (piano), Teiki Lang (basse) et Jean-Philippe Porta (batterie). Connu pour ses nombreuses animations dans les restaurants, hôtels et bars de Tahiti, le groupe créé en 2013 effectuera pour l'occasion sa première représentation à Toa'ata. Son style soul/jazz intègre également de la variété locale et internationale, toujours adaptés dans le style de ces excellents artistes locaux.

Les billets coûtent entre 4500 Fcfp pour les sièges "bronze" et 10 000 Fcfp pour les sièges "VIP", devant la scène avec un cocktail dinatoire d'après-concert. Ils sont vendus par la billetterie de Radio1 et aux magasins Carrefour.


Julien Clerc, en concert à To'ata ce vendredi 8 septembre
Julien Clerc : un concert à deux pianos pour 50 ans de carrière
Que nous as-tu prévus pour ce concert de vendredi ?
Il faut savoir d'abord que c'est un spectacle à deux claviers, ce n'est pas un spectacle avec tout un groupe. Il est forcément plus intimiste. Il y a donc quelques passages avec uniquement pianos et voix. Mais il n'y a pas que ça. Avec Benjamin Constant qui m'accompagne, je pense qu'on a réussi à faire un truc assez varié, en particulier au nouveau des rythmes. On a deux claviers et un chanteur, mais aujourd'hui on a la possibilité de facilement rajouter des rythmes et des sons, surtout avec un clavier, donc c'est facile de compléter.

Par exemple en Nouvelle-Calédonie on a joué "Lili voulez-vous aller danser", qui est un rock-and-roll très classique, ce qui est difficile à faire purement au piano. Du coup je l'avais enlevée du tour, mais il y a eu beaucoup de rappels donc on l'a faite quand même, en piano-voix. Et c'était très bien. Quand les textes sont bons la chanson est forcément belle même débarrassée de tous les autres instruments et de la production. En fait c'est un tour où les chansons ressemblent beaucoup à ce qu'elles sont au moment où je les compose…

C'est la première fois que tu viens à Tahiti et en Nouvelle-Calédonie… pourquoi attendre 50 ans avant de venir nous rendre visite ?
Je ne sais pas ! (rire) Peut-être qu'on ne m'a pas demandé avant. J'ai changé de manager récemment, donc peut-être que les nouveaux pensent que c'est intéressant de venir… Je ne sais pas. En tous cas je suis enchanté de venir, j'ai accepté immédiatement. Surtout qu'on voyage beaucoup cette année, après Tahiti on part pour le Canada pour trois semaines, donc ça a une cohérence de s'arrêter dans le Pacifique.

Tu n'es pas forcément aussi connu en Polynésie qu'en métropole, penses-tu que le public local appréciera tout de même le spectacle ?
Bien sûr ! Je pense qu'ils vont aimer parce que ce sont de bonnes chansons, de belles chansons. Généralement les morceaux qui ont marché ailleurs marcheront partout. Et on joue toujours pour le public, même pour ceux qui ne nous connaissent pas très bien, c'est rigolo aussi de les rencontrer ! C'est ça le métier de chanteur.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le défi de la nouvelle promo de l'ECT...à suivre sur Tahiti Infos

$
0
0
Le défi de la nouvelle promo de l'ECT...à suivre sur Tahiti Infos
PAPEETE, le 4 septembre 2017- L’Ecole de commerce de Tahiti a fait sa rentrée ce lundi 4 septembre, et accueille sa toute nouvelle promotion 2017-2020 constituée cette année de 20 étudiants. Cette semaine sera consacrée à leur intégration dans l’école, à l’aide de leurs aînés de 2ème année (promotion 2016-2019), en relevant un défi qui leur est lancé.

Cette année, il s’agira pour les étudiants d’imaginer et réaliser un spot de pub pour le compte de la Direction de la santé sur le thème de la prévention des IST (Infections sexuellement transmissibles).
Ce projet a été initié par des étudiants de 3ème année (promotion 2015-2018) qui effectuent en ce moment leur stage dans cette administration.
Les étudiants devront également s’essayer au journalisme en enregistrant une actualité pour la radio et en écrivant un article de presse sur le sujet.
Après de précieuses informations que Stéphane Alarcon, infirmier au centre de consultations spécialisées en maladies infectieuses et tropicales (CCSMIT), leur délivrera, ils vont devoir s’organiser, effectuer des recherches sur le sujet, écrire, tourner et monter leurs productions.
Un challenge à relever d’ici vendredi 8 septembre, 16h, date et heure de leur présentation devant les représentant de la Direction de la Santé, du Ministère de la Santé, des institutionnels de la CCISM et de la presse.
Parallèlement à ce défi, les étudiants écriront des articles de presse pour Tahiti Infos sur le déroulement jour après jour du séminaire.



Premier article rédigé par les étudiants:
Un nouveau défi pour la rentrée de l’ ECT

Comme chaque année, un séminaire d’intégration a lieu à la CCISM pour les nouveaux étudiants qui entrent à l’Ecole de Commerce de Tahiti. Cette nouvelle promotion, constituée de 20 étudiants, est accompagnée par leurs aînés de deuxième année afin de mener à bien le projet qui leur est imposé. Ce projet est à l’initiative de deux élèves de troisième année, effectuant un stage dans le Département programmes et prévention de la Direction de la santé. Cette année, la mission consiste à sensibiliser le plus grand nombre de personnes sur les risques liés aux infections sexuellement transmissibles, et surtout à pousser les jeunes, de 15 À 24 ans, à se faire dépister.
Pour cela les élèves tourneront un spot publicitaire et enregistreront une info radio, dans le but de banaliser le dépistage des IST. La finalité de cette mission sera de présenter le projet au Ministère et à la Direction de la Santé ce vendredi à 16 heures. Coachés pas trois intervenants, les étudiants vont relever le challenge en apprenant à s’organiser, travailler en équipe, créer une équipe de tournage et de montage et à être autonome. Suivez l’avancée de leurs travaux chaque jour dans Tahiti infos.
Relèveront-ils le défi ?

Rédacteur : l’équipe presse ECT




Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Surf féminin – Vahine Cup : Une quarantaine de participantes

$
0
0
La première Vahine Cup, une compétition de surf proposée par le Itinui Surf Club de Doumé Guérin, s’est déroulée samedi et dimanche à Taharu’u dans de bonnes conditions de vagues. Presque une quarantaine de filles ont participé à la compétition. C’est Karelle Poppke qui remporte la catégorie open devant Alean Vaast, Heimiti Fierro et Emilie Tuaillon.
Surf féminin – Vahine Cup : Une quarantaine de participantes
La Vahine Cup a été un succès, environ une quarantaine de participantes ont pris part à cette compétition de surf spécialement dédiée aux femmes qui s’est déroulée à Taharu’u samedi et dimanche, sous l’égide de la fédération tahitienne de surf. Les conditions de vagues ont été particulièrement favorables avec de belles vagues d’environ 1M50. Diverses animations ont été proposées au public présent.
 
C’est la favorite Karelle Poppke qui s’est imposée dans la catégorie open, devant la jeune Aelan Vaast 2e, Heimiti Fierro 3e et Emilie Tuaillon 4e. En junior, c’est Heimiti Fierro qui gagne devant Tehani Tefaatau, Aelan Vaast et Ynès Balcon. A noter également les bonnes performances de Lovina Yin Sun qui s’impose dans les catégories bodyboard, bodysurf et longboard.
 
Le public a pu ainsi découvrir nos jeunes surfeuses de talent, notamment Alean Vaast, sœur du tout jeune champion d’Europe junior Kauli Vaast ou encore Heimiti Fierro qui n’est autre que la jeune sœur de Vahine Fierro, vice-championne du monde de surf ISA actuellement en Espagne pour une compétition WQS. A l’instar du surf masculin, le surf féminin polynésien pourrait bien faire parler de lui sur la scène internationale. SB
 

Surf féminin – Vahine Cup : Une quarantaine de participantes
Parole à Doumé Guérin :
 
Le bilan de la compétition ?
 
« Très positif, on a eu de super conditions de vague, les filles sont ravies, tout le monde est content, les spectateurs, les sponsors aussi. On a eu 35 filles, 40 avec le tag Team, on est super contents, 40 filles sur une compétition féminine, c’est presque du jamais vu je pense sur Tahiti. »
 
Le surf féminin se développe à Tahiti ?
 
« Comme chez les garçons, il y a un potentiel en Polynésie, c’est sûr. Elles sont de plus en plus à pratiquer le surf, de plus en plus jeunes. On a plusieurs « espoirs » qui ont du talent. Cela nous donne envie de les booster, de faire des choses pour elles, de les mettre en avant, de les aider à progresser et à trouver des sponsors. »
 
Tu as fait des compétitions pour les jeunes, maintenant les femmes ?
 
« J’ai une école de surf, j’aime bien former, rassembler, c’est pour cela que je fais ce genre d’événement, aussi parce que les jeunes sont beaucoup en demande de ce genre de compétition. Ils sont ravis, ce qui nous motive à proposer ce genre d’événement. J’ai aussi l’intention de continuer les compétitions pour les enfants avec le Tamarii Surf Tour. Oui, ce qui me tient à cœur, c’est la jeunesse et le surf féminin. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Un grand merci à nos nombreux sponsors qui ont gâté les finalistes et même les filles qui sont éliminées, tout le monde a eu des cadeaux, donc on remercie tous les partenaires et les sponsors de l’événement, vraiment merci à eux. »

Surf féminin – Vahine Cup : Une quarantaine de participantes
Parole à Karelle Poppke
 
Satisfaite du résultat ?
 
« Je suis très contente parce que je viens de reprendre le surf, j’ai été en rééducation pendant deux mois en raison d’un problème de dos. Le fait de revenir, cela m’a boostée, en plus avec des conditions comme ça, c’est magique. Ce n’est pas souvent comme ça à Taharu’u. »
 
Il y a eu une belle participation ?
 
« Oui, j’ai même remercié Dume quand je suis allée m’inscrire parce que c’est super ce qu’il a fait, je l’encourage à le refaire l’année prochaine. Voir autant de filles surfer…surtout que la plupart ne son pas licenciées, on ne les voit pas habituellement dans les compétitions de championnat. Tout le monde n’aime la compétition, mais c’est cool de voir qu’il y a autant de filles qui aiment surfer et pratiquer ce sport. »
 
Tes objectifs ?
 
« Pour le moment, c’est bien me guérir, si d’ici la fin de l’année je peux repartir encore, je vais terminer les WQS à l’étranger, sinon je reprendrais la saison l’année prochaine. J’aimerais remercier tout le monde, le staff qui a organisé, Doumé, tous les sponsors qui l’ont encouragé à faire cet événement. »

Surf féminin – Vahine Cup : Une quarantaine de participantes

Surf féminin – Vahine Cup : Une quarantaine de participantes

Surf féminin – Vahine Cup : Une quarantaine de participantes

Surf féminin – Vahine Cup : Une quarantaine de participantes

Surf féminin – Vahine Cup : Une quarantaine de participantes

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La Polynésie veut l'extension des dispositions de l'ordonnance métropolitaine sur l'IVG

$
0
0
La Polynésie veut l'extension des dispositions de l'ordonnance métropolitaine sur l'IVG
PAPEETE, le 04 août 2017 - Le 19 juillet dernier, l'ordonnance de modernisation du système de Santé a été adoptée en conseil des ministres à Paris. Ce texte n'est pas applicable au fenua. La Polynésie et le Président, Édouard Fritch, se sont engagés à demander une extension pour le Pays.

C'est Eliane Tevahitua, élue UPLD à l'assemblée la de Polynésie française a transmis début août une question écrite à Jacques Reynal, ministre des Solidarités, concernant une ordonnance modifiant des dispositions sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG), adoptée en conseil des ministres à Paris. En effet, ce texte de modernisation de la loi ne peut s'appliquer en Polynésie. Le projet d'ordonnance qui prévoyait initialement l'extension des dispositions relatives à l'IVG à la Polynésie française et la nouvelle Calédonie a "privé ces deux collectivités ultramarines du bénéfice de ces dispositions, sans qu'aucune explication motivée n'ait été fournie par les services de l'État."

Ce texte prévoyait une "amélioration de l'information faite aux femmes", mais également de "permettre aux sages-femmes de réaliser les différentes consultations entourant l'IVG et réaliser des IVG médicamenteuses", ainsi que de "supprimer le délai d'une semaine entre les deux consultations médicales obligatoires qui pourtant aurait permis une meilleure prise en charge des femmes résidant dans les îles et souhaitant recourir à une IVG".
Selon l'élue féministe, "le retrait de ces disposition relatives à l'IVG constitue une régression indéniable et inacceptable des droits des femmes en Polynésie". D'ailleurs, la commission de la Santé qui s'est réunie en séance plénière le 25 juillet a voté à l'unanimité à ce que ces dispositions soient rétablies.

Un long combat
C'est le président du Pays qui a répondu à la représentante, indiquant "les femmes n'ont obtenu le droit à l'IVG qu'après un long combat". Il ajoute, "comme vous je regrette que le Conseil des ministres métropolitain ait supprimé cette disposition qui aurait permis aux femmes polynésiennes de bénéficier d'une avancée dans ce domaine".
Il conclut dans sa réponse "je vais demander à nos parlementaires nationaux de déposer un amendement à cet effet [NDLR rétablir les dispositions] lorsque ce texte sera soumis au vote des parlementaires lors des débats à l'Assemblée nationale et au Sénat."

Le ministre de la Santé s'est d'ailleurs engagé à aborder la question auprès de son homologue métropolitain.

Les IVG en Polynésie
La Polynésie veut l'extension des dispositions de l'ordonnance métropolitaine sur l'IVG
Si légalement les femmes ont droit à l'avortement et qu'elles sont égales face à ce droit. Dans les faits la situation des Polynésiennes est plus compliquée. La procédure de l'IVG ne peut se pratiquer que dans un hôpital ou une clinique, c’est-à-dire à Tahiti, Moorea et Raiatea.

En 2016, pour la troisième année consécutive, le nombre total d’interruptions volontaires de grossesse (IVG) est en légère baisse et il est chiffré à 1016 interventions. Si de façon globale le nombre d'IVG est en baisse de 12,3% depuis 2011.

Le taux de recours à l’IVG chez les moins de 18 est quant à lui en hausse. Il est passé de 67 en 2012 à 89 en 2016 soit une hausse de 32,84% en quatre ans. Le chiffre connait d'ailleurs un pic entre 2015 et 2016 passant de 60 IVG chez les moins de 18 ans à 89. Une augmentation de 48,33% en un an.

La Polynésie veut l'extension des dispositions de l'ordonnance métropolitaine sur l'IVG

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Nouveaux duos et temps forts à Polynésie 1ère

$
0
0
Nouveaux duos et temps forts à Polynésie 1ère
PAPEETE, le 4 septembre 2017 - Nouveaux visages, émissions api et changements de formule, la station de Pamatai se pare de ses plus beaux atours pour la rentrée. Outre ses missions d'information et de divertissement, Polynésie 1ère souhaite s'immerger toujours plus au cœur du quotidien de la population.


C'était la grande rentrée de Polynésie 1ère ce matin, sur les hauteurs de Pamatai. Sur le plateau fraîchement refait de "Fare ma'ohi", le directeur régional de la station a reçu la presse, entouré de ses équipes, coproducteurs et autres collaborateurs, afin de présenter les nouveautés de la saison 2017-2018. "Informer, partager, vibrer, découvrir, s'enraciner. Cinq verbes, cinq actions, cinq directions, cinq objectifs, cinq archipels. Cinq raisons d'exister. Notre mission première est de capter au quotidien la vie de tous les jours en Polynésie et dans le reste du monde ; nous serons sur tous les fronts", s'est enthousiasmé Gérald Prufer dans son discours d'ouverture. Et d'ajouter : "Nous visons une information attractive moderne." Jean-Philippe Lemée, directeur d'antenne TV, corrobore ces propos : "Nos programmes seront axés autour de quatre thèmes : l'information, qui est bien sûr notre colonne vertébrale, la production locale (800 heures par an), la fiction et le divertissement. Nous souhaitons cultiver encore plus, grâce notamment à des sujets de société passionnants et des documentaires époustouflants."

Nouveaux duos et temps forts à Polynésie 1ère
Les journaux télévisés sont désormais présentés par le nouveau duo "de choc et de charme" de l'info : Teupoo Fatupua-Avae (en tahitien, à 18h30) et Natacha Szilagyi (en français, à 19 heures). Natacha sera aussi aux commandes de "Sans tabu", une fois par mois, tous les lundis soir. Changement de formule également pour "Fare ma'ohi" avec Lovaina Chapman, rejointe par Emere Teiva (qui remplace le retraité Mario Brothers). Vous pouvez d'ailleurs retrouver les deux jeunes femmes pétillantes sur Facebook via un live continu dès midi, du lundi au vendredi. Quant à "Tu'aro sports", c'est un tandem masculin qui va animer l'émission chaque dimanche à 17h30 : Maruki Dury et David Chang. En outre, "Vevo" est un nouveau magazine d'information, en français et tahitien, à découvrir le 11 septembre. Une fois par mois, Lucile Guichet proposera des reportages économiques, sociaux ou culturels. "Heheu", avec Heia Parau, s'intéressera pour sa part au patrimoine local.

Nouveaux duos et temps forts à Polynésie 1ère
Parmi les incontournables à ne pas manquer, notez sur vos agendas : la journée de la Francophonie qui nous plongera une heure dans chaque pays avec TV5 Monde (le 21 septembre), "Ni haine ni rancune", un documentaire réalisé par Jacques Navarro-Rovira sur Pouvanaa a Oopa (le 9 octobre), les plateaux télé en duplex avec France Ô autour de l'exposition consacrée à Paul Gauguin au Grand Palais de Paris (le 22 octobre), le festival des Marquises (du 18 au 21 décembre), ou encore le Fifo (du 3 au 11 février 2018). Côté fiction, la série tournée à Tahiti, "Al Dorsey", sera diffusée en primeur tous les vendredis (dès le 8 septembre), tandis que les suites de "Tupapa'u" (samedi à 17h35) et "Maui et Coco" (du lundi au vendredi à 18h50) ont déjà démarré sur votre petit écran. Enfin, Polynésie 1ère couvrira tous les grands événements sportifs : Hawaiki Nui Va'a (du 1er au 3 novembre), les mini-Jeux du Pacifique (du 4 au 15 décembre), la Billabong Pro Tahiti (en août prochain)… Une rentrée sur les chapeaux de roues !

Nouveaux duos et temps forts à Polynésie 1ère
Nadine Félix, rédactrice en chef
"Observer, respecter et perpétuer"


Quelle est la ligne éditoriale de cette saison ?
"Nous avons retravaillé le journal afin qu'il soit plus innovant, plus attractif, et qu'il colle mieux aux nouvelles écritures de la télévision. On utilise beaucoup notre mur d'images, nos écrans, et dans nos lancements, on veille également à ce que chaque téléspectateur ait le sentiment qu'on s'adresse à lui en particulier. La proximité, c'est être auprès des gens sur le terrain, et c'est aussi la façon dont on s'adresse à eux. Certes on informe les gens, mais on partage avec eux, on les fait vibrer ; et puis on est enraciné dans ce pays, sa culture, son histoire, et ça on y tient. C'est ça la ligne éditoriale qu'on souhaite suivre, avec toujours plus de modernité dans notre approche. Pour le JT, Natacha Szilagyi et Teupoo Fatupua-Avae forment le nouveau duo de choc, elles sont dynamiques, elles ont envie et elles vivent elles-mêmes leur journal."

Polynésie 1ère est-elle toujours leader en termes d'audience ?
"Nous allons bientôt avoir une nouvelle vague de sondages, donc nous aurons une photographie plus précise. Mais j'ai un grand respect pour mes confrères - et non concurrents -, je trouve que la presse est riche en Polynésie. Nous avons en face de nous une autre télévision qui est Tahiti Nui Télévision. À mon sens, on doit être complémentaires, la pluralité est importante pour le public. Polynésie 1ère est leader mais TNTV nous talonne, et ils font le boulot pour cela. Nous partageons le même gâteau et au fil du temps, il faudra le partager avec le plus grand nombre, mais il y a de la place pour tout le monde. Nous allons bien sûr nous battre pour rester leader. Cependant, je pense qu'il faut se battre pour la complémentarité. Tout le monde ne peut pas tout faire et si les autres peuvent apporter une note plus riche aux téléspectateurs, c'est gagnant-gagnant pour tous."

On sent une volonté d'être encore plus proche des Polynésiens ?
"Je ne suis pas Polynésienne mais je suis ultra-marine. J'ai donc une sensibilité particulière depuis que je vis - cela fait maintenant vingt mois - dans ce pays, qui a une culture magnifique et une identité très forte. Mon premier devoir est d'observer, mon deuxième est de respecter, et mon troisième est de perpétuer et que cela vive bien. Les Polynésiens doivent pouvoir s'exprimer dans leur langue mais le JT et le ve'a tahiti ne sont pas forcément la photocopie de l'autre, car il y a des particularités à prendre en compte. L'ancrage est primordial ici, et il ne faut pas être schizophrène on est Français, on est Polynésien, on est Guyanais, on est Calédonien… on est tout ça en même temps. Mais je crois que ce n'est pas parce qu'on accepte l'un qu'il faut renoncer à l'autre. Les Polynésiens ont toutes les raisons d'être fiers de ce qu'ils sont, de leur histoire, leur passé, leur présent, leur culture, et il faut valoriser ça."

Nouveaux duos et temps forts à Polynésie 1ère

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Tuhaa Pae immobilisé, l'armateur veut faire du forcing

$
0
0
Tuhaa Pae immobilisé, l'armateur veut faire du forcing
PAPEETE, le 04/09/2017 - Un des deux safrans du navire a été perdu en mer, durant la dernière traversée reliant Raivavae à Tahiti. Ce qui pourrait compliquer les manœuvres du bateau. Du coup, le bureau Véritas a suspendu les rotations du Tuhaa Pae jusqu'à ce que tout rentre dans l'ordre. Mais les pertes causées par cet incident pourraient pousser l'armateur à demander à effectuer tout de même la traversée, "en allant doucement sur un moteur". Pas sûr, que cette option sera acceptée.

"Il n'y a pas de bateau qui pourrait répondre à la demande", le message du Pdg de Tuhaa Pae est clair.

Depuis l'immobilisation de son bateau sur le quai de Motu Uta, Patrice Colombani remue terre et ciel pour trouver un navire qui pourrait prendre le relai, le temps de la réparation du Tuhaa Pae 2.

En effet, durant leur dernière traversée entre Raivavae et Papeete, un des deux safrans du navire s'est perdu en mer. Un élément important puisqu'il représente une partie du gouvernail qui sert à diriger le navire.

Du coup, la société Véritas – qui évalue la conformité des navires – a décidé de suspendre l'activité du Tuhaa Pae, le temps que tout rentre dans l'ordre. Une décision qui était attendue par la direction de la compagnie maritime. "Normalement, on peut naviguer avec un gouvernail. Mais le bureau Véritas nous a suspendus, parce que dans les ports aux Australes, il n'y a pas de pilotines ou de remorqueurs qui pourraient aider à la manœuvre à l'entrée et à la sortie, ce serait une sécurité. Mais vu qu'il n'y en a pas, Veritas dit qu'on pourrait perdre le deuxième safran ou nous retrouver sur le récif, parce que la manœuvre n'est pas facile avec un safran", explique Patrice Colombani, Pdg de Tuhaa Pae.

Mais une question reste, pour l'heure, en suspens. Comment expliquer ce problème ? Ce lundi matin, la société des travaux maritimes, Tiai Moana était sur place afin "de sortir le gouvernail qui est en place pour le vérifier. Ce sont les mécaniciens qui vont décider du sort. Nous, on ne fait que la vérification du safran (de la mèche et des roulements)", prévient Nicolas Brigato, gérant de Tiai Moana.

"Là, on plonge, on sécurise le safran, on le sort de son logement pour récupérer la chaîne qui le maintien à l'intérieur du bateau. Après, on va sortir la mèche de l'autre safran pour la réparer", poursuit-il.

"Un expert maritime va venir, pour voir s'il y a une faiblesse dans la mèche, qui est pourtant un acier résistant. Et il ne présente aucun défaut normalement", rajoute le Pdg de Tuhaa Pae.

EN ATTENDANT, QUI REMPLACERA LE TUHAA PAE ?


Comment faire ? Une question qui est passée en boucle dans la tête de l'armateur. "Nous sommes en train de discuter avec Tahiti Nui 1, mais le bateau n'a pas l'air de convenir. Il n'a pas autant de capacités, surtout pour le fuel en soute. Apparemment, ils ont une capacité limitée ainsi que la capacité de transport de frigos. Ça pose problème", explique Patrice Colombani. "C'est à nous et au Pays de trouver les solutions qu'il faut pour remédier à ce problème", poursuit-il.

"C'est sa part de travail et le Pays n'interviendra pas dans le financement de l'opération. Il appartient à l'armateur de régler le problème. Bien sûr, nous essayons de l'assister du mieux que nous pouvons", lui répond Luc Faatau, ministre des Transports Interinsulaires.

L'essentiel est de ne pas pénaliser les habitants des Australes.

Et l'armateur semblerait décider à faire du forcing. "Aucun bateau ne répond à nos critères, que ce soit sur le plan de la capacité, de la performance ou du coût. Nous allons demander à Véritas de continuer les rotations avec notre navire, mais en allant doucement sur un moteur", indique Patrice Colombani. "Je ne pense pas que ce soit impossible", souffle-t-il.

DE GROSSES PERTES POUR LA COMPAGNIE


Avec ce problème de safran, le coût des réparations pourrait s'élever à plus de 10 millions de francs, viennent s'ajouter à cela, l'immobilisation du navire, mais aussi la location du bateau qui prendrait la relève. Alors qu'on sait que cette immobilisation pourrait durer au moins deux mois.

Plusieurs compagnies ont donc été approchées, mais aucune ne correspondrait. "Il y a une dizaine d'années, nous avions loué le Mareva Nui. Maintenant, il serait disponible mais il ne correspond plus. Au niveau de la capacité des grues, elles ne sont pas assez puissantes pour lever des containers", explique le Pdg de Tuhaa Pae.

Le Tahiti Nui 1 non plus ne serait pas conforme, et le prix de la location serait trop lourd à supporter pour la compagnie Tuhaa Pae. "Il nous facture à 1,3 millions de francs par jour sans compter le carburant." Heureusement que les assurances sont là. Mais la priorité de l'armateur et du Pays est de remettre cette ligne en état de marche dans les meilleurs délais.

"Il faut que l'armateur se décide rapidement et que ça reste dans le cadre des rotations habituelles. S'il tarde trop, c'est à ce moment-là que nous interviendrons", prévient Luc Faatau.

Affaire à suivre…

Tuhaa Pae immobilisé, l'armateur veut faire du forcing

Tuhaa Pae immobilisé, l'armateur veut faire du forcing
Luc Faatau
Ministre des Transports Interinsulaires


" C'est à l'armateur de faire son choix"


"La ligne continuera à être desservie, non plus par le Tuhaa Pae. Nous avons à la disposition, le bateau de la flotille maritime, le Tahiti Nui 1. Je pense que l'armateur a également négocié avec la flotte privée. C'est à l'armateur de faire son choix.

C'est possible que le Tahiti Nui 1 n'ait pas assez de capacité pour transporter le fuel, puisqu'il n'a pas été conçu pour ça. Mais, il permettra quand même de maintenir la desserte afin d'éviter que ces îles ne soient en rupture de stock.

L'armateur a un cahier des charges à respecter, il n'est pas prévu que le pays participe financièrement. Si le pays intervient, ce sera pour demander à d'autres armateurs de se mettre sur la ligne.
"

Tuhaa Pae immobilisé, l'armateur veut faire du forcing
Non au projet de Mareva Nui

Au sujet de la concurrence qui pourrait être ouverte sur les Australes. Le ministre a pris sa décision concernant le dossier du Mareva Nui 2.

"La société Mareva Nui avait proposé de mettre un bateau sur la desserte des Australes, au même titre que le Tuhaa Pae 2. Mais les propositions faites par le Mareva Nui sont en contradiction avec le schéma directeur qui vient d'être adopté. C'est la raison pour laquelle, je n'ai pas donné de suite favorable à la proposition de Mareva Nui. Mais je suis tout à fait ouvert pour qu'un deuxième bateau se mette sur la ligne, en respectant bien sûr les conditions requises par le texte. Ce n'est pas parce que c'est Mareva Nui. C'est un refus d'ordre technique. Je ne ferme pas définitivement le dossier. Mais, il faut qu'il comprenne aussi que j'ai un cadre règlementaire à faire appliquer.

Ce qui est prévu dans le texte, c'est que les nouveaux bateaux qui voudront entrer sur la desserte de nos îles, ne devront pas excéder 30 ans. Je suis conscient du fait que les bateaux qui naviguent actuellement ont plus de 30 ans et ils sont bien entretenus. Donc, ils peuvent encore naviguer quelques années. Il n'y a aucun problème à ce niveau-là. Là, on parle des nouveaux bateaux qui vont solliciter des licences d'exploitation sur nos lignes intérieures.
"

De son côté, Mareva Nui attend une réponse écrite du ministre afin "d'informer le vendeur du bateau au Danemark", prévient Turia Richmond, fille de l'armateur. Mais, la société ne baisse pas les bras pour autant, malgré les difficultés. "Déjà, nous sommes en train de chercher un bateau pour remplacer le bateau actuel. Nous continuons nos recherches, mais ce n'est pas évident parce qu'il n'y en a pas en ce moment", dit Turia Richmond.




Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

GB: un carreau d'arbalète tiré lors d'un match de cricket, un homme interpellé

$
0
0
GB: un carreau d'arbalète tiré lors d'un match de cricket, un homme interpellé
Londres, Royaume-Uni | AFP | samedi 02/09/2017 - Un homme a été arrêté samedi, soupçonné d'avoir tiré un carreau d'arbalète qui s'était planté dans la pelouse à quelques mètres d'un des joueurs, jeudi lors d'un match de cricket dans un stade de Londres.
"Les inspecteurs qui enquêtent sur le tir d'un carreau d'arbalète dans le stade de cricket The Oval ont arrêté un homme", a indiqué samedi la police britannique dans un communiqué.
Jeudi lors d'un match de cricket entre l'équipe du Surrey et celle de Middlesex dans ce stade londonien, un carreau d'arbalète à la pointe en acier s'est planté dans le sol à quelques mètres d'un des joueurs, provoquant l'arrêt du match et l'évacuation des joueurs et spectateurs.
Interpellé dans la matinée pour tentative de coups et blessures, cet homme de 35 ans a peu après été remis en liberté dans l'attente d'une convocation plus tard en septembre le temps d'effectuer de nouveaux actes d'enquête.
La police a notamment lancé un appel au millier de spectateurs qui assistait au match pour récupérer des vidéos de l'incident.
"Il est important que nous remontions aux responsables et j'appelle quiconque a des images de l'incident à prendre contact dès que possible", affirmé l'inspecteur Dominic Landragin, évoquant un geste "dangereux pris sans aucune considération pour la sécurité et le bien-être des spectateurs et des joueurs".

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Philippines: la guerre antidrogue fait rage, la justice ne suit pas

$
0
0
Philippines: la guerre antidrogue fait rage, la justice ne suit pas
Manille, Philippines | AFP | mardi 05/09/2017 - Manuel Cerna est accusé de meurtre et croupit depuis 15 ans dans une prison philippine sans avoir été condamné, comme de très nombreux autres détenus. Aux Philippines, les procès sont interminables et l'implacable guerre antidrogue ne cesse d'accroître l'encombrement des tribunaux.
Le système judiciaire de l'archipel, dont l'extrême lenteur et le manque de moyens sont de notoriété publique, fait face à un "raz-de-marée" de nouvelles affaires avec la campagne d'éradication de la drogue lancée par le président Rodrigo Duterte arrivé au pouvoir en juin 2016.
M. Cerna -- un pseudonyme pour des raisons légales -- a failli mourir de tuberculose dans l'une des prisons les plus surpeuplées des Philippines. Le temps qu'il a passé en détention provisoire avoisine la peine minimale qu'il encourt et son cas n'est pas isolé.
"Je suis déprimé. Certains ici se sont suicidés car leurs femmes les ont quittés. Ils ont perdu tout espoir de liberté", explique-t-il à l'AFP dans sa prison de Manille entourée de fils barbelés rouillés, où flotte l'odeur nauséabonde de nourriture avariée.
Ces détenus, dits "décennaux" car ils ont passé 10 ans ou plus derrière les barreaux pendant leur procès, sont le symptôme d'un système judiciaire profondément bancal qui a contribué à l'élection de M. Duterte.
Le président a remporté le scrutin grâce à un programme sécuritaire outrancier, en promettant une justice expéditive et l'élimination de dizaines de milliers de délinquants présumés.
De fait, depuis qu'il préside le pays, la police a abattu des milliers de personnes en traquant dans les bidonvilles les trafiquants de drogue et toxicomanes présumés. Les défenseurs des droits ont tiré la sonnette d'alarme, dénonçant une vague de meurtres extrajudiciaires. Sans aucun doute, de nombreux procès ont été évités de cette manière.
Mais 96.700 personnes ont également été arrêtées depuis juin 2016, selon un porte-parole de la présidence. Ce qui augmente la pression sur des prisons déjà surpeuplées, avec des taux d'occupation six fois supérieurs à la normale.
Les accusés doivent patienter des mois entre les audiences, qui sont souvent renvoyées parce que le juge est malade, le procureur n'est pas là ou l'avocat est retenu ailleurs. 
 

- 'Cercle vicieux' -

 
Parfois, l'affaire est confiée à un nouveau magistrat et tout doit recommencer à zéro. Même chose lorsque les avocats commis d'office changent de métier et omettent de transmettre des documents essentiels à leurs successeurs.
"Un raz-de-marée est en train d'engloutir le système judiciaire. Mais on n'a pas en parallèle d'augmentation du nombre des tribunaux, des juges, des procureurs et des avocats commis d'office", dit à l'AFP Raymund Narag, professeur à la Southern Illinois University aux Etats-Unis. "Les meurtres extrajudiciaires sont justifiés aux yeux des Philippins par l'échec du système pénal. C'est devenu un cercle vicieux".
En moyenne, un procès dure entre six et dix ans, explique Jose Manuel Diokno, avocat et grand défenseur des droits de l'Homme.
Une mission de la Cour suprême chargée d'enquêter sur la congestion du système carcéral avait conclu en 2016 qu'un "innocent est détenu pendant au moins cinq ans avant d'être acquitté".
L'un des principaux problèmes est tout simplement le manque de moyens. Il n'y a que 2.600 tribunaux, tous confondus, pour 100 millions de Philippins, déclare à l'AFP Midas Marquez, administrateur à la Cour suprême. 
La pénurie de juges est telle que 30% de ces tribunaux sont déserts. Leurs collègues font face à une charge de travail insurmontable, il n'est pas rare qu'ils aient à traiter 5.000 dossiers en même temps, poursuit M. Marquez.
Ces dernières années, la Cour suprême a essayé de remédier à la situation, avec l'informatisation des archives et la mise en place d'un système permettant de bloquer des dates fermes pour les audiences. 
 

- 'Cautère sur une jambe de bois' -

 
"C'est comme une cautère sur une jambe de bois. On a besoin de solutions institutionnelles - comme des tribunaux supplémentaires et les financements pour les faire marcher - ce qui nécessite le soutien de l'exécutif et du Congrès", poursuit M. Marquez.
Antonio Kho, un responsable du ministère de la Justice, répond que le gouvernement est en train d'accélérer les procédures de recrutement des procureurs et d'améliorer la formation des personnels.
M. Duterte, avocat de 72 ans, a également promis d'octroyer des fonds supplémentaires à la justice en 2018. Mais il a aussi lâché maintes fois des propos qui font douter de son intention d'améliorer le système carcéral.
"Je préfère que les (détenus) dorment debout", avait-il dit par exemple en mars lors d'un débat sur la surpopulation carcérale.
Il a également affirmé le mois dernier que bon nombre de détenus préféraient rester en prison puisqu'ils y étaient devenus homosexuels et qu'ils bénéficiaient en sus de repas réguliers.
"Ils ne veulent pas sortir. Parce que la nourriture est gratuite et qu'il y a leur amant, ils sont amoureux, ils veulent y rester", a lancé M. Duterte. Les gens selon lui ne peuvent être réhabilités dans les prisons philippines. "Ce sont déjà des monstres."
M. Cerna, meurtrier présumé, proteste de son innocence et dépérit derrière les barreaux. "Quand ma mère est morte, je voulais m'effondrer. Je voulais hurler. Mais tout ce que j'ai pu faire, c'est pleurer", dit-il en expliquant combien il voulait lui venir en aide. "Je n'ai pas pu la servir durant ses dernières années."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Une gigantesque aire marine protégée au large de l'île de Pâques

$
0
0
Une gigantesque aire marine protégée au large de l'île de Pâques
La Serena, Chili | AFP | lundi 04/09/2017 - Les indigènes Rapa Nui, habitants de l'île de Pâques au large du Chili, ont approuvé la création d'une nouvelle aire marine protégée, la plus grande d'Amérique latine, a annoncé lundi le gouvernement chilien.
Lors d'une consultation populaire organisée dimanche, ils ont voté en faveur de la création d'une zone marine protégée d'une superficie de 720.000 kilomètres carrés autour de cette île emblématique, située à 3.500 kilomètres au large du continent.
Cela "constitue la création de ce qui sera la plus grande aire marine côtière protégée d'Amérique latine", s'est félicité le ministre de l'Environnement Marcelo Mena, dans son intervention au Congrès des aires marines protégées IMPAC4, qui a démarré lundi à La Serena (nord).
Le ministre des Affaires étrangères Heraldo Muñoz a qualifié cette nouvelle d'"avancée historique".
Les aires marines protégées sont des zones où l'activité humaine est restreinte, voire interdite, afin de préserver les espèces animales présentes en raison de leur fragilité et de la richesse de leur biodiversité.
Dans la consultation, les habitants ont également approuvé l'administration conjointe de cette zone avec des représentants de l'Etat et voté pour que la pêche "soit effectuée uniquement de façon artisanale par le peuple Rapa Nui".
"Cela a été un long processus et la lutte ne fait que commencer. En tant que peuple, nous lançons un cri, nous disons +non à la pêche illégale+, +non à la pêche industrielle dans nos eaux+, +non à l'activité minière+, nous voulons être un exemple au niveau international", a commenté Poki Tane Haoa, représentant du gouvernement sur l'île de Pâques.
Les eaux tropicales de cette île, mondialement connue pour ses monumentales statues moaï, abritent des récifs de corail, dont certaines espèces sont uniques au monde en raison de l'isolement du lieu.
Mais plusieurs menaces pèsent, comme la surexploitation des ressources de pêche, le nombre croissant de touristes, l'acidification de l'océan et le changement climatique.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Forum des îles du Pacifique : Edouard Fritch s’entretient avec le secrétaire d’Etat Sébastien Lecornu

$
0
0
Forum des îles du Pacifique : Edouard Fritch s’entretient avec le secrétaire d’Etat Sébastien Lecornu
APIA (Samoa indépendantes), 5 septembre 2017 - En préambule de la 48ème réunion annuelle du Forum des îles du Pacifique, le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a rencontré, mardi Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot.

Le représentant de la France à la réunion du Forum avait déjà rencontré le président Fritch il y a quelques jours, à Paris, et se rendra en visite officielle en Polynésie française la semaine prochaine. Le président Edouard Fritch et le secrétaire d’Etat, Sébastien Lecornu, ont échangé sur les thématiques qui concernent particulièrement les îles du Pacifique.

L’intégration régionale accrue de la Polynésie du fait de l’accession l’année dernière au statut de membre à part entière du Forum des îles du Pacifique est une avancée indéniable, a souligné le secrétaire d’Etat. Après le succès de la COP 21 à Paris, il y a deux ans, il convient désormais de poursuivre sur cette lancée, avec les états insulaires du Pacifique, dans le cadre de la COP 23 prévue en novembre prochain, à Bonn, en Allemagne, a pour sa part indiqué le président Fritch.

Le président Edouard Fritch a rappelé que la Polynésie dans sa globalité, et la Polynésie française notamment, dans un rôle à la fois précurseur et moteur, avait joué un rôle important dans l’évolution de ce dossier. Le président Fritch a également sensibilisé le secrétaire d’Etat sur d’autres thèmes qui intéressent plus particulièrement les états et territoires du Pacifique actuellement, et notamment tout ce qui permet d’accentuer le désenclavement des îles de la région. Que ce soit en passant par davantage d’accès à internet ou par de meilleures liaisons aériennes, deux sujets que le président Fritch a ainsi évoqué, la veille, lors de la réunion du PLG (Polynesian Leaders Group).

Avant la cérémonie d’ouverture officielle du Forum des îles du Pacifique, en fin de journée, le président Edouard Fritch a également eu l’occasion de s’entretenir avec le président de la Nouvelle-Calédonie, Philippe Germain, et le Premier ministre du Vanuatu, Charlot Salwai.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Faa'a se prépare pour la prochaine saison chaude

$
0
0
Faa'a se prépare pour la prochaine saison chaude
FAA'A, le 05/09/2017 - Inondations, rivières en crues… La commune de Faa'a reprend ses actions sur le terrain pour éviter au maximum que les familles revivent le même scénario d'il y a quelques mois. Les agents municipaux nettoient les cours d'eau de la commune. Les adjoints au maire ont effectué des visites de terrain le long du canal de l'aéroport pour voir les probables difficultés qui pourraient survenir.

La Polynésie française n'a pas été épargnée cette année, surtout en termes de pluies torrentielles. Et pour prévenir la prochaine saison chaude qui arrive à grands pas, la commune de Faa'a préfère anticiper.

On se rappelle bien évidemment des nombreux dégâts qui ont été causés dans cette commune. Du côté de Tavararo notamment, où plusieurs logements ont été détruits par les eaux.

Aujourd'hui, les services techniques de la municipalité arpentent les quartiers afin de "curer et débarrasser les 100 km de cours d'eau de Faa'a", indique un communiqué.

L’Équipement est également sur le terrain pour surveiller ses zones.

Le canal qui longe l'aéroport de Tahiti-Faa'a est aussi dans la ligne de mire de la municipalité.

"Tāvana Robert Maker et tāvana Tetuahau Temaru ont pris le temps de visiter aux côtés des officiels de l’aviation civile et de la société ADT, les endroits qui pourraient poser problème le long du canal de l’aéroport. Les actions d’entretien et nettoyage le long de la piste de l’aéroport seront mises en œuvre dans les jours à venir", poursuit le communiqué de la mairie de Faa'a.

L'objectif de ces actions est de protéger les familles qui résident le long du littoral.



BON À SAVOIR

Les travaux et les mesures de sécurité seront engagés par phase :

- Lancement de l'appel d’offre concernant l'évacuation de la terre stockée sur le bord du chenal ;
- Ouverture des chemins d’accès aux camions pour dégager les alluvions et les déchets (quartiers Johnston et Hotuarea), ce qui permettra aussi d'évacuer toute la terre présente le long du littoral ;
- Début du curage du canal ;
- Élargissement du chenal pour permettre une évacuation plus importante des eaux pluviales.


Faa'a se prépare pour la prochaine saison chaude

Faa'a se prépare pour la prochaine saison chaude

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Bientôt un village des pêcheurs à Faa'a

$
0
0
Bientôt un village des pêcheurs à Faa'a
FAA'A, le 05/09/2017 - Ce projet est dans les cartons du Pays et de la commune. L'idée est de permettre aux familles de Outuaraea de bénéficier d'un meilleur endroit pour vivre, mais aussi de développer d'autres secteurs économiques tels que l'agriculture ou le tourisme. De nouveaux fare OPH arboreront donc ce site, les familles devront, pour leur part, honorer les loyers.

Dans le cadre du réaménagement du site de Outuaraea, le Pays et la commune de Faa'a grefferont à cela la mise en place d'un village des pêcheurs, c'est-à-dire que tout sera remis à neuf dont les logements.

Une réunion d'information à ce sujet a eu lieu jeudi dernier à la mairie de Faa'a, entre la municipalité et les pêcheurs.

S'ils sont ravis de cette initiative, les professionnels redoutent néanmoins les loyers mensuels qu'ils devront honorer, "avec leur humble revenu oscillant en fonction des caprices de la mer". Une inquiétude que le maire de Faa'a comprend. Mais celui-ci a tenu à les rassurer puisque d'autres ressources pourraient permettre de boucler les fins de mois.

En effet, le lieu est propice également à l'agriculture. Donc, un potager familial pourrait aider les familles en termes de nourriture. Il y a la possibilité également de développer le tourisme.

Sur ce volet, les familles pourront accueillir les touristes, "mais aussi les habitants de nos îles dans le cadre de leur déplacement à Tahiti (pour des raisons de santé ou autres)", indique le communiqué de la municipalité.

Ces familles de Outuaraea "sont les mieux placées pour raconter l’histoire, les légendes de leur territoire et surtout de faire vivre aux visiteurs une expérience polynésienne inoubliable", poursuit le communiqué. Une aubaine pour ces familles, mais il faudra parfaire leur anglais pour guider au mieux leurs interlocuteurs étrangers.

Cependant, les autorités publiques exigent que les pêcheurs prennent leurs responsabilités, en gardant "leur logement propre" et en gérant au mieux "leur revenu".

L'objectif est de remettre "chaque famille au centre du développement économique". Une idée qui a bien été accueillie par les pêcheurs de Outuaraea.

D'autres réunions devraient se tenir prochainement à ce sujet.



Bientôt un village des pêcheurs à Faa'a

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Passionnés de poissons : devenez incollables sur le sujet !

$
0
0
Passionnés de poissons : devenez incollables sur le sujet !
PAPEETE, le 5 septembre 2017 - Si la première édition du Guide des poissons de Tahiti et ses îles fête tout juste ses 10 ans, l’ouvrage s’offre une nouvelle jeunesse à l’occasion de sa troisième réédition ! Fort de son succès, il s’impose sans nul doute comme « LE » guide naturaliste de référence en Polynésie française sur la question des poissons de lagon et d’océan, somme d’un travail colossal de documentation et de photographie sous-marine, réalisé par trois passionnés de la mer et de l’image.

Afin de garantir une certaine exhaustivité sur un thème majeur au cœur de la vie polynésienne, les auteurs ont exploré l’entière superficie de la Polynésie française pendant plus de 8 ans, plongeant à toutes les heures du jour et de la nuit, dans les lagons et jusqu’à 100 mètres en haute mer afin d’y débusquer et photographier les différents stades évolutifs de chaque espèce.

Une 4ème édition revue et augmentée

Avec plus d’une cinquantaine de nouvelles espèces identifiées dans cette nouvelle édition, soit plus de 650 espèces recensées au total, cette version est notamment enrichie de données complémentaires nouvelles dont : les aires de répartition des espèces, leur zone d’évolution, ainsi qu’un travail conséquent sur les noms vernaculaires et de nombreuses nouvelles images, pour un total de 1 128 photographies réalisées en milieu naturel. Du reste, la qualité des photographies d’ores et déjà utilisées a été rehaussée, facilitant d’autant plus la reconnaissance des poissons rencontrés sous l’eau. Chaque poisson est présenté dans une fiche technique individuelle exhaustive.

Un guide très pratique

La richesse de l’univers sous-marin polynésien tient en grande partie à l’évolution, à la multitude des schémas îliens et du relief tombant à pic rapidement après le littoral. En distinguant le lagon des passes, des zones de déferlement de la barrière corallienne et enfin, du milieu pélagique (la haute mer), la Polynésie offre un cadre propice à l’habitat d’une biodiversité insoupçonnée, allant des spécimens d’une rare beauté à ceux d’une effarante curiosité. La biologie des poissons, tant sur le plan de la physiologie que de l’anatomie, est largement détaillée. On découvre notamment le fonctionnement de leur cycle respiratoire (car tous les poissons, des murènes aux requins, doivent s’oxygéner pour survivre, même sous l’eau) et les moyens sensoriels dont ils disposent.

La "ligne latérale", située de chaque côté du corps et reliée par un canal interne, comporte une multitude de cellules nerveuses hypersensibles permettant de détecter les moindres mouvements d’eau pour les transformer en information traitée par le cerveau. En plus de contrôler la nage en fonction de la position du poisson, elle indique aussi la vitesse de déplacement, la direction et la force du courant, détecte la présence des proies et surtout, celle des prédateurs. C’est également grâce à cette « ligne latérale » que les mouvements collectifs des bancs de poissons sont synchronisés.

Enfin, une série de 90 croquis explicatifs détaille l’anatomie externe de chaque famille de poissons, les différents motifs ornementaux (parmi lesquels les bandes, les tâches, les liserés ou encore, les vermiculures), sans oublier les différents types de nageoires et leurs formes particulières (fourchue, tronquée, échancrée, arrondie).

Amateurs de snorkeling dans le lagon, passionnés de plongée ou de chasse sous-marine sur les tombants, professionnels de la mer, scientifiques et étudiants, ou bien, simples curieux : devenez incollables grâce à ce guide exceptionnel !

Aventuriers et passionnés : un travail d'équipe

S’il leur aura fallu plus de 8 ans pour mener à bien ce projet, un long travail de recherche et d’enquête était diligenté sur les noms vernaculaires des poissons de Polynésie ; non seulement à travers la bibliographie existante, mais aussi sur le terrain, dans les villages les plus reculés, auprès des pêcheurs et des Anciens. L’extraordinaire richesse de ce vocabulaire témoigne aujourd’hui de l’importance que les Polynésiens ont toujours attribuée aux poissons.

C’est dans cet esprit, afin de "rendre un hommage" aux Polynésiens, que le trio d’aventuriers des fonds sous-marins, Philippe Bachet, Yves Lefèvre et Thierry Zysman a entrepris ce projet d’ouvrage « titanesque ».

Cela fait près de trente-cinq ans que le photographe Philippe Bachet parcourt les îles et les mers polynésiennes à la recherche des images les plus authentiques et exceptionnelles, sans filtre ni retouche. Il est également auteur de l’album de photographies « Îles & Lumières », véritable invitation à un voyage au cœur de la Polynésie française comme vous l’avez toujours rêvée !

Photographe et cinéaste animalier, pionnier de la plongée sous-marine en Polynésie française, Yves Lefèvre allie le savoir-faire de nombreuses années de prises de vue sous-marines à de solides compétences de naturaliste. Il vit à Rangiroa dans l’archipel des Tuamotu et continue ses voyages de par le monde au gré de ses projets.

Passionné de plongée sous-marine et de photographie, après divers périples dans l’Océan Indien et le Grand Pacifique sur les pas de son mentor, l’écrivain Bernard Gorsky, Thierry Zysman se fixe définitivement à Tahiti en 1986. Journaliste et photographe pour différents médias spécialisés, il s’oriente également vers une carrière d’auteur.


Passionnés de poissons : devenez incollables sur le sujet !
Informations pratiques contenues dans ce guide

• Biologie des poissons : physiologie et anatomie
• Écologie des poissons : alimentation, reproduction et comportements sociaux
• Classification et usages
• Inventaires des espèces : 654 espèces regroupées en 52 familles (des poissons de lagon aux poissons du large, sans oublier les requins, les raies ou encore, les murènes)
• 1 128 photographies et 90 croquis explicatifs
• Déclinaisons des noms scientifiques (710), en français (652), anglais (575) et 1 401 noms vernaculaires

Passionnés de poissons : devenez incollables sur le sujet !
Guide des poissons de Tahiti et ses îles, P. Bacchet, Y. Lefèvre & T. Zysman, éditions Au vent des îles, 4 900 Fcfp.

Un lien pour découvrir l’ouvrage.

Passionnés de poissons : devenez incollables sur le sujet !

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Cyclisme: La ronde tahitienne ce soir sur France 3

$
0
0
Cyclisme: La ronde tahitienne ce soir sur France 3
PAPEETE, le 5 septembre 2017- A quelques jours de sa retraite, Henri Sannier programme un reportage sur la Ronde Tahitienne dans son émission « tout le sport » qui sera diffusé ce soir à 20h05 sur France 3.
Parrain depuis 2011 de la course cycliste "La Ronde tahitienne, le célèbre journaliste sportif Henri Sannier nous révélait lors de son dernier passage être devenu un inconditionnel de la Polynésie française. Il consacre dans son émission "tout le sport" de ce mardi soir sur France 3 un reportage sur la plus grande course cycliste du fenua.
On y voit Bernard Hinault, parrain de l’épreuve prendre beaucoup de plaisir à participer à la course avec notamment son soutien aux enfants de la « FRAT ».
Une diffusion dans "Tout le sport" qui réunit chaque soir près de 3 millions de téléspectateurs permettra d’accentuer une nouvelle fois la promotion de Tahiti grâce à la Ronde Tahitienne et met le cyclisme Polynésien à l’honneur dans la plus grande émission quotidienne de sport de la télévision Française.
Un immense merci à notre ambassadeur Henri Sannier qui à l’aube d’un retraite méritée peut recevoir toute l’affection des sportifs de Polynésie Française tant il a apporté au développement de notre épreuve.
Dans quelques semaines, un reportage sera publié dans le magazine NZ ROAD CYCLING du mois d’octobre et un reportage de 12 pages dans le magazine Anglais « CYCLIST » du mois de décembre prochain est également programmé.
Un grand bravo aux organisateurs et à la fédération tahitienne pour son dynamisme

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Instant gagnant: Un « Taporo » qui rapporte 1 000 000 F !

$
0
0
Instant gagnant: Un « Taporo » qui rapporte 1 000 000 F !
PAPEETE, le 5 septembre 2017- Ce retraité et père de famille de Faa’a décide de partir vers la galerie commerciale d’Arue pour se balader.
Ce jour-là, avant de rentrer dans la grande surface, il fait un stop au kiosque Fenua Presse pour tenter sa chance. Il commence à choisir quelques tickets, et sa préférence se dirige vers les tickets FRUIT !
Il achète donc les 4 tickets FRUIT ! et c’est en grattant le ticket « TAPORO » qu’il découvre qu’il a gagné.
« Des citrons, ils y en avaient sur tout le ticket» nous a-t-il confié !
En effet, l'heureux gagnant a eu la chance de découvrir 1 citron à 500.000 F et 5 citrons à 100.000 F, soit au total 1.000.000 F !
Avant de venir au Fare Loto, il est remonté dans sa voiture et s’est empressé d’annoncer la bonne nouvelle à sa vahine.
S’il n’a aucun projet en vue pour le moment, il pense profiter de ce beau gain avec sa petite famille.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Mimisoleil, une crèche et halte-garderie pour tous

$
0
0
Mimisoleil, une crèche et halte-garderie pour tous
PAPEETE, le 5 septembre 2017 - Michèle Cabot a ouvert une crèche et halte-garderie recevant tous les enfants, qu'ils soient ou non porteur de handicap. Un challenge qu'elle s'est fixé en arrivant en Polynésie et qu'elle a relevé malgré les nombreux obstacles.

La crèche et halte-garderie Mimisoleil a ouvert ses portes le 17 août. Elle accueille depuis quatre enfants et deux bébés. "On peut aller jusqu'à 40 au maximum, périscolaires compris", précise Michèle Cabot la responsable. Les jeunes pensionnaires ont entre 2 mois et 11 ans, et sont reçus "quelles que soient leurs difficultés". Entendez, qu'ils soient ou non porteurs de handicap.

Michèle Cabot s'est formée pour pouvoir recevoir des enfants porteurs de handicap, elle a mis au norme l'espace qu'elle occupe avec notamment une rampe d'accès pour un fauteuil roulant, mais aussi une grande table à langer et une grande baignoire. "On parle des aménagements, mais en réalité ce qui a pris du temps c'est le parcours administratif." Un parcours relatif à l'ouverture de la crèche et halte-garderie en tant qu'établissement recevant des enfants.

Michèle Cabot a travaillé plusieurs années en crèche en métropole avant de se faire agréer pour devenir assistante maternelle chez elle. Elle gardait six enfants. "Parmi eux se trouvait un enfant porteur de handicap, il avait 9 mois, je l'ai eu avec moi un an, sa mère ne pouvait pas faire autrement même si je n'avais pas de formation particulière, elle n'avait pas trouvé de place dans des structures spécialisées."

Après une année passée avec cet enfant porteur de handicap, Michèle Cabot a pris conscience de son manque de connaissance et de compétence. "J'ai voulu en savoir plus". Elle considère que tous les enfants ont des besoins, qu'ils sachent ou non marcher, voir, entendre. "Ils ont besoin d'être stimulés pour s'épanouir. Les enfants porteurs de handicap ont des besoins particuliers qu'il faut savoir entendre et voir pour y répondre au mieux."

Arrivée en Polynésie il y a trois ans, elle a passé un BEP Accompagnement soin et service à la personne (ASSP). Elle a dépassé ses appréhensions, "on en a quand il s'agit de porter ces enfants, les prendre dans les bras". Elle a appris à traduire et anticiper les envies et besoins. Elle a travaillé en parallèle à la Fraternité chrétienne de Punaauia, découvrant le manque de structure pour les enfants "hors norme" sur le territoire.

Elle poursuit, "comme il n'y a rien pour les accueillir, ils restent en famille, mais alors ils ne sont pas sociabilisés, et souvent ne sont pas stimulés". Lorsqu'elle a trouvé la maison de Mahina, une ancienne garderie fermée en 2016, elle a craqué. "C'était un taudis, il y avait énormément à faire, mais je voyais un tel potentiel!"

En deux mois, avec famille et amis, elle a métamorphosé l'espace. Les parents de passage restent sans voix. Mimisoleil doit maintenant faire ses preuves. "J'ai eu connaissance de la mauvaise réputation de l'ancienne structure alors que mon projet était lancé. J'espère que cela n'aura pas d'impact", lance Michèle Cabot.

Mimisoleil, une crèche et halte-garderie pour tous
Contacts

Facebook : Crèche et halte-garderie Mimisoleil
Servitude Tevaipatu pk 10,8 à Mahina
Tél.: 87.26.78.66.

Mimisoleil, une crèche et halte-garderie pour tous

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Déplacement temporaire de l’arrêt de bus de la gare routière deTipaerui

$
0
0
Déplacement temporaire de l’arrêt de bus  de la gare routière deTipaerui
Le ministère de l’Equipement et des transports intérieurs, de Luc Faatau, informe les usagers de transport en commun que dans le cadre des travaux d’aménagement de l’entrée ouest de Papeete, l’accès à la gare routière de Tipaerui sera fermé pendant la durée du chantier (entre 4 et 6 mois) et ce, à compter de ce mercredi.

Les usagers de cette gare devront donc provisoirement utiliser l’arrêt de bus sur la RT1 situé devant le stade Willy Bambridge. En outre, les bus accéderont désormais au front de mer par la rue Napoléon Spitz qui longe l’école Toata.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Page enfant : Des pistes pour trouver le sport qui te convient le mieux

$
0
0
Page enfant : Des pistes pour trouver le sport qui te convient le mieux
PAPEETE, le 5 septembre 2017 - Courir, nager, danser, marcher… la pratique d'une activité physique est indispensable pour rester en forme. Les bienfaits sont très nombreux : ton corps, sollicité, reste tonique, tu dors bien, tu es plus détendu… En plus cela prévient le développement de maladie comme l'obésité, le diabète… Mais pour que la pratique dure dans le temps, elle doit te plaire !

Tu as peut-être la chance de pratiquer un sport dans la semaine. Tes parents t'ont peut-être demandé d'en choisir un ? As-tu la réponse? Et si tu pratiques un sport, y vas-tu par plaisir ? La notion de plaisir est importante si tu veux que ton activité tienne dans le temps et qu'elle ait un impact sur ton bien-être en général et pas seulement sur l'aspect physique.

Il existe de très nombreux sports : judo, football, danse, natation, rugby, tennis, athlétisme… Pour le choisir, il n'y a pas vraiment d'âge limite fixe. Cela dépend des clubs et des activités, en général 5/6 ans. Fais la liste de tout ce qui présente sur le territoire et commence par te demander si tu préfères jouer en équipe où rester seul, puis si tu as très envie/besoin de te dépenser, si tu veux être dehors ou en intérieur, s'il te faut un équipement particulier…

Pourquoi faire du sport?

Un certain nombre d'études ont montré que l'activité physique et le sport permettent de protéger l'organisme contre des maladies comme l'obésité, le diabète, certains cancers et maladies cardio-vasculaires, la dépression…

En plus, si tu fais du sport tu vas développer des compétences, grandir, te construire, tu vas avoir plus confiance en toi. Si tu joues en équipe, tu vas apprendre à faire des concessions, partager, échanger, protéger. Certains voient même dans la pratique du sport une occasion pour découvrir comment s'organiser, planifier, faire des choix, analyser des situations et trouver des solutions, un peu comme dans la vie professionnelle.

L'activité physique


De plus en plus, on essaie de distinguer sport et activité. L'activité physique ce sont tous les mouvements que tu peux faire dans une journée, aller à l'école à pied, courir, danser, aller jouer dehors plutôt que regarder un écran, te baigner. Et cela est tout aussi important que la pratique d'un sport. Pour la santé, c'est peut-être même plus important, ce qu'il faut c'est se dépenser tous les jours et ne pas se contenter d'aller faire une heure de judo ou de danse par semaine.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>