WELLINGTON, 4 juillet 2014 (AFP) - Le fils du roi maori en Nouvelle-Zélande a échappé à une condamnation pour vol et conduite en état d'ivresse, afin de ne pas compromettre ses droits à succéder à son père, une décision de justice qui suscitait vendredi la controverse.
Korotangi Paki, 19 ans, a plaidé coupable mais un juge a renoncé à le condamner jeudi, déclarant que le jeune homme avait besoin d'un casier judiciaire vierge pour succéder à son père, le roi Tuheitia.
"Il serait temps, peut-être, que les juges reviennent sur Terre et reconnaissent que leur travail est d'appliquer la justice de manière égale, pour tout le monde", a déclaré Dover Samuels, ancien ministre des Affaires maories, lui-même d'origine maorie.
Pour Bill Hodge, professeur de droit à l'université d'Auckland, "c'est une affaire qui regarde les autorités maories, ce n'est pas à la loi néo-zélandaise de dire qu'il y a une loi pour la population et une autre pour les personnes de la famille royale".
"Ce n'est pas démocratique", a-t-il ajouté auprès des médias du groupe Fairfax.
Les Maoris représentent 15% de la population totale de la Nouvelle-Zélande mais plus de 50% de la population incarcérée.
Le roi Tuheitia, qui était conducteur de poids-lourd avant son couronnement en 2006, descend du premier roi maori, Potatau Te Wherowhero.
Cette fonction avait été créée en 1858 par les tribus de l'île du Nord, qui souhaitaient avoir un seul représentant face aux colons blancs. Le roi n'a aucun rôle constitutionnel ou légal mais il représente une figure importante aux yeux des Maoris.
Korotangi Paki, 19 ans, a plaidé coupable mais un juge a renoncé à le condamner jeudi, déclarant que le jeune homme avait besoin d'un casier judiciaire vierge pour succéder à son père, le roi Tuheitia.
"Il serait temps, peut-être, que les juges reviennent sur Terre et reconnaissent que leur travail est d'appliquer la justice de manière égale, pour tout le monde", a déclaré Dover Samuels, ancien ministre des Affaires maories, lui-même d'origine maorie.
Pour Bill Hodge, professeur de droit à l'université d'Auckland, "c'est une affaire qui regarde les autorités maories, ce n'est pas à la loi néo-zélandaise de dire qu'il y a une loi pour la population et une autre pour les personnes de la famille royale".
"Ce n'est pas démocratique", a-t-il ajouté auprès des médias du groupe Fairfax.
Les Maoris représentent 15% de la population totale de la Nouvelle-Zélande mais plus de 50% de la population incarcérée.
Le roi Tuheitia, qui était conducteur de poids-lourd avant son couronnement en 2006, descend du premier roi maori, Potatau Te Wherowhero.
Cette fonction avait été créée en 1858 par les tribus de l'île du Nord, qui souhaitaient avoir un seul représentant face aux colons blancs. Le roi n'a aucun rôle constitutionnel ou légal mais il représente une figure importante aux yeux des Maoris.
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