PAPEETE, le 3 juin 2014 – Ce jeudi la Police Nationale, qui assure l’ordre public dans les communes de Papeete et de Pirae, a dévoilé les résultats d’une grande enquête de satisfaction réalisée auprès de ses administrés.
280 personnes ont répondu, anonymement, à un court questionnaire distribué au centre-ville de Papeete et dans les quartiers des deux communes. Globalement, il en ressort que les citoyens sont contents de leur Police Nationale. 67% accordent une confiance totale ou bonne à leurs « flics », contre seulement 7% qui ne leur fait pas du tout confiance.
"Nous sommes plutôt satisfaits, les résultats sont bons, alors que le sondage était totalement anonyme. En tout, les satisfaits sont autour de 70% dans la plupart des questions. Il y a aussi un noyau dur de 2 à 5%, qui d'ailleurs sont souvent nos principaux clients" explique le commissaire divisionnaire François Perrault, le patron des policiers de Tahiti.
Concernant la visibilité des policiers, 70% des sondés les trouvent très présents, 68% les trouve à l’écoute, 65% professionnels et 67% efficaces. Des bons scores donc, avec un petit bémol sur l’accueil en commissariat, ou seuls 57% des personnes interrogées y trouvent l’écoute qu’elles espèrent, mais le sondage a été réalisé en plein pendant la vague des procurations, ce qui ne garantit pas le meilleur accueil.
Une bonne image mais des points à améliorer
Il y a aussi plusieurs points faibles qui apparaissent dans les réponses. Ainsi, 70% des sondés regrette de ne pas connaitre suffisamment ses policiers. François Perrault analyse cette réponse comme un signe que ses patrouilles restent trop enfermées dans leurs véhicules, et qu’elles doivent en sortir pour aller à la rencontre de la population.
Plus grave, quand on leur demande s’ils se sentent en sécurité dans leurs quartiers, les habitants ne sont que 46% à se dire rassurés contre 47% qui sont encore inquiets. Une division qui, selon le commissaire, peut être analysée comme une mauvaise formulation de la question… car beaucoup d’habitants s’énervent des jeunes skaters qui dévalent les pentes ou des voitures « boum boum » dans leurs quartiers ce qui leur ferait déclarer un sentiment d’insécurité très artificiel.
Et le dernier point de critique des sondés, le temps de réponse : 40% des répondants estiment le temps d’intervention après un appel au 17 trop long, contre 38% d’un avis contraire (les indécis forment le reste de la cohorte). Pourtant, le temps de réponse moyen des 180 policiers de la DSP est de seulement 4 minutes et 55 secondes, contre 11 minutes 40 en métropole. L’atout des mutoi est que leur territoire – Papeete et Pirae – est très réduit.
Ces réponses vont permettre à la DSP de s'adapter. Ainsi plus de patrouilles à pied sont envoyées sur le terrain et elles mieux ciblées (par exemple sur les croisiéristes depuis un mois et autour du marché plus régulièrement). Pour donner un meilleur accueil et répondre aux remarques sur le manque de courtoisie des policiers, l'accent sera mis lors de la formation des nouvelles recrues.
280 personnes ont répondu, anonymement, à un court questionnaire distribué au centre-ville de Papeete et dans les quartiers des deux communes. Globalement, il en ressort que les citoyens sont contents de leur Police Nationale. 67% accordent une confiance totale ou bonne à leurs « flics », contre seulement 7% qui ne leur fait pas du tout confiance.
"Nous sommes plutôt satisfaits, les résultats sont bons, alors que le sondage était totalement anonyme. En tout, les satisfaits sont autour de 70% dans la plupart des questions. Il y a aussi un noyau dur de 2 à 5%, qui d'ailleurs sont souvent nos principaux clients" explique le commissaire divisionnaire François Perrault, le patron des policiers de Tahiti.
Concernant la visibilité des policiers, 70% des sondés les trouvent très présents, 68% les trouve à l’écoute, 65% professionnels et 67% efficaces. Des bons scores donc, avec un petit bémol sur l’accueil en commissariat, ou seuls 57% des personnes interrogées y trouvent l’écoute qu’elles espèrent, mais le sondage a été réalisé en plein pendant la vague des procurations, ce qui ne garantit pas le meilleur accueil.
Une bonne image mais des points à améliorer
Il y a aussi plusieurs points faibles qui apparaissent dans les réponses. Ainsi, 70% des sondés regrette de ne pas connaitre suffisamment ses policiers. François Perrault analyse cette réponse comme un signe que ses patrouilles restent trop enfermées dans leurs véhicules, et qu’elles doivent en sortir pour aller à la rencontre de la population.
Plus grave, quand on leur demande s’ils se sentent en sécurité dans leurs quartiers, les habitants ne sont que 46% à se dire rassurés contre 47% qui sont encore inquiets. Une division qui, selon le commissaire, peut être analysée comme une mauvaise formulation de la question… car beaucoup d’habitants s’énervent des jeunes skaters qui dévalent les pentes ou des voitures « boum boum » dans leurs quartiers ce qui leur ferait déclarer un sentiment d’insécurité très artificiel.
Et le dernier point de critique des sondés, le temps de réponse : 40% des répondants estiment le temps d’intervention après un appel au 17 trop long, contre 38% d’un avis contraire (les indécis forment le reste de la cohorte). Pourtant, le temps de réponse moyen des 180 policiers de la DSP est de seulement 4 minutes et 55 secondes, contre 11 minutes 40 en métropole. L’atout des mutoi est que leur territoire – Papeete et Pirae – est très réduit.
Ces réponses vont permettre à la DSP de s'adapter. Ainsi plus de patrouilles à pied sont envoyées sur le terrain et elles mieux ciblées (par exemple sur les croisiéristes depuis un mois et autour du marché plus régulièrement). Pour donner un meilleur accueil et répondre aux remarques sur le manque de courtoisie des policiers, l'accent sera mis lors de la formation des nouvelles recrues.
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