Patrice Chanzy est un ‘rideur’ du team F-One. Très discret, il reste, à la quarantaine passée, un des waterman les plus accomplis de Tahiti. Adepte du surf tracté à Teahupo’o dans des vagues énormes il est également connu pour prendre les vagues très dangereuses de la presqu’île avec sa planche de Stand Up Paddle faisant la joie des lecteurs de magasines spécialisés.
Maître nageur de métier il est un des waterpatrol sur lequel la fédération tahitienne de surf peut compter pour assurer la sécurité lors des compétitions. Il est également membre du bureau du Taapuna Surf club et il n’est pas rare de le voir aux premières lueurs de la journée surfer Taapuna avec sa planche de SUP.
Il suit et encourage certains jeunes prometteurs qui excellent en SUP dans les vagues comme Poenaiki Raioha ou encore Nainoaiki David et regrette bien évidemment l’annulation de la Sapinus Pro qui fut il y a deux ans une étape du circuit pro de SUP et qui malheureusement ne se fera pas cette année en raison du manque de financements. On le retrouvera ce week end au Tap’s Junior qui se déroule à Taapuna les 3 et 4 mai.
Maître nageur de métier il est un des waterpatrol sur lequel la fédération tahitienne de surf peut compter pour assurer la sécurité lors des compétitions. Il est également membre du bureau du Taapuna Surf club et il n’est pas rare de le voir aux premières lueurs de la journée surfer Taapuna avec sa planche de SUP.
Il suit et encourage certains jeunes prometteurs qui excellent en SUP dans les vagues comme Poenaiki Raioha ou encore Nainoaiki David et regrette bien évidemment l’annulation de la Sapinus Pro qui fut il y a deux ans une étape du circuit pro de SUP et qui malheureusement ne se fera pas cette année en raison du manque de financements. On le retrouvera ce week end au Tap’s Junior qui se déroule à Taapuna les 3 et 4 mai.
Patrice Chanzy, légende vivante du surf polynésien :
« La première étape du Stand Up World Tour s’est passée à Oahu à Sunset Beach, c’était pas mal puisque Poenaiki Raioha est arrivé en demi finale donc cela lui a fait une 5ème place. Belle performance car Sunset ce sont de grosses vagues puissantes, son style de surf correspond bien à la vague, un surf puissant et une bonne lecture de vague. A 17 ans c’est une belle performance et un bon début dans le World Tour. »
« Au Brésil, il n’a pas pu y aller pour raisons personnelles par contre il s’est rattrapé pour Abu Dabi pour la 3ème étape du World Tour qui s’est déroulée dans une piscine à vagues. Poenaiki est parti sous les couleurs de Tahiti sponsorisé par F-One et il a réussi à atteindre les quarts de finale. C’était loin mais il fallait quand même y être pour rester dans la course de ce Stand Up World tour. Il y a obtenu une bonne 8ème place ce qui le place 11ème au classement mondial. »
« La quatrième étape était prévue à Tahiti mais elle ne se fera pas par manque de budget, les fonds ont manqué pour la mise en place de la compet, les prize money…C’est dommage que la compet’ soit annulée, il y aurait eu un bon ‘Sapinus Pro’, cela aurait été super excitant et aussi une super promotion pour Tahiti. Je souhaite une bonne continuation à Poenaiki pour ce Stand Up World Tour. »
« C’est la 2ème année qu’il font cette compétition dans une piscine à vagues, peut être que les organisateurs ont trouvé que le spot était bien pour faire une compet’ par contre je trouve que c’est quand même moins excitant en piscine. La vague est tout le temps la même, cela ne vaut pas un spot naturel. Les surfeurs passent un par un, le spot est isolé donc il n’y a pas beaucoup de spectateurs pour l’ambiance. On peut suivre le ‘live’ sur internet mais c’est un peu ennuyant. »
« Il y a une belle relève au niveau des jeunes. Il y a beaucoup de jeunes qui montent et qui ont fait leurs preuves en surf comme on a pu le voir sur les compets’ de Rangi et du Papara Festival. Il faut les motiver pour qu’ils continuent pour atteindre le top comme Mateia (Hiquily) qui montre l’exemple chez les juniors. Il y a un bon team de juniors pour représenter la Polynésie. Je trouve qu’en surf, en SUP et en boogie un petit gratin de jeunes pourrait percer. Il faudrait bien les encadrer pour les motiver pour la suite. »
« De plus en plus les jeunes m’appellent ‘coach’ donc je suis passé à un autre stade ! Il y a beaucoup de jeunes qui ne demande qu’à ce que l’on s’occupe d’eux. Personnellement je préfère le ‘free surf’, j’adore les grosses vagues et les gros tubes, c’est ma préférence, fini le temps des compets’. J’ai fait mes preuves et c’est aussi pour profiter à fond des belles vagues que la Polynésie nous offre et pour montrer que l’on a aussi un bon niveau dans ce domaine là. »
« Non, les courses de paddle sur le plat ce n’est pas mon truc, il faut un entraînement de rameur. Quand tu es surfeur, tu es plus dans les vagues, tu recherches plus à glisser sur une vague qu’à ramer sur une planche. Dans la vie il faut se faire plaisir et pour moi c’est les vagues. Mon métier est d’être maître nageur, sauveteur, water patrol en jet ski pour les compets’ de surf comme pour la prochaine Taapuna Master, Taap’s Junior ou Billabong Pro à Teahupo’o. C’est un métier et c’est aussi une passion. Je sais aussi que c’est indispensable, on a toujours besoin de cette sécurité à l’eau. Je suis ainsi à l’eau tous les jours, c’est ma vie, cela me convient totalement. » SB
« La première étape du Stand Up World Tour s’est passée à Oahu à Sunset Beach, c’était pas mal puisque Poenaiki Raioha est arrivé en demi finale donc cela lui a fait une 5ème place. Belle performance car Sunset ce sont de grosses vagues puissantes, son style de surf correspond bien à la vague, un surf puissant et une bonne lecture de vague. A 17 ans c’est une belle performance et un bon début dans le World Tour. »
« Au Brésil, il n’a pas pu y aller pour raisons personnelles par contre il s’est rattrapé pour Abu Dabi pour la 3ème étape du World Tour qui s’est déroulée dans une piscine à vagues. Poenaiki est parti sous les couleurs de Tahiti sponsorisé par F-One et il a réussi à atteindre les quarts de finale. C’était loin mais il fallait quand même y être pour rester dans la course de ce Stand Up World tour. Il y a obtenu une bonne 8ème place ce qui le place 11ème au classement mondial. »
« La quatrième étape était prévue à Tahiti mais elle ne se fera pas par manque de budget, les fonds ont manqué pour la mise en place de la compet, les prize money…C’est dommage que la compet’ soit annulée, il y aurait eu un bon ‘Sapinus Pro’, cela aurait été super excitant et aussi une super promotion pour Tahiti. Je souhaite une bonne continuation à Poenaiki pour ce Stand Up World Tour. »
« C’est la 2ème année qu’il font cette compétition dans une piscine à vagues, peut être que les organisateurs ont trouvé que le spot était bien pour faire une compet’ par contre je trouve que c’est quand même moins excitant en piscine. La vague est tout le temps la même, cela ne vaut pas un spot naturel. Les surfeurs passent un par un, le spot est isolé donc il n’y a pas beaucoup de spectateurs pour l’ambiance. On peut suivre le ‘live’ sur internet mais c’est un peu ennuyant. »
« Il y a une belle relève au niveau des jeunes. Il y a beaucoup de jeunes qui montent et qui ont fait leurs preuves en surf comme on a pu le voir sur les compets’ de Rangi et du Papara Festival. Il faut les motiver pour qu’ils continuent pour atteindre le top comme Mateia (Hiquily) qui montre l’exemple chez les juniors. Il y a un bon team de juniors pour représenter la Polynésie. Je trouve qu’en surf, en SUP et en boogie un petit gratin de jeunes pourrait percer. Il faudrait bien les encadrer pour les motiver pour la suite. »
« De plus en plus les jeunes m’appellent ‘coach’ donc je suis passé à un autre stade ! Il y a beaucoup de jeunes qui ne demande qu’à ce que l’on s’occupe d’eux. Personnellement je préfère le ‘free surf’, j’adore les grosses vagues et les gros tubes, c’est ma préférence, fini le temps des compets’. J’ai fait mes preuves et c’est aussi pour profiter à fond des belles vagues que la Polynésie nous offre et pour montrer que l’on a aussi un bon niveau dans ce domaine là. »
« Non, les courses de paddle sur le plat ce n’est pas mon truc, il faut un entraînement de rameur. Quand tu es surfeur, tu es plus dans les vagues, tu recherches plus à glisser sur une vague qu’à ramer sur une planche. Dans la vie il faut se faire plaisir et pour moi c’est les vagues. Mon métier est d’être maître nageur, sauveteur, water patrol en jet ski pour les compets’ de surf comme pour la prochaine Taapuna Master, Taap’s Junior ou Billabong Pro à Teahupo’o. C’est un métier et c’est aussi une passion. Je sais aussi que c’est indispensable, on a toujours besoin de cette sécurité à l’eau. Je suis ainsi à l’eau tous les jours, c’est ma vie, cela me convient totalement. » SB
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