TAIARAPU OUEST, le 9 avril 2014. La Presqu’île est souvent considérée comme le dernier lieu sauvage de Tahiti avec des richesses naturelles qu’il devient urgent de préserver pour ne pas les voir disparaître. «Sur la commune de Taiarapu Ouest, la partie maritime à protéger est particulièrement riche et abondante en ressources marines, notamment en raison de son isolement par rapport au phénomène d'urbanisation et à sa composition récifale. Cette zone constitue également une nurserie pour une multitude de poissons. Toutefois, depuis un bon nombre d'années, les ressources naturelles de cet espace marin s'appauvrissent de manière préoccupante. La principale cause de ce phénomène réside dans l'intensité de la pêche exercée dans ce secteur. Le grignotage progressif du littoral par la population humaine représente une autre menace sérieuse pour le bon état écologique de la partie maritime à préserver. Si ces activités ne sont pas limitées et qu'elles s'intensifient dans les prochaines décennies, la diversité biologique du lagon s'amenuisera, voire disparaîtra» détaille le rapport qui sera présenté aux représentants de l’assemblée de Polynésie, qui ont un avis à émettre pour ce projet.
La démarche de classement s’est traduite déjà par diverses étapes. En 2008, la commune de Taiarapu Ouest a commencé à travailler sur l'outil juridique le plus adapté pour la mise en place d'un rahui, une gestion coutumière des ressources naturelles de la zone marine protégée. En mars 2012, le Conseil municipal a adopté une délibération favorable à ce classement. En novembre 2012, la commission des sites et des monuments naturels a donné également un avis favorable, de même que l’enquête publique réalisée auprès des habitants entre octobre et novembre 2013 qui a montré une adhésion très favorable de la population dans les communes de Teahupoo, Vairao, Toahotu et Tautira.
La démarche de classement s’est traduite déjà par diverses étapes. En 2008, la commune de Taiarapu Ouest a commencé à travailler sur l'outil juridique le plus adapté pour la mise en place d'un rahui, une gestion coutumière des ressources naturelles de la zone marine protégée. En mars 2012, le Conseil municipal a adopté une délibération favorable à ce classement. En novembre 2012, la commission des sites et des monuments naturels a donné également un avis favorable, de même que l’enquête publique réalisée auprès des habitants entre octobre et novembre 2013 qui a montré une adhésion très favorable de la population dans les communes de Teahupoo, Vairao, Toahotu et Tautira.
767 hectares d’écosystème lagonaire à protéger
Où se situerait cette aire marine protégée ? Côté rivage : de la baie de Faaroa à l'Est jusqu'à la pointe Maraetiria à l'Ouest, puis la passe Vaiau au Sud Ouest ; au large, la limite est fixée : à l'Est, par le platier au droit de la baie de Faaroa et au Sud, par la limite du platier et de la pente externe du récif jusqu'au droit de la passe Vaiau. Dans cette zone on trouve notamment une véritable nurserie de poissons avec notamment les deux espèces de picot (marava et pa'auara) ; les carangues (pa'aihere); le nason (urne) ; le perroquet (paati) ; les différentes variétés de bec de cane (o 'eo, tamure, mu, maené) et de loche (tarao et roi).
Où se situerait cette aire marine protégée ? Côté rivage : de la baie de Faaroa à l'Est jusqu'à la pointe Maraetiria à l'Ouest, puis la passe Vaiau au Sud Ouest ; au large, la limite est fixée : à l'Est, par le platier au droit de la baie de Faaroa et au Sud, par la limite du platier et de la pente externe du récif jusqu'au droit de la passe Vaiau. Dans cette zone on trouve notamment une véritable nurserie de poissons avec notamment les deux espèces de picot (marava et pa'auara) ; les carangues (pa'aihere); le nason (urne) ; le perroquet (paati) ; les différentes variétés de bec de cane (o 'eo, tamure, mu, maené) et de loche (tarao et roi).
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