PAPEETE, le 9 avril 2014 – Il semble très approprié que la première entreprise auto-suffisante énergétiquement de Polynésie soit The Brando Resort. L’hôtel de luxe va en effet compléter sa production d’électricité solaire par un générateur alimenté en huile de coprah par l’Huilerie de Tahiti. Le contrat a été signé ce mercredi 9 avril et porte sur 300 tonnes d’huile brute pour la première année. Ce biocarburant est une ressource 100% renouvelable qui en plus soutient l’économie locale.
L’Huilerie de Tahiti compte également produire sa propre électricité à partir de son huile brute avant la fin de l’année, et espère que d’autres entreprises locales emboiteront le pas. « L’avantage de l’huile de coprah pour la production d’électricité est qu’elle ne dégage pas de souffre et que le CO2 produit est réabsorbé par les plantes lors de la production de coprah. Nous participons à notre manière à la réduction des émissions de gaz à effet de serre » explique Gérard Raoult, PDG de l’Huilerie de Tahiti. De son côté, le ministre de l’Agriculture et du Développement des Archipel et maire de Taputapuatea, Thomas Moutame, compte beaucoup sur ce nouveau débouché pour dynamiser la filière du coprah : « Tout le gouvernement soutient ce projet et il nous permet de pousser au développement de nouvelles cocoteraies dans les plantations. Le gouvernement tient à féliciter le Brando. Vous êtes les premiers, mais nous espérons que beaucoup d’autres vous suivront. »
Richard Bailey, le directeur de Pacific Beachcomber, ami proche de Marlon Brando avant sa mort et principal acteur de la réalisation du nouvel hôtel de luxe de Tetiaroa, explique être « ravi de pouvoir réaliser ce projet avec des triples gagnants. D’abord l’environnement puisque nous n’émettrons pas de gaz à effet de serre, ensuite nous car nous économisons sur le coût du biocarburant et enfin le gouvernement et son programme agricole, qui pourra stabiliser la production de coprah dans les îles tout en diminuant le poids des subventions. »
L’Huilerie de Tahiti compte également produire sa propre électricité à partir de son huile brute avant la fin de l’année, et espère que d’autres entreprises locales emboiteront le pas. « L’avantage de l’huile de coprah pour la production d’électricité est qu’elle ne dégage pas de souffre et que le CO2 produit est réabsorbé par les plantes lors de la production de coprah. Nous participons à notre manière à la réduction des émissions de gaz à effet de serre » explique Gérard Raoult, PDG de l’Huilerie de Tahiti. De son côté, le ministre de l’Agriculture et du Développement des Archipel et maire de Taputapuatea, Thomas Moutame, compte beaucoup sur ce nouveau débouché pour dynamiser la filière du coprah : « Tout le gouvernement soutient ce projet et il nous permet de pousser au développement de nouvelles cocoteraies dans les plantations. Le gouvernement tient à féliciter le Brando. Vous êtes les premiers, mais nous espérons que beaucoup d’autres vous suivront. »
Richard Bailey, le directeur de Pacific Beachcomber, ami proche de Marlon Brando avant sa mort et principal acteur de la réalisation du nouvel hôtel de luxe de Tetiaroa, explique être « ravi de pouvoir réaliser ce projet avec des triples gagnants. D’abord l’environnement puisque nous n’émettrons pas de gaz à effet de serre, ensuite nous car nous économisons sur le coût du biocarburant et enfin le gouvernement et son programme agricole, qui pourra stabiliser la production de coprah dans les îles tout en diminuant le poids des subventions. »
Le rêve de Marlon Brando bientôt réalité
The Brando est encore en construction à Tetiaora et devrait ouvrir le 1er juillet 2014. L’établissement de luxe se veut fidèle à la vision de Marlon Brando telle qu’il avait commencé à la développer dès 1999 avec Richard Bailey. L’acteur rêvait d’un hôtel qui serait un pionnier du tourisme durable. Dans The Brando Resort l’électricité sera à moitié produite par le générateur à huile de coprah et à moitié par des panneaux solaires photovoltaïques. Les déplacements sur l’île se font à vélo (chaque hôte en a un), en canoë ou en voiture électrique. La climatisation utilise la technologie « Sea Water Air Conditioning » ou SWAC, la même qui est utilisé à l’Intercontinental de Bora Bora, où de l’eau de mer est pompée à plus de 900 mètres de profondeur pour rafraîchir l’air de l’hôtel. L’eau chaude provient bien sûr de panneaux solaires thermiques. Enfin, pour essayer d’atteindre un bilan carbone presque neutre, le groupe Pacific Beachcomber compte instaurer à terme un programme de compensation carbone pour les transports inter-îles et « incitera sa clientèle à rejoindre les programmes de compensation carbone lorsqu’elle empruntera des vols internationaux. »
Richard Bailey assure de l’émotion dans la voix que son ami Marlon Brando aurait été très fier de l’hôtel qui porte son nom : « The Brando Resort est tout ce que nous avions parlé de faire. Une autonomie énergétique sans aucune énergie fossile utilisée. Des fruits, des abeilles, sans pesticides. Une station de recherche et d’éducation. Aucune construction sur l’eau, et la possibilité pour les visiteurs de se promener librement sur l’atoll sans rencontrer aucune barrière. »
The Brando est encore en construction à Tetiaora et devrait ouvrir le 1er juillet 2014. L’établissement de luxe se veut fidèle à la vision de Marlon Brando telle qu’il avait commencé à la développer dès 1999 avec Richard Bailey. L’acteur rêvait d’un hôtel qui serait un pionnier du tourisme durable. Dans The Brando Resort l’électricité sera à moitié produite par le générateur à huile de coprah et à moitié par des panneaux solaires photovoltaïques. Les déplacements sur l’île se font à vélo (chaque hôte en a un), en canoë ou en voiture électrique. La climatisation utilise la technologie « Sea Water Air Conditioning » ou SWAC, la même qui est utilisé à l’Intercontinental de Bora Bora, où de l’eau de mer est pompée à plus de 900 mètres de profondeur pour rafraîchir l’air de l’hôtel. L’eau chaude provient bien sûr de panneaux solaires thermiques. Enfin, pour essayer d’atteindre un bilan carbone presque neutre, le groupe Pacific Beachcomber compte instaurer à terme un programme de compensation carbone pour les transports inter-îles et « incitera sa clientèle à rejoindre les programmes de compensation carbone lorsqu’elle empruntera des vols internationaux. »
Richard Bailey assure de l’émotion dans la voix que son ami Marlon Brando aurait été très fier de l’hôtel qui porte son nom : « The Brando Resort est tout ce que nous avions parlé de faire. Une autonomie énergétique sans aucune énergie fossile utilisée. Des fruits, des abeilles, sans pesticides. Une station de recherche et d’éducation. Aucune construction sur l’eau, et la possibilité pour les visiteurs de se promener librement sur l’atoll sans rencontrer aucune barrière. »
Tetiaroa, l’atoll des rois
Les 12 ilots qui composent Tetiaroa tiennent une place particulière dans la tradition et l’histoire polynésienne. Ses premiers habitants considéraient l’atoll comme un lieu sacré visité par les dieux. Ce furent ensuite les familles de la dynastie des Pomare qui en firent leur lieu de villégiature préféré, et les enfants royaux y passaient plusieurs mois à prendre du poids et à blanchir de peau autant que possible avant de retourner à Tahiti pour faire le tour des districts lors des célébrations du temps de l’abondance. Plus récemment, l’île privée a été le jardin secret de Marlon Brando, qui en était tombé amoureux lors du tournage des « Révoltés de la Bounty » en 1960 et qu'il avait réussi à acheter quelques années plus tard.
Les 12 ilots qui composent Tetiaroa tiennent une place particulière dans la tradition et l’histoire polynésienne. Ses premiers habitants considéraient l’atoll comme un lieu sacré visité par les dieux. Ce furent ensuite les familles de la dynastie des Pomare qui en firent leur lieu de villégiature préféré, et les enfants royaux y passaient plusieurs mois à prendre du poids et à blanchir de peau autant que possible avant de retourner à Tahiti pour faire le tour des districts lors des célébrations du temps de l’abondance. Plus récemment, l’île privée a été le jardin secret de Marlon Brando, qui en était tombé amoureux lors du tournage des « Révoltés de la Bounty » en 1960 et qu'il avait réussi à acheter quelques années plus tard.
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