CHERBOURG, le 9 avril 2014. Brigitte Girardin, représentante spéciale de la Polynésie française à Paris, a participé, ce mardi, à Cherbourg, aux Assises nationales des énergies marines renouvelables. Plus de 250 participants étaient réunis à cette occasion, à la Cité de la Mer de Cherbourg. Lors d’une des tables-rondes, Brigitte Girardin a annoncé «la politique volontariste mise en place par le gouvernement polynésien» et de citer des taux ambitieux : un objectif de 50% d'énergies renouvelables en 2020 et de 100% en 2030, la représentante spéciale insistant sur la place de plus en plus importante que prendraient les énergies marines dans le mix énergétique.
L’objectif de 100% d’énergie renouvelable à l’horizon 2030 en Polynésie française n’a pourtant jamais été annoncé par le gouvernement polynésien. La Loi de Pays du 23 décembre 2013 pour favoriser le recours aux énergies renouvelables sur le territoire n’évoque que le seuil de 50% d’énergie renouvelable à l’horizon 2020. Ce taux et la date visée sont précisés expressément dans l’article 2 de la Loi «Art. L P . 2.— L a mise en oeuvre des objectifs mentionnés à. l'article L P . 1er doit aboutir à une réduction de la consommation d'énergies fossiles en Polynésie française. Il est fixé u n objectif minimum de 50 % de production électrique issue de l'exploitation des énergies renouvelables à échéance 2020 sur l'ensemble de l a Polynésie française».
En ce qui concerne l’énergie de la houle et l’énergie hydrolienne des mers, Brigitte Girardin a également révélé, selon le communiqué de presse rédigé par la Présidence de Polynésie, que le gouvernement polynésien a l’intention de lancer un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI), pour la mise en place d’une centrale houlomotrice sur la côte sud de Tahiti, et pour un projet d’expérimentation d’une hydrolienne dans la passe de Kaki, sur l’atoll de Hao. «La Polynésie française est un territoire isolé au milieu du Pacifique Sud qui n'a d'autre choix que de parvenir le plus rapidement possible à l'autonomie énergétique en développant les énergies renouvelables au sens large. Le coût des énergies fossiles importées, notamment le pétrole, est en effet de plus en plus élevé et difficilement supportable pour l'économie de cette collectivité d'Outre-mer. Il s'agit aussi de tout faire pour préserver un environnement et une biodiversité exceptionnels», a encore développé Brigitte Girardin.
Pour lire le communiqué officiel publié par le service de communication de la Présidence de Polynésie,
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L’objectif de 100% d’énergie renouvelable à l’horizon 2030 en Polynésie française n’a pourtant jamais été annoncé par le gouvernement polynésien. La Loi de Pays du 23 décembre 2013 pour favoriser le recours aux énergies renouvelables sur le territoire n’évoque que le seuil de 50% d’énergie renouvelable à l’horizon 2020. Ce taux et la date visée sont précisés expressément dans l’article 2 de la Loi «Art. L P . 2.— L a mise en oeuvre des objectifs mentionnés à. l'article L P . 1er doit aboutir à une réduction de la consommation d'énergies fossiles en Polynésie française. Il est fixé u n objectif minimum de 50 % de production électrique issue de l'exploitation des énergies renouvelables à échéance 2020 sur l'ensemble de l a Polynésie française».
En ce qui concerne l’énergie de la houle et l’énergie hydrolienne des mers, Brigitte Girardin a également révélé, selon le communiqué de presse rédigé par la Présidence de Polynésie, que le gouvernement polynésien a l’intention de lancer un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI), pour la mise en place d’une centrale houlomotrice sur la côte sud de Tahiti, et pour un projet d’expérimentation d’une hydrolienne dans la passe de Kaki, sur l’atoll de Hao. «La Polynésie française est un territoire isolé au milieu du Pacifique Sud qui n'a d'autre choix que de parvenir le plus rapidement possible à l'autonomie énergétique en développant les énergies renouvelables au sens large. Le coût des énergies fossiles importées, notamment le pétrole, est en effet de plus en plus élevé et difficilement supportable pour l'économie de cette collectivité d'Outre-mer. Il s'agit aussi de tout faire pour préserver un environnement et une biodiversité exceptionnels», a encore développé Brigitte Girardin.
Pour lire le communiqué officiel publié par le service de communication de la Présidence de Polynésie,
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SWAC : l’exemple polynésien
Au cours de ces assises nationales des énergies marines renouvelables, Brigitte Girardin a également exposé en détail au public métropolitain, le système du SWAC (Sea Water Air conditionning) qui procure de l’air climatisé, depuis 2006 à l’hôtel Intercontinental de Bora Bora, ce qui était alors une première mondiale. Le même système a été installé à l’hôtel The Brando de Tetiaroa et sera également construit pour la climatisation du Centre hospitalier de Polynésie française. En revanche, en dépit de ce que déclare la représentante de spéciale à Paris, présentant la Polynésie française comme étant "devenue un véritable laboratoire en matière de recherche et de développement des énergies marines, dont certaines sont entrées dans une phase industrielle" , le système du SWAC n’a pas été conçu en Polynésie française, mais à Hawaii par la société américaine, Makai.
Au cours de ces assises nationales des énergies marines renouvelables, Brigitte Girardin a également exposé en détail au public métropolitain, le système du SWAC (Sea Water Air conditionning) qui procure de l’air climatisé, depuis 2006 à l’hôtel Intercontinental de Bora Bora, ce qui était alors une première mondiale. Le même système a été installé à l’hôtel The Brando de Tetiaroa et sera également construit pour la climatisation du Centre hospitalier de Polynésie française. En revanche, en dépit de ce que déclare la représentante de spéciale à Paris, présentant la Polynésie française comme étant "devenue un véritable laboratoire en matière de recherche et de développement des énergies marines, dont certaines sont entrées dans une phase industrielle" , le système du SWAC n’a pas été conçu en Polynésie française, mais à Hawaii par la société américaine, Makai.
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