PAPEETE, le 28 mars 2014 – Adieu les cadavres de voitures ! La direction de l’Environnement a lancé ce vendredi 28 mars une grande opération de compactage des carcasses de voitures abandonnées. La dernière opération de ce genre datait de 2010, en conjonction avec la prime à la casse. Depuis, de nouvelles épaves se sont accumulées, au point qu’un décompte par les communes de Tahiti en a trouvé 1570 sur toute l’île, dont 240 rien qu’à Papeete. Un délai de 20 semaines est prévu pour mener l’opération sur l’île, en coopération avec les communes. C’est la SEP qui a remporté l’appel d’offre sur l’île, mais d’autres entreprises pourraient être retenues pour les autres îles. La campagne commence à Pirae, puis continuera sur Arue et Punaauia.
Geffry Salmon, le ministre du Tourisme, de l'Ecologie, de la Culture, et des Transports Aériens assure que l’objectif est de « faire en sorte de dépolluer le paysage et de faire en sorte que ces carcasses soient compactées et recyclées. Ma casquette touristique me laisse à penser que plus l’environnement sera sain et propre et plus les touristes apprécieront la destination, comme la population. » Pour lui, cette pollution vient du fait que le coût des réparations est parfois très élevé et du coup les vieilles voitures se dégradent. Il convient donc de convaincre la population de se débarrasser de ses épaves, en plus de débarrasser les vallées de ses cadavres automobiles abandonnés.
Le gouvernement a débloqué 80 millions de francs fcp pour prendre à sa charge le coût du traitement de ces carcasses sur la Polynésie. 27 millions serviront à débarrasser Tahiti de cette pollution, et le reste sera consacré à Moorea et aux îles sous le vent. Les autres archipels seront traités par la suite. L’opération devrait être renouvelé chaque année au moins à Tahiti.
Les particuliers qui auraient en leur possession ou dans la nature près de chez eux un tel squelette d’acier peuvent contacter leur mairie. C’est elle qui viendra récupérer la carcasse, elle les amènera sur des sites de dépollution où les huiles, les batteries, l’électronique et l’aluminium seront enlevés. Ce qui reste sera donc compacté puis envoyé en Nouvelle-Zélande par conteneurs pour être fondu et recyclé.
Le ministère en profite pour révéler être en train de préparer une politique sectorielle des déchets qui sera publiée dans les deux mois. Elle sera prolongée par la mise en place de procédures de traitement ou de valorisation des déchets les plus polluants, comme les équipements électriques et électroniques, les médicaments usagers ou les pneumatiques usagés.
Geffry Salmon, le ministre du Tourisme, de l'Ecologie, de la Culture, et des Transports Aériens assure que l’objectif est de « faire en sorte de dépolluer le paysage et de faire en sorte que ces carcasses soient compactées et recyclées. Ma casquette touristique me laisse à penser que plus l’environnement sera sain et propre et plus les touristes apprécieront la destination, comme la population. » Pour lui, cette pollution vient du fait que le coût des réparations est parfois très élevé et du coup les vieilles voitures se dégradent. Il convient donc de convaincre la population de se débarrasser de ses épaves, en plus de débarrasser les vallées de ses cadavres automobiles abandonnés.
Le gouvernement a débloqué 80 millions de francs fcp pour prendre à sa charge le coût du traitement de ces carcasses sur la Polynésie. 27 millions serviront à débarrasser Tahiti de cette pollution, et le reste sera consacré à Moorea et aux îles sous le vent. Les autres archipels seront traités par la suite. L’opération devrait être renouvelé chaque année au moins à Tahiti.
Les particuliers qui auraient en leur possession ou dans la nature près de chez eux un tel squelette d’acier peuvent contacter leur mairie. C’est elle qui viendra récupérer la carcasse, elle les amènera sur des sites de dépollution où les huiles, les batteries, l’électronique et l’aluminium seront enlevés. Ce qui reste sera donc compacté puis envoyé en Nouvelle-Zélande par conteneurs pour être fondu et recyclé.
Le ministère en profite pour révéler être en train de préparer une politique sectorielle des déchets qui sera publiée dans les deux mois. Elle sera prolongée par la mise en place de procédures de traitement ou de valorisation des déchets les plus polluants, comme les équipements électriques et électroniques, les médicaments usagers ou les pneumatiques usagés.
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