PIRAE, 28 mars 2014 - Edouard Fritch a une nouvelle fois interpellé l'Etat, ce vendredi lors de son allocution d'investiture à la mairie de Pirae, pour demander une résolution rapide des problèmes liés à l'application en Polynésie française du statut unique de la Fonction publique communale.
4200 agents, aujourd'hui considérés comme non titulaires (ANT), sont concernés par cette situation dans les 48 communes à travers le pays.
Le député de la première circonscription de Polynésie avait cosigné avec Jean-Paul Tuaiva un courrier à en-tête Assemblée Nationale, adressé jeudi 21 mars à Lionel Beffre, après avoir rencontré les agents communaux grévistes. Lettre dans laquelle les deux députés estimaient que "les responsabilités dans cette situation d’impasse est partagée et ancienne" et demandaient au haut-commissaire de consentir "à suspendre les effets de (ses) actes cristallisant la colère des grévistes".
Mais en tant que maire, Edouard Fritch intervient alors que Béatrice Vernaudon, maire sortante de Pirae, à ouvert une grande partie des postes communaux à la fonction publique communale. Les maires de Polynésie ont pourtant jusqu'au 31 juillet 2015 pour imposer le statut unique au sein de leur personnel. Le vilain travail est donc fait à Pirae.
"Il est impératif de parvenir, définitivement et complètement, à un apaisement des esprits sur le dossier du contentieux qui nourrit actuellement des tensions sur les textes d’application du statut de la fonction publique communale", a-t-il estimé ce vendredi à l'adresse du représentant de l'Etat en Polynésie, alors que Lionel Beffre, absent de la cérémonie d'investiture en raison de l'observation de son devoir de réserve, doit rencontrer les représentants des agents communaux ANT dès le 2 avril, à la recherche d'une solution au plan local. Mais c'est à Paris que cette problématique trouvera sa solution, à l'échelon parlementaire.
"je me réjouis que les suggestions exprimées par les députés aient pu être reprises par l’Etat et les grévistes, et qu’elles aient pu contribuer à la levée du mouvement revendicatif de ces derniers jours de la part des agents communaux", s'est cependant félicité Edouard Fritch avant de se positionner dans le débat : "Dans tous les cas, je suis de ceux qui sont attachés au respect des valeurs suivantes de la fonction publique : celle d’abord de donner aux agents concernés le libre choix de demeurer dans le registre de leur ancien statut ou non ; celle ensuite de donner aux agents, fonctionnaires ou non, le moyen d’avoir accès aux commissions paritaires, disciplinaires ou non, qui les concerne. En ce sens, la loi doit évoluer, si nécessaire".
4200 agents, aujourd'hui considérés comme non titulaires (ANT), sont concernés par cette situation dans les 48 communes à travers le pays.
Le député de la première circonscription de Polynésie avait cosigné avec Jean-Paul Tuaiva un courrier à en-tête Assemblée Nationale, adressé jeudi 21 mars à Lionel Beffre, après avoir rencontré les agents communaux grévistes. Lettre dans laquelle les deux députés estimaient que "les responsabilités dans cette situation d’impasse est partagée et ancienne" et demandaient au haut-commissaire de consentir "à suspendre les effets de (ses) actes cristallisant la colère des grévistes".
Mais en tant que maire, Edouard Fritch intervient alors que Béatrice Vernaudon, maire sortante de Pirae, à ouvert une grande partie des postes communaux à la fonction publique communale. Les maires de Polynésie ont pourtant jusqu'au 31 juillet 2015 pour imposer le statut unique au sein de leur personnel. Le vilain travail est donc fait à Pirae.
"Il est impératif de parvenir, définitivement et complètement, à un apaisement des esprits sur le dossier du contentieux qui nourrit actuellement des tensions sur les textes d’application du statut de la fonction publique communale", a-t-il estimé ce vendredi à l'adresse du représentant de l'Etat en Polynésie, alors que Lionel Beffre, absent de la cérémonie d'investiture en raison de l'observation de son devoir de réserve, doit rencontrer les représentants des agents communaux ANT dès le 2 avril, à la recherche d'une solution au plan local. Mais c'est à Paris que cette problématique trouvera sa solution, à l'échelon parlementaire.
"je me réjouis que les suggestions exprimées par les députés aient pu être reprises par l’Etat et les grévistes, et qu’elles aient pu contribuer à la levée du mouvement revendicatif de ces derniers jours de la part des agents communaux", s'est cependant félicité Edouard Fritch avant de se positionner dans le débat : "Dans tous les cas, je suis de ceux qui sont attachés au respect des valeurs suivantes de la fonction publique : celle d’abord de donner aux agents concernés le libre choix de demeurer dans le registre de leur ancien statut ou non ; celle ensuite de donner aux agents, fonctionnaires ou non, le moyen d’avoir accès aux commissions paritaires, disciplinaires ou non, qui les concerne. En ce sens, la loi doit évoluer, si nécessaire".
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti