PAPEETE, le 21 mars 2014 – Ce vendredi matin, la direction du port autonome a présenté ses nouveaux radars routiers pédagogiques. Le ministère de l’Equipement va s’inspirer de l’initiative pour le reste de Tahiti.
Le système ne distribue pas d’amendes automatiques mais propose aux automobilistes une information clairement visible sur leur vitesse pour leur permettre de se responsabiliser. Car c’est la prévention qui est au programme des 3 radars pédagogiques installés la semaine dernière à Motu Uta par le Port Autonome. Un quatrième va être mis en place rapidement une fois son alimentation électrique installée. Et en une semaine, une diminution des excès de vitesse a déjà été constatée sur les routes équipées.
Ces radars indiquent leur vitesse à tous les automobilistes qui passent à leur portée. Tant qu’elle est en dessous de 50 km/h, l’appareil affiche la vitesse en vert. Entre 50 et 70 km/h, la vitesse est affichée en orange avec le message « Prudence ralentir ». Au dessus de 70 km/h, le radar n’affiche plus que le message « DANGER » en rouge. La vitesse n’est pas affichée afin d’éviter les effets pervers observés ailleurs dans le monde, avec des jeunes qui viennent faire la course sur les tronçons de route équipés de radar afin de mesurer leurs excès de vitesse.
Le système ne distribue pas d’amendes automatiques mais propose aux automobilistes une information clairement visible sur leur vitesse pour leur permettre de se responsabiliser. Car c’est la prévention qui est au programme des 3 radars pédagogiques installés la semaine dernière à Motu Uta par le Port Autonome. Un quatrième va être mis en place rapidement une fois son alimentation électrique installée. Et en une semaine, une diminution des excès de vitesse a déjà été constatée sur les routes équipées.
Ces radars indiquent leur vitesse à tous les automobilistes qui passent à leur portée. Tant qu’elle est en dessous de 50 km/h, l’appareil affiche la vitesse en vert. Entre 50 et 70 km/h, la vitesse est affichée en orange avec le message « Prudence ralentir ». Au dessus de 70 km/h, le radar n’affiche plus que le message « DANGER » en rouge. La vitesse n’est pas affichée afin d’éviter les effets pervers observés ailleurs dans le monde, avec des jeunes qui viennent faire la course sur les tronçons de route équipés de radar afin de mesurer leurs excès de vitesse.
A l’origine de l’initiative se trouve Mario Banner-Martin, le directeur général du Port Autonome de Papeete. Il était excédé de voir les camions-poubelle des mairies rouler jusqu’à 85 km/h sur les deux grands axes de Motu Uta. Sans parler des camions de livraisons et des particuliers, qui ont l’accélérateur facile sur ces routes droites remises à neuf l’année dernière. L’installation de panneaux de limitation de vitesse à 50 km/h en 2012 n’a eu qu’un impact temporaire contre ces excès, et même des appels aux mairies concernées n’ont pas réglé la situation durablement.
Mario Banner-Martin a donc décidé d’investir les 3,8 millions de francs fcp nécessaires à l’installation de 4 radars pédagogiques. Ce coût inclut l’appel d’offre, les études préparatoires, l’achat du matériel et son installation. Avec l’entretien il estime le budget à environ 4 millions de francs fcp. « Ce n’est pas grand-chose pour préserver quelques vies. Pour l’instant il n’y a pas énormément d’accidents, mais si on ne fait rien ça va arriver » affirme le directeur général. Il a aussi pris contact avec la DSP pour effectuer des contrôles aléatoires sur Motu Uta, qui seront cette fois assortis d’amendes.
Mario Banner-Martin a donc décidé d’investir les 3,8 millions de francs fcp nécessaires à l’installation de 4 radars pédagogiques. Ce coût inclut l’appel d’offre, les études préparatoires, l’achat du matériel et son installation. Avec l’entretien il estime le budget à environ 4 millions de francs fcp. « Ce n’est pas grand-chose pour préserver quelques vies. Pour l’instant il n’y a pas énormément d’accidents, mais si on ne fait rien ça va arriver » affirme le directeur général. Il a aussi pris contact avec la DSP pour effectuer des contrôles aléatoires sur Motu Uta, qui seront cette fois assortis d’amendes.
Le ministre de l’Equipement, de l’Urbanisme et des Transports Terrestres et Maritimes, Albert Solia, était également présent à la conférence de presse du Port Autonome. Il a annoncé que le Pays était très intéressé par cette initiative, au point de s’en inspirer. Dans les trois à quatre mois qui viennent, le ministre espère qu’une dizaine de ces radars pédagogiques seront installés sur les routes de l’île de Tahiti. « Nous allons consulter la Direction des Transports Terrestres, la police, la gendarmerie et les associations afin de déterminer les endroits les plus appropriés pour les placer. Nous voulons les acquérir tout de suite pour les mettre en place rapidement. C’est à notre avis un nouveau pas vers la sécurité, qui forme un tout avec le nouveau code de la route. Les amendes seront importantes, 180 000 Fcfp pour ceux qui conduisent en regardant un écran et pour les excès de très grande vitesse, à 50 km/h au-dessus de la limite. »
Si les emplacements de ces futurs radars n'ont pas été décidés, la RDO, la RDC et la longue ligne droite de Papara sont de bons candidats. Albert Solias précise aussi que « les radars de sanction sont à l’étude, mais nous ne sommes pas les maîtres dans ce dossier. » L‘arrivée d’éventuels radars automatiques dans nos îles est en effet du ressort de l’Etat, qui est confronté à un coût et à des problèmes techniques importants.
Si les emplacements de ces futurs radars n'ont pas été décidés, la RDO, la RDC et la longue ligne droite de Papara sont de bons candidats. Albert Solias précise aussi que « les radars de sanction sont à l’étude, mais nous ne sommes pas les maîtres dans ce dossier. » L‘arrivée d’éventuels radars automatiques dans nos îles est en effet du ressort de l’Etat, qui est confronté à un coût et à des problèmes techniques importants.
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