PUNAAUIA, le 21 mars 2014. Depuis quelques semaines, et plus encore, depuis la campagne électorale, l’affluence des véhicules en provenance de Taravao – Papara – Paea s’est accrue. Jusque-là, le trafic se stabilisait aux alentours de 7h30. Vers cette heure-ci, les voitures pouvaient continuer de rouler malgré un « bouchon » habituel.
Mais, depuis quelques semaines, le nombre de véhicules circulant dans le sens Paea – Pape’ete a considérablement augmenté, on ne sait pour quelles raisons. D’autant plus que le seul évènement spécial à venir reste les élections municipales et qu’elles n’auront lieu que dimanche, pour le premier tour. Certaines hypothèses restent pour le moins déroutantes, voire même fantaisistes, traduisant toutefois un sentiment de ras-le-bol général. Celle de Terii de Papara, par exemple, lequel fait le trajet depuis une quinzaine d’années : « Je parie qu’il y en a qui sont payés exprès pour embêter ceux qui, comme moi, vont travailler sur la ville. Eh bien, si c’est ça, j’aimerai bien avoir un petit chèque, moi aussi ! ». Une pensée reprise de nombreuses fois par d’autres automobilistes intérrogées comme Joséphine de Punaauia : « Je crois effectivement qu’il y a des sociétés secrètes qui veulent déranger l’ordre établi, en énervant les automobilistes. »
La concentration la plus dense se situe au niveau du pont de la Punaruu jusqu’au chantier du futur tunnel, face à la mairie de Punaauia, soit un peu plus de deux kilomètres. Mais une distance qui peut être parcourue en 30, voire 45 minutes contre 5 petite minutes, habituellement « ce qui est devenu carrément trop insupportable ! Le Pays devrait faire quelque-chose. C’est bien beau de vouloir être au pouvoir, mais pendant ce temps, nous on perd du temps sur les routes Ouest et Est. » Mais la question pour le côte ouest, plus sérieuse celle-là, est : « mais, que fait le tāvana ? ». Pour un grand nombre de conducteurs, l’absence depuis quelques jours, de policier municipal au rond point de Taina, est la cause principale de ces embouteillages comme nous l'explique Ruben "Avant, même si'il y avait beaucoup de voitures, ça roulait quand même. Il n'y avait pas cette circulation de "tortue" !" mais depuis que le rond point n'est plus fermé entre 6h et 8h, c'est la galère !"
Joint à ce sujet, Rony Tumahai l’actuel maire de Punaauia a expliqué la situation : « En ce moment, nos agents municipaux sont en grève. Parmi eux, il y a des mūto’i (policiers) et c’est pour cela qu’il n’y a personne pour bloquer le rond point. » Ce dernier a tenu également à apporter un autre élément important et qui semble répondre le plus aux questions posées : « En fait, on ne pouvait pas continuellement fermer le rond point de Taina car les habitants de ces hauteurs seraient tout le temps obligés de faire un grand détour pour rentrer chez eux. Donc, vous voyez que je suis dans une situation délicate. Je dois satisfaire mes administrés et tenir compte de la circulation. Ce n’est pas évident. »
De plus, les échéances électorales approchants à grands pas, le maire sortant ne tient pas vraiment à incommoder les électeurs de cette zone. Il n’y a donc, pour l’heure, aucune solution si ce n’est que de s’armer de patience et de se lever plutôt pour pouvoir arriver à Pape’ete dans les temps. Avec près de 2500 véhicules horaires pour Mahina et presque le double sur Punaauia, le problème de la circulation sur les routes principales de l’île de Tahiti restera entier en attendant des prises de positions fermes de la part du Pays et des communes.
TP
Mais, depuis quelques semaines, le nombre de véhicules circulant dans le sens Paea – Pape’ete a considérablement augmenté, on ne sait pour quelles raisons. D’autant plus que le seul évènement spécial à venir reste les élections municipales et qu’elles n’auront lieu que dimanche, pour le premier tour. Certaines hypothèses restent pour le moins déroutantes, voire même fantaisistes, traduisant toutefois un sentiment de ras-le-bol général. Celle de Terii de Papara, par exemple, lequel fait le trajet depuis une quinzaine d’années : « Je parie qu’il y en a qui sont payés exprès pour embêter ceux qui, comme moi, vont travailler sur la ville. Eh bien, si c’est ça, j’aimerai bien avoir un petit chèque, moi aussi ! ». Une pensée reprise de nombreuses fois par d’autres automobilistes intérrogées comme Joséphine de Punaauia : « Je crois effectivement qu’il y a des sociétés secrètes qui veulent déranger l’ordre établi, en énervant les automobilistes. »
La concentration la plus dense se situe au niveau du pont de la Punaruu jusqu’au chantier du futur tunnel, face à la mairie de Punaauia, soit un peu plus de deux kilomètres. Mais une distance qui peut être parcourue en 30, voire 45 minutes contre 5 petite minutes, habituellement « ce qui est devenu carrément trop insupportable ! Le Pays devrait faire quelque-chose. C’est bien beau de vouloir être au pouvoir, mais pendant ce temps, nous on perd du temps sur les routes Ouest et Est. » Mais la question pour le côte ouest, plus sérieuse celle-là, est : « mais, que fait le tāvana ? ». Pour un grand nombre de conducteurs, l’absence depuis quelques jours, de policier municipal au rond point de Taina, est la cause principale de ces embouteillages comme nous l'explique Ruben "Avant, même si'il y avait beaucoup de voitures, ça roulait quand même. Il n'y avait pas cette circulation de "tortue" !" mais depuis que le rond point n'est plus fermé entre 6h et 8h, c'est la galère !"
Joint à ce sujet, Rony Tumahai l’actuel maire de Punaauia a expliqué la situation : « En ce moment, nos agents municipaux sont en grève. Parmi eux, il y a des mūto’i (policiers) et c’est pour cela qu’il n’y a personne pour bloquer le rond point. » Ce dernier a tenu également à apporter un autre élément important et qui semble répondre le plus aux questions posées : « En fait, on ne pouvait pas continuellement fermer le rond point de Taina car les habitants de ces hauteurs seraient tout le temps obligés de faire un grand détour pour rentrer chez eux. Donc, vous voyez que je suis dans une situation délicate. Je dois satisfaire mes administrés et tenir compte de la circulation. Ce n’est pas évident. »
De plus, les échéances électorales approchants à grands pas, le maire sortant ne tient pas vraiment à incommoder les électeurs de cette zone. Il n’y a donc, pour l’heure, aucune solution si ce n’est que de s’armer de patience et de se lever plutôt pour pouvoir arriver à Pape’ete dans les temps. Avec près de 2500 véhicules horaires pour Mahina et presque le double sur Punaauia, le problème de la circulation sur les routes principales de l’île de Tahiti restera entier en attendant des prises de positions fermes de la part du Pays et des communes.
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