PAPEETE, vendredi 21 mars 2014. Il en est à son 89e jour de rame, en solitaire, à travers l’océan Pacifique. L’aventurier russe Fedor Konyukhov, 62 ans, parti le 22 décembre du Chili et qui espère gagner l’Australie, en moins de 200 jours, d’ici le mois de juin 2014, à la force de ses bras, poursuit son périple. Il est en train actuellement de quitter la Polynésie française. En un peu plus d’un mois, il a parcouru les archipels polynésiens, du Nord au Sud passant d’abord au large de Fatu Hiva (aux Marquises), puis à travers les Tuamotu, en longeant, notamment Mataiva. Ce jeudi 20 mars, il était progressivement, en train de quitter la Polynésie française en frôlant l’atoll de Bellinghausen, à l’extrémité Est des Îles sous le Vent.
A bord de son embarcation, appelée Tourgoyak, Fedor Konyukhov n’aura vu la Polynésie française que depuis le large, sans jamais cesser de ramer (environ 11 heures par jour), apercevant à peine la côte de Fatu Hiva au mois de février dernier. Au cours du week-end dernier, le rameur solitaire a affronté, plus seul que jamais, les assauts de l’océan, en pleine tempête tropicale. Il note dans son journal de bord que l’on peut lire en ligne sur Internet, les performances de son embarcation qui a tenu les creux et les vents, sans broncher, avec des pointes à 35 nœuds. Dans ses messages, il admet avoir été trempé jusqu’aux os, même à l’intérieur de son embarcation, mais il a tenu le coup. Le lundi 17 mars, il indique qu’un petit avion de ligne a fait une rotation au-dessus de lui, avant de reprendre sa trajectoire vers Tahiti.
Relié au monde par son équipement satellite qui lui permet de disposer d’Internet et d’avoir quelques conversations avec son poste central de course par téléphone satellitaire, Fedor Konyukhov poursuit sans faiblir son périple à la rame. Dans le message qu’il a posté hier sur Internet, il s’inquiète toutefois de l’état de ses batteries qui se rechargent grâce au soleil. Or, depuis quelques jours, il navigue sans jamais l’apercevoir, car le ciel est recouvert d’une épaisse couche de nuages. De plus, au cours des trois derniers mois ses batteries ont subi des centaines de déchargement et de déchargement consécutifs. «Elles ne fonctionnent plus aussi bien qu’avant» a-til expliqué lors d’une conversation par téléphone satellite ce jeudi 20 mars. On espère pour lui que ce fil rouge, le seul qui le relie au monde va pouvoir se maintenir ne serait-ce que pour lui assurer une liaison technique ou en cas d’urgence. Avant de rejoindre l’Australie, il lui faudra certainement traverser les îles Cook, passer au large de Fidji et au nord de la Nouvelle Calédonie.
A bord de son embarcation, appelée Tourgoyak, Fedor Konyukhov n’aura vu la Polynésie française que depuis le large, sans jamais cesser de ramer (environ 11 heures par jour), apercevant à peine la côte de Fatu Hiva au mois de février dernier. Au cours du week-end dernier, le rameur solitaire a affronté, plus seul que jamais, les assauts de l’océan, en pleine tempête tropicale. Il note dans son journal de bord que l’on peut lire en ligne sur Internet, les performances de son embarcation qui a tenu les creux et les vents, sans broncher, avec des pointes à 35 nœuds. Dans ses messages, il admet avoir été trempé jusqu’aux os, même à l’intérieur de son embarcation, mais il a tenu le coup. Le lundi 17 mars, il indique qu’un petit avion de ligne a fait une rotation au-dessus de lui, avant de reprendre sa trajectoire vers Tahiti.
Relié au monde par son équipement satellite qui lui permet de disposer d’Internet et d’avoir quelques conversations avec son poste central de course par téléphone satellitaire, Fedor Konyukhov poursuit sans faiblir son périple à la rame. Dans le message qu’il a posté hier sur Internet, il s’inquiète toutefois de l’état de ses batteries qui se rechargent grâce au soleil. Or, depuis quelques jours, il navigue sans jamais l’apercevoir, car le ciel est recouvert d’une épaisse couche de nuages. De plus, au cours des trois derniers mois ses batteries ont subi des centaines de déchargement et de déchargement consécutifs. «Elles ne fonctionnent plus aussi bien qu’avant» a-til expliqué lors d’une conversation par téléphone satellite ce jeudi 20 mars. On espère pour lui que ce fil rouge, le seul qui le relie au monde va pouvoir se maintenir ne serait-ce que pour lui assurer une liaison technique ou en cas d’urgence. Avant de rejoindre l’Australie, il lui faudra certainement traverser les îles Cook, passer au large de Fidji et au nord de la Nouvelle Calédonie.
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