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L'Australie veut garder l'Union Jack sur son drapeau

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L'Australie veut garder l'Union Jack sur son drapeau
SYDNEY, 12 mars 2014 (AFP) - Contrairement à la Nouvelle-Zélande qui envisage de remplacer l'Union Jack ornant son drapeau par la flèche argentée des All Blacks, l'Australie tient à conserver son étendard national, témoin de son passé et de ses liens avec la couronne britannique, selon le gouvernement.

Les deux drapeaux sont quasiment identiques: tous deux frappés des couleurs du Royaume-Uni dans leur coin supérieur gauche, seules les étoiles sur fond bleu les distinguent par leur forme, leur nombre et leur couleur.

Mais tandis que la Nouvelle-Zélande prévoit un référendum sur l'adoption de la flèche argentée, emblème de sa célèbre équipe de rugby, les Australiens ne veulent entendre parler d'aucun changement, assure la ministre des Affaires étrangères Julie Bishop.

"Ce n'est pas un sujet qui intéresse beaucoup", a-t-elle déclaré à la radio BBC.

"Je pense que nous garderons le drapeau tel qu'il est (...). Beaucoup d'Australiens ont combattu et sont morts en portant ces couleurs, malheureusement", a-t-elle dit.

Les partisans de l'adoption d'un régime républicain en Australie soulèvent régulièrement la question du drapeau.

Mais les Australiens sont majoritairement attachés à la couronne et à la reine Elisabeth II, leur chef d'Etat, selon Mme Bishop.

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"Benchmarker", "implémenter", "process", le jargon s'incruste au travail

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PARIS, 12 mars 2014 (AFP) - "J'ai été briefé par mon N+1 et après avoir benchmarké notre business model, la DG veut identifier les synergies pour améliorer notre performance, donnez-moi votre feedback"... Si cette phrase vous paraît limpide, alors trop tard, le jargon de bureau s'est emparé de vous !

Pour les néophytes, ce mélange de franglais, d'acronymes abscons et de formules alambiquées est une torture pour les oreilles. Mais pour certains cadres, rien de plus banal.

Le sociologue Jean-François Amadieu estime que l'usage de ce vocabulaire a "tendance à s'accélérer". Il ne s'acquiert "pas tellement dans le système d'enseignement supérieur", dit-il, mais "très largement via une imitation entre firmes, ou via les colloques et les magazines économiques".

Un cadre dans un grand groupe de conseil se souvient aujourd'hui de sa surprise quand on lui a demandé à son arrivée s'il avait fait sa "to do"... Il s'agissait en fait d'une liste des priorités, sa "to do list".

Ingénieur des Ponts et chaussées de formation, il explique à l'AFP avoir appris sur le tas et utilise aujourd'hui sans hésiter des formules comme "j'ai un call" pour évoquer un rendez-vous téléphonique ou "être en closing" pour la phase finale de négociations.

"Il y a des mots difficiles à traduire, c'est plus facile dans ces cas-là", estime ce cadre, relevant que l'équivalent français officiel de "benchmarking", "parangonnage", n'est pas plus usuel.

Du coup, les salariés font des "briefings" après un "brainstorming" en respectant la "deadline" et sont "corporate".

"Quand il y a une traduction française possible, j'avoue que je trouve ça complètement ridicule", dit à l'AFP le linguiste Alain Rey.

Ce vocabulaire "qu'on prétend universel du management" composé de "français truffé d'anglais ou de très mauvais anglais mal maîtrisé ne garantit pas une justesse de la pensée", estime M. Rey.

Mais certains mots ou expressions, qui ne semblent pas d'origine anglophone, sont tout aussi teintés d'obscurantisme. C'est le cas de "différentiel", "mode projet", "implémenter", "impacter" ou encore "maximiser".

Dans le même genre, il y a aussi par exemple "systémique", "processus organisationnel" ou "objectif cible".

Claude Gruaz, linguiste, note que les mots en "er" ont la cote, car il s'agit de la terminaison la plus simple à conjuguer en français. Le verbe "résoudre", devient ainsi "solutionner", dit-il à titre d'exemple.

M. Rey y voit aussi une façon de "faire valoir celui ou celle qui les prononce alors qu'ils ne veulent pas dire grand chose de plus que le mot simple".

Comme en banlieue, lieu de forte créativité langagière, le reste de la population est "censé ne pas comprendre", note-t-il.

- 'Pour facturer plus cher' -

M. Amadieu souligne lui aussi que cette "novlangue" permet, "en étant pas forcément très bien compris, de donner une impression de technicité".

"C'est pour facturer plus cher !", plaisante auprès de l'AFP un consultant dans un grand groupe international.

Le sociologue relève au passage que "les politiques font de plus en plus la même chose" avec des concepts comme "compétitivité" ou le plus récent "responsabilité".

Les formules nouvelles ont d'ailleurs souvent un "aspect politique qui ne trompe pas beaucoup de monde". C'est le cas notamment du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui a remplacé le plus déprimant "plan social".

Certaines tendances frisent aussi le ridicule, note le sociologue.

Ainsi, "on ne recrute plus des gens mais des talents. Même sur l'émission (de télécrochet) The Voice, ce sont des talents. Ca ne veut rien dire!", lance-t-il avec le sourire.

Pour aider les jeunes salariés à s'y retrouver, un cadre a créé en 2011 un site dédié avec des définitions et même la prononciation phonétique de certains termes (jargondentreprise.over-blog.com).

On peut y lire une citation de Jean Jaurès: "Quand les hommes ne peuvent plus changer les choses, ils changent les mots"...

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USA: terrorisés par leur chat persan, ils demandent l'aide de la police

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USA: terrorisés par leur chat persan, ils demandent l'aide de la police
LOS ANGELES, 12 mars 2014 (AFP) - Un chat persan de 10 kilos a attaqué un bébé et "pris en otage" toute une famille américaine dans leur appartement, nécessitant l'intervention de la police, rapporte mardi la presse locale.

L'agressif animal s'en était pris à un bébé de sept mois, obligeant les parents de l'enfant à faire sortir le chat de la chambre. Mais le félin s'est énervé de plus belle derrière la porte, au point que son propriétaire, Lee Palmer, n'osait plus sortir de la pièce... et a appelé la police.

"Nous sommes coincés dans la chambre, il ne va pas nous laisser sortir", déclare M. Palmer à la policière de garde, selon l'enregistrement obtenu par le journal The Oregonian à Portland (Oregon, ouest).

"J'ai jeté le chat dehors (...) et il est très, très, très, très agressif", a-t-il poursuivi, avant de préciser que le félin de quatre ans, Lux, avait des antécédents.

"C'était déjà un chat violent. Il nous attaque, il est à la porte de notre chambre", ajoute M. Palmer, alors qu'on distingue des miaulements à l'arrière-plan. "Vous l'entendez?" demande-t-il à la policière.

"Ouais, ouais, je l'entends", répond l'officier calmement. La police est finalement intervenue et a maîtrisé l'animal avec un piège pour chiens.

"On se demande ce qu'on va faire", a déclaré M. Palmer après l'incident. "Mais il faut vraiment qu'on éloigne le chat du bébé et qu'on garde un oeil sur son comportement".

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CESC: Visite de courtoisie du directeur général de TNTV

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CESC: Visite de courtoisie du directeur général de TNTV
Dans le cadre d’une visite de courtoisie, le président du CESC Angelo Frebault a reçu le directeur général de TNTV Philippe Roussel mardi 11 mars 2014 en fin d’après-midi. Ce dernier est à la tête de la direction générale de la chaîne Tahiti Nui Télévision (TNTV) depuis le 1er octobre 2013.

Philippe Roussel possède une impressionnante expérience des médias. Il débute sa carrière journalistique à la Réunion à la rédaction de RFM de 1985 à 1991 en tant que journaliste avant d’être rédacteur en chef d’Antenne Réunion Télévision et RFM de 1991 à 1997. Il poursuit sa carrière à Paris au sein du groupe TF1 en tant que chef d’information LCI de 1997 à 1998. De 1988 à 2001 il est recruté en Belgique par le groupe RTL-TVI comme rédacteur en chef adjoint. En 2001, il retourne à la Réunion pour prendre la direction d’Antenne Réunion jusqu’en 2004, avant de s’envoler à nouveau pour la Belgique où il est nommé directeur des rédactions RTL Group et rédacteur en chef RTL-TVI de 2004 à 2008. D’août 2008 à septembre 2013, il est directeur général délégué aux médias et aux contenus d’Antenne réunion Groupe.

Le directeur général de la chaîne du Pays a souhaité rencontrer Angelo Frebault en sa qualité de président du conseil d’orientation de TNTV. Composé de 13 membres dont 5 représentants des institutions locales et 8 personnalités qualifiées, cet organe veille au respect du pluralisme de l’expression des courants de pensée et d’opinion, et à garantir le caractère social, culturel et éducatif des programmations de TNTV.

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10 chaînes du bouquet TNS avancent leur programmation d’une heure

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10 chaînes du bouquet TNS avancent leur programmation d’une heure
PAPEETE, le 12 mars 2014: A partir du 24 mars prochain, TNS avancera d’une heure la programmation de 10 chaînes de son bouquet afin de répondre aux attentes de ses abonnés et s’adapter au rythme de vie des polynésiens.
Les chaînes suivantes verront ainsi leur programmation avancée d’une heure en Polynésie française : Une bonne nouvelle qui répond à une attente formulée par la majorité des abonnés TNS lors des dernières études de satisfaction et qui leur permettra de profiter au mieux des programmes de soirée proposés par TNS (Par exemple, le film ou la série de la soirée sera diffusé à partir de 19h50 sur TF1 au lieu de 20h50)
Cette évolution aura lieu automatiquement dans la nuit du 23 au 24 mars, à partir de minuit.
Aucun réglage du décodeur ne sera nécessaire.
Les bandes annonces diffusées sur ces 10 chaînes ne pourront être modifiées et continueront donc d’afficher les anciens horaires.
Pour connaître les nouveaux horaires de leur programme, les abonnés pourront se fier au « bandeau zapping » accessible depuis le décodeur, aux grilles de programmes disponibles sur le site tns.pf ou auprès de leur magazine télé habituel.

10 chaînes du bouquet TNS avancent leur programmation d’une heure

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La CGPME veut dynamiser la vie nocturne de Papeete avec des bus de nuit

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La CGPME veut dynamiser la vie nocturne de Papeete avec des bus de nuit
ARUE, mercredi 12 mars 2014. Même si la prévention des accidents de la route est mise en avant dans le dossier de presse de présentation du projet de transport nocturne autour de l’agglomération de Papeete, qu’on ne s’y méprenne pas. La CGPME ne vise pas l’amélioration d’un problème de sécurité avec son projet de bus de nuit, «nous ce qu’on veut, c’est que ceux qui ont des activités professionnelles en soirée ou la nuit puissent continuer à en avoir» martèle Christophe Plée en mentionnant la chute vertigineuse du nombre de «dancings» à Papeete, avec seulement 7 établissements qui résistent aujourd’hui.

Si la CGPME cherche des partenaires pour son projet de transport nocturne (entre 18h et 6h) avec le Pays, l’Etat, la DPS, la gendarmerie, les assurances, voire même les importateurs d’alcool, les bus de nuit, de Papeete au col du Tahaara vers l’Est, ou jusqu’à l’hôtel Manava à Punaauia vers l’ouest, ont essentiellement pour vocation de remplir de clients les restaurants, cafés, cinémas, boîtes de nuit de Papeete. Des établissements, en telle perte de vitesse, que désormais, certains restaurants ne proposent des nocturnes que trois jours par semaine, les jeudi, vendredi et samedi. Autre avantage, selon le CGPME, ces bus de nuit pourraient redynamiser le centre-ville de cette capitale polynésienne qui n’est plus que le pâle reflet du «Papeete by night » festif d’il y a une vingtaine d’années. Or, «si l’on veut faire du tourisme, il va falloir changer les mentalités» poursuit Christophe Plée qui rappelle au passage, «il faudra aussi créer de l’animation en ville, nous on ne peut pas se mettre à la place des commerçants».

Pour autant, avec les taux d’alcoolémie autorisés aujourd’hui, de nombreuses personnes hésitent à sortir, prendre le volant et risquer une amende ou un accident. «Ce qui est puni par la loi ce n’est pas de boire, mais de conduire en ayant bu de l’alcool. Aujourd’hui avec à peine deux verres de vin, tu peux être en dehors des clous» argumente encore le président de la CGPME. La solution à ce problème ? Les bus de nuit, comme cela existe déjà dans de grandes villes de métropole à Paris, Lille, Lyon, Montpellier notamment, où, pour un trajet à 2 ou 2,50 euros (entre 240 et 300 Fcfp), la sortie des boîtes de nuit se fait en toute sécurité.

La sécurité sera garantie également à bord de ces bus de nuit, affirme Christophe Plée. «Ce ne seront pas des bus comme les autres. On souhaite que ces bus soient exemplaires en termes de sécurité. Si ce sont des bus normaux, on se loupe. Il faut un vrai cahier des charges avec des horaires fixes toutes les heures, peut-être des caméras de surveillance à l’intérieur ou des liaisons en direct avec la DSP ou la gendarmerie, un agent de sécurité embarqué. Il faut que ce soit un bus 4 étoiles». S’il se plait à rêver à la perfection de la qualité de service de ces lignes noctambules, Christophe Plée doit néanmoins admettre que le projet n’est pas figé. Pas même vraiment budgété non plus. «C’est le travail du Pays, ça», car le projet ne peut pas se réaliser sans l’appui (et le financement au moins partiel) des pouvoirs publics. «Si le gouvernement dit non, ce sera vite vu, il n’y aura pas de service de transport en commun de nuit».

Selon la CGPME, la direction des transports terrestres, rencontrée ce mardi, aurait eu une écoute de ce projet plus qu’attentive. «Nous, on chiffrera ce que le partenariat privé pourra apporter» poursuit Christophe Plée. Plus nombreux seront ces partenaires privés (réunis en association), moins chers seront les prix pratiqués par trajet. Les restaurateurs seraient prêts à participer au pot, les assureurs aussi, les propriétaires de boîtes de nuit également. L’avantage du projet des bus de nuit à Papeete, c’est que les deux lignes permettront de desservir les hôtels et offrir ainsi des navettes en nocturne aux touristes. L’idéal serait d’atteindre un ticket par trajet à 200 Fcfp maximum. Pour forcer un peu la main au Pays, la CGPME met en lumière ce projet et les taxes qui pèsent sur les alcools, des recettes «en milliards» qui tombent dans la poche du Pays (plus de 6 milliards de Fcfp en 2012), alors «qu’il y a peu d’actions publiques sur la prévention de l’alcoolémie».

Pour prendre connaissance du dossier complet de présentation de ce projet de bus de nuit, proposé par la CGPME, CLIQUER ICI

LE TRAJET IMAGINE DEPUIS LE GIE TAHITI TOURISME
La CGPME veut dynamiser la vie nocturne de Papeete avec des bus de nuit

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Teiva Manutahi : "Je fais mon job de politique : j'annonce !"

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Teiva Manutahi :
FAAA, 12 mars 2014 – "La justice fera son travail ; moi, je fais mon job de politique, j’annonce !" : enfoncé dans son canapé depuis son siège de campagne quartier Souky, Teiva Manutahi annonce le dépôt d’une plainte pour détournement de fonds publics contre Oscar Temaru. "Hier à 16 h 15", précise-t-il d'ailleurs en fin de matinée.

Le candidat Manutahi, une cinquantaine de photos à l’appui, dénonce l’utilisation par Oscar Temaru à des fins personnelles, d’employés et de matériels de Faa’a pour l’organisation du meeting Tavini Huira’atira, dans la soirée du 11 mars sur le parking Hotuarea, virage du flamboyant à l’entrée de la commune.

"Je me sens lésé en tant que candidat. A quand des policiers municipaux pour distribuer les tracts politiques ? (…). Des maires ont déjà été sanctionnés pour moins que ça en Polynésie", renchérit le meneur de la liste mauve Iaora Faa'a.

Dans un contexte électoral, à onze jours du premier tour des municipales et de la part du président de Porinetia Ora, candidat sur Faa’a, on subodorait déjà la manœuvre politique.

Démenti formel du parquet

Il ne s’agirait, selon toutes vraisemblances, que d’une opération "communication" faisant l'économie d'une procédure. Contacté à 14 heures, mardi, le parquet de Papeete a formellement démenti avoir été saisi à ce titre. "Vous savez, j’ai deux secrétaires qui travaillent pour moi et qui enregistrent toutes les plaintes déposées dans une base informatique : je peux vous assurer que ni aujourd’hui, ni hier, aucune plainte n’a été déposée contre M. Temaru à ce titre-là", affirme catégorique le Procureur de la République José Thorel.

De retour chez les plaignants, peut-on alors avoir une copie du document ? "Je ne l’ai pas", assure Teiva Manutahi. "Mais adressez-vous à mon avocat, Me François Quinquis".
Contacté à la mi journée, l’avocat nous garantissait que la plainte avait bien été déposée mais que "par principe" il ne communiquait jamais ce genre de documents. Rappelé après le démenti formel du parquet : "Vous m’appelez sur mon portable", s’emporte l’avocat, "j’ai la gentillesse de vous répondre alors ayez la courtoisie de ne pas mettre ma parole en doute : si je vous dis que la plainte a été déposée, c’est qu’elle l’a été, un point c’est tout !", affirme-t-il avant de raccrocher.

Dans cette histoire de prétendue plainte contre Oscar Temaru, si la justice n'est vraisemblablement pas saisie, le candidat Manutahi a indiscutablement bien fait son "job de politique" : il a annoncé. Quant à la plainte, pour l'instant c'est une Arlésienne.

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L’Envers du monde : un regard différent sur notre quotidien

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L’Envers du monde : un regard différent sur notre quotidien
PAPEETE, mercredi 12 mars 2014. Organisée par l’ISEPP, la 3e édition de l’Envers du Monde aura lieu cette année du 17 au 21 mars, dans l’amphithéâtre de l’institut, entrée libre et gratuite. Ce rendez-vous, inclassable dans son genre, propose chaque année la diffusion de films documentaires sur le principe : 5 thèmes, 5 documentaires, 5 débats. A la base de ce rendez-vous, deux passionnés de documentaires, tombés dans la marmite de cet autre regard sur le monde, via le Fifo. Chaque année, Pierre Ollivier et François Paul-Pont, concoctent avec précision un programme fait pour ouvrir le débat citoyen, à partir de documentaires de qualité. Pour cette édition 2014, L’Envers du monde sort –un peu- des grandes problématiques mondiales du gaspillage, de la surpêche ou des dérèglements climatiques, pour s’attaquer à l’envers du décor de notre quotidien, en gardant en fil rouge, que les thèmes abordés dans les documentaires font nécessairement écho à notre réalité polynésienne.

Les cinq thèmes 2014 de la programmation de l’Envers du monde, évoqueront ainsi les abeilles, l’aluminium, le sable, le riz et les investissements chinois à l’étranger. Les premières, de simples insectes, pollinisent les plantes et leur disparition définitive (et déjà en marche dans de nombreux pays du monde) serait fatale à l’humanité. Le second est un métal extrêmement présent dans notre quotidien sous forme de canettes de boissons ou de boîtes de conserve, mais il est aussi presque incontournable dans les déodorants, les dentifrices, les vaccins, les crèmes de beauté. Or, l’accumulation de particules d’aluminium dans notre corps serait nocive. Le riz est devenu une matière première cotée en bourse que certains manipulent à des fins politiques. Le sable est devenu un nouvel enjeu mondial, en raison des énormes besoins de construction des pays émergents, au point que des mafias se sont emparées, dans quelques pays, de cette matière première et que les plages du monde sont menacées. Enfin, le 5e thème abordé par l’Envers du monde, plus géopolitique, montre un reportage tourné en 2008 en Afrique sur l’arrivée des investisseurs chinois sur le continent noir : des dizaines de milliards de dollars affluent chaque année mais des responsables locaux craignent une nouvelle forme de colonisation.

Le principe de L'Envers du monde est de proposer la projection des films documentaires à partir de 18 heures, et d'ouvrir, à l'issue, un débat, le plus souvent contradictoire avec des personnes qui connaissent le thème. Ainsi le lundi 17 mars pour le film sur les abeilles seront présents Raiarii Crawford du syndicat des apiculteurs et Gilles Yau, patron d'Agritech ; le mardi 18 mars pour l'aluminium Benoît Allaire de la SEP et le médecin responsable de la pharmacie du CHPF; le mercredi 19 mars pour le sable, un responsable de Tahiti Agrégats ; le jeudi 20 mars la nutritionniste de la Direction de la santé du Pays viendra parler du riz ; pour le vendredi 21 mars et les investissements chinois à l'étranger, les organisateurs de L'Envers du monde se heurtent à une certaine frilosité des personnes contactées.

Pour découvrir le programme complet de cette édition 2014, lire ci-dessous et regarder les teaser des documentaires, ou CLIQUER ICI

Disparition des abeilles, la fin d'un mystère
http://www.tahiti-infos.com/video/)
Lundi 17 mars
Projection à 18 heures


réalisation : Natacha Calestrémé
Production : Monalisa Productions & Mandarava Productions

51 mn - 2008

Constat alarmant : depuis une vingtaine d'années, un mal mystérieux
frappe les abeilles, et, que ce soit en Europe, en Asie, en Australie ou
en Amérique du Nord, les abeilles meurent par millions... Les pertes
se chiffrent en millions. Les conséquences en sont désastreuses :
faute de pollinisation, les arbres ne produisent plus de fruits et tout
l'écosystème est menacé. Natacha Calestrémémène l'enquête sur ce
phénomène mystérieux dont l'enjeu est ni plus ni moins la survie
de toutes les espèces végétales et animales — l'homme compris.
Plusieurs pistes sont abordées par le documentaire et la piste
privilégiée est celle des pesticides. Les abeilles rapportent des pollens
contaminés dans les ruches. Pris séparément, les produits employés
sont en théorie inoffensifs pour les abeilles, mais combinés, les
insecticides et les fongicides utilisés pour protéger les cultures se
révèlent l'arme du crime idéale. On assiste alors, comme actuellement
en Polynésie française, à un dialogue de sourds entre apiculteurs et
agriculteurs. Les premiers dénoncent l'utilisation abusive d'armes de
destruction massive contre leurs précieuses abeilles. Les seconds
cherchent une issue économiquement viable à un problème qui les
touche directement. Car les agriculteurs sont eux aussi les victimes
de ce fléau. Sans abeilles, pas de pollinisation et donc pas de fruits ni
de légumes. Triste ironie pour l'humanité...

Planète alu
http://www.tahiti-infos.com/video/)
Mardi 18 mars
Projection à 18 heures


réalisation : Bert Ehgartner
Production : Langbein & Partner Media
89 mn - 2013

Sans que nous en ayons bien conscience, l’aluminium est omniprésent
dans notre quotidien. Ses différentes propriétés physiques– malléable,
léger, inoxydable – en font un métal fascinant, précieux notamment
dans les secteurs de l'architecture, de l’alimentation et de la cosmétique.
Son utilisation dans les emballages, en chimie alimentaire, dans les
produits de cosmétique et dans la pharmacopée pose de plus en plus
de problèmes. Officiellement, le discours reste très vague sur cette
question, même s’il est admis que sous « certaines conditions »
l’aluminium est connu pour être un neuro toxique. Dans ces conditions,
les quantités minimes que nous ingurgitons quotidiennement via en
particulier l’alimentation ou l’utilisation régulière de certains produits
(dentifrices et déodorants par exemple) ne devrait pas présenter a
priori de danger. Or des études scientifiques approfondies ont prouvé
que l’aluminium, ses composants, ses sels ou ses dérivés, favorisaient
l’apparition du cancer du sein, de diverses allergies, d’infections
auto-immunes, voire même de la maladie d’Alzheimer. Entre d’un côté
les industriels et les instances sanitaires officielles qui nous disent
qu’il n’y a aucun danger, et de l’autre côté des chercheurs scientifiques
reconnus qui veulent nous alerter sur les dangers de l’aluminium, ce
documentaire s’attache à creuser la question pour nous permettre de
nous faire une meilleure idée de la situation réelle.

Le sable, enquête sur une disparition
http://www.tahiti-infos.com/video/)
Mercredi 19 mars
Projection à 18 heures


réalisation : Denis Delestrac
Production : ARTE
74 mn - 2013

On le trouve un peu partout. Dans le béton, qui alimente, au rythme de
deux tonnes par an et par être humain, un boom immobilier ininterrompu.
Mais aussi dans les puces électroniques, le papier, le plastique, les
peintures, les détergents, les cosmétiques... Ce sable que nous aimons
fouler du pied ou laisser filer entre nos doigts s'est glissé à notre insu dans
tous les interstices de notre quotidien. L'industrie le consomme en
quantités croissantes, plus encore que le pétrole. Peut-être parce que,
contrairement à l'or noir, cette matière première perçue comme inépuisable
est restée à ce jour pratiquement gratuite. Alors que le sable des déserts
est impropre à la construction, les groupes du bâtiment ont longtemps
exploité les rivières et les carrières. Puis ils se sont tournés vers la mer,
provoquant ce qui est en train de devenir une véritable bombe écologique.
Car le sable joue un rôle essentiel dans la protection des côtes et l'équilibre
des écosystèmes marins. Les conséquences de cette surexploitation
apparaissent peu à peu au grand jour. Petit à petit, les appétits économiques
ont grignoté au moins 75 % des plages du monde, et englouti des îles
entières, en Indonésie et aux Maldives, tandis que Singapour ou Dubaï
ne cessaient d'étendre leur territoire en important, parfois frauduleusement,
du sable. Disparition des poissons, impact aggravé de l'érosion et des
tempêtes, bords de mer devenus lunaires : face aux timides régulations
adoptées pour tenter de limiter le pillage, la « ruée vers le sable» s'est en
réalité accélérée, sous l'égide de grandes entreprises multinationales et
de mafias locales. Ce documentaire est une révélation !

Main basse sur le riz
http://www.tahiti-infos.com/video/)
Jeudi 20 mars
Projection à 18 heures


réalisation : Jean Crépu et Jean-Pierre Boris
Production : Ladybirds Films & ARTE France
81 mn - 2009

Aucune activité économique ne nourrit autant de personnes et ne se
révèle aussi cruciale pour l’équilibre social de nombreux pays que la
culture du riz. Le riz nourrit près de la moitié de la population de la planète
et il conditionne la sécurité alimentaire mondiale. Cette céréale, qui
occupe 15 % des surfaces cultivables de la planète, a le pouvoir de
garantir la stabilité politique ou de renverser des gouvernements. Au
printemps 2008, le prix du riz est multiplié par six en quelques mois
provocant de violentes «révolte de la faim» dans un quarantaine de
pays. En écho à cette flambée des prix, ce documentaire aborde
l’enjeu alimentaire mondial en enquêtant auprès des grands acteurs
de la filière mondiale du riz. En reconstituant le puzzle du marché
international – entre la Thaïlande premier exportateur de riz, Genève
d’où opère le négoce et l’Afrique devenue le plus grand pôle d’importation
de riz pour nourrir sa population – le film décrypte les rouages
de ce marché et met en lumière ses dérives et ceux qui font main
basse sur le riz – spéculateurs irresponsables et États corrompus.
Enfin, il s’interroge sur l’efficacité des tentatives de politiques d’autosuffisance
et l’accaparement des terres agricoles (dit « landgrabbing »)
par les pays riches.
Alors, que s’est-il réellement passé au printemps 2008 ? Qui a provoqué
cette panique ? Qui en a bénéficié ? Quelles leçons ont été tirées et
quelles décisions ont été prises ? Ce documentaire d’investigation
nous fait pénétrer dans la très discrète filière mondiale du riz et permet
de mieux comprendre la complexité d’un marché dont les enjeux sont
considérables pour la sécurité alimentaire mondiale de demain.

Drapeau rouge sur continent noir
http://www.tahiti-infos.com/video/)
Vendredi 21 mars
Projection à 18 heures


réalisation : Fabrice Monod
Production : A7 Média, France 5 & RTBF
50 mn – 2012

En 2006, la Chine organise le premier sommet sur la coopération sinoafricaine.
48 chefs d'État sur les 53 que compte le continent noir acceptent
l'invitation. Le gouvernement de Pékin propose à l'ensemble des dirigeants
présents des investissements massifs contre des matières premières.
Pour vaincre les résistances éventuelles, les Chinois brandissent les
principes de non-ingérence et multiplient les marques de respect à
l'égard de leurs hôtes. L'alliance est scellée et le sommet s'achève
apparemment sur une réussite. La Chine a ainsi promis d'investir 20
milliards de dollars en trois ans et de faire passer le commerce bilatéral de
50 à 100 milliards de dollars avant 2010 ! Implantation ou exploitation,
la présence chinoise s'intensifie partout en Afrique (et aujourd’hui
dans le Pacifique). Comme, par exemple, en République démocratique
du Congo. Les compagnies pétrolières occidentales y sont bien implantées
et pas faciles à déloger. Alors, les entreprises chinoises, encouragées
par les tournées africaines de leur Premier ministre, occupent le terrain là
où elles le peuvent. Elles répondent et gagnent des centaines d'appels
d'offres : routes, barrages ou immeubles, réseaux d'eau, etc. Et il n'y
a pas que les grandes entreprises d'État chinoises qui s'installent en
Afrique... Pour Marcel Mounea, chef d'entreprise congolais, « l'Afrique
se dirige vers celui qui lui tend la main, et actuellement c'est la politique
de la Chine. [...] Je me dis qu'il faut qu'on fasse très attention. On a fait
des erreurs au départ avec les Occidentaux, on ne veut pas les refaire
avec la Chine ». À travers l'exemple du Congo, ce documentaire analyse
la conquête du continent africain par l'Empire du Milieu.

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Cyclone Lusi à Vanuatu : le bilan humain s’alourdit

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Cyclone Lusi à Vanuatu : le bilan humain s’alourdit
PORT-VILA, mercredi 12 mars 2014 (Flash d’Océanie) – Le bilan humain du passage du cyclone tropical « Lusi », qui a frappé en début de semaine le Nord de l’archipel de Vanuatu, s’st significativement alourdi mercredi, avec l’annonce de deux nouvelles victimes, portant ainsi le nombre de morts à trois.
La première victime connue était un pasteur anglican du nom d’Austin Hinge, tué net par la chute d’une branche d’arbre, non loin du village de Lavusi, au Nord de l’île de Pentecôte (Nord), lundi.
Mercredi, l’office régional des Nations-Unies pour la coordination des affaires humanitaires (UNOCHA), depuis son bureau de Suva (Fidji), dans son dernier point de la situation, faisait état de deux autres morts, une jeune garçon sur l’île d’Espiritu Santo et une femme âgée sur l’île de Mallicolo.
Par ailleurs, l’ONU estime que soit sous l’effet des vents violents, soit des inondations provoquées par les pluies torrentielles, au moins quarante mille personnes ont été touchées dans cette région, certaines ayant pu trouver refuge dans des centres communautaires, dans des bâtiments d’administration ou des maisons coutumières de réunion.
De nombreuses sources d’eau potable, dans les îles de cette région, ont aussi été contaminées par l’eau salée.

Au plan des dégâts matériels, dégâts les plus importants concerneraient des maisons d’habitations construites en matériaux traditionnels, mais aussi les cultures vivrières, faisant ainsi redouter une disette à moyen terme.
Dans la capitale Port-Vila, plus au Sud, les structures du marché municipal, situé juste en face du siège du gouvernement, se sont effondrées sous l’effet des vents violents.
Toutes les provinces touchées par Lusi, à Vanuatu, en particulier celles de la partie Nord de l’archipel, ont aussi souffert de dégâts significatifs aux cultures vivrières (taro, ignames, fruits).
Les services d’urgence et de gestion des catastrophes naturelles (National Disaster Management Office, NDMO) tentaient toujours d’établir un contact direct avec plusieurs communautés, en particulier dans les îles de l’extrême Nord de l’archipel (groupe des Banks/Torrès), note l’office onusien.
La Croix Rouge locale est aussi mobilisée, en attendant le déploiement d’éventuels secours venus de l’extérieur.
Toutefois, le gouvernement de Vanuatu n’a pas encore fait de demande en ce sens.

Lusi poursuivait mercredi soir sa trajectoire, modifiée ces dernières heures pour prendre un cap résolument Sud-sud en s’éloignant progressivement de Vanuatu et en rassurant les îles Fidji voisines, qui semblaient un temps directement menacées.
Des avis de forte houle et de vents forts demeuraient néanmoins en place.
Par contre, en Nouvelle-Zélande, les autorités ont maintenu et renforcé leur dispositif de vigilance et d’information aux populations, face au risque d’un impact de Lusi, en fin de semaine, sur l’île du Nord.

Selon le centre d’alerte aux cyclones (Joint Typhoon Warning Centre, JTWC) de Pearl Harbour (marine américaine), toutefois, les prévisions pour les prochains jours font état d’un gain de puissance significatif et non encore réalisé au cours des douze prochaines heures, avec des vents de 140 kilomètres heures au centre et des rafales à 170.
Après quoi, Lusi devrait progressivement perdre en puissance, entrer dans sa phase « extratropicale » à partir de jeudi et se dissiper en fin de semaine, selon les mêmes sources.
Le ministère néo-zélandais de la défense civile et de la gestion des urgences a rappelé aux populations concernées les consignes de sécurité, en prévision de fortes perturbations (notamment des vents violents, des fortes pluies et des risques d’inondations dans les zones côtières) samedi et dimanche prochains.

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Dégâts de Lusi à Vanuatu : La carte établie par l’office régional des Nations-Unies pour la coordination des affaires humanitaires (UNOCHA)
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Cyclone Lusi à Vanuatu : le bilan humain s’alourdit

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Le prochain chef de la police fidjienne viendrait d’Afrique du Sud

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Le prochain chef de la police fidjienne viendrait d’Afrique du Sud
SUVA, mercredi 12 mars 2014 (Flash d’Océanie) – La demi-annonce du Premier ministre fidjien, Franck Bainimarama, concernant la prochaine nomination d’un nouveau chef de la police, suscite ces derniers jours un torrent de spéculations concernant l’identité de celui qui aurait d’ores et déjà été sélectionné.
Le désormais ex-Contre-amiral, qui conserve toutefois la direction du gouvernement issu de son putsch jusqu’aux élections annoncées pour septembre 2014, s’est exprimé en début de semaine à l’occasion d’une série de questions-réponses ouverte aux appels d’auditeurs, sur les ondes de la radio nationale publique FBC (Fiji Broadcasting Corporation).
Au détour d’un phrase, l’homme fort de Suva a lâché, en guise d’information lapidaire, que le prochain chef des forces de l’ordre ne serait non seulement pas un citoyen de l’archipel (cas de figure qui s’est présenté pour la dernière fois jusqu’au coup d’État de décembre 2006, lorsque c’était l’Australien Andrew Hughes qui dirigeait la police et a ensuite été contraint de quitter Fidji), mais aurait aussi précédemment exercé les fonctions de chef de la police sud-africaine, sous la Présidence de Nelson Mandela.
Une seule personne semble correspondre à ce profil : le Général George Fivaz, nommé par Nelson Mandela le 29 janvier 1995, a occupé ces fonctions.
Après son départ de la tête de la police sud-africaine, en janvier 2000, il a créé sa société spécialisée dans le renseignement.
L’intéressé, choisi parmi 16 candidats et une « shortlist » de trois locaux et un étranger, serait en phase de discussions finales avec le panel de sélection fidjien et ne se serait pas encore prononcé sur l’offre qui semble lui avoir d’ores et déjà été faite début mars 2014.

Le panel de sélection de la Commission des Postes Constitutionnels vise à trouver un remplaçant « innovant » au général de brigade Iowane Naivalurua, qui a dirigé les forces de l’ordre fidjiennes au cours de ces dernières années, en insistant à plusieurs reprises sur la nécessité de réformer ce corps de métier, qu’il jugeait trop mou et parfois corrompu.
Selon la procédure, ce panel recommande un nom au Premier ministre, qui le transmet ensuite pour approbation au Président de la République.

De l’armée à la diplomatie

Le général de brigade Iowane Naivalurua, pour sa part, a entamé une nouvelle carrière dans la diplomatie : il a été nommé fin janvier 2014 ambassadeur, sans affectation pour le moment, a confirmé Ratu Inoke Kubuabola, ministre fidjien des affaires étrangères.
Il pourrait néanmoins mettre à profit son expérience militaire dans un poste diplomatique auprès du dispositif global de maintien de la paix des Nations-Unies.
Sa nomination en tant que diplomate intervenait alors sur fond de succession de M. Bainimarama, qui a passé la main début mars 2014 à la tête des forces armées fidjiennes.
Le prédécesseur du Général Naivalurua, le Contre-amiral Esala Teleni, a suivi le même chemin après son départ de la tête des forces de l’ordre : il occupe désormais l’important poste d’ambassadeur à Pékin.

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Aberahama Fariki, maire de Tematangi, candidat et inéligible

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Aberahama Fariki, maire de Tematangi, candidat et inéligible
PAPEETE, 13 mars 2014 (AFP) - Un maire polynésien présente la particularité d'être à la fois candidat et inéligible, après avoir été privé de ses droits civiques par une condamnation en justice postérieure à la validation des listes municipales.

Aberahama Fariki, maire de Tematangi, brigue un nouveau mandat dans ce petit atoll des Tuamotu, en Polynésie française, mais il a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Papeete à 30 mois de prison ferme et à cinq ans d'inéligibilité, a révélé mercredi le quotidien La Dépêche de Tahiti.

M. Fariki est candidat à sa propre succession et la population pourra voter pour lui, car il a été condamné après la validation des listes.

Mais s'il était réélu, les habitants de Temantangi devraient retourner aux urnes quelques semaines plus tard, car il est privé de ses droits civiques pour cinq ans.

M. Fariki a été condamné pour avoir roué de coups son demi-frère, devenu infirme à 49%, en mars 2012. Malgré la paralysie de sa victime, le maire, seul détenteur d'une ligne téléphonique sur l'atoll, avait mis plusieurs jours à prévenir les secours, puis prétendu que son demi-frère était tombé d'un cocotier.

Il avait été auparavant condamné pour violences conjugales en 2009.

Plus de 4.000 candidats se présentent dans les 48 communes de Polynésie française, réparties sur une surperficie grande comme l'Europe, dans le sud de l'océan Pacifique.

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N-Calédonie/corps électoral: mission de l'ONU sur fond de polémique

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N-Calédonie/corps électoral: mission de l'ONU sur fond de polémique
NOUMÉA, 13 mars 2014 (AFP) - Une délégation du comité de décolonisation de l'ONU est en visite jusque samedi en Nouvelle-Calédonie à la satisfaction des indépendantistes tandis que ce déplacement est qualifié de "pantalonnade" par les loyalistes.

Arrivée lundi et emmenée par Amadu Koroma (Sierra Leone), vice-président du comité de décolonisation des Nations unies, dit comité des 24, cette mission de "visite" compte des diplomates et des experts, originaires d'Equateur, de Papouasie-Nouvelle-Guinée ou encore de Fidji.

Venue avec l'accord de la France, elle a été sollicitée par les indépendantistes, qui contestent la mise en oeuvre des restrictions au corps électoral, en vue des élections provinciales du 11 mai.

Ce sujet hautement sensible a ravivé les tensions avec les non-indépendantistes.

Les élections de mai ouvrent le dernier mandat de l'accord de Nouméa, qui organise la décolonisation de l'archipel, avant un référendum d'auto-détermination entre 2014 et 2018. La Nouvelle-Calédonie a été réinscrite en 1986 sur la liste des pays à décoloniser de l'ONU, destinataire chaque année d'un rapport sur les avancées de la décolonisation.

La visite des missionnaires du comité des 24 intervient alors que se réunissent actuellement dans les mairies les commissions administratives spéciales (CAS), présidées par un magistrat, qui révisent les listes électorales.

Soulignant qu'il s'agit d'une mission de "visite" et non de "surveillance ou de contrôle", le haut-commissariat de la République a précisé qu'aucun missionnaire n'assisterait à des commissions.

"Notre mission est une mission de paix", a déclaré Amadu Koroma, qui ne s'est pas jusqu'alors exprimé devant la presse.

Avec sa délégation, il a été reçu par les parlementaires calédoniens, au Sénat coutumier et à l'université. Ils s'entretiennent jeudi avec le bureau politique du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste) puis se rendront dans les provinces nord et îles.

"Il est tout à fait normal que l'ONU joue son rôle", a déclaré Roch Wamytan, président indépendantiste du Congrès.

Les partis de la droite non-indépendantiste, qui ont rencontré les missionnaires, ont unanimement condamné ce déplacement.

Le député (UDI) Philippe Gomes l'a qualifié de "pantalonnade, tandis que Jean-Claude Briault (R-UMP), membre du gouvernement, l'a jugé "inopportun".

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L'exposition "Kanak, l'art est une parole" ouvre ses portes samedi à Nouméa

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L'exposition
NOUMÉA, 13 mars 2014 (AFP) - L'exposition "Kanak, l'art est une parole", présentée d'octobre à janvier au Musée du Quai Branly à Paris, investit à partir de samedi et jusqu'au 15 juin les salles du Centre culturel Tjibaou à Nouméa.

Sur les 360 objets exceptionnels présentés à Paris, seuls 160 ont fait le voyage jusqu'à Nouméa, où ils ont été distribués dans trois salles du Centre Tjibaou sur 700 mètres carrés.

"Les objets viennent se ressourcer sur leur terre", a déclaré Henri Gama, coordinateur général.

Puisés dans les collections des grands musées européens et de Nouvelle-Calédonie et dans des collections privées, tous ces objets sont le fruit de vingt ans d'inventaire du patrimoine kanak dispersé à travers le monde.

L'exposition rend hommage à l'impressionnante production artistique de ce petit peuple d'Océanie de tradition orale dont les objets ne prennent sens que portés par une parole.

"Aucun de ces objets ne fonctionne en dehors d'un discours ou d'une parole", a déclaré à l'AFP Roger Boulay, ethnologue et l'un des deux commissaires de l'exposition.

Haches-ostensoirs à lame de jade, objets de prestige et d'échange entre grandes chefferies, sculptures monumentales liées à la case (flèches faîtières de plusieurs mètres de haut, chambranles sculptés, etc.), masques, coiffes, colliers, casse-tête phallique témoignent de la variété des expression.

Construit autour de la thématique "du visage et des reflets", l'évènement relate par des dessins, des sculptures ou des affiches le regard porté par les Européens sur le monde kanak, après la prise de possession française en 1853.

Une salle est entièrement consacrée à Ataï, chef kanak meneur en 1878 d'une rebellion historique contre les spoliations foncières de l'administration coloniale.

Au moulage post-mortem de la tête de ce guerrier, tué par des supplétifs kanaks puis décapité, et au casse-tête lui ayant appartenu font écho des tee-shirts, des casquettes ou des sacs à dos à son effigie, aujourd'hui prisés par les jeunes indépendantistes.

"La culture kanak existe, elle est vivante. Cette exposition explique comment les objets s'inscrivent dans l'histoire du pays", a indiqué Roger Boulay, soulignant que des oeuvres d'artistes contemporains figurent dans l'exposition.

A l'appui de cette exposition, un documentaire intitulé "Le souffle des ancêtres" est présenté cette semaine au Centre culturel Tjibaou.

Dernier des grands travaux de François Mitterrand, inauguré en 1998, ce centre aux lignes futuristes porte le nom du leader charismatique des indépendantistes kanaks, assassiné en 1989, Jean-Marie Tjibaou.

cw/dpn

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Un homme se rend à la clinique avec une balle dans la tête, après avoir tenté de se suicider

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Un homme se rend à la clinique avec une balle dans la tête, après avoir tenté de se suicider
LILLE, 12 mars 2014 (AFP) - Un homme qui a tenté de se suicider mercredi d'une balle dans la tête, a survécu et appelé les pompiers avant de se rendre par ses propres moyens dans une clinique du Pas-de-Calais, a-t-on appris auprès des secours.

L'homme, âgé de 47 ans, a contacté les pompiers vers midi depuis son domicile de Capelle-lès-Hesdin et leur a indiqué qu'il s'était tiré une balle sous le menton et perdait du sang, ont indiqué les secours.

Les pompiers se sont rendus à l'adresse indiquée, où ils n'ont trouvé personne. L'homme s'était rendu entre temps "tout seul avec sa voiture" à la clinique d'Hesdin.

La balle que l'homme a tirée est semble-t-il resté bloquée dans ses sinus, a-t-on appris de même source.

Le Samu a décidé d'appeler l'hélicoptère pour transférer l'homme à l'hôpital d'Amiens. "Il était vivant, il était conscient", ont indiqué les secours.

Le pronostic vital de cet homme n'était pas connu mercredi soir et l'hôpital n'était pas joignable dans l'immédiat.

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde: week-end du Samedi 15 au lundi 17 mars 2014

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Pharmacies de garde: Du Samedi 15mars et Dimanche 16 mars 2014

Papeete : Pharmacie du port, angle Gauguin/Pomare. Tél: 42 00 69 - Ouvert le samedi de 8h00 à 19h00 - Dimanche de 8h00 à 12h00 / 15h00 à 19h00

Faa'a : Pharmacie Tautiare, pk 2c/mont Auae. Tél: 80 04 25 - Ouvert le samedi de 7h30 à 12h00 / 14h00 à 18h00 - Dimanche de 8h00 à 11h00

En cas de réelle urgence établie par un médecin (ordonnance) veuillez appeler la DSP au 470 147

Médecins de garde : www.ordre-medecins-polynesie.com/accueil/
Tour de garde officiel des médecins du Samedi 15 Mars 2014 à partir de 12h30 au Lundi 17 Mars 2014 à 06h00

Iles Du Vent

Secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr FREZALS Régis Tél. 41 01 01 - 41 91 95 - 77 12 15

Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr JACQUEMIN Agnès Tél. 42 89 20

Commune de Paea : Dr COVIC Eric Tél. 53,27,52

Commune de Papara : Dr NEGUI Gilles Tél. 57,40,90

Secteur Taravao et presqu’île : Dr RICHARD Ronan Tél. 57,77,18

Secteur de MOOREA : Dr PERCHOC Yann Tél. 56,47,47 - 56,48,48

Iles Sous Le Vent

Ile de Bora-Bora : Dr ROUSSANALY Azad Tél. 67,77,95 - 78,27,80

Ile de Huahine : Dr TROUCHE Heimana Tél. 68,70,70

Ile de Raiatea : Dr DAMERY BEYLIER Isabelle Tél. 66,49,66

Ile de Tahaa : Dr DANA Raphaël Tél. 65.65,67 - 76,12,76

CLINIQUES DE PAPEETE

- Cardella : Tél. 46.01. 00 (à partir de 12h00)
- Paofai : Tél. 46.18.18 poste 4114 (à partir de 13h00)

SOS MEDECINS : 7/7 jours et 24/24heures Tél. 42.34.56

Vétérinaire de garde: Du Dimanche 16 mars 2014
Clinique vétérinaire de Fariipiti (Papeete). Tél: 50 65 65

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Arue : un spectaculaire accident entre quatre voitures et un camion

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Arue : un spectaculaire accident  entre quatre voitures et un camion
ARUE, jeudi 13 mars 2014. Un accident impliquant au moins quatre véhicules légers et un camion s'est produit ce jeudi matin à hauteur de la mairie d'Arue et l'intervention sur place des secours s'est achevée vers 10h30. Le bilan de cet accident provoquant de multiples sur-accidents est de deux blessés qui ont été évacués vers l'hôpital du Taaone.

Selon les toutes premières constatations, il semble qu'une voiture sortant d'une servitude et s'engageant sur la route principale n'ait pas respecté la priorité et aurait heurté un véhicule circulant sur la deux fois deux voies. Immédiatement après ce premier choc une seconde voiture est venue emboutir les deux premiers véhicules accidentés, puis une troisième encore. Et au final, c'est un camion qui n'a pas su s'arrêter sur ce carambolage déjà conséquent, et est venu percuter les quatre voitures déjà accidentées.

Sur place la circulation automobile a rapidement tourné au cauchemar pour tous les autres automobilistes piégés à l'arrière de l'accident. La brigade de gendarmerie d'Arue a dû appeler en renfort la brigade motorisée pour réguler ce qui pouvait l'être et organiser un peu la situation sur place. Vers 10h30, les blessés (sans pronostic vital engagé) ont été conduits vers le CHPF et les secours et les gendarmes ont pu quitter les lieux.

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Inscription dans les Ecoles de Faa'a pour la rentrée 2014/2015

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Inscription dans les Ecoles de Faa'a pour la rentrée 2014/2015
Ouverture des inscriptions dans nos écoles de Faa'a pour la prochaine rentrée scolaire 2014/2015

Toutes les directions des écoles de Faa'a informent que les pré-inscriptions sont ouvertes depuis ce lundi 10 mars.

Aussi, les parents sont invités à inscrire leurs enfants dès que possible, munis des pièces suivantes :
-2 ou 4 photos d’identité ;
-certificat de radiation de l’ancienne école ;
-certificat de résidence délivré par la Mairie ;
-acte de naissance de l’enfant (ou livret de famille) ;
-numéro de DN de l’enfant, délivré par la CPS (carte verte) ;
-fiche d’inscription à la cantine.

De plus, les parents d’élèves peuvent procéder à la demande ou au renouvellement de la bourse de cantine auprès de Heimata AVAEMAI du service Social aux horaires d’ouvertures : Lundi à Jeudi 07h30 à 15h30 et le Vendredi de 07h30 à 14h30.

Pour toutes informations supplémentaires, vous pouvez prendre contact auprès des chefs d’établissements respectifs et/ou à la Mairie au 800 960.

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Festival du ‘uru 2014 : le maioré dans…tous ses états

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Festival du ‘uru 2014 : le maioré dans…tous ses états
Le ministre de la culture, Geffrey Salmon et Martin Coeroli, l’organisateur du festival du ‘uru ont inauguré les festivités dédiées au ‘uru qui se poursuivront jusqu’à samedi au jardin de la Maison de la Culture. Un évènement qui permet de valoriser ce fruit dans son entièreté. Il existe 120 variétés à travers les pays tropicaux.

Ce sont les pahu marquisiens qui ont inauguré le second festival du ‘uru. Les personnalités du Pays ont tout d’abord pris place sous le grand chapiteau pour écouter l’organisateur de l’évènement, Martin Coeroli, suivi du ministre de la culture, Geffrey Salmon. Dans leurs discours, tous deux n’ont pas manqué de rappeler l’importance du ‘uru dans la culture et l’histoire de la Polynésie. L’occasion surtout de présenter tout son univers : les différentes variétés, ses qualités nutritives, ses utilisations culinaires d’hier d’aujourd’hui et de demain, mais aussi pharmaceutiques ou artisanales, son histoire, ses légendes.

Après les mots, une petite visite s’est imposée dans les sept stands présentant le fruit dans tous ses aspects. Le Service du Patrimoine Archivistique et Audiovisuel polynésien avait préparé différents métrages réalisés dans les archipels. La part belle a cependant été faite aux préparations culinaires. Des goûts et styles divers. Un véritable voyage entre les frites du fenua et les pâtes d’amendes préparées par le lycée hôtelier d’Outumaoro, les nombreux curieux se sont laissés guider par leurs papilles.

Chaque stand a proposé une dégustation de ses spécialités. Les producteurs et transformateurs ont répondu également à l’appel et ont amené avec eux différentes variétés de fruits à pain, et des plants. Puis, l’association des éditeurs de Polynésie a assuré toute la partie littéraire sur ce fruit. Le thème de ce festival est « Le ‘uru dans tous ses états – Te ‘uru ‘e tō na raura’a. »

Mais le stand qui sort du lot est bien celui du CJA (Centre des Jeunes Adolescents) de Vaira’o. Un des élèves nous présentait un séchoir à ‘uru. Une machine qui est utilisée dans la fabrication de farine. « Pour faire cette farine, il faut une certaine catégorie de maioré. Elle permet d’y placer vingt fruits découpés et dont on a enlevé les graines. » L’engin semble, en effet, simple d’utilisation. Elle se présente comme un large barbecue moderne, avec des grillages sur les deux débordements surélevés. Ces derniers se destinent à recevoir les morceaux de ‘uru qui sècheront pendant quelques jours. « Ensuite, il faut compter entre 3 jours et trois mois pour obtenir la farine définitive. » Cette même farine est utilisée quelques mètres plus loin par les cuisiniers et autres spécialistes culinaires présents à ce festival.

Les stands seront animés durant ces trois jours de fêtes. D’autres dégustations et projections de mini films seront proposées également. Le petit village sera ouvert de 8h à 17h, en journée continue. A midi, des repas à base de ‘uru seront spécialement préparés par une spécialiste de la cuisine marquisienne, Mado, au snack du grand théâtre de la Maison de la Culture.

Enfin, on ne peut évoquer le ‘uru sans sa place dans la culture mā’ohi. La tradition orale a popularisé les louanges de ce fruit à travers ce pata’upata’u (récitation rythmée de textes anciens) :« E e e, mā’a maita’i te ‘uru, e tunu 'ia 'ama, pahi te pa’a, ta’iri’iri e, 'ia uaua 'e 'iriti te hune, 'e ’ai te 'ī’o !” qui se traduit par “E, e, e, le fruit à pain est un bon aliment, cuit à point, pelé, tapoté, ramolli, trognon retiré, on en mange la pulpe. ». Cette cantilène, connue depuis de nombreuses générations par les enfants polynésiens, fait d’ailleurs partie du programme des classes de maternelles. Dernier détail qui mérite d’être cité, il existe 120 variétés dans le monde. Tāmā’a maita’i.

TP





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Ouverture d’un point d’accueil MGEN à la CPS

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Ouverture d’un point d’accueil MGEN à la CPS
A compter du 13 mars 2014, les assurés de la MGEN (Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale) pourront bénéficier d’un point d’accueil de leur mutuelle situé à l'entrée de l'enceinte de la CPS.

La convention de partenariat signée entre la CPS et la MGEN en février 2013 permet aujourd’hui une amélioration du service rendu aux 11 000 mutualistes résidents en Polynésie française.

Un agent en relation directe avec la Section Extra Métropolitaine de la MGEN recevra les assurés du lundi au jeudi de 07h30 à 15h30 et de vendredi de 07h30 à 14h30. Il assurera l’accueil et l’information ainsi que la centralisation des documents des bénéficiaires.


Photos: DSC_1294 : Le Président du CARGS de la CPS : Mr Luc TAPETA, Vice Président délégué au Pacifique Sud : Mr ROUSSEAU,Le Directeur de la CPS : Mr Régis CHANG, Représentante de la MGEN en Polynésie et secrétaire générale du STIP : Mme Diana Yieng KOW



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ATN forme son personnel aux rudiments du Chinois

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ATN forme son personnel aux rudiments du Chinois
PUNAAUIA, 13 mars 2014 – Air Tahiti Nui forme son personnel naviguant commercial aux bases du Mandarin et de la culture chinoise dans un contexte où la compagnie aérienne fonde beaucoup d’espoirs sur le développement de la ligne Shanghai-Tahiti, via Tokyo.

La compagnie aérienne et l’Institut Confucius ont signé en début de matinée à l’Université une convention pour la formation d’une partie du personnel navigant commercial (PNC) aux rudiments du Chinois. Soixante PNC se prêtent volontairement à l’initiative. Le module pédagogique est échelonné sur trois mois, composé de 40 heures pour l’apprentissage d’une centaine de "phrases spécifiques" en Mandarin et de 24 heures pour un enseignement basique de civilisation. De quoi accueillir avec égard et distinction la clientèle chinoise, sur laquelle ATN fonde de gros espoirs.

Deux sessions sont programmées, l’une ayant démarré la semaine dernière se déroule jusqu’en mai ; l’autre sera dispensée de septembre à novembre prochains.

Une formation qu’Eric Conte, le président de l’Université de Polynésie française estime "dans le droit fil des missions que nous avons envisagées pour l’institut Confucius : l’enseignement aux étudiants du Mandarin et de la culture chinoise ; l’ouverture vers l’extérieur, à l’attention d’un public curieux et en direction des entreprises qui souhaitent se préparer au développement des relations avec la Chine".

Second souffle

Pour la compagnie au Tiare, cette initiation au Mandarin est présentée comme une marque commerciale de respect dans un contexte où ATN mise sur un accroissement du nombre de visiteurs en provenance de l’empire du milieu.

Le partage de code convenu dernièrement avec Korean Airlines ; une campagne de promotion de la destination Tahiti sur le marché asiatique ; la convention de partenariats entre la Polynésie et diverses entreprises chinoises, comme celle signée dernièrement avec la Tian Rui international investment pour l’aménagement d’une ferme aquacole sur l’atoll de Makemo : la compagnie mise à fond sur le développement du trafic touristique entre Shanghai et Tahiti, via Tokyo.

"Notre compagnie fait des efforts pour se donner les moyens d’accueillir ce flux touristique", explique Michel Monvoisin, P-dg d’Air Tahiti Nui. "Les touristes chinois sont très courtisés. En 2013, ce marché a émis 100 millions de voyageurs. Modestement, si on pouvait simplement capter 0,1% de ce trafic, on serait satisfaits".

Statistiquement, la compagnie aérienne Air Tahiti Nui a transporté 1 800 visiteurs chinois en 2013, planifie d’en avoir 3 000 en 2014 et a la capacité d’en transporter 10 000 par an, sur la base des moyens actuellement mis en œuvre sur la ligne Tokyo-Tahiti. Une route qui a perdu près de 600 millions Fcfp en 2013 avec un taux de remplissage moyen de 56% et qui a la nécessité de se trouver un second souffle.

ATN forme son personnel aux rudiments du Chinois
Michel Monvoisin : "une marque de respect que nous souhaitons donner à la clientèle chinoise"

Le P-dg de la compagnie aérienne Air Tahiti Nui, président du Gie Tahiti Tourisme, évoque le potentiel d’une ligne Shanghai-Tahiti via Tokyo dans le cadre d’une réflexion d’ATN visant à améliorer la rentabilité de la ligne vers le Japon.


Une délégation d’Hainan Airlines se rend en Polynésie ce samedi. Quel est le cadre de cette visite ?

Michel Monvoisin : Oui effectivement, cette affaire est suivie par la présidence. Je pense qu’ils viennent visiter des hôtels.

Cette visite annonce-t-elle la création prochaine d’une ligne Shanghai-Tahiti, ou cette option est-elle finalement remplacée par une route via Tokyo?

Michel Monvoisin : Le transit par Tokyo est une démarche purement ATN. La compagnie n’a aujourd’hui ni les avions ni les moyens d’aller se risquer à ouvrir une ligne directe sur la Chine. Il nous faudrait au moins 20 000 passagers par an pour envisager sérieusement cette option. On préfère raisonner sur une route via Tokyo. Ensuite, que des compagnies chinoises comme Hainan réfléchissent … Vous savez, si vous ouvrez une ligne, il faut la remplir et s’assurer qu’il y ait suffisamment de chambres d’hôtel à destination. Je pense que leur démarche est là : voir s’il y a des hôtels à acheter, à construire. Vous savez, quand on parle de tourisme, on pense tout de suite à l’aérien ; mais avant, il me semble qu’il faut d’abord songer à loger les touristes : s’il n’y a pas assez de chambres, que fait-on de nos visiteurs, une fois ici ? On a beaucoup perdu en capacité hôtelière sur l’île de Tahiti : fermeture du Sheraton, fermeture du Sofitel … Ce sont des chambres en moins. (…) Quand on a eu le charter Chine (fin janvier 2014, NDLR), ils ont passé une nuit à Tahiti : on a pratiquement rempli tous les hôtels ; 290 passagers, et il n’y avait pratiquement plus une chambre de disponible …

Ce projet de ligne Shanghai-Tahiti via Tokyo, vous semble-t-il en mesure de justifier économiquement cette ligne vers le Japon, aujourd’hui déficitaire ?

Michel Monvoisin : La ligne Tokyo-Tahiti, c’est un hub : Tokyo nous ouvre une liaison vers la Chine – Shanghai n’est même pas à 2 heures de vol ; on n’a pas le temps de voir un film – ; mais également vers la Corée, la Russie … Et je n’évoque même pas le potentiel que ça offre sur toute l’Asie. On vient de signer en mars un 'code share' avec Korean Air, ça démarre : depuis le début du mois on constate une centaine de réservations. Cela donne un peu d’espoir.
Aujourd’hui Tokyo-Tahiti est une ligne qui réalise 56% de remplissage. Les Japonais, ce sont entre 12 et 15 000 passagers par an, nous avons transporté 1 800 chinois en 2013, quelques russes. Grosso-modo la ligne gère près de 20 000 visiteurs par an. (…)
Clairement, c’est une ligne qui est déficitaire. Mais nous avons des pistes pour la ramener à l’équilibre, on y travaille. Nous avons beaucoup d’espoirs sur cette ligne, ne serait-ce aujourd’hui qu’avec l’ouverture sur le marché chinois. Il est en tous cas hors de question pour nous de la fermer. Cela n’aurait pas de sens : nous avons les avions et le personnel ; l’équation consiste plutôt à la ramener à l’équilibre.
(…) Et puis on se dit qu’avant de parler d’une ligne directe, une option via Tokyo offre un bon compromis. Et aujourd’hui, le souhait que nous avons, avec la signature de cette convention de formation en partenariat avec l’Institut Confucius, c’est que le personnel à bord ait une formation culturelle et linguistique basique du Mandarin. (…) C’est une marque de respect que nous souhaitons donner à la clientèle chinoise. Ensuite si la ligne connait une croissance forte, comme on l’espère, on sera peut-être dans un second temps amené à recruter du personnel maîtrisant mieux la langue.

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